6
ELLIPSE Une pièce écrite et mise en scène par Victor Dubois de Montreynaud C’est ce qu’est l’art selon moi. Une grande et magnifique responsabilité. Sinon, à quoi bon ? Affiche provisoire Contact: Victor Dubois de Montreynaud et la Compagnie Les Intimes [email protected] - [email protected] +33 6 27 43 31 57 DOSSIER ARTISTIQUE - ELLIPSE 1

Dossier Artistique Ellipse - wweeddoo

  • Upload
    others

  • View
    7

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Dossier Artistique Ellipse - wweeddoo

ELLIPSE Une pièce écrite et mise en scène par Victor Dubois de Montreynaud

C’est ce qu’est l’art selon moi. Une grande et magnifique responsabilité. Sinon, à quoi bon ?

Affiche provisoire

Contact:Victor Dubois de Montreynaud et la Compagnie Les [email protected] - [email protected] +33 6 27 43 31 57

DOSSIER ARTISTIQUE - ELLIPSE 1

Page 2: Dossier Artistique Ellipse - wweeddoo

Résumé

Personnages: Lui - la trentaine La Psy - la trentaine Elle - ex de Lui La Fille - Connaissance de Lui Papi - grand-père de La Psy L’Ami - ami de La Psy Le Prof - Le professeur du stage de théâtre de La Psy

Situation : Cinq ans après une rupture brutale, il décide d’en parler à une psy. Elle l'écoute attentivement, répond, questionne. Derrière les notions de morale, de responsabilité, d'amour et d’engagement, il y a tout ce que l'on n'a pas su dire au bon moment. Un théâtre de l'intime tout en finesse, pour ce deux-en-scène d'une heure qui nous pose ou repose les questions de la rencontre, avec l'autre et avec soi.

Seuls Lui et La Psy seront sur scène. Les autres personnages seront joués par les deux mêmes acteurs, mais ils s’effaceront du plateau pour donner la réplique à leur partenaire.

La pièce dure 55 minutes. Le texte est déposé à la SACD.

Note d’intention Tout est parti d’une seule phrase… J’ai demandé à une fille que je venais de rencontrer : « Et toi, qu’est-ce que tu comptes faire de ta vie ? » Sa réponse : « Je n’ai pas de projets je veux juste ne pas m’ennuyer dans ma vie et ressentir le maximum de choses ». J’ai entendu cette phrase, tout s’est interrompu, puis j’ai halluciné. Allez savoir quel chemin ça a pris en moi pour arriver à une réaction si surprenante. Mille idées me traversaient l’esprit, toutes en même temps, mais je ne pouvais pas répondre. Je n’avais pas le droit de lui dire. Elle m’a quand même demandé : « Un problème ? », j’ai répondu : « Du tout ». Le vide. J’ai alors compris que je venais de tomber sur quelque chose de gros, et c’était bloqué là. En rentrant, je l’ai écrit. Puis j’ai inventé et poursuivi l’histoire, un homme et une femme, un client chez la psy, cinq ans après la fin d’une relation. Il raconte sa séparation amoureuse, elle l’écoute, ils parlent, il lui dit tout ce qu’il pensait à ce moment-là mais qu’il n’a pas su dire, et j’ai déroulé ça. J’en ai fait une histoire toute autre, mais elle est nourrie de cet instant-là, et de cette phrase. Dès la première page, on sait bien qu’il s’agit de plus qu’un client chez la psychologue. Tellement plus. Pour cet homme, et pour cette femme. Toute la pièce tourne autour de cette phrase dont j’ai changé les circonstances. À partir

