20
PARC ZOOLOGIQUE & BOTANIQUE DE MULHOUSE La Nature vous livre ses secrets www.zoo-mulhouse.com Dossier de presse 2013

Dossier de presse – Parc zoologique & botanique de Mulhouse

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Pressbook from the Zoo of Mulhouse (France)

Citation preview

parc zoologique& botanique de Mulhouse

Bord supérieur de page

Bord inférieur de page

Bord supérieur de page

Bord inférieur de page

La Nature vous livre ses secretswww.zoo-mulhouse.com

Dossier de presse 2013

2

En 2012, le Parc zoologique & bota-nique de Mulhouse a salué de nom-breuses naissances, 215 au total. Celles-ci sont le résultat de pro-grammes de reproduction efficaces ainsi que de l’engagement constant de l’établissement auprès des es-pèces menacées pour lutter contre leur disparition. Cette année, nous espérons encore plus de naissances emblématiques. Parmi elles, des lé-muriens (lémur aux yeux turquoise, vari roux) pour lesquels le parc est un expert en élevage, des oiseaux rares (ibis huppé de Madagascar, pélican ou ara à gorge bleue) et des félins (lion d’Asie, léopard des neiges), parmi les plus menacés au monde. Toutes nos équipes sont mobilisées pour réussir ce challenge !

En 2012, le marché aux plantes, le week-end Madagascar, rendez-vous incontournables, et la quinzaine austra-lienne qui soulignait l’arrivée de nos wallabies des ro-chers ont accueilli de nombreux visiteurs venus profiter d’animations et de festivités dédiées à la protection de la Nature et à l’éco-citoyenneté. Enfin, grâce à ses visites privilèges, le Parc a obtenu le prix de « l’initiative tou-ristique d’Alsace 2012 ». Ces visites guidées permettant la découverte des coulisses, au vu de leur succès auprès du grand public, ont été reconnues par la profession du tourisme en Alsace. Nous en sommes très fiers !

En 2013, année des 145 ans de l’éta-blissement (1868-2013), c’est son parc botanique labellisé « Jardin remarquable » que le Parc zoologique & botanique de Mulhouse a décidé de mettre en avant en lui dédiant un mois complet. Les jardins des pivoines, des rhododendrons et des iris seront donc les vedettes des week-ends du mois de mai et pour-ront être découverts sous un jour inédit au cours d’animations florales et de visites commentées.

En attendant que l’Espace Grand Nord ouvre ses portes en 2014, les renards polaires, les chouettes lapones ainsi que les bœufs musqués intègreront leurs nouveaux quartiers au printemps 2013. Ce sera pour nous l’occasion d’animer une quinzaine en juin sur le thème du Grand Nord.

Enfin, cette année, les scientifiques du Parc travailleront à l’élaboration d’une stratégie pour les projets de conser-vation in situ. Celle-ci permettra de mener une action plus globale en recherche et en protection d’espèces en voie de disparition dans le milieu naturel, tout en collaborant avec les scientifiques de terrain et les communautés locales. Nous tenons à cet engagement in situ auprès des espèces en danger, qui, au même titre que nos programmes de reproduction, est le symbole de notre investissement pour la protection de la Nature.

Dr Vétérinaire Brice Lefaux, Directeur

le parc offre la possibilité

de comprendre les enjeux

de la préservation de la nature

à travers son site et ses animaux.

3

Sommaire

Une identité et une volonté bien affirmées

Du « jardin du peuple » au rayonnement international : l’histoire du Parc façonne sa différence

Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse, une expertise scientifique

Le Parc, un acteur engagé en faveur de l’environnement

Le Parc, acteur majeur de la conservation des espèces

Emblématiques et rares : les animaux stars du Parc

En 2013, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse accueille les premiers animaux de l’Espace Grand Nord

Le Parc participe à la conservation des espèces dans leur milieu naturel

Des actions concrètes sur le terrain : le Parc, un acteur militant

Uniques et célèbres : les stars côté botanique 

Plantes menacées : de la conservation à la réintroduction

Une multitude d’événements et d’outils pour associer le grand public aux valeurs du Parc

La pédagogie au Parc zoologique & botanique : accompagner, éduquer, transmettre

Informations pratiques

Le Parc en chiffres

p. 4

p. 5

p. 6

p. 7

p. 8

p. 9

p. 10

p. 12

p. 13

p. 14

p. 15

p. 16

p. 17

p. 18

p. 19

4

Une identité et une volonté bien affirmées

le parc zoologique & botanique de mulhouse pré-sente des spécificités et des valeurs qui en fait un parc unique, différent, atypique.

Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse conserve les espèces menacées

Plus qu’un objectif, c’est un credo : la démarche du Parc et toutes ses actions vont dans le sens de la conser-vation des espèces. Elle détermine par exemple le choix des animaux : la priorité va vers une espèce en voie de disparition dans son milieu naturel et nécessitant un programme de reproduction en zoo. Le discret lémurien aux yeux turquoise a ainsi la priorité, plutôt que les grands mammifères plus spectaculaires. On trouve donc au Parc une dizaine d’espèces uniques en France. Près de la moitié des espèces présentes sont rares, menacées, et font l’objet de pro-grammes de conservation au niveau international, dans lesquels le Parc est très souvent acteur. L’expertise scientifique du Parc en fait également sa renommée : il est une référence, notamment en primatologie.

Le Parc zoologique est un parc botanique

L’expertise scientifique, la conserva-tion d’espèces menacées, la diversité de la collection : en ce qui concerne la flore, la démarche du Parc est identique à celle menée pour les animaux. D’arbres remarquables en jardins thématiques, la collection botanique du Parc s’inscrit dans un parc paysager unique, un véritable écrin de verdure imaginé dès 1867, qui met également en valeur les espèces animales présentes.

Depuis 2005, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est l’un des deux seuls parcs zoologiques en France, à détenir un label « Jardin remarquable ».

Le Parc possède une visée pédagogique ancrée dans son histoire

Le service pédagogique du Parc tient une place très importante : peu de zoos ont en effet un service dédié, et Mulhouse, dès les années 60, est précurseur dans ce domaine. Il ac-compagne notamment les projets pédagogiques de la maternelle au lycée, élabore des outils, intervient dans la formation professionnelle. Par ailleurs, le Parc sensibilise les visiteurs à la protection de la nature avec des panneaux interactifs, des journées de sensibilisation ou encore des visites guidées.

