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LE JOURNAL DE LASSOCIATION R.A.D SOMMAIRE 1. EDITORIAL 2. AFFAIRE FILLON, GRANDEUR ET DÉCADENCE 3. CHRISTIAN JACOB SEIGNEUR EN SA DEMEURE 4. INVALIDATION DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE À LAMASTRE 5. TANT VA LA CRUCHE À L’EAU QU’À LA FIN ELLE CASSE 6. PARFOIS ON NE GAGNE PAS À ÊTRE TROP CONNU 7. ENSEMBLE VERS UN MONDE MEILLEUR 8. MISE AU POINT 9. DEPLACES, des places 10. USINE TRIGANO : UN BON POINT 11. IMMEUBLE BROE : IL EXISTAIT DES ALTERNATIVES 12. QUE D’EAU, QUE D’EAU 13. POUR PETITS ET GRANDS 14. VERIN BEI L’AN QUE VEIN 15. A LA PÉTANQUE, LE PROBLÈME C’EST LA BOULE ! 16. LE CINÉMA NE FAIT PAS FORCÉMENT L’ÂNE QUAND ON LUI DONNE DU SON 17. « UNE FOIS QU’ON A PASSÉ LES BORNES, IL N’Y A PLUS DE LIMITES » 18. BRAVO ET À L’ANNÉE PROCHAINE ! 19. CIRCULEZ, Y A RIEN À VOIR 20. LA RÉSIDENCE DES BORDS DU GOUFFRE : STUPEUR ET CONSTERNATION 21. PEUR SUR LA VILLE, RETOUR VERS LE PASSÉ (LES NUMÉROS RENVOIENT AUX ARTICLES) 1 - EDITORIAL Bonjour et bienvenue. Pour celles et ceux d’entre vous qui ne nous connaissent pas encore, Rassemblement autour du Doux » (RAD) est une association lamastroise qui a été créée en février 2015. Cette association est née suite au refus de la municipalité actuelle d’associer le groupe d’opposition à l’élaboration des projets ou de lui permettre de s’exprimer dans le bulletin Commun’ Infos. RAD souhaite vous permettre d’accéder à une information différente de celle de la parole officielle qui est trop peu nuancée. L’information que nous vous offrons depuis 2 ans et demi est documentée, vérifiée et vérifiable. C’est notre « marque de fabrique ». Dans le contexte d’intolérance qui prévaut à Lamastre, c’est la condition première de notre survie. En plus du journal périodique « Doux propos », nous avons crée un site Internet que vous pouvez consulter à l’adresse suivante : http://lamastreassociationrad.fr En l’espace d’un an et demi, nous avons enregistré plus de 150 000 « visiteurs » et 250 000 « vues ». Publication périodique Imprimerie DELOCHE - 07270 Lamastre Ne pas jeter sur la voie publique Ce site est interactif et ouvert à tous, du particulier jusqu’au responsable associatif ou à l’organisateur d’événement sportif ou culturel. Vous pouvez commenter nos articles ou en proposer à l’adresse suivante : [email protected] Pour être publié, leur contenu doit respecter les règles déontologiques. N’hésitez pas ! Venez y consulter le programme des fêtes, des évènements locaux et les films proposés par « Écran village ». Associations, adressez nous les affiches de vos manifestations. Pour être informé en direct de l’actualité du site, nous vous conseillons de vous abonner. Enfin, vous pouvez devenir adhérent ou membre bienfaiteur de l’association Aujourd’hui, nous sommes heureux de vous accueillir sur le 3 ème numéro de « Doux Propos ». Bonne lecture et au plaisir de nous retrouver sur notre site Internet. L’équipe de rédaction de RAD. « En effet, le rire n’est jamais gratuit, l’homme donne à pleurer, mais il prête à rire » (Pierre DESPROGES) N° 3 MARS 2018 **Une erreur d’illustration a été volontairement commise. Saurez vous la retrouver ? D OUX PROPOS Association Loi 1901 N°W073002907 4 montée du rocher 07270 LAMASTRE BP 33 - 07270 LAMASTRE Adresse Internet : http://www.lamastreassociationrad.fr

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LE JOURNAL DE L’ASSOCIATION R.A.D

SOMMAIRE

1. EDITORIAL 2. AFFAIRE FILLON, GRANDEUR

ET DÉCADENCE 3. CHRISTIAN JACOB SEIGNEUR

EN SA DEMEURE 4. INVALIDATION DE L’ÉLECTION

PRÉSIDENTIELLE À LAMASTRE

5. TANT VA LA CRUCHE À L’EAU QU’À LA FIN ELLE CASSE

6. PARFOIS ON NE GAGNE PAS À ÊTRE TROP CONNU

7. ENSEMBLE VERS UN MONDE MEILLEUR

8. MISE AU POINT 9. DEPLACES, des places 10. USINE TRIGANO : UN BON

POINT 11. IMMEUBLE BROE : IL EXISTAIT

DES ALTERNATIVES 12. QUE D’EAU, QUE D’EAU 13. POUR PETITS ET GRANDS 14. VERIN BEI L’AN QUE VEIN 15. A LA PÉTANQUE, LE

PROBLÈME C’EST LA BOULE ! 16. LE CINÉMA NE FAIT PAS

FORCÉMENT L’ÂNE QUAND ON LUI DONNE DU SON

17. « UNE FOIS QU’ON A PASSÉ LES BORNES, IL N’Y A PLUS DE LIMITES »

18. BRAVO ET À L’ANNÉE PROCHAINE !

19. CIRCULEZ, Y A RIEN À VOIR 20. LA RÉSIDENCE DES BORDS

DU GOUFFRE : STUPEUR ET CONSTERNATION

21. PEUR SUR LA VILLE, RETOUR VERS LE PASSÉ

(LES NUMÉROS RENVOIENT AUX ARTICLES)

1 - EDITORIAL Bonjour et bienvenue. Pour celles et ceux d’entre vous qui ne nous connaissent pas encore, Rassemblement autour du Doux » (RAD) est une association lamastroise qui a été créée en février 2015. Cette association est née suite au refus de la municipalité actuelle d’associer le groupe d’opposition à l’élaboration des projets ou de lui permettre de s’exprimer dans le bulletin Commun’ Infos. RAD souhaite vous permettre d’accéder à une information différente de celle de la parole officielle qui est trop peu nuancée. L’information que nous vous offrons depuis 2 ans et demi est documentée, vérifiée et vérifiable. C’est notre « marque de fabrique ». Dans le contexte d’intolérance qui prévaut à Lamastre, c’est la condition première de notre survie. En plus du journal périodique « Doux propos », nous avons crée un site Internet que vous pouvez consulter à l’adresse suivante : http://lamastreassociationrad.fr En l’espace d’un an et demi, nous avons enregistré plus de 150 000 « visiteurs » et 250 000 « vues ».