DOSSIER ARTISTIQUE - ELLIPSE 2

Page 3: Dossier Artistique Ellipse - wweeddoo

d’elle, ils parlent de vie, d’amour, de morale et d’engagement, ils parlent de valeurs, et ils sont droits. Il dit comment son histoire s’est finie, elle raconte à son tour la fin de sa dernière relation. Ils accusent ou ils s’accusent, ils se ressemblent, ils se comprennent. Profondément. Il s’agit d’une rencontre bouleversante, un renouveau, de nouvelles bases. Mais il y a une chose que l’on ne sait pas, et on le voit bien. Quelque chose de curieux, un trouble que l’on ne peut pas encore expliquer. Dans le texte, mais surtout dans le jeu. Nos deux personnages le savent bien, les spectateurs, non. Jusqu’au coup de théâtre. Tout s’accélère, tout se dévoile, la tension change complètement de dimension. Ils relâchent l’un sur l’autre toute la pression qu’ils avaient accumulée. Finalement, quand tout passe, ils se révèlent doux et contrits. Tous connaissent ou ont connu une séparation, plus ou moins difficile, plus ou moins longue. Tous se sont déjà livrés, ont parlé d’intimité. Ce sont des situations importantes et connues, vécues. C’est pourquoi je pense que les thèmes de la pièce sont fédérateurs. C’est l’expérience, le souvenir qui parle au spectateur, et il se reconnait lorsqu’il comprend, rit, pleure peut-être, en vivant l’action avec les personnages sur scène. Quelle était cette relation ? Pourquoi aller jusqu’à voir une psychologue pour en parler ? Qui sont-ils ? Qu’est devenu l’autre après leur séparation ? Que vont-ils devenir ? Ce sont des questions que le spectateur peut se poser. C’est un théâtre de l’intime, et le discours de chacun des personnages se veut sérieux. Ces réflexions ont un impact calculé, et chaque personnage atteint le public par son identité forte et sa pensée forgée. Il y a clairement une volonté de toucher, dans la mesure du possible, l’individuel comme l’universel. Dans cette volonté, je veux monter cette pièce, et qu’elle soit jouée le plus vite et le mieux possible, devant le plus de monde possible, dans les règles de l’art. Elle aborde des thèmes importants et porte de grandes valeurs qui parlent à la personnalité de chacun. Le jeune public peut en être inspiré, le public plus âgé peut s’en rappeler, et le public de jeunes adultes que je vise peut être percuté par cette pièce, qui pourrait même l’instruire sur ces sujets. Ce public du même âge que les personnages s’y reconnaitra très certainement. Je crois qu’on ne devrait pas tarder avec l’instruction, l’inspiration, la transmission. Le jeune public est l’avenir du monde, les jeunes adultes le construisent déjà, et les plus âgés les soutiennent. Alors si cette pièce peut leur apporter quoi que ce soit, ne devrait-on pas le faire ? Cette pièce est née d’une seule phrase, et elle devient lourde de sens. Elle veut relever la profondeur des mots et des actions personnelles, à travers des réflexions et des thèmes tels que la morale, la responsabilité, l’engagement, l’amour, et rejoindre le public en narrant la rencontre de deux cœurs, pour inspirer, relever, et construire.

Scénographie:

Pour la mise en scène de la pièce, physiquement, j’imagine un décor très simple, deux fauteuils sur scène, l’un en face de l’autre. Chacun son fauteuil, chacun son espace, comme si la scène était divisée en deux. Pendant un moment, ils n’oseront pas passer du côté de l’autre. Cela marque la distance d’une première rencontre, puis la gêne entre les deux, et quand le spectateur le remarquera, cela accentuera l’ambiance pesante et la tension psychologique qui émane des personnages, jusqu’à la fameuse rupture et le dénouement.

DOSSIER ARTISTIQUE - ELLIPSE 3

Page 4: Dossier Artistique Ellipse - wweeddoo

Tout est construit autour de cette séance de psy. À certains moments précis, pour détailler, présenter ou conclure un propos, il y aura des capsules, des petites scènes dont l’action se déroule autre part, à un autre moment, ce sont des souvenirs d’un des personnages. Le passage de la séance à la capsule se fera par un noir très bref et un jeu de lumières. Tous les personnages seront joués par les deux acteurs (mais on ne verra jamais cinq d’entre eux, on les en-tendra seulement). On garde ainsi une ambiance très intime, et on ne perçoit que les réactions de nos deux protagonistes, car c’est un chemin de pensée qui se traduit au théâtre. Pour chaque capsule, il y aura sur scène un objet symbolique, présent tout au long de la représentation, posé discrètement à l’endroit où se jouera la capsule, objet avec lequel joueront les comédiens. Ce sont des passages de vie. Lorsque les comédiens reviendront à la séance comme si elle n’avait jamais été interrompue, les comédiens comme les spectateurs seront nourris de ces « souvenirs ».

