15
- DOSSIER PÉDAGOGIQUE LE F ANTÔME DE CANTERVILLE 02/04/2013 Librement adapté de la nouvelle d’Oscar Wilde Adaptation et mise en scène : Bruno Bernardin Oscar Wilde

DP Fantome de Canterville

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: DP Fantome de Canterville

--

DOSSIER PÉDAGOGIQUE

LE FANTÔME DE CANTERVILLE

02/04/2013

Librement adapté de la nouvelle d’Oscar Wilde Adaptation et mise en scène : Bruno Bernardin

Oscar Wilde

Page 2: DP Fantome de Canterville

2

Le Fantôme de Canterville

Mardi 2 avril 2013Durée 1h (sans entracte)

10h et 14h CEC de Yerres

THÉÂTRE À PARTIR DE 9 ANS

Adaptation et mise en scène : Bruno Bernardin

Avec : Caterina BaroneBruno BernardinMaxime CoudourVéronique EbelMatthieu Hornus

TARIFS :

Pour assister à ce spectacle, les écoles s’engagent àacheter le livre Le Fantôme de Canterville

pour chaque enfant (édition Lire c’est Partir)à 0.80 € l’exemplaire

Les livres seront remis aux enseignants le jour de la représentation en échange du règlement.

Mandats administratifs acceptés.

Page 3: DP Fantome de Canterville

SOMMAIRE

3

La nouvelle Oscar Wilde Le Fantôme de Canterville

À lire avant le spectacle Le roman gothiqueLa nouvelle d’Oscar WildeDes méthodes littéraires pour faire rire

La Maison d’édition Lire c’est partir

La production La Compagnie Les Apicoles

En savoir plus sur le théâtre La petite histoire illustrée du théâtre par André DegaineLes métiers du théâtre

L’action culturelle

Contacts

4

6

8

9

11

13

14

Page 4: DP Fantome de Canterville

OSCAR WILDE

4

LA NOUVELLE

Ses dates : 16 octobre 1854 à Dublin - 30 novembre 1900 à Paris

Sa vie : Oscar Wilde est né le 16 octobre 1854 à Dublin. Son père est un chirurgien réputéet sa mère, écrivain, s’investit dans la défense de la cause irlandaise face à l’Angleterre. Elleécrit des poèmes engagés qu’elle signe sous le pseudonyme de Speranza.L’extravagance de sa mère a probablement marqué le jeune Oscar dans sa carrière litté-raire. Oscar Wilde mène une jeunesse paisible avec son frère et sa soeur et se passionne déjàpour les romans historiques. Il montre des signes particuliers notamment dans ses choixvestimentaires et semble être très attaché à la beauté et à l’apparence.

Brillant élève, il étudie au Trinity College à Dublin avant d’obtenir une bourse pour entrerau Magdalen College à l’Université d’Oxford.C’est alors qu’il développe son excentricité et cultive son apparence raffinée et originale.Il pense faire carrière dans les lettres.Wilde montre un fort intérêt pour l’histoire de l’art : principalement les arts de l’Antiquitéet la somptuosité de la Renaissance. Grand lecteur, il aime la littérature française (Hugo,Flaubert, Baudelaire, Verlaine...).

Oscar Wilde fréquente la haute société londonienne et devient vite célèbre dans les mi-lieux artistiques et aristocratiques. Comme sa mère, il aime la provocation et ne tardentpas à briller dans les dîners grâce à son humour caustique et à son don de la formule.En affichant son originalité vestimentaire, et sa façon d’être, Oscar Wilde s’est fabriqué unpersonnage. Il fait beaucoup parler de lui. Certains l’admirent, d’autres le critiquent etn’aiment pas son esprit.

En 1881, Wilde part aux Etats-Unis pour donner des conférences sur le mouvement artis-tique moderne en Angleterre. De retour en Europe, il découvre Paris et féquente les écri-vains de l’époque : Zola, Hugo, Verlaine, Nodier et le monde du spectacle. Il rencontreégalement Sarah Bernhardt.En 1883, il épouse Constance Lloyd qui lui donne deux fils, Cyril et Vyvyan. Wilde est jour-naliste et devient rédacteur en chef du magazine The Woman’s World où il défend la causeféminine et s’essaie aussi à la nouvelle et publie Le Fantôme de Canterville dans une revue.

