Upload
uni
View
760
Download
3
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Dossier de presse de rentrée de l'UNI.
Citation preview
EditoSommaire
Rue de Grenelle ou rue Descartes, si le style est différent, les
méthodes sont les mêmes.
La concertation tient lieu de politique et quelle concertation!
Les Français s’en désintéressent, ils n’y sont d’ailleurs conviés
que pour la forme. Les réunions de concertations se sont trans-
formées en groupes de paroles où l’avant-garde illuminée du
ministère tente de se faire plaisir.
De ces réunions, il ne faut rien espérer. Les ministres le sa-
vent. Ils ne s’embarrassent d’ailleurs pas, d’attendre les résul-
tats de ces vains palabres pour faire leurs annonces. Depuis
le début, l’objectif était simple : concerter pour faire patien-
ter ceux qui attendent des réformes. Car, en réalité, la seule
chose qui s’annonce, c’est le rabot.
Rabot sur les ambitions de notre système éducatif qui oublie
la transmission et la production des savoirs pour se transfor-
mer en usine à produire de l’égalité.
Rabot aussi sur les moyens, ceux-ci étant canibalisés par les
dépenses liées aux recrutements de personnels supplémen-
taires.
Rabot sur les classes moyennes qui tendent à devenir les vic-
times expiatoires du nouveau gouvernement.
Les Français, une fois le voile des concertations levé, vont dé-
chanter. C’est pourquoi, l’UNI a décidé de mobiliser l’ensem-
ble de ses branches (UNI Lycée, MET, UNI enseignants, Les
Cercles) pour alerter les français et réellement les consulter
sur l’avenir de notre système éducatif.
L’année 2012/2013 est censée être une année électorale des
plus importante. Cela devrait normalement être l’occasion
de donner la parole aux acteurs et aux usagers de l’éduca-
tion. Malheureusement, le gouvernement fait preuve d’une
extrême mauvaise volontée dans l’organisation de ces élec-
tions.
Le gouvernement a-t-il peur d’une véritable concertation
sur ces projets ?
Olivier Vial
Président de l’UNI
Edito
3
Des élections à haut
risque
4-5
Le gouvernement
s’attaque aux classes
moyennes
6-7
Favoriser les jobs
étudiants
8
Nos priorités pour le
CROUS
9
Présentation de l’UNI
10
Contact
11
Contact
presse
Inès Charles-Lavauzelle
01 78 16 40 [email protected]
UNI34 rue émile Landrin
92100 Boulogne-Billancourt
www.uni.asso.fr
En attendant le rabot
Des élections à haut risque
Calendrier des élections
Octobre
5 au 19 octobre - élections des représentants lycéens
au Conseil de la Vie Lycéenne - CVL
Novembre
16 au 30 novembre - élections au Conseil Acadé-
mique de la Vie Lycéenne
19 au 30 novembre - élections CROUS.
Décembre
Elections au Conseil National de la Vie Lycéenne -
CNVL
Février-mars
Elections au Conseil Supérieur de l’Education - CSE
L’année 2012/2013 sera marquée par un renouvellement presque complet des conseils de lycéens. Ainsi, dès
le début du mois d’octobre, 27 000 sièges dans les CVL de 2 400 lycées publics seront renouvelés. S’en suivront
les élections dans les CAVL (Conseils Académiques de la Vie Lycéenne), puis CNVL et CSE (Conseil National de
la Vie Lycéenne et Conseil Supérieur de l’Education).
Or, ces élections risquent de sombrer dans la quasi-clandestinité. Le ministère n’a toujours pas mis en place
une campagne d’information pour avertir les lycéens et les mobiliser en vue de ces scrutins. A chaque renou-
vellement, certains sièges, notamment dans les CVL, restent vacants, faute de candidats.
Cette année, ce phénomène risque de se trouver considérablement aggraver faute de campagne d’infor-
mation rapide.
Des élections peu représentatives des lycéens
L’UNI-Lycée souhaite rendre ces élections plus représentatives, et demande au ministère :
• Intégrer les lycées privés, qui représentent aujourd’hui 20% des lycéens, et qui sont aujourd’huiexclus de toute forme de représentation démocratique.
• Changer le mode de scrutin au CSE, qui est aujourd’hui majoritaire et qui permet à une
organisation d’avoir 100% des sièges avec 30% des votes. Cette thématique fera l’objet d’un dossier
détaillé dans les prochains jours.
