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Dossier de presse Conférence de presse 26 septembre 2012

Dossier de presse de rentrée de l’UNI

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Dossier de presse de rentrée de l'UNI.

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Dossier de presse

Conférence de presse

26 septembre 2012

UNI, 34 rue Emile Landrin 92100 Boulogne-Billancourt - 01 78 16 40 30 - www.uni.asso.fr

EditoSommaire

Rue de Grenelle ou rue Descartes, si le style est différent, les

méthodes sont les mêmes. 

La concertation tient lieu de politique et quelle concertation!

Les Français s’en désintéressent, ils n’y sont d’ailleurs conviés

que pour la forme. Les réunions de concertations se sont trans-

formées en groupes de paroles où l’avant-garde illuminée du

ministère tente de se faire plaisir. 

De ces réunions, il ne faut rien espérer. Les ministres le sa-

vent. Ils ne s’embarrassent d’ailleurs pas, d’attendre les résul-

tats de ces vains palabres pour faire leurs annonces. Depuis

le début, l’objectif était simple : concerter pour faire patien-

ter ceux qui attendent des réformes. Car, en réalité, la seule

chose qui s’annonce, c’est le rabot. 

Rabot sur les ambitions de notre système éducatif qui oublie

la transmission et la production des savoirs pour se transfor-

mer en usine à produire de l’égalité. 

Rabot aussi sur les moyens, ceux-ci étant canibalisés par les

dépenses liées aux recrutements de personnels supplémen-

taires.

Rabot sur les classes moyennes qui tendent à devenir les vic-

times expiatoires du nouveau gouvernement. 

Les Français, une fois le voile des concertations levé, vont dé-

chanter. C’est pourquoi, l’UNI a décidé de mobiliser l’ensem-

ble de ses branches (UNI Lycée, MET, UNI enseignants, Les

Cercles) pour alerter les français et réellement les consulter

sur l’avenir de notre système éducatif. 

L’année 2012/2013 est censée être une année électorale des

plus importante. Cela devrait normalement être l’occasion

de donner la parole aux acteurs et aux usagers de l’éduca-

tion. Malheureusement, le gouvernement fait preuve d’une

extrême mauvaise volontée dans l’organisation de ces élec-

tions. 

Le gouvernement a-t-il peur d’une véritable concertation

sur ces projets ?

Olivier Vial 

Président de l’UNI

Edito 

3

Des élections à haut

risque 

4-5

Le gouvernement 

s’attaque aux classes

moyennes

6-7

Favoriser les jobs 

étudiants 

8

Nos priorités pour le

CROUS

9

Présentation de l’UNI

10

Contact 

11

Contact

presse

Inès Charles-Lavauzelle

01 78 16 40 [email protected]

UNI34 rue émile Landrin

92100 Boulogne-Billancourt

www.uni.asso.fr

En attendant le rabot

Des élections à haut risque

Calendrier des élections

Octobre

5 au 19 octobre - élections des représentants lycéens

au Conseil de la Vie Lycéenne - CVL 

Novembre

16  au  30 novembre  -  élections  au Conseil  Acadé-

mique de la Vie Lycéenne

19 au 30 novembre - élections CROUS. 

Décembre

Elections au Conseil National de  la Vie Lycéenne -

CNVL

Février-mars

Elections au Conseil Supérieur de l’Education - CSE

L’année 2012/2013 sera marquée par un renouvellement presque complet des conseils de lycéens. Ainsi, dès

le début du mois d’octobre, 27 000 sièges dans les CVL de 2 400 lycées publics seront renouvelés. S’en suivront

les élections dans les CAVL (Conseils Académiques de la Vie Lycéenne), puis CNVL et CSE (Conseil National de

la Vie Lycéenne et Conseil Supérieur de l’Education). 

Or, ces élections risquent de sombrer dans la quasi-clandestinité. Le ministère n’a toujours pas mis en place

une campagne d’information pour avertir les lycéens et les mobiliser en vue de ces scrutins. A chaque renou-

vellement, certains sièges, notamment dans les CVL, restent vacants, faute de candidats. 

