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DP HITMAN DEF6 - UniFrance...fameux fusil sniper auquel ... L’acteur ajoute : « Il nous fal-lait à la fois respecter l’uni-vers du jeu, l’image que les joueurs ont de ce person-nage

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DISTRIBUTIONEuropaCorp Distribution137, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 ParisTél : 01 53 83 03 03 - Fax : 01 53 83 02 04www.europacorp.com

PRESSE 213 Communication

Laura Gouadain / Emilie MaisonTél. : 01 46 97 03 20

[email protected]

EUROPACORP et 20th CENTURY FOX présententune production EUROPACORP

UN FILM RÉALISÉ PAR

XAVIER GENS

AVEC

TIMOTHY OLYPHANTDOUGRAY SCOTT

OLGA KURYLENKOROBERT KNEPPER

SORTIE LE 26 DÉCEMBRE 2007DURÉE DU FILM : 1H32

WWW.HITMAN-LEFILM.COM

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Il est le plus insaisissable et le plus mystérieuxdes tueurs professionnels. Connu sous le nomd’Agent 47, son identité se résume à un code-barres tatoué sur sa nuque. Méthodique etperfectionniste, l’Agent 47 ne laisse rien auhasard et ne rate jamais sa cible. Après chacunde ses contrats, il disparaît comme un fantômejusqu’à sa prochaine mission.

L’Agent 47 n’avait jamais été en danger, jusqu’àce que Belicoff, le candidat aux élections russes,lui tende ce piège machiavélique. L’Agent 47n’avait jamais rien éprouvé, jusqu’à sa rencontreavec la sublime Nika…

Cette fois, c’est lui qui est visé. Entre Interpol,les services secrets russes et les tueurs de sapropre agence lancés à sa poursuite, l’Agent 47va devoir se battre comme jamais, pour percer lesecret de son passé et survivre…

ABUJA

ISTANBUL

SAINT-PETERSBOURG

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II nspiré de la célèbre franchise de jeux vidéo

du même nom, Hitmannous entraîne au cœurde la plus spectaculaireaventure de l’Agent 47,un tueur d’élite aussifroid que méthodique.Rares sont ceux qui ontpu le voir sans mourirjuste après. Assassinvirtuose, ombre élé-gante qui réapparaît demission en mission,l’Agent 47 va cette foisdevenir la cible. Face audanger, face aux senti-ments qu’il ignoraitjusqu’alors, il est tempspour lui d’entamer samission la plus person-nelle et de faire explosertous les secrets quil’entourent…

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L’AGENT 47 DANS TOUTESA DIMENSION

Depuis dix ans, l’univers dujeu vidéo est devenu l’une

des principales sources d’inspi-ration du cinéma. De LaraCroft, Tomb Raider à ResidentEvil, on ne compte plus les suc-cès basés sur des jeux mondia-lement célèbres. Dans ce nou-vel Eldorado de l’imaginaire, lejeu Hitman a toujours été uncas à part, associant avec unerare efficacité le suspense, l’ac-tion, l’élégance et le charismed’un héros qui, bien qu’étantun tueur professionnel, aséduit des millions de joueursà travers la planète. Il étaitnaturel que l’Agent 47 et sonunivers baroque séduisent lescinéphiles. Sa notoriété etson potentiel expliquent aussicertainement que la fine fleur

des jeunes acteurs révéléspar Deadwood, Prison Breakou Desperate Housewivesait eu envie de lui donner vie.L’adaptation en film du jeuvidéo Hitman a débuté lors-que les producteurs CharlesGordon, Adrian Askarieh, etle coproducteur Daniel Alteren ont acheté les droits pourla Twentieth Century Fox.Intéressé par le projet,EuropaCorp décida de s’yassocier. Impressionnés parles débuts du réalisateurXavier Gens, dont ils produi-saient le premier long,Frontières, Luc Besson etPierre-Ange Le Pogam ontsuggéré aux cadres de la Foxde jeter un œil sur quelquesscènes de son film. Pierre-Ange Le Pogam se souvient :

« Ce qu’ils ont vu les a toutde suite convaincus. A la finde la projection, ils voulaienttous l’engager pour réaliserle film. » En plus de Frontières qui aété projeté en avant-premièreau Festival du film de Toronto,les producteurs et le studioont été très impressionnéspar la vaste expérience deXavier Gens qui, dans l’uni-vers du cinéma, a occupé denombreux postes sur plu-sieurs films importants.

Pierre-Ange Le Pogamraconte : « Xavier est unpassionné de cinéma. Iladore tout ce qui touche à lacréation des films. Au-delàd’une maîtrise technique,il est aussi un excellentdirecteur d’acteurs qui cher-che toujours à aller plus loin

dans l’intensité des émo-tions. Il était autant inté-ressé par l’action que pro-mettait le film que par l’arcd’évolution des personna-ges, tous très riches. »

Grand amateur de jeux vidéo,Xavier Gens a été d’autantplus enthousiaste queHitman est l’un de ses jeuxpréférés. Il était parfaitementconscient du double enjeu del’adaptation. Le réalisateurexplique : « Plus qu’une trans-position du jeu à l’écran, nousvoulions raconter une vérita-ble histoire tout en respec-tant les éléments qui ont faitl’identité et le succès de cejeu. C’était une chose impor-tante car les fans sont très

nombreux et nous ne vou-lions pas les décevoir.

Le principal challenge étaitde respecter un maximum,que ce soit dans les costu-mes ou les décors, l’universgraphique et la directionartistique du jeu, tous deuxtrès marqués. Le jeu sedéroule dans des ambiancesde pays de l’Est, dans deslieux très influencés par l’uni-vers de John Le Carré. Aumoment de commencer lefilm, je me suis d’ailleursreplongé dans l’ambiancepost-mur de Berlin, alorsque l’influence communistetelle qu’on la trouvait dansles films des années 70 ou80 était encore perceptible.Par ailleurs, comme le jeuvidéo est basé sur l’infiltra-tion, la première séquence

du film, qui se déroule enAfrique, est là pour expliquerla façon d’opérer du person-nage : son matériel, sesméthodes, et sa redoutablecapacité à s’infiltrer. C’estune séquence qui permet deplacer le personnage enaction, un peu à la façon desJames Bond. On retrouveaussi son art du déguise-ment, un élément souventutilisé dans le jeu dont on aévidemment inclus lesmoments clés. Nous avonsaussi intégré ses célèbrestirs à distance – avec lefameux fusil sniper auquelles fans tiennent beaucoup –ou les poses iconiques dupersonnage, un peu à lafaçon des héros de comics.

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térieux. Pour jouer l’Agent47, nous avions aussibesoin d’un homme solideavec beaucoup d’intensité etd’élégance, et Timothy cor-respondait parfaitement. Lefait qu’il ait pratiqué la nata-tion en compétition lui don-nait aussi une grâce et unesouplesse qui servaient lepersonnage. Il bougecomme un félin. Quand il leveut, il évolue comme un fan-tôme, il se déplace commeune ombre. C’était un atouténorme pour le personnage.

