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cuza presa
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La Presse (Paris. 1836)
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
La Presse (Paris. 1836). 11/02/1859.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].
Vendredi ~ûir U février.
m;NmM;(APAR!S) Ç~ ~vi~
Chez !es JjIBRAlMS et MARCHANDS de Joarhaux
et' dana toutes ~es Gares dé CHEMINS BE FER.
S4~ année ~?9..'r. ,7
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Pour ies ANNQKaEa et.AVïs pAVËs; s'adresser & M.pArus~ régisseur, plaça de ta Bourse, 8.~
;Bg-BBm.~=-
.RED'ACTÏOM:
~dresset & M. AD. GUËROULT, rëdaëteïtr princ~pat, tes commBnicàtioas relaHve? à larédaëttMt
RBoM<mtniart!'e,,M~4~'<!McA< ÂQ'ranchir..
~RTtet.~neK ïKSE!tË3:Le~art'cfo6non~sërë3_Be8ont pas rendus !!s sont brutes..
ON S'ABONNE A PARIS. ~UE MONTMARTRE, '123.
h~.MM.TRO!SNëïS, <C FRANCS;
t pj{.TTR.O~NOIS, a3 FE.
60~
BÉPMTE~NS~S,3~~UNAN,64FR. ~'S{siX'MO!S,MFR.;M<AN,84FR.
ALONDBBS:De!izy,DâYiesetC%i,FmchîaQe.C9rnhiILw
Bepo<'tseFSteett~MpOMr-<M~a~ïOM€eA<M9e~o!<c~–LMa6onae)MKS~ate~aM<<&(Mcns~
BPafSs, vejadre<M A A février
B~tLETM BC J<OMf
Encore un meeting monstre en faveur
~de la réforme La reunion, convoquée par
la~Vor~M'K ~yb/'M 6[ssoc!'d;oH, a eu lieu!
dans~avIlI8 dé Newcastle, qui s'était pa-
vbisée pour fêter cette solennité, à' la-
quelte ont a~si'sté des députàtionsnOm-
breuses, accourues ~de toutes lés parties
du midi de 'l'Ecosse et du nord de l'An-
gleterre. Un 'discours énergique" de M.'
Cowéh a été couvert d'applaudissements
enthousiastes, 'et les libéraux~ espèrent
que cette grande manifestation ne 'sera
pas sans influence sur les'vôtes des mem-
bres encore~ indécis de la Chambre des
communes.
M: Cobdén; qui s'est fait a'lui-mëme le
serment de n'assister a aucune réunion
publique pendant 'toute 'la durée de la
saison, a voulu néanmoins prêter a la re-
formé l'appui de sa popularité. Dans une
lettre adressée a/tous lés journaux, il
adresse ses félicitations- a M. JobnBright,
i'engage'a persévérer et lui présage, après,
-quelques années~ de luttent d'en'orts,~uh
succès corn'pletet la conversion des neuf,
dixièmes de ceux' qm professent aujour-~d'hui pourla réforise la plus violente* an-~
tipathië.
"Quant au ca.b~ine.t,ilaurait, dit-on, arrêté
GnHnIeplan du bill de réforme qu'it doit
présenter a la. Ghambre. H proposerait de
donner pour base a la~'anc~'se't 2 livrés
fterl. dans les comtes et 6 dans les bourgs,
<t d'accorder le scrutin secret à tout col-
lège où il "serait demandé par les deux
.tiers des électeurs. Mais ces rensëigne-
'mëntsne présentent jusqu'ÈL présent au-
-cun caractÈ're d'authenticité; et tis seront
~probablement démentis. c
Des intei'pellatibna ont été adressées,
dans la Chambre des lords, à lord Malmes-
bury, au sujet,de-Ia double éleetion du
colonel Couza. Le comteîde Saint-Ger-
main ademandé,
au nom de la Ghambre,
quelle est la pensée du gouvernement sur
~légitimité'de cette: double élection. Lecomte de Malmesbury~refusant de s'expli-
quer, a répondu qu'il était <(plus que pro-
-bable et même presque'certain quë~d
.Conférence se réuntrait de nouveau pour
.déterminer l'interprétation a donner aux
'diverses clauses delà convention du't9
:'adûi:. ))
'Le 7'MKes,gefo.ndan~sur l'article 3 de là
-convention de <) 856; trouve inégale 'la
jsecbnde élection, et craint qù'el!ë n'amène
dés' complications très ~pa~s, parce que
e ~/oK~eur irancàis;' én~ 'appréciant la
-conduite des électeurs valatruës~a'déclaré
'~qu'elle s'était faite régulièrement.Ce journal, comparant le disc'purs' de
.l'empereur avec celui deM. deMorny.pré-
eteBd queNappléonïII, très porto d'abord
-!a;fàire la guerre arAutriche, a déEniti-
~vementreculé dans cette entreprise, après
~'être~assuréqu'eHë était -accueillie avec
une froideur -m-arquée npn-seulem~nt ~cn
France, mais eneorë,eir Russie et '.m~me
..en Piémont. L'empereur; ajoutë~Ië 7'<M!es~
-d'à pas cru qu'il fût de sa dignité de pro-
..clamer personnënëment le changement
qui s'était opéré dans son esprit il à donc~aissé'àM. dëMprnyIé"soin de rassurer
d'Europe. Ce raisonnement est fort Ingé-
-hieux, sans doute mais il ne convertira
'personne, et les lecteurs, judicièuxpen-
-seiront, comme nous, qu'il pèche par la
;base, eh méconnaissant lès tendances mê-
-me~du Piémont."
.FEUEM.E'B'ON' BE LA PRESSE
DUYErn)REDtSOIRll.FËY!UBRl859.
~~Ë&mp~~cBmA~
'<*&rte M.P.B''EMX,
DE LA. COMPAGNIE D-ÈJ~SUS.
~:eprogrés par;,le;christiân~rsm~=ÉtLe progrès par. le christianisme t. Et
vousaussi, mon révérend Père, vous prê-
chez le progrès.,Savez-vous bien que n'é-
tait votre robe, le respe.ct pour votre ro-
be/je voua dirais volontiers: Touchez 1~,
je vous prie, et/si jamais j'ai besoin.
Mais j'allais commettre une indiscrétion.
Je retiremàparôle.
Ennn;vous aimez le progrès, le mot,
bien entendu, et non l'idée. N'importe, le
mot a plus d'esprit que vous ne croyez.
Partout où il passe, l'idée finit par passer.
G'eet l'histoire du til et de l'aiguille. L'ai-
guille faitle trou, comme vous savez. Or,
eh attendant que le ûl suive, vous pouvez
rudoyer à votre aise, du haut de la chai-
re, un malheureux livredemaconnaissan-
ce sur cette question du progrès, et ap-
peler couramment l'auteur absurde, igno-
rant, Satan. Mais idéologue, je vous ar-
~rête. Idéologue est un morceau de choix,
un morceau réservé. Pour avoir .Je droit
d~en user, il faut au moins jouer a la
Bourse et posséder un million.
Appelez-moi comme ~ous voudrez; mon
Pl'ehantJa'paroIcdansla discussion des
queëtions brûlantesqui'agitent aujour-
d'hui'le.niondë, te Con<<MëM(aMeMeM) a-
bordp la hécessité; d'une réforme Sans les'
Etats de l'Eglise. Il ne pen&e pas; comtnë
les protestants et les free-tMnkers, qu'on
puisse sans difncùlté transporter à Jéru-:
salem« ou dans l'Me' de Monte-Cristo ))
le siège de l'autorité pontincale. Il taxe
même de folie Un tel projet, et croit donc
qu'il ~faut se borner a introduire,dans les
Etatsdu pape, les améliorationsrécla-
mées par ses sujets, en~ ~foi'çant~Ie saint-~
père'a les accepter et à les respecter,
puisqu'il-nepeut pas se décider-à les ac-
complir de son propre-mouyement..x
A Vienne, on commente dans le sehsie
plus favorable la paix ]e. discours pro-
nencé par l'ëmp'6rëur Napoléon. I) n'en est
pas~ de même en Italie, comme oirpeut le
voir dans les dépêches,
Maigre les prétendues assurances de
paix' que. nous apportent, chaque jour les
journaux de Vienne, les armements sont
puursuiïisavec l!t. plus grande activité.
On.dirigëdehiouveaux régiments sur la
Lombardie on prépare la formation d'un
camp de réserve en Istrie; on couvre de
forts tout le littoraldé l'Adriatique, du Pô0
à.Ancône, et le gouvernement expédie,
-dans les prpvinces'oriëntalcs dé l'empire,
l'ordre ~d'acheter à tout prix 30,000 che-
vaux de rem6iue. Lebruit, jl est vrai, s'est
répandua Londres, le 't Oau soir, que l'Au-
triche ~consentait a retircr\ses troupes du
territoire pontincal, a con'ditionquc l'ar-
mée française évacuerait Rome mais on
pense a Londres que cette assurance,
donnée comme positive, n'est qu'une tac-
tique~destinëe a favoriser l'emprunt autri-
chien..c"
On nous écrit de Jassy que le prince
Alexandre a reçu, le /)0 février, la députa-
tionyalaque chargée de lui remettre
l'acte dé sa nomination; et qu'il, apronoh-
cé un discours plein de modération et de
dignité. La population de Jassy a fait a la
~'députation un accueil très enthousiaste.
Nous-signalons'a l'attention de nos lec-
teurs un remarquable article du ~/orn!t!~
'Pos~, dont nous .donnons plus loin '!à tra-
duction. Il considère comme virtuelle-
ment abrogés les traités de ~8'5.;
ALEX, BONNÈ'ÀÙ::
L'agence.-Haya~-Bullier nous transmet
les
dépêches suivantes: .<fTnri~l février..
B Le discôursdo l'empereur Napolëon a pro-
duit une pE&fondesenS{tt)ondap5.t{)ttte?rita!ie.
Lés lettres de MiLan, Venise, Flerence et Bo-
logne s'accordent .pour considérer tes paroles
de l'empereur comme le gage d'un avenir
meineurpourla~peSinsuIe.itafieuEe.
M La presto':p!ëmontai5e., modërce ou radi-
cale, trouve le discours. pie.ind.'é)eyatiQn/
sL'OptKïo.nc dit~jue depuis longtemps la
Fraace n~avait, pas entendu des paroles si di-
gnes de sa grandeur et'de sa puissance. ))
<(MarseiHe, 10 février.
,.? Les. nouveUes de la. Ghine vont'jusqu'au
39 décémDrë. L'escadriHè angtaise qui accom-
pagne lord Eigia et qui est composée de cinq
vapeurs'et'canonhiërës, continuait a remonter,le neuve au-dëISde Nankin.
s'Les journaux anglais de Hdng-KohgcrQient
que .cette. Qottille Coopëre avec les impériaux
a éteindre la révQlté.Cette aSaire a étéjugée.d'une telle importance que l'ambassadeur de
France et les plénipotentiaires çhinots ont dif-fère leur départ-de Canton, attendant le ~e-
sultat'tle l'expédition...? Le'thé és~ rare. Les autres fret~sontabph-
dants.
révérend Père, je 'vous donne d'avance
l'absolution. Je'sais faire dans ce-monde,
Dieu merci, la part de l'habit. Du moment
que vous avez prononce'le mot de prd-!
grès, .vous deviez à votre habit d'excom-munier l'école. du progrès, et moi indigne
dans le'paqùet.. Vous commencez par mau-
dire, c'est la marche reçue-depuis Balaam.
Avec le temps vous réfléchirez peut-être,
et alors je compte sur votre bénédiction.
Pourquoi toutefois me chercher querelle
surla naissance d'Adam? Adam a dû naî-
.tre,;Ie fait est "certain; je ~crois pouvoirl'affirmer sans danger. Mais a quel mo-
ment? Au moment, je présume, où la terre
en feu avait sùfusamméht refroidi son ar-
deur pour permettre au bipède suprême,
marqué au signe deï'intelligënce, de sor-
tir de sa coque, sans courir le risque de
griller. Mais à quel moment .précis, sous
quelle forme précise, sous quelle latitu-
de, à quelle température? c'est là ce que
j'ignore, en mon âme et conscience. Or,
quand je fais tant que d'ignorer une cho-
se, je dis simplement.: Je l'ignore.
Mais au lieu de me féliciter de cet acte
de sagesse bu tout au moins de modestie.
vous me dites du haut de l'épaule Tu
devrais savoir comment le premier ac-
teur, créé a npti'e Image, a fait son en-
trée sur la scène de la planète? Le sa-
vez-vous vous-même, mon révérend Pè-
re ? Dans ce cas, veuillez agréer Tnon
compliment. Vous avez dû connaître,
dans le temps, quelque préadamitè. Quant
à moi, j'avoue franchement, qu'à l'époque
où la terre accouchait de l'homme, je n'é-
tais pas là pour recevoir l'enfant. Un ca-
maldule, de votre voisinage, afm'me à la
vérité que l'enfant avait la trentaine révo-
lue au jour de sa naissance, si bien qu'à
l'instant même il repoussa de bouture et
mit entrain 1s cours de l'humanité. Mais
à quelle porte de l'E.den ce chroniqueur
antédiluvien a-t-il 'puisé cette ~o~yellç?
)) Les journaux anglais; ne disent .rien' de
l'expédition de Cochinchine.'
:«ÊaMëiUe,Hfevrjer~
~.Les nouvelles .de- Rome, da ~8, .appr~nnen~
que le pape avait fait comptim~ter Je prince
deGaites ason arrivée à Rome, et que te
prince a fait visite à Sa Sainteté lundi dernier.
') M. RnsseU, secrétaire de la iégation bri-
.tannique àFiorence, accompagnait S. A. R.
a La nouvelle de la mort de là princesse
héréditaire de Toscane est cohnrmee.'S.A.
G.Di est morte Naples hier jeudi, d'une
fiëvre typhoïde qui s'est trouvée compliquée
par l'état de grossesse de Ja'princesse. ')
(('Constantihop!e,9février.
Les nouvettes delà Valachie causent ici~
-une viv-e~motion. Lundi dernier, Fuad-Pacha
a provoquéJa,réunMn'd'un conseil de cabinet
<°xtraordinaire~ethier, mardi, le sultan a re-
.çuaussilesministres.
)) La.P~Me~'0?'ë~ annonce que la Porte
proteste contre les élections de'Ia Valaclue, et
a communiqué aux représentants des puis-
sances une demande tendant a une nouvelle
réuniondeiaConférenc&.
On continue a faire courir des bruits de
changements ministériels. Hussein-Pacha est
nommé gouverneur de l'île de Candie en rem-
placement de Sami-Pacha qui serait envoyé
en qualité d'ambassadeur aParis.
? Le J'o~H'MS~ ~e Co)M<ont:?)o~~ prétend que
des troupes serontenvoyées incessamment sur
leDanube..)) La commision moldaye:.est arrivée a Qen-
stantinople.
i' (fLoi)dres,10 février.
x Dans!a Chambre descommunes, sir John
Pàkisgtoir, répondant a lord John Russel),
annonce pourie 3.8 février lés demandes de
crédit pour l'augmentation'dé ]a marine.
~M. Disraeli déclare que les dreitssurlesu-
cre.ne seront pas changés, ainsi que l'annon-
cëleTMHe.
<[ Vienne,dO février.. '°-
» Lesnouve!]es de Napies d'aujourd'hui an-
noncent que )a princesse héritière de Toscane
estmorte.a« ler.
est mc.~te, »
«Corfou,Sfëvrier.'
La patente royale, avec réponse négative
sur la pétition du Parlement ionien, estar-
rivée.~
<t*ienne,d0fë\'rior.
!'Une correspondaacetrÈs active a lieu en-
trefes cabinets de Vienne et'de Prusse.
«Madrid,:ÏO février.
s L'exposition hiscano-améri-caine est défi-
nitivement'décidée: et!e aura lieu à'Madrid en
1861:;
s La- Co!'?'e~pof)JeHc:'a .aM<o.9rafa .donne a
entendre que la reine feraprobabiementgrà-
-.ee.de Ja vie a.PÀng!ais condacjhé a'morKpour
avoir frappé un factiannaire espagnol a A)gé-
siras. :i.'