Publication périodique Imprimerie DELOCHE - 07270 Lamastre

Ne pas jeter sur la voie publique

Ce site est interactif et ouvert à tous, du particulier jusqu’au responsable associatif ou à l’organisateur d’événement sportif ou culturel. Vous pouvez commenter nos articles ou en proposer à l’adresse suivante :

[email protected]

Pour être publié, leur contenu doit respecter les règles déontologiques. N’hésitez pas ! Venez y consulter le programme des fêtes, des évènements locaux et les films proposés par « Écran village ». Associations, adressez nous les affiches de vos manifestations. Pour être informé en direct de l’actualité du site, nous vous conseillons de vous abonner. Enfin, vous pouvez devenir adhérent ou membre bienfaiteur de l’association Aujourd’hui, nous sommes heureux de vous accueillir sur le 3ème numéro de « Doux Propos ». Bonne lecture et au plaisir de nous retrouver sur notre site Internet. L’équipe de rédaction de RAD.

« En effet, le rire n’est jamais gratuit, l’homme donne à pleurer, mais il prête à rire » (Pierre DESPROGES)

N° 3 – MARS 2018

**Une erreur d’illustration a été volontairement commise. Saurez vous la retrouver ?

DOUX PROPOS

Association Loi 1901 N°W073002907 4 montée du rocher 07270 LAMASTRE BP 33 - 07270 LAMASTRE Adresse Internet : http://www.lamastreassociationrad.fr

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2 POLITIQUE ET JUSTICE

2 - AFFAIRE FILLON, GRANDEUR ET DÉCADENCE

Le 25 janvier 2017, la France, médusée, découvrait les révélations ébouriffantes du Canard enchainé sur les largesses de F. FILLON au profit de sa discrète épouse Pénélope. Selon ce journal, celui qui promettait d’assainir les finances de la France aurait puisé en fait (très) généreusement depuis des années dans l’argent public pour rémunérer son épouse, propulsée assistante parlementaire alors qu‘elle n’aurait effectué aucun travail à ce titre. La Droite républicaine a perdu dans ce « Pénélope Gate » une élection qui s’annonçait « imperdable » pour elle.

« Depuis son arrivée en 2001 à la mairie de Provins, cet enfant du pays autodidacte et un brin réac maintient sa commune dans une sorte de féodalité (). Présent à Provins au moins trois jours par semaine (), il adoube à coup de bise, et désavoue d’un simple regard froid lancé sur la voie publique. « () Ici, c’est une monarchie absolue. Si on n’abonde pas dans le sens de la mairie, on vous balaye.» La municipalité tient fermement les rênes du pouvoir. Amendes intempestives, places en crèche refusées, commerces boycottés, terrasses interdites, emplois municipaux inaccessibles et marchés gérés par la mairie perdus. Par téléphone, les témoignages se multiplient, mais il n’est pas aisé de trouver des personnes qui acceptent de s’exprimer ouvertement. «J’ai trop à perdre», nous explique-t-on. Rumeurs de villages et pressions de la mairie ont fini par faire régner un climat de paranoïa. Certains sont même persuadés que leur téléphone a été mis sur écoute, d’autres refusent une interview en terrasse. Puis abdiquent. «De toute façon, on nous a déjà repérés…».

« En 30 ans, mon nom n’a

jamais été associé à une affaire ou un comportement contraire à l’éthique » (FF au Journal du dimanche du 08/11/16).

3 - CHRISTIAN JACOB, SEIGNEUR EN SA DEMEURE, LES DÉRIVES DE L’AUTORITARISME

Dans cette omerta généralisée, un libraire sème le trouble (). Il refuse de se taire. Depuis que sa sœur s’est présentée sous l’étiquette PS aux départementales, face au poulain de Christian Jacob (), son commerce s’est vu retirer tous les marchés () soit 50 000 euros (de pertes). Il risque de devoir fermer son commerce (). Les habitants se sont mobilisés et ont lancé une pétition qui a récolté environ 1400 signatures. Notaires, médecins, agriculteurs, commerçants viennent désormais dans la petite librairie pour témoigner leur soutien.

«A bas les magouilles politicardes, vive la culture !» écrit-on en bas du texte.

« Je signe parce que les méthodes d’intimidation dont usent certaines municipalités sont la honte de notre République», a noté un autre.

«Finalement, il a réussi à instaurer la peur», résume () une des rares élues de l’opposition. Climat notamment entretenu par ses «gros bras», comme les appellent les gens du coin. « Ils circulent dans la ville, surveillent qui va chez qui. Les gens ont tellement peur que j’ai eu énormément de mal à faire une liste », raconte la conseillère municipale de gauche ».

Avant la primaire de la droite, le Figaro Magazine attribuait à François FILLON la cote d’avenir la plus élevée…Le porte parole des « Jeunes avec Fillon » écrivait : « François FILLON, l’homme qui peut redonner confiance à une génération perdue ». On reste confondu par tant de foi !

Au delà de cette péripétie électorale, l’affaire FILLON a conforté le sentiment que certains responsables politiques, toutes tendances confondues et à quelque niveau que ce soit, resteraient les mêmes, leur entre soi et leurs habitudes leur ôteraient la conscience qu’ils devraient avoir des limites morales de leurs fonctions. On a les élus qu’on mérite, qui puisent leur force dans l’ignorance et l’aveuglement de leurs électeurs.

Christian JACOB est exploitant agricole de profession. Il exerce de nombreuses responsabilités dans le syndicalisme agricole. Il a été ministre sous les gouvernements RAFFARIN et VILLEPIN. Il est député et préside le groupe LR à l’assemblée nationale. Il a été maire de PROVINS de 1981 à 2017.

*Morceaux extraits d’un reportage sur Christian JACOB, réalisé le 21 juillet 2015 par Sofia FISCHER, journaliste à LIBÉRATION. Pour voir l’article complet, consultez éventuellement notre site internet.

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3

Le 23 avril dernier, un juge, nommé par le Conseil constitutionnel, est venu contrôler le déroulement des élections présidentielles dans plusieurs bureaux de vote d’Ardèche dont celui de Lamastre. Tous les maires, et seulement eux, avaient été prévenus de sa venue 15 jours à l’avance. A Lamastre, les choses ne se sont pas bien passées.

Le juge a relevé que l’identité des électeurs n’était pas vérifiée alors que c’est obligatoire dans les communes de plus de 1000 habitants (article R60 du code électoral) et que « cette irrégularité s’était poursuivie après son départ, en dépit de ses observations ». La sanction est tombée 3 jours plus tard : le Conseil constitutionnel a annulé le résultat du vote des 1566 votants lamastrois !

Selon les informations dont nous disposons, ce juge a bien constaté que les identités n’étaient pas vérifiées dans d’autres communes. Il n’y a fait que rappeler la loi. Pourquoi avoir été aussi sévère envers Lamastre (seule une autre commune en France a subi le même sort) ?

