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Association Française Janusz KORCZAK !"##$%& (% )&%##% (% !"#$%&' #') &*+#*,- Téléfilm de Claude Couderc, A2, 1981

Dossier de presse du film L'adieu aux enfants de C. Couderc

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DESCRIPTION

Sélection des articles de presse archivés par l’association (AFJK) depuis la projection du téléfilm à la TV le 16/02/1982 dans l’émission « Les dossiers de l’écran » sur la chaîne A2. L’émission avait été très suivie. Le dossier contient de nombreux témoignages qui attestent sur l’intérêt pédagogique de ce film de fiction sur Janusz Korczak resté inégalé dans le monde francophone.

Citation preview

Association Française Janusz KORCZAK

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L’ADIEU AUX ENFANTS a été diffusé sur ANTENNE 2 aux

« Dossiers de l’écran » le 16 février 1982.

Depuis cette date, l’AFJK soutient la diffusion de ce téléfilm parce que son réalisateur y montre avec

beaucoup de justesse et de talent la qualité de l’éducation dont bénéficiaient

les enfants de « Dom Sierot » (« La Maison des orphelins »),

l’un des deux orphelinats créés par Janusz Korczak

en Pologne en 1912.

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Dans sa version originale, le film dure 1 h 31 minutes. La version qui vous est présentée est un montage original d’une durée de

soixante minutes,

réalisé par l’AFJK avec l’accord de Claude Couderc, pour faciliter sa projection en classe, à titre d’expérience pédagogique, dans le

seul cadre des activités de l’AFJK.

Aucune diffusion ne peut être autorisée sans l’accord de l’AFJK, de Claude Couderc et des ayants droit.

© Droits réservés, AFJK, 1994.

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BANC TITRE des cassettes VHS Dans les années quatre-vingt-dix et pendant une dizaine d’années, l’Association

Korczak a longtemps répondu aux demandes en diffusant elle-même des cassettes du film, avec l’accord d’Alain Buhler et de Claude Couderc et uniquement dans un cadre pédagogique et strictement non-lucratif, en intervenant dans les écoles, et en organisant de nombreuses projections publiques dans toute la France. Avec l’accord des auteurs, une version spécialement adaptée aux projections scolaires en CM1/CM2 avait été réalisée, d’une durée réduite à 60 mn.

L’AFJK milite à aujourd’hui pour une nouvelle adaptation du film à refaire sous la direction de Claude Couderc, qui serait jointe à la valise pédagogique de sa nouvelle exposition scolaire en projet pour l’Année Korczak 2012.

Dans le cadre de son action pédagogique pour faire connaître aux enfants

de France l ’histoire vraie de Janusz KORCZAK,

le grand éducateur polonais (1878-1942)

L’Association Française Janusz KORCZAK

(AFJK)

présente une version spéciale pour enfants du téléfilm de Claude Couderc

« L’ADIEU AUX ENFANTS » Durée soixante minutes, montage original, tous droits réservés

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Résumé de la discussion autour de Korczak

après la projection du film « L’adieu aux enfants »

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La manière dont KORCZAK affirme l’existence des droits de l’enfant et installe des institutions à travers lesquelles ces droits peuvent être respectés, et se faire respecter fait l’objet des principales discussions : et d’abord, et surtout ce fameux tribunal avec les articles de code rédigés par les enfants d’une manière minutieuse, et dont les articles basés sur la vie sociale et quotidienne comportent tous une notion du respect de chacun, tant dans l’exercice de ses droits, que dans l’obligation qui le lie aux autres.

— Le droit à la parole : qui est de dire ce qui ne va pas (et qu’on ne peut réduire à une dénonciation puisqu’il y a exercice de la responsabilité), quand on porte plainte, et possibilité de présenter et d’organiser sa défense quand on fait l’objet d’une plainte.

La plainte doit se référer à un article du code. Elle oblige à étayer les raisons de son

mécontentement sur des règles acceptées par tous. « Tu comprendras » dit une fille au nouveau qui demande à quoi cela sert, et que cela lui paraît compliqué. L’institution permet de se référer à quelque chose.

— La possibilité pour chacun d’être juge, ou défenseur, c’est-à-dire de ne plus être soumis à la seule autorité, et au seul verdict de l’adulte — Et la fonction du juge est assortie de certaines conditions qui font que c’est une fonction où l’estime des autres doit être possible. On peut tous passer à condition de s’être montré digne et respectueux du code. On ne peut pas détourner le pouvoir judiciaire pour s’en servir de protection.

— La possibilité pour les enfants de se plaindre au tribunal d’une conduite de l’adulte qui n’aurait pas respecté un article du code.

