Dossier de Presse - ville-erquy.com · J’avais eu le droit de réali-ser les lèvres du personnage. Aujourd’hui cette toile est accrochée dans mon atelier ... Je joue avec l’abstrait,

Mairie d’Erquy

11, square de l’Hôtel de Ville • BP 09 • 22430 ERQUY • Tél. 02 96 63 64 64 • Fax 02 96 63 64 70

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Dossier de PresseGalerie d’Art Municipale d’Erquy

Saison 2016 mis à jour 19 janvier 2016

Mairie d’Erquy • Galerie d’Art Municipale - dossier de presse 2016 • 2 •

La Galerie d’Art Municipale

L’année 2016 marquera le 10ème anniversaire de la Galerie d’Art Municipale d’Erquy.C’est en juillet 2006 que la ville d’Erquy a en effet choisi de créer un lieu culturel d’échanges pour tous, petits et grands, pour les Rhoeginéens et tous les nombreux visiteurs de notre station. Cette galerie a déjà accueilli plus de 170 expositions et plus de 500 artistes, amateurs ou professionnels, peintres, sculpteurs, photographes, ...L’équipe chargée de la programmation s’ouvre à toutes formes d’Art et fait le choix de la qualité, de la diversité, pour satisfaire le plus grand nombre d’amateurs d’art contemporain ou plus classique. Notre Galerie offre encore cette année quelques semaines à des artistes et à des associations de notre ville. Il nous semble qu’un endroit empli d’œuvres d’art est nécessaire afin d’ouvrir des fenêtres vers le Rêve et le Beau. « L’art sauvera le monde » Fedor DostoïevskiNous ne doutons pas que, cette année encore, notre Galerie vous réservera de belles surprises lors de vos cheminements parmi toutes les œuvres présentées.

Maryvonne CHALVET

Adjointe à la Culture

En pratique

Horaires d’ouverture de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00.Entrée libre.Programmation : service culturel de la Ville d‘Erquy.La Galerie d’Art Municipale d’Erquy reçoit le soutien du Conseil Général des Côtes d’Armor.La Galerie d’Art Municipale d’Erquy est partenaire de la Marque Bretagne.Dossier et photos de presse en téléchargement sur :http://www.ville-erquy.com/espace-presse/Pour exposer :http://www.ville-erquy.com/culture-et-patrimoine/galerie-d-art-municipale/pour-exposer/

Galerie d’Art Municipale d’Erquy

rue du 11 Mars 196222430 ERQUY

Administration

Mairie d’Erquy Service Culture & Communication

Alban SORETTE11, square de l’Hôtel de Ville

22430 ERQUY02 96 63 64 56

[email protected]

Renseignements pour le public

Office de Tourisme d’Erquyrue du 11 Mars 1962

22430 ERQUY02 96 72 30 12

www.erquy-tourisme.com


Grand Site Cap d’Erquy - Cap FréhelExpédition Grand Site

du mardi 2 au dimanche 7 février 2016

Exposition ouverte tous les jours, de 15h00 à 18h00, entrée libre.

4 semaines d’animations gratuites pour les habitants

Les valeurs du Grand Site au cœur du projetLancée dans une Démarche Grand Site depuis fin 2012, le territoire des Caps chemine progressi-vement vers une labellisation « Grand Site de France ». Pour évoquer cette démarche mais surtout pour favoriser la découverte de la région des caps, sous ses aspects économiques, paysagers, histo-riques et humains, le syndicat mixte propose 4 semaines d’animations gratuites sur les 4 communes concernées par l’Opération Grand Site.Une programmation tournée vers l’ensemble des habitantsSur chacune des quatre communes, un thème a été défini. Autour d’une exposition photographi-ques sur les richesses du Grand Site, il sera décliné, pour petits et grands, sous forme de sorties terrain, d’ateliers famille, de sorties nocturnes, de goûter-projection, d’atelier d’initiation et bien d’autres surprises. Les matinées seront consacrées aux enfants : pour les scolaires, un atelier spécifi-que autour d’un phare totem et de boites mystères a été imaginé ; quant aux moins de trois ans et leurs assistantes maternelles, des petites animations d’une heure ont été créées.Ainsi du 2 au 7 février à la Galerie d’Art d’Erquy, la pêche familiale sera mise à avant. Du 23 au 28 fé-vrier à la Grande Abbaye de Fréhel, il sera question de la révolution industrielle. Du 8 au 13 mars à la mairie de Plévenon, place au secret de la Lande et enfin du 22 au 27 mars au manoir de Montangué à Plurien, nous évoquerons l’agriculture et les paysages. De quoi découvrir des facettes cachées de notre territoire !


Une course aux légumes pour clôturer l’événementPour clôturer ce programme, un temps festif et légèrement décalé sera organisé le dimanche 27 mars : La course aux légumes. Le principe est simple, retrouver à pied ou à vélo à l’aide d’une carte, 9 légumes cachés sur 2 parcours. Trouvez les tous et ramenez un exemplaire de chaque pour réussir l’épreuve. A l’issu de la course plusieurs recettes de soupes seront confectionnées avec les légumes récoltés. A l’arrivée, une petite restauration au son de musiciens et des animations à destination des enfants seront organisées. Et enfin, carotte sur le gâteau, la remise du poireaux d’or et du radis d’ar-gent aux équipes les plus performantes !

Grand Site Cap d’Erquy - Cap Fréhel

16 rue Notre Dame22240 PLEVENONTél : 02 96 41 50 83

http://www.grandsite-capserquyfrehel.com/


Jean-Charles GAUTIERJean-François GELOTElément

du samedi 13 février au dimanche 6 mars 2016

Exposition ouverte samedi et dimanche de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00, en semaine pendant les horaires d’ouverture de l’Office de Tourisme, entrée libre.

Jean-Charles GAUTIER

Jean-Charles Gautier travaille principalement à l’acrylique, ses peintures en premier lieux abstrai-tes s’enrichissent au fil des années vers une abstraction subjective haute en couleurs et en sensibi-lité.On y retrouve les éléments tels que la terre, l’eau, le feu et l’uni-vers ; c’est pourquoi sa peinture nous touche profondément car elle parle au plus profond de no-tre nature humaine.Son travail est léger et aérien mal-gré l’emploi de beaucoup de ma-tières.Ces dernières années, il a dévelop-pé un style plus figuratif où réa-lisme et abstraction se côtoient, recréant ainsi un monde unique, une restitution de la réalité pour toujours mieux la transcender.Une série de peintures vient se rajouter à sa palette depuis peu, s’inspirant de la culture breton-ne, elle nous transporte en plein coeur de ce beau patrimoine qui lui est cher avec beaucoup de poésie et d’humour.Jean-Charles Gautier est sans cesse en recherche et en évolution, il est passionné par son art ; une oeuvre subtile.Après avoir participé à beaucoup d’expositions en Europe et en France, il travaille depuis 10 ans dans son atelier-galerie au cœur de Saint-Briac sur mer.Il enseigne également la peinture.


Peindre et repeindre ; c’est toute cette liberté dont on nous parle tant, mais que l’on ne retrouve qu’au fond de soi.

Jean-Charles Gautier

Jean-Charles GAUTIER

Atelier-galerie Shaman3 rue des Preaux

35800 SAINT-bRIAC-SUR-MER06 24 44 07 68

www.artgautier.weonea.com


Jean-François GELOT

Comme une « fenêtre ouverte », chacune de mes peintures est une invitation à la découverte.Les « fenêtres » présentées ici pro-posent un voyage sur les terres du Québec maritime. Il s’agit d’un itinéraire empruntant des chemins plus lents … choisis en toute subjectivité pour appartenir à chaque lieu traversé et transmettre ainsi les émotions ressenties.Ce cheminement s’attarde en pre-mier lieu au cœur de la citadelle de Québec pour se poursuivre ensuite « d’ouest en est », longeant les rives du Saint-Laurent jusqu’aux terres mythiques de la Gaspésie.Voici la côte de « Rivière-du-Loup » ou de « Rimouski », ses presqu’îles, ses baies profondes et ses îles oubliées : « Parc National du Bic », « Île Verte » …Un peu plus en aval, les paysages deviennent plus sauvages : le caractère maritime des lieux s’af-firme. Plus tourmentée, plus accidentée, la côte laisse deviner les escarpements dénudés et rocheux du massif des Appalaches. Nous sommes en « Gaspésie », sur les traces des premiers Amérindiens ou de Jacques Cartier : « Parc National de Gaspésie », « Parc National Forillon », « Île Bonaventure » …Un univers que je souhaite vous faire partager à travers chacune de mes peintures, huiles ou aqua-relles, réalisées en plein air (« sur le motif »), ou construites en atelier, des « fenêtres ouvertes » pour une invitation à l’évasion et au rêve …

biographie

D’origine bretonne et franc-comtoise, je découvre la peinture à l’adolescence. Cet enthousiasme s’est par la suite enrichi d’une formation initiale dans la publicité et les arts appliqués suivie d’une carrière professionnelle dans les fonctions de maquettiste et d’infographiste.