L’UNI Lycée s’inquiète du manque de publicité et de représentativité des élections lycéennes
L’UNI-MET s’était fait l’écho avant l’été des nombreux dysfonctionnements des élections des représentants
étudiants au CNESER (communiqués de presse des 5 et 7 juin et du 9 juillet).
Après que le cabinet du minsitre ait décidé de retirer unilatéralement de la liste électorale (alors définitivement
publiée) les 350 électeurs suppléants des CA des Universités, entraînant ainsi une surreprésentation massive
des grands établissements, le dépouillement de ce scrutin début juillet a encore vu de nombreuses atteintes
au fonctionnement normal de la démocratie. Ainsi, les organisations étudiantes n’ont pas été autorisées à
avoir un représentant sur chacune des tables de dépouillement. De même, 180 votes ont été annulés pour
défaut de correspondance du code alpha-numérique de sécurité mentionné sur le matériel électoral avec
l’identité de l’électeur. L’administration, en plus de ces décisions contestables semble donc avoir commis un
nombre important d’erreurs matérielles. Enfin, un nombre significatif de fraudes avérées ou supposées a
fini d’entacher ce scrutin d’une totale insincérité.
Devant les nombreuses réclamations des organisations étudiantes, la ministre de l’Enseignement supérieur et
de la Recherche, Madame Fioraso, a sollicité deux inspecteurs généraux de l’éducation nationale, pour produire
un rapport d’enquête sur les dysfonctionnements de l’élection étudiante au CNESER 2012. C’est une première
dans l’histoire des élections étudiantes au CNESER. Les inspecteurs généraux ont, ainsi, rendu leur rapport au
Ministre, mais malgré nos multiples sollicitations, le Ministère n’a pas souhaité le communiquer aux organisations
étudiantes. Contiendrait-il des éléments que le Ministère ne souhaiterait pas voir rendus publics ?
A quelques semaines des élections dans les CROUS et au CNOUS, le traitement fait de la démocratie étu-
diante par ce ministère nous inquiète. L’UNI-MET avait sollicité de Madame Fioraso, dès son arrivée en fonc-
tion, l’engagement d’une concertation pour réformer le mode de scrutin dans les CROUS et instaurer une
liste électorale comme garantie de transparence de ces scrutins. L’UNI-MET souhaitait éviter les fraudes mas-
sives qui entachent traditionnellement les élections CROUS mais le ministère n’a pas souhaité ouvrir ces dis-
cussions. Les élections CROUS/CNOUS pourraient bien connaître à nouveau de nombreux incidents. Le
ministère ne pourra pas une nouvelle fois prétendre qu’il n’était pas conscient du problème.
Nous demandons :
• La communication du rapport de l’IGAENR et la sanction des fraudes.
• La mise en chantier d’une réforme du mode de scrutin du CNESER et de la représen-
tation des étudiants des universités et des grands établissements dans cette instance.
• L’établissement d’une liste électorale pour les élections dans les CROUS.
Après le CNESER, les élections CROUS risquent elles-aussi d’être entachées de fraudes. Le
ministère s’en lave les mains.
Des élections à haut risque
Le gouvernement s’attaque aux classes moyennes
La grand-mère de Martine Aubry nous avait prévenu :
“ Quand c’est flou, il y a un loup”. En la matière, le
flou entretenu autour de l’allocation d’autonomie
cache un loup susceptible de croquer les classes
moyennes.
Le 18 septembre, lors de sa conférence de presse, la
ministre Fioraso a indiqué qu’elle souhaitait repousser
l’ensemble des discussions sur ce projet au lendemain
des élections CROUS.
Pourquoi une telle dérobade politique, si ce n’est
pour reporter, après les élections, l’annonce de mau-
vaises nouvelles.
Les élections des représentants étudiants dans les
conseils d’administration des CROUS ont toujours été
l’occasion pour les étudiants de s’exprimer sur les
questions liées aux aides sociales. Alors pourquoi ne
pas profiter de ces élections pour interroger l’ensem-
ble des étudiants ? Que souhaite cacher le gouverne-
ment aux étudiants ?
L’UNI-MET, qui avait interpellé Madame Fioraso dès sa nomination sur les modalités de mise en oeuvre de
l’allocation d’autonomie, ne se satisfera pas d’un tel calendrier qui interdit aux étudiants de s’exprimer sur
un projet qui les touchera directement.
C’est pourquoi, l’UNI-MET entend profiter de la campagne des élections CROUS
pour informer les étudiants sur les risques et le coût de l’allocation d’autonomie.
Dès la semaine prochaine, une campagne d’affichage et une pétition seront dif-
fusés sur l’ensemble des campus afin de mobiliser les étudiants contre ce projet.
