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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Antoing Anderlues Aiseau-Presles Belœil Bernissart Brugelette Beaumont Chimay Ath Fosse-la-Ville Boussu Binche Pecq Rumes Sombreffe Manage Tournai Saint-Ghislain Mouscron Sambreville Les Bons Villers Merbes-le-Château Mont-de-l’Enclus Pont-à-Celles Philippeville Seneffe Lessines Péruwelz Quiévrain Soignies La Louvière Montigny-le-Tilleul Lobbes Silly Leuze-en-Hainaut Le Rœulx Sivry-Rance Jurbise Momignies Dour Morlanwelz Frasnes-lez-Anvaing Estaimpuis Frameries Quaregnon Ham-sur-Heure-Nalinnes Quévy Brunehaut Chapelle-lez-Herlaimont Châtelet Charleroi Colfontaine Courcelles Cerfontaine Chièvres Couvin Comines-Warneton Enghien Ecaussinnes Estinnes Fleurus Ellezelles Braine-le-Comte Hensies Froidchapelle Erquelinnes Farciennes Flobecq Gerpinnes Fontaine-l’Evêque Celles Thuin Lens Viroinval Honnelles Mettet Walcourt Mons ÉLECTIONS COMMUNALES 2012 LES ENJEUX Supplément à La Libre Belgique et à La Dernière Heure - Les sports du 2 octobre 2012 - ne peut être vendu séparément

Dossier du 2 octobre 2012

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Elections (Hainaut)

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Page 1: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Antoing

AnderluesAiseau-Presles

Belœil Bernissart

Brugelette

Beaumont

Chimay

Ath

Fosse-la-Ville

BoussuBinche

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Tournai

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Mouscron

SambrevilleLes Bons Villers

Merbes-le-ChâteauMont-de-l’Enclus

Pont-à-Celles

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La Louvière

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ÉLECTIONS COMMUNALES 2012

LES ENJEUX

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Page 2: Dossier du 2 octobre 2012

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2 élections communales 2012 - La Flandre - 3électionscommunales 2012 - La Flandre -Anvers

Nombre d’habitants 509911 (1/8/2012)Bourgmestre Janssens PatrickMajorité SP.A/CD&V/N-VA/Open VLDOpposition Vlaams BelangLe bilan

Comme pour toutes les métropoles, l’enjeu électoral anversois dépasse toujours dequelques crans les réalisations locales concrètes. Globalement, le bilan du bourgmes­tre Patrick Janssens et de son équipe serait plutôt positif, mais ces six dernières an­nées furent tout sauf faciles pour la large majorité socialiste unie à la fois au CD&V,d’abord avec puis sans la N­VA, et l’Open VLD. Ce dernier parti fut vraiment lemaillon faible et c’est tellement vrai que ses deux échevins passèrent avec armes etbagages à la N­VA au cours de ces derniers mois ce que tente de faire oublier Bart DeWever ! Le problème de la mobilité fut aussi un grand enjeu local. Finalement, un re­ferendum fut organisé autour de ce que l’on appela l’Oosterweelverbinding. Hélas,au lieu de régler le problème, la consultation populaire accrut encore le fossé entre lesdeux camps et cette indivision s’est définitivement étendue au gouvernement fla­mand. Bref, les problèmes de congestion routière sont loin d’être réglés. Au cours dela législature communale, les problèmes de l’intégration vinrent plus d’une fois àl’avant­plan mais ils furent surtout relayés par les plus extrêmes, le Vlaams Belanget le groupuscule islamiste Sharia4Belgium.

Les enjeuxL’élection du 14 octobre sera scrutée par toute la Flandre et par toute la Belgique !

Logique, puisque c’est un choc de Titans entre d’une part Patrick Janssens, qui a ac­croché le CD&V ou plutôt ce qu’il en reste à son attelage, face à un Bart De Wever quivoudrait faire du maïorat d’Anvers un marche­pied vers le pouvoir flamand et, quisait ?, belge mais dans l’optique séparatiste que l’on sait ! Faute de leader libéral, laministre de la Justice Annemie Turtelboom a été priée de s’investir comme troi­sième… femme dans cet affrontement. L’on suivra aussi avec curiosité le score duVlaams Belang qui, après avoir capté une voix anversoise sur trois, devrait être sé­rieusement dégraissé par la N­VA…

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A Anvers, l’enjeudépasse largementles frontières de laville.

GandNombre d’habitants 248485 (1/8/2012)Bourgmestre Termont DaniëlMajorité SP.A-Spirit/Open VLDOpposition CD&V-N-VA/Vlaams Belang/Groen !

Le bilanDaniël Termont et sa majorité violette ont dû, au cours de ces six dernières années,

tenir compte de l’arrivée d’un grand nombre de demandeurs d’asile, plus particuliè­rement d’Europe centrale et orientale. L’hospitalité gantoise n’est pas un vain motmais cela s’est accompagné quand même d’une montée des crispations, d’autant plusqu’il n’a pas toujours été facile de canaliser ces minorités plusqu’imposantes puis­qu’on a évalué leur nombre à quelque 10 000. L’implantation de familles bulgares nefut pas nécessairement un long fleuve tranquille car si, dans l’ensemble, elles ont per­mis que l’on leur vienne en aide, d’autres défrayèrent la chronique judiciaire. Gand aaussi dû prendre en compte une certaine précarisation d’une frange de la population,ce qui a aussi freiné d’autres projets plus prestigieux, mais les Gantois ont de la pa­tience !

Les enjeuxLe jeu est plus ouvert que jamais puisque Daniël Termont, qui avait réuni 32 % des

voix en 2006, s’allie cette fois à Groen ! alors que Freya Van den Bossche poussera laliste. Mais jusqu’ici rien ne permet de conjecturer que les socialistes ne retrouveraientpas les libéraux dans une large majorité. Dans les rangs de l’Open VLD, Mathias DeClercq, le petit­fils de Willy, a clamé qu’il était exclu d’introduire le nationalisme dansle débat communal mais il est vrai qu’à l’instar de Guy Verhofstadt, il raille volontiersles nationalistes flamands. Reste qu’il devra sérieusement tenir compte du score de laN­VA et davantage encore de celui de son leader local naturel, Siegfried Bracke, qui afait un vrai tabac aux législatives de 2010. Du côté du CD&V, c’est un ancien collèguede Bracke qui mène la liste : Veli Yüksel travailla en effet lui aussi au journal téléviséde la VRT.

HasseltNombre d’habitants 75220 (1/8/2012)Bourgmestre Claes HildeMajorité Pro Hasselt (SP.A)/ CDV&N-VA/Open VLDOpposition Vlaams Belang

Le bilanLa fin de la législature communale hasseltoise pourrait bien remettre en question la

majorité actuelle qui était plutôt représentative des grandes forces en présence dans lechef­lieu de la province du Limbourg. C’est que ces deux dernières années ont mis Has­selt à la “une” mais pas nécessairement comme l’actuelle bourgmestre et fille de l’ancienministre et secrétaire général de l’Otan, Hilde Claes, l’aurait espéré. Ainsi, le drame duPukkelpop et de sa tornade ravageuse de 2011 a laissé des impressions pour le moinsmitigées dans la population d’Hasselt. Mais le scandale qui a frappé la zone de police“Hazodi” fut bien plus terrible pour l’image de la première magistrate car son ampleurfut largement démultipliée par les révélations faites dans le plutôt sérieux magazine“Panorama” (VRT).

Les enjeuxA l’évidence, les dysfonctionnements au sein de la police locale et l’implication du col­

lège qui n’ont pas vu ou pas voulu les voir ont déjà de lourdes répercussions sur sonimage puisqu’au moment des révélations, un Hasseltois sur deux aurait bien vu sabourgmestre jeter l’écharpe. Par contre, celui par qui le scandale est arrivé pourrait entirer profit. Serge Delvaux, le “klokkenluider”, celui qui a révélé le pot aux roses figureraen effet sur la liste de la N­VA qui, selon un sondage, aurait le vent en poupe et mettraiten péril la majorité absolue du SP.A. Ce dernier parti s’est associé à Groen ! et à des indé­pendants, dont le gardien du Beerschot, Stijn Stijnen, sur une liste appelée “HelemaalHasselt”, mais il n’est pas certain que ce renfort “BV” permettra de sauver les meubles.L’écharpe tricolore pourrait repasser entre les mains du CD&V et de notre ancien con­frère de la VRT, Ivo Belet, mais cela dépendra du résultat des nationalistes flamands quine seront plus en cartel avec les chrétiens­démocrates comme en 2006.

OLIVIERPIRA

RD

A Gand, le jeu estplus ouvert quejamais.

BrugesNombre d’habitants 117.683 (1/8/2012)Bourgmestre Moenaert PatrickMajorité CD&V-N-VA/Open VLD-Vivant/SP.AOpposition Vlaams Belang

Le bilanPatrick Moenaert après avoir dirigé la Venise du nord pendant trois législatures a dé­

cidé de se retirer même s’il poussera encore sa liste. Il laisse une ville qui n’a cessé des’embellir au cours de toutes ces années même s’il a parfois fallu agiter la sonnetted’alarme face à certains projets immobiliers qui risquaient de lui faire perdre son âme.Une préoccupation importante de l’équipe au pouvoir ­ qui comprenait aussi le SP­A etl’Open VLD et même la N­VA ­ fut aussi de veiller au déverloppement du port de Zee­brugge qui est en fait l’extension vers la côte de la cité de Breydel. La présence des gran­des familles au sein du collège ne fut pas nécessairement un atout car la tentation de seprofiler domina chez les uns commes chez les autres.

Les enjeuxA Bruges, le jeu électoral sera particulièrement ouvert ce 14 octobre. D’abord parce

que pas moins de quatre candidats bourgmestres annoncent que ce sera leur heure.Pour le CD&V, Dirk De Fauw pense qu’il reprendra la place de son co­religionnaireMoenaert mais Renaat Landuyt (SP.A) se verrait bien aussi dans le fauteuil qui fut jadiscelui des Van Acker père et fils. Et Mercedes Van Volcem (Open VLD) ne manque pasd’ambitions non plus. Enfin, la N­VA espère aussi tirer les marrons du feu. Même si lesnationalistes flamands eussent préféré une autre tête de liste que Ann Minne­Soete… Enl’occurrence l’ancien sénateur et ex­journaliste Pol Van Den Driessche qui est bienconnu à Bruges notamment comme porte­parole du Cercle local. Mais voilà, alors quesa candidature était annoncée, l’on a rappelé que par le passé ce très actif mandataireaurait été à la base d’intimités non désirées avec plusieurs jeunes femmes. Van DenDriessche n’a pas voulu s’acharner et a gentiment cédé son sceptre à une femme maiscela n’empêche pas d’être le grand coordinateur médiatique de la N­VA locale.

JOHA

NNADE

TESSIERE

S A Bruges, il n’y apas moins dequatre candidatsbourgmestres. Ettout restepossible.

LouvainNombre d’habitants 96868 (1/8/2012)Bourgmestre Tobback LouisMajorité C&DV-N-VA/SP-A/Open VLDOpposition Groen !/Vlaams Belang

Le bilanDepuis 18 ans qu’il dirige Louvain, Louis Tobback a poursuivi la modernisation

de la cité universitaire et, globalement, il est difficile de critiquer les grandes initia­tives entreprises pour améliorer l’image au propre comme au figuré de sa bonneville. Mais voilà, il appartient à la race des grands décideurs qui à terme estimentqu’il ne faut pas consulter la population à outrance puisque cela permet de faireavancer les dossiers. Cela a fort heurté Groen ! qui ne se prive pas de le mettre enquestion, égratignant précisément le fait que l’“empereur rouge” ne consulte guèresa base citoyenne et, pour les écologistes, il est temps de changer cette pratique ! Anoter que le ministre d’Etat socialiste a déjà veillé à élargir ses assises durant cessix dernières années mais certains l’oublient un peu vite, tel Danny Pieters, éphé­mère président du Sénat N­VA qui ne rappelle que rarement que son parti faisaitpartie de la majorité.

Les enjeuxAinsi, donc, Louis Tobback est reparti pour ce qui devrait être sa dernière législa­

ture communale. Autant savoir : l’homme ne s’accrochera pas démesurément. Siles socialistes devaient perdre cinq sièges par rapport à 2006, il en tirerait tout lo­giquement les conclusions. Danny Pieters pour sa part dit n’avoir rien contre Tob­back mais il estime que l’heure du changement doit sonner pour Louvain. LeCD&V pour sa part entend revenir à ses “fondamentaux” et ce n’est pas un hasardsi l’ancien secrétaire d’Etat Carl Devlies monte au créneau avec divers projets tou­chant la famille. C’est ainsi qu’il entend faire réserver les crèches de la ville auxseuls résidents de la ville. Une des inconnues du scrutin réside dans le score que varéaliser Rik Daems. L’ancien ministre Open VLD a beau clamer son attachement àLouvain, cela ne lui garantit pas encore des scores mirobolants…

Page 3: Dossier du 2 octobre 2012

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3électionscommunales 2012 - La Flandre -Hasselt

Nombre d’habitants 75220 (1/8/2012)Bourgmestre Claes HildeMajorité Pro Hasselt (SP.A)/ CDV&N-VA/Open VLDOpposition Vlaams Belang

Le bilanLa fin de la législature communale hasseltoise pourrait bien remettre en question la

majorité actuelle qui était plutôt représentative des grandes forces en présence dans lechef­lieu de la province du Limbourg. C’est que ces deux dernières années ont mis Has­selt à la “une” mais pas nécessairement comme l’actuelle bourgmestre et fille de l’ancienministre et secrétaire général de l’Otan, Hilde Claes, l’aurait espéré. Ainsi, le drame duPukkelpop et de sa tornade ravageuse de 2011 a laissé des impressions pour le moinsmitigées dans la population d’Hasselt. Mais le scandale qui a frappé la zone de police“Hazodi” fut bien plus terrible pour l’image de la première magistrate car son ampleurfut largement démultipliée par les révélations faites dans le plutôt sérieux magazine“Panorama” (VRT).

Les enjeuxA l’évidence, les dysfonctionnements au sein de la police locale et l’implication du col­

lège qui n’ont pas vu ou pas voulu les voir ont déjà de lourdes répercussions sur sonimage puisqu’au moment des révélations, un Hasseltois sur deux aurait bien vu sabourgmestre jeter l’écharpe. Par contre, celui par qui le scandale est arrivé pourrait entirer profit. Serge Delvaux, le “klokkenluider”, celui qui a révélé le pot aux roses figureraen effet sur la liste de la N­VA qui, selon un sondage, aurait le vent en poupe et mettraiten péril la majorité absolue du SP.A. Ce dernier parti s’est associé à Groen ! et à des indé­pendants, dont le gardien du Beerschot, Stijn Stijnen, sur une liste appelée “HelemaalHasselt”, mais il n’est pas certain que ce renfort “BV” permettra de sauver les meubles.L’écharpe tricolore pourrait repasser entre les mains du CD&V et de notre ancien con­frère de la VRT, Ivo Belet, mais cela dépendra du résultat des nationalistes flamands quine seront plus en cartel avec les chrétiens­démocrates comme en 2006.

OLIVIERPIRA

RD

A Gand, le jeu estplus ouvert quejamais.

BrugesNombre d’habitants 117.683 (1/8/2012)Bourgmestre Moenaert PatrickMajorité CD&V-N-VA/Open VLD-Vivant/SP.AOpposition Vlaams Belang

Le bilanPatrick Moenaert après avoir dirigé la Venise du nord pendant trois législatures a dé­

cidé de se retirer même s’il poussera encore sa liste. Il laisse une ville qui n’a cessé des’embellir au cours de toutes ces années même s’il a parfois fallu agiter la sonnetted’alarme face à certains projets immobiliers qui risquaient de lui faire perdre son âme.Une préoccupation importante de l’équipe au pouvoir ­ qui comprenait aussi le SP­A etl’Open VLD et même la N­VA ­ fut aussi de veiller au déverloppement du port de Zee­brugge qui est en fait l’extension vers la côte de la cité de Breydel. La présence des gran­des familles au sein du collège ne fut pas nécessairement un atout car la tentation de seprofiler domina chez les uns commes chez les autres.

Les enjeuxA Bruges, le jeu électoral sera particulièrement ouvert ce 14 octobre. D’abord parce

que pas moins de quatre candidats bourgmestres annoncent que ce sera leur heure.Pour le CD&V, Dirk De Fauw pense qu’il reprendra la place de son co­religionnaireMoenaert mais Renaat Landuyt (SP.A) se verrait bien aussi dans le fauteuil qui fut jadiscelui des Van Acker père et fils. Et Mercedes Van Volcem (Open VLD) ne manque pasd’ambitions non plus. Enfin, la N­VA espère aussi tirer les marrons du feu. Même si lesnationalistes flamands eussent préféré une autre tête de liste que Ann Minne­Soete… Enl’occurrence l’ancien sénateur et ex­journaliste Pol Van Den Driessche qui est bienconnu à Bruges notamment comme porte­parole du Cercle local. Mais voilà, alors quesa candidature était annoncée, l’on a rappelé que par le passé ce très actif mandataireaurait été à la base d’intimités non désirées avec plusieurs jeunes femmes. Van DenDriessche n’a pas voulu s’acharner et a gentiment cédé son sceptre à une femme maiscela n’empêche pas d’être le grand coordinateur médiatique de la N­VA locale.

JOHA

NNADE

TESSIERE

S A Bruges, il n’y apas moins dequatre candidatsbourgmestres. Ettout restepossible.

LouvainNombre d’habitants 96868 (1/8/2012)Bourgmestre Tobback LouisMajorité C&DV-N-VA/SP-A/Open VLDOpposition Groen !/Vlaams Belang

Le bilanDepuis 18 ans qu’il dirige Louvain, Louis Tobback a poursuivi la modernisation

de la cité universitaire et, globalement, il est difficile de critiquer les grandes initia­tives entreprises pour améliorer l’image au propre comme au figuré de sa bonneville. Mais voilà, il appartient à la race des grands décideurs qui à terme estimentqu’il ne faut pas consulter la population à outrance puisque cela permet de faireavancer les dossiers. Cela a fort heurté Groen ! qui ne se prive pas de le mettre enquestion, égratignant précisément le fait que l’“empereur rouge” ne consulte guèresa base citoyenne et, pour les écologistes, il est temps de changer cette pratique ! Anoter que le ministre d’Etat socialiste a déjà veillé à élargir ses assises durant cessix dernières années mais certains l’oublient un peu vite, tel Danny Pieters, éphé­mère président du Sénat N­VA qui ne rappelle que rarement que son parti faisaitpartie de la majorité.

Les enjeuxAinsi, donc, Louis Tobback est reparti pour ce qui devrait être sa dernière législa­

ture communale. Autant savoir : l’homme ne s’accrochera pas démesurément. Siles socialistes devaient perdre cinq sièges par rapport à 2006, il en tirerait tout lo­giquement les conclusions. Danny Pieters pour sa part dit n’avoir rien contre Tob­back mais il estime que l’heure du changement doit sonner pour Louvain. LeCD&V pour sa part entend revenir à ses “fondamentaux” et ce n’est pas un hasardsi l’ancien secrétaire d’Etat Carl Devlies monte au créneau avec divers projets tou­chant la famille. C’est ainsi qu’il entend faire réserver les crèches de la ville auxseuls résidents de la ville. Une des inconnues du scrutin réside dans le score que varéaliser Rik Daems. L’ancien ministre Open VLD a beau clamer son attachement àLouvain, cela ne lui garantit pas encore des scores mirobolants…

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 élections communales 2012 5électionscommunales 2012Aiseau-Presles

Nombre d’habitants 10769Bourgmestre Fersini JeanMajorité PSOpposition CDH/Ecolo/MR

Le bilanEn 2010, Jean Fersini, alors Premier échevin, est désigné pour prendre la succes­

sion de l’emblématique Marcel Dargent. Une succession difficile qui a quelque peuralenti les projets initiés ces deux dernières années. Il y a tout de même deux grandsprojets à pointer. Ils sont en phase de concrétisation. Une unité de biométhanisationest enfin sortie de terre. Elle devrait démarrer ses activités en 2013. Ce sera unmoyen de réaliser de sérieuses économies pour la commune. Les bâtiments serontchauffés et alimentés en électricité, gratuitement. L’investissement, co­financé parl’Europe et la Région wallonne, devrait être rentabilisé en un peu plus de deux ans.L’autre grand projet est celui de l’Ecopôle. Un dossier dans lequel interviennent lesbourgmestres de Farciennes et de Sambreville. À l’horizon de 2014, une centained’entreprises devraient s’installer sur d’anciens terrains industriels. Ce qui pourraitcréer 3.000 emplois. Malgré la conjoncture difficile, la majorité est tout de mêmeparvenue à stabiliser, voire à assainir les finances communales, grâce à un plandrastique d’économies dans le fonctionnement des services. D’ailleurs, Aiseau­Pres­les n’est pas sous un plan de tutelle et elle reste donc maîtresse de sa destinée finan­cière, contrairement à d’autres communes voisines.

Les enjeuxLa grande inconnue, pour ce scrutin du 14 octobre, c’est l’absence de Marcel Dar­

gent. L’inamovible bourgmestre PS a en effet décidé de raccrocher, lui qui représen­tait plus de 1500 voix lors des dernières communales. Bien sûr, le changement s’estopéré et Jean Fersini (1100 voix en 2006) l’a remplacé. En douceur ? Pas tout à fait,puisqu’une brève guerre de succession lui a permis de devenir bourgmestre jus­qu’aux prochaines élections au moins. Le choc du départ de Marcel Dargent pourraitcependant être en partie au moins amorti par le fait que le PS dispose désormais dedeux parlementaires sur son territoire, Graziana Trotta et Ozlem Ozen. Le PS devraitconserver sa majorité absolue (13 sièges sur 21) d’il y a six ans. Sinon, vers qui aller ?Jean­Pierre Marique, qui fut déjà échevin, conduit la liste officielle du MR. Un autrelibéral, Bernard Grolaux, s’en est détaché pour faire liste commune avec le cdH Phi­lippe Charlier et Ecolo.

AnderluesNombre d’habitants 11936Bourgmestre Tison PhilippeMajorité PS/MROpposition CDH/GAUCHE/M.S.J.CANON

Le bilanEmmenée par Philippe Tison, la majorité PS­MR a réussi à mener à bien plusieurs

dossiers durant cette législature. Des investissements ont en effet été réalisés dans leslogements sociaux, dans le cadre de la rénovation de certains bâtiments scolaires ouencore au niveau des infrastructures sportives. La commune peut également se tar­guer de constater une légère diminution des délits perpétrés sur son territoire.

Les enjeuxEn 1994 et en 2000, le PS avait remporté 18 des 21 sièges du conseil communal

mais en 2006, une dissidence s’était manifestée, emmenée par l’ancien parlemen­taire et ancien bourgmestre José Canon : elle avait récolté cinq sièges, et le PS de Phi­lippe Tison, réduit à douze élus, s’était allié avec le MR et ses deux élus. Cette fois, cinqlistes se présentent à l’électeur. Philippe Tison conduit naturellement celle du PS et ilentend bien retrouver une bonne part de ce qu’il avait perdu en 2006. C’est que dansl’intervalle, José Canon s’est retiré de la vie politique, alors qu’il avait fait, avec sa dis­sidence, 1205 voix de préférence. Le cdH, qui avait eu un élu, a fusionné avec la listeMSJ qui était celle de José Canon. Le MR a pour tête de liste l’échevine sortante Co­rinne Cubi. Ecolo, qui était absent en 2006, revient avec pour leader Alain Bastin. Laliste Gauche est conduite par Freddy Dewille. Forcé de s’allier en 2006, que fera Phi­lippe Tison au lendemain des élections ? Tout dépendra de ce qu’il récupérera de laliste jadis emmenée par José Canon, désormais amputée. En gagnera­t­il assez pouraller seul au pouvoir ? Sinon, quelles sont ses préférences ? Philippe Tison se ditouvert, tout en considérant que le travail a été bien fait avec le MR.

AntoingNombre d’habitants 7668Bourgmestre Bernard Bauwens (PS)Majorité PSOpposition GO/AC

Le bilanPour une petite entité, celle d’Antoing est très convoitée. Les projets du Centre Nature

et Sports et celui de la société Holcim ont été largement débattus au sein du conseil com­munal et lors de réunions citoyennes. Plusieurs projets ont été mis en œuvre, bien sou­vent après avoir glané des subsides, quatre millions au total. Côté réalisations, il y auranotamment celle du nouveau centre administratif et du CPAS. La rénovation urbaines’est également poursuivie, mais les pavés de la Grand­Rue se déchaussent déjà. Et si lelancement de la zone d’activité économique Delta est également une bonne nouvellepour les Antoiniens en recherche d’emploi, la légère augmentation de l’IPP et la créationd’une taxe immondices n’ont pas dû plaire aux habitants d’Antoing en début de législa­ture.

Les enjeuxEn sixième place sur la liste PS en 2006, Bernard Bauwens avait créé la surprise en

parvenant à faire plus de voix que tous les autres candidats sur la liste socialiste. Cettefois, il devra confirmer, mais il bénéficiera de sa position de tête de liste. Le PS comptaitquatorze sièges sur dix­neuf à l’issue du scrutin de 2006, mais le parti devrait perdrequelques plumes, étant donné qu’une partie du PS s’est désolidarisée. Grégory Courtois,Daniel Corfec et Sabine Mahieu, la fille de l’ancien bourgmestre Willy Mahieu, ont cla­qué la porte du PS. Ils seront rejoints plus tard par Samuël Vincent de la liste AC, aprèsavoir fait mine d’abandonner la politique. Leur liste : Union citoyenne d’Antoing.L’autre conseillère sortante de la liste AC, Carine Bocquet, aujourd’hui ennemie jurée deSamuël Vincent, a formé sa propre liste : Ensemble. Enfin, on retrouve encore la liste GO,regroupant des candidats d’obédience CDH ou MR ou encore des candidats d’ouverture.Cette liste, qui compte trois sièges actuellement, sera emmenée par Jean­Bernard Vivier.

AthNombre d’habitants 28.543Bourgmestre Jean-Pierre Denis (PS)Majorité PS (19 sièges sur 29).Opposition MR (4 sièges), Forum (6 sièges)

Le bilanCette mandature n’aura pas été un long fleuve tranquille pour la majorité absolue so­

cialiste. Le procès de la catastrophe de Ghislenghien a poussé l’ancien bourgmestreBruno Van Grootenbrulle à démissionné tandis que Marc Duvivier, l’omniprésent secré­taire communal, a longtemps été en indisponibilité. Le retour de ce dernier a d’ailleursclairement démontré la présence de clans au sein du parti à la rose. Au niveau des réali­sations, les finances étant au plus mal, cela a été le calme plat. Exemple criant : la piscinecommunale. Une nouvelle structure est promise depuis longtemps mais le dossier, suiteau manque de fonds, n’avance pas. Pendant ce temps, elle a été fermée à de multiples re­prises pour des problèmes d’hygiène (légionnellose). Enfin, cette fin de mandature auraété marquée par les plaintes récentes déposées par deux conseillères de l’opposition quiauraient mis le doigt sur des irrégularités au sein de la gestion communale.

Les enjeuxLa véritable question de ce 14 octobre est : Les Athois vont­ils sanctionner le Parti So­

cialiste ? Beaucoup estiment que le PS va perdre des plumes. La machine à voix qu’étaitBruno Van Grootenbrulle (7.136 voix en 2006 !) ne sera pas présente au scrutin. Lafaute à Jean­Pierre Denis selon l’ancien maïeur dans un courrier qui prouve bien que lestensions sont bien réelles au sein du PS. La présence sur la liste socialiste du secrétairecommunale, Marc Duvivier, a fait couler d’encre. Ce dernier, bientôt retraité de ses fonc­tions, se verrait bien calife à la place du calife. Beaucoup estiment aussi que le PS risqued’ouvrir sa majorité à un autre parti. Mais à qui ? Certainement pas à Forum qui vientde déposer une plainte au parquet de Tournai contre la gestion communale par l’inter­médiaire de deux conseillères. Le MR semble faire les yeux doux au PS tandis qu’Ecoloserait déjà content de pouvoir disposer d’un siège dans l’hémicycle.

WIM

ROBB

EREC

HTS/PH

OTONE

WSAntoing est connu

aussi sous le nomde Pays blanc.

Cela fait référenceà la poussière des

carrières, larichesse de cette

région

BeaumontNombre d’habitants 7112Bourgmestre Dupuis CharlesMajorité ICIOpposition Vies/Identite

Le bilanLa vie politique et communale a été très chahutée ces six dernières années à Beau­

mont. Le bourgmestre, Charles Dupuis (ICI), et son équipe ont été plus souvent au cœurde l’actualité judiciaire qu’au centre de la réalisation de dossiers concrets pour la com­mune. La construction d’une nouvelle école à Strée était l’un des grands objectifs de lamajorité. Initialement prévue pour la rentrée scolaire, l’ouverture à une nouvelle fois étéreportée. Dans les points positifs, on notera la rénovation de la salle de Barbençon qui,après de nombreuses mises en ordre destinées à éviter de nouvelles plaintes, est enfinopérationnelle. Au niveau des projets de la majorité : la rénovation des rues JosephGonce et Luc Baudour; la construction d’un parc de regroupement où seront entreposésdes matériaux sur le site de l’ancien abattoir ou encore des rénovations au centre cultu­rel et dans la salle des fêtes.

Les enjeuxLe bourgmestre Charles Dupuis dispose depuis 2006 d’une majorité écrasante de 11

sièges sur 17, avec sa liste ICI teintée cdH. Il aurait donc eu de quoi faire passer sans tropd’encombre tous ses projets. Mais il a rencontré quelques écueils, et le premier d’entreeux aura été le groupe d’opposition VIES, qui n’a rien laissé passer. Les autres, auront étéles dossiers judiciaires : problèmes environnementaux avec l’enfouissement de déchets,hall omnisports, école de Strée, ont fait figurer le bourgmestre et donc sa commune dansl’actualité plus souvent qu’ils ne l’auraient souhaité, sans doute. Selon l’opposition, on aeu à subir à Beaumont le poids d’une législature perdue. L’autre groupe d’opposition, ID,fait de PS et de MR, avait eu quatre élus. Les problèmes judiciaires et l’embouteillage ad­ministratif dont Beaumont a été victime vont­ils coûter cher à la liste e Charles Dupuis,jusqu’à l’obliger à une alliance ?

BelœilNombre d’habitants 13.771Bourgmestre Alain Carion (MR)Majorité Cartel MR-CDH (12 sièges sur 23)Opposition PS (11 sièges)

Le bilanLe PS avait été rejeté dans l’opposition après 18 années de majorité absolue suite à la

présence, lors des dernières communales, du seul cartel MR­CDH face à lui. Le cartel re­cevait 12 sièges pour 11 au PS. Alain Carion (MR) se posait en alternative au PS en de­venant bourgmestre de Beloeil. L’entente entre les deux partis de la majorité s’est dégra­dée au fil des années. Il y a tout d’abord eu l’affaire Carion­IFAPME qui a porté un coupau maïeur.

Ensuite, le CDH a annoncé il y a près d’un an qu’il irait seul aux prochaines électionscommunales. Le MR a été troublé par cette annonce par voie de presse et en a pris acte.Les derniers mois n’ont pas été des plus agréables pour les membres du Collège Commu­nal et de la majorité en place. Comme dans beaucoup de villes, il reste encore beaucoupde travail à réaliser dans la commune de Beloeil qui aura constaté un dynamisme nou­veau dans ses commerces.

Les enjeux: La majorité en place aura énormément de difficultés à être reconduite. On imagine

mal le CDH, présent sous la bannière Ensemble 2012, une liste d’ouverture, finalements’allier à nouveau avec le MR avec qui il avait divorcé par voie de presse. Le MR pourraitaussi perdre des plumes suite au repositionnement d’Alain Carion en fin de liste et lamise en avant du Dr Brulard. Finalement, tout cela pourrait faire les affaires du PS quin’en demandait pas tant pour retrouver sa place au sein du collège communal. Surtoutqu’avec l’arrivée du parti Ecolo qui présente 10 noms, on se doute que le PS, qui avaittout de même 47,49 % des suffrages en 2006, sera incontournable au lendemain du14 octobre. Le parti à la rose aura alors, semble­t­il l’embarras du choix pour détermi­ner qui sera son partenaire pour les six prochaines années à venir.

