sc ject à l’atteinte de nos ob bjectifs.

crupuleusement les mesures indvices à obseJ’invite les ser

tifs. dispensables

ver er

Aénéral Modibo KANE KEÏT TAInspecteur G Général Modibo KANE KEÏT

Chers lecteurs,

Il est de notoriété publique quenous traversons un moment ex-trêmement difficile de la vie éco-

nomique de notre pays, un momentoù des efforts énormes sont deman-dés aux services d’assiettes de l’Etaten vue d’une plus grande mobilisa-tion de recettes fiscales.

La performance de l’exercice 2015,comme je l’ai affirmé en d’autres oc-casions, est à mettre à l’actif de l’en-semble du personnel de

l’Administration des Douanes qui n’a ménagéaucun effort en vue de l’atteinte de cet objectiffixé en début d’année, malgré un environnementéconomique hostile, lié à la crise sécuritaire.

Je voudrais à cet égard magnifier le soutien actifdu département de l’Economie et des Financesqui ne nous a jamais manqué en ces momentsdifficiles.

C’est pourquoi, pour la Direction Générale desDouanes, l’atteinte des objectifs de recettes en2015 doit galvaniser davantage l’ensemble dupersonnel à jouer toute sa partition afin de re-lever de nouveaux défis dans le combat quenous menons pour le développement de notrepays.

En effet, ce résultat certes éloquent, loin denous distraire, nous interpelle au contraire,conscients que nous sommes de la place quenotre administration occupe dans la stratégiepour la mise en œuvre des différents pro-grammes de développement du pays.

Comme vous le savez, pour l’année 2016, il estassigné à l’Administration des douanes un ob-jectif de recettes de 523 milliards de F CFA. Pour

atteindre cet objectif, j’ai invité tous les agentsdes douanes, à quelque niveau qu’ils soient, àredoubler d’efforts.

Je note que les résultats jusqu’alors obtenussont encourageants. En effet, pour les trois pre-miers mois de l’année 2016, l’administration desDouanes a réalisé 129,09 milliards F CFA sur uneprévision de 123,8 milliards FCFA, soit un tauxde réalisation de 104,2%.

Afin de conforter la réalisation des objectifs derecettes de l’année en cours, j’ai invité les ser-vices à observer scrupuleusement les mesuresindispensables notamment en matière de priseen charge des marchandises, de scanning etd’évaluation et surtout à une application rigou-reuse du Programme de Vérification des Impor-tations. Ce qui doit se traduire, évidemment, parla mise en œuvre des dispositions contentieusesy afférentes le cas échéant.

Le début de l’année 2016 a été marqué parquelques activités majeures, notamment la cé-lébration de la Journée internationale desDouanes ; la remise de matériel nautique par laCoopération française au bénéfice de la jeuneBrigade fluviale de Mopti et, plus récemment, lavisite du Dr. Boubou CISSE, Ministre de l’Eco-nomie et des Finances à la Direction Généraledes Douanes.

A cette occasion, j’ai pris l’engagement, au nomde tout le personnel, de réaliser les objectifs derecettes. Ce défi, nous ne saurons le releverqu’avec le concours de tous nos partenaires, enpremière ligne desquels se trouvent les commis-sionnaires agréés en douane, dont je sollicitel’accompagnement franc et continu.

Inspecteur Général Modibo Kane KEITA

Inspecteur Général Modibo Kane KEITADirecteur Général des Douanes

SOMMAIRE 4ACTUALITÉS DOUANIÈRES

•Visite du Ministre de l’Economie et des Finances à la DGDDr. Boubou CISSE chez les soldats de l’économie. 2

•Journée Internationale des Douanes 2016Riche en couleurs à la DGD 5

•L’Inspecteur Général, Modibo Kane KEITAen 1ère régionLe Directeur Général des Douanes inspecte lesBureaux de Diboli, Mahina-Mine et Kéniéba 8

•Interview du Directeur Régional de Kayes 12

•Visite du Directeur Général au Bureau Principaldes Douanes de Kati et au Port Sec 13

4PORTES OUVERTES SUR...•Direction Régionale des Douanes de SégouGrande interview du Directeur Régional des Douanes,Lt-Col Mamadou BA 14

4LUTTE CONTRE LA FRAUDE•BMI de BamakoLa douane joue sa partition dans la lutte contrele terrorisme 32

•Brigade Mobile d’intervention de Sienso Saisie record à Sienso 33

4FOCUS SUR...•Mieux comprendre les régimes économiques 34

4CONJONCTURE DOUANIÈRE•1er trimestre en chiffres 35

DA

OUANIÈREDTÉCTUALIA

M 61i 20Ma2

Monsieur le Directeur Général desDouanes;Mesdames et Messieurs les Directeurs etChefs de service;

C’est un réel plaisir pour moi de meretrouver parmi vous ce matin à laDirection générale des douanespour une visite de travail que j’aivoulu effectuer dans les servicesrelevant de mon Département.