5

1868 le « jardin du peuple »

ouvre ses portesEn pleine période d’essor industriel, les chefs d’entreprise mulhousiens regroupés au sein de la société in-dustrielle mulhousienne (sim) créent le « parc du peuple » afin d’offrir à la classe ouvrière un espace de détente et de loisirs, pour un prix d’entrée modique. On peut y admi-rer cerfs, kangourous, oiseaux, mais aussi y faire sa gymnastique, écouter des concerts…

1893la ville de mulhouse

développe le parcTrès fréquenté, le Parc nécessite une gestion et des investissements auxquels la sim ne peut faire face. La ville de Mulhouse le prend alors en charge. D’autres animaux arrivent, notamment les ours et les otaries. Le Parc se dynamise et s’étend désor-mais sur 12 hectares, avec notam-ment un kiosque pour les concerts et un restaurant, etc. La période des deux guerres sera difficile : bâtiments endommagés, arbres abattus… Le Parc se relève avec une vaste opération de rénovation qui durera jusqu’en 1948 : Elle lui redonne dès 1950 sa place parmi les plus beaux zoos de France.

Du « jardin du peuple » au rayonnement international :

l’histoire du Parc façonne sa différence

2005bien-être animal

et « jardin remarquable » : une nouvelle impulsion

pour le parcÀ partir de 2005 débute la rénovation de tous les enclos. La recherche du bien-être de l’animal devient une priorité pour le Parc, qui décroche la même année le label «  Jardin remarquable ». Le Parc zoologique & botanique est aujourd’hui reconnu et respecté : il abrite 170 espèces animales dont 77 sont menacées et collabore à de nombreux pro-jets scientifiques. Il est le premier site touristique du Haut-Rhin et le troisième d’Alsace.

1965la pédagogie entre

au parc« La petite école du zoo », animée par des enseignants bénévoles le jeudi, marque la naissance du service péda-gogique du Parc. Un an plus tard, en 1966, chaque enclos est équipé d’un panneau qui détaille les caractéris-tiques de l’animal concerné. En 1977, c’est le jardin botanique qui intègre la dimension pédagogique en créant un parcours. Le Parc renforce également son attractivité avec notamment en 1968 la construction d’une singerie novatrice.

1980une collection

qui se développe et une autorité scientifique

qui s’installe Les années 80 marquent un tour-nant dans la vie du Parc zoologique & botanique, qui devient progressi-vement une référence au sein de la communauté scientifique mondiale. La collection devient de plus en plus importante, avec l’arrivée d’espèces emblématiques uniques. En paral-lèle, le Parc s’implique dans la pré-servation de la flore en présentant des espèces menacées des Vosges et du Jura.

le parc zoologique & botanique de mulhouse est l’un des plus anciens zoos de france. créé en 1868 pour « divertir la classe ouvrière », il construit son identité sur sa double nationalité et se transforme petit à petit pour devenir aujourd’hui un parc esthétique et scienti-fique de tout premier plan.

6

Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse, une expertise scientifique

le parc a été l’un des premiers zoos à élever des espèces menacées : la recherche et la génétique sont au cœur même de l’expertise scientifique du zoo. aujourd’hui, ses connaissances en prima-tologie notamment lui apportent une renommée internationale.

Volonté et engagement : l’expertise scientifique du Parc se forge dans la durée

À la tête du Parc zoologique & bota-nique de Mulhouse, on trouve tou-jours un vétérinaire : l’orientation scientifique du Parc est historique et indéniable. Les premiers car-nets de soins datent des années 70. Actuellement, l’établissement est en mesure de soigner sur place toutes les espèces animales qu’il héberge, de la plus petite à la plus grande ! Au Parc zoologique & botanique de Mulhouse, toutes les recherches associées font que l’approche des soins est en constante évolution.

Dans les années 80, l’amélioration de l’alimentation des animaux pour leur garantir une meilleure santé a été une priorité. C’est ainsi qu’en 2008 et 2009, 2 manuels de nutrition ont été édités par l’équipe scientifique du Parc. Ils font depuis référence au niveau international, tout particuliè-rement pour le régime alimentaire des lémuriens.

Les connaissances du Parc zoologique & botanique de Mulhouse en matière de primatologie et notamment pour les lémuriens sont aujourd’hui indis-cutables : outre la rédaction et la dif-

fusion de documents de référence et le partage de son expertise, le Parc est sollicité dans le monde entier pour des conférences.

En 2012, son équipe a ainsi donné 4 conférences auprès du grand public, fait 14 présentations scientifiques devant un public de chercheurs et/ou de zoologistes et participé à 4 col-loques nationaux et internationaux. L’équipe du Parc encadre également régulièrement des étudiants, en 2012 ce sont 2 Masters et une Thèse qui ont été soutenus.

Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est d’ailleurs co-fondateur de plusieurs associations ayant trait à la primatologie : la Société Franco-phone de Primatologie (sfdp), l’Asso-ciation Européenne pour l’Étude et la Conservation des Lémuriens (aeecl), l’association West African Primates Conservation Action (wapca), etc.

Le Parc, expert au niveau international

La recherche scientifique va de pair avec la conservation des espèces me-nacées : il s’agit de mieux connaître pour mieux conserver. Ainsi, les travaux de recherche en génétique permettent notamment d’apporter des précisions sur la distinction des espèces et des sous-espèces.

Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse a développé des outils et une expertise autour des oiseaux et, chez les mammifères, pour deux grands groupes d’espèces : les gibbons et les lémuriens. Sa renommée se situe non seulement, sur la techni-cité développée, mais aussi sur la somme de connaissances acquises et des recherches menées, ce qui en fait un expert au niveau de la com-munauté scientifique internationale. L’établissement s’est ainsi spécialisé dans le développement de protocoles d’élevage, largement repris dans la communauté zoologique.

7

La conservation intégrée : œuvrer pour l’éthique environnementale

Le Parc cherche à rapprocher l’urbain de la nature. Il s’agit de délivrer un message de protection et de conser-vation de la biodiversité pour rendre les visiteurs plus attentifs et plus impliqués dans le développement durable.

Porter ce message, c’est avant tout intégrer ses principes au sein même du Parc zoologique & botanique. Ainsi, le Parc applique ces valeurs non seulement au niveau de la conservation des animaux mais également dans ses actions en faveur de la protection de l’environnement. Il est attentif à sa consommation d’énergie et à ses émissions de gaz à effet de serre.

chacune des actions menées par le parc zoolo-gique & botanique s’inscrit dans une démarche affirmée de développement durable, à la fois au niveau local et mondial.

