DÉPARTEMENT - Accueil | InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/RP-55282-FR.pdf · Mise en sécurité de la falaise au droit du futur collège Reydellet NORD Littoral 60 BOT.C. Pont

Mise en sécurité de la falaise de la rueGasparin, au droit du site d'implantation

du futur collège J. Reydellet - Saint-Denisfc* Rapport final

BRGM/RP-55282-FRjanvier 2007

DÉPARTEMENT--» / D E L A ,

Reunion

Geosciences pour une Terre durable

brgm

&

Mise en sécurité de la falaise de la rueGasparin, au droit du site d'implantation du

futur collège J. Reydellet - Saint-DenisRapport final

BRGM/RP-55282-FRjanvier 2007

Étude réalisée dans le cadre des projetsde Service public du B R G M 2006 - SP06RISE20

K. RasoamananaAvec la collaboration de

J.L Nedeltec

DÉPARTEMENTr% s DE LA «

Reunion

Vérificateur :

N o m : Jean-Louis Nedellec

Date:

Signature :

(ou original signé par :)

Approbateur :

N o m : Philippe Roubichou

Date:

Signature :

(ou original signé par :)

Le système de management de la qualité du B R G M est certifié A F A Q ISO 9001:2000.

3 0 ! ;

Géosciences pour une Tern durable

brgm

Mots clés : Falaise, stabilité. Risques, Confortement, Eboulement, Chutes de Pierres, Saint-Denis, Ile de LaRéunion

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

RASOAMANANA K. & NEDELLEC JL. (2007) - Mise en sécurité de la falaise de la me Gasparin, au droit dusite du futur collège Reydellet - Saint-Denis.Rapport BRGM/RP-55282-FR,12 fig.,31 p.

© BRGM, 2007, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM.

Mots clés : Falaise, stabilité. Risques, Confortement, Eboulement, Chutes de Pierres, Saint-Denis, Ile de LaRéunion

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

RASOAMANANA K. & NEDELLEC JL. (2007) - Mise en sécurité de la falaise de la me Gasparin, au droit dusite du futur collège Reydellet - Saint-Denis.Rapport BRGM/RP-55282-FR,12 fig.,31 p.

© BRGM, 2007, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM.

Mise en sécurité de la falaise au droit du futur collège Reydellet

Synthèse

En rive droite de la rivière Saint-Denis, dans le quartier du Bas de La Rivière, le futur collège JulesReydellet sera implanté. Cet établissement scolaire public sera situé au droit d'une falaise de20 mètres de haut et potentiellement génératrice de mouvements de terrains.

Face aux risques liés à l'instabilité de la falaise, le Département de La Réunion a confié au ServiceGéologique Régional du BRGM une étude de mise en sécurité ayant pour objectifs :

- la réalisation d'un diagnostic précis sur les risques encourus,

- la préconisation des parades à mettre en oeuvre, par le biais d'un cahier des chargesindispensable au futur maître d'

Le linéaire de falaise à traiter au droit du site est de 230 m. On distingue 3 secteurs d'études : lapartie Nord, entre la résidence et le cône d'éboulis, la zone du cône d'éboulis, et la partie Sud,entre le cône et la Rampe Ozoux.

Après débroussaillage de la paroi, le diagnostic de stabilité de la falaise a pu être réalisé. Celui-ci apermis de mettre en évidence les points sensibles suivants :

- des chutes de pierre et blocs décimétriques régulières -> aléa modéré à moyen,

- une écaille de grande dimension (50 m^) -> aléa élevé,

- un grand nombre de blocs de taille métrique suspendus en tête de paroi -> aléa moyen àélevé.

À cela, il convient de noter que la falaise est plus vulnérable et plus altérée en partie Nord qu'enpartie Sud.

Ainsi, la solution de mise en sécurité proposée au terme de l'étude comporte :

- des purges de la paroi, durant une semaine, notamment afin de traiter les blocs suspendusen tête,

- la pose de grillages plaqués en partie Nord, sur 115 ml, avant le cône d'éboulis, sur lesparois donnant directement sur les futurs bâtiments du collège,

- la mise en place d'une fosse de réception, sur 90 m, entre le cône d'éboulis et la RampeOzoux, zone qui restera vierge de toute implantation.

BRGM/RP-55282-FR - Rapport final - 1


Synthèse

En rive droite de la rivière Saint-Denis, dans le quartier du Bas de La Rivière, le futur collège JulesReydellet sera implanté. Cet établissement scolaire public sera situé au droit d'une falaise de20 mètres de haut et potentiellement génératrice de mouvements de terrains.

Face aux risques liés à l'instabilité de la falaise, le Département de La Réunion a confié au ServiceGéologique Régional du BRGM une étude de mise en sécurité ayant pour objectifs :

- la réalisation d'un diagnostic précis sur les risques encourus,

- la préconisation des parades à mettre en oeuvre, par le biais d'un cahier des chargesindispensable au futur maître d'

Le linéaire de falaise à traiter au droit du site est de 230 m. On distingue 3 secteurs d'études : lapartie Nord, entre la résidence et le cône d'éboulis, la zone du cône d'éboulis, et la partie Sud,entre le cône et la Rampe Ozoux.

Après débroussaillage de la paroi, le diagnostic de stabilité de la falaise a pu être réalisé. Celui-ci apermis de mettre en évidence les points sensibles suivants :

- des chutes de pierre et blocs décimétriques régulières -> aléa modéré à moyen,

- une écaille de grande dimension (50 m^) -> aléa élevé,

- un grand nombre de blocs de taille métrique suspendus en tête de paroi -> aléa moyen àélevé.

À cela, il convient de noter que la falaise est plus vulnérable et plus altérée en partie Nord qu'enpartie Sud.

Ainsi, la solution de mise en sécurité proposée au terme de l'étude comporte :

- des purges de la paroi, durant une semaine, notamment afin de traiter les blocs suspendusen tête,

- la pose de grillages plaqués en partie Nord, sur 115 ml, avant le cône d'éboulis, sur lesparois donnant directement sur les futurs bâtiments du collège,

- la mise en place d'une fosse de réception, sur 90 m, entre le cône d'éboulis et la RampeOzoux, zone qui restera vierge de toute implantation.