N Lé consuld'Espagnë aPerpignandoitetretransféré a.-Pàris~a i
LA'.HCUE DES. ~tGNEPONS;
Le cqmmcree. d'es-pr&du'its 'vittcolës .'est-
sang contredit, celui qui doBne;lieu. aux
.plus graves abus. Les yins, tes eaux-de-
Tie.Ies a~eools, avant deparyenir au con-
sommateur, sont rohjet de' mélanges et
d'altérations coupables qu; ruinent les y'i-
gnerôns, portent atfem~G à; ia santé pu-
b!iquë et lèseht.Ies.mtérèts du Trésor.~
Les Yins subissent intHe,. altérations qui
~es dénaturent~ eT en font. des ~breuvages
qui, pezw~rwsén~ 1é pal~is et-j~or~®nt 1~
quF pervertissent ,1e. palais 'et portent 1~trouble dans't'estpmaG. Les principaies
manipulations sont. connues dans le cqm-,
mérce sous Ie;nom de ~'Ma~e,:de 'coMp~e
eidemoMï~a~e.'
Le vinage consiste a introduire de l'al-
cool dans des fûts, a6n de donner au. vin
plus de force. Par exemple, les crûs qui
marqUent.de 6 à 8 0/O.d'aIcoo!, en reçoi-
vent de 10 a. ~30/0.' Ils entrent.en ville
comme vin. ordinaire, pu<s, le simple droit
.acquitte, on les dédouNe avec de l'eau,
et une barrique peut en faire jusqu'à trois.'
Regardait-il donc parle trou de la serrure?
UR honnête pcre de famille écrit ;un!
jour a bonne intention que le progrèsavait débute par l'état sauvage. Il croyait
ingénument avoir remis en circulation~
-une phrase désespérante de.banalité.
Mais vous criez aussitôt a l'impiété et a'
l'ineptie. L'état-sauvage dites-vous, et'
voug~frappez 'du poing l'état sauvage e.t~
vous faites un bond de côté. Eh bien oui,!
Fêtât sauvage Je persiste dans mon afnr-
mation. Mais, de grâce, apaisez-vous,
mon révérend'Père, et raisonnons de bon-
ne humeur. La bonne humeur, voyez-
vous, c'est la santé de l'esprit, et la santé
del'esprit, c'est la moitié de la vérité.
Qu'est-ce que l'école du progrès, âpres'
tout,"entend par fêtât sauvage? Eue en-
tend rhomme tel que Dieu l'a fait dans la
nature telle que Dieu l'avait faite a l'ori-
gine. Qr, à moins de supposer que lamai-
son sortait de terre en ce temps~Ià, com-
me l'herbe, que le pot-au-feu tombait du
ciel'par la route de l'aérolythe, que le
..chevreuil allait mettre de lui-même sa
cuisse dans la marmite, et que la casaque
poussait, de bonne volonté sur l'épaule, il
fallait bien a l'homme, de gré ou de force,
errer a la recherche de sa nourriture,
cueillir le fruit sur la branche, manger le
gibier a la façon du renard, ~dormir, en
rase campagne, a la belle étoile,'et grelot-
ter, au réveil, dans la rosée du matin.
C'est en cela précisément que consiste
['état sauvage, et c'est pour échapper a cet
état que l'homme a mis de sa main une
pierre sur une au~re pierre et bâti sa dë-
'meure, et réduit Je mouton en domesti-
,cité, et attelé le bœuf à la charrue, et tis-
sé la laine du troupeau, et emprisonné la
source dan§ l'amphore. Or, pour peu que
par une raison ou par uneautre, paf lâ-
cheté d'esprit ou disgrâces du climat, il
aitouMié quel.quë part, d'inventer l'ai'chi-
tecture, l'agriculture, 'la'uamme discré-
Une toi récente proh-ibc le vinagë, etne
l'autortseque pour sept. huit départe-
ments dont lescrûs sont faibles; mais le
commerce cannait l'art d'éluder les lois.
.te! coupage est un mélange de plusieurs
crus dinerënts, 'les défauts des- uns se
trouvant compensés par ~les Vertus des
autres. Aijtsi les vins de Suresnes qui
manquent d'esprit et de couleur sont mé-
langés avecles gros vins~du Midi plus ri-
ches en~aiccôl et dont la robe est plus
foncée. Au moyen de ces combinaisons,
avec toute espèce de vins on .fait a -vo-
lonté du Bordeaux et duBourgogne, et on
leur donne le "degré de force suivant le
palais etfl'estqmac.de'la pratique. A Paris
et dans lès principaux centres de consom-
mation, on ne boit guère que de ces deux
crûs dont la réputation est grande mais,
en réalité, sous prétexte de'Bordeaux et
de Bourgogne, le'commercenous fait ayà-
1er les produits les plus malfaisants.
Le mouillage consiste a mettre de I'.eau
dans le vin.ll est la contre-partie du vi-
nàge. Les Cahors et.Ies côtes du Rhône,
qui sont très spiritueux, peuvent'suppor-
ter ~a moitié d'eau. Ils onrent'alors un -vin
encore aussi fort que les mélanges opé-
rés dans les caves de Bercy. Le mouillage
se pratique sur une vaste échelle. D'après
M. le marquis de Lagrange, à Paris seule-
ment, il so/vend ~600 mille hectoHtres!
d'eau pour du vin. j
Nous ne parlerons pas ici des boissons
abominàMes qui se'fabriqueat avec des
'~ss pi~sées,~ des Me'a ~e sureau et du
bois de camp'ëclM!. M& a survail!ànc~
active d~ l'administratit.i' c~t des hom-
mes assez coupables poui vouloir s'en-
richir en empOtsonnaht it;urs conoi-
'toyens~
Les ~eaux-de-vie n'ont pas plus que les~
vins échappé au tranc des intermédiaires.
On sait .que l.e cognac et l'armagnac don-
nent des produits à nuls autres pareils et
que le monde entierrechereheavidement.~
En fatlait-11 davantage pour tenter la cu-
pidité du commerça?.Aussi qu'a-t-il fait:
pour assouvir cette soif insatiable du lu-
cre ? II a; eu recours aux mélanges d'a-
bord il a mis du 3/6 de betteraves dans
les eaux-de-vie; pms,'sans vergogne, il'
'a eSrontément vendu de. l'alcoel de bet-'
terave,pour du .cognac et de l'armagnac-
les producteurs .eux-mêmes, nous avonsles product( eux a~vons~honte de le. dire, ont Yers~ de fortes pro-
portions de 3/6 du Nord. dans 'Peurs alam-
bics et ont ainsi Justine toutes les fraudes
des intermédiaires. La principale indus-
trie du cognac et. de l'armagnac allait pé-
nr torsquë des hommes de cceur ont
cherché à la retirer de l'abîme en faisant
'appela l'association.
~~ttant -aux alcools, de betteraY~ i!s se.
vendent pour des alcools de vin, bien
qu'il existé entre eux une~dinéFëncë de 10
à)5f['.par hectolitre' II y amême des
mélanges -qui atteignent les~. plus hauts
cours~ parce qu~en apparènce.Hs sont su-
périeurs aux meUÏeurs produits du vin.
Ces mélanges, d'abord inconnus, ont don-
né.à ceux qui les ~pratiquaient'd'énormes
bénénces. Tels sont, en résumé, les prin-
cipales fraudes qui adultèrent les riches-
sss créées par les vJgnerons.
On estimer 500 millions les produits
de la viticulture.. En passant par les in-
termédiaires, ces produits acquièrent la
valeur-énorme de 2 milliards. Dans ees
chiNres,'il faut comprendi'e,;où.tre le prix
des vins, ~des eaux-de-vie et. des'alcools,
les bénénces du commerce et la plus-value
acquise.par les mouillages et .les altéra-
tions de toute nature. De telles exagéra-
tiens expliquent la cherté d'un produit de
première nécessité et Fêtât de détresse
tipn, lapbterie, la métallurgie, l'industrie
élémentaire, en un mot, de .la'civilisation,
il persiste encore, à cette heure de l'his-
toire, dansl'étatsauvage. Le .temps agiis-sé sur lui sans le transformer d'une yir-'
gule, et il a juste aujourd'hui l'âge de 'sa
naissance.
Ainsi, mon révérend Père, .vous devez
en prendre votre parti, ~ous descendez,!
nous descendons tous d'un sauvage, VpHa
no.trB titre de noblesse car; plus. nous re-'
eulons le point de départ, plus nous prou-;
yons combien nous. avons marché. Cette
preuve tourne, en. -déunitive, à la gloire'
du progrès, puisque ce .génie mystérieux.
de l'humanité apu seul la retirer de sa pre-
mière misère. Mais, ace mot de progrès~
Yous-vous dressez dans votre manteau, et
vous nous sommez de donner notre dénni-'
tion. Or, àpcincl'ayons-noug donnée que!
vous faites la sourde oreille, et, aulieu!
de répondre ace que nous avons dit, vous:
répondez à ce qu,e nous n~avons jamais'dit une minute. Vous mettes à notre place
un.mannequin de votre, fabrique, et vous
livrez le fantôme a là risée de l'auditoire.
Votre contradicteur, choisi par vous-
même, avait dénni le progrès un accrois-
sement de vie, de vie intellectuelle par
plus de connaissance, de vie morale par
plus de sympathie, de vie physique par
plus de jouissance. Mais en même temps,
m'ais ppur ce triple déyelopp.ement de
l'être, n avait conscienciousém'e~t obser-
vé l'ordre dé hiérarchie marqué de 'la
main de Dieu entre chaque faculté. Ainsi,
convaincu comme if l'est que, si l'huma-
nité tient la placs d'honneur dans la créa-
tion, elle doit cette faveurarinteUigence,il avait mis l'intelligence au-dessus de la
sensibilité, et la sensibilité au-dessus dela sen~tion. Enfin, pourplus de clarté, il
avait déclaré ~nettementque
la sensation
pouvait dônnel' le plaisir, mais que l'âme
seule donnait le bonheur.
dans lequel se trouvent parfois les 'vigne-
rons.
Lès mélanges et Tes falsifications ont
porté'Iaruino au sein de l'industrie viti-
colc. Coafune les fraudeurs produisent a
bien meillearmarché que le? ~ropriéta.i-
re.3, ceux-ci, ne pouvant soutenir la con-
currence,.ont dû changer leur mode d'o-
pération. Au heu d'entretenir !a vigne sur
les coteaux, ils l'ont transportée dans ta
plaine. Ils ont de la sorte obtenu plus de
récolte et moins de fra-is. Ces vins, il est
vrai, n'ont p~conserver leur vieille répu-
tation; mais ils ont pu soutenir la concur-
rence des falsificateurs. C'est ainsi que la
.viticulture française., sans égale dansie
monde, a perdu son antique suprématie et
n'onre plus a ses enfants qu'une rémuné-
ration insuffisante.
La. santépubli que n'apas moins souffert
que les vignerons de l'audace des inter-
médiaires. On sait. que des convives-
auxqueis on'sert plusieurs sortes de
vins en sont toujours plus ou moins in-
commodés. Eh bien, si les mélanges au
moment du repas sont nuisibles, pourquoi
ne le seraient-ils pas également lorsqu'ils
se font chez les marchands de .vin ? Aliter
entre eux des crus opposés, c'est faire une
boisson~qui peut flatter le palais, il est
vrai, mais qui trop_souvent an'atbiit l'es-
tomac. Depuis que la. liberté du commerce~
a produit, la concurrence anarcbique,, et
par suite les falsifications, Hse révèle une!
foule de ïnaladies nouvelles qui déroutent
les hommes 'de Fart:'Les'maTchands'de,
Vins; avec leurs dëtest'àMes pratiques, ont!ti
beaucoup contribué, .à. jétendre la liste de
ces tristes maladies. M sera~'temps en-~
nn que le dés&rdre cessât, et queles dons!
de la Providence, .octroyés à ;I'homme
pour réparer ses forces, ne- lui. devins-
sent pomt une 'cause d~empoisonnement.
À l'égard du'Trésor,'les fàlsincations lui
font éprouver un grave préjudice. Si dans!
Paris seulement 800.000 hectolitres d'eau'
sont vendus ~chaque année sous le nom.
de bordeaux et de'bourgogne, on peut ju-
ger par .ces.chiffres de ce qui se
.passerdansie restant de .l'empire. Les vins sup-~
port&nt un. impôt de ') 50 millions. Si les
quantités. dont~Ia réc.olte.s'augmente par
les falsincations étaient soumises au droit,
.les.recettës s'accrDÎtraient dans des pro-
porttdns, considérables. Le Trésor aurait,
donc un grand intérê~a~ce que les abus'
que .nous signalons cessassent d'exister.
.Ainsi, 1~ commerce-dés, vins avec ses
désordres .est,.une.véritable.plaie sociale.
Il ruine la vit)cu!ture.et la,. force a rétro-
grader; il est.la. cause d'une foula de ma-
ladies qui compromettent la santé publi-
que.; -lU'éduit les recettes du Tr.ésor et
peut,~usqu'a un certain point; porter.. at-
teinte aux .grands services administratifs.
.Avjee ses écarts 'et ses exagérations, le
,commerce;des vins est .donc une institu-
tion nuisible dont 11 faut changer les .mé-
canismes.-Cette réforme, comment pourrait-on
l'accompHr ? En associant entre eux. les
producteurset les, consommateurs: II s'a-
girait de réduire l'Intermédiaire au simple
_role de~coùrtiee. Céjà des essais de ce
genre surgissent dans, les. divers centres
_de production. Le Cngnac, l'Armaghac et
le Languedoc ypient éclore des associa-
tions de producteurs qui veulent se garer
contre les abus dtf commerce, et préten-
dent faire parvenir leut's produits purs de
toat mélange, sur la table des, consomma-teurs. Ces essais, que. nous appelons la
~Me des ~Merons contre les intermédiai-
res parasites, spîittrè.saérieux. Ils, attestent t
lemal.profoRd qui afFecte~otre milieu,
économique. Aussi voulons-nous consa-'
Vous avez, lu ce livre, mon, révérend
Père, puisque vous le réfutez, puisque
vous Je citez. Par quel miracle de dis-
traction aYez-Youssoutenu dans la chaire
de vérité que je recommandais a mon
siècle, en style asiatique, la religion de
la volupté, l'orgie de la matière, la fête d.e
Baëylone, la ceinture dénouée, la bougie
allumée, la bougie éteinte, la nuit sur la
feuille de rosé et dans la fumée de l'ivrés-
se?J'admire en vérité lamauvaiserehan-
ce,de l'écrivatn. Je fais œuvre de spiritua-
Jisme, et vous accusez cette œuvre de
vouloir restaurer .en Europe le règne de
Sardanapale.
Aviez-vous donc. besoin de travestir
cette doctrine du progrès pour avoir ;Ie~
droit de 1~ combattre ? Mais entre le pro-
grès comme vous le concevez et le pro-
grès comme 'je lecomprends," il'y a toute
la distan.ce du contraire au contraire. Yous~
trouviez donc amplement matière à con-
troverse, car la où je vois, blanc vous
voyez noir, et réciproquement car, a-
.près avoir suivi le progrès à la trace dans,
le passe, je conclus de la leçon radiause
de l'histoire, que~l'humaBitë grandit sans
cesse; et 'tend' sans cesse grandir en
science, en art, en sympathie,' en puis-
sance, en richesse, en dignité' en gloire,
en activité, en industrie, en magnificence.
.Vous, au contraire, yous appeler cette
perpétuelle argumentation (le. yle .une
perpétuelle décadence. Vous', dites ..a
l'Homme; abaisse-toi et vous ajoutez fi-
nement ~pour'monter! Contradiction du
motet,çqntràd:c~iqn de l'idée. Vous dites
encore appauvris-toi,pour t'enrichir, hu-
milie-toi pour te gloriner, iIageHe-toi pourte réjouir, ,aneantis-t6i_ engn, à ~Qi-mè-
me, pour yiyre-sce qui pourt-ait bien,
entre' nous, placer l'idéal humain dans ie
cadavre, îl.faut avouer, mon révérend Pè-~
re, que si.c'ès't laleprogres, il abienpeu
progresse, en.conscience' Qu'aHez-vous
crer un article spécial a la discussion ~!F
!eurs statuts, et.dire comment ces sociétés
doivent marcher dans la voie nouvel
qu'eHes ont si résolùntent ouverte
JACQUES'VALSÈRKES.