Le Plan Climat Territorial : des actions décisives pour diminuer l’empreinte carbone

Mulhouse Alsace Agglomération s’est mobilisée dès 2006 pour élaborer son Agenda 21 puis son Plan Climat. C’est dans cette perspective et dans le cadre d’une démarche interac-tive avec l’ensemble des acteurs du territoire que le Parc zoologique & botanique s’implique par des actions concrètes :

• Les bâtiments du Parc (Boutique, Maison des tortues et Maison de l’éclosion) sont conçus pour diminuer leur empreinte carbone : géothermie, chaudière à bois, triple vitrage, isolation par l’intérieur, toitures végétalisées, panneaux photovoltaïques, conception bbc.

• Les déchets animaux et végétaux sont valorisés (compost).

• Le foin, la paille et les légumes sont fournis par des acteurs locaux.

• La gestion de l’eau est rationalisée.

• Le personnel du Parc se déplace en véhicule électrique ou en vélo.

La Maison de L’écLosion Créée en 2011, elle illustre parfaite-ment la démarche scientifique initiée par le Parc zoologique & botanique de Mulhouse. L’élevage des oisillons y est effectué « à la main » pour optimiser les chances de réussite. De plus, le bâti-ment est conçu afin de permettre des recherches éthologiques dans les meil-leures conditions qui soient.Équipée de panneaux ludiques et interactifs, la Maison de l’éclosion a également pour rôle de sensibiliser les visiteurs qui peuvent assister aux soins des oiseaux, suivre la croissance des poussins et, avec un peu de chance, assister aux éclosions.Pour finir, le bâtiment respecte les préceptes du développement durable : basse consommation, isolation perfor-mante et retraitement d’air.

Un zoo ne doit pas nuire à son environnement, mais le conserver. Chacune des actions menées par le Parc zoologique & botanique de Mulhouse va dans ce sens.

Le Parc, un acteur engagé en faveur

de l’environnement

8

Le Parc, acteur majeur de la conservation des espèces

le parc zoologique & botanique de mulhouse s’im-plique de manière importante dans les pro-grammes de conservation qu’il gère  : en tout, 9 e e p sont directement coordonnés par le zoo.

eep et conservation

Les eep (programmes d’élevage européens) sont des programmes de reproduction, en parc zoologique, d’espèces menacées. Géré par un coordinateur, un eep recense les individus d’une même espèce présents dans les différents zoos européens. L’étude de la génétique et de la démographie de la population mène à un programme d’élevage assorti de recommandations pour la reproduction de l’espèce.

Les échanges entre zoos au sein d’un eep évitent la consanguinité, responsable de baisse de fertilité, de mortalité infantile ou encore de malformations, et permettent la sur-vie à moyen terme de populations en zoos d’espèces menacées d’extinction dans la nature.

La conservation ex situ, c’est à dire hors du milieu naturel d’une espèce, est une des missions des zoos. Au Parc zoologique & botanique de Mulhouse, la conservation est intimement liée à la recherche scientifique en matière d’éthologie, de nutrition et de soins afin d’améliorer le bien-être et la reproduction d’animaux rares.

Les eep gérés par le Parc : lémuriens, gibbons et cercopithèques

Dès les années 80, le Zoo s’est investi dans la conservation et la préser-vation des espèces en accueillant ses premiers animaux de Madagas-car. Son expertise scientifique lui apporte une renommée interna-tionale, tant dans la technicité que dans les connaissances dévelop-pées notamment autour de 9 eep qu’il coordonne  : Le lémurien aux yeux turquoise (Eulemur flavifrons), le lémurien couronné (Eulemur coronatus), le lémurien à ventre roux (Eulemur rubriventer), le gibbon à favoris blancs du Nord (Nomascus leucogenys), le gibbon à favoris roux (Nomascus gabriellæ), le gibbon à fa-voris blancs du Sud (Nomascus siki), le cercopithèque Roloway (Cercopithe-cus roloway) et le capucin à poitrine jaune (Cebus xanthosternos). Enfin, en 2012 l’équipe a initié l’eep du wallaby des rochers (Petrogale xanthopus).

L’équipe scientifique renseigne éga-lement les esb (European Studbooks) de près de la moitié des espèces présentes au Parc : récolte et envoi des données (naissances, mortalité, transferts) au responsable de chaque studbook qui comprend l’historique de tous les animaux d’une même espèce.

Sur les 215 naissances en 2012 – 17 chez les primates, 24 chez les ongulés, 10 chez les reptiles, 34 chez les carnivores et 130 chez les oiseaux – 117 concernent des espèces menacées en eep ou en esb.

Cette année, l’équipe est particulièrement fière des naissances rares d’un cercopithèque Roloway, d’un cercopithèque de Hamlyn, d’un chat-tigre, d’une panthère de l’Amour, de trois chats des sables, d’un zèbre de Grévy, d’un perroquet robuste et de quatre touracos de Fisher.

8

Sur les 170 espèces représentées au Parc zoologique & botanique, 77 sont en programme de conservation : cette proportion est parmi les plus impor-tantes au niveau européen. Un choix délibéré qui positionne le Parc comme une référence en matière de conserva-tion des espèces.

9

La panthère de L’amour

Deuxième espèce la plus menacée au monde, la panthère de l’Amour doit son nom à son habitat naturel, le fleuve Amour en Sibérie orientale. Menacée par les conflits avec l’homme, elle est également recherchée pour sa fourrure. Il ne subsiste aujourd’hui que 30 indivi-dus dans la nature. Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse s’est engagé en faveur de la préservation de cette panthère, en finançant notamment des brigades de protection qui lui per-mettent de vivre dans son environne-ment naturel.

Emblématiques et rares : les animaux stars du Parc

le parc zoologique & botanique de mulhouse choisit une nouvelle es-pèce en partie en fonc-tion des menaces qui pèsent sur elle dans son milieu naturel. ainsi, la collection présente en priorité des animaux pour lesquels des pro-grammes de conserva-tion sont nécessaires.

Le zèbre de GrévyTrès menacé dans son milieu naturel, le zèbre de Grévy dont il ne reste plus que 2 000 individus dans la nature répartis entre le Kenya et l’Éthiopie, est la plus grande des espèces de zèbres. Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse soutient un programme de conserva-tion au Kenya, avec notamment des actions de réintroduction et de sensi-bilisation au braconnage.