Le MET lance une campagne contre l’allocation d’autonomie
L’allocation d’autonomie, un saupoudrage injuste
A défaut de présentation précise d’un projet, nous en sommes réduits, pour dessiner les contours de cette
“allocation d’autonomie”, à recouper les déclarations de la ministre et de son entourage. Ces dernières ex-
cluent désormais le scénario de l’allocation d’études supérieures - ALES - tel qu’il avait été présenté durant la
campagne par Terra nova, le think-tank proche du parti socialiste, en raison de son coût trop élevé. Le gou-
vernement s’oriente donc vers la mise en oeuvre d’une allocation d’autonomie, selon les modalités qui avaient
été retenues dans le projet socialiste.
Le gouvernement s’attaque aux classes moyennes
Le gouvernement, comme le PS durant la campagne,
evoque la creation d'une allocation d'autonomie ver-
sée sur conditions de ressources dans le cadre d’un
parcours d’autonomie, sans en preciser ni les moda-
lites de versement (quels criteres de ressources se-
ront retenus, puisque les revenus des parents
semblent exclus ? ), ni le montant (se contentant d'af-
firmer qu'"elle sera d'un montant suffisant").
Quant au cout de la mesure, le gouvernement affirme
que la premiere annee, celle-ci sera integralement
financee par la fusion de l'ensemble des aides exis-
tantes (bourses sur critères sociaux, aides au loge-
ment, demi-part fiscale) destinees aux etudiants, soit
4,54 Mds.
Si tel etait le cas, cela signifierait que l'allocation
moyenne ne depasserait pas 131 euros par mois (ce
qui correspond a peine a l'echelon 1 des bourses sur
criteres sociaux). Est-ce cela un montant suffisant ?
Cette allocation ne sera qu'une mesure de saupou-
drage faisant de nombreuses victimes, au premier
rang desquelles les 373 625 boursiers les plus pau-
vres, ainsi que les 671 478 etudiants (100 597 d’en-
tre-eux touchent l’APL et 570 881 l’ALS) qui percoivent
les ALS et les APL, dont le montant moyen est de 159€
par mois (chiffres de 2009).
L’autonomie des jeunes ne se construit pas contre la
famille, mais avec elle. Entre 19 et 24 ans, 9 étudiants
sur 10 bénéficient d’une aide régulière de leur fa-
mille, qu’elle prenne la forme de versements moné-
taires, d’une aide au logement ou de la participation
aux dépenses alimentaires. (INSEE)
Les familles sont ainsi un réel soutien moral et ma-
tériel pour les étudiants, notamment, pour ceux des
classes moyennes qui de facto n’ont pas accès au lo-
gement CROUS.
En effet, l’OVE relève que « la hausse des dépenses de
logement a plus touché les étudiants décohabitants
qui dépendent encore fiscalement de leurs parents »
Face à l’importance de ce type de dépense, « ce poste
est très souvent à la charge des parents ». En effet, «
selon l’enquête OVE 2006, un peu plus de 40 % des
étudiants vivent chez leurs parents ou dans un loge-
ment appartenant à leur parentèle, et parmi ceux qui
sont locataires, quatre sur dix ont leur loyer payé en
partie ou en totalité par leurs parents. »
“Les aides de la famille sont ainsi la principale source
de revenus des jeunes étudiants ne vivant plus chez
leur parents”, selon l’INSEE.
La suppression de la demi-part fiscale pénalisera les
familles, notamment celles des classes moyennes, et
réduira les moyens qu’ils peuvent allouer à leurs en-
fants étudiants.
Rappelons que la demi-part fiscale est déjà plafonnée,
ce qui évite que les ménages les plus aisés en tirent
un trop grand avantage.
Au moins un tiers des etudiants sera lese par l'allocation proposee par le PS
La suppression des aides au logement entraînera des problèmes de logement insurmontables
pour les étudiants des classes moyennes.
Les dépenses liées au logement représentent en
moyenne 25 % du budget des étudiants, selon une
étude réalisée en 2006 par l’Observatoire de la Vie
Etudiante (OVE). C’est le poste budgétaire qui a crû le
plus vite durant les dix dernières années.
Chaque année, près de 1 400 000 étudiants cher-
chent à se loger hors du domicile de leurs parents.
Près de la moitié d’entre-eux finance ce projet grâce
à une aide au logement ALS ou APL (montant moyen
de 190 euros par mois sur 10 mois).
La suppression de ces aides pénalisera près de 700
000 étudiants et contraindra, nombre d’entre-eux, à
se tourner vers le parc de logements CROUS qui est
déjà totalement saturé.