Ma passion première reste en-tière et je continue aujourd’hui, en Bretagne, à pratiquer la peinture avec curiosité. J’utilise différentes techniques telles que l’huile ou l’aquarelle, sur des supports aussi variés que le papier, la toile, le bois ou le carton.


Expositions

Participation aux concours de peinture organisés par l’association « Couleurs de Bretagne » : nom-breux premiers prix locaux (Erquy, Etel, Locronan, ... etc.).Premier prix 2015 à la finale régionale de Concarneau (catégorie « Dargent - amateur - », technique « aquarelle »).

Salon des Artistes et de l’Artisanat d’Art de Plouer-sur-Rance (2014)• Salon Galerie du Val d’Ille (2014, 2015)• Salon des Artistes de Dinard et de la Côte d’Emeraude (2015)•

Jean-François GELOT

www.jfgelot-balades-en-peintures.net


Emmanuel PAJOTUnivers Pop / Street

du samedi 12 au lundi 28 mars 2016

Exposition ouverte samedi, dimanche et lundi de Pâques de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00, entrée libre.

Présentation

Artiste peintre depuis plus de 20 ans, implanté en Bretagne, de for-mation journalistique, Emmanuel Pajot a toujours trouvé du temps pour peindre. Depuis 2012, il se consacre entièrement à cette ac-tivité. Ses peintures ont été ex-posées à la galerie Art Club, Paris et Artop, Lille en 2013 et 2014. Elles sont actuellement à Guerilla Galeries, Londres et à la galerie Oktopus, Nice. Il a participé à de nombreux salons et foires d’art contemporain (Art 3G Bordeaux, Forbidden Londres, Art tentation Villefranche Sur Mer, …).

C’est à Rennes, sa ville de naissance qu’il a ses premiers souvenirs de peinture. « Mon père reproduisait des oeuvres de grands maîtres. Une m’a particulièrement marquée quand j’étais enfant : Femmes à la cravate noire de Modigliani. J’avais eu le droit de réali-ser les lèvres du personnage. Aujourd’hui cette toile est accrochée dans mon atelier ».C’est ensuite la fréquentation du milieu ar-tistique Rennais dans les années 90 qui lui a permis de se lancer dans cette aventure. Aujourd’hui les toiles d’Emmanuel Pajot re-présentent souvent une profusion de per-sonnages, d’écritures, de formes géométri-ques aux couleurs vives et contrastées. Elles sont d’inspiration Pop Art avec des influen-ces issues du Street art et de la bande dessi-née. « Chaque espace est souvent occupé à la limite de la saturation. Je joue avec l’abstrait, je veux que le regard se perde et divague. Dans mes toiles, la profondeur peut aller au-delà de la rétine ».


En résumé

Artiste peintre depuis plus de 20 ans, implanté en Bretagne, Emma-nuel Pajot est devenu professionnel depuis 2012. D’inspiration Pop Art avec des influences issues du Street art et de la bande dessinée, ses peintures ont été exposées à Paris, Lille, Bordeaux et sont aujourd’hui visibles à Londres, Nice et dans son atelier à Saint-Brieuc.

Emmanuel PAJOT

33 rue Mansart22000 SAINT-bRIEUC

06 63 63 28 [email protected]


Association LA PALETTEExposition annuelle

du samedi 2 au dimanche 10 avril 2016

Exposition ouverte tous les jours de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00, entrée libre.

Présentation

L’association La Palette est une association Loi 1901 agréée Jeunesse et Education Populaire qui a vu le jour en 1994. Elle est ouverte à tous, adolescents et adultes, débutants ou confir-més. Elle a pour but la découverte des arts plastiques.En 2016, elle regroupe une cinquantaine d’ad-hérents qui se retrouvent, tout au long de l’an-née, sous la houlette d’animateurs profession-nels.

Lors de son exposition annuelle, tous les ad-hérents de la Palette vous présentent leurs tra-vaux.Qu’ils soient le fruit de longues heures de la-beur ou bien le résultat d’une séance d’atelier, tous les travaux exposés vous permettront d’apprécier la qualité du travail et les progrès de chacun.Ce moment d’exposition annuelle est un évè-nement fort dans l’année pour l’association La Palette. Il permet aux adhérents des différents ateliers de se retrouver, mais il permet aussi bien des rencontres enrichissantes entre adhérents et visiteurs.

En résumé

L’association La Palette, ouverte à tous, adolescents et adultes, débutants ou confirmés, a pour but la découverte des arts plastiques. Lors de son exposition annuelle, les adhérents de la Palette vous présenteront les travaux créés dans ses ateliers sous la houlette de ses animateurs professionnels.Un moment riche en rencontres et partages artistiques.

La Palette

3 rue des EcolesLes Hôpitaux22430 Erquy

02 96 63 60 12


Les amis du Viaduc de CaroualS’il te plait dessine-moi un pont ou un train

du jeudi 14 au mercredi 20 avril 2016


Présentation

Les Amis du Viaduc de Caroual

Daniel DUTARTRE, Président59 boulevard de la Mer

22430 ERQUY06 07 39 88 32


Christine SUTTONGuy COLINEloge des apparences

du samedi 23 avril au dimanche 8 mai 2016

Exposition ouverte tous les jours, de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00, entrée libre.

Présentation

Une exposition, deux artistes.Comment à un moment donné les images de l’un et de l’autre se croisent, se côtoient, s’harmonisent ?Sans idées communes, le parcours des deux artistes se croisent, avec la complexi-té des chemins, le labyrinthe des pensées, la construction et les influences.Aujourd’hui l’alchimie fonctionne, les conditions sont réunies, les images «préci-pitent» comme des cristaux, leur vie prend forme ; du chaos à l’émotion.Un va et vient graphique, tous les deux jongleurs d’illusions, mystificateurs et ma-nipulateurs des matériaux bruts, la rouille, l’acier, l’anthracite, cachotiers des supports fragiles, alchimistes de poudres d’escam-pettes.Chacun évolue librement, on ne sait pas pour combien de temps cette alchimie peut s’opérer - à la bonheur - profitons-en.Let’s make the best of it !

Christine SUTTON - Noir ?

Je suis née au pays des mines de charbon dans le nord de l’Angleterre.Cette exposition montre à quel point j’en suis marquée.Ma ligne d’horizon était une «ligne noire», qui est le nom que je donne à mon paysage panorami-que : avec les mines, les terrils, les wagons de charbon et les corons qui épousent les collines comme des chenilles processionnaires. L’éclairage du paysage projette des ombres agrandies et déformées comme dans les souvenirs.Dans tous les foyers à l’époque nous nous chauffions et cuisinions au charbon. Souvent, en ren-trant de l’école, je me trouvais devant une tonne de charbon bennée sur le pas de la porte. Le pre-mier arrivé à la maison ramasse le tas ! J’étais souvent de corvée. Certains morceaux étaient assez


grands pour faire des sculptures, mais très friables. A la cassure, le charbon brillait comme de la laque. La poussière, douce et satinée, déposait un maquillage métal-lique. L’âtre était tapissé de suie d’un noir mat profond.Le tout est noir : les briques des corons, les cendres sur les chemins avec des flaques d’eau noires et irisées. Aux jours pluvieux même les nuages nous renvoyaient la poussière et la suie en gouttelettes noires et grasses, qui tombaient sur le linge à sé-cher ( dessins «Les Nuages»).Le charbon, l’anthracite, le graphite sont des matières identiques. Le goudron est un résidu de la transformation du char-bon. C’est avec ces matières que je dessine «Les terrils», qui sont tellement grands que je suis corps à corps avec le dessin, comme les hommes qui rentraient de la

mine, noirs de la tête aux pieds, donnant ce fameux maquillage métallique.En amont, je travaille sur le marquage. Le support est trituré, avec des pointes, cutter, crayon dur ou bien percé avec des roulettes de couturière. Puis re-passé, mouillé, froissé. Enfin, le graphite ...A force de crayonner, le papier se déforme. Le des-sin, initialement plat, devient un dessin en volume et apparaissent la structure de l’épiderme piqueté du mineur ou les traces des machines qui modè-lent le terril.Le noir graphite, avec ses reflets métalliques, ac-centue la matière, les rides, le grain. Le noir brillant, (encre de chine ou acrylique) attire la lumière, ajou-

te des traces blanches au dessin. Le noir mat (pastel sec ou pastel à l’huile) absorbe la lumière, attire le specta-teur vers les bas fonds. Ce jeu de mats et brillants joue sur la surface et la profondeur, crée des perspectives. Acceptation ou absorbtion du regard. Reflet ou refus. Côte à côte les noirs dévoilent leurs différences, créent la couleur.Le noir est réceptacle.Le noir est ventre de la terre.Le noir est l’absence des couleurs ou la somme de tou-tes les couleurs.