Ce même jour d’élection, M. le Maire n’a demandé une pièce d’identité qu’à une

POLITIQUE ET JUSTICE

Décidemment, Lamastre est abonnée à la chronique judiciaire. Le maire de Lamastre condamné au pénal à 7200 euros d’amende pour dénonciation calomnieuse. Le 9 mai 2017, le tribunal correctionnel de Privas a déclaré notre maire personnellement et pénalement coupable de dénonciation calomnieuse à l’encontre d’une de ses administrées et l’a condamné à payer 7200 euros d’amende. En 2013, il avait envoyé plusieurs lettres, aux plus hautes autorités départementales, accusant cette administrée de manquement à ses obligations professionnelles. Cette dernière a été obligée de se défendre en justice pour ne pas être sanctionnée ou perdre son agrément professionnel. Le juge lui a donné raison et a confirmé la mauvaise foi du maire. Ce dernier a fait appel de la décision pénale 2 jours avant de se présenter aux législatives, puis a renoncé en septembre. La presse n’a pas communiqué sur ce revirement qui a rendu ainsi la condamnation pénale définitive. Il est une autre affaire, dans l’affaire : 12 des 15 membres de la majorité municipale ont fourni au tribunal des témoignages tendant à décrédibiliser cette administrée. Certains sont ignobles et abjects. Comment des élus peuvent-ils user de pareils procédés ? La mairie de Lamastre condamnée à 9780 Euros Nous apprenons qu’un litige au sujet de travaux de voirie non réalisés par la commune de Lamastre, ayant entrainé un sérieux trouble de voisinage subi par un particulier depuis plus de 13 ans, vient de trouver une issue judiciaire. La mairie de Lamastre a été condamnée par la cour civile de Nîmes à 9780 euros. Le juge civil a invité le plaignant à saisir le tribunal administratif pour juger des travaux à effectuer. Le juge a condamné la mairie à un montant plus élevé que ce que les travaux auraient coûté si elle les avait réalisés dans les délais et sans passer par le tribunal. Il faut ajouter à la charge de la commune les frais d’avocat qu’elle a du débourser de son côté. Depuis des années, ce particulier ne demandait à M. le Maire que du bon sens et le recours au dialogue. En vain ! Voilà donc une illustration supplémentaire de la bien mauvaise utilisation de l’argent public et du caractère jusqu’au-boutiste de M. le maire.

personne, parfaitement connue de lui, qu’il a apostrophée en ces termes dans une salle comble :

Le maire : « Je veux voir votre carte d’identité ». L’électrice : « Pourquoi moi, vous me connaissez, vous ne la demandez pas aux autres ? ». Le maire : « A vous je la demande, je suis le président du bureau de vote, je fais ce que je veux ».

Ce contrôle sélectif est contraire à la loi (on doit vérifier l’identité de tous les électeurs) et à l’éthique (il est discriminatoire). Contrairement aux élections précédentes au cours desquelles des errements identiques avaient été simplement déplorés, l’incident avait été cette fois-ci consigné dans le procès verbal des opérations de vote que le juge a lu.

Est ce pour sanctionner ce comportement que le Conseil Constitutionnel a été aussi sévère envers Lamastre ?

Nous avons récemment questionné notre député (et actuel Secrétaire d’État) sur le nombre de fois que doit être vérifiée l’identité de l’électeur au cours des opérations de vote. Nous attendons la réponse. Quoiqu’il en soit, les communes qui se conforment à la loi depuis son entrée en vigueur (2014) ne font pas état de difficultés d’application particulières, ni d’ailleurs de files d’attente démesurées comme ce fut le cas au 2ème tour de l’élection présidentielle à Lamastre.

6 - CANDIDATURES DE JEAN PAUL VALLON AUX LÉGISLATIVES

4 - INVALIDATION DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE À LAMASTRE.

«Je suis le président du bureau de vote, je fais ce que je veux ! »

A l’issue du 1er tour des élections législatives de la 2ème circonscription de l’Ardèche en juin 2017, notre maire Jean Paul VALLON, a rallié sous son nom 6,72 % des suffrages exprimés, se classant 6ème, derrière Laurette GOUYET POMMARET (LREM), Olivier DUSSOPT (PS), Marc Antoine QUENETTE (LR), Odile LASFARGUES-BOUYON (FN) et Samia HASNAOUI (FI). Il s’agit, malheureusement pour lui, d’une contreperformance par rapport à sa prestation aux législatives de 2002 où il avait réuni 10,37 % des suffrages, se classant 4ème derrière G. WEBER pour l’UMP, C. ROLIN pour le PS, et D. CHAMBON pour l’UDF. Le désamour de ses électeurs en 2017 est d’autant plus inquiétant qu’il bénéficiait d’une implantation territoriale bien plus favorable qu’en 2002. En effet, en 2002, il n’était « que » conseiller départemental du « petit » canton de Lamastre, soit 6500 habitants. En 2017 il était depuis 2 ans conseiller départemental du « grand canton de Lamastre qui va d’Alboussière à Satillieu et réunit près de 20% de la population de la 2ème circonscription. On notera qu’aucun parti de droite, aucun élu et pas davantage son binôme au conseil départemental, n’ont souhaité lui accorder investiture et confiance. En dehors de la sphère lamastroise où son score est en baisse (61,58% en 2002, 47,62 % en 2017), il n’a obtenu que 3,02 % des voix sur le restant du canton, ce qui est bien peu pour une élection dont l’enjeu et l’intérêt sont nationaux. Ainsi va la vie : parfois, on ne gagne pas à être trop connu.

5 - TANT VA LA CRUCHE À L’EAU QU’À LA FIN ELLE CASSE

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4 ENSEMBLE VERS UN MONDE MEILLEUR

Au cours du conseil municipal du 11 décembre 2017, prétextant « de l’accroissement des actes d’incivilité et de vandalisme à l’encontre du patrimoine mobilier et immobilier de la commune », M. le maire a demandé à ses conseillers de l’autoriser à installer un système de vidéoprotection sur TOUT le territoire de la commune. Pour 8 caméras, il en coûtera 100 000 euros d’argent public. Le projet a été validé par 14 voix POUR et 5 abstentions. Le terme de vidéoprotection a été « inventé » en 2007, sous le gouvernement Sarkozy. Il désigne le fait pour les pouvoirs publics, d’installer des caméras dans des lieux publics pour les surveiller à distance. Les images sont retransmises sur un écran et accessibles à un « opérateur » qui peut les visionner et les exploiter. Sur le fond, il n’y a aucune différence avec la vidéosurveillance qui est réservée aux lieux privés non ouverts au public. Pour installer un système de vidéoprotection dans sa commune ou dans un bâtiment public, un maire doit d’abord adresser une demande aux services de la Préfecture. L’autorisation donne lieu à arrêté préfectoral valable pour une durée de 5 ans. Le visionnage d’un lieu public peut être autorisé notamment pour « la protection des bâtiments et installations publics et leurs abords ». C’est cet objectif qui est clairement désigné dans la délibération municipale. Autrement dit, le visionnage de personnes et de biens privés seraient strictement interdit. On notera toutefois que les termes « et leurs abords » autorisent des libertés. Par exemple, si des caméras sont installées sur le panneau d’affichage lumineux, à proximité de la mairie ou de la statue Seignobos (tous biens et lieux publics) leur « champ de vision » pourrait éventuellement être étendu à l’ensemble des places du centre ville. Il serait alors aisé pour la personne chargée de visionner les enregistrements, d’observer les attroupements, les agissements et fréquentations des uns et des autres. Devra-t-on du jour au lendemain bannir certaines de nos fréquentations parce qu’elles ne plaisent pas et participer ainsi encore un peu plus au climat de méfiance exécrable qui règne en ville ? Quelles peuvent être justement les personnes habilitées à visionner les enregistrements et quels sont les moyens de contrôle des tiers ?

