DOSSIER DE PRESSE

Gestion du patrimoine arboré

Lundi 23 juillet, 11h30, giratoire de la JAO

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Oloron Sainte-Marie est une ville-nature qui revendique cette particularité et les arbres ont dans la cité une place de premier ordre. Les services Aménagement, Environnement et Fleurissement ont depuis plusieurs années mis en place un programme de gestion du patrimoine arboré : choix de la bonne essence au bon endroit, soin à la plantation, taille de formation, etc. L’objectif est de transmettre aux générations futures un patrimoine arboré de la meilleure qualité possible. Plusieurs chantiers sont prévus cette année : le remplacement d’arbres dans le secteur de la JAO a déjà débuté, afin de réhabiliter ce secteur. Un autre chantier concernera prochainement l’avenue du 4 septembre, qui présente un alignement de platanes devant être redéfini. Afin d’éclaircir le champ de vision, tout en maintenant un caractère ombragé qui fait le charme du quartier, un abattage de la moitié des arbres (soit 8 sujets) est préconisé, permettant de concevoir une tonnelle naturelle avec les arbres restants, grâce à une coupe spécifique. L’étude urbanistique Panerai avait démontré que l’avenue du 4 septembre deviendrait à terme la nouvelle entrée de ville d’Oloron Sainte-Marie. Depuis l’ouverture du tronçon Gabarn - Pont Laclau, et en cette période estivale où le Jardin Public est plus que jamais le cœur de ville avec les animations des Quartiers d’Eté, cet axe est en effet fréquenté.

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Une nouvelle façon d’envisager le patrimoine arboré Oloron Sainte-Marie s’enorgueillit de son patrimoine arboré urbain. Souvent impopulaires, les abattages sont cependant le résultat d’une réflexion poussée, soit due à une question de sécurité pour des arbres dépérissants, soit à une nécessité d’aménagement du territoire. La Ville doit composer avec de nombreuses plantations datant d’une époque où le choix des essences et les soins apportés aux arbres étaient réalisés dans une stratégie à court terme. La longévité d’un arbre impose désormais de se fixer une stratégie à très long terme. Intervention sur le site de la JAO Le site de la JAO (rond-point de Ledeuix) est planté de tilleuls, en partie renouvelés en 2013. Les sujets situés de part et d'autre avaient été alors maintenus. Il s’est avéré qu'en vieillissant, ces sept tilleuls de variété "tomentosa" présentaient un défaut de structure pouvant conduire à la chute de branches charpentières. Face à ce danger renforcé par la fréquentation du site, il a été décidé de remplacer ces arbres. Les trois tilleuls situés côté rond-point seront remplacés par d'autres tilleuls de variété cordata. Plus résistante et très commune dans la zone des Pyrénées, cette espèce a également l'avantage d'être mellifère et présente une longévité élevée jusqu'à 500 ans. Un plan de plantation sera réalisé avant la fin de l’automne pour replanter avant la fin de l’année la partie intérieure. Les arbres choisis devront être de développement moyen, d’ombrage et diversifiés dans leurs variétés pour offrir un intérêt sur l’ensemble de l’année (floraison printanière, feuillage automnal). Eclaircissement de l’entrée de ville, avenue du 4 septembre L’avenue du 4 septembre, entre la rocade et le giratoire de la gare, présente un alignement de 16 platanes. Huit arbres seront prochainement abattus. Les huit autres seront restructurés en période hivernale dans l’objectif de créer une tonnelle. L’abattage aura lieu courant juillet 2018. Le prestataire a été retenu sur le marché à bon de commandes, pour un montant de 3900 €. Cette intervention permettra en outre de régler un problème ayant des conséquences économiques : lors des épisodes de vent ou de pluie, les feuilles des platanes encombrent les gouttières des Abattoirs, lesquels ont dû fermer leur activité à plusieurs reprises pour cause d’inondation.

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Récemment : intervention d’urgence sur un tilleul au Fronton En juin, la Ville a décidé d’une intervention urgente sur un tilleul présent au Fronton. Initialement, il n’était pas prévu une mise en sécurité particulière sinon l’enlèvement du bois mort avec une remise en forme harmonieuse du bosquet. En y regardant de plus près, il s’est avéré que les haubans installés dans le tilleul tomentosa étaient très tendus, ne laissant aucun doute sur le fait que cet arbre sans signe particulier était en train de s’ouvrir. Pourtant, aucun élément dans la souche ou sur la structure du tronc n’indiquait cette faiblesse. Les photos faites de la petite fente en partie haute du tronc et de l’intérieur de l’arbre après abattage prouvent la nécessité de cette intervention. La sécurité prime toujours. Le dérèglement climatique impose des contraintes accrues sur le patrimoine arboré. Pour citer un exemple, le site de Versailles avait préféré garder des sujets anciens faisant partie d’un patrimoine national : au final, la tempête de 1999 avait fait tomber la plupart de ces arbres, faute d’une anticipation suffisante.

Extérieurement, le tilleul ne semblait pas poser problème, sauf une petite fente sur le tronc et les haubans tendus

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Une fois abattu, l’arbre présentait un tronc où les tissus n’étaient plus solidarisés, avec un risque d’arrachement

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De prochains travaux sur le patrimoine arboré Sur le parking de l’immeuble de Sègues, allée Baudelaire, la moitié des liquidambars a été abattue. Le liquidambar est un arbre à grand développement qui avait été planté de manière très densifiée pour obtenir un effet rapide. Adultes, ces arbres n’avaient aucune forme. Le fait de les sélectionner permettra à ceux qui sont maintenus de se développer dans leur forme naturelle, de dégager l’éclairage public et d’éviter des opérations de taille annuelle pour garantir le gabarit routier. Le travail réalisé cette année aura des effets visibles dans les 4 à 5 ans à venir. La gestion du patrimoine arboré : 15 000 € par an pour la plantation Ils traversent les siècles et sont nos alliés (ils apportent l’oxygène indispensable à la vie, sont les meilleurs régulateurs du climat, traitent la pollution) : les arbres entretiennent avec les humains une histoire commune et chacun y est sensible. De fait, la gestion d’un patrimoine arboré résulte d’une politique complexe. Des progrès ont été apportés et doivent s’intensifier, sur la qualité de la plantation (voir paragraphe suivant) et la gestion du site après plantation (respect au quotidien, en cas de travaux ou entretien). La difficulté est que le mal ne se voit que plus tard et bien souvent, les arbres que l’on abat aujourd’hui sont ceux qu’on a maltraités hier. La ville investit 15 000 € par an pour la plantation d’arbres et arbustes. Le chêne pédonculé qui sera planté au Jardin Public coûte à lui seul 1430 € TTC. Comment bien planter un arbre ? Primo, il faut choisir la bonne essence (adaptée) et le bon endroit (attention aux limites de propriété, etc.). A la plantation, il faut agir en respectant les racines et en apportant un broyat au pied pour développer la vie microbienne qui va permettre une meilleure alimentation de l’arbre. La première année, l’arbre a besoin d’un apport en eau. Les premières années, il est nécessaire d’apporter à l’arbre une taille de formation. Ce n’est qu’au terme de ces premiers soins qu’on peut laisser l’arbre vivre seul.