En 1891, son seul roman, Le Portrait de Dorian Gray, connait un succès retentissant. Wildeécrit également des pièces de théâtre et renouvelle le genre en Angleterre. Ses comédiesportent un regard ironique et caustique sur la société traditionnelle anglaise. L’écrivain està la fois admiré et détesté par les censeurs qui lui reprochent son immoralité.

Oscar Wilde mène une vie fastueuse, dépense sans compter et affiche sans gêne son ho-mosexualité. Son histoire passionnée avec Lord Alfred Douglas, en 1891, le conduira au tri-bunal. Après trois procès, Wilde est condamné en mai 1895 à deux ans de travaux forcéspour indécence.Cette période sombre pousse Wilde à s’enfermer dans la mélancolie et le mutisme. Pen-dant son incarcération, il écrit une longue lettre à Alfred Douglas, qui paraît en 1898, sousle titre De Profundis.

Page 5: DP Fantome de Canterville

Oscar Wilde est libre en mai 1897 et retrouve son goût pour la conversation. Il s’installe enFrance, à Dieppe. Mais reprendre une vie normale ne paraît pas aussi simple. Il écrit unelongue lettre au Daily Chronicle, un journal anglais, sur les enfants en prison et entame cequi deviendra sa dernière oeuvre, La Ballade de la geôle de Reading, un long poème quiévoque la vie en prison.

Il voyage à Naples où il retrouve Alfred Douglas et rencontre d’importants problèmes fi-nanciers. Il apprend que La Ballade se vend bien et qu’elle est saluée comme un évène-ment littéraire en Angleterre. Malgré cet accueil encourageant, Wilde n’écrit plus ets’installe à Paris en février 1898. Il rencontre le commandant Estherhazy, véritable coupa-ble dans l’Affaire Dreyfus qui secoue la France à cette époque. Ses amis l’évitent, il vit dans la misère et ne cesse de demander de l’argent à tous ceux qu’ilconnaît.

Son état de santé se dégrade. Il meurt des suites de l’infection d’uneotite transformée en méningite, le 30 novembre 1900.Wilde est modestement inhumé au cimetière de Bagneux puis esttransféré au cimetière du Père-Lachaise en 1909.

Ci-contre : sépulture d’Oscar Wilde au cimetière du Père-Lachaise.

5

LE FANTÔME DE CANTERVILLEL’HISTOIRE

Dans l’Angleterre victorienne, un ministre américain, Monsieur Otis, décide de s’installeravec sa famille dans un manoir à la réputation effroyable : il est hanté depuis près de 300ans par le fantôme de Sir Simon qui met tout en oeuvre pour faire fuir tout nouvel habi-tant.Mais le pragmatisme de la famille Otis n’accordera aucune attention à ce qu’elle croit êtrede simples histoires fantaisistes. Elle s’amusera à détruire sa réputation d’épouvantablespectre... C’est un fantôme déprimé qui trouvera en la personne de Virginia, la fille de lafamille Otis, tout le réconfort, l’écoute et l’amitié dont il a besoin.

Page 6: DP Fantome de Canterville

6

À LIRE AVANT LE SPECTACLE

LE ROMAN GOTHIQUE

La recherche d’émotions fortes.Dans la nouvelle Le Fantôme de Canterville, Oscar Wilde parodie avec finesse un genre lit-téraire très en vogue à la fin du XIXe siècle : le roman gothique.

À l’époque, les lecteurs étaient friands de cette littérature qui leur procurait des sensationsde peur et d’angoisse. Ces romans mettaient en scène généralement des forces mysté-rieuses et des évènements que la raison ne pouvait expliquer.

Une atmosphère angoissante.Ce mouvement littéraire né en Angleterre à partir de 1780 est reconnaissable par l’atmo-sphère sombre et sinistre des intrigues. Les auteurs les plus connus de l’époque sont Ho-race Walpole (1717-1797), Monk Lewis (1775-1818) et Ann Radcliff (1764-1823).Ces romans pour amateurs d’émotions fortes où les passions s’expriment librement dansun univers angoissant et où des personnages sataniques et des jeunes filles vertueuses secôtoient, connaissent un franc succès. Le frisson provoqué par ces histoires riches en re-bondissements provoque l’engouement du public et de nombreux auteurs se lancent dansl’écriture du roman terrifiant.

