DOSSIER DE PRESSE PROJET DE PRÉVENTION DES VIOLENCES SEXUELLES SUR LES ENFANTS

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E ASSOCIATION UNE VIE® LE MOT DU PRÉSIDENT

Le mot du président Sébastien Brochot

De tout temps, les sociétés humaines se sont construites en désignant des monstres à abattre, responsables de tous les maux. Cela permettait d’abord d’éviter une introspection difficile (qui astreint à porter sa part de responsabilité) et ensuite d’offrir aux victimes une réparation factice, sans réelle prise en compte ni de leurs souffrances ni de leurs besoins.

Les sociétés ont évolué. La première étape a consisté à ne plus fermer les yeux face à la douleur. On a

appelé cela «  la prise en charge des victimes  ». Aujourd’hui, des professionnels de nombreux secteurs

(Santé, Social, Forces de l’ordre, Justice…) sont formés pour répondre avec efficacité à la détresse des victimes de

violences sexuelles, enfants comme adultes.

Je suis convaincu que notre société est désormais mûre pour passer à l’étape suivante , celle de l’approche proactive ou «  prévention active  ». Il s’agit d’en 1

appeler à la responsabilité des uns et des autres, en incitant chacun à faire preuve de lucidité sur ses propres responsabilités, ses propres faiblesses, ses propres limites et à oser demander de l’aide si l’on en ressent le besoin.

Cela ne pourra se faire qu’en informant et en éduquant largement toutes les populations, tous les publics, de tout âge et de toutes catégories sociales confondues. Le kit de prévention que nous avons créé sensibilise le public à ces problématiques, car la lutte pour la protection de l’enfant face aux violences sexuelles ne se restreint pas uniquement aux actes pédophiles et à la consultation d’images pédopornographiques, mais elle s’étend également aux situations insidieusement «  quotidiennes  », souvent intrafamiliales, qui font autant de dégâts et laissent autant de séquelles chez de nombreux enfants. Ce combat-là est aussi le nôtre.

Notre projet est nécessaire, il répond à un besoin réel : humain, économique et de santé publique. Il est possible de changer les choses. Sans apitoiement, sans violence, sans aucun discours anxiogène.

Notre kit de prévention offre des outils concrets, efficaces, gratuits, et accessibles au plus grand nombre. C’est une initiative positive, pour contrer un mal enraciné dans l’histoire de l’humanité, certes, mais qui n’est pas une fatalité.

Votre aide est précieuse. Votre aide est nécessaire.

Nous en appelons à votre souhait de voir, comme nous, un monde où chaque être porterait en lui le courage de la bienveillance. Cela commence ensemble, maintenant.

Sébastien Brochot est l’auteur du livre La société pédophile (disponible sur Amazon — 5 euros).1

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Pour me contacter Sébastien Brochot +33 6 70 17 64 35 contact@1vie.org

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E ASSOCIATION UNE VIE® LE MOT DU PRÉSIDENT

« Parce que PedoHelp se préoccupe autant des auteurs éventuels que des victimes potentielles, parce que son objectif est international et que la pédophilie

n’a pas de frontière, je soutiens pleinement le projet de Pedohelp » Odile Verschoot

Présidente du Comité international permanent du CIFAS 2

« Parlons-en le plus possible, sereinement, calmement, apportons des réponses, et moins il y aura d’enfants agressés, abusés, traumatisés, et moins y aura d’adultes en

souffrance. C’est un pari sur l’avenir, pour que l’on puisse vivre tous ensemble de manière co-responsable, adaptée et harmonieuse. C’est un vrai challenge, un vrai pari. »

Dr Mathieu Lacambre Président de la Fédération française des CRIAVS 3

Congrès International Francophone sur l’Agression Sexuelle.2

Fédération Française des Centres Ressources pour les Intervenants auprès des Auteurs de Violences Sexuelles.3

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2018Le mot du président 1

Qui ? 5 Pourquoi ? 7 Quoi ? 9 Pour qui ? 11 Quand ? 13 Comment ? 16 Annexes 21

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Que faire pour prévenir les violences sexuelles

sur les enfants ?

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Fiche d’identité de l’association

Association loi 1901 immatriculée sous le numéro W751237833 auprès de la Préfecture de Police de Paris. Parution au Journal Officiel 149/8 du 25/02/2017 sous le numéro 1232.

Numéro SIREN 829 344 902 (INSEE).

Association Une Vie® est une marque déposée auprès de l’INPI sous le numéro 174335395.

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Qui ? L’Association Une Vie®

L’Association Une Vie® est née d’un besoin de partage et d’un désir de promotion du respect entre les êtres. Partant d’un objectif,  le courage de la bienveillance, nous menons des actions concrètes qui s’articulent autour de trois grands thèmes : la protection de l’enfance, la citoyenneté et le devoir de mémoire.

Apolitique et areligieuse, l’Association Une Vie® est une association d’intérêt général française à but non lucratif (loi 1901) fondée en 2017 par son actuel président Sébastien Brochot et sa trésorière Brigitte Sion, avec pour objet la promotion du respect entre les êtres et l’épanouissement de l’individu et du collectif.

L’association ne verse aucun salaire et ne fonctionne que grâce à l’engagement de nos bénévoles et aux aides qui nous sont versées. Notre rapport budgétaire est accessible librement sur notre site internet. Les statuts de l’association, le règlement intérieur ainsi que les procès-verbaux des réunions du conseil d’administration sont librement consultables, sur simple demande.

Le rapport d’activité 2017 sera mis en ligne à la fin du mois de février 2018.