On!itdahsIe.07'?tM!~jPos<.du '10 fé-
vrier l'important article qui suit
«Dans !a discussion concernant l'observa-
tion des traités en vertu desquels l'Autriche
est maîtresse de ses possessions italiennes, te
premier fait à considérer de !a part des hom-
mes d'Etat, c'est que ces traités sont'déja vir-
tuellement abrogés.Le peupte qui agit par desfaits et non par
des paroles a Je droit de demander'vcrs quel-iea-nns tend réeHement 'l'empire d'Autriche? `!
Ce n'est pas~vers tes limites qui ont été tra-
cées par le pacte de 1815. A Modène et à Par-
ure, a Florence et à Rome, à Naples et a Pa-
lerme, eHe a ses fonctionnaires du pays et
.ses envoyés étrangers, qui: sont aussi bien
sous sa dépendance immédiate que ceux qui,-a Vienne, reçoivent leurs ordres du comte de
BuoloudubarondeBruck.
Les traités de Vienne so~t i)!o~s;l'agres-'sion étrangëro,~ la prépondérance étrangère,
tant redoutées, et qu'on reprochait a la Fran-
ce, existent déjà. Et elles existent dans des
conditions Bon seulement'opposées au trait_é
de Vienne,, mais encore a tous les traités, à
toutes les lois, a. toute justice, h tous tes ob~-
jetspour lesquels Jeshommes'd'Etat avouent
qu'ils négocient et queles.gouvérnëments se
proposent de~garantir..
a.C'est pourquoi, quand la brochure ayant
pourtitre IVo.F.o~o~/7Zet appet
a;t'opin:[OBL pabuque en Europe, et demande
~qu'onexamine de nouveau les traités, en ce
quiconGernel'Itatie,parce~que & la situation.)' des Etats'itanens est: non-seulement- une') cause de souffrance pour le- pays,m9is en"
j~ core une cause de. maiaise et peut-ôtre de
)) révolution en Europe, B eUe demande sim-
plement qu'une 'abrogation 'u~MeMe, accom-
_pagnée des résultats tes.plus désastreux, soit
remplacée par une abrogation /o?')HeMsdans
l'intérêt de It paix et du progrès. SiëUo dô-
.sire ta .suppression d'un vice-roi" autrichien
dans te royaume tombardo-vénitien, elte .vou-
drait rendre aux gouvernements ds l'Italie
'céntrate et méfidionale cette indépendance
dont its n'ont jamais joui, bien qu'elle leur soit
garantie par ie~traité de 1815..
.Nous n'avons pas besoin de démontrer
quels avantages résulteraient de cette'indé-
pendance pourl'honneur et les intérêts do cess
gouvernements. Lu question sur laquelte nous
voulons insister est ceiJe-ci.: Que to'ut i'c~p)'tt
de la )oi.européenne est-sacrifié dans PIta!i&
.centraleet méridionale .uniquement pour
soutenir !a /b)t;Kë dans la~Lbmbardio et~a Ve-
nise.
.) Se borMr' à recommander, des réformes
intériëures.;quand cent mUte. soldats auh'i-
chiehs.sont. prêts a soutenir.les satrapes au-
tricbiens'dans' leur refus de, tou~e réf~)~
c'est .méconnaître, yotontafrcmon~. !es 'nre~miers étément~do fa: discussion.'Lf. 'questionitalienne,.sous~e rapport, ne 'ressembfe paspeu a,la langue dispute qui a bu~ieù entre ies
~adversaires et les défenseurs 'del'escinvageco.!oniaL..coloniél.
,a W 'grand,. nombre d'hommes d'Eta t enexercice'ou ayant.é.té au pouvoir, et même
beaucoup de phuanthropes, cœurs aussi géné-reux que WiiberÏoree et Burton, ont proposédes joispour a&su~er le bien-être de'l'esciave,et tous teurs eGorts opérés dans de bonnes in-tentions ont été absolument mfructueux.))
Les.maux résultant de l'esclavage en mi-
même, la possession d'un: être humain par un
autro,~ comme .chose, comme bien propre, !&
pouvoir qué.confëi'e:unë.re)at'ionde~cétte na-
ture et les tentations auxquelles il donne iné-
_yitabJement naissance, 'étaient.iniipiment p'u~
.puissantes qu'aucune des mesures de réfor~.
me.tranamises par un gouvernement centrai*
ei; adoptées par une législature eo!ohia!e.
Il
» Nous avons, à la un, eté'for'cès'de com-
mencer par )e commencement,, et d~batayerentièrement ces retatioas contraires a h natu-
re et a: la justice, Il ne doit pas en être autre-
donc faire de son côté? Allez plutôt rêve'
aucimctière.
Nous différons Ï'un et l'autre~opinjQ~
sur la destinée del'homme, p~~g q~
nous .digérons sur.sa n~ui-e. Je Je crois
par nature ,en état de grâce, et vous le
croyez en .état de perdition; j~crois à.l'harmonie de son être, et vous croyez au
dualisme, à je ne sais que! manichéisme
humam, à un principe bon et à un; princi-
pe mauvais, le premier appelé esprit, lesecond appelé cerps:-Ie premier chargéde combattre !e second à outrance, de le
réduire ~a merci par !efer, par le fe' ~ar1,0jeûne, parla douleur. Vous ~33* de
l'homme, .par une hypothèse hjrdie,monstre de la création. Car tout ctre crc~vit d'accord a-vec 'lui-même, en ce s-~nsque chaque partie fait bon
voisina~ avec
chaque partie, et, du haut en-J~g l'or-
.ëanisme, conspire aune commune action
LJipmme seul échappe, par un em-oyab]e
privilège~ co~oi de symétrie. Lamoi-~e de
l'être, en lui, passe son' temps a
~e~arer la guerre q. l'autre moitié.Sur
cette donnée'de manichéisme, vous
supposez a l'homme un démon intërieuret voua ,mtitu!ez
cc'démon concupiscence'
gommons-le simplement désir, .mon réTe-
rend P.ôre, le mot .a. meilleure tournure.
Or, partout oùvous.trou'yez le désir, vousle nétris&ez'en
passant,non-seulementcomme !e tentateur, mais encore comme
le mystiHcateur du progrès: Le désir as-
pire-t-H à;IaTichesse pouraH'rancIlirl'hom-
me d'un besoin, il recrée aussitôt un nou-veau besoin sur le besoin soumis, et traî-
ne ainsi l'Humanité d'Uneservitude a une
autre servitude; :3
Le ~progrès, vous.~endrc, aurait
trouvé la pierre phHos6phaIe, l'âme cHt
monde,! encore cachée au fond du
creuset de l'alchimie, et verserait cette
âme dans, làmati ère~pbur changer le cail-
lou en or et le grafn de poussière en~dia"
ment de la puissance autrichienBe eu* Italie.
Mafs, à cause doucette puissance, les gouver-nements napolitain, romain et. toscan, ainsi
que ceux do Modène et de Parme, pourraientêtre forcés, par la crainte de leurs sujets, de
reformer leurs .abus les plus scandaleux," tan-
dis que maintenant l'Autriche leur inspire.Iavolonté cMeurfournitles moyens demainte-
.nir le système actuel,
B Nous pourrions tout aussi bien nous at-
tendre ace que le léopard perdît ses taches ou
l'Ethiopien sa couleur; nous pourrions tout
aussi raisonnablement espérer cueillir des rai-smssurdes épinesoudcsSguessur'dcsc~Rr-
dpns, que de nous attendre a. ce que les car-
:,dmaux légats, qui sont maintenant occupés a
piller et a'opprimer lesj)Mvinces romaines,cessent de piiler et d'opprimer, tant qu'Us
pourront compter sur l'appui des baïonnettes
du comte Giulay.
s Nous ne doutons pas que tel sôH le vérita-
ble secret de l'apathie que montrent- en ce
moment les gouvernements de l'Italie centra-
le, ainsi que nous le mande notre eorrespon-dant.Hs ne voient pas le danger, ils ne-font
aucun préparatif contre le danger, ils ne
croient pas ou affectent de ne pas croire à lapossibilité d'une guerre. Leurs ministres, plus
confiants que M. Disraeli, afnrment à leurs
-préfets non pas que la paix est une chose sans
aucun espoir, mais qu'elle sera positivement
conservée, et, en tout cas, lors même que la
.guerre aurait lieu, qu'ils sont certains que
'l'Autriche serait victorieuse.
Néanmoins, le duc de Modëne a ordonné
-a ses troupes de s& retirer de la frontière aux
premières approches d'une troupe sarde. Le
grand-duc de Toscane ne dit rien. On~eut
présumer qu'il en pense davantage. Le pape,
qui, il y a trois ans, exprimait, devant un mi-
nistre étranger à sa cour, une indifférence pro-fonde touchant les destinées desasouverai-i-neté temporeUe, a un peu change de manière
.de voir. «On peut me dépouiller de mes pos-sessions territoria!es, disait-il alors; onpeut
.mêmo me chasser des murs de Rome; jedescendrai dans les Catacombes, mon bré-
.?) viaire à la main, comme ont souvent fait iés
premiers évoques romains, x 11 est probable'
qu'au lieu de descendre dans les Catacombes;
le'pape ferait un voyage a Vienne, en passant
par Ancône..
M La circonstance la plus satisfaisante dans
la situation où se trouve l'Italie centrale, c'estla leçon que tout le monde paraît avoir reçue
des événements de 1848, et l'harmonie par-faite avec laquelle toutes les fractions de libé-
raux italiens sont préparées~a-'s'ucir pour la
cause'commune.
a La force morale et militaire .de tout mou-
vement-italien doit partir de Turin, et la con-
-.viction intime de cette vérité dans l'Italie cen-
trale est la seule garantie contre.les révolu-
-tions qui, si elles ne reconnaissaient pas qu'il
y a un chef, écfateraient infailliblement. Et
quand* nous disions, 11 y a deux jours, que la'brochure française n'était pas moins conser-
'vatrice dans ses moyens que complètement
italienne dans ses 6ns',par les propositions
faites pour le règlement de cette grande ques-tion italienne, nous. avons donné la preuve
qu'un désir honnête du bien-être de laPénin-
suie a inspiré l'auteur.
B Nous croyons qu'elle aurait été conçuedans un. tout autre-esprit si cet appel avaitété
inspiré par une ambition personnelle ou dy-
nastique; car les inspirations qu'elle manifeste
T~e sont autres que celles des hommes d'Etat
italiens de notre époque' les plus patriotes et
lesplus conservateurs ce senties aspirations
deGioberti et deBâlbo;d'AzeglioetdeCàvour..
'Si l'on croit qu'elles sont chimériques, il est
bon de rappeler que c'est par ces hommes
.d'Etat et par eux seuls qu'a été institué et
soutenu tout ce qu'il y a de bon dans leur
'pays en-j'éformes administratives ou d'hono-
p rable en politique nationale, et qu'ifs n'ont ja-
mais séparé les réformes.qu'ils avaient opérées
de l'indépendance pour laquelle ils ont com-
battu qu'elles .ont été .constamment le but
commun de leurs travaux, et qu'elles n'entêté
cDU-sidérées par eux que comme n'étant que
'des parties distinctes d'un tout bienlié cthar-~
moniqup.)) Cette RotitKfue, nous le répétons~est émi-
nemment conservatrice, car elle a pour base
là-réconciliation cordiale entre les souverains
italiens et leurs sujets. y a néanmoins'un an-
cien proverbe qui dit qu'un homme peut me-
ner un cheval a l'eau, mais que vingt hommes
ne peuvent taire qu'il la boive. L'empereur
Napoléon lui-même ne peut que présenter
~aux prince~ itaiieii.? là dernière chance de M-
couvrer leur gloire ternie et d'assurer leurs
trônes ébranlés. De'lec:' acceptation ou de
~.teur refus-dépend leur sort ~utur,~ »
mant, que la .misére-monterait avec lui
l'escalier de s,on opulence et lë'suivrait
jusque dans son paradis de satin; car la
richesse acquise allume indéfiniment la
passion d'acquérir une nouvelle richesse
Qu'est-ce que la isisèreàproprement par-
ler? Une disproportion entre le désir et
le moyen de satisfaction du 'désir. Or;
que! que soit le moyen à notre portée, si
le désir toujours béant appelle encore
quelque chose au-delà, ce rêve inassouvi
nous constitue, par rapport a lui, en ila-
grant délit de pauvreté.
Quimarcheraitpieds nus sans éprouver
la tentation d'une paire de sabots, ferait
preuve de richesse. Qui porterait .des sa-
bots et caresserait d'un œil de convoitise
~ne paire dë.souliers, tomberait du fait de
S(?.u'ambi.tion dans la mélancolie,du dé-
numeit Si jamais' un jour, un naturel de
IaPo!yné.?.ie, égaré d'un coup de vent sur
notre hémispMre, entrait dans un palais
de l'industrie, il regarderait d'un an' de
pitié ce monde ilamboyai~ du travailde
la civilisation. H secouerait la te~ c{.pas-
'serait en murmurant du bout de la lèvre f
avec un arcet une feuille de latanier à
maceinture,
j'a.i encore plus de richesse.
n'aurait raison. La richesse, en effet, la
véritable richesse, c'est la limitation du
désir; la pauvreté, au contraire, c'est
l'extension 'du désir, insatiable comme
cette femme de l'Ecriture qui ne dit ja-mais Assez. Aussi le monde "regorge en
ce momentde mendiants, resplendissants
de luxe, occupés du soir au matin à crier
famine sur des tas de billets de banque
~et d'actions au porteur;
Le désir, a vot.s'croire sur parole, in-
flige donc à l'homme le supplice du mi-
rage, et comme le mirage, il aboutit tout
aupius h. nous faire changer de place dans
le désert. On lui casserait encore l'ironie,
si la mystification était Innocente; mais le
désir a !a plaisanterie scélérate, et pour
BUAN MENSUELDE H BAN~E DE FRANCE
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snceurstLies. ;4IO,MO x
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30 juin 1848. 4o,000,000.)'
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Bénéfices en addition au capital
(art. 8,' loi du 9 juin 1857). ~,S10,S27 65Réserve de taBanque et des sus-
cursales (ex-banques). 12,980,750 14
Réserve
nouvelle.9,125,000 x
Réserve immob[IiM'ede)aBanque 4,000,000 ')
Binets au porteur en circulation
(Banque,et succursales). 725,129,875 »
Biitets à ordres payables à Paris
et dans'les succursales. 5,731,5~0 99
Récépissés payables ayueaParis 1 ,1
et dans tes succursales. C,3GI,536 ))
Compte-courantdu Trésor, cré-
diteur. 65,382,14~ 21
Comptes-courants de Paris. '233,986,269'~S
Gamptes-cOurants; dans les suc-
cursa)es. 30,081,8S& ))
Dividendes àpayer. 1,378,107 ?
Arrérages de valeurs transférées
ou déposées. 1,79§,48370
Escompte et intérêts divers a Pa-
ris et dans tes succursales. 2,575,15296Réescompte du. dernier semestre
a Paris et'dans les succursales. 1,005,37737Excédant de rentrées sur les ef-
fets en souffrance.11.538
26
Divers. 2,008'1S369.
1,283,563,291 20
CertiSe conforme aux écritures~
'I.e~OMnerneMrde~BaM~McdeFraMee,
'Comte C)!.DEGEnMtKY.
Les chiffres du Man de IaBamque,-ar-
rèté le 10 février, ne se ressentent pas desalarmes produite~, depuis un -mois, 'par
lés bruits de guerre, et de la baisse con-
sidérable que les valeurs de placement
ont subie a. la Bourse. Les an'aires" com-
merciales, qui avaient repris une certaine
activité pendanttes derniersmois de ')8o8,
ont donné lieu à de'nombreux règlements
pour les mpis de.janvier et 'de février,maison n'apas entamé de noùvelle~opé-
rations importantes. En attendant, les
portefeuilles ont'obtenu ce mois-ci une
augmentation de 23 millions. I)s s'élèvent
à 483 millions et demi, dont ~43 millions
a Paris et 340 millions et demi dans les
comptoir. Ce résultat doit être attribué en
partie au~ opérations de Banque," qui-ont
eu beaucoup d'activité, par suite des va-
riations nombreuses du change sur les-
principales places de l'Europe.
