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Dossier de presse Arts visuels 2019 1

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Dossier de presse Arts visuels 2019

S O M M A I R EC o m m u n i q u é . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

P a r c o u r s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

A r t i s t e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

I n f o s p r a t i q u e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 9

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C O M M U N I Q U É« Co-Incidences »

L’exposition « Co-Incidences » est une exposition collective invitant quatre groupes d’étudiants artistes en Arts visuels : les master 1 & 2 MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation) Arts Plastiques et les Agrégatifs en Arts Plastiques de l’université Paris 8 de Saint-Denis, ainsi que les étudiants de la CAAP (Classe d’Approfondissement en Arts Plastiques) de Fontenay-sous-Bois, et ayant pour point de départ le dialogue de la pratique d’artistes.

Effectivement, chaque artiste présente plusieurs réalisations dont deux au moins constituent des liens explicites - qu’ils soient thématiques, sémantiques, plastiques, iconiques – avec une réalisation d’un autre artiste. L’une parce que l’artiste l’a réalisée en fonction d’une production d’un autre artiste : l’autre parce qu’elle a servi de référence à un autre artiste.

L’exposition « Co-Incidences » propose ainsi une immersion ludique dans l’univers d’artistes aux pratiques pluridisciplinaires, allant de la couture au dessin en passant par la vidéographie, la photographie, le feutre ou le fusain, dont les supports diverses, toiles, tableaux, croquis, carnets, textiles, projections, permettent d’entrevoir un large éventail de ce qui se fait dans la production contemporaine.

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P a r c o u r s d e l ’ e x p o s i t i o nLe parcours de l’exposition propose une circulation entre les œuvres au travers d’un réseau sémantique de verbes d’action qui lient les œuvres les unes aux autres. Effectivement, les différentes œuvres réalisées dialoguent entre elles puisqu’elles se sont construites les unes vis-à-vis des autres. L’exposition invite ainsi le spectateur à trouver les liens qui existent entre les œuvres grâce à des mots clés, mais aussi à en inventer de nouveaux.

F r a g m e n t e r

M a n i p u l e r

S e R e m é m o r e r

S u p e r p o s e r

I m a g i n e r

F i g u r e r

A b s t r a i r e

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A r t i s t e sA l i n e B A T T A U L TM y r i a m B E L H I B AM a y a B E N A R O U C HM a h a B E N N E J M AM a u d B O I S R O B E R TB é n é d i c t e B R E A R DP i e r r e C H A N D E Z EM a t t h i e u C H A N O TE m m a C H E V A L I E RL a u r i a n e D A U B I G N EA l e x i s D E V A U L TC a r l D U P E R O U XC a m i l l e F A L Q U ES a n d r o F E R N A N D E ZE l i s e G A N C E LM a r g o t G A R L E N CN i n a G E O F F R O YL o u i s e G U E G A N

A n d r é G U I B O U XL é o n t i n e G U I M A R DS o p h i e H A M M O U D IC é l i n e H E R V EE s r a K A N D A ZL a n c e l o t L A M O T T EW i s s e m L O U M A C H ID e l p h i n e M I R A U L TM a r t i n a M I R R AA m a l M O K D E DT h o m a s O B L O M OM a r i e O G A N E Z O VA n t h o n y P E R A L T AG w e n d o l i n e P I N V I L L EE m m a P O I G N A N - C H O Ë M E TE m i l i e P O T E YC l é m e n c e P R I E U RL u c y R O U X

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A l i n e B A T T A U L T

Après l’obtention d’un Diplôme supérieur d’arts appliqués en design graphique, Aline a exercé la profession de graphiste. Sa pratique plastique est essentiellement graphique. Elle s’effectue dans le temps, avec régularité à travers des croquis, des séries, des protocoles générateurs de formes pour mieux apprivoiser le temps qui passe. Elle privilégie ainsi des outils graphiques au séchage rapide et transportables comme les crayons, l’aquarelle, les encres, les feutres et le graphite. Dans son travail, les superpositions de couches et l’utilisation des transparences rappellent les stratifications d’un palimpseste de la mémoire. Plusieurs temporalités s’additionnent par étagement. Sa pratique du dessin précise et délicate est exigeante en temps. Le souci du détail est souvent renforcé par une absence quasi immédiate de fond, par l’importance de la réserve, du papier blanc.