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Les Partenaires

Notre projet de prévention bénéficie du soutien et de l'accompagnement de partenaires institutionnels et associatifs reconnus : - La Fédération Française des Centres Ressources pour les Intervenants auprès des

Auteurs de Violences Sexuelles (FFCRIAVS) qui travaille sous l’égide du Ministère de la Santé français ;

- L’Association pour la Recherche et le Traitement des Auteurs d'Agressions Sexuelles (ARTAAS), dont les travaux ont contribué à l’élaboration d’une loi française instaurant l’articulation Santé-Justice, dans la complémentarité et la différenciation des missions sanitaires et judiciaires ;

- L’Association Interdisciplinaire post Universitaire de Sexologie (AIUS) qui délivre les seuls Diplômes Universitaires de valeur nationale reconnus en France pour l’exercice de la Sexologie pour les médecins et pour les non-médecins ;

- La Société Française de Sexologie Clinique (SFSC), partenaire lors de la création de la Chaire Santé Sexuelle & Droits Humains de l’UNESCO.

Le Comité d’éthique

Tous les éléments publiés dans le cadre de notre projet de prévention sont validés par les membres du Comité d’éthique, choisis pour leur compétence et leur parcours professionnel. Ils apportent un point de vue et un éclairage personnel sur les problèmes éthiques et les questions de société, dans une optique de pluralisme : Docteur Walter Albardier, médecin psychiatre au Centre Ressources pour Intervenants auprès d’Auteurs de Violences Sexuelles (CRIAVS) d’Île-de-France ; Docteur Mathieu Lacambre, psychiatre hospitalier référent, président de la Fédération Française des Centres Ressources pour les Intervenants auprès des Auteurs de Violences Sexuelles (FFCRIAVS) ; Cécile Miele, psychologue et sexologue au Centre Ressources pour Intervenants auprès d’Auteurs de Violences Sexuelles (CRIAVS) d’Auvergne et au CHU de Clermont-Ferrand ; Ève Pilyser, psychologue clinicienne, psychanalyste jungienne, membre de la Société Française de Psychologie Analytique (SFPA) et de l’Association de Psychanalystes et Psychothérapeutes Jungiens (APPJ) ; Odile Verschoot, psychologue clinicienne en milieu pénitentiaire, ancienne présidente de l’Association pour la Recherche et le Traitement des Auteurs d’Agressions Sexuelles (ARTAAS) et présidente du Comité international permanent du Congrès International sur l’Agression Sexuelle (CIFAS).

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E ASSOCIATION UNE VIE® POURQUOI ?

Pourquoi ? État des lieux des violences sexuelles sur les enfants en France et dans le Monde

Les recherches scientifiques et les enquêtes récentes nous permettent d’avoir une vision globale du phénomène et des conséquences à long terme des violences sexuelles sur les enfants.

Nous estimons que 1 fille sur 3 et 1 garçon sur 5 seront abusés avant l'âge de 4

18 ans. Nous savons également que l'abus sexuel commence avant l'âge de 11 ans pour 1 victime sur 2 et avant l'âge de 6 ans pour 1 victime sur 5.

Environ 90% des enfants victimes d'abus sexuel connaissent leur agresseur, et pour 1 enfant victime sur 2, il s’agit d’un membre de sa famille. Nous savons également que 1 agresseur sur 4 a moins de 18 ans. Enfin, statistique qui en dit long sur les séquelles, 1 victime sur 2 agressée dans l'enfance a tenté de se suicider. Les dernières enquêtes estiment qu’une victime de multiples sévices ou de sévices à répétition durant l’enfance, aura une espérance de vie diminuée de vingt ans ! 5

Soyons pragmatiques. Au-delà du préjudice humain, le préjudice financier est extrêmement lourd pour la société : maladies chroniques, multiplication des arrêts maladie, consommation de psychotropes (tabac, alcool…)En France, le coût est estimé à 8 milliards d’euros annuels, hors coûts sociaux . 6

Comment mettre un terme à ce fléau ?

The Advocacy Center (USA), Darkness to light (USA), Association Mémoire Traumatique et Victimologie (France).4

Brown D. W. et al., Adverse Childhood Experience and Risk of Premature Mortality, Am. J. Prev. Med. 2009,n°37: pages 389-96.5

Analyse intermédiaire d'une étude réalisée par l'association Stop aux Violences Sexuelles (SVS) en partenariat avec l'Unité INSERM 6

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Pourquoi ce projet va-t-il faire la différence ? Parce que notre

approche est globale.

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E ASSOCIATION UNE VIE® QUOI ?

Quoi ? Le projet PedoHelp®

Nous sommes convaincus que seule une approche globale du problème aura un réel impact à court, moyen et long terme. C'est pour cette raison que nous avons conçu un projet de prévention active, global et multicible, qui est à la fois un projet de prévention primaire, secondaire et tertiaire.

Le projet PedoHelp® propose des solutions concrètes et gratuites afin de prévenir l’abus sexuel des enfants, auprès d’un large public : adultes, enfants et professionnels de nombreux secteurs d’activité.

Un kit de prévention multicible PÉRENNE — GRATUIT — INTERNATIONAL — ENGAGÉ — INCLUSIF

Notre kit de prévention propose différents outils, tous accessibles gratuitement sur de multiples supports : sites internet, livres, brochures, affiches, vidéos, podcasts, fichiers audio…

Actuellement, notre kit est proposé en français et en anglais. Notre objectif est de le faire traduire dans une douzaine de langues supplémentaires.

Durant tout le processus de création et de distribution, nous nous efforçons de réduire au maximum notre empreinte carbone. Tous nos supports sont conçus par notre partenaire this is it®, signataire de la charte EcoProd.

Tous nos supports sont proposés sous des formats adaptés aux personnes en situation de handicap : nos sites internet répondent aux normes W3C, nos brochures sont disponibles en format ePub, et nos vidéos sont toutes disponibles en version sous-titrée, sous format audio et en version transcrite.

