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SAISON 2010/2011 DOSSIER PÉDAGOGIQUE LES CONTES D’HOFFMANN janvier 2011

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saison 2010/2011

DOSSIER PÉDAGOGIQUE

LES CONTESD’HOFFMANN

janvier 2011

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SOMMAIRE

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4 _ Le compositeur

6 - En savoir plus

9 _ Récapitulatif des airs

9 _ Quelques airs

12 _ Tessitures

13 _ L’argument

14 _ La production

25 - En savoir plus sur la voix...

26 _ Les instruments d’orchestre

29 _ L’action culturelle

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Vendredi 14 (19h30) et dimanche16 janvier 2011 (15h30)Durée 3h45 (avec 2 entractes)

OPERA FANTASTIQUE EN 3 ACTES AVEC PROLOGUE ET EPILOGUEMusique de Jacques Offenbach

Livret de Jules Barbier(d’après le drame de Jules Barbier et Michel Carré [1881])

Création à l’Opéra Comique de Paris le 10 février 1881

Direction musicale Kaspar ZehnderMise en scène Paul-Emile FournyDécors et costumes Louis Désiré

Lumières Patrick MéeüsChef de chant Hélène Blanic

Collaboration artistique Raymond Duffaut

AVECMarie Lenormand La Muse, Nicklausse

Isabelle PhilippeOlympiaMichelle Canniccioni Antonia

Julie Robard-Gendre Giulietta, StellaQiu Lin Zhang La mère d’Antonia

Florian LaconiHoffmannNicolas Cavallier Lindorf, Coppelius, Docteur Miracle, Dapertutto

Pierre Espiaut Andrès, Cochenille, Frantz, PittichinaccioEric Martin Bonnet Crespel, LutherYvan Rebeyrol Spalanzani, NathanaëlPierre Doyen Schlemil, Hermann

ORCHESTRE NATIONAL D’ILE DE FRANCEChœurs d’Angers-Nantes Opéra

direction Sandrine Abello

Opéra surtitré en françaisSurtitrage Max Rey

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LE COMPOSITEUR

JACQUES OFFENBACH (1819-1880)

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Né à Cologne (Allemagne) en 1819, il est le fils d’un maître de musique. Il étudie toutd’abord le violon puis le violoncelle auprès de son père puis est envoyé à Paris à 14 anspour y suivre des cours au Conservatoire.Au bout d’un an, il abandonne ses études musicales et rejoint l’orchestre de l’Opéra-Comique. encouragé à la composition par Halévy, il écrit plusieurs morceaux pour vio-loncelles.Il donne des concerts dès 1839. L’année suivante, suite au décès de l’un de ses frères, ilretourne à Cologne et perd également sa mère. De retour à Paris, il remporte un im-mense succès avec la Chanson de Fortunio écrite pour Le Chandelier d’Alfred de Musseten 1850. De 1850 à 1855, il est chef d’orchestre à la Comédie Française. En 1855, il ouvreson propre théâtre : Les Bouffes Parisiens.Le 21 octobre 1858, il remporte son premier grand succès avec l’opéra bouffe Orphée auxenfers. En 1860, le ballet Le Papillon fait un triomphe et l’air de La valse des rayons est trèscélèbre. Désormais les chefs d’œuvre se suivent : La Belle-Hélène (1864), Barbe-Bleue(1866), La Vie parisienne (1866), La Grande duchesse de Gérolstein (1867), La Périchole, opéraromantique, aura moins de succès.

La guerre de 1870 entre l’Allemagne et la France l’oblige à se tourner vers des ouvrages moins féroces et à exploiter dif-féremment son extraordinaire popularité.Son succès est toujours immense à l’étranger mais moins en France. En 1876, il entame une tournée triomphale auxEtats-Unis. De retour en France, il continue à composer : Madame Favart.Il meurt à Paris le 5 octobre 1880 sans avoir complètement achevé l’ouvrage qu’il portait en lui depuis sa jeunesse, LesContes d’Hoffmann, représentés sur la scène parisienne du Théâtre de l’Opéra Comique en février 1881.

SES OPéRETTES1855 : Ba-ta-clan

1855 : Le Violoneux

1858 : Orphée aux Enfers

1858 : Mesdames de la Halle

1859 : Geneviève de Brabant

1861 : Monsieur Choufleuri restera chez lui

1861 : La Chanson de Fortunio

1861 : Le Pont des Soupirs

1862 : Les Bavards

1863 : Lischen et Frischen

1864 : La Belle Hélène

1866 : La Vie parisienne

1866 : Barbe-Bleue

1867 : La Grande-Duchesse de Gérolstein

1868 : La Périchole

1869 : Les Brigands

1872 : Le Roi Carotte

1873 : Pomme d'Api

1875 : Le Voyage dans la Lune

1877 : Le Docteur Ox

1878 : Madame Favart

1879 : La Fille du tambour-major

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Avec l’aimable autorisation de Jean-Christophe Keck

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EN SAVOIR PLUS...

- Que s’est-il passé en 1881 ?- La chanson d’Olympia- La barcarolle

THèMES à ETUDIER :

QUE S’EST-IL PASSé EN 1881?

- Janvier : A Londres, l’affluence a été telle à la Fine art Gallery, le 29 janvier, au vernissage de l’exposition de pastelsde Whistler sur Venise, qu’il a fallu interrompre la circulation dans Bond Street et organiser des files d’attente sur lestrottoirs.

- 28 janvier : Décès de l'écrivain russe Dostoïevski.

- A la VIe exposition impressionniste à la galerie Durand -Ruel, la petite danseuse de Degas stupéfie les visiteurs.Elle fut violemment critiquée, pour son réalisme jugé excessif et pour l’expression de “bestiale effronterie” du petit ratque l’on trouvait plus proche de la “fille-singe” que de la sylphide.

- Publication posthume de Bouvard et Pécuchet, farce philosophique inachevée de Flaubert.

- 13 mars : L'empereur de Russie Alexandre II est assassiné par un terroriste. Il est assassiné par de jeunes anar-chistes, le jour où il s'apprêtait à donner une Constitution à son pays et annoncer son mariage avec sa jeune maîtresse...

- 23 mars : Un terrible incendie détruit le théâtre municipal de Nice, causant la mort de 59 personnes.

- 28 mars : Mort à Saint-Petersbourg de Modeste Moussorgski, emporté par l’alcoolisme à quarante-deux ans.

- Trois ans après le décès de Gustave Courbet, l’Enterrement à Ornans entre dans les collections du Louvre. L’Etat ac-cepte l’œuvre à titre de don de Mlle Juliette Courbet.

- Cinq ans après Le Moulin de la Galette, Auguste Renoir a de nouveau réuni ses amis dans une grande composition afinde célébrer, cette fois, les nourritures terrestres et les heures joyeuses passées en bord de Seine : Le Déjeuner des cano-tiers.

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LA CHANSON D’OLyMPIA - Acte 2

Olympia interprète une romance de salon, aidée parfois d’une discrète intervention de Cochenille, au bruit suspect. Le souper étantservi dans la pièce voisine, Hoffmann et Olympia restent seuls.La chanson d’Olympia est une pièce de bravoure à la fois adulée et redoutée des sopranos coloratures. Toutes les par-ticularités de ce type de voix sont ici exploitées : roulades, trilles, notes piquées dans le registre suraigu, etc. A la foisgrand air de virtuosité et parodie de bel canto, constituée de deux couplets, cette chanson est introduite par une petiteritournelle orchestrée de façon légère : un charmant babillage de la flûte soutenu par des arpèges de harpe que ponc-tuent des pizzicati de cordes. Sur un texte digne des meilleurs salons bourgeois, Olympia chante sa romance avec la rai-deur d’une mécanique :

Par l’arrivée soudaine de contretemps des violons et des altos, la musique semble s’émanciper, et prend la tournured’une petite valse qu’Olympia marque, de manière saccadée, par des notes piquées sur chaque temps fort. Lorsqu’ellese met à parler d’amour, il semble que Spalanzani ait « programmé » son jouet pour exprimer les différents sentimentsque cette vertu procure : tout d’abord la ferveur, puis la désillusion, traduite par l’assombrissement dans le mode mi-neur. Suit le refrain. Les exercices périlleux s’y multiplient (sauts d’intervalles de plus en plus large) jusqu’à modulerdans le ton de la dominante où la poupée va faire sa grande démonstration de vocalises jusqu’à l’épuisement, ou plu-tôt au relâchement total du ressort. Tels un ordre antique que ses souffleurs auraient abandonné, le Si bémol aigud’Olympia va s’affaisser petit à petit, jusqu’au dernier soupir. Cochenille, d’un tour de manivelle, relance la mécaniqueet l’automate, ayant repris force et vigueur, répète joyeusement le thème initial du refrain, laissant cette fois-ci les in-vités ponctuer son chant. Une longue cadence conduit Olympia à son contre Mi bémol qui, suivi de deux trilles de ros-signol, conclut brillamment ce couplet. Le second couplet est musicalement en tous points similaire au premier.

