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dossier de presse LE FESTIVAL DE LA PHOTOGRAPHIE MÉDITERRANÉENNE www.festivalphotomed.com

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dossier de presse

LE FESTIVAL DE LA PHOTOGRAPHIE MÉDITERRANÉENNE

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En 2011, Sanary accueillait pour la première fois le Festival Photomed.

Deux ans plus tard ce festival a su s’imposer comme le lieu de rendez-vous incontournable consacré à la photographie méditerranéenne auquel se pressent photographes professionnels et amateurs, admirateurs du bassin méditerranéen et simples curieux.

A l’heure où le sud du bassin méditerranéen connait des évènements politique, géopolitique et stratégique majeurs, où le quotidien de milliers de femmes et d’hommes est en train de se réécrire dans la souffrance et la douleur, il est important de pouvoir porter un regard empli d’évasion, de beauté et de lumière sur cette région.

Pour cette troisième édition, nous célébrons un pays avec lequel la France entretient des relations ancestrales et fortes : le Liban.

Vous pourrez découvrir ce pays à travers les célèbres photographies de Fouad ELKOURY et d’autres photographes libanais et en herbe.

En avant-première, vous seront dévoilées des photos de COSTA-GAVRAS, restées jusque là cachées au grand public et toute une série de photographies de Brigitte BARDOT prises par les paparazzi Pascal ROSTAIN et Bruno MOURON, devenues au fil des années des clichés emblématiques des « années Bardot ».

De l’Espace Saint-Nazaire à la Maison Flotte en passant par le Musée Dumas, de Sanary à Bandol en passant par Toulon et avec une escapade sur l’Ile de Bendor, ce ne sont pas moins de 14 lieux différents et plus de 20 expositions qui vous attendent.

Je tiens, au nom de toute la municipalité, à vous souhaiter un agréable moment de découverte.

Ferdinand BERNHARD

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Véritable outil de développement et de rayonnement des territoires, la politique culturelle du Département du Var est depuis plusieurs années fortement axée sur les questions méditerranéennes. Les grandes manifestations pérennes proposées par le Département, telles la Fête du Livre ou encore la programmation artistique de l’Hôtel des Arts, témoignent de cette volonté tout en permettant au public de découvrir la richesse culturelle du bassin méditerranéen. Dans cette dynamique, le centre d’art départemental du Var, porte une attention particulière aux thématiques contemporaines, notamment aux questions urbaines en Méditerranée. Ainsi, dans une démarche partenariale, l’Hôtel des Arts s’inscrit pour la seconde année dans le Festival Photomed en présentant, à l’occasion de l’édition 2013, une exposition consacrée au grand photographe italien de la ville Gabriele Basilico du 25 mai au 30 juin 2013.

Le Département du Var

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Pour la 2e année, la Ville de Bandol et l’île de Bendor sont avec Sanary et Toulon, le siège d’un événement de la photographie méditerranéenne.Cette année notre investissement permettra d’amplifier le cadre des expositions avec la Galerie Ravaisou et le Centre Culturel qui s’ajouteront aux structures tripodes disposées aux points stratégiques de notre poumon portuaire.Notre port de plaisance avec ses 1600 places est un abri naturel connu depuis des millénaires mais aussi un cordon ombilical œnologue qui permettait d’acheminer les barriques du terroir. Il était judicieux que notre vignoble et ses valeureux vignerons puissent ainsi s’exposer grâce aux artistes et avec le soutien de l’association des vins de Bandol.

Nous serons très heureux et honorés de vous accueillir dans notre belle ville de Bandol pour le Festival Photomed 2013 qui est devenu un événement incontournable de la photo méditerranéenne.

Docteur Christian PALIXMaire de Bandol

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Les deux premières éditions nous ont confirmé la pertinence de la ligne éditoriale que nous avons choisie : mettre en avant les photographes méditerranéens et les photographies de la Méditerranée, pour permettre à nos publics, professionnels comme visiteurs, de se délecter des images des photographes de renom, comme de celles de nouveaux talents.La photographie est un mode d’expression qui couvre un très large spectre du témoignage documentaire à un mode d’expression plasticien à part entière. Elle est donc pratiquée par des auteurs aux profils très variés qui permettent de renouveler ce qui nous est donné à voir continuellement. La photographie ne se résume pas à des images et une esthétique mais est une véritable écriture, porteuse d’une idée ou d’un message de l’auteur. Photomed a vocation à donner la parole à ces photographes qui nous aident à mieux comprendre le monde méditerranéen et ce que les peuples de ses rives ont en commun. Bien sûr nous voyons les bouleversements qui se passent autour de nous sur les plans géopolitiques, sociaux, religieux entre autres. Nous pensons que l’art, et en particulier le medium photographique est un moyen de dépasser les limites imposées par les enjeux partisans. De tout temps, l’art a été une manière elliptique de rendre compte du monde dans lequel l’artiste s’inscrit ou celui à venir dans lequel il se projette en nous entrainant. Résolument optimistes, notre volonté est de contribuer, aussi peu que ce soit, à dessiner un avenir méditerranéen meilleur et à estomper nos différences sans renier nos caractères. Le premier appareil photo fut la Camera obscura : inventée par Ibn al-Haytham au Xe siècle, fut utilisée au XVIe siècle par Léonard de Vinci, aussi artiste, qu’inventeur visionnaire : quelle meilleure illustration de notre propos?Photomed a confirmé en 2012 ce qui avait été esquissé lors de la 1e édition tant quantitativement par un nombre de visiteurs en hausse, que qualitativement par leurs commentaires enthousiastes. Ils recoupent ceux de nos partenaires, des photographes et des professionnels. Tous ont contribué à l’esprit amical et joyeux qui est l’un des traits de caractères du festival auquel nous tenons particulièrement.Photomed 2013 s’inscrit dans la même dynamique et nous ne renonçons en rien à nos ambitions d’exigence culturelle, d’interactivité, de partage et de vision large vers toute la Méditerranée. A ce titre, nous accueillerons la photographie libanaise et ses jeunes talents autour du grand photographe internationalement reconnu qu’est Fouad Elkoury ; Gabriele Basilico présentera à l’hôtel des Arts de Toulon son regard sur les villes méditerranéennes, offrant une nouvelle lecture de son œuvre. Photomed présentera également pour la 1ère fois les photographies inédites de Costa-Gavras, fera découvrir ou redécouvrir au public français Nino Migliori et une pléiade d’autres découvertes exceptionnelles. Notre programmation a aussi voulu être en phase avec Marseille-Provence 2013 et présentera des expositions sur Marseille, l’une de photographies contemporaines et l’autre d’une photographe humaniste, résistante, qui photographia Marseille pendant la 2e Guerre mondiale. Sur le port de Bandol mais également à Sanary, Rostain et Mouron nous feront revivre la Dolce Vita au travers de photos de stars et de personnalités qui nous remémorerons l’insouciance des années 60. Enfin à Bendor, sur cette île magique, ce sont 2 photographes Grecs dont nous pourrons apprécier le regard plein d’émotions. Sans oublier les moments indispensables d’interaction avec les photographes que sont les revues de portfolios et les stages qui s’étoffent.Avec vous tous, le succès de la 3e édition à venir sera le meilleur atout pour un projet encore plus fort en 2014 !

Philippe Heullant & Philippe SérénonFondateurs du Festival Photomed

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PHOTOMED, le révélateur

Phare de Méditerranée,éclaireur

d’une meilleure compréhension entre les peuples.Pont d’une rive à l’autre.

Passeur d’émotions, de doutes et de vérités.Batelier de la mémoire d’hier et de demain.

Messager iconique,Porteur du désir de fraternité.

Photomed,Les images pour le dire.

La Photographie pour nous révéler,Les uns aux autres.