Aline Battault, « Oscillation », Graphite, crayon de couleur, acrylique, 75 x 106 cm

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M a h a B E N N E J M A

Les études réalisées aux Beaux-Arts font de la pratique de Maha Ben Nejma, une pratique très variée : vidéo, peinture, dessin, sculpture en papier, photographie. Elle affectionne particulièrement le travail qui met en rapport les espaces et les matériaux. Elle réalise des œuvres où les formes et les couleurs s’altèrent et disparaissent progressivement avec le temps. Dans son travail, elle joue sur la superposition des plans et la création des espaces par la matière colorée.

Maha Ben Nejma, Fresque, « Sans Titre », 90 x 190 cm

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M a u d B O I S R O B E R T

La pratique plastique de Maud Boisrobert se construit principalement autour du dessin et de la conception de livres d’artiste. Ses études aux Beaux-Arts lui ont permis de se questionner sur le passage du dessin en deux dimension au volume. Graphiquement, ses dessins se construisent par les lignes. Le trait de crayon aléatoire et frêle rend compte de la fragilité à retranscrire un souvenir, une sensation, un instant. L’outil de prédilection de Maud Boisrobert est le feutre qui permet des réalisations rapides, proches de l’écriture automatique, appréciant également son côté modeste, enfantin mais pas moins délicat. Loin d’une narration linéaire les dessins sont construits en séries souvent inachevées. Ce sont des fragments, des anecdotes. L’objet livre à autant d’importance que son contenu. C’est la manière dont on est amené à le manipuler qui apporte du sens. Souvent d’un format petit, il rend compte d’une intimité avec les éléments présentés à l’intérieur.

Maud Boisrobert, Dessin au feutre noir. Format variable

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B é n é d i c t e B R E A R D

Suite à des études de communication visuelle, Bénédicte Breard décide de voyager en Europe et en Asie et se découvre un réel intérêt pour la transmission, et notamment auprès d’un public en situation d’handicap puisqu’elle enseigne le français dans un orphelinat accueillant des enfants handicapés. Ainsi, à son retour en France, elle rejoint une association, Aslive, qui organise des séjours adaptés pour des adultes en situation de handicap mental léger. Bénédicte Breard est sensible à tout ce qui touche à la nature, les cartographies et les voyages - qu’ils soient grands ou petits -, pour collectionner des éléments naturels en tout genre dont elle se sers dans mon travail. Ils lui permettent de développer un vocabulaire inhérent aux transformations invisibles et silencieuses de la matière, adjoint à une part de hasard et de laisser faire, propice à la rêverie. Dans sa pratique, elle aime conjuguer dessins et collages et penser l’infiniment petit comme quelque chose d’infiniment grand.

Bénédicte Breard, « Intimité partagée ». Photographies & dessins. 11 x 15 cm

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P i e r r e C H A N D E Z E

Diplômé de L’Invstitut Supérieur d’Arts Appliqués de Paris en 2006, Pierre Chandeze explore un imaginaire rêveur et parfois humoristique à travers de multiples médiums : graphique, pictural, photographique, vidéo et sonore, représentant aussi bien des scènes surréalistes que s’égarant dans des petits détails insignifiants, les poussant vers l’abstraction. Ses travaux se veulent comme un espace de questionnements et d’interprétations pour le spectateur dont le regard vient achever le processus créatif.

Pierre Chandeze, Photographie. Format variable

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M a t t h i e u C H A N O T

Après une formation en communication visuelle option multimédia, Matthieu Chanot a entrepris une carrière de graphiste dans divers domaines des Arts appliqués (internet, édition, multimédia). Amateur de bandes dessinées, sa pratique plastique personnelle privilégie le dessin. Il est explore avec intérêt d’autres domaines plastiques comme le travail de la couleur en peinture. Matthieu Chanot ne cesse de réinvestir ces expériences exploratoires dans le dessin afin de la nourrir et de la faire évoluer.

Matthieu Chanot, Dessin. Format variable

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E m m a C H E V A L I E R

La pratique artistique d’Emma Chevalier prend pour point de départ ce qu’elle appelle des « déclics visuels » : un objet, une phrase, une situation, attire son attention. Elle m’approprie alors la chose et cherche à retranscrire son impression sous différentes formes allant du dessin à la photographie et en passant par la vidéo.