Cette année, ce phénomène risque de se trouver considérablement aggraver faute de campagne d’infor-

mation rapide.

Des élections peu représentatives des lycéens

L’UNI-Lycée souhaite rendre ces élections plus représentatives, et demande au ministère :

• Intégrer les lycées privés, qui représentent aujourd’hui 20% des lycéens, et qui sont aujourd’huiexclus de toute forme de représentation démocratique. 

• Changer le mode de scrutin au CSE, qui est aujourd’hui majoritaire et qui permet à une 

organisation d’avoir 100% des sièges avec 30% des votes. Cette thématique fera l’objet d’un dossier 

détaillé dans les prochains jours.

L’UNI Lycée s’inquiète du manque de publicité et de représentativité des élections lycéennes

L’UNI-MET s’était fait l’écho avant l’été des nombreux dysfonctionnements des élections des représentants

étudiants au CNESER (communiqués de presse des 5 et 7 juin et du 9 juillet). 

Après que le cabinet du minsitre ait décidé de retirer unilatéralement de la liste électorale (alors définitivement

publiée) les 350 électeurs suppléants des CA des Universités, entraînant ainsi une surreprésentation massive

des grands établissements, le dépouillement de ce scrutin début juillet a encore vu de nombreuses atteintes

au fonctionnement normal de la démocratie. Ainsi, les organisations étudiantes n’ont pas été autorisées à

avoir un représentant sur chacune des tables de dépouillement. De même, 180 votes ont été annulés pour

défaut de correspondance du code alpha-numérique de sécurité mentionné sur le matériel électoral avec

l’identité de l’électeur. L’administration, en plus de ces décisions contestables semble donc avoir commis un

nombre important d’erreurs matérielles. Enfin, un nombre significatif de fraudes avérées ou supposées a

fini d’entacher ce scrutin d’une totale insincérité.

Devant les nombreuses réclamations des organisations étudiantes, la ministre de l’Enseignement supérieur et

de la Recherche, Madame Fioraso, a sollicité deux inspecteurs généraux de l’éducation nationale, pour produire

un rapport d’enquête sur les dysfonctionnements de l’élection étudiante au CNESER 2012. C’est une première

dans l’histoire des élections étudiantes au CNESER. Les inspecteurs généraux ont, ainsi, rendu leur rapport au

Ministre, mais malgré nos multiples sollicitations, le Ministère n’a pas souhaité le communiquer aux organisations

étudiantes. Contiendrait-il des éléments que le Ministère ne souhaiterait pas voir rendus publics ? 

A quelques semaines des élections dans les CROUS et au CNOUS, le traitement fait de la démocratie étu-

diante par ce ministère nous inquiète. L’UNI-MET avait sollicité de Madame Fioraso, dès son arrivée en fonc-

tion,  l’engagement d’une concertation pour réformer le mode de scrutin dans les CROUS et instaurer une

liste électorale comme garantie de transparence de ces scrutins. L’UNI-MET souhaitait éviter les fraudes mas-

sives qui entachent traditionnellement les élections CROUS mais le ministère n’a pas souhaité ouvrir ces dis-

cussions.  Les élections CROUS/CNOUS pourraient bien connaître à nouveau de nombreux  incidents.  Le

ministère ne pourra pas une nouvelle fois prétendre qu’il n’était pas conscient du problème. 

Nous demandons :

• La communication du rapport de l’IGAENR et la sanction des fraudes.

• La mise en chantier d’une réforme du mode de scrutin du CNESER et de la représen-

tation des étudiants des universités et des grands établissements dans cette instance.

• L’établissement d’une liste électorale pour les élections dans les CROUS.

Après le CNESER, les élections CROUS risquent elles-aussi d’être entachées de fraudes. Le

ministère s’en lave les mains.