[Source : : l’avant scène opéra « Les Contes d’Hoffmann » n°235]

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RéCIT ET BARCAROLLE

A Venise, dans une fête mondaine. Nicklausse et Giulietta chantent une douce barcarolle. Hoffmann célèbre ensuite de manière en-flammée l’ivresse du plaisir.Au milieu du brouhaha d’une fête organisée par la courtisane, Hoffmann se lève et, fermement introduit par deux accordsforte des cordes, demande le silence. Attirant l’attention des hôtes sur le « refrain amoureux (qui) dans les airs se ba-lance », le poète déploie son récitatif sur de longues phrases expressives aboutissant finalement à la Barcarolle, chan-tée par Nicklausse et Giulietta :

Il est toujours amusant d’entendre parler de cette Barcarolle comme d’un symbole de la musique descriptive lorsqu’onsait que cette page est un « Chant des Elfes » composé par Offenbach en 1864 pour son opéra romantique Les Fées du Rhin.Bien que ce chef-d’œuvre ait remporté un succès certain lors de sa création, la presse wagnérienne mit tout en œuvre pourla faire disparaître de l’affiche. A son écoute, on comprend qu’Offenbach ait tenu à ne pas laisser certaines pages som-brer dans l’oubli, et à leur donner une seconde chance en les incorporant aux Contes d’Hoffmann. Il faut bien reconnaîtreque la sensualité des deux voix féminines s’entrelaçant permet à cette Barcarolle de transporter l’auditeur dans l’am-biance lascive des nuits vénitiennes et ce, malgré ses origines rhénanes. Le chœur à bouche fermées des gondoliers sou-tient la mélodie.Il semblerait, que dans la toute première conception d’Offenbach, les couplets bachiques étaient dévolus au capitaineDapertutto. Un lien de parenté avec les célèbre air du Veau d’or de Faust devient alors évident. Ces deux airs sont une in-vitation du diable à profiter des plaisirs matériels. On y retrouve même des formules rythmiques très proches. Aucuneindication ne nous est parvenue laissant supposer les raisons qui ont poussé le compositeur à offrir ce brindisi au rôled’Hoffmann.Comme pour la Barcarolle, celui-ci est extrait des Fées du Rhin, où il était confié au capitaine Konrad von Wenckeim..Uncourt récitatif interrompts brutalement l’ambiance sensuelle laissée par la Barcarolle. Aux amours tendres, Hoffmannpréfère le bruit et le vin.

GUIDE D’éCOUTE

Ecoutez notre sélection musicale des Contes d’Hoffmann sur le blog de l’action culturelle :

http://education-operamassy.blogspot.com/

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RÉCAPITULATIF DES AIRS

PREMIER ACTE :

Chœur des esprits :Glou! glou ! glou! Je suis la bière !Couplets de la Muse :La vérité, dit-on, sortait d’un puitsCouplets de Lindorf : Dans les rôles d’amoureuxChœur des étudiants : Jusqu’au matin remplis mon verreLégende de Kleinsach : Il était une fois à la cour d’EinsenachDuetto Hoffmann / Lindorf : Et par où votre diablerie

DEUXIÈME ACTE :

Couplets de Nicklausse : Une poupée aux yeux d’émailTrio des yeux Hoffmann/Coppélius / Nicklausse : Je me nomme CoppéliusAir de Coppélius : J’ai des yeuxChœur des Invités : Non aucun hôte vraimentChanson d’Olympia : Les oiseaux dans la charmilleRomance d’Hoffmann : Doux aveuxDuo Hoffmann / Nicklausse : Ecoute ce joyeux signalValse : Elle danse en cadence

TROISIÈME ACTE :

Romance d’Antonia :Elle a fui la tourterelleCouplets de Frantz : Jour et nuit, je mets en quatreRomance de Nicklausse : Vois sous l’archer frémissantDuo Hoffmann / Antonia : C’est une chanson d’amourTrio Hoffmann / Miracle / Crespel : Pour conjurer le dangerTrio Antonia / Voix de la Mère / Miracle : Tu ne chanteras plus ?

QUATRIÈME ACTE :

Barcarolle Giulietta / Nicklausse : Belle nuit, ô nuit d’amourCouplets bachiques :Amis, l’amour tendre et rêveurChanson de Dapertutto : Tourne tourne, miroir où se prend l’alouetteAir de Giulietta : L’amour lui dit : la belleRomance d’Hoffmann : O Dieu, de quelle ivresse

CINQUIÈME ACTE :

Légende de Kleinsach : Pour le cœur de PhrynéApothéose :On est grand par l’amour

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QUELQUES AIRS

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LéGENDE DE KLEINzACH - HOFFMANN (acte 1)« HOFFMANN :Il était une fois à la cour d’Einse-nach...

LES éTUDIANTS :... à la cour d’Einsenach !

HOFFMANN :Un petit avorton qui se nommaitKleinzach !

LES éTUDIANTS :... qui se nommait Kleinzach !

HOFFMANN :Il était coiffé d’un colback,Et ses jambes faisaient clic-clac !Clic-clac ! clic-clac !Voilà Kleinzach !

LES éTUDIANTS :Clic-clac ! clic-clac !Voilà Kleinzach !

HOFFMANN :Il avait une bosse en guise d’esto-mac !

LES éTUDIANTS :... en guise d’estomac !

HOFFMANN :Ses pieds ramifiés semblaient sortird’un sac !

LES éTUDIANTS :... semblaient sortir d’un sac !

HOFFMANN :Son nez était noir de tabac,Et sa tête faisait cric-crac !Cric-crac ! cric-crac !Voilà Kleinzach !

LES éTUDIANTS :Cric-crac ! cric-crac !Voilà Kleinzach !

HOFFMANN :Quant aux traits de sa figure...

LES éTUDIANTS :... aux traits de sa figure !

HOFFMANN (il s’arrête et semble s’ab-sorber peu à peu dans son rêve.) :Quant aux traits de sa figure... (il selève.)Ah ! sa figure était charmante !... Jela vois,Belle, comme le jour où courantaprès elleJe quittai comme un fou la maisonpaternelleEt m’enfuis à travers les vallons etles bois !Ses cheveux en torsades sombres,Sur son col élégant jetaient leurschaudes ombres.Ses yeux enveloppés d’azurPromenaient autour d’elle un regardfrais et pur !Et, comme notre char emportaitsans secousseNos cœurs et nos amours, sa voix vi-brante et douceAux cieux qui l’écoutaient jetait cechant vainqueurDont l’éternel écho résonne dansmon coeur !

NATHANAëL :O bizarre cervelle !

Qui diable peins-tu là ?Kleinzach ?

HOFFMANN :Kleinzach ?... Je parle d’elle !

NATHANAëL (lui touchant l’épaule) :Qui?

HOFFMANN (sortant de son rêve) :Non ! personne !... rien ! Mon espritse troublait !Rien!.. Et Kleinzach vaut mieux, toutdifforme qu’il est !Quand il avait trop bu de genièvreou de rack...

LES éTUDIANTS :... de genièvre ou de rack !

HOFFMANN :Il fallait voir flotter les deux pans deson frac.

LES éTUDIANTS :... les deux pans de son frac !

HOFFMANN :Comme des herbes dans un lac,Et le monstre faisait flic-flac !Flic-flac ! flic-flac !Voilà Kleinsach !

HOFFMANN, LES éTUDIANTS :Flic-flac ! flic-flac ! Voilà Kleinsach !»

COUPLETS DE L’AUTOMATE - OLyMPIA (acte 2)« OLyMPIA :Les oiseaux dans la charmille,Dans les cieux l’astre du jour,Tout parle à la jeune fille d’amour !Ah !Voilà la chanson gentille !La chanson d’Olympia ! Ah !Voilà la chanson gentille !La chanson d’Olympia ! Ah !

LES INVITéS :C’est la chanson d’Olympia !

OLyMPIA :Tout ce qui chante et résonneEt soupire tour à tourEmeut son coeur qui frisonned’amour ! Ah !Voilà la chanson mignonne,La chanson d’Olympia ! Ah !

Voilà la chanson mignonne,La chanson d’Olympia ! Ah !

LE CHœUR :Quel effet !C’est parfait !L’oreille est en surprise !Comme elle vocalise !Il ne lui manque rien !Elle est très bien ! »

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BARCAROLLE - GIULIETTA, NICKLAUSSE, CHOEUR(acte 4)«NICKLAUSSE :Belle nuit, ô nuit d’amourSouris à nos ivresses !Nuit plus douce que le jour,O belle nuit d’amour !

GIULIETTA, NICKLAUSSE :Le temps fuit et sans retour

Emporte nos tendresses;Loin de cet heureux séjourLe temps fuit sans retour !zéphirs embrasés,Versez-nous vos caresses !zéphirs embrasés,Donnez-nous vos baisers !Versez-nous vos baisers, Ah !

GIULIETTA, NICKLAUSSE, LES INVITéS

(bouches fermées) :Belle nuit, ô nuit d’amour, etc.»

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LES TESSITURES

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__ Hoffmann, poète - ténor__ Le conseiller Lindorf - basse ou baryton__ Coppélius, opticien - basse ou baryton__ Le docteur Miracle - basse ou baryton__ Dapertutto, capitaine - basse ou baryton__ Spalanzani, inventeur - ténor__ Crespel, père d’Antonia - basse__ Schlemil, amant de Giulietta - basse ou baryton__ Andrès, valet de Stella - ténor__ Cochenille, valet de Spalanzani - ténor__ Pitichinaccio, bouffon de Giulietta - ténor__ Frantz, valet de Crespel - ténor

__ Maître Luther, cabaretier - basse ou baryton__ Nathanaël, étudiant - ténor__ Hermann, étudiant - basse ou baryton__ Olympia, poupée mécanique - soprano__ Antonia, jeune fille - soprano__ Giulietta, courtisane - soprano__ Stella, cantatrice - soprano__ Nicklausse - mezzo-soprano __ La Voix de la Mère - mezzo-soprano __ La Muse - mezzo-soprano __ Etudiants, garçons de la taverne, laquais, invités de Spalanzani, invités de Giulietta

LES PERSONNAGES

Le cabinet du physicien Spalanzani. Hoffmann qui s’est pris de passion pour la physique, est tombé sous le charmed’Olympia, la « fille » de Spalanzani. En réalité, il s’agit d’une extraordinaire poupée automate. Dans l’espoir de se re-lever de la ruine de son banquier Elias, Spalanzani s'affaire à organiser une fête brillante pour la présenter à la société.L'obséquieux Coppélius, qui a donné des yeux à la poupée, vend à Hoffmann des lunettes qui lui font voir Olympia commeune vraie femme. Niklausse tente d'avertir son ami de la supercherie. Afin d’attirer les faveurs des invités, Olympia selance dans un étourdissant exercice vocal. Hoffmann, sous le charme, se croit aimé d'elle. Elle lui offre l'occasion d'unevalse éperdue. Dans le tourbillon, il tombe et brise les lunettes. Coppélius, dupé par un chèque sur la banque d’Elias, re-vient se venger de Spalanzani. Il brise Olympia devant les invités qui accablent Hoffmann, effaré.