Sommaire

1. Introduction 5

2. Description du site 5

2.1. LOCALISATION DU SITE 5

2.2. DESCRIPTION DU SITE 5

2.3. CONTEXTE GÉOLOGIQUE 7

2.3.1. Géomorphologie et géologie générale 7

2.3.2. Coupe géologique 7

2.3.3.Description des formations géologiques 10

3. Analyse de la stabilité de la falaise 11

3.1. HISTORIQUE DES ÉVÉNEMENTS 11

3.2. STABILITÉ DE LA FALAISE 1 1

3.2.1.Stabilité des formations sommitales (altérites, colluvions, remblais) 11

3.2.2. Stabilité de la coulée basaltique 12

3.2.3.Stabilité des colluvions et alluvions anciennes 13

3.2.4.Stabilité globale de la falaise 13

3.3. ZONES EXPOSÉES 14

3.4. LOCALISATION DÉTAILLÉE DES RISQUES 15

4. Proposition de mise en sécurité 21

4.1. PRINCIPES DE SÉCURISATION 21

4.2. DESCRIPTIF DES PARADES À METTRE EN dUVRE 22

4.2.1. Présentation des parades 22

4.2.2. Descriptif des types de parades 27

5. Conclusion 29

6. Bibliographie 31

BRGM/RP-55282-FR - Rapport final - 3 -


Sommaire

1. Introduction 5

2. Description du site 5

2.1. LOCALISATION DU SITE 5

2.2. DESCRIPTION DU SITE 5

2.3. CONTEXTE GÉOLOGIQUE 7

2.3.1. Géomorphologie et géologie générale 7

2.3.2. Coupe géologique 7

2.3.3.Description des formations géologiques 10

3. Analyse de la stabilité de la falaise 11

3.1. HISTORIQUE DES ÉVÉNEMENTS 11

3.2. STABILITÉ DE LA FALAISE 1 1

3.2.1.Stabilité des formations sommitales (altérites, colluvions, remblais) 11

3.2.2. Stabilité de la coulée basaltique 12

3.2.3.Stabilité des colluvions et alluvions anciennes 13

3.2.4.Stabilité globale de la falaise 13

3.3. ZONES EXPOSÉES 14

3.4. LOCALISATION DÉTAILLÉE DES RISQUES 15

4. Proposition de mise en sécurité 21

4.1. PRINCIPES DE SÉCURISATION 21

4.2. DESCRIPTIF DES PARADES À METTRE EN dUVRE 22

4.2.1. Présentation des parades 22

4.2.2. Descriptif des types de parades 27

5. Conclusion 29

6. Bibliographie 31



Liste des illustrations

Figure 1 : Cartes de localisation du site du futur collège J. Reydellet 6

Figure 2 : Site de la future implantation du collège Reydellet - Vue de la rue L.Gasparin 7

Figure 3 : Log de la falaise 8

Figure 4 : Coupé géologique longitudinale de la falaise (CRUCHET M, 1999,modifiée) 9

Figure 5: Mur de soutènement cassé par une chute d'un bloc (1/2 m^) 1 1

Figure 6 : Évacuations d'eau pouvant fragiliser les formations sommitales - (Facestation Total et près des escaliers) 1 2

Figure 7 : Blocs suspendus en sommet de falaise - écaille de 50 m^ 13

Figure 8 : Carte de représentation des zones exposés sur site - niveau d'aléa 14

Figure 9 : Localisation des panoramas et de la future zone bâti - Site du futurcollège Reydellet 16

Figure 10 iPlanches de localisation des risques le long de la falaise au droit du futurcollège J. Reydellet 20

Figure 1 1 : Localisation des filets grillagés et fosses 22

Figure 12 : Planches de localisation des parades à envisager pour la mise ensécurité de la falaise au droit du futur collège 26



Liste des illustrations

Figure 1 : Cartes de localisation du site du futur collège J. Reydellet 6

Figure 2 : Site de la future implantation du collège Reydellet - Vue de la rue L.Gasparin 7

Figure 3 : Log de la falaise 8

Figure 4 : Coupé géologique longitudinale de la falaise (CRUCHET M, 1999,modifiée) 9

Figure 5: Mur de soutènement cassé par une chute d'un bloc (1/2 m^) 1 1

Figure 6 : Évacuations d'eau pouvant fragiliser les formations sommitales - (Facestation Total et près des escaliers) 1 2

Figure 7 : Blocs suspendus en sommet de falaise - écaille de 50 m^ 13

Figure 8 : Carte de représentation des zones exposés sur site - niveau d'aléa 14

Figure 9 : Localisation des panoramas et de la future zone bâti - Site du futurcollège Reydellet 16

Figure 10 iPlanches de localisation des risques le long de la falaise au droit du futurcollège J. Reydellet 20

Figure 1 1 : Localisation des filets grillagés et fosses 22

Figure 12 : Planches de localisation des parades à envisager pour la mise ensécurité de la falaise au droit du futur collège 26



1. Introduction

Le Département de La Réunion a décidé d'une nouvelle implantation pour le collège J. Reydellet, àSaint-Denis. Celui-ci restera dans le quartier du Bas de La Rivière, mais sera rebâti à une centainede mètres de son emplacement actuel, dans la rue de La République.

Le site retenu est localisé en rive droite de la rivière Saint-Denis, en contrebas de la falaise de larue L. Gasparin, pouvant être génératrice de mouvements de terrain.

L'étude a pour objectif de diagnostiquer avec précision les risques encourus par les implantationsdu futur collège, et de proposer une ou des solutions techniques de mise en sécurité de la paroipotentiellement dangereuse.

Après avoir rappelé le contexte de l'étude (localisation du site, géologie, etc.), une analyse desrisques est établie. Elle comprend une analyse de la stabilité de la paroi, ainsi que les types demouvements de terrain concernés et le degré d'aléa correspondant. Enfin, une proposifiontechnique de mise en sécurité est réalisée.