Des élections à haut risque

Le gouvernement s’attaque aux classes moyennes

La grand-mère de Martine Aubry nous avait prévenu :

“ Quand c’est flou, il y a un loup”.  En la matière, le

flou  entretenu  autour  de  l’allocation  d’autonomie

cache  un  loup  susceptible  de  croquer  les  classes

moyennes. 

Le 18 septembre, lors de sa conférence de presse, la

ministre Fioraso a indiqué qu’elle souhaitait repousser

l’ensemble des discussions sur ce projet au lendemain

des élections CROUS. 

Pourquoi une telle dérobade politique, si ce n’est

pour reporter, après les élections, l’annonce de mau-

vaises nouvelles.

Les élections des  représentants étudiants dans  les

conseils d’administration des CROUS ont toujours été

l’occasion pour  les  étudiants de  s’exprimer  sur  les

questions liées aux aides sociales. Alors pourquoi ne

pas profiter de ces élections pour interroger l’ensem-

ble des étudiants ? Que souhaite cacher le gouverne-

ment aux étudiants ? 

L’UNI-MET, qui avait interpellé Madame Fioraso dès sa nomination sur les modalités de mise en oeuvre de

l’allocation d’autonomie, ne se satisfera pas d’un tel calendrier qui interdit aux étudiants de s’exprimer sur

un projet qui les touchera directement. 

C’est pourquoi, l’UNI-MET entend profiter de la campagne des élections CROUS

pour informer les étudiants sur les risques et le coût de l’allocation d’autonomie.

Dès la semaine prochaine, une campagne d’affichage et une pétition seront dif-

fusés sur l’ensemble des campus afin de mobiliser les étudiants contre ce projet. 

Le MET lance une campagne contre l’allocation d’autonomie

L’allocation d’autonomie, un saupoudrage injuste

A défaut de présentation précise d’un projet, nous en sommes réduits, pour dessiner les contours de cette

“allocation d’autonomie”, à recouper les déclarations de la ministre et de son entourage. Ces dernières ex-

cluent désormais le scénario de l’allocation d’études supérieures - ALES - tel qu’il avait été présenté durant la

campagne par Terra nova, le think-tank proche du parti socialiste, en raison de son coût trop élevé. Le gou-

vernement s’oriente donc vers la mise en oeuvre d’une allocation d’autonomie, selon les modalités qui avaient

été retenues dans le projet socialiste. 

Le gouvernement s’attaque aux classes moyennes

Le gouvernement, comme le PS durant la campagne,

evoque la creation d'une allocation d'autonomie ver-

sée sur conditions de ressources dans le cadre d’un

parcours d’autonomie, sans en preciser ni les moda-

lites de versement (quels criteres de ressources se-

ront  retenus,  puisque  les  revenus  des  parents

semblent exclus ? ), ni le montant (se contentant d'af-

firmer qu'"elle sera d'un montant suffisant"). 

Quant au cout de la mesure, le gouvernement affirme

que la premiere annee, celle-ci sera  integralement

financee par la fusion de l'ensemble des aides exis-

tantes (bourses sur critères sociaux, aides au loge-

ment, demi-part fiscale) destinees aux etudiants, soit

4,54 Mds.

Si  tel  etait  le  cas,  cela  signifierait  que  l'allocation

moyenne ne depasserait pas 131 euros par mois (ce

qui correspond a peine a l'echelon 1 des bourses sur

criteres sociaux). Est-ce cela un montant suffisant ?

Cette allocation ne sera qu'une mesure de saupou-

drage faisant de nombreuses victimes, au premier

rang desquelles les 373 625 boursiers les plus pau-

vres, ainsi que les 671 478 etudiants (100 597 d’en-

tre-eux touchent l’APL et 570 881 l’ALS) qui percoivent

les ALS et les APL, dont le montant moyen est de 159€

par mois (chiffres de 2009).

