16
Changer pour de vrai Des solutions concrètes Bulletin d'information du Club 20 mai 2013 n°24

Dossier du Changement n°24

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Les priorités concrètes pour 2014

Citation preview

Page 1: Dossier du Changement n°24

Changer pour de vrai

Des solutions concrètes

Bulletin d'information du Club 20mai 2013 n°24

Page 2: Dossier du Changement n°24

x

« Ici, la nature doit être chez elle»

Page 3: Dossier du Changement n°24

3

Pendant ces décennies, être Grenoblois, c’étaitappartenir à une ville qui ne ressemblait àaucune autre. Aujourd’hui, être Grenoblois,c’est appartenir à une ville à qui les autres villesne veulent surtout pas ressembler. Ladifférence est considérable.

La «référence» grenobloise est devenuerépulsive. Ici, nous subissons des actes que lesautres ne veulent pas chez eux.

C’est cette différence qui doit susciter notreengagement.

La vie publique c’est l’échange despropositions.

C’est le débat qui doit permettre de répondre àune question essentielle : est-il possible deproposer une vision, une direction, uneespérance et si oui laquelle ?

Dans les semaines qui viennent, soyonsoptimistes et non opposants. Faisons de cettecampagne le concours des grandes idées et nonpas l’occasion des attaques mesquines.Rejetons une conception de la politique quiserait faite pour diviser, groupe contre groupe,quartier contre quartier, âges contre âges.

Les propositions présentées dans les pagessuivantes ont été le fruit de travaux collectifsnombreux multipliant les contributions d'untrès grand nombre de participants.

Ensemble, pour quel'agglo retrouve leschemins de l'avenir

Denis BonzyPrésident du Club 20

Une agglo attrape-coeurs

Page 4: Dossier du Changement n°24

x

« Le dialogue dans le respect des différences est le meilleur moyenpour bâtir des propositions précises, concrètes, réalistes.»

Page 5: Dossier du Changement n°24

5

«Vivre dans un quartier doit êtreun plaisir partagé.»

L'aménagement des territoires dans un cadrehumain

L'urbanisation densifiée est l'annonce de lendemains porteursde crises généralisées.Une agglomération agréable à vivre, c'est un territoire oùtoutes les géographies sont bien dans leur peau, sûres, calmes,propres, esthétiques.

Page 6: Dossier du Changement n°24

Un environnement sécurisé agréable à vivre

Il y a de plus en plus d'endroits où la peur est devenue lavoisine insupportable.

Nous devons rendre aux grenoblois leur ville et mieuxencore les réconcilier avec une ville inoubliable.

Celle qui attraperait les cœurs d’étudiants parce qu’ils serappelleront à vie les couchers de soleil sur les montagnesque l’on peut voir à chaque coin de rue.

Celle qui rendrait ses habitants amoureux de belles placesde quartiers où il est possible de discuter dans le calme,dans la sécurité (la sécurité qui est la première des libertéset tout particulièrement la liberté des plus fragiles) et dansle parfum de la nature.

Celle qui accueillerait des touristes venus découvrir unpatrimoine historique de qualité qui serait enfin respecté,donc valorisé. Bref, une ville dont la signature serait lesymbole d’une réelle qualité de vie à dimension humaine etnaturelle.

«La sécurité est la première deslibertés et surtout la première deslibertés des personnes les plus fragiles.»

Page 7: Dossier du Changement n°24

Respecter tous les acteurs de la vie urbaine

Après 18 années de mandats locaux exercés par la mêmesensibilité partisane, le bilan nous donne le choix entre lesavancées sur les mauvaises directions et les reculs sur lesbonnes directions.

Les avancées sur les mauvaises directions, il ne s’agit pasde les lister toutes car ce serait trop long. La crise estmaintenant partout chez elle dans l’agglomérationgrenobloise : embouteillages, chômage, violences, finances,morale …

Les reculs sur les bonnes directions sont aussi nombreux etgravement inquiétants. Le Sillon Alpin n’a pas bougédepuis 1988. La Métropole grenobloise n’a pas progressésur sa taille européenne à la différence de Lyonnotamment. Les plans de contournements ont prisbeaucoup de rides et de poussières depuis 1986.

Les élus PS se comportent en propriétaires du pouvoircomme si les élections n'étaient qu'une étapeadministrative aux résultats connus d'avance.

C'est cette réalité qu'il faut changer.

«Embellir une ville, c'est séduirel'avenir.»

7

Page 8: Dossier du Changement n°24

«L'emploi est la première mesuresociale à construire au quotidien.»

D'abord respecter les entrepreneurs !

La France est en récession, c’est officiel.

L’agglomération grenobloise est en régression.

Grenoble est en dépression.

Voilà les faits en matière économique.

Aucun de ces faits ne correspond à une sorte de fatalité.

Ici dans l’agglomération grenobloise, nous devons noussouvenir que nous avons été champions : expositionuniverselle de la Houille Blanche, Prix Nobel, JeuxOlympiques, Synchrotron …

La question posée aujourd’hui est donc simple : commentrespecter l’adage : champions un jour, champions toujours ?Pour répondre à cette question de fond, il faut appliquer dessolutions radicales.

Page 9: Dossier du Changement n°24

Les vrais héros sont ceux du quotidien

Faire confiance aux entrepreneurs : les politiques veulentfaire croire qu’ils ont les solutions, qu’ils sont les solutions. Mais dans de très nombreux cas, ils sont le problème.

Ce sont les entrepreneurs, commerçants, artisans, salariésqui produisent, qui créent des emplois, qui créent desrichesses : ce sont ces professionnels là qui sont lasolution.

Les vrais héros sont ceux du quotidien.