L'encaisse est resté presque stationnai-
re i.I s'élève à S34 mitlions, c'est ,à dire a
~-million seulement de moins que le mois
dernier. On a vu, par les bitans que la
Banque d'Angleterre publie chaque se-
maine, que la réserve métallique se main-
tient également en Angteterre. La Cali-
fornie et l'Australie continuent a expédier
de grandes quantités d'or, et les deman-J
des de l'extrême Orient sont bien infé-
rieures aux arrivages, en sorte que la cir-
culation métallique tend sans cesse à
s'accroître. Ca mouvement se fait égale-
ment sentir en France et contribue a main-
tenir le chinre élevé de l'encaisse delà
Banque deFrance.
contenter le caprice le plus futile de luxe
ou de nourriture, il ira sans pitié, sans re-
mords, jusqu'au crime, au meurtre au
massacre, au pillage; Ecoutez~ Un peuple.
tantôt celui-ci, tantôt celui-là, passe l'At-
lantique et aborde au hasard de la 'vague
sur des hespérides Inconnues, sur- des
continents fantastiques qui portent dans
les entrailles de leur sol des écrins a
couvrir le front de toutes les princesses,
ou distillent sous les alambics verdoyants
de leurs forets,. les arômes Incendiaires
dos sèves des tropiques.
A peine ce peuple débarqué sur là pla-
ge a-t-Ilentrevu les lingots d'or semés
comme des pierres sous.les pas des in-
dtgeiies, et les écla-Irs souterrains des-ru-
'bis ruisselants au cou des Idoles, à peine'
a-t-11 respire dans l'an'les effluves de ces:
élixirs de yie on plutôt de ces poisons,:
du café, du sucre, du thé, de lacanelle,
de la vanille, du gingembre, du clou de
girolle~ du tabac, de l'opium, qu'il éprou-
Te le besoin de posséder toutes ces cho-
ses pour les reverser dans son existence,
"t que pour les posséder sans partage, I.L
commeî~ P~' balayer du soiïa race des
premiers propri~'f'~3'
Dix millions, vingt ml)!foi~ ~'hommes,
qui pourra jamais compter exacte~'ont
ces monstrueux holocaustes ?– extermi-
nés par le -plomb, déchirés par les do-
gues, paient de leur vie et de la vie de
leur postérité le besoin qu'éprouve un
Européen, à un jour donné, de semer du
poivre sur son dîner et débattre mon-~
naie sur l'argent de la Cordillère. Les~u-
tres peuples, en Europe, apprennent cette
fortune des terres merveilleuses reléguées,
de l'autre côté de la mer qui produisent a
profusion des perles et des épices.; Incon-
tinent, Ils disent mettons-nous de la par-1
Me;I!s équipent desvaisseaux,
et trouvant
sur leur passage, 1~ premier occupant,
ils entament avec lui une discussion de
l'on déjâ re-L'accumulation que l'on avait déjà re-'
marquée depuis plusieurs mois dans les
comptes-courants des particuliers faitdo nouveaux progrès notables. Les
comptes-courants s'élevaient, savoir:
En novembre 185,8 a ')65 millions 1/3.décembre 180 millions:-
'janviei")859 3)4 1
ferler 263C'est donc .une augmentation de"98 mil-
mions en quatre mois et de 49 millions
depuis un mois seulement. Cette accumu-
lation de capitaux disponibles paraît être
produite par les capitaux de la haute Ban'-
que, qui'depuis plusieurs mois a livré a
la Bourse de 'grandes quantités de titres
de rentes et d'actions de chemins de fer,
et qui, ne pouvant utiliser ses capitauxà
la Bourse attendu que le taux des reports
suffit a peine pour payer les frais, de
courtage, laissent provisoirement leur ar-
gent a la Banque en attendant qu'il se pré-
sente des occasions avantageuses de pla-
cements. M?.is on a vu pendant lo'mpis de
janvier, que les petits capitalistes s'em-
pressaient de profiter des bas cours de la
rente pour entrer dans les valeurs et se
substituer ainsi à la haute Banque.
Les avances sur valeurs ont; diminué
depuis un mois de-7 mêlions sur les
rentes et de 9 millions ') /3 sur les valeurs
dë~ chemins de fer. Elles s'élèvent main-
tenant à un chiffre total dé') 43 millions
dont 49 millions '3 sur rentes et 93
millions 1/2 sur valeurs de chemins de
fer: On s'était attendu a un résultat tout
différent à la suite des énormes mouve-
ments de titres qui ont eu lieu à la Bour-
se depuis la dernière liquidation.
Il paraît que certains établissements a-
vaient vendu leurs titres dans le courant
du mois de janvier, et les ont livrés soit a
la liquidation du 'i5janvier soit celie du
') février, ce qui leur a permis de rem-
bourser a la Banque les sommes qu'ils
avalent empruntées sur dépôts d'actions
de chemins de fer et d'inscriptions dé,
rentes. Ces titres ont été achetés et levés
parle public, qui a proEté deIabatsSe
pour placer ses capitaux disponibles.
Le compte courant "du Trésor a encore
diminué de 6 millions et ne s'élève en ce
moment qu'à 65 millions. Mais on n'a pas
encore mis en recouvrement les cotes des
contributions directes, ce qui devra dans
le courant de février produire une somme
considérable au Trésor..
Les escomptes et Intérêts divers ont
produit à la Banque, depuis le commen-
-eement du semestre, 2,575,'Jo3fr. 96 c.
C'est une augmentation de 't,.i48,500 fr.
69 c. Ce de.rnier çhIS're r.eprésente
IesJ)é-néûces de laBanque depuis unmois.f*an
dernier, les escomptes et intérêts .divers
étalent-portés au bilan de janvier pour
3,188,723 fr. 52 c. et au bilan de février
.pour 4,438,846 fr. 92 c..
'Voici quelles ont été les modifications
qu'ont éprouvées! les principaux articles
du bilan de laBanque pendantles mois de
novembre, de décembre, de janvier et de
f~VT! ·
'j, Upoyomb.9dcc:i3ianv.l0fevricr.
'miUions.miUions.iniIlions.mU)ions.
Encaisse. 52G'l/2.5a4 v ?5 '524
Portefeuilles. 4g01/~ 417 1/2'460 1/34831~
Avances sur Il
rentes. 80 -56 5C'I/49i/
Avances sur
ch.defer.. '~3 ,79~ '103 931/2Avances sur
obH~at-duCrédittbnc. §5/8, "'7/8 )'-?/8 i,,
Avances sur
lingots. 21/4 2 2 ~11/4.
Circulation.691 687 754 ~72S
Compte cour.
du Trésor,. 1051/2-13~ -71 ?
Comptes cou-
ransdivers.' l'6a.l/2 180~ 314 M3.
ALP. LAUVRÀ~.
LETTRES D'tTALÏË
((Mi)an,6fevrier.
Es~-ce la paix"? est-ce la guerre,-? C'est la
question que je me posais,–comme tout !e
moade, en entrant a~ Milan par !a porte ttu
Simpton.N L'arc de triomphe sous loqbel je passais
semble personnifier cette atternative. Comme
l'arc de l'Etpiie, il a été commencé par !'Em-
comptoir à coups de canon; 'et pendant
des siècles, ils luttent en Portugais et en
Hollandais; en Anglais et en Français, au
D.ied d'un tron& de bananier ou. d'un
champ d'indigo. Les ecumeurs de mer, lès
corsaires, les boucaniers, les ûibustiers,
interviennent à leur tour dansladisc.us*
sion, et la guerre entre Européens, jus-
qu'alors confinée à l'Europe, rayonne in-
dénniment dan's l'espace et dilate son~
champ de bataille à six mille lieues de
distance.
Et-ppurquoi tout ce sang versé? ~Parce
qn~m'jour eh passant l'homme a; contrac-
té la pagslon d'une goutte decafé
ou d'u-
ne boufFée de tabac?Interrogez l'histoi-
re, interrogez la'société, cette ,autre his-
toire a livre ouvert et vous verrez quee
toujours, que partout un nouveau désir
appeHe sur la tête de rhomme un nou-
veau désastre. Toujours et partout il' met.
}e monde au-pilkige, toujours et partout
il le couvre denamme'et de fumée.–Cet-
te île produit la canne a sucre je la veux.
-Je la'vëux aussi;répond~ine autre voix.
'Et la', voluptueuse tige élabore son miel
dans un engrais humain. Est-ce tout ? Non.
IL faut cultiver maintenant ce roseau de
prédilection. Qui le cuItiyera?L'~ui'oBéen.
Il fondrait la fournaise du soleil, tjë ne-
tn'ë ~ulpsutpor~i'IctraYail chaun'é a
cette" températur?-L'Europe chrétienne
tera donc la traite et ressus'C;!?~ l'escla-
vage de l'autre cuté du soIeiL La chair
africàlne saignera-et criera'nuit et-jûHi'
sous le fouet. Et maintenant lorsque.
la jeune n))e, accoudéele soir la
balustrade de sa terrasse, sous l'arche
éplorée-du chôvrefeuine, 'incline la porce-
laine a salcvre et verse àsoncœ-ur le
phiitredu
moka, pour donner a §01~ rèye
un battement de plus ou une extase' de
plus a son regard levé vers lapremière
étoile, ah §i en ce moment-la e!!e sa-
vait, elle pouva~ ravoir quelle larme de
pire victorieux et continué par une Restaura-
1tion pacifique. Il était destiné, dans l'origine,
h célébrer en marbre lès fastes napoléonienson le condamna à consacrer la conctus-ion des
traites de Vienne. La ligure'allégorique de la
Paix a remplacé, sur le char a six chevaux de
San-Giorgib, la statue de la Victoire. Le mo-
nument sur lequel devaient être gravés les
noms victorieux de Montenotte, de Millesimo,
deRivoli, de Marengo, n'a servi'qu'a inscrire
les'revers de l'Empire. Les bas-reliefs de l'are
do. la Paix représentent la capitulation de
Dresde, la bataille de Leipzig, l'entrée à Paris
des souverains alliés, le Congrès, de Vienne et
l'entrée des Autrichiens à Milan.
aUne inscription latine en l'honneur de
l'empereur François 1°'' se termine par ces
mots ZoM<yo&a?~!a ~KC. Il a coûté près de
cinqinitiions.
Heureuse Lombardie!
s l'arcde
la Paix conduit ji la PIace-d'Ar-
mes. Ce vaste Champ-de-Mars était autrefois
planté de magnifiques arbres et servait de
promenade aux Milanais. Mais on a abattu les.
arbres en 1~49, de. peur qu'ils ne servissent à
faire des barricàdos.Le canon du château peut
ainsi balayer la place. Ne croyez pas, néan-
moins~que le vieux palais des Visconti'et des
Sforza soit une forteresse imprenable. C'est un
pâté de vieilles constructions, une simple ca-
serne où rien ne peut servir une défense en
règle. Aussi, Milan, ville ouverte, n'est-elle
pas considérée comme une position stratégi-
que par le gouvernement autrichien. Sa gar-
nison, d'environ 16,000 hommes, ne saurait
tenir contre une insurrection, et les troupes
ont ordre, en cas d'événements, de se retirer
dans les places fortes de la Lombardie.
x La ville n'est pas officiellement en état de
siège, mais c'est tout comme. Des'postes mili-
taires, retiés entre eux, sont établis dans les
différents quartiers-; des patrouilles parcou-
rent les rues jour et nuit; les officiers et les
soldats qui ne sont pas de service se promè-
nent toute la journée' et font résonner leurs
grands sabres.sur les dalles de marbre du
Cor~o. Je ne suis pas Italien, mais le bruitdes
bottes éperonnéesme cause une impression
pénible, et je comprends tout ce qu'a de dou-
loureux la domination étrangère.
)) Une barrière infranchissable sépare ici la
poptitation italienne de la colonie allemande,
soldats et fonctionnaires. En vain l'Autriche
est-elle entrée d~ans la voie' des concessions,
dans l'espoir des'assimiler les provinces lom-
bardes. En vain les a-t-elle alléchées par la
promesse d'un'régime plus libéral. On n'a pas
cru ace libéralisme, et, pour ne~pas faire
d'Ingrats, l'Autriche & retiré sesbienfaits.
)) L'archiduc Maximilien, gouvemeur-géné-
ral.du royaume lombard-vénitien, a tout fait,
dans le principe, pour gagner les sympathies
des Milanais. On rend ici justice a~ses bonnes
intentions, et il serait h coup sûr .un souve-
rain populaire s'il était un souverain national.
Mais il est Autrichien, et toutes ses qualités
privées~e peuvent effacer cette tache origi-
nelle aux yeux des Italiens. Peur se concilier
~a population, il affecte de se rendre indépen-
dant de la cour de Vienne. Ses rapports avec
l'autorité militaire sont assez tendus, ce dont
on lui: sait gré mais son initiative'est perpé-
tuellement entravée par la centralisation ex-
cessive et la bureaucratie de l'administration
autrichienne. Il ne prend aucune résolution
sansavoir
fait jouer deux ou trois fois le télé-
graphe.» On m'avait dit que l'archiduc (pas l'empe-
-reur) avait un parti à Milan c'est vrai. Un
homme s'est rencontré, qui a cru pouvoirrem-
plir une tâche impossible, celle de concilier la
nationalité italienne'avec la domination de
l'Autriche. César Ganiù avait débuté par être,avec Silvio P&llico et'Vincent Gioberti, un des:
centurions de la jeune Italie. Lés .jR~eŒtOHS
.sur ~t'~otre de Lom&st'dtS SM XP7/" SMC~
l'avaient faib condamner par la justice autri~
chienne a un an d'emprisonnement. C'estdans
la prison~ sans doute, qu'il puisa un nouvel
amour de la liberté, car, dopais cette erreur
de jeunesse, il s'est rallié a Rome, qui l'a con-
duira Vienne. Il a, au point de vue religieux,
la foi de Donoso Certes; mais il n'a pas l'indé-
pendance politique de M. de Montalembert.
Son 77txt(!!re MtM'ue~He et son .H~o~'g
Cent ans, traduite parM. Amédée Renée, pla-
cent dans la papauté l'espoir de l'Italie. Ce
*système,a eu beaucoup de succès en 1847.
» César Cantù est aujourd'hui l'un des con-
seillers jie l'archiduc Maximilien. Je sais qu'il
s'en défend; il a même protesté, il y a quel-
ques jours, dans les journaux'de Turin, con-
tre le reproche qu'on lui fait, à Milan, d'avoir
~rédigé une adresse à~l'archiduc pour, le. sup-
plice de rester dans-la, ville et.de ne pas la li-
vrer, par suite de son départ, aw régimjB mili-
taire. L'adresse existe, je -l'a'-lue"; mais je ne
crois pas, en eSet~que César Cantù en soit
l'auteur. Quand cet historien acceptait de
l'archiduc la mission de réorganiser l'Institut
[sang roule dans chaque goutte de ce café,'
elle le revo mirait avec horreur.
Crime ou vic&, cherchez bien, vous
trouvez pour agent provocateur le dé-
sir. Cet homme tue dans l'ombre désir
il veut la bourse de sa victime. Cet autre
calomnie le talent désir; il veut lui pren-
dre sa'place au soleil. Cet autre jette son
âme au vent avec le fond de làcoupé
désir il veut jouir de sa jeunesse. Cette
femme jsème en quelque sorte sa beauté
dans la rue, comme la ileur sème son par-fum dans- la brise désir; e!te veut acheter
un collier: Cette patricienne amorce sa
lèvre d'un sourire désir; ëHeveurrégner
sous le non~du vieillard régnant. Ainsi }e
désir, 'continuellement. le dé~ir, le désir
combattu par un autre dés~r ou soumis a
un autre désir,, voila l'inspirateur de
toute éternité, et l'cntremëttéup.del'im-
quité, de la violence.
\AI-je bien résumé, mon révérend Père,'
votre argumentation contre le désir, ou,
pour parler comme vous,contre la csn-
cupiscëhce? Rendez-moidu moins cette
justice que je n'en ai point aS'aIbli la por-.
fée pour en avoir plus facilement raison.
Si cetta théorie cependant avait pour elle
le mérite de lavérité, r~us deyrions arra-j
'chérie désir du cœur de l'homme comme!