BernissartNombre d’habitants 11716Bourgmestre Roger Vanderstraeten (PS)Majorité PSOpposition MR/ECOLO/UPC

Le bilanPour son premier mandat à la tête de l’inoxydable majorité socialiste qui gouverne

la cité des Iguanodons depuis près d’un siècle, Roger Vanderstraeten n’a pas démé­rité. Outre la satisfaction de conclure ce sexténat avec un budget en équilibre, le PSestime avoir fait du bon boulot avec des moyens limités en comparaison d’autrescommunes. Sur le plan environnemental, le maïeur sortant est sorti victorieux ducombat qu’il menait pour empêcher la gestion sur son territoire des boues de dra­guage du canal Condé­Pommeroeul. La majorité peut se targuer d’avoir pu faireaboutir d’autres dossiers dont celui du parc Postiau à Blaton qui, en plus d’une mai­son rurale pour les associations, offrira bientôt un espace de détente pour les 7 à 77ans. La restauration de la quasi­totalité des églises de l’entité et de la machine à feu,joyau du patrimoine minier, sont encore à épingler. Il n’en reste pas moins qu’un desprincipaux regrets du PS sous cette législature est ne pas avoir pu lancer le projet derevitalisation du cœur de Bernissart.

Les enjeuxLe rendez­vous électoral du 14 octobre 2012 sonnera­t­il le déclin des dinosaures

du PS ? Même si l’opposition rêve de mettre fin au règne séculaire et sans partage dessocialistes sur la cité des Iguanodons, la probabilité pour qu’un tel scénario se pro­duise reste assez faible. La minorité veut pourtant y croire. En optant pour une listecommune intégrant des citoyens sous le sigle IC, le MR et le CDH espèrent ne pasfaire mentir le célèbre adage qui veut que l’union fasse la force. Ces trois composan­tes auxquelles s’ajoute Ecolo, détenteur d’un siège, tablent sur l’usure du pouvoir enplace pour déstabiliser la forteresse rouge. Détenant 12 des 21 sièges à pourvoir, lePS n’est pas à l’abri des forces qui s’allient contre lui mais peut compter sur ses ténorspour faire la différence. Si l’heure de l’alternance devait sonner, le groupe MR­CDH­IC de Didier Delpomdor s’engage, entre­autres, à instaurer la révision généraledes barèmes dans la dernière commune wallonne où celle­ci n’est pas appliquée.

BincheNombre d’habitants 33.034Bourgmestre Laurent DevinMajorité PS/MROpposition Union

Le bilanEn 2006, Laurent Devin conquérait le mayorat de Binche en s’associant avec le

MR. Il renvoyait par la même occasion l’Union dans l’opposition. À la tête de la Citédes Remparts, le socialiste n’a pas ménagé ses efforts pour investir dans des secteurs­clé tels que la police de proximité ou la rénovation des bâtiments scolaires. Autre che­val de bataille du bourgmestre : le logement. 30 habitations sociales ont ainsi étécréées et 6852 autres rénovées sur cette seule mandature. En matière de logement,Binche fait donc figure de bon élève au regard du nouveau décret régional concoctépar… Laurent Devin ! Divers grands événements sportifs et culturels ont égalementémaillé cette mandature, prouvant ainsi que la Cité du Gille ne vit pas qu’au rythmede son carnaval..

Les enjeuxIl aura fallu quelques pirouettes au PS pour conquérir le mayorat binchois en

2006. Alors que l’Union du bourgmestre sortant arrivait en tête avec 45 % des voix,le MR décidait de faire alliance avec le PS, après avoir récupéré Marie­Rose Tréze­gnies, une candidate qui avait soutenu l’Union avant de revenir vers les libéraux aulendemain du scrutin. Au final, ce petit manège aura permis à Laurent Devin de de­venir bourgmestre. Un poste dans lequel il s’est bien installé et qu’il n’entend pasquitter. Il pourra sans doute compter sur le MR mais les libéraux, après avoir obtenuun siège lors de la précédente mandature, montrent un peu plus d’appétit. Dans l’op­position, l’Union, qui n’a toujours pas digéré ce qu’elle qualifie de “déni de démocra­tie”, tentera de reconquérir le mayorat. Mais sans le CDH. Les humanistes ont quittéle groupe pour présenter une liste pure. Pour mieux retomber dans les bras del’Union après le scrutin ? Si les résultats ne sont pas sans appel le 14 octobre, on peutsans doute s’attendre encore à quelques rebondissements au moment de former descoalitions. Reste à savoir à qui profiteront les pirouettes politiques cette fois­ci.

Supplément commun à La Libre Belgique et à la Dernière Heure. Coordination rédactionnelle :Yves Boucau, Arnaud Lacroix Hubert Leclercq, et Gaëtan Vanhove . Réalisation : Sodimco.Administrateur délégué – éditeur responsable : François le Hodey. Directeur général : Denis

Pierrard. Rédacteurs en chef : Vincent Slits et Ralph Vankrinkelveldt. Rédacteur en chef adjoint : Pierre-François Lovens.Conception graphique : Jean-Pierre Lambert. Rédaction : Marie Adam, Yves Boucau, Kevin Centorame, Bruno Deheneffe, Jérémy Delforge,Laurent Dupuis, Gregoire Lalieu, Chrisitian Laporte, Philippe Mac Kay, Fabrizio Schiavetto, Caroline Tichon, Johanne Tinck, Thomas Van denBril et Gaëtan Vanhove.

Page 5: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

5électionscommunales 2012Beaumont

Nombre d’habitants 7112Bourgmestre Dupuis CharlesMajorité ICIOpposition Vies/Identite

Le bilanLa vie politique et communale a été très chahutée ces six dernières années à Beau­

mont. Le bourgmestre, Charles Dupuis (ICI), et son équipe ont été plus souvent au cœurde l’actualité judiciaire qu’au centre de la réalisation de dossiers concrets pour la com­mune. La construction d’une nouvelle école à Strée était l’un des grands objectifs de lamajorité. Initialement prévue pour la rentrée scolaire, l’ouverture à une nouvelle fois étéreportée. Dans les points positifs, on notera la rénovation de la salle de Barbençon qui,après de nombreuses mises en ordre destinées à éviter de nouvelles plaintes, est enfinopérationnelle. Au niveau des projets de la majorité : la rénovation des rues JosephGonce et Luc Baudour; la construction d’un parc de regroupement où seront entreposésdes matériaux sur le site de l’ancien abattoir ou encore des rénovations au centre cultu­rel et dans la salle des fêtes.

Les enjeuxLe bourgmestre Charles Dupuis dispose depuis 2006 d’une majorité écrasante de 11

sièges sur 17, avec sa liste ICI teintée cdH. Il aurait donc eu de quoi faire passer sans tropd’encombre tous ses projets. Mais il a rencontré quelques écueils, et le premier d’entreeux aura été le groupe d’opposition VIES, qui n’a rien laissé passer. Les autres, auront étéles dossiers judiciaires : problèmes environnementaux avec l’enfouissement de déchets,hall omnisports, école de Strée, ont fait figurer le bourgmestre et donc sa commune dansl’actualité plus souvent qu’ils ne l’auraient souhaité, sans doute. Selon l’opposition, on aeu à subir à Beaumont le poids d’une législature perdue. L’autre groupe d’opposition, ID,fait de PS et de MR, avait eu quatre élus. Les problèmes judiciaires et l’embouteillage ad­ministratif dont Beaumont a été victime vont­ils coûter cher à la liste e Charles Dupuis,jusqu’à l’obliger à une alliance ?

BelœilNombre d’habitants 13.771Bourgmestre Alain Carion (MR)Majorité Cartel MR-CDH (12 sièges sur 23)Opposition PS (11 sièges)

Le bilanLe PS avait été rejeté dans l’opposition après 18 années de majorité absolue suite à la

présence, lors des dernières communales, du seul cartel MR­CDH face à lui. Le cartel re­cevait 12 sièges pour 11 au PS. Alain Carion (MR) se posait en alternative au PS en de­venant bourgmestre de Beloeil. L’entente entre les deux partis de la majorité s’est dégra­dée au fil des années. Il y a tout d’abord eu l’affaire Carion­IFAPME qui a porté un coupau maïeur.

Ensuite, le CDH a annoncé il y a près d’un an qu’il irait seul aux prochaines électionscommunales. Le MR a été troublé par cette annonce par voie de presse et en a pris acte.Les derniers mois n’ont pas été des plus agréables pour les membres du Collège Commu­nal et de la majorité en place. Comme dans beaucoup de villes, il reste encore beaucoupde travail à réaliser dans la commune de Beloeil qui aura constaté un dynamisme nou­veau dans ses commerces.

Les enjeux: La majorité en place aura énormément de difficultés à être reconduite. On imagine

mal le CDH, présent sous la bannière Ensemble 2012, une liste d’ouverture, finalements’allier à nouveau avec le MR avec qui il avait divorcé par voie de presse. Le MR pourraitaussi perdre des plumes suite au repositionnement d’Alain Carion en fin de liste et lamise en avant du Dr Brulard. Finalement, tout cela pourrait faire les affaires du PS quin’en demandait pas tant pour retrouver sa place au sein du collège communal. Surtoutqu’avec l’arrivée du parti Ecolo qui présente 10 noms, on se doute que le PS, qui avaittout de même 47,49 % des suffrages en 2006, sera incontournable au lendemain du14 octobre. Le parti à la rose aura alors, semble­t­il l’embarras du choix pour détermi­ner qui sera son partenaire pour les six prochaines années à venir.

BernissartNombre d’habitants 11716Bourgmestre Roger Vanderstraeten (PS)Majorité PSOpposition MR/ECOLO/UPC

Le bilanPour son premier mandat à la tête de l’inoxydable majorité socialiste qui gouverne

la cité des Iguanodons depuis près d’un siècle, Roger Vanderstraeten n’a pas démé­rité. Outre la satisfaction de conclure ce sexténat avec un budget en équilibre, le PSestime avoir fait du bon boulot avec des moyens limités en comparaison d’autrescommunes. Sur le plan environnemental, le maïeur sortant est sorti victorieux ducombat qu’il menait pour empêcher la gestion sur son territoire des boues de dra­guage du canal Condé­Pommeroeul. La majorité peut se targuer d’avoir pu faireaboutir d’autres dossiers dont celui du parc Postiau à Blaton qui, en plus d’une mai­son rurale pour les associations, offrira bientôt un espace de détente pour les 7 à 77ans. La restauration de la quasi­totalité des églises de l’entité et de la machine à feu,joyau du patrimoine minier, sont encore à épingler. Il n’en reste pas moins qu’un desprincipaux regrets du PS sous cette législature est ne pas avoir pu lancer le projet derevitalisation du cœur de Bernissart.

Les enjeuxLe rendez­vous électoral du 14 octobre 2012 sonnera­t­il le déclin des dinosaures

du PS ? Même si l’opposition rêve de mettre fin au règne séculaire et sans partage dessocialistes sur la cité des Iguanodons, la probabilité pour qu’un tel scénario se pro­duise reste assez faible. La minorité veut pourtant y croire. En optant pour une listecommune intégrant des citoyens sous le sigle IC, le MR et le CDH espèrent ne pasfaire mentir le célèbre adage qui veut que l’union fasse la force. Ces trois composan­tes auxquelles s’ajoute Ecolo, détenteur d’un siège, tablent sur l’usure du pouvoir enplace pour déstabiliser la forteresse rouge. Détenant 12 des 21 sièges à pourvoir, lePS n’est pas à l’abri des forces qui s’allient contre lui mais peut compter sur ses ténorspour faire la différence. Si l’heure de l’alternance devait sonner, le groupe MR­CDH­IC de Didier Delpomdor s’engage, entre­autres, à instaurer la révision généraledes barèmes dans la dernière commune wallonne où celle­ci n’est pas appliquée.

BincheNombre d’habitants 33.034Bourgmestre Laurent DevinMajorité PS/MROpposition Union

Le bilanEn 2006, Laurent Devin conquérait le mayorat de Binche en s’associant avec le

MR. Il renvoyait par la même occasion l’Union dans l’opposition. À la tête de la Citédes Remparts, le socialiste n’a pas ménagé ses efforts pour investir dans des secteurs­clé tels que la police de proximité ou la rénovation des bâtiments scolaires. Autre che­val de bataille du bourgmestre : le logement. 30 habitations sociales ont ainsi étécréées et 6852 autres rénovées sur cette seule mandature. En matière de logement,Binche fait donc figure de bon élève au regard du nouveau décret régional concoctépar… Laurent Devin ! Divers grands événements sportifs et culturels ont égalementémaillé cette mandature, prouvant ainsi que la Cité du Gille ne vit pas qu’au rythmede son carnaval..

Les enjeuxIl aura fallu quelques pirouettes au PS pour conquérir le mayorat binchois en

2006. Alors que l’Union du bourgmestre sortant arrivait en tête avec 45 % des voix,le MR décidait de faire alliance avec le PS, après avoir récupéré Marie­Rose Tréze­gnies, une candidate qui avait soutenu l’Union avant de revenir vers les libéraux aulendemain du scrutin. Au final, ce petit manège aura permis à Laurent Devin de de­venir bourgmestre. Un poste dans lequel il s’est bien installé et qu’il n’entend pasquitter. Il pourra sans doute compter sur le MR mais les libéraux, après avoir obtenuun siège lors de la précédente mandature, montrent un peu plus d’appétit. Dans l’op­position, l’Union, qui n’a toujours pas digéré ce qu’elle qualifie de “déni de démocra­tie”, tentera de reconquérir le mayorat. Mais sans le CDH. Les humanistes ont quittéle groupe pour présenter une liste pure. Pour mieux retomber dans les bras del’Union après le scrutin ? Si les résultats ne sont pas sans appel le 14 octobre, on peutsans doute s’attendre encore à quelques rebondissements au moment de former descoalitions. Reste à savoir à qui profiteront les pirouettes politiques cette fois­ci.

Supplément commun à La Libre Belgique et à la Dernière Heure. Coordination rédactionnelle :Yves Boucau, Arnaud Lacroix Hubert Leclercq, et Gaëtan Vanhove . Réalisation : Sodimco.Administrateur délégué – éditeur responsable : François le Hodey. Directeur général : Denis

Pierrard. Rédacteurs en chef : Vincent Slits et Ralph Vankrinkelveldt. Rédacteur en chef adjoint : Pierre-François Lovens.Conception graphique : Jean-Pierre Lambert. Rédaction : Marie Adam, Yves Boucau, Kevin Centorame, Bruno Deheneffe, Jérémy Delforge,Laurent Dupuis, Gregoire Lalieu, Chrisitian Laporte, Philippe Mac Kay, Fabrizio Schiavetto, Caroline Tichon, Johanne Tinck, Thomas Van denBril et Gaëtan Vanhove.

Page 6: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

6 élections communales 2012 7électionscommunales 2012Boussu

Nombre d’habitants 19.903Bourgmestre Jean-Claude Debiève (PS)Majorité PSOpposition MR/Ecolo/Cdh/Rassemblement Citoyen

Le bilanBoussu est une commune atypique dans la mesure où le respect qui règne entre le

PS, détenteur d’une majorité absolue (17 sièges sur 27), et l’opposition contrasteavec ce qui peut se passer dans d’autres communes. Le mérite de ce climat positif re­vient à Jean­Claude Debiève, qui a souhaité opérer une cassure avec la gestion par­fois jugée dictatoriale de son prédécesseur. Lors des débats, l’opposition animée enmajeure partie par Ecolo, ne manque d’ailleurs jamais de saluer l’écoute dont elle bé­néficie. Un fait aurait pu pourrir l’ambiance : la plainte déposée par le personnel et lesecrétaire communal contre Simone Frédérick, l’échevine accusée de harcèlement. LeCollège n’a néanmoins pas hésité à écarter l’élément perturbateur, même si, saisi parSimone Frédérick, le Conseil d’Etat a donné raison à l’échevine qui n’a toutefois plusassumé son rôle depuis le début de l’affaire portant son nom. En ce qui concerne le bi­lan proprement dit, Jean­Claude Debiève n’est pas peu fier des progrès réalisés enterme de sécurité.

Les enjeuxLes places seront plus chères qu’il y a six ans dans la mesure où, conséquence d’un

nombre d’habitants revu à la baisse, il n’y a plus que 25 sièges disponibles, soit deuxde moins qu’en 2006. Jean­Claude Debiève, porté par le soutien de ses pairs, a de­mandé et obtenu une dérogation afin de briguer un second mandat malgré la limited’âge qu’il a atteinte. Difficile d’envisager qu’un candidat obtienne davantage devoix de préférence que le maïeur sortant… Face à son PS et à sa confortable majoritéabsolue, le MR, Ecolo, le CDH et la liste Rassemblement Citoyen feront­ils le poids ?On the buzzer, l’échevine sortante Simone Frédérick, qui a caché son jeu jusqu’aubout, a rassemblé des citoyens pour tenir tête à son ancien parti avec l’ambition dedevenir le premier parti de l’opposition.

Braine-le-ComteNombre d’habitants 21.302Bourgmestre Jean-Jacques FlahauxMajorité MR/PSOpposition IC/Ecolo

Le bilanC’est une longue histoire qui relie Jean­Jacques Flahaux au mayorat de Braine­le­

Comte. Il a en effet occupé le poste de bourgmestre de 1995 à 2000 avant de retrou­ver ses fonctions en 2006 mais sous une nouvelle couleur, celle des libéraux. La nou­velle tendance politique du bourgmestre aura­t­elle convaincu les électeurs Brai­nois ? La majorité sortante peut miser sur une gestion saine des finances. En matièrede mobilité, un enjeu de taille dans la commune traversée chaque jour par 20 000véhicules, le MR et le PS ont fait avec les moyens du bord. En effet, la coalition ne peutpas compter sur les subsides régionaux pour faire aboutir un projet de contourne­ment de Braine qui date de plus de trente ans. Elle bute également sur l’inertie de laSNCB pour améliorer l’offre de parking aux alentours de la gare, très prisée par lesnavetteurs de la région. Mais les libéraux et les socialistes ont initié malgré tout unvaste projet de rénovation du centre urbain destiné à résoudre notamment diversproblèmes liés à la mobilité.

Les enjeuxLa population de Braine­le­Comte ne cesse de croître. La commune séduit par son

côté champêtre d’une part, et sa proximité avec Bruxelles d’autre part. Faut­il crain­dre dès lors un phénomène de “brabantisation” ? La préservation du caractère ruralest en tout cas au menu des programmes des différents candidats. Et les Brainoisauront l’embarras du choix pour ce scrutin puisque pas moins de six partis s’arra­cheront leur faveur ce 14 octobre. Si les libéraux et les socialistes miseront sur leursacquis, IC tentera de renouer avec la majorité. Les Verts, qui disposent déjà d’un siègeau Conseil, aspirent à s’affirmer davantage dans l’entité. Enfin, le FDF et le Parti Po­pulaire, nouveaux venus sur la scène communale, testeront leur popularité auprèsdes électeurs.

JEAN

-LUC

FLÉM

AL

Les libéraux et lessocialistes deBraine-Le-Comteont initié un vasteprojet derénovation ducentre urbain aucours de cettemandature.

BrugeletteNombre d’habitants 3541Bourmestre André Desmarlières (PS)Majorité PS/EnsembleOpposition Brugelette Autrement

Le bilanLe premier mayorat d’André Desmarlières aura été tout sauf un long fleuve tranquille. À

la tête du cartel PS­Ensemble, le bourgmestre socialiste a dû faire face, dès sa prise de pou­voir, aux conséquences désastreuses de la fermeture brutale de la sucrerie. Ce drame à lafois social et économique a privé la commune de précieuses rentrées fiscales (+ de500.000€ par an) et entraîné une véritable descente aux enfers budgétaire ! Même si leparc Pairi Daiza a volé au secours de la majorité en lui octroyant une dotation annuelle de200.000€, cette enveloppe ne suffit pas à remettre à flots les finances d’une commune qui,en 2013, ne devrait pas échapper à une mise sous tutelle du CRAC. Déficit oblige, l’équipedirigeante a dû sabrer dans les dépenses et supprimer certains services dont une crèchequi lui coûtait trop cher. Ajoutons à cette fin de mandature chaotique les relations conflic­tuelles entre le collège et le secrétaire communal.

Les enjeuxQuelle que soit la prochaine majorité, celle­ci aura du pain sur la planche pour éponger

le déficit actuel. Elle devra s’atteler à restaurer les finances tout en bataillant auprès despouvoirs subsidiants pour redynamiser l’entité. Pour relever ce défi qui n’est pas mince, lemaïeur sortant a opté pour une liste d’ouverture sur laquelle figurent des candidats CDHet d’autres sans étiquette. “L’heure est au rassemblement de toutes les forces vives pour re­dresser la situation. Notre salut passera, entre­autres, par la densification de l’habitatmoyen pour attirer des gens capables de payer des taxes.”, ne cache pas André Desmarliè­res. Candidat à sa succession, le bourgmestre, fort de 572 voix en 2006, aura face à luiune liste Ecolo ainsi qu’un nouveau mouvement citoyen initié par son prédécesseur et ac­tuel président du CPAS. Orphelin de Magalie Brotcorne qui ne se représente plus, ClaudeFortez pourra compter sur deux conseillers de l’opposition, Géry Paternotte (483 voix) etEric Wattier, pour l’épauler dans son dernier combat politique.

BrunehautNombre d’habitants 7879Bourgmestre Pierre Wacquier (PS)Majorité PSOpposition MDB/IC

Le bilanLa dernière législature aura été marquée par la réalisation de nombreux projets,

dont les aménagements routiers visant à sécuriser la RN507 sur toute sa longueur, deBléharies à Hollain. D’autres axes routiers dans l’entité seront également concernéspar des travaux. Durant cette législature, d’autres projets majeurs ont été réalisés, etd’autres encore sont en cours : la crèche Les Petites Étoiles à Hollain, la maison de vil­lage de Laplaigne, une nouvelle place à Guignies, le nouveau hall sportif de Brune­haut, les travaux dans plusieurs bâtiments scolaires, le déménagement du CPAS, lacréation d’une bibliothèque à Lesdain, etc.. Ces nombreux projets ont été contreba­lancés par une mauvaise nouvelle pour les citoyens : l’augmentation en 2007 de l’IPPde 7 % à 8,5 %. Il redescendra à 8,2 %, un an avant les élections communales.

Les enjeuxAvec actuellement treize sièges sur dix­neuf, le PS de Brunehaut peut légitimement

espérer conserver sa majorité absolue. Le bourgmestre Pierre Wacquier, qui a réaliséun gros score en 2012, rempilerait ainsi pour un nouveau mandat à la tête de lacommune. Le retrait de la liste de Philippe Picq, impliqué dans un accident mortel, nedevrait pas porter préjudice au PS. Du côté de l’opposition, les listes MDB (quatre siè­ges) et IC (deux sièges) de Pierre Legrain et de Muriel Delcroix ont décidé d’unir leursforces en se regroupant sur une liste commune. Leur objectif : augmenter leur scoreélectoral et contrer la majorité absolue en place. Certains candidats sont d’obédienceMR, d’autres CDH, d’autres encore sont sans couleur politique. Une dernière liste estvenue s’ajouter dans l’entité de Brunehaut : le Centre Étendard Citoyen, mené parDaniel Bernard. Par contre, Ecolo ne se présentera pas devant l’électeur après queJean Delier a claqué la porte au parti.

©JCGU

ILLAUM

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Le parc Pairi Daizaa volé au secoursde la commune deBrugelette en luioctroyant unedotation annuellede 200.000 euros

CellesNombre d’habitants 5499Bourgmestre Daniel Lefebvre (CelDM – PS)Majorité CelDM (cartel PS-MR)Opposition CDH

Le bilanLa législature écoulée à Celles aura été marquée par des projets venus de l’extérieur,

dont celui des éoliennes et celui du golf et de nombreuses habitations, et sur lesquels lesélus ont dû se positionner. On n’entend d’ailleurs plus trop parler de ce dernier projet, sé­rieusement revu à la baisse après une fronde des habitants de l’entité et un trop faibleassentiment des élus locaux. Lors des débats, des points de vue divergents sont apparusau sein du cartel CelDM (PS­MR). Ces tensions seront encore plus vives lorsque le climats’envenimera entre le bourgmestre Daniel Lefebvre (PS) et le président du CPAS, JacquesFranck (MR), tandis que les travaux de la maison de repos et de soins de Celles, sur le sitede l’Institut Saint­Joseph, ont démarré tardivement. Il est d’ailleurs temps car les condi­tions dans les homes de Celles et de Pottes sont loin d’être idéales. Le malaise grandira etJacques Franck finira par démissionner, après que les comptes du CPAS furent rejetés parles conseillers communaux. Côté réalisations, on notera surtout de nombreux travaux.

Les enjeuxLe départ du bourgmestre Daniel Lefebvre, le plus grand pourvoyeur de voix au sein

du cartel CelDM (PS­MR), laisse un grand vide derrière lui. Et une sacrée énigme égale­ment : où iront ses voix ? Actuellement en majorité absolue avec onze sièges, le cartelCelDM compte bien garder cette position, mais au sein du groupe, certains vont certai­nement jouer des coudes pour arriver en première place, dont deux MR, Michel Pecque­reau, tête de liste, et Véronique Renard­Durenne, en seconde position. Du côté de l’oppo­sition, le CDH, qui compte six sièges aujourd’hui, s’est scindé en deux groupes en vue desélections communales. D’un côté, on retrouve Jean Delestrain et la liste Intérêts commu­naux (IC), et de l’autre, la liste Celles Autrement, avec l’ancienne conseillère communaleCDH Anny Verfaillie, rejointe par Alain Huvenne, qui sera tête de liste.

CerfontaineNombre d’habitants 4855Bourgmestre Christophe Bombled (MR-IC)Majorité MR-ICOpposition Renouveau PS/CDH-IC

Le bilanLa mandature a été chahutée au sein du conseil communal de Cerfontaine. L’ancien

échevin des travaux MR­IC Frédéric Hardy a quitté le parti en milieu de mandatureaprès avoir critiqué le travail de la majorité. L’échevine du tourisme, elle, rallie le grouped’opposition Ensemble pour l’échéance du 14 octobre. Les Réformateurs cerfontainoisont cependant plusieurs réalisations à leur actif.

Au niveau de la mise en valeur de l’entité, l’office du tourisme a emménagé dans unnouveau bureau accessible à tous. La commune a aussi augmenté le subside pour sonfonctionnement. Les finances se portent très bien puisque la majorité n’a pas eu recoursà l’emprunt au cours des six dernières années. L’impôt sur les personnes physiques pas­sera même de 7 à 6 % en 2013. Le poste avancé des pompiers de Cerfontaine est désor­mais doté d’un système de gardes permanent pour assurer la sécurité des citoyens.

Les enjeuxSuite aux élections de 2006, le MR­IC avait réalisé un véritable carton en raflant 11

sièges sur les 15 disponibles. Le bourgmestre sortant Christophe Bombled espère con­server cette majorité absolue. Il brigue également un second mandat à la tête de la com­mune.

L’électeur pourra également faire son choix au sein du groupe Ensemble, réunissantles anciens échevins Frédéric Hardy et Denise Mille­Mullen. Eux espèrent renverser lamajorité absolue des Libéraux et intégrer ainsi le collège communal. Enfin, Écolo pré­sente une liste pour la première fois à Cerfontaine. Emmenés par Suzanne Bombled, lesVerts espèrent entrer au conseil.

CharleroiNombre d’habitants 204315Bourgmestre Massin EricMajorité PS/MR/CDHOpposition Ecolo/FN

Le bilanLes six années qui se terminent, pour Charleroi, ont été celles de la transition, a­

t­on reconnu tant dans la majorité que dans l’opposition. Elles avaient débuté dansle tourbillon des affaires, avec des inculpations en série et, quelques jours après lesélections, l’arrestation du bourgmestre Jacques Van Gompel. Puis ce fut un collègecommunal temporaire, avec pour bourgmestre Léon Casaert, avant une implosiondue à un départ annoncé du MR et, finalement, la mise en place de la tripartite con­duite par le cdH Jean­Jacques Viseur, au prix d’un décret de la Région wallonne taillésur mesure et qui porte d’ailleurs son nom, dans l’histoire des communes. La tripar­tite n’a pourtant fonctionné que cahin­caha, au gré des tiraillements incessants ausein du groupe PS, dans le collège : Paul Ficheroulle, premier échevin, et Eric Massin,échevin de l’Aménagement, n’ont cessé de s’affronter même après le congé forcé quele bourgmestre Viseur a pris, pour raison de maladie. L’accession de Paul Ficheroulleaux fonctions de bourgmestre n’a rien changé, que du contraire : elle a accru les ten­sions, jusqu’à l’avant­dernier chapitre en date. Paul Ficheroulle blackboulé par le PS,et Eric Massin installé comme bourgmestre, jusqu’aux prochaines élections. Et en­core : tout cela n’était que la version politique des heurts carolos. Il faut y ajouter lessecousses qui ont ébranlé puis décapité la fonction publique communale : le secré­taire communal et le receveur communal démis et inculpés, la commissaire en chefécartée et inculpée, la plupart des directeurs écartés, cela faisait beaucoup. Difficile,après cela, d’imaginer une gestion communale en forme de long fleuve tranquille. Etpourtant, on s’accorde à dire qu’une autre manière de concevoir cette gestion est entrain de renaître. Après les débordements qui ont conduit aux inculpations, on avaitsombré dans l’excès inverse, en bloquant toutes les décisions. C’était le retour du ba­lancier. On paraît vouloir revenir à un juste équilibre, dans le respect de la loi, certes,mais sans paralyser le système.

Les enjeuxLe premier enjeu de ces élections sera de constituer une majorité, évidemment.

Avec la nouvelle donne que constitue l’arrivée de Paul Magnette et sa volonté de bienexercer la fonction de bourgmestre. Première conséquence : Eric Massin, qui se seraitvu bourgmestre en fonction, remplaçant un Paul Magnette qui serait resté ministre,n’occupera pas ces fonctions. Deuxième conséquence : avec qui Paul Magnette, dontla fonction de bourgmestre semble assez inévitable, va­t­il exercer cette majorité ? Ila promis qu’il n’irait pas seul au pouvoir, quelle que soit sa majorité. Les sondages luipromettent 27 sièges, et il a annoncé n’être opposé à aucune formule, que ce soit àdeux ou à trois partenaires. Le MR d’Olivier Chastel bénéficierait, toujours selon cesondage, de treize élus, et le cdH se maintiendrait à ses six sièges, tandis qu’Ecolo per­drait un de ses quatre élus. On dit que l’accord existerait déjà avec le MR, ce que cha­cun des partenaires potentiels nie évidemment. Quant aux projets de terrain, ils sontvastes : la Ville­Basse est un vaste chantier permanent, dévasté, et dont le commerceagonise. La propreté reste plus que préoccupante, elle qui était une des priorités de lamajorité de 2006. Quant à l’insécurité, elle continue d’interpeller. Il est vrai qu’ellerelève de plusieurs critères dont Charleroi n’a pas toute la maîtrise : sa situation fi­nancière l’empêche de disposer de tout l’effectif policier qu’elle souhaiterait et Char­leroi reste, depuis des lustres, défavorisée sur le plan de l’aide fédérale qu’elle serait endroit d’espérer dans ce domaine. Dernière particularité immédiate de ces élections :Charleroi présentera quatorze listes de candidats aux communales, avec un heureuxéparpillement des voix de l’extrême. Il est vrai que le FN est ses quatre élus en 2006avaient fait la preuve, notamment par leur dissolution, de leur totale absence du dé­bat.

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carolos sontannoncéslargementgagnants lors desélections de ce14 octobre.

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7électionscommunales 2012Celles

Nombre d’habitants 5499Bourgmestre Daniel Lefebvre (CelDM – PS)Majorité CelDM (cartel PS-MR)Opposition CDH

Le bilanLa législature écoulée à Celles aura été marquée par des projets venus de l’extérieur,

dont celui des éoliennes et celui du golf et de nombreuses habitations, et sur lesquels lesélus ont dû se positionner. On n’entend d’ailleurs plus trop parler de ce dernier projet, sé­rieusement revu à la baisse après une fronde des habitants de l’entité et un trop faibleassentiment des élus locaux. Lors des débats, des points de vue divergents sont apparusau sein du cartel CelDM (PS­MR). Ces tensions seront encore plus vives lorsque le climats’envenimera entre le bourgmestre Daniel Lefebvre (PS) et le président du CPAS, JacquesFranck (MR), tandis que les travaux de la maison de repos et de soins de Celles, sur le sitede l’Institut Saint­Joseph, ont démarré tardivement. Il est d’ailleurs temps car les condi­tions dans les homes de Celles et de Pottes sont loin d’être idéales. Le malaise grandira etJacques Franck finira par démissionner, après que les comptes du CPAS furent rejetés parles conseillers communaux. Côté réalisations, on notera surtout de nombreux travaux.