Emma Chevalier, Sculpture. Format variable

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L a u r i a n n e D A U B I G N E

La pratique de Laurianne Daubigne est très variée, elle utilise de nombreux médiums comme la peinture, la performance, l’installation, la sculpture, la vidéo et la photographie. Ces différents médiums me permettent d’exprimer des pensées ou idées qui se dirigent vers un côté obsessionnel et compulsif : créer un protocole et utiliser la contrainte pour s’exprimer, étrange paradoxe. Cela s’est rajouter la notion de l’handicap, de la maladie, de sa place dans la société et de son rapport personnel à celle ci ; ces notions se sont plus imposées à elle du fait de son entourage. Elle crée une certaine distance vis-à-vis de tout cela en utilisant l’humour, quelque chose de l’ordre du tragi-comique.

Lauriane Daubigne, « Mon Amie », installation sonore et photographique, 150 x 110 cm

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A l e x i s D E V A U L T

La pratique d’Alexis Devault est essentiellement basée sur du dessin à l’encre et à la mine graphite et dépeint un univers onirique dans lequel des personnages sont pris dans une rêverie contemplative. Ses dernières séries jouent sur des matières et des matériaux qui évoluent de manière aléatoire dans le temps et dans l’espace du format : cuivre, sel, soude, encres s’incorporent pour questionner la part d’aléatoire de cette pratique du dessin qui a une essence très cathartique. Les corps et leurs positions viennent sans modèle, de mémoire ou d’imagination ; ce qui souligne une démarche qui se veut d’apparence sans but, d’une errance qui conduit le dessin à s’auto-générer et à ployer sous une sorte de subconscient compulsif. D’autre part, Alexis Devault réalise des dessins photographiques qui traitent de la rêverie. Ils exposent des personnes en proie à leurs pensées profonde. Il réalise cette série à partir de photographies volées, et se composent de dessins au crayon et à l’encre sur toile ou bois OSB.

Alexis Devault, dessins sur toile, mine graphite et encre. 30 x 45 cm

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C a r l D U P E R O U X« Je crée souvent au hasard,ne cherchant à rien réelement communiquer,parfois avec ou sans couleurs,pour m’amuser,m’occuper le corps,découvrir »

Carl DUPEROUX, « Déchiré » 120 x 120 cm, 2018

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C a m i l l e F A L Q U E

Camille Falque explore de nouveau la peinture comme une expression libre et personnelle. La figure humaine, pour toute la complexité qu’elle peut contenir, sortie de mon imagination, reste le sujet majeur de ses productions, porteuse de ses rapports aux corps, ses maux, ses genres. Ses supports non vierges, laissent transparaître la matière du fond sur lequel on devine encore des routes et des signes qui nous éloignent de la figuration et ramènent le spectateur à la matière. A travers ses œuvres, Camille Falque cherche à interroger un ordre sociétal, moral ou religieux par un art qui se veut perturbateur ou introspectif. Éprouvant un grand intérêt pour l’art qui s’engage, qui interroge les piliers de notre culture et de notre société, Camille Falque a d’une part la volonté de faire naître la figure de la matière, d’autre part de la briser, de la morceler dans une lutte de corps à corps. Les êtres représentés en déshérence, mi-homme, mi-femme, mi-sacré, mi-profane ou abandonnés du monde nous rappelle la violence de l’existence invitant le spectateur à percevoir l’espoir autant que le drame à venir.

Camille Falque, Monotype. 26 x 20 cm

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S a n d r o F E R N A N D E Z