Le waLLaby des rochers

Le wallaby des rochers est un petit kangourou qui vit dans les falaises et les affleurements rocheux, souvent à proximité de sources d’eau. Herbivore il se nourrit d’herbes et de feuillages selon la disponibilité saisonnière. Espèce fortement sociale, ce wallaby vit en colonies allant d’une vingtaine d’individus à plus de cent. Son aire de distribution est extrêmement fragmen-tée, avec des répartitions inégales dans le sud de l’Australie, la Nouvelle-Galles et le Queensland. Des programmes de réintroduction ont été mis en place pour stabiliser les populations en déclin. Le wallaby des rochers est principale-ment menacé par les renards mais éga-lement par la compétition alimentaire avec les chèvres et les moutons.

Le cerf du prince aLfred

Originaire des Philippines, ce petit cer-vidé est en voie d’extinction et nécessite une action de secours d’urgence. Le gou-vernement philippin confie en 1990 un troupeau de cerfs au Parc zoologique & botanique de Mulhouse, qui crée un eep pour leur conservation et leur élevage. Aujourd’hui, le cerf du Prince Alfred est en voie d’être réintroduit dans son milieu naturel.

Le Lémurien aux yeux turquoise

Gros comme un chat, ce lémurien ori-ginaire de Madagascar est embléma-tique de l’histoire et de l’implication du Parc dans la conservation des espèces. Signataire d’un protocole scientifique avec le gouvernement malgache, l’éta-blissement a acquis une connaissance unique des lémuriens et de leur nutri-tion, leur type d’habitat, leur structure sociale, qui a permis de le protéger dans son milieu naturel. Dès les années 1980, le Parc s’engage et fonde, avec d’autres zoos, l’Association européenne pour l’étude et la conservation des lémuriens (aeecl) pour diriger des programmes de conservation in situ à Madagascar.

10

En 2013, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse accueille les premiers animaux de l’Espace Grand Nord

en 2013, l’espace grand nord prend forme après deux années de travaux. dédié à la faune holarc-tique qui subit actuellement de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique, cet espace de 10 000 m2, aura pour but de permettre à tout à chacun de comprendre les enjeux et les actions à mettre en œuvre pour la sauvegarde des ours polaires et des autres espèces du grand nord.

Le renard poLaireLe renard polaire vit dans l’ensemble de l’Arctique. Plus petit que le renard roux, sa fourrure change de teinte selon la saison, lui permettant ainsi de toujours se fondre dans son environnement. Son pelage devient ainsi, par exemple, tout blanc en hiver. Son poil, dense et lai-neux, est un isolant extraordinaire lui permettant de résister à des tempéra-tures extrêmement basses.

Il se nourrit principalement de petits rongeurs. Cependant, il lui arrive de chaparder à l’ours polaire des lambeaux de chair de phoques. Une pratique qui lui vaut le surnom de « chacal du nord ». Il parcours de grandes distances pour se nourrir et a de nombreux prédateurs dont l’homme qui le chasse pour sa fourrure.

Financés par m2A, par la Région et le Département les nouveaux amé-nagements intégreront un parcours paysager permettant une immersion immédiate du visiteur dès son entrée dans le Parc. L’Espace Grand Nord, grâce à la présence de médiateurs, aura un rôle pédagogique essentielavec un discours à dominante envi-ronnementale ainsi qu’une sensibili-sation au réchauffement climatique.La conception d’un parcours de dé-couverte sensorielle et documentaire ainsi que des outils pédagogiques ludiques appropriés à une sensibi-lisation interactive, permettra aux plus jeunes de s’approprier le lieu. Les personnes à mobilité réduite auront également un parcours adapté.

Au printemps 2013, les renards polaires, les bœufs musqués et les chouettes lapones, intègreront leurs nouveaux quartiers. Ce sera l’occa-sion pour l’équipe du Parc zoologique & botanique de Mulhouse de propo-ser au public, au mois de juin 2013, des animations spécifiques.

Au début 2014, c’est l’Espace Grand Nord dans son ensemble qui ouvrira ses portes avec l’arrivée et l’ins-tallation de quatre ours polaires dont un couple de jeunes animaux reproducteurs.

11

Le bœuf musquéCette espèce porterait le nom de « bœuf musqué » en raison de l’odeur musquée produite par les mâles durant la sai-son des amours, néanmoins, ce nom est trompeur puisqu’elle appartient aux caprinés (comme les chèvres ou les moutons).

Le bœuf musqué est un animal robuste au pelage brun foncé. Doté d’un corps massif, monté sur des pattes courtes il possède une bosse au niveau des épaules. Les mâles sont plus imposants que les femelle et disposent de cornes plus massives. Celles-ci larges et très épaisses leur protègent la tête lorsqu’ils se livrent entre eux à des batailles ter-ritoriales qui conduisent souvent à des blessures graves.

On retrouve principalement cette es-pèce dans la toundra arctique (Canada, Alaska, Grœnland et Sibérie). Les bœufs musqués vivent en groupes constitués d’une quinzaine d’individus conduits par une femelle ou un mâle dominant. Il reste moins de 100 000 bœufs mus-qués dans la nature. L’espèce fait l’objet d’un eep.

La chouette LaponeReconnaissable à sa tête ronde et volu-mineuse, la chouette lapone vit dans les zones boisées de conifères et dans les régions de basses altitudes d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord. D’une taille avoisinant les 60 cm avec une en-vergure de 130 à 160 cm, pour un poids allant de 800 gr à 1,100 kg, la chouette lapone est la plus grande chouette du monde.

Son plumage épais est de couleur gris cendré parsemé de taches brunes. Prédateur essentiellement nocturne, la chouette lapone chasse des petits mam- mifères ou des oiseaux. Elle localise ses proies à une distance d’1 km grâce à la capacité de rotation de sa tête pouvant atteindre 270° et son excellente vue. De plus, les disques de plumes entourant chaque œil nommés « disques faciaux » agissent comme réflecteurs de sons facilitant ainsi le repérage des proies sous la neige qu’elle peut capturer faci-lement grâce à ses serres puissantes.

En période de reproduction, la chouette lapone s’installe dans d’anciens nids d’oiseaux de proie. La femelle pond de 3 à 6 œufs. Les jeunes quittent le nid à 3 semaines environ en se laissant tomber sur le sol sans savoir voler. Ils restent à proximité pour se faire nourrir par leurs parents jusqu’à 4 ou 5 mois.

Ayant très peu de prédateurs naturels, la chouette lapone est très sensible aux perturbations humaines et à la destruc-tion des forêts. Peu menacée, elle est classée en « Préoccupation mineure » par l’union internationale pour la conservation de la nature (uicn).

On trouve cette espèce dans de nom-breux endroits : Canada, Alaska, Grœn-land, Sibérie, Finlande, Suède, Norvège, Lituanie, Biélorussie, Kazakhstan, Ukraine, Mongolie et Chine.