Jean-Pierre BourgeoisPrésident de l’association Horizons

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Expo

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GABRIELE BASILICO

COSTA-GAVRAS

LA JEUNE PHOTOGRAPHIE LIBANAISE

FOUAD ELKOURY

ASPECTS DE LA PHOTOGRAPHIE SLOVÈNE

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STRATIS VOGIATZIS

KATERINA KALOUDI

GUY MANDERY

BRUNO MOURON & PASCAL ROSTAIN

JACQUES FILIU

DIDIER MASSARD

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JULIA PIROTTE

DAOUD AOULAD-SYAD

PATRICK TOURNEBŒUF

CAROLINE TABET EMILE ISSA TANYA TRABOULSI MAZEN JANNOUN

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BORIS GABERSCIK JANE STRAVS BOSTJAN PUCELJ

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Photomed

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Edito

Photomed 2013 Capitale Méditerranéenne de la Photographie

Au fil des années, Photomed s’affirme comme un festival de découvertes ou de redécouvertes. Mais c’est aussi l’occasion de rendre hommage à de grandes figures de la photographie méditerranéenne comme Gabriele Basilico, Nino Migliori ou Fouad Elkoury. A l’espace St Nazaire de Sanary-sur-Mer, la jeune photographie libanaise, sous l’oeil expert du commissaire Tony Hage, côtoie l’œuvre forte et émouvante de Julia Pirotte. Cette photo-reporter d’origine polonaise, dont les archives sont déposées au Musée de la Photographie de Charleroi a réalisé des images exceptionnelles de la libération de Marseille. Préfacée par Bernard Plossu, cette exposition constitue un des moments forts du festival. Tout comme la présentation de l’œuvre de Nino Migliori proposée par Alessandra Mauro ou encore les photographies inédites du grand cinéaste Costa-Gavras. Nino Migliori s’inscrit dans la tradition du néo-réalisme italien mais se distingue par ses recherches constantes et ses expérimentations. Quant à Costa Gavras on découvrira à la fois à la Maison Européenne de la Photographie à Paris et à Photomed ses formidables portraits de Simone Signoret, Yves Montand, Allende, Régis Debray, Jorge Semprun..., reflets de ses amitiés et de ses engagements.Sur l’île de Bendor, les salles Patmos et Mykonos accueillent le travail de deux photographes grecs : Katerina Kaloudi, qui nous livre une vision inattendue de la Grèce d’aujourd’hui et Stratis Vogiatzis qui décrit la vie des pêcheurs en haute Méditerranée à travers des images troublantes et puissantes. En collaboration avec la Galerija Fotografija de Ljubljana l’exposition « Aspects de la photographie slovène » montre le travail de deux générations de photographes (salle Flotte) avec en contrepoint, à la médiathèque de Sanary les images de Bruno Rufi.Après la révélation l’an dernier de la sirène de Sanary par Joan Fontcuberta, c’est au tour de Didier Massard de nous entraîner, 20 000 lieues sous les mers, à la découverte de villes englouties et de paysages oniriques (salle Maurice Fargues).A Bandol, le photographe et cinéaste Daoud Aoulad-Syad, plébiscité par le public en 2012, nous revient avec une commande que Photomed lui a passée sur les vignerons de la région. Ce panthéon inédit voisine avec les architectures du marseillais Jacques Filiu. Sur le port, Bruno Mouron et Pascal Rostain nous font vibrer pour la Dolce Vita d’antan, à travers de grands portraits imprimés sur toile, de Brigitte Bardot, Sophia Loren, Liz Taylor... Cette exposition est complétée salle Flotte à Sanary, par des images moins connues et parfois inédites, issues des archives de ces deux célèbres et attachants paparazzi.A la chapelle de la Pitié, la photographe israélienne Gali Tibbon accompagne le cortège des pèlerins venus du monde entier et de toutes les confessions, vers l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, lieu de naissance de la chrétienté.Mais la Méditerranée revit aussi à travers le regard des grands photographes du passé. Guy Mandery nous a ouvert sa collection de «vintages» dans laquelle voisinent les œuvres de Hoyningen-Huene, Boubat, Giacomelli et de tous ces photographes voyageurs qui ont sillonné le bassin méditerranéen, y compris Guy Mandery lui même. Cet historien et critique expose salle Barthélémy de Don ses images réalisées au cours de ses voyages et séjours en Grèce, Sicile et Tunisie. Fouad Elkoury a rassemblé à l’Atelier des Artistes, les photographies de son Liban natal, symphonie subtile de paysages intérieurs et spirituels. Au Beyrouth de Fouad Elkoury répond celui de Basilico qui avait choisi à l’Hôtel des Arts de Toulon, neuf villes méditerranéennes dans lesquelles il a réalisé, à différentes étapes de sa vie, des relevés photographiques à la fois précis et poétiques. Barcelone, Beyrouth, Gênes, Istanbul, Monaco, Naples, Palerme, Rome, Valence sont ainsi les points d’ancrage d’une oeuvre devenue emblématique dans l’histoire de la Photographie contemporaine. C’est à ce grand photographe récemment disparu que nous souhaitons dédier cette 3e édition du Festival de la Photographie Méditerranéenne.

Jean-Luc MonterossoDirecteur Artistique de Photomed

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Photomed

NINOMIGLIORI

Série « Gens d’Emiglia», 1957 © Nino Migliori

Nino Migliori surprend par l’étendue de sa production et par la diversité des projets qu’il a réalisés. Tout ce que Migliori a fait et continue à faire, tout ce qu’il a produit et qu’il a pensé, tourne autour d’un seul point fort : comprendre ce qu’est la photographie et de quelle manière ce langage, fait d’équilibre chimique et d’appareils mécaniques, est entré dans notre quotidien et l’a changé irrémédiablement. Cette approche singulière vient du réalisme, de ce besoin de donner une réalité tangible et visible à la vie au quotidien.« J’ai commencé à faire de la photographie en 1948, on était à peine sorti de la guerre et j’éprouvais le besoin de saisir la vie, la réalité, en fixant les moments de la vie de tous les jours qui aujourd’hui nous paraissent banals mais qui, à l’époque, avaient une signification forte, liée sans doute au sentiment de liberté et de la possibilité de choisir. » Migliori rentrait chez les gens, captant les cérémonies, les fêtes, allant même chez le coiffeur ou au bar local juste avant la fermeture du soir. Son style purement documentaire est proche des photographes humanistes de la deuxième moitié du 20e siècle, mais il a cherché aussi de nouveaux points de vues transformant la vision de la ville avec des perspectives nouvelles et des poses plastiques. Sa photographie est entière, effrontée, curieuse de tout. Cette approche de la réalité est commune aux photographes de sa génération, Giacomelli, de Biasi, Roiter, même si le résultat est différent.

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Le plongeur, 1951 © Nino Migliori

La matière des rêvesEspace Saint-Nazaire - Sanary-sur-Mer

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NINOMIGLIORI

La série des « Murs » marque le début d’une recherche sur le langage photographique et ses interprétations possibles qui se poursuit encore aujourd’hui. « J’ai fait les « Murs » parce que je m’intéressais à l’homme. Ce sont les seuls documents du passé de l’homme depuis les grottes d’Altamira jusqu’aux graffiti ou les peintures murales de Pompei ». Le travail sur les murs illustre ce besoin de témoigner du geste, de la trace de l’homme et du passage du temps. Ce qui intéresse Migliori, c’est aussi son propre geste, celui de l’auteur qui, deus ex machina, choisit, met en scène et réalise le cliché. « A cette époque dans une petite pièce chez moi, j’ai bricolé moi même, faute de moyens, une camera obscura, et j’ai développé et imprimé la nuit avec la soif de voir apparaître les résultats. Et c’est là que je suis tombé sur un phénomène étrange. Un écoulement de révélateur mal fixé sur un papier sensible m’a ouvert tout un nouveau monde, non seulement une représentation «réelle» mais la possibilité de concevoir une image avec fantaisie et mouvement. De là est née une expérimentation continuelle, soit avec des inventions techniques comme l’Oxydation, les Pyrogrammes et les Hydrogrammes, soit avec des techniques plus anciennes comme les clichés-verre ou les Photogrammes ».Le travail de Migliori sur les Polaroid représente une partie fondamentale de son oeuvre surtout à partir des années 80. Avec le Polaroid il explore la possibilité de laisser sa propre empreinte sur le papier photographique pendant la courte période de développement, ce moment éphémère dans la banalité du simple snapshot. « Avec les Polaroid je me suis rendu compte que faisant des petites pressions avec mon ongle ou mieux encore avec quelque chose de rigide, l’image se développait sous mes yeux et que, petit à petit, se déformaient et se reformaient sur la surface, des signes rouges, jaunes, noirs, selon l’intensité de la pression ».A la même période Migliori commence à réaliser des installations/performances comme le légendaire « Controtempo Blu » de 1977 à la Galleria Blu où chaque invité portait autour du cou un Polaroid fraîchement réalisé par un autre invité, créant ainsi un cercle d’identité et de portraits tous liés entre eux.Migliori vit avec son temps, il écoute, il regarde, il assimile et fait la comparaison entre les expériences qui l’entourent. Il est très attentif aux nouveaux moyens de communication, curieux des nouvelles potentialités de la photographie. Faire de la photographie, affirme Nino Migliori, signifie choisir et transformer. Presque comme une procédure alchimique, le matériau choisi se transforme en quelque chose d’autre, comme un souvenir pour ceux qui viendront, ou un questionnement pour les contemporains, un nouveau chemin à parcourir, parmi toutes les voies que Migliori a ouvertes.

Alessandra MauroCommissaires de l’exposition : Alessandra Mauro et Simon Edwards Exposition réalisée en collaboration avec Gensu Bononiae, Bologna et Fondazione Forma per la Fotografia, Milan

NINOMIGLIORI

Série « Effacement », 1960 © Nino Migliori

Photomed

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GABRIELEBASILICO

Photographe des villes, Gabriele Basilico est sans doute celui qui a le mieux saisi les transformations urbaines à l’échelle de la planète. Pour l’Hôtel des Arts de Toulon et le festival Photomed, Basilico a choisi neuf villes méditerranéennes dans lesquelles il a réalisé, à différentes étapes de sa vie, des relevés photographiques à la fois précis et poétiques. Barcelone, Beyrouth, Gênes, Istanbul, Monte Carlo/Monaco, Naples, Palerme, Rome, Valence. On retrouvera dans ces images, en grand et moyen format, ce qui fait la spécificité de ce grand photographe italien : les villes et leurs immeubles aux heures où les rues se vident mais aussi des zones péri-urbaines économiques et industrielles souvent abandonnées. Le tout traité dans un style d’une apparente neutralité. Photographe «critique» Gabriele Basilico démontre de manière subtile que, malgré les efforts des urbanistes, la ville reste le foyer d’un désordre imprévisible: celui même de la vie et de l’activité humaine.

Exposition produite et présentée par l’Hôtel des Arts de Toulon

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Auteur de films mythiques, de « Z » à « Capital », son dernier film, en passant par « l’Aveu », « Clair de Femme » et « Missing », Costa-Gavras est aussi photographe. Ce réalisateur engagé a conservé des ses amitiés et de ses combats des images personnelles et attachantes. Simone Signoret, Yves Montand, Georges Semprun, Régis Debray et beaucoup d’autres constituent aussi une galerie de portraits émouvants et inédits. C’est la première fois que Costa-Gavras accepte d’ouvrir ce grand album photographique. On reconnaîtra dans ce travail en noir et blanc à la fois la lucidité d’un regard et la sensibilité d’un homme pour lequel la vie doit être vécue avec chaleur et conviction. Cette exposition est présentée pour la première fois à Photomed. Une exposition présentée à la Maison Européenne de la Photographie quelques semaines plus tard viendra enrichir et compléter cette avant-première.