Sandro Fernandez pratique le dessin, le collage, la photographie mais fait majoritairement de la sculpture. Ses travaux en volume sont composés de bois manufacturés et de récupération, il utilise fréquemment du bois de cagette qui conserve une relative souplesse lorsque la forme souhaitée doit devenir courbe. Il récupère également de l’os dans les cuisines. D’autres pièces s’appuient quant à elles sur différentes utilisations du plâtre. Avec ces éléments aux caractéristiques matérielles variées comme la souplesse ou la rigidité, Sandro Fernandez tente de créer une dynamique pouvant aller jusqu’à la recherche d’un élan. Cette dynamique s’appuie sur des mises en relation et des contrastes, des jeux entre les pleins et les vides, les masses et les formes élancées ou tendues. Il porte une attention particulière également aux parties de la sculpture jouant le rôle de socle sans en être un à proprement dit puisqu’elles participent à la composition d’ensemble. Sandro Fernandez place le bois, bien que fragile, comme structure porteuse sur laquelle vient s’agréger l’os. Un déplacement se crée : le bois devient squelette et l’os devient la chair. Ces assemblages lui semblent questionner la relation au vivant car le bois, élément vivant est manufacturé, industrialisé et donc mort depuis longtemps alors que l’os, symbole de vanité par excellence conserve encore un très léger lien avec la vie par la moelle encore présente en lui.

Sandro Fernandez, « Les deux visages », photographie, 60 x 40 cm

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E l i s e G A N C E L

Le travail d’Elise Gancel est très hétérogène et varié à l’image de son parcours. En effet, après avoir été diplômée d’un BTS design de mode, puis d’un Master en Design à la Sorbonne, Elise Gancel a travaillé pendant 10 ans comme colo-riste, animatrice et dessinatrice pour les productions d’animation. Passionnée par l’impression textile, elle a ouvert, depuis cinq ans un atelier de sérigraphie : « Les mains trempées » dans les hauts Montreuil. Ils organisent et participent à des évènements et proposent des stages et des cours. Elle aime travailler le tissu et l’impression textile mais sa pratique principale s’axe autour du dessin, notamment aux crayons de couleurs. Néanmoins, elle affectionne toujours l’animation 2D, la vidéo et le montage. Son travail s’articule très souvent autour de la représentation du corps en relation avec des formes non figuratives.

Elise Gancel, Échantillons textiles, format variable

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M a r g o t G A R L E N C

La pratique de Margot Garlenc se constitue essentiellement de peinture et de vidéo. On y retrouve l’idée d’urgence et de bestialité, tout ceci gravitant autour de la question du corps dans son environnement social. Elle essaye de tester les limites que ce soient celles du support, de la matière, ou encore du corps.

Acide sulfurique dans les artères

Vidéo 03 min 07 s

Margot Garlenc, « Acide sulfurique dans les artères », vidéo, 3’07’’

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N i n a G E O F F R O Y

Diplômée d’un BTS commerce international, Nina Geoffroy a ensuite étudié les Arts plastiques à l’université Paris 8. Aujourd’hui en master, sa pratique garde les traces de l’enseignement commercial qu’elle a reçu ; ayant un grand attrait pour les formes de présentation et d’emballage, elle utilise des matériaux tels que le film plastique ou le scotch. Pluridisciplinaire, elle explore au travers de performances, d’installations, de vidéographies ou de photographies les notions d’intime/d’extime, de genre, de sexualité et s’intéresse plus récemment sur l’exploitation du subconscient et des rêves.

Nina Geoffroy, Photographie. Format variable

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L o u i s e G U E G A N

Louise Guegan utilise la plupart du temps l’illustration narrative et des codes em-pruntés à l’univers de la bande dessinée pour rendre compte de ses impressions, de situations intimes ou alors plus anecdotiques. Elle cherche à établir au mieux un dialogue avec ce qui l’entoure, dans la rue, dans son environnement ; ce que son paysage quotidien lui donne et ce que elle en fait. Par exemple, avec des transfor-mations d’échelles et de statut. Elle travaille sur des toiles, du carton et quelques fois des supports urbains. Il lui arrive aussi de mener des actions directement dans un espace ou, depuis peu, de créer des installations, des environnements.série des objets trouvés à Barbes

Louise Guegan, Série d’objets trouvés à Barbès, peinture, collage. Format variable

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A n d r é G U I B O U X

« J’attends de la lumière qu’elle m’éclaire.J’attends d’une image qu’elle me dévisage.J’attends d’un geste qu’il me décharge.Sardanapale brûle son royaume pour que rien ne lui survive.J’ouvre une porte et c’est autre chose qui passe, témoin en sursit.Nous parlons dans un monde mais nous voyons dans l’autre. »

André Guiboux, « Never Dream », 20180’56’’. Vidéo en boucle

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L é o n t i n e G U I M A R D

La pratique de Léontine Guimard est essentiellement picturale, elle se prolonge dans des recherches en sculpture ou en vidéos. Elle s’oriente vers les relations entres les corps et les territoires. Elle travaille une composition de l’espace et, c’est à partir de cette organisation que les figures viennent prendre sens.