Dans la taverne de Maître Luther. La Muse veut s'accaparer le poète Hoffmann, afin de veiller sur lui, elle prend l'appa-rence de l'étudiant Nicklausse. Le poète est le rival heureux du conseiller Lindorf auprès de la cantatrice Stella. Celle-cia envoyé une lettre et la clé de sa loge pour inviter Hoffmann à la fin de la représentation qu’elle donne à l’opéra voisin.Cette lettre tombe entre les mains de Lindorf. à l'entracte de la représentation, Hoffmann arrive dans la taverne où desétudiants l'attendent et les amuse avec l'histoire du nain Kleinzach. Lindorf le presse de raconter ses trois histoiresd'amour.

L’ARGUMENT

L’HISTOIRE

à Munich, chez le conseiller Crespel. Celui-ci cherche à soustraire sa fille Antonia aux assiduités d'Hoffmann, qui l'aimeet en est aimé. Antonia est atteinte d'une maladie mystérieuse qui lui confère une voix exceptionnelle mais dont l'usagela condamne à la mort. Ce mal et ce don lui viennent de sa mère, célèbre cantatrice défunte. Quand les jeunes gens serejoignent, Antonia accepte de sacrifier sa carrière à son amour. Crespel doit quitter son domicile. Malgré les recom-mandations à son serviteur Frantz, le terrifiant docteur Miracle réussit à entrer dans la maison pour retrouver Antonia.Par des moyens fantastiques, il anime le portrait de sa mère. Celui-ci enjoint la jeune fille à chanter éperdument. Abu-sée, Antonia outrepasse ses limites. Crespel arrive juste à temps pour être témoin du dernier soupir de sa fille. Hoff-mann entre dans la pièce. Menacé de mort par Crespel, il est sauvé par Nicklausse.

Acte 1 - Olympia

Acte 2 - Antonia

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La taverne du prologue. Hoffmann épuisé par le souvenir de ses amours tragiques s'enivre. Saoûl, il jure que jamais plusil n'aimera qui que ce soit et explique qu'Olympia, Antonia, et Giulietta ne sont en fait que trois facettes de la même per-sonne : la Stella, à la fois jeune fille, artiste et courtisane. C'est alors que Nicklausse dévoile son identité de Muse. Stellaentre dans la taverne et voit Hoffmann. Il la presse de le quitter. Lindorf s'avance. Niklausse explique à Stella qu'Hoff-mann ne l'aime plus et que le conseiller Lindorf l'attend. Des étudiants entrent dans la taverne, Stella et Lindorf s'en vontensemble.

Epilogue

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à Venise, dans le palais de la courtisane Giulietta. Hoffmann est violemment épris d'elle. Le capitaine Dapertutto offreun diamant à la maîtresse des lieux, à charge pour elle de lui procurer le reflet d'Hoffmann. Ne lui a-t-elle pas déjà donnél'ombre de Schlemil, un autre de ses galants ? Ce dernier, amoureux éconduit, provoque Hoffmann en duel et meurtd'une épée prêtée au poète par l'inquiétant Dapertutto. Sous le coup de l'émotion, Hoffmann se précipite dans les brasde Giulietta, qui réussit à obtenir son reflet comme gage amoureux, puis s'esquive. Niklausse, voulant quitter Venise avecHoffmann part chercher des chevaux. Pendant ce temps, Hoffmann rencontre Giulietta. Ne pouvant résister à soncharme, il lui donne son reflet. Afin de neutraliser Nicklausse qui veut sauver Hoffmann en s'enfuyant avec lui, Daper-tutto sert une coupe empoisonnée où Giulietta trempe les lèvres par mégarde. Elle expire aussitôt dans les bras d'Hoff-mann.

Acte 3 - Giulietta

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Paul-Émile Fourny est né à Liège en 1961. Après l’obtention d’un Premier prix desArts de la parole théâtre et déclamation délivré en 1981 par le Conservatoire Royalde Wallonie de Liège, il est successivement professeur, comédien, metteur enscène et responsable de l’animation du Centre culturel d’Oupeye en Belgique.En 1985, il rejoint l’équipe de Gérard Mortier au Théâtre de la Monnaie de Bruxelleset travaille avec des metteurs en scène tels que Gilbert Deflo, Pier-Luigi Pizzi, Yan-nis Kokkos, pour ne citer qu’eux. Poursuivant sa carrière en France, il travaille pourl’Opéra d’Avignon, les Chorégies d’Orange. Il est nommé Directeur général et ar-tistique de l’Opéra de Nice en d’octobre 2001 à août 2009.Homme de théâtre, il développe sa carrière de metteur en scène parallèlement à

la gestion des structures qui lui sont confiées. Paul-Émile Fourny a réalisé les mises en scène des ouvrages ly-riques La Vida breve à Nice, Œdipus Rex à Nice, Rigoletto à Nice, aux Chorégies d’Orange, à Thessalonique, à l’OpéraRoyal de Wallonie, à la Fondation Pergolese Spontini de Jesi et à l’Opéra de Massy en 2007, Die Entführung ausdem Serail à Nice et au New Israeli Opera de Tel Aviv, Ariane et Barbe-Bleue de Dukas au Statni Opera de Pragueen 2001, au New York City Opera et à Nice, Don Giovanni à Nice, Andrea Chénier de Giordano au Festival de Mu-sique de Santander en 2002 ainsi qu’à Modena et Rovigo en 2007, Lucia di Lammermoor au Festival d’Antibes, àNice, à la Fondacio Teatro Principal de Palma de Mallorca et pour les Chorégies en 2006, Roméo et Juliette à Nice,au Macau International Music Festival (Chine) en 2004 et à Hong-Kong en 2007, Faust en 2003 à l’Opéra d’Avi-gnon, Saint-Etienne, Nice, à l’Opéra Royal de Wallonie et au Teatro Cervantes de Malaga, Carmen au Palais Ni-kaïa de Nice et à l’Opéra de Chambre de Menton, La Traviata au Festival d’Antibes et de Lacoste en 2006, Aïda àNice en 2005 et à Toulon et Avignon, Turandot au Palais Nikaïa en 2005, Werther à Nice, enfin Le Songe d’une nuitd’été au Teatro Colon de Buenos Aires.Plus récemment, il a réalisé les mises en scène de Norma à Nice et Montpellier, Le Pays du sourire à Nice et Avi-gnon, Sans Famille à Nice, Mireille à Toulon, Werther à la Fondazione Pergolese Spontini. Ses dernières mises enscène incluent la reprise de Tosca à Modena et à Massy, Le Songe d’une nuit d’été à Nice, La Vida breve à Saint-Etienne et Faust à Massy, La Plata et Tel-Aviv. En 2011, il sera à Tours pour Faust et à Savonlinna pour Don Gio-vanni.

LA MISE EN SCENE _ Paul-Emile Fourny

LA PRODUCTION

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Depuis 2005, Kaspar zehnder dirige l’Orchestre Philharmonique de Prague. Il a créé unedramaturgie inventive pour les concerts de l’orchestre et il s’est produit, avec l’orches-tre, lors de nombreuses représentations nationales et internationales, dans des festivalseuropéens réputés et des salles de concert de premier ordre. Kaspar zehnder effectue ses études en langues classiques au Lycée de Berne, ville danslaquelle il a étudié en parallèle la flûte (Heidi Indermühle), le piano (Agathe Rytz-Jaggi),la théorie musicale (Arthur Furer, Peter Streiff) et la direction d’orchestre (Ewald Körner)à l’Académie des Arts de Berne.Il a également pris part à de nombreuses master class à zurich, Paris et Sienne sous ladirection de chefs comme Ralf Weikert, Horst Stein, Werner-Andreas Albert et CharlesDutoit. Sa première expérience orchestrale, il la fait avec l’orchestre de chambre deBerne et avec l’orchestre de chambre de Burgdorf. De 1997 à 2006, il fut le chef d’or-chestre principal de l’Académie des Arts de Berne où il se concentre essentiellement surle répertoire sur des œuvres contemporaines. Kaspar zehnder tient le poste de directeur artistique et musical du Murten Classics Fes-tival (Suisse) depuis 1999. Sous sa houlette, le festival s’est développé pour devenir, d’un

festival local, un événement culturel d’importance. Pendant cinq ans, il a également été le chef d’orchestre principal del’Orchestre Philharmonique de Sibiu en Roumanie.En 2009, Kaspar zehnder se consacre, avec le pianiste Karel Košárìk, à un projet d’enregistrement des œuvres complètespour piano de Bohuslav Martinu, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort du compositeur. En 2009-2010, il dirige l’Orchestre Symphonique de Prague accompagné de la violoniste Patricia Kopatchinskaja pourle Concerto pour violon de Berg.En 2010, Kaspar zehnder prépare, avec le chef d’orchestre Ondřej Havelka, La Chauve-Souris de Strauss au Théâtre Na-tional de Brno. Il conduit le Cappella Istropolitana en ouverture du Prague Castle Festival. A Vilnius, il dirige un concert de l’Orchestre National Philharmonique de Lituanie puis l’English Chamber Orchestra lorsd’une tournée en Espagne et réalise une suite de concerts avec l’Orchestre Philharmonique de Slovaquie et l’OrchestrePhilharmonique de Brno. Kaspar zehnder conclut la saison avec le Sinfonietta Cracovia Orchestra à Krakow, avec le Cap-pella Istropolitana au festival "Janáčkův Máj” à Ostrava ainsi qu’avec l’Orchestre Symphonique de Lucerne.

LA DIRECTION MUSICALE _ Kaspar zehnder

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Le messager de la musique symphonique en Île-de-France.L’Orchestre National d’Île de France créé en 1974 est financé par le Conseil Régional d’Île-de-France et le ministère dela Culture. Sa mission principale est de diffuser l’art symphonique sur l’ensemble du territoire régional et tout particu-lièrement auprès de nouveaux publics.De 2002 à 2008, le compositeur Marc-Olivier Dupin assure la direction générale de la formation ; il l’ouvre à de presti-gieux chefs et solistes, élargit son répertoire, et rénove son approche du concert et du public. Roland David en a ensuitepris la direction. L’orchestre compte désormais parmi les formations nationales les plus dynamiques.Depuis avril 2009, il figure au top 10 des orchestres les plus engagés au monde du fameux mensuel «Gramophone».

