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DOSSIER DE PRESSE _______________________

3F, ACTEUR ÉCORESPONSABLE

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/ SOMMAIRE

UN ENGAGEMENT RENFORCÉ ET MESURABLE / 3 NOS CHAMPS D’ACTION / 4 Pour une plus grande sobriété du parc existant / 4

Accélérer l’innovation en construction neuve / 6

Renforcer nos engagements envers nos clients / 9

S’inscrire dans une démarche de biodiversité positive / 12

Être une entreprise exemplaire / 13

NOS ACTIONS EN 2016 / 14 13 actions prioritaires pour 2016 / 14

Mutualiser nos expériences et innover avec des start-up / 15

À PROPOS DE / 16

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/ UN ENGAGEMENT RENFORCÉ ET MESURABLE

En 2016, quelques mois après la COP21 et afin de contribuer à la stratégie nationale bas carbone à l’horizon 20501, 3F a choisi d’amplifier son engagement de bailleur social responsable, tout en accentuant un développement soutenu pour répondre aux besoins en logements. 3F ambitionne ainsi de devenir un acteur de la transition énergétique, une référence éthique et responsable, veillant au respect de ses clients, collaborateurs, fournisseurs et à l’ensemble de ses parties prenantes. Afin de mesurer les résultats du Groupe en matière de développement durable, 3F a choisi de mettre en place quatre indicateurs clés qui viendront évaluer chaque année les accomplissements et marges de progrès du Groupe : - Indicateur « Planète » : responsabilité environnementale - Indicateur « Locataires & demandeurs de logement » : responsabilité vis-à-vis des clients de 3F - Indicateur « Collaborateurs » : responsabilité d’employeur - Indicateur « Société » : responsabilité sociétale

Ces indicateurs − qui seront inscrits au cœur du projet d’entreprise 2017-2022 − prennent la forme d’actions en faveur du développement durable qui engagent la Direction comme l’ensemble des collaborateurs de 3F et se traduisent par la définition d’objectifs chiffrés dès 2017.

1 La loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte affirme la volonté de la France de réduire de 30 % la part des énergies fossiles en 2030 par rapport à 2012 et de porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation énergétique brute en 2020 puis à 32 % en 2030.

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250 000 logements 3F en France, dont 30 000 logements classés E-F-G. 3F s’engage à traiter thermiquement 20 000 logements pour les faire passer a minima en étiquette C d’ici 3 à 5 ans Le cas de l’Île-de-France (144 000 logements) 14 000 logements sont classés E-F-G 3F s’engage à traiter thermiquement ces 14 000 logements d’ici 3 à 5 ans pour les faire passer en étiquette C, dont 5 000 logements dès 2017.

3F s’engage*

à réduire de 20 à 30 % les émissions GES de son patrimoine d’ici 2022 à réduire de 20 à 30 % la consommation énergétique moyenne de son patrimoine d’ici

2022 à recourir aux énergies renouvelables lors des opérations de réhabilitation pour couvrir

au moins 20 à 30 % des besoins en eau chaude sanitaire ou en chauffage.

* Année de référence : 2014

/ NOS CHAMPS D’ACTION

Pour une plus grande sobriété du parc existant

3F mène une politique active de rénovation avec près de 320 millions d’euros investis chaque année pour l’entretien et l’amélioration de son patrimoine. Dans le cadre de ses opérations, 3F vise systématiquement l’amélioration des étiquettes énergie (mesure de la quantité d'énergie consommée) et des étiquettes climat (mesure des émissions de gaz à effet de serre). Pour ce faire, 3F travaille tant sur le bâti, que sur les équipements de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, et leur mode de fonctionnement. Sur les 250 000 logements qui constituent le patrimoine de 3F, de nombreux immeubles − majoritairement construits dans les années 1960/1970 − sont classés E-F-G. Dans le cadre de sa politique de rénovation, ces immeubles déperditifs, souvent qualifiés de « passoires énergétiques », sont la priorité de 3F. Éradiquer les étiquettes E-F-G, l’objectif est double pour 3F : réduire l’empreinte écologique de ces immeubles et réduire les charges des locataires.

