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LUNDI 4 JUIN 2012 À 20H CAFÉ DE LA DANSE 5 PASSAGE LOUIS-PHILIPPE 75011 PARIS MÉTRO : BASTILLE TARIF PLEIN : 15 EUROS / TARIF RÉDUIT : 10 EUROS L’INSTANT DONNÉ | RÉMY JANNIN 104 RUE VICTOR HUGO 93170 BAGNOLET – FRANCE TÉLÉPHONE 01 48 59 85 20 | MOBILE 06 13 06 62 93 WWW.INSTANTDONNE.COM CONTACT PRESSE | ANNE GUEUDRÉ MOBILE 06 60 51 03 82 [email protected] DOSSIER DE PRESSE L’INSTANT DONNÉ A 10 ANS SORTIE DU DISQUE « OUTLYER » CONSACRÉ À FRÉDÉRIC PATTAR

dossier presse L'Instant Donné 10 ans

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dossier presse L'Instant Donné 10 ans

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Page 1: dossier presse L'Instant Donné 10 ans

LUNDI 4 JUIN 2012 À 20HCAFÉ DE LA DANSE5 PASSAGE LOUIS-PHILIPPE 75011 PARIS MÉTRO : BASTILLETARIF PLEIN : 15 EUROS / TARIF RÉDUIT : 10 EUROS

L’INSTANT DONNÉ | RÉMY JANNIN104 RUE VICTOR HUGO 93170 BAGNOLET – FRANCETÉLÉPHONE 01 48 59 85 20 | MOBILE 06 13 06 62 93WWW.INSTANTDONNE.COM

CONTACT PRESSE | ANNE GUEUDRÉMOBILE 06 60 51 03 82 [email protected]

DOSSIER DE PRESSE

L’INSTANT DONNÉ A 10 ANS

SORTIE DU DISQUE « OUTLYER » CONSACRÉ À FRÉDÉRIC PATTAR

Page 2: dossier presse L'Instant Donné 10 ans

L’INSTANT DONNÉ FÊTE SES 10 ANS

10 ans à faire vivre la musique de chambre contemporaine, travailler avec des compositeurs, passer des commandes, créer des œuvres.

10 ans ensemble, avec la même équipe, l’oreille et l’œil constamment aux aguets – L’Instant Donné joue sans chef –, à poursuivre l’utopique perfection, cette précision qui seule fait naître l’étincelle magique du concert : « l’instant donné ».

10 ans de rencontres aussi, de compagnonage parfois comme avec Frédéric Pattar, figure familière dont la musique fut proposée dès le premier concert de l’ensemble. 25 pièces du compositeur figurent au répertoire de L’Instant Donné dont beaucoup ont été écrites spécialement pour les musiciens de l’ensemble.

Le 4 juin 2012 à 20 heures au Café de la Danse, L’Instant Donné présente un disque entièrement consacré à la musique de Frédéric Pattar (Outlyer – label Césaré / CNCM de Reims). C’est l’occasion d’un concert exceptionnel réunissant l’ensemble au complet pour un programme qui mêle des œuvres présentes sur le disque et la toute dernière composition de Frédéric Pattar, Snowdrift (commande du Ministère de la Culture). Pour cette pièce, les musiciens sont heureux de s’associer à la soprano Marion Tassou.

Contact L’Instant Donné : Rémy Jannin – 104 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet – téléphone 01.48.59.85.20 – mobile 06.13.06.62.93 – [email protected]

PROGRAMME

FRÉDÉRIC PATTAR (*1969) >>> >>> >>> >>> >>> écouter le disque en avant-première sur http://snd.sc/HaYXBY 1. MIROIR NOIR II (2008) 11:00commande de l’Antenne Culturelle Hanover Niedersachsen pour clarinette et trio à cordes

2. LIERRE (2007) 05:00pour harpe et Fender Rhodes

3. OUTLYER (2007) 18:00commande du Festival d’Automne à Paris et du Musée du Louvre pour flûte sul palco, violon et harpe, Fender Rhodes, percussion, alto, violoncelle