Il était l’acteur parfait pourincarner l’Agent 47, à larecherche de sa proprehumanité. »

Timothy Olyphant explique :« Le personnage de l’Agent47 est génétiquementcontrôlé pour ne ressentiraucune compassion, aucunétat d’âme face à ses mis-sions. En lui appliquant cetraitement, la mystérieuseagence qui l’emploie s’estassurée de sa parfaite effi-cacité. Lorsque les chosesvont mal tourner, l’Agent 47va lui-même devenir l’objetd’un contrat. Il doit alors

découvrir qui l’a trahi etpourquoi. Cette remise enquestion et la rencontre deNika vont déclencher uneprise de conscience, unréveil de son humanité. C’estle début d’une autre missionpour lui. »

Timothy Olyphant confie :« Quand j’ai rencontré XavierGens, je me suis vite renducompte que c’était un vérita-ble cinéphile. Il avait à la foisune vision très européennede l’histoire et une maîtrise

technique digne d’Hollywood.Il avait vu et appris énormé-ment de choses. Il étaitcapable d’apporter le meil-leur des deux horizons aufilm. Nous avons beaucoupparlé de sa façon de voircette histoire, et du film qu’ilvoulait faire. »

L’acteur ajoute : « Il nous fal-lait à la fois respecter l’uni-vers du jeu, l’image que lesjoueurs ont de ce person-nage - tête rasée, costumenoir impeccable, chemiseblanche, cravate rouge - etles armes. Au-delà de cecode visuel, il y avait quelque

chose de tout de suite évi-dent dans le sujet, larichesse du personnage,ses contradictions et l’envi-ronnement de l’action. Tousces éléments sublimés à tra-vers la vision de Xavier pro-mettaient un film à la croi-sée des genres, aussi fortqu’original. »

Avant le tournage, TimothyOlyphant a suivi une prépara-tion physique de six semai-nes. Timothy Olyphant se sou-vient : « Le grand jeu de mon

entraîneur était de me pous-ser à ma limite pour essayerde me faire craquer. Ce futaussi pour moi l’occasiond’approcher le personnageconcrètement. »En plus de sa préparationphysique, l’acteur s’est aussientraîné au maniement desarmes à feu et au tir. Quantau code-barres, un tamponspécial créé pour le film étaitappliqué chaque matin avantle tournage sur la nuque del’acteur.

Timothy Olyphant confie :« Même si l’Agent 47 est untueur solitaire, c’est avant

Dans le jeu, on voit notam-ment l’Agent 47 porter sesarmes en croix. Le but étaitde retrouver tout cela dansle film, sans que ce soit gra-tuit. »

Pour y parvenir, Xavier Genset le scénariste Skip Woodsont repris la mythologie, l’uni-vers esthétique et les élé-ments caractéristiques dujeu.

Pierre-Ange Le Pogam com-mente : « Skip Woods a écritune bonne histoire en s’inspi-rant du jeu. C’est une appro-che différente du concept debase mais il a su en gardertoute la beauté et préserverles détails qui caractérisentson personnage principal.Tout y est, comme les armesd’exception de l’Agent 47, sescostumes et son symbole.Toute l’ambiguïté psychologi-que et le secret qui accom-pagnent ce héros sont aussivalorisés. Le mystère de sesorigines et le type d’entraîne-ment qu’il a reçu pour deve-nir aussi redoutable restent

au centre de toutes lesinterrogations. »

Le producteur poursuit :« L’Agent 47 est un tueursans états d’âme. C’est unprofessionnel qui ne fait queson travail. Ce détachementle rend très énigmatique etsoulève de nombreuses ques-tions sur les raisons qui lepoussent à exercer cette pro-fession. »

Skip Woods, le scénariste,confie : « L’originalité despersonnages et l’atmos-phère particulière du jeum’ont beaucoup attiré. C’estun univers graphique richeet dense dont le film senourrit complètement. Ilétait évident que le potentielétait là. Nous avions l’occa-sion unique de faire un filmsombre, un mélange parfaitentre le thriller et le filmd’action. »

Xavier Gens commente :« Avec Skip Woods, nousavons beaucoup parlé del’Agent 47. Cet homme énig-

matique nous rappelaitbeaucoup ces hérossolitaires emblémati-ques que l’on trouvedans les westerns oudans les films d’espion-nage se déroulant pen-dant la guerre froide.Il avait en plus unedimension extrêmede mystère, de puis-sance et d’élégancequi en faisait unesorte d’icône. »

Le réalisateur poursuit :« Je trouvais intéres-sant de construire unemythologie de superhéros autour del’Agent 47. Je voulais,par exemple, que l’oncomprenne d’où vientson tatouage sur lanuque. Blade, Hellboy,Spiderman... l’origine

de ces personnages est tou-jours dévoilée à un momentou à un autre, de même queleurs conflits internes. Toutsuper héros est double etpour l’Agent 47, je voulaismontrer cette dualité entreun tueur froid, implacable,et l’amour qu’il finit par res-sentir pour une femme alorsmême qu’il n’est pas censééprouver de sentiments.C’était un contraste passion-nant à exploiter. »

CHACUN SES ARMESET SES SECRETS : LES PERSONNAGES

L’Agent 47 est un hommeentouré de mystère, à la per-sonnalité complexe et para-doxale. Elevé par une confré-rie dissidente de l’Eglise, ilévolue parmi les plus redouta-bles des criminels. Pourdébarrasser le monde de sespires individus, il mène uneguerre aussi silencieusequ’absolue. Charismatique etsurdoué, l’Agent 47 n’a pasd’autre nom que ces deuxchiffres qui sont en fait lesdeux derniers du code-barrestatoué sur sa nuque. Alorsque sa vie obéit à des règlesde conduite strictes, sa ren-contre avec une mystérieusefemme russe va éveiller en luides émotions inconnues…

C’est en le voyant dans DieHard 4, Retour en Enferque les cinéastes ont décidéde choisir Timothy Olyphantpour incarner le mythiqueAgent 47. Xavier Gensraconte : « L’idée était dechoisir un acteur froid quisoit capable de passer d’uneémotion fermée à des senti-ments subtilement humains.Dès que j’ai rencontréTimothy, j’ai su que c’étaitlui. C’est un garçon sympa-thique, calme mais qui pos-sède aussi en lui quelquechose de sombre et de mys-

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s’est révélée la seule à êtreassez belle pour le rôle touten dégageant aussi cetteaura d’innocence et d’huma-nité. La beauté n’était pas lemoteur essentiel de notrechoix : il nous fallait unejeune femme sublime, maissi elle était incapable detransmettre une fragilité ouune émotion réelle, cela neservait à rien. J’ai rencontréOlga très peu de tempsavant le début du tournageet j’ai été très impressionnépar la disponibilité dont elle afait preuve dans le travail.Elle est allée chercher trèsloin les sentiments de sonpersonnage. Elle apporteune vraie part de féminité etd’émotion au film.»