Les enjeuxLe départ du bourgmestre Daniel Lefebvre, le plus grand pourvoyeur de voix au sein

du cartel CelDM (PS­MR), laisse un grand vide derrière lui. Et une sacrée énigme égale­ment : où iront ses voix ? Actuellement en majorité absolue avec onze sièges, le cartelCelDM compte bien garder cette position, mais au sein du groupe, certains vont certai­nement jouer des coudes pour arriver en première place, dont deux MR, Michel Pecque­reau, tête de liste, et Véronique Renard­Durenne, en seconde position. Du côté de l’oppo­sition, le CDH, qui compte six sièges aujourd’hui, s’est scindé en deux groupes en vue desélections communales. D’un côté, on retrouve Jean Delestrain et la liste Intérêts commu­naux (IC), et de l’autre, la liste Celles Autrement, avec l’ancienne conseillère communaleCDH Anny Verfaillie, rejointe par Alain Huvenne, qui sera tête de liste.

CerfontaineNombre d’habitants 4855Bourgmestre Christophe Bombled (MR-IC)Majorité MR-ICOpposition Renouveau PS/CDH-IC

Le bilanLa mandature a été chahutée au sein du conseil communal de Cerfontaine. L’ancien

échevin des travaux MR­IC Frédéric Hardy a quitté le parti en milieu de mandatureaprès avoir critiqué le travail de la majorité. L’échevine du tourisme, elle, rallie le grouped’opposition Ensemble pour l’échéance du 14 octobre. Les Réformateurs cerfontainoisont cependant plusieurs réalisations à leur actif.

Au niveau de la mise en valeur de l’entité, l’office du tourisme a emménagé dans unnouveau bureau accessible à tous. La commune a aussi augmenté le subside pour sonfonctionnement. Les finances se portent très bien puisque la majorité n’a pas eu recoursà l’emprunt au cours des six dernières années. L’impôt sur les personnes physiques pas­sera même de 7 à 6 % en 2013. Le poste avancé des pompiers de Cerfontaine est désor­mais doté d’un système de gardes permanent pour assurer la sécurité des citoyens.

Les enjeuxSuite aux élections de 2006, le MR­IC avait réalisé un véritable carton en raflant 11

sièges sur les 15 disponibles. Le bourgmestre sortant Christophe Bombled espère con­server cette majorité absolue. Il brigue également un second mandat à la tête de la com­mune.

L’électeur pourra également faire son choix au sein du groupe Ensemble, réunissantles anciens échevins Frédéric Hardy et Denise Mille­Mullen. Eux espèrent renverser lamajorité absolue des Libéraux et intégrer ainsi le collège communal. Enfin, Écolo pré­sente une liste pour la première fois à Cerfontaine. Emmenés par Suzanne Bombled, lesVerts espèrent entrer au conseil.

CharleroiNombre d’habitants 204315Bourgmestre Massin EricMajorité PS/MR/CDHOpposition Ecolo/FN

Le bilanLes six années qui se terminent, pour Charleroi, ont été celles de la transition, a­

t­on reconnu tant dans la majorité que dans l’opposition. Elles avaient débuté dansle tourbillon des affaires, avec des inculpations en série et, quelques jours après lesélections, l’arrestation du bourgmestre Jacques Van Gompel. Puis ce fut un collègecommunal temporaire, avec pour bourgmestre Léon Casaert, avant une implosiondue à un départ annoncé du MR et, finalement, la mise en place de la tripartite con­duite par le cdH Jean­Jacques Viseur, au prix d’un décret de la Région wallonne taillésur mesure et qui porte d’ailleurs son nom, dans l’histoire des communes. La tripar­tite n’a pourtant fonctionné que cahin­caha, au gré des tiraillements incessants ausein du groupe PS, dans le collège : Paul Ficheroulle, premier échevin, et Eric Massin,échevin de l’Aménagement, n’ont cessé de s’affronter même après le congé forcé quele bourgmestre Viseur a pris, pour raison de maladie. L’accession de Paul Ficheroulleaux fonctions de bourgmestre n’a rien changé, que du contraire : elle a accru les ten­sions, jusqu’à l’avant­dernier chapitre en date. Paul Ficheroulle blackboulé par le PS,et Eric Massin installé comme bourgmestre, jusqu’aux prochaines élections. Et en­core : tout cela n’était que la version politique des heurts carolos. Il faut y ajouter lessecousses qui ont ébranlé puis décapité la fonction publique communale : le secré­taire communal et le receveur communal démis et inculpés, la commissaire en chefécartée et inculpée, la plupart des directeurs écartés, cela faisait beaucoup. Difficile,après cela, d’imaginer une gestion communale en forme de long fleuve tranquille. Etpourtant, on s’accorde à dire qu’une autre manière de concevoir cette gestion est entrain de renaître. Après les débordements qui ont conduit aux inculpations, on avaitsombré dans l’excès inverse, en bloquant toutes les décisions. C’était le retour du ba­lancier. On paraît vouloir revenir à un juste équilibre, dans le respect de la loi, certes,mais sans paralyser le système.

Les enjeuxLe premier enjeu de ces élections sera de constituer une majorité, évidemment.

Avec la nouvelle donne que constitue l’arrivée de Paul Magnette et sa volonté de bienexercer la fonction de bourgmestre. Première conséquence : Eric Massin, qui se seraitvu bourgmestre en fonction, remplaçant un Paul Magnette qui serait resté ministre,n’occupera pas ces fonctions. Deuxième conséquence : avec qui Paul Magnette, dontla fonction de bourgmestre semble assez inévitable, va­t­il exercer cette majorité ? Ila promis qu’il n’irait pas seul au pouvoir, quelle que soit sa majorité. Les sondages luipromettent 27 sièges, et il a annoncé n’être opposé à aucune formule, que ce soit àdeux ou à trois partenaires. Le MR d’Olivier Chastel bénéficierait, toujours selon cesondage, de treize élus, et le cdH se maintiendrait à ses six sièges, tandis qu’Ecolo per­drait un de ses quatre élus. On dit que l’accord existerait déjà avec le MR, ce que cha­cun des partenaires potentiels nie évidemment. Quant aux projets de terrain, ils sontvastes : la Ville­Basse est un vaste chantier permanent, dévasté, et dont le commerceagonise. La propreté reste plus que préoccupante, elle qui était une des priorités de lamajorité de 2006. Quant à l’insécurité, elle continue d’interpeller. Il est vrai qu’ellerelève de plusieurs critères dont Charleroi n’a pas toute la maîtrise : sa situation fi­nancière l’empêche de disposer de tout l’effectif policier qu’elle souhaiterait et Char­leroi reste, depuis des lustres, défavorisée sur le plan de l’aide fédérale qu’elle serait endroit d’espérer dans ce domaine. Dernière particularité immédiate de ces élections :Charleroi présentera quatorze listes de candidats aux communales, avec un heureuxéparpillement des voix de l’extrême. Il est vrai que le FN est ses quatre élus en 2006avaient fait la preuve, notamment par leur dissolution, de leur totale absence du dé­bat.

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carolos sontannoncéslargementgagnants lors desélections de ce14 octobre.

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8 élections communales 2012 9électionscommunales 2012Chapelle-lez-Herlaimont

Nombre d’habitants 14.665Bourgmestre Patrick Moriau (PS)Majorité PSOpposition MR/CDH

Le bilanPetite commune où il fait paraît bon vivre, la cité des Tchats est dirigée par une

majorité socialiste. L’action de redressement de la ville, tant en matière d’emploi quede sécurité s’est jouée lors des deux dernières mandatures, à tel point que l’on a l’im­pression que plus rien ne s’y passe. La plus grande partie des réalisations de la man­dature précédentes ont eu trait à la solidarité et la cohésion sociale, par l’aménage­ment de la place de l’Eglise, la réalisation d’un restaurant social à Piéton (le Clos desMenuts) et le développement de la coopérative de titre­services Proxemia, dont l’en­vergure n’a cessé de croître. Grevée financièrement, la commune n’a pu faire de grosinvestissements, mais s’est permise néanmoins de rénover la salle omnisports de Pié­ton, les terrains de tennis de Chapelle et de lancer la construction d’une série de im­meubles d’habitations.

Les enjeuxLe principal enjeu du scrutin communal à Chapelle­lez­Herlaimont, sera de gérer

l’après­Patrick Moriau. Celui­ci, qui se débat avec des problèmes de santé, a annoncéson retrait de la course au maïorat. Il poussera la liste, mais trois de ses dauphins sedisputent l’héritage. Karl De Vos a hérité de la tête de liste, mais le deuxième score de2006 sur l’entité était dévolu à l’actuel président du CPAS, Mourad Sahli. En face,l’opposition se mobilise. Le MR étêté par la sortie de Bruno Van Hemelrijck (qui pré­sente une liste Alternative), s’allie avec le CDH pour donner le cartel Ensemble. Maiscelui­ci fera­t­il le poids ? Rien n’est moins sûr. La surprise pourrait venir du partiEcolo, qui se montre affûté dans l’analyse des enjeux. Les Verts pensaient être prêtspour 2018, mais se lancent déjà dans la bataille.

ChâteletNombre d’habitants 36263Bourgmestre Vanderlick DanielMajorité PSOpposition CDH/ECOLO/MR/FN

Le bilanLa majorité socialiste emmenée par le bourgmestre Daniel Vanderlick n’a pas pro­

fondément transformé le visage de la commune lors de cette mandature. Cependant,plusieurs investissements ont été réalisés. E n matière de voiries, le collège a concen­tré ses efforts autour de la place Jean Guyot et du quartier de la gare par exemple. Lesécoles ont profité de quelques investissements également. Des nouveaux systèmes dechauffage ont été installés quand ce ne furent pas des dispositifs anti­intrusion oudes châssis neufs. Les bâtiments communaux ont fait l’objet d’un audit qui a identifiéceux qui sont les plus énergivores. Autour de la place Wilson, à Châtelineau, et ducentre­ville chatelettain, deux périmètres de revitalisation urbaine ont été définis. Àterme, cela permettra à la commune de bénéficier de subsides pour concrétiser lesidées posées sur papier. Dans le réseau wallon des agences immobilières sociales, il apendant quelque temps manqué un organisme en territoire chatelettain. Il a vu lejour voici quelques mois. En matière de propreté, le collège a tenté de lutter contre lasaleté. Un agent sanctionnateur a été engagé. Six employés l’ont rejoint également.

Les enjeuxVingt sièges sur trente­trois : la deuxième commune la plus importante de l’arron­

dissement (après Charleroi) est bien restée, en 2006, ce qu’elle était depuis des lus­tres, un fief entièrement aux mains du PS. Le mayorat catastrophique de DominiqueBranders­Renier avait laissé des déchirures profondes au sein du PS. L’arrivée de Da­niel Vanderlick les a cicatrisées et sans surprise, le bourgmestre sortant a été plébis­cité au sein de son parti, et désigné tête de liste encore. Chez Ecolo, qui avait remportétrois sièges, Luc Boagert reste chef de file. Changement de tête, en revanche, pour lecdH. Si Michel Durieu y reste ô combien actif et présent, il a cédé la première place. LeMR, qui avait eu trois élus, espère les maintenir. Le Front national avait eu le mêmenombre de sièges. Mais sans anticiper sur le choix de l’électeur, on peut sans doutepronostiquer que le PS n’aura besoin d’aucun de ceux­là, et qu’il gouvernera seulcomme il le fait depuis longtemps, pour les six années à venir, d’autant qu’il a con­servé, outre le bourgmestre, quelques valeurs sûres comme Michel Mathy et Marie­France Toussaint.

JEAN

LUCFLEM

AL

La commune deChâtelet est ladeuxième del’arrondissementen nombred’habitants.

ChièvresNombre d’habitants 6.665Bourgmestre Michel Miroir (PS)Majorité PS-MR (14 sièges sur 17, soit 9 PS et 5 MR).Opposition MR (4 sièges), Forum (6 sièges)

Le bilanLa majorité PS­MR en place n’a pas trop été perturbée durant cette dernière manda­

ture. Avec 14 sièges sur 17, elle n’a laissé que trois conseillers UNION (apparenté CDH)dans l’opposition. Et ces derniers ont souvent brillé par leur absence et se sont régulière­ment retrouvés à un conseiller face à la majorité lors des réunions communales. Dèslors, la majorité a pu travailler dans la confiance et la sérénité. Les finances sont saineset quelques projets ont vu le jour dont, le plus important, celui de la future caserne­écoleà Bauffe. Ce projet de six millions d’euros rythmera d’ailleurs encore la vie du prochaincollège communal puisqu’elle ne sera inaugurée que dans plusieurs mois. D’autres peti­tes améliorations ont été apportées dans la cité des Aviateurs et rarement des critiquesont été émises en direction de la majorité bien en place.

Les enjeuxLa présence du PS au sein du prochain conseil communal semble incontournable. En

2006, leurs neuf sièges ne leur permettaient pas de voguer seuls aux destinées de lacommune. Le MR a été un partenaire fidèle et espère bien l’être encore au lendemain du14 octobre. Mais les Socialistes ont indiqué que si les Chièvrois votaient en masse poureux, ils pourraient gouverner en majorité absolue. Entendez donc que si le PS récupèrel’un ou l’autre siège, il abandonnerait son partenaire MR. Le CDH est parvenu, in extre­mis, à proposer une liste lors des prochaines élections, tout comme Ecolo. Mais ces deuxpartis présenteront des listes incomplètes (15 noms sur 17 pour le CDH et 4 seulementpour Ecolo). Au CDH, on ne retrouvera plus Jean­Marie Dubois qui était depuis de lon­gues années le fer de lance du parti mais qui semblait s’essouffler ces derniers temps. LeCDH fera­t­il mieux qu’Union en 2006 ? Ecolo s’installera­t­il autour de la table ? Si telest le cas, un des deux partis de la majorité devrait perdre des plumes. Lequel ?

ChimayNombre d’habitants 9849Bourgmestre Danvoye DenisMajorité CLEOpposition BOUGE/EPE

Le bilanLa législature a été très chargée en terme de projets dans la cité princière. La com­

mune a heureusement pu compter sur des subsides régionaux et les fonds européenspour concrétiser les plus importants. Ce fut le cas des travaux de rénovation de laGrand­place de Chimay et de ses rues avoisinantes. L’autre dossier concerne la cons­truction d’une nouvelle caserne pour les pompiers avec une partie entièrement consa­crée à la formation. Plusieurs bâtiments communaux et écoles ont bénéficié de nou­veaux chassis et de chaudières neuves pour réaliser des économies d’énergie. Au niveaudes voiries, le quartier de la gare a été transformé et 1.200.000 € ont été consacrés àdiverses réfections. Le point noir de la législature est la fermeture de la piscine qui agrand besoin d’être rénovée. Le dossier est en cours de discussion à la Région wallonne.L’opposition, de son côté, pointe des problèmes en matière d’égouttage, d’eau, de traite­ment des déchets. Elle estime aussi que la population n’est pas suffisamment écoutée.

Les enjeuxEn 2006, quatre listes se présentaient aux suffrages des électeurs chimaciens. La liste

emmenée par Denis Danvoye, et baptisée CLE, avait remporté douze des vingt­et­unsièges, ce qui lui avait permis de gouverner seule. En face d’elle, la liste DMC avait décro­ché deux élus, dont l’ancien bourgmestre Paul Colson, redevenu conseiller mais quiavait cependant laissé son siège à Jean­Claude Gailly. Il n’y avait pas eu d’élus IC et laliste BOUGE de la députée régionale Françoise Fassiaux avait remporté six sièges. Cetteannée, seules deux listes s’affronteront. Denis Danvoye, bourgmestre sortant, conduiracelle qui se nomme CLE, cette fois encore. En face, il trouvera la liste de la même Fran­çoise Fassiaux, cette fois baptisée “BOUGE +”. Question : où iront les voix des listes dis­parues ? Feront­elles basculer la majorité actuelle de Denis Danvoye ?

CHRISTOP

HELICO

PPE/PH

OTON

EWS

Le dossier de lacaserne de Chimayest enfinconcrétisé. Uneépine en dehorsdu pied de lamajorité.

ColfontaineNombre d’habitants 20.428Bourgmestre Lucien D’Antonio (PS)Majorité PSOpposition C +/MR/RSCC

Le bilanLa mandature qui s’achève n’a pas été un long fleuve tranquille pour le PS, qui détient

une des plus belles majorités absolues de la région avec 19 sièges sur un total de 27. Eluen 2006, Patrick Piérart dut abandonner son trône de bourgmestre un an plus tard.Englué dans un dossier de malversations présumées qui est d’ailleurs toujours à l’ins­truction, l’ex­tête de liste PS fut poussée à la démission afin d’éviter une motion de dé­fiance de ses camarades. Tout profit pour Lucien D’Antonio, catapulté à la tête de lacommune et à la tête de celle­ci depuis. Le socialiste, candidat à sa propre succession,n’est pas parvenu à faire l’unanimité, ses opposants lui reprochant une politique blingbling, qui n’a pas permis à Colfontaine de sortir la tête de l’eau.

Les enjeuxLa campagne s’annonçait chaude et elle l’est entre le pouvoir en place et l’opposition,

qui a décidé d’unir ses forces pour mettre à mal la majorité absolue que détient, à Col­fontaine, le Parti Socialiste depuis plus de 120 ans. Imitée dans plusieurs communes, laliste multicolore C + fut précurseur en terme d’alliance. Elle rassemble des anciens mem­bres du PS dont Nicolas Dubois, qui fut échevin à Colfontaine, mais aussi des libéraux,des anciens CDH et un candidat FDF. À ses côtés, on retrouve le RSCC de Patrick Piérart,en qui C + pourrait trouver un allié de poids au soir du 14 octobre. Car en face, la luttes’organise entre un PS qui vacille et le MR qui pourrait être tenté d’envisager une coali­tion pour se hisser au sein de la majorité. Dès le départ, de vives tensions ont animé lacampagne. Il y eut notamment du rififi au sein du MR avec la démission et la plainted’un candidat ou des tentatives de déstabilisation à l’égard de candidats C +. L’issue duscrutin n’aura jamais été aussi indécise à Colfontaine…

Comines-WarnetonNombre d’habitants 17817Bourgmestre Gilbert Deleu (Action)Majorité ActionOpposition MR/PS-Ecolo

Le bilanEn majorité absolue à Comines­Warneton, le groupe Action se targue d’avoir quasi­

ment réalisé son programme à chaque élection remportée. Les projets ont en effet éténombreux et dans de multiples domaines. La chance semble également avoir mêmesouri au bourgmestre Gilbert Deleu puisque le projet de la zone d’activité économiquedes Quatre rois à Warneton est enfin débloqué à la Région wallonne. En outre, l’exten­sion de l’entreprise Clarebout Potatoes est lancée. Voilà deux bonnes nouvelles pour l’em­ploi dans la paisible enclave wallonne, surtout après la modification de la précédenteconvention fiscale franco­belge. Mais quelques situations sont venues ternir le bilan dugroupe Action : la grogne au sein du personnel communal et l’affaire Nicolas Braem.

Les enjeuxLe groupe Action ne connaît pas l’usure du pouvoir. Il ne rompt pas. Il ne plie pas. Même

suite au bruyant départ de l’ex­premier échevin Jean­Jacques Vandenbroucke, après quele bourgmestre Gilbert Deleu n’a finalement pas passé la main à la mi­mandat. Pour cenouveau scrutin, l’équipe du maïeur, du chef de file Didier Vandeskelde et de la nouvelledauphine Marie­Ève Desbuquoit compte bien rester en majorité absolue, et même glanerun siège en plus de ses quinze élus actuellement, celui perdu en 2006. À la tête d’une listetrès solide, Gilbert Deleu filerait donc vers un cinquième mandat de maïeur. La princi­pale menace pour le groupe Action reste le MR de Chantal Bertouille (six sièges actuelle­ment), qui compte bien renverser la majorité absolue et ainsi accomplir son rêve de de­venir bourgmestre. Mais pour cela, il faudra faire alliance avec le cartel PS­Ecolo, recon­duit pour cette élection et comptant cinq élus avant ce nouveau scrutin, qui pourrait seretrouver dans la position idéale du parti tant convoité. Le cartel mené par Luc De Geestsemble être également plus attiré par le groupe Action que par le MR.

CORA

LIECA

RDON

La Lys, frontièred’État depuis lestraités d’Utrechten 1713, sépareComines de sonhomonymefrançaise Comines

CourcellesNombre d’habitants 30603Bourgmestre Soeur AxelMajorité PS/MROpposition CDH/ECOLO/UCPW/FN

Le bilanDe 2006 à 2009, la majorité PS­MR s’est principalement attelée à redresser des fi­

nances communales largement dans le rouge. Côté réalisations, on épinglera la re­mise en fonction de l’école de Réguignies, la construction d’un hall dont profite l’écoleindustrielle, la pose d’une nouvelle toiture sur le bâtiment qui accueille la piscine, laremise en place du clocher sur le beffroi de l’hôtel de ville de Trazegnies et la pose dela première pierre d’une crèche communale à Courcelles. Plusieurs engagementssont également venus mettre un peu d’huile dans le fonctionnement des servicescommunaux. Une juriste, quatre agents constatateurs, des éducateurs de rue, uncoordinateur sportif et un conseiller en énergie ont rejoint les rangs du personnel.Une cellule dédiée aux marchés publics a en outre vu le jour. Ce qui a permis à lacommune de réaliser de grosses économies.

Les enjeuxLa majorité sortante, faite du PS et du MR, aura surtout été victime de freins inter­

nes : le bourgmestre PS Axel Sœur a été encombré d’une équipe de PS encore lourde devieilles habitudes de gestion. Chez son allié MR, des tiraillements se sont manifestésen raison de l’hyperactivité politique de Caroline Taquin, qui donnait régulièrementl’impression d’avoir à la fois un pied dans la majorité, et l’autre à l’extérieur, menantune forme d’opposition interne, avec des positions très en pointe sur certains dos­siers. Dans les programmes, on retient que le PS mise sur les investissements, le MRsur la sécurité, tandis que le cdH insiste sur la nécessité d’une bonne gestion et Ecolosur la proximité. Le PS, qui devrait être le plus représenté, devra plus que probable­ment encore se trouver un allié : avec un MR calmé par l’arrivée de Carline Taquindans le collège ? Ou avec Ecolo, dont Christophe Clersy a été l’élément le plus re­muant et le plus interpellant ? Un des objectifs communs devrait en tout cas consisterà penser à temps aux subventions indispensables à la concrétisation des chantiersréclamés sur tous les bancs.

CouvinNombre d’habitants 13943Bourgmestre Raymond Douniaux (PS)Majorité PS/MR/ICOpposition CVN/Ecolo

Le bilanLa mandature qui se termine a été animée. De beaux projets ont vu le jour comme

l’inauguration du Couvidôme ou encore le lancement des travaux de la caserne despompiers tout récemment. Il y a un an, le chantier du contournement de Couvindont on parle dans la région depuis trente ans a enfin débuté. Ce nouvel axe devraità terme permettre de désengorger le centre de tous ces poids lourds qui le traversentchaque jour et donner un nouveau souffle économique à la région. La commune aégalement connu des problèmes conflictuels avec les pompiers puisque plusieursd’entre eux ont été remerciés. Les hommes du feu ont ensuite attaqué la commune enjustice. Il y a également eu l’épisode houleux avec la secrétaire communale, malaimée du personnel.

Les enjeuxL’un des enjeux essentiels de la prochaine mandature concernera les finances com­

munales. Les déficits se suivent et Couvin pourrait être placé sous tutelle. Il est vraique la commune a réalisé d’importants investissements ces dernières années. Lestrois partis de la majorité – le PS, le MR et IC – espèrent chacun y rester et accroîtreencore un peu plus leur nombre de sièges respectifs. Mais il faudra compter avec laliste CVN (CDH). Après une mandature passée dans l’opposition, les candidats hu­manistes ambitionnent de réintégrer la majorité. Ecolo, quant à lui, veut installertrois conseillers communaux au lendemain du 14 octobre.

JEAN

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FLEM

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L’administrationcommunaleCourcelloise

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9électionscommunales 2012Colfontaine

Nombre d’habitants 20.428Bourgmestre Lucien D’Antonio (PS)Majorité PSOpposition C +/MR/RSCC

Le bilanLa mandature qui s’achève n’a pas été un long fleuve tranquille pour le PS, qui détient

une des plus belles majorités absolues de la région avec 19 sièges sur un total de 27. Eluen 2006, Patrick Piérart dut abandonner son trône de bourgmestre un an plus tard.Englué dans un dossier de malversations présumées qui est d’ailleurs toujours à l’ins­truction, l’ex­tête de liste PS fut poussée à la démission afin d’éviter une motion de dé­fiance de ses camarades. Tout profit pour Lucien D’Antonio, catapulté à la tête de lacommune et à la tête de celle­ci depuis. Le socialiste, candidat à sa propre succession,n’est pas parvenu à faire l’unanimité, ses opposants lui reprochant une politique blingbling, qui n’a pas permis à Colfontaine de sortir la tête de l’eau.

Les enjeuxLa campagne s’annonçait chaude et elle l’est entre le pouvoir en place et l’opposition,

qui a décidé d’unir ses forces pour mettre à mal la majorité absolue que détient, à Col­fontaine, le Parti Socialiste depuis plus de 120 ans. Imitée dans plusieurs communes, laliste multicolore C + fut précurseur en terme d’alliance. Elle rassemble des anciens mem­bres du PS dont Nicolas Dubois, qui fut échevin à Colfontaine, mais aussi des libéraux,des anciens CDH et un candidat FDF. À ses côtés, on retrouve le RSCC de Patrick Piérart,en qui C + pourrait trouver un allié de poids au soir du 14 octobre. Car en face, la luttes’organise entre un PS qui vacille et le MR qui pourrait être tenté d’envisager une coali­tion pour se hisser au sein de la majorité. Dès le départ, de vives tensions ont animé lacampagne. Il y eut notamment du rififi au sein du MR avec la démission et la plainted’un candidat ou des tentatives de déstabilisation à l’égard de candidats C +. L’issue duscrutin n’aura jamais été aussi indécise à Colfontaine…

Comines-WarnetonNombre d’habitants 17817Bourgmestre Gilbert Deleu (Action)Majorité ActionOpposition MR/PS-Ecolo

Le bilanEn majorité absolue à Comines­Warneton, le groupe Action se targue d’avoir quasi­

ment réalisé son programme à chaque élection remportée. Les projets ont en effet éténombreux et dans de multiples domaines. La chance semble également avoir mêmesouri au bourgmestre Gilbert Deleu puisque le projet de la zone d’activité économiquedes Quatre rois à Warneton est enfin débloqué à la Région wallonne. En outre, l’exten­sion de l’entreprise Clarebout Potatoes est lancée. Voilà deux bonnes nouvelles pour l’em­ploi dans la paisible enclave wallonne, surtout après la modification de la précédenteconvention fiscale franco­belge. Mais quelques situations sont venues ternir le bilan dugroupe Action : la grogne au sein du personnel communal et l’affaire Nicolas Braem.

Les enjeuxLe groupe Action ne connaît pas l’usure du pouvoir. Il ne rompt pas. Il ne plie pas. Même

suite au bruyant départ de l’ex­premier échevin Jean­Jacques Vandenbroucke, après quele bourgmestre Gilbert Deleu n’a finalement pas passé la main à la mi­mandat. Pour cenouveau scrutin, l’équipe du maïeur, du chef de file Didier Vandeskelde et de la nouvelledauphine Marie­Ève Desbuquoit compte bien rester en majorité absolue, et même glanerun siège en plus de ses quinze élus actuellement, celui perdu en 2006. À la tête d’une listetrès solide, Gilbert Deleu filerait donc vers un cinquième mandat de maïeur. La princi­pale menace pour le groupe Action reste le MR de Chantal Bertouille (six sièges actuelle­ment), qui compte bien renverser la majorité absolue et ainsi accomplir son rêve de de­venir bourgmestre. Mais pour cela, il faudra faire alliance avec le cartel PS­Ecolo, recon­duit pour cette élection et comptant cinq élus avant ce nouveau scrutin, qui pourrait seretrouver dans la position idéale du parti tant convoité. Le cartel mené par Luc De Geestsemble être également plus attiré par le groupe Action que par le MR.

CORA

LIECA

RDON

La Lys, frontièred’État depuis lestraités d’Utrechten 1713, sépareComines de sonhomonymefrançaise Comines

CourcellesNombre d’habitants 30603Bourgmestre Soeur AxelMajorité PS/MROpposition CDH/ECOLO/UCPW/FN

Le bilanDe 2006 à 2009, la majorité PS­MR s’est principalement attelée à redresser des fi­

nances communales largement dans le rouge. Côté réalisations, on épinglera la re­mise en fonction de l’école de Réguignies, la construction d’un hall dont profite l’écoleindustrielle, la pose d’une nouvelle toiture sur le bâtiment qui accueille la piscine, laremise en place du clocher sur le beffroi de l’hôtel de ville de Trazegnies et la pose dela première pierre d’une crèche communale à Courcelles. Plusieurs engagementssont également venus mettre un peu d’huile dans le fonctionnement des servicescommunaux. Une juriste, quatre agents constatateurs, des éducateurs de rue, uncoordinateur sportif et un conseiller en énergie ont rejoint les rangs du personnel.Une cellule dédiée aux marchés publics a en outre vu le jour. Ce qui a permis à lacommune de réaliser de grosses économies.

Les enjeuxLa majorité sortante, faite du PS et du MR, aura surtout été victime de freins inter­

nes : le bourgmestre PS Axel Sœur a été encombré d’une équipe de PS encore lourde devieilles habitudes de gestion. Chez son allié MR, des tiraillements se sont manifestésen raison de l’hyperactivité politique de Caroline Taquin, qui donnait régulièrementl’impression d’avoir à la fois un pied dans la majorité, et l’autre à l’extérieur, menantune forme d’opposition interne, avec des positions très en pointe sur certains dos­siers. Dans les programmes, on retient que le PS mise sur les investissements, le MRsur la sécurité, tandis que le cdH insiste sur la nécessité d’une bonne gestion et Ecolosur la proximité. Le PS, qui devrait être le plus représenté, devra plus que probable­ment encore se trouver un allié : avec un MR calmé par l’arrivée de Carline Taquindans le collège ? Ou avec Ecolo, dont Christophe Clersy a été l’élément le plus re­muant et le plus interpellant ? Un des objectifs communs devrait en tout cas consisterà penser à temps aux subventions indispensables à la concrétisation des chantiersréclamés sur tous les bancs.

CouvinNombre d’habitants 13943Bourgmestre Raymond Douniaux (PS)Majorité PS/MR/ICOpposition CVN/Ecolo

Le bilanLa mandature qui se termine a été animée. De beaux projets ont vu le jour comme

l’inauguration du Couvidôme ou encore le lancement des travaux de la caserne despompiers tout récemment. Il y a un an, le chantier du contournement de Couvindont on parle dans la région depuis trente ans a enfin débuté. Ce nouvel axe devraità terme permettre de désengorger le centre de tous ces poids lourds qui le traversentchaque jour et donner un nouveau souffle économique à la région. La commune aégalement connu des problèmes conflictuels avec les pompiers puisque plusieursd’entre eux ont été remerciés. Les hommes du feu ont ensuite attaqué la commune enjustice. Il y a également eu l’épisode houleux avec la secrétaire communale, malaimée du personnel.

Les enjeuxL’un des enjeux essentiels de la prochaine mandature concernera les finances com­

munales. Les déficits se suivent et Couvin pourrait être placé sous tutelle. Il est vraique la commune a réalisé d’importants investissements ces dernières années. Lestrois partis de la majorité – le PS, le MR et IC – espèrent chacun y rester et accroîtreencore un peu plus leur nombre de sièges respectifs. Mais il faudra compter avec laliste CVN (CDH). Après une mandature passée dans l’opposition, les candidats hu­manistes ambitionnent de réintégrer la majorité. Ecolo, quant à lui, veut installertrois conseillers communaux au lendemain du 14 octobre.