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Réhabilitation : premier Crem ! À Andrésy (Yvelines), pour faire passer une résidence de 128 logements datant des années 1960 de l’étiquette E à C, Immobilière 3F a opté pour la procédure de conception-réalisation-exploitation-maintenance (Crem) avec un contrat de performance énergétique sur 15 ans. « Notre objectif était de parvenir à une meilleure maîtrise des coûts de chauffage et de garantir aux locataires que les objectifs d’économies de charges de chauffage – réduction de 53 % des consommations - annoncés en phase projet seront bien au rendez-vous à l’usage », explique Marie-Lorraine Vincent, chef de

projet. Elle ajoute : « l’autre avantage de cette procédure est le temps d’étude raccourci où la concertation avec les locataires est optimisée. Seuls quatre mois se sont écoulés entre la première réunion des locataires et la présentation du logement témoin. L’adhésion des habitants au projet est d’autant plus forte ». Livraison prévue en juin 2017. Groupement : DDVP architecture, Brézillon et Cogemex

Objectif réhabilitation Plan climat

Dans le 14e arrondissement de Paris, rue Vercingétorix, Immobilière 3F vient d’achever la réhabilitation d’une résidence de 129 logements, qui répond à présent au Plan climat de la Ville de Paris. À l’issue de 18 mois de travaux, la consommation énergétique du bâtiment est passée de l’étiquette énergétique E (287 kWh ep/m².an) à C (125 kWh ep/m².an). Les gaz à effet de serre sont quant à eux passés de l’étiquette C (16 kg CO2) à l’étiquette A (5 kg). La résidence répond ainsi aux objectifs du Plan climat de la Ville de Paris. Dans le 19e, rue Archereau, Immobilière 3F réhabilite deux tours IGH de 464 logements. À l’issue des travaux, la consommation énergétique du bâtiment devrait passer de l’étiquette énergétique E à B (80 kWh ep/m².an). La résidence répondra ainsi aux objectifs du Plan climat de la Ville de Paris. Les économies de charges attendues pour le chauffage : de 9,34 à 5,03 euros/m² par an.

Une ferme urbaine sur les toits

Dans le 14e arrondissement de Paris, rue Didot, Immobilière 3F lancera fin 2016 les travaux de création d’une ferme urbaine sur les toits d’immeubles (2 500 m²) dans le cadre d’un projet de densification (environ 65 logements). Le développement durable, ce sont des bâtiments performants, mais c’est aussi réintroduire de la nature en ville, conformément à la démarche impulsée par la Ville de Paris avec sa charte « 100 hectares pour 2020 ».

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3F s’engage à lancer 100 % d’opérations de construction neuve (hors Vefa) au niveau de performance

énergétique RT2012 - 20 % à partir du premier janvier 2017 à recourir aux énergies renouvelables en construction neuve pour couvrir au moins 30 % des

besoins en eau chaude sanitaire ou en chauffage à lancer 90 % de ses opérations sur des terrains situés à moins de 10 minutes à pieds d’un

transport en commun, existant ou à venir, dans les métropoles.

Accélérer l’innovation en construction neuve Dix ans de performance énergétique 2007 : lancement de 21 opérations pilotes BBC 2009 : 1er BBC livré à Garges-lès-Gonesse 2010 : 100 % des projets lancés en BBC 2012-14 : 3 Bepos (bâtiments à énergie positive) livrés à Nice, Brétigny-sur-Orge et Romorantin-Lanthenay 2012 : 100 % des projets en RT 2012 – 10 %, 1 an avant la règlementation 2016 : 6 Bepos Effinergie et 8 opérations Effinergie+ lancés En 2016, 4 nouveaux projets Bepos sont lancés en Building information model (BIM) à Bretteville-sur-Odon (Calvados), Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), Chanteloup-en-Brie (Seine-et-Marne) et Grigny (Essonne).

Projet B³ : BIM, Bois, Bepos

À Chanteloup-en-Brie (Seine-et-Marne), dans la ZAC du Chêne-Saint-Fiacre réalisée par l’Epamarne, La Résidence Urbaine de France, société 3F, expérimente un ensemble de méthodes innovantes pour la construction de 30 logements sociaux. Le projet est triplement pionnier. D’une part, il fait appel à la construction bois. Par ailleurs, il vise le label Bâtiment à énergie positive (Bepos) Effinergie. Enfin, il a été conçu en mode Modélisation des données du bâtiment (BIM)

avec la réalisation d’une maquette numérique et la livraison d’une carte vitale du bâtiment à la fin de l’opération. « Le recours à la maquette numérique a permis de planifier, concevoir et optimiser le bâtiment sur la base d’un modèle 3D intelligent, partagé par tous les acteurs du projet », explique Christophe Lheureux, directeur délégué à la maîtrise d’ouvrage de 3F.