Christine SUTTON


www.christine-sutton.com


Guy COLIN - Ex libris ( ... à partir des livres)

Le procédé du found picture (littéralement « image trouvée », par analogie avec le cinéma en found foo-tage) consiste à créer une composition par association de représentations iconographiques sans lien appa-rent entre elles si ce n’est celui d’une construction poé-tique et esthétique.On pourra reconnaître dans ces amalgames et sans exhaustivité :

des dessins de peintres du quattrocento, souvent • des esquisses préparatoires plus modestes mais plus fortes que les toiles apprêtées (Raphaël, An-drea del Sarto, Il Perugino, Jacoppo Bassano, ...),des silhouettes de mannequins aux corps dé-• matérialisés, archétypes de la beauté, au même titre que la statuaire grecque ou romaine por-teuse d’éternité, passeurs hiératiques entre l’ici et l’ailleurs évoquant ces anges éthérés et mutiques, liens tutélaires entre le ciel et la terre, fréquents dans la peinture classique,la statuaire tumulaire, trait d’union entre l’esprit et • la matière, déclinant également le mythe de l’éter-nité,des graffitis urbains, des affiches délavées, signatures jetées sur les murs et messages offerts à • celui qui dans la foule scrute ces annonces anonymes distrayant le regard au profit d’une « pré-somption de réalité »,des éléments d’architectures érodés, de fresques dégradées, des écrits anciens et des palimp-• sestes,des objets métalliques industriels oxydés mais restant habités par un usage intense.•

Ces constructions parlent des traces du temps, mais qui serait un temps créateur, néguentropique, (ce « Grand Sculpteur » célébré par Marguerite Yourcenar). Elles parlent du statut de l’image en pri-vilégiant la ressemblance indiciaire, débarrassée des détails, provoquant un effet de présence plus que de conformité.Ces transgressions discrètes, ces petites énigmes dans la hiérarchie des images sont racontées sur des supports mêlant métaux oxydés, papiers épais, papiers d’emballage, toiles, ... etc. Les media sont le dessin à la pierre noire, la peinture acrylique, les pigments métalliques et leurs pati-nes, la photo, l’infographie.

« ... pour toute la beauté, jamais je ne me perdrai... sauf pour un je-ne-sais-quoi qui s’atteint. »

Juan de la Cruz, poète espagnol

Guy COLIN

Atelier du Quinquis d’Andeas29300 QUIMPERLE


www.guycolin.com


Nathalie LEbEAUA «géomaîtrise» variable

du samedi 13 au mercredi 24 juin 2016

Exposition ouverte samedi, dimanche et jours fériés, de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00, entrée libre.

Présentation

La démarche de l’artiste, se situe dans le champ de l’abstraction géométrique, on ne cherche pas à représenter la réalité qui nous entoure, mais peut être une autre réalité, intérieure, faite d’images distillées par l’inconscient et liées à l’imaginaire. Malgré la rigueur du travail, celui-ci n’est pas dénué de poésie, l’émotion demeure.La technique de la couleur posée en aplats acryliques opaques, s’apparente au mou-vement Hard Edge (Karl Benjamin, Lorser Feitelson, Fréderick Hammersley, ...), elle impose des limites pour mieux structurer l’ensemble pour que l’œuvre dans sa sim-plicité apparente dégage force et vitalité. D’une façon générale tout l’espace de la toile est utilisé. Le tout donnant une pein-ture calme et charpentée aux aplats lumi-neux, laissant libre cours à la méditation.

Démarche

Je n’ai pas de démarche définie, je travaille sans méthode particulière sinon peut-être de m’imposer au moins une image par jour (souvent griffonnée sur un bout de papier de quelques cm), ce qui m’intéresse c’est aller à la recherche d’une image inconsciente, pour la fascination d’une surprise sans cesse renouvelée de ce surgissement infini. Je n’en cherche pas le sens particulièrement, mais souvent un titre s’annonce, après un discours intérieur, parfois modifié avant la fin du tableau, c’est un fil conducteur, pour celui qui regarde, souvent tenté d’y mettre son propre titre.Ces images sont collectées, souvent laisser en sommeil, je reviendrai plus tard dans le temps voir ce que je peux en faire, ensuite j’en choisis une qui voyagera encore longtemps dans ma tête, je ferai des essais de couleurs, l’image première sera souvent transformée pour en construire les contours définitifs et lui donner corps.Je recherche l’intensité, la force, la puissance visuelle, à la fois dans la simplicité des trais et le choix des couleurs pour atteindre l’objectif de tenter de toucher de façon très directe, celui qui regarde, qui j’espère repartira empli d’une énergie nouvelle, porteuse et vivifiante.


biographie

Peintre autodidacte, j’habite la ré-gion rennaise depuis 1991. La pein-ture m’a toujours accompagné sans que je la pratique de façon assidue. Après être passée par différentes phases, d’abord assez figurative, puis un passage autours de la peinture aborigène pour aboutir enfin à une abstraction construite de plus en plus dépouillée. Mon travail artistique est totalement intégré dans mon quoti-dien de femme, de mère et en dehors de mes heures de travail.

Expositions

2002 Salon des Talentueuses – Rennes2003 SIMAD- Rennes Saint-Jacques2004 Salon des Talentueuses – Rennes2009 La Criée des Arts – Dinard2010 Fête de la peinture et de la Sculpture – Noyal-Chatillon-sur-Seiche2011 Festival Alain Godon – Le Touquet2011 Fête de la peinture et de la Sculpture – Noyal-Chatillon-sur-Seiche (Prix du Jury)2012 Solidor en Peinture – Saint-Malo2012 Fête de la peinture et de la Sculpture – Noyal-Chatillon-sur-Seiche2013 Salon des Réalités Nouvelles – Parc Floral de Vincennes- Paris2013 Invitée d’honneur à Fête de la peinture et de la Sculpture – Noyal - Chatillon-sur-Seiche2014 Salon des Réalités Nouvelles – Parc Floral de Vincen-nes - Paris2014 Fête de la peinture et de la Sculpture–Noyal-Cha-tillon-sur-Seiche2015 Concours Espace Christiane Peugeot PARIS2015 Salon des Réalités Nouvelles – Parc Floral de Vincen-nes - Paris2015 Exposition en Binome avec Alain Chenard - Atelier Galerie les Arts d’Ille2015 Exposition en Binome avec Yvonne Faivre au For de Villès Martin – Saint-Nazaire

Nathalie LEbEAU

10 rue du Vert Village35160 bRETEIL



Association CAPS & COULEURSNathalie LE ROY DANIELUne vague de couleurs

du mercredi 1er au mercredi 8 juin 2016


Présentation

Créée en 2012, CAPS & COULEURS est une association d’arts plastiques destinés aux enfants et aux ados, ba-sée à Erquy et qui a pour but la découverte et l’ap-prentissage des différentes techniques de dessin, de peinture et de modelage.Des peintres, des pastellistes et une sculptrice enca-drent les enfants. Nathalie LEROY DANIEL a animé en 2015 des stages de modelage et les 52 artistes en herbe de CAPS & COULEURS sont très heureux et fiers d’exposer à la galerie en même temps que ses créa-tions.

Association Caps & Couleurs

Isabelle GESTIN, Présidente / 06 70 56 31 44Sophie QUINTIN, Animatrice / 06 03 32 03 85

Nathalie LE ROY DANIEL

Autodidacte, il y a une quinzaine d’année je me lance dans le travail de la terre dans un coin de ma maison … bigoudènes, pêcheurs, éléphants et autres animaux prennent naissance entre mes mains.La particularité de mon style réside dans mon envie de féminiser les bigoudènes en sabots et coiffes traditionnelles, en leur attri-buant une note humoristique et sexy. Quant à mes pêcheurs bre-tons, Erik, Brieg, Briac, Malo, … les membres sont disproportion-nés, ils ont des grandes mains des grands pieds afin d’accentuer la force, le travail physique de ces hommes qui partent en mer.Dans cette exposition il y aura également, des poulpes, des tour-teaux, diodon en raku.