Olga Kurylenko confie :« J’aime quand un film mon-tre les émotions et les senti-ments de ses personnages,et c’est ce que Nika apporteà Hitman. Quand je suis arri-vée sur le plateau et que j’aivu la façon dont Xavier Gensdirigeait son film, j’ai tout de

suite compris que nousn’étions pas simplement entrain de tourner une adapta-tion de jeu vidéo. Je suis cer-taine que les spectateurs seprendront vraiment d’affec-tion pour les personnages. »L’actrice ajoute : « Nika estdirectement responsable duréveil humain de l’Agent 47.Elle est impliquée dans uneconspiration. Au début, ellen’est qu’une cible de l’Agent47, mais elle va devenir bienautre chose. Il est supposéla tuer mais je crois qu’ilsent tout de suite ce qu’ellea de brisé en elle. Elle provo-que en lui un sentiment.Sans l’expliquer, il se rendinstantanément compte àquel point ils sont proches. »

Pierre-Ange Le Pogam com-mente : « Nika est à la fois lacause et l’enjeu des tour-ments de l’Agent 47. Alorsqu’il n’était qu’un tueur, Nikafait irruption dans sa vie.Grâce à elle, il a la chancede devenir un homme. Elleest belle, forte, séduisante

et se préoccupe de lui. Iln’est pas du tout habitué àcela parce que personne nelui avait jamais appris queles gens pouvaient nouerdes liens. Cette découvertebouleverse sa vie. »

C’est à Robert Knepper quele réalisateur et les produc-teurs ont choisi de confier lerôle de Yuri, un agent russeaussi perfide que redoutable.L’acteur observe : « Danscette histoire, certains per-sonnages - dont le mien - fontdes choses terribles. Malgrécela, on se rend compte quetous possèdent une part d’hu-manité en eux. Aucun n’esttout blanc ou tout noir, tousles personnages sont trèsnuancés. C’est typiquementle genre de film que j’iraisvoir au cinéma. On estconstamment surpris parl’histoire, touché par les per-sonnages et impressionnépar l’action ! »

Xavier Gens explique : « Jevoyais Youri comme un per-

tout un professionnel qui faitson travail jour après joursans haine ni implicationpersonnelle. Le détache-ment dont il fait preuve estune caractéristique qui seretrouve chez toutes les per-sonnes importantes qui tra-vaillent pour leur proprecompte. Pour garder l’espritclair et rester efficace dansleur travail, elles essayentde voir les choses avec sim-plicité, sans émotions etavec méthode. »

L’acteur conclut : « Certainsrôles sont assez faciles àjouer et à quitter, mais celuide l’Agent 47 était beaucoupplus impliquant que tout ceque j’ai pu jouer auparavant.Pour moi, c’est un person-nage absolu, un héros detragédie. Il est un peu

comme ces personnagesmaudits en quête de rédemp-tion. »

Sur les traces de l’Agent 47,Mike Whittier est l’agentd’Interpol qui le poursuitdepuis des années. Comme

celui qu’il chasse, MikeWhittier est un personnagecomplexe. Dougray Scott,son interprète, raconte : « Ilest toujours bénéfique pourun film d’action d’avoir despersonnages originaux etéquilibrés, cela apporte unedimension supplémentaire. Ilaurait été facile de ne seconcentrer que sur l’actionsous prétexte que nous fai-sions justement un film d’ac-tion, mais ce n’était pas decette façon que Xavier Gensenvisageait son film. Tousles acteurs ont très biencompris son ambition d’allerplus loin. »

Xavier Gens observe :« Quand on a vu les essaisde Dougray Scott, on s’estrendu compte qu’il était à lafois très masculin et en

même temps, « cassé del’intérieur ». Mike est épuisépar sa poursuite de l’Agent47, il fallait pouvoir rendrecette obsession et la fragilitéinterne du personnage.Dougray Scott est un acteurd’une intensité et d’une pro-

fondeur rares. Quand je l’airencontré pour la premièrefois, je lui ai parlé de lafamille de son personnage.Mike Whittier adore la vie defamille mais il est aussiobsédé par sa traque del’Agent 47. Cette chasse estcomme une maladie pourlui, une sorte de quête pourattraper le démon qui est enlui. Dougray a apporté énor-mément à son personnage. »

A propos de Nika, le réalisa-teur explique : « C’est le per-sonnage qui a demandé leplus important des castings.J’ai vu 150 ou 200 jeunesfemmes et Olga Kurylenko

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péens. Les Américains tra-vaillent d’une façon beau-coup plus indépendante queles Français. Ils potassenténormément en amont etarrivent sur le plateau sansêtre beaucoup demandeursde directives ou de prépara-tion. Je dirais que lesacteurs français, ou euro-péens, ont besoin de plusd’attention, il faut aller cher-cher les choses avec eux.Mais en même temps, ilssont aussi plus attentifs à ceque peut dire le réalisateur.Les deux méthodes de tra-vail se sont juxtaposées etse sont influencées l’unel’autre. On peut parler d’unedirection d’acteurs améri-cano-française, avec beau-coup d’échanges sur l’évolu-tion des personnages.L’émulation était maximale, aumême titre que l’implicationdes acteurs. »

UNE GUERRE EN RUSSIE, LE TOURNAGE

Le tournage de Hitman s’estdéroulé sur douze semaines àSofia et dans les studiosBoyana Films en Bulgarie,mais aussi en Afriquedu Sud, à Istanbul, à Saint-Pétersbourg et à Londres.

Sofia, la capitale de laBulgarie, a servi de décor pourles scènes du film censées sedérouler en Russie. XavierGens explique : « Nous avonsdécidé de tourner en Bulgarieparce que les extérieurs et lesstudios nous permettaient demettre en place un universriche et original. L’histoire sedéroule en majorité à Saint-Pétersbourg et dans ses envi-rons, mais nous recherchionsun environnement qui ressem-ble plus aux films d’espionnagedans la Russie des années 50et 60. »

Pierre-Ange Le Pogam explique :« Sofia est une ville magnifiquequi offrait tout ce dont nousavions besoin. En faisant évo-luer des personnages trèsmodernes dans cette archi-tecture héritée des sièclespassés, nous avons pu créercette atmosphère sombreque nous cherchions. »

Le réalisateur reprend :« C’est une ville qui a gardé denombreuses traces de l’in-fluence russe, notamment autravers de ses bâtimentsmonumentaux. Avec JacquesBufnoir, le chef décorateur,nous avons pu construire uneRussie alternative. Nousn’avons eu qu’à recréer desstatues et des monuments, ycompris dans la gare deSofia, où nous avons implantéun bas-relief retraçant l’his-toire des cheminots russes. »

sonnage froid, manipulateur,et très sec : physiquement,je cherchais un mélangeentre Iggy Pop et VladimirPoutine ! Le jour où RobertKnepper nous a dit oui, on asu que ce serait un vraicadeau pour le film. DansPrison Break, j’appréciaisparticulièrement sa façon dejouer avec son visage. Bienqu’adorable, il est capablede paraître vicieux tout enfaisant passer beaucoupd’émotion. Robert n’arrêtejamais d’avoir des idées etde proposer. Pour être pluscrédible, il a appris le russeet il cherchait des justifica-tions permanentes à sonpersonnage. Il donne tou-jours bien plus que ce qu’onlui demande : c’est une vraieFerrari ! »

Robert Knepper explique :« Le côté « Poutine » m’abeaucoup inspiré. Cela mepermettait de tordre le couà une caricature. Poutine ale visage d’un type qui, si onjoue au poker avec lui, a tou-jours un as dans sa manche.Il a ce petit sourire qui sembledire à l’adversaire « tu croisme connaître mais… ». Jeme suis aussi beaucoup ins-piré de l’acteur Tom Courtenaydans Docteur Jivago, l’un demes films préférés : on voletoujours à quelqu’un, et, enl’occurrence, j’ai beaucouputilisé sa façon d’incarner cerévolutionnaire bolcheviqueamoureux de Lara. »

L’acteur ajoute : « La relationentre mon personnage etl’Agent 47 m’intéressaitaussi beaucoup. Je me suistoujours dit que Youri avaitbeaucoup de respect pourl’Agent 47. Je suis d’ailleursconvaincu que les membresdes services secrets, touten sachant que leur boulotest de mettre la main surles « méchants », ont unesorte d’admiration pour ceux

qu’ils pourchassent. Quandils les capturent, je penseque la tentation est grandede leur serrer la main enleur demandant comment ilsont fait pour être aussi bons! Jouer avec Timothy a étéun plaisir. Je connaissaisson travail, j’avais beaucoupd’admiration pour ce qu’ilavait fait dans Deadwood,mais dès notre deuxièmerencontre, nous nous som-mes retrouvés, moi dansune baignoire, et lui mena-çant de me tuer : on étaittout de suite au cœur dusujet ! »