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E ASSOCIATION UNE VIE® QUOI ?

Une réponse aux engagements internationaux

Notre projet répond à plusieurs objectifs fixés par les instances internationales. The Global Goals for sustainable development Le projet PedoHelp® s’inscrit dans la campagne des Nations Unies The Global Goals for sustainable development en répondant notamment au point 16.2 des objectifs (Paix, justice et institutions efficaces) : « Mettre un terme à la maltraitance, à l’exploitation et à la traite, et à toutes les formes de violence et de torture dont sont victimes les enfants ». Convention Internationale des Droits de l’Enfant En diffusant des contenus à cette fin, le projet PedoHelp® a également pour objectif d’aider les 197 États signataires de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dans leur engagement à faire respecter l’article 34, ainsi que les nombreux États signataires de la Déclaration et du Plan d’action de Rio de Janeiro pour prévenir et éradiquer l’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents, signés lors du 3e Congrès mondial contre l’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents en 2008. Convention de Lanzarote du Conseil de l'Europe En créant des contenus spécifiques ciblant différents publics, le projet PedoHelp® a pour objectif d’aider les 40 États signataires de la Convention de Lanzarote du Conseil de l'Europe sur la protection des enfants contre l'exploitation et les abus sexuels, dans leur engagement à faire respecter la convention, notamment les articles 7 et 8.1.

Le président de l’Association Une Vie® a d'ailleurs été invitéen mai 2017 par le Conseil de l’Europe a présenter leprojet de prévention PedoHelp® devant le Comitéde Lanzarote.

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Pour qui ? Un projet de prévention multicible

Notre projet tend à sensibiliser de nombreux acteurs dans le but de faire baisser le nombre d’agressions sexuelles commises sur les enfants :

- Les personnes travaillant au contact d’enfants en les sensibilisant au risque d’abus sexuel, avec un guide ainsi qu'un fascicule dédiés ;

- Les parents en les sensibilisant aux comportements qui pourraient fragiliser leurs enfants, avec un guide ;

- Les enfants et les adolescents en les sensibilisant au risque d’abus sexuel et en les incitant au signalement, avec un site internet et un livre illustré ;

- Les professionnels de Santé en les incitant à la prise en charge de patients pédophiles avec un guide dédié réalisé en collaboration avec la Fédération française des CRIAVS (Fédération Française des Centres Ressources pour les Intervenants auprès des Auteurs de Violences Sexuelles), partenaire du projet PedoHelp®, travaillant sous l'égide du Ministère de la Santé ;

- Les personnes qui ressentent de l’attirance pour les enfants, avec un site internet de prévention diffusant des messages de sensibilisation et d’information.

Pourquoi s’adresser directement aux personnes qui ressentent de l’attirance pour les enfants ?

Les professionnels de Santé sont d'accord là-dessus, et les études le confirment : la majorité des pédocriminels se sentent en partie dépassés par leurs actes, et n'y adhèrent pas moralement.

Cela signifie que nous pouvons éviter le passage à l’acte, en proposant des outils adaptés et en les rendant facilement accessibles. C’est dans cet objectif que notre site internet pedo.help a été élaboré, en étroite collaboration avec des professionnels travaillant au quotidien avec des auteurs de violences sexuelles.

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Comment atteindre les bénéficiaires ?

Parce que les violences sexuelles, particulièrement celles touchant les enfants, ne pourront décliner qu’en sensibilisant en même temps de nombreux publics, le projet PedoHelp® a pour objectif de sensibiliser tous les acteurs en s’appuyant sur des réseaux déjà existants, afin d’optimiser sa visibilité. Actuellement, notre outil de prévention est déjà utilisé par des professionnels de la Santé dans un objectif d’évitement de récidive ou en amont d’un passage à l’acte. Afin d’atteindre toutes nos cibles, nous nous appuierons sur des réseaux associatifs et institutionnels pour distribuer nos supports de prévention. Nous sommes en contact avec Europol dans le cadre de leur projet «  Internet Safety Project » ; nous travaillons déjà avec l’ECPAT, association de protection de l’enfance présente dans 88 pays ; et notre réseau ne cesse de s’étendre, en France, en Europe, et ailleurs.

Pourquoi ce projet est-il indispensable ?

Avant de créer notre kit, nous avons évidemment regardé les initiatives similaires, en France et ailleurs. Nous avons découvert des projets comme Stop it Now! (Royaume-Uni, Irlande, Pays-Bas, USA) ou Dunkelfeld (Allemagne) ou encore DisNo (Suisse) avec qui nous sommes en contact régulier. Aucun de ces projets n’offre ce que nous proposons, c’est-à-dire une approche globale de la problématique des violences sexuelles sur les enfants, en prenant en compte tous les acteurs et en leur proposant des outils adaptés. Notre approche est unique, car elle aborde le problème dans sa globalité.

Nous venons combler un manque patent dans l’offre de prévention déjà existante, en France comme à l’international.

En France, avec nos partenaires de la FFCRIAVS (Ministère de la Santé) et de l’ARTAAS, nous travaillons actuellement à la mise en place d’un numéro gratuit d’aide aux personnes craignant de commettre un acte pédophile. Un tel numéro existe déjà dans plusieurs pays, et son efficacité est largement prouvée !

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Quand ? Les grandes phases du projet

Notre projet de prévention est pérenne, mais non évolutif. Il se déroule sur 5 années :

- La première phase (2015-2017) se concentresur la création du kit de prévention.

- La seconde phase (2017-2020) se concentresur la diffusion du kit de prévention.