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PortraitsEspace Saint-Nazaire - Sanary-sur-Mer

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LA JEUNE PHOTOGRAPHIE LIBANAISE

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En invitant le Liban cette année, la direction de Photomed convie une jeune photographie émergente et prometteuse. Le petit pays du bord de la Méditerranée a installé la photographie - l’art et le métier - dans sa vie culturelle, économique et universitaire, la presque totalité des facultés libanaises enseignant la photographie dans son cadre audiovisuel. Des maisons d’éditions, des centres culturels, des galeries d’art proposent fréquemment les travaux de photographes libanais et internationaux. Des Studios de prise de vue et de production hautement qualifiés, répondent à la demande commerciale du Liban et des pays du Moyen Orient.Notre sélection pour le festival Photomed 2013 est un exemple de la diversité créative de la photographie libanaise. Nous avons fait le choix de sept jeunes artistes actuels, vivant et travaillant au Liban, parmi des dizaines d’autres qui, nous l’espérons, auront des occasions à l’avenir de présenter leurs travaux à travers - entre autres - les échanges culturels développés entre nos deux pays.Cette jeune génération proposée, pessimiste et critique, tend vers un enrichissement de la vie culturelle nationale et cultive l’espoir d’une société d’après-guerre à la recherche d’une identité stable et civile, d’une justice et d’une liberté suite à un déchirement humain et intellectuel, encore visibles. Ainsi Caroline Tabet est en ‘’perte de vue’’, en observant une ville qu’elle n’apprivoise pas, elle balade son oeil flou lors d’une promenade chronométrée. Emile Issa quittant le Canada et revenant vivre au Liban, cherche cette même ville dans les ombres et gestes d’une femme belle et fantomatique au milieu d’un décor délabré. Tanya Traboulsi, plonge dans une froide et lasse solitude et se dédouble comme dans un miroir pour s’accompagner jour et nuit. Mazen Jannoun capte les contrastes sociaux, tout au long de la côte libanaise, révélant une simplicité joyeuse, taciturne et réaliste. Ghadi Smat survole les aspects insolites et inattendus de la ville. Lara Zankoul dans son univers symbolique, cherche un monde meilleur et explore ses rêves de jeune femme dans des decors imaginaires. Joanna Andraos pénètre un palais beyrouthin du 19e siècle, le hantant de ses figurants macabres, témoins tragiques du temps qui passe. Les univers ici présentés, tournent autour de personnages errants ou mis en scène. Cette jeune photographie libanaise est riche de promesses et est en passe de trouver sa place dans le paysage culturel du pays.

Tony HageCommissaire

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Joanna Andraos - Emile Issa - Mazen Jannoun - Ghadi Smat - Caroline Tabet - Tanya Traboulsi - Lara ZankoulEspace Saint-Nazaire - Sanary-sur-Mer

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LA JEUNE PHOTOGRAPHIE LIBANAISE

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Tony Hage, commissaireNé à Beyrouth le 24 Octobre 1961 de nationalité franco-libanaise, Tony Hage débute la photographie à l’âge de 16 ans. A son arrivée à Paris à 17 ans , il s’inscrit dans des cours du soir de photo et moins d’un an plus tard commence à publier ses images. Dans les années 80, plusieurs voyages en Jordanie et en Egypte lui permettent d’effectuer les reportages les plus variés - des acteurs du cinéma égyptien aux portraits de la Reine Noor. Ses photographies sont publiées dans la presse internationale par l’intermédiaire de l’agence Gamma. De retour à Paris, il débute un long travail sur la communauté libanaise en France et publie un livre sur ce thème. Ses photographies sont publiées dans les grands titres de la presse internationale.Tony Hage est co-fondateur de l’agence de photographie Toromoro.

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Petit clin d’œil sur les années de jeunesse du photographe Tony HageEspace Saint-Nazaire - Sanary-sur-Mer

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FOUADELKOURY

Le Liban, donc. Encore et toujours.Effacées les nombreuses images que j’ai faites ailleurs au cours de ma vie.Ce sera le Liban, de préférence pendant les années de guerre. Effacés aussi les derniers travaux, ceux qui m’excitent le plus car inédits. C’est l’archive qu’on réclame.Me voila donc forcé de me pencher sur mon passé, de me confiner dans le passé, avec, comme fâcheuse conséquence, l’obligation de constater que la vie est derrière moi. Compiler, chacun le sait, est le propre des retraités. Alors j’ai choisi des images au hasard, en piochant dans plusieurs séries, puis je me suis plu à inviter plusieurs amis dont j’avais fait le portrait il y a longtemps à figurer ici, et puisque je ne suis pas exempt de vices, je me suis amusé à tricher en insérant ici ou là quelques images hors du Liban.

Fouad ElkouryParis 2013

Fouad Elkoury est représenté par l’agence Signatures

ASPECTS DE LA PHOTOGRAPHIE SLOVÈNE

En 2011, Photomed a présenté le travail du photo-journaliste slovène Manca Juvan sur l’Afghanistan : « un Ordinary lives ». Le public français ne connait pas très bien le travail des photographes de cette région de la mer Adriatique et Photomed a décidé cette année de présenter une sélection de la création photographique slovène contemporaine. L’exposition ne montre que certains aspects de cette création se concentrant surtout sur le paysage urbain et l’architecture. A travers les œuvres de six photographes, le visiteur est invité à réfléchir sur la relation de l’homme moderne avec son environnement ainsi que sur l’importance que des matériaux comme le fer forgé, l’acier et le béton ont eu sur le paysage urbain qui nous est devenu si familier.Dans les photographies « le Fer », « Ironworks » créées entre 1965 et 1990, Tihomir Pinter nous révèle son amour pour le détail et sa quête éperdue de la beauté à travers l’harmonie de ses compositions. En recréant un juste équilibre, une relation délicate entre les tons lumineux et les structures, il met en valeur poétiquement la forme et le rythme à la manière des photographes des années 30.Boris Gaberščik est l’un des rares photographes slovènes à s’être consacré entièrement à la nature morte. Ce qui le fascine c’est la manière dont chaque objet influence l’autre, exprimant paix et tranquillité, parfaitement immobiles, prisonniers ou habités par le pouvoir mystérieux des formes. « Depuis plus de 25 ans », écrit Sarival Sosič, « il a développé un langage visuel clair et volontairement sophistiqué. Le photographe utilise les objets comme un architecte, un constructeur, un créateur d’espace. La plupart de ces objets ont joué un rôle important dans sa vie et lui rappellent des souvenirs. Ce sont des archétypes qui nous invitent à rentrer à l’intérieur de son monde poétique ».

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MR1Atelier des Artistes - Sanary-sur-Mer

© Fouad Elkoury / Signatures © Fouad Elkoury / Signatures

Boris Gaberšcik - Danica Kus - Tihomir Pinter - Bostjan Pucelj - Jane Štravs - Metka VergnionMaison Flotte - Sanary-sur-Mer

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ASPECTS DE LA PHOTOGRAPHIE SLOVÈNE

Le « Road Movie » de Jane Štravs nous propose un voyage à travers une Amérique de la nostalgie et du minimalisme le long des routes ponctuées de motels délabrés, de voitures abandonnées et de pancartes défoncées. Cette étendue urbaine a nourri notre imagination collective depuis les années 60. La rencontre du photographe avec le continent américain et le climat californien est comme un ménage à trois entre l’auteur, la photographie et le cinéma. La société moderne est minée par le consumérisme afin d’atteindre le confort idéal. Dans la série « Missing in Action » (« Portés Disparus »), Bostjan Pucelj nous révèle les victimes de cette société - des chariots de supermarché - égarés, loins de leur habitat habituel comme des réfugiés modernes, forcés à quitter leur terre. Troublé par l’impact environnemental de ces découvertes, Pucelj, avec une certaine ironie, utilise la technique de la photographie documentaire pour dépeindre le côté suicidaire des ces « victimes » de la guerre des consommateurs.Dans « Le Jardin Spirituel » Metka Vergnion se promène dans un jardin métaphysique japonais à la recherche de la sérénité et d’une paisible méditation. Elle met en images ses sensations, habitée par les vibrations de la lumière. Le travail de Danica Kus sur l’architecture moderne révèle un certain talent à transformer le langage visuel, obligeant le spectateur à s’interroger sur la réalité de ce qu’il voit. Dans ses photographies sur les carrières de Carrare, des silhouettes de personnages qui n’existent pas apparaissent mystérieusement tandis que dans ses images de cages d’escaliers, les passants font irruption, comme des intrus, à l’intérieur de formes sculpturales somptueuses. Elle dit de son travail : « je trouve mon inspiration dans les contradictions de lumière, obscurité, rythme, matériaux, structures,… j’essaie d’explorer le symbolique des formes construites et de créer une ambiguité de l’espace, un espace imaginaire ».

Photomed remercie la Galerija Fotografija de Ljubljana pour son aide précieuse dans la préparation de cette exposition ainsi que l’Ambassade de Slovénie à Paris.

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STRATIS VOGIATZIS

Je photographie les pêcheurs de la Méditerranée depuis quatre ans. Ces pêcheurs viennent de sept pays différents. C’est un projet que j’ai achevé depuis peu.Je me sens très privilégié de passer du temps avec eux, documentant leurs vies et pénétrant leur monde, si dur et magique à la fois, très différent de celui des gens de la terre. Quelquefois je me retrouve en train de participer à un rituel : je regarde ces hommes qui, patiemment et en silence tirent leurs filets pendant des heures et je me dis qu’il y a là beaucoup plus un jeu qu’un simple travail. C’est davantage une méditation, une voie qui s’ouvre et met ces hommes en relation avec les secrets éternels de la mer. En un sens l’activité d’un pêcheur résiste au progrès de la vie moderne et garde un aspect traditionnel. Il est indéniable que le travail d’un pêcheur est l’un des plus durs qui soient : des heures de labeur sur un bateau dans des conditions climatiques épouvantables, très souvent avec seulement deux ou trois heures de repos, sans paie (s’il n’y a pas de poisson) sans assurance maladie et surtout loin de la famille. Même si ces conditions de travail sont difficiles, des liens forts se créent cependant.La vie des pêcheurs n’est pas compliquée, et ce serait hypocrite de dire qu’ils sont autres que ce qu’ils sont. Ce qui m’a bouleversé c’est l’authenticité de leurs vies et le maintien de traditions simples. Le peu d’espace partagé fait contraste avec l’énormité de l’océan, mais la difficulté de leur travail est compensée par le sentiment de liberté ressenti au milieu de cette vaste étendue.Très souvent j’avais l’impression d’assister à une scène qui montrait le besoin profond de l’homme à apprivoiser la nature, à surmonter ses faiblesses face à la puissance de la mer, cette mer qui voudrait à son tour nous dompter. J’ai la conviction que «les gens de la mer» comme disait Proust, sont les gardiens d’un monde qui nous est totalement étranger. Ils connaissent la mer comme nous connaissons notre quartier mais, en même temps, la mer reste un très grand mystère. Même s’ils connaissent ses humeurs, ses vents et ses courants ils restent néanmoins des étrangers, envahisseurs d’un espace inconnu.De nos jours, très peu de jeunes choisissent le métier de pêcheur, d’abord à cause des conditions de travail et ensuite parce qu’ils ne gagnent pas un salaire suffisant. C’est pour cette raison que l’on trouve sur ces grands bateaux beaucoup de travailleurs immigrés dont la plupart vient d’Egypte. Il est donc juste de dire que la culture de la pêche se perd. Si les jeunes ne reçoivent pas assez d’argent, si le problème de la sur-pêche reste critique, il y a encore un autre problème qui surgit : la disparition des petits bateaux dans ce magnifique paysage marin. Stratis Vogiatzis

Photomed remercie Le musée de la Photographie de Thessalonique Grèce pour son aide.