La forme descriptive : une particularité du roman gothique.L’une des particularités du roman gothique est l’abondance de descriptions. Le cadre danslequel l’histoire se déroule n’est jamais choisi au hasard. Les personnages évoluent sou-vent dans les milieux peu chaleureux et parfois même hostiles comme la montagne ou lesforêts sombres et inquiétantes. Ces paysages immobiles sont présents pour souligner l’aspect lugubre et maléfique dulieu où sont enfermés les personnages. L’intrigue du roman de développe dans un espaceclos comme un château dont l’architecture est complexe avec des souterrains, des cryptes,des tourelles etc. Cet univers effroyable est typique du roman gothique. La plupart dutemps, les personnages côtoient des esprits, des revenants et l’action se déroulent sou-vent la nuit à la lueur des bougies qui vacillent au moindre courant d’air. Ces moments sontpropices à des visions effrayantes et souvent ensanglantées. Les revenants harcèlent leursinnocentes victimes. On assiste parfois à des enlèvements, des scènes de sacrifices et deviolence... Tout pour susciter l’angoisse et la terreur chez le lecteur.Mary Shelley (1797-1851), la créatrice de Frankenstein, résume son roman ainsi : « une his-toire à vous glacer le sang, à faire battre le coeur à coups redoublés ».

Vers le fantastique.Si Oscar Wilde met en scène un fantôme, il ne respecte pas pour autant les codes duroman gothique. En effet, Canterville Chase n’est pas un lieu présenté comme un lieu lu-gubre. Son récit n’est pas alourdi par de longues descriptions. On peut donc penser quel’auteur a été influencé par une autre forme littéraire non moins en vogue : le fantastique.

Page 7: DP Fantome de Canterville

9

7

L’AUTEUR ET SON RÉCIT

Wilde se lance avec Le Fantôme de Canterville dans un genre nouveau : les nouvelles etles contes pour enfants. Avec sa fougue et sa vision du monde, il fera évoluer le genre dela nouvelle en y insufflant son humour et l’efficacité de cette forme littéraire courte.

L’auteur inclut Le Fantôme de Canterville dans un recueil de quatre nouvelles. L’objectifcommun de ces oeuvres est d’amuser le lecteur en jouant avec les thèmes traditionnels,en bouleversant les règles établies.Wilde s’attache à démystifier les codes du roman gothique. Il s’amuse à travestir et paro-dier les thèmes que ses prédécesseurs avaient traités avec sérieux.

Son but est de faire rire son lecteur. Il écrit un conte drôle et spirituel en inversant littéra-lement les lois du genre : le fantôme ne fait peur à personne.Wilde joue sur le décalage constant entre la réaction attendue (la peur) et l’attitude im-perturbable et rationnelle de la famille Otis. Quand ils entendent les chaînes grincer, ils nes’enfoncent pas dans leur lit, ils ne se sauvent pas en hurlant mais proposent au fantômedu lubrifiant pour huiler sa ferraille rouillée !Le rire naît des situations improbables où l’on voit le fantôme vexé de ne pas parvenir àeffrayer ces locataires. Abattu par leur incrédulité, le fantôme veut quitter le manoir, ilprend alors le rôle de ses victimes traditionnelles.

Oscar Wilde dépeint des personnages au caractère entier, ce qui renforce le côté humo-ristique. Il use de la caricature pour décrire les Anglais, qui déconseillent à la famille Otisde s’installer à Canterville Chase, et la famille d’Américains.Les Anglais apparaissent superstitieux, respectueux des traditions et fiers de leur lignéefamiliale alors que les Américains apparaissent plus matérialistes, ne pouvant croire auxforces surnaturelles. Ils maîtrisent le monde et leur rationalisme devant toute épreuve sur-prend le lecteur.