2. Description du site

2.1. LOCAUSATION DU SITE

Le terrain dont dispose le Département pour l'implantation du nouveau collège J. Reydellet sesitue le long de la rue de La République. II est en contrebas du boulevard Lacaussade, lequelprolonge la rue L. Gasparin.

La falaise longe toute la bordure est du quartier du Bas de La Rivière ; elle s'initie au niveau de larue du Pont

Les 2 cartes, en page suivante, permettent une localisation précise du site d'étude (cf. Figure 1).

2.2. DESCRIPTION DU SITE

Le terrain concerné par l'étude est d'environ 1 3 000 m*. La partie Nord est plane et en friche : desbâtiments industriels y étaient installés, mais ont été démolis. La partie Sud se distingue par laprésence d'un vaste cône d'éboulis en pied de falaise ; il est moyennement pente et son extensionest d'une vingtaine de mètres.



1. Introduction

Le Département de La Réunion a décidé d'une nouvelle implantation pour le collège J. Reydellet, àSaint-Denis. Celui-ci restera dans le quartier du Bas de La Rivière, mais sera rebâti à une centainede mètres de son emplacement actuel, dans la rue de La République.

Le site retenu est localisé en rive droite de la rivière Saint-Denis, en contrebas de la falaise de larue L. Gasparin, pouvant être génératrice de mouvements de terrain.

L'étude a pour objectif de diagnostiquer avec précision les risques encourus par les implantationsdu futur collège, et de proposer une ou des solutions techniques de mise en sécurité de la paroipotentiellement dangereuse.

Après avoir rappelé le contexte de l'étude (localisation du site, géologie, etc.), une analyse desrisques est établie. Elle comprend une analyse de la stabilité de la paroi, ainsi que les types demouvements de terrain concernés et le degré d'aléa correspondant. Enfin, une proposifiontechnique de mise en sécurité est réalisée.

2. Description du site

2.1. LOCAUSATION DU SITE

Le terrain dont dispose le Département pour l'implantation du nouveau collège J. Reydellet sesitue le long de la rue de La République. II est en contrebas du boulevard Lacaussade, lequelprolonge la rue L. Gasparin.

La falaise longe toute la bordure est du quartier du Bas de La Rivière ; elle s'initie au niveau de larue du Pont

Les 2 cartes, en page suivante, permettent une localisation précise du site d'étude (cf. Figure 1).

2.2. DESCRIPTION DU SITE

Le terrain concerné par l'étude est d'environ 1 3 000 m*. La partie Nord est plane et en friche : desbâtiments industriels y étaient installés, mais ont été démolis. La partie Sud se distingue par laprésence d'un vaste cône d'éboulis en pied de falaise ; il est moyennement pente et son extensionest d'une vingtaine de mètres.



Le linéaire de falaise à traiter est de 230 m (jusqu'aux rampes Ozoux). Au droit du terrain, lahauteur de la falaise est comprise entre 15 et 25 m .

La falaise, le long du site concerné, a été débroussaillée pour les besoins de l'étude.

escarpement de falaise

terrain d'étude

© brgm. 2007

Figure 1 : Cartes de focalisation du site du futur collège J. Reydellet


Mise en sécurité de la falaise au droit du futur collège Reydeilet

2.3. CONTEXTE GEOLOGIQUE

2.3.1. Géomorphologie et géologie générale

Du point de vue géomorphologique, le lit de la rivière Saint-Denis est délimité par deuxescarpements : le plateau de la Redoute en rive gauche et celui de la rue L. Gasparin en rivedroite.

escarpement - nve oauche

© brgm. 2007

Figure 2 : Site de la future implantation du collège Reydellet - Vue de la rue L Gasparin

D e nature basaltique, ces escarpements sont constitués de coulées de laves récentes, issues desdernières activités basaltiques du Piton des Neiges (phase IV, 70 000 ans). Ces coulées reposentsur un substratum basaltique ancien, dont l'âge oscille entre 1 et 2 M a (ossature des massifs de LaMontagne et de Bellepierre).

Les formations alluviales récentes de la rivière Saint-Denis sont donc limitées par cesescarpements basaltiques.

2.3.2. Coupe géologique

A u droit de la falaise, la lithologie rencontrée de haut en bas est la suivante :

3 à 5 m de remblais majoritaires, d'altérites et de colluvions ;

- 15 m de coulée de lave, plus ou moins altérée ;

- des éboulis, colluvions, et alluvions en plaquage.



La coupe en travers suivante permet d'illustrer la géologie de la falaise au droit du site :

remblais

blocs suspendus

altérites, colluvions

éca¡liage de la paroi

semelle scoriacée

alluvions anciennes cimentées

colluvions et éboulis

0 , 4 , 7J^ l# / / " T " * 1 * alluvions en placage

Figure 3 : Log schématique de la falaise

La coupe longitudinale qui suit (cf. Figure 4), extraite du d'étude B R G M : "Étude géologiquepréliminaire d'évaluation des risques géologiques - Falaise de la rue L. Gasparin", précise lastructure géologique générale de la zone.

B R G M / R P - 5 5 2 8 2 - F R - Rapport final - 8 -


NORDLittoral

60

B O T . C .

Pont d« ru2

Rue du Pont

ImmeubleParking de Escalier L e V i e u* Mouim

la République

Usine

RampeTerrain vague Ozoux

Figure 4 . Coupé géologique longitudinale de la falaise (CROCHET M, 1999, modifiée)

SUD

BeHepierre

Attitudeen m

A Itérites/remblais/cbilu vions

1 1 1 1 •

naturel (rivière Saint-Denis)

200 300 400



2.3.3. Description des formations géologiques

Les descriptions qui suivent sont inspirées du rapport d'étude BRGM : "Étude géologiquepréliminaire d'évaluation des risques géologiques - Falaise de la rue L. Gasparin".

a) Les séries anciennes du Piton des Neiges

Ces séries sont constituées de coulées de lave basaltique (océanites) et de niveaux de scories,largement recoupés par des dykes, et zéolitisés.