4. SNOWDRIFT (2011-12) 25:00commande du Ministère de la Culture et de la Communicationpour soprano, flûte, hautbois, clarinette, harpe, Fender Rhodes / piano, percussion, violon, alto et violoncelle

invitée : Marion Tassou, soprano

L’INSTANT DONNÉ Elsa Balas, alto – Nicolas Carpentier, violoncelle – Caroline Cren, Fender Rhodes, piano – Esther Davoust, harpe – Maxime Echardour, percussion – Saori Furukawa,violon – Cédric Jullion, flûte – Philippe Régana, hautbois – Mathieu Steffanus, clarinette

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PRÉSENTATION DE L’INSTANT DONNÉL’Instant Donné est un ensemble instrumental qui se consacre à l’interprétation de la musique de chambre contemporaine. Dès ses débuts en 2002, le choix d'un fonctionnement collégial et d'une équipe d'interprètes fixes s'impose. Les projets de musique de chambre non dirigée sont privilégiés. La volonté de jouer sans direction n’a rien de dogmatique : simplement, elle implique un travail différent, obligeant à une connaissance plus globale de la partition, à une grande intensité dans l’écoute mutuelle, à une attention à l’autre qui implique un engagement sans faille. L’Instant Donné a ainsi su s’imposer au fil des années comme une référence en matière de musique de chambre d’aujourd’hui. L’ensemble est installé à Montreuil (Seine-Saint-Denis) aux portes de Paris.

Le répertoire s’étend de la fin du XIXe siècle à nos jours avec, suivant l’inspiration, des incursions vers les époques antérieures (baroque, classique, romantique…). Toutefois, la programmation est principalement consacrée aux compositeurs d'aujourd'hui avec lesquels l’ensemble collabore étroitement (concerts monographiques consacrés à Frédéric Pattar, Stefano Gervasoni, Gérard Pesson, Johannes Schöllhorn, Clemens Gadenstätter parmi d'autres...).

L'ensemble reçoit le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d'Ile de France - Ministère de la Culture, de la SACEM, et de la SPEDIDAM.

Contact L’Instant Donné : Rémy Jannin – 104 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet – téléphone 01.48.59.85.20 – mobile 06.13.06.62.93 – [email protected]

QUELQUES REPÈRES2002 premiers concerts de L’Instant Donné

2005 installation dans une ancienne brasserie à Montreuil / premier partenariat avec le théâtre L’Échangeur Bagnolet

2006 début d’une longue collaboration avec Gérard Pesson / concerts à Musica, Strasbourg

2007 début de la collaboration fidèle avec le Festival d’Automne à Paris / création de Outlyer de Frédéric Pattar concert monographique consacré à Stefano Gervasoni / Festival Agora - Ircam

2008 concerts en Argentine et au Pérou

2010 début de la résidence de 3 ans à Césaré (CNCM Reims) création de Cantate égale pays de Gérard Pesson avec l’ensemble vocal EXAUDI / Festival Agora - Ircam

2011 enregistrement du cycle Dir Indir de Stefano Gervasoni avec l’ensemble vocal EXAUDI / WDR – Cologne

2012 début de résidence au Théâtre Garonne – Toulouse / concerts en Afrique du Sud

2013 sortie du cd Gervasoni (Winter & Winter) et tournée

2014 concerts à l’Amphithéâtre de l’Opéra de Paris...

L’Instant Donné est invité par de nombreux festivals français et étrangers : Festival d’Automne à Paris, Agora-Ircam (Paris), Musica (Strasbourg), Wittener Tage (Witten, Allemagne), Musikprotokoll (Graz, Autriche), Manchester International Festival (Royaume-Uni), Quinzaine Musicale de San Sebastian (Espagne), Musica Nova (São Paulo, Brésil), Ciclo de Música Contemporánea (Buenos Aires, Argentine), instituts culturels du Maroc, etc.