L’autonomie des jeunes ne se construit pas contre la

famille, mais avec elle. Entre 19 et 24 ans, 9 étudiants

sur 10 bénéficient d’une aide régulière de leur fa-

mille, qu’elle prenne la forme de versements moné-

taires, d’une aide au logement ou de la participation

aux dépenses alimentaires. (INSEE) 

Les familles sont ainsi un réel soutien moral et ma-

tériel pour les étudiants, notamment, pour ceux des

classes moyennes qui de facto n’ont pas accès au lo-

gement CROUS.

En effet, l’OVE relève que « la hausse des dépenses de

logement a plus touché les étudiants décohabitants

qui dépendent encore fiscalement de leurs parents »

Face à l’importance de ce type de dépense, « ce poste

est très souvent à la charge des parents ». En effet, «

selon l’enquête OVE 2006, un peu plus de 40 % des

étudiants vivent chez leurs parents ou dans un loge-

ment appartenant à leur parentèle, et parmi ceux qui

sont locataires, quatre sur dix ont leur loyer payé en

partie ou en totalité par leurs parents. »

“Les aides de la famille sont ainsi la principale source

de revenus des jeunes étudiants ne vivant plus chez

leur parents”, selon l’INSEE. 

La suppression de la demi-part fiscale pénalisera les

familles, notamment celles des classes moyennes, et

réduira les moyens qu’ils peuvent allouer à leurs en-

fants étudiants.

Rappelons que la demi-part fiscale est déjà plafonnée,

ce qui évite que les ménages les plus aisés en tirent

un trop grand avantage.

Au moins un tiers des etudiants sera lese par l'allocation proposee par le PS

La suppression des aides au logement entraînera des problèmes de logement insurmontables

pour les étudiants des classes moyennes.

Les  dépenses  liées  au  logement  représentent  en

moyenne 25 % du budget des étudiants, selon une

étude réalisée en 2006 par l’Observatoire de la Vie

Etudiante (OVE). C’est le poste budgétaire qui a crû le

plus vite durant les dix dernières années. 

Chaque année, près de 1 400 000 étudiants cher-

chent à se loger hors du domicile de leurs parents.

Près de la moitié d’entre-eux finance ce projet grâce

à une aide au logement ALS ou APL  (montant moyen

de 190 euros par mois sur 10 mois).  

La suppression de ces aides pénalisera près de 700

000 étudiants et contraindra, nombre d’entre-eux, à

se tourner vers le parc de logements CROUS qui est

déjà totalement saturé.

La suppression de la demi-part fiscale : une attaque contre la famille

Depuis plusieurs années, l’emploi étudiant est victime d’une véritable campagne de dénigrement. Cette ren-

trée n’a pas dérogé à la règle et de nombreux médias ont repris les faux chiffres et les caricatures présentées

par l’UNEF sur l’emploi étudiant. 

Or, comme le rappelle en s’appuyant sur les recherches statistiques et économétriques les plus récentes, la

note Réplique du CERU, laboratoire d’idée sur l’éducation et la jeunesse, “La majorite des jobs etudiants fa-

vorise la réussite universitaire”. Seuls 4,1 % des etudiants ont un emploi qui peut nuire a leur reussite.

Le nombre d’etudiants combinant emploi et etudes a progressé depuis les annees 90, en raison de la profes-

sionnalisation des cursus. Cela a permis de developper l’offre d’emploi en lien avec les etudes. Les etudiants

y ont beaucoup gagne, puisqu’ils sont de plus en plus nombreux a pouvoir beneficier d’un emploi leur assurant

un revenu, une premiere experience professionnelle reconnue, sans comprommettre, voire en ameliorant,

leur chance de reussite universitaire. 

Cette dynamique en faveur de la professionnalisation des cursus et de l’emploi etudiant doit etre poursuivie,

et totalement assumee par les pouvoirs publics et les etablissements d’enseignement superieur.

Plus l’emploi étudiant est en lien avec le cursus, plus les universités accompagnent les étudiants salariés, plus

la réussite de ceux-ci est au rendez-vous. 