Léontine Guimard, Huile sur papier, « Sans titre », 150 x 137 cm

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S o p h i e H A M M O U D I

Pendant plus de six années, Sophie Hammoudi a pratiqué la calligraphie persane, plus précisément le style Nastal’iq. Cet intérêt est né d’un désirs de s’ouvrir à d’autres formes d’expressions que celles offertes par la représentation. La pratique de la calligraphie a été pour elle une prise de conscience des possibilités expressives du geste. Ne maîtrisant pas la langue persane, elle ne pouvais que se concentrer sur la forme et le rythme des signes. Il s’agissait pour Sophie Hammoudi de ne plus chercher à représenter le monde mais de vivre une expérience sensible. Sa pratique artistique a été très influencée par son maître de calligraphie Abdollah Kiaïe. Ses recherches se concentrent sur la question du geste et de son pouvoir expressif. Aujourd’hui, ses toiles sont le résultat d’une recherche tournée vers la question du geste et de la matière. Comment le geste marque son empreinte et matérialise sa présence ?

Sophie Hammoudi. Toile peinte. 50 x 65 cm.

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C é l i n e H E R V E

Après une classe d’approfondissement en Art plastique qui lui a permis de se découvrir un intérêt pour la photographie et la peinture, Céline Hervé a intégré l’École supérieure d’Arts et Médias de Caen. Sa pratique s’articule autour de la peinture, du dessin, de la sculpture et de la photographie. Ces catégories s’hybrident dans son travail atour des questionnements liés à leur matérialité et leurs qualités physiques. Sa pratique explore la matérialité des différents supports qu’elle utilise. Le rouge, proche du pourpre, utilisé régulièrement dans ses oeuvres fait référence à un intérieur charnel érotique. Masses pleines et masses vides dialoguent, créant alors des déplacements et des passages entre un intérieur et un extérieur. Une sorte de frontière entre abstraction et figuration se met en place, explorant des relations entre les vides et les pleins, l’intérieur et l’extérieur, au seuil d’une rencontre.

Céline Hervé, « Les fentes peuvent arriver de nulle part ». Photographie numérique, craie grasse, vernis à bois. 59,5 x 42 cm

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E s r a K A N D A Z

La pratique d’Esra Kandaz est assez variée, allant de la peinture, de la sculpture, du dessin, de la vidéo et de la photographie. Esra Kandaz travaille souvent sur des petites dimensions mais les fait parfois dialoguer avec des espaces plus grands. Ce qui l’intéresse justement, c’est d’utiliser de petits espaces pour tenter d’en ouvrir de plus grands. Elle aime aussi mettre cette pratique à l’épreuve de supports inhabituelles pour la peinture, peignant sur des feuilles d’arbre, des monnaies du Pape ou encore des Doliprane.

Esra Kandaz, « Sans Titre », Crayon sur papier et papier coloré, 200 x 200 cm

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L a n c e l o t L A M O T T E

« Je suis né dans la peinture. J’ai fais de très longues études. J’apprécie l’acrylique et les superbes effets que cela produit »

Lancelot Lamotte, Peinture acrylique, 50 x 30 cm

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W i s s e m L O U M A C H I

La pratique de Wissem Loumachi est pluridisciplinaire, formée à la fois aux arts plastiques mais aussi en théâtre. Elle interroge l’espace, l’environnement et la trace à travers les thèmes de la nature, de l’urbanisme, de la mémoire, de l’ennui, du quotidien et de la routine. Tantôt poétique, tantôt mystique, tantôt humoristique, son travail adopte plusieurs formes et plusieurs médiums, et ne se limite pas à la simple figuration.

Wissem Loumachi, Plan d’une installation performance, « Métro Moi », 2019.