Monsieur le Directeur Général desDouanes;

Ma visite se tient à un moment oùle Gouvernement attend beaucoupdes administrations fiscales d’unemanière générale et en particulierde l’administration des douanes.

Cette visite a d’ailleurs deux objec-tifs.

Le premier objectif est de venirm’enquérir auprès de vous desproblèmes que vous rencontrezafin de préconiser ensemble les so-lutions idoines à y apporter.

Le deuxième objectif est de porterun message, celui de l’espoir que leGouvernement place en ses ser-vices d’assiettes pour une plusgrande mobilisation des ressourcesfiscales dans un contexte écono-mique et social très difficile.

Comme vous le savez, lepays se remet de lacrise assez profonde de2012 qui avait mis àmal tous les fondamen-taux de notre Econo-mie.

Nos partenaires repren-nent confiance ennous, ils nous accom-pagnent dans nos pro-grammes et projets dedéveloppement.

L’administration desDouanes occupe uneplace de choix dans ceschéma d’accompagne-

ment, car l’aide de nos partenairesqui devient rare, est tributaire desefforts internes de mobilisation desressources fiscales.

Dans ce contexte votre apport auBudget d’Etat constitue un baro-mètre des efforts internes pour leGouvernement dans les négocia-tions avec les Partenaires Tech-niques et Financiers.

Monsieur le Directeur Général desDouanes;

Je me réjouis des résultats appré-ciables atteints en 2015.

C’est le lieu pour moi de vous féli-citer ainsi que tout le personnel devotre administration.Aussi, je joins à mes félicitations,celles du Gouvernement et desplus hautes autorités du pays.

Pour l’année 2016, les prévisionsde recettes à vous assignées, ontété portées à 512 milliards de FCFA. C’est dire qu’on attend devous des efforts supplémentairesafin que vous soyez à hauteur desespoirs placés en vous par les plushautes autorités.

D’ors et déjà, les résultats obtenuspour les deux premiers mois m’ins-pirent l’optimisme et me donnentl’espoir que vous saurez prendreles mesures adéquates pour main-tenir le cap.

A cet égard, je vous invite à faireune application rigoureuse de larèglementation qui passe, commevous le savez, par une maîtrise dela matière taxable et donc, unebonne évaluation afin que lesdroits conséquents soient liquidéset recouvrés.

Je puis vous assurer que mon Dé-partement vous apportera toutl’appui nécessaire afin que les ob-jectifs fixés en début d’année bud-gétaire et qui constituent unimpératif incontournable, soientatteints en fin d’année.

Visite du Ministre de l’Economie et des Finances à la DGD

Dr. Boubou CISSE chez les soldats de l’économie.Le Ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou CISSE a visité la Direction Générale des Douanes le07 mars 2016. Visite qui a commencé par le Bureau principal des Douanes de Faladjè dirigé par l’InspecteurAttaher Ag BAZET. Il fut accueilli à l’entrée par le DG des Douanes Modibo Kane KEÏTA. Il inspecta égale-ment le nouvel aire de dédouanement de Faladjè avant de rencontrer le personnel douanier dans la salle deconférence Aldjouma KAYA.Discours du Ministre CISSE

C’est le lieu pour moi de vousféliciter ainsi que tout le per-sonnel de votre administra-tion.

Aussi, je joins à mes félicita-tions, celles du Gouverne-ment et des plus hautesautorités du pays.

“”

Arrivée du MEF au Bureau de Faladjè

Revue des troupes

OUANIÈREDTÉCTUALIAEÉ

1602i Ma

S’agissant de lutte contre lafraude, il s’agira pour vous deprendre des mesures énergiquesafin de traquer au mieux tous ceuxqui tenteront de se soustraire à larèglementation par quelque artificeque ce soit. Pour ce faire, je vousassure encore une fois de plus, dusoutien indéfectible de mon Dé-partement.

Monsieur le Directeur Général ;

J’ai constaté avec beaucoup desatisfaction que les efforts de mo-dernisation entamés depuisquelques années déjà, continuent.