Elles forment le substratum ancien et ne sont pas visibles sur site, puisque décrites à partir d'unlog de forage.

b) Les alluvions anciennes

Elles sont intercalées entre le substratum volcanique ancien et la coulée de lave récente. Cesalluvions sont grossières, plus ou moins litées, compactes et altérées. Elles ont une cohésionélevée que leur confère leur matrice sablo-argileuse.

Elles se situent théoriquement en pied de falaise, mais sont masquées par les éboulis, colluvionset alluvions récentes plaquées.

c) La coulée massive récente (Phase IV du Piton des Neiges)

Elle est constituée à sa base d'une semelle de scories dont l'épaisseur n'excède pas le mètre.Celle-ci est également non observable sur le site du futur collège, du fait des cônes d'éboulis enpied de falaise.

Ensuite, on distingue deux faciès au sein du basalte aphyrique constitutif de cette coulée :

- un faciès à débit en plaquettes, en pied (débit feuilleté en éléments décimétriques) ;

- un faciès massif en sommet Le débit observé, en dièdre, a alors une échelle métrique.

La coulée est dans l'ensemble très altérée, et par endroits, on note une altération en « boules »

relativement poussée.

d) Les formations superficielles du sommet de falaise

Au sommet de la falaise, des alluvions et colluvions récentes peuvent être observées. Cesformations superficielles sont issues des apports des ravines des pentes de Bellepierre.Localement, des remblais peuvent avoir été ajoutés.



2.3.3. Description des formations géologiques

Les descriptions qui suivent sont inspirées du rapport d'étude BRGM : "Étude géologiquepréliminaire d'évaluation des risques géologiques - Falaise de la rue L. Gasparin".

a) Les séries anciennes du Piton des Neiges

Ces séries sont constituées de coulées de lave basaltique (océanites) et de niveaux de scories,largement recoupés par des dykes, et zéolitisés.

Elles forment le substratum ancien et ne sont pas visibles sur site, puisque décrites à partir d'unlog de forage.

b) Les alluvions anciennes

Elles sont intercalées entre le substratum volcanique ancien et la coulée de lave récente. Cesalluvions sont grossières, plus ou moins litées, compactes et altérées. Elles ont une cohésionélevée que leur confère leur matrice sablo-argileuse.

Elles se situent théoriquement en pied de falaise, mais sont masquées par les éboulis, colluvionset alluvions récentes plaquées.

c) La coulée massive récente (Phase IV du Piton des Neiges)

Elle est constituée à sa base d'une semelle de scories dont l'épaisseur n'excède pas le mètre.Celle-ci est également non observable sur le site du futur collège, du fait des cônes d'éboulis enpied de falaise.

Ensuite, on distingue deux faciès au sein du basalte aphyrique constitutif de cette coulée :

- un faciès à débit en plaquettes, en pied (débit feuilleté en éléments décimétriques) ;

- un faciès massif en sommet Le débit observé, en dièdre, a alors une échelle métrique.

La coulée est dans l'ensemble très altérée, et par endroits, on note une altération en « boules »

relativement poussée.

d) Les formations superficielles du sommet de falaise

Au sommet de la falaise, des alluvions et colluvions récentes peuvent être observées. Cesformations superficielles sont issues des apports des ravines des pentes de Bellepierre.Localement, des remblais peuvent avoir été ajoutés.



3. Analyse de la stabilité de la falaise

3.1. HISTORIQUE DES ÉVÉNEMENTS

Le rapport "Étude géologique préliminaire d'évaluation des risques géologiques - Falaise de la rueL. Gasparin" fait état des événements historiques recensés sur l'ensemble de la falaise.

L'événement le plus important concerne la chute de 100 m 3 de roche au droit de l'école primaire J.Reydellet en 1998.

Concernant le site m ê m e , « des éboulements récents (1998) de l'ordre du m 3 et des chutes deblocs ont atteint les parties de bâtiment situées en pied de falaise, écrasant la toiture en tôle »(CruchetM. 1999).

Par ailleurs, le mur de soutènement qui borde le pied de falaise a été e n d o m m a g é par la chuted'un bloc d'un demi mètre-cube (cf. Figure 5).

Figure 5: Mur de soutènement cassé par une chute d'un bloc (1/2 m )

3.2. STABILITÉ D E LA FALAISE

3.2.1. Stabilité des formations sommitales (altérites, colluvions, remblais)

Le sommet de la falaise est majoritairement constitué de remblais, de 2 à 4 m de hauteur. Ils sontretenus par des murs de soutènement. Ces derniers ne présentent quasiment pas de fissure audroit du site.

L'occupation du sol y est limitée : espace vert sur une emprise 5 à 10 m de large, sur remblais enterrasse.



La présence de bouches d'évacuation d'eaux pluviales à proximité de la falaise est un facteurantnropique à signaler ; elle pourrait aggraver la fissuration et diminuer la cohésion des terrains enzone sommitale (cf. Figure 6).

© brgm. 2007

Figure 6 : Évacuations d'eau pouvant fragiliser les formations sommltales - (Face station Total et près desescaliers)

3.2.2. Stabilité de la coulée basaltique

Plusieurs types de mouvements peuvent être générés par cet ensemble dominant.

O n distingue :

• Les éboulements

Les volumes mis en jeux sont supérieurs au m 3 . Une écaille potentiellement dangereuse{50 m 3 ) a été nettement remarquée le long de la paroi (cf. Figure 7). Celle-ci est encadrée pardes dykes.

Ces types d'événements sont les plus dangereux au niveau du site.

• Les chutes de blocs et de pierres

Elles concernent des blocs de basalte décimétrique à métrique. O n distingue des boules debasalte, issues de l'érosion éponyme, ou des dièdres, induits par la fracturation qui génère undébit en plaquettes (ou « pavé »).

Les blocs à risque peuvent être localisés au sommet de la formation, et être plus ou moinssuspendus dans le vide (cf. Figure 7) ou sous forme d'éléments de taille variée.

Il est important de signaler le rôle notoire que jouent les dykes sur la fragilité de la paroi : leurprésence est un facteur aggravant. En effet, les masses instables en sont souvent encadrées,et ils peuvent jouer le rôle de plans de décollement ; ou bien leur débit en pavé / plaquette estgénérateur de chutes de pierres et/ou de blocs.