Les vrais combattants contre la crise sont ceux quil’affrontent tous les jours pour boucler les fins de mois sansdécider de variables d’ajustements en haussant les impôtsou les taxes. Les vrais combattants sont ceux qui affrontentles faits et pas les mots. Les vrais combattants sont ceuxqui vivent sur le terrain et pas dans des salons dorés decette triste monarchie qu’est trop restée notre Républiqueà tous les niveaux avec un mimétisme quasi-enfantin quiest si souvent pathétique. Pour créer de l’emploi, il fautfaire confiance aux professionnels de l’économie et non pasaux professionnels de la politique.

«La nouvelle génération doitretrouver de l’idéalisme, del’ambition, de l’espoir.»

9

Page 10: Dossier du Changement n°24

«Le premier de nos devoirs, c’est que cette nouvelle génération vivedans un pays plein d’avenir, plein de rêves. Bref, celui que nous avonsconnu quand nous avions leur âge.»

Page 11: Dossier du Changement n°24

La santé est la première des solidarités

Bien vivre chacun des âges de sa vie, c'est avoir l'assuranceque la solidarité fonctionnera à plein quand le poids desans s'accompagnera parfois de solitude, d'handicaps, dedéfis très lourds à surmonter.

C'est aussi, au tout début de sa vie, avoir l'assurance quedes services publics de proximité dont l'enseignementouvriront les plus belles portes de l'avenir dans le respectdes talents de chacun sans barrière d'inégalités.

«Nous devons avoir le coeur entête.»

11

Page 12: Dossier du Changement n°24

Redonner vie et couleurs à l'initiative

L'initiative privée doit être libérée des carcans qui la tuentà petit feu mais inexorablement.

La diminution de la pression fiscale sur les entreprisescomme sur les ménages est une absolue nécessité.

A cette fin, il faut réduire des dépenses publiques. Ce quisuppose la réduction du périmètre des activités publiques.

Cela passe aussi par la diminution du nombre des adjoints,par la clarification des responsabilités, par la ré-organisation du secteur para-public. Dans ce domainepara-public, l’objectif doit être clair : c’est la satisfactiondes résultats qui doit parler et non pas l’auto-satisfactionpermanente des élus qui entassent titres, indemnités ettrop souvent déficits.

Cette diminution de la pression fiscale doit s’accompagnerd’un très large effort de simplification sur des domainestels que les taxes d’enseignes commerciales, les droits surles terrasses, la CFE …

«La première des justices, c'est deconstruire une société du mérite quisoit mobile, ouverte, responsable.»

Page 13: Dossier du Changement n°24

Ne jamais être en panne d'enthousiasme

Ici dans l’agglomération grenobloise, nous devons noussouvenir que nous avons été champions : expositionuniverselle de la Houille Blanche, Prix Nobel, JeuxOlympiques, Synchrotron …

La question posée aujourd’hui est donc simple : commentrespecter l’adage : champions un jour, champions toujours?

Pour répondre à cette question de fond, il faut appliquerdes solutions radicales.

Il faut changer.

Changer pour de vrai.

Changer radicalement pour stopper les déclins actuels. Cesdéclins sont certes le bilan des majorités sortantes. Mais ilssont aussi l’échec d’oppositions qui n’ont pas étél’expression d’alternatives claires, résolues, attractives.

Le véritable enjeu réside dans le contenu concret de cechangement radical global appliqué tout particulièrementà la politique économique locale.

«Une ville doit aimer ceux quientreprennent, commercent,innovent, prennent des risques. Elle doit adorer réussir, conquérir, ne pas avoir de limites. »

13

Page 14: Dossier du Changement n°24

«Aimer découvrir sa ville sur le bitume du petit matin.»

Page 15: Dossier du Changement n°24

Faire moins mais faire très bien

Une vie locale neuve doit être guidée par une vision globalede la société.

Pour nous, le citoyen est sujet de liberté.

Tout doit être fait pour que cette liberté individuelle soit laplus grande possible parce que c’est la meilleure façon derespecter le citoyen sans le soumettre à une machinesociale, à une fatalité quelconque ou à de faux alibis.

La démarche collective doit être une écriture de cetteliberté individuelle.

La vie en collectivité ne se conçoit que dans cette primautéde la liberté individuelle.

La collectivité publique doit donc faire moins mais fairetrès bien en étant exemplaire dans ses compétencesmajeures et notamment : sécurité, gestion rigoureuse desfinances publiques, solidarités, enseignement.

«Une ville a belle allure quand seshabitants s'y sentent bien. C'est leplus beau des classements.»

15

Page 16: Dossier du Changement n°24

Prenons la ville du bon côté

Aujourd'hui, la crise est partout chez elle dansl'agglomération grenobloise.

Aucun quartier ne lui résiste. Aucun domaine ne luiéchappe.

Comment penser résoudre ce problème avec ceux qui ontcréé cette triste et grave situation ?

C'est impossible.

Il faut donc changer.

Changer en redonnant un sens clair aux décisions collectivesà partir de priorités simples, solides correspondant à desmesures précises.

Une élection n'est pas une rencontre entre des candidats etdes citoyens. C'est d'abord une rencontre entre chaquecitoyen et ... lui-même. Que veut-il pour sa vie quotidienne ?

C'est ce choix là qui guide ensuite les autres arbitrages.

C'est pour avancer sur ce choix là que nous vous présentonsnos propositions.

Nous sommes à votre écoute. Les problèmes sont nombreux.Si nous sommes résolus, nous trouverons les solutionsnécessaires, utiles, positives. Ce sont ces solutions quidoivent mobiliser nos énergies, nos imaginations, noscompétences.