JEAN

-LUC

FLEM

AL

L’administrationcommunaleCourcelloise

Page 10: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

10 élections communales 2012 11électionscommunales 2012Dour

Nombre d’habitants 16.909Bourgmestre Di Antonio Carlo (Empêché) – Loiseau Vincent (ff)Majorité DR +Opposition PS

Le bilanLe coup de théâtre au lendemain des élections de 2006 a bouleversé le paysage po­

litique de la commune. L’accord de majorité PS­MR annoncé est complètementtombé à l’eau. Une élue PS quitte le navire, le MR en fait de même propulsant le CDHdans la majorité. Le PS assommé se retrouvait désormais seul dans l’opposition avecseulement sept sièges. Du côté libéral, Marc Coolsaet jette l’éponge et ce sera PierreCarton qui siégera pour le MR. Quant à Ecolo qui n’avait pas obtenu un seul siège,son leader, Bob Kabamba hérite de la présidence du CPAS. L’opposition par la voix dePierre Tachenion a donné du fil à retordre à la majorité en place. De nombreux con­seils communaux attestent des rivalités en perspective. Ce qui n’a pas empêché l’ins­tallation des poubelles à puces dans la commune et d’entamer un vaste plan de réno­vation urbaine. Autre point fort de la majorité sortante est sans conteste le nettoyagede plusieurs décharges clandestines comme celles de Ferrant, des Fours à Chaux etdes Câbleries, sans oublier la rénovation du Belvédère. Un autre chancre en voie dedisparition, c’est celui du site Bellevue qui abritera le QG de la zone de police desHauts­Pays.

Les enjeuxÀ Dour, les enjeux sont importants pour les forces en présence. Du côté socialiste, la

volonté est d’écraser le parti du bourgmestre empêché, Carlo Di Antonio. Et surtout,ne pas revivre la débâcle de 2006. Le PS milite pour un autre Dour et autre gestionde la commune. Quant au CDH, il présente une liste commune avec le MR sous lenom de Dour Renouveau Plus. Les nouvelles fonctions de Carlo Di Antonio devraientégalement jouer un rôle déterminant dans les résultats du scrutin. Pour la majoritésortante, il faut redonner confiance aux citoyens de la commune et réinvestir dansde nouveaux projets concrets. L’enjeu d’Ecolo est de revenir sur le devant de la scènepolitique en tentant d’arracher quelques sièges.

EcaussinnesNombre d’habitants 10.760Bourgmestre Béatrice Bulteau (EC +)Majorité Ec +/AcéOpposition Pour Ecaussinnes

Le bilanLes six années écoulées furent synonymes de tensions quasi permanentes au sein

du Collège écaussinnois composé de membres de la liste de la bourgmestre (EC. PLUS)et d’une échevine de la liste Acé. Pour octobre, cette dernière rallie d’ailleurs désor­mais dans ses rangs un échevin anciennement sur la liste de la bourgmestre. Le dos­sier de la Maison d’accueil de l’enfance a fait les frais de cette mésentente. Récem­ment, ce sont les conseillers de l’opposition qui ont refusé de voter le cahier de char­ges marquant ainsi leur désaccord par rapport au comportement des membres duCollège tout au long de la mandature. Des travaux conséquents ont été effectués surpas moins de 22 voiries. Un projet d’aménagement d’une maison multiservices vavoir le jour grâce à l’obtention de subsides.

Les enjeuxS’il y a bien une commune où, en 2006, le suspense fut de mise jusqu’au bout, c’est

à Ecaussinnes. La liste de l’actuelle bourgmestre, EC.PLUS avait obtenu 10 siègesexactement comme celle qui s’est retrouvée dans l’opposition. (Pour écaussinnes).C’est le siège obtenu par Acé, liste de l’actuelle échevine des Travaux, qui avait fait ladifférence. Le paysage pourrait désormais totalement changer. Alors qu’ils étaientrassemblés au sein de listes ouvertes, les Verts, les Rouges et les MR avec RL ont désor­mais des listes propres à leurs tendances politiques. Albert Van Dyck également con­seiller pour “Pour Ecaussinnes” a quant à lui créé une liste FDF (Écau­Village). EC.PLUS disparaît aussi du paysage et devient Ensemble. Seule la liste ACé continue avecle même nom…

AVPR

ESS

L’un des grosprojets de cettedernièremandature à Dourfut l’installationdes poubelles àpuces dans lacommune.

EllezellesNombre d’habitants 5.907Bourgmestre Idès Cauchie (CDH)Majorité CDH-PS (12 sièges sur 17, soit 7 CDH et 5 PS)Opposition MR (5 sièges)

Le bilanLa majorité a surfé sur la Idès Mania. Le bourgmestre Idès Cauchie avait été plébis­

cité en 2006 avec 1.050 voix, soit près d’un Ellezellois sur quatre a voté pour le vété­rinaire.

Ajoutez à cela une majorité assez forte, vous aurez compris que l’équipe en place apu travailler en toute quiétude, malgré les quelques remous en début de mandaturecausé par le Parc Naturel du Pays des Collines.

Le MR a joué son rôle dans l’opposition mais avait bien souvent du mal à contrecar­rer les plans de la majorité et a bien souvent préféré jouer un rôle, intelligent, d’oppo­sition constructive. Au niveau d’investissement, on notera notamment la construc­tion du CACS (le Centre d’Accueil de Colloques et de Séminaires) qui rend de fiers ser­vices aux différentes associations. De nombreux projets existent dans les cartonsnotamment en matière de promotion du tourisme et de l’artisanat local.Les enjeux

Le PS a clairement annoncé qu’il aimerait poursuivre son travail avec le CDH d’IdèsCauchie que rien ne semble pouvoir écarter de la prochaine majorité. Le MR est per­suadé lui aussi d’être présent dans le prochain collège communal.

La raison ? La probable entrée du parti Ecolo, qui présente pour la première fois uneliste complète lors des élections communales. Si certains prétendent que les Vertsauront un siège, d’autres imaginent très bien qu’ils en auront au minimum deux.

Beaucoup estiment que le CDH pourrait être le grand perdant de la liste écologistepuisque certains candidats Ecolo vont toucher le même public que le parti humaniste.Et comme les trois partis présents actuellement autour de la table du conseil (PS, CDHet MR) se tiennent dans un mouchoir de poche, celui qui perdra des plumes risquentbien de voler dans l’opposition.

EnghienNombre d’habitants 13.169Bourgmestre Florine Pary-Mille (LB/MR)Majorité MR-PS-EcoloOppositionCDH/Groupe IC/GB

Le bilanLa majorité arc­en­ciel peut se prévaloir d’un bon bulletin durant ces six années écou­

lées. Certains paramètres financiers ne plaidaient pourtant pas en sa faveur. Grâce autravail de son grand argentier, pourtant contraint d’éponger le déficit de Nautisport hé­rité de l’ancienne majorité, l’équipe de Florine Pary­Mille est parvenue à rééquilibrer lesfinances de la Ville et même à la sortir du Crac. L’ouverture d’un nouveau centre admi­nistratif, la modernisation et l’extension de la maison de repos ou encore le succès de fré­quentation de l’école d’immersion linguistique de Marcq font partie des réussites à met­tre au crédit de la coalition sortante MR­PS­Ecolo. Quelques ombres subsistent néan­moins à ce brillant tableau. Un mauvais point concerne le parc Qualitis qui peine àattirer des investisseurs sur lesquels Enghien table pour son essor économique.

Les enjeuxLe scrutin enghiennois s’annonce plus indécis que jamais. Ils sont plusieurs à pouvoir

prétendre au mayorat. Avec deux sièges en plus à pourvoir, le duel risque de se jouer dansun mouchoir de poche. Seule femme bourgmestre en Wallonie Picarde, Florine Pary­Mille (LB/MR) entend bien le rester au soir du 14 octobre. Ayant récolté 990 voix il y a 6ans, la première dame de la cité d’Arenberg devra au moins égaler ce score pour faireéchec aux autres prétendants. Après un virage parlementaire, Olivier Saint­Amand(717 voix) revient sur ses terres pour briguer le poste tant convoité à la tête d’Ecolo. Ducôté du PS, la surprise pourrait venir de Jean­Marie Deville, crédité d’un excellent boulotaux Finances. À 77 ans, l’ex­bourgmestre Clément Crohain (CDH) n’a pas encore dit sondernier mot. En 2006, il restait le champion des voix de préférence (1354). Après 12 ansd’opposition, son parti aspire à renouer avec le pouvoir, au risque de sonner le glas de lamajorité arc­en­ciel. Tout dépendra du vote des 25 % de nouveaux électeurs.

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Le châteaud’Enghien est l’undes plus beaux deBelgique. C’estl’une desprincipalesrichesses de cetteville

ErquelinnesNombre d’habitants 9818Bourgmestre Lavaux DavidMajorité ICOpposition MR/PS/PP

Le bilanLa majorité, menée par l’humaniste David Lavaux, a dès son arrivée du s’atteler à re­

dresser les finances communales. Mission accomplie puisque la commune sort du Crac(NDLR : Centre régional d’aide aux communes), et affiche désormais un boni. Pendantcette législature, la majorité a décidé de s’occuper de plusieurs de ses bâtiments. Elle a eneffet quasiment rénové l’ensemble des écoles. Parmi les gros projets, le bourgmestre sefélicite de la création du nouveau complexe sportif. Un outil que les clubs de l’entité ré­clamaient depuis plusieurs années. La majorité s’est également penchée sur la vie cultu­relle de sa commune. Elle a par exemple augmenté le budget pour la culture. La biblio­thèque a d’ailleurs été reconnue en août comme un outil de classe 1. À travers le Plan decohésion sociale (PCS), plusieurs projets ont pu voir le jour, comme la création d’un Con­seil pour les jeunes et un pour les aînés. La dernière fierté du maïeur porte sur la rénova­tion de la Maison de repos de l’entité. Vétuste et plus vraiment aux normes, elle seramise en chantier dans les prochains jours. C’est un projet de 15 millions d’euros. Enfin,le bourgmestre espère voir d’autres projets aboutir dans le futur comme le nouveau cen­tre culturel ou la réfection de l’éclairage de plusieurs artères communales.

Les enjeuxAvec ses quatorze élus “Intérêts communaux” à coloration fortement cdH, l’ex­député

David Lavaux faisait face, dans la législature sortante, aux sept conseillers du cartel“Elan”. Si la majorité peut afficher un bon résultat financier, la tête de liste MR, Marc Li­botte veut tempérer l’enthousiasme du bourgmestre sortant, en faisant remarquer quela commune s’est dessaisie d’une bonne partie de son patrimoine. Le PS, que conduitHenry Petit, met également en évidence l’état des routes pour mitiger ce bilan. Quant àl’avenir, il semble établi que David Lavaux poursuivra sur sa lancée, appelée à le confir­mer comme bourgmestre après 18 ans de mandat mayoral. Le PS espère bien, de soncôté, entamer le capital de David Lavaux et passer de l’opposition à la majorité. Quant àMarc Libotte, quatrième en 2006 sur la liste de cartel PS­Ecolo­MR, il dirige la liste libé­rale, comme il l’avait fait en 2000. Il souhaite lui aussi voir sa liste entrer dans la majo­rité en insistant sur la sécurité, facteur, dit­il, d’autres progrès de la commune.

EstaimpuisNombre d’habitants 10042Bourgmestre Daniel Senesael (PS-LB)Majorité PS-LBOpposition CDH/ECOLO/MR

Le bilanDaniel Senesael assure le show, ce qui déplaît à certains élus et Estaimpuisiens. Mais ils

forment une minorité car l’extravagant bourgmestre ne fait pas seulement le spectacle. Ilassume également son rôle, avec toute une équipe à ses côtés. Le nombre d’inaugurationsà quelques semaines des élections témoigne des nombreux projets qui ont abouti et avancéces six dernières années, et pas seulement celui du canal de l’Espierre. Le dernier gros pro­jet en date : la mise en œuvre de la zone du Quevaucamps à Évregnies, avec l’arrivée d’en­treprises dont le Cora, ce qui offrira de l’emploi aux habitants de l’entité. À noter toutefoisquelques zones d’ombre au tableau, dont les insultes de l’ancien échevin socialiste FernandVantieghem à l’égard des Ecolo et les relations glaciales entre le bourgmestre et l’échevinStéphane Carré, qui ne se retrouve plus sur la liste du PS.

Les enjeuxSauf gigantesque surprise, le PS (13 sièges sur 21) restera en majorité absolue à Estaim­

puis, et le bourgmestre Daniel Senesael sera reconduit à la tête de la commune. Bourgmes­tre depuis 1995, Daniel Senesael a totalement écrasé la concurrence. Le PS pourrait mêmeencore élargir sa majorité absolue. Ces élections sont tellement courues d’avance que Da­niel Senesael est surtout attaqué sur la forme, et notamment sur ses sorties en short et enchanson sur la musique deToutnuet tout bronzé. D’ailleurs, pour ce nouveau scrutin, leMR a abandonné et ne présentera même pas de liste électorale pour tenter de conserverson seul siège. Quant au groupe Ecolo de Pauline Trooster, qui espère glaner un peu plusque ses deux sièges actuels, notamment avec l’arrivée de l’ex­conseiller du CDH José Leric­que, il semble quelque peu perdu : il s’oppose ainsi au projet éolien sur l’entité. Pour les IC(Intérêts citoyens – CDH) de Bernard Wattez et de Patrick Van Honacker, qui possédaientcinq sièges en 2006, les jeux ne sont pas faits. Et pourtant…

JEAN

LUCFLEM

AL

la Maisoncommunaled’Estampuis.

EstinnesNombre d’habitants 7.820Bourgmestre Etienne QuenonMajorité EMCOpposition PS

Le bilanQuel que soit le résultat des élections ce 14 octobre, une chose est sûre, il y aura du

changement à Estinnes. Après dix­huit années passées au mayorat, Etienne Quenona décidé de tirer sa révérence politique. Il aura géré sa commune en bon père de fa­mille, s’attirant le respect de ses collègues et de ses adversaires, ainsi que la sympa­thie de nombre de ses concitoyens. Mais ce modèle de gestion a vécu et les décalagesavec la réalité plus complexe de la vie communale ont commencé à se faire sentir. Es­tinnes est ainsi passée à côté de subsides et s’est fait embobiner par la société Windvi­sion pour le méga projet éolien. En 2000, des finances inquiétantes nécessitaient unplacement sous tutelle de la commune. Durant la mandature qui s’achève, et avecl’aide de la Région wallonne, les comptes ont pu être ramenés dans le vert. Mais leshéritiers d’Etienne Quenon devront composer avec la mésaventure Dexia qui pèserasur le prochain exercice. Un sacré défi à relever pour la commune à l’équilibre tou­jours fragile.

Les enjeuxUne page va se tourner ce 14 octobre à Estinnes. Et les candidats à la succession

d’Etienne Quenon se sont tous engagés sans exception à gérer la commune de façonplus moderne. Cette promesse de changement semble faire écho aux remous politi­ques qui ont agité la campagne électorale. Divorce, exclusions, mises à l’écart, trans­ferts… La vie politique estinoise a connu pas mal de soubresauts ces derniers mois.Aurore Tourneur emmène la liste du bourgmestre sortant, EMC. Mais les libéraux,avec à leur tête Isabelle Marcq, ont décidé de quitter cette coalition pour présenterune liste pure lors du prochain scrutin. À l’inverse du PS qui, cette fois, présente sousl’égide de Giuseppe Vitellaro une liste pluraliste où l’on retrouve notamment destransfuges d’EMC. Bref, le panorama politique est en pleine mutation et promet sansdoute quelques surprises au sortir des urnes.

FarciennesNombre d’habitants 11213Bourgmestre Bayet HuguesMajorité PSOpposition CDH/ECOLO

Le bilanFarciennes est incontestablement la commune qui a connu le plus de changements

profonds en seulement six ans. En 2006, alors que le socialiste Hugues Bayet prendses fonctions de bourgmestre, la commune compte près de 32 % de chômeurs et unecriminalité sans cesse en hausse. Six ans après, la majorité absolue peut se targuerd’avoir fait baisser le taux de chômage à “seulement” 26 % et d’avoir permis à Far­ciennes d’obtenir des statistiques de criminalité inférieures à la moyenne nationale.On peut également noter la réfection du hall omnisports et de la grand­place.

Les enjeuxDifficile, sans doute, de faire mieux que ce que le PS avait obtenu en 2006, en rem­

portant 17 des 21 sièges du conseil communal. À titre personnel, Hugues Bayet avaitbattu de deux cents voix le bourgmestre sortant, Fabrice Minsart, au terme d’un af­frontement interne qui avait parfois eu des relents de basse politicaille. Depuis, Hu­gues Bayet peut se vanter d’avoir un bon bilan, en matière de sécurité et d’emploi.Les promesses engagées ont été le plus souvent réalisées, Bayet a amélioré l’image demarque d’une commune pourtant défavorisée sur de nombreux plans. Sans douteva­t­il, à titre personnel et pour l’ensemble de sa liste, en tirer profit dans quelques se­maines. Le cdH avait deux élus et devrait se contenter d’essayer de les maintenir.Ecolo avait un siège, tout comme le MR, qui présente un visage nouveau, celui de Va­lérie Piens, une jeune avocate de 27 ans. Finalement, une seule question semble de­voir se poser : combien de sièges supplémentaires Hugues Bayet va­t­il engranger ?

JEAN

-LUC

FLÉM

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Estinnes estpassée à côté desubsides et s’estfait embobiner parla sociétéWindvision pour leméga projetéolien.

Page 11: Dossier du 2 octobre 2012

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11électionscommunales 2012Erquelinnes

Nombre d’habitants 9818Bourgmestre Lavaux DavidMajorité ICOpposition MR/PS/PP

Le bilanLa majorité, menée par l’humaniste David Lavaux, a dès son arrivée du s’atteler à re­

dresser les finances communales. Mission accomplie puisque la commune sort du Crac(NDLR : Centre régional d’aide aux communes), et affiche désormais un boni. Pendantcette législature, la majorité a décidé de s’occuper de plusieurs de ses bâtiments. Elle a eneffet quasiment rénové l’ensemble des écoles. Parmi les gros projets, le bourgmestre sefélicite de la création du nouveau complexe sportif. Un outil que les clubs de l’entité ré­clamaient depuis plusieurs années. La majorité s’est également penchée sur la vie cultu­relle de sa commune. Elle a par exemple augmenté le budget pour la culture. La biblio­thèque a d’ailleurs été reconnue en août comme un outil de classe 1. À travers le Plan decohésion sociale (PCS), plusieurs projets ont pu voir le jour, comme la création d’un Con­seil pour les jeunes et un pour les aînés. La dernière fierté du maïeur porte sur la rénova­tion de la Maison de repos de l’entité. Vétuste et plus vraiment aux normes, elle seramise en chantier dans les prochains jours. C’est un projet de 15 millions d’euros. Enfin,le bourgmestre espère voir d’autres projets aboutir dans le futur comme le nouveau cen­tre culturel ou la réfection de l’éclairage de plusieurs artères communales.

Les enjeuxAvec ses quatorze élus “Intérêts communaux” à coloration fortement cdH, l’ex­député

David Lavaux faisait face, dans la législature sortante, aux sept conseillers du cartel“Elan”. Si la majorité peut afficher un bon résultat financier, la tête de liste MR, Marc Li­botte veut tempérer l’enthousiasme du bourgmestre sortant, en faisant remarquer quela commune s’est dessaisie d’une bonne partie de son patrimoine. Le PS, que conduitHenry Petit, met également en évidence l’état des routes pour mitiger ce bilan. Quant àl’avenir, il semble établi que David Lavaux poursuivra sur sa lancée, appelée à le confir­mer comme bourgmestre après 18 ans de mandat mayoral. Le PS espère bien, de soncôté, entamer le capital de David Lavaux et passer de l’opposition à la majorité. Quant àMarc Libotte, quatrième en 2006 sur la liste de cartel PS­Ecolo­MR, il dirige la liste libé­rale, comme il l’avait fait en 2000. Il souhaite lui aussi voir sa liste entrer dans la majo­rité en insistant sur la sécurité, facteur, dit­il, d’autres progrès de la commune.

EstaimpuisNombre d’habitants 10042Bourgmestre Daniel Senesael (PS-LB)Majorité PS-LBOpposition CDH/ECOLO/MR

Le bilanDaniel Senesael assure le show, ce qui déplaît à certains élus et Estaimpuisiens. Mais ils

forment une minorité car l’extravagant bourgmestre ne fait pas seulement le spectacle. Ilassume également son rôle, avec toute une équipe à ses côtés. Le nombre d’inaugurationsà quelques semaines des élections témoigne des nombreux projets qui ont abouti et avancéces six dernières années, et pas seulement celui du canal de l’Espierre. Le dernier gros pro­jet en date : la mise en œuvre de la zone du Quevaucamps à Évregnies, avec l’arrivée d’en­treprises dont le Cora, ce qui offrira de l’emploi aux habitants de l’entité. À noter toutefoisquelques zones d’ombre au tableau, dont les insultes de l’ancien échevin socialiste FernandVantieghem à l’égard des Ecolo et les relations glaciales entre le bourgmestre et l’échevinStéphane Carré, qui ne se retrouve plus sur la liste du PS.

Les enjeuxSauf gigantesque surprise, le PS (13 sièges sur 21) restera en majorité absolue à Estaim­

puis, et le bourgmestre Daniel Senesael sera reconduit à la tête de la commune. Bourgmes­tre depuis 1995, Daniel Senesael a totalement écrasé la concurrence. Le PS pourrait mêmeencore élargir sa majorité absolue. Ces élections sont tellement courues d’avance que Da­niel Senesael est surtout attaqué sur la forme, et notamment sur ses sorties en short et enchanson sur la musique deToutnuet tout bronzé. D’ailleurs, pour ce nouveau scrutin, leMR a abandonné et ne présentera même pas de liste électorale pour tenter de conserverson seul siège. Quant au groupe Ecolo de Pauline Trooster, qui espère glaner un peu plusque ses deux sièges actuels, notamment avec l’arrivée de l’ex­conseiller du CDH José Leric­que, il semble quelque peu perdu : il s’oppose ainsi au projet éolien sur l’entité. Pour les IC(Intérêts citoyens – CDH) de Bernard Wattez et de Patrick Van Honacker, qui possédaientcinq sièges en 2006, les jeux ne sont pas faits. Et pourtant…

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la Maisoncommunaled’Estampuis.

EstinnesNombre d’habitants 7.820Bourgmestre Etienne QuenonMajorité EMCOpposition PS

Le bilanQuel que soit le résultat des élections ce 14 octobre, une chose est sûre, il y aura du

changement à Estinnes. Après dix­huit années passées au mayorat, Etienne Quenona décidé de tirer sa révérence politique. Il aura géré sa commune en bon père de fa­mille, s’attirant le respect de ses collègues et de ses adversaires, ainsi que la sympa­thie de nombre de ses concitoyens. Mais ce modèle de gestion a vécu et les décalagesavec la réalité plus complexe de la vie communale ont commencé à se faire sentir. Es­tinnes est ainsi passée à côté de subsides et s’est fait embobiner par la société Windvi­sion pour le méga projet éolien. En 2000, des finances inquiétantes nécessitaient unplacement sous tutelle de la commune. Durant la mandature qui s’achève, et avecl’aide de la Région wallonne, les comptes ont pu être ramenés dans le vert. Mais leshéritiers d’Etienne Quenon devront composer avec la mésaventure Dexia qui pèserasur le prochain exercice. Un sacré défi à relever pour la commune à l’équilibre tou­jours fragile.

Les enjeuxUne page va se tourner ce 14 octobre à Estinnes. Et les candidats à la succession

d’Etienne Quenon se sont tous engagés sans exception à gérer la commune de façonplus moderne. Cette promesse de changement semble faire écho aux remous politi­ques qui ont agité la campagne électorale. Divorce, exclusions, mises à l’écart, trans­ferts… La vie politique estinoise a connu pas mal de soubresauts ces derniers mois.Aurore Tourneur emmène la liste du bourgmestre sortant, EMC. Mais les libéraux,avec à leur tête Isabelle Marcq, ont décidé de quitter cette coalition pour présenterune liste pure lors du prochain scrutin. À l’inverse du PS qui, cette fois, présente sousl’égide de Giuseppe Vitellaro une liste pluraliste où l’on retrouve notamment destransfuges d’EMC. Bref, le panorama politique est en pleine mutation et promet sansdoute quelques surprises au sortir des urnes.

FarciennesNombre d’habitants 11213Bourgmestre Bayet HuguesMajorité PSOpposition CDH/ECOLO

Le bilanFarciennes est incontestablement la commune qui a connu le plus de changements

profonds en seulement six ans. En 2006, alors que le socialiste Hugues Bayet prendses fonctions de bourgmestre, la commune compte près de 32 % de chômeurs et unecriminalité sans cesse en hausse. Six ans après, la majorité absolue peut se targuerd’avoir fait baisser le taux de chômage à “seulement” 26 % et d’avoir permis à Far­ciennes d’obtenir des statistiques de criminalité inférieures à la moyenne nationale.On peut également noter la réfection du hall omnisports et de la grand­place.

Les enjeuxDifficile, sans doute, de faire mieux que ce que le PS avait obtenu en 2006, en rem­

portant 17 des 21 sièges du conseil communal. À titre personnel, Hugues Bayet avaitbattu de deux cents voix le bourgmestre sortant, Fabrice Minsart, au terme d’un af­frontement interne qui avait parfois eu des relents de basse politicaille. Depuis, Hu­gues Bayet peut se vanter d’avoir un bon bilan, en matière de sécurité et d’emploi.Les promesses engagées ont été le plus souvent réalisées, Bayet a amélioré l’image demarque d’une commune pourtant défavorisée sur de nombreux plans. Sans douteva­t­il, à titre personnel et pour l’ensemble de sa liste, en tirer profit dans quelques se­maines. Le cdH avait deux élus et devrait se contenter d’essayer de les maintenir.Ecolo avait un siège, tout comme le MR, qui présente un visage nouveau, celui de Va­lérie Piens, une jeune avocate de 27 ans. Finalement, une seule question semble de­voir se poser : combien de sièges supplémentaires Hugues Bayet va­t­il engranger ?

JEAN

-LUC

FLÉM

AL

Estinnes estpassée à côté desubsides et s’estfait embobiner parla sociétéWindvision pour leméga projetéolien.

Page 12: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

12 élections communales 2012 13électionscommunales 2012Fleurus

Nombre d’habitants 22799Bourgmestre Borremans Jean-LucMajorité PSOpposition MR-MCC/CDH/ECOLO/FN

Le bilanLa majorité socialiste menée par Jean­Luc Borremans est parvenue à concrétiser

plusieurs projets lors de cette législature. Par exemple au niveau de l’enseignement etle culturel, avec la création d’une académie de musique ou encore la rénovation de labibliothèque “La Bonne source.” Une crèche a également été bâtie sur ce qui était de­venu une école désaffectée. Parmi les projets fraîchement votés, on notera celui dunouvel hôtel de police qui est appelé à (re) naître sur le site de la gendarmerie. Au ni­veau des points négatifs, on épinglera la mobilité. Même si la majorité a apporté desdébuts de solutions à certains endroits de la commune, il lui reste énormément detravail.

Les enjeuxJean­Luc Borremans (PS) a une confortable majorité de seize sièges sur vingt­sept

dans le conseil communal sortant et il entend visiblement le garder. Travailler encoalition, pratiquer l’ouverture comme un luxe, alors qu’il pourrait continuer à diri­ger seul ? Il n’en est pas question, affirme­t­il : s’il a assez de sièges pour composer unemajorité après le 14 octobre, il continuera seul. Quitte à s’exposer, tout aussi seul,aux critiques que rassemble sur lui l’opposition, toutes étiquettes confondues. Tantpour le MR Hervé Fievet que pour le cdH Sprumont et Ecolo, c’est un manque de com­munication vers l’extérieur et avec la population, qu’on pointe. Et sur le fond de lagestion quotidienne, la même opposition reproche au bourgmestre de ne pas se pré­occuper assez de la mobilité interne dans le centre de Fleurus, dans le même temps oùil y laisse venir des moyennes et grandes surfaces qui tuent lentement le petit com­merce. Et si, malgré sa puissance de frappe, le PS devait partager le pouvoir ? Aucuneporte n’est fermée, précise Jean­Luc Borremans.

FlobecqNombre d’habitants 3413Bourgmestre Philippe Mettens (PS)Majorité PS-CDHOpposition MR

Le bilanMême s’ils n’auront eu aucune incidence sur la gestion communale, les adieux de

Rudy Demotte à son fief historique dont il était le bourgmestre empêché, avant de seporter candidat sur Tournai, resteront comme l’évènement politique majeur de la lé­gislature flobecquoise. À l’heure des bilans, la majorité PS­CDH n’a pas à rougir dusien. À défaut d’avoir pu obtenir de Marcel Fort une amorce de réhabilitation sur lesite de l’ancienne décharge du Radar, quelques projets ambitieux et novateurs sontsortis de terre sous l’impulsion de l’équipe Mettens. On songe à la mise en serviced’un complexe sportif sur le site de la Crête. La question de sa rentabilité taraude,néanmoins, la minorité libérale. En équipant gratuitement plus de 300 foyers depanneaux photovoltaïques, la majorité a suscité, sur ce coup­là, l’unanimité autourde la table.

Les enjeuxSuite au départ de Rudy Demotte vers d’autres cieux électoraux, on voit mal qui

pourrait empêcher, hormis peut­être ce nouveau décret du gouvernement wallon surle non­cumul de certains mandats, le maintien de Philippe Mettens (PS) au postemayoral. En 2006, le bourgmestre sortant avait réalisé le 2e meilleur score (613voix de préférence) derrière le ministre­président qui ne l’avait distancé que d’unecentaine de voix. Si les urnes lui offrent un large plébiscite, le maïeur socialiste ad’ores et déjà laissé entendre qu’il démissionnerait de son job de top manager de lapolitique scientifique à Bruxelles pour se consacrer pleinement à ses concitoyens.Quant au CDH de Xavier Vancoppenolle, il s’est fixé pour objectif de renforcer sa pré­sence au sein du cartel majoritaire en glanant un 3e siège. Affaiblie par le retrait po­litique de Dany Rosier mais aussi et surtout par le départ de Pierre Clam qui étaitpressenti pour conduire la liste libérale, l’opposition MR ne semble pas en position decréer la surprise.

CORA

LIECA

RDON

À Flobecq, l’unedes plus bellescommunes du Paysdes Collines, vousdécouvrirez, prèsde la place, lastatue de Malvira

Fontaine-l’EvêqueNombre d’habitants 17341Bourgmestre Seghin PhilippeMajorité VOUSOpposition PS/W-SD

Le bilanÀ son arrivée au pouvoir en 2006, le cartel Vous (composé du MR, du cdH et d’Ecolo),

a hérité d’une situation financière compliquée avec laquelle il a fallu composer. Il aainsi, dès le départ, collaboré avec le Centre régional d’aide aux communes (CRAC)pour trouver des solutions et remettre les comptes communaux d’aplomb. Au fur et àmesure des exercices, le collège a ainsi retrouvé des capacités d’investir. Notammentdans la rénovation des bâtiments scolaires souvent mal en point. De nouveaux châssisont été installés dans plusieurs bâtiments communaux. La majorité a également tra­vailler pour faire disparaître ce qu’il nomme des chancres urbains : les bâtiments duGrand Léon et du Mika Shoe. Elle a en effet réhabilité le premier et cinq habitations s’yconcentrent désormais. Le Mika Shoe est pour l’heure en travaux, mais une série d’af­fectations sont déjà prévues pour l’espace qui s’y dégagera. Côté voiries, le collège alancé des chantiers. Des rues qui n’avaient pas d’égouttages en sont désormais munies.

Les enjeuxEn 2006, c’est la liste de coalition baptisée VOUS qui l’avait emporté, décrochant

treize des vingt­cinq sièges qui forment le conseil communal. Une majorité courte, donc,et périlleuse, mais qui avait pour principale conséquence de rejeter dans l’opposition lePS, en place depuis plus de vingt ans. Le MR Philippe Seghin est ainsi devenu bourgmes­tre, entouré de cdH et d’Ecolo. Pour les élections de ce mois d’octobre, la donne a changé.Philippe Seghin a voulu se représenter, il y a eu des dissensions au sein du MR et finale­ment, est née une liste VOUS +, que conduit le libéral Michele Siciliano. Le cdH Emma­nuel Corriat l’y a rejoint, ainsi qu’Ecolo. Mais Philippe Seghin n’a pas renoncé pourautant, et il emmène une liste MR où se trouve l’échevin MR sortant Alain Turchet, maisaussi une élue cdH sortante, Barbara Osselaer. Une division qui risque faire les affairesdu PS, si les Fontainois veulent considérer que les pages sombres de l’ère Rovillard sontbien tournées… même si le dossier correctionnel de l’ancien bourgmestre, attend tou­jours d’être jugé.