Diffusion d’un répertoire éclectique et novateur L’Orchestre, composé de quatre-vingt-quinze musiciens permanents, donne chaque saison une centaine de concerts, of-frant ainsi aux franciliens une grande variété de programmes sur trois siècles de musique, du grand symphonique à lamusique contemporaine, du baroque aux diverses musiques de notre temps (Lenine, Pink Martini, Craig Armstrong,Paolo Conte ou encore Nosfell). L’orchestre innove également et a créé, depuis une quinzaine d’années, une centaine depièces contemporaines et un festival, Île de découvertes, dont la quatrième édition aura lieu à Cergy-Pontoise en mai2012. L’Orchestre est très engagé dans la promotion et la création d’œuvres pour le jeune public.

Yoel Levi, chef principalDepuis la rentrée 2005, yoel Levi est le chef principal de la formation. Son arrivée a renforcé l’exigence de qualité, la vo-lonté d’élargir le répertoire symphonique et la cohésion musicale de l’orchestre, ainsi que son rayonnement national etinternational. Après quatre saisons fructueuses passées à la tête de l’orchestre, yoel Levi a été reconduit dans ses fonc-tions jusqu’en 2012.

L’ORCHESTRE NATIONAL D’ILE DE FRANCE

Les musiciens : Premiers violons supersolistes :Ann-Estelle Médouze, Alexis Cardenas / Violons solos : Stefan Rodescu, Bernard Le Monnier Violons : Jean-Michel Jalinière (chefd’attaque), Flore Nicquevert (chef d’attaque), Maryse Thiery (2e solo), yoko Lévy-Kobayashi (2e solo),Virginie Dupont (2e solo), Jérôme Arger-Lefèvre, Marie-Claude Cachot, Marie Clouet,Delphine Douillet, Isabelle Durin, Domitille Gilon, Bernadette Jarry-Guillamot, Léon Kuzka, Marie-Anne Pichard-Le Bars, Mathieu Lecce, Jean-François Marcel, Laëtitia Martin, Julie Oddou,Marie-Laure Rodescu, Pierre-Emmanuel Sombret, Prisca Talon, Sylviane Touratier, Justine zieziulewicz... / Altos : Murielle Jollis-Dimitriu (1er solo), Renaud Stahl (1er solo), Sonia Badets(2e solo), Inès Karsenty (2e solo), Anne-Marie Arduini, Benachir Boukhatem, Frédéric Gondot, Catherine Méron, Lilla Michel Péron, François Riou, David Vainsot... / Violoncelles : Frédé-ric Dupuis (1er solo), Anne-Marie Rochard (co-soliste), Bertrand Braillard (2e solo), Jean-Marie Gabard (2e solo), Béatrice Chirinian, Jean-Michel Chrétien, Céline Flamen, Sébastien Hur-taud, Camilo Peralta, Bernard Vandenbroucque / Contrebasses : Robert Pelatan (1er solo), Didier Goury (co-soliste), Pierre Maindive (2e solo), Jean-Philippe Vo Dinh (2e solo), PhilippeBonnefond, Tom Gélineaud, Florian Godard, Pierre Herbaux / Flûtes : Hélène Giraud (1er solo), Sabine Raynaud (co-soliste), Pierre Blazy / Piccolo : Nathalie Rozat / Hautbois : Jean-Mi-chel Penot (1er solo), Jean-Philippe Thiébaut (co-soliste), Hélène Gueuret / Cor anglais : Marianne Legendre / Clarinettes : Jean-Claude Falietti (1er solo), Myriam Carrier (co-soliste) /Clarinette basse : ... / Petite clarinette : Sandrine Vasseur / Bassons : Henry Lescourret (1er solo), Frédéric Bouteille (co-soliste), Gwendal Villeloup / Contrebasson : Cyril Esposito /Cors : Robin Paillette (1er solo), Tristan Aragau (co-soliste), Marianne Tilquin, Jean-Pierre Saint-Dizier, Annouck Eudelin / Trompettes : yohan Chetail (1er solo), Nadine Schneider (co-so-liste), Pierre Greffin, Patrick Lagorce / Trombones : Patrick Hanss (1er solo), Laurent Madeuf (1er solo), Matthieu Dubray, Sylvain Delvaux / Contretuba / tuba-basse :André Gilbert / Tim-bales : Jacques Deshaulle / Percussions : Georgi Varbanov, Gérard Deléger, Pascal Chapelon, Didier Keck / Harpe : Florence Dumont

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Depuis 2003, avec l’arrivée de Jean-Paul Davois, directeur général, le chœur d’Angers Nantes Opéra, composé de 32choristes, est régulièrement invité par d’autres maisons d’opéras (Opéra national du Rhin, Opéra de Dijon, Opéra deRennes...) et festivals (Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon, les Chorégies d’Orange,…) enplus de ses participations au programme des saisons d’Angers Nantes Opéra.Reconnu pour ses qualités d’interprétation du répertoire lyrique, tant musicales que scéniques, le chœur d’AngersNantes Opéra aime aussi se produire dans d’autres répertoires, avec d’autres partenaires. C’est le cas naturellement,à Nantes et à Angers, avec l’Orchestre National des Pays de la Loire, le Festival du Printemps des Orgues… mais aussiselon une programmation éclectique imaginée par Jean-Paul Davois, avec l’ensemble instrumental Ars Nova, pour l’in-terprétation et la création d’œuvres du compositeur franco-libanais, zad Moultaka, ou encore avec le Bal Clandestin etle Quatuor Parisii pour Djangology II, un hommage à Django Reinhardt. Dans le cadre des coproductions d’Angers Nantes Opéra et de l’Opéra de Rennes, le chœur d’Angers Nantes Opéra seproduit souvent aux côtés du chœur de l’Opéra de Rennes : dans un concert Liszt et les Quattro pezzi sacri de Verdi avecl’organiste Jean Guillou, dans la symphonie dramatique Roméo et Juliette (Berlioz) en octobre 2006, dans La Damnationde Faust (Berlioz) en janvier et février 2010.En 2010, le Chœur d’Angers Nantes Opéra a présenté en avril et mai le Stabat Mater de Dvorak et en juillet, le Chœur defemmes a participé au Festival International de Musique de Préfailles accompagné de l’ensemble Da Camera.Cette saison, le chœur d’Angers Nantes Opéra se produira en France, à Massy et à l’Opéra national de Montpellier Lan-guedoc-Roussillon pour une version concert de Samson et Dalila (Saint-Saëns). Il participe également à la politique d’Action Culturelle d’Angers Nantes Opéra, en allant à la rencontre des publics eten se produisant dans les quartiers ou dans la rue.

LE CHœUR D’ANGERS-NANTES OPéRA

Passionnée depuis son enfance par la musique, Sandrine Abello démontre une incroyable facilité à jouer du piano. La

jeune fille commence par faire des études de musique aux conservatoires de Nîmes et d'Aix-en-Provence. En 1989, elle

se voit décerner un diplôme de virtuosité à l'unanimité de l'Ecole normale Alfred Cortot à Paris. En 1991, elle a l'honneur

de faire la partie piano solo de 'Petrouchka' sous la baguette de Marc Soustrot, au sein de l'Orchestre philharmonique

des Pays de la Loire. Forte de cette expérience, la pianiste fait preuve d'un grand travail. En 1993, elle est le chef de

chant pour l'enregistrement de Il giuramento. L'artiste n'oublie pas de se produire en récitals comme à l'ambassade de

Genève en 1994, au Festival de Radio France Montpellier en 1997 et 1998 et au Festival international de Gebwiller en

compagnie du trompettiste André Henry. Le duo va jusqu'à se produire à Tokyo en 2000. Continuant de faire de nom-

breuses représentations au fil des années, la pianiste dirige Les Petites Noces de Figarode Mozart en 2005. Ayant joué pour

plus de cinquante opéras, Sandrine Abello s'affirme aujourd'hui comme une valeur sûre du monde musical classique.

Sandrine Abello / CHEF DE CHœUR

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Costumier et scénographe, Louis Désiré a participé à de nombreuses productions d'opé-ras en Europe comme sur le continent américain. Il a notamment réalisé les décors et/oules costumes de Nabucco, les Pêcheurs de perles, les Contes d'Hoffmann, La Forza del destino,Macbeth, Samson et Dalila, L'Heure espagnole, Die Zauberflöte, Un Ballo in maschera, SimonBoccanegra, Aïda, Elektra, Don Carlos, Salomé, Carmen, I Pagliacci, Werther, Oberon, Idome-neo, Rigoletto, Gianni Schicchi, Il Trittico, La Clemenza di Tito, Les Mamelles de Tiresias, LeNozze di Figaro, Las Marimbas de l'exilio, La Belle Hélène...Ces spectacles ont été mis en scène par Joël Lauwers, Nicolas Joël, Jean-Claude Auvray,Jean-Marc Forêt, Charlotte Nessi, Petrika Ionesco, Guy Montavon, Panagis Pagoula-tos, Dieter Kaegi, Jose Antonio Guitièrrez, Bruno Stefano, David et Federico Alagna,Paul-Emile Fourny et Francisco Negrin.

Il fait ses débuts à la mise en scène avec Werther au Teatro Colon de Buenos Aires. La saison dernière, il est à Copenhague(Partenope), Nice, Singapour et Hong-Kong (Les Contes d'Hoffmann), Amsterdam et Athènes (I Puritani), Santa Fe (Al-ceste). Les prochains mois l’amèneront à Barcelone et Madrid (El Arbore de Diana), Valence (Una cosa rara, Salomé), Stras-bourg et Monte-Carlo (Macbeth), Chicago (Werther et Rinaldo), Genève (I Puritani), San Francisco (Werther), Buenos Aires(Dialogues des Carmélites), Chorégies d’Orange (Rigoletto)... Il vient de réaliser la mise en scène, les décors et les cos-tumes de Francesca da Rimini à La Plata et sera à Monte Carlo pour Un Ballo in Maschera (costumes), à Genève pour I Pu-ritani (costumes), à Rennes pour Carmen (costumes) et mettra en scène Madama Butterfly à Nice (2012).