Fishermen / PêcheursSalle Patmos - Île de Bendor

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BRUNO RUFI

« Depuis plus de 30 ans, je photographie des pays lointains, de l’Asie à l’Amérique, de l’Afrique du nord à la Russie, de sa pointe méditerranéenne jusqu’à la plaine pannonienne, Ici l’homme et la nature ont créé une mosaïque unique de cultures. A travers le prisme de l’objectif j’ai mis en images cette brève rencontre, qui, comme tous mes voyages photographiques, me pousse à revenir explorer les multiples facettes de ce pays secret de l’Adriatique. »

Bruno Rufi

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Slovénie, entre mer et montagneMédiathèque - Sanary-sur-Mer

Photomed

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GUYMANDERY

La chine à la lampe de poche dans les petits matins des marchés aux puces n’a jamais été ma tasse de thé. Tout au plus ai-je assisté à quelques ventes aux enchères, mais pour moi ces endroits-là sentent trop le moisi et la mort. Ma collection s’est constituée presque par inadvertance, jamais avec la rage du vrai collectionneur, sauf pour quelques photolivres emblématiques. Elle s’est toujours bâtie à l’occasion d’une relation, souvent éphémère mais toujours vraie avec un artiste, au long de mon parcours de journaliste, d’éditeur, et de commissaire d’expositions. De sorte que chacune de ces images est un peu comme une carte de visite laissée par un visiteur amical.Avant 1970, lorsqu’on publiait des photographies, la rédaction ou le secrétariat d’édition recevait des épreuves qu’on manipulait en les agrafant avec le papier des textes. Ensuite le maquettiste les recadrait au crayon gras ou en y scotchant du papier-calque, écrivait au verso les cotes pour la photogravure, et les envoyait à l’imprimerie. Elles en revenaient peut-être, parfois maculées d’encre, souvent écornées, presque toujours avec des traces de doigts. Après le bon à tirer, on les mettait au rebut.Évidemment avec les débuts du marché et l’ouverture des premières galeries photo en France, un changement s’est opéré. Pour autant alors, les tirages photographiques n’avaient pas tous acquis le statut d’œuvre qu’ils ont aujourd’hui. Pour peu qu’on leur témoigne de l’intérêt, les plus généreux des photographes offraient volontiers un tirage à l’occasion de la publication d’un portfolio. À plus forte raison pour le montage d’une exposition, la réalisation d’un livre. Bien sûr ma collection porte la marque de mes inclinations. Un ami d’enfance achète une caisse de plaques photographiques et je me précipite pour éditer et faire tirer les somptueux portraits du Studio Soler Pavia, actif dans notre commune Tunisie autour de 1900. Dans le choix présenté ici j’ai bien sûr beaucoup privilégié l’Italie, avec des images de Patellani, du grand Giacomelli et celles de mes amis Barbieri, Basilico, Berengo Gardin, Jodice, Radino, et bien d’autres encore, comme autant de sceaux de mon appartenance à cette terre et à cette culture qui font pour moi le pont entre Tunisie et France.J’ai tenu à mettre les images de ces grands créateurs en regard de mes propres photographies, non par vanité, mais simplement parce que sans la fréquentation des leurs je n’aurais jamais pu faire les miennes.

Guy Mandery

Itinéraire dans un temps privilégiéSalle Barthélémy de Don - Sanary-sur-Mer

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KATERINA KALOUDI

« J’ai fait des études de mathématique, mais c’est dans la photographie que j’ai découvert mes plus grandes joies. En photographiant j’ai trouvé un moyen d’exprimer des facettes de ma personnalité que je ne pouvais pas faire apparaître auparavant.

Les photographies de cette exposition ont été sélectionnées par thèmes afin de mieux décrire le chemin de mon voyage intérieur. Pour la plupart ce sont des photographies que j’ai faites pour moi-même. Quelques images représentent des souvenirs de contes de fées, des sentiments et des expériences personnels de mon enfance, certaines proviennent de ma passion pour la nature et pour la Grèce tandis que d’autres sont liées, dans mon subconscient, à ma peur de la mort, de l’isolement et du côté irrationnel de la vie.Je travaille sur des sujets qui m’intéressent à travers la vie quotidienne. Je regarde le mouvement des choses et crée de nouvelles compositions en ajoutant ou en enlevant certains éléments du cadre photographique. En général j’enlève car j’aime les images qui racontent une histoire d’une manière simple.Pour moi l’aspect le plus fascinant de la photographie est ce moment impulsif qui me pousse à capturer une image. Il n’y a pas de logique ; c’est comme une révélation. Tout dépend de qui vous êtes et de ce que vous vivez à ce moment précis. Toute la magie de « l’acte photographique » est cachée dans un millième de seconde, où l’œil, le coeur et l’esprit, comme le disait Henri Cartier-Bresson, se rejoignent sur une même ligne droite. Finalement dans mes photographies, au-delà de la partie visible qui leur

donne forme, il y a une partie invisible qui rôde sous la surface. C’est cette présence de l’invisible qui crée le lien entre l’image et moi-même et peut-être entre l’image et vous ».

Katerina Kaloudi

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Les GrecsSalle Mikonos - Île de Bendor

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BRUNO MOURON

Ils ont consacré leur vie à la « chasse aux scoops ». Aujourd’hui c’est à leur tour d’être sous les feux de la rampe. Les chasseurs de scoops les plus célèbres de France, Bruno Mouron et Pascal Rostain, travaillent ensemble depuis la fin des années 70, date à laquelle ils collaborèrent pour la première fois à Paris Match. Au sein de ce célèbre magazine ils photographièrent Bardot, Marchais, Le Pen, Tapie, Noah, Depardieu... Encouragés par Daniel Filipacchi, ils continuèrent leur aventure et leur expérience outre-Atlantique en inventoriant les poubelles de stars d’Hollywood telles Brando, Nicholson, Madonna, Michael Jackson et même Ronald Reagan. Ils exposèrent les fruits de ce travail à l’occasion d’une grande exposition à la Maison Européenne de la Photographie. En 2012 ils publient un livre, « Famous », et sont les héros d’une bande dessinée, « Chasseurs de scoop ». Dans le premier, on (re)découvre les célébrités les plus glamour qu’ils ont piégées. Cette série d’images a été présentée récemment au Palais de Tokyo et à l’A.Galerie.A Bandol et à la salle Flotte de Sanary-sur-Mer, nos deux photographes ont recherché dans leurs archives les moments forts de la Dolce Vita méditerranéenne. On pourra admirer de formidables portraits de Brigitte Bardot, Marlon Brando, Sophia Loren, Elizabeth Taylor, Richard Burton...

La Dolce VitaLe Port - Bandol / Maison Flotte - Sanary-sur-Mer

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GUYMANDERY La Méditerranée de nos jours Salle Barthélémy de Don - Sanary-sur-Mer

« J’ai voulu photographier le paysage méditerranéen pour donner à voir ce qu’est aujourd’hui, un des paysages les plus fameux, les plus représentés, souvent appelé en référence en tant qu’espace fondateur de civilisations et de pensées. Montrer à la fois la nature pérenne et le paysage par l’homme façonné.Si je tente aujourd’hui de la questionner appareil en main, c’est parce qu’avant d’être un paysage à photographier, cette Méditerranée fut pour moi terre de chaleur et de poussière, de champs de blé noirs de soleil, de fragrances d’oranger, de plages suaves et de brûlures. Elle fut ensuite littéraire par Camus, Char, Giono, Mahfouz, Pavese et Vittorini entre autres ; picturale avec Cézanne et les peintres régionalistes provençaux et languedociens ; cinématographique avec l’Antonioni de L’Avventura ; photographique enfin avec les Bonfils, Rives et Sommer du 19e siècle, et la Tunisie de Rudolf Lehnert au début du 20ème, et d’autres photographes encore, tous partis vers le sud sur les traces du passé grec et romain. L’esthétique simple et directe de ces pionniers à laquelle j’adhère, traverse une grande partie de la photographie contemporaine. Plus tard, les photographies de Mario Giacomelli, emblématiques d’un univers méditerranéen binaire, noir et blanc, solaire et chtonien, m’ont beaucoup marqué, même si, ou peut-être justement, parce qu’elles sont inimitables.Photographiant les sites méditerranéens remarquables, on flirte inévitablement avec les clichés, les cartes postales. Leurs images font partie de l’iconographie plus ou moins consciente que nous portons tous, et nous y sommes affectivement attachés, quelle que soit leur valeur artistique. Aussi je revendique leur parenté, m’appliquant seulement pour ma part à grossir ici ou là le détail qui pointe l’effet de modernité. Mais naturellement dans ce travail, j’assume surtout l’héritage des photographes du 20e siècle que depuis plusieurs décennies j’ai regardés, exposés, critiqués, édités, enseignés. C’est grâce à eux que je peux faire aujourd’hui ces photographies, hommage enfin rendu par l’homme que je suis à mes rêves d’adolescent. »

Guy Mandery

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DIDIER MASSARD

Après avoir collaboré avec Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque Française, Didier Massard a développé une carrière de photographe professionnel dans le domaine de la nature morte, du paysage et de l’architecture. C’est à partir de 1993 qu’il entreprend une série de travaux personnels basés sur la conception et la construction de décors miniatures photographiés en studio. Dans la droite ligne de Méliès, l’œuvre de Didier Massard doit autant à sa science du décor, de l’éclairage et à son sens de la minutie, qu’à son goût du merveilleux. Dans la salle Maurice Fargues consacrée à la plongée sous-marine Didier Massard, en véritable maître de l’illusion et de l’artifice nous invite à un voyage onirique au cours duquel vestiges sous-marins et architectures coraliennes suscitent surprise et émerveillement.