Cela peut apparaître puéril, et certes cela l’est.

La dénonciation du docteur KORCZAK dans sa descente sur la rampe en est un signe, mais ce fait est significatif du sérieux qu’il faut attacher aux plus petites actions quand elles font l’objet d’un non-dit.

L’institution permet de ne pas garder en soi, pour soi, un sentiment d’injustice, de déséquilibre entre le sort fait à l’adulte, et le sort fait aux enfants.

On a envie de sourire, et on sourit, mais en même temps, on ne peut pas passer à côté de la force d’une telle attitude, et de son exemplarité.

— Il y a une Loi : elle est une garantie pour chacun et chacun s’y soumet.

Il faut avoir une sacrée confiance dans les vertus citoyennes de l’homme pour être capable

d’instaurer une telle manière de faire. Le respect de KORCZAK, pour chacun entraîne cette confiance, et c’est pourquoi il n’en souffre pas d’exception. Le droit de chacun au respect conduit à cette obligation collective garantie par un texte institutionnel. Ce n’est pas une parodie c’est une manière de voir la réalité, et de ne rien traîner d’anodin dans les rapports des uns et des autres.

Est-ce une représentation de la vie ? Sans doute la vie ordinaire est-elle moins EXIGEANTE, mais elle apprend aussi à taire, à se soumettre, à laisser passer, à ne pas poser les problèmes, à conforter le pouvoir des puissants, des débrouillards, des profiteurs du système D. Elle apprend à fermer les yeux donc à ne plus voir l’autre, à le laisser perdre sa dignité.

En éducation, il ne faut pas forcément avoir beaucoup d’idées, mais il faut les « accomplir ».

Par Jacques Droulot, président d’Itinéraires

Témoignage d’une jeune actrice Par Madame Muriel VINCENT, née Pérez. Extrait de son courriel

à l’Association Korczak, le 14 janvier 2007

Les souvenirs de Mina La petite fille au chocolat à la fin de « L’adieu aux enfants » le téléfilm de Claude Couderc sur Janusz Korczak, France 2, 1981

Je m’appelle Muriel Vincent, j’ai 36 ans. Il y a 26 ans maintenant j’ai participé à l’élaboration du téléfilm de Claude Couderc : « L’adieu aux enfants ». J’ai eu la chance de pouvoir jouer un rôle avec l’acteur principal, j’avais 10 ans, je m’appelais MINA dans le film et je jouais une petite juive polonaise très malade qui demandait du chocolat au docteur Korczak. C’est un souvenir inoubliable dans ma mémoire de petite fille et d’adulte maintenant. À tel point que depuis un an j’ai décidé de me consacrer aux enfants et de changer de métier. Je passe du métier d’assistante de direction à celui d’auxiliaire de puériculture.

Mon expérience de petite fille actrice a été extraordinaire et jouer avec François Marthouret était un plaisir. Il était très gentil. Je me rappelle que l’on a dû recommencer la scène par 3 ou 4 fois au moins, j’étais impressionnée car entourée de nombreuses personnes que je ne connaissais pas.

Ce rôle m’a laissé un souvenir unique et inoubliable tant au niveau d’une première expérience d’actrice que par l’histoire de ce téléfilm. J’ai découvert les horreurs de la guerre par son biais et me suis très vite intéressée à cette époque. Ma meilleure matière par la suite à l’école était l’histoire et principalement la période 39-45. J’ai voulu savoir pourquoi il y avait eu tant de haine et d’horreur. Depuis j’aime aussi le contact des enfants et j’aime venir en aide à mon prochain. J’ai moi-même 2 petites filles.

Mon premier emploi a été à Disneyland Paris où j’ai travaillé pendant 15 ans, déjà le monde des enfants et la recherche d’un monde magique mais surtout meilleur m’attirait (je recherchais un endroit où un enfant pourrait être heureux).

Après la naissance de mes filles, j’ai voulu directement m’occuper d’enfants. Mon but est d’aider aussi bien les enfants sains que malade, je veux pouvoir leur apporter toute l’aide et le soutien dont ils peuvent avoir besoin ou tout simplement leur inculquer les valeurs essentielles de la vie, ce qu’il faut savoir et comment se comporter avec autrui.

Il n’y a rien de plus important pour moi que le bonheur d’un enfant et si je peux contribuer à son bonheur ne serait-ce qu’un petit peu, cela me rendra moi-même heureuse.

Voilà ce que je peux vous dire. Je serais ravie de pouvoir montrer un jour ce téléfilm à mes enfants.

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