C’est le maire qui désigne ou propose à l’autorité préfectorale la ou les personnes qui ont accès aux enregistrements. Ce peut donc être en l’occurrence lui même, le garde champêtre, les gendarmes, voire une personne privée dûment habilitée et formée. C’est encore lui qui doit désigner un interlocuteur auprès duquel toute personne peut s’adresser pour obtenir des informations sur le système de vidéoprotection, notamment sur les lieux d’implantation des caméras et exercer son droit d’accès aux images qui la concernent. Détourner des enregistrements ou des images de la destination qui est prévue par l’arrêté préfectoral constitue un délit puni de 5 ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende (article 226-21 du code pénal). Tout cela est bien beau, mais comment savoir si des données personnelles ont été détournées ? Depuis les années 2000, la plupart des rapports officiels, aux États Unis, en Angleterre et en France concluent à l’inefficacité de la vidéoprotection. Elle ne ferait que déplacer la criminalité et la délinquance vers des zones non surveillées. « Par contre, un simple citoyen faisant ses courses dans les rues est filmé plus de trois cent fois » (extrait du rapport d’Éric Heilman en 2003 pour les hautes études de la sécurité intérieure de Grande Bretagne). Nous n’avons pas trouvé les statistiques de la gendarmerie sur le nombre d’actes de délinquance à Lamastre. Quoiqu’il en soit, aucune commune d’Ardèche dont le contexte est comparable à celui de Lamastre n’est équipée d’un système de vidéoprotection. Lamastre, ce n’est pas le Bronx ni les Minguettes ou le Val Fourré. Dépenser 100 000 euros d’argent public pour empêcher quelques tags ou destruction de panneaux d’indication est totalement déraisonnable. Au demeurant, plonger la ville dans le noir toutes les nuits facilite les actes d’incivilité et procure certainement moins d’économies que ce que vont coûter ces caméras ! Cette décision municipale est choquante. Elle est bien l’expression d’une dérive autoritaire inquiétante qui singularise un peu plus notre ville. Nous y voyons aussi une opportunité pour diviser la population sur un sujet clivant avant les prochaines échéances électorales.

NOUS NE SOMMES PAS LE 1ER AVRIL, VOUS NE RÊVEZ PAS. BIENTÔT IL Y AURA DES CAMÉRAS SUR LE DOMAINE PUBLIC À LAMASTRE.

Échos du

7 - TREMBLEZ BRAVES GENS, VOUS ÊTES FILMÉS !

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Le projet préfectoral de fusionner les 3 intercommunalités de Lamastre, Saint Félicien et Satillieu a été refusé par les élus de Lamastre. Il supposait la désignation d’un seul président par ses collègues élus. Parmi les 3 présidents en lice, lequel aurait été élu ? Le président de la communautés de communes de Lamastre n’était ni le plus apprécié, ni le mieux placé. Son score aux dernières législatives est à cet égard édifiant. Sans doute craignait-il le choix de ses collègues élus. S’agissant de l’intérêt à intégrer une grande communauté de communes, nous invitons le lecteur à comparer le déclin du Pays de Lamastre au dynamisme économique de Val’Eyrieux. Contrairement à ce qui est prétendu à longueur de discours, adhérer à cette grande intercommunalité, que proposait le Préfet, ne nous aurait pas fait sortir de la zone de revitalisation rurale (ZRR). Pour s’en convaincre, il suffit de consulter l’arrêté ministériel du 16 mars 2017 qui dresse la liste des communes bénéficiaires. Nos entreprises n’auraient pas perdu les avantages fiscaux et autres exonérations de charges sociales. Par contre, en refusant la fusion des intercommunalités de Lamastre, St Félicien et Satillieu, nous allons perdre de l’argent et des services publics. Ainsi, on entend déjà dans les conversations que la perception disparaitrait prochainement car l’État ne voudrait pas maintenir ce service pour un si petit territoire. A suivre…

8 - UNE MISE AU POINT S’IMPOSE

Voici les origines, raisons et conséquences de la baisse des dotations de l’État et du refus du projet de fusion des intercommunalités Lamastre St Félicien et Satillieu. La baisse des dotations de l’État a été initiée par le gouvernement de Nicolas SARKOZY. Ainsi, en 2011, le 1er ministre François FILLON affirmait : « Il est indispensable que les collectivités locales () participent à l’effort. (). Depuis plusieurs années, l’Etat s’endette notamment pour financer les dotations de fonctionnement qu’il verse aux collectivités ». Dès 2011, les communes étaient donc invitées à faire des économies et à se donner les moyens de leur action. A Lamastre, la baisse des dotations de l’État est surtout la conséquence du déclin de la ville. Le montant des plus importantes d’entre elles est calculé à partir de l’évolution de la population, de celui des investissements ou encore du dynamisme économique local. L’argent appelle l’argent. Or, Lamastre a perdu 435 habitants entre 1990 et 2014 et des entreprises majeures telles que BACOU. La ville n’est pas attractive. De plus, presque toutes les réalisations majeures de ces dernières années ont été réalisées et payées pour moitié par les autres communes du canton dans le cadre de l‘intercommunalité : hier le gymnase, la bibliothèque, la maison des services publics, aujourd’hui le boulodrome. Demain, demandera t’on à ces mêmes communes, toutes dotées d’une salle des fêtes, de financer pour moitié celle de Lamastre qu’on nous annonce dans le commun’ infos n° 32 ?

Doux pays

9 - DEPLACES DES PLACES : “J’ai entendu vos points de vue. Ils ne rencontrent pas les miens. La décision est prise à l’unanimité.”(Ch. De Gaulle).

La population lamastroise a été consultée en octobre 2017 pour donner son avis sur un possible réaménagement des places du centre ville. Cette étude s’inscrit dans le cadre du programme d’amélioration de l’habitat rural soutenu par le Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche et financé sur des fonds européens. D’autres communes d’Ardèche ont organisé des consultations publiques pour des projets similaires. L’étude et la collecte des informations ont été confiées à un collectif d’architectes, dénommé « L’association » dont le compte rendu peut être consulté sur le site : http://fr.calameo.com/read/005222436f33e34daa8b2 . Ces architectes proposent de : 1. mieux connecter les différentes places du centre ville. 2. valoriser ces places dans un but touristique,

commercial et architectural. 3. animer les sites naturels tels que les rivières. 4. réorganiser le plan de circulation de manière à

stopper l’effet « rond point » autour de la place Montgolfier.