Artifices Salle Maurice Farques - Sanary-sur-Mer

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JACQUES FILIU

Jacques Filiu est quelqu’un de précis. Ses photographies aussi.La photographie historiquement a changé, s’est « dé-romanticisé » avec le photographe Lewis Baltz, dans le mouvement des « new topographics ».Marseille : une ville de clichés. De lieux communs tant galéjades que photos !Un monsieur discret, pas du tout bruyant, erre tranquillement comme si de rien n’était. C’est Filiu.Et pourtant, lui il VOIT Marseille, mieux que quiconque, car par rigueur et austérité, il a su ne tomber dans aucun panneau visuel, et pourtant rarement ai-je vu un tel vrai Marseille depuis les chefs d’œuvre de l’époque du Pont Transbordeur.Comment fait-il ? Historien, et cultivé- il n’a plus 20 ans -, il va de la côte sud à la côte nord, il promène son œil incisif au parc balnéaire du Prado, appelé maintenant plages Gaston Deferre, à la Corniche Kennedy, au quartier Dromel, au quartier d’Arenc, au Hauts de l’Estaque, avec un appareil numérique. Il fait des photos en couleur : qu’est ce à dire ? Du

ciel bleu ? En fait, il s’agit de photos constats très précises, où tout a sa place, rien n’est romantique, Marseille sans aucun pathos, où le moindre petit poteau ou personnage a sa position précise dans sa composition.Il a su trouver, inventer peut-être, une sorte de non-couleur, en tout cas une couleur pas symbolique du beau temps, presque comme des cartes anciennes, c’est à dire une couleur discrète.Images horizontales, sans aucun effet de fuite, pas de décorum, pas de spectacle, pas de cris :

une sorte de silence due non pas à l’absence de bruit, mais à la qualité extrêmement rigoureuse de sa vision. Pour moi ce sont de très grandes photographies de cette ville aux images préconçues. Il renverse la situation et nous montre là enfin ce qu’est vraiment devenue cette ville : précisément. Bernard Plossu

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JULIAPIROTTE

Photographe engagée, Julia Pirotte s’inscrit dans le photo-journalisme militant. Née en 1908 en Pologne elle passa une grande partie de sa vie en Belgique et en France. Célèbre surtout pour son reportage sur la libération de Marseille et ses formidables portraits de Pablo Picasso, Irène Joliot-Curie, Paul Eluard au Congrès Mondial des Intellectuels pour la paix de 1948 à Wroclaw, son oeuvre n’a été redécouverte que récemment.Grande résistante, elle s’est servie de son Leica comme d’une arme. Comme l’écrit Georges Vercheval « Ses images naissaient du besoin impérieux de témoigner» (...) ses images sont spontanées, fortes, taillées dans le vif ».Et Bernard Plossu d’enchaîner « Julia Pirotte m’a ouvert la voie. Elle était à Marseille dans les années 40 pendant la guerre. Ses photos sont un témoignage inouï de la vie au Panier à ces moments-là… un témoignage courageux et engagé, car sa propre sœur venait d’être exécutée par les Nazis. Une œuvre entre Ben Shanh, le Robert Frank des années 30 et les constructivistes russes ».

Julia Pirotte (née Gina Diament) 1908 – 25 juillet 2000

Cette exposition est réalisée en collaboration avec le Musée de la Photographie à Charleroi qui conserve l’essentiel des négatifs et des tirages de Julia Pirotte.

Une photographe dans la RésistanceEspace Saint-Nazaire - Sanary-sur-Mer

GALI TIBBON

Cette exposition est une invitation à embarquer pour un voyage magique, à travers chapelles et autels, dans un kaléidoscope de couleurs et textures, une fusion unique de personnes et de cultures. Cachée au fond de petites rues de la vieille ville de Jérusalem se trouve l’Eglise du Saint-Sépulcre, l’un des sites religieux les plus célèbres du monde. L’église a été construite sur l’emplacement présumé de la crucifixion, l’enterrement et la résurrection du Christ, l’endroit même où est né le christianisme. Cette église a été édifiée par les Byzantins et reconstruite après par les croisés. Elle reste la destination la plus populaire de milliers de pèlerins chrétiens à travers la planète.Les religieux et les croyants entonnent des prières dans un mélange de langues qui datent de la tour de Babel. Des archevêques célèbrent des rituels dans la langue aramaïque tandis que d’autres langues font écho à travers l’obscurité de cette sépulture sacrée. Des moines encerclent la tombe diffusant de l’encens, illuminés par des traits de lumière magiques. Ce mélange de rituels, appartenant aux sectes chrétiennes les plus anciennes, persiste encore aujourd’hui. C’est peut-être le seul endroit au monde où des processions et des messes religieuses se mélangent sous le même toit, entourées de croyants de dénominations diverses priant côte à côte. A l’extérieur les croyants portent des crucifix en bois, retraçant les ultimes pas du Christ le long du chemin sinueux de la Via Dolorosa qui se termine à l’église du Saint-Sépulcre.

Jérusalem n’est pas seulement le centre d’une attention internationale sur le plan politique, c’est aussi le centre des trois religions monothéistes. Des textes anciens ainsi que des cartes décrivent Jérusalem comme «le centre du monde», le point de départ du monde. Trois sectes principales - l’église Romaine Catholique, l’Orthodoxie Grecque et l’Arménien ont la garde principale du Saint-Sépulcre depuis l’Edit de 1852 établi par le sultan Ottoman connu aujourd’hui sous le nom de Statu Quo agreement. Les autres dénominations, coptes (Egyptien, Syrien

Orthodoxe et Ethiopien) ont eux aussi des droits spéciaux à l’intérieur de l’église. Le Statu Quo du sultan a fait arrêter le temps.Des siècles de traditions restées inchangées et des dominations multi-ethniques se joignent pour former un collage extraordinaire de personnes et de croyances que l’on ne voit nulle part ailleurs dans le monde..

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Echos du Jérusalem Chrétien Chapelle Notre Dame de Pitié - Sanary-sur-Mer

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DAOUDAOULAD-SYAD

Cela pourrait être une fable, une légende ou un conte des pays lointains. Daoud Aoulad-Syad, photographe marocain, internationalement reconnu comme cinéaste créatif et méticuleux, a fait de la région de Bandol et du festival Photomed le lieu de son retour à l’image fixe. Lui, qui a eu les encouragements de Henri Cartier-Bresson lors de ses premiers pas, a repris goût au cliché en exhumant en 2012 des travaux inédits et anciens, notamment autour du portrait. Un flashback qui a réveillé des instincts endormis et qui l’a entrainé à réaliser un travail d’auteur auprès des vignerons de la région de Bandol. Méticuleusement, il a su capter dans une série de portraits l’histoire, les malheurs et la joie de ses hommes de la terre qui génèrent un nectar apprécié sur tous les bords de la Méditerranée. Avec sa fausse nonchalance, son rire généreux et sa soif des beaux livres, il sait se faire accepter jusqu’à devenir membre de cette communauté dont il partage les codes et les valeurs. Daoud Aoulad-Syad, nous parle dans ces photos de choses que l’on ne peut exprimer mais qui semblent pourtant évidentes à leur vue. On pourrait parler de passion et d’engagement, mais le champ est plus vaste. Comme un djinn, il génère une magie à laquelle nous n’avons qu’une envie, celle d’y succomber.

Benoit BaumeExposition réalisée avec le soutien de l’Association des Vins de Bandol.

Le photographe, le vigneron et la lumièreGalerie Ravaisou - Bandol

Fortuné Piche, son petit fils Cédric Gravier, Christine Castell et Roger Dalmasso (domaine de la Suffrène), 2012 © Daoud Aoulad-Syad

Didier Masson et Ian Johnston (domaine de la Suffrène), 2012

© Daoud Aoulad-Syad

PATRICKTOURNEBŒUF

Grâce à la complicité de ses partenaires Fujifilm France, Gares & Connexions et Central Dupon, Photomed a sollicité Patrick Tournebœuf pour commencer un travail original autour des gares méditerranéennes. De la frontière espagnole à la frontière italienne, Patrick nous interrogera sur le rôle de la gare, son rapport avec tous ceux qui la fréquentent et l’évolution de son statut au fil du temps. Présentes dans notre quotidien, chacun en a une expérience et une pratique différente.La notion de voyage a considérablement évolué : comment rendre compte de ce changement ?A titre anecdotique, l’apparition des roulettes sur les bagages a été à l’origine de la disparition des porteurs parmi d’autres exemples du changement. Et aujourd’hui, la gare devient un lieu de vie part entière, avec naturellement des spécificités propres à chaque lieu.De longue date, les artistes se sont emparés de la gare : la Gare Saint-Lazare a été peinte par Claude Monet et Salvador Dali a d’une certaine manière sacralisée la gare de Perpignan.Patrick Tournebœuf a un lien historique et affectif avec les gares, au travers de la gare de Sète : son trisaïeul (arrière-arrière grand-père) est né dans la gare de Sète, son propre père (quadrisaïeul…) en ayant été le chef de gare dès sa construction ! Il a également un autre aïeul qui était de Vintimille, de l’autre côté de la frontière, juste après Menton.Photographes du « Monumental », lié par sa propre histoire sujet, Patrick entamera un travail en profondeur qui se déroulera sur deux années : la première année sera le fruit d’une semaine de voyage en avril qui l’emmènera de Perpignan à Sète, Marseille, Bandol, Nice et Menton. Il nous rendra compte de ses impressions dans une exposition qui sera présentée à la maison du festival Photomed mais également dans une ou plusieurs gares.

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Gare de Nice #02, 15 avril 2013.Mission photographique sur les gares du pourtour méditerranéen pour Photomed© Patrick Tourneboeuf/Tendance Floue

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LE FESTIVAL DE LA PHOTOGRAPHIE MÉDITERRANÉENNE

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LES STAGESPHOTOMED 2013Ces stages de prise de vue et de traitement d’image sont proposés sur une journée.Dans le cas particulier du stage de photo sous-marine, la pratique de la nage en apnée est fortement conseillée.Les maîtres de stage de cette 3e édition du Festival sont Nouara Aci et Philippe Joachim.

dimanche 26 mai

Stage de Nouara Aci Formation à la prise de vue numérique

Ce stage, proposé par l’association Les Semenciers Photographes, est une journée de formation complète pour apprendre à faire des réglages personnalisés sur votre boîtier numérique. Cette journée permet au participant motivé de quitter progressivement les modes automatiques. Finies les photos floues, sombres ou surexposées sans explication. En modifiant les réglages de votre boîtier, vous améliorez la qualité de vos photographies.