-un serpent et l'écraser sous le talon, c'est.
a d"'e arracher précisément du cœur de
l'homme ce qui fait l'homme tout entier,
pour ie réduire à Ia_perfection d'insensi-
biiité de cette poignée de matière,,dlrais-
j~e viyant.e, du j~olluscrue séquestré s.ous
ta ccHuIp d'une co~uiDe.
Mais qu'est-cf; donc quele'dégir, pour
encourir, de votre part îa sentence d'aha-
théme ? C'est uniquement le sentim'ent du
mieux dans notre, esprit, et par consé-
quent!e signe de uptrp supépiorité dans,
ta création. Si j'avais à dénnirThomme,j
je l'appellerais un être divinisé par le dé-
sir..Lui seuldésiré, en en'et, _etparce.qu'il
lombard-vénitien et de ]e fondre, avec FAca-
demie des Beaux-Arts de Mitan, lorsqu'il ira-'
vaii)ait ofScieIIement à la réfbrme de l'instruc-
tion publique en Lombardie, lorsqu'il s'excu-
sait sar ces nombreux travaux de ne pouvoir
'prendre part. au Congres de ta propriété litté-
raire a'Bruxelles, dont it éta~t undes délègues,
il ignoraitsansdouto que la question itaticnne
serait'élovée de nouveau à !a hauteur d'un
principe, et lorsqu'it écrit a Turin Je suis a-
vec l'Italie, non avec l'Autriche, maigre cer-
taines méCances patriotiques, je le crois sin-
cère..
César Cantu avait cru (c'est là son erreur)
que l'on pouvait former, en politique, une
écote Lombarde procédant a !a fois de l'Ita-
lie et de l'Allemagne; de l'Italie, par ia tradi-
tion e~ le génie; de~l'AHemagne, par l'esprit
d'autorité et ie progrès matérie]; c'était son
rêve iqngtemps poursuivi de l'union entre ie
sacerdoce et l'empire; mais, de part et d'au-
tre, la transaction n'est pas possible Vienne
y a perdu sa poudre, Reme' y a perdu son
latin..
< La suite a demain, comme disent les feuil-
letons. H va sans3ire que je ne mets pas cet-te lettre à la poste à Milan, car si toutes les
lettres n'arrivent pas ici à leur adresse, toutesne partent pas non plus pourleur destination.
f SCH.BR.UKKE.)) »'
L'une des branches importantes ,de5 re-
venus publics, est sans contredit la pro-
duction forestière, non-seulement par les
ressources qu'elle procure au Trésor, mais
surtout parce que l'exploitation des forêts
se rattache a un très grand nombre d'in-
dustries qu'elle alimente entièrement ou
qu'elle complète. S'occuper de l'aména-
gement des" forets et de leùrdéveloppe-
ment~peut donc paraître utile au point de
vue-de l'intérêt général..
Nous croyons qu'on nous saura gré d'ap-
peler l'attention publique sur la polémi-
que qui s'est élevée entre une feuille quo-tidienne 8t un journal spécial, les ~hna~s
/bres<tcr<'s, car cette polémique, dans la-
quelle la victoire n'est pas restée au jour-nal politique, nous révèle les chin'res.des
revenus que l'Etat tire chaque année de'
l'exploitation des forêts, ainsi que les'
progrès considérable réalisée sur la-ma-
tière depuis un quart de siècle environ.
On avaitattaqué
les procédés de l'ad-
ministration forestière en prenant pourbase ~de s& critique l'augmentation des
revenus que cette administration a'pro-
curés au Trésor..C'était, on le voit, une
manière très originale de faire de la cri-
tique..
D'après le journal, l'administration des
forêts a donné, dans une période de eept
annéeg, de <833 à 'i830, ') 79, 50,000 francs,c'est a dire une moyenne de 2S,592,860fr.
par an. Il ajoutait que, malgré l'aliéna-
tion de cent-vingt mille hectares de sol
foreatiar qui.a eu lieu de ')831 à ')83~, on
est parvenu à augmenter notablement les
revenus des forêts qui Gntfourni.dansuno
autre période de sept années,' de ~8~3 à
'1850,257,9~,3)0 fr., soit 36,849;') 72 fr. paran. Voici d'ailleurs, année par annéa,- les
chiS'res réels des revenus forestiers
<8t3. 30,3)3,246 fr.
"'<8M. 3i,803,48):
-t845. ~.39,9~9,885
18M.38,382,673>
18~7. 29,434,93)9
'<848. 37,579,006
')8~ 39,373,595
Voicimaintena&tIescIuS'rHsdeIa.Pa~e.:
~8Ï.3.34,863,000 fr.
't8.M. 3),803,48t
~84.5. ~,826,839
.!846. 3o,023.500
'?47. 38,727,0001848. 38,395,000
')849. 37,306,400 s
Afin de faire mieux ressortu' l~ur com-
plète dissemblance, nous avons mis en
regard lestms des autres les chiOres offi-
ciels empruntés aux comptes généraux
des finances et les renseignements erro-
nés du jpurnal. Non seulement ces résul-
tats ne sont p~s les mêmes dans une mê-
me année, mais OH y remarquera des dif-
férences considérables. Ainsi la din'é-
rence pour ~8~.7 est déplus d~7 millions,et elle dppasse 't0 millions pour 1848.
Essayons d'expliquer cette diversité
désire, marche a l'apothéose successive
de sa. destinée. Que ce moteur divin de
l'humanité cessa une minute seulement
de battre dans notre poitrine, et l'huma-
nité, tombe frappée de paralysie.
Voyez 'le nègre de Saint-Domingue:
Pourquoi/sous le costume,européen, vit-
il en rupture de ban avec la civilisation?
Parce que, faute du feu sacré du mieux, il
prend la vie ~u rabais il mange, 'il boit,
yoilàtout; une banane et un hamac sa-
tisfont pleinement au programme de son
existence. Pourquoi l'insulaire de l'Aus-
tralie sommeille-t-il encore dans la. béati-
tude bestiale du premier jour de la créa-
tion? Parce qu'il possède dans l'arbre a
pain un repas toujours assuré d'avance.
Partout où la nature a établi unéquilibre
parfait entre le besoin et la satisfaction du
besoin, elle a laissé l'homme, dans l'é-
chelle animale, à un degré-seulement au-
dessus du singe, sonhomonyme défigure.
Dieu me préserve de çherçlier encore à
justilier le désir,-J'y mets plus de hardies-
se, je le glorifie purement et simplement.
Le désir est l'héroïsme dé l'esprit. En. a-
vant voilà son mot d'ordre.. ï~a destinée
esttoujours en pais.o~ directe de l'aspira-.
ttôh. Plus l'homme aspire, plus II rend té-
moignage de sa grandeur. Dis-moi cp quetu veux, et~e te dirai cp que tu géras.. Qui
le désir est l'héroïsme de !a penség il est'
plus encore: i! est l'idéal, il est le princi:-
pe actif,.l'acte par anticipat'ion, le mé-
rite, lé talent, le génie, t'explosion del'a-
,me humainea~son réveil n mo~Ip temps,
a moi-l'espace!
Tenez, monre.ve.rend Père, sans vouloir
faire injure a votre logique, vous pourriez
bien confondre deux ordres de faits cooi-
plétement distincts le de~it'c~ lui-même
ej, lembyan de satisfaction du déti!i-. Voici
deux bornâtes, par exemple, qui éprou-
vent l'un et l'autre un égal déstr c~pt-;
chesse, 1/t.meti'autre, à priori,
ontcga~
dans la!aM~e
la plus certaine~ celle des
chifFres. Le journal atout naturellement,
et peut-être sans le vouloir, exagéré l'aug-
mentation des recettes forestières en eta-
pruntactsesehinresauxbudgets dps recet-
tes qui,-préparés une annéa a l'avance,
sontseumis à toute sorte d'éventualités èt
sont exposés à subir, surtout en ce qui
concerne l'encaissement de produits va<
riables, toutes las chances de la produc-
tion dos matières premières. Pour ne ci-
,ter qu'un exempla, disons que le budget
forestier de l'année 1848~prévu dès ')8A7,
a subi une dépréciation dans Ips rentrées,=
par suite .de lots non' vendus, qui, s'est é-
levée' à plus de dix millions de francs.
Le journal a donc eu tort lorsqu'il aprig
acte de l'augmentation des recettes pourdéclarer qu'on a enlevé, en sept ans, pour
plus de'78 millions de matières et appau-
vri de plus de 150 millions le sol fores-
tier. Il a eu tort surtout de prétendre qu'il
a fallu, pour obtenir les résultats consta-
tés, augmenter successivement Iss coupeset sacriner les futaies. Qu'on se, reporteaux documents que 'nous venons d'indi-
quer plus haut; qu'on emprunte les chif-
fres aux-seules pièces qui-puissent les
fournir d'une manière exacte, c'est-à-direaux comptes généraux des finances, et on
8e convaincra que si les revenus ont aug-
menté d'année, en année, ils ne se sont
j)asaccrus d'une façon exagérée et n'ont
en ri-en compromis le développement des
futaies..
L'augmentation ,vra!e des revenus fo-,
restiers ne date guère que de vingt ans et
nedépassepasune moyenne de 5 mil-
lions par année. Cette augmentation est.
duë~ des causes toutes naturelles~et qu'ilsufnt d'indiquer pour Tfaire comprendre
que les chosea ne pouvaient pas se pas-
ser autrement. Ce n'est pas dans un pré-
tendu sacrifice des futaies, dans des cou-
pes abusives, dans les actes d'une admi-
.Ristration imprévoyante, qu'il faut en re-
chercher la source; i.l'est plus juste de la
voir là où elle est réellement, c'est à dire,
dans des_ améliorations successives quiont fait suivre à l'exploitation des forets
la loi qui'régit toutes les choses de ce
monde, la loi du mouvement et du progrès..Sous la Restauration, et mèine quelque
tempsaprès l'installation du gouvernement <
de juillet, les chasses dans ~es forê-ts de
-l'Etat n'étaient pas affermées; ily
a la,
cependant, une source de revenus' qu'on
ne~peut négliger sans y mettre de la mau-
vaise volonté. A~Iamème époque, les frais
de gestion n'étaient pas encaissés par
l'administration des forêts. Ces deux cha-
pitres ont augmenté les 'recettes de cette
administration de plus de deux millions
par an, de'!837a~848. z
Personne n'ignore qu'au début de la
Restauration, alors que notre marine était
dans une situation déplorable et que le
matériel flottant lui manquait a peu près
entièrement, le gouvernement eut, pourdeyoir immédiat; de développer autant
que p'ossible l'industrie des constructions
navales, et conséquemment de fourniraaux chantiers lesmatières premières a des
prix extrème'ment réduits. De cette néces-
sité naquit le règlement de ')8)6 qui, enfa-
yorisant la sortie des bois propres à la.
construction,, en les livrant à un taux in-
férieur a leur valeur réeHe, fit subir une
énorme dépréciation aux.cbupes auxquel-
les, ces
bois donnaient lieu. Mais lorsque'le Code forestier, promulgue en 1837abolit le règlement exceptionnel de 18't6~
les prix d'adjudication des bois an'ectés
aux-constructions navales dépassèrent de
beaucoup-ceux qu'on en avait retirés jus-que-la, et augmentèrent d'autant plus les
revenus del'exploitation-générale.
Enfin, 182o vit naître l'école forestière
~rui a fait faire à l'industrie forestière des
progrès considérables et a..amené des ré-
sultats inespérés. Grâce à cette utile in-stitution, l'aménagement des forêts a ~té
notablement amélioré. L'entretien est de-
venu plus.efncace et moins coûteux lesvieilles méthodes ont fait place à des mé-
thodes nouvelles; partout des 'routes fo"
restières ont été reliées aux chemins vici-~
baux, si bien qu'après un laps de tempspeu considérable, la France compte au-
lement raison, dans mon système. L'un
travaille nuit et jour pour multiplier sonaction par son activité, et, en jEn de
compte, sur Je soir de sa vie, amasse un
pécule. Il a, d'ailleurs, toujours vécu avec
probité etpayé d'exemple. Vous Je tenez,n'est-ce pas, pour un-homme méritant,l'artisan de sa fortune, le premier titre
d'honneur, a coup sûr, dans un.pays d'in-
dustrie. L'autre, au'contraire, achète un.fusil et un mulet. Il fait la contrebande
!a frontière, et, au besoin, détrousse lepassant. En moins d'une
année, pour peuqu'il échappe au gendarme et a là policecorrectionnelle, il
improvise un revenu
sufEsant pour payer le luxe d'un chevalet d'une maîtresse..
Mais parce que le désir ici dégénè~ ea`
contrebande, le dirons-nous crimmel de
nature, en lui-même, à l'état abstrait,son point de départ ? Mais lo désir est le
principe actif, je l'ai déjà dit, h moteurmême de l'existence c'est en lui et enlui chacun d~ nous peut puise!"l'énergie néc.~saiK) pour accomplir la loidu trava)! et fonder une famiHe. Ce n'est
donc pas sur le désir qu'il faut rejeter 1~
responsabilité ducrime commis, mais.
bien sur le moyen, de satisfait le désh-,puisque, dans le premier cas, 1'exCtN.pIe
cité le prouve sutusamment, le même at-'trait du bien-être aboutit la
vertu et
dansIesecondàIaQu~paHilité. Le désir-
est donc siMplement une forcQ H'impui--p.ion. Qr.une forc6,-que!lti qu'eDe soit-
n'est et no peut être mauvaise qu'à l'ap~plication par une mauvaise direction don-
née. Que'faire dans'cette hypothèse~Supprime.r~a farce? Non ,'mais redresse?
!a d~'ec~on..
La question, toutefois, mérite enëcre
examen. Je vous~ donnerendez-vous
yendredt..
EUGÈNE PELLETAN.
jourd'hui 8~,500 kilomètres de CQS routes,
qmsimplinent I'exp!oitation et, en dimi-
nuant tous ~es A'ais; élèvent les produits
des coupes..
EnGn, oa laissait autrefoisaux soins des'
adjudicataires les dépenses: de construc-
tion des routes forestièi'GS, des scieries,
des'maisons de gardes mais ces dépen-ses 'venaient plus tard en déduction sur la
-valeur du bois livré à présent, et cet
usage existe 'depuis ']S~8, on ne déduit
plus rien sur les prixpayéspar les adjudi-
.cataires l'administration, ,car un crédit
.d'un million, Imputa._sur les fonds géné-raux du trésor, est afTecté, chaque année,
ces dépenses qui grevaient naguère de
sommes assezimp-ortan tes cette brançnc
de revenus.
S~on s'était donné la peine d'étudier
la question qui nous occupe, on au-
rait trouvé sans trop d'en'orts les causes
'vraies de l'augmentation des produits fo-
restiers, et on se .serait bien gardé de les
imputer à !'aliénatfon des futaies ou à
l'exagérationdes coupes périodiques. On
~aurait surtout évité de prendre pour ba-
ses de calculs erronés Jés prévisiona in-
certaines de budgets préparés à l'avance,
alors qu'il était si aisé de les emprunter
aux comptes généraux Snanciers.
On a commis une autre erreur lors-
qu'on a avancé que les recettes ont di-
minué cn')857. Il résulte des documentât
officiels- que nous désignons plus haut,;
que, loin de diminuer, les recettes fores-
tières se sont tenues entre 36 et 38 millions
pendant _Ies trois dernières années. Les
comptes de l'année 1858 n'étant pas enco-
re définitifs, il serait difficile de constater
d~s a présent quel en.~est le résumât; mais
tout fait espérer que, en dépit de 1~ crise
mduètEielle qui a sévi pendant la plus
grande partie de cette' année, les produits
sont restés les mêmes. Cette assurance
nous est donnée pâr.-Ies ~KM6[/gs/eres~e?'M,
qui, en leur quatité de journal spécial,
savent mieux que d'autrescomment s'ex-
ploitent et ce que rapportent,les forêts.
'1. LYON.
L'instruction primaire vient d'être l'objet
d'une heureuse mesure en Moldavie. Le mi-
nistre de l'instruction publique a fonde dans
la capitale., a Jassy, des écofes spéciales pour
les petites filles qui,' jusqu'à présent, étaient
obligées de fréquenter les même9classes que
lesgarçans.Une école supérieure a été également .éta-
blie pour recevoir les jeunes itiles plus âgées
qui y comptétorônt leur instruction"commën-
cée dans les'petites classes.