Fosse-la-VilleNombre d’habitants 10.132Bourgmestre Spineux BenoïtMajorité CDH/MROpposition PS/ECOLO

Le bilanDe manière générale, l’action proposée par le cartel CDH­MR ces six dernières années

tient la route à Fosses­la­Ville. Bien sûr, comme toujours, il y a eu des dossiers difficiles.Comme, par exemple, du côté de la zone de police et ses financements. La constructiondu commissariat est une vieille pomme de discorde qui revient régulièrement sur le ta­pis. Ou encore la gestion de certains chancres. De quoi mettre la coalition sortante, quiune fois encore se présente sous la forme d’une liste commune, sur du velours ? Pas sisimple. Deux éléments purement politiques pourraient venir jouer les trouble­fêtes.

Les enjeuxCes deux éléments politiques évoqués ci­dessus, c’est d’une part le retrait du bourg­

mestre sortant Benoît Spineux. Après des années de bons et loyaux services dans sacommune. Une nouvelle de taille à l’échelon locale. La liste sera emmenée par un de sesfidèles lieutenants, Gérard Sarto. L’autre élément est, ou plutôt aurait pu, être moins vi­sible. La locale MR ne faisait pas de vague jusqu’à ce que le remuant député wallon sam­brevillois, Gilles Mouyard, décidât de déménager vers Fosses. Il n’est pas candidat, maisson arrivée a fait de grands remous. Reste à voir, donc, comme les électeurs perçoiventces chamboulements. En face, il y a le PS et Ecolo.

JEAN

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Gerpinnes: marchede laSainte-Rolende àGerpinnes.Folklore,procession

FrameriesNombre d’habitants 21.498Bourgmestre Jean-Marc Dupont (PS)Majorité PS/CDHOpposition MR/Ecolo

Le bilanAlors que les socialistes géraient seuls la commune, le CDH est parvenu, en 2006, à se

faire une place au sein de la majorité. Il réussissait même à décrocher deux attributionsscabinales. Bourgmestre empêché avec ses attributions ministérielles, Didier Donfutaurait pu revenir à la tête de Frameries en 2009. La mise en avant de son cumul de safonction ministérielle avec une activité de consultance pour des intercommunales del’énergie l’avait contraint à démissionner en tant que ministre. Il annonçait alors vou­loir laisser l’équipe communale en place continuer son travail. Il précisait ne vouloir re­devenir bourgmestre que si l’électeur optait pour ce choix en 2012. Il a donc continué àsiéger en tant que conseiller communal. En outre, la mandature a été marquée par ledépart de trois conseillers MR qui ont rejoint les rangs du PS. Pendant les six années, lamajorité Rouge­Orange a mis un point d’honneur à travailler sur les dossiers de réno­vation urbaine. Ainsi, la rue principale commerçante, la rue des Alliés, est entièrementrénovée. Le carrefour des Quatre Pavés est quant à lui toujours en cours d’aménage­ment. Une nouvelle bibliothèque communale a également été construite à la Bouverie.Et puis, pour les plus âgés, une résidence­services a vu le jour à la rue Dufrane Friart.

Les enjeuxLes socialistes et les CDH resteront­ils main dans la main ? L’une des deux formations

souhaitera­t­elle conclure une nouvelle alliance ? L’un et l’autre disent attendre le choixde l’électeur. Les grosses pointures de ces deux partis que sont Didier Donfut (PS) et Ca­therine Fonck (CDH) sont en tout cas à nouveau candidats mais pas comme tête de liste.Le premier occupe la dernière place alors que la seconde figure à la deuxième. Et puis, ily aura inévitablement une concurrence entre Jean­Marc Dupont, actuel bourgmestre ettête de liste socialiste se disant candidat bourgmestre et Didier Donfut ayant été élubourgmestre en 2006.

Frasnes-lez-AnvaingNombre d’habitants 11.454Bourgmestre Jean-Luc Crucke (MR)Majorité MR (13 sièges sur 21)Opposition Ecolo (1 siège), PS (5 sièges), UC-CDH (2 sièges)

Le bilanLors des dernières élections, le MR du député­bourgmestre Jean­Luc Crucke avait ex­

plosé les scores en décrochant treize sièges sur les vingt et un disponibles autour de la ta­ble du conseil communal. En majorité absolue, le MR a multiplié les dossiers en six an­nées. Malheureusement, certains ont capoté comme, exemple le plus frappant, celui duPalace, la salle de spectacle maintes fois annoncée et aujourd’hui probablement aban­données.

Le MR aurait également voulu d’autres nouvelles infrastructures comme un approachgolf, une naverte, la réhabilitation de la ligne 86 et bien d’autres encore. Mais la majo­rité se tournera vers d’autres projets comme la rénovation de son centre­ville, la mise enplace du zoning de la sucrerie, les maisons de village,… L’arrivée aussi du crématoriumd’Hacquegnies est un plus pour la commune qui a abandonné son projet de percevoirune taxe sur les convois funéraires. Certains déploreront aussi le souci récurrent desinondations ou encore un manque de soutien au commerçant.

Les enjeuxLe MR sera incontournable lors des prochaines élections. Tous les autres partis de l’op­

position entendent renforcer leur présence autour de la table du conseil communal.Dans les coulisses, il se chuchote que le PS et le MR aurait déjà un accord pour entamerune mandature commune à la tête de l’entité pour les six prochaines années même si lesdifférentes têtes de liste démentent l’information. L’omniprésence du député­bourgmes­tre Jean­Luc Crucke agace certains Frasnois mais rassure d’autres. As de la communi­cation, les Libéraux entendent bien conserver leurs seize sièges et ainsi poursuivre leurtravail et les différents projets. Ils n’ont pas présenté un programme “Frasnes 2025”pour verser dans l’opposition dès les prochaines élections.

FroidchapelleNombre d’habitants 3848Bourgmestre Willy DecuirMajorité Entente communaleOpposition PS – MS

Le bilanDurant ces six dernières années, la majorité en place a largement investi dans les

réfections de voiries. Des kilomètres de routes ont été remis à neuf pour un montanttotal de trois millions d’euros. Le grand projet de la législature est en cours actuelle­ment. Il s’agit de la rénovation complète du centre d’Erpion. Les impétrants ont étéposés. Les ouvriers s’occupent de la voirie et des trottoirs. L’éclairage sera ensuitechangé. Des travaux d’égouttage ont aussi été réalisés un peu partout. Les bâtimentscommunaux n’ont pas été oubliés. C’est le cas du club de football de Froidchapelle quibénéficie de nouveaux vestiaires et d’une buvette. Le service de la voirie a déménagédans des locaux neufs pour plus d’efficacité. Douze logements sociaux supplémentai­res ont été créés. Prochainement, des logements tremplin destinés aux jeunes couplesseront construits dans l’ancienne cure de Vergnies et l’ancienne école d’Erpion. L’op­position, de son côté, regrette le manque de services mis en place pour les citoyens.

Les enjeuxDans la législature sortante, le bourgmestre Willy Decuir était à la tête d’une majo­

rité de neuf élus “Entente communale”, (MR + cdH) face à trois PS et 1 MS. Le bourg­mestre est candidat à sa propre succession, en annonçant qu’il s’agira de son derniermandat, et qu’il a l’intention de poursuivre les chantiers entamés. La plupart de ceuxqui se présentent sur sa liste sont des élus aguerris, dont trois échevins et le présidentdu CPAS. Face à eux, c’est une liste d’alliance qui s’est constituée, faite du PS, d’Ecoloet de candidats d’ouverture, sous l’étiquette “Alternative citoyenne”. C’est RogerMahy, seul MS en 2006, qui la conduira et on y retrouve notamment Philippe Mar­lier, qui emmenait la liste PS il y a six ans. Leur volonté commune ? Ils refusent des’avouer battus, et affichent l’intention de travailler concrètement, quel que soit lerésultat le 14 octobre.

GerpinnesNombre d’habitants 12309Bourgmestre Busine PhilippeMajorité CDH/PlusOpposition MR/AC

Le bilanÀ son arrivée à la tête de la commune, la majorité a eu comme première tâche de

redresser la barre financièrement. Elle a également connu des soucis avec le parte­naire MR. L’obligeant a s’allier aux socialistes en cours de législature, ce qui a ralenticertains dossiers. Au niveau de la gestion des déchets, la commune a testé l’utilisa­tion des poubelles à puces. Un projet qui, selon le bourgmestre Philippe Busine, suitson cours et semble bien fonctionner. Du côté des réalisations, la commune a égale­ment obtenu la création d’un rond­point, près de Monsieur Bricolage. Par contre, ledossier de tracé de la N5 est toujours au point mort et la majorité ne semble incapa­ble de faire entendre sa voix à la Région Wallonne. Au niveau des infrastructuressportives, la majorité a un projet de terrain de football à Lausprelle pour un budgetestimé à près de deux millions d’euros. On notera également l’arrivée dans les pro­chaines semaines de deux espaces multisports pour les enfants des écoles des Flacheset de Lausprelle. La rénovation de la Maison de l’instituteur à Hymiée est quant à elleprogrammée pour 2013.

Les enjeuxAu sortir des élections de 2006, une majorité cdH – MR s’était formée, regroupant

quatorze élus. Trois ans plus tard, elle volait en éclat, et le cdH s’alliait avec le PS sousétiquette “Plus”, avec une assise plus large de dix­huit élus. Cette fois, Philippe Busine,bourgmestre sortant, emmène encore le cdH, et devra mener un autre combat, in­terne, avec son vieil ami Léon Lemaire, qu’il avait distancé de deux cents voix il y asix ans, et qui ne désarme pas. “Plus” revient à ses origines, et s’affirme comme PS,conduit par l’échevin sortant Alain Struelens, candidat à faire partie de la majorité.Le MR ambitionne évidemment de revenir au pouvoir et, nouveauté gerpinnoise,Ecolo est présent, et Vincent Debruyne conduit sa liste, avec l’ambition de s’offrir (aumoins) un siège dans cette commune verte.

ALEXIS

HAUL

OT

La commune deFroidchapellecompte les Lacs del’Eau d’heure surson territoireJetski sur les lacs del'Eau d'Heure.

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13électionscommunales 2012Frameries

Nombre d’habitants 21.498Bourgmestre Jean-Marc Dupont (PS)Majorité PS/CDHOpposition MR/Ecolo

Le bilanAlors que les socialistes géraient seuls la commune, le CDH est parvenu, en 2006, à se

faire une place au sein de la majorité. Il réussissait même à décrocher deux attributionsscabinales. Bourgmestre empêché avec ses attributions ministérielles, Didier Donfutaurait pu revenir à la tête de Frameries en 2009. La mise en avant de son cumul de safonction ministérielle avec une activité de consultance pour des intercommunales del’énergie l’avait contraint à démissionner en tant que ministre. Il annonçait alors vou­loir laisser l’équipe communale en place continuer son travail. Il précisait ne vouloir re­devenir bourgmestre que si l’électeur optait pour ce choix en 2012. Il a donc continué àsiéger en tant que conseiller communal. En outre, la mandature a été marquée par ledépart de trois conseillers MR qui ont rejoint les rangs du PS. Pendant les six années, lamajorité Rouge­Orange a mis un point d’honneur à travailler sur les dossiers de réno­vation urbaine. Ainsi, la rue principale commerçante, la rue des Alliés, est entièrementrénovée. Le carrefour des Quatre Pavés est quant à lui toujours en cours d’aménage­ment. Une nouvelle bibliothèque communale a également été construite à la Bouverie.Et puis, pour les plus âgés, une résidence­services a vu le jour à la rue Dufrane Friart.

Les enjeuxLes socialistes et les CDH resteront­ils main dans la main ? L’une des deux formations

souhaitera­t­elle conclure une nouvelle alliance ? L’un et l’autre disent attendre le choixde l’électeur. Les grosses pointures de ces deux partis que sont Didier Donfut (PS) et Ca­therine Fonck (CDH) sont en tout cas à nouveau candidats mais pas comme tête de liste.Le premier occupe la dernière place alors que la seconde figure à la deuxième. Et puis, ily aura inévitablement une concurrence entre Jean­Marc Dupont, actuel bourgmestre ettête de liste socialiste se disant candidat bourgmestre et Didier Donfut ayant été élubourgmestre en 2006.

Frasnes-lez-AnvaingNombre d’habitants 11.454Bourgmestre Jean-Luc Crucke (MR)Majorité MR (13 sièges sur 21)Opposition Ecolo (1 siège), PS (5 sièges), UC-CDH (2 sièges)

Le bilanLors des dernières élections, le MR du député­bourgmestre Jean­Luc Crucke avait ex­

plosé les scores en décrochant treize sièges sur les vingt et un disponibles autour de la ta­ble du conseil communal. En majorité absolue, le MR a multiplié les dossiers en six an­nées. Malheureusement, certains ont capoté comme, exemple le plus frappant, celui duPalace, la salle de spectacle maintes fois annoncée et aujourd’hui probablement aban­données.

Le MR aurait également voulu d’autres nouvelles infrastructures comme un approachgolf, une naverte, la réhabilitation de la ligne 86 et bien d’autres encore. Mais la majo­rité se tournera vers d’autres projets comme la rénovation de son centre­ville, la mise enplace du zoning de la sucrerie, les maisons de village,… L’arrivée aussi du crématoriumd’Hacquegnies est un plus pour la commune qui a abandonné son projet de percevoirune taxe sur les convois funéraires. Certains déploreront aussi le souci récurrent desinondations ou encore un manque de soutien au commerçant.

Les enjeuxLe MR sera incontournable lors des prochaines élections. Tous les autres partis de l’op­

position entendent renforcer leur présence autour de la table du conseil communal.Dans les coulisses, il se chuchote que le PS et le MR aurait déjà un accord pour entamerune mandature commune à la tête de l’entité pour les six prochaines années même si lesdifférentes têtes de liste démentent l’information. L’omniprésence du député­bourgmes­tre Jean­Luc Crucke agace certains Frasnois mais rassure d’autres. As de la communi­cation, les Libéraux entendent bien conserver leurs seize sièges et ainsi poursuivre leurtravail et les différents projets. Ils n’ont pas présenté un programme “Frasnes 2025”pour verser dans l’opposition dès les prochaines élections.

FroidchapelleNombre d’habitants 3848Bourgmestre Willy DecuirMajorité Entente communaleOpposition PS – MS

Le bilanDurant ces six dernières années, la majorité en place a largement investi dans les

réfections de voiries. Des kilomètres de routes ont été remis à neuf pour un montanttotal de trois millions d’euros. Le grand projet de la législature est en cours actuelle­ment. Il s’agit de la rénovation complète du centre d’Erpion. Les impétrants ont étéposés. Les ouvriers s’occupent de la voirie et des trottoirs. L’éclairage sera ensuitechangé. Des travaux d’égouttage ont aussi été réalisés un peu partout. Les bâtimentscommunaux n’ont pas été oubliés. C’est le cas du club de football de Froidchapelle quibénéficie de nouveaux vestiaires et d’une buvette. Le service de la voirie a déménagédans des locaux neufs pour plus d’efficacité. Douze logements sociaux supplémentai­res ont été créés. Prochainement, des logements tremplin destinés aux jeunes couplesseront construits dans l’ancienne cure de Vergnies et l’ancienne école d’Erpion. L’op­position, de son côté, regrette le manque de services mis en place pour les citoyens.

Les enjeuxDans la législature sortante, le bourgmestre Willy Decuir était à la tête d’une majo­

rité de neuf élus “Entente communale”, (MR + cdH) face à trois PS et 1 MS. Le bourg­mestre est candidat à sa propre succession, en annonçant qu’il s’agira de son derniermandat, et qu’il a l’intention de poursuivre les chantiers entamés. La plupart de ceuxqui se présentent sur sa liste sont des élus aguerris, dont trois échevins et le présidentdu CPAS. Face à eux, c’est une liste d’alliance qui s’est constituée, faite du PS, d’Ecoloet de candidats d’ouverture, sous l’étiquette “Alternative citoyenne”. C’est RogerMahy, seul MS en 2006, qui la conduira et on y retrouve notamment Philippe Mar­lier, qui emmenait la liste PS il y a six ans. Leur volonté commune ? Ils refusent des’avouer battus, et affichent l’intention de travailler concrètement, quel que soit lerésultat le 14 octobre.

GerpinnesNombre d’habitants 12309Bourgmestre Busine PhilippeMajorité CDH/PlusOpposition MR/AC

Le bilanÀ son arrivée à la tête de la commune, la majorité a eu comme première tâche de

redresser la barre financièrement. Elle a également connu des soucis avec le parte­naire MR. L’obligeant a s’allier aux socialistes en cours de législature, ce qui a ralenticertains dossiers. Au niveau de la gestion des déchets, la commune a testé l’utilisa­tion des poubelles à puces. Un projet qui, selon le bourgmestre Philippe Busine, suitson cours et semble bien fonctionner. Du côté des réalisations, la commune a égale­ment obtenu la création d’un rond­point, près de Monsieur Bricolage. Par contre, ledossier de tracé de la N5 est toujours au point mort et la majorité ne semble incapa­ble de faire entendre sa voix à la Région Wallonne. Au niveau des infrastructuressportives, la majorité a un projet de terrain de football à Lausprelle pour un budgetestimé à près de deux millions d’euros. On notera également l’arrivée dans les pro­chaines semaines de deux espaces multisports pour les enfants des écoles des Flacheset de Lausprelle. La rénovation de la Maison de l’instituteur à Hymiée est quant à elleprogrammée pour 2013.

Les enjeuxAu sortir des élections de 2006, une majorité cdH – MR s’était formée, regroupant

quatorze élus. Trois ans plus tard, elle volait en éclat, et le cdH s’alliait avec le PS sousétiquette “Plus”, avec une assise plus large de dix­huit élus. Cette fois, Philippe Busine,bourgmestre sortant, emmène encore le cdH, et devra mener un autre combat, in­terne, avec son vieil ami Léon Lemaire, qu’il avait distancé de deux cents voix il y asix ans, et qui ne désarme pas. “Plus” revient à ses origines, et s’affirme comme PS,conduit par l’échevin sortant Alain Struelens, candidat à faire partie de la majorité.Le MR ambitionne évidemment de revenir au pouvoir et, nouveauté gerpinnoise,Ecolo est présent, et Vincent Debruyne conduit sa liste, avec l’ambition de s’offrir (aumoins) un siège dans cette commune verte.

ALEXIS

HAUL

OT

La commune deFroidchapellecompte les Lacs del’Eau d’heure surson territoireJetski sur les lacs del'Eau d'Heure.

Page 14: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

14 élections communales 2012 15électionscommunales 2012Ham-sur-Heure-Nalinnes

Nombre d’habitants 13546Bourmestre Yves BinonMajorité MR-CDhOpposition PS-Ecolo

Le bilanLa mandature de six années a été très productive du

côté de Ham­sur­Heure­Nalinnes. L’accent a essentielle­ment été mis sur la réfection des voiries. Au total, près de50 routes ont fait l’objet de travaux. Le chantier le plusimportant concernait la rue de Marcinelle à Nalinnes­Haies. Il a duré plus de deux ans et a permis de créer unrond­point et de faire des aménagements pour encoura­ger les automobilistes à rouler plus lentement. Du côté desfinances, la commune se porte bien avec un budget àl’équilibre. La majorité a veillé à repositionner le person­nel communal par rapport à ses compétences. Elle a aussifait appel à des entreprises de travail adapté pour réaliserquelques tâches comme le nettoyage des bords de routes.Plusieurs dossiers ont été lancés ces derniers mois. Unecrèche devrait voir le jour à Nalinnes alors que le club defootball local devrait bénéficier de nouvelles infrastructu­res. L’opposition, quant à elle, relève un manque de visionà long terme et un manque de politique en terme de loge­ments.

Les enjeuxEn 2006, le MR d’Yves Binon avait pris une nouvelle

fois les pleins pouvoirs à Ham­sur­Heure­Nalinnes enremportant une majorité absolue de sièges (15 sur 23). Leparti avait ouvert cette majorité au CDh et offert l’échevi­nat de l’enseignement et du sport à Philippe Marlair. Laminorité se partageait trois sièges : 2 pour le PS et un pourEcolo. Pour le 14 octobre, les échevins et conseillers com­munaux sortants MR se représentent tous, Yves Binon entête puisqu’il brigue un nouveau mandat de bourgmestre.Le CDh, lui, a perdu quelques membres – certains quittentla politique, d’autres sont partis dans l’opposition – maisil espère augmenter son poids dans la prochaine équipe.Enfin, le groupe Cap communal a été créé pour proposerune alternative aux électeurs. Il rassemble des membresdu CDh, du PS et d’Ecolo ainsi que des citoyens.

HensiesNombre d’habitants 6.800Bourgmestre Thiébaut EricMajorité PSOpposition MR/CDH

Le bilanUne commune semi­rurale dirigée par le député­bourg­

mestre socialiste, Eric Thiébaut qui a bien l’intention derenfiler l’écharpe maïorale. En 2006, il avait été le cham­pion du taux de pénétration de tout le Hainaut. Bien loindevant les autres candidats, il avait obtenu 2.134 voixsur 4.500 votes valables. Près d’un électeur sur deux avaitvoté pour lui ! À l’époque, l’opposition était alors compo­sée d’une coalition entre le MR et le CDH. Une entente quiavait rapidement capoté. C’est une majorité absolue quiétait installée dans la commune. Une mandature qui a étémarquée par l’aménagement du poste frontière, les éco­nomies d’énergie dans les bâtiments communaux et lerenforcement de la sécurité. Hensies s’est d’ailleurs ins­crite dans un vaste plan de sécurité en se dotant de camé­ras de surveillance et d’agents constatateurs.

Les enjeuxPour ce 14 octobre, difficile de faire mieux pour le parti

socialiste qui possédait la majorité absolue avec une têtede liste qui caracole en voix de préférence. Au niveau del’opposition, il reste à savoir si la nouvelle équipe CDH,emmenée par Cindy Bériot constituera un adversaire detaille. Le MR qui se présente également seul face au géantsocialiste sera guidé par Guy Debeaumont. Une ouver­ture de la majorité est envisageable tout dépendra desscores du CDH et du MR. Les enjeux de cette mandaturesont clairement du côté du maintien des finances com­munales, du développement économique de la communeet de la sécurité routière. Les dossiers transfrontalierscomme l’aménagement du canal sera également un pointcrucial lors de la prochaine mandature.

HonnellesNombre d’habitants 5.115Bourgmestre Bernard PagetMajorité PS/MR/HDOpposition EPH/ECOLO

Le bilanCommune rurale très prisée où “il fait bon vivre”, la vie politique à Honnelles est loin d’être de tout repos. Les fi­

gures maïorales se sont succédées, les majorités ont pratiquement toujours été constituées de coalitions. En 2006,le bourgmestre socialiste Bernard Paget prenait les commandes avec le MR et Honnelles Dynamique. Les deuxautres partis, Ensemble pour Honnelles et Ecolo se retrouvaient alors dans l’opposition. Si par le passé les échangesavaient pu être tumultueux entre les différentes forces politiques, il semblerait qu’un certain apaisement soit re­venu chapeauter les débats. La majorité sortante peut se targuer d’avoir fait aboutir le fameux parc à conteneurset l’aménagement de logements sociaux dans l’ancienne brasserie d’Angreau.

Les enjeuxLa vie politique est bien présente à Honnelles où cinq listes sont une fois de plus en compétition. Les conseillers

n’hésitent pas non plus à faire entendre leur voix. Chaque habitant souhaite apporter sa touche à l apolitique com­munale. Le nombre de liste atteste une nouvelle fois de la volonté des honnellois de maintenir ce sentiment d’ap­partenance. Les enjeux dans les Honnelles sont bien réels. La sécurité suite à des chiffres interpellant en terme decriminalité fait débat. Chaque groupe ayant sa perception et “sa solution”. La conservation du caractère rural dela commune est chère à chaque Honnellois. En lien avec ce point, les trois projets éoliens à l’étude font débats. Siune majorité absolue est peu envisagée dans la commune, il reste à étudier qui du PS, du MR, de HD, de EPH etd’Ecolo se retrouvera à porter l’écharpe maïorale.

JurbiseNombre d’habitants 10.127Bourgmestre Jacqueline GalantMajorité MR (LB)Opposition CDH/PS

Le bilanEn 2006, la victoire de La Liste du Bourgmestre menée par la députée fédérale Jacqueline Galant fut écrasante.

Les membres de LB obtenaient en effet pas moins de 15 sièges sur les 21. La bourgmestre et son équipe rempilaientainsi pour la deuxième mandature de gestion en majorité absolue. Au cours de ces six années, la 3ème crèche com­munale a pu être finalisée. Désormais, l’entité dispose de 102 places pour la petite enfance. Le schéma de structure,permettant de dresser des balises pour l’aménagement du territoire, a également pu être concrétisé. Il est actuelle­ment en phase d’approbation par la Région. Au niveau de la sécurité, des caméras seront prochainement instal­lées.

Les enjeuxLa bourgmestre risque peu de faire un infarctus le jour des élections ! Même si les Écolos reviennent plus en force

qu’en 2006, il est fort peu probable que les trois listes de l’opposition (PS, IC et Ecolo) parviennent à la détrôner. Enoutre, Jean­Pierre Hallot candidat socialiste voici six ans a lui aussi rallié les troupes de la bourgmestre. Suite à desdissensions au sein du parti socialiste, il a pris la décision de siéger en tant qu’indépendant en 2007. Bien connudans l’entité, le candidat devrait lui aussi récolter un nombre de voix certain.

La LouvièreNombre d’habitants 79.245Bourgmestre Jacques Gobert (PS)Majorité PS-MR-UDSCOpposition CDH, Ecolo, Front. Nat., PTB

Le bilanAu cours de la mandature, la ville a connu d’importants travaux de rénovation de son centre­ville et des places,

dans les communes avoisinantes. On pourra reprocher une gestion plutôt chaotique des travaux, qui ont mis àmal les commerçants. La rénovation de la cité Jardin de Saint­Vaast suit son cours avec un projet de tour passive.Une crèche passive a vu le jour à Trivières. La mandature a également vu l’inauguration de la plateforme multi­modale de Garocentre, la création du complexe aquatique et l’annonce d’un vaste projet de redynamisation ur­baine. Si l’assainissement a bien eu lieu, le projet tarde à se mettre en place. Les aménagements successifs pour ré­guler la mobilité ont porté leurs fruits, le contournement ouest est arrivé ainsi que Le Hall des Expos.

Les enjeuxLe coût des services de secours sera l’un des enjeux de la prochaine mandature. De même la résorbtion de l’em­

ploi sur le territoire. D’autres questions se posent : les grands travaux se mettront­ils enfin en route ? Wilhelm&Cova­t­il enfin déposer le permis ? La ville parviendra­t­elle à gérer le problème Royal Boch ? Le plan de mobilité sera­t­il suffisant pour réguler le trafic grandissant ? Le métrobus sera­t­il enfin déployé sur le territoire ? La sécuritéfigure parmi les autres enjeux : quels moyens pour la prévention ? La répression ? Les futurs projets se feront­ilsavec une hausse de la fiscalité ? Quant à la majorité, le PS reconduira­t­il l’accord avec le MR, ou fera­t­il cavalierseul ? Quel rôle joueront le Front des Gauches et le parti Pirate dans la répartition de l’électorat ?

Le RœulxNombre d’habitants 8.241Bourgmestre Benoît FriartMajorité ICOpposition UDP-PS-ECOLO

Le bilanC’était une première pour Benoît Friart. Il y a six ans, il débar­

quait au mayorat rhodien fort d’une majorité absolue avec les Inté­rêts Communaux. Et cet administrateur de la prospère brasserieSaint­Feuillen a apporté ses compétences de gestionnaire à la com­mune. Les résultats ? Des finances saines avec des bonis pour chaqueexercice annuel de la mandature. Cette bonne maîtrise des cordonsde la bourse a permis des investissements importants notammentpour la réfection des voiries ou la construction du futur complexesportif de Thieu. L’opposition fustige pour sa part des projets pha­raoniques et dénonce un taux d’imposition élevé sur le Roeulx. Untir à boulet rouge que le bourgmestre balaie d’un revers de la main,chiffres à l’appui : la commune ne dispose pas de zoning industrielet le taux d’imposition n’est pas plus important au Roeulx que chezles voisins.

Les enjeuxC’est une nouveauté pour les Rhodiens. Ils auront le choix entre

trois partis lors du prochain scrutin. Les Verts ont en effet décidé dese dissocier de l’UDP­PS pour présenter une liste pure, justifiant leurchoix par une triangulation nécessaire à une saine démocratie.Quel qu’il soit, le gagnant des élections n’est donc plus assuré d’obte­nir la majorité absolue. Reste à savoir à qui profitera ce change­ment. Provoquera­t­il une dispersion des voix entre les anciens par­tenaires, pour le plus grand bonheur du pouvoir sortant ? Ou per­mettra­t­il au contraire de grappiller des électeurs aux IntérêtsCommunaux ? Pour ces derniers, le scrutin du 14 octobre prendrades allures de vote de confiance. Avec une équipe pratiquement in­tacte et un programme qui mise sur la continuité, le pouvoir sortantmise sur ses acquis.

JEAN

-LUC

FLÉM

AL

La Louvière, place comunale

LensNombre d’habitants 4265Bourgmestre Ghislain MoyartMajorité PSOpposition IC/MR

Le bilanEn 2006, les Rouges avaient largement emporté les élections con­

tinuant ainsi seuls la gestion auparavant partagée avec le MR. Du­rant la mandature écoulée, la majorité a fait en sorte de voir abou­tir deux projets d’envergure sur son territoire : l’implantation de lacaserne des pompiers et celle du centre d’entraînement pompiersprovincial Hainaut Sécurité. Six logements sociaux et l’un d’inser­tion ont également été aménagés. Une nouvelle classe a vu le jour àLens. Tout comme, grâce à l’octroi de subsides, ont été créés troisnouveaux services communaux : l’un de constatation des infrac­tions, l’un pour le logement et l’un pour le socio­culturel. Malgré cesprojets, les finances de la commune sont restées saines.

Les enjeuxVoici quelques mois, la nouvelle a suscité l’étonnement chez nom­

bre d’habitants. Le bourgmestre, Ghislain Moyart (PS), a décidé decréer sa propre liste dénommée Lens et Vous. Il se présente ainsi faceà ceux qui, au cours de la mandature, étaient à ses côtés. Selon lebourgmestre, cela faisait un petit temps que les tensions étaient réel­les. La popularité de celui qui gère l’entité depuis maintenant douzeans pourra­t­elle permettre de renverser la majorité socialiste ? LesRouges devront en tout cas également faire face à une oppositionplus forte puisque les MR et les IC se sont regroupés au sein de MDC(Mouvement démocratique pour le changement).

Les Bons VillersNombre d’habitants 9133Bourgmestre Wart EmmanuelMajorité MR-IC/PSOpposition CDH/ECOLO/MR

Le bilanPour le bourgmestre Wart, il s’est agi, pendant cette législature, de ne pas avoir les yeux plus grands

que le ventre, dit­il. Les recettes ont suivi l’accroissement des dépenses, et cette gestion a sorti Les BonsVillers des problèmes financiers qui étaient précédemment les siens. Un exemple de taxe diminuée :celle qui touche à l’environnement, heureuse conséquence de la mise en place de poubelles à puces del’ICDI, qui a suscité une réduction du tonnage de déchets. Il insiste sur les qualités d’accueil qui sontcelles de sa commune, et particulièrement sa qualité de vie, tout en estimant que le terme de “cité­dor­toir” ne la dépeint pas, qu’elle est trop restrictive. C’est ainsi qu’il évoque l’accueil, l’organisation demanifestations festives. À son actif aussi, la réorganisation administrative, et la régularisation de sta­tuts du personnel, qui aura permis à cette administration de mieux fonctionner. Le gros dossier, en­tamé mais qui a subi de fortes lenteurs administratives, est celui du schéma de structure.