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3F s’engage à réaliser, en 2016/2017, 5 analyses de cycle de vie sur un échantillon de nouveaux

programmes représentatifs de la production neuve. à réaliser l’analyse du cycle de vie d’un bâtiment neuf par société dans les 2 ans.

Minimiser l’impact environnemental des constructions et anticiper la future réglementation environnementale annoncée pour 2018 Parce que la marge de progression sur la performance énergétique en phase exploitation est faible, le poids relatif de la construction devient prépondérant dans l’impact environnemental des bâtiments neufs. C’est pourquoi, 3F a décidé de mettre en place une démarche d’Analyse du cycle de vie des bâtiments (ACV). Réaliser une ACV c’est étudier les impacts environnementaux d’un bâtiment sur toutes les phases de son cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières nécessaires à sa réalisation jusqu’à la fin de vie. L’ACV permettra à 3F de quantifier l’impact environnemental des bâtiments et d’identifier les postes principaux ainsi que les manières d’agir pour réduire ces impacts. Afin de partager ces conclusions et progresser avec les autres acteurs du secteur, 3F a décidé de rejoindre l’expérimentation nationale sur l’ACV lancée par le Ministère de l’environnement.

Ris-Orangis (Essonne), le premier Bâtiment bas carbone (BBCA)

Impact écologique réduit et rapidité d'exécution. Dans le nouveau quartier des Docks de Ris, Immobilière 3F, maître d’ouvrage, et Promicea, promoteur, développent avec l’architecte Jean-Michel Wilmotte le plus grand bâtiment résidentiel en bois massif d’Europe : 140 logements locatifs sociaux, en cours de construction, livrés en octobre 2016. Réduction du délai de construction. Le temps d’exécution est réduit d’un tiers par rapport à un chantier traditionnel. Démarrés à l’été 2015, les travaux seront achevés en octobre 2016. La raison ? La restriction de la part du béton dans le projet nécessite moins de fondations. Les panneaux de bois sont préfabriqués en usine et sont assemblés sur place comme des legos. Réduction des nuisances de chantier. Le recours aux panneaux de bois lamellé-croisé (cross laminated timber, CLT), préfabriqués, matériau biosourcé et recyclable, permet un chantier moins bruyant, qui génère huit fois moins de rotations de camions, moins de déchets et nécessite moins d'eau. Réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’immeuble est un modèle en matière de consommation énergétique (RT 2012 - 30 %, alimentation par une chaufferie Biomasse collective…). Il fait partie des premiers bâtiments labélisés BBCA. Grâce aux 1 911 m3 de bois massif utilisés, le bâtiment va stocker 880 tonnes de carbone, soit l’équivalent des émissions de CO2 générées par ses besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire pendant 88 ans.

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À Ramatuelle, un éco-hameau qui répond aux normes exigeantes du label BDM

À moins de 1 kilomètre du centre de Ramatuelle (Var), le futur éco-hameau des Combes Jauffret préfigure une nouvelle génération d’habitat social. Immobilière Méditerranée (société 3F), associée à UrbanCoop, a remporté le concours lancé par la mairie pour la réalisation de ce quartier sur un terrain de 18 hectares. Pour ce projet situé dans un environnement exceptionnel, la commune souhaitait une réalisation exemplaire. C’est chose faite : le nouveau quartier est, dès la phase de conception, certifié Bâtiment durable méditerranéen (BDM). Il pousse très loin l’innovation éco-responsable, avec, par exemple, l’utilisation des pierres et de la terre du site pour la construction de murets ou d’une salle commune en terre crue. L’innovation se niche aussi dans les équipements : laverie commune, compostage collectif, jardins partagés sont au programme de ce hameau où les voitures se feront discrètes, avec des stationnements couverts ou semi-enterrés, et avec des circulations majoritairement piétonnes.

Améliorer la qualité de l’air intérieur

Immobilière 3F a lancé, en partenariat avec le CSTB, une étude sur la qualité de l’air intérieur dans les logements neufs. Des prélèvements sont en cours dans 40 logements répartis sur 11 résidences en Île-de-France, avec une campagne de mesure hors période de chauffe et une seconde en période de chauffe. Sont ainsi analysés la pollution de l’air intérieur (COV, aldéhydes, dioxyde d’azote, monoxyde de carbone et particules) ainsi que les paramètres d’ambiance (débit d’air, température, hygrométrie et acoustique).