Cette institufMn a été accueillie, comme eUe~
le mérite,'par .l'approbation sympathique de
la.popu)àt.ion~–Jules Mahias. 'r'
~ejt~ <MSc!<§Ss.r
mKisT~RB D'ËTAT. Par décret en date du'
10 février, M. le baron de Sibert de CormDon,
secrétaire-général du mmisfÈre de la justice,
conseiner crEtat en service ordinaire'liors~ëc-'
~Hon; est noaimu 'consciHcf d'ELat en service''
<dinaire.
Par décret dH même jour, M. L~sç~ux.est
-nommé conseiller d'Etat en service-.ordinaire:
horss'ection..
jnsTME. –Par décret du 10 février,' sont
nommés`
Secrétaire-général du ministe.re de !a jus-ticé, M. Lascoux, conseiller a la cour de cas-
sation
ConseiueràJac6t)rdè cassation, M.'Mey-
ïiard de Franc, premier président de la~our~
~de Riom.'
.Prepier président de la cour de Riom, M.
JLagrange, président du tribunal de Lyon.
Un autre décret nomme M. Lascoux com-
missaire impénai près le conseil du sceau des
titres, en rempiacement de M. i.e 'baron de Si-
bertdeGorniibn.
B''aiÉa eMvëa's.
'On assure que Je nouveau pont quifera
communiquer !e quartier Sain t-Honoré et te
faubourg Saint-Germain,dans F axe des rues
de BeUecbasse et des Pyramides, sera inau-
guré au mois de mai prochain un décret in-
séré au .B'uHetm d~ I.o:i; lui donne le nom de
.PoHtdesr'M~er'MM.
OaJitdans !'OceaH ~e~'es~ `-
« Se n'est poinC*Tamiral Hamelin qui Ya faire
mue iournéo {laus tous nos ports mûitadres, com-
mM on F avait aMnoncé, mais 'bi~n M. D ùpuy de
Lômo, ha.ut fonctionnaire, que concernent spé-
eiatetNBnt tontes les constructions maritimes. Le
conseil de l'amirauté a. tenu ces .jours derniers'ptuHeurs séances extraoï'dtnaires.~ v
M. le ministre de l'agriculture du com-
merce et des travaux pubtics, vient ~d'infor-
mer Ja chambre de commerce-de'nos ports
que tet~inistëre de ]a guerre est parvenu a
fabriquer H~e poudre decommerce e~rieur
de'meiUeut'~ qualité que l'ancienne,efdontle
prix de ven~e p.er~.ëttra.a nos srmatp.urs de
soutenir avec susses ra.concurrenee de. t'étraa-
~ar. Voici les renseignem.ents.qji~ renferme,~i~
cet égard, la circufaire de M. le ministre du
commeMC: "<
Pes essais de fabrication d'une nouvelte
poud'-eonteu Ueu. dans les poudrières de
Saint-Chsmaz, de S~nt-Médardet du~Bou-
diet, et ont été dirigés en vue d'obtenir une
modération du prix de revient te~ que ta<
B.'ixde vente put p.e réduire a 130 fr. lés 1ÛD
~.i~gr~nmes.~Ces essais ont rëussi, suivit iBëprsvisiens
deM.iedirceteurdu service des poudre;: ~t
salpêtres. On a fabriqué _de la poudre dqnt'Ie
prix de revient n'a pas dépasse 180 fr., pt
P'!MX. ?? :6.A MSfKE S'AS<M.AtSSE.La Ps'ess<9 ~pa~meMt PKAMO ~M~T- CENTIMES. la S*.?ss«e., co~'OMtemMt avec le C<ms<MMt!<aaet, te ~«Mg-a~e des
~6bat<ta,-te P&ya, le St~e~o CM B'fSiAMC -&"
~L<ijntMeatie)M.
~~TC~~C A ~f- 'BEUX PRORnrÉTÈSMÂi.O~S P~IS~ AMQNTROUGE.
A vendre, sur une seule enchëre.en la chambredes notaires de Paris, le 22 février 1859, a midi
Une Maison, aParis, rue de l'Est, 31 et rae du
Val-de-Grace, 20, formant'Faug~ de ~es deux
rues, avec terrain a côté de200 mët?~, propre a
recevoir des constructions. SuperMçte totate 6o5.
mètres; roveiius.l2,990fr.
Mise aprix.160,000fr. fr.
,Une raison à Parfs, élevée de quatre étages,
rùeSaint-Sevc'rin,!M.
Reveimhrut, 1,'NO ir.; mise H prix, ~,000 ff.
Et deux Propriétés eohtif<uës a Montrouge.-rne
du Reposoir, n°' 4 et 6, consistant' en maison d'ha-
bitation, dépendances et grand corps do bahment
pouvant servir d'atelierset do magasins, cours et
~at'din;
'Superficies. Revenus. Mises a.prjx:
Bu n°,4, 700mëtres 4M fr. 4,006 fr~
Dun°6,900mëtres 5T).fr. y',000fr.
S'adrosser a M° ~OREL D'ARLEL'x, notaire, ruede
Jouy,n°9,et a M'Mas. notaire, -ne. de Londy,.
ti''38, dépositaire du cahier des charges. ~e
pourrait peut-être encore diminuer dans mie
;i'abricatiôn"courahtë.
une
I fabrïcàtion'couraüté:La nou-velle .poudre'a été composée de 72
parties de-salpêtre, 13 de soufre et, 15 de,
.charbon. 11~'ésulte des épreuves auxquelles
elle'a~été soumise qu'elle est d'une qualité
notablement supérieure a ~ello des échan-
tillons envoyés a l'administration comme type
de la poudré de troque anglaise..
–M. le préfet de la Moselle vient d'adres-ser aux maires, commissaires de ,pblice et
commandantsde brigades de~gendarmerie une
circulaire relative à la défense de tirer des
armes a feu et des pièces d'artifice dans l'in~
teneur des villages. ,Cette circulaire, (jui <t-
pour but de~rappeler les dispositions prohibi-
tives,d'un arrêté préfectoral du 7 décembre.
1820,'alih de prévenir les accidents causés par
l'inexécution des règlements, est suivie d'un
arrëtéainsi conçu:
«Art. l". Il est expressément défendu de tirer,a roceasion des baptêmes, mariages, fêtes patro-
nales ou de famine, des armes a feu, pétards, fa-'
sées, boites, bombes ou autres pièces d'artifices
quelconques sur )a voie publique ou dans l'iute-'
rieurdes habitations.')' Art. 3, H n'est dérogé à cette prescription
qu'ence qui concerne la fête de l'empereur, quipourra être annoncée par-des salves de boites ou
d'armes à feu tirées parles soias de l'autorité
.'locale.
"Art. 3. Ïl-est enjoint aux artiSciers, débitantsde poudre oa autres matières fulminantes, de ne
livrer ces matières qu'à des personnes notoire-ment connues, et d'en refuser à tous les enfants
indistinctement.)''
On lit dans l'JE~r'ac~e
«M. le maire de Strasbours;, agissant au nom
da la ville, a assigne devant le tribunal civil M.
Daiglemont, directeur du théâtre, en paiementd'une somme de 30,000 fr., a titre de dommages-
intérêts, pour le préjudice que cause a la ville'la fermeture duthéâtre. a
La colonie roumaine a fêté hier soir, très.
)M'illamment, !e réveil delaM~do-Valachie.
.Elle donnait un grand dîner aux Frères-Pro-
vençaux, en l'honneur de la double élection a
t'hospodarat de Yàlachie et de~ Moldavie du
prince Alexandre-Jean1°' Plusieurs notabili-
tés politiques et littéraires assistaient au
banquet. La presse parisienne y était égale-
ment représentée. La fête était présidée pap.
l'archimandrite Josaphat.
Un premier toast a été porté a' l'empereur et
a. la France. Un jeune étudiant valaque a pro-
noncé ensuite quelques paroles en .l'honneur
~o la presse française. M. Havin, directeur
politique du St'ec!e, a répondu eh termes eha-J
leureui. MM.Royer-Collard et Ortolan, pro-~
fesseurs de droit, et M. Grégory Ganesco ont
'parle successivement avec élévation de l'ave-
nir de la Roumanie, de la France et de leurs
sympathies mutuelles.
On écrit de Berne, !e 9 février, au JSH?t~
<(I1parait régner une grande agitation dans te
cantondu-Tessin. Un'attentat nosturne a été di-
rigé contre l'avocat libéral Battaglini, qui esttrM
.aimé de la population. Il a étégriëvement blesséa la tête par des pierres qu'on lui a jetées. Tr~is
des coupables sont arrêtes: ce'sont des jeunes~gens, sur l'un desquels on a.trouvo un poignard.
Lé quatrième est en fuite. Suivant la .DemocMMM,
.ces excitations sont\dues au journal' ut tramon-tam C!'e~~s.ca<oHco.~Les:sociétés_.de tireurs et
d'artisans voulaient venger cet attentat à main
armée mais on est parremi x les calmer. )'
Le rôle important que joue ~Autriche
dansda situation pclitiqu.eactueMe donne de,
l'mi.érêt.a la statistique, suivante, que nous em-
pruntons au MoMttgtM' (!e ~a F!o<te. D'âpres les
derniers recensements, là population de l'em-
.pires'élevait,en.l857,'a 39,411,309. âmes. Ce
derniM' chiË're .comprend aussi les habitants
du Tyro~ de la Bohême, de la Gallicie, de la
Transyl~fnie, de ia Lombardië, de la Vénétie,
delaHQngrie.etc.
La population de l'empire a augmenté dans
les six d<rnieres années de plus d'un million
et demi d'âmes, dans. la proportion de 10 0~0
-pour la capitale, de 16;0/0 pour Prague, de 19
0/O.pourBrunn, de 14 0/0 pour Mi!an, de 19
0/0 pour Pesth, de 18 0/0 pour Temeswar, d~
13 0 /0 pour Agram, dé 11 0/0 pour HermaB~-
stadt, de 15 0/0 pour Laybach, de 11 0/0 pour
Gratz et de 23 0/0 pour Tropnau.
Contrairement'aux capitales des autres pays,
Vierfne estia grande ville d'Autriche qui a
éprouve la plus faible augmentation de pop~-
l~tion,
Ajoutons aux détai!s qui précOdent que la
population se distribue de la manière suivante
entre les diverses nationalités Allemande,
7.870,719; Slaves, 14,802,751; Roumains,
8,051,906 Magyars, 4,866,456 autres races,
81'7;712,dont lo,996 Arméniens. 706,657 juifsen dehors de ceux compris dans les nationa-
lités dont ils parlent la langue, et8~,769
Bo-
hémiens (Zingari~, etc.
–En son audience du 5 février, la cour
d'assises du Calvados ajugs,l'une de ces af-
faires qui jettent tout le monde dans le. plus
grand ëtonnement. Un soir de janvier 1886,
vers neuf heures, un nommé Descbamps, jour-nalier, chassant avec uh enfant de quatorze
ans, est atteint de cinquante-deux plombs,
dont était chargé le fusil d'un braconnier di-
rigé contre'lui. Il déclare que c'est le nemmé
Héricherquia a tiré sur lui, et son jeune com-
pagnon confirme csttp déclaration. Gefui-ei'
est arrête, condamné a six ans de réclusion,
et ce, bien que protestant de son innocence.
Il dit qu'il n'a été que le témoin du crime ou
presque- le témoin. Il a rencontré ce mémo
soir le nommé BasseviHej.cbndamné depuis a
-plusieurs années de prison pour vols, !rgye-
nant pâle et défait. Tout cela n'est pas prouvé,
Bt ]a condamnation d'Hér~heT suit son cours.
Or, au copTmpncement de 1857, la femme
Dasseville-vint déclarer qup c'était bien son
mari qui était le coupable. Plusieurs faits sont
venus corroborer cette dénonciation. Héri-
cher est mis en liberté, et le 5 février Dasse-
?t~ comparaissait devant la cour d'assises. Il
a avoué son Grima; K reconnu qu'il avait tiré
et a précisé les' scellés d~une telle manière;
ftu'il n'y avait pas a se méprendre sur sa cut-
Dabi!it.6; ~algré cela, le nommé Dëschamps,
layistipie, a persisté à reconnaîtreHéncnér
m§M BïTERMÏNROMAINVIL~E.
Etude de M° LEGn,\ND, avoue a Pans;"ruede Luxem-bourg, 45, successeur de M" Canard.
Vente sur saisie immobiiiëre au Paiais-de-Jus-
tice, à Pari~, [c jeudi 17 favrier 1859; deux heu-
res de relevée, eu un soul'iot
1° D'une matson et dépendances, entre cour et
jardin, entourée' de murs, sise 'à RQn)amviHe,route de Paris,'49;
3* D'un grand terrain d'une contenance de 63
ares 89 cëntinres environ,attenant a ladite maison.
j)tiseaprix:lï,000'francs.S'adresse)'pour les .retiseiguements:
'1" Audit M'Lepp&nd. avoué;"S" Ni au gred'e des criées, au Palais-dc-Justice,
-a Papis.
MMS~DE ~PA~EERM~NT,vanéo do Montmorency, GraiMiG;i.ue fstatienduchemin de fer du Nord) avec grand jardin t)iec
ptante, 1 hectareIG ares (11,530 mètres) .lolies vues,
cspatiers.etc., a vendre par adjudication, Hiêruè
si.u' une enchère, eu !a chambre des notaires de
Paris, )e.mardi 23 février 18o9..Mise a prix. '46,000 francs.
S'ad. EUt'Iss )icux;et a-M'-LH~ËH~H-nE-SA!NT-
MAfn, notairea i'at'i; r. Ncuv~t-Eustuche, 45.
«
dans l'homme qu! l'avaitsi grièvement bles-
sé.-Héricher continuait à nier, et devant ces
incertitudes, le jury a rapporté un verdict de
non culpabilité. Ainsi Dassevi]]e acquitte re-
connaît son crime Héricher, bien que niant,
e~t désigné par Deschamps pour en 6tre l'au-
teur.t
Le JoM~'Ma~ Ft'He/t'ancAë rapporte que
jeudi dernier, dans l'après-midi, des voleurs
se sont inh'oduits.dansTéglise d'Amas et y
ont. vole le saint ciboire, la custode, le crois-
sant et l'ostensoir. ATaide d'un ciseau, ils
avaient cherché à fracturer le tabernacle;
n'ayant pu réussir, ils ont fait pression sous
la porte ayeë une tgUe violence, que toute la
devanture du- tabernacle est tombée. Les hos-
ties, étaient répandues sur le tapis; quelques-
unes avaient été jetées derrière l'autel. On ne
s'est aperçu de ce vol que lorsque le sacris-
tain a voulu fermer les portes de l'église.
Le eommissaire. de ~police de ViHefranche
s'est transporté sur les Jieux. On est à la re-
cherche des malfaiteurs.
Un déplorable accident est arrive samedi.
dernier, ditIeCoMn'te?' (!eM'Mfe,.a l'endroit
où dMt~tre placée la première culée du nou-
veau pont a .Vernon.
Dans la soirée, trois jeunes gens, les nom-
més Atexandre Detabroite, âgé de vingt ans,né.a Paris; Louis Loisillié, âgé de vingt-trois
ans, né -aussi a Paris, et Jules'Leclerc, ,àgé de
de trente-quatre ans, tous les trois davriers
scufpteurs, travaillant aux réparations de l'é-
glise de Vernon, revenaient par le bord de la
;Seine pour-rentrer à leur hôtel, situé rue du
Pont, lorsque, arrivés près de cette culée, et
pour se garantir des pièces de bois qui se
trouvent le long du-mur du côté opposé, i)s
.obliquèrent trop à droite et s'approchèrentinsensiblement d.u tams, d'où ils. tombèrent
tous les trois d'une hauteur de S mètres dans
5 a"6 mètres d'eau.
Un d'eux, le nommé Leclerc, sachant à pei-ne nager, essaya cependant de sauver l'un de
'ses camarades mais ses habits, imprégnés
d'eau, l'empêchèrent de réussir. Il fut cepen-dant assez heureux pour trouver pied sur l'un
des pieux qui sont enfoncés à cet endreit, et
se mît à crier au secours. Ayant été entendu
par le nommé Matthias Enos, celui-ci s'em-
pressa de jeter une corde, et ~parvint ainsi à
sauverune victime. Plusieurs personnes étant
arrivées, détachèrent des barques, et cherchè-
rent activement asauver lesdeuxautres mais
tous les: efforts furent vains, et ce ne fut quele lendemain matin, vers huit heures, qued'on
est parvenu a retirer de l'eau les cadavres de
ces malheureux ouvriers.