C’est pourquoi nous souhaitons que l’emploi étudiant soit facilité et mis au cœur des formations. Pour cela,

nous demandons : 

• La poursuite de l’effort de généralisation des stages et de l’apprentissage dans l’ensemble des fi

lières universitaires, et ce dès les années de licence.

• Un réel accompagnement des étudiants salariés.Comme le dispose l’arrêté licence qui complète l’article

17 de la Loi Savary du 19 janvier 1984 qui précise que « les modalités du contrôle des connaissances tien

nent compte des contraintes spécifiques des étudiants », les universités doivent faciliter le cumul activité

professionnelle et études. Ainsi, certaines d’entre-elles doivent encore accorder plus facilement les déro-

gations pour les régimes d’examen terminal. Toutes, en revanche, doivent maintenant innover pour 

proposer à tous les étudiants la possibilité de cours du soir, de supports pédagogiques, d’offres d’e-lear-

ning, et d’aménagements d’études pour réaliser par exemple une année universitaire en deux ans.

• Le développement et l’ouverture de l’emploi au sein des campus a tous les etudiants

La loi sur leslibertes et responsabilites des universites a generalise la possibilite pour les universites 

d’embaucher des etudiants pour faire du tutorat, du soutien informatique, de l’accueil, des animations

(Decret 2007-1915 du 26 decembre 2007). Mais il a restreint le recrutement aux etudiants boursiers,

« le recrutement s’opere prioritairement sur des criteres academiques et sociaux » Art – L 811-2 du 

code de l’education.

Il n’y a aucune raison pour que les etudiants issus des classes moyennes qui souhaitent travailler

pour financer leurs etudes se voient interdire ces types de postes. Nous demandons le developpe-

ment du recrutement des etudiants au sein des universites sur la base de leurs competences.

Favoriser les jobs étudiants

Nos priorités pour le CROUS

• Maintien des APL et de la demi-part fiscale

• Développer les “jobs étudiants”

• Linéarisation des bourses sur critères sociaux

Nous demandons la linéarisation complète du système de bourses, comme cela existe à Berlin, afin d’éviter

les effets de seuils.

• Création d’un prêt étudiant à taux 0, garantis par l’état et à remboursement contingent.

Pour aider les classes moyennes, la France doit se doter d’un véritable système de prêts adapté aux étudiants.

Les modalites de remboursement de ce pret devront etre progressives et fonction du revenu de l’emprunteur

comme c’est le cas en Nouvelle-Zelande.

Le systeme de prets d’etudes permet de beneficier d’un effet de levier important. En effet, comme l’OCDE le

rappelle,  « le budget total des aides destinees aux etudiants serait plus important et les etudes globalement

plus accessibles si les sommes consacrees aux allocations servaient plutot a garantir ou a subventionner des

prets. » [OCDE, 2009]

• Création du ticket restauration étudiante

Les etudiants, du fait par exemple de leurs stages, ne sont pas toute l’annee a proximite d’un restaurant uni-

versitaire. Ils doivent ainsi se nourrir en trouvant d’autres solutions : restauration traditionnelle, restauration

rapide, achats dans les commerces de proximite et les grandes surfaces.

Le budget alimentation de chaque etudiant represente en moyenne 36% de ses depenses mensuelles. C’est

le premier poste devant le logement [OVE, 2007, la vie etudiante reperes 2007]. Afin d’augmenter le pouvoir

d’achat des etudiants et de diversifier l‘offre de restauration, il est important d’apporter de nouvelles solutions

en la matiere.Les tickets repas existent dans les entreprises et les administrations depuis plus de 40 ans. Le

MET propose la création du « ticket restauration étudiante ». D’une valeur d’achat de 3,10 € égale au prix

du ticket R.U. et d’une valeur commerciale de 6,20 €, équivalente au double, il permettrait aux étudiants de

choisir entre le R.U., la restauration privée ou encore l’achat de nourriture dans le commerce. Le differentiel

de prix serait pris en charge par l’Etat comme c’est le cas actuellement pour les tickets RU.