5. limiter l’impact visuel de la voiture en centre ville (instauration d’une zone bleue, incitation à stationner sur la Place Pradon).

6. offrir aux piétons davantage de lieux de rencontre, d’animations, d’espaces verts.

Le centre ville avait été réaménagé par l’équipe POYET il y a moins de 30 ans. Les années passant ont révélé 3 anomalies : un sens de circulation anachronique plusieurs fois modifié, l’impact visuel des véhicules en stationnement et l’esthétique controversée de l’office du tourisme. La démarche des élus actuels est tout de même surprenante. On ne chamboule pas des places aux frais du contribuable tous les 4 jeudis ! Sur la forme, on apprécie le choix de la démarche participative, mais on reste dubitatif sur son utilité lorsqu’on apprend que les choix de la municipalité ne rejoignent pas ceux du public. A titre d’exemple, elle n’a même pas attendu le début de la consultation pour engager la réfection des « gradins » alors que leur démolition est majoritairement souhaitée. Au même titre, « L’association » se montre critique à l’égard de la destruction de l’immeuble Charel. Incidemment, les personnes qui ont conservé les 2 bulletins d’information édités par le groupe « De cœur et d’audace » à l’occasion des élections municipales de 2014, auront la surprise de constater qu’ils contenaient déjà certains des souhaits émis par la population et validés par « L’association ».

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Cette décision de la municipalité de Lamastre va dans le bon sens, d’autant plus que la parcelle cédée était enclavée derrière l’usine et qu’elle ne présentait pas d’intérêt stratégique.

On peut toutefois s’étonner que la municipalité ait cédé ce terrain de 1000 m2 pour un euro symbolique au profit d’une multinationale qui est aujourd’hui le n°1 européen du camping-car et a réalisé un chiffre d’affaire de 1,3 milliard d’euros en 2016. Y a t’il eu un précédent en faveur de nos modestes artisans, commerçants et chefs d’entreprises ?

Sur la parcelle ainsi offerte, Trigano a construit un espace de stockage, ce qui lui a permis de libérer de la place pour installer de nouveaux postes de travail.

Par cette opération immobilière modeste, la municipalité n’a sans doute fait qu’accompagner la reprise bienvenue et méritée de l’activité de Trigano à Lamastre. Toutes nos félicitations aux dirigeants locaux et aux salariés.

En ce début d’année, il est d’usage de formuler des vœux : souhaitons donc que tous nos acteurs économiques bénéficient du même soutien public.

La municipalité a décidé de vendre l’immeuble « Broe ». Ce bâtiment, bien connu des lamastrois, est situé en plein centre ville. Il dispose de 400 m2 répartis sur 4 niveaux habitables, de caves et d’une arrière cour. Compte tenu de ces éléments et du potentiel de l’immeuble, le prix de 157 000 euros qui en est demandé semble bien bas. Si la municipalité a décidé de s’en débarrasser, c’est qu’elle n’a pas les moyens de l’entretenir et encore moins de le réhabiliter. Qu’en fera l’acheteur ? Il existait au moins 3 moyens de le rentabiliser à moindre coût tout en préservant l’intérêt public. Première proposition : on aurait pu le vendre à une société d’HLM pour qu’elle y aménage des logements (jusqu’à 8 selon les professionnels du bâtiment) avec ascenseur, garages, caves et cour intérieure. Ceci aurait permis de satisfaire en partie la demande en logements venant de personnes âgées qui sont contraintes de s’installer en centre ville pour des raisons de santé. C’est ce qui s’est passé pour les anciens bureaux de la minoterie SEGUY dont les propriétaires avaient fait don à la commune. Celle-ci les a cédés à son tour à Ardèche Habitat qui y a aménagé la résidence dite du « Moulin Peyrard ». Coût pour la commune : zéro euro. Deuxième proposition : l’immeuble aurait pu être converti en maison médicale pour concentrer l’offre de soins en un seul lieu. La présence d’un tel équipement facilite l’installation des jeunes praticiens en milieu rural et concoure à lutter contre les déserts médicaux. C’est un investissement fortement subventionné dont Vernoux s’est récemment doté. Troisième proposition : on aurait pu aussi y installer, à des prix attractifs, des entrepreneurs débutants qui souffrent de la pénurie en locaux professionnels pour démarrer leur activité ou encore à des entreprises de services confirmées qui sont

installées dans des locaux vétustes et inadaptés. Ainsi, nous n’aurions pas perdu les emplois de CEFORA qui est parti à Vernoux où la municipalité lui a proposé des locaux neufs. De mémoire, l’équipe « Cœur et Audace », qui s’était présentée aux élections municipales de 2014, avait proposé dans son programme cette idée de pépinière d’entreprises.

Échos du

La passerelle du Chambon a été reconstruite en 2017, après avoir été emportée par le Doux suite aux épisodes pluvieux de l’automne 2014. Il n’aura donc fallu « que » 2 ans et demi pour remettre l’infrastructure en service et le tout pour la modique somme de 15 000 euros.

Les pluies de l’automne 2014 n’avaient rien d’exceptionnel. Ce n’est pas le trop d’eau qui a emporté la passerelle mais bien les troncs d’arbres qui se sont accumulés contre la rambarde. Cet ouvrage est-il finalement approprié ?

Ne serait-on pas judicieusement inspiré de réactiver le syndicat Doux Clair qui, entre 1990 et 2005, avait organisé un remarquable travail de gestion et de mise en valeur de la rivière ? Toutes les rivières majeures d’Ardèche sont gérées par un syndicat…sauf notre Doux !

10 - CESSION D’UNE PARCELLE DE TERRAIN À TRIGANO : UN BON POINT

11 - VENTE DE L’IMMEUBLE BROE : IL EXISTAIT DES ALTERNATIVES

12 - PASSERELLE DU CHAMBON : QUE D’EAU, QUE D’EAU !

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Depuis cet automne 2017, un « city park » est opérationnel au stade Marc Verdier. Il s’agit d’une structure fermée dont le sol synthétique permet la pratique de nombreux jeux de ballons sur une surface restreinte. L’installation intègrerait des procédés techniques pour réduire les nuisances sonores envers le voisinage. Elle a été fournie et posée par la société « Synergie sports » pour un peu plus de 43 000 euros. On aurait pu aussi installer ce city park à proximité logique du gymnase intercommunal, du collège et de la bibliothèque et en faire ainsi la première pièce d’une zone ludique de bien plus grande importance. La municipalité a préféré détruire les anciens terrains de tennis du stade Marc Verdier, les remplacer par ce city park et construire 2 nouveaux terrains de tennis derrière le gymnase pour 200 000 euros. C’est un choix discutable. L’inverse, savoir réhabiliter les 2 anciens terrains de tennis et installer le city park derrière le gymnase n’aurait-il pas été plus simple et moins onéreux ?