Je vous exhorte dans cette voie quiconstitue à mes yeux un chemin

sûr, non seule-ment pour la dimi-nution des risquesde fraude, maisaussi pour la mo-bilisation des res-sources pour letrésor public.

Un autre point surlequel je voudrais

insister, est la formation qui meparaît être la clé de voûte de laréussite de toute action dans nosadministrations.

Il convient dès lors, d’élaborer desprogrammes tendant à renforcer laformation initiale, à instaurer laformation continue et à mettre enœuvre les formations spécifiquesqu’exige dorénavant le métier dedouanier.

C’est à ce prix que vous disposerezdes ressources humaines de qua-lité aptes à relever les défis de laDouane.

FALADJÈ, UNBUREAU DEPOIDS

En visitant lebureau prin-cipal des

douanes de Faladjè,le ministre de l’Eco-nomie et des Fi-nances, Dr. BoubouCISSE rend hom-mage à l’ensemble de son personnel. Cebureau dirigé par l’inspecteur Attaher AgBazet a enregistré au cours de l’année2015 un volume de 147 616 063 kgs pourune valeur de 65 379 557 965 fcfa.

Ces marchandises ont généré un droittotal de 17 366 837 994 fcfa pour 16 827989 724 fcfa au titre du budget d’Etat.Les principaux pourvoyeurs de recettessont les ébauches ou préformes, le fer etacier, les machines et autres appareils, lesmotocyclettes, le tabac, les pâtes alimen-taires, la friperie et les chaussures plas-tiques.

J’ai constaté avec beaucoup de satisfactionque les efforts de modernisation entamés de-puis quelques années déjà, continuent.

Je vous exhorte dans cette voie qui constitueà mes yeux un chemin sûr, non seulement pourla diminution des risques de fraude, mais aussipour la mobilisation des ressources pour le tré-sor public.

“”

Cdt. Attaher Ag Bazet,chef du Bureau desdouanes de Faladje.

DA

OUANIÈREDTÉCTUALIA

M 61i 20Ma

Photo de famille avec le ministre CISSE

Visite du MAD de Faladjè

Le ministre Boubou CISSE a exhorté l’Administration des Douanes à perséverer dans la mise enœuvre des reformes engagées en vue de maximiser les recettes douanières. “ JE VOUS INVITE À L’AP-PLICATION STRICTE DE LA RÉGLEMENTATION QUI PASSE PAR UNE MAÎTRISE DE LA MATIÈRE TAXABLE” insite le minis-tre CISSE qui invite les douaniers à “maintenir le cap”.

POUR L’ANNÉE 2016, LES PRÉVISIONS

DE RECETTES ONT ÉTÉ PORTÉES

À 523 MILLIARDS DE F CFA.

MAINTENIR LE CAP DE LA PERFORMANCE

OUANIÈREDTÉCTUALIAEÉ

1602i Ma

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DOUANES 2016RICHE EN COULEURS A LA DGDLa Journée internationale des Douanes a été célébrée le mardi 26 janvier 2016 au Mali sous la présidence du Direc-teur Général des Douanes du Mali, l’Inspecteur Général Modibo Kane KÉÏTA. Le thème de cette édition était : “ladouane numérique : un engagement progressif”. L’OMD a décerné à cette occasion des attestations à des méritants.Une promotion est baptisée « Feu Sambala SISSOKO ». Une cérémonie fut organisée à l’honneur des partants à laretraite.

Al’instar de la communautéinternationale, notre paysa fêté la Journée interna-

tionale des douanes. La cérémo-nie s’est déroulée à la directiongénérale des douanes à Faladiésous la présidence du DirecteurGénéral des Douanes, Insp. Gal.Modibo Kane KEITA. La numéri-sation des procédures douanièresétait au cœur de cet événementqui a regroupé tous les chefs destructures, des invités issusd’autres administrations et d’an-ciens directeurs généraux desDouanes.

THÈME : “LA DOUANE NUMÉ-RIQUE : UN ENGAGEMENT PRO-GRESSIF”

En choisissant ce thème,dira le directeur généralModibo Kane Kéita,l’OMD entendait lancerl’année de la douane nu-mérique, année durantlaquelle les administra-tions douanières sontfortement encouragéesà promouvoir les Tech-nologies de l’informa-tion et de lacommunication (Tic).