La caricature du fantôme est celle qui étonne le plus. Habituellement, dans le récit fan-tastique ou gothique, les fantômes sont vides de sentiment ou d’humanité. Le fantômeimaginé par Wilde est profondément humain et touché par les mêmes maux. Il est vani-teux et narcissique. Il est étrangement dandy, il choisit ses costumes avec soin mais n’estpas pour autant à l’abri du ridicule...Wilde pousse le comique jusqu’à peindre un fantôme consciencieux qui a le sens du de-voir : sa mission est d’apparaitre dans les couloirs « une fois par semaine » et d’émettre dessons effrayants « le premier et le troisième mercredi de chaque mois ». Cette façon dedécrire l’élément surnaturel n’est pas logique puisque le fantôme n’est pas censé être régipar les lois humaines. Là encore, on retrouve un renversement des valeurs.

Oscar Wilde vide le fantastique de son caractère terrifiant ou angoissant car celui qui de-vait faire peur, fait rire. Il démystifie ainsi le sujet et permet d’en évacuer la peur.

Page 8: DP Fantome de Canterville

8

LA MAISON D’ÉDITION

LIRE C’EST PARTIRCette maison d’édition, créée en 1992, est une association loi 1901 à but non lucratif qui apour objectif de favoriser l’accès à la lecture pour tous.L’idée de cette maison est de proposer des livres à des prix défiant toute concurrence, enles vendant à prix coutant, sans passer par les intermédiaires, dans une perspective d’éco-nomie et de culture solidaire.Les livres qu’elle publie sont des livres jeunesse vendus au prix unique de 0,80 € l’exem-plaire.Les livres édités au départ étaient des classiques du XIXe siècle tombés dans le domainepublic, auxquels s’a joutaient de jeunes auteurs. Puis des auteurs comme Françoise Sagan,Thérèse Roche ou encore Philippe Barbeau ont proposé des textes inédits ou ont confiéleurs ouvrages épuisés.

L’équipe assure elle-même la diffusion et la distribution des livres, principalement auprèsdes écoles en relation avec les inspections académiques. Les enseignants trouvent là uneressource précieuse et économique leur permettant de faire lire leurs élèves sans sollici-ter les familles ou très peu.

Vincent Safrat

C'est l'amour du livre qui est le ciment de l'histoire de Vincent Safrat. Les livres qui l'ont fait rêver depuis l'âge de 20 ans. Les livres qu'il a écritset imprimés. Puis les livres qu'il a édités à son compte et parfois dans dedrôles de formats.Même s'il reste marginal dans sa démarche, Vincent fréquente le milieudes "grands" éditeurs et imprimeurs. Il constate alors que pour eux, ven-dre est la finalité, et que les livres invendus seront tous sacrifiés sur l'au-tel de l'économie et du profit : la sentence sera le pilon.

Refusant cette économie du livre qui repose sur la destruction des invendus plutôt que surle don, Vincent Safrat "éditeur social" part en croisade contre cette destruction.Il dresse alors un pont entre deux réalités économiques et sociales : celle du marché del'édition et celle de la banlieue qui connaît des difficultés à accéder à la culture et au rêve.

Son histoire devient celle du "tout est possible" quand les causes sont justes, et les espritscandides. Il sauve des centaines puis des milliers de livres du pilon, avec la coopération ac-tive de quelques, puis de nombreux, éditeurs sensibles à sa démarche.Récupérer puis distribuer et maintenant éditer puis vendre à 0.80€, voilà le quotidien deVincent Safrat.Imaginer des foyers remplis de livres, là où ils n'auraient jamais trouvé leur place, voilà lebonheur de Vincent Safrat.

En janvier 2011, Vincent SAFRAT a été nommé chevalier des Arts et Lettres par FrédéricMitterrand.

Sandrine FRENTZ, journaliste

Page 9: DP Fantome de Canterville

9

LA PRODUCTION

La compagnie Les ApicolesLa compagnie Les Apicoles est accueillie en résidence au Studio-Théâtre de Charenton.Créée par Bruno Bernardin, ce collectif d’artistes réunit des auteurs, comédiens, metteuren scène, musiciens, vidéastes, scénographes, costumiers, plasticiens... Cette troupe in-vente ensemble des créations ambitieuses, enthousiastes et plurielles.En trois ans, la compagnie a créé 11 spectacles (jeune et tout public) et collaboré à 5 au-tres.Chaque année, la compagnie organise une tournée avec le mécénat des Editions Lire c’estpartir, association soutenue par le ministère de la Culture.