12

afrique de l’est : 1 programme1 Zèbre de Grévy : Soutien fi-

nancier de la Grévy Zebra Trust qui récupère et réhabilite à la vie sauvage des zèbres blessés. Comptage et identification des animaux.

afrique de l’ouest : 3 programmes2 Autruche à cou roux : Le Parc

zoologique & botanique de Mul-house est l’expert scientifique et le trésorier du projet d’élevage conservatoire de l’espèce au Niger financé par l’Institut de France. 3 Cercopithèque Roloway  :

Protection et recensement des derniers individus en Côte d’Ivoire avec le Centre suisse de recherches scientifiques en Côte d’Ivoire (csrs).4 Cercopithèque Roloway et

cercocèbe couronné : Élevage, protection et recensement des derniers individus au Ghana via le wapca. Étude ethnologique sur les relations homme/animal avec l’université de Barcelone (Espagne), sensibilisation des po-pulations humaines locales, aide au développement local.

amérique du sud : 2 programmes5 Tamarin à pieds blancs : Étude,

recensement, élevage et protec-tion de l’espèce en Colombie via l’association Beauval Conserva-tion et Recherche. 6 Tamarin bicolore : Protection,

élevage et étude de l’espèce avec l’Universidade Federal do Amazo-nas (Brésil).

asie : 2 programmes7 Tigre et panthère de Sibérie :

Protection des espèces, gestion des conflits homme/animal via l’association tigris et la société zoologique de londres (zsl).

8 Cerf du Prince Alfred : Élevage, étude et réintroduction de l’espèce par la Philippines Biodiversity Conservation Foundation.

europe : 3 programmes9 Tortue cistude : Élevage con-

servatoire, sensibilisation sou-tien technique et scientifique par l’apport de soins vétérinaires au programme de réintroduction de l’espèce en Alsace mené par le Conseil Général du Bas- Rhin. Participation à l’élaboration du Plan National d’Action. 10 Vautour moine et vautour fauve : Élevage et réintroduction d’oiseaux en France via le black vulture conservation fund (bvcf) et le Groupe Vautour France.11 Grand hamster d’Alsace : Hé-bergement au Parc zoologique & botanique de Mulhouse d’un élevage conservatoire et parti-cipation à l’élaboration du Plan National d’Action.

madagascar : 2 programmes12 Lémurien à collier blanc : Sou-tien financier du projet de conser-vation et d’étude de l’espèce mené par la Durrell Wildlife Trust.13 Lémurien aux yeux turquoise : Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est trésorier de l’aeecl qui mène une étude sur l’espèce et qui la protège via l’aide au développement local et la lutte contre le braconnage.

océanie : 1 programme14 Wallaby des rochers : Étude pour la lutte contre les parasites, protection du sanctuaire d’Aroona au sud de l’Australie en collabora-tion avec le Zoo d’Adélaïde.

Le Parc participe à la conservation des espèces dans leur milieu naturel

protéger l’habitat naturel des es-pèces est une action fondamentale de la conservation des espèces. ainsi, le parc zoologique & botanique de mulhouse s’implique fortement dans des projets de conservation in situ.

Élevage et protection : un tandem indissociable

En complément à la conservation ex situ (hors du milieu naturel d’une espèce), la conservation in situ s’intéresse aux mesures de conservation des espèces dans leur milieu naturel. Ainsi, les animaux en programme d’éle-vage dans les zoos sont des « ambassadeurs » : ils attirent l’attention sur le statut de leur espèce dans la vie sauvage et constituent également une réserve pour la réintro-duction. Depuis 1983 le Parc zoologique & botanique de Mulhouse apporte son soutien et son expertise dans de nombreux programmes à travers le monde.

En 2013, le Parc zoologique & botanique de Mulhouse est impliqué dans 14 programmes internationaux de conservation

Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse apporte son soutien et son expertise dans de nombreux programmes à travers le monde depuis 1983 :

56

7

8

14

10

1213

23 4

1

9 11

En janvier 2013, l’équipe scientifique du Parc zoologique & botanique de Mulhouse a mis en place un nouveau pro-tocole pour sélectionner différemment à l’avenir les pro-jets de conservation in situ qu’il souhaite soutenir. Ainsi, dans le futur chacun d’entre eux devra remplir au moins l’un de ces trois critères : concerner des espèces en eep présentes dans l’établissement, voire même, dont l’eep y est géré ; avoir une dimension recherche en écologie, en éthologie ou en ethnologie ; être axé sur la conservation animale et son environnement.

La conservation passe par la protection de l’habitat naturel

Le Parc zoologique & botanique de Mulhouse soutient de nombreux programmes de conservation (voir page 12), par des financements ou par l’apport de son expertise scientifique. Il est un acteur majeur du bureau de l’Association européenne pour l’étude et la conservation des lému-riens (aeecl) et de l’association west african primates conservation action (wapca). L’établissement est égale-ment l’un des membres fondateurs de l’association pour la conservation des espèces et populations animales (cepa) qui vise à protéger des espèces animales méconnues et en danger.

Permettre aux espèces d’être pré-sentes dans leur habitat naturel im-plique de sensibiliser et de soutenir les populations locales. Ainsi, le Parc mène sa stratégie de conservation in situ de manière multiple et complé-mentaire :

• Recherche comportementale : étude de l’interaction entre l’animal et son environnement, notamment pour le lémurien à collier blanc, le lémurien aux yeux turquoise et le propithèque couronné.

• Protection des espèces dans leur milieu naturel  : le Parc finance l’achat de matériel pour les rangers qui surveillent les panthères et les tigres de l’Amour, et gèrent les conflits homme-animal.

Des actions concrètes sur le terrain : le Parc, un acteur militant

les actions et la démarche du parc zoologique & botanique de mulhouse s’effectuent en totale cohérence avec la logique de conservation  : il agit pour la préservation de la biodiversité au travers de son implication dans des programmes de conservation.