BRGM/RP-55282 -FR - Rapport final - 1 2 -


© brgm. 2007

Figure 7 : Blocs suspendus en sommet de falaise - écaille de 50 m"

3.2.3. Stabilité des colluvions et alluvions anciennes

Les alluvions anciennes sont présentes sous la coulée basaltique (cf. géologie). Les galetsqu'elles comportent peuvent se détacher périodiquement, sous l'action de l'érosion(ravinement, altération...)- Néanmoins, la faible hauteur de ces formations induit un niveau derisque faible à nut. Quant aux colluvions, elles semblent plus ou moins bien indurées par leurmatrice. D e ce fait, elles constituent un risque plutôt faible, pouvant être localement ravinées.

3.2 .4 . Stabilité globale d e la falaise

L'historique des événements montre qu'aucun événement de grande ampleur n'est survenudans la zone du projet. Sur site, seules des marques d'événements inférieurs au mètre-cubeont été constatés.

La falaise, au droit de la future extension du collège, présente une bonne tenue d'ensemble,mais reste tout de m ê m e soumise à de fréquentes instabilités de petite et moyenne ampleur(jusqu'à quelques dizaines de m 3 ) .

Plusieurs facteurs anthropiques viennent perturber la stabilité de la falaise. Ils peuvent être deplusieurs types : rejets d'eau, surcharges en tête de falaise (remblais), végétation, etc. Sur site,on peut tout de m ê m e rappeler la présence de plusieurs points de rejets d'eau, situés ausommet de la falaise (cf. figure 6), et qui pour l'instant semble n'avoir qu'un impact limité, maisqu'il convient de surveiller.

BRGM/RP-55282 -FR - Rapport final - 13 -


3.3. ZONES EXPOSEES

Sur le terrain concerné, on distingue plusieurs zones exposées au risque de mouvement deterrain.

Retenons que les zones caractérisées par un aléa élevé sont :

- la falaise, c'est-à-dire la paroi elle-même, étant la zone de départ des mouvements deterrain ;

le pied de falaise, en tant que zone de réception des chutes de pierres/blocs et/ouéboulements ; la bande de terrain fortement exposée s'étend sur une largeur de 10 m à15 m à partir du pied de l'escarpement rocheux,

- et la bordure du sommet de falaise, pouvant être affectée par des affaissements et/ou desglissements (non concernée vis-à-vis de l'emplacement du projet).

La carte suivante permet de mettre en exergue les zones exposées par d'éventuelles chutes depierres ou de blocs.

r ;i | zone de départ des pierres hlocamasses

| | zone <l« ptopdg.ition

| | zone d'attenissement

|.:'/..; | future implantation du collège

Figure 8 : Carte de représentation des zones exposés sur site - niveau d'aléa

BRGM/RP-55282-FR - Rapport final -14 -


3.4. LOCALISATION DÉTAILLÉE DES RISQUES

Le repérage des blocs et masses de roche potentiellement dangereux est dressé sur4 panoramas suivant la falaise du Nord au Sud du terrain (ct Figure 10) :

- panorama 1 : en partant de la résidence jouxtant le terrain au Nord et en longeant le murde soutènement jusqu'à l'endroit où il est cassé (90 ml) ;

- panorama 2 : de l'endroit où le mur est cassé jusqu'à son extrémité (vision limitée par lavégétation et le cône d'éboulis) (30 ml) ;

- panorama 3 : zoom sur l'éperon, au niveau du cône d'éboulis ;

- panorama 4 : du cône d'éboulis aux rampes Ozoux.

Sur ces panoramas, on a distingué :

- les blocs sensibles et individualisés ;

- les ensembles de blocs et/ou pierres menaçants ;

- et les masses rocheuses (éboulements potentiels).

De plus, un niveau d'aléa a été indiqué, en fonction du volume impliqué, de la survenancepotentielle du mouvement de terrain, et des dégâts pouvant être engendrés.

Par ailleurs, le niveau d'aléa faible n'est pas représenté sur les panoramas : celui-ci concerne enréalité la quasi-totalité de linéaire à traiter. En effet, la falaise est potentiellement soumise à deschutes de pierres et/ou petits blocs sur toute sa longueur.



3.4. LOCALISATION DÉTAILLÉE DES RISQUES

Le repérage des blocs et masses de roche potentiellement dangereux est dressé sur4 panoramas suivant la falaise du Nord au Sud du terrain (ct Figure 10) :

- panorama 1 : en partant de la résidence jouxtant le terrain au Nord et en longeant le murde soutènement jusqu'à l'endroit où il est cassé (90 ml) ;

- panorama 2 : de l'endroit où le mur est cassé jusqu'à son extrémité (vision limitée par lavégétation et le cône d'éboulis) (30 ml) ;

- panorama 3 : zoom sur l'éperon, au niveau du cône d'éboulis ;

- panorama 4 : du cône d'éboulis aux rampes Ozoux.

Sur ces panoramas, on a distingué :

- les blocs sensibles et individualisés ;

- les ensembles de blocs et/ou pierres menaçants ;

- et les masses rocheuses (éboulements potentiels).

De plus, un niveau d'aléa a été indiqué, en fonction du volume impliqué, de la survenancepotentielle du mouvement de terrain, et des dégâts pouvant être engendrés.

Par ailleurs, le niveau d'aléa faible n'est pas représenté sur les panoramas : celui-ci concerne enréalité la quasi-totalité de linéaire à traiter. En effet, la falaise est potentiellement soumise à deschutes de pierres et/ou petits blocs sur toute sa longueur.



W

" ' * * • — • • - . .