Du bureau au logement

Reconvertir plutôt que démolir et reconstruire a un impact très favorable en termes d’émissions de gaz à effet de serre, les fondations et le gros œuvre, responsables de 70 % des émissions, étant en grande partie conservés dans les opérations de transformation de bureaux en logements. À Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), Immobilière 3F a transformé un ensemble de 7 000 m² de bureaux des années 1970 en une résidence de 90 logements sociaux, destinée en priorité aux jeunes et aux personnes âgées. Trois autres opérations sont en projet, une à Pantin, une à Saint-Denis et une à Montreuil, soit au total 100 logements. Autre avantage de ces opérations : la proximité avec Paris et les transports en commun qui évite l’étalement urbain en rapprochant les gens de leur lieu de travail.

Densification en cœur de ville

Une autre piste pour lutter contre l’étalement urbain et répondre à la rareté du foncier, est la surélévation. De plus, chaque surélévation s’accompagne d’une amélioration directe du patrimoine ; amélioration du bâti et rénovation thermique. À Paris, à Vincennes et à Montreuil, 3F a une dizaine d’opérations de surélévation, dont une qui permet de créer une vingtaine de logements en structure bois.

Comparaison des charges de chauffage BBC / Bepos À Brétigny-sur-Orge (Essonne), Immobilière 3F a comparé les charges de chauffage de deux bâtiments construits à la même période sur un même site. Pour le Bepos, leur montant est deux fois moins élevé que pour le BBC.

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3F s’engage à maintenir son taux de refus d’attribution de logement pour incapacité financière à moins

de 1 % à obtenir un taux de satisfaction des locataires vis-à-vis de 3F de 80 % d’ici 2022 et à le

maintenir les années suivantes à accroître notre offre de services et de logements adaptés au vieillissement et à la perte

d’autonomie.

Renforcer nos engagements envers nos clients

3F souhaite être exemplaire dans les relations avec ses clients, tant locataires que demandeurs de logement.

Le maintien des seniors à domicile À l’horizon 2060, une personne sur trois aura alors plus de 60 ans alors même que près 90 % d’entre elles déclarent vouloir vieillir chez elles. Autant dire que l’allongement de la durée de vie est un sujet majeur pour les acteurs du logement. Cette évolution les incite à penser dès aujourd’hui de nouveaux concepts d’habitat. L’adaptation du logement au vieillissement permet de prolonger le maintien à domicile des seniors et ainsi de réduire le coût des structures d’hébergement pour la société. Immobilière Podeliha (société 3F) s’est engagée à produire 500 logements labellisés Habitat Senior Services Plus® d’ici 2020. Parallèlement, la société expérimente un nouveau concept d’habitat évolutif en partenariat avec l’association Phoenix-Senior. Deux programmes sont actuellement en cours de construction à Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire), en collaboration avec l’agence d’architectes Rolland. Son principe est d’anticiper, dès la construction, l’évolutivité du bâti en prenant en compte les usages et les besoins liés au vieillissement des habitants, mais

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aussi à des accidents ou diverses pathologies. La mise au point d’un cahier des charges pour la réalisation de ces logements a fait notamment intervenir des professionnels du secteur médical : kinésithérapeutes, ergothérapeutes, médecins… La démarche vise à préparer le bâti en amont pour qu’il puisse facilement être adapté/modulé à moindre coût et selon les déficiences et pathologies rencontrées. Pour répondre à la fois à la demande croissante des collectivités et aux besoins des locataires, Immobilière Podeliha va déployer ce concept d’habitat évolutif dans les années à venir. Immobilière 3F propose à ses locataires de plus de 75 ans (près de 10 % des logements comptent au moins un occupant de 75 ans ou plus) un contrat « coup de pouce confort » afin de faciliter le quotidien des personnes âgées, améliorer leur confort de vie et lever les inquiétudes qu’elles peuvent avoir sur l'entretien courant du logement et les travaux de petit bricolage comme le changement des ampoules, le décrochage et raccrochage des rideaux, de tableaux miroirs ou d'étagères, ainsi que le déplacement d'appareils électro- ménagers. Le coût de ce contrat est partagé entre le locataire et Immobilière 3F. À L’Isle-Adam (Val-d’Oise), Immobilière 3F a acquis 66 logements en état futur d’achèvement (Vefa) auprès de SENI’OR (Villages d’Or / Promojok). Destinés aux personnes âgées, un « club house », salle commune, est mis à disposition des locataires par l’association Villages d’Or, où des activités leur seront proposées (bibliothèque, activités physiques, animations culinaires…) ; ceci dans le cadre d’un contrat d’adhésion signé avec chacun d’eux, parallèlement à la signature du bail avec Immobilière 3F. Le club house sera animé par un régisseur de Villages d’Or. Avec cette offre de petits logements en centre-ville, Immobilière 3F souhaite favoriser la mobilité de locataires seniors dont les logements familiaux sont devenus trop grands.