• Développement durable pour les populations locales : le Parc accom-pagne la recherche de ressources économiques alternatives afin de protéger les écosystèmes de la surexploitation et de la défores-tation. À Madagascar, par exemple, l’aeecl aide les populations locales à optimiser les techniques d’utili-sation des ressources naturelles pour améliorer leur niveau de vie : création d’associations communau-taires locales, cours pour la culture durable du riz ou pour la produc-tion d’objets d’artisanat…

La réintroduction : de belles histoires qui sont l’aboutissement de la stratégie de conservation

Réintroduire une espèce dans son milieu naturel n’est pas simple. Pour que ces initiatives soient cou-ronnées de succès, la collaboration entre zoos, la présence sur le terrain et l’expertise scientifique sont indis-pensables au travers de programmes de conservation.

une boutique « soLidaire », des achats responsabLes Les produits proposés dans la Boutique sont responsables et respectent l’éthique du Parc en matière de conservation des espèces. Pour chaque peluche achetée, 6 % sont reversés à Eco-sys action (association qui sou-tient les programmes de conservation). D’autres souvenirs en vente à la Bou-tique proviennent d’un atelier solidaire malgache (Violette et Dieudonné) qui œuvre auprès de la population locale fragilisée (handicapés, femmes seules avec enfants...).

Vautours Moines en France et aux baLéares : ça pLane pour eux À la fin des années 1980, le Parc s’est associé à un programme d’élevage et de réintroduction du vautour moine, l’European Black vulture conservation foundation. En 1990, les premiers individus élevés à la main ont été lâchés aux Baléares, puis, deux ans plus tard, d’autres vautours moines sont réintroduits en France, dans les Grands Causses. En 2004, le Parc réintroduit un oiseau dans les Baronnies et en 2005 un autre vautour est lâché dans les gorges du Verdon. L’objectif, à terme, est de reconstruire le territoire de l’oiseau à l’échelle européenne.

13

14

Plantes menacées : de la conservation à la réintroduction

Uniques et célèbres : les stars côté botanique 

avec 3500 espèces et variétés d’arbres et de plantes, le parc présente un paysage diversifié, coloré et accueillant. disséminés dans le parc, 18 arbres remarquables s’intègrent harmonieuse-ment à proximité des animaux. les 7 jardins thé-matiques sont appréciés des visiteurs pour la richesse variétale, l’étiquetage précis, les cou-leurs et les senteurs qui en émanent.

L’épicéa bicoLore (Picea alcoquiana)

L’arbre est l’un des plus vieux d’Europe. L’espèce a été introduite en Europe en 1861, et l’épicéa bicolore est présent dans le Parc zoologique & botanique depuis 1867, date de sa création. Il tire son nom de la couleur bitonale de ses aiguilles : vert sombre dessus et vert glauque au revers. Ses branches sont basses, longues et étalées sur le sol : une caractéristique qui le diffé-rencie des autres variétés de son espèce.

Le jardin des pivoines Pivoines herbacées ou pivoines arbus-tives, les fleurs s’épanouissent de mai à juin. On admire leurs dégradés de rose ou de jaune. La pivoine est utili-sée en Chine depuis plus de 14 000 ans comme plante médicinale et à parfum. La collection du Parc, composée de plus de 250 variétés de pivoines, est visible depuis l’entrée du zoo.

Le cryptoMéria du Japon et son baLai de sorcière Le Cryptoméria est un grand arbre de la famille des cyprès, qui atteint les 60 m au Japon, mais pas plus de 30 m en Europe. L’exemplaire du Parc présente une singularité : une croissance anar-chique d’origine pathologique a provo-qué l’apparition d’une masse dense de feuillage sur une branche. Une curiosité à découvrir sur le chemin situé à droite des flamants rouges.

Le thuya Géant(Thuja plicata)

Le plus grand des thuyas trône fière-ment dans le Parc, avec ses 22 m de hauteur et plus de 25 m de diamètre. Ses branches basses, couchées sur le sol, peuvent s’enraciner et se redresser pour former un nouveau tronc, donnant ainsi à l’arbre l’aspect d’un bosquet.

Le jardin des irisPlus de 500 variétés d’iris constituent le jardin aménagé suite à la donation d’un botaniste et horticulteur pas-sionné. Toutes les couleurs de l’arc-en-ciel sont déclinées quand les fleurs s’ouvrent, entre fin avril et début juin. Le jardin des iris exhale des senteurs gourmandes de citron, vanille, chocolat ou rhubarbe. C’est l’une des plus belles collections de tout l’Est de la France.

Le jardin des dahLias La multitude de formes des dahlias leur confère une originalité et une beauté hors pair. Les plants sont mis en place fin mai, en situation ensoleillée et dans un sol riche et meuble, pour une florai-son abondante de fin d’été.

15

De la conservation à la réintroduction des espèces dans la nature

Certains végétaux sont menacés parce que leurs écosystèmes se mo-difient ou disparaissent. La ville de Mulhouse a mis en place au sein de son service espaces verts un conser-vatoire botanique mulhousien. Cette cellule créée en 1985 a pour vocation de sauvegarder des espèces autour de 3 thématiques : la flore d’Alsace et des régions voisines, les plantes d’intérêt aromatique ou médicinal et les espèces végétales de valeur internationale.

Elle s’occupe de la conservation ex situ : recherches scientifiques autour des plantes menacées, prélèvement de graines et de plants, culture des espèces et conservation des graines au froid. Elle fait également dons de graines ou de plants aux associations locales et régionales qui s’occupent de la conservation in situ afin de leur permettre de renforcer sur le terrain les populations menacées.

Le Parc zoologique & botanique est associé avec le Conservatoire Bota-nique de Mulhouse (cbm) - lui même affilié au Conservatoire Botanique d’Alsace nouvellement créé - pour tout ce qui concerne la conservation des plantes menacées d’Alsace et des régions avoisinantes. Ainsi des variétés appartenant aux contreforts du Jura (la rocaille jurassienne), aux collines sous-vosgiennes (la rocaille sous-vosgienne) et aux rieds (la zone riedienne) sont exposées et cultivées au sein du Parc. Les visiteurs peuvent donc découvrir la flore locale sou-vent méconnue et parfois menacée. De plus, une zone d’étude et de culture non accessible au public lui est dédiée.

Actuellement, ce sont 217 espèces vé-gétales d’Alsace et des régions voisines qui sont préservées par le Conserva-toire Botanique de Mulhouse.

La perVenche de Madagascar Le Conservatoire Botanique de Mul-house cultive plusieurs espèces de per-venches (Catharanthus) rapportées de Madagascar. Les souches ont permis la découverte des molécules actives à l’origine de traitements anticancéreux. Le Conservatoire les cultive avec grande précaution pour éviter les hybridations. Les graines produites sont conservées au froid et mettent à disposition de la recherche un matériel fiable. 5 varié-tés de Pervenche de Madagascar dont la souche utilisée pour l’obtention des médicaments sont gardées à Mulhouse.

Plantes menacées : de la conservation à la réintroduction

le parc zoologique & botanique a une expertise reconnue en conservation scientifique des ani-maux ; le parc, en collaboration avec le service des espaces verts de mulhouse, s’investit pour la conservation des plantes.