BILAN DE LA PREMIÈRE PHASE (2015—2017)

Agenda : nos objectifs sont tous atteints, et même dépassés ! Le kit de prévention a été finalisé en mars 2016, soit plus d’un an avant l’objectif initial. Le site internet de prévention a été lancé en version bêta en août 2016, puis en version publique en septembre 2016, soit avec un mois d’avance sur le planning prévu.

Notre audience sur Internet Depuis son lancement, il y a moins d'un an, le site comptabilise 2 234 sessions et 4 800 pages vues. Nous avons reçu des visites depuis 94 pays du monde, ce qui montre l'intérêt des citoyens pour ce type d'informations ! Sur les deux derniers mois, nous avons accueilli en moyenne 18 visiteurs chaque jour, chacun lisant en moyenne plus de 2 pages. Le taux de rebond est excessivement élevé, à 64,65% . 7

Plus de 15% de nos visiteurs reviennent sur le site au moins une seconde fois. Le site comptabilise 54,99% de visiteurs f rancophones, 26,31% de vis i teurs anglophones et 18,7% d'autres locuteurs.

Il s'agit du nombre de visiteurs allant lire une seconde, puis une troisième page du site. Ce chiffre est d'autant plus encourageant 7

que la première « page d’atterrissage » est la page d'accueil, qui propose déjà un contenu extrêmement riche.

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E ASSOCIATION UNE VIE® QUAND ?

Sur notre chaîne YouTube, en moins d'un an, nos vidéos ont été vues 49 676 fois, pour un total de 2 510 heures visionnées ! Notre vidéo la plus populaire comptabilise plus de 6 500 vues.

Exemples de commentaires laissés par les internautes : « Très intéressant, merci. » « Très utile merci pour votre humanisme »

Qui sont nos visiteurs ? Sur le site de prévention, 51,6% de nos visiteurs sont des femmes, et 48,4% sont des hommes. Sur YouTube, 59% de nos visiteurs sont des hommes, et 41% sont des femmes.

On peut en conclure qu'il y a à peu près autant de femmes que d'hommes qui recherchent des informations de fond sur la pédophilie, et que plus d'hommes recherchent des vidéos sur la pédophilie. Notre hypothèse est que sur YouTube, une partie des personnes qui regardent nos vidéos sont venues rechercher des contenus potentiellement pédopornographiques, et qu'après avoir lancé une recherche par mot-clé, ils ont stoppé leur quête pour regarder nos films. Si l'hypothèse s'avère fondée, alors nos vidéos jouent un rôle préventif majeur, en court-circuitant la recherche de contenus illégaux ou tendancieux.

En conclusion Tous les objectifs de la première phase du projet ont été remplis, avec une avance conséquente sur le planning, et une visibilité extrêmement encourageante. Le nombre et l’origine géographique des personnes ayant déjà visionné l’un de nos contenus permettent d’affirmer que la demande d’information est très élevée. On peut même présumer que nos outils permettent déjà de stopper des actes malveillants, voire illégaux. L’accueil et les retours sont très encourageants de toutes parts, qu’ils s’agissent de publics professionnels, institutionnels ou de particuliers.

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48 % 52 %FemmesHommes 59 %

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Les objectifs pour les trois années à venir

La seconde phase du projet se concentrera sur la traduction et la distribution du kit, notamment lors d’interventions publiques lors d’événements thématiques (réunions publiques, conventions internationales, projections, interventions…) Si la première phase a pu se dérouler sans besoins financiers importants, la seconde phase ne pourra se réaliser sans un soutien financier conséquent, indispensable à la mise en œuvre du projet.

Durant les années 2018, 2019 et 2020, nous avons pour objectifs : - de distribuer notre kit de prévention à grande échelle en France et dans tous les pays

francophones, en étroite collaboration avec les associations partenaires, les pouvoirs publics et les institutions démocratiques de proximité ;

- de multiplier les rencontres et les initiatives de prévention (interventions publiques, etc.) auprès de différents partenaires publics et privés ;

- de réunir les fonds nécessaires à la traduction du kit de prévention dans une douzaine de langues afin de distribuer gratuitement le kit autour du monde.

COMMENT LA RÉUSSITE DU PROJET SERA-T-ELLE ÉVALUÉE ?

Le succès du programme de prévention sera évalué à six niveaux : - Visibilité du projet, en fonction du nombre de citoyens sensibilisés (le nombre de

locuteurs des langues dans lesquelles le kit de prévention aura été traduit) ; - Visibilité du projet, en fonction du nombre de visiteurs sur les deux sites du projet ; - Visibilité du projet, en fonction du nombre de vues sur les vidéos du projet ; - Visibilité du projet, en fonction du nombre de participants aux événements

thématiques organisés ; - Retour des professionnels de terrain (professionnels de la Santé, de l'Enfance,

association d'aide aux victimes…) ; - Visibilité du projet dans la presse.

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E ASSOCIATION UNE VIE® COMMENT ?

Comment ? Un projet de prévention triple

Nous avons conçu et concrétisé un projet international d’information et de prévention sur la pédophilie, qui est à la fois un programme de prévention primaire, secondaire et tertiaire :

- Diminution de l'incidence de la pédophilie en s'adressant aux parents et aux enfants ;

- Diminution de la prévalence des passages à l'acte pédophiles en s'adressant aux personnes qui ressentent de l'attirance pour les enfants en amont d'une infraction ;

- Limitation de la récidive en offrant un outil aux pédocriminels, et aux professionnels de Santé qui travaillent avec eux.

Le projet PedoHelp® propose des solutions concrètes et gratuites afin de prévenir l’abus sexuel des enfants, auprès d’un large public : adultes, enfants et professionnels de nombreux secteurs d’activité.