ProgrammeLa matinée sera consacrée au fonctionnement de l’appareil, exploration et explication des menus, réglages de bases- isos, ouverture de diaphragme, vitesse d’obturation, mode d’exposition.L’après-midi sera employé à s’exercer à exposer correctement ses photographies grâce aux corrections d’exposition et à une réflexion sur le cadrage.

Infos pratiquesLa journée : 100€ La demi-journée: 60€ Les inscriptions à la journée sont prioritaires car le but est d’avoir un groupe à la journée. Photographe intervenant : Nouara ACI / www.nouara-aci.comDate et horaires : 26 mai 2013 de 9h à 12h30 - de 13h30 à 17hLieu de stage : Maison Flotte à Sanary www.semenciersphotographes.com

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LES STAGESPHOTOMED 2013

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samedi et dimanche15 juin 16 juin

Stage de Philippe JoachimLa photo sous-marine en apnée (deux stages : un d’initiation et un de perfectionnement)

Reporter photographe, spécialiste de la photo subaquatique, Philippe Joachim est vice-champion de France 2005 de photos sous-marines. Vainqueur du Challenge de Monaco en 2009-2010, il a été également nommé Plongeur d’Or (en 2009 et 2010) au Festival Mondial de l’Image à Marseille.

• Stage d’initiation à la photo sous-marine, le samedi 15 juin• Stage de perfectionnement, le dimanche 16 juinIl débutera par une phase théorique portant sur le milieu sous-marin et son biotope (évolution en milieu subaquatique en respectant environnement et sécurité, préparation de son matériel photo et caisson étanche, préparation de son matériel de plongée), les phénomènes physiques liés à l’eau (influence de la lumière dans le monde subaquatique : réflexion, réfraction, absorption, diffusion…) et les rappels essentiels sur la photo (cadrage, influence de la couleur, flash, optiques, vitesse…).Le stage de perfectionnement insistera plus sur la composition de l’image.

En deuxième période, la mise en pratique s’effectuera dans le sentier sous-marin de Sanary.Ce site rassemble des secteurs rocheux et sableux où les posidonies sont nombreuses. La faune et la flore sont très riches, on y observe des poissons de roche, des mollusques, des anémones, des rascasses et parfois même des barracudas. Enfin, le traitement des images se fera au 2ème étage de la Maison Flotte à Sanary, par la récupération des images sur PC, le post-traitement (Photoshop si possible), la sélection de 5 images par stagiaire pour l’élaboration d’un diaporama.

Infos pratiquesLes stagiaires doivent venir avec : un appareil photo avec caisson étanche, et si possible, un ordinateur pour le traitement de l’image.Prix de la journée de stage : 135€. En cas de mauvais temps le stage est remboursé intégralement.Le stage peut accueillir un maximum de 8 adultes.Horaires : de 8h30 à 19h30www.subreportages.com

© Philippe Joachim

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CONCOURSPHOTO

La lumière de Méditerranée qui a tant inspiré les peintres du début du siècle dernier sera à l’honneur pour ce 3e Concours Photo organisé par le festival, avec la collaboration des commerçants de Sanary et Bandol.

Sur le thème « Ombres et Lumières de Méditerranée », tous les photographes, amateurs et confirmés sont invités à participer.Les bulletins de participation sont à retirer, à partir du 30 avril, chez les commerçants de Sanary et de Bandol, participant à l’opération (affichette Photomed en vitrine) ou dans les offices de tourisme de Sanary et Bandol.Les dossiers de participation sont à remettre, avant le jeudi 13 juin – 18h, chez les commerçants concernés ou à la Maison du Festival de Sanary (quai Wilson – Espace des Baux)Ces dossiers de participation doivent contenir : un tirage photo en A4 maximum, une légende, le bulletin de participation dûment complété.Les envois par la Poste ne seront pas acceptés, ni ceux remis après le 13 juin 2013.

Un jury composé de personnalités représentatives du monde de la photographie se réunira le 16 juin prochain.Les prix seront attribués selon les critères suivants :• Parti pris esthétique• Adéquation au thème• Originalité de la proposition• Technique employée

Les résultats seront proclamés dès le 17 juin.Outre les lots remis (appareils et livres photo FUJIFILM, abonnements au magazine Images…), les gagnants verront leurs photos publiées sur le site internet de PHOTOMED.

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LECTUREDE PORTFOLIOS

Photomed

Photomed propose aux photographes une lecture de portfolios :

vendredi 24 mai de 14h à 17hsamedi 25 mai de 10h30 à 12h30 et de 14h à 17hdimanche 26 mai de 10h30 à 12h30 à la Maison du Festival, quai Wilson à Sanary.

Cette lecture se fera uniquement après inscription (formulaire et modalités sur le site du festival). Elle s’adresse à tous les photographes, confirmés et professionnels, étudiants d’Ecoles d’Art… Chaque séance, d’une durée maximum de 20 minutes, donnera lieu à une appréciation critique du travail présenté et permettra de recueillir conseils et contacts utiles à la pratique photographique.La liste des intervenants sera en ligne dès le mois d’avril sur le site

www.festivalphotomed.com

Protocole de lecture des portfoliosLors de ces journées, chaque participant pourra présenter son travail sous forme de tirages ou sur son ordinateur personnel. Afin de ne pas nuire à la qualité de la consultation, il est conseillé de limiter le nombre d’images du portfolio.La lecture des portfolios est payante ; 20 € par séance

Inscriptions et [email protected] : 06 22 32 10 10 ou 04 94 88 60 56

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partenaires

LE FESTIVAL DE LA PHOTOGRAPHIE MÉDITERRANÉENNE

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L’Office du Tourisme du Liban est un des premiers Office du Tourisme étrangers à ouvrir ses portes en France puisqu’il a été enregistré en 1964 en tant qu’association, et a ouvert au public, rue du faubourg saint Honoré dans le 8eme arrondissement de Paris, dès 1967 !

Sa mission, au delà de la promotion du tourisme libanais, est de promouvoir une image positive du pays des Cèdres et je dirai même de promouvoir la vraie image d’un Liban tourné vers l’avenir, à travers la culture, les arts et le voyage.

Le Liban est déjà connu pour ses écrivains francophones, sa gastronomie, ses créateurs de mode ou de design, son cinéma en plein essor, sa musique. Il est également depuis 20 ans, de plus en plus reconnu pour ses photographes.

Parler de la Photographie au Liban aujourd’hui c’est parler d’une scène contemporaine dynamique, inventive et diversifiée. De la génération de photographes de l’avant guerre à la génération montante, la photographie libanaise est traversée par la vitalité des différents regards portés sur un pays en perpétuel mutation. Témoins de l’histoire, de la guerre et des transformations, des ruines et de la reconstruction, des questions d’identité et de genres, d’exil ou d’allégeance, de changements effrénés de l’environnement naturel et urbain, les photographes au Liban sont les topographes d’une mémoire collective manquante ainsi que les interrogateurs d’un avenir commun qui reste à être écrit.

Nombre d’entre eux, comme Fouad El Khoury, ont d’ailleurs déjà connu une carrière bien fournie et ont pu être appréciés lors de rendez-vous internationaux, tels par exemple, en France, les Rencontres Internationales d’Arles ou Paris Photo.

Mais la jeune génération de photographe, celle née pendant ou même après la guerre civile libanaise est celle que vous allez découvrir à Sanary... Ce sont ces jeunes qui sont au centre du renouveau artistique et culturel du Liban aujourd’hui !

Pour toutes ces raisons, et bien d’autre nous sommes heureux d’être les partenaires de Photomed 2013 et nous vous donnons donc rendez-vous à Sanary en mai et juin prochain !

Serge AKLDirecteur

Office du Tourisme du LibanSite tourisme : www.destinationliban.com

Site cinéma : www.a35mmdebeyrouth.com

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Un espace de découverte de l’art moderne et contemporain Situé au cœur de la ville de Toulon, l’Hôtel des Arts, centre méditerranéen d’art du Conseil Général du Var, offre depuis 1999 des espaces de découverte de l’art moderne et contemporain en présentant des expositions temporaires dans les domaines de la peinture (Antoni Tapiès…), de la photographie (Massimo Vitali…), des installations (Jannis Kounellis…) et depuis peu de l’architecture et des arts numériques (Adrien Mondot et Claire Bardainne…). Au travers d’expositions thématiques et monographiques et de commandes auprès d’artistes, son ambition est d’interroger les problématiques contemporaines qui l’environnent, comme de porter un regard artistique sur les questions urbaines en Méditerranée. Au fil de ses expositions, l’Hôtel des Arts a constitué une importante collection d’œuvres d’art régulièrement présentée lors d’expositions Hors Les Murs dans l’ensemble du territoire du Var. Un accompagnement des publics L’Hôtel des arts propose des actions de médiation culturelle (parcours de découverte, ateliers de création) adaptés aux différents publics : familles, enfants, adolescents, adultes, scolaires, groupes, publics en difficultés... Le service de médiation de l’Hôtel des Arts met également en place des itinéraires ajustés à des attentes particulières. Par ailleurs, des événements sont proposés à chaque nouvelle exposition afin d’élargir les approches de sensibilisation à l’art : rencontres-débats avec des artistes, conférences, concerts, projections, expérimentations artistiques... Des partenariats L’Hôtel des Arts développe de nombreux partenariats qui viennent enrichir ses réflexions artistiques ainsi que certaines de ses expositions (FRAC-PACA, Groupe de Musique Expérimentale de Marseille -Gmem, Jazz à Porquerolles, Photoespana, INA…). Ainsi la collaboration qui s’est instaurée avec le Festival Photomed en 2012 autour de l’artiste Joel Meyerowitz sera reconduite cette année avec le grand photographe italien Gabriele Basilico, artiste dont les champs de recherche sont la ville et les paysages industriels. L’exposition qui sera proposée s’inscrit parfaitement dans la ligne artistique et le questionnement urbain que mène le centre d’art.