Dans les Vosges, l’Androsace carnée fait sa réapparition

Le retour des espèces dans la nature après leur sauvetage au Conservatoire botanique est délicat mais possible.

L’opération la plus importante et la plus innovante en terme de rena-turation à laquelle le Conservatoire ait participé est la sauvegarde de la végétation du Grand Ballon dans le massif vosgien.

Ce site abrite de nombreuses espèces rares d’altitude dont certaines endé-miques à la région. Le Conservatoire a la responsabilité de 6 espèces qu’il conserve toujours, notamment l’An-drosace carnée (Androsace carnea - effectif sur site tombé à 11 individus) et le Trolle nain (Trollius europæus var. humilis). En octobre 1996, 4 500 graines d’androsace carnée, produites dans l’unité technique du Conserva-toire, ont été semées sur site, ce qui a permis de faire repartir l’espèce in situ qui connaît aujourd’hui un développement très prometteur.

16

susciter une émotion par la beauté de l’animal et de son comportement, sensibiliser en douceur : le parc zoologique & botanique de mulhouse transmet ses valeurs dans le respect de chacun.

Les visites privilège (groupes, sur réservation) : Prix initiatives touristiques d’Alsace 2012

lever des animaux En juin, le Parc organise des visites guidées au lever du soleil  afin d’observer le réveil des animaux et prendre son petit-déjeuner au son des oiseaux et autres pensionnaires qui s’éveillent.

soirées privilège Les soirées privilège se tiennent en juin, le soir, après la fermeture du Parc. Les visiteurs accèdent aux coulisses du Zoo accompagné d’un vétérinaire.

visites guidées thématiques Tout au long de l’année, les visites thématiques permettent de décou-vrir le Parc zoologique & botanique sous un angle différent  : biologie, botanique, intelligence animale…

Les enfants et le Parc

ateliers des enfants Le service pédagogique propose chaque été des ateliers de 2 h pour les enfants de 4 à 12 ans, en plus de tous ses ateliers et projets avec les scolaires tout au long de l’année.

découverte du métier de soigneur Tous les mercredis à 15 h, du 1er mai au 31 août, les enfants peuvent dé-couvrir le métier de soigneur.

Une multitude d’événements et d’outils pour associer le grand public aux valeurs du Parc

Le Mécénat : inVestir dans une institution ancrée dans son territoireLe Parc encourage depuis 2008 les entreprises à s’engager pour la pré-servation de la biodiversité. Mécène d’un projet spécifique ou partenaire à la carte, l’entreprise bénéficie de nom-breux avantages et devient actrice de la vie du territoire. Plusieurs entreprises ont déjà développé un vrai partenariat (Lyonnaise des eaux, GrDF). Plus sim-plement, mais de manière toute aussi engagée, des agriculteurs donnent une partie de leur récolte ou encore des particuliers participent à l’achat de bancs. Le partage des valeurs com-munes de respect de la Nature est la base de l’engagement commun.

Les panneaux interactifs et l’étiquetage

Chaque enclos comporte un panneau descriptif et ludique qui permet d’informer le public sur l’espèce pré-sentée et de le sensibiliser si celle-ci est menacée. De la même manière, les arbres et les plantes du Parc sont étiquetés, des jardins thématiques aux arbres remarquables.

Les temps forts annuels

journée de découverte À la date anniversaire du zoo, le 3e dimanche de septembre, l’entrée est au tarif réduit de 3 €. La somme est intégralement reversée à des pro-grammes de conservation des espèces menacées soutenus par le Parc. En 2013, ce sera également la journée anniversaire du Parc qui fêtera ses 145 ans (1868-2013).

journées spéciales L’équipe scientifique et pédagogique du Parc intervient pour sensibiliser le public à la préservation d’une espèce. Cette année elles seront dédiées à la culture et à la faune du Grand Nord.

marché aux plantesFocus sur la botanique : en avril, le Parc propose un marché aux plantes avec des espèces rares ou nou-velles, la vente de végétaux produits localement…Des conférences et des conseils de jardinage jalonnent éga-lement cette journée.

repas des animaux et animations Otaries, macaques, manchots, loups, pélicans, lémuriens et Maison de l’éclosion : les repas sont des mo-ments forts dans la vie du Parc et permettent de délivrer une informa-tion immédiate. Formés en éthologie, les intervenants pédagogiques inter-prètent le comportement de l’animal en direct.

Association « Les amis du Zoo » : soutenir les projets d’aménagement et de conservation

Créée en 1947, l’Association des amis du Zoo s’investit dans le financement de projets liés à l’aménagement du Parc et dans des projets de conserva-tion d’espèces menacées d’extinction auxquels le Parc zoologique & bota-nique de Mulhouse participe.

17

Une vocation éducative ancrée dans l’histoire du Parc

La mission pédagogique du Parc a émergé très tôt : dès 1960, le natura-liste local Daniel Daske intervient et anime les « jeudis pour les enfants ». En 1996, le sei (service éducation et information) est créé grâce aussi à l’aide financière du Conseil Général du Haut-Rhin. Sa mission  : sensi-biliser les visiteurs à la nature et à l’environnement. Il forme également les professionnels de l’éducation à la nature (autres zoos et futurs pro-fesseurs des écoles). En 2012 il est renommé « service pédagogique ».

Projets éducatifs : une approche unique

Le Parc zoologique & botanique est le seul zoo à faire de la pédagogie de projet à grande échelle. Plus qu’un accueil à la journée, il s’agit d’un sys-tème de projet annuel : celui-ci peut être lié au programme ou encore être un projet interdisciplinaire (musique, arts plastiques…). Le succès est tel qu’une sélection est faite parmi les établissements scolaires ayant dépo-sé leur candidature.

Par an, ce sont entre 150 et 200 classes différentes qui réalisent un projet annuel, soit plus de 4000 en-fants différents de tous niveaux, de la classe passerelle (2-3 ans) jusqu’aux classes de terminale. Un minimum de trois visites est préconisé pour aiguiser la curiosité des enfants et leur donner envie d’aller plus loin dans leur découverte.

Les classes peuvent fonctionner de façon encadrée ou en toute autono-mie. Dans le cas d’un projet scolaire,

La pédagogie au Parc zoologique & botanique : accompagner,

éduquer, transmettre

le service pédagogique du Parc a un rôle de conseil et d’accompagnement, en véritable partenariat avec les en-seignants pour élaborer leur projet.