A propos du réalisateur, l’ac-teur confie : « Xavier necache jamais ce qu’il res-sent. Lorsqu’il est content,tout son visage s’illumine, etc’est très agréable pour unacteur de constater cegenre de réaction. Il nous adirigés comme un bon père,il nous laissait jouer tout enrestant présent au cas oùon tomberait ! Il est àl’écoute mais ne perd jamaisson histoire de vue. »

C’est Ulrich Thomsen qui aété choisi pour interpréterBelicoff. Xavier Gens se sou-vient : « A la minute où sonnom a été évoqué, je n’aiplus imaginé personne d’au-tre dans le rôle. Même sinous cherchions a priori unrusse, Ulrich a su balayertoutes nos idées préconçueset nous a donné un Belicofftout en nuances. Il campeun type plein de vices, froid,distant et manipulateur, et ille fait pourtant avec beau-coup de délicatesse ! »

Xavier Gens commente :« Nous avons eu tous lescomédiens que nous souhai-tions. Pour ma part, j’aiappris à diriger des comé-diens américains tout endonnant ce que je savaisdéjà aux comédiens euro-

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Xavier Gens poursuit : « Nousavons travaillé les fusilladesavec un soin particulier.J’adore le cinéma de HongKong et dans les séquencesde gunfight, j’ai cherché àm’approcher le plus possiblede cette mise en scène élé-gante et classique, - avecun clin d’œil au polar coréenA Bittersweet Life dans laséquence de la fin - tout engardant une touche de vio-lence à la Verhoeven, qui estaussi un réalisateur quej’adore et qui correspondbien à l’univers du jeu vidéo,un peu subversif. »

Le réalisateur ajoute : « Pourchacune des scènes d’ac-tion, le découpage étaitessentiel. Par exemple, pourla séquence de l’hôtel, unepartie a été tournée dans unvéritable hôtel à Sofia (par lapremière équipe), une partieà Saint-Pétersbourg (par ladeuxième équipe), une par-tie en studio avec des casca-deurs sur fond vert (pre-mière équipe) tandis que les

explosions ont été filmées àpart (deuxième équipe) !Pour assurer la continuitéde la séquence, l’organisa-tion était extrêmement com-pliquée, d’où un story-boardtrès détaillé et un léger sen-timent schizophrénique,puisque le mouvement d’unacteur était parfois achevéavec deux mois d’intervalle ! »

Xavier Gens commente :« Il faut saluer les équipescostumes et effets spéciaux,qui ont accompli sur le tour-nage un travail de titan,notamment pour préparerles impacts de balles. Lescascadeurs, supervisés parPhilippe Guégan, étaient euxaussi sans arrêt en répéti-tion, tandis que les armu-riers géraient l’utilisation dechacune des armes asso-ciées aux personnages. Ilfaut savoir que pour un plantiré à bout portant, on utiliseune fausse arme qui délivreune décharge inoffensive ;pour une rafale, une vraiemitrailleuse - mais avec des

normes de sécurité à res-pecter - etc. A chaque planson arme ! En ce quiconcerne le 45 de l’Agent47, en plan large, on utilisaitun vrai revolver chargé àblanc ; pour un plan plusserré, on passait à unearme au canon bouché ;enfin, pour un gros plan, unefausse arme : autant diretrois armes différentes pourune même action, ce quiimpliquait encore une fois unsacré découpage !

En gros, pour une scènecomprenant des impacts deballes, il faut compter uneheure et demie de prépara-tion pour chaque plan, etune bonne scène d’actionexige beaucoup de valeursde plan : autant dire que lesjournées filaient vite ! Celatenait aussi au fait que lesdélais de postproductionétaient réduits, si bien qu’ilfallait tourner un maximumde choses en direct. Je mesuis tout de même laissé lapossibilité de pousser plus

loin certaines séquencesque je voulais très spectacu-laires. C’est notamment lecas avec les explosions : jesouhaitais que le spectateurressente la déflagration « endirect ».

Comme ce sont des planscomprenant beaucoup derisques, y compris pour lescascadeurs, on a finalementfilmé les acteurs sur fond vertet les explosions à part, pourincruster l’ensemble aprèscoup. Cela permet des pro-pulsions dans les flammestrès spectaculaires et beau-coup d’impact à l’image. »Xavier Gens conclut : « Pourmoi, ce film est arrivécomme un cadeau. Tout l’en-jeu était d’être à la hauteur

tout en gardant ma person-nalité. Il est évident que pas-ser par les Etats-Unisdéclenche de grandes oppor-tunités. J’ai également eu lachance de bénéficier de l’ap-pui bienveillant d’EuropaCorp,qui me poussait à allerjusqu’au bout de mes idées.Nous avons tous travailléavec la volonté de satisfaireles fans du jeu, mais je sou-haitais aussi que le publicpuisse voir ce film commeune sorte de westernmoderne un peu gothiquerelevé d’une poésie baroque.C’est un film à la fois pleind’action et d’émotions.L’Agent 47 est un hommeviolent, mais c’est aussi unhomme à la recherche de saconscience et du pardon, un

être à la poursuite de sonhumanité et d’un nouveaudépart dans la vie. Aussispectaculaire et esthétiqueque soit le film, il estconstamment habité par cesthèmes. »

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Bien qu’il soit aussi à l’aiseavec un pain de C4

qu’avec une corde à piano,l’Agent 47 reste d’abord unexpert en armes à feu, qu’ilne choisit jamais au hasard.Après de longues discussionsavec Xavier Gens, ArnaudPeltier, le chef armurier, aréuni un impressionnant arse-nal d’armes de poing et defusils choisis dans la collec-tion de Christophe Maratier.

Les deux pistolets chromésde l’Agent 47 sont des ParaOrdnance. Même les plusréfractaires aux armes s’ac-cordent à leur trouver uneincontestable beauté. Ils ontla même puissance, le mêmeéclat et la même redoutableélégance que le héros qui lesmanie en virtuose.

L’arme de l’agent d’Interpol,Mike Whittier, est un HKP2000, une arme plus com-pacte mais qui correspondparfaitement au profil offensif

du personnage. Comme l’ac-tion se situe dans les pays del’Est et en Afrique, on aper-çoit beaucoup de Kalachnikov.