Hôtel des Arts Centre méditerranéen d’art du Conseil Général du Var 236 Boulevard Maréchal Leclerc – Toulon Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h Fermeture exceptionnelle le 1er mai Entrée libre 04.94.91.69.18 / www.hdatoulon.fr

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La commune de BANDOL appartient à la fois au territoire varois «Provence Méditerranée» mais également à la communauté de communes Sud Sainte Baume. Face à son magnifique golfe saturé de lumière, nichée entre ses collines couvertes de genêts, de pins et de mûriers, BANDOL est l’une des plus grandes et des plus anciennes communes touristiques du littoral méditerranéen.

BANDOL a accueilli en son sein de grands personnages dans les domaines littéraire et artistique tels que Thomas Mann, Katherine Mansfield, Aldous Huxley, Marcel Pagnol, Mistinguett, Raimu et Fernandel mais également les célèbres Frères Lumière.

C’est avec une immense joie que la ville de BANDOL, siège de nombreuses manifestations culturelles, a le plaisir de recevoir pour la deuxième année consécutive le Festival PHOTOMED.

A travers la programmation d’expositions au Centre Culturel mais aussi en plein air sur le port, le Festival PHOTOMED permettra à un large public de redécouvrir des photographes confirmés et servira également de véritable «tremplin» à la jeune création contemporaine. Qu’ils soient photographes de renom, jeunes ou nouveaux talents, tous ces artistes ont un intérêt commun : " la Méditerranée photographiée sous tous les angles. "

Centre Culturel : 04 94 29 22 70

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BENDOR, L’ILE DES ARTS AU CACHET « VINTAGE »

Ancrée au large de Bandol, séparée par un petit bras de mer, Bendor est un véritable havre de paix et de détente dans un jardin de 7 hectares.

Acquise par Paul Ricard dans les années 50, Bendor séduit sans conteste par son paysage sauvage, entre roches blanches et mer turquoise, sa philosophie du bonheur, son atmosphère délicieusement rétro et son hôtel, le Délos, au charme fou.

Une destination fruit absolu de l’imagination d’un homme qui savait avant toute chose créer du beau et mettre en lumière sa créativité.

Parce que Paul Ricard était lui même un amoureux des arts, Bendor est devenue source d’inspiration et lieu de création pour de nombreux artistes, sculpteurs, céramistes, peintres et ferronniers.

En témoignent les multiples sculptures qui embellissent l’île, la Galerie d’Art, le Village des Créateurs, les Musées Paul-Charles Ricard et l’Exposition universelle des Vins et Spiritueux (EUVS).

C’est donc tout naturellement que, cette année encore, l’île de Bendor s’associe au Festival PHOTOMED qui a pour objectif de promouvoir des valeurs partagées :

• Donner une vision concrète, illustrée et positive de la culture Méditerranéenne,

• Favoriser les échanges sur les enjeux de cette région,

• Mettre en avant la diversité de la richesse des cultures méditerranéennes au travers de la photographie,

• Sans oublier d’éduquer au goût pour l’image et la culture.

Rendez-vous du 23 mai au 16 juin 2013 sur l’île de Bendor

Contact Iles Paul Ricard, Virginie [email protected]

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La gamme X PREMIUM :

Un outil pour saisir la scène du monde !

Théâtre des grandes traversées, des migrations et des mythologies fondatrices, mise à l’honneur à travers Marseille Capitale Européenne de la Culture, la Méditerranée reste un axe majeur des soubresauts de l’histoire quand des enjeux démocratiques s’y rejouent depuis plusieurs années. Soutenu par Fujifilm, Patrick TOURNEBOEUF relève cette année le défi photographique de saisir le mouvement fièvreux du quotidien se détachant sur les lentes évolutions culturelles inscrites dans la pierre. L’unité de lieu choisie ? Les gares ! Sur fond d’architectures, modernes ou marquées par le passage de l’Histoire, elles nous montrent à quel point le voyage est un kaléidoscope des caractères humains, des comportements, des coopérations et des tensions. Le voyageur pressé y côtoie l’amoureux impatient tandis que le citadin fatigué de sa vie routinière ne perçoit qu’à peine l’ivresse des foules aux départs des vacances. Lieu de passages, ouverte à toutes les cultures, elles font se rencontrer toutes les composantes de la société tandis que dans leur architecture écrit, depuis près de deux siècles, la mémoire des évolutions techniques. Le photographe lourdement outillé, pressé, avide d’images sensationnelles n’aura aucune chance de rencontrer cette subtile confrontation ou de saisir par l’image l’esprit de ces lieux. S’il veut bien voir, il lui faut ne pas être vu. La transparence, la sincérité, la discrétion, l’approche respectueuse et bienveillante, la compassion sont les maîtres mots de qui veut vivre, ressentir et finalement témoigner de la multiplicité complexe de ces vies en mouvement.

L’an dernier Fujifilm sortait le X-Pro1, la version professionnelle, à objectifs interchangeables, de sa série X PREMIUM. Une gamme d’appareils professionnels compacts, légers, silencieux, discrets, dotés d’une visée optique directe ou électronique (selon le choix du photographe). Cette année avec le X100s et le X20, Fujifilm sort les versions technologiquement revisitées de ces appareils déjà considérés comme mythiques. Tout à

la fois des concentrés de technologies numériques de pointe et purs outils de précision ultra rapides, ils se destinent aux photographes à la recherche de l’authenticité du contact, concentrés sur leur sujet et oublieux de contraintes techniques.

Une certaine photographie humaniste continue ainsi à écrire son histoire par le dialogue fécond entre l’expression artistique et les outils que Fujifilm propose à la création.

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Contact presse Gares & Connexions :

Corentine Mazure : 01-80-50-92-19 / 06-28-91-52-92 / [email protected] / : Gares & Connexions sur Twitter : http://twitter.com/ConnectGares

GARES & CONNEXIONS FAIT ENTRER LA CULTURE MÉDITERRANÉENNE EN GARE Gares & Connexions participe pour la troisième année consécutive au festival de photographie méditerranéenne, PhotoMed, en transformant les gares du Sud en de véritables lieux d’exposition. Les voyageurs pourront ainsi découvrir, au mois de mai et juin 2013, des images signées par des photographes de renom mais aussi par de jeunes talents de la photographie. Gares & Connexions, 5ème branche SNCF, a pour ambition de faire des gares des lieux de vie au cœur de la ville et se veut au plus proche des voyageurs. Ouvrir les gares à la culture et la faire partager au plus grand nombre, y participe grandement.

UNE POLITIQUE CULTURELLE FORTE AU CŒUR DES GARES Pour Gares & Connexions, la culture représente une place importante. Outre sa participation à de nombreux événements culturels dans toute la France, la branche, à travers son Agence Gares Méditerranée, est très ancrée dans l’univers de la photo de la région. Partenaire pour la 4ème année consécutive d’ImageSingulières en juin 2013, des Rencontres d‘Arles Photographies cet été et de la 3ème édition de PhotoMed, Gares & Connexions anime cette année encore les gares du Sud tout au long des mois de mai à septembre.

En exposant des photos dans les gares, Gares & Connexions transporte les voyageurs vers la culture. Curieux, attirés et surpris par ce qu’ils voient, ils peuvent s’approprier les œuvres et en prendre toute la mesure dans un lieu souvent caractérisé par sa grande richesse architecturale et son histoire. Ouverte sur la ville, en dehors du temps, la gare permet au public de s’évader et de laisser place à son imaginaire Et dans le reste des gares françaises, qu’est-ce qu’il se passe

en 2013 ? De nombreuses expositions de photos, des concerts, des flashmobs et plein d’autres événements riches et variés. Et plus particulièrement une grande première dans les gares, avec l’exposition d’œuvres d’art contemporain issues des collections des FRAC (Fonds Régionaux d’Art Contemporain) ou spécialement produites à l’occasion de leurs 30 ans. Sans oublier une opération dans les gares de Bretagne menée en partenariat avec le plus grand festival photo en plein air de France qui fête ses 10 ans du 31 mai au 30 septembre 2013, le Festival Photo Peuples et Nature de La Gacilly. L’Allemagne est l’invitée d’honneur pour ce 10ème anniversaire.

GARES & CONNEXIONS, 5ÈME BRANCHE SNCF Dédiée à la gestion et au développement des 3 000 gares françaises, Gares & Connexions se concentre sur trois priorités :

Promouvoir la qualité au service des voyageurs, des transporteurs et de la ville : accès à la gare facilité, accès à l’information à distance et en gare, fluidité des cheminements, lisibilité des espaces, confort.

L’accueil de tous les opérateurs et modes de transport : garantie d’un accès équitable et transparent pour l’ensemble des opérateurs et leurs clients, aux installations et prestations de service en gare.

Réaliser les investissements nécessaires au développement des trafics, sans peser sur les transporteurs : aménagement du territoire des gares pour améliorer le quotidien des voyageurs et accompagner les mutations urbaines.

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© David Paquin

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02/2013

www.canson.com – canson-infinity.com

À propos de Canson Canson, leader mondial sur le marché des Beaux-Arts, est également un acteur majeur des produits de conservation pour assurer une longévité maximum aux œuvres : cartons, passe-partout et boîtes d'archivage sans acide sont utilisés par les plus grands musées. Canson®, propose une gamme scolaire, avec la célèbre pochette, et une gamme loisirs. Contact : [email protected]

Canson® Infinity, Innovation, Qualité et Caractère

En 1865, Canson® obtient un brevet pour un procédé simplifiant les opérations de tirage photo et améliorant la qualité des tons noirs tout en réduisant les coûts de tirage. Canson® reçoit en 1892 le diplôme d’honneur – récompense la plus haute – à l’occasion de l’Exposition Internationale de Photographie.

97 ans plus tard, en 1989, le Digital Fine Art est né sur un papier Aquarelle Arches aux Editions Nash (USA) à Los Angeles. Ces pionniers de la reproduction numérique ont fait confiance à cette qualité, tout comme les plus illustres artistes avant eux.