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Les deux sites internet du kit de prévention

ASSOCIATION UNE VIE® COMMENT ?

Les supports de prévention du kit

Complet et efficace, notre kit de prévention comporte deux sites internet, un livre illustré, trois guides, un fascicule et deux affiches : - un site internet d'information et de prévention destiné au grand public ;

- un site internet et un livre de sensibilisation destinés aux enfants ;

- un guide destiné aux parents ;

- un guide destiné aux professionnels de la Santé ;

- un guide et un fascicule destinés aux professionnels travaillant au contact d’enfants ;

- des affiches de sensibilisation et de prévention.

Tous ces contenus sont déjà disponibles gratuitement en français et en anglais. Tous nos supports ont été co-réalisés et validés par des professionnels de la Santé spécialistes des violences sexuelles sur les enfants.

Les kits anglophone et francophone comportent également un film documentaire de 55 minutes, une page Facebook et un compte Twitter. Le kit francophone comporte également une série cent-six vidéos de sensibilisation, diffusée gratuitement via différents canaux : Facebook, YouTube, podcast iTunes.

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Les supports de prévention du kit

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E ASSOCIATION UNE VIE® COMMENT ?

Organisation de réunions d’informationet distribution du kit de prévention

Afin de sensibiliser les populations au plus près, nous proposons d’intervenir lors de réunions publiques ou privées, soirées thématiques, colloques, séminaires ou formations. Toute structure peut nous solliciter : mairies, associations, entreprises…

Nous proposons différentes prestations, parmi lesquelles la projection d’un documentaire, des conférences sur la pédophilie et sur l’infantilisation de l’image de la femme et l’hypersexualisation des enfants dans la société, des tables rondes, des débats, des questions-réponses avec le public…

Nous demandons une petite participation financière de trois cents euros et le 8

remboursement des frais de déplacement depuis Paris.

Afin de sensibiliser un maximum de personnes lors de chaque intervention, nous invitons les différents organisateurs à se réunir (les mairies avec les communes limitrophes, etc.) pour organiser un événement commun.

En fonction des possibilités de la structure. Les intervenants de l’association ne reçoivent aucune rémunération. L’intégralité de la 8

somme est utilisée pour la traduction et la distribution du kit de prévention.

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Plus il y aura de gens informés, moins il y aura de victimes

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Annexes

‣ Fiche thématique « Éléments statistiques »

‣ Fiche thématique « Législations »

‣ Fiche thématique « Santé »

‣ Fiche thématique « Éducation »

‣ Fiche thématique « Internet »

‣ Fiche thématique « Tourisme »

‣ Fiche thématique « Mode »

‣ Fiche thématique « Art »

‣ Extrait du kit de prévention : affiche de prévention

‣ Logos et visuels

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Éléments statistiques

Il existe peu de statistiques précises concernant l'exploitation et les abus sexuels des enfants, car ces crimes sont souvent cachés, secrets et associés à un sentiment intense de honte qui empêche les enfants et les adultes de demander de l'aide et de les dénoncer. Voici tout de même quelques données :

1 FILLE SUR 3 ET 1 GARÇON SUR 5 SERONT ABUSÉS AVANT L'ÂGE DE 18 ANS.

« La plupart des enfants et des familles ne signalent pas les cas d'abus et d'exploitation en raison de la stigmatisation, de la peur et du manque de confiance dans les autorités. La tolérance sociale et le manque de sensibilisation contribuent également à la sous-déclaration. »Source: Unicef, The Advocacy Center

ENVIRON 90% DES ENFANTS QUI SONT VICTIMES DE VIOLENCE SEXUELLE CONNAISSENT LEUR AGRESSEUR.

« L'abus sexuel des enfants inclut :• tout acte sexuel entre un adulte et un mineur, ou entre deux mineurs, quand on exerce le pouvoir sur l'autre.• forcer, contraindre ou persuader un enfant à participer à tout type d'acte sexuel.• les actes sans contact tels que l'exhibitionnisme, l'exposition à la pornographie, le voyeurisme, les communications à connotation sexuelle par téléphone ou Internet. »Source: Darkness to light, Mémoire Traumatique et Victimologie

1 AGRESSEUR SUR 4 A MOINS DE 18 ANS.

« Les délinquants pédosexuels commencent souvent à agresser à un âge précoce, et font souvent un grand nombre de victimes. » « Plus l'enfant victime est jeune, plus il est probable que l'auteur soit un mineur. » Source: Darkness to light, Mémoire Traumatique et Victimologie

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Éléments statistiques

LES PERSONNES AYANT SUBI UNE AGRESSION SEXUELLE DURANT LEUR ENFANCE ONT 7 FOIS PLUS DE RISQUE DE FAIRE UNE TENTATIVE DE SUICIDE.

« Les enfants qui sont victimes d'abus sexuels ont un risque significativement plus élevé de stress post-traumatique et de développer plus tard des symptômes d'anxiété, de dépression et de faire des tentatives de suicide. »« Ces problèmes psychologiques peuvent conduire à des perturbations importantes dans le développement et ont souvent un impact durable, conduisant à des dysfonctionnements et une détresse à l'âge adulte. »Source: Darkness to light, Mémoire Traumatique et Victimologie

LA PORNOGRAPHIE JUVÉNILE EST UNE FORME D'EXPLOITATION SEXUELLE DES ENFANTS.

« Nous avons vu une hausse historique dans la distribution de pornographie juvénile, dans le nombre d'images partagées en ligne et dans le niveau de violence associée à l'exploitation des enfants et aux crimes sexuels..Malheureusement, la seule diminution constatée concerne l'âge des victimes. Cela est — tout simplement — inacceptable. » Source: Ministère de la Justice des États-Unis

INTERPOL TRAVAILLE À L'IDENTIFICATION DES VICTIMES, DES AUTEURS ET DES CONSOMMATEURS DE PORNOGRAPHIE JUVÉNILE.