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Contact L’Instant Donné : Rémy Jannin – 104 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet – téléphone 01.48.59.85.20 – mobile 06.13.06.62.93 – [email protected]

À PROPOS DE FRÉDÉRIC PATTARFrédéric Pattar est né en 1969 à Dijon. Il débute ses études musicales par la pratique du piano. Parallèlement, il commence à improviser et composer de façon autodidacte. Il se destine à des études supérieures de piano quand il entre en 1994 dans la classe de composition de Gilbert Amy au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon où il obtient son diplôme en 1998. Il termine ses études à l’IRCAM où il suit le cursus d’informatique musicale (1999/2000). Durant l’année 2010, il est en résidence au DAAD Künstlerprogramm de Berlin (Deutscher Akademie Austausch Dienst). Frédéric Pattar partage son temps entre Paris et Istanbul. Il se consacre entièrement à la composition musicale et reçoit de nombreuses commandes (Festival d’Automne à Paris, Musée du Louvre, Wittener Tage für neue Kammermusik, Kammerensemble Neue Musik Berlin, etc.). Ses œuvres son interprétés par de nombreux ensembles spécialisés (ensemble Intercontemporain, Quatuor Arditti, ensemble Cairn, Ictus, etc.) en Europe et dans le monde. Depuis une dizaine d’années, il collabore étroitement avec l’ensemble L’Instant Donné pour lequel il écrit de nombreuses pièces. La musique de Frédéric Pattar expose un langage très contrasté : toujours tendue, sans concession, mais ne refusant pas un certain lyrisme, elle recèle une véritable intensité dramatique. Éléments moteurs dans ses œuvres, les flux rythmiques déferlent en vagues successives et viennent modeler le tissu harmonique, créant différents plans sonores aussi évidents qu’inattendus. Souvent, quand il ne travaille pas directement avec un écrivain, Frédéric Pattar trouve le point de départ de ses pièces – l’étincelle initiale – dans des écrits, la plupart du temps poétiques, qu’il s’approprie et sublime. Qu’on ne cherche pas un lien direct entre les mots et la partition, il ne s’agit jamais d’illustration ou de mise en musique, c’est une relation plus diffuse et intime qui touche à la genèse de l’œuvre et non à son propos.

QUELQUES REPÈRES2000 création de Chaman / Ircam, cursus de composition et d’informatique musicale / Esther Davoust

2001 création de Jeux de Deuils / Biennale Musiques en scène, Lyon / EOC, dir. Lorraine Vaillancourt

2005 création de Cendres : prix de la Fondation Boucourechliev / L’Instant Donné

2006 création de Soleil-Filament, commande du Ministère de la Culture / Biennale Musiques en scène, Lyon / Frédérique Cambreling, Frédéric Stochl et L’Instant Donné

2007 création de Outlyer / Auditorium du Louvre – Festival d’Automne à Paris / L’Instant Donné

2009 création de Flowerghost, commande du Mécénat Musical Société Générale / Festival du Larzac

2010 résidence de 1 an au DAAD, Berlin / collaboration avec le Kammerensemble Neue Musik Berlin création de Délie / Bouffes du Nord, Festival d’Automne à Paris / Saori Furukawa

2011 Quatuor joué par le quatuor Arditti (Ultrashall, Berlin / Musica, Strasbourg)

2012 création de Snowdrift commande du Ministère de la Culture / Théâtre Garonne, Toulouse / L’Instant Donné nouvelle œuvre vocale pour les Neue Vocalsolisten, Stuttgart / Festival d’Automne à Paris

2013 projet de commande avec l’Ensemble InterContemporain

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Inspirée du titre d’un recueil de poème de Jim Harrison, Outlyer semble vouloir donner une traduction concrète à la notion de profondeur – cette distance qui sépare ce qui est vu de ce qui est entendu... Pouvez-vous revenir sur la genèse de cette partition ?