Nathalie LE ROY DANIEL

29 rue Général de Gaulle22400 LAMbALLE

06 89 08 03 39www.nathalieleroydaniel.com


Richard Rob RoyNathalie ReymondDeux regards sur la nature

du vendredi 10 au dimanche 26 juin 2016


Richard Rob Roy

Après l’exploration «impressionniste» des ciels, le photographe Richard Rob Roy se tourne vers les plantes, les arbres, les fleurs, avec toujours à l’esprit l’idée de s’approcher de la peinture. Expérimentant avec le flou, il estompe les contours de l’objet photogra-phié pour le métamorphoser en une nouvel-le réalité et crée de véritables tableaux, tan-tôt impressionnistes, tantôt abstraits, voire surréalistes. Fidèle à sa manière, il ajoute une note de poésie, parfois une pointe d’ironie, grâce au titre de chacune de ses pièces.


biographie

Né à New York, pratiquant la photographie dès l’âge de 12 ans grâce au Voigtländer télémétrique 35 mm que son père lui avait confié, Richard Rob Roy est arrivé à Paris dans les années 60 avec comme seul bagage un réflexe 35mm et une petite cuve de développement, ainsi qu’une fascination pour les photographies de Man Ray et de László Maholy-Nagy et une prédilection pour les compositions en noir-et-blanc. Après avoir reçu son diplôme en réalisation de l’IDHEC, il a pour-suivi une carrière dans le documentaire télévision. Il est également auteur de scénarios de long-métrage et de poésies. Il réside à Erquy depuis 2002.

Richard Rob Roy

12, rue des Ajoncs d’Or22430 ERQUY02 96 72 05 69

[email protected]


Nathalie Reymond

Dans son installation de galets peints, de photographies et d’aquarelles sommairement brodées, Nathalie Reymond s’interroge sur le devenir des gens, alors que la terre se ré-chauffe et que la mer menace les rivages. Les « petits visa-ges » qu’elle met en scène sont déplacés, égarés, échoués, submergés, blessés. Ils sont ar-rivés sur une de nos plage. Il y en a certainement beaucoup d’autres, ailleurs …Cela nous rappelle que la na-ture est énigmatique, vaguement inquiétante et pourtant séduisante. Au-delà de ses apparences immédiate, elle nous murmure de bien étranges secrets.

biographie

Nathalie Reymond a été professeur des Uni-versités en Arts Plastiques et Sciences de l’art à Paris 1, Panthéon-Sorbonne, a publié divers ouvrages sur l’art (dont : Degas illustre et in-connu - éditions Séguier ; Claude Monet, une biographie - éditions Jean-Claude Lattès ; Pierre Soulages, la lumière et l’espace - édi-tions Adam Birò ; A propos de quelques pein-tures et d’une sculpture - éditions l’Harmat-tan) et organisé de nombreuses expositions, tant à Paris qu’à Erquy. Elle a aussi écrit « Près du Cap, le roman du pays d’Erquy » publié aux éditions Astoure en 2012.Mais aussi et peut-être surtout, elle est pein-tre. Elle a réalisé trois expositions personnelles à Paris, en 2010 Galerie CROUS rue des Beaux-Arts (VIème), en 2014 à l’Espace Harmattan rue

des Écoles (Vème), et Galerie Artes rue Frédéric Sauton (Vème) en mars 2016.Enfant, puis adulte, elle a passé une grande partie des vacan-ces scolaires à Erquy et, depuis sa retraite, y réside plus de six mois chaque année. C’est en se promenant sur les plages régi-néennes qu’elle a imaginé l’actuelle installation de ses « petits visages ».

Nathalie Reymond


Monique VAN DOORENEntre le Rêve et le Réel

du samedi 2 au dimanche 10 juillet 2016


Présentation

Monique Van Dooren peint com-me elle vit : simplement, profon-dément. Elle s’immerge dans le flot de la nature où elle se res-source, où elle questionne l’être et sa complexité, où elle s’unit à ses vérités, ses silences, ses for-ces, ses vibrations.La pratique de l’art est choix de vie, elle n’est pas seulement manière de faire comme dans sa première acception ; elle est volonté décidée, engagée dans une voie sensible, riche. Cet acte exigeant implique de laisser l’in-tellect pour le ressenti, l’analyse pour l’intuition, l’évidence pour le mystérieux, le quotidien pour le merveilleux : L’irrationnel vaut d’être tenté.C’est sur ce généreux chemin de tous les liens, de tous les possi-bles, de toutes les audaces, que le peintre rencontre et délivre sa vérité intérieure, son esthétique qui est acte de foi et de vie. Recherches, labeur obstiné, questionnement, concentration, choix sans complaisance, et voici l’œuvre achevée après un long voyage dans les nuances et les méandres de la psyché ; voici la peinture aboutie et rien en elle qui puisse être soustrait ou ajouté à l’issue d’un profond acte réflexif et critique, de multiples gestes délicats et décisifs, subtils et courageux.Le dialogue qui convie l’autre et son regard, s’engage : Est-ce une montagne qui offre ses courbes et ses levées, ses passages glacés, ses brumes incendiées de froidure, ses points de fuite égarés dans l’invisible ?Ce qui se découvre dans la lenteur de l’approche, c’est un paysage rêvé, né des intentions, des atten-tions, de l’écoute constante, du désir de faire, de peindre de Monique Van Dooren. L’œuvre ainsi faite répond à sa quête et dévoile les forces qui l’animent.


Monique VAN DOOREN

Des brumes de froid s’élèvent dans la venue soudaine d’une aube libérée aux subtiles nuances colo-rées, au dynamisme joyeux de lignes, de formes, d’harmoniques judicieusement ordonnées. Le ta-bleau s’anime, la perception s’enrichit, le lien avec la créatrice se fortifie ; la perspective personnelle, révèle des passages, des trouées d’où la lumière et ses jeux sensibles, complexes, jaillissent en un lyrisme généreux.C’est une montagne et ses chaînes pressenties, c’est un éblouissement délicat de matières diffuses et vaporeuses qui accordent l’imprécis au précis. Durant ce voyage immobile et vivant, nous ne som-mes plus seulement spectateurs de la beauté mais acteurs du sens suscité par une femme peintre engagée, vigilante, exigeante, soucieuse de vérité, de don de soi et de liberté.

Bernard LeGendre

Intention

Ce qu’il m’est donné de vivre au travers de ces réalisations,s’apparente à une Maïeutique :Mes toiles naissent d’un élan de gratitude face à la beauté vertigineuse de la Vie.Quand, après une brève de vie particulièrement grimaçante, soudain me viennent des couleurs, une palette puis au bout du pinceau, la toile, comme un baume apaisant,Alors se met en place dans le temporel revisité, un désir de beauté, d’unité, comme une re-connais-sance.Alors vient ce que je choisis de partager dans un regard émerveillé.Il n’y a pourtantPas de permanence à tout cela et il nous faut donc, sans crainte pour autant,apprendre à lâcher ce que nous avons cru détenir l’espace d’un instant,pour pouvoir à nouveauRenaître de nos cendres.

Monique VAn dOOren

Monique VAN DOOREN

La Noë Renault22150 PLOEUC-SUR-LIE

02 96 42 87 44www.galeriemoniquevandooren.fr


Nathalie DUMONTIERImpression nature

du mercredi 13 au jeudi 21 juillet 2016


Présentation

La nature reste mon inspiration principale, elle est l’âme de mon travail.Je restitue les sentiments qu’elle laisse en moi, cette émotion qui me traverse parfois, cette vulnérabilité mais aussi cette force qui chaque jour me fait avan-cer.C’est un moyen de dire …Pour le verre, mes recherches sont l’aboutissement d’actes réfléchis mais aussi de découvertes de tex-tures et de matières me permettant d’aller plus loin dans le processus de création.Opacité et transparence, fragilité et robustesse, ce sont toutes ces dualités qui m’intéressent.Et lorsque les reflets de lumière traversent les piè-ces de verre,dans la poésie de cet instant, je sais que j’ai réussi.

Nathalie DUMONTIER

Il y a les artistes qui ferraillent, qui braillent avec une hargne guerrière, Nathalie Dumontier n’est pas de ceux-là, mais n’en est pas moins une ar-tiste de combat, du combat avec la matière avec la douceur pacifique de l’enfantement.Le projet originaire de Nathalie est le corps, un corps sculpté qui crée une oeuvre sans corps ap-parent, mais où la rondeur maternelle transparait au détour d’un geste.Elle nous dit plein de choses, loin des gloses auto-satisfaites des artistes du vide sans titre ni raison. Sa palette est généreuse et la poésie de ses mots apaise le spectateur, en l’invitant au voyage.Elle est une artiste de l’être pour-soi.

Guillaume Landemaine -Artiste Plasticien- 2012.


biographie

Je vis et je travaille à Chartres.Educateur sportif pendant 20 ans, en 2006, je dé-cide de tout quitter et de me consacrer entière-ment à la peinture.En 2008, je suis une formation de vitrailliste qui me permet d’enrichir ma technique et ma créati-vité.Je retrouve dans le travail du verre, les jeux d’om-bre et de lumière, de transparence et d’opacité que je travaille dans ma peinture. La technique est différente ainsi que l’angle d’attaque, mais la démarche est résolument la même, les deux ex-pressions se complètent.J’expose régulièrement mes peintures et mes piè-ces de verre dans des expositions individuelles et collectives.