Sur un film comme Hitman,l’armurier n’intervient passeulement au moment duchoix des armes. Il accompa-gne l’équipe tout au long dutournage. Il doit aider lescomédiens, les mettre enconfiance et s’assurer de lacrédibilité de leur jeu. ArnaudPeltier intervenait aussiauprès du réalisateur afin dedéfinir précisément les condi-tions d’utilisation des armes.D’un commun accord, ils met-tent au point un protocole quetous s’engagent à respecterscrupu leusement.A ins i ,l’équipe dispose pour chaquearme de plusieurs déclinaisonssuivant les nécessités de l’ac-tion. Une arme qui ne tire passera remplacée par unecopie en latex. Plus légère,elle ne blessera ni les comé-diens, ni les cascadeurs. Les

choses se compliquent si unacteur doit tirer. Selon leplan, il existe plusieurs possi-bilités. La proximité d’uncaméraman ou d’un autreacteur engendre l’utilisationd’une réplique appelée « nongun ». Il s’agit d’une armeélectrique. Elle ne tire pas,mais la gâchette déclencheune flamme semblable à cellede l’arme. L’inconvénient enest l’absence de détonation,de recul. L’acteur doit alorsles mimer. On peut aussiprendre une arme à canonbouché. On utilisera des car-touches sous-dosées. Làencore, pas de projection.Enfin, on peut tirer avec descartouches à blanc. Celademande beaucoup de pré-cautions. Les caméramanssont munis de visières et decasques anti-bruit. On lesrecouvre de lourds tissusnoirs et parfois même, ilssont protégés par des paroisen plexiglas. Il faut aussi seméfier des éjections de douil-

les brûlantes…

Lors d’un gunfight, l’Agent 47se bat contre un trafiquantd’armes interprété par HenryIan Cusick. Xavier Gens etArnaud Peltier l’ont équipé dedeux mitrailleuses RPD. Faceà lui, à distance raisonnable,et malgré toutes les précau-tions décrites ci-dessus, lors-que le tir est déclenché, c’estun réel sentiment de peur quivous saisit. Le souffle et lebruit perturbent vos sens. Ilfaut être en extrêmeconfiance avec l’armurierpour accepter cette expé-rience et rester concentrésur le cadre !

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Chaque jour, depuis huit ans,ce sont des dizaines de mil-liers d’inconditionnels qui tentent de percer les secrets del’histoire de l’Agent 47 à l’aidedes indices disséminés dansle jeu et de leur imagination.Peu de personnages ontengendré un tel engouement.L’alliance de mystère, d’effica-cité et d’action a fait de lasérie Hitman la référenceabsolue d’un univers qu’il acomplètement réinventé. Quelque soit l’épisode, le jeu estconstamment resté dans lescinq premières préférencesdes gamers pour sa catégo-rie. On estime que plus de 12millions de personnes ontaccompagné l’Agent 47 lorsde ses missions sur les diffé-rentes consoles pour lesquel-les il a été décliné.

A noter que le soin particulierapporté aux décors et auxenvironnements a plusieursfois été primé. En 2005,Jesper Kyd, le compositeurattitré de la musique du jeu, amême reçu le Prix de laMeilleure Musique décernépar la British Academy of Filmand Television lors des BAFTAGames Awards. Il ne lui man-quait plus qu’une adaptationau cinéma pour passer dupetit écran au grand écran etpoursuivre ses aventures surd’autres terrains.

C’est en l’an 2000 que lepersonnage de l’Agent 47

fit une entrée fracassantedans l’univers des jeux vidéo.Ce tueur aussi redoutablequ’élégant se réveillait alorsdans une chambre capiton-née dont une voix familière lepoussait à s’évader… Trèsrapidement, ce jeu d’infiltra-tion qui se pratique seuldéclencha l’enthousiasme dela communauté des gamers,qui découvrit alors une expé-rience d’un genre nouveau etun personnage atypique,

complexe, plongé dans ununivers aussi riche que spec-taculaire. Hitman : Tueur àgages fut un tel succès que leconcepteur, IO Interactive etl’éditeur, Eidos Interactive,lancèrent une deuxième aven-ture. En 2002, Hitman 2 :Silent Assassin permit d’endécouvrir un peu plus surl’Agent 47 et se plaça d’em-blée comme l’un des grandssuccès du secteur. En 2003,Hitman : Contracts poursui-vit la saga et remporta unsuccès encore plus grand. En2006, le quatrième volet,Hitman : Blood Moneyrenforça encore la série etl’installa définitivement aupanthéon des classiques.

L’Agent 47 possède une par-ticularité rare dans l’universdes héros de jeux vidéo : lesdifférentes communautés defans ne se contentent pas dedébattre du jeu et de la virtuo-sité nécessaire pour y jouer.

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TIMOTHY OLYPHANTL’Agent 47

Timothy Olyphant est réputéaussi bien pour ses interpré-tations dans des comédiesque dans des films dramati-ques. Il a très récemment étésalué pour son portrait deSeth Bullock, leader né, dansla série Deadwood, et pourcelui de l’adversaire de BruceWillis dans Die hard 4,Retour en enfer de LenWiseman.

On le retrouvera dans ledrame Stop loss réalisé parKimberly Peirce. Il y incarneun général des Marines enIraq. Il a tourné également lefilm indépendant Bill réalisépar Melissa Wallack. Timothy Olyphant débute aucinéma dans Le Club des exde Hugh Wilson en 1996 etUne vie moins ordinaire deDanny Boyle. Il est ensuite l’in-terprète de Scream 2 de

Wes Craven et de 1999 deNick Davis. Il est remarquéen 1999 pour son interpréta-tion de Todd Gaines, le dealerdu film de Doug Liman GO.

En 2000, il tourne la comédiedramatique indépendante Leclub des cœurs brisés,un film écrit et réalisé parGreg Berlanti qui s’intéresseà un groupe d’amis homo-sexuels luttant pour définirleur identité. Il joue aussidans le film d’action 60secondes chrono de DominicSena. On le retrouve en2001 dans The safety ofobjects de Rose Trochey,Rock Star de Stephen Hereket en 2002 dans Coastlines,écrit et réalisé par VictorNunez, qui est présenté auFestival de Sundance en com-pétition. Suivent en 2003Dreamcatcher, L’attrape-rêves de Lawrence Kasdan,d’après le best-seller deStephen King et Un homme à

part de F. Gary Gray.En 2004 Timothy Olyphantest au générique de The girlnext door de Luke Greenfield.Il a interprété depuis face àJennifer Garner la comédieromantique Ma vie sans luide Susannah Grant. A la télé-vision, Timothy Olyphant ajoué dans les téléfilms WhenTrumpets Fade, réalisé parJohn Irvin, et Ellen Foster,et à plusieurs reprises dansla série Haute tension.Il avait tenu son premier rôleà la télévision dans la série77 Sunset Strip. Il a été laguest star de My Name IsEarl et Sex in the City.

Né à Hawaii, Timothy Olyphanta grandi en Californie et a faitses études à l’University ofSouthern California, où il s’estformé aux beaux arts, le théâ-tre et le comique sur scène.Son diplôme en poche, il estparti s’installer à New Yorkafin d’y suivre les cours d’art

dramatique de William Esper.Il a reçu le World TheaterAward de la révélation de l’an-née pour son interprétationde Timothy Hapgood dans lapièce de Christopher KyleThe Monogamist, montée auPlaywright Horizon. Il a ensuitejoué le spectacle seul en scènede David Sedaris, SantalandDiaries, dans une mise enscène signée Joe Mantello, àl’Atlantic Theater. Il est revenuplus récemment à la scèneavec le Playwright Horizon pourjouer Plunge, également écritepar Christopher Kyle. Il a parailleurs travaillé pour la radioIndie 103.1 à Los Angeles oùil a assuré les informationssportives du matin.

DOUGRAY SCOTTMike Whittier

Formé au Welsh College ofMusic and Drama, où il aobtenu le Prix du meilleur étu-diant en art dramatique,Dougray Scott est né àGlenrothes, dans le comté deFife, en Ecosse. Il a débutédans des théâtres régionauxet à la télévision dansTaggart et Lovejoy et dans lamini-série Tell Tale Hearts.

Il a tenu ses premiers rôlesau cinéma en 1994 dansL’étalon noir de CarolineThompson et dans PrincesseCaraboo de Michael Austinen 1995, avant de revenir àla télévision pour son premierrôle majeur dans Soldier,Soldier. Il joue aussi dansThe Place of the Dead etThe Crow Road.