On écrit de Saint-Pol (Pas-de-Calais)
« Dans la nuit du 4 au ti de ce mois, les épouxMathieu, rentiers à Sautty, reposaient traaq~He-ment, quand tout à coup, vers une
heure, unbruit euroyable sefaitentendre..Au m&me ins-tant, l'une des fenêtres de la chambre à coucher
donnant sur le jardin se brise, dix carreaux vo-tent en éclats 'et ouvrent passage a plusieurs'
hommes, au nombrede~uatre au moins. M. Ma-?
thieu, ancien militaire, se lève aussitôt, s'armed'une fourche et cherche ~à empêcher les assail-lants de pénétrer; mais, en brandissant son ar-
me, il se trouve saisi à fa gorge, on lui couvre latête en lui demandant la bourse OtU.la vie.
)~n indique à ses agresseurs une armoire au
pied du. lit où se trouve l'argent, et les suppliant.de lui Hisser la vie sauve, ainsi qu'à sa femme,ajoutant, qu'ils pouvaient prendre ce qui leur con-
venait, et que, s'Hs voulaient manger, ils trouve-raient .des vivres pour se rassasier dans la cui-sine.
"Comme,probablement les voleurs voulaientse livrer à une investigation minutieuse, ils tirent
lever la femme, l'an'ubtèrent d'une couverture etla tirent descendre avec le mari dans la cave,n'ayant d'autres vêtements que'Ieur Chemise, les
yeux bandes et la tête couverte: Et après tes a-voir enfermés au verrou,'ils furetèrent dans la
garderobe et. le lit,-enlevèrent de l'argent mon-,nayé, une montre, une tabatière en argent et
quelques menus objets: de plus une douzaine'debouteilles de vin..
)) Avant de se retirer, les voleurs burent et
mandèrent dans la cuisine tout ce qui tomba sousleur main.
"O.uaad les époux Mathieu n'entendirent plusde bruit, ils softirent de l'humide prison où ilsétaient séquestrés; Us trouvèrent, eu entrantdans leur chambre à coucher, épar-s sur le car-
reau, leur linge et leurs eSëts culbutés pêls-mé~le. Les matelas et les paillasses avaient été arra-chés do. lit et fouillés en tous sens. On trouva sur
les lieux une casquette'et un couteau qu'yavaient-Iaissés les voleurs en se.jetirant.
Les épaùx Mathieu passent dans la commune
pour être' a l'aise et, a voir de l'argent ehez eux.
Us sont sur Je point de faire construire, a leur&
frais, une école de nlles. On estime à 300 fr. en-viron Ist valeur des objtes volés.
» La gendarmerie d'Avesnes-Ie-Comteetlejugede paix du c-mton se rendirent immédiatementsur les lieux, pour ouvrir une information. Le
juge d'instrustiOB, le procureur impérial, le lieu-tenant de gendarmerie de Saint-Pol se rendirentle a a Saulty, pour rechercher les auteurs de ce
crime, qui répand l'effroi aux environs. Espérons
qu'ils t~ tarderont pas à être esnnus, et que les
pièces de Gonvistion mettront la justice sur les
traeesdescoupaMes'.N
Un assassinat a été commis à Grèges. H
est rapportéen ces
termes par le ~OMfeH:s<e
de .RoMgM wif La femme Lemoiae, infirme et septuagénai-
re, demeurait avec son heau-frëre, le sieur
Brasseur, cultivateur, âgé aussi de soixame-dix-
huit ans; ette a été trouvée gisant inanimée'sur
te soLde,sa cuisine. Une corde, avec.un nsud
coûtant, faisait plusieurs fois le tour'du cou dela victime, en le comprimant fortement.
"L'assassin a proiité do l'absence du sieur
Brasseur, qui était parti le matin p.our a))ër au
marché de'Diëppe.'et il ser'a venu facilement a
boutd'une pauvre femme qui; étant estropiée, n'apu taire bien longue résistance. On a constaté ta
disparition d'une somme de 120 fr. qui se trou-
vait dans ~ne armoirs. Une autre somme d'ar-
gent qui étatt au même endroit, mais recouverte
'de chiffons, a échappé au voleur .dans sa~prcci-
pifatiqn. On supposé que le crime a été commisentre neuf et .onze heures du matia.
D Jusqu'à présent, le coupable est resté mcon-,
pu; mais on espère qu'il ne tardera pas à tomber
emre les mains de la justice. Ce crime a jeté-laconsternation parmi les-Habitants de Grèges et.
danslescampagnesenvironuantes.
D'ÔY,~ÔN~ILLE, 'A7~~Mtf~C D'OYSONVILLE.'À
~MAi.~Ji ATHIS-MONS-,PRÈS PARIS.
(jhâtëau, orangerie, commune, jardins, verger,
avenues, en'tout 8 tïectaresM'apes clos de murs
(béUe vue), a vendre, même sur unc-seute en-
chëret le mardi 1" m~rs 1859, en h chambre des
notaires de Paris, par ? CHÀTELAfN, rue Qrôix-
des-Petits-Champs, 85.
'.Mise à prix. ~,800.fr. s
T~RR &T~ ~MS, 'n~S Q~iI~MJMil~
rueiiUS~iitI~t tt~t
ProtOQgementdo ta rùo Neuve-Coquenard,&vec façade de 20 mètres 80 c., et d'une conte-
nance Je 356 m. 25 c., a vendre par adjudication,même .sur une seute enchère, épia chambre des
notau'es de Paris, par te ministère de.M'DUVAL,l'un d'eux, [ë mardi i''maTs 1S59, a midi,
Sur la mise a prix do 130 fr. ie~m., de 30,750 fr.
S'adresser a'M' Duva), notaire à Paris, rue du
Faùbourg-Alontmartrc, 83. »
M~~nM'~WT 'tH~Mn~ E~BOS SCULljTÈMumjM~i !Ji.~i~~H 'd'un très Tê-
marquabte travai}, exécute.par le chovaHer Bou-
zanigos d'Asti, cétebro sculpteur de rempereur
KAPOLBON I", dont !a vente aura lieu io mercredi 1G
fëvrieri859, à 3 hcureset demie, a l'hôtei Drouot,
On lit dans la SoJo~e, journal de Romo-
rantin
'K Un crime, atroce, bien rare heureusement, a
été commis ia semaine dernière, a La Ferté-Im-,bault, sur la 'personne d'une petite uile âgée de
quatre ans, pap sa bclle-moro.
Cette marAtrc, qui depuis longtemps acca-blait l'enfant de son mari des plus mauvais trai-
tements, saisit jeudi un prétexte.futile pour frap-
per à coups redoubles sur la tête et comme la
victime poussait dos cris déchirants, sdn bour-'
reauta prit par les pieds et. le milieu du corps et
-la tint suspendue ainsi au-dessus du foyer, jus-
qu'àce que, suffoquée partes flammes et la fu-
mée, la pauvre martyre eût ,rendu le dernier
soupir.
)) M.'Ie jugede paix de Salbris, prévenu de ces
GZits, ~'ast transporté sur -eux acçompa~n~faits, s'est transporté sur les lieux~ accompagned'un médecin et de la gendarm~ne. Une enquête
a été commeacée sur-le-champ~ et l'auaire se
poursuit. a
Un tragique événement s'est passé il y a
quelques temps, dit le JourKc! de Cotstantt-
ttop~e, à Colindro village situé sous l'Olym-
pe. Un habitant ayaht quelque fortune s'était
fiancé à une jeune personné'de la môme loca-
lité mais, l'époque du mariage approchant, il
disparut tout a coup. On lit des recherches, et
l'on finit par découvrir son cadavre caché
sous un tas de broussailles il était frappé de
deux coups de couteau et portait plusieurs
autres marques deviolence.
Diverses circonstances ayant fait soupçon-ner sa fiancée etia mère de celle-ci, on fit* une
descente ch~-eHes,et il paraît que des preu-
ves du crime ont été Saisies dans leur domi-
~cilé. On dit que la jeune personne s'étant
éprise d'un autre individu, elle s'était mise
d'accord avec sa mère pour tuer son premier
amant, s'emparer de l'argent qu'il-possédaitafin de pouvoir s'unirensuite avec celui qu'eHe
préférait. Les deux femmes sont en prison.
La commune de Grèges vient, dit le ~Voù-
ueHî's~e de .RoMCK, d'etrele théâtre d'un crime.
Une vieille fiiïe, âgée de soixante-douze ans,
jS été assassinée par strangulation dans la ma-tinée d'avant-hier, de huit heures a midi.
-L'auteur en est resté inconnu, malgré les re-
cherches actives de la justice.Le mobile de ce crime était le yo!; plusieurs
meubles ont été fracturés, et une certainesomme d'argent enlevée.
–Le directeur, de l'école de ~OrphelinatIsraélite nëus 'informe que le jeune Salmon
Kahn, dont nous avions annoncé la dispari-
tion, a été retrouvé hier à l'hospice de l'En-
fant-Jésus,ou il avait été .transporté le jaur
mênM où sa famille l'avait cru perdu.
–La 3" édition de la CM~'r~par M. E. de
Œrardin,en vente chez Michel Lévy, est sous
presse. La 1' et Ia,~ éditions ontété enlevéeshier et aujourd'hui.
Le môme éditeur a mis en vente une autrebrochure pleine d'actualité intitulée ~Kpe-reMr Napoléon "7~ ~a~ par j~ Léouzon
Le Duc.– °
–Le banquet offert par les membres de
l'Association-Polytechnique a leur.président,
M.Perdonnet,auraIieu le dimanche 80 de ce
mois.Pour tous )es faits divers,.
secre;atre de !<t fedacMot E. PAUCHET.
'La seconde édition de ~a~eMKe~cchfc~M'-
se'd'OWëaMs paraît aujourd'hui à lalibraine
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TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LA SEINE
(7~ chaml3re).
~iMfKencM des ~T'aKUt'ery 3' e< VO/eu?':er.
Présidence de M. GHisLAiN DE BouTiN.
INFRACTION ALÂ 1.01 DU 17 JUILLET1856, QUI REN-
VOIE A L'ARTICLE 408 DU CODE PENAL. BAN-
QUEROUTE SIMPLE. RESPONSABILITÉ DES MEM-
BRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE.–COMPAGNIE
FRANÇAISE BE NAVIGATION A VAPEUR ET DE ROU-
LAGE, SOCIËTË GALLAND ET C~ POUR LA MESSA-
GERIE ET LE CABOTA6EINTERNATM~AL.
'La.fatllite fut bientôt le résultat de cette
tentative beaucoup trop grandiose, qui avait
pour but de centraliser et de monopoliser )e'
transport de toutes les marchandises qui cir-
~cuieht en Europe..
Là-Société se forma au capital de 20 miilions
de francs, divisé en M,OQOactions de 500 fr.
Les produits de cette exploitation, bienqu'elle oS'rît un'avantage inespéré aux négo-
ciants français sur les prix de transports ba-
bituetleinent payes par eux, ne devaient pas
étrc'moiudres'dc 33 a -i6 0/0 du capital émis.Le
géran~t~~ia société, M. GaHand, faisait
figurer dans &o'h apport social les fonds decommerce de nos ptus importantes maisons de
routage; mats il n'aYaitpas soldé'le prix de
ces maisons de commerce, et il les paya plus'tard avec uno partie de ~,800,000 fr. d'actions,car la souscrfption ne s'éleva-jamais au deta.
La dépensera plus coûteuse fut l'acquisition
du navire la Se~M, qui devait transporter di-
rectement les marchandises de Paris à Lon-dres sans rompre charge.La hauteur des eaux
'de !a Seine ne tarda pas a interrompre cette
navigation. En somme, la société ayait perdu
plus de 400,000 fr. en- six mois d'exercice.
Par le ministère de M" MOULIN, commissaire-
priseur, rue Neuve'Saint-Augustin, S, '<
'Assiste de M. Evans, marchant de curtosites,quaiVoltaire,
ChezJesquets se distribue le catalogue.Exposition pubtique, te'mardi 15. do ce !ttor(U-
meut.et.d'Objets d'art et de QurJQsitas.
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S'adresser àM" YtxcEKT, notaire à Tours.
Les dépenses d'organisationgfurentSbëau-
couptrop considérables, et le capital social,
bientôt absorbé dans son entier, ne laissa aux
actions aucune valeur quelconque. Les ac-
tionnaires dépouillés ont étu cinq d'entre eux,
en qualité de commissaires, pour défendre
leurs intérêts devant la justice. En consé-
quence, MM. Legrand, Otiveti, Boëlher, Ehr-
1er et ViDacrosse.ont. cite directement les
membres du conseil de surveiDanco comme
complices du délit d'infraction à la loi de 18S6,
et se sont constitués parties civiles.
Le sieur GaDand, d'abord poursuivi pour
escrequerie et abus de confiance, a obten~ de
la chambre du conseil une ordonnance de
'non lieu'sur ces deux chefs.' Les parties civi-
les réclament, a titre de restitutisn et de dom-
mages-intérêts, la somme de 957,500 fr.
'M. le vicomte de Suleau, sénateur, a été mis~
hors de cause, attendu que, d'après le sena-
tus-consultedu~ juin 1858, la haute-cour de
justice est seule compétente pour statuer sur
les inculpations élevées centre les membres
du Sénat.
M. Belmontet, membre du Corps législatif;
M. de Saulcy, membre de l'Institut, et MM.G.
et A. Bonjour, qui ont occupé une grande si-
tuation dans l'industrie'du roulage, formaient
avec M. deSuleau le conseil de surveillance.
L'audience d'hier ayant lieu après l'ou-
verture de la session, M. Belmontet aurait pu
opposer l'absence d'autorisation de la Cham-
bre mais il a déclaré ne point, vouloir opposer
cette exception et accepter le débat.
Il a été établi devant le'tribunal que les
membres du conseil, loin de se prêter aux in-
fractions reprochées à Galland, avaient-au
contraire exigé que la csmptabilité fut véi'iuée
par un expert, qu'ils ont choisi et payé.
A la suite du travail de ce comptable, M. de
~Saulcy a donné sa démission, ML Belmontet
et Bonjour frères ont cru devoir rester, ainsi
que M. de Suleau, pour sauver les épaves de
ce naufrage industriel.
Après avoir entendu M" DUFAUM et M" HE-
~tEMEXGER pour les parties civiles, M. le sub-
titutROUssELLE dans ses réquisitions, M" DU-
TARD, défenseur de Galland, elM~viCTORLE-
"FRANC, pour les membres du conseU de sur-
vaiKance, le tribunal a prononcé un jugement,
tonguemeRt motivé, qui renvoie les membres
du conseil de surveillance des fins delà plain-
te, et repousse la demande a 6ns de responsa-
bilité civile; condamne Guilher dit Gatland à
trois ans de prison, 50 fr. d'amende, et a payer
aux parties' civiles-dés dommages-intérêts a
nxerpar'état.
EDOUARD BOURDET,âVOeat.
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L'un des gérants de la Société Zf. RaM~.
Certitude d'être coiSë d'un chapeau parfait,
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rnË RUSSE supérieur. Maison CAROjf,
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frices composés par un: savant professeur,
membre de l'Académie de Médecine. Dépôtrue Saint-Honoré, 154, et chez tous les parfu-
meurs; à Berlin, chez les, fournisseurs du roi,
'MM.,Félix et G", qui ne tiennent pas d'o~on-tMtg ni d'ë~KM'contrefaits.
En Russie, pour le détail, dans toutes les
'Lônnes pharmacies de l'empire; et pour la
vente/en.gros, au dépôt spécial de:'MM. Re-
chemberg et C~, à Saint-Pétersbourg. «-> -1 tD,
Théâtres et Spectucte~tU vers.
Cor~oMc/të poursuit, à la Gaïté, le cours de ses
exploits. Cartouche est le Fra-Diavolo du boule-
vard. Il amuse tout le monde, il n'est a craindre
pour persenEe, vu sa conclusion morale.