La compagnie et son mécène ont tissé des liens étroits depuis 6 ans et ce sont plus de 15 000 enfants qui ont bénéficié de cette action.

Dans le prolongement de ses actions, la compagnie a développé, en 2011, le projet « rou-lotte » dans la tradition des arts forains et des artistes ambulants, les histoires de CharlotteBrancourt se colportent sur les places publiques des villages.Parallèlement, la compagnie professionnalise des jeunes artistes issus de ses ateliers. Elleproduit des pièces de théâtre d’auteurs contemporains et classiques.

Depuis 7 ans, Bruno Bernardin est l’administrateur et le directeur artistique de la compa-gnie Les Apicoles. Il est également le programmateur jeune public pour l’intercommuna-lité de Charenton-le-Pont/Saint Maurice.

Page 10: DP Fantome de Canterville

10

Bruno Bernardin Formé à l’école Florent, Bruno Bernardin sort diplômé en 2000 et intègre la distribution desJuives de Robert Garnier qu’Eric Génovèse, sociétaire de la Comédie Française met enscène au Théâtre du Marais.

Après cette expérience professionnelle, il alterne les rôles classiques et contemporainssous la direction de Séverine Chavrier, Véronique Ebel, Charlotte Brancourt, François Bour-sier, Mariana Aaroz. Pour le Festival d’Avignon, Bruno Bernardin a incarné sous l’oeil et laplume de Fabrice Hadjadj : Minos, roi de Crête dans sa pièce Pasphaé ou comment on de-vient la mère du minotaure.Il s’initie également avec les comédiens des Mario Gonzalez au théâtre masqué et jouesuccessivement pour la compagnie soissonnaise.

Bruno Bernardin présente sa première mise en scène La Grande Faim dans les arbres deJean-Pierre Cannet, représentée au Théâtre de la danse Golovine à Avignon en 2004.Il assiste la même année François Bourcier dans l’adaptation des lettres de délation d’An-dré Halimi. Il met en scène à nouveau un spectacle destiné au jeune public Jean de laLune d’après Tomi Ungerer.

Il participe à trois reprises en qualité de metteur en scène, acteur et chef de projet à l’éla-boration des portraits vidéos, performance théâtrale.Parallèlement, il dirige le concert du groupe Moods, quatuor jazz lors de ses représenta-tions à l’Espace Kiron.

Pour la tournée littéraire - tournée théâtrale de Lire c’est Partir, Bruno Bernardin écrit lesadaptations théâtrale, les met en scène et joue face aux enfants depuis 2006.

De 2004 à 2007, il dirige l’antenne parisienne de la Compagnie Div’Art avant de créer sapropre structure Les Apicoles en 2008 dans sa Champagne natale.

Page 11: DP Fantome de Canterville

11

EN SAVOIR PLUS SUR LE THÉÂTRE

Une petite histoire illustrée du théâtrepar André Degaine

Page 12: DP Fantome de Canterville

12

Page 13: DP Fantome de Canterville

13

LES MÉTIERS DU THÉÂTRE

ProducteurIl est le responsable financier du spectacle et en assure la réalisation. Leproducteur signe les contrats avec les auteurs, engage les personnels artistiqueset techniques, supervise la promotion duspectacle et assure la gestion de tous lesaspects de la production.Souvent, il planifie également, en collabo-ration avec l’administrateur, les tournées,les reprises et la vente des droits pour lecinéma et la télévision.

Metteur en scèneIl est responsable de l’harmonie du spectacle et prend toutes les décisions artistiques. C’est lui qui définit la concep-tion associée à l’interprétation de la pièceécrite, choisit la distribution et dirige lesrépétitions. Le choix des décors, des costumes, des éclairages et de l’accom-pagnement musical ou sonore se fait également sous son autorité. Il règle lesgestes et les déplacements, oriente et dirige l’interprétation des acteurs. Il propose ainsi au public sa propre visionde la pièce. Il faut attendre les années1950 pour que la fonction de metteur enscène affirme son autonomie.