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D e l p h i n e M I R A U L T

Diplômée d’un BTS Design de Mode, Textile et Environnement et styliste de mode pendant 9 ans, le travail de la matière, qu’il soit celui de la terre, des végétaux, de l’argile, de la peinture ou du tissu, a toujours été présent dans la vie de Delphine Mirault. A travers des expérimentations qui s’inspirent d’un voyage, d’un paysage, des cycles de vie de la nature et du nôtre, du temps qui passe et qu’on ne peut saisir, il la raconte, dit d’où elle vient, qui elle est dans un instant déjà révolu. Bien souvent, les premiers points de couture sur des supports divers, générant des textures variées, sont issus de gestes mécaniques. Ils cherchent l’expression d’une matérialité à travers un chemin qui se dessine petit à petit et aboutiront paradoxalement à un essoufflement, comme vidés de leur énergie.

Delphine Mirault. « Lila la ruine ». Couture sur végétaux et carton manufacturé.

30x40cm

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M a r t i n a M I R R A

Diplômé de l’École Supérieure Saint-Luc Bruxelles, après un crochet à celle de Liège et à l’École de Recherche Graphique de Bruxelles, en arts-plastiques visuels et de l’espace (option bande-dessinée), sa pratique s’articule principalement autour de la représentation et de la narration visuelle. Il a exploré la gravure, en cours du soir et dans divers ateliers avant de suivre une formation dans le vitrail. Ses travaux questionnent la mémoire et les rapports distancés à l’autre. De l’homme vu de dos, ou à moitié caché, celui sans nom et qui murmure toujours quelque chose de dramatique. Il procède par ajout et effets de matière, ou par suppression, au pastel gras et au grattage, tantôt au crayon de papier ou de couleur, par contrôle du geste ou l’imprévisible des déchirures par des jeux de transferts sur différents types de papier.

Martina Mirra, « Passages ». Crayons de couleur sur papier. 75 x 105 cm.

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A m a l M O K D E D

Après des études aux Beaux-Arts, Amal Mokded a axé ses réflexions sur la problématique de la violence invisible, qu’on pourrait définir comme une violence sociétale acceptée, et sur comment, en tant qu’artiste femme, créer une trace de cette violence afin de la intelligible. Elle questionne, à travers la vulve , l’ensemble des violences infligées aux femmes. Son travail tente de sublimer la supposée laideur des menstruations. Sa pratique de la peinture est basée sur des instants libres où elle vit une expression à la fois corporelle, en tant qu’immédiateté, et sensorielle par le geste, forme d’extériorisation. À l’opposé, la touche, sa manière de faire, est une présence de l’extérieur, c’est une relecture subjective. Une expérience de soi qui n’est pas mesurée, elle utilise le dripping qui offre une liberté gestuelle et un rapport direct avec le support et la matière. Cette technique permet de créer des mouvements pendulaires. Elle utilise tout son corps, elle imprime ses empreintes de pieds sur le support, Elle laisse une trace, la marque d’une présence. La relation entre le corps de l’artiste et le support relève de l’art corporel. Le corps vécu dans la société moderne tel qu’il est occulté ou nié, joue le rôle d’un révélateur. Il est soumis à l’institution, aux codes, aux mythes, aux rituels sociaux, ludiques, religieux, biologiques ou psychanalytiques.

Amal Mokded, Capture d’écran, vidéo, « Post Violence », 5’44’’

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T h o m a s O B L O M O

La pratique plastique de Thomas Oblomo a comme point de départ le dessin d’observation. Il dessine quotidiennement dans des carnets. Ces croquis font cohabiter trivial et grandiose sans jugement de valeur, puisque l’on passe sans transition d’un paysage sublime à une scène de vie insignifiante. Ces carnets lui servent de journaux artistiques intimes, ils sont la trace de ses déplacements, des moments passés à observer et à aiguiser son regard sur le réel. Ces moments archivés sont parfois retravaillés pour concevoir des tentatives d’histoires visuelles, entre rêveries et souvenirs vécus. Des questionnements autour du support et de l’outil surgissent dans sa pratique. Il développe une errance graphique passant par la superposition, la transparence, la retouche, la juxtaposition et les jeux sur les vides et les pleins. Le dessin est ici au service du regard (et de la mémoire directe) qui cisèle le réel, fragmente les corps, superpose les impressions, fige les mouvements. Finalement, ces carnets « fantômes » traitent de l’apparition et de la disparition des choses que l’on observe.