La suppression de la demi-part fiscale : une attaque contre la famille
Depuis plusieurs années, l’emploi étudiant est victime d’une véritable campagne de dénigrement. Cette ren-
trée n’a pas dérogé à la règle et de nombreux médias ont repris les faux chiffres et les caricatures présentées
par l’UNEF sur l’emploi étudiant.
Or, comme le rappelle en s’appuyant sur les recherches statistiques et économétriques les plus récentes, la
note Réplique du CERU, laboratoire d’idée sur l’éducation et la jeunesse, “La majorite des jobs etudiants fa-
vorise la réussite universitaire”. Seuls 4,1 % des etudiants ont un emploi qui peut nuire a leur reussite.
Le nombre d’etudiants combinant emploi et etudes a progressé depuis les annees 90, en raison de la profes-
sionnalisation des cursus. Cela a permis de developper l’offre d’emploi en lien avec les etudes. Les etudiants
y ont beaucoup gagne, puisqu’ils sont de plus en plus nombreux a pouvoir beneficier d’un emploi leur assurant
un revenu, une premiere experience professionnelle reconnue, sans comprommettre, voire en ameliorant,
leur chance de reussite universitaire.
Cette dynamique en faveur de la professionnalisation des cursus et de l’emploi etudiant doit etre poursuivie,
et totalement assumee par les pouvoirs publics et les etablissements d’enseignement superieur.
Plus l’emploi étudiant est en lien avec le cursus, plus les universités accompagnent les étudiants salariés, plus
la réussite de ceux-ci est au rendez-vous.
C’est pourquoi nous souhaitons que l’emploi étudiant soit facilité et mis au cœur des formations. Pour cela,
nous demandons :
• La poursuite de l’effort de généralisation des stages et de l’apprentissage dans l’ensemble des fi
lières universitaires, et ce dès les années de licence.
• Un réel accompagnement des étudiants salariés.Comme le dispose l’arrêté licence qui complète l’article
17 de la Loi Savary du 19 janvier 1984 qui précise que « les modalités du contrôle des connaissances tien
nent compte des contraintes spécifiques des étudiants », les universités doivent faciliter le cumul activité
professionnelle et études. Ainsi, certaines d’entre-elles doivent encore accorder plus facilement les déro-
gations pour les régimes d’examen terminal. Toutes, en revanche, doivent maintenant innover pour
proposer à tous les étudiants la possibilité de cours du soir, de supports pédagogiques, d’offres d’e-lear-
ning, et d’aménagements d’études pour réaliser par exemple une année universitaire en deux ans.
• Le développement et l’ouverture de l’emploi au sein des campus a tous les etudiants
La loi sur leslibertes et responsabilites des universites a generalise la possibilite pour les universites
d’embaucher des etudiants pour faire du tutorat, du soutien informatique, de l’accueil, des animations
(Decret 2007-1915 du 26 decembre 2007). Mais il a restreint le recrutement aux etudiants boursiers,
« le recrutement s’opere prioritairement sur des criteres academiques et sociaux » Art – L 811-2 du
code de l’education.
Il n’y a aucune raison pour que les etudiants issus des classes moyennes qui souhaitent travailler
pour financer leurs etudes se voient interdire ces types de postes. Nous demandons le developpe-
ment du recrutement des etudiants au sein des universites sur la base de leurs competences.
Favoriser les jobs étudiants
Nos priorités pour le CROUS
• Maintien des APL et de la demi-part fiscale
• Développer les “jobs étudiants”
• Linéarisation des bourses sur critères sociaux
Nous demandons la linéarisation complète du système de bourses, comme cela existe à Berlin, afin d’éviter
les effets de seuils.
• Création d’un prêt étudiant à taux 0, garantis par l’état et à remboursement contingent.
Pour aider les classes moyennes, la France doit se doter d’un véritable système de prêts adapté aux étudiants.
Les modalites de remboursement de ce pret devront etre progressives et fonction du revenu de l’emprunteur
comme c’est le cas en Nouvelle-Zelande.
Le systeme de prets d’etudes permet de beneficier d’un effet de levier important. En effet, comme l’OCDE le
rappelle, « le budget total des aides destinees aux etudiants serait plus important et les etudes globalement
plus accessibles si les sommes consacrees aux allocations servaient plutot a garantir ou a subventionner des
prets. » [OCDE, 2009]
• Création du ticket restauration étudiante
Les etudiants, du fait par exemple de leurs stages, ne sont pas toute l’annee a proximite d’un restaurant uni-
versitaire. Ils doivent ainsi se nourrir en trouvant d’autres solutions : restauration traditionnelle, restauration
rapide, achats dans les commerces de proximite et les grandes surfaces.