DramaturgeLe rôle du dramaturge est d’assister lemetteur en scène dans l’analyse littérairedu texte et dans sa transposition à lascène.

ComédienLes comédiens sont généralement choisispar le metteur en scène à l’issue d’une audition pour interpréter un rôle précis.Lors des répétitions, le texte est appris ettravaillé, les déplacements sont élaborés,les personnages sont définis et les interprétations peaufinées.

DécorateurLe décorateur est chargé de l’aménage-ment de l’espace scénique et de l’environ-nement visuel. Il choisit les éléments dudécor, les accessoires et le mobilier encadrant l’évolution des acteurs sur leplateau. Il conçoit l’espace du spectacleen étroite collaboration avec le metteur enscène et suit la réalisation des élémentsconstitutifs du décor par les constructeursou les accessoiristes.

CostumierIl dessine et conçoit les costumes, puis supervise leur réalisation à l’atelier decostumes.

ÉclairagisteIl planifie et crée les couleurs, l’intensité etla fréquence des lumières sur scène, enaccord avec le metteur en scène, le décorateur et le costumier.

RégisseurLe régisseur assure la liaison entre lestechniciens et les artistes. Il suit les répétitions, coordonne tous les aspectstechniques de la production et orchestrele déroulement de la représentation. Il supervise les répétitions techniques, quiservent à régler la lumière et le son, à arranger le décor, à répéter les change-ments de décors et d’éclairages (toutd’abord avec la régie seule, puis avec lesacteurs).

Ingénieur du sonIl est responsable de toute la sonorisationlors d’une représentation. Il effectue parexemple les enregistrements sonores, lesbruitages, etc.

Page 14: DP Fantome de Canterville

14

L’ACTION CULTURELLE

Pour cette nouvelle saison, le service action culturelle de la Société desThéâtres du Val d’Yerres invite tous les publics à la rencontre du spectaclevivant. L’ouverture de la salle de spectacle du CEC de Yerres marque unenouvelle étape dans l’offre culturelle du Val d’Yerres.

Pour répondre à une demande toujours plus croissante de la communautééducative, la programmation à destination du jeune public s’organise éga-

lement sur le temps scolaire avec des spectacles de qualité. Avec ces représentations spé-cifiques, je souhaite renforcer nos liens avec le monde enseignant en lui donnant le choixparmi une programmation variée en danse, théâtre et musique classique.

Pour permettre aux jeunes de fréquenter différemment les salles du Val d’Yerres, il leurest proposé plusieurs types d’activités ludiques et artistiques afin qu’ils puissent y dé-couvrir des aspects méconnus du spectacle tels que les spécificités de la régie techniqueou encore les métiers administratifs.

Enseignants, n’hésitez pas à solliciter nos équipes et bénéficier d’une visite guidée, un ate-lier maquillage de scène ou plan de feux afin d’enrichir votre travail pédagogique.Venez aussi nous rejoindre en famille, je vous promets des spectacles divertissants et cul-turels, adaptés aux tranches d’âges des enfants à un tarif exceptionnel.

Belle saison culturelle à tous.

VOUS ÊTES INSCRIT DANS UN DES CONSERVATOIRES DE MUSIQUE ET DE DANSE DU VAL D’YERRES ?

Demandez vite votre Pass Conservatoire auprès du service Action Culturelle de la Sociétédes Théâtres du Val d’Yerres.

Ce Pass est gratuit ! Vous pourrez ainsi bénéficier d’un tarif préférentiel sur certains spec-tacles de la saison du Val d’Yerres, dans la limite des places disponibles et d’une place par

titulaire du pass.RENSEIGNEMENTS : 01 69 02 34 36

Page 15: DP Fantome de Canterville

CONTACTS :

SOCIÉTÉ DES THÉÂTRES DU VAL D’YERRES

SERVICE ACTION CULTURELLE

BP 150 - 91330 Yerreswww.theatres-yerres.fr

MARJORIE PIQUETTE [responsable] - 01 69 53 62 16 [email protected]

LAURA HOLODYZSYN [assistante] - 01 69 02 34 36 [email protected]

RETROUVEZ TOUTE L’ACTUALITÉ DE L’ACTION CULTURELLE SUR LE BLOG :BLOG.THEATRES-YERRES.FR