LES DECORS, LES COSTUMES ET LES LUMIERES

Louis Désiré / DéCORS ET COSTUMES

Patrick Méeüs a commencé par éclairer de nombreuses chorégraphies ; il a ainsi réaliséplus de 70 mises en lumière pour la danse.Depuis 1992, il réalise des éclairages pour la danse, le théâtre et l'opéra. Il a collaboréavec Daniel Mesguich, Jean-Marie Villégier et a travaillé à la Comédie Française. àl'opéra, il signe les lumières de : Pelléas et Mélisande, Gogol, Samson et Dalila, Wozzeck, Tilll'espiègle, Des Saisons en enfer, Le Fou, Elephant Man, Il Trittico, Faust, Così fan tutte...Parmi les dernières réalisations : Les Contes d’Hoffmann à Nice et Singapour, Caprice duDestin au Capitole de Toulouse, Jephtha à l’Opéra du Rhin, Falstaff à Montpellier, La GrandeDuchesse de Gérolstein aux Folies d’O de Montpellier et Manon Lescaut à Nice. Parmi sesdernières réalisations, citons Carmen à Helsinki, La Cantatrice Chauve à Montpellier, IlTabarro, Gianni Schicchi et Suor Angelica à l'Opéra de zagreb, La Voix humaine à Montpel-

lier, Jephtha à Bordeaux.Prochainement, il mettra en lumières Rigoletto à Montpellier, Roméo et Juliette à Lausanne, Atys à l’Opéra-Comique,Caen et Bordeaux puis Don Giovanni à Savonlinna.

Patrick Méeüs / ECLAIRAGES

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Marie Lenormand a com-mencé ses études dechant avec Odile Chauvinà Sablé-sur-Sarthe, puisavec yves Sotin auConservatoire d'Angersavant de partir aux Etats-Unis étudier avec RichardMiller au Conservatoired'Oberlin, Ohio. Réci-piendaire de plusieurs

bourses et prix d’art lyrique, notamment le BloombergGreenwood Prize, le Faustina Hurlbutt Prize et la BourseLavoisier, Marie Lenormand a aussi été finaliste régionaledu Metropolitan Opera National Council Competition.De 1999 à 2002, Marie Lenormand est membre du Hous-ton Grand Opera Studio. Elle crée par la suite avec suc-cès le rôle du Renard dans The Little Prince de RachelPortman, au Houston Grand Opera, puis à San Francisco.Elle chante ensuite Andromède (Persée de Lully) avecHervé Niquet à Toronto, reprend le rôle-titre dans Le Cou-ronnement de Poppée à Cleveland, puis fait ses débuts auCarnegie Hall en récital pour la Fondation Marylin Horne,et pour le New york Festival of Song avec Steven Blier àNew york et Minneapolis. En 2004-2005, Marie Lenor-mand chante Niklausse (Les Contes d'Hoffmann) à l'Opérade la Nouvelle-Orléans, Cherubino (Le Nozze di Figaro) àLos Angeles, zerlina (Don Giovanni) à la Cité de la Mu-sique. Parmi ses engagements récents, citons Dorabella àl'Opéra de Bordeaux et en concert à la Cité de la Musiqueà Rouen, Cherubino (Le Nozze di Figaro) et la DeuxièmeDame (Die Zauberflöte) à Marseille, zerlina à New yorkCity Opera et Toledo Opera, Faust à la Nouvelle Orléans,Bordeaux et Madison Opera, L’Etoile à Nantes et Luxem-bourg, Les Nuits d’Eté avec le Bochum Symphoniker, Mid-summer nigth’s dream au Houston Grand Opera, La PetiteRenarde rusée au Festival de Saito Kinen et à Florence, LeNozze di Figaro à Cincinatti et à Rouen, Les Huguenots auBard Festival, Les Brigands d’Offenbach à Bordeaux etLuxembourg et La Clemenza di Tito (Annio) à Avignon. Elleobtient un grand succès personnel à l’Opéra Comiquedans le rôle-titre de Mignon.Parmi ses projets, Eugène Oneguine (Olga) à l’Opéra d’Avi-gnon, La Petite Renarde Rusée (Renard) en concert avec leNew york Philharmonic, Les Noces de Figaro à Houston,L’Enfant et les sortilèges (rôle-titre) à l’Opéra Comique...

LA DISTRIBUTION

Marie LenormandLA MUSE, NICKLAUSSE(mezzo-soprano) Isabelle Philippe a fait

ses études de chant auConservatoire NationalSupérieur de Musique deParis. Lauréate de nom-breux Concours Interna-tionaux (F. Vinas deBarcelone, Viotti-Valse-sia Marmande) elleaborde rapidement desrôles tels que La Reine de

la Nuit (Die Zauberflöte), Rosina (Il Barbiere di Seviglia),Thérèse (Les Mamelles de Tirésias), Leila (Les Pêcheurs dePerles), Eurydice (Orphée et Eurydice), Gilda (Rigoletto), Vio-letta (La Traviata), Konstance (L'Enlèvement au Sérail), LeFeu, La Princesse (L'Enfant et les Sortilèges) sur de nom-breuses scènes : l’Opéra de Montpellier, Marseille, Avi-gnon, Compiègne, Limoges, Metz, Clermont-Ferrand,Rennes, Festival de Saint-Céré.Plus récemment, elle interprète les trois rôles des Contesd’Hoffmann à Limoges, puis au Festival de Saint-Céré, LaTraviata, le rôle-titre de Thaïs à Metz, Sophie (Der Rosen-kavalier) à Limoges, Mimi (La Bohème) au Festival deSaint-Céré.Parmi ses projets, Lucia di Lammermoor à Irun et à l’Opérade Metz, Olympia (Les Contes d’Hoffmann) à l’Opéra deMassy, La Reine de la Nuit (La Flûte Enchantée) à l’Opérad’Avignon, Mimi (La Bohème) avec Opéra Eclaté…

Isabelle PhilippeOLyMPIA (soprano)

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Originaire de Corse, Mi-chelle Canniccioni suitdes études musicales àl’Ecole nationale de Mu-sique de Bastia, puis auConservatoire nationalde Musique de Région deMarseille. Elle obtient unPremier Prix de Chant àl’unanimité et le 2eGrand Prix de Chant de

la ville de Marseille. En 1995, elle participe au Concoursde chant d’Alès et remporte le Premier Prix. Elle suit alorsdes master class de Robert Massard et A. Lance qui lafont débuter dans Micaëla lors du Festival d’Eté de Sa-

Michelle CanniccioniANTONIA (soprano)

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d’Analyse et d‘Orchestration. Parallèlement à ces études,elle débute le chant avec Mireille Alcantara, entre auConservatoire National Supérieur de Paris et y obtient en2008 un prix mention très bien. Elle participe égalementaux master classes de Jeanine Reiss, yvonne Minton etChristopher Underwood.Dans le même temps elle rejoint plusieurs ensembles demusique ancienne : le Chœur de chambre de Namur, l’en-semble Ludus Modalis et La petite Ménestrandise.A l’opéra, elle chante le rôle d’Angelina (La Cenerentola) àNanterre, Euridice (L’Orfeo) aux opéras de Namur et deRennes, la Deuxième dame (La Flûte enchantée) au festivalGloriana, le rôle-titre de La Périchole, Mercedes (Carmen)à yaoundé, Oreste (La Belle Hélène), Cherubin (Les Nocesde Figaro). Dans des productions du CNSM de Paris, elle chante lesrôles de Sesto (La Clémence de Titus) et d’Orlovsky (LaChauve-souris) dans des mises en scènes d’E. Cordoliani.Au sein de l’ARCAL, elle participe à la création de Ni l’unni l’autre et des Quatre Jumelles, opéra bouffe de RégisCampo créé à Nanterre puis en tournée aux opéras deMassy, de Reims et dans de nombreux théâtres. Parmi ses engagements plus récents, notons Thisbe (LaCenerentola) aux Opéras de Vichy, d’Avignon et de Reims,Marcelline (L’Attaque du Moulin d’Alfred Bruneau) àl’Opéra de Metz, Carmen à Reims. Prochainement, ellesera Mercedes à l’Opéra d’Avignon et de Massy, le rôle-titre de La Périchole à Metz, Siebel (Faust) au Grand Théâ-tre de Tours puis le Page (Rigoletto) aux Chorégiesd’Orange.