L’auteur et metteur en scène

Je suis Victor Dubois de Montreynaud, et j’ai 20 ans. Je suis auteur, metteur en scène, comédien et musicien. J’ai aussi étudié la philosophie et la théologie, et ça me nourrit aujourd’hui. « Ellipse » est ma première pièce de théâtre, mais pas mon premier écrit. Pour autres gros projets, j’ai un scénario de long métrage en correction, et un roman en cours d’écriture. L’année passée, j’ai été assistant à la mise scène d’une pièce d’Amélie Abrieu, « Le Plein d’Essence », qui m’a par la suite rappelé pour mettre en scène une autre de ses pièces. Malheureusement, cela n’a pas pu se faire, mais c’est une joie de pouvoir apporter à une œuvre sa vision et sa volonté artistique pour la porter le plus loin possible. J’aurai

l’occasion de le refaire pour « Ellipse ».

Depuis quelques années, j’ai aussi rédigé de nombreux poèmes, des histoires courtes, des scènes, des sketches, pour moi ou mon entourage, pour des évènements particuliers. La plupart de ces écrits étant ce qu’on pourrait appeler des « œuvres d’un moment », j’en ai gardé peu, mais ce qu’on y trouve, c’est l’amour des mots, de la réflexion, et l’envie profonde de faire penser et toucher le monde. Relever le beau, montrer le bon, souligner le juste et exposer le vrai. Parfois surprendre et perturber, mais sans jamais choquer ni détruire. C’est ce qu’est l’art selon moi, une transmission de tout cela. Sinon, à quoi bon ? Où est le sens ? Ce n’est pas une prétention ou un idéal, c’est une responsabilité. Une grande et magnifique responsabilité, et mon âge n’y change absolument rien. Je ne veux pas être inactif. Je ne veux pas être tiède. C’est un crime envers soi et les autres, une insulte à qui l’on est et à qui l’on pourrait être. « On est artiste ou on ne l’est pas ! » Ou plutôt, on veut l’être ou on ne le veut pas.

DOSSIER ARTISTIQUE - ELLIPSE 4

Page 5: Dossier Artistique Ellipse - wweeddoo

L’art est pour moi une véritable vocation. Une vocation particulière, immense, magnifique. Elle appelle à l’humilité, à la construction, à la recherche incessante et à la volonté de comprendre ce qui peut l’être. Elle appelle à la liberté, à l’humanité en somme. Je veux le vivre, le voir, le jouer, et que mes écrits le transmettent.

La compagnie La Compagnie émergente Les Intimes naît en 2017 de la rencontre sur les plateaux du Cours Florent entre Virginie Claude et Johanna Deldicque. Sa ligne éditoriale veut avant tout mettre en scène les relations profondes entre des êtres qui se débattent, seuls, dans les méandres de leur propre vie.

Ensemble, et grâce à l’œil aiguisé de la metteuse en scène Joy Belmont, elles monteront une version de « L’Illusion Comique » de Corneille adaptée pour deux comédiennes interprétant tous les rôles et se changeant à vue ; ce format inédit est destiné à être joué pour les lycéens et collégiens au sein même de leur classe, puisque l’aire de jeu tient dans 8m2. Amoureuses inconditionnelles de l’alexandrin, de sa musicalité et de sa force, elles montent ensuite, avec l’aide de la metteuse en scène Lisa Orhon, « Le Godemiché Royal  », un texte confidentiel du 18e siècle, à la fois érotique et politique, traitant de la sexualité et du plaisir des femmes – en l’occurrence de la reine Marie-Antoinette évoquée sous les traits de la déesse Junon délaissée par Jupiter. Cette pièce reprendra vie en 2020.