Expositions

En permanence Galerie Carré D’Artistes France Allemagne Galerie Dans la cour des Artistes Wissous Galerie Kazoart Galerie du Vitrail ChartresExpositions Personnelles2016 Dans la cour des Artistes2015 Espace Gibert Lézignan - Corbières2014 Tep Chartres Evreux Lioux-les-Monges2013 Espace Culturel Martial Taugourdeau Bonneval2012 Galerie Sylvie Hausser Art Contemporain Paris Galerie Carré d’Artistes Strasbourg Dédicace Maureg’art Galerie St-Hilaire-le-Châtel2011 Galerie Talent Berck-sur-mer2010 LAB Chartres2009 Espace Culturel Vendôme Résidence les Epars Chartres2006 Hôtel-Dieu Chartres2004 Voûtes du Puits Châtel Blois

Nathalie DUMONTIER

75 rue Gabriel Péri28000 CHARTRES

[email protected]


Cécile AUREJACMarie-Pierre ESTEVEElisabeth VIGNERONODySSéES

du samedi 23 juillet au mercredi 3 août 2016


Odyssées

Cécile Auréjac – modelages et terres enfumées Marie-Pierre Estève – dessins sur charpies de papierElisabeth Vigneron – collages Odyssées … pour raconter les histoires enfouies de la terre, émergées à l’air libre et parties en voya-ge d’un trait de crayon. Odyssées, histoires qui jouent avec le vent, dansent avec le feu, s’échappent d’une trame au tissage lâche. Odyssées, une porte ouverte sur l’imaginaire.


biographie

Cécile Auréjac travaille la terre en Auvergne, dans un atelier face aux immenses vagues vertes des monts du Cézallier. Elle se plaît à modeler, graver, gratter la terre puis guider les flammes qui vien-dront donner une âme à ses créations. Terres nues, émaillées, enfumées d’où émergent animaux et personnages qui racontent, chacun à sa façon, d’étranges histoires.

Marie-Pierre Estève parvient à trouver des matières étonnantes en déchirant et recollant des papiers sur différents supports en carton de bois. Il triture, met en charpie, malmène, jette de larges traits à l’acrylique… De tout cela naissent des petits poèmes, des haïkus graphiques étonnamment sereins.

Elisabeth Vigneron travaille différents matériaux : elle sort aussi bien le pinceau que l’aiguille, ne limitant pas ses moyens d’expression. L’extraordinaire ligne de sable du sillon de Talbert, qui s’élance dans l’océan, lui a inspiré ses travaux les plus récents faits de textile, aquarelle, acrylique et dessin.

Cécile AURéJAC

Atelier à la belle EtoileGrahy

43230 VALS-LE-CHASTEL04 71 76 48 08 / 06 17 05 96 62

www.galerie-belle-etoile.com

Marie-Pierre ESTèVE

[email protected] 70 58 65 88

www.galeriebelleetoile.com

Elisabeth VIGNERON

[email protected]


MéLYSChAMP lIbRE

du samedi 6 au mercredi 17 août 2016


Présentation

Aujourd’hui, Mélys nous réoriente.Et joue désormais sur deux tableaux.Après nous avoir invité à mieux consi-dérer notre quotidien, ces lieux qui portent notre quotidien ; Nos paysa-ges urbains négligés. Après avoir peint nos villes, nos usines, nos gares ou nos ports. Sans détours, avec humanité. Usant sans calcul de son précieux pou-voir calorifique. Nous livrant à cette vie féconde qui illumine ses sujets. Après avoir débusqué tant de lumière ca-chée. Après s’être elle-même nourrie, emplie, ressourcée.Mélys nous offre une distance nouvel-le, un virage déjà annoncé.Son cadrage jusqu’alors précis, ajusté, ciselé, devient plan large, globalisé. Les détails, la proximité, les scènes parfois chaleureusement encombrées laissent davantage de place, d’espace, de respiration. Alors surviennent natu-rellement le souffle et le mouvement. Plan large et mobile, le contenant s’efface, le cadre est dépassé. Le réel est déshabillé, le superflu ôté. Restent un rythme, une vibration, l’essentiel, le fond. Et beaucoup de navigation. Le résultat de cette progressive et heureuse distillation, Mélys le nomme Peinture figurative infidèle.Mais ce n’est pas tout.Evoqué plus haut, le deuxième tableau comporte une troisième dimension. Premier langage choisi par l’artiste, l’expression modelée, sculptée revient habiter sa gestuelle. Le maître mot est le lien. En véritable guide sur le chemin de nos vagabondages, Mélys tisse sa toile. Nul besoin de nous capturer. Mais il est vrai que, dans son sillage, nous la suivons de près. Mélys file grand train. L’enthousiasme, la curiosité, la générosité de l’artiste nous sont devenus familiers. Et, là aussi, Mélys nous emporte, nous dévergonde. Sa sculpture bouge en un mouvement paisible et parfaitement inlassable. Au dé-but, on l’imagine sagement broder quelque récit mais, de suite, c’est l’engrenage ! Mélys échafaude, enchevêtre, tisse, coud, crochète, entrelace, tresse ; Elle lie, noue, accroche, amarre, attache, rappro-che, raccommode. Cordages cueillis sur la plage, extraits de charpente et autres matériels rencontrés décident ici de leur nouvelle vie.Hautes en couleur, les dimensions s‘envolent, leur cime est parfois hors d’atteinte. Une pelote qui

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roule, se déroule et affectueusement enroule tout sur son passage. Elle étire le fil sans jamais l’affai-blir ni le rompre. Son propos n’est pas d’éprouver la résistance des matériaux, ni de mener à la rup-ture, à la limite. Pas plus que de trop tendre, de surtendre, mais bien plutôt de sous-tendre le lien qui, peut-être, nous aurait échappé.En toute bienveillance, Mélys sculpte notre équi-libre instable.

En résumé

Peinture figurative infidèleVoici nommé par Mélys le fruit d’une progres-sive et heureuse distillation qui prend comme matière première la chaleur de ses détails et de leur fourmillement et qui, sereinement, naturel-lement, les amène à se concentrer en une vibra-tion, un souffle, un mouvement. Dans sa généreuse liberté, Mélys nous livre à la vie féconde qui habite ses sujets. Et débusque beaucoup de lumière cachée.Sculpture en équilibreLe maître mot est le lien. En véritable guide sur le chemin de nos vagabondages, Mélys tisse sa toi-le. D’abord, elle échafaude, enchevêtre, entrelace, tresse ; Puis elle noue, accroche, amarre, attache, rapproche, raccommode. Plusieurs matériels rencontrés décident ici de leur nouvelle vie. Hautes en couleur, les dimensions s‘envolent, leur cime est parfois hors d’atteinte. Mélys sous-tend le lien qui, peut-être, nous aurait échappé.

didier Lassalle, architecte


PARCOURS (sélection 1992 à 2015)

Salons internationauxSALON D’AUTOMNE de PARIS en ISRAËL au TIBET et en CHINEHall d’exposition du Port de JAFFA à TEL AVIVLiaohe Musée d’Art à DALIANMusée National de Haikou à HAINAN, capitale de la province de Qinghai à XININGGMAC BASTILLE à PARISART-SHANGHAÏ ART FAIR GALERIE EJIS au JAPONVIème SALON PHOTOGRAPHIES « L’intime » à LACANAUManifestationsCOW PARADE à BORDEAUX - « La vache au vert ! », partenaire le CNIELExpositions personnellesART’GALERIE « Filature » Peintures-Sculptures-Dessins à HOSSEGORMUSÉE D’ART CONTEMPORAIN « Maillage » à SOULAC SUR MERCHÂTEAU CISSAC Un château pour un artiste à CISSAC-MÉDOCGRÉMEAUX ART GALLERY « Figuration Infidèle » à ARCACHONGALERIE DE L’ASTRONOME à BAZASGALERIE HUGO à LA TESTEGALERIE GUILLET« Intérieur-Extérieur » à PARIS 9ème

ÉCOLE D’ARCHITECTURE à BORDEAUXCouverture de la revue n°2 Goéland Poésie, « Poétique de la Ville »GALERIE FEILLE à CLAIRACGALERIE ARCANE à NOGENT LE RETROUExpositions privéesLES JOURS DE MÉLYS à ARCACHONLES 3 JOURS DE MÉLYS à BORDEAUXLES 4 JOURS DE MÉLYS à PARIS 16ème

Expositions de groupeGALERIE ARAI à TOKYO au JAPONGALERIE DUTILLEUL à ALBI et BORDEAUX