« En 2015, en moyenne sept victimes ont été identifiées chaque jour par Interpol. Depuis 2001, près de 7 800 victimes ont été identifiées par Interpol et mises en sécurité.Plus de 3 800 délinquants ont été arrêtés. »Source: Interpol

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Législations

Il existe dans le monde de profondes disparités concernant les législations relatives aux abus sexuels commis sur les enfants.

La majorité sexuelleLa majorité sexuelle est l'âge au-dessous duquel un enfant ne peut se livrer à une activité sexuelle avec une autre personne (généralement majeure) sans que celle-ci commette une infraction pénale conformément au droit national. Même sexuellement majeur, l’adolescent de moins de 18 ans relève toujours des lois spécifiques de protection de l'enfance et de la lutte contre l'abus sexuel sur mineur : interdiction de la pédopornographie, de la prostitution, de la corruption de mineur et du détournement de mineur. Ces règles peuvent différer en fonction de nombreux critères (type d’acte, statut, sexe, orientation sexuelle…)L'âge de la majorité sexuelle à travers le monde varie entre 11 et 21 ans pour les relations hétérosexuelles, et entre 13 et 21 ans — voire l'interdiction totale — pour les relations homosexuelles. Certains pays interdisent également toute relation sexuelle hors mariage.

Le violLa définition du viol varie fortement d'un pays à l’autre. Même dans les pays qui le sanctionnent, la loi ne s'applique généralement pas de manière exhaustive.

Dans la plupart des systèmes juridiques, le viol est un crime défini comme relation sexuelle ou pénétration sans consentement valide des deux parties. Il peut être défini précisément (pénétration d’un orifice d’une femme par un sexe masculin) ou moins précisément (activité sexuelle sans consentement éclairé).

Le viol punitif existe encore dans certaines régions du monde.

Le viol est une arme de guerre.

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Santé

La pédophilie : maladie ou préférence sexuelle ? Les psychiatres parlent de maladie, d’autres de préférence sexuelle… Là n’est pas la question. La personne qui ressent de l’attirance pour les enfants, si elle est en souffrance ou si elle ressent l’envie de toucher un enfant, doit être aidée par des professionnels.Parler de maladie n’est pas toujours pertinent, notamment auprès des enfants, qui sont souvent particulièrement altruistes et vont chercher à protéger les plus faibles, les personnes en souffrance, les malades… La castration chimique, solution miracle ?L’hormonothérapie, que l’on appelle souvent « castration chimique », est une solution efficace dans certains cas, pour des personnes qui en font la demande parce qu’ils se sentent totalement dépassés par leurs désirs au point qu’ils n’arrivent plus à vivre normalement. Ces substances chimiques viennent alors bloquer la sécrétion d’hormones, permettant ainsi au patient d’avoir l’esprit disponible pour un travail thérapeutique auprès d’un psychiatre ou d’un psychanalyste. Qu’est-ce que le circuit de récompense ?Lorsque l’on se masturbe devant une image, on active les circuits de récompense de son cerveau (sécrétion de dopamine). On se sent bien, c’est agréable… C’est un peu comme si l’on disait à son cerveau : « tu vois, ça, c’est excitant, et ça doit t’exciter ». Le cerveau enregistre l’information. À la moindre baisse de moral (solitude, fatigue, stress, peur…) votre cerveau vous enverra alors le signal  : « pour aller mieux, il faut regarder ces images  ». Le cercle vicieux est engagé, la consommation est irrésistible. Votre cerveau voudra voir toujours plus d’images, toujours plus souvent, et toujours plus fortes (des viols toujours plus violents, des victimes toujours plus jeunes…) C’est un poison, qui devient nécessaire à la vie… et qui parfois même prend toute la place dans la vie.Cela fonctionne aussi bien avec des images pornographiques classiques qu’avec des images d’enfants (nus ou pas). En alimentant son fantasme avec des images pédopornographiques, le pédophile risque de devenir dépendant de ces images… avec le risque de ne plus être capable de discernement : « cet enfant prend du plaisir, je le vois bien, il sourit ! » « Puisque tant de gens violent des enfants, pourquoi pas moi ? » « Puisque c’est mon rêve le plus fou, le plus fort, pourquoi ne pas violer puis mourir ? » Il est donc primordial que les consommateurs d’images pédopornographiques aillent consulter des professionnels compétents qui les aideront à se sevrer.

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Éducation : quelles pistes ?

Mettre fin aux abus sexuels sur les enfants ? La solution passe par l’éducation !Une éducation décomplexée qui ouvre au dialogue et à la réflexion. Avec trois priorités :Des cours d’éducation sentimentale dans les établissements scolaires, dès la maternelle :

Instruire, non pas seulement les aspects techniques de la sexualité (reproduction, contraception, MST…), mais également les aspects relationnels : qu’est-ce que le consentement, qu’est-ce qu’un fantasme, comment dire à quelqu’un qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, qu’est-ce qui est autorisé et qu’est-ce qui est interdit…Un apprentissage de l’intimité, de la bienveillance envers soi-même et envers les autres, dès le plus jeune âge.Exemple : ces séances proposées aux enfants et ces séances proposées aux préadolescents aux Pays-Bas (sous-titres anglais).

Des cours vidéo disponibles à tous, sur internet :

Instruire sans complexe les aspects techniques de la sexualité, en montrant l’anatomie humaine, afin de contrer les images véhiculées par l’industrie du porno (sexes imberbes, seins refaits, maigreur excessive…)Exemple : ces cours destinés aux préadolescents au Danemark (sous-titres anglais).