Rue Gasparin / Boulevard Lacaussade

a no rama 3

panorama 4

mur de soutènement

o

Rampe Ozoux

20 m• •

© brgm. 2007

Figure 9 : Localisation des panoramas et de la future zone bâti - Site du futur collège Reydellet



© brgm. 2007

Type de mouvement présent et niveaud'aléa induit

masse rocheuse - aléa élevé

ensemble de blocs - aléa moyen

bloc individualisé - aléa élevé

bloc individualisé - aléa moyen

Éléments de structure pouvant influersur la survenance de mouvement deterrain

altération en boule

dyke

Remarques :

L'ensemble de la falaise est soumis à une production de pierres et de blocs qui luiconfère un niveau d'aléa faible.Les blocs suspendus en crêtes de falaise ont un volume inférieur (ou égal) aumètre cube.La masse rocheuse potentiellement dangereuse (pointillés rouges) mesure 10 mde haut et a une emprise de 6 m . Elle est en fait configurée c o m m e une écaille,dont l'épaisseur oscillerait entre 1 m et 1,50 m .Les ensembles de blocs sont initiés dans un basalte très fracturé, et constitués depierres et de blocs dont le débit n'excède pas 50 c m .Certaines boules de basalte issues de l'altération éponyme sont assez saillanteset pourraient se détacher assez facilement.


Mise en sécurité de la falaise au droit du futur collège Reydeilet

N

BRGM/RP-55282-FR - Rapport final -18 -


N B : Les prises de vues n'étant pas aisées de par la végétation et la configuration du lieu, ce z o o m entre l'éperon rocheux et avant les rampes permet de cerner les zones sensibles, qui toutefois, sontplus rares qu'en partie Nord, la coulée étant plus saine, moins fracturée et moins altérée.



"S?

© brgm. 2007

Remarques :

• L'ensemble de la falaise est soumis à une production de pierres et de blocs qui lui confère un niveau d'aléa faible.

• Néanmoins, le secteur Sud présente des formations moins altérées, et moins propices à la production de blocs.

Figure 10 :Planches de localisation des risques le long de la falaise au droit du futur collège J. Reydellet



4. Proposition de mise en sécurité

4.1. PRINCIPES DE SECURISATION

Les dispositifs de protection sont variés et comprennent :

des parades actives dont l'objectif est d'empêcher le déclenchement des mouvements deterrain (ex : béton projeté, écran plaqué, reprofilage des talus, purges, etc.) ;

des parades passives qui visent à contenir les masses en mouvement pour qu'ellesn'atteignent pas le site (barrière d'arrêt, fosses de réception, ouvrages pare-blocs, etc.) ;

Ces parades sont choisies selon la configuration des lieux : une parade passive peut nécessiter del'espace en aval, dans une zone de propagation ou de réception, alors qu'une parade active seraplus généralement sur la zone même de départ des blocs.

Ainsi, sur site, selon l'emplacement et l'emprise des futures installations, les principes desécurisations sont les suivants :

en secteur Nord, les bâtiments construits seront quasi attenants au mur de soutènementsoit directement en pied de falaise. C'est pour cela qu'on optera pour une solution« active », associant des purges à des poses de grillages sur la paroi, ne nécessitant pasd'emprise en l'aval.

en secteur Sud, de l'autre côté de l'éperon, aucune construction n'est envisagée, etl'accès à la zone allant du cône d'éboulis jusqu'à la rampe Ozoux sera quasi interdit. II y adonc une bande de terrain exploitable en pied : il est proposé d'y installer des fosses deréception plutôt que de traiter directement la falaise.

La carte suivante pennet d'appréhender la stratégie de sécurisation retenue :



4. Proposition de mise en sécurité

4.1. PRINCIPES DE SECURISATION

Les dispositifs de protection sont variés et comprennent :

des parades actives dont l'objectif est d'empêcher le déclenchement des mouvements deterrain (ex : béton projeté, écran plaqué, reprofilage des talus, purges, etc.) ;

des parades passives qui visent à contenir les masses en mouvement pour qu'ellesn'atteignent pas le site (barrière d'arrêt, fosses de réception, ouvrages pare-blocs, etc.) ;

Ces parades sont choisies selon la configuration des lieux : une parade passive peut nécessiter del'espace en aval, dans une zone de propagation ou de réception, alors qu'une parade active seraplus généralement sur la zone même de départ des blocs.

Ainsi, sur site, selon l'emplacement et l'emprise des futures installations, les principes desécurisations sont les suivants :

en secteur Nord, les bâtiments construits seront quasi attenants au mur de soutènementsoit directement en pied de falaise. C'est pour cela qu'on optera pour une solution« active », associant des purges à des poses de grillages sur la paroi, ne nécessitant pasd'emprise en l'aval.

en secteur Sud, de l'autre côté de l'éperon, aucune construction n'est envisagée, etl'accès à la zone allant du cône d'éboulis jusqu'à la rampe Ozoux sera quasi interdit. II y adonc une bande de terrain exploitable en pied : il est proposé d'y installer des fosses deréception plutôt que de traiter directement la falaise.

La carte suivante pennet d'appréhender la stratégie de sécurisation retenue :


Mise en sécurité d e la falaise au droit du futur collège Reydellet

purges + filet grillagé -> actif

fosse de réception -> passif

lutine Implantation du collèg«

Figure 11 : Localisation des filets grillagés et fosses

II est essentiel de rappeler que les opérations relatives à la sécurisation de la falaise doiventprendre place en priorité, avant m ê m e que les travaux de gros oeuvres et de terrassementn'interviennent, notamment vis-à-vis de la sécurité des travailleurs sur le chantier.

Par ailleurs, les parades proposées ci-après, ne prennent pas en compte les travaux d'entretiencourants qui doivent être réalisés. C e s travaux d'entretien peuvent être périodiques, annuels àpluriannuels. (ex : vidange des fosses, purge des filets, etc.)

4.2. DESCRIPTIF DES PARADES À METTRE EN ŒUVRE

4.2.1. Présentation des parades

Les planches suivantes permettent un aperçu et une localisation des parades choisies.



¿i brgm. 2007

Type de mouvement présent et niveaud'aléa induit

Éléments de structure pouvant influersur la survenance de mouvement deterrain

Parades à mettre en œuvre

masse rocheuse - aléa élevé

ensemble de blocs - aléa m o y e n

bloc individualisé - aléa élevé

bloc individualisé - aléa m o y e n

IIaltération en boule

dyke

purges principales

grillage plaqué et barre (en pied)

fosse de réception

Remarques :

La grande écaille sera traitée par purge au coussin.