Pendant que FcMt/sTt ~s !Mtpë poursuit le
cours de ses fructueuses recettes, le théâtre del'Ambigu met à l'étude un grand drame de M.PaulMeùrice. Fredérick-LemaItrë jouera te prin-
cipal rôle dans cet important ouvrage dont le
titre est le )Ua!~re d'Ecole.-
Impossible de décrire la vogue d'Q~A~e aua;
En/ëM la salle des Bouffes-Parisiens est trop
petite pour conteNir la foule attirée par Léonce,
Désiré, Bâche et Mlle Tautin".
Qe soir, aux Folies~Nouvelles, le ~e~~M~~e ParH opérette à spectacle avec. décors et
costamës nouveaux. Cette pièce est due a ia col-laboration de MM. Allez et 'Commersôh: les heu-reux auteurs d'~cA~f a Sc~fo~; la musiqae est
deM.LaurentdeRillé. J
La. Société des Jeunes Artistes du Conser-
vatoire impérial de Musique donnera son 3' Con-cert le dimanche i3 février, à deux heures pré-
.cises, salle Hcrz: L'orchestre se.ra dirigé .par M.Jules Pasdeloup. S'adrosser, Bourla location, au
siège de laSociété,
rueBasse-du-Rempart, 86,
etalasallellerz.
SBec~c~M de dgMtam ~ame~ /ëff!ef.
FRANÇAIS. LeMisanthrope ~Bres~ant),– le Lu\e
(&en'roy}.
opÉ!tA-coit!QUE. Les TroisNicoIas'fMontaubry,
Mlle.Lefebvre).
iTAUEKS'Il Trôvatore (Mario, Mmepe~co.). LODÉON. Les Grands Vassaux (Ligier, Clarence,
'St-Leon.'MllePériga).
THÈATRi.: LYRIQUE.– Relâche, pour !es' rëpétitiousdelaFéeCarabosse.
Av!a aMX Ac<!enH&tre<<
? ? ? TA Wi? Co;)t)O~K:'e d'cc~:ret?6 et ~e
~I'< cAaiM~e aM~ss eK~asce eeto~sMe)- M. l'admintstràteur-géranta i'hon-neui- d mtormer MM. tes actionnaires, qu'ils sontconvoques en assembi~B génërate extraordinairepour le vendredi 23 février, à trois heures, salleHorz, rue de la Victoire, 48.
MM. les actionnaires porteurs de vingt-cinq'ac-tipnsau moins (entièrement libérées), peuventseuls taire partie de cette assemblée et .sont invi-tes à déposer leurs titres au siège dé la Société,rue Samt-Georges~S, a partir de ce jour jusqu'au33 courant, de 11heures/a 3 heures. «
BihUegrapMe et pHhMcaMoMO diver~ce.
C~MDËRÂTM~SSSm~
Su.~RÊVOi.PTÎONi~MCAISEpart-tcHTE. Traduit en langue franchise. uarMi.ESBARKt. j vol. in-~°,5.i'P. W.–Pans~Ghamerot, 13,rue
du~arù~nckïÉ~qvôi, fraaeo obhtro ntt.bon derue du Jardmet. Envoi h'aaco contre un'bon de
no.ste Q~ des timbrea.poste (écnre franco). «
VAUDEVILLE .–Le Roman d'un Jeune Homme pan*
vre(Lafontaine).YAFJËTËs. –As-tu-vu la Comète, mongas? (Le-
clëre, Mlle Scriwaneok.)GMNASE. Cendrillon (GeofTfoy, Dupuis, Mue
Delaporte],–un Changement de main.
PALAis-ROYAL. –L'Avocat.–unJeune Homme,
la Tempête, Ma Nièce et mon Ours.
poRTE-SAiNT-MARTiN. Richard Darlington [La-
~ferriëre),–les Petites Danaïdes (Laurent).
GAiTÈ.–Cartouche (Dumaine, Charles Peréy,Mm&
Dcsmont).:AMBIGU. Fanfan la Tulipe [Métingue, Armand,
MUePage).
ciRQUE IMPÉRIAL. Maurice de Saxe (Robert, St-
Ertiost, Dupuis, Lebel, Williams, Mme Ttiais). i
FQUEs-BRAMATiQUES, –Le Carnavat des Blanchis-
seuscs,–le\Monsieur.BOUFFES pAulsiEKS.Orphée aux Enfers,–M'siea.
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Poissonniëre,29.–J.c., M. AUam; s. p.tM.Cram-
pe~rueSaint-Marc.e.
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à Lyon, et Mlle Caumont, rue dn Haut-Moulin, 11'.M. Laforest, capitaine au 6° de ligne, à Lyon,:
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Bègue de Germiny, lieutenant-colonel au 2* chas-~
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vaisseau, rue de Sèvres, 23, et Mlle Gameau, à
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NoureUe; S5. Mme GuilTemoRt, 64 ans~ rue des~Fossés-du-TempIe, 18. Mite Héude,.9 ans, rue
Grenetat, .10. Mme Gérard, 64 ans, rue de Pic–;
pus, 10. Mme Moyeret, 71~ans, rue. Saint-An-
toine, 205.–M. Maréchal, 87 ans, rue de Gré-
netlë-Saint-Germain', 160. M. Denvireterre,
62 ans, rue des Fossés-Saint-Jacques,Mme:
Salmon', 65 ans, rue Saint-Jacques, 314.–M. Pbr-
tenart, Mans, rue d'Enter, 87.
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1859. 1858. DiSTér.
Orléans.1,068,M7 914,447 Augm.1~4,140
Est. 1,000,308 908,MO'– .?,067
Lyon-Méditerr: 1,619,994 1,376,681 242,C13
Nord. 1,018,662 1,017,034 1,628
Ouest\ 784,050 637,378 116,672.
Midi. 327,SS1 M0,t76 -107,37S
M. (canaux].SO.OOS" 24,887" 3o,U8.
Genève. 84,372- 4t,M8 4â,40ji
Dauphmé. 34,104 19,M3' '14.87&
Ardennes. 84,383 17,694 36,GS9.
Autrichiens. 638,466' 483,Q8Q 17a,383i'
Saragosse. 164,906 ~134~6 '40,880
V.-Emmanuel.. 84,a63 66,053 18,6~9
OBSERVATOIRE IMPERIAL M PARtS<.
~TAf ATMeSJPBOËRtBC~
Des dt'~eM pom~ de ~a Ft'sKce e< de ~'e<)'aK~ef, `.~e /ë~rter~o9,à ~Mtt~eMrM ~MmaHH.~
'_sg g-5-NOMS, NSg s~ yeHT.~S5 ~s. VENT:. BTATDUCtBt..
BBS6TATMNS.~Sg &"
'5ë
Dunkerque.
'S7.2 +-' 3.tSO a." for-t. Nuageux.M~rM.6+5.0SKfnii)ie.[deR?.Strasbourg. 163.4 + 7.4 &0 (aibie. CouvM~'taris.
~~j-SSSEiatbte.RMH, vapeursLeHavre.M.d+t..3Sfaibie. Beau.Brest. 7M.iit 9.6SO a. {ort. Nuageux.Nanolçoa Vénd
7~3.~+79IOSQa.Fortldem.NaM~on-Vend''?61.8-t-7.sOSea.tbrHdem.
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Bayonno. ~.2+i0.oE faible. Ti-Ès nuageux.
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Besancon.M'C+6.80pr.nut.kiem.A[ger. (hiep). 7M.8 + U.4 S i~ibte. Bë~ ?-
Etr~Mger.
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v~u~SanFeruando.76~~3++
8 ISS>,fn~pje,~apeurs
~e(hieri.'h
Turm 7fi7.fi +2 rt~,SE. Serem;lirouil,
~enné .i~+_ 2 fi~CaImeC Idem,ç
~M~ x
`
S.-P.6tërsbburg.H').o!-6()SE~'b?e'
Mpseon(h~ 9:3~ t~ ~u~r~-
N)C6!a!sthter.767-.6 O.~Efaibio..
~an~c;i"~TSerein,
Phli;l~ (i)
h jer). 75U- faible,
1se.rei~fAms(i).9 ~Mf.dM'mftt.~6,0.4 -t- 6.C SSE t. faih Rean
nuages.'
~&t~;à
9 heures.756,0+ ~6ldem.
Idew.;
rt,a)Mt)tM<?5S.6-~8.40 taMo. tde~~
`,
M Température ta' phis "basse du M fevrifr ivanf y~9 heuresdumatjnaParis.. -'evr'or avant..
Tempe~twe iu plus haute
? Les hauteurs du barpme~e Mnt'redui't'es'a' ta'te~pératuro de zéro au niveau de Ja mer.
d~ ae'~° 1= thermo~eh~ëst au~ :il
dessjs ~&. signe- qu'il est au-dessous
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guérisonslues à l'Académie- de Médecine de Belgique, 829.
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Médecine militaire, 266.–Observations recueillies
il y a 60 ans, 315.–Recueil des principales formu-
les, 34i.–De la Syphitisationou vaccin préserva-
tif, 347.–Revue bibliographique, 349. Instruc-
tion pratique pour.se guérir soi-même sans l'em-
ploi des agents mërcuriaux, 353.
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3 Ae~rM.–Les dispositions'étaient assez'fa-
vorables dans la matinée. Quelques achats de.
rentes av&ient eu'Iieu.à'6~ 30 sur la dépêche de
Londres portant que lord Mahuesbury avait par-lé dans Je Parlement de la reunion probable d'un
congres pour s'occuper de la question des Prin-
cipautés. <
Le'parquet n'apasratiSé cette apparence de
fermeté. Les Consolides arrivaient'avec'l/~dë
baisse,, ce qui détruisait l'en'et produit par les
paroles du ministre anglais. Les offres .se multi-
pliaiet-~ sur la Rente, qui a tiéehi en peu detemps
de 68 25 à 67 9o. On lutte depuis une, demi-heure
aux environs de 6S.
On s'entretenait de là nouvellebrochure
de M.
r:mi)ede Girardin.qui a p.u'ue Hier soir. Cette
brochure, qui pose l'alternative entre la paix ou
une guerre de conquête?., n'a pas exerce une ac-,
tion_sensible sur l'état .du marché..Les
affaires étaient très dit'GcUes, aujourd'hui
sur toutes les valeurs. Apres avoir ouert vaine-
ment, aux cours d'hier, il a'fallu céder sur- les
cours pour trouver des acheteurs. Le Mobilier et
les-principales lignes de chemins defer ont
ré-
trogradé deSà40ir.
Les demandes d'escompte se renouvellent cha-
que jour, les petits capitaux continuent à re-
chercher~Ies titres, tandis que la spéculation
maintient ses opérations à la baisse. Aujourd'hui,
on avait afSçhé à l'escompté 2,'igO'fr: de'rentes
4 i/2 0/0, iSo .actions du Crédit mobilier, 175 ac-
tions d'Orléans, 150 actions du 'Midi, ? actions
de l'Ouest et 35 actions dés' chemins de f'er rus-
-ses.
Les deux cotes de Londres seat venues a 9.5 3/8
t/,2 en baisse dé-1/4. Les journaux anglais d'hier
contenaient presque tous des articles paciSquës,
etia'baisse qui a eu lieu aujourd'hui-a Londres;
paraît avojr été~produite par les. dépêches de.Turin.
Les actioas de la Banque de France étaient te-
rnies 2,900 fr. Le bilan, qui a paru. ce matin au
~oHt'teMr, était regardé comme satisfaisant,-les
portefeuilles ayant augmenté d'une'somme im-
portaRte mais on s'étonnait de l'accroissement
df 49 millions sur les comptes-courants.
Les actions du Crédit foncier étaient tenues de
G48à-65C; le Comptoir d'escompte était calme a
G7C; Ia;Caisse Saint-Paul à 480; la Caisse générale
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Lex Retiens des Docks se négociaient de 173 75
.'i -'7.LeGaz,parisien donnait lieu a quelques
demandes de 795 à 808. Les Omnibus de Paris é-
taient à 870, les Ports de Marseille a ~5, le M6-
biiiep espagnol àSOO.~
Les chemins de fer autrichiens ontlléclii de
557 SD jt 552 SO les Lombards de &?' a ?0 les
Lombards nouveaux deëla à8H 3S;lesSaragos-
se de 48S a 460 lesFr.mcois-Joseph de SOSa 582
SO; les Victor-Emmanuel de 403 ëO a 400 !bs Rus-
ses étaient très fermes de 510 a SU ?.
Lespremiers_eoursdës chemins de fer fran-
çais étaient à peu ,pros les.mêmes qu'à la Sn de
taBourse dhier, mais ils étaient oG'erts, et après
un quart-d'heuro 'd'hésitation, les principales li-
gnes ont éprou.Y.é.une baisse sensible.
L'Orléans, que l'on tenait au début de 1322 50 à
t32o, est tombé a 13t~ 60 le Lyon-Méditerranée
résistait plus facHement de 835 à 832 SO; le Nord
a.uéchi a937 50 et9a5;lEst était terni
de 677 SOaà
87a;leM:dideS175pàS15.'
~<tMM'La,rente est descendue a 67. S5;
elle est reyenue à 67 95. On a cité des ventes de
-plus de 600,030 fr. de rentes, que l'on disait ef-
fectuées pour le compte d'uà capitaliste qùi'àvait t
coBser\'é depuis la liquidatipa une forte position
"a la-hausse.'
LèCréditmobilier est: reste de 767 50 à 770;
l'Orléans de 1312 SO à't315, le Lyon-Méditerranée~
de!831M a.833 50, les Autrichiens de 5SOa553SO.
Le coarsmoyeada comptant Tes~ort sur le
30/Oa68'~H/a, etsurle4l720/0a9673'l/2.
P.~NousTeseyonspar tétégraphela~cote de
Viénhe de.ce matin. Les métalliques étaient a 77
'65J Les chemins de fer autrichiens à 230 75 et le.
mobilier autrichien a-213.
6Aa~<M.–Londres, 2S 10 )'/N à vue, 24 97 1/3 à
M jours; Francfort, &i3 3/4 àv.ue,M2 1/4 à 90
jours;. Amsterdam, 213 1/2 à vue, ?2 "/B à 90
.Tours; Hambourg, 188 3/4 à vue, 187 3/4 à 90 jours;
Ber!ni,374 à vue, S70 "y" à 90 jours; tapies.437rl/à vue, 423 ))/"à90j(Hirs; Vienne, ~0 "/)):à vue,"a35' 1/2 à 90 jours; Saint-Pétersbourg, S81
'à vue; 377 1/~ à§0 jours; Madrid, 6~8 1/3 a
vue,817~ à 90 jours.1>17-»1» à jours,&LP. LAUVEAT.
~ANSMMmPATMN.d;gestion, gastrites, souffrances horribles aux ueris,
avec asthme, toux, ilatus, spasmes, insomnies et
nausées qui avaient résisté à toute médication etme rendaient la vie insupportable, m'ont ent)ero-
ment quitté sous l'intluenco de ta délicieusebouillie de la farine de santé DU BARR~en peu de
temps. Certificat n" 49,843, signe Maria Joiy.
Dépôt de )a Farine desanté,'chezM. DU BAMY,
ruèHauteville, 33, Paris.–j/a kil.,4fr.;l kil.,
7 fr.; 6 kii., 33 fr. Bon de poste.
MU?? & ~TÏWS'~T!'K'HTpourlabeau-i!mij~aL~ i ii~ <fiiiiii i tédesFavo-ris, de ta Barbe et des Cheveux. Cette délicieuse
composition remplace avec avantage -toutes tea
mites et philocomes c'est t'odeur la plus distin-
;ùée et la plus suave qu'on puisse imaginer.–3 t'r..
eilac.–Onexpédie. ~f/fj 5, RUEYiviENNE, au l". :<.
T~f~T6 H~~R Aujourd'hui que l'art du
i~ji~ i 0 MU ï~i-t. dentiste est cxptoité par~e charlatanisme,'le seul moyen de gagner une
comiance méritée, c'est d& faire les dentiers a~
l'essai là tout charlatanisme tombe. Aussi M. A..
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léon, oSre-t-il ses nouveiies dents masticaires sans
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Paris.-Imprimerie
SERRtERE et C', r.Montmartre.MS.
Fonderie–Ctich~ne–GaIvanoptashe.