Le budget alimentation de chaque etudiant represente en moyenne 36% de ses depenses mensuelles. C’est
le premier poste devant le logement [OVE, 2007, la vie etudiante reperes 2007]. Afin d’augmenter le pouvoir
d’achat des etudiants et de diversifier l‘offre de restauration, il est important d’apporter de nouvelles solutions
en la matiere.Les tickets repas existent dans les entreprises et les administrations depuis plus de 40 ans. Le
MET propose la création du « ticket restauration étudiante ». D’une valeur d’achat de 3,10 € égale au prix
du ticket R.U. et d’une valeur commerciale de 6,20 €, équivalente au double, il permettrait aux étudiants de
choisir entre le R.U., la restauration privée ou encore l’achat de nourriture dans le commerce. Le differentiel
de prix serait pris en charge par l’Etat comme c’est le cas actuellement pour les tickets RU.
• Diversification des acteurs du logement étudiant
Il faut diversifier l’offre de logements, ainsi que les acteurs en charge du logement étudiant. L’action des CROUS
couvre à peine plus de 13 % des demandes. Il faut :
Inciter les universités à créer et gérer des logements étudiants
Depuis des années, l’Université Toulouse 1 gère un parc de logement avec l’OPAC. Il faut généraliser
ce type de pratique afin de proposer une offre de logement diversifiée selon le profil des étudiants
(couple, docteurs, stagiaires.)
Faciliter les relations entre les bailleurs privés et les étudiants
Inciter les établissements à organiser avec des bailleurs privés la mise à disposition de logement,
comme le fait l’ESSCA d’Angers.
L’UNI est une association nationale representative qui federe, au
sein de structures specifiques, des lyceens (UNI- Lycee), des etu-
diants (le MET), des enseignants (UNI-enseignant), des acteurs de la
societe civile (les Cercles).
L’UNI mene un combat politique global pour «placer l’Education au
service de la Nation», consciente que seules la qualite et l’excellence
du systeme educatif permettent d’offrir a chacun les moyens de
reussir selon son merite et ses aptitudes, constituant ainsi un atout
majeur pour la Nation.
L’UNI, la fédération de la droite dans l’éducation
Implantation de l’UNI
L’UNI rassemble pres de 26 000 adherents dont 12 000 etudiants, 4 600 lyceens, 400 universitaires et 9 000
membres des Cercles de l’UNI.
L’UNI est presente sur l’ensemble du territoire aussi bien en metropole que dans les regions ultra-marines
grace a ses 75 sections.
L’UNI Lycee est la deuxieme
organisation représentative
lyceenne. Présente à tous les
echelons de la vie lyceenne avec :
- 12 elus CNVL (Conseil national de la vie
Lyceenne) sur 30.
- 89 elus CAVL
- 400 elus dans les CVL.
Le mouvement des étudiants est
la branche étudiante de l’UNI.
Présent sur l’ensemble des campus
et dans de nombreuses écoles, le
MET bénéficie d’une importante implantation tér-
ritoriale.
Les «Cercles de l’UNI» rassemblent
tous ceux qui partagent notre vi-
sion de l’Education, quels que
soient leur age ou leur situation
professionnelle.
Ils nous permettent d’organiser et d’animer des
debats sur l’ensemble du territoire et de multiplier
les campagnes militantes afin d’accroitre l’au-
dience de nos idees.
Historiquement, la branche ensei-
gnants de l’UNI rassemblait exclu-
sivement des
enseignants-chercheurs.
Depuis 2012, l’UNI enseignants accueillent tous les
enseignants (premier degré, second dégré, supé-
rieur, privé, public, professionnel, général) qui par-
tagent notre combat en faveur d’une éducation de
qualité au service de la France.
Contact
Contact presse
Inès Charles-Lavauzelle
Délégué national de l’UNI
01 78 16 40 30
UNI, la federation de la droite dans l’education
Olivier Vial
President de l’UNI
06 60 66 09 03
Mouvement des étudiants
Antoine Diers
President du MET
06 70 53 34 27
UNI Lycée
Cyprien Feilhes
Delegue national adjoint
07 60 62 46 32
UNI Enseignants
Morgane Fauveau
Vice-president de l’UNI
Porte-parole UNI Enseignants
01 78 16 40 30
Les Cercles
Ines Charles-Lavauzelle
Delegue national de l’UNI