Les enjeuxLa législature qui s’achève a pour majorité une coalition MR­PS conduite par Emmanuel Wart

(MR), avec un bilan financier qui affiche un bon d’un million, et des recettes qui n’ont crû que parallè­lement aux dépenses. La commune entend bien continuer à jouer son rôle de première ceinture verteau Nord de Charleroi, et de seconde ceinture du Sud de Bruxelles, après le Brabant wallon. Cela, sansse limiter à un rôle de cité­dortoir, et en mettant à disposition de ses 9000 habitants les facilités et lesfestivités qu’elle attend, combinées à la tranquillité rurale. La majorité sortante était faite de sept élusMR/IC et de quatre PS, en face d’une opposition cdH (7 sièges) et Ecolo (un élu). Comme en 2006, Em­manuel Wart conduit la liste MR, tout comme Jean­Pierre Robbeets le fait au cdH. Au PS, c’est l’éche­vin sortant Patrick Barridez qui est tête de liste et Ecolo a pour leader Henri Megali. Si rien n’est signépour ce qui regarde une reconduction de la majorité sortante, on avoue, du côté du bourgmestre, sapréférence pour une poursuite de l’alliance actuelle, si le scrutin du 14 octobre le permet.

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Page 15: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

15électionscommunales 2012Le Rœulx

Nombre d’habitants 8.241Bourgmestre Benoît FriartMajorité ICOpposition UDP-PS-ECOLO

Le bilanC’était une première pour Benoît Friart. Il y a six ans, il débar­

quait au mayorat rhodien fort d’une majorité absolue avec les Inté­rêts Communaux. Et cet administrateur de la prospère brasserieSaint­Feuillen a apporté ses compétences de gestionnaire à la com­mune. Les résultats ? Des finances saines avec des bonis pour chaqueexercice annuel de la mandature. Cette bonne maîtrise des cordonsde la bourse a permis des investissements importants notammentpour la réfection des voiries ou la construction du futur complexesportif de Thieu. L’opposition fustige pour sa part des projets pha­raoniques et dénonce un taux d’imposition élevé sur le Roeulx. Untir à boulet rouge que le bourgmestre balaie d’un revers de la main,chiffres à l’appui : la commune ne dispose pas de zoning industrielet le taux d’imposition n’est pas plus important au Roeulx que chezles voisins.

Les enjeuxC’est une nouveauté pour les Rhodiens. Ils auront le choix entre

trois partis lors du prochain scrutin. Les Verts ont en effet décidé dese dissocier de l’UDP­PS pour présenter une liste pure, justifiant leurchoix par une triangulation nécessaire à une saine démocratie.Quel qu’il soit, le gagnant des élections n’est donc plus assuré d’obte­nir la majorité absolue. Reste à savoir à qui profitera ce change­ment. Provoquera­t­il une dispersion des voix entre les anciens par­tenaires, pour le plus grand bonheur du pouvoir sortant ? Ou per­mettra­t­il au contraire de grappiller des électeurs aux IntérêtsCommunaux ? Pour ces derniers, le scrutin du 14 octobre prendrades allures de vote de confiance. Avec une équipe pratiquement in­tacte et un programme qui mise sur la continuité, le pouvoir sortantmise sur ses acquis.

JEAN

-LUC

FLÉM

AL

La Louvière, place comunale

LensNombre d’habitants 4265Bourgmestre Ghislain MoyartMajorité PSOpposition IC/MR

Le bilanEn 2006, les Rouges avaient largement emporté les élections con­

tinuant ainsi seuls la gestion auparavant partagée avec le MR. Du­rant la mandature écoulée, la majorité a fait en sorte de voir abou­tir deux projets d’envergure sur son territoire : l’implantation de lacaserne des pompiers et celle du centre d’entraînement pompiersprovincial Hainaut Sécurité. Six logements sociaux et l’un d’inser­tion ont également été aménagés. Une nouvelle classe a vu le jour àLens. Tout comme, grâce à l’octroi de subsides, ont été créés troisnouveaux services communaux : l’un de constatation des infrac­tions, l’un pour le logement et l’un pour le socio­culturel. Malgré cesprojets, les finances de la commune sont restées saines.

Les enjeuxVoici quelques mois, la nouvelle a suscité l’étonnement chez nom­

bre d’habitants. Le bourgmestre, Ghislain Moyart (PS), a décidé decréer sa propre liste dénommée Lens et Vous. Il se présente ainsi faceà ceux qui, au cours de la mandature, étaient à ses côtés. Selon lebourgmestre, cela faisait un petit temps que les tensions étaient réel­les. La popularité de celui qui gère l’entité depuis maintenant douzeans pourra­t­elle permettre de renverser la majorité socialiste ? LesRouges devront en tout cas également faire face à une oppositionplus forte puisque les MR et les IC se sont regroupés au sein de MDC(Mouvement démocratique pour le changement).

Les Bons VillersNombre d’habitants 9133Bourgmestre Wart EmmanuelMajorité MR-IC/PSOpposition CDH/ECOLO/MR

Le bilanPour le bourgmestre Wart, il s’est agi, pendant cette législature, de ne pas avoir les yeux plus grands

que le ventre, dit­il. Les recettes ont suivi l’accroissement des dépenses, et cette gestion a sorti Les BonsVillers des problèmes financiers qui étaient précédemment les siens. Un exemple de taxe diminuée :celle qui touche à l’environnement, heureuse conséquence de la mise en place de poubelles à puces del’ICDI, qui a suscité une réduction du tonnage de déchets. Il insiste sur les qualités d’accueil qui sontcelles de sa commune, et particulièrement sa qualité de vie, tout en estimant que le terme de “cité­dor­toir” ne la dépeint pas, qu’elle est trop restrictive. C’est ainsi qu’il évoque l’accueil, l’organisation demanifestations festives. À son actif aussi, la réorganisation administrative, et la régularisation de sta­tuts du personnel, qui aura permis à cette administration de mieux fonctionner. Le gros dossier, en­tamé mais qui a subi de fortes lenteurs administratives, est celui du schéma de structure.

Les enjeuxLa législature qui s’achève a pour majorité une coalition MR­PS conduite par Emmanuel Wart

(MR), avec un bilan financier qui affiche un bon d’un million, et des recettes qui n’ont crû que parallè­lement aux dépenses. La commune entend bien continuer à jouer son rôle de première ceinture verteau Nord de Charleroi, et de seconde ceinture du Sud de Bruxelles, après le Brabant wallon. Cela, sansse limiter à un rôle de cité­dortoir, et en mettant à disposition de ses 9000 habitants les facilités et lesfestivités qu’elle attend, combinées à la tranquillité rurale. La majorité sortante était faite de sept élusMR/IC et de quatre PS, en face d’une opposition cdH (7 sièges) et Ecolo (un élu). Comme en 2006, Em­manuel Wart conduit la liste MR, tout comme Jean­Pierre Robbeets le fait au cdH. Au PS, c’est l’éche­vin sortant Patrick Barridez qui est tête de liste et Ecolo a pour leader Henri Megali. Si rien n’est signépour ce qui regarde une reconduction de la majorité sortante, on avoue, du côté du bourgmestre, sapréférence pour une poursuite de l’alliance actuelle, si le scrutin du 14 octobre le permet.

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16 élections communales 2012 17électionscommunales 2012Lessines

Nombre d’habitants 18.402Bourgmestre Jean-Marie Degauque (PS)Majorité PS-ENSEMBLE (MR) (15 sièges sur 21. 9 sièges pour le PS et 6 pour le MR)Opposition Ecolo (1 siège), OSER (CDH) (6 sièges) et Libre (3 sièges)

Le bilanEn six années, la majorité lessinoise a montré une image déplorable à la popula­

tion. D’ailleurs la plupart des conseillers ont participé à ce fiasco. Les débats lors desconseils communaux ont bien souvent été houleux et improductifs. La majorité PS­ENSEMBLE ne s’est jamais montrée soudée et a eu énormément de difficultés à faireaboutir certains dossiers.

Ce n’est pas un hasard si en cours de mandature, le PS a tenté un rapprochementavec le groupe Oser pour changer de majorité. Si l’on retire le hall sportif de Lessinesou encore la future crèche, le bilan de la majorité est maigre. Pire même, alors que lacommune aurait pu aller chercher des subsides, notamment dans la lutte contre lesinondations, elle n’a pas reçu les précieux deniers. Pourtant, une Acrenoise avaitperdu la vie lors des dernières inondations dramatiques. Ce constat peut être faitpour de nombreux dossiers.

Les enjeuxLes prochaines élections s’annoncent passionnantes. La population va­t­elle sanc­

tionner la majorité en place ? Le MR dit à qui veut l’entendre que son bilan est bonmais que celui de son partenaire socialiste ne l’est pas. Au PS, un fameux nettoyage aété effectué. Exit ainsi le bourgmestre Jean­Marie Degauque et l’échevin ChristopheFlament. Et tant pis si les deux hommes ramenaient un nombre de voix intéressant.Pascal De Handschutter mènera la liste mais est­il aussi rassembleur que l’était Jean­Marie Degauque pour un scrutin ?

Les groupes Ecolo et Libre se sont unis pour présenter une liste plus forte tandisqu’Oser reste en embuscade et espère, avec le champion des voix Oger Brassart, tirerson épingle du jeu et profiter d’une éventuelle sanction de la majorité en place.

Leuze-en-HainautNombre d’habitants 13.518Bourmestre Lucien Rawart (MR)Majorité MR-PSOpposition Groupe Idées (CDH)

Le bilanLa majorité MR­PS achève cette législature avec le sentiment du devoir accompli. Fi­

nancièrement, le cartel lègue à la prochaine équipe une situation saine et confortableque bien des communes désargentées doivent lui envier. Sous son impulsion, deux pro­jets d’envergure ont vu le jour : le parc éolien ainsi que la future prison dont la cons­truction vient de démarrer. On retiendra encore le développement du zoning industrielet l’ambitieuse réaffectation du site Motte qui, malgré les réserves de l’opposition Idées,devrait permettre à court terme d’offrir aux clubs de l’entité des infrastructures sporti­ves dignes de ce nom. Mais quel en sera le coût de fonctionnement ? Seul l’avenir ledira ! Épinglons encore les efforts consentis pour booster la politique culturelle. Les coa­lisés n’auront pas réussi, en revanche, à obtenir les subsides nécessaires pour amorcerla revitalisation d’un centre­ville manquant cruellement d’attractivité.

Les enjeuxL’imminent scrutin sera­t­il celui qui consacrera enfin Christian Brotcorne au poste

de bourgmestre ? Après 18 ans d’opposition, le député leuzois n’ose même pas imagi­ner, dans ses pires cauchemars, une redite de 2006. À l’époque, le recordman des voixde préférences (1646) avait dû laisser filer le mayorat, victime de l’alliance socialo­li­bérale. Cette fois, le chef de file de la minorité Idées (CDH) a pondu une liste pluraliste àmême de lui garantir une majorité absolue qui le rendrait incontournable au soir du14 octobre. Une reconduction de la coalition sortante de Lucien Rawart (1215 voix)n’est cependant pas à exclure. Signe de sa solidité, celle­ci aura survécu au coup de forcedes militants PS qui, en cours de législature, auront tenté de faire voler en éclats le pactede majorité. Candidat à la Province, le 1er échevin Alain Genard (PS) cède sa place àChristian Ducattillon aux commandes du PS. De son côté, Ecolo espère enfin intégrerl’hémicycle leuzois et décrocher ce premier siège qui lui avait échappé de justesse voicisix ans.

OLIVIERPIRA

RD

À Lessines,l’HôpitalNotre-Dame à laRose a conservéun patrimoineartistique degrande valeur.C’est un endroitunique

LobbesNombre d’habitants 5732Bourgmestre Basile MarcelMajorité CDH/MROpposition Ensemble/Ecolo

Le bilanAvec une commune rurale réunissant moins de 6000 habitants, Lobbes peut difficile­

ment prétendre tenir une place de choix dans le top 5 des communes les plus riches de larégion. Cependant, la majorité en place a mené à bien quelques dossiers. On pense no­tamment à l’engagement d’un conseiller en mobilité, à l’aménagement des trottoirs etdes sentiers afin de relier les différents quartiers, à la mise en place d’un Plan Commu­nal de Développement Rural (PCDR), a l’engagement d’un conseiller environnement ouencore, à la création de 5 logements sociaux pour familles nombreuses. Dans les pointsnégatifs, on épinglera l’état de délabrement du complexe sportif du Scavin où les clubssont obligés de se laver à l’eau froide et sans chauffage, ou encore le projet de piscinecommunale qui semble stagner depuis plusieurs années.

Les enjeuxLa majorité sortante est faite d’une alliance cdH MR avec neuf sièges pour une opposi­

tion faite de sept PS et un Ecolo. Le cdH Marcel Basile espère bien retrouver son poste debourgmestre, mais son parti ne disposait en 2007 que de cinq sièges et on imagine qu’ildevrait, pour conserver le mayorat, se trouver un allié encore. Lequel ? Au PS, le re­muant Tommy Leclercq a annoncé depuis longtemps sa décision de conduire la liste etsa volonté de devenir bourgmestre. Pendant plusieurs législatures, Lobbes a été l’objetd’alternances entre PS et PSC d’alors. Ces deux­là pourraient­ils s’allier demain ? Onl’imagine mal. D’autre part, il y a bien eu quelques tiraillements au sein du PS, en prove­nance d’un “ancien”, André Bondroit, tête de liste 2006 et qui avait fait plus de 750voix de préférence. Voilà les ingrédients, et il est malaisé d’établir un pronostic quantaux alliances éventuelles. Une seule certitude : à moins d’un basculement de l’électorat,on aura à nouveau droit à une majorité bicolore, sur le sol lobbain.

ManageNombre d’habitants 22.620Bourgmestre Pascal HoyauxMajorité PSOpposition MR/UPM-ADC/Ecolo

Le bilanS’il y a bien une majorité à évoluer dans un gant de velours, c’est celle de Manage. La

plus grande partie du programme annoncé en 2006 a été réalisée. La presque totalitéde la commune dispose désormais d’un égouttage. Et tous les travaux réalisés l’ont étésans avoir recours à un quelconque plan de gestion. Ni aucune augmentation de fisca­lité. L’un des grands événements de la mandature a été l’échange de territoire avec lacommune de Seneffe, qui a permis à l’entité de recevoir une importante superficie, quiservira à la mise en œuvre du zoning industriel agroalimentaire du Gibet. Des projetsde revitalisation urbaine sont en cours, à La Hestre, notamment. Parmi les points noirsnéanmoins, les dépôts sauvages et les amendes administratives, ainsi que l’insécuritédans les quartiers.

Les enjeuxAvec 86 ans de majorité absolue, le PS Manageois peut voir venir. Face à lui, le MR,

l’Union pour Manage et Ecolo ne peuvent que limiter les dégâts dans la course au maïo­rat. Il n’est cependant pas impossible que le PS ouvre la majorité à une autre compo­sante. Les grands enjeux de la prochaine mandature seront la mise en place d’un plancommunal de mobilité en collaboration avec Seneffe, mais aussi la construction d’unesalle culturelle digne de ce nom. Enfin, le développement de la zone du Gibet et la redy­namisation du commerce local seront au centre des débats, de même que l’emploi. Enmatière de sécurité, la mise en place de caméras de surveillance est programmée. Mais ilfaudra miser sur la prévention. À noter : la présence d’une liste d’extrême droite.

AVPR

ESSJEA

N-LU

CFLÉM

AL

La maisoncommunalede Manage.

Merbes-le-ChâteauNombre d’habitants 4268Bourgmestre Lejeune PhilippeMajorité PS/MROpposition M&S

Le bilanLa dernière mandature a permis aux responsables politiques de réaliser de nombreux

projets. Parmi eux, la rénovation de plusieurs bâtiments. À La Buissière, la majorité s’estattaquée à l’assainissement de friches industrielles. Elle a également réaménagé l’an­cienne gare de ce même village pour en faire des logements de transit et une salle poly­valente. La bibliothèque communale a aussi eu droit à un ravalement de façade. Aucœur de Merbes, un espace multisports a vu le jour. La commune affiche également desfinances saines avec un boni cumulé de 2 millions d’euros. Elle n’a pas augmenté lestaxes pour obtenir ce bon résultat. Elle a décidé de profiter d’un maximum de subsidesafin de pouvoir travailler sur des projets importants. La dette est d’ailleurs une des plusfaibles de la région. Les responsables politiques ont également renforcé leur offre au ni­veau des services à la population. En plus de l’entretien des voiries, elle a développé sonaide à l’emploi. L’accent a également été mis sur l’action sociale, en multipliant les offrespour les aînés et les personnes à mobilité réduite. Plusieurs projets importants devraientvoir le jour dans un futur proche comme la réalisation d’un petit hall omnisports et laconstruction de l’école de Merbes Saint­Marie.

Les enjeuxEn 2006, quatre listes se présentaient aux suffrages à Merbes­le­Château. Il n’y en

aura plus que trois cette année : le cdH est désormais absent, lui qui n’avait obtenuaucun élu, et “Merbes et Sambre” a disparu, qui avait remporté six sièges. La majoritésortante, dirigée par le bourgmestre PS Philippe Lejeune, est faite de sept élus PS et dedeux élus MR. Philippe Lejeune conduit la liste PS cette fois encore, et il aura deux listesconcurrentes : le MR, qu’emmène le premier échevin sortant Emmanuel Wiard et, pourla première fois, une liste Ecolo, avec pour leader Benoît Van De Perre. La disparition dela principale liste concurrente “M et S” devrait renforcer d’autant la majorité en place,sinon celle du bourgmestre Lejeune. Jusqu’à lui permettre de diriger sans son allié MR ?

MettetNombre d’habitants 12.875Bourgmestre Remy Michel Eugène (Icap, tendance CDH)Majorité Icap (CDH)/MROpposition Rops (tendance PS)/Ecolo

Le bilanCertes, la majorité sortante peut vanter un bilan honorable : des finances en équili­

bres, l’abbaye de Brogne sauvée, des aménagements sécuritaires, des écoles rénovées, denombreux travaux de voiries et d’égouttage, un schéma de structure, des logements pu­blics créés sans oublier le parc résidentiel du lac, des poubelles à puces, ou encore l’utili­sation des énergies renouvelables. Néanmoins une gestion “à la petite semaine”, “ sansimagination” et “manquant d’énergie” est pointée par les adversaires qui veulent fairemieux notamment en urbanisme ou encore dans les domaines de l’environnement et del’accueil de la petite enfance.

Les enjeuxEn 2006, Eugène Rémy avait créé la surprise du fond de la liste en devançant le chef

de file de quelques voix. À 67 ans tout porte à croire qu’il ne rempilera pas. Il se place ànouveau en queue de liste, laissant la vedette à l’échevin Yves Delforge. Le MR sort affai­bli par des querelles internes : André Gagliardi, fait bande à part en créant sa propreliste, “Gérer autrement”, laquelle pourrait nuire à au MR emmené par Claude Boussifet.Celui qui a le vent dans le dos, c’est Robert Joly, le populaire président du Bureau écono­mique de la province de Namur. Il mène la liste d’ouverture “Rops” de tendance PS, et estdéterminé à prendre les rênes de la commune. Quant aux verts, ils sont également tou­jours là. Leur objectif ? Passez de deux à au moins trois élus.

BRUN

OFA

HY

La commune deMettet estégalement célèbregrâce à son circuit.

MouscronNombre d’habitants 55281BourmestreAlfred Gadenne (CDH)Majorité CDH-PSOpposition MR/ECOLO

Le bilanLa défunte législature n’aura pas été de tout repos à Mouscron. Les affaires ont plu,

dont celles des bonbons d’Annick Saudoyer et de l’agenda aux seniors de BrigitteAubert­Verhelle. Il y aura aussi et surtout l’affaire du Sarma, qui est aussi celle de l’ex­bourgmestre Jean­Pierre Detremmerie. Exclu du CDH, il coulera avec l’Excelsior, enfaillite. Il y aura également l’affaire du manager centre­ville Sébastien Detremmeriequi, inquiété par la justice dans diverses affaires, sera licencié. Et puis, il y aura aussil’éviction de l’échevin Jean­Pierre Perdieu dans l’affaire Slimani. Après cette héca­tombe, aussi due à des règlements de comptes, place aux projets : le centre administra­tif, l’école des Sports sur le site du Futuro, le développement du centre commercial Phoe­nix Shopping Center, le cinéma, la professionnalisation des services de secours, des tra­vaux de voirie, la poursuite de la lutte contre les inondations, des projets de typedurable et pour plus de sécurité, etc..

Les enjeuxEst­ce que les affaires mouscronnoises vont atteindre le CDH et le PS dans les urnes ?

Difficile à dire… Une reconduite de l’actuelle alliance semble très probable, car ces partissont proches, car ils se connaissent bien, et car une telle union leur permet une large re­présentation des citoyens, avec 29 sièges sur 37. Avec ses 17 sièges, le CDH comptegarder le leadership. Si la locomotive Alfred Gadenne, 7083 voix en 2006, devrait per­dre quelques plumes, les quatre échevins sortants sont bel et bien en ordre de bataille.Le PS (12 sièges), lui, espère contester ce leadership, avec en filigrane, une lutte interneentre Annick Saudoyer et Christiane Vienne. Dans l’opposition, Ecolo et le MR possèdequatre sièges chacun. Ecolo sera emmené par Luc Tiberghien, et le MR par PhilippeBracaval. Chaque parti, comme la liste ADM de Dominique Vercruysse, espère glanerdes voix des déçus, mais aussi pour leur opposition pugnace lors de la législature écou­lée.

MomigniesNombre d’habitants 5302Bourgmestre Depret AlbertMajorité MR/PSOpposition IC/PSE

Le bilanLa majorité MR­PS s’est concentrée sur la remise en état de nombreux bâtiments

communaux durant la mandature 2006­2012. La maison communale Aquarius deSeloignes a été aménagée pour accueillir les différentes activités associatives et pri­vées. Une nouvelle sonorisation et du mobilier neuf ont été installés. Plusieurs éta­blissements scolaires de l’entité ont fait l’objet de travaux comme ce fut le cas àBeauwelz. La toiture et les châssis ont été remplacés à Macon. L’école possède aussiun nouveau préau. “Dans les prochaines années, la majorité en place annonce vou­loir se concentrer sur l’aménagement et la rénovation de l’école de Macquenoise. Desrénovations ont également été apportées aux églises de la commune. Le chauffage aété changé à Beauwelz alors que la toiture et le clocher étaient rénovés à Seloignes.Celle de Monceau­Imbrechies a fait l’objet de travaux cette année. Le centre de Mo­mignies a également été embelli durant cette mandature. Une nouvelle esplanade avu le jour avec le kiosque en face de l’administration communale.

Les enjeuxDix sièges sur dix­sept, et une politique menée à la façon d’un bulldozer : le bourg­

mestre Albert Depret, à la tête d’une coalition MR­PS, repend le combat le 14 octobre,sans qu’i y ait grand suspense quant au résultat qu’il engrangera. Comme si cela nelui suffisait pas, un membre de l’opposition, a annoncé voici peu qu’il se ralliait à lui.Il n’y aura donc guère de surprise, pas plus que d’alliance nécessaire. La seule nou­veauté de la campagne, c’est l’arrivée d’une troisième voie, baptisée “Alternative ci­toyenne”. Albert Depret peut donc aller au front l’âme sereine, à moins d’une de cessurprises cataclysmiques, qui n’entrent pas précisément dans les habitudes politi­ques de Momignies.

MAR

IEAD

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L’endroit le plusemblématique dela commune deMomignies restesa place avec sonKiosque.

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

17électionscommunales 2012Merbes-le-Château

Nombre d’habitants 4268Bourgmestre Lejeune PhilippeMajorité PS/MROpposition M&S

Le bilanLa dernière mandature a permis aux responsables politiques de réaliser de nombreux

projets. Parmi eux, la rénovation de plusieurs bâtiments. À La Buissière, la majorité s’estattaquée à l’assainissement de friches industrielles. Elle a également réaménagé l’an­cienne gare de ce même village pour en faire des logements de transit et une salle poly­valente. La bibliothèque communale a aussi eu droit à un ravalement de façade. Aucœur de Merbes, un espace multisports a vu le jour. La commune affiche également desfinances saines avec un boni cumulé de 2 millions d’euros. Elle n’a pas augmenté lestaxes pour obtenir ce bon résultat. Elle a décidé de profiter d’un maximum de subsidesafin de pouvoir travailler sur des projets importants. La dette est d’ailleurs une des plusfaibles de la région. Les responsables politiques ont également renforcé leur offre au ni­veau des services à la population. En plus de l’entretien des voiries, elle a développé sonaide à l’emploi. L’accent a également été mis sur l’action sociale, en multipliant les offrespour les aînés et les personnes à mobilité réduite. Plusieurs projets importants devraientvoir le jour dans un futur proche comme la réalisation d’un petit hall omnisports et laconstruction de l’école de Merbes Saint­Marie.

Les enjeuxEn 2006, quatre listes se présentaient aux suffrages à Merbes­le­Château. Il n’y en

aura plus que trois cette année : le cdH est désormais absent, lui qui n’avait obtenuaucun élu, et “Merbes et Sambre” a disparu, qui avait remporté six sièges. La majoritésortante, dirigée par le bourgmestre PS Philippe Lejeune, est faite de sept élus PS et dedeux élus MR. Philippe Lejeune conduit la liste PS cette fois encore, et il aura deux listesconcurrentes : le MR, qu’emmène le premier échevin sortant Emmanuel Wiard et, pourla première fois, une liste Ecolo, avec pour leader Benoît Van De Perre. La disparition dela principale liste concurrente “M et S” devrait renforcer d’autant la majorité en place,sinon celle du bourgmestre Lejeune. Jusqu’à lui permettre de diriger sans son allié MR ?

MettetNombre d’habitants 12.875Bourgmestre Remy Michel Eugène (Icap, tendance CDH)Majorité Icap (CDH)/MROpposition Rops (tendance PS)/Ecolo

Le bilanCertes, la majorité sortante peut vanter un bilan honorable : des finances en équili­

bres, l’abbaye de Brogne sauvée, des aménagements sécuritaires, des écoles rénovées, denombreux travaux de voiries et d’égouttage, un schéma de structure, des logements pu­blics créés sans oublier le parc résidentiel du lac, des poubelles à puces, ou encore l’utili­sation des énergies renouvelables. Néanmoins une gestion “à la petite semaine”, “ sansimagination” et “manquant d’énergie” est pointée par les adversaires qui veulent fairemieux notamment en urbanisme ou encore dans les domaines de l’environnement et del’accueil de la petite enfance.

Les enjeuxEn 2006, Eugène Rémy avait créé la surprise du fond de la liste en devançant le chef

de file de quelques voix. À 67 ans tout porte à croire qu’il ne rempilera pas. Il se place ànouveau en queue de liste, laissant la vedette à l’échevin Yves Delforge. Le MR sort affai­bli par des querelles internes : André Gagliardi, fait bande à part en créant sa propreliste, “Gérer autrement”, laquelle pourrait nuire à au MR emmené par Claude Boussifet.Celui qui a le vent dans le dos, c’est Robert Joly, le populaire président du Bureau écono­mique de la province de Namur. Il mène la liste d’ouverture “Rops” de tendance PS, et estdéterminé à prendre les rênes de la commune. Quant aux verts, ils sont également tou­jours là. Leur objectif ? Passez de deux à au moins trois élus.

BRUN

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La commune deMettet estégalement célèbregrâce à son circuit.

MouscronNombre d’habitants 55281BourmestreAlfred Gadenne (CDH)Majorité CDH-PSOpposition MR/ECOLO

Le bilanLa défunte législature n’aura pas été de tout repos à Mouscron. Les affaires ont plu,

dont celles des bonbons d’Annick Saudoyer et de l’agenda aux seniors de BrigitteAubert­Verhelle. Il y aura aussi et surtout l’affaire du Sarma, qui est aussi celle de l’ex­bourgmestre Jean­Pierre Detremmerie. Exclu du CDH, il coulera avec l’Excelsior, enfaillite. Il y aura également l’affaire du manager centre­ville Sébastien Detremmeriequi, inquiété par la justice dans diverses affaires, sera licencié. Et puis, il y aura aussil’éviction de l’échevin Jean­Pierre Perdieu dans l’affaire Slimani. Après cette héca­tombe, aussi due à des règlements de comptes, place aux projets : le centre administra­tif, l’école des Sports sur le site du Futuro, le développement du centre commercial Phoe­nix Shopping Center, le cinéma, la professionnalisation des services de secours, des tra­vaux de voirie, la poursuite de la lutte contre les inondations, des projets de typedurable et pour plus de sécurité, etc..

Les enjeuxEst­ce que les affaires mouscronnoises vont atteindre le CDH et le PS dans les urnes ?

Difficile à dire… Une reconduite de l’actuelle alliance semble très probable, car ces partissont proches, car ils se connaissent bien, et car une telle union leur permet une large re­présentation des citoyens, avec 29 sièges sur 37. Avec ses 17 sièges, le CDH comptegarder le leadership. Si la locomotive Alfred Gadenne, 7083 voix en 2006, devrait per­dre quelques plumes, les quatre échevins sortants sont bel et bien en ordre de bataille.Le PS (12 sièges), lui, espère contester ce leadership, avec en filigrane, une lutte interneentre Annick Saudoyer et Christiane Vienne. Dans l’opposition, Ecolo et le MR possèdequatre sièges chacun. Ecolo sera emmené par Luc Tiberghien, et le MR par PhilippeBracaval. Chaque parti, comme la liste ADM de Dominique Vercruysse, espère glanerdes voix des déçus, mais aussi pour leur opposition pugnace lors de la législature écou­lée.

MomigniesNombre d’habitants 5302Bourgmestre Depret AlbertMajorité MR/PSOpposition IC/PSE

Le bilanLa majorité MR­PS s’est concentrée sur la remise en état de nombreux bâtiments

communaux durant la mandature 2006­2012. La maison communale Aquarius deSeloignes a été aménagée pour accueillir les différentes activités associatives et pri­vées. Une nouvelle sonorisation et du mobilier neuf ont été installés. Plusieurs éta­blissements scolaires de l’entité ont fait l’objet de travaux comme ce fut le cas àBeauwelz. La toiture et les châssis ont été remplacés à Macon. L’école possède aussiun nouveau préau. “Dans les prochaines années, la majorité en place annonce vou­loir se concentrer sur l’aménagement et la rénovation de l’école de Macquenoise. Desrénovations ont également été apportées aux églises de la commune. Le chauffage aété changé à Beauwelz alors que la toiture et le clocher étaient rénovés à Seloignes.Celle de Monceau­Imbrechies a fait l’objet de travaux cette année. Le centre de Mo­mignies a également été embelli durant cette mandature. Une nouvelle esplanade avu le jour avec le kiosque en face de l’administration communale.

Les enjeuxDix sièges sur dix­sept, et une politique menée à la façon d’un bulldozer : le bourg­

mestre Albert Depret, à la tête d’une coalition MR­PS, repend le combat le 14 octobre,sans qu’i y ait grand suspense quant au résultat qu’il engrangera. Comme si cela nelui suffisait pas, un membre de l’opposition, a annoncé voici peu qu’il se ralliait à lui.Il n’y aura donc guère de surprise, pas plus que d’alliance nécessaire. La seule nou­veauté de la campagne, c’est l’arrivée d’une troisième voie, baptisée “Alternative ci­toyenne”. Albert Depret peut donc aller au front l’âme sereine, à moins d’une de cessurprises cataclysmiques, qui n’entrent pas précisément dans les habitudes politi­ques de Momignies.

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L’endroit le plusemblématique dela commune deMomignies restesa place avec sonKiosque.

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18 élections communales 2012 19électionscommunales 2012Mons

Nombre d’habitants 93.347Bourgmestre Di Rupo Elio (Empêché) – Barvais Marc (ff)Majorité PS/MROpposition CDH/Ecolo

Le bilanDans la cité du Doudou, le parti socialiste est largement majoritaire. Avec ses

13.900 voix de préférence, Elio Di Rupo avait assis sa position en 2006. 25 siè­ges pour le PS qui avait ouvert aux libéraux qui siégeaient alors à sept. Le CDHs’octroyait cinq sièges tandis qu’Ecolo n’en comptait plus que trois. La manda­ture avait également été marquée par l’arrivée du FN dans les rangs. Le jeu deschaises musicales dans les rangs socialistes et libéraux a pris une tournure bienparticulière au sein de la dernière majorité.

Richard Miller (MR) était propulsé sénateur de communauté et c’est BernardBeugnies qui reprenait les rênes des finances communales. Du côté socialiste,exit Richard Biefnot, qui est inculpé d’images à caractère pédopornographique.Nicolas Martin reprenait ses attributions.