Il s’agissait aussi d’unrappel de l’OMD aux

administrations douanières surleur engagement à adopter et àgénéraliser l’application des tech-nologies de communication. “Audemeurant, l’informatisation desprocédures est l’un des piliers dela douane du 21e siècle”, a indi-qué l’Inspecteur général KEITA. Ila fait l’historique de l’informatisa-tion de la douane malienne, qui acommencé dans les années 1980suivant le décret n°313/PG-RMdu 23 décembre 1980.

Cela a été suivi par l’expérimen-tation en 1987 du logiciel Sydo-nia dont les premières versionsétaient essentiellement destinéesà la saisie des déclarations et aucontrôle et à la gestion du tarif.La coexistence de traitement ma-nuel et informatique s’est pour-suivie jusqu’en 2002, date àlaquelle il a été décidé la migra-tion vers la version ++.

“Aujourd’hui avec le SydoniaWorld, il s’agit de poursuivre lamodernisation, la simplification etla sécurisation des procédures et

de préparer la dématérialisationcomplète des opérations doua-nières”, a relevé l’orateur quiajoute que «  la modernisationouvre la voie à une intégration ac-crue, mais aussi permet le renfor-cement de la capacité desadministrations douanières àmieux communiquer, à gérer demanière efficace le flux de plus enplus important des marchandises,à recevoir et échanger les informa-tions, à coordonner les activitésaux frontières dans le cadre de lalutte contre la fraude ».

MEDAILLES A DES MERITANTSLors de cette journée de commé-moration, l’OMD a décerné descertificats de mérite à des repré-sentants du secteur privé et àcertains agents des douanes pourleur engagement pour “la douanenumérique”. Le directeur généralde la douane a vivement félicitéles récipiendaires pour leur bril-lante contribution à cette marchevers « le zéro papier » en douane.

Présidium de la conférence

DA

OUANIÈREDTÉCTUALIA

M 61i 20Ma

PROMOTION «FEU SAMBALASISSOKO »Autre activité majeure de cettejournée : le baptême de la promo-tion 2012 du corps des Douanes.Désormais, cette promotion portele nom d’un ancien Directeur na-tional des Douanes, Feu SambalaSISSOKO. Sa famille, représentéenotamment par sa fille, l’an-cienne ministre de l’Economie etdes Finances, Mme Bouaré FilySISSOKO. Celle-ci a retenu deson père, l’image d’un homme degrande valeur qui a réussi à don-

ner au service des douanes seslettres de noblesse.

HOMMAGE VIBRANT AUX PAR-TANTS A LA RETRAITE

Comme il est de coutume à la Di-rection Générale des Douanes,une cérémonie spéciale a été or-ganisée l’après midi de cette jour-née en l’honneur des cadres etdes agents ayant fait valoir leurdroit à la retraite en fin 2015.

Parmi eux, un ancien Directeurgénéral des Douanes, AmadouTOGOLA. Celui-ci, parlant aunom du collège de partants à laretraite, s’est dit ému par l’atten-

tion particulièredont lui et ses col-lègues ont faitl’objet. Il ajouteque le départ n’estni une rupture niun adieu mais lafin d’une étape. Ila promis de met-tre à la dispositionde l’Administra-tion douanièreune riche expé-rience acquiseaprès une riche

carrière de douanier. A la généra-tion en activité et celle qui suivra,il demande de faire preuve de res-ponsabilité et de créativité pouradapter l’action douanière auxnouvelles mutations du monde.

6

LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES DOUANES A ÉTÉ

L’OCCASION DE FAIRE L’HISTORIQUE DE L’INFORMATISATION

DES PROCÉDURES DE DÉDOUANEMENT. D’ÉMINENTS

CADRES DES DOUANES, TOUS AYANT JOUÉ UN RÔLE

PRÉPONDERANT, ONT ENRICHI LE DÉBAT. IL Y A EU DES

ANECDOTES ET TÉMOIGNAGES QUI ONT PERMIS À

L’ASSISTANCE DE COMPRENDRE LE CHEMIN PARCOURU.

A l’occasion de la Journée internatio-nale de la Douane (26 janvier 2016),l’Organisation mondiale des douanes(OMD) dédie l’année 2016 à la promo-tion de la numérisation des procéduresdouanières avec pour slogan «ladouane numérique : pour un engage-ment progressif ». Les technologies del’information et de la communicationsont désormais omniprésentes dansl’environnement douanier.

Remise de chéque géant à M. Amadou TOGOLA, ancienDirecteur Général des Douanes ayant initié et conduit desreformes majeures.