Entre 2016 et 2017, d’importants travaux d’adduction d’eau potable et d’assainissement ont été réalisés place Rampon, square Chazallon, rue Désiré Bancel et avenue Vincent d’Indy. Il convenait, à juste titre, de remplacer un réseau particulièrement vétuste. Une nouvelle tranche de travaux qui concerne la rue Jules Ferry, du feu tricolore jusqu’au quartier de Macheville, va débuter très bientôt. C’est l’entreprise BOUCHARDON de Saint Agrève qui a obtenu le marché public. On peut lire en page 7 du Commun’infos n° 32 que : « Au terme de ces travaux (dans la rue Jules Ferry), l’enrobé sera entièrement refait ». Pourvu que les élus n’oublient pas l’avenue Vincent d’Indy qui a été « abandonnée » dans un triste état : revêtement « patchwork », trottoirs inexistants ou détruits, etc. Pas bien beau pour une entrée de ville.

C’est la communauté de communes du Pays de Lamastre qui offre une nouvelle jeunesse au boulodrome. Il fallait répartir entre communes la charge financière qui se monte à 300 000 euros. Ce bâtiment avait été construit en 1975 par des bénévoles. Il était aujourd’hui particulièrement vétuste. Les travaux toujours en cours consistent au remplacement de la toiture, son isolation ainsi que celle des murs, l’installation de nouvelles fenêtres, la réfection du réseau électrique et l’installation d’un faux plafond. Nous avons aimé le revêtement extérieur, façon bardage, qui permet de mieux intégrer ce grand bâtiment dans son environnement. A l’issue, nos amis boulistes, qui sont nombreux, disposeront certainement d’un outil de « travail » performant et esthétique. Un grand merci à tous les maires du canton.

14 - AVENUE VINCENT D’INDY : A QUÉ BOUAN COUMACO MOUN HOMME. VERIN BEI L’AN QUE VEIN

13 - POUR PETITS ET GRANDS

15 - À LA PÉTANQUE, LE PROBLÈME C’EST LA BOULE !

Doux pays

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Des balises de voirie ont été installées sur la place Pradon, juste après qu’un particulier ait gagné un procès contre la mairie qui l’avait verbalisé sans raison valable. Il s’agit en fait de balises de signalisation routière, du modèle référencé « J12 », qui doivent être utilisées exclusivement pour matérialiser des voies « divergentes ». On parle de voies divergentes dans le domaine routier lorsqu’une voie unique se divise en deux voies séparées, formant ainsi un « Y ». Ces balises sont normalement souples, de manière à se relever en cas de choc et accessoirement pour ne pas endommager les véhicules. Elles doivent être implantées à 0,50 m de la chaussée (cf. Article 9.2 de l’arrêté du 7 juin 1977 relatif à la signalisation des routes et autoroutes). On ne devrait donc pas utiliser les balises J12 pour délimiter des aires de stationnement car l’information qu’elles « transmettent » peut être dangereuse de nuit. Les balises de la place Pradon semblent détournées de leur usage réglementaire. Elles ont même été remplies de ciment pour résister aux chocs. Pare buffle conseillé !

L’UPECL (Union des partenaires Economiques du Canton de Lamastre) est une association qui a été créée en 2001.

Sur son site internet, on apprend que son but est de réunir les commerçants et artisans du « canton » de Lamastre, de les représenter et de dynamiser l’activité locale en proposant des animations commerciales, seule ou en partenariat avec d’autres structures telles que la commune, l’office de tourisme, la chambre de commerce et d’industrie.

A ce titre, le salon de l’artisanat et du commerce est un événement majeur dont elle a organisé la 2ème édition les 4 et 5 novembre dernier au gymnase de Lamastre (*).

De cette 2ème édition, menée de main de maître, on retiendra l’habile mise en valeur des savoirs faire locaux (près de 50 exposants) et une suite imaginative de divertissements, le tout agrémenté d’un buffet copieux et d’une soirée choucroute.

Bref, que du beau spectacle qu’on aimerait voir plus souvent à Lamastre et de biens belles initiatives à mettre au crédit des organisateurs.

Preuve de l’intérêt économique du commerce et de l’artisanat, ce salon avait attiré un parterre éclectique de personnalités politiques et d’acteurs privés, avec, par ordre « protocolaire « : l’ancien député PS Olivier DUSSOPT, le conseiller régional LR Olivier AMRANE, le maire et conseiller départemental Divers droite Jean Paul VALLON, des maires du canton, des représentants de la CCI, Jean Paul POULET et Philippe BOSC…

18 - SALON DE L’ARTISANAT ET DU COMMERCE : BRAVO !

De l’avis unanime des exposants et du public, cette édition 2017 fut « FORT…midable ».

Nos sincères félicitations aux organisateurs courageux et aux participants qui ont bravé le mauvais temps.

((* Rendons à César ce qui est à César : c’est le Rugby Club Lamastrois qui est l’origine de ce salon de l’artisanat. Pendant plusieurs années, il l’a organisé au mois de janvier au profit des artisans partenaires qui exposaient leurs savoirs faire en plein centre ville. Depuis que l’UPECL a repris l’idée, le RCL continue son traditionnel «boudin caillettes» avec succès.

17 - « UNE FOIS QU’ON A PASSÉ LES BORNES, IL N’Y A PLUS DE LIMITES » (Alphonse Allais)

La commission de sécurité a levé toutes les réserves, qu’elle avait formulées suite aux travaux de réhabilitation de la grande salle du centre culturel. Cette salle est donc désormais pleinement opérationnelle et sécurisée. Le règlement du centre culturel précise qu’elle est destinée à l’usage des associations à vocation culturelle (concerts, théâtre, danse) et aussi aux assemblées générales, congrès, animations, réunions publiques ou politiques pour lesquels l’effectif attendu dépasse la capacité de la salle 119 (40 personnes). Sont aussi tolérés, dans la contre allée, les vins d’honneur, apéritifs, casse-croûte qui sont en lien avec la manifestation qui s’est déroulée dans la grande salle. L’association Écran Village est prioritaire. Allez au cinéma ! Le programme proposé par Écran Village est suffisamment riche et varié pour satisfaire, à peu de frais, la curiosité de tout public, jeune et moins jeune.