Aller au-devant des publics fragiles

À Labarthe-sur-Lèze (Haute-Garonne), près de Toulouse, un couple de maraîchers itinérants a pu quitter une caravane installée sur une aire d’accueil pour s’installer dans un logement neuf du parc d’Immobilière Midi-Pyrénées (IMP), société 3F. Apporter à des personnes fragiles un accompagnement au plus tôt, c’est l’option choisie par la filiale. C’est une association partenaire qui a signalé aux équipes IMP ce couple âgé, dont l’épouse souffre d’un diabète lourd, et qui s’occupe de sa petite-fille, elle-même handicapée. « En travaillant main dans la main avec les travailleurs sociaux et l’association, qui a pu visiter un logement témoin en présence du gardien, nous apportons des solutions qui favorisent une mixité sociale d’autant mieux acceptée par les élus qu’elle est maîtrisée », explique Jean-Pierre Motte, directeur de la gestion locative et du patrimoine d’IMP.

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Impliquer les locataires dans une démarche de développement durable :

3 questions à … Hélène Subrémon Sociologue de l’habitat, Saint-Gobain Recherche

/ Les Français sont-ils de plus en plus sensibles à l’écologie ? Les derniers sondages tendraient à dire que non : près d’un quart des Français affirment ne pas s’intéresser à l’écologie et se détourner des gestes écoresponsables(1). Toutefois, ces enquêtes indiquent aussi que d’autres groupes de la population sont beaucoup plus impliqués, voire militants. Il serait alors plus juste de parler d’une polarisation du rapport à l’écologie. Dans mes

études, j’ai pu constater qu’effectivement, les écogestes étaient disqualifiés. C'est, selon moi, le résultat d’une promesse non tenue : celle qui prêtait à penser que l’adoption d’écogestes donnerait lieu à des économies financières pour les ménages. Aujourd’hui, la hausse des prix de l’énergie, l’individualisation des charges (notamment) ont concouru à fragiliser les ménages alors même qu’ils cherchaient à se conformer à ce discours. Mais l’abandon des écogestes n’est peut-être pas une mauvaise nouvelle ! Après tout, on sait désormais qu’ils sont peu efficaces : le vrai gisement d’économie se trouve dans une approche plus globale !

/ Comment favoriser des comportements plus « verts » chez les locataires ? Justement en desserrant l’étau sur les petits gestes du quotidien ! Les locataires ne peuvent pas, à eux seuls, être responsables de la sobriété énergétique de leur logement. C’est l’affaire de toute la chaîne d’acteurs impliqués dans le logement. Il est temps de prendre en compte les usages de l’énergie dans les choix constructifs et dans les modes de gestion du parc. Il est donc important de mieux connaître ses locataires (leurs modes de vie, leurs attentes) pour mieux les impliquer dans une démarche qui ne les vise pas eux exclusivement, mais montre la démarche globale et cohérente de leur bailleur : l’effort de changement doit être partagé tant par ceux qui habitent les logements que par ceux qui les construisent ou les entretiennent ! Ma position, c’est que les usages en matière d’énergie ont déjà changé et que le discours favorable à l’écologie est connu : reste aux bailleurs à démontrer qu'eux aussi peuvent changer leurs propres pratiques professionnelles, en cohérence avec l’effort soumis aux locataires.

/ Quels bénéfices observez-vous pour les parties prenantes de tels projets qui prônent l'implication des habitants ? Les bénéfices sont évidemment partagés ! Les habitants s’en trouvent valorisés puisqu’ils ont la possibilité de devenir acteurs de leur logement, leur cadre de vie. On peut y voir aussi l’occasion de créer du lien social au sein d’une résidence engagée dans un projet. Reste à avoir les garanties, côté bailleur, que cette implication de chacun pourra s’inscrire dans la durée. J’y vois l’occasion, pour le bailleur, de mettre en lumière des métiers parfois peu valorisés, comme ceux de la gestion de proximité ou de la maintenance.