En 1997, il est l’un des inter-prètes de la comédie noireTwin Town de Kevin Allen. Iltourne ensuite Love in Paris

d’Anne Goursaud, MagicMoments de Saul Metzstein,et Regeneration de GilliesMacKinnon.En 1998, il joue dans DeepImpact de Mimi Leder et tientle rôle principal romantique,celui du Prince Henry, dans Atout jamais, une histoire deCendrillon d’Andy Tennant.Il est nommé pour ce film auBlockbuster EntertainmentAward de la meilleure révéla-tion masculine. L’année sui-vante, il est l’interprète deGregory’s Two Girls de BillForsyth et de Mariage àl’Anglaise de David Kane.

En 2000, il est l’agent SeanAmbrose face à Tom Cruisedans Mission impossible 2de John Woo. Il est à nou-veau nommé au BlockbusterAward, du meilleur méchantcette fois. En 2002, on leretrouve dans le rôle de TomJericho dans Enigma deMichael Apted. Il joue aussiavec John Malkovich dansRipley’s Game de LilianaCavani.

L’année suivante, il est inter-prète et producteur associédu drame historique To kill aKing de Mike Barker. Il estaussi le héros de The Poetde Paul Hills.

Il a joué depuis dans Thingsto do before you’re 30 deSimon Shore, et The Truthabout Love de John Hay,avec Jennifer Love Hewitt. Ilétait dernièrement l’inter-prète de Dark Water deWalter Salles, avec JenniferConnelly, et du film de vampi-res Perfect Creature deGlenn Standring.

A la télévision, il a été IanHainsworth, personnage récur-rent de la très populaire sérieDesperate Housewives . Il aincarné Moïse dans la mini-série nommé à l’Emmy Les dixcommandements et le sultan

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Schariar dans l’émission lau-réate d’un Emmy ArabianNights.

Dougray Scott s’est produitau Donmar Warehouse àLondres dans la pièce de NickWhitby To the Green FieldsBeyond dans une mise enscène de Sam Mendes. Il atenu le rôle-titre de Becket auHaymarket Theatre, dans leWest End, dans une mise enscène de John Caird, auxcôtés de Jasper Britton.

OLGA KURYLENKONika

Olga Kurylenko était récem-ment une vampire amoureuseface à Elijah Wood dansQuartier de la Madeleine, lesegment de Paris, je T’aimeréalisé par Vicenzo Natali. Ellea joué également dans le thril-ler d’Eric Barbier Le Serpentet dans L’Annuaire de DianeBertrand, pour lequel elle aobtenu le Prix de lameilleure actrice au BrooklynInternational Film Festival en2006. Elle a joué il y a peu dansTyranny de John Beck

Hoffman.On l’a vue sur le petitécran français dans la mini-série Suspectes et dans letéléfilm Le Porte-Bonheur ,réalisé par Laurent Dussaux.

Parlant plusieurs langues,Olga Kurylenko est égalementun top model réputé enEurope. Elle a posé pour demultiples campagnes publici-taires, notamment pourKenzo, Helena Rubinstein etJust Cavalli, et a fait la cou-verture de l’édition améri-caine de Glamour et des édi-tions françaises de Elle,Madame Figaro et MarieClaire. Elle vit à Paris.

ROBERT KNEPPERYuri Marklov

Après avoir mené sa carrièreau théâtre et sur les écranspendant plus de vingt-cinq ans,Robert Knepper est devenucélèbre en 2005 en incarnantle terrifiant Theodore « T-Bag »Bagwell dans la très populairesérie Prison Break. Il a étécouronné par de nombreuxprix de la critique et du publicpour sa prestation.

Au cinéma, Robert Knepper ajoué dans Good Night, andGood Luck de GeorgeClooney, Otage de FlorentSiri, Tout le Monde dit I LoveYou de Woody Allen, Lamutante III de Brad Turner,Swatters d’Irving Schwartz,Love and Sex de ValerieBreimer, Young Guns II deGeoff Murphy, Flic et rebellede Jack Sholder, Wild Thingde Max Reid. Il a joué pour lapremière fois au cinéma dansThat’s Life de Blake Edwards.

Parmi ses nombreuses pres-tations pour le petit écran, il atenu des rôles réguliers dansLa caravane de l’étrange,Voleurs de charme, Haunteet Hôpital San Francisco. Il a

été la guest star de sériescomme Urgences, A laMaison Blanche, LesExperts : Miami, New YorkSection criminelle, New YorkDistrict, La loi de LosAngeles, et l’interprète demini-séries telles que Jackie,Ethel, Joan : The Women ofCamelot ».

Sur scène, il s’est produitdans un grand nombre depièces, dès ses études à laNorthwestern University.Il a joué entre autres off-Broadway dans ThePhilanthropist au Stage 73,Romance, Ice Cream and HotFudge et Le songe d’une nuitd’été au Public Theater, Roméoet Juliette au DelacorteTheater et Lake no Bottom auMcGinn-Cazale Theater. Il ajoué aussi à Chicago dansNebraska au Warren Theatreet à Londres face à ClaireHiggins dans la production auNational Theatre de Douxoiseau de jeunesse deTennessee Williams.

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MICHAEL OFFEIJenkins

Michael Offei a joué dansCasino Royale, réalisé parMartin Campbell, avec DanielCraig dans le rôle de JamesBond.

Il est bien connu du jeunepublic britannique pour sesprestations dans la chaînecâblée de la BBC pour la jeu-nesse CBeebies et l’émissionThe Story Makers.

HENRY IAN CUSICKUdre Belicoff

Henry Ian Cusick estDesmond dans la série à suc-cès « Lost : les disparus »,rôle pour lequel il a éténommé à l’Emmy 2006 de lameilleure prestation en gueststar dans une série dramati-que.

Issu de la Royal ScottishAcademy of Music and Drama,il a rejoint la troupe du CitizensTheatre, avec laquelle il a tenuses premiers rôles majeursdont ceux de Dorian Gray dansLe portrait de Dorian Gray,Hamlet dans The MarowitzHamlet et Horner dans TheCountry Wife. A l’EdinburghInternational Festival, il a étéStolzius dans The Soldiers et

Tasso dans Torquato Tasso,pour laquelle il a reçu unecitation spéciale du IanCharleson Award.

Il a joué aussi Cassio dansOthello, Demetrius dans LeSonge d’une nuit d’été etPompée dans Antoine etCléopâtre pour la RoyalShakespeare Company, Greendans Richard II, Arthur dansThe Machine Wreckers etDollabella dans Antoine etCléopâtre pour le RoyalNational Theatre, Nick dansThe LA PLays à l’Almeida etle vicomte de Valmont dansLes Liaisons dangereuses auLiverpool Playhouse.

Henry Ian Cusick a joué dansde nombreuses productionsbritanniques, tenant desrôles principaux dans lesséries Casualty , The BookGroup, et Two ThousandAcres of Sky et dans les télé-films Murder Rooms : TheWhite Knight Stratagem,

Dinosaur Hunters » et Carla ;et des rôles en guest-star dansHappiness, Waking the Deadet Midsomer Murders . Il ajoué aussi dans la série de latélévision écossaise Taggart ».

Il a tenu un rôle régulier dansla série américaine 24Heures chrono et a jouédans le téléfilm PerfectRomance.

Au cinéma, il a été l’interprètede Possession de NeilLaBute, Half Light de CraigRosenberg, 9/Tenth de BobDegus, et The Gospel ofJohn de Philip Saville.