Quant au bourgmestre en titre, il est empêché pour rejoindre le poste de Pre­mier du pays. Et ce sera finalement Marc Barvais qui assurera le maïorat fai­sant fonction. Bref un “tutti frutti” qui n’a pas empêché la ville d’attirer de nou­veaux investisseurs (IKEA, H&M, Google,..), d’augmenter son nombre d’habi­tants, d’accroître son attractivité mais aussi son taux de criminalité etd’incivilités.

Une mandature qui a aussi été marquée par les nombreux aménagementsdans le centre­ville. La majorité sortante peut se targuer d’avoir su décrocher letitre de “Mons, Capitale Culturelle en 2015”. Un titre pour lequel le bourgmes­tre empêché s’est particulièrement battu. Autant écrire qu’il n’a absolumentpas l’intention de le laisser dans n’importe quelles mains.

Les enjeuxSi beaucoup ne s’attendent pas un retournement de majorité, la nouvelle

aura d’Elio Di Rupo devrait avoir un impact sur le scrutin électoral. Difficile dedire aujourd’hui si c’est le PS lui­même qui profitera de cette position stratégi­que ou à l’inverse, le MR doté d’un “jeune” poulain gorgé d’ambition qui récol­tera les fruits semés par le Premier ministre.

L’objectif des libéraux est bien de colorer de bleu le paysage montois. Georges­Louis Bouchez, à la tête des libéraux et âgé de 26 ans est prêt à conquérir uneterre qui ne lui est a priori pas favorable. N’oublions pas que les socialistesmontois étaient déjà au pouvoir avant que le jeune loup ne pousse son premierhurlement. Du côté socialiste, il faudra une fois de plus envisager la possibilitéde nommer un “faisant fonction”. Et là, les pronostics vont bon train.

Quant à une éventuelle ouverture de majorité du PS vers un autre groupe po­litique rien ne filtre encore à ce stade. Il faudra être patient et attendre le14 octobre. La stratégie devra être rapidement mise en place car Mons s’ap­prête à relever quelques “petits” défis en terme de culture, de mobilité, d’attrac­tivité, de sécurité et de propreté.

Mont-de-l’EnclusNombre d’habitants 3529Bourgmestre Jean-Pierre Boudeaud’huy (MR)Majorité MROpposition PS/CDH

Le bilanEn majorité absolue à Mont­de­l’Enclus, le MR a surtout dû gérer le problème

des inondations qui ont touché plusieurs fois des villages de l’entité. La créationde bassins d’orages et la mise en application de mesures décidées par la com­mune, et en concertation avec les agriculteurs, doivent permettre de réduireconsidérablement les problèmes sur l’entité. Et pour l’instant, cela fonctionne.En outre, quelques projets ont abouti durant cette dernière législature, dont larénovation de la place d’Orroir, la réfection des terrains de tennis et la créationd’un espace multisports à Amougies. De nouvelles infrastructures sont égale­ment prévues pour le club de football. Durant cette législature, la minorité PS­CDH a bien souvent reproché le manque d’ambition dans le chef de la majoritéMR, notamment en ce qui concerne le rachat des différents bâtiments scolairesd’Amougies. Mais de son côté, le MR se félicite d’une gestion rigoureuse des de­niers publics.

Les enjeuxLes élections risquent bien d’être serrées à Mont­de­l’Enclus. Jean­Pierre Bour­

deaud’huy, le bourgmestre MR de l’entité, espère bien évidemment que son particonservera sa majorité absolue à l’issue du scrutin communal, et qu’il rempileraainsi pour un nouveau mandat. Mais du côté de l’opposition, les partis se sontorganisés. Pour faire face au MR et à ses huit élus actuels, les différents groupesde la minorité ont décidé d’unir ses forces. Le PS et le CDH, qui comptent respec­tivement trois et deux sièges aujourd’hui, se sont alliés avec le groupe Ecolo, quine possède pas de siège pour l’instant, pour former une seule et même liste. Leurobjectif : renverser la majorité absolue du MR. On retrouve sur cette liste de car­tel de plus grands pourvoyeurs de voix, certes, mais cela suffira­t­il pour renver­ser la liste MR, où les huit plus gros poids lourds de 2006 du parti se représen­tent ?

Montigny-le-TilleulNombre d’habitants 10.109Bourgmestre Cornet VéroniqueMajorité MR/CDHOpposition PS

Le bilanLes finances relativement saines de Montigny­le­Tilleul ont joué un rôle important dans le

bilan que pose la majorité MR­CDH après six ans à la tête de la commune. En matière éner­gétique, on notera la création prochaine d’un nouvel Hôtel de ville éco­énergétique (coût7 millions d’euros subsidiés à hauteur de 4,7 millions d’euros) ou encore la réfection de latoiture et des châssis du Foyer culturel. Côté sécurité, la majorité se satisfait de la baisse de25 % de la criminalité et de l’engagement de trois policiers supplémentaires de proximité.Sur le plan du logement, la majorité rappelle également que le Logis montagnard a à sonactif une trentaine de logements sociaux supplémentaires.

Les enjeuxEn 2006, les libéraux (présents dans la majorité depuis la création de la Belgique) emme­

nés par la Députée­Bourgmestre Véronique Cornet avaient décroché 11 des 21 sièges, leCDH guidé par Anne­Marie Corbisier s’en attribuant 4, contre 6 pour le PS. Le MR avaitainsi choisi d’ouvrir la majorité aux humanistes alors que la précédente alliance avait étécomposée avec les socialistes. Au lendemain des élections communales de ce 14 octobre, lesregards seront principalement tournés vers les libéraux donnés largement gagnants sur lacommune. En effet, Véronique Cornet à récemment déclaré que, si son parti obtenait 13 des21 sièges, elle déciderait de ne pas ouvrir sa majorité à un autre groupe politique. Si teln’était pas le cas, le score des autres partis ne prévaudrait pas forcément sur le choix dupartenaire. En effet, vu le bilan positif que la majorité présente au terme de cette allianceMR­CDH, et l’alchimie qui existe entre Véronique Cornet et la leader humaniste, Anne­Ma­rie Corbisier, on imagine mal les libéraux se passer de ce partenaire qui ne leur a jamaisréellement fait d’ombre. Ecolo, qui avait perdu son élu en 2006 espère revenir siéger.

CORA

LIECA

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Le mont del’Enclus est unmont desArdennesflamandes, situé àla limite entre laRégion flamandeet la Régionwallonne

MorlanwelzNombre d’habitants 19.298Bourgmestre Jacques FauconnierMajorité PSOpposition MR/CDH/Ecolo/ARC

Le bilanOn ne pourra pas reprocher à la majorité socialiste d’avoir ménagé ses efforts dans la

réalisation de grands travaux de réfection de voiries, notamment à la rue de la Pichelotte.Cette année a pris fin également le chantier de construction de la nouvelle salle omnisports,la salle Walravens, qui permettra aux clubs sportifs de pouvoir aménager leurs horairesplus facilement. L’ancienne salle était constamment saturée. Malheureusement, certainsgrands projets de logements, annoncés depuis près d’une décennie, restent toujours à l’étatde projet. Le PS donne l’impression de se reposer sur ses lauriers et de la jouer en roue libre.

Les enjeuxLe retrait de Jacques Fauconnier de la course au maïorat laisse la place aux jeunes. La jeu­

nesse, qui est d’ailleurs le dada de la nouvelle tête de liste socialiste, Christian Moureaux.Mais les enjeux sont multiples dans la cité de l’Enseignement : outre redonner vie à un com­merce en pleine déliquescence, il faudra enfin réaliser des projets annoncés de longue date,comme la rénovation de la grand­place ou la construction de logements sociaux. Unegrande part de l’action devra se situer au niveau de la politique touristique. Mais surtout dela prévention : le moindre des problèmes morlanwelzien n’est pas la sécurité. Dans ce con­texte, l’alliance entre le MR et de l’Alliance pour le Renouveau Carniérois (M +) peut venirjouer les troubles fêtes et fournir une alternative de taille dans une commune un rien tropcalme. NB : il n’y aura pas de liste Ecolo cette année à Morlanwelz.

PecqNombre d’habitants 5464Bourgmestre Marc D’Haene (ARC)Majorité ARCOpposition PS/OSER/ENSEMBLE

Le bilanQue retenir des six dernières années de la majorité pecquoise ? Pas grand­chose… Peu

de projets majeurs ont abouti. Symbole de cette législature : l’enlisement du dossier duhome Général Lemaire. Une bonne partie des élus sortants se sont aussi retrouvés devantle tribunal correctionnel de Tournai pour une histoire de frais de cabinet d’architectenon­payés, après que le projet de résidences services fut barré. La législature a surtoutété marquée par des tensions intenses au sein du collège. À la mi­mandature, l’échevin etex­dauphin Damien Delsoir et cinq autres membres du groupe ARC, en majorité absoluepourtant, ont signé une motion pour faire tomber leur bourgmestre, Marc D’Haene.Mais le document ne sera jamais déposé et les choses se sont sérieusement envenimées.Tous les coups bas seront permis, même en public. Les élus auront toutefois eu le mérited’attirer de nombreux spectateurs au conseil communal. Et en plus, c’est gratuit.

Les enjeuxCes élections sont un réel mystère à Pecq après l’explosion du groupe ARC, pourtant en

majorité absolue. À la tête de la liste GO, le bourgmestre Marc D’Haene briguant un qua­trième mandat avec dans sa roue, René Smette (MR), et l’échevine Sophie Pollet (ex­ARC),qui avait signé la motion de défiance à l’encontre du maïeur. L’échevin Damien Delsoir(ex­ARC), qui était bien parti pour se retrouver seul sur sa propre liste, tirera quant à luila liste Oser + le citoyen, avec ses anciennes colistières, l’échevine Anne­Marie Fourez et laprésidente du CPAS Christelle Loiselet. André Demortier poussera cette liste. Ensuite, onretrouve le PS d’Aurélien Pierre, qui pourrait tirer son épingle du jeu. Ecolo espère quantà eux glaner un siège. À Pecq donc, les cartes sont totalement rabattues. Une alliancesemble inévitable pour former une majorité, et le PS se retrouve dans une position idéale,car les listes GO et Oser + le citoyen ne s’allieront jamais.

PéruwelzNombre d’habitants 17117Bourmestre Daniel Westrade (PS)Majorité PS-ACOpposition IC-ECOLO

Le bilanS’il ne fallait retenir qu’un seul dossier portant l’empreinte de la majorité PS­AC au

cours de cette législature, ce serait l’ambitieux lifting de la Grand­Place. Le pouvoirpéruwelzien a bataillé ferme pour obtenir les fonds européens nécessaires à la revita­lisation de son noyau urbain. La politique sociale chère à Daniel Westrade s’est tra­duite par la mise en place de nouvelles structures d’accueil au profit de la petite en­fance et de la prise en charge extra­scolaire. En matière d’économie d’énergie,l’équipe dirigeante a consenti des efforts appréciables en équipant les bâtiments pu­blics des dernières technologies à la pointe de l’isolation et du photovoltaïque. Sur leplan politique, l’éclatement du côté minoritaire de la famille libérale aura émaillé lafin de la mandature, de même que l’éviction du groupe AC de l’échevin Vincent Pa­lermo qui a choisi de rallier la liste du Mouvement Réformateur en vue des élections.

Les enjeuxL’opposition est bien consciente que la multiplication des listes risque de désorien­

ter l’électorat tout en faisant le beurre du PS. D’autant que le 1er parti de l’entité pro­fite des divisions adverses pour jouer à fond la carte de la bonne gouvernance et de lastabilité en plaçant en tête de liste le bourgmestre sortant et ses échevins les plus ex­périmentés. Tout porte à croire que le PS sera une fois encore très courtisé après le re­tour aux urnes. Rebaptisé Action Citoyenne, son partenaire actuel espère le restersous la conduite de Véronique Warroux et malgré le récent départ de Vincent Pa­lermo qui fera campagne sur la liste MR de Willy Detombe. Le président de la sectionlocale a finalement reçu l’aval pour se soumettre aux électeurs sous ce sigle. De soncôté, Jean­Pierre Cuignet, avec qui est survenu le clash, entraînera dans son sillageles nombreux conseillers IC qui lui sont restés fidèles. Ecolo pourrait également tirerparti de ce climat conflictuel pour arracher son 2e siège.

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19électionscommunales 2012Pecq

Nombre d’habitants 5464Bourgmestre Marc D’Haene (ARC)Majorité ARCOpposition PS/OSER/ENSEMBLE

Le bilanQue retenir des six dernières années de la majorité pecquoise ? Pas grand­chose… Peu

de projets majeurs ont abouti. Symbole de cette législature : l’enlisement du dossier duhome Général Lemaire. Une bonne partie des élus sortants se sont aussi retrouvés devantle tribunal correctionnel de Tournai pour une histoire de frais de cabinet d’architectenon­payés, après que le projet de résidences services fut barré. La législature a surtoutété marquée par des tensions intenses au sein du collège. À la mi­mandature, l’échevin etex­dauphin Damien Delsoir et cinq autres membres du groupe ARC, en majorité absoluepourtant, ont signé une motion pour faire tomber leur bourgmestre, Marc D’Haene.Mais le document ne sera jamais déposé et les choses se sont sérieusement envenimées.Tous les coups bas seront permis, même en public. Les élus auront toutefois eu le mérited’attirer de nombreux spectateurs au conseil communal. Et en plus, c’est gratuit.

Les enjeuxCes élections sont un réel mystère à Pecq après l’explosion du groupe ARC, pourtant en

majorité absolue. À la tête de la liste GO, le bourgmestre Marc D’Haene briguant un qua­trième mandat avec dans sa roue, René Smette (MR), et l’échevine Sophie Pollet (ex­ARC),qui avait signé la motion de défiance à l’encontre du maïeur. L’échevin Damien Delsoir(ex­ARC), qui était bien parti pour se retrouver seul sur sa propre liste, tirera quant à luila liste Oser + le citoyen, avec ses anciennes colistières, l’échevine Anne­Marie Fourez et laprésidente du CPAS Christelle Loiselet. André Demortier poussera cette liste. Ensuite, onretrouve le PS d’Aurélien Pierre, qui pourrait tirer son épingle du jeu. Ecolo espère quantà eux glaner un siège. À Pecq donc, les cartes sont totalement rabattues. Une alliancesemble inévitable pour former une majorité, et le PS se retrouve dans une position idéale,car les listes GO et Oser + le citoyen ne s’allieront jamais.

PéruwelzNombre d’habitants 17117Bourmestre Daniel Westrade (PS)Majorité PS-ACOpposition IC-ECOLO

Le bilanS’il ne fallait retenir qu’un seul dossier portant l’empreinte de la majorité PS­AC au

cours de cette législature, ce serait l’ambitieux lifting de la Grand­Place. Le pouvoirpéruwelzien a bataillé ferme pour obtenir les fonds européens nécessaires à la revita­lisation de son noyau urbain. La politique sociale chère à Daniel Westrade s’est tra­duite par la mise en place de nouvelles structures d’accueil au profit de la petite en­fance et de la prise en charge extra­scolaire. En matière d’économie d’énergie,l’équipe dirigeante a consenti des efforts appréciables en équipant les bâtiments pu­blics des dernières technologies à la pointe de l’isolation et du photovoltaïque. Sur leplan politique, l’éclatement du côté minoritaire de la famille libérale aura émaillé lafin de la mandature, de même que l’éviction du groupe AC de l’échevin Vincent Pa­lermo qui a choisi de rallier la liste du Mouvement Réformateur en vue des élections.

Les enjeuxL’opposition est bien consciente que la multiplication des listes risque de désorien­

ter l’électorat tout en faisant le beurre du PS. D’autant que le 1er parti de l’entité pro­fite des divisions adverses pour jouer à fond la carte de la bonne gouvernance et de lastabilité en plaçant en tête de liste le bourgmestre sortant et ses échevins les plus ex­périmentés. Tout porte à croire que le PS sera une fois encore très courtisé après le re­tour aux urnes. Rebaptisé Action Citoyenne, son partenaire actuel espère le restersous la conduite de Véronique Warroux et malgré le récent départ de Vincent Pa­lermo qui fera campagne sur la liste MR de Willy Detombe. Le président de la sectionlocale a finalement reçu l’aval pour se soumettre aux électeurs sous ce sigle. De soncôté, Jean­Pierre Cuignet, avec qui est survenu le clash, entraînera dans son sillageles nombreux conseillers IC qui lui sont restés fidèles. Ecolo pourrait également tirerparti de ce climat conflictuel pour arracher son 2e siège.

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20 élections communales 2012 21électionscommunales 2012

Pont-à-CellesNombre d’habitants 16882Bourgmestre Dupont ChristianMajorité PS/MROpposition CDH/ECOLO/FN

Le bilanLa majorité PS­MR emmenée par le socialiste, Christian Dupont, est parvenue à concrétiser

quelques dossiers au cours de cette législature. Une annexe à la maison communale a ainsi étéconstruite pour un montant total de 3.600.000 euros dont la moitié sur fonds propres. Lesport n’a pas été oublié avec le remplacement de la toiture du hall omnisports et la créationd’un terrain synthétique. Un Plan Communale de Développement Rural (PCDR) a égalementété élaboré. La commune a investi près de 200.000 euros dans les aménagements routiers eturbains notamment, en rénovant les trottoirs aux abords des écoles. L’un des grands projets dela commune est la réhabilitation du site de l’Arsenal. Le grand hall devrait prochainementêtre réaménagé en espace multifonctionnel qui accueillera des logements, des commerces etun lieu socio­culturel.

Les enjeuxChristian Dupont l’a annoncé : c’est la dernière fois qu’il se présente en tête de liste PS, avec

la volonté d’être encore bourgmestre de Pont­à­Celles. Déjà, sa liste comporte des élémentsjeunes, qui devraient amener un nouvel électorat, avant d’assurer la relève. La coalition sor­tante est faite d’une alliance PS­MR, avec dix sièges pour le premier, et cinq élus pour ledeuxième. Côté MR, c’est Philippe Knaepen qui est échevin, et qui conduit la liste d’octobre,avec l’espoir de récolter au moins autant de sièges qu’en 2006. Dans l’actuelle opposition, siè­gent aujourd’hui trois Ecolo (dont l’un fit jadis partie de la majorité), quatre cdH mais aussitrois FN. Alors ? Alliance reconduite telle qu’elle est actuellement, où orientation du PS vers unautre allié ?

QuaregnonNombre d’habitants 18.853Bourgmestre Guy Roland (PS)Majorité PSOpposition Ecolo/Vrai/Citoyen/USB/RWF

Le bilanLe PS quaregnonnais n’a pas grand­chose à envier à son voisin colfontainois avec une majo­

rité absolue (16 sièges sur un total de 25) qui ne souffre aucune discussion. À sa tête, Guy Ro­land, qui a dépassé la limite d’âge, n’a pas demandé de dérogation au PS afin de briguer untroisième mandat de bourgmestre. Une manière de passer le flambeau à son premier échevin,Jean­Pierre Lépine, qu’il a parfaitement écolé et que beaucoup considèrent déjà comme lebourgmestre de Quaregnon. La principale fierté du bourgmestre sortant est d’avoir assaini lesfinances communales et fait diminuer les incivilités, notamment sur la Grand­Place via unréaménagement complet du site. A noter que le 25e siège dont a hérité le FN n’est plus occupédepuis un an en l’absence d’un suppléant FN, le parti d’extrême droite n’étant plus présent surl’entité.

Les enjeuxLes électeurs auront un choix assez vaste à l’heure de noircir leur bulletin de vote. Ce sont pas

moins de six listes qui ont été déposées en vue du 14 octobre : PS, Ecolo, Vrai et Citoyen maiségalement deux listes incomplètes : USB (Union Socialiste Boraine) emmenée par FouadAmrani, un dissident PS, ainsi que RWF, qui présente la particularité de n’être représentée quepar un seul candidat. Cette multiplication de listes et la dispersion des voix qui va avec de­vraient faire le bonheur du PS et de sa tête de liste Jean­Pierre Lépine. Sa promotion au rang debourgmestre ne fait pas le moindre doute, même si la présence inédite du député Franco Semi­nara sur la liste communale pourrait coûter quelques voix de préférence au premier échevin.

QuévyNombre d’habitants 7906Bourmestre Florence LecompteMajorité PSOpposition Quévy Renouveau

Le bilanÀ Quévy, les socialistes ont pu continuer à siéger en majorité absolue. Mais

de justesse… Les membres de la liste Quévy­Renouveau avaient obtenu 9 siè­ges sur les 19. Ceux­ci ont connu des dissensions internes. Les conseillers CDHavaient même fini par siéger en tant qu’indépendants. La majorité se ditquant à elle fière d’avoir pu rénover la moitié des écoles de l’entité en s’attar­dant à faire un maximum d’économie d’énergie. La majorité est égalementparvenue à sauver ses deux prégardiennats et à faire aboutir le dossier de lacrèche. Celle­ci devrait être inaugurée fin octobre. Au cours de ces six années,deux espaces publics numériques ont également vu le jour.

Les enjeuxPendant tout un temps, on se demandait quelles listes allaient se présenter

face aux socialistes. On parlait d’une CDH menée par Patricia Lan, la princi­pale opposante de David Volant. Finalement, des négociations ont fait que lesOranges se sont dits prêt à retravailler avec le groupe QR au point de désignerDavid Volant, tête de liste de “Générations Quévy”. Patricia Lan n’a quant àelle pas accepté ce revirement et s’est retirée de la liste. Elle n’en n’a finalementpas créé une autre. Le groupe de l’opposition reste donc fort face aux Rouges.Les Ecolos reviennent quant à eux avec une liste complète alors qu’ils ne pré­sentaient que quatre candidats en 2006.

QuiévrainNombre d’habitants 6.715Bourgmestre Dorsimont Daniel (PS)Majorité PS/ACOpposition MR/CDH

Le bilan2006 avait réservé son lot de surprise dans la commune, Bernard Coulon,

bourgmestre sortant avait refusé de conduire la liste MR. Il en avait constituéune nouvelle avec Salvatore Miraglia (Ecolo) sous le nom d’Alternative Ci­toyenne. Au total, le PS comptabilisait 8 sièges, et le cartel CDH – MR totalisaitsept sièges. Avec leurs deux sièges, AC et le PS constituaient la majorité. Lesdeux rivaux de toujours, Daniel Dorsimont et Bernard Coulon sont parvenusà faire table rase de leurs multiples affrontements. L’idée était d’avancer en­semble sur des projets communs. Un challenge qu’ils ont réussi à tenir, unecertaine sérénité s’était établie dans la commune. Des projets d’envergurecomme la rénovation urbaine du centre­ville, la création d’un nouveau com­missariat de proximité ainsi que l’installation d’un dispositif de caméras desurveillance à la pointe de la technologie. Du côté des finances, la majorité aégalement fait un excellent travail, ramenant à la commune une certaineprospérité.

Les enjeuxCette majorité sortante PS, AC rempile en 2012. Des changements de taille

viennent néanmoins perturber la vie politique de la commune. Le MR se pré­sente désormais seul face à cette coalition imposante. Sa tête de liste Véroni­que Damée pointe du doigt les nombreux manquements de cette dernièremandature. Le CDH mène également une liste de son côté avec à sa tête Na­thalie Wattier. Cette nouvelle venue en politique espère ainsi donner un nou­veau souffle à Quiévrain. La majorité sortante sera cette fois menée par Jean­Pierre Landrain (PS). Le bourgmestre sortant, Daniel Dorsimont poussera laliste. Le défi est total pour ce nouveau candidat­bourgmestre d’autant plusqu’il est face à des adversaires féroces qui n’ont pas l’intention de s’avouervaincus.

JEAN

-LUC

FLEM

AL

Wallonie :Auvelais,Sambreville

RumesNombre d’habitants 5144Bourgmestre Michel Casterman (IC)Majorité ICOpposition PS

Le bilanLe PS a subi un revers lors des élections d’octobre 2006. C’était la première fois que

les habitants de Rumes n’avaient que le choix entre deux listes. L’opposition IC l’a em­porté avec seulement… 7 voix d’avance. Avec 9 élus IC contre 8 PS, la majorité étaittrès courte. Cela n’a pas empêché le conseil de travailler dans le respect de chaque fa­mille politique et dans un climat serein. Pour preuve, le budget 2012 du CPAS a étévalidé à l’unanimité des mandataires.

Rumes s’est aussi lancé dans un vaste programme de développement rural, don­nant au passage l’occasion aux citoyens de s’impliquer et de donner son avis. Troisaxes principaux se sont dégagés des réunions : la Maison rurale de Taintignies, lesaménagements des abords de l’église de Taintignies et la drève des Marronniers, ainsique les travaux d’aménagement de la place Roosevelt à Rumes. Ce sera un des grosprojets de la prochaine législature. Une ombre au tableau et la question reviennentsouvent sur la table du conseil communal : Pas un seul logement social n’a été créé aucours de ces six dernières années. Pourtant des projets existent.

Les enjeuxLors du dépôt des listes, il n’y a pas eu de réelle surprise de dernière minute. Intérêts

communaux et PS proposeront leurs programmes aux électeurs. Les Intérêts Commu­naux seront emmenés par le bourgmestre Michel Casterman. Le Parti Socialiste,quant à lui, propose son président Christian Gaillet comme tête de liste. Vu que le PSétait tombé dans l’opposition par seulement 7 voix d’écart, il est certain que la ten­sion sera énorme le soir du 14 octobre.

Notez que le dépouillement sera assisté par ordinateur. En Wallonie, 52 communesutiliseront cette méthode.

Saint-GhislainNombre d’habitants 23.089Bourgmestre Daniel Olivier (PS)Majorité PSOpposition CDH-MR-ECOLO-ACI/FDF

Le bilanDans la Cité de l’Ourse, le PS n’a pas la vie dure. Confortablement installé dans une

majorité absolue, Daniel Olivier gère sa commune en bon père de famille, même si l’op­position lui reproche un manque de dynamisme dans sa gestion quotidienne. L’un desgrands chantiers de la mandature aura été de poursuivre l’assainissement des financescommunales. Le bien­être des citoyens aura également été au centre des préoccupationsdu pouvoir en place, tout comme l’écologie, la commune s’étant dotée de plusieurs outilsde travail afin de réduire la consommation d’énergie. L’augmentation de l’insécurité,avec des chiffres assez inquiétants, aura été le gros point noir de la fin de la mandature.

Les enjeuxS’inspirant du modèle colfontainois (C +), l’opposition saint­ghislainoise s’est unie

pour proposer une liste commune (CDH­MR­ECOLO­ACI) à laquelle il faut ajouter uneliste FDF, le parti de gauche souhaitant s’implanter au niveau communal. Au­delà duduel entre le PS et les deux listes d’opposition, il sera intéressant de voir comment la po­pulation départagera Daniel Olivier et Fabrice Fourmanoit, qui étaient tous deux can­didats tête de liste pour le PS. Un pronostic ? Sans vouloir anticiper les résultats, on voitmal comment une nouvelle majorité absolue pourrait se refuser au PS, qui semble avoirla confiance d’une population qui se montrera toutefois plus exigeante à l’avenir.

JOHA

NNADE

TESSIERE

S

La mandatureprécédente a étémarquée par lesquerelles internesau Parti Socialiste.

SambrevilleNombre d’habitants 27.421Bourgmestre Luperto Jean-CharlesMajorité PSOpposition MR/Ecolo/CDH/FN

Le bilanEn arrivant à la tête de la commune en 2006, Jean­Charles Luperto a imprimé un

nouveau style. Des commissions communales pour préparer les débats publics auconseil, une réforme interne de l’administration pour améliorer les services aux ci­toyens, etc. Le maïeur sortant, qui occupe aussi le perchoir de la Fédération Wallonie­Bruxelles, est un professionnel de la politique du genre efficace. Sa maîtrise des dos­siers est reconnue par tous. Mais il a une pierre dans son soulier : la prison. Il la veutdans sa commune, au grand dam de beaucoup. Sa persévérance dans ce dossierpourrait bien lui coûter des voix.

Les enjeuxArithmétiquement, la majorité absolue PS est confortable. Mais en 2006, une ma­

jorité de Sambrevillois n’avaient voté pour lui. Le PS a été favorisé par une multipli­cité de listes en face. Il y a actuellement six groupes représentés au conseil. Deux d’en­tre eux, Union et le FN, vont disparaître. L’extrême­droite (Wall. D’Abord) a une listemais qui ne compte qu’un candidat. Par contre, le FDF débarque, menée par l’ex­élueMR Monique Félix. Le MR, lui, sera mené par Philippe Kerbusch, nouveau venu enpolitique locale mais qui été à la pointe de l’opposition à la prison. Bernard Riguellemène le CDH, Jean­Luc Révelard Ecolo.

SeneffeNombre d’habitants 11.039Bourgmestre Philippe Busquin (PS)Majorité PS/CDHOpposition MR/IC

Le bilanLa mandature précédente avait été marquée par les querelles internes au Parti So­

cialiste lesquelles ont marqué un coup d’arrêt sur la bonne gestion communale. Phi­lippe Busquin avait dû régulièrement jouer les ambulanciers dans un conflit pénibleet peu constructif entre les partisans de Philippe Bouchez et les défenseurs de GaëtanDe Laever. Une mandature d’autant plus difficile que la commune de Seneffe a dûfaire face à la disparition de la taxe industrielle compensatoire, qui l’a contrainte àlever de multiples taxes et à serrer les boulons en terme de gestion financière. Consé­quences : pas de trottoirs rénovés sur cette mandature. Le coût vérité en matière dedéchets a par ailleurs eu raison de la gratuité des immondices. À part l’enseigne­ment, toujours en hausse, on parlera d’une mandature en demi­teinte.

Les enjeuxLa division du PS ne va pas arranger les bidons dans une commune qui a besoin de

sérénité. Les querelles intestines ont vu naître deux listes d’obédience socialiste : l’offi­cielle, chère à Philippe Bouchez; l’officieuse rebaptisée Alternative Citoyenne, dirigéepar Gaëtan De Laever et qui rassemble un grand nombre de déçus socialistes. Diffi­cile de dire quelle seront les résultats des élections à Seneffe, tant la configuration pa­raît aussi complexe qu’un kaléidoscope. Le PS officiel s’alliera­t­il au CDH pour pou­voir contrer l’Alternative Citoyenne. Une majorité AC et Intérêts communaux ne pa­raît pas exclue, d’autant que les Ecolos, jusque­là très discrets dans la commune dePhilippe Busquin, font cette fois leur apparition comme véritable liste pour le scrutindu 14 octobre. À moins que retrouvant la sérénité, les frères ennemis se réunissent…

JEAN

LUCFLÉM

AL

Seneffe doit sebattre contreles effets de ladisparition dela taxeindustriellecompensatoire.

PhilippevilleNombre d’habitants 9056Bourgmestre Jacques Rousselle (PS)Majorité PS/IC.CDHOpposition MR/Ecolo

Le bilanDe nombreuses réalisations ont vu le jour au cours des six dernières années. La commune a

lancé une chaufferie au bois pour alimenter la caserne des pompiers, le poste de police et lecentre sportif. Le réseau routier a fait l’objet de travaux d’entretien et de pose d’égouttage. Unenouvelle église a été construite à Jamagne. Dans le centre de Philippeville, ce sont les Halles quifont l’objet d’une rénovation complète pour y abriter une salle culturelle et des bureaux. Plu­sieurs nouveaux services ont été lancés via le Plan de cohésion sociale dont la lutte contre lesassuétudes, le Carrefour des générations et le guichet social mobile.

Les enjeuxÀ l’avenir, la situation financière de la commune devra être redressée au vu de la dette. Si la

majorité estime avoir maintenu le cap, l’opposition, elle, craint que les projets futurs soientmis à mal par le manque d’argent. Le plan Habitat permanent et le sort des habitants vivantdans les parcs résidentiels seront au cœur des débats lors des six prochaines années. Quantaux listes, le PS et le CDH espèrent poursuivre le travail entamé au sein de la majorité. Le MR,de son côté, aimerait quitter les bancs de l’opposition et s’installer au pouvoir. Les Écologistes,eux, ont la ferme intention de passer de deux à quatre sièges.

Page 21: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

21électionscommunales 2012Rumes

Nombre d’habitants 5144Bourgmestre Michel Casterman (IC)Majorité ICOpposition PS

Le bilanLe PS a subi un revers lors des élections d’octobre 2006. C’était la première fois que

les habitants de Rumes n’avaient que le choix entre deux listes. L’opposition IC l’a em­porté avec seulement… 7 voix d’avance. Avec 9 élus IC contre 8 PS, la majorité étaittrès courte. Cela n’a pas empêché le conseil de travailler dans le respect de chaque fa­mille politique et dans un climat serein. Pour preuve, le budget 2012 du CPAS a étévalidé à l’unanimité des mandataires.