-voie. En 1996, Michelle Canniccioni intègre le Centre deFormation Lyrique de l’Opéra National de Paris où elle estfidélisée dès l’année suivante pour participer à de nom-breuses productions. Parallèlement, elle se perfectionneau CNIPAL de Marseille.L’année 2000 marque ses premiers grands rôles : Suzeldans L’Amico Fritz, Micaela (Carmen) et Liu (Turandot) àl’Opéra National du Rhin. Michelle Canniccioni incarneensuite pour la première fois Blanche (Dialogue des Car-mélites), un rôle qu’elle n’a pas quitté depuis. C’est dansce rôle qu’elle fait ses débuts à la Scala de Milan en 2004.Elle obtient un vif succès dans cette salle mythique qui lasollicite à nouveau pour chanter Micaela, sous la direc-tion de Michel Plasson. A Glyndebourne et en tournée enAngleterre, elle chante pour la première fois Mimi (La Bo-hème). A Sienne, elle incarne Hébé, rôle principal de LaVille Morte de Nadia Boulanger. En 2005, Michelle Can-niccioni est invitée par l’Opéra de Saint-Etienne pour in-carner Blanche, reprend la Première Nymphe dansRusalka à Bastille et ajoute un rôle désormais incontour-nable à son répertoire : Elle, de La Voix Humaine. En 2006,après Mimi à l’Opéra de Massy, elle fait ses débuts dansMissia (La Veuve Joyeuse) à Liège où elle incarne aussiMarguerite de Faust. Elle est Léonore dans Fiesque de Laloau Festival de Radio France et Montpellier, aux côtés deRoberto Alagna. Elle fait ses débuts dans Lauretta (GianniSchicchi) à Sao Paulo. Enfin, elle est pour la première foisDonna Elvira de Don Giovanni, à l’Opéra d’Avignon.Michelle Canniccioni est ensuite Susanna dans Il Segretodi Susanna de Wolf-Ferrari, La Baronne de La Vie parisienneà l’Opéra National de Lyon et Marguerite à Bordeaux. Lemaestro Neschling la fait venir à nouveau à Rio pour LaVoix Humaine. L’Opéra de Marseille l’invite pour La VeuveJoyeuse.Michelle Canniccioni fait des débuts remarqués dans An-tonia des Contes d’Hoffmann à l’Opéra d’Avignon (2009)puis pour le Concert du Nouvel An en janvier 2010 et leStabat Mater de Pergolèse en avril. Elle remporte ungrand succès dans la Messe en Dode Beethoven à Belo Ho-rizonte (Brésil). En 2010, ses rôles phares sont au pro-gramme : elle reprend notamment Antonia à l’Opéra deMonte-Carlo et La Voix Humaine à l’Opéra de Saint-Etienne.

Diplômée du conserva-toire de Nantes où elleobtient ses prix de saxo-phone, flûte à bec, mu-sique de chambre,solfège et d'écriture, elleintègre en 2000 le CNSMde Paris, et y poursuit lesclasses de PolyphoniesRenaissance, d’Harmo-nie, d’écriture XXe,

Julie Robard-GendreGIULIETTA, STELLA (mezzo-soprano)

Formée en Chine, Qiu Linzhang entreprend sonpremier voyage d'étudeen France en 1989 pourétudier à la Schola Can-torum de Paris. Elle s'ins-talle définitivement en1995, remporte le GrandPrix du Concours inter-national de Marmandeet continue sa formation

musicale au Conservatoire national supérieur de musiquede Paris auprès d'Andréa Guiot et Jacques Doucet. Elle débute sur les scènes françaises dans les rôles deMaddalena (Rigoletto) à l'Opéra de Rennes, Sextus (LaClémence de Titus), Suzuki (Madame Butterfly) à l'Opéra deSaint-Etienne, Marseille et Dublin, Ute (Les Joyeux Nibe-lungen) à Caen, la Mère (Les Contes d'Hoffmann) à l'Opérad'Avignon. Elle est également Carmen au Festival deHong-Kong avec l'Orchestre national de Lille, Rossweise(Les Walkyries) à Amsterdam, Schwertleite à l'Opéra deLisbonne… Mais c'est au Théâtre du Capitole de Tou-louse, qu'elle participe à plusieurs productions qui ferontdate : Médée, Les Contes d'Hoffmann, L'Or du Rhin, Siegfried

Qiu Lin zhangLA MèRE D’ANTONIA (contralto)

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Florian Laconi est né en1977 à Metz où il étudiel'Art dramatique et parti-cipe à de nombreusespièces de théatre en tantque comédien mais aussien tant que metteur enscène. Il débute le chanten 1995 avec le ténorChristian Chenille puisavec Michèle Command

et Gabriel Bacquier. Il est lauréat du Concours Voix Nou-velles 2002 et fut nominé aux XIIIe Victoires de la Mu-sique Classique 2006 dans la catégorie «RévelationArtiste Lyrique de l´année».Florian Laconi chante sous la direction de chefs tels queDominique Trottein, Giuliano Carella, Marco Guidarini,Alain Guingal, Michel Plasson, John Nelson et Albertozedda, dans des mises en scène d'Antoine Bourseiller,Bernard Broca, Paul-Emile Fourny, Christian Gangneron,Jean-Louis Grinda, Antoine Selva, Pier Luigi Pizzi, IanJudge et Jérôme Savary, dans de nombreuses villes fran-çaises mais aussi à l’étranger.Rolando Villazón l’invite à participer à l’enregistrementde son troisième disque «Opera recital».A l’opéra, il chante : Il Viaggio a Reims, Ferrando (Cosi fantutte), Jacquino (Fidelio), Don Ramiro (La Cenerentola) pourses débuts en Belgique à l’Opéra de Liège, Il Conte Al-maviva (Il Barbiere di Siviglia), Le Fils et Lacouf (Les Ma-melles de Tirésias), Le Chevalier de la Force (Dialogues desCarmélites), Arturo (Lucia Di Lammermoor), Rodolfo (La Bo-hème), Pang (Turandot), I Paggliaci à Liège et aux Choré-gies d’Orange, Roméo et Juliette pour ses débuts à LosAngeles, Il duca di Mantova (Rigoletto), Les Pêcheurs dePerles et La Bohème à Metz, Le Roi d´Ys à Saint-Etienne, Fi-delio, Nemorino (L´Elisir d´Amore) et Des Grieux (Manon)en Avignon et à Massy, Mireille à Toulon, L’Heure espagnoleà Clermont-Ferrand, La Rondine à Nice, Roméo et Juliette àLimoges et en Avignon, Carmen aux Chorégies d’Orange,Manon à Vichy...Florian Laconi se distingue également dans des opé-rettes, en musique sacrée et dans des oratorios. Parmi ses

Florian LaconiHOFFMANN (ténor)

et Le Crépuscule des dieux, La Femme sans ombre, Oedipe, LaFlûte enchantée, Dialogues des Carmélites.Véritable contralto, Qiu Lin zhang est particulièrementassociée au rôle d'Erda dans Der Ring des Nibelungen deWagner, rôle quelle interprète au Théâtre du Capitole, auChâtelet en 2005, à l'Opéra national de Paris en 2010. Elle se produit régulièrement en récital en France et àl'étranger où elle interprète notamment Berlioz, Mahler,Schumann, Brahms et la mélodie française. Parmi ses prochains engagements, citons Erda (Siegfried)à l'Opéra national de Paris ainsi qu'à l'Opéra de Münich etSuzuki (Madama Butterfly) à l'Opéra de Bordeaux.

projets on peut citer : La Vie parisienne, Eugène Onéguine,Thaïs et Faust en Avignon ; Carmen à Massy ; Turandot auxChorégies d’Orange ; Robert le Diable à Erfurt.

Après des cours de théâ-tre à Paris, Nicolas Ca-vallier étudie le chant à laRoyal Academy of Musicet au National OperaStudio de Londres où ilobtient de nombreux prixde chant (entre autres la«Fondation de la Voca-tion »).Il fait ses débuts dansDie

Zauberflöte (Sarastro) mis en scène par P. Sellars et Fide-lio (Don Fernando) au Festival de Glyndebourne 1991. In-terprète régulier des grands rôles Mozartiens en France età l’étranger (Don Giovanni, Leporello, Figaro, Don Al-fonso), il chante également des rôles tels que L’Elisird’Amore (Dulcamara) à Liège, Pelléas et Mélisande (Arkel) àLa Fenice, Don Quichotte (rôle-titre) à Avignon, Il Turco inItalia (rôle-titre) à La Monnaie et à Genève, Les Contesd’Hoffmann (4 Diables) à Liège et Marseille, La Ceneren-tola (Alidoro) à Liège et Bordeaux, Le Comte Ory (Gouver-neur) à Liège et à l’Opéra-Comique.Régulièrement invité à l’Opéra National de Paris pour Par-sifal, Les Indes Galantes (Turc Généreux), L’Enfant et les Sor-tilèges, la création de Ph. Manoury Ka… (l’Avocat), LaClemenza di Tito (Publio), Nicolas Cavallier chante sous labaguette de chefs prestigieux. Plus récemment, il inter-prète le rôle de Colline (La Bohème) à Bordeaux, Méphis-tophélès (La Damnation de Faust) à Glasgow, Leporello(Don Giovanni) à Monte-Carlo, les Diables (Les Contesd’Hoffmann) en Avignon et à Genève, Figaro (Le Nozze diFigaro) à Toulouse et à Seattle, Escamillo (Carmen) àl’Opéra Comique et Grenade sous la direction de JohnEliot Gardiner, Ambroise (Mireille) à l’Opéra de Paris, leMarquis de la Force (Le Dialogue des Carmélites) à Tou-louse, Les Diables (Les Contes d’Hoffmann) à l’Opéra deMonte Carlo, Claudius (Hamlet) à Saint-Etienne et à Mar-seille, Lothario (Mignon) à l’Opéra Comique, Ramon (Mi-reille) aux Chorégies d’Orange ainsi que L’Homme de laMancha au Capitole de Toulouse.Parmi ses projets, citons Don Quichotte et Philippe II(Don Carlo) à Seattle, Claudius (Hamlet) à l’Opéra Natio-nal du Rhin, Escamillo (Carmen) au Luxembourg, Léandre(L’Amour des trois Oranges) à l’Opéra National de Paris…

Nicolas CavallierLINDORF, COPPéLIUS, DOCTEURMIRACLE, DAPERTUTTO (basse)

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Pierre Espiaut débuteses études de chant àToulouse avec BertheMonmart. Rapidement ilintègre le CNIPAL deMarseille où il resteradeux ans. A cette occa-sion, il rencontre IvanMatiakh dont il suit de-puis l’enseignement. Ilse forme en parallèle

après de Jocelyne Dienst, Bernard Broca, Alain Garichotainsi que Richard Miler.Il fait ses débuts sur scène au Grand Théâtre de Bordeauxdans La Traviata (Gastone). Depuis, il a chanté dans lesthéâtres d’Avignon, Nancy, Toulouse, Opéra comique,Liège, St-Etienne, Toulon, Bastille, Auditorium du Lou-vre, Compiègne, Péniche Opéra…Son répertoire oscille entre l’opérette et l’opéra. Ainsi, ila tenu les premiers plans desMousquetaires au couvent deVarnay, Le Toréador d’Adam, La Belle Hélène, Pomme d’api,Monsieur Choufleury, Le Soixante-six et Trombalcazar d’Of-fenbach, La Poule noire de Rosenthal, Véronique de Mes-sager, Ciboulette de Hahn, Rêve de Valse d’Oscar Strauss,La Farce de maître Pathelin de Rabaud, L’Ecossais de Chatoude Delibes, Il matrimonio segreto de Cimarosa, Mireille deGounod, La Flûte enchantéede Mozart… On l’a égalemententendu dans des seconds plans d’opéras tels que Tosca,La Traviata et Un giorno di regno de Verdi, Sapho de Masse-net, Barbe Bleue et Les Contes d’Hoffmann, Carmen (Le Re-mendado) au Grand-Théâtre de Reims…Parmi ses projets, citons la reprise de La Colombe, dePomme d’Api, une tournée avec La muse gueule, un spec-tacle lyrico-comique d’Aude Sardier.En plus de ses activités scéniques, Pierre a dirigé le Fes-tival Vauvoix à Vauvert pendant trois ans et travaille ac-tuellement sur un projet de Roulotte Opéra enMidi-Pyrénées.