Né au Pérou, Henry IanCusick a grandi à Trinidad eten Ecosse. Il vit à Oahu.

ULRICH THOMSENBelicoff

Ulrich Thomsen a tournésous la direction de plusieursgrands réalisateurs euro-péens dans près d’une tren-taine de films. Le public inter-

national l’a découvert dans lerôle d’un des membres de la famille la plus dysfonctionnelledu Danemark dans Festen,Fête de famille de ThomasVinterberg, pour lequel il aobtenu sa première nomina-tion au Prix du meilleur acteur

européen lors des European Film Academy Awards. Le filma remporté entre autres lePrix du Jury au Festival deCannes et est considérécomme un fleuron du cinémad’art et essai, symbole del’impact du courant Dogmedans le cinéma contempo-rain.

L’année dernière, UlrichThomsen a joué dans deuxfilms en compétition auFestival de Sundance, Allegrode Christoffer Boe et Adam’sApples d’Anders ThomasJensen. Il a été salué pour ses presta-tions dans des films euro-péens comme The GreatestHeroes, The Inheritance dePer Fley et Brothers deSusanne Bier. Il a obtenul’Oscar danois et plusieursprix internationaux pour TheGreatest Heroes, Adam’sApples et The Inheritance.Pour sa prestation dansBrothers, il a reçu sadeuxième nomination au Prixdu meilleur acteur européen,et a remporté le Prix d’inter-prétation au San SebastianFilm Festival.

Ulrich Thomsen a joué dansdes films internationauxcomme Le monde ne suffitpas de Michael Apted, Lepoids de l’eau de KathrynBigelow, Max de MennoMeyjes, Killing me softly deChen Kaige et Kingdom ofHeaven de Ridley Scott.

Il a été la guest star de Aliaset a joué dans les mini-sériesThe Virgin Queen et TheCompany.

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XAVIER GENSRéalisateur

Originaire du sud de laFrance, Xavier Gens fait sespremières armes dans lecinéma en tournant des filmsamateurs en vidéo avec unebande d’amis, fans comme luide George A. Romero etJohn Carpenter.

Plus tard, il fait l’expériencedu plateau en profitant dutournage de films américainsà Nice. On le retrouve techni-cien ou assistant réalisateurstagiaire sur Risque

Maximum de Ringo Lam,Double Team de Tsui Hark,Ronin de John Frankenheimer. Ilcollabore aussi au Bossu dePhilippe de Broca. Il enchaîneen réalisant et produisant lui-même son premier courtmétrage 35 mm, Born toKast et en réalisant de nom-breux clips.

C’est en 2005, avec Au petitmatin qu’il se fait vraimentremarquer : ce court métrageest sélectionné à la Mostra deVenise et obtient un prix auFestival de Cognac. Une dis-tinction qui vaut à Xavier

Gens d’être retenu parmil’équipe de Sable Noir , unprogramme de six filmscourts de genre produit parCanal+. C’est la dernière mar-che avant le long métrage : il écrit et réalise alorsFrontieres, un thriller horrifi-que qui sortira le 23 janvier2008 sur les écrans françaisavec pour interprètes KarinaTesta et Aurélien Wiik.

Xavier Gens signe avecHitman son deuxième longmétrage et sa premièrecoproduction franco-améri-caine.

SKIP WOODSScénariste

Skip Woods est l’auteur duscénario de OpérationEspadon de Dominic Sena,avec John Travolta, HalleBerry et Hugh Jackman. Il aauparavant écrit et réalisé lethriller criminel C’est pasmon jour, interprété parThomas Jane et AaronEckhart.

PIERRE-ANGE LE POGAMProducteur

Pierre-Ange Le Pogam estmembre du conseil de direc-tion et directeur générald’EuropaCorp.

Après avoir dirigé un cinémaet avoir été le directeur de lasociété de distribution indé-pendante Les Films Molière,créée par Tony Molière,Pierre-Ange Le Pogamdevient directeur de la pro-grammation du GIE Gaumont-Pathé début 1981. En 1985,il passe directeur de la distri-bution chez Gaumont. Lestechniques novatrices de pro-motion qu’il y développe contri-buent à faire de Gaumont lepremier distributeur français,grâce à des succès commeLes Visiteurs de Jean-MariePoiré en 1993, Le PatientAnglais d’Anthony Minghellaen 1997, Le dîner de consde Francis Veber en 1998 etLes Rivières Pourpres deMatthieu Kassovitz en 2000.

Il joue également un rôle cléaux côtés de Bill Mechanicdans la création de GaumontBuena Vista International en1993, une joint-venture dedistribution entre Gaumont etle groupe Disney.

Pierre-Ange Le Pogam et LucBesson ont remporté leurpremier succès ensemblechez Gaumont avec Subway.

Par la suite, tous les filmsqu’a réalisé Luc Besson avecGaumont entre 1985 et1999 ont fait plus de troismillions d’entrées au box-office – citons entre autresLe Grand Bleu, Nikita, Léon,Le Cinquième Elément etJeanne d’Arc.

Après être devenu directeurgénéral de Gaumont en1997, où il s’est chargé de ladistribution en salles, des ven-tes vidéo et télévision, desventes internationales, desacquisitions et des réserva-tions en salles, Pierre-AngeLe Pogam a continué à déve-lopper les ventes internatio-nales de Gaumont en utilisantdes techniques de promotionpionnières qu’il a appliquéespour la première fois sur LeCinquième Elément de LucBesson. Le film est devenu leplus gros succès du cinémafrançais à l’export de tous lestemps, avec des recettes aubox-office international deplus de 264 millions de dol-lars hors territoire français.Les techniques de Le Pogamont aussi été employées pourLe dîner de cons et LesRivières Pourpres. Il a quittéson poste chez Gaumont enseptembre 2000 et peuaprès, a créé avec Luc Bessonla société EuropaCorp. Il en aété directeur du développe-ment, puis directeur généralendécembre 2001. Depuismars 2007, il est membre duconseil de direction et directeurgénéral d’EuropaCorp.

JANOS FLOSSERProducteur exécutif

Janos Flösser exerce dansl’industrie cinématographiquedepuis trente ans commeproducteur et réalisateurpour la musique, la télévision,le cinéma et les jeux vidéo. En1998, il a créé Io Interactive,un studio de création de jeux

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danois, avec six associés. Il aproduit des jeux best-sellerscomme la série Hitman(Hitman : Tueur à gages,Hitman : Silent Assassin,Hitman : Contracts etHitman : Blood Money),Freedom Fighters et Kane& Lynch : Dead Men – cedernier sort en novembre2007. Ces jeux sont caracté-risés par des histoires travail-lées, des images ayant toutesles caractéristiques ducinéma, et certains des per-sonnages les plus marquantsdu monde des jeux vidéo. IoInteractive fait partie de l’édi-teur de jeux britannique EidosInteractive.

DANIEL ALTERCoproducteur

Daniel Alter a commencé sacarrière comme agent littérairechez Energy Entertainment, quiavait à l’époque un contrat depremière lecture avec le pro-ducteur Neal Moritz, à quil’on doit notamment Fast andFurious, S.W.A.T. et XXX.Il a ensuite créé sa société,Alter Ego Entertainment, dontla première production estHitman. Daniel Alter a d’au-tres projets en cours de déve-loppement dont Hack/Slashet Lost Squad, d’après lesbandes dessinées Devil’s DuePublishing. Avec Hack/Slash,dont l’héroïne est une jeunefemme qui traque les « sla-shers », les meurtrierscomme Michael Myers, FreddyKrueger ou Jason Vorhees,Daniel Alter souhaite réinven-ter le cinéma d’horreur qu’ilaime, comme le fit Scream en1996. Lost Squad, qui sedéroule durant la SecondeGuerre mondiale, parle d’uneunité envoyée derrière leslignes ennemies pour affronterles agents de Hitler sur le ter-ritoire de l’occulte. Daniel Alterdéveloppe également uneadaptation de Kane & Lynch :

Dead Men, le nouveau jeuvidéo des créateurs deHitman , et une adaptation enprises de vues réelles de lasérie animée Jonny Quest.