Canson® et Photomed

La société Canson® est heureuse de soutenir pour la troisième année, le Festival Photomed et se réjouit d’accompagner les artistes qui présenteront leurs œuvres sur les supports Canson® Infinity, faisant ainsi vivre la relation privilégiée qui l’unit avec les artistes depuis toujours.

Histoire, Expertise et Excellence

Les papiers Canson® Infinity sont fabriqués en France par les leaders mondiaux des papiers Beaux Arts Canson et Arches. L’Histoire de Canson® et des frères Montgolfier a débuté en 1557 et a été jalonnée d’évènements célèbres tels que l’attribution par Louis XVI du titre très convoité de Manufacture Royale en 1784 et l’invention de la première montgolfière en 1782, fabriquée à partir de papier Canson® !

Les papiers et toiles Canson® Infinity pour la photographie et l’édition d’art numériques présentent une qualité irréprochable et un caractère unique, alliés à des résultats d’impression hors pair et durables. Ils offrent un rendu chromatique optimal, des noirs d’une intensité incomparable et une netteté des images excellente.

Les artistes et les photographes peuvent choisir parmi une variété de textures et de teintes pour exprimer pleinement leur créativité et réaliser des tirages d’exception. Les papiers et toiles Canson Infinity peuvent être utilisés, entre autres, pour la photographie, l’édition d’art, l’impression de créations numériques, la reproduction et la restauration de photos, la création d’albums photos et de certificats...

Aujourd’hui, Canson® conserve son esprit d’innovation et conjugue des siècles d’expérience dans la fabrication du papier avec des technologies de pointe, pour proposer aux artistes les plus exigeants les meilleurs supports d’impression Digital Fine Art. Canson® privilégie l’utilisation de minéraux naturels et de matériaux les plus purs, sans azurants optiques, pour vous proposer des supports d’impression résistants au vieillissement.

Les papiers d’Arches sont nés en 1492. Depuis cette date, nombre de ceux qui s’illustrèrent à travers la vie artistique et littéraire ont utilisé les papiers d’Arches : Goya, Picasso, Miro, Chagall, Beaumarchais pour l’édition des œuvres complètes de Voltaire ou Napoléon 1er, qui y fit imprimer son ouvrage ” Description d’Egypte ”.

Depuis plus de 5 siècles, les marques Canson et Arches sont la garantie de papiers de très haute qualité, reconnus internationalement et demeurant aujourd’hui de véritables références pour les artistes.

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Central DUPON Images, fidèle partenaire de PHOTOMED depuis l’origine, soutient avec enthousiasme cette nouvelle édition du festival de Sanary-sur-Mer, placé sous la direction artistique de Jean-Luc Monterosso. Nous avons réalisé l’ensemble des expositions et notamment la magistrale rétrospective de Joël Meyerowitz présentée au Palais des Arts de Toulon. Nous sommes certains que cette nouvelle édition rencontrera un grand succès, grâce à la qualité de sa programmation, au soin particulier porté à la présentation des expositions, et au chaleureux accueil de la ville de Sanary-sur-Mer. Nous tenons ainsi à remercier les organisateurs qui ont su insuffler un regard original sur le monde méditerranéen. Notre participation pour cette troisième année nous permettra de montrer tout le savoir-faire et l’enthousiasme de l’ensemble de nos équipes dans la réalisation de cet événement. Central DUPON Images se veut toujours plus investi dans les différentes manifestations culturelles mettant en avant la création photographique. Après Visa Pour l’Image à Perpignan, les Rencontres d’Arles, Peuples et Nature à La Gacilly, Photo de Mer à Vannes, le festival Photo d’Angkor, Photo Phnom Penh, nous sommes heureux et fiers d’être présents à Sanary-sur-Mer avec toute l’équipe de PHOTOMED. Jean-François CAMP PDG

74 RUE JOSEPH DE MAISTRE 75018 PARIS TEL. 01 40 25 46 00 www.centralduponimages.wordpress.com

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VINS DE

BANDOL.COM

MAISON DES VINS DE BANDOL238, chemin de la Ferrage - 83330 Le Castellet

tél. 04 94 90 29 59 • fax 04 94 98 50 24 • [email protected]

L’AppellationBandol, l’une des premièresA

OC françaises est née sur les rivages de laMéd

iterranée

là où la civilisation dela vigne et du vin a p

ris racine dès le 6èmesiècle avant Jésus Chr

ist. Elle a

façonné les paysages apportant une contribu

tion sans pareille à la préservation de l’enviro

nnement

naturel.

Le vin de Bandol est couleur : Blanc, Rosé

et Rouge et son terroir est un amphithéâtr

e fait des

contreforts du Gros Cerveau, du Mont Cau

me et de la Sainte Baume qui s’ouvre sur l

a scène de

la Grande Bleue.

Kaléidoscope, le vin est source d’inspiration e

t en 2010 cercles et douelles de tonneaux son

t devenus

au cœur du terroir sous l’impulsion du sculpt

eur Mimi, une ode élancée auVin de Bandol

, ainsi que

l’a souhaité le ConseilGénéral du Var.

Si le Mourvèdre, le cépage-roi de Bandol

, est le pilier fondateur des vins rouges pu

issants et

charpentés et des rosés tout en finesse et rich

esse aromatique, il s’allie d’harmonie en touc

hes légères

ou généreuses avec leGrenache, le Cinsault,

… tandis que le Blanc lejoue moderato en acc

ords

discrets puisqu’il s’agit de tirages limités.

Les vins de Bandol sont le reflet du vignero

n qui, tel un orfèvre, sélectionne les meilleu

res terres,

interprète la situationgéologique et climati

que et joue les cépages pour exhaler la qui

ntessence

de chacun des éléments. Terre aride balayé

e de mistral… le vigneron choisit ses gammes pour

exécuter toutes les facettes du métier d’artis

an-vigneron.

Il est de l’art de faire du vin comme de la pei

nture, de la musique,de la sculpture,…, alors quand

après le premier galopd’essai Photomed pren

d véritablement ses quartiers annuels à San

ary, c’est

tout naturellement que les vins de Bandol y

sont associés comme une autre écriture de la

lumière.

S’inscrire commepartenaire dePHOTOMED, c

’est affirmer la «Méditerranéité » duVin de B

andol qui,

bien- né de la Provence est depuis longtemp

s goûté à l’international.

Feuilleter les pages de vie de la soixantain

e de vignerons que compte l’Appellation,

c’est aussi

feuilleter un album de photographies, ce que nous ferons ensem

ble dès le 22 mai 2013.

Jean-Sébastien Thiollier

Vigneron et Président des Vins de Bandol

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Il existe au cœur de Saint-Germain-des-Prés un grand hôtel habité par son histoire, par son panache et à jamais inscrit dans la mémoire de la vie parisienne : l’Hôtel Lutetia. Un lieu mythique où 103 ans après son ouverture, les modes, l’art et la culture se font et se défont au rythme d’inspirations et de collaborations inédites.

Référence suprême d’un Art de Vivre à la Française, fait de luxe et de raffinement, le palace a toujours accueilli de nombreuses personnalités séduites par son emplacement unique et son atmosphère glamour – passionnés de voyages, épicuriens, amateurs d’art, écrivains, artistes et musiciens y ont pour beaucoup laissé leur empreintes…

Ici l’esprit de la Rive Gauche perdure, il suffit de pousser la porte tambour et de faire quelques pas dans son hall pour s’en persuader. L’établissement propose 231 chambres, parmi lesquelles 60 Suites d’inspiration Art-Déco, le « Paris », restaurant Gastronomique étoilé dirigé par le Chef Philippe Renard, un espace bien-être, une Brasserie typiquement parisienne, « Le Lutetia » et un Bar très prisé d’une clientèle chic et tendance.

Des événements majeurs y ont lieu tout au long de l’année : rencontres littéraires, expositions inédites d’artistes contemporains, concerts de musique classique, ateliers de lecture, rencontres-débats avec la Presse Etrangère, projets de décorations, concerts « live » de Jazz, etc…

L’Hôtel Lutetia et l’Art: c’est une histoire d’émotions et de sens où la création est source de liberté et où l’inspiration règne en continu…

Hôtel Lutetia 45, boulevard Raspail – 75006 Paris

Renseignements et réservations au 0 800 050 011www.concorde-hotels.com/lutetia - www.lutetia-lediscret.fr

Retrouvez également notre espace presse en ligne, en vous connectant à www.concorde-hotels.com/presse

Contact Presse Valérie Antomarchi - Relations Presse, Hôtel Lutetia@ : [email protected] – T : +33 (0)1 49 54 46 02

Note aux EditeursConcorde Hotels & Resorts est un groupe international renommé en matière d’hôtellerie haut de gamme, avec un portefeuille de 25 hôtels et Palaces présents dans 19 destinations d’Europe, d’Afrique du Nord, Asie et aux Etats-Unis. Concorde est propriétaire, gestionnaire et assure la représentation d’un réseau international d’hôtels 4 et 5 étoiles, dont le caractère unique se révèle au travers de leur localisation et leur architecture, en parfait accord avec l’environnement local, reflétant ainsi parfaitement la personnalité de chaque propriété. Pour toute information complémentaire sur notre Groupe et nos hôtels, nous vous invitons à visiter notre site internet www.concorde-hotels.com

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www.festivalphotomed.comEntrée libre pour toutes les expositions

Sylvie Grumbach Martial HobenicheFlore [email protected] +33 1 42 33 93 18

www.2e-bureau.com

Contacts presse

2e B U R E A U

COMMENT S’Y RENDRE ?

En voiture En provenance de Paris, Lyon ou MarseilleAutoroute A7, sortie Bandol ou Toulon

En avionAéroport de Toulon/HyèresAéroport de Marseille / Marignane

En trainGares : Toulon, MarseilleGares locales : Bandol, Sanary sur Mer/Ollioules

Renseignements & InformationsMaison du Tourisme 04 94 74 01 04 / www.sanarysurmer.comOffice de Tourisme de Bandol 04 94 29 41 35 / www.bandol.frHôtel des Arts - Toulon 04 94 91 69 18 / www.hdatoulon.fr

Mairie Sanary-sur-MerEvelyne Meriadec : [email protected] +33 4 94 32 97 37

Contact Sanary-sur-Mer

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