Séduite par la maturité et la finesse de «  Ellipse  », c’est tout naturellement que la compagnie se réjouit de monter cette magnifique pièce, entre deux personnages qui se trouvent et s’entrechoquent, cinq ans après une éclatante rupture.

Les acteurs

Virginie Claude - La Psy (et répliques féminines)

Née à Genève, j’y ai passé mes trente premières années à tenter de me conformer au standard de vie «  stable  » que l’on attendait de moi. Sauf que je découvre le théâtre à l’âge de 8 ans, en montant sur les planches chaque année au sein de la Compagnie des Trèfles à Trois. C’est certainement comme cela que ma fibre artistique est née. Manque de chance, je suis douée pour les études… j’en fais donc beaucoup ! S’ensuivent un premier master ès Lettres en latin et français, un autre en Gestion d’Entreprises, quelques années en tant que consultante en management, deux enfants, un engagement politique, une vie associative très intense, et toujours (mais accessoirement) du théâtre, un peu de chant, un peu de piano…

DOSSIER ARTISTIQUE - ELLIPSE 5

Page 6: Dossier Artistique Ellipse - wweeddoo

Puis un jour, c’est l’épiphanie  : je me vois en interview lors d’une émission politique et je comprends que cette femme qui parle, ce n’est pas moi… je vis la vie de quelqu’un d’autre. Deux mois plus tard, je faisais mes bagages pour « monter à Paris  » me former au Cours Florent. À ma sortie de l’école en 2017, motivée par cette volonté de raconter des histoires qui me touchent, j’explore le jeu, l’écriture, la réalisation, puis je décide de pousser mon rêve jusqu’au bout et je m’envole pour Los Angeles. Pendant près d’un an et demi, j’ai la chance d’y jouer en anglais tant devant la caméra que sur scène, notamment au cœur de Hollywood au The Complex Theater, dans une production de « Once Upon a Teen » de Cliff McClelland.

Revenue à Paris, je continue en écrivant mon premier long métrage. En jeu, je serai Yvonne sur les planches de la Comédie Saint Michel, dans « Tailleur pour Dames » de Feydeau, puis La Psy dans « Ellipse ».

Alexandre Denève - Lui (et répliques masculines)

Je suis né à Paris. Depuis tout petit déjà, j'admirais les acteurs. Leur façon de se mouvoir et de jouer avec les émotions. Leur habileté me paraissait inaccessible, leur vie, un fantasme. J'ai pourtant commencé à jouer lors de différents tournages pendant mes études de cinéma à l'université de Paris 8. Parfois je réalisais, parfois je prenais le son, d'autres fois je montais ou je cadrais. Mais je ne m’accomplissais jamais autant que quand je jouais. J’ai ensuite dérivé et suivi une formation de danseur au centre international de danse jazz Rick Odums. J'y ai appris à me mouvoir et à utiliser mon corps pour m'exprimer. Après cette formation, j'ai suivi une voie musicale. Pendant près de 5 ans, j'ai chanté et joué dans un

groupe de musique partout à travers la France, de petits bars jusqu'à la scène de l'Olympia. J’ai alors appris à m’exprimer, à transmettre mes émotions à travers ma voix. C'est après toutes ces dérives que je me suis enfin lancé vers les planches, qui m'attiraient le plus, avec les plateaux de tournage. J'ai suivi une formation aux cours Lizart et différents stages de techniques de l'acteur. J'ai ensuite enchaîné les courts-métrages pour faire mes gammes face à la ca-méra. En 2020, sur les planches, je serai Lui dans la pièce « Ellipse  » mise en scène par Victor Dubois de Montreynaud, et l'Agent de police dans la première adaptation française de « L'affaire des pétunias écrasés » de Tenessee Williams, mise en scène par Elena Ibanez. 

Merci pour votre attention, et à bientôt !

DOSSIER ARTISTIQUE - ELLIPSE 6