Pierre EspiautANDRES, COCHENILLE, FRANTz,PITTICHINACCIO (ténor)

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Eric Martin-Bonnet rem-porte le concours desVoix d’Or 90 et le Prix dupublic à Marmande, touten poursuivant sesétudes musicales au CNRde Paris. Après ses débuts àNantes, il participe entreautres à Tosca (Le Geô-lier), Les Contes d’Hoff-

Eric Martin BonnetCRESPEL, LUTHER (basse)

mann (Crespel), La Damnation de Faust (Brander), Roméoet Juliette et La Traviata aux Chorégies d’Orange, Don Gio-vanni (Leporello) à Rennes, Toulon, Saint-Etienne, Avi-gnon et Liège, La Bohème (Colline), Gianni Schicchi et LeRoi d’Ys (St. Corentin) à Toulouse, Le Prince Igor, Louise, LaDamnation de Faust et Salammbô à Marseille, Iphigénie enAulide à Montpellier, Rigoletto (Sparafucile) à Bordeaux etSaint-Etienne, La Traviata à Eindhoven, Palerme et auFestival Berlioz, Faust (Méphisto) à Berlin et zurich, LeNozze di Figaro (Bartolo) et Les Contes d’Hoffmann (Luther-Crespel) à Avignon, Tours et Toulon, Die Entführung ausdem Serail (Osmin) et L’Italiana in Algeri (Mustafa) à Li-moges, Il Barbiere di Siviglia (Bartolo) à Massy, Der Flie-gende Holländer (Daland) à Saint-Etienne…Eric Martin-Bonnet participe à une tournée européennede Zoroastre avec W. Christie et Les Arts Florissants avantd’interpréter le Roi Minos dans la création de Fénelon LesRois à l’Opéra de Bordeaux. Dernièrement, il a interprété Falstaff (Pistola) à Toulon,Fortunio à l’Opéra Comique, Attila à Marseille, La Damna-tion de Faust à Rennes, Nantes et Angers, I Capuleti e iMontecchi (Capellio) à Dublin, Jeanne au Bûcher au Festivalde Salzbourg.Eric Martin-Bonnet débute la saison 2010/2011 à Bordeauxdans Carmen (zuniga) suivi de Tosca (Sacristano) à Dublinet sera dans Il Trovatore (Ferrando) à nouveau à Bor-deaux, Mateo Falcone (Sampiero) à Metz.Dans le futur, il interprètera dans plusieurs théâtres fran-çais le rôle du Médecin dans Wozzeck et reprendra I Capu-leti e i Montecchi (Lorenzo) à Reims et reviendra àBordeaux pourMadame Butterfly.

Après avoir côtoyé diffé-rents styles de specta-cles au travers de lamusique de rue et ducafé-théâtre, yvan Re-beyrol découvre l'Art Ly-rique au début desannées 80. Depuis lors, ils’exerce tour à tour dansl'opérette et l'opéra où ils'exprime notamment

dans les rôles bouffes du répertoire français.En opéra, il chante Spalanzani, Nathanaël, Andrès, Franz,Cochenille, Pittichinaccio dans Les Contes d’Hoffmann,Goro dans Madame Butterfly, Monsieur Triquet dans Eu-gène Onéguine, Monostatos dans La Flûte enchantée, l’Au-mônier dans Le Dialogue des Carmélites, Schmidt dansWerther, Le Remendado, le Dancaïre et Moralès dans Car-men, Benoît et Alcindoro dans La Bohème, Don Gasparodans La Favorite, Rolla dans I Masnadieri,Gastone dans LaTraviata, l'homme à la harpe dans L'Opéra d'Aran, Spolettadans Tosca, Nicholas dans Vanessa… Plus récemment, yvan Rebeyrol participe à la coproduc-tion franco-indienne de Si j’étais roi à Delhi dans le rôle de

yvan RebeyrolSPALANzANI, NATHANAEL (ténor)

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Diplômé en 2002 auConservatoire de Liège,Pierre Doyen participeégalement à de nom-breuses master classesavec Tom Krause, SarahWalker et Suzanne Eken. Il débute dans le rôle deBartley (Riders to the Seade Vaughan Williams)avec la troupe de l’Opéra

Studio du Théâtre Royal de la Monnaie. En février 2002, ilinterprète avec succès le rôle de Figaro (Le Nozze di Figaro)à l’Opéra Studio de la Monnaie, ce qui lui vaut immédia-tement d’autres engagements.Tout en complétant sa formation à Londres au Royal Col-lege of Music, il débute avec l’Orchestre de Paris dans lerôle de Pompéo (Benvenuto Cellini de Berlioz), à l’OpéraRoyal de Wallonie dans Carmen (Morales) ainsi qu’à LaMonnaie dans Khovantchina de Moussorgsky (PremierStreltsy). Puis, il interprète les rôles de Hermann et Schle-mil dans Les Contes d’Hoffmann au Vlaamse Opera, ainsique le rôle de Masetto (Don Giovanni) à La Monnaie, Lilleet au Luxembourg. Pierre Doyen chante dans Carmen(Moralès) à Marseille, Faust (Wagner), La Forza del Destinoainsi que dans Lucrezia Borgia (Petrucci) à Monte-Carlo etLa Vie Parisienne (Gardefeu) à l'Opéra Royal de Wallonieet à Massy. A Lille, il chante avec grand succès le rôle d’Albert dansWerther. Récemment, on l’a entendu dans Escamillo (Car-men) puis Figaro (Le Barbier de Séville) en tournée en Bel-gique, Fiorillo (Le Barbier de Séville) à Toulon, dans Cyranode Bergerac et Andrea Chénier à Monte-Carlo, La Belle deCadix à Montpellier et Dijon, La Pastorale de Pesson auChâtelet, Hérisson (L’Etoile) à Genève, Rigoletto à l’OpéraRoyal de Wallonie, Schaunard dans La Bohème, Schlemilet Herman dans Les Contes d’Hoffmann à Monte-Carlo.Parmi ses projets, Salomé à Monte-Carlo, La Vie Parisienne(Gardefeu) à Montpellier, Carmen (Escamillo) à Massy,Avignon et Reims, Roméo et Juliette (Mercutio) à Marseille,Manon (Lescaut) à Vichy, L’Homme de la Mancha à Tou-louse.

Pierre DoyenSCHLEMIL, HERMANN (baryton)

zizel sous la direction de Pierre-Michel Durand, il inter-prète Achille au Festival Pierre Cardin de Lacoste, il joueMarcellus dans Hamlet à l’Opéra Théâtre de Metz, Na-thanaël et Spalanzani dans Les Contes d’Hoffmann àl’Opéra d’Avignon. Il collabore avec des metteurs en scène de renommée in-ternationale tels que Petrika Ionesco, Jean-Louis Grinda,Nicolas Joël, Antoine Selva, Jean-Claude Auvray, Jean-François Vinciguerra, Mireille Laroche, Eric Chevalier,Jean-Louis Pichon, Robert Fortune …

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Les chanteurs lyriques(cantor/cantatrice)Selon que l’on soit un homme, une femme ouun enfant, le chant lyrique connaît une clas-sification spécifique par tessiture. A savoir lapartie de l’étendue vocale ou de son échellesonore qui convient le mieux au chanteur, etavec laquelle il évolue avec le plus d’aisance.

Les tessitures sont associées à des carac-tères:En général, les méchants ou les représen-tants du destin (mains vengeresses) commeMéphistophélès dans Faust, Le Commandeurdans Don Giovanni ou zarastro dans La FlûteEnchantée sont basses.Le héros est ténor ou baryton. Le barytonest plus un double vocal du héros, l’ami, unprotagoniste, un intrigant.Les héroïnes, âmes pures bafouées, victimesdu destin, sont sopranos comme Gilda dansRigoletto ou concernent les rôles travestis :Chérubin dans Les Noces de Figaro, Roméodans Les Capulets et les Montaigusou Octaviandans Le Chevalier à la Rose. Il existes des so-

pranos lyriques, légers, coloratures selon la maturité vocale du personnage.

On associe également à des compositeurs des caractères vocaux (soprano wagnérienne, verdienne). Ils ont composé spé-cifiquement pour valoriser ces tessitures.Les matrones, servantes, nourrices, confidentes, pendant négatif ou positif de l’héroïne sont souvent des mezzo-sopranosmais elles peuvent endosser le rôle principal, comme Carmen de Bizet ou Marguerite du Faust de Gounod.Une voix plus rare, la contralto ou alto est la voix la plus grave qui possède une sonorité chaude et enveloppante, parexemple : Jezibaba, la sorcière de Rusalka.Enfin, les enfants sont assimilés à des sopranes, ils interviennent fréquemment en chorale, comme dans le chœur desgamins de Carmen.

Et quand tout ce beau monde se met à chanter ensemble : duos d’amour, trio, quatuor, quintette (Rossini est le spécia-liste des disputes et autres règlements de compte familiaux) c’est l’occasion d’entendre les complémentarités entre tes-situres masculines et féminines.