Frédéric Pattar : « J’avais depuis longtemps envie d’expérimenter au sein de mon écriture le fait qu’un instrument joue hors scène. Ce n’est pas une nouveauté, faire jouer un instrument sul palco (littéralement dans les loges) a été très utilisé dans de nombreuses œuvres dramatiques. Mais je voulais intégrer ce type de dispositif à l’intérieur d’une pièce purement instrumentale. Au moment où je commençais à travailler sur Outlyer, je lisais le recueil éponyme d’Harrison, et sa poésie, à la fois brute, sensuelle et déviante voire déglinguée, m’enthousiasmait. Entre autres car elle se démarque totalement de tout ce qu’on peut lire en Europe. De fait, il s’agit bien pour moi d’un poète exotique en quelque sorte. J’étais et je suis toujours intrigué par ce titre, Outlyer, qui n’existe dans aucun des dictionnaires d’anglais que j’ai pu consulter. Il signifierait à la fois “lointain”, “écarté”, “en dehors de l’horizon”. Ce mot est aussi proche par sa sonorité de “outlaw”, “hors la loi”… Bref, en choisissant ce titre, ce n’était pas un hommage et encore moins une référence, mais plutôt une concordance que je voulais faire apparaître. »

Comment avez-vous organisé votre composition, et pourquoi notamment ce choix du dispositif orchestral – avec deux « solistes » évoluant l’un hors de scène (flûte), l’autre sur scène, au premier plan (violon), accompagnés d’un ensemble évoluant dans les registres piano ?

Frédéric Pattar : « Il y a au début de l’oeuvre un solo de violon assez long en regard de la durée totale de la pièce. Ce solo va susciter, je dirais même invoquer tout ce qui suit. La flûte sul palco intervient par la suite comme une sorte d’écho déformé du violon, et les instruments de l’ensemble commentent le dialogue entre les deux solistes avec une sorte de détachement, comme le ferait un choeur antique. Si les instruments non solistes jouent le plus souvent piano, c’est une façon pragmatique de laisser de la place à la voix invisible et lointaine de la flûte. Mais c’est dans l’écho que tient l’essentiel du projet. L’écho est véritablement un archétype musical, et en cela il est fascinant, mais il peut aussi devenir un véritable piège pour le compositeur (chacun sait que la fascination est une chose dangereuse). Or, avoir conscience de la présence d’un danger rend plus attentif, plus lucide et plus éveillé... Qualités qui sont primordiales, je crois, pour tout artiste. Ma principale référence se trouve dans un duo extrait des Vêpres de la Vierge de Monteverdi. Le chanteur pose une question et l’écho lui répond exactement, textuellement, la fin de sa phrase, mais il se trouve qu’à chaque fois, les derniers mots de la question apportent la réponse... Je dois dire que cet exemple magistral a suscité chez moi une sorte de rêverie matérialiste sur le phénomène de l’écho. »

L’effectif de la pièce intègre des instruments « populaires » (à tous les sens du terme) : le zarb, le Fender Rhodes. Ce choix sert-il simplement à enrichir le spectre sonore, ou bien traduit-il un désir d’intégrer plus avant les éléments populaires dans votre musique ?

Frédéric Pattar : « Je prendrais un peu les choses à rebours de ce que vous me proposez, car en fait, sans pour autant oublier la connotation parfois très forte de ces instruments, ma volonté est de leur donner une place organique dans ma musique. J’ai d’ailleurs choisi chacun de ces instruments pour des raisons très différentes. En ce qui concerne le zarb, que je qualifierais plutôt d’instrument traditionnel (il appartient plutôt à une longue tradition de musique savante iranienne), c’est une musique que j’ai longuement écoutée avec attention et passion, mais aussi, fatalement, avec naïveté, puisqu’elle ne fait pas partie de ma culture. Le zarb m’a toujours