MéLYS

Peintre - Sculpteur - Chanteuse06 88 16 26 26

[email protected]://melyspeintre.free.fr/

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Jean-Pierre RENARDOser le Fer

du samedi 20 au mercredi 31 août 2016


Présentation

Depuis mon enfance, je dessine. J’ai découvert l’art dans les illustrations du « Petit Larousse » que je m’amusais à recopier.La citation de Jean Dubuffet « l’art doit naître du ma-tériau » traduit bien mon travail qui est d’abord la re-cherche de ce matériau. Je le préfère quand il a un vécu, par ses usures, ses déformations, ses stigmates, il est chargé de souvenirs. Je l’observe, je le tourne, je le palpe avant de le couvrir de traits à la craie pour marquer et choisir la future découpe. Puis vient la confrontation réelle avec la matière. Les découpes et les torsions créent des vides qui vont révéler les pleins et faire naître le motif. C’est toujours un mo-ment fort chargé de découvertes et de surprises et c’est ma passion.

biographie

Les encyclopédies attirent l’enfant qu’est Jean Pierre Renard. Il est fasciné par les illustrations foisonnantes qu’il copie par un dessin de plus en plus ha-bile, de plus en plus affirmé.Devenu exploitant agricole, il tourne et retourne la terre, tantôt la tamise, tantôt la pétrit de son outillage agraire. L’esprit peuplé de rêves idylliques, Jean Pierre Renard scrute son outil pénétrant le sol et nourrit sa pensée des stigmates que porte l’usure du métal. Des formes ap-paraissent, des silhouettes se dessinent, des corps s’expurgent de la tôle. Il faut absolument les libérer, leur donner vie : Jean Pierre Renard sera sculpteur !

Comme il devient collectionneur de bêches, râteaux, fourches, pinces, socs et versoirs de charrues, son atelier regorge de métaux qu’il découpe au chalumeau selon le trait dessiné pour ensuite les


chauffer et leur donner la torsion faisant éclore la troisième dimension. L’artiste joue avec la ligne, les pleins et les vides où le vi-sage sorti de la matière dialogue avec son double resté sur le métal comme si la décal-comanie opérait le miracle d’une naissance multiple. L’homme, debout face à lui, plonge dans l’in-trospection lui révélant le sens de la vie. C’est en cela que Jean Pierre Renard, homme dis-cret et sensible, à l’œil interrogateur et pé-tillant, sait aller à l’essentiel par une écono-mie du trait et la pureté des lignes révélées. Tel Cocteau dans son phrasé et Picasso dans ses volumes, notre sculpteur nous conduit vers la quintessence de la destinée humaine, en véritable artiste authentique qu’il est et demeurera.

Bernard Lerique

Jean-Pierre Renard

19 rue du Coudray41100 Villiers-sur-Loir



bRUNOOChristian VALETTEle trait partagé

du samedi 3 au dimanche 18 septembre 2016


Présentation

« De la main de Lascaux, avec ou sans instrument, le TRAIT, nous emmène vers des voyages inconnus ou pas ».

bRUNOO

Suite à des études de dessin, il s’en-gage dans les compagnons du tour de France, en tant que Ferronnier d’art et sculpteur. En 1972 il installe son atelier dans un village d’artisans (Morbihan). Durant cette période il expose ses œuvres dans des galeries françaises et étrangères, dans les années 80 il ouvre une galerie de photos au sein de la fo-rêt de Brocéliande et fait de nombreux voyages en Europe et en Afrique.En 1991 il s’installe dans les Hautes Pyrénées, il centre son travail (pein-tures et sculptures) sur le thème qu’il affectionne particulièrement : la tauro-machie.De retour en Bretagne (2009), ses recherches de la géométrie dans la peinture et la sculpture l’ont amené aujourd’hui à une libération des repré-sentations conventionnelles, vers des formes qui ne lui appartiennent plus.


Expositions

2014 Salon AEAF Paris Ville de Mesquer (44 ) SM’ART Aix en Provence Château de Chaumont sur Loire Salon Ville du Vésinet L’ile de Ré Salon de Saint-Tropez Salon Bastille Paris Les indépendants - Grand Palais Art3f Lyon , Nice , Mulhouse Salon Bruxelles

bRUNOO


www.brunoo.fr


Christian VALETTE

Autodidacte, j’ai commencé la sculpture tardivement dans les années 2006 2007.Mon premier contact avec la matière fut la pierre et puis progressivement je me suis orienté vers le bois. Je disposai donc de deux ma-tières et la question s’est po-sée. Pourquoi ne pas les asso-cier ?J’ai découvert pendant cet-te période d’apprentissage l’œuvre d’un sculpteur fran-çais d’origine russe considéré comme l’un des plus grands maîtres de la sculpture cubiste, Ossip Zadkine et, entre autre, une de ses citations qui a déclenché en moi ce besoin d’exprimer ma sensibilité :« Le langage de la sculpture est un néant prétentieux,s’il n’est pas composé de mots d’amour et de poésie »en me mettant au service du bois ou de la pierre sans revêtir l’uniforme académique.Mon travail s’est orienté naturellement sur des thèmes évoquant ces sensibilités et par conséquent la représentation du couple ou de personnages se sont imposés dans toute leur fragilité et leur vulnérabilité, en associant ces deux matières, l’une sombre l’autre claire, non en opposition mais en complémentarité.J’utilise la géométrie circulaire des cernes du bois pour donner à mes sculptures cette symbiose en-tre le monde végétal et le monde humain.Ce rapprochement m’a toujours interpellé et fasciné. La pierre blanche est l’une des facettes de la nature vierge qui symbolise la sagesse et la pureté. Elle est présente par nécessité sinon c’est le dé-séquilibre. Il n’y a pas de rapport de force, l’une est l’ombre, l’autre la lumière, le yin et le yang, ou symbole de paix et de force.Au niveau esthétique, elles se découvrent en formes épurées et abstraites qui expriment « affection, tendresse, respect, harmonie et protection ... ».


Présentation des œuvres

Association de deux matières, l’une sombre l’autre claire, non en opposition mais en complémenta-rité. La géométrie circulaire des cernes du bois donne aux sculptures cette symbiose entre le monde végétal et le monde humain.La pierre blanche est l’une des facettes de la nature vierge qui symbolise la sagesse et la pureté. Elle est présente par nécessité sinon c’est le déséquilibre. Il n’y a pas de rapport de force, l’une est l’om-bre, l’autre la lumière, le yin et le yang, ou symbole de paix et de force.Au niveau esthétique, elles se découvrent en formes épurées et abstraites qui expriment « affection, tendresse, respect, harmonie et protection ... ».

Parcours

Salon Europeen de la Sculpture StrasbourgSalon Affordable Art Fair Bruxelles 43ème

Salon TRANS’ART, Cogolin (Var)Salon de printemps Trélazé, Lions Club d’Angers (Maine et Loire )Salon Art’Shopping, Carrousel du Louvre (Paris)Salon St’Art, Strasbourg (Haut-Rhin )Prix de Sculpture de la ville de Bernay en 2013 (Eure)Prix de Sculpture des Arts Plastiques du Mans en 2012 (Sarthe)Prix de Sculpture de Sablé en 2013 (Sarthe)

Christian VALETTE

14 route des Augeraies72220 SAINT-GERVAIS-EN-bELIN

02 43 42 03 14 / 06 83 14 88 [email protected]


EllegéeROUGE PASSIOnS

du samedi 24 septembre au dimanche 9 octobre 2016

Exposition ouverte samedi et dimanche, de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00, entrée libre.

Présentation

Attirée au début de ma carrière par des sujets re-lativement classiques - nu, portrait, paysages, ... - j’ai travaillé mon dessin au point d’être capable de pouvoir l’enseigner.Je prends encore plaisir à le travailler afin d’entrete-nir mon savoir-faire et de peaufiner une méthode pédagogique adaptée au public qui fréquente mes cours.Cependant, ma formation en art thérapie m’a ame-né à faire des recherches afin d’utiliser la matière de façon plus intuitive afin de parvenir à des réalisa-tions plus sensibles. Je me suis ainsi aventurée dans l’abstraction.Un dialogue entre la peinture et la sculpture m’a permis de me créer un univers particulier.Tout en gardant à l’esprit l’équilibre et l’harmonie de l’œuvre en cours, le geste et l’inconscient sont les principaux maîtres d’oeuvre de mon travail, je me retrouve très souvent spectatrice de l’histoire qui se raconte.Ainsi, la collection rouge notamment témoigne de la variété de mes états d’âme et de mes humeurs, me révélant la part de moi que je cherche à connaître.

Le rouge, en lien avec les sens, le corps et la force de vie qui anime l’être dans toutes ses dimen-sions, les formes abstraites évoquent notamment la puissance du féminin qui m’habite.Plongez dans mon univers et vous y trouverez peut-être un miroir ! Comment le recevrez-vous ?