16 - « LE CINÉMA NE FAIT PAS FORCÉMENT L’ÂNE QUAND ON LUI DONNE DU SON »

Échos du

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Nous relayons ici des extraits d’un entretien que nous avons eu avec des membres de l’association SILICE. RAD – Quelle est l’origine de l’affaire ? SILICE - La carrière artisanale SINZ s’est arrêtée en 1988. On y exploitait 2000 tonnes de roches par an seulement. Le 6 mars 2003, M. ROFFAT est venu présenter un projet de reprise au conseil municipal de Lamastre. Les élus ont été informés de toutes ses caractéristiques : 2 emplois, 5 hectares de surface et 100000 tonnes par an pendant au moins 15 ans. RAD - Quelle a été la décision des élus ? SILICE - Le conseil a tout de suite donné son accord à l’unanimité moins une voix ! RAD - Les élus avaient-ils le choix ? SILICE - Évidemment. C’est le Préfet qui accorde l’autorisation d’exploiter mais il ne peut pas obliger un maire à modifier le plan d’occupation des sols de sa commune pour y installer une carrière, sauf à déclarer cette carrière d’utilité publique, ce qui n’a pas été le cas. Eh bien, comme le POS de 2003 ne permettait pas de rouvrir la carrière et de l’agrandir, le maire a demandé à ses conseillers de le modifier le 27 octobre 2003. S’ils n’avaient pas dit oui, M. ROFFAT aurait du aller s’installer ailleurs, sans doute avec beaucoup de difficultés car de nos jours aucun maire n’accepte une activité de ce genre à côté de sa ville. La carrière ROFFAT ramène Lamastre au XIX siècle où on ne se préoccupait pas des problèmes de voisinage. Aujourd’hui, que répondent ces élus aux administrés de plus en plus nombreux qui s’inquiètent de l’impact visuel de la carrière en activité ? Que ce n’est ni leur faute, ni leur problème, que c’est l’affaire du Préfet, qu’il faut tourner la page et aller de l’avant ! Ces propos émanent du maire : ils ont été adressés aux élus de l’opposition en plein conseil municipal. RAD – Que pouvez vous dire du comportement de certains partisans de la carrière à l’encontre des opposants ? SILICE – On nous a accusés d’avoir brûlé une pelle mécanique, d’avoir profané une tombe, perturbé certaines manifestations, etc. Certains d’entre nous recevaient des appels anonymes au milieu de la nuit, nous étions régulièrement convoqués en gendarmerie pour répondre de délits qui nous étaient injustement imputés. En 2014, lorsque le 2ème projet de carrière a été adopté, nous avons installé des banderoles sur des terrains privés avec l’accord des propriétaires. Elles étaient arrachées presque toutes les nuits. Une

croix gammée a même été dessinée au domicile de l’un des nôtres. De telles pratiques interdites par la loi rappellent une bien triste époque. La famille, bien connue à Lamastre, a porté plainte et nous a aimablement fourni la preuve du délit (voir photo ci dessous). Le 4 août 2014 à 1h du matin, nous avons pris sur le fait 3 individus en train de s’adonner à ce petit manège. Nous avons porté plainte. L’affaire est toujours en cours. Depuis cette nuit mémorable, il n’y a plus eu d’acte de malveillance, soit à notre encontre, soit à l’encontre de l’entreprise ROFFAT…et plus de croix gammée. RAD - Nous y reviendrons sans doute un jour. Quels sont ces problèmes de voisinage que vous évoquiez plus haut ? SILICE – Sur le fond, nous savons qu’une majorité de lamastrois est opposée à cette carrière. Beaucoup ont choisi de se taire. Beaucoup croient que le Préfet est responsable. On leur a dit que ce serait comme la carrière SINZ, qu’il y aurait de nombreux emplois et des économies pour les finances de la commune. Où sont-ils, où sont-elles ? On communique encore sans vergogne sur ces prétendus avantages. Aujourd’hui, les faits nous donnent raison. Le bruit du chantier se propage jusqu’au Peyronnet. Et si on n’entend pas la carrière, on la voit ! L’entrée principale de Lamastre est complètement dévastée. On la voyait déjà avant, mais au moins on savait que ça ne s’aggraverait pas. Certaines maisons sont d’ores et déjà invendables, tout comme à Saint Julien Molette où le Préfet a déclaré la carrière d’utilité publique et prolongé son exploitation jusqu’à 60 ans. RAD - Où en êtes vous des péripéties juridiques ?

SILICE - En 2007, l’étude paysagère était inconsistante. Sans doute notre victoire a-t-elle été trop rapide, les lamastrois n’ont pas eu le temps de voir les conséquences de l’exploitation. Pour le 2ème dossier, l’étude paysagère était plus fournie. Mais ce n’est pas pour autant qu’on ne voit pas la carrière ! Le conseil municipal de Lamastre a donné à nouveau un avis favorable. Il fallait s’y attendre. Sur les 8 communes du canton consultées, 5 l’ont quand même refusé. Le Préfet a signé l’arrêté d’autorisation d’exploiter le 13 juin 2014. Malgré les incohérences du dossier que nous avions relevé et une étude sonore dont nous contestons la sincérité, nous avons perdu en première instance. Nous avons fait appel. A ce jour, l’association compte 300 adhérents. Nous avons dépensé plus de 30000 euros en frais de justice. A ce propos, nous acceptons tous les dons sans restriction. (SILICE – BP 40 - LAMASTRE).

19 - CARRIÈRE ROFFAT : circulez, y a rien à voir !

Doux pays

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LE POINT SUR L’HÔPITAL

En 2020, le « reste à charge » pour la plupart des résidents et

leurs familles pourrait être de 1800 euros par mois.

Combien disposeront alors de revenus suffisants pour accéder

à la maison de retraite ?

Sauf contretemps, la construction de la nouvelle maison de retraite (EHPAD) devrait être terminée à la fin de l’année 2018. Le bâtiment sud a été livré en 2015. Il s’agissait de la 1ère tranche des travaux. Le bâtiment nord (côté montagne) a été livré à l’automne 2016 et rendu habitable en mars 2017. Il s’agissait de la 2ème tranche des travaux. La construction de la 3ème et dernière tranche des travaux est en cours depuis l’automne 2017. L’ancien bâtiment a été désamianté et détruit. A la place, on va y construire les locaux destinés à l’accueil et à l’administration ainsi qu’une nouvelle cuisine. Restrictions budgétaires obligent, les normes BBC (bâtiment basse consommation) n’ont pas été retenues, de même que les promenades sur les berges du Doux tandis que la 3ème tranche devrait être très largement réduite. Voilà pour les travaux. Du passé, on a fait table rase ! Que du beau, que du neuf. Malheureusement, la médaille a un revers qui est beaucoup moins brillant. En raison de l’apparition de difficultés financières pour boucler les travaux de la 3ème tranche, l’autorité de tutelle, qui est l’Agence Régionale de la Santé de Lyon (ARS), a imposé à la direction de l’établissement un plan de retour à l’équilibre financier de 3 ans à partir de 2017 : selon ce qui a été porté à la connaissance des familles, il faudrait économiser au moins 600 000 euros par an, ce qui est énorme. Tout d’abord, rappelons une contrainte majeure : tous les hôpitaux publics et maisons de retraite sont soumis à une diète financière très sévère de la part des pouvoirs publics. Ceci est affaire de choix de société sur lesquels nous ne nous prononcerons pas ici. A Lamastre toutefois, l’intransigeance de l’ARS paraît aujourd’hui bien étrange puisqu’elle avait accepté le programme des travaux et que, de surcroit, la gestion de la maison de retraite serait excédentaire depuis plusieurs années.