Des interlocuteurs compétents au contact des adolescents :

Le personnel est parfois formé à recevoir la parole des victimes, mais jamais celle des potentiels agresseurs… Les pédocriminels multirécidivistes ont en commun le fait d’avoir ressenti leurs premiers fantasmes pédophiles dès la puberté, vers 13-14 ans, et d’avoir fait leur première victime avant 18 ans. Il serait donc nécessaire d’accompagner les adolescents qui sont en souffrance avec leurs fantasmes, jusqu’à l’âge adulte, dans un climat de confiance et de bienveillance. Cela nécessite la formation de professionnels compétents.

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Internet : la pédopornographie

La pédopornographie, ou pornographie infantile, enfantine ou juvénile, est définie par les Nations Unies comme « toute représentation, par quelque moyen que ce soit, d’un enfant s’adonnant à des activités sexuelles explicites, réelles ou simulées, ou toute représentation des organes sexuels d’un enfant, à des fins principalement sexuelles ».

Les infractions pédosexuelles sont facilitées par internet, non seulement pour diffuser et consulter plus facilement des contenus pédopornographiques, mais également pour entrer directement en contact avec des enfants par l’intermédiaire des sites de conversation en ligne et des réseaux sociaux.

Quels sont les outils des prédateurs sexuels sur internet ?Le deep web (pages web non référencées), le darknet (sous-internet anonyme), le P2P (échange de fichiers entre ordinateurs), les chats (discussion en ligne : grooming), les réseaux sociaux, les forums de discussion, la monnaie virtuelle bitcoin… mais également des outils plus traditionnels comme les groupes Facebook pour l’échange de photos ou Skype pour la diffusion d’abus sexuels d'enfants en direct.

Quelles sont les techniques d’approche des prédateurs sexuels sur internet ?Bien souvent, les cyberprédateurs n’utilisent pas la tromperie mais la séduction, manifestant beaucoup d’attention, d’affection et de gentillesse envers les enfants et les adolescents. Ils jouent de la naïveté et de la curiosité de ces derniers pour nouer une relation de confiance. Plus rarement, mais cela arrive, des enfants sont victimes de chantage, menaces sous conditions, intimidation ou harcèlement.

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Internet : le partage de photos familiales

Il est important de protéger la vie privée des mineurs et leur image, notamment sur les réseaux sociaux.  L’image de vos enfants ne vous appartient pas ! Permettez-leur de grandir sans être exposés publiquement, tel un trophée.

De la simple photo de vacances à la diffusion en direct de la naissance d’un enfant, Facebook est devenu une base de données inestimable pour différents réseaux :

‣ Les réseaux pédocriminels qui utilisent les images d’enfants (habillés, en maillot de bain, en pyjama…) récupérées sur internet pour attirer les pédophiles sur des sites pédopornographiques.

‣ Les réseaux publicitaires, afin de cibler les petits consommateurs. Par exemple, un enfant repéré sur une photo en train de jouer au foot sera une cible idéale pour des vendeurs de vêtements de sport.

‣ Les logiciels de reconnaissance faciale qui vendent leur service aux entreprises. Avec l’amélioration de ces systèmes, il sera bientôt possible de retracer la vie de vos enfants en analysant les photos postées sur internet depuis leur naissance. Ainsi, lorsqu’ils souhaiteront accéder au marché de l’emploi dans une vingtaine d’années, un logiciel RH pourra sortir un profil psychologique complet de votre enfant, après analyse du milieu familial dans lequel il a grandi, des gens dont il était entouré dans son enfance, des activités parascolaires auxquelles il a participé, etc.

Le droit à l’oubli n’existe qu’en théorie, pas dans la pratique.

Privilégiez le partage de vos photos par email ou via des espaces de stockage privés (Dropbox, iCloud…)Si vous tenez à publier des photos de votre famille sur Facebook, réglez au moins les paramètres de confidentialité pour ne donner l’accès à ces photos qu’à vos amis très proches, et n’inscrivez pas le nom des gens qui apparaissent sur ces photos (tags).Enfin, pensez à faire régulièrement le ménage en supprimant vos anciennes photos des serveurs de Facebook, Instagram, Picasa, Flickr…

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Tourisme : l’exploitation des enfants

L'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales peut prendre différentes formes comprenant la prostitution enfantine, l'exploitation sexuelle des enfants dans le tourisme, la traite des enfants à des fins sexuelles et la pornographie mettant en scène des enfants. Le tourisme sexuel impliquant des enfants est un phénomène en expansion.

Qui sont les touristes impliqués dans l’exploitation sexuelle des enfants ?Les touristes sexuels proviennent de tous les milieux socio-économiques : ils peuvent être mariés ou célibataires, hommes ou femmes, touristes aisés ou voyageurs à petit budget. Une fausse perception récurrente est que tous les touristes sexuels sont des hommes d’âge mûr. En vérité, on rapporte que de jeunes touristes voyagent dans le but précis d’abuser d’enfants. Souvent, ceux-ci voyagent d’un pays plus riche vers un pays moins développé, mais il peut également s’agir de personnes voyageant dans leur propre pays ou région.

Qui sont les victimes ?Les enfants proviennent souvent de milieux sociaux défavorisés. Nombre d’entre eux sont issus de groupes sociaux marginalisés. Les victimes sont aussi bien des garçons que des filles, et certains d’entre eux ont été victimes de mauvais traitement ou de négligence familiale.

Si vous êtes témoin d’un cas de tourisme sexuel impliquant un mineur, signalez-le sur www.reportchildsextourism.eu. Si l’on ne se montre pas intransigeant envers le tourisme sexuel impliquant des mineurs, de nombreux enfants continueront à être victimes d’exploitation sexuelle.