N B : Les prises de vues n'étant pas aisées de par la végétation et la configuration du lieu, ce z o o m entre l'éperon rocheux et avant les rampes permet de cerner les zones sensibles, qui toutefois,sont plus rares qu'en partie Nord, la coulée étant plus saine, moins fracturée et moins altérée.



brgm. 2007

Remarques :

La zone sud, non bâtie, peut bénéficier de la mise en place de fosses en pied de falaise.

Figure 12 : Planches de localisation des parades à envisager pour la mise en sécurité de la falaise au droit du futur collège



4.2.2. Descriptif des types de parades

a) Les purges

But : Elles consistent en l'élimination des masses rocheuses les plus instables de la paroi.Par ailleurs, elles peuvent s'avérer indispensables avant la pose de certains ouvrages.

Type : purges manuelles sur corde

Quantité requise : 5 jours

Localisation : en zone Nord, jusqu'à l'éperon, on purgera principalement la grande écaille, lesaccumulations de blocs décimétriques qui ne sont quasiment plus soudées à la paroi et les blocssuspendus en tête. Passé l'éperon et jusqu'aux rampes Ozoux, la mise en place d'un dispositif desécurisation passif permet de ne pas purger la paroi.

NB : Environ 20 boulons complémentaires de 4 m de longueur seront provisionnés pour épinglerles éventuels blocs instables qui n'auront pas pu être purgé.

b) les grillages plaqués

But : Pour éviter tout départ de pierres ou de blocs, on plaque une nappe de grillage métalliquecontre le rocher. Elle assure la stabilité supertlcielle ou locale de la paroi.

Type : grillage hexagonal 60/80 galvanisé, tenu en tête et plaqué contre la paroi par des ancragesde 6 m de long en HA 25, et des câbles de 8 et 16 mm.

Quantité requise : 115 ml sur 15 m de haut soit près de 1 800 m^

Localisation : Les grillages plaqués, en tant que parade active, sont adéquats pour un cas defigure où l'espace disponible en pied de falaise pour d'éventuelles parades passives est troprestreint. Or, aux vues du projet d'implantation du futur collège, des bâtiments seront directementattenants au mur de soutènement existant. Cette zone doit donc être munie de ce type dedispositit

Mise en place : Les filets seront retenus par des ancrages aussi bien sur la paroi qu'en haut de laparoi. A ce propos, l'emprise disponible sur la plateforme en tête de falaise étant faible(=2 mètres), on préconisera d'incliner les ancrages. De plus, des câbles de 16 mm en aciergalvanisé (en tête, en pied et en paroi) permettront de parfaire leur fixation. Les lès, quant-à-ellesseront solidarisées par des câbles de 8 mm, en acier galvanisé. Des ancrages complémentaires(de 4 m), en paroi et à la base, viendront plaquer le grillage contre la paroi. Leur implantation seraprécisée lors du chantier afin de s'adapter à la géométrie de la falaise.

Entretien : purge des éléments détachés, reprise des maillages défectueux, contrôle de lacorrosion



4.2.2. Descriptif des types de parades

a) Les purges

But : Elles consistent en l'élimination des masses rocheuses les plus instables de la paroi.Par ailleurs, elles peuvent s'avérer indispensables avant la pose de certains ouvrages.

Type : purges manuelles sur corde

Quantité requise : 5 jours

Localisation : en zone Nord, jusqu'à l'éperon, on purgera principalement la grande écaille, lesaccumulations de blocs décimétriques qui ne sont quasiment plus soudées à la paroi et les blocssuspendus en tête. Passé l'éperon et jusqu'aux rampes Ozoux, la mise en place d'un dispositif desécurisation passif permet de ne pas purger la paroi.

NB : Environ 20 boulons complémentaires de 4 m de longueur seront provisionnés pour épinglerles éventuels blocs instables qui n'auront pas pu être purgé.

b) les grillages plaqués

But : Pour éviter tout départ de pierres ou de blocs, on plaque une nappe de grillage métalliquecontre le rocher. Elle assure la stabilité supertlcielle ou locale de la paroi.

Type : grillage hexagonal 60/80 galvanisé, tenu en tête et plaqué contre la paroi par des ancragesde 6 m de long en HA 25, et des câbles de 8 et 16 mm.

Quantité requise : 115 ml sur 15 m de haut soit près de 1 800 m^

Localisation : Les grillages plaqués, en tant que parade active, sont adéquats pour un cas defigure où l'espace disponible en pied de falaise pour d'éventuelles parades passives est troprestreint. Or, aux vues du projet d'implantation du futur collège, des bâtiments seront directementattenants au mur de soutènement existant. Cette zone doit donc être munie de ce type dedispositit

Mise en place : Les filets seront retenus par des ancrages aussi bien sur la paroi qu'en haut de laparoi. A ce propos, l'emprise disponible sur la plateforme en tête de falaise étant faible(=2 mètres), on préconisera d'incliner les ancrages. De plus, des câbles de 16 mm en aciergalvanisé (en tête, en pied et en paroi) permettront de parfaire leur fixation. Les lès, quant-à-ellesseront solidarisées par des câbles de 8 mm, en acier galvanisé. Des ancrages complémentaires(de 4 m), en paroi et à la base, viendront plaquer le grillage contre la paroi. Leur implantation seraprécisée lors du chantier afin de s'adapter à la géométrie de la falaise.

Entretien : purge des éléments détachés, reprise des maillages défectueux, contrôle de lacorrosion



c) les fosses de réception

But : La fosse est un ouvrage en excavation qui permet de réceptionner et stocker les pierres,blocs ou éboulements. Elle doit être judicieusement placée et avec un recul suffisant par rapport àla paroi.

Type : terrassement en terrain meuble

Quantité requise : 90 ml

Localisation : Les fosses, pour pouvoir être implantées efficacement, nécessitent un espace derecul suffisant en pied de falaise. Aux vues du projet, seule la zone Sud, entre le cône d'éboulis etles rampes Ozoux peut satisfaire à de un tel aménagement, d'autant qu'elle ne sera pas bâtie.