Les centres de loisirs et périscolaires bénéficient également de supports tels que des ateliers, des prêts de jeux ou de mallettes pédagogiques.

Formation professionnelle : transmettre le savoir

Conférences, cours, accueil de cher-cheurs : le Parc zoologique & bota-nique s’investit particulièrement dans la formation. Il s’agit d’une démarche volontaire qui ne doit rien au hasard. En effet, le service vétérinaire du Parc est l’un des plus anciens de France, avec celui de Vincennes. Deux vétérinaires et un interne sont ainsi sur le terrain.

Le service pédagogique et les vété-rinaires forment de nombreux pro-fessionnels : • Soigneurs animaliers : intervention

en cfppa (centre de formation pro-fessionnelle et de promotion agricole),

• Étudiants et chercheurs en éthologie et en biologie de la conservation, 

• Internes des écoles vétérinaires,• Intervenants pédagogiques, • Enseignants : interventions en Mas-

ter 2 Enseignement pour les profes-seurs des écoles ou professeurs de Sciences de la Vie et de la Terre et formation continue,

• Accueil d’1 à 2 stagiaires par an  : Master 2 et brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation popu-laire et du sport (bpjeps).

Les outiLs de La pédagogie : un paneL Varié, coMpLet, adapté à tous Les niVeaux

Le Service pédagogique du Parc zoolo-gique & botanique a mis au point des outils pour dispenser la pédagogie de manière à ancrer la pédagogie dans une approche ludique : dossiers péda-gogiques, mallettes, panneaux et clas-seurs pour les visites autoguidées, jeux qui peuvent être emmenés en classe…

Il dispose notamment d’une média-thèque et d’un chalet éducatif pou-vant accueillir une quarantaine de personnes. L’atout premier est la pos-sibilité de travailler avec une grande diversité de pièces anatomiques (crânes, squelettes, carapaces, plumes, poils, écailles…) en salle et sur le terrain pendant les observations sur le vivant. Le service pédagogique s’inscrit dans une démarche naturaliste  : observer, toucher, analyser et comparer.

Le Parc dispose également d’espaces pédagogiques botaniques comme le Jardin de tous les sens, permettant de sensibiliser les enfants au monde végétal en sollicitant le toucher, l’ouïe, l’odorat, la vue et même le goût.

18

Informations pratiques

niché sur les hauteurs du rebberg, à côté de la forêt du tannenwald, le parc zoologique & botanique de mulhouse jouit d’un environne-ment privilégié qui en fait un véritable pou-mon vert de 25 hectares, à quelques minutes seulement du centre-ville de mulhouse.

Accès au Parc

en voitureDepuis l’A36 sortie Mulhouse centre, suivre centre-ville direction gare puis zoo. Parking gratuit.

en bus Prendre la ligne 30 depuis la gare.

en tramPrendre la ligne 1, station gare puis le bus ligne 30.

en trainGare TGV de Mulhouse à 2h42 de Paris et à 2h50 de Lyon puis bus ligne 30.

L’entrée au Parc se fait à l’adresse suivante : 111, avenue de la 1re Division Blindée.

Horaires d’ouverture

le parc est ouvert tous les jours de l’année.Décembre, janvier & février : 10 h à 16 h

Mars, octobre & novembre : 9 h à 17 h

Avril & septembre : 9 h à 18 h

Mai, juin, juillet & août : 9 h à 19 h

 

Tarifs

Du 21 mars au 31 octobre : 13,50 €Du 1er janvier au 20 mars : 7,50 €Du 1er novembre au 31 décembre : 7,50 €

Groupes (15 pers. min.) : 10,50 €

Tarif réduit (6-16 ans, + de 65 ans, étudiants…) : 7,50 €

Carte Bozoo (5 entrées non nominatives) : 52,50 €

Le Parc propose également des formules d’abonnement individuel ou familial, ainsi que des tarifs spécifiques (CE, groupes scolaires…).

Animations

Les journées sont rythmées autour des temps forts que sont les repas des animaux. Animés par les soigneurs, ils permettent d’apporter une information en direct sur la vie et les habitudes des animaux.

Restauration / services

Une zone de pique-nique ombragée et une aire de jeux agrémentent la visite du Parc. La restauration est également possible sur place.

Boutique

Conçue selon les principes du bbc, la Boutique s’inscrit dans la démarche du Parc en faveur de l’environnement, tout comme de nombreux produits qui y sont proposés (Une partie des ventes est reversée à des ong qui soutiennent des programmes de conservation). La Boutique est accessible même sans pénétrer dans le Parc.

19

347ooovisiteurs e n 2 0 1 2

La Parc en chiffres :

1200le zoo compte 1200 animaux

répartis dans un environnement privilégié de 25 ha

de verdure.

créé en :

1868 le Parc est parmi

les plus anciens zoos de France.

3500 espècesLe parc abrite 3500 espèces

et variétés d’arbres et de plantes, dont des exemplaires de plantes menacées au sein de son jardin

de rocaille d’Alsace.

11 000 Le Service pédagogique

du Parc a accueilli 11 000 scolaires depuis sa création

en 1996.

1Le saki satan est

un primate classé en danger critique

d’extinction. Le Parc accueille

le seul individu de son espèce en captivité

dans le monde.

C’est le nombre de tonnes de nourriture

nécessaires chaque année pour nourrir les animaux

du Parc.

198Sur les 170 espèces animales présentes

dans le Parc, 77 sont en programme

de conservation.

77

170

Le parc participe à 14 programmes internationaux de conservation

des espèces in situ, c’est à dire dans leur

milieu naturel.

14

Avec 7 jardins thématiques…

et 18 arbres remarquables, c’est l’un des deux seuls

parcs zoologiques de France à posséder le label

« Jardin remarquable ».

18

1erLe Parc

est le 1er site touristique

du Haut-Rhin et le 3e

d’Alsace.

Bord supérieur de page

Bord inférieur de page

parc zooLogique & botanique51, rue du Jardin zoologique68100 mulhouse – francetél. : + 33 (0)3 69 77 65 65 fax : +33 (0)3 69 77 65 [email protected]

Site web et inscription à la newsletter : www.zoo-mulhouse.com

contact presse : Catherine FellerParc zoologique & botanique de Mulhousepresse-zoo mulhouse-alsace.frtél. : +33 (0)3 69 77 65 73 mob. : +33 (0)6 34 31 52 87

R

édac

tion

: R

edac

tio

— D

esig

n : j

ean-

w.fr

— C

rédi

t ph

oto

: Mul

hous

e A

lsac

e A

gglo

mér

atio

n +

iSto

ck p

.10