Couleur incandescente de la braise.Le rouge passion,La fougue,L’émotion violente ...Exploration au cœur de l’explosion,Le souffle divin de la vie ...


biographie

Après avoir vécu dans la région centre, je viens tout juste de m’installer à Bonnemain (35).Professeur de dessin, je suis également animatrice d’ateliers : je me suis formée à la relation d’aide à médiateur artistique avant d’exercer l’art thérapie.Initialement artiste peintre, je pratique également la sculpture que j’ai appris dans l’atelier de mon ami Denis Pugnère à Orléans.

Ellegée

La Lande bourdon35270 bonnemain


www.ellegee.sitew.com


Erquy Travaux d’Aiguille et PatchExPOSE

du samedi 15 au mercredi 26 octobre 2016


Présentation

Présentée par l’association « Erquy Travaux d’Aiguille et Patch », cette ex-position propose au public des pièces réalisées par des passionné(e)s, repré-sentant pour certaines des dizaines d’heure de travail.Art délicat combinant graphisme et art du textile, il s’agit d’une véritable invitation à la découverte.

Association Erquy Travaux d’Aiguille et Patch

8 impasse des Loriots06 33 57 30 6222430 ERQUY


Académie des Arts & Sciences de la MerDans le cadre de «Erquy, vue sur Mer»

du samedi 29 octobre au dimanche 27 novembre 2016

Exposition ouverte pendant les vacances de la Toussaint puis samedi et dimanche, de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00, entrée libre.

Présentation

L’Académie des Arts & Sciences de la Mer est aujourd’hui la seule institution indépendante en France regroupant artistes, écrivains, scientifiques, historiens et navigateurs ayant pour objectif commun la promotion du patrimoine maritime et portuaire français et la valorisation des mé-tiers de la mer.Pour se faire, l’Académie organise très régulièrement des expositions ainsi que des évènements culturels et maritimes (conférences, ventes aux enchères au profit d’associations caritatives, éditions, ...).Lors de chaque événement, l’Académie se distingue par son indépendance, le bénévolat de ses ac-tions, sa solidarité avec l’ensemble des gens de mer et par l’importance des évènements qu’elle or-ganise ou auxquels elle participe. Elle a d’ailleurs été récompensée pour cela en recevant le Prix 2015 de l’Initiative Solidaire du Crédit Maritime.Citons par exemple, pour les seules années 2014 et 2015 :

création d’oeuvres originales sur des vêtements de la marque Guy Cotten et leur vente aux en-• chères au profit de la SNSM, pour un montant total de 12 000 € ;soutien de l’équipage Guy Cotten / Safran, arrivé premier de la la Transat AG2R/La Mondiale, sous •


les couleurs du pavillon de l’Académie;entrée dans le Haut Comité d’Honneur • de la Course-Croisière Internationale Trophée Bailli de Suffren reliant Saint-Tropez à l’île de Malte (aux côtés no-tamment de la Marine nationale, de l’Académie de Marine et du Conseil Su-périeur de la Navigation) ;jumelage avec l’Institut d’Histoire Ma-• ritime Grecque, présidé par l’Amiral Di-mitrios BANTIAS, Chef Honoraire de la Garde Côtière Grecque ;la Recouvrance de Brest porte le pa-• villon de l’Académie et devient son vais-seau amiral ;vente caritative au profit de l’Associa-• tion Matelots de la Vie ;nombreuses expositions artistiques, • conférences et dédicaces, notamment à Mesquer, Paimboeuf, Lannion et Gui-del.

L’Académie est forte aujourd’hui de plus de 120 membres civils ou militaires. Reconnue et soutenue par les principales institutions maritimes françaises, elle est présente sur l’ensemble du littoral métropolitain et ultra-marin et bénéficie d’une flottille d’une dou-zaine de vieux gréements qui naviguent sous son pavillon.L’Académie est composée d’un Directoire, de Commissaires Académiques et de 12 Collèges :

Peinture• Sculpture• Photographie• Maquettisme• Lettres• Bande-dessinée• Sciences• Histoire•


Archéologie• Antiquités• Patrimoine & Savoirs• Navigation•

Académie des Arts et Sciences de la Mer

www.academie-arts-sciences-mer.com


OFILIsabelle DOUZAMYArmor au cœur

du samedi 3 au dimanche 18 décembre 2016

Exposition ouverte samedi et dimanche, de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00, entrée libre.

OFIL

De gestionnaire de copropriétés à artiste peintre professionnel, Ofil l’a fait ! Maîtrisant la gouache à merveille, il peint la nature d’une façon émo-tionnelle. Ses œuvres, nous transportent au cœur du sujet. Ciels immenses tourmentés, champs labourés après la pluie, rivages parsemés de car-casses de bateaux, Ofil nous offre une peinture intemporelle, dans la tradition d’Eugène Boudin selon René le Bihan, ancien conservateur du mu-sée des Beaux Arts de Brest de 1964 à 2002, cri-tique d’art et écrivain ; et de William Turner pour Bernard Boscher critique d’art CE/CA (Cambridge Expertise Ltd company, Fine Art International Consulting).

Marie-Annick Cariou

Présentation

Né en 1965 en Normandie, de parents eux-mê-mes artistes peintres, Ofil a baigné dans une atmosphère propice à son épanouissement actuel.Après un passage dans les milieux d’affaires, nous découvrons aujourd’hui un artiste singulier dans sa technique et dans sa démarche : il travaille en effet exclusivement la gouache alliant ainsi la flui-dité de l’aquarelle à l’onctuosité de l’huile ; cette matière reste un défi permanent, nécessitant la lutte avec les formes, les contours, les volumes, sans pour autant négliger les mouvements de l’eau ou des branches.Pour une œuvre figurative, le dessin est toujours décisif ; visiblement Ofil sait dessiner et composer. Cette grande faculté lui permet d’apprivoiser délicatement le paysage et de souligner la lumière par des aplats et effets de transparences réussis. Avec Ofil, nous sortons des paysages convenus, vus et revus maintes fois, nous découvrons la subtilité d’une lumière rasante, les branches mal coupées d’un arbre malade ou encore la coque délabrée d’une barque abandonnée… La nature que décrit Ofil, c’est la vraie nature, celle qui chaque jour se dégrade devant nos yeux indifférents.La gouache, cette matière qui n’autorise pas aisément les dégradés, sera abondamment utilisée par l’artiste pour nous dévoiler ce qui se cache au promeneur pressé.Les couleurs saisissent et imprègnent nos émotions au sein d’un éclairage qui semble poindre des


profondeurs. Le bleu monte aux yeux, le gris il-lustre les reflets de l’eau mais aussi la colère de l’orage, le jaune ou le beige vont souligner la lu-mière rasante d’un port breton.Très vite nous comprenons qu’il existe des énig-mes que nous ne percevons pas au premier coup d’œil. Il ne s’agit pas de multiplier les ap-parences superficielles mais de laisser deviner les secrets de cette nature accablée.Entre ombre et lumière, ténèbres et soleil, terre et eau, mer et ciel, surgit une écriture messagè-re, annonciatrice d’un futur fait de champs sans arbres et d’une mer dépourvue de vie. Les cou-leurs ondulent, détachées du monde matériel. Elles parviennent à concilier la rigueur de ses observations et la réalité des appréhensions. On se laisse emporter par ses tableaux comme par un nuage.Cette peinture semble vous observer avec si-lence, nous sommes sous le charme sans rien pouvoir expliquer.Voilà bien une œuvre picturale qui se propage au plus profond de nous-mêmes.

Bernard BOSCHer Critique d’art Ce/CA CAMBrIdGe eXPerTISe Ltd Company

Présentation

La peinture serait-elle sous influence, un art soumis au caprice du temps ? Il y a quelques décen-nies, tous ou presque annonçaient sa mort. Peu d’années auparavant, on ne valorisait de tous côtés qu’une tendance révolutionnaire, surgie dans les premières années du siècle pour dominer toutes les expressions et rénover radicalement la plastique. Pour nommer le changement, on hésitait, l’an-nonçant tantôt abstraction, tantôt non-figuration : autant proclamer son caractère radical ! Mais on le constate, la tradition millénaire avait la peau dure. De plus, à Barbizon comme à Pont-Aven, en passant par la vallée de la Seine, le XIXe siècle l’avait élaguée, oxygénée. Aussi le réalisme résistait-il, florissant, voire épanoui bien que la mode lui fût contraire. Et dans ses trois composantes principa-les, la figure, l’objet, le paysage, son pouvoir d’attraction restait intact sur tant d’artistes, émérites ou débutants.De fait, lorsque lui pesèrent les contraintes de la vie parisienne et le tracas professionnel de la ges-tion, la nature séduisit Olivier Filleul, l’engageant à la rupture ; à ses yeux, la campagne, la province n’avaient en rien perdu leur charme. Après quelques pérégrinations insulaires, il s’établit en Breta-gne, choisissant le bocage, peu éloigné des polders dégagés du pays de Dol ou des anses, des ports de la côte. Le pari de ce virage hardi paraissait téméraire. Même s’il avait toujours baigné dans le milieu – ses parents et ses grands parents étaient peintres – la distance reste longue entre affirmer par le dessin un talent de caricaturiste et vivre de ses gouaches, sur une terre où de surcroît les peintres pullulent en tout endroit. Mais depuis 2009, la volonté fut tenace et le travail assidu, moins pour découvrir des sujets (tous avaient été exploités depuis deux siècles) que pour définir une façon nouvelle de les traiter.Là, l’originalité du jeune peintre s’affirme déjà et il convient d’y voir un signe des plus encourageants. D’abord, le réalisme le porte à traiter des champs, les prés, les haies, les ruisseaux et les chemins