Pour aller plus loin, visitez le site d’ECPAT France, une association membre du réseau d'organisations ECPAT présent dans plus de 80 pays, travaillant ensemble pour éliminer l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales.

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Mode : la sexualisation des enfants et l’infantilisation des femmes

Côté face : la sexualisation des enfantsConcours de mini-miss, maquillage, chaussures à talon pour enfants, mini-short, débardeur et soutien-gorge à partir de quatre ans (Jours Après Lunes), haut de maillot de bain rembourré destiné aux fillettes (Abercrombie), salon de beauté parisien proposant des soins esthétiques à partir de 6 ans et dont l'esthéticienne racontait en 2011 faire des épilations du maillot et des aisselles pour des fillettes d'une dizaine d’années…Dans la publicité : images hypersexualisées d’enfants — filles comme garçons — sexualisation des expressions, postures érotisées, vêtements, accessoires ou maquillage à forte connotation érotique…

Et ses conséquences…Amenés à être dans la sexualité (féminité/virilité) de plus en plus tôt, les enfants développent des attitudes et des comportements sexués ne correspondant pas du tout à leur stade de développement psychologique et sexuel, ce qui participe au développement de conduites à risque. D’autre part, en misant tout sur leur apparence, les enfants et les adolescents deviennent dépendants de l’appréciation des autres et donc très vulnérables.

Côté pile : l’infantilisation des femmesMannequins aux formes prépubères, absence totale de pilosité, diktat de la maigreur… Imposer aux femmes de ressembler à des fillettes prépubères — et donc à des pré-femmes — contribue à perpétuer une oppression historique.

L'enfance ne doit pas être utilisée comme un vecteur sexuel de communication. Les enfants ne sont pas des adultes en miniature. À trop vouloir effacer les différences générationnelles, on brouille les repères et on impose à l’enfant l’univers sexuel des adultes, alors qu’il ne dispose pas encore des outils pour le comprendre et s’en protéger.

Pour aller plus loin, téléchargez gratuitement le livre « Hypersexualisation des enfants » de Yakapa (programme de prévention de la maltraitance à l'initiative du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles de Belgique).

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Art : l’érotisation de l’enfant dans la culture

Balthus, Hamilton, Irina Ionesco, Matzneff… Nombreux sont les artistes qui au cours des décennies passées ont diffusé une représentation sexuelle de l’enfant, allant parfois jusqu’à légitimer, voire encourager les relations sexuelles entre adultes et enfants.

Si chacun est libre d’utiliser son imaginaire pour son excitation personnelle, il est dommageable — voire dangereux — pour la société d’exposer certains fantasmes au public lorsque ceux-ci incitent au non-respect de la loi.

Peut-on tout dire et tout montrer sous prétexte de culture ? Non. Venir dire au grand public «  regardez comme les enfants sont excitants », c’est non seulement entretenir chez les pédophiles un fantasme problématique et douloureux, mais c’est aussi une invitation à la réalisation de ces fantasmes, c’est-à-dire à l’agression sexuelle d’enfants réels.

Par ailleurs, au-delà des œuvres de l’esprit, lorsqu’un véritable enfant est utilisé comme modèle (peinture, photo, vidéo…), on vient non seulement pervertir la culture, mais on viole également l’intimité du modèle en exposant — en abimant — son image à tout jamais, et c’est intolérable.

Que l’enfant soit ou non un « être érotique ou désirable » n’est pas la question. Chacun est libre de le penser, mais pas de le partager, car le partage d’une œuvre en fait un objet de culture. La culture est un espace mutuel qui peut être subversif, mais qui ne doit pas légitimer ni inciter aux actes illégaux. Tout comme une œuvre raciste, antisémite ou appelant à un acte homophobe ne devrait pas être public, une image érotisée d’un enfant ne devrait pas être tolérée.

Que dit la loi ?En France, la loi laisse place à de nombreuses interprétations, puisque toute « représentation d'un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique » est interdite à la production ainsi que, depuis mars 2002, à la simple détention. Cependant, une jurisprudence de 2007 précise que « l'objet du délit, qui, auparavant, était défini comme l'image d'un mineur [...] est étendu à toute représentation d'un mineur » et qu'il peut donc s'agir d'images non réelles représentant un mineur imaginaire.

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Logos et visuels

Logo du projet PedoHelp®Téléchargement : http://1vie.org/dl/ph/pk/img/logos.zip

Logo de l’Association Une Vie®Téléchargement : http://1vie.org/dl/ph/pk/img/logos.zip

Illustration de Luc Desportes pour NoNoNo.helpTéléchargement : http://1vie.org/dl/ph/pk/img/logos.zip

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Association Une Vie® Association loi 1901 immatriculée sous le numéro W751237833 auprès de la Préfecture de Police de Paris. Parution au Journal Officiel 149/8 du 25/02/2017 sous le numéro 1232. Numéro SIREN 829 344 902 (INSEE). Association Une Vie® est une marque déposée auprès de l’INPI sous le numéro 174335395.

1vie.org

Crédits

Dossier créé par l’agence créative this is it®. Portraits : Olivier Allard (le mot du président), Sébast ien Brochot (comité d ’éthique) . Illustration du kit PedoHelp® : Luc Desportes. Photographies d’illustration : Unsplash — Anders Jilden, Lotte Meijer, Gabby Orcutt, Himanshu-singh-gurjar, Aaron Burden, Daniel Cheung, Teddy Kelley, Andre Hunter, Alex Blajan, Max Ostrozhinskiy, Michael Mims, Kristopher Roller, Michal Parzuchowski.

Ce dossier a été réalisé bénévolement par l’agence créative this is it®, et n’a engendré aucune dépense pour l’association.

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