LAURENT BARESDirecteur de laphotographie

Laurent Barès retrouveXavier Gens après avoir tra-vaillé sur son premier film,Frontières. On lui doit l’imagede A L’intérieur d’AlexandreBustillo et Julien Maury, Fais-moi des vacances de DidiverBivel, et Pour rire ! de LucasBelvaux, lauréat de plusieursprix. Laurent Barès a d’abordété assistant opérateur surLa jeune fille et la mort deRoman Polanski puis cadreursur Indochine de RégisWargnier, lauréat d’un Oscar.

JACQUES BUFNOIRChef décorateur

Chef décorateur réputé,Jacques Bufnoir a obtenu leCésar pour les décors du filmde Régis Wargnier Indochine ,lauréat de l’Oscar du meilleurfilm étranger, et un Emmy pourson travail sur la mini-série deTony Richardson The Phantomof the Opera . Il a travaillé surde nombreux projets avec LucBesson et EuropaCorp dontAngel-A réalisé par Besson,Danny the Dog de LouisLeterrier, avec MorganFreeman et Jet Li, Fanfan laTulipe et Taxi 3 de GérardKrawczyk. On lui doit égale-ment les décors de PalaisRoyal de Valérie Lemercier,Le Baiser Mortel du Dragonde Chris Nahon, Hasards ouCoincidences, Hommes, fem-mes : mode d’emploi, LesMisérables et Itinéraired’un enfant gaté de ClaudeLelouch, Terminale, Lacenaire,Descente aux enfers deFrancis Girod, Soleil de RogerHanin, La fille d’un soldat ne

pleure jamais de James Ivory,Coup de foudre de DianeKurys et plus récemmentL’invité de Laurent Bouhnik etL’auberge Rouge de GérardKrawczyk.

CARLO RIZZOChef monteur

Carlo Rizzo a déjà travailléavec Xavier Gens surFrontières et sur le courtmétrage Fotografik, dans lecadre de la série de courtstélévisée Sable Noir, et sur lethriller de court métrage Aupetit matin.

Il a travaillé aussi avec le réa-lisateur de la deuxièmeéquipe de Hitman, OlivierMegaton, sur son épisode deSable Noir, La maison deses rêves, et sur le courtAngie. On lui doit par ailleursle montage de Cry in silencede JG Biggs.

ANTOINE VAREILLEChef monteur

Antoine Vareille a travaillérécemment au montage deBig nothing de Jean-BaptisteAndrea et Dead end de Jean-Baptiste Andrea et FabriceCanepa, et sur Hellphone deJames Huth et le très grandsuccès Brice de Nice dumême réalisateur.

GEOFF ZANELLICompositeur

Geoff Zanelli est l’auteur de lamusique de House of D deDavid Duchovny et le coauteurde celle de Fenêtre secrète deDavid Koepp, avec JohnnyDepp. Il a travaillé sur la musi-que de certains des plusgrands succès du cinéma deces dernières années, dont lestrois Pirates des Caraïbes réa-lisés par Gore Verbinski, le filmd’animation Gang de requins,Le dernier Samourai d’EdwardZwick, Pearl Harbor de

Michael Bay, Chiken run, etbien d’autres. Il a obtenu unEmmy de la meilleure composi-tion musicale pour une mini-série, un téléfilm ou une émis-sion spéciale pour Into theWest.

OLIVIER BERIOTChef costumier

Olivier Bériot a été nommé auCésar pour son travail sur lescostumes du film de GérardCorbiau Le Roi danse. Il a crééégalement ceux de Le sca-phandre et le papillon de JulianSchnabel, Arthur et lesMinimoys de Luc Besson,Paris je T’aime, Bandidas deJoachim Roenning et EspenSandberg et Absolument fabu-leux de Gabriel Aghion.On lui doit également ceux deLa chambre des mortsd’Alfred Lot, Hellphone etSerial lover de James Huth,L’empire des loups de ChrisNahon, Danny the dog deLouis Leterrier, Pédale dure et

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Le libertin de Gabriel Aghion,Fanfan la tulipe de GérardKrawczyk, Embrassez qui vousvoudrez de Michel Blanc.

RASMUS GULDBERG-KJÆRCréateur du personnage

Rasmus Guldberg-Kjær estl’un des directeurs artistiquesles plus talentueux deScandinavie. Diplômé del’Ecole Danoise de Design, il estle directeur créatif du plus célè-bre studio de création de jeuxvidéo danois, Io Interactive. Sescréations graphiques originalespour le personnage du jeuHitman a fait de l’Agent 47l’une des icônes les plus mar-quantes de l’industrie du jeuvidéo de ces dix dernièresannées. Sa contribution à desjeux comme Hitman,Freedom Fighters et Kane &Lynch : Dead Men leur aapporté le style et la qualitéqui ont fait d’eux des référen-ces du genre.

Avant de travailler chez IoInteractive, Rasmus Guldberg-Kjær a collaboré avec lessociétés de cinéma danoisesHokus Bogus, Nordisk Film etavec l’agence de publicitéYoung & Rubicam.

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LA FICHE ARTISTIQUE

L’Agent 47 . . . . . . . . . . . . . .TIMOTHY OLYPHANTMike Whittier . . . . . . . . . . . . . . .DOUGRAY SCOTTNika . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .OLGA KURYLENKOYuri Marklov . . . . . . . . . . . . . . .ROBERT KNEPPERBelicoff . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ULRICH THOMSENJenkins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .MICHAEL OFFEIUdre Belicoff . . . . . . . . . . . . . . .HENRY IAN CUSIC

LA FICHE TECHNIQUE

Réalisateur . . . . . . . . . . . . . . . . . .XAVIER GENSScénariste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .SKIP WOODSProducteurs . . . . . . . . . . .PIERRE-ANGE LE POGAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .CHARLES GORDON

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ADRIAN ASKARIEHProducteur exécutif . . . . . . . . . . . .JANOS FLOSSERCoproducteur . . . . . . . . . . . . . . . . .DANIEL ALTERDirecteur de la photographie . . . . .LAURENT BARESChef décorateur . . . . . . . . . . . .JACQUES BUFNOIRChefs monteurs . . . . . . . . . . . . . . . .CARLO RIZZO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ANTOINE VAREILLECompositeur . . . . . . . . . . . . . . . . .GEOFF ZANELLIChef costumier . . . . . . . . . . . . . . .OLIVIER BERIOTCréateur du personnage RASMUS GULDBERG-KJÆRRéalisateur 2e équipe . . . . . . . . .OLIVIER MEGATONSupervision des cascades . . . . . .PHILIPPE GUEGANChef armurier . . . . . . . . . . . . . . .ARNAUD PELTIER

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Textes : Pascale & GillesPhotos : Susie Allnutt / Frédérique Barraja / Eric Caro / Rico Torres© 2007 Twentieth Century Fox Film Corporation. Not for sale or duplicationConception : YdéoImpression : Graphic Union Novembre 2007

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