• Diversification des acteurs du logement étudiant

Il faut diversifier l’offre de logements, ainsi que les acteurs en charge du logement étudiant. L’action des CROUS

couvre à peine plus de 13 % des demandes. Il faut : 

Inciter les universités à créer et gérer des logements étudiants

Depuis des années, l’Université Toulouse 1 gère un parc de logement avec l’OPAC. Il faut généraliser

ce type de pratique afin de proposer une offre de logement diversifiée selon le profil des étudiants

(couple, docteurs, stagiaires.)

Faciliter les relations entre les bailleurs privés et les étudiants

Inciter les établissements à organiser avec des bailleurs privés la mise à disposition de logement,

comme le fait l’ESSCA d’Angers. 

L’UNI est une association nationale representative qui federe, au

sein de structures specifiques, des lyceens (UNI- Lycee), des etu-

diants (le MET), des enseignants (UNI-enseignant), des acteurs de la

societe civile (les Cercles).

L’UNI mene un combat politique global pour «placer l’Education au

service de la Nation», consciente que seules la qualite et l’excellence

du systeme educatif permettent d’offrir a chacun les moyens de

reussir selon son merite et ses aptitudes, constituant ainsi un atout

majeur pour la Nation.

L’UNI, la fédération de la droite dans l’éducation

Implantation de l’UNI

L’UNI rassemble pres de 26 000 adherents dont 12 000 etudiants, 4 600 lyceens, 400 universitaires et 9 000

membres des Cercles de l’UNI.

L’UNI est presente sur l’ensemble du territoire aussi bien en metropole que dans les regions ultra-marines

grace a ses 75 sections.

L’UNI Lycee est la deuxieme

organisation représentative

lyceenne. Présente à tous les

echelons de la vie lyceenne avec :

- 12 elus CNVL (Conseil national de la vie

Lyceenne) sur 30.

- 89 elus CAVL 

- 400 elus dans les CVL.

Le mouvement des étudiants est

la branche étudiante de l’UNI.

Présent sur l’ensemble des campus

et dans de nombreuses écoles, le

MET bénéficie d’une importante implantation tér-

ritoriale. 

Les «Cercles de l’UNI» rassemblent

tous ceux qui partagent notre vi-

sion  de  l’Education,  quels  que

soient  leur  age  ou  leur  situation

professionnelle.

Ils nous permettent d’organiser et d’animer des

debats sur l’ensemble du territoire et de multiplier

les  campagnes  militantes  afin  d’accroitre  l’au-

dience de nos idees.

Historiquement, la branche ensei-

gnants de l’UNI rassemblait exclu-

sivement des

enseignants-chercheurs. 

Depuis 2012, l’UNI enseignants accueillent tous les

enseignants (premier degré, second dégré, supé-

rieur, privé, public, professionnel, général) qui par-

tagent notre combat en faveur d’une éducation de

qualité au service de la France. 

Contact

Contact presse

Inès Charles-Lavauzelle

Délégué national de l’UNI

01 78 16 40 30

[email protected]

UNI, la federation de la droite dans l’education

Olivier Vial

President de l’UNI

06 60 66 09 03

[email protected]

Mouvement des étudiants

Antoine Diers

President du MET

06 70 53 34 27

[email protected]

UNI Lycée

Cyprien Feilhes

Delegue national adjoint

07 60 62 46 32 

[email protected]

UNI Enseignants

Morgane Fauveau

Vice-president de l’UNI

Porte-parole UNI Enseignants 

01 78 16 40 30

Les Cercles

Ines Charles-Lavauzelle

Delegue national de l’UNI

UNI, 34 rue Emile Landrin 92100 Boulogne-Billancourt - 01 78 16 40 30 - www.uni.asso.fr