Essayons donc d’y voir plus clair. Un 1er projet architectural avait été refusé par l’ARS en raison de sa démesure financière. Un 2ème projet, celui là même qui arrive à son terme, avait été validé par l’ARS à hauteur de 17 658 000 euros.. Les travaux devaient être exécutés en 3 tranches (Extrait du Commun’ Infos n° 29, page 9). - 8 023 200 euros pour la 1ère tranche de travaux (bâtiment Sud). - 9 634 800 euros pour la 2nd tranche de travaux (bâtiment Nord) et pour la 3ème tranche : destruction de l’ancien EHPAD et construction de l’accueil, de l’administration et de la cuisine centrale (Travaux prévus courant 2017 et 2018). Pendant la réunion des familles du 15 octobre 2016, le directeur actuel a dit qu’il manquait 2 millions d’euros dans « les caisses » du fait d’une masse salariale trop importante, notamment à cause des emplois dits « aidés ». L’impact des emplois aidés sur les finances de la maison de retraite ne semble pourtant pas avéré car ces emplois sont largement « subventionnés ». Au cours d’une réunion d’information au centre culturel de Lamastre, les représentants des familles ont interpellé l’actuel secrétaire d’État à la Fonction publique, à cette époque député, Olivier DUSSOPT. L’assistance nombreuse a alors appris que l’établissement aurait commandé pour 2 millions de travaux en plus que ce que l’ARS avait validé ! Il s’agit là pour le moins d’une information capitale qui permet de mieux comprendre l’intransigeance actuelle de l’ARS dont les prescriptions n’auraient ainsi pas été respectées. Plus tard, les représentants des familles ont appris qu’il manquait en fait 3,5 millions d’euros pour payer le solde des travaux. On en perd son latin et on se demande qui a bien pu décider de cette dérive financière !

20 - MAISON DE RETRAITE DE LAMASTRE : STUPEUR ET CONSTERNATION

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11 LE POINT SUR L’HÔPITAL

Quoiqu’il en soit, le personnel, les résidents et leurs familles, à des degrés divers, payent aujourd’hui les pots cassés. La surface immobilière a été multipliée par 3, 20-25 emplois aidés ou contrats à durée déterminée ne seraient pas reconduits, de quoi affecter à n’en pas douter l’organisation des services, d’où les grèves et pétitions de ces derniers mois. Le député DUSSOPT est intervenu auprès de l’ARS. Il semblerait que cette dernière ait décidé d’assouplir un peu sa position quant aux compressions de personnel. Les repas du soir sont servis principalement en chambre dans des barquettes en plastique jetables. Cet isolement contribue à accentuer la désocialisation des résidents. L’entretien des chambres laisse grandement à désirer. Le nettoyage du linge est désormais payant.

Au 1er juin 2017, le prix de journée a été fixé à 48,93 euros par jour. Sauf erreur, il a donc augmenté de 10,42% pour les résidents qui étaient installés dans l’ancien bâtiment et qui ont intégré l’aile nord en mars 2017.

Le tarif journalier devrait passer à 50,58 euros en 2018, 52,82 euros en 2019 et 53,80 euros en 2020. Les résidents subiraient donc une augmentation de 21,41% en 3 ans. Le reste à charge pour le résident serait alors de 1826,83 euros par mois ! Rajoutons qu’une caution de 1 mois de loyer a été demandée aux résidents. Certes des travaux immobiliers impactent toujours les prix, mais, sauf erreur de notre part, il n’a jamais été évoqué officiellement une augmentation de cette ampleur.

Au surplus, même si le nouvel environnement des résidents est beaucoup plus agréable, on peut tout de même déplorer des anomalies architecturales, telles que l’absence de salles de réunion à leur usage, l’incongruité du système d’ascenseurs, l’ergonomie déplorable des toilettes ou encore la mauvaise qualité des matériaux de second œuvre.

Décidemment, tout ne va pas pour le mieux dans notre EHPAD-Hôtel étiqueté 5 étoiles. Dernière minute : en fin d’année 2017, le directeur a accepté de recevoir une délégation composée d’élus de l’opposition municipale, de représentants du personnel, des familles et de l’UNPRA.

Il aurait confirmé plusieurs choses : 1. toutes les maisons de retraite souffrent des restrictions

budgétaires imposées par le gouvernement. Nous sommes bien d’accord sur ce point.

2. l’EHPAD de Lamastre serait doublement pénalisé : aux restrictions gouvernementales, s’ajouterait le plan d’économies draconien que lui impose l’ARS, parce que les travaux ont bien été engagés dès l’origine sur une base supérieure à celle qui avait été autorisée.

3. La hausse des tarifs de l’hébergement en serait aussi la conséquence.

4. Le degré de dépendance des résidents a fortement augmenté ces dernières années. Ils sont en moyenne de plus en plus âgés et donc de moins en moins autonomes. Ceci nous conforte dans l’idée qu’il est anormal de leur faire supporter les conséquences de ce plan d’économies.

5. La capacité d’accueil de l’EHPAD n’a pas augmenté par rapport à l’ancien bâtiment mais les coûts de fonctionnement auraient suivi la multiplication par 3 de la surface de plancher.

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« Vent de panique, ce dimanche : tous aux abris, ça recommence ! Le traumatisme dû aux bombardements sur Lamastre est encore bien vivace dans les mémoires et ce bruit de moteur dans le ciel n’annonçait vraiment rien de bon.

Quand l’avion se mit à se rapprocher puis à tournoyer au-dessus de la ville, l’angoisse ne fit que grandir.

Quelle était la raison de cette irruption soudaine ? Les hostilités auraient-elles repris sans que le poste n’en ait rien dit ?

Pas le moment de réfléchir. Pas le temps d’en savoir plus. On en vit courir se réfugier qui dans les caves par réflexe de survie, qui dans le café le plus proche par instinct grégaire.

Bombardement, espionnage, parachutage ?

Non, rien de tout ça mais, tout simplement Monsieur Loubet, commerçant en vêtements place Seignobos, un fana de vols en

21 - Peur sur la ville, retour vers le passé…

Voici un article des années 50 que vous pouvez

retrouver, comme d’autres du même genre, sur notre site Internet.

coucou qui, parti de son aéroclub de Valence était venu faire un petit tour au-dessus de chez lui. Une petite randonnée aérienne en quelque sorte.

Le coup de la surprise passé, les lamastrois s’habituèrent à ces visites du dimanche après-midi. La panique laissa la place à l’amusement, et c’est donc tout naturellement qu’aux premiers bruits de moteur les « Tous aux abris ! » furent remplacés par des : « Tiens, voilà le père Loubet qui arrive !».

Pour la grande majorité des gens qui n’osaient même pas rêver de posséder un jour une automobile, encore moins de quitter le plancher des vaches, Monsieur Loubet faisait figure d’extraterrestre devant lequel on badait pas mal. Un sacré fortiche qui pouvait quasiment côtoyer les étoiles et qui nous en mettait plein les yeux, des étoiles.

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Autres temps, autres mœurs, autres sensibilités : aujourd’hui quand les lamastrois entendent zonzonner au-dessus de leurs têtes, c’est que l’hélicoptère du Samu vient proposer ses services pour des vols vers Valence ou Saint-Etienne, des balades aériennes certes bien organisées mais qui ne font pas très envie pour autant.

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