(1) Étude Greenflex/Ademe, juin 2015

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3F s’engage à contribuer à la restauration de la biodiversité en participant au programme Nature 2050 et à

diminuer l’impact de l’imperméabilisation des sols liée à ses constructions à créer des jardins partagés dans 20 % de ses résidences d’ici 5 ans.

S’inscrire dans une démarche de biodiversité positive

Dans toutes les opérations 3F, constructions neuves ou réhabilitations, un soin particulier est porté aux espaces extérieurs afin d’offrir aux locataires des espaces verts respectueux de l’environnement et conviviaux. Ces aménagements sont réalisés avec des paysagistes. Pour aller plus loin, 3F officialisera le 18 octobre un partenariat avec CDC biodiversité pour contribuer dès 2017 au programme Nature 2050. « Créer de la biodiversité positive, c’est la penser au service des habitants » Laurent Piermont, directeur général de CDC biodiversité, écologue.

À Chanteloup-en-Brie (Seine-et-Marne), avec les

paysagistes D’Ici Là, La Résidence Urbaine de France

(société 3F) a créé au cœur d’une résidence de 60

logements un continuum végétal avec une noue pour

récupérer les eaux de pluie. Cet espace commun

ouvert, planté d’arbres, est sillonné de chemins

piétons qui distribuent les jardins privatifs à l’arrière

des logements en rez-de-chaussée. À Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), Immobilière 3F, dans le cadre de la requalification d’une résidence

de 190 logements, a réaménagé les 1,9 ha d’espaces verts. Une noue humide a été créée à partir d’une source remise en surface pour favoriser la biodiversité. Un jardin partagé et huit parcelles individuelles, avec récupérateur d’eau et zone pour le compostage, offertes aux locataires deviennent des lieux

d’échange entre locataires. Le jardinage est réalisé sans pesticide ni produit chimique. À Palaiseau (Essonne), au Clos Berthelot où Immobilière 3F a créé un véritable quartier de 251 logements, une quarantaine de jardins partagés sont proposés aux résidents. Une association Espaces, via une page Facebook www.facebook.com/jardinsclosberthelot, invitent les locataires à échanger. Les locataires peuvent suivre son actualité en scannant un QR code présent sur le panneau d’affichage installés à l’entrée des jardins. En parallèle, des réunions d’informations et des ateliers thématiques sont prévus de manière régulière pour permettre à chacun de suivre la création et l’évolution de ces jardins.

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3F s’engage

Être une entreprise exemplaire

3F mobilise l’ensemble de ses collaborateurs autour de la démarche de développement durable : politique d’achats responsables, recrutement, élaboration d’un plan de déplacement d’entreprise, création d’un blog éco-responsables… La démarche de développement durable sera inscrite au cœur du prochain projet d’entreprise 2017-2022.

à accroître le nombre de jeunes en stage, alternance ou contrat professionnel de 15 % par an à réaliser tous les 2 ans un baromètre sur la qualité de vie au travail à partir de 2017 à accroître le nombre de femmes dans l’encadrement supérieur pour atteindre 50 % en 2022 à accroître sa contribution économique à l’emploi local à amplifier sa politique d’achats responsables, notamment en augmentant le nombre de

critères responsables dans les marchés.

Amplifier notre démarche d’achats responsables

« La réglementation nous y aide : le décret sur les marchés publics publié en mars dernier nous permet de recourir à des critères environnementaux pour l'attribution des marchés. Nous réfléchissons à la possibilité de travailler davantage avec des entreprises locales et d’exiger des fournisseurs qu’ils réalisent directement les tâches essentielles du contrat. » Valérie de Barrau, directrice déléguée aux affaires juridiques et aux achats.

Favoriser l’écomobilité

Pour favoriser l’écomobilité des collaborateurs et notamment encourager des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle 3F travaille actuellement à un plan de déplacements entreprise. « Promotion du vélo, amélioration de l’accès des bâtiments par les piétons, encouragement à l’utilisation des transports publics, aménagement des horaires de travail, covoiturage sont autant de pistes d’études », souligne François Bakonyi, directeur général adjoint.

Alternance, apprentissage… : favoriser l’emploi des jeunes

« Conscients des difficultés d’accès des jeunes à l’emploi, nous avons souhaité mener des actions fortes en faveur de l’apprentissage et de l’alternance », indique Elisabeth Estignard, directrice des ressources

humaines de 3F.