Rumes s’est aussi lancé dans un vaste programme de développement rural, don­nant au passage l’occasion aux citoyens de s’impliquer et de donner son avis. Troisaxes principaux se sont dégagés des réunions : la Maison rurale de Taintignies, lesaménagements des abords de l’église de Taintignies et la drève des Marronniers, ainsique les travaux d’aménagement de la place Roosevelt à Rumes. Ce sera un des grosprojets de la prochaine législature. Une ombre au tableau et la question reviennentsouvent sur la table du conseil communal : Pas un seul logement social n’a été créé aucours de ces six dernières années. Pourtant des projets existent.

Les enjeuxLors du dépôt des listes, il n’y a pas eu de réelle surprise de dernière minute. Intérêts

communaux et PS proposeront leurs programmes aux électeurs. Les Intérêts Commu­naux seront emmenés par le bourgmestre Michel Casterman. Le Parti Socialiste,quant à lui, propose son président Christian Gaillet comme tête de liste. Vu que le PSétait tombé dans l’opposition par seulement 7 voix d’écart, il est certain que la ten­sion sera énorme le soir du 14 octobre.

Notez que le dépouillement sera assisté par ordinateur. En Wallonie, 52 communesutiliseront cette méthode.

Saint-GhislainNombre d’habitants 23.089Bourgmestre Daniel Olivier (PS)Majorité PSOpposition CDH-MR-ECOLO-ACI/FDF

Le bilanDans la Cité de l’Ourse, le PS n’a pas la vie dure. Confortablement installé dans une

majorité absolue, Daniel Olivier gère sa commune en bon père de famille, même si l’op­position lui reproche un manque de dynamisme dans sa gestion quotidienne. L’un desgrands chantiers de la mandature aura été de poursuivre l’assainissement des financescommunales. Le bien­être des citoyens aura également été au centre des préoccupationsdu pouvoir en place, tout comme l’écologie, la commune s’étant dotée de plusieurs outilsde travail afin de réduire la consommation d’énergie. L’augmentation de l’insécurité,avec des chiffres assez inquiétants, aura été le gros point noir de la fin de la mandature.

Les enjeuxS’inspirant du modèle colfontainois (C +), l’opposition saint­ghislainoise s’est unie

pour proposer une liste commune (CDH­MR­ECOLO­ACI) à laquelle il faut ajouter uneliste FDF, le parti de gauche souhaitant s’implanter au niveau communal. Au­delà duduel entre le PS et les deux listes d’opposition, il sera intéressant de voir comment la po­pulation départagera Daniel Olivier et Fabrice Fourmanoit, qui étaient tous deux can­didats tête de liste pour le PS. Un pronostic ? Sans vouloir anticiper les résultats, on voitmal comment une nouvelle majorité absolue pourrait se refuser au PS, qui semble avoirla confiance d’une population qui se montrera toutefois plus exigeante à l’avenir.

JOHA

NNADE

TESSIERE

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La mandatureprécédente a étémarquée par lesquerelles internesau Parti Socialiste.

SambrevilleNombre d’habitants 27.421Bourgmestre Luperto Jean-CharlesMajorité PSOpposition MR/Ecolo/CDH/FN

Le bilanEn arrivant à la tête de la commune en 2006, Jean­Charles Luperto a imprimé un

nouveau style. Des commissions communales pour préparer les débats publics auconseil, une réforme interne de l’administration pour améliorer les services aux ci­toyens, etc. Le maïeur sortant, qui occupe aussi le perchoir de la Fédération Wallonie­Bruxelles, est un professionnel de la politique du genre efficace. Sa maîtrise des dos­siers est reconnue par tous. Mais il a une pierre dans son soulier : la prison. Il la veutdans sa commune, au grand dam de beaucoup. Sa persévérance dans ce dossierpourrait bien lui coûter des voix.

Les enjeuxArithmétiquement, la majorité absolue PS est confortable. Mais en 2006, une ma­

jorité de Sambrevillois n’avaient voté pour lui. Le PS a été favorisé par une multipli­cité de listes en face. Il y a actuellement six groupes représentés au conseil. Deux d’en­tre eux, Union et le FN, vont disparaître. L’extrême­droite (Wall. D’Abord) a une listemais qui ne compte qu’un candidat. Par contre, le FDF débarque, menée par l’ex­élueMR Monique Félix. Le MR, lui, sera mené par Philippe Kerbusch, nouveau venu enpolitique locale mais qui été à la pointe de l’opposition à la prison. Bernard Riguellemène le CDH, Jean­Luc Révelard Ecolo.

SeneffeNombre d’habitants 11.039Bourgmestre Philippe Busquin (PS)Majorité PS/CDHOpposition MR/IC

Le bilanLa mandature précédente avait été marquée par les querelles internes au Parti So­

cialiste lesquelles ont marqué un coup d’arrêt sur la bonne gestion communale. Phi­lippe Busquin avait dû régulièrement jouer les ambulanciers dans un conflit pénibleet peu constructif entre les partisans de Philippe Bouchez et les défenseurs de GaëtanDe Laever. Une mandature d’autant plus difficile que la commune de Seneffe a dûfaire face à la disparition de la taxe industrielle compensatoire, qui l’a contrainte àlever de multiples taxes et à serrer les boulons en terme de gestion financière. Consé­quences : pas de trottoirs rénovés sur cette mandature. Le coût vérité en matière dedéchets a par ailleurs eu raison de la gratuité des immondices. À part l’enseigne­ment, toujours en hausse, on parlera d’une mandature en demi­teinte.

Les enjeuxLa division du PS ne va pas arranger les bidons dans une commune qui a besoin de

sérénité. Les querelles intestines ont vu naître deux listes d’obédience socialiste : l’offi­cielle, chère à Philippe Bouchez; l’officieuse rebaptisée Alternative Citoyenne, dirigéepar Gaëtan De Laever et qui rassemble un grand nombre de déçus socialistes. Diffi­cile de dire quelle seront les résultats des élections à Seneffe, tant la configuration pa­raît aussi complexe qu’un kaléidoscope. Le PS officiel s’alliera­t­il au CDH pour pou­voir contrer l’Alternative Citoyenne. Une majorité AC et Intérêts communaux ne pa­raît pas exclue, d’autant que les Ecolos, jusque­là très discrets dans la commune dePhilippe Busquin, font cette fois leur apparition comme véritable liste pour le scrutindu 14 octobre. À moins que retrouvant la sérénité, les frères ennemis se réunissent…

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LUCFLÉM

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Seneffe doit sebattre contreles effets de ladisparition dela taxeindustriellecompensatoire.

Page 22: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

22 élections communales 2012 23électionscommunales 2012Silly

Nombre d’habitants 8201Bourmestre Christian Leclercq (MR)Majorité cartel MR-PS depuis 1976Opposition CDH/Ecolo

Le bilanÀ l’entame de cette législature, rien ne laissait présager que la vie politique sillienne,

par nature si stable et paisible, connaîtrait quelques soubresauts en vue du retour auxurnes. Partageant le pouvoir depuis la fusion des communes, libéraux et socialistes ontfini par se chamailler autour du pacte de majorité censé redistribuer, à mi parcours,l’une ou l’autre carte échevinale. Se sentant flouée, une partie du PS s’est progressive­ment désolidarisée de son fidèle partenaire historique, à l’exception de ses deux éche­vins, restés solidaires du bourgmestre MR au point de rejoindre sa liste à quelques moisdu scrutin. Les “rouges” auront néanmoins su faire abstraction de leurs divisions inter­nes et poursuivre une saine collaboration avec les “bleus” jusqu’au terme de la manda­ture. Celle­ci aura vu aboutir quelques beaux projets au rang desquels nous épingleronsla construction d’un hall sportif, attendu de longue date par les clubs de l’entité.Les enjeux

Orphelin de ses deux échevins qui lui avaient rapporté près de 800 voix en 2006, lePS ne semble pas en mesure sur le papier de pouvoir rivaliser avec la liste du bourgmes­tre Christian Leclercq. Se défendant d’avoir débauché Paul Dumont (Finances) etChristiane Moerman (Sports), le maïeur libéral a ratissé très large en recrutant descandidats d’autres bords politiques aux côtés d’un collège acquis à sa cause. Même encas de majorité absolue, il s’engage à ouvrir celle­ci à un autre parti. Plus personnen’ignore que sa préférence va au CDH d’Antoine Rasneur qui se verrait bien succéder àHervé Hasquin, sur le départ, à la présidence du CPAS. Les deux autres formations enlice ne s’avouent pas vaincues pour autant. Après tout, 19 sièges restent à pourvoir etles socialistes misent sur de nouveaux visages et notamment Cécile Cuvelier, présidentede l’USC et tête de liste, pour limiter la casse. Quant à Damien Blondiau, seul élu Ecolo, ilaspire à se débarrasser de son statut de Vert… solitaire !

Sivry-RanceNombre d’habitants 4893Bourmestre Jean-François Gatelier (MIL)Majorité MILOpposition CLES

Le bilanSi la situation financière de Sivry­Rance reste préoccupante, la majorité en place a

pu limiter la casse en maintenant la dette. Elle a même baissé l’impôt sur les person­nes physiques. L’équipe de Jean­François Gatelier a vu la concrétisation de projetsimportants comme l’ouverture de la crèche communale, la construction du nouveaubâtiment de la zone de police Botha. Travaux de voiries, pose d’égouttage et aména­gements aux abords des écoles ont rythmé cette mandature. La majorité a égale­ment mis le paquet dans le domaine des logements publics. La commune en compteune trentaine. La participation citoyenne a été encouragée à travers le PCDN, lePCDR, la commission Agenda 21 et le conseil communal des enfants. Enfin, le socialn’a pas été oublié avec la création des Restos du cœur, d’une maison communautairepour seniors et d’une maison de jeunes à Rance. La minorité, elle, trouve que la majo­rité a privilégié l’humain en oubliant un peu le reste.

Les enjeuxLa majorité était étroite, au dernier scrutin, mais la liste MIL de Jean­François Ga­

telier est allée au pouvoir avec huit sièges, pour sept à l’opposition que conduisait An­nie Debruxelles, qui fut précédemment bourgmestre, et qui se présentait sous l’éti­quette “CLES”. La liste de Jean­François Gatelier revient, en présentant tous le collègecommunal sortant. Cette fois, la même Annie Debruxelles repart au combat avecune liste appelée SiRa (comme Sivry­Rance…), et la ferme volonté, dit­elle, de retrou­ver la majorité et donc de redevenir bourgmestre. Ecolo se présente aussi, et espèredécrocher un siège. Et si c’était ce siège, précisément, qui servait d’arbitre entre lesdeux autres formations et qui faisait basculer la majorité vers l’un plutôt que versl’autre ?

DEHE

NEFFE

Silly, cette petitebourgade de 8200habitants, estconnue pouraccueillir chaqueannée des artistesqui sculptent lebois

SoigniesNombre d’habitants 26.601Bourgmestre Marc de Saint-Moulin (PS)Majorité PS/MROpposition CDH/Ecolo

Le bilanEn 2006, les Bleus et les Rouges ont pris les commandes de la cité Saint­Vincent.

L’échevine socialiste Sandra Volante a fini par siéger comme conseillère indépendante.Elle avait perdu ses attributions en janvier 2010, suite à des suspicions de fuites relati­ves à des délibérations du collège. Le ministre Furlan l’avait réintégrée en novembre.Elle avait ensuite démissionné en avril 2011. La gestion a malgré tout été assurée avecrigueur puisque la commune peut se targuer de disposer d’un boni de 7 millionsd’euros. Malgré cette rigueur, elle a contribué au développement de la fusion des hôpi­taux. En outre, de subventions européennes ont été décrochées pour l’aménagement dela RN57. Un projet d’extension du zoning permettra aussi la création de mille emplois.

Les enjeuxEn 2006, le PS et le MR avaient tous deux gagné des sièges (de 11 à 14 pour les socia­

listes et de 7 à 8 pour le MR) alors que le CDH était passé de 6 à 3 sièges. Les Écolos engardaient quant à eux un. Trois de ces listes (le PS, les Ecolos et le MR) se représententtelles quelles en octobre. Le CDH qui était le perdant des élections précédentes est tou­jours fortement représenté au sein d’une liste ouverte dénommée “Ensemble”. Sur cetteliste, figure l’ex­échevine socialiste, Sandra Volante, très populaire. Le jeu des alliancespourrait amener à un retournement de majorité. Reste à voir si les Rouges et les Bleusont d’ores et déjà décidé de continuer main dans la main.

SombreffeNombre d’habitants 8.151Bourgmestre Bertrand Etienne (CDH)Majorité CDH/PSOpposition MR/Ecolo

Le bilanEn province de Namur, les communes qui ont connu un bouleversement de majorité

en pleine mandature sont rares. Sombreffe est de celle­là. L’événement le plus spectacu­laire de la politique locale, ces six dernières années, se situe assurément en 2008 quandle groupe IC­LDB (tendance majoritairement CDH) décide d’éjecter son partenaireEcolo au profit du PS. Une décision qui d’ailleurs n’est pas sans implication dans la cons­titution des listes présentées aux élections. Le fait est d’autant plus notable que, pour lereste à savoir les dossiers de fond, Sombreffe est une commune du genre relativementtranquille.

Les enjeuxEtienne Bertrand va­t­il se succéder à lui­même ? Lui, c’est clair, l’espère. Il mènera

une liste IC­LDB dans laquelle se retrouvent des PS qui étaient entrés en majorité aveclui en 2008. Pas tous cependant, puisqu’il y aura bien une liste PS proprement dite, à latête de laquelle on retrouve l’échevin sortant Olivier Romain. Philippe Lecomte, autreéchevin sortant, élu en 2006 sur la liste IC­LDB mais apparenté au MR, sera en tête dela liste MR en compagnie de Brigitte Moerman. Enfin, il reste Ecolo, non concerné pasles transfuges et qui voudrait assidûment rentrer à nouveau dans la majorité. Bref, lesjeux sont ouverts.

JEAN

-LUC

FLÉM

AL

Soignies peut setarguer dedisposer d’un bonide 7 millionsd’euros.

ThuinNombre d’habitants 14656Bourgmestre Paul Furlan (PS)Majorité PS-MROpposition CDh-Ecolo

Le bilanDe nombreux projets ont vu le jour ces six dernières années. L’Hôtel de ville, la caserne des

pompiers, la maison de repos Le Gai Séjour, l’ancien cinéma Le Notger ont été rénovés. UneMaison de l’emploi a ouvert ses portes dans les anciens bâtiments de la gare. La commune ainvesti pour le sport en améliorant les infrastructures du football et du tennis. Un golf a étécréé à Ragnies. Au niveau des finances, la dette est maîtrisée. L’accent a aussi été mis sur laparticipation citoyenne lors des réunions de quartiers.

Les enjeuxLa ville de Paul Furlan est aujourd’hui dirigée par une coalition PS – MR dans laquelle le PS

se taille la part du lion, avec quinze des vingt­trois élus. Il aurait donc pu aller seul au pouvoir,mais il a préféré s’appuyer sur le MR et ses quatre élus, en lui offrant un des cinq échevinats.Depuis, devenu ministre, Paul Furlan a cédé le mayorat à Philippe Blanchart, faisant fonctionmais actuellement empêché pour raison de santé, ce qui a amené Vincent Crampon à exercerles attributions sans en avoir le titre. Paul Furlan se représente en chef de file, mais on sait déjàque jusqu’à la fin de ses fonctions ministérielles au moins, il déléguera ses pouvoirs de bourg­mestre. Le score du PS devrait au moins se maintenir, en raison de la popularité personnelle decelui qui est devenu ministre du Tourisme, entre autres départements. Au MR, on a misé surune forme de renouveau, avec, pour conduire la liste, l’avocate Marie­Françoise Nicaise. Dansl’actuelle opposition, se trouvent trois cdH et un Ecolo. Important porteur de voix, avec 451voix de préférence, le cdH Jean Cosyns a décidé de raccrocher, et il sera remplacé par sa fillesur la liste orange. Quelle sera, pour le cdH, la conséquence de ce départ d’un élu local histori­que ? Vers qui se tournera le PS ? Il semble acquis que, quel que soit son score, le parti de PaulFurlan voudra, cette fois encore, jouer l’ouverture et l’élargissement de sa majorité.

TournaiNombre d’habitants 69503Bourgmestre Christian Massy (PS)Majorité PS-CDHOpposition MR/ECOLO

Le bilanCette législature PS­CDH aura vu de grands chantiers démarrer à Tournai, dont

celui de la cathédrale Notre­Dame et celui du quartier cathédrale. Ce dernier etvaste chantier est censé revitaliser le cœur de ville, mais tout ne s’est pas bien mis enplace. Le débat itunile autour de la tour Michelin et de l’hôtel quatre étoiles en aénervé plus d’un. Un gaspillage d’énergie qui aurait pu être utilisé pour aider lescommerçants. Certains devront fermer boutique. Pour rester dans le négatif : la sé­curité. De violentes bagarres ont forcé les autorités communales à procéder à desfermetures administratives de cafés et à prendre des mesures, limitant notammentles heures d’ouverture de bistrots dans le périmètre festif. Des renforts à la policesont en cours, et des caméras sont à l’étude. Autre sujet qui fâche : l’extension du sta­tionnement réglementé en centre­ville. La réduction des plages horaires de contrôleet la mise en place tardive du quart d’heure gratuit n’ont pas calmé certains esprits.

Côté positif, les finances sont bonnes malgré les embûches, et même s’il a fallu cé­der la CET. En matière d’environnement et de développement rural, le PCDN sepoursuit et le PCDR a été lancé, avec de nombreux grands et petits projets à la clé.Deux outils essentiels pour une entité qui compte 29 villages. Au rayon culture, ledossier de la rénovation et de l’extension du musée des Beaux­Arts est enfin initié,ainsi que celui de la rénovation de la maison de la culture. Autres projets en vrac eten cours : l’espace multiphilosophique au cimetière du Sud à Tournai, la construc­tion d’un nouveau hall sportif à Kain et la poursuite d’autres projets en matièred’infrastructures sportives, etc.. Côté CPAS, on relève la construction de la premièrepartie du nouveau home Grugeon à Kain et le déménagement des services sociaux.De nombreux services, de la ville cette fois, ont démangé à Imagix, après les affairesdu bois et des plantations volés.

Les enjeuxAvec l’arrivée de Rudy Demotte, de Flobecq à Tournai, l’échiquier politique a été

totalement bouleversé. Avec ses dix­huit sièges actuels, le PS semble incontournableet la tête de liste Rudy Demotte devrait arriver en tête du scrutin, mais avec quelscore ? Glaner les 8000 voix des dernières élections régionales paraît très compli­qué. Et qui sera le bourgmestre faisant­fonction ? Le nombre de voix de préférencedevrait compter mais Rudy Demotte a récemment semé le trouble à ce sujet. Son ar­rivée n’est déjà pas appréciée par tous les Tournaisiens et remettre de l’huile sur lefeu ne doit très probablement pas jouer en sa faveur. Ses diverses erreurs de commu­nication ont également égratigné son image.

En termes de voix de préférence, et moins de confiance sûrement, le premier éche­vin Paul­Olivier Delannois semble le mieux placé. Sa compagne Ludivine Dedonderpourrait également créer la surprise. Ou alors Philippe Robert ? Ou bien encore RitaLeclercq­Desenclos ?

Le partenaire CDH, qui possède sept sièges actuellement, pourrait être invité àrester dans la majorité s’il réalise un bon score, et malgré le départ d’Yves De Greef.L’échevin Jean­Marie Vandenberghe est en tout cas très apprécié par le PS.

Côté opposition, suite à des tensions de longue date, le MR (dix sièges) s’est scindéen deux parties. Quatre élus sortants ont formé la liste Tournai Plus et seront re­joints par d’autres MR. De l’autre côté, Marie­Christine Marghem, sous la bannièreMR, espère incarner la seule opposition au PS et glaner de nombreuses voix. Enfin,Ecolo souhaite augmenter son score de 2006, qui est de quatre strapontins, et as­pire à enfin monter dans la majorité.

REPO

RTER

S

Ces dernières années, de nombreux travaux ont été entrepris dans le centre de Tour-nai. Ceux-ci sont toujours en cours

ViroinvalNombre d’habitants 5980Bourgmestre Bruno Buchet (POUR)Majorité Pour/CdhOpposition I Com

Le bilanLa situation politique à Viroinval est particulière. Le CDh et le groupe POUR du bourgmes­

tre Bruno Buchet travaillent ensemble depuis plus de six ans. Côté minorité, elle est inexis­tante puisque le seul conseiller de l’opposition a quitté le conseil en 2007. La majorité a menéà bien plusieurs projets. Le parc communal de Nismes a été aménagé pour en faire un lieu dedétente. Mais le projet d’eau de baignade a dû être abandonné. L’équipe a dû faire certainschoix pour maintenir une situation financière saine. L’ancien bâtiment de La Poste ac­cueillera plusieurs services communaux. Le cœur de village de Dourbes, lui, fera l’objet d’unréaménagement. Au niveau touristique, la commune peut se targuer d’avoir de nombreuxmusées à Treignes et à Nismes. Une maison des archives a été inaugurée récemment à Vier­ves­sur­Viroin.

Les enjeuxPour la prochaine mandature, on prend les mêmes et on recommence. C’est du moins ce

qu’espère le groupe POUR. On y retrouve les échevins sortants et des jeunes motivés. Le CDh aaccueilli quelques candidats écologistes sur la liste Vous. Le groupe espère également rester aupouvoir. Enfin, plusieurs personnes se sont réunies sur la liste Viroinval Autrement afind’amener un vent d’opposition au sein du conseil communal. Les candidats veulent instaurerun débat démocratique en récoltant quelques sièges.

WalcourtNombre d’habitants 18210Bourgmestre Christine Poulin (PS)Majorité PS/MR Entente communale/EcoloOpposition Autrement/Solidarité communale/indépendant

Le bilanDe grands chantiers ont été réalisés sur l’entité durant ces six dernières années. Plusieurs voi­

ries ont été réfectionnées. La Grand’Place et le cœur de Walcourt ont été réaménagés. Le centrede Thy­le­Château a également fait l’objet d’importants travaux de sécurisation. Au niveaudes finances, la majorité a assaini la situation en diminuant la dette sans augmenter la fisca­lité. Des investissements ont été consentis dans le sport avec un nouveau hall à Somzée et la ré­novation de la piscine communale. Les animations culturelles et touristiques ont aussi permisde dynamiser la commune. L’enseignement se porte bien avec le succès des classes en immer­sion linguistique.

Les enjeuxLa prochaine équipe en place à Walcourt devra cependant se concentrer sur la petite enfance,

le troisième âge, la sécurité, l’économie. Le PS espère conserver sa majorité pour mener à bienles projets prévus. Le MR EC, de son côté, tentera d’asseoir un peu plus son pouvoir et brigue leposte de bourgmestre. Écolo aimerait engranger quelques sièges supplémentaires pour renfor­cer son poids dans les décisions. Le groupe Autrement, créé pour le scrutin communal de 2006,a l’objectif d’améliorer son score et d’augmenter son nombre de sièges. Enfin, Eric Dubois, con­seiller communal indépendant, espère se faire entendre avec son groupe Code Wasabi.

Page 23: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

23électionscommunales 2012Thuin

Nombre d’habitants 14656Bourgmestre Paul Furlan (PS)Majorité PS-MROpposition CDh-Ecolo

Le bilanDe nombreux projets ont vu le jour ces six dernières années. L’Hôtel de ville, la caserne des

pompiers, la maison de repos Le Gai Séjour, l’ancien cinéma Le Notger ont été rénovés. UneMaison de l’emploi a ouvert ses portes dans les anciens bâtiments de la gare. La commune ainvesti pour le sport en améliorant les infrastructures du football et du tennis. Un golf a étécréé à Ragnies. Au niveau des finances, la dette est maîtrisée. L’accent a aussi été mis sur laparticipation citoyenne lors des réunions de quartiers.

Les enjeuxLa ville de Paul Furlan est aujourd’hui dirigée par une coalition PS – MR dans laquelle le PS

se taille la part du lion, avec quinze des vingt­trois élus. Il aurait donc pu aller seul au pouvoir,mais il a préféré s’appuyer sur le MR et ses quatre élus, en lui offrant un des cinq échevinats.Depuis, devenu ministre, Paul Furlan a cédé le mayorat à Philippe Blanchart, faisant fonctionmais actuellement empêché pour raison de santé, ce qui a amené Vincent Crampon à exercerles attributions sans en avoir le titre. Paul Furlan se représente en chef de file, mais on sait déjàque jusqu’à la fin de ses fonctions ministérielles au moins, il déléguera ses pouvoirs de bourg­mestre. Le score du PS devrait au moins se maintenir, en raison de la popularité personnelle decelui qui est devenu ministre du Tourisme, entre autres départements. Au MR, on a misé surune forme de renouveau, avec, pour conduire la liste, l’avocate Marie­Françoise Nicaise. Dansl’actuelle opposition, se trouvent trois cdH et un Ecolo. Important porteur de voix, avec 451voix de préférence, le cdH Jean Cosyns a décidé de raccrocher, et il sera remplacé par sa fillesur la liste orange. Quelle sera, pour le cdH, la conséquence de ce départ d’un élu local histori­que ? Vers qui se tournera le PS ? Il semble acquis que, quel que soit son score, le parti de PaulFurlan voudra, cette fois encore, jouer l’ouverture et l’élargissement de sa majorité.

TournaiNombre d’habitants 69503Bourgmestre Christian Massy (PS)Majorité PS-CDHOpposition MR/ECOLO

Le bilanCette législature PS­CDH aura vu de grands chantiers démarrer à Tournai, dont

celui de la cathédrale Notre­Dame et celui du quartier cathédrale. Ce dernier etvaste chantier est censé revitaliser le cœur de ville, mais tout ne s’est pas bien mis enplace. Le débat itunile autour de la tour Michelin et de l’hôtel quatre étoiles en aénervé plus d’un. Un gaspillage d’énergie qui aurait pu être utilisé pour aider lescommerçants. Certains devront fermer boutique. Pour rester dans le négatif : la sé­curité. De violentes bagarres ont forcé les autorités communales à procéder à desfermetures administratives de cafés et à prendre des mesures, limitant notammentles heures d’ouverture de bistrots dans le périmètre festif. Des renforts à la policesont en cours, et des caméras sont à l’étude. Autre sujet qui fâche : l’extension du sta­tionnement réglementé en centre­ville. La réduction des plages horaires de contrôleet la mise en place tardive du quart d’heure gratuit n’ont pas calmé certains esprits.

Côté positif, les finances sont bonnes malgré les embûches, et même s’il a fallu cé­der la CET. En matière d’environnement et de développement rural, le PCDN sepoursuit et le PCDR a été lancé, avec de nombreux grands et petits projets à la clé.Deux outils essentiels pour une entité qui compte 29 villages. Au rayon culture, ledossier de la rénovation et de l’extension du musée des Beaux­Arts est enfin initié,ainsi que celui de la rénovation de la maison de la culture. Autres projets en vrac eten cours : l’espace multiphilosophique au cimetière du Sud à Tournai, la construc­tion d’un nouveau hall sportif à Kain et la poursuite d’autres projets en matièred’infrastructures sportives, etc.. Côté CPAS, on relève la construction de la premièrepartie du nouveau home Grugeon à Kain et le déménagement des services sociaux.De nombreux services, de la ville cette fois, ont démangé à Imagix, après les affairesdu bois et des plantations volés.

Les enjeuxAvec l’arrivée de Rudy Demotte, de Flobecq à Tournai, l’échiquier politique a été

totalement bouleversé. Avec ses dix­huit sièges actuels, le PS semble incontournableet la tête de liste Rudy Demotte devrait arriver en tête du scrutin, mais avec quelscore ? Glaner les 8000 voix des dernières élections régionales paraît très compli­qué. Et qui sera le bourgmestre faisant­fonction ? Le nombre de voix de préférencedevrait compter mais Rudy Demotte a récemment semé le trouble à ce sujet. Son ar­rivée n’est déjà pas appréciée par tous les Tournaisiens et remettre de l’huile sur lefeu ne doit très probablement pas jouer en sa faveur. Ses diverses erreurs de commu­nication ont également égratigné son image.

En termes de voix de préférence, et moins de confiance sûrement, le premier éche­vin Paul­Olivier Delannois semble le mieux placé. Sa compagne Ludivine Dedonderpourrait également créer la surprise. Ou alors Philippe Robert ? Ou bien encore RitaLeclercq­Desenclos ?

Le partenaire CDH, qui possède sept sièges actuellement, pourrait être invité àrester dans la majorité s’il réalise un bon score, et malgré le départ d’Yves De Greef.L’échevin Jean­Marie Vandenberghe est en tout cas très apprécié par le PS.

Côté opposition, suite à des tensions de longue date, le MR (dix sièges) s’est scindéen deux parties. Quatre élus sortants ont formé la liste Tournai Plus et seront re­joints par d’autres MR. De l’autre côté, Marie­Christine Marghem, sous la bannièreMR, espère incarner la seule opposition au PS et glaner de nombreuses voix. Enfin,Ecolo souhaite augmenter son score de 2006, qui est de quatre strapontins, et as­pire à enfin monter dans la majorité.

REPO

RTER

S

Ces dernières années, de nombreux travaux ont été entrepris dans le centre de Tour-nai. Ceux-ci sont toujours en cours

ViroinvalNombre d’habitants 5980Bourgmestre Bruno Buchet (POUR)Majorité Pour/CdhOpposition I Com

Le bilanLa situation politique à Viroinval est particulière. Le CDh et le groupe POUR du bourgmes­

tre Bruno Buchet travaillent ensemble depuis plus de six ans. Côté minorité, elle est inexis­tante puisque le seul conseiller de l’opposition a quitté le conseil en 2007. La majorité a menéà bien plusieurs projets. Le parc communal de Nismes a été aménagé pour en faire un lieu dedétente. Mais le projet d’eau de baignade a dû être abandonné. L’équipe a dû faire certainschoix pour maintenir une situation financière saine. L’ancien bâtiment de La Poste ac­cueillera plusieurs services communaux. Le cœur de village de Dourbes, lui, fera l’objet d’unréaménagement. Au niveau touristique, la commune peut se targuer d’avoir de nombreuxmusées à Treignes et à Nismes. Une maison des archives a été inaugurée récemment à Vier­ves­sur­Viroin.

Les enjeuxPour la prochaine mandature, on prend les mêmes et on recommence. C’est du moins ce

qu’espère le groupe POUR. On y retrouve les échevins sortants et des jeunes motivés. Le CDh aaccueilli quelques candidats écologistes sur la liste Vous. Le groupe espère également rester aupouvoir. Enfin, plusieurs personnes se sont réunies sur la liste Viroinval Autrement afind’amener un vent d’opposition au sein du conseil communal. Les candidats veulent instaurerun débat démocratique en récoltant quelques sièges.

WalcourtNombre d’habitants 18210Bourgmestre Christine Poulin (PS)Majorité PS/MR Entente communale/EcoloOpposition Autrement/Solidarité communale/indépendant

Le bilanDe grands chantiers ont été réalisés sur l’entité durant ces six dernières années. Plusieurs voi­

ries ont été réfectionnées. La Grand’Place et le cœur de Walcourt ont été réaménagés. Le centrede Thy­le­Château a également fait l’objet d’importants travaux de sécurisation. Au niveaudes finances, la majorité a assaini la situation en diminuant la dette sans augmenter la fisca­lité. Des investissements ont été consentis dans le sport avec un nouveau hall à Somzée et la ré­novation de la piscine communale. Les animations culturelles et touristiques ont aussi permisde dynamiser la commune. L’enseignement se porte bien avec le succès des classes en immer­sion linguistique.

Les enjeuxLa prochaine équipe en place à Walcourt devra cependant se concentrer sur la petite enfance,

le troisième âge, la sécurité, l’économie. Le PS espère conserver sa majorité pour mener à bienles projets prévus. Le MR EC, de son côté, tentera d’asseoir un peu plus son pouvoir et brigue leposte de bourgmestre. Écolo aimerait engranger quelques sièges supplémentaires pour renfor­cer son poids dans les décisions. Le groupe Autrement, créé pour le scrutin communal de 2006,a l’objectif d’améliorer son score et d’augmenter son nombre de sièges. Enfin, Eric Dubois, con­seiller communal indépendant, espère se faire entendre avec son groupe Code Wasabi.

Page 24: Dossier du 2 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.