ruraux et il s’efforce d’en saisir ce qu’il appelle « le mystère ». Mieux, l’artiste lève les yeux vers la lumière haute et la masse des nuages qu’il perçoit lourds, épais. Il sait les traiter de gris et de noir ; il capte au sol les trouées claires, les ta-ches de soleil, jouant avec finesse des reflets, des flaques, des ornières, ultimes traces de l’averse récente. Ce faisant, il entre de plain pied dans une traduction subtile du paysage breton, retenant l’essentiel : le caractère maritime, mais aussi l’accessoire : les clôtures, les ar-bres émondés, le contraste entre le clos et l’étendue ouverte. Existe-t-il, pour un peintre, meilleur signe de réussite qu’approcher le secret d’un pays, que dépasser la petite réussite de ceux qui l’on précédé ?Voilà le but déjà deviné et sitôt visé : imprimer sa vision au paysage et la faire reconnaître par tous, comme autre-fois John Constable en 1816, face aux nuées au dessus de Weymouth Bay, ou Rosa Bonheur modelant en 1849 la terre épaisse, labourée par les bœufs blancs du Nivernais, sans oublier le rapport qu’en 1895 sut établir Henry Moret, en-tre la fin de l’hiver et le sol rose violacé que l’on roule en avril. Autant d’images vraiment inoubliables, qui transformèrent le regard commun sur la nature. Puisse Olivier Filleul suivre cette voie difficile et marquer son art d’une empreinte indé-lébile.

rené Le Bihan (Août 2011) Ancien conservateur du musée des Beaux Arts de Brest (1964-2002) Critique d’art, écrivain


principaux prix & distinctions obtenus depuis 2009

201629ème Salon «Arts en Fête» à Breuillet (91), prix du département.2015Nomination en qualité de « Chevalier Académicien » au sein de MONDIAL ART ACADEMIA« Prix du Salon d’automne – Regards d’enfants » au XXXIème Salon de Carquefou (44) au FRAC des Pays de la LoireInvité au 14ème Festival Couleur Automne à Orléat (63)Invité au Salon International d’Art Contemporain ART3F à Rennes (35)Invité d’honneur du 14ème Salon d’Art figuratif de Guilliers (56)Sélectionné par les Académies Internationales « Greci-Marino » del Verbano en Italie pour une nomi-nation en qualité d’académicien section « Art »2ème Prix (catégorie aquarelle/gouache) du 21ème Salon d’Art du Colombier à Saint- Arnoult-en-Yve-line (78) pour l’ensemble de l’oeuvre« Invité d’honneur » du Salon International des Arts et Lettres de Côte d’Armor 2015 à Pléneuf-Val-André (22)2014« Prix du Comité » au 149ème Salon de Versailles (78)Médaille d’argent (catégorie confirmés) du Concours de peinture 2014 de la ville de Châteauneuf d’Ille & Vilaine (35) 2ème Prix (catégorie aquarelle/gouache) du Salon International de Peinture de Zillisheim (68)« Invité » et exposé au XXXème Salon de Carquefou (44) au FRAC des Pays de la Loire.« Grand Prix » du Salon International des Créateurs du Siècle « Arts-Inter » à Saint-Vaast-la-Hougue (50)« Prix du jury » au 13ème Salon d’Art figuratif de Guilliers (56)« Prix de la Présidente » au Salon International des Arts et Lettres de Côte d’Armor 2014 à Pléneuf-Val-André (22)Sélectionné et exposé au 43ème Salon de la Marine au musée national de la Marine à Paris (75)20131er Prix de la 54ème Exposition Régionale d’Art d’Ernée (53) (catégorie Aquarelle, Dessin, Gouache, Pastel)« Invité » et exposé au XXIIIème Salon « Regards sur les Arts » à Lamballe (22).« Prix du public » au 20ème Salon d’Iroise de peinture figurative à Plouarzel (29)« Toile d’Or de l’an 2013 » (Fédération Nationale de la culture Française – European Art Group)20122ème prix (catégorie professionnels) au 16ème concours d’automne organisé par « L’Atelier de Guille-mette » à Saint Malo (35)« Invité d’honneur » du 26ème Salon des Arts de Vandrimare (27)« Médaille d’or » Grand Prix des Arts 2012 au Salon International des Arts et Lettres de Côte d’Armor 2012 à Pléneuf-Val-André (22)3ème prix du 74ème Salon des Artistes Indépendants Normands à Rouen (76)2011« Médaille d’or » (catégorie Art) au Salon International des Arts et Lettres de Côte d’Armor 2011 à Pléneuf-Val-André (22)Sélectionné pour faire partie des vingt tableaux finalistes du Concours National de Peinture du Ca-nada 2011 « Rêves d’Automne » à Charlevoix au Québec


2010« Toile d’Or de l’an 2010 » (Fédération Nationale de la culture Française – European Art Group)Pôle d’exposition Toulon Côte-d’Azur (Centre de Recherche en Art et Conservation du Patrimoine, Centre C.R.A.C.P) à Toulon (83). « Médaille d’honneur » « Talents des Arts d’aujourd’hui 2010 »1er prix de la ville de Jugon-les-Lacs, grand prix de peinture de Jugon-les-Lacs (22)2009« Médaille d’or » (catégorie amateur), concours de peinture de la ville de Châ-teauneuf d’Ille & Vilaine (35)

OFIL

4 la basse Menetais35190 SAINT-DOMINEUC


www.olivierfilleul-ofil.com


Isabelle DOUZAMY

Peintre autodidacte, Isabelle Douzamy choisit dans les années 90 le pastel qu’elle affectionne tout particulièrement pour la douceur de la matière.Elle apprend à travailler de façon sponta-née, au doigt et à la paume de la main, les couleurs telles qu’elle les ressent, ses œu-vres entrent alors en résonance avec son identité.Les bords de mer de la Côte d’Emeraude sont ses lieux de prédilection pour pein-dre entre ciel et mer.Native d’Hénanbihen, Isabelle Douzamy ouvre son atelier au public en 2009 à Saint-Cast le Guildo, tout en exposant ses œuvres à l’extérieur. Elles est ainsi exposée en permanence à la galerie d’art « l’Ancien Temple » à Dinard, à la librairie-galerie «du Mole» rue de Dinan à Saint-Malo (IM), à la galerie « Sirénades » à Dinard.Elle travaille également sur commande vos portraits ou paysages.

Isabelle DOUZAMY

7 place de la libération22380 Saint-Cast le Guildo

02 96 41 64 17 www.douzamy.com


Padraig CRESTONSUItE AU blAnC Et AUtRES lIEUx

du mercredi 21 au vendredi 30 décembre 2016

Exposition ouverte tous les jours (sauf jour de Noël), de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00, entrée libre.

Présentation

Les yeux ouverts, grand-ouverts sur les beautés de la lumière, de la roche, des mots, des sons, faire le choix de l’abstrac-tion comme territoire de liberté.Peindre c’est déposer sur une page blan-che l’indiscible de soi-même, assorti par-fois de sourdes terreurs surgies, sans ac-cord préalable, du plus profond.Côtoyer cette géologie donne aussi, par-fois, une jubilation, celle d’avoir atteint son propos.

biographie

Après un bac philo et des études d’his-toire de l’art à la Faculté de Rennes, di-plomé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, se consacre à l’illustration de presse, l’édition et la publicité à Paris puis en Bretagne.Mais peu à peu, Padraig CRESTON revient à la peinture, de plus en plus nécessaire ; il y retourne et retrouve ces amies de la peinture que sont la musique et la littérature et qui dessinent un espace de liberté bien différent.Expositions diverses, personnelles ou collectives, en Belgique, Allemagne, France.

Padraig CRESTON

rue commandant Charcot22680 ETAbLES SUR MER

06 67 30 19 96padraig-creston.com

padraigcreston.weebly.com

Documents

Dossier de Presse - ville-erquy.com · J’avais eu le droit de réali-ser les lèvres du personnage. Aujourd’hui cette toile est accrochée dans mon atelier ... Je joue avec l’abstrait,