Thomas Oblomo, Carnet de croquis, Aout 2018, « Arbres et ombres », encre et fusain 20,5 x 14 cm

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Dossier de presse Arts visuels 2019

M a r i e O G A N E Z O V

Passionnée par les arts, Marie Oganezov s’est toujours tournée vers des activités lui permettant d’exploiter sa sensibilité et sa créativité, comme la musique, le dessin, la peinture, la photographie, le montage, l’écriture, le modelage et la gravure. Sa pratique artistique englobe de nombreuses pratiques telles que la sculpture, la photographie, la peinture et l’installation. Cette diversité présente dans son travail est due à une curiosité visant divers champs artistiques mais aussi à une envie de repousser mes limites, un challenge. Cet aspect d’expérimentation de recherche est pour elle un élément moteur dans la création de toute production. Elle est également guidée par une réflexion qui est que l’on pense communément que ce qui constitue une identité est propre à une personne et pas à une autre, et pourtant dans son étymologie l’identité renvoie aussi au pluriel. C’est dans ce paradoxe qu’elle invoque, au sein de ses productions, l’universel et le personnel tout en y confrontant l’autobiographie et le commun à travers un univers dystopique.

Marie Oganezov, «cSéries Cicatrice : Icare », Acrylique et aérosol, collage, couture sur toile 50 x 40 cm

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A n t h o n y P E R A L T A

Diplômé de l’École Supérieure Saint-Luc Bruxelles, après un crochet à celle de Liège et à l’École de Recherche Graphique de Bruxelles, en arts-plastiques visuels et de l’espace (option bande-dessinée), sa pratique s’articule principalement autour de la représentation et de la narration visuelle. Il a exploré la gravure, en cours du soir et dans divers ateliers avant de suivre une formation dans le vitrail. Ses travaux questionnent la mémoire et les rapports distancés à l’autre. De l’homme vu de dos, ou à moitié caché, celui sans nom et qui murmure toujours quelque chose de dramatique. Il procède par ajout et effets de matière, ou par suppression, au pastel gras et au grattage, tantôt au crayon de papier ou de couleur, par contrôle du geste ou l’imprévisible des déchirures par des jeux de transferts sur différents types de papier.

Anthony Peralta, Couleur digitale, transferts, pastel gras, colle. 42 x 29,7 cm

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G w e n d o l i n e P I N V I L L E

Passionnée de jeux vidéos, Gwendoline Pinville a une pratique très diversifiée : la photo, la vidéo, la peinture, le dessin, le moulage et récemment la sculpture. Elle s’intéresse essentiellement aux gestes et à la gestuelle, qu’elles soient représentées, données à voir, un geste maîtrisé, contrôlé ou hasardeux. Elle s’intéresse également aux détails et au quotidien. Une ligne, une tâche, une couleur attirent son attention. Elle essaye de capter cette banalité pour la rendre singulière.

Gwendoline Pinville, Fusain et pastels secs sur papier, 110 x 75 cm

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E m m a P O I G N A N - C H O Ë M E T

Qu’il s’agisse de peinture, d’installation, de photographie ou de vidéo, les recherches plastiques d’Emma Poignan-Choëmet semblent se focaliser sur une tension entre ce qui lie, rassemble et ce qui, au contraire serait de l’ordre du télescopage, c’est-à-dire de ce qui contredirait ces passages et transitions. Dans différents travaux, les télescopages s’appuient sur un principe de fragmentation. Elle travaille également l’espace, réel, qui accompagne et donne plus d’importance aux installations et aux travaux numériques, mais aussi l’espace déformé, étrange, qui relève du rêve dans ses peintures. Elle s’ouvre à de nouvelles pratiques fondamentales et se familiarise avec les outils de création, du dessin de nu à la formation aux outils numériques.