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/ NOS ACTIONS EN 2016

13 actions priopritaires pour 2016

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Mutualiser nos expériences et innover avec des start-up

3F partenaire d’un incubateur de start-up

dédié au logement social Début 2016, l’accélérateur de jeunes pousses Impulse Labs crée l’incubateur de start-up dédié au logement social. Son ambition ? Réunir, pour plus d’innovation, bailleurs sociaux, professionnels de l’immobilier (constructeurs, fabricants, promoteurs, architectes) et start-up autour des nombreux enjeux du secteur : améliorer la productivité des processus, optimiser les charges locatives, mieux exploiter les données, développer de nouveaux services aux usagers, etc. 3F est partie prenante au projet. « Depuis trois ans, nous avons la volonté chez 3F de nous rapprocher des start-up pour améliorer la qualité de vie des usagers, travailler sur l’innovation et réduire les coûts. Le monde du logement social avait l’habitude d’être dans son petit train-train. Mais aujourd’hui, notre métier doit innover eu égard aux attentes de nos clients et aux exigences renforcées en matière de performance énergétique. Il faut que nous mutualisions toutes ces expérimentations. » Christian Baffy, président d’Immobilière 3F. + d’info : http://www.startup-logement-social.paris/ À Paris 18e, Immobilière 3F a livré son premier « bâtiment connecté » en juillet 2016 grâce à son partenariat avec la start-up Intent Technology qui met à disposition une plateforme de collecte de données favorisant, entre autres, le suivi des consommations énergétiques : chaudières (consommation + détection de pannes et entretien) ; panneaux solaires ; compteurs d’électricité (logements et services généraux) ; sous-compteurs d’électricité dédiés à la RT 2012 (circuit des prises électriques) ; compteurs d’eau froide ; VMC logements.

À Angers (Maine-et-Loire), Immobilière Podeliha (société 3F) vient d’expérimenter avec succès (30 % de baisse de charge) le thermostat Quivivo qui tient compte de l’environnement (orientation du logement, météo…) et des habitudes des occupants pour améliorer le confort thermique et diminuer les consommations d’énergie. À Lieusaint (Seine-et-Marne), la Résidence Urbaine de France (société 3F) a mené une étude avec la start-up Epok pour analyser les attentes des locataires d’une nouvelle résidence par rapport au numérique. Ailleurs en Île-de-France ou en région, les sociétés 3F étudient en ce moment la possibilité de monter des projets avec Chouette copro (application mobile de signalement et gestion d’incidents qui met en relation toutes les parties prenantes - habitants, gestionnaire, fournisseurs) ; Stimergy (installation de serveurs informatiques dont on récupère la chaleur pour alimenter le système de production d’eau chaude sanitaire de la chaufferie d’un immeuble) ; Terradona (« box cliiink », bac de tri connecté qui reconnaît le matériau déposé et l’usager et qui propose un système de gamification pour favoriser le tri sélectif).

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/ À PROPOS DE

Groupe Solendi-Action Logement Le groupe Solendi est un acteur majeur du logement social au sein d’Action Logement avec un patrimoine de 273 000 logements. Il rassemble deux métiers complémentaires au service du lien entre le logement et l’emploi sur les territoires : le Pôle Logement et Services dont la vocation est d’apporter des solutions d’habitat aux salariés et le Pôle Immobilier destiné principalement à construire des logements et des hébergements et à transformer durablement des quartiers en renouvellement urbain. Au sein de ce Pôle Immobilier, 3F, premier bailleur social en France, détient un parc de 245 000 logements. 3F Composé de 15 sociétés, 3F gère 250 000 logements, foyers et commerces en France, dont 106 000 en régions. 3F agit chaque jour aux côtés des acteurs locaux. Grâce au savoir-faire de ses équipes, le Groupe maîtrise une large palette de solutions de logement innovantes et durables. Réinventant en permanence son offre, le Groupe construit des projets novateurs, à la pointe sur le plan environnemental, mais aussi en réhabilitant et en transformant les bâtiments obsolètes de son parc. Enfin, il place plus que jamais l’accompagnement social et la qualité de service au cœur de son engagement, avec une attention particulière portée à la mobilité résidentielle. Contact presse : Agnès Tabareau - 06 61 60 14 53 - agnes.tabareau@groupe3f.fr www.groupe3f.fr @3F_Officiel