plu car c’est un instrument de facture très rudimentaire, dont le jeu offre pourtant un nombre incalculable de sonorités et de registres. Ce qui m’attire dans cet instrument, c’est que, si petit qu’il soit, il constitue un véritable orchestre de sons ténus. Je ne suis pas particulièrement attiré par la pop music, mais il est indéniable que j’en ai été imprégné durant mon enfance... Quoi qu’il en soit, j’ai découvert dans le Fender Rhodes un instrument très riche là aussi. De plus, la pédale de volume permet de faire jouer ce piano dans un registre très bas, d’éloigner le son, ou même de masquer les attaques et de n’en faire écouter que les résonances. Le Rhodes est désormais un instrument du passé – il n’est même plus fabriqué. Cela semble même paradoxal d’opérer une archéologie sur un instrument si récent. Pour continuer avec les paradoxes : non, je ne souhaite pas intégrer d’éléments populaires dans ma musique, même si je dois avouer apprécier parfois l’immédiateté, l’inventivité et la vivacité de certaines de ces musiques. En somme, pour répondre à l’inverse, j’aimerais que la musique savante d’aujourd’hui soit plus populaire sans toutefois s’abîmer dans la démagogie. Je suis bien conscient que c’est une utopie totale dans le monde actuel. »

Quelles ont été les étapes décisives de votre parcours de compositeur, et les oeuvres ou les artistes dont vous pourriez dire qu’ils vous ont influencé ?

Frédéric Pattar : « J’aurais envie de vous répondre que tout ce que j’écoute m’influence d’une façon ou d’une autre ! Je suis pianiste, et bien que je ne me produise pas en public, j’ai travaillé les oeuvres du répertoire de piano que je continue de pratiquer. Parmi les oeuvres récentes qui ont été un choc, je citerais le Concerto pour violon et Beiseit de Heinz Holliger, Gran Torso et Zwei Gefühle de Helmut Lachenmann, et le Deuxième Quatuor de Brian Ferneyhough, mais aussi Cassandra de François-Bernard Mâche, A Roaring Flame de James Dillon, ou encore Clocks and clouds de György Ligeti.Il y en a bien d’autres... »

Les titres de vos pièces semblent souvent traduire une conception organique de la texture sonore (Lierre, Soleils-filaments, Cendres...) : comment Outlyer s’intègre-t-il à cette production ?

Frédéric Pattar : « Vous avez raison de souligner cet aspect. Je me suis beaucoup imprégné du matérialisme poétique de Gaston Bachelard. Et bien que Bachelard ne parle jamais de musique, la lecture de ses livres a affecté profondément ma façon de concevoir la composition. Lierre, par exemple, est une oeuvre pour harpe et piano Fender Rhodes dans laquelle j’avais travaillé sur l’enchevêtrement des sonorités de ces instruments. Ce titre est bel et bien une métaphore, et même une rêverie, qui s’est opérée à la fois autour de la conception de l’oeuvre et sur un certain type de texture sonore. De la même façon, dans Outlyer, le titre représente bien, selon moi, la rêverie que j’ai faite sur ce phénomène très matériel qu’est l’écho. »

Vous menez depuis quelques années une fructueuse collaboration avec l’ensemble L’Instant Donné : un tel travail vous semble-t-il indispensable pour le développement d’un jeune compositeur d’aujourd’hui ?

Frédéric Pattar : « Cette collaboration suivie avec L’Instant Donné est pour moi une chance. D’autant que j’essaie d’être aussi proche que possible du geste instrumental dans la conception d’une oeuvre, il m’est donc indispensable d’échanger régulièrement avec des instrumentistes... Mais il y a également une relation de confiance qui s’est instaurée, les instrumentistes connaissent ma musique, et sont donc familiarisés avec ma propre recherche. »

ENTRETIEN AVEC FRÉDÉRIC PATTAR À PROPOS DE OUTLYERPropos recueillis par David Sanson pour le programme du Festival d’Automne à Paris du 9 novembre 2007