Il n’est pas exagéré de comparer la vie professionnelle d’un chanteur d’opéra à celle d’un sportif de haut niveau.

Acquérir une voix lyrique, c’est-à-dire une voix cultivée, prend plusieurs années. Il faut commencer jeune, après la muepour les garçons et vers 17 ou 18 ans pour les filles. La voix lyrique se distingue par la tessiture et la puissance. Le corpsest l’instrument de la voix car il fait office de résonateur.

Le secret de la voix lyrique réside dans le souffle. Il faut apprendre à stocker méthodiquement l’air, puis chanter sans quel’on sente l’air sur la voix. Cela nécessite d’ouvrir la cage thoracique comme si l’on gonflait un ballon, c’est une respira-tion basse, par le ventre, maintenue grâce au diphragme. Cette base permet ensuite de monter dans les aigus et de des-cendre dans les graves, sans que la voix ne soit ni nasale ni gutturale.Les vocalises, basées sur la prononciation de voyelles, consonnes, onomatopées servent à chauffer la voix en douceu-ret à placer la voix justement.

Vous pouvez être surpris de voir l’expression du visage des chnateurs lorsqu’ils sont plongés dans l’interprétation d’uneoeuvre. Les mimiques, la gestuelle des chanteurs que l’on peut trouver caricaturales, sont souvent des aides techniques.Il faut dégager le voile du palais comme un bâillement, écarquiller les yeux d’étonnement.

Illustration : Sophie Chaussade

EN SAVOIR PLUS... SUR LA VOIX

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La clarinetteSon nom vient du latin « clarus » qui signifie clair. Elle a été inventée en Allemagne à la findu XVIIesiècle à partir d’un instrument préexistant : le chalumeau dont-on a augmentél’étendue. Elle est modifiée au XIXe siècle. pour atteindre le perfectionnement que nous luiconnaissons aujourd’hui. Il en existe une multitude de types, plus ou moins graves. Il s’agitde l’instrument à vent possédant la plus grande étendue : 45 notes.

Le hautboisLe hautbois d’orchestre actuel est d’origine française. Il tient sa facture moderne d’un per-fectionnement du début du XXe siècle. Employé davantage dans l’orchestre à l’époque ro-mantique, il revient actuellement comme instrument soliste. Le hautboïste donne le « LA »à l’orchestre lorsqu’il s’accorde.

Le bassonLe basson est de la famille du hautbois. La sonorité du basson est mordante dans le graveet étouffée dans l’aigu. Le dulcian est l’ancêtre du basson qui permet un jeu plus aisé. AuXIXe siècle. le basson allemand se différencie du basson français, si bien qu’il faut un grandtravail pour passer de l’un à l’autre. Le basson allemand est le plus joué.

Le saxophoneLe saxophone est de la famille des bois mais n’a jamais été fabriqué en bois.Le saxophone a été inventé par le belge Adolphe Sax en 1846. Il souhaitait créer un nouvelinstrument pour l’orchestre et en fit la publicité auprès des compositeurs de son époquecomme Berlioz. Mais c’est plus la musique militaire et le jazz qui le rendirent célèbre.

La flûte traversièreDans la première moitié du XIXesiècle, Théobald Boehm développe et améliore considéra-blement la flûte qui est un instrument très ancien. Elle n’a pas évolué depuis. Il positionnatous les trous nécessaires à leur emplacement idéal pour jouer dans toutes les tonalités. Ilne teint pas compte de la "jouabilité" : il y a bien plus de trous que le joueur ne possède dedoigts. Il sont, de plus, placés parfois hors de portée. Ensuite, il mit au point le mécanismequi permet de boucher et déboucher les trous.

LES INSTRUMENTS D’ORCHESTRE

LES INSTRUMENTS A VENT

1/ Les bois

2/ Les cuivresLe corAux XVIe et XVIIe siècle, le cor, ou trompe de chasse, est limité comme le clairon qui peuplenos fanfares. Il a été plusieurs fois amélioré, en y ajoutant des pistons, pour pouvoir figurerdans l’orchestre. Il devient « cor d’harmonie » avant de devenir « cor chromatique » et enfin« double cor » en acquérant de nouvelles sonorités au milieu du XIXe siècle.

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Le tromboneL’origine du trombone est très ancienne. Il descend du saqueboute utilisé au Moyen-Age. Son succès connaît des hauts et des bas. Il disparaît et revient plusieurs fois augoût du jour. C’est au XVIIIe siècle qu’il revient définitivement. Sa coulisse est appa-rue au IXe siècle, cette originalité donne des possibilités uniques qui attireront denombreux compositeurs.

La trompetteLa trompette est un très ancien instrument de musique. Fabriquée en os, en bois, encornes ou utilisant des coquillages, elle servait à communiquer, donner l'alarme ou ef-frayer des ennemis, des animaux dangereux. Dans son évolution, elle garde un côtéguerrier et militaire. Les cérémonies romaines sont ponctuées de sonneries à la trom-pette. Les casernes aujourd'hui sont encore rythmées par le clairon. Les chasseurssonnent le cor lors des battues. La trompette reste longtemps un instrument limitéavant l’invention du piston qui lui donne son allure actuelle.

Le TubaLe tuba a une histoire complexe. « Tuba » signifie « trompette » en latin et n’a pastoujours désigné l’instrument que nous connaissons aujourd’hui. C’est au XIXe sièclequ’Adolphe Sax et l’invention des pistons lui donnent la forme que nous pouvons voirdans les orchestres symphoniques

Violon et alto.Comparaison de taille

LES CORDES

Le violonIl se situe au terme de l’évolution des cordes à archet. Ses ancêtres datent du IXe siècle aumoins auxquels furent ajoutées petit à petit des caisses de résonance. Au XVIIIe siècle il rem-place les violes de gambe dans la musique de chambre comme dans les orchestres sympho-niques. Pour tous les luthiers, le modèle de référence est celui du célèbre Antonio Stradivari(1644-1737).

L’altoIl est plus grand que le violon sans que sa taille soit clairement définie : elle peut varier de10 centimètres. En fait, la forme de l'alto n'est pas la forme idéale qu'il devrait avoir. Pour satonalité, il devrait être plus gros, plus grand. Mais il doit garder une taille jouable ; peu épaispour pouvoir se loger sur l'épaule de l'altiste, ne pas avoir un manche trop grand... Bref, l'altoest un compromis. Seul son timbre est clairement reconnaissable, très chaud dans les graves. Il a longtemps été le parent pauvre des orchestres. Quelques oeuvres pour alto ont étéécrites par des compositeurs romantiques tel Carl Ditters von Dittersdorf.

Le violoncelleLes premiers violoncelles apparaissent au milieu du XVIe siècle. Il viennent concurrencer for-tement l’instrument roi de l’époque : la viole. Le rejet a été très fort en France et il devient po-pulaire par l’Allemagne où J.S. Bach lui consacre ses très célèbres Suites pour violoncelleseul. Longtemps contenu à des rôles d’accompagnement, c’est avec les orchestres sym-phoniques modernes qu’il s’installe définitivement.

1/ Les cordes frottées

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La famille des percussions se répartie en deux catégories. Les membranophones et les idio-phones.Les membranophones sont construits autour d'une membrane ou de cordes qui vibrent audessus d'une caisse de résonance lorsqu'on les frappe. Le son est amplifié par cette caisse.On peut citer les tambours (membrane), les cymbalums (cordes).Les idiophones sont les instruments dont le corps est lui-même l'élément sonore. Citons lescastagnettes, les carillons ou le triangle.

Triangle

LES PERCUSSIONS

La contrebasseLa contrebasse est le plus grand (entre 1,60m et 2m) et le plus grave des instruments à cordesfrottées. Elle est apparue plus tardivement que les violons, altos et violoncelles. Les parti-tions d’orchestre pour contrebasse se contentent souvent de doubler les violoncelles à l’oc-tave inférieure. Mais la richesse de son jeu a incité les compositeurs à lui consacrer plus deplace.Les jazzmen l’affectionnent particulièrement et ont inventé de nombreux modes de jeux avecou sans archet, voire même avec l’archet à l’envers, côté bois.

La harpeLa harpe fait partie des instruments les plus vieux qui existent : sa première forme remonteà l’époque égyptienne (vers 2000-3000 av. J.C.). Elle a été très prisée au Moyen-Age. C’esten 1697 qu’un allemand invente un mécanisme à pédales qui lui redonne du succès.

Le clavecinLe clavecin peut être muni de un, deux ou trois claviers. Il apparaît au début du XVIe siècle,dérivé du psaltérion. Tout d’abord simple remplaçant du luth comme instrument d’accom-pagnement du chant, il prend une importance croissante jusqu’au XVIIIe siècle. Puis il estabandonné pour le pianoforte avant de réapparaître au XXe siècle. avec la grande claveci-niste Wanda Landowska.

Les cordes frappées : le pianoLe piano que nous connaissons aujourd’hui est le fruit d’une très longue évolution. L’antiquetympanon fût le premier des instruments à cordes frappées. Mais c’est le clavicorde qui estle précurseur de notre piano. Toutefois, entre le clavicorde et le piano, tous deux à cordesfrappées, deux siècles s’écoulent où le clavecin, à cordes pincées, fait son apparition. Il fautattendre la seconde moitié du XVIIIe siècle pour que la technique des cordes frappées satis-fasse enfin les compositeurs.

2/ Les cordes pincées

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Mardi 11 janvier 2011 _ 19h à l’auditorium

Renseignements et inscriptions au 01 69 53 62 26

« Les Contes d’Hoffmann, genèse d’un chef-d’œuvre »par JEAN-CLAUDE yON (maître de conférences habilité en histoire moderne)

CONFéRENCE

L’ACTION CULTURELLE

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mardi 11 janvier à 14h30

Scène-OrchestreRencontre inter-générationnelle entre scolaires (primaires) et pensionnaires de«La Citadine» à Massy.

RéPéTITION PUBLIQUE

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CONTACTS :

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