Emma Poignan-Choëmet, « Accrochage », Installation

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E m i l i e P O T E Y

Émilie Potey suit une formation artistique après avoir hésité à être botaniste. Au cours de ses études supérieures, elle a l’occasion de bénéficier d’un cursus fondé sur plusieurs pratiques artistiques : atelier numérique, performance, photographie argentique et numérique, vidéo, dessin, peinture, gravure ; et sur des réflexions théoriques : histoire et philosophie de l’art. Alors qu’elle s’intéresse aux technolo-gies numériques, à la photographie et à la danse, elle effectue un stage en 2008 en scénographie avec la compagnie Desprairies où elle travaille à l’élaboration d’une installation/sculpture avec des vêtements et d’une vidéo interactive en participant au projet chorégraphique « Printemps » aux champs libres à Rennes. Elle part quelques mois en Géorgie à Batoumi et un an au Maroc à Rabat où elle exerce en tant que professeur de français et coordinatrice de projets interculturels autour des arts plastiques. Revenue en France, elle exerce en tant que professeur d’arts plas-tiques. En 2017 et 2018, elle expose à la galerie Immix des photographies faites à partir de négatifs fabriqués, une installation et une série de photos d’autoportraits. En 2017, elle collabore sur différents projets avec Anne lise Pham, designer culi-naire, et crée avec elle le collectif 19h30.

Emilie Potey. Photographie. Format variable

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C l é m e n c e P R I E U R

Formée à la Haute-École des Arts du Rhin de Strasbourg, la pratique de Clémence Prieur, entre brouillage, surimpression et apparition, interroge sans cesse la planéité de l’image, sa relation au corps, la texture du papier et la mémoire. En naviguant entre médiums picturaux, graphiques et photographiques elle entretient des liens sensibles avec l’écriture, le sonore et l’image en mouvement. Elle constitue, avec plusieurs médiums, une banque iconique dans laquelle elle vient par la suite piocher afin de réaliser des compositions, collages et montages. En expérimentant par l’ajout de matières (jus colorés aux teintes acides de plus en plus opaques, crayons de couleur, fusain, peinture et craie blanche, acétone), de trouvailles hasardeuses, d’impressions répétées, de scannages défectueux, de gestes précis ou expressifs, elle introduit des rapports de forces contraires et de tensions. Dans ses séries ou vidéographies, l’expérience de la durée, du temps à l’œuvre dans l’œuvre est dès lors très importante. On retrouve cela également dans sa pratique du dessin. Elle cherche à transmettre et à partager, en usant d’un répertoire d’images aux caractéristiques variées (documentaires, scientifiques, dessinées, peintes) des mondes qui enrichissent à la fois nos univers personnel et communs.

Clémence Prieur, « Suspens », Peinture acrylique, crayons de couleurs et fusain. 75 x 106 cm.

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L u c y R O U X

Après une formation en design, Lucy Roux a appris en autodidacte à travailler les matières comme le bois, le métal, le plastique, le tissu et la céramique dans les ateliers de ma précédente école. C’est l’expérimentation, la recherche de matières, les possibilités de l’accident, l’aléatoire qui attirent toujours sa curiosité avec la céramique. Danseuse depuis longtemps, le mouvement, les gestes sont importants et libérateurs. La performance ainsi que le montage vidéo font aussi partie de sa pratique plastique et sont des outils supplémentaires pour découper la matière, déchirer, coller, accélérer ou ralentir les rythmes qui façonnent mon univers. Les relations entre couleurs, matières, textures, gestes, lumières me permettent de transcrire dans la réalité ce qui appartient à son univers rêvé ou comment, en modifiant une matière, c’est un monde qui se déploie, ouvrant les portes de son imagination, et continue à se développer en tissant des liens entre différents acteurs pour nourrir son inspiration et son appétit à créer.

Lucy Roux. Bol en céramique. 60 cm de diamètre.

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I N F O S P R A T I Q U E SC o n t a c t s V i s i t e s

D a t e s & H o r a i r e s A c c è s

• Communication & médiationAdèle Rickard :[email protected] Courat :[email protected] Groud :[email protected]

• L’exposition est ouverture du lundi au vendredi de 14h à 18h, et le week-end de 14h à 19h. L’accès à l’exposition est gratuite et libre d’accès.• Le vernissage a lieu le jeudi 9 mai à 18h en présence de tous les exposants

Des visites gratuites sur rendez-vous sont organisées pour les groupes (associations, scolaires, centres de loisirs, etc.)[email protected]@[email protected]

• Le 6b6-10 quai de Seine93200 Saint-Denis 01 42 43 23 34

• RER B - station St-Denis• Métro 13 - stations Porte de Paris ou Basilique St-Denis• Tramway n°1 - station Gare de Saint-Denis• Bus n°237 - arrêt René et Isa Lefevre

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