Mise en place : Le positionnement et le dimensionnement des fosses nécessitent une étudespécifique de trajectographie.

Entretien : vidange des blocs et pierres accumulées

Remarque : Les terrassements nécessaires pour les fosses pounont éventuellement rentrer dansle cadre des terrassements généraux et gros euvres.

d) Conditions particulières

Les purges et la pose des grillages et ancrages se feront à l'aide de moyens acrobatiques.

11 existe des arrivées d'eau pluviale en tête de paroi pouvant compliquer les opérations.

L'accès en tête de paroi à partir du domaine public municipal sera restreint Le stockage dematériau y sera proscrit Les opérations en tête de paroi devront être contenues dans unezone restreinte de 2 m de largeur maximum.

Le débroussaillage de la paroi est supposé achevé. Si l'entreprise demande à compléter cedébroussaillage, cette opération à sa charge sera contenue explicitement dans son ofl're.



c) les fosses de réception

But : La fosse est un ouvrage en excavation qui permet de réceptionner et stocker les pierres,blocs ou éboulements. Elle doit être judicieusement placée et avec un recul suffisant par rapport àla paroi.

Type : terrassement en terrain meuble

Quantité requise : 90 ml

Localisation : Les fosses, pour pouvoir être implantées efficacement, nécessitent un espace derecul suffisant en pied de falaise. Aux vues du projet, seule la zone Sud, entre le cône d'éboulis etles rampes Ozoux peut satisfaire à de un tel aménagement, d'autant qu'elle ne sera pas bâtie.

Mise en place : Le positionnement et le dimensionnement des fosses nécessitent une étudespécifique de trajectographie.

Entretien : vidange des blocs et pierres accumulées

Remarque : Les terrassements nécessaires pour les fosses pounont éventuellement rentrer dansle cadre des terrassements généraux et gros euvres.

d) Conditions particulières

Les purges et la pose des grillages et ancrages se feront à l'aide de moyens acrobatiques.

11 existe des arrivées d'eau pluviale en tête de paroi pouvant compliquer les opérations.

L'accès en tête de paroi à partir du domaine public municipal sera restreint Le stockage dematériau y sera proscrit Les opérations en tête de paroi devront être contenues dans unezone restreinte de 2 m de largeur maximum.

Le débroussaillage de la paroi est supposé achevé. Si l'entreprise demande à compléter cedébroussaillage, cette opération à sa charge sera contenue explicitement dans son ofl're.



5. Conclusion

La nouvelle implantation du collège J. Reydellet dans le quartier du Bas de La Rivière, à Saint-Denis, a nécessité une étude de mise en sécurité de la falaise au droit du site, pouvant êtregénératrice de mouvements de terrain.

II en résulte que la stabilité globale de la falaise est relativement bonne, mais toutefois, elle estcontrainte à des chutes de pierres et blocs régulières, voire d'écaillés ou d'éboulement au volumeplus conséquent (100 m^au droit de l'école J. Reydellet en 1998).

Le diagnostic de la paroi fait état de blocs métriques suspendus en tête, d'ensembles de blocsdécimétriques et d'une écaille de 50 m^ comme étant jugés sensibles.

Afin de sécuriser les futures implantations du collège J. Reydellet face aux risques précédemmentcités, il convient de mettre en xuvre des parades aussi bien passives qu'actives :

- des filets grillagés en zone Nord, là où les bâtiments seront juste au pied de falaise,

- des fosses de réception en zone Sud, après le cône d'éboulis, là où l'espace reste libre enpied.

Ces installations devront être précédées d'une phase de purge de la paroi en zone Nord, afind'éliminer les blocs les plus sensibles.



5. Conclusion

La nouvelle implantation du collège J. Reydellet dans le quartier du Bas de La Rivière, à Saint-Denis, a nécessité une étude de mise en sécurité de la falaise au droit du site, pouvant êtregénératrice de mouvements de terrain.

II en résulte que la stabilité globale de la falaise est relativement bonne, mais toutefois, elle estcontrainte à des chutes de pierres et blocs régulières, voire d'écaillés ou d'éboulement au volumeplus conséquent (100 m^au droit de l'école J. Reydellet en 1998).

Le diagnostic de la paroi fait état de blocs métriques suspendus en tête, d'ensembles de blocsdécimétriques et d'une écaille de 50 m^ comme étant jugés sensibles.

Afin de sécuriser les futures implantations du collège J. Reydellet face aux risques précédemmentcités, il convient de mettre en xuvre des parades aussi bien passives qu'actives :

- des filets grillagés en zone Nord, là où les bâtiments seront juste au pied de falaise,

- des fosses de réception en zone Sud, après le cône d'éboulis, là où l'espace reste libre enpied.

Ces installations devront être précédées d'une phase de purge de la paroi en zone Nord, afind'éliminer les blocs les plus sensibles.



6. Bibliographie

CRUCHET M. (1999) - Étude géologique préliminaire de la falaise de la rue Gasparin à Saint-Denis, lie de La Réunion - Évaluation des risques géologiques. Rapport BRGM N 2786 / 99 REU05, 9 fig., 34 p., 2 ann., 28 photos.

LCPC (2001) - Parades contre les instabilités rocheuses - Guide technique du Laboratoire Centraldes Ponts et Chaussées, 143 p.



6. Bibliographie

CRUCHET M. (1999) - Étude géologique préliminaire de la falaise de la rue Gasparin à Saint-Denis, lie de La Réunion - Évaluation des risques géologiques. Rapport BRGM N 2786 / 99 REU05, 9 fig., 34 p., 2 ann., 28 photos.

LCPC (2001) - Parades contre les instabilités rocheuses - Guide technique du Laboratoire Centraldes Ponts et Chaussées, 143 p.


Gíoscítnces pour une Terre durable

Centre scientifique et technique3, avenue Claude-Guillemin

BP 600945060 - Orléans Cedex 2 - France

Tél. : 02 38 64 34 34

Service géologique régional de La Réunion5, rue Sainte-AnneBP90697 478 - Saint-Denis Cedex - FranceTél. : 02 62 21 76 70

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