Vue de l’assistance

BAPTÊME DE LA PROMOTION FEU SAMBALA SISSOKO

Douanier de première heure, Sambala SISSOKO fut un cadre modèle et sonparcours doit inspirer la promotion qui porte désormais son nom.

Photo de famille

DA

OUANIÈREDTÉCTUALIA

M 61i 20Ma

L’INSPECTEUR GENERAL, MODIBO KANE KEITA EN 1ERE REGIONLE DIRECTEUR GENERAL DES DOUANES INSPECTELES BUREAUX DE DIBOLI, MAHINA MINE ET KENIEBADurant cette visite, le Directeurgénéral des Douanes s’est rendusur le chantier de construction debureaux et de logements d’as-treinte à Diboli avant de se rendreà Mahina Mine pour apprécier lesdispositions prises en vue du bas-culement des importations de mar-chandises sur le corridor de l’axeDakar-Bamako par le sud.

Voire une fois vaut mieux qu’en-tendre mille fois, dit-on. C’estfort de cette conviction et d’une

détermination inébranlable à mener àbon port toutes les actions entreprisespour un meilleur fonctionnement duservice, que le Directeur général desDouanes, à la tête d’une délégation al-légée, s’est rendu du 07 au 10 Février2016, dans la région de Kayes pourune visite de travail.

Comme il est d’usage, la délégationdu Directeur Général a rendu une vi-site de courtoisie au Gouverneur dela région de Kayes. A cette occasion,le Directeur Général a rappelé toutel’importance de la Région de Kayesdans le dispositif d’approvisionne-ment du pays par le Sénégal qui re-présente environ 65 à 70 % desimportations. Il a remercié les auto-rités administratives pour le climatde bonne entente qui règne dans la

région et a confirmé être au courantde la bonne collaboration entre ladouane et tous les autres services.

Droit dans ses bottes, le Directeurgénéral a mis le cap sur Diboli pourla visite de chantier. Avec sa déléga-tion, il a rendu une visite de courtoi-sie au premier poste de Douane duSénégal situé à Kidira où les doua-niers Sénégalais et Maliens ont pro-mis de consolider les acquits enmatière de coopération et de trans-mission des documents et des infor-mations utiles pour les deuxAdministrations.

De retour à Diboly, l’Inspecteur géné-ral a inspecté les bureaux desdouanes. Il aura constaté que lesfonctionnaires des douanes travail-lent dans des conditions infrahu-maines. Les bureaux sont vétustes etles installations électriques ne respec-tent pas les normes. La cour dégageune couche poussiéreuse dangereusepour la santé des occupants.

C’est pour toutes ces raisons que laDirection générale des Douanes a faitle choix de rénover les infrastructurespour mettre les agents dans de meil-leures conditions de travail. Le vastechantier prévoit la réhabilitation desbureaux, des logements, la construc-tion des postes de contrôles, cham-bres et logement d’astreinte du chefde bureau  ainsi que la constructiond’un magasin et d’un bureau du re-ceveur. Ce n’est pas tout. Il y auraégalement une adduction d’eau, unparking et surtout la constructiond’un immeuble (R+1) et de toilettesextérieures au bureau. La plus grosseréalisation est réservée pour la fin : laconstruction d’un mur de clôture etl’aménagement du parking gros por-teurs.

De retour à Kayes, le Directeur Gé-néral des douanes a visité le site duscanner avant d’inspecter l’air de dé-douanement du Bureau de Kayes qui

Le DGD rendant une visite de courtoisie au gouvernorat de Kayes

Le coût des travaux à Diboli est estimé à environ 2 milliards de F CFA

OUANIÈREDTÉCTUALIAEÉ

1602i Ma

nécessite des travaux de dallaged’urgence. Le mur de clôture et d’au-tres commodités ayant été superbe-ment mis à niveau par le Directeurrégional, la cour attend un finance-ment. A ce sujet, l’Inspecteur généralKEITA a promis de s’investir pourtrouver les ressources nécessaires.

BASCULEMENT VERS LE SUD, MA-HIMA-MINE S’APPRÊTE Au troisième jour de cette mission, ladélégation arrive à Mahinamineaprès une courte escale à Kita où lesDouanes maliennes sont représen-tées par un Bureau et une Brigademobile d’Intervention. Jadis logédans des conteneurs métalliques fai-sant à la fois office de lieu de travailet de dortoir, Mahina-Mine est enfinlogé de neuf. Deux bâtiments sedressent dans la grande cour. Le pre-mier sert de bureaux, le second est lelogement d’astreinte du chef de bu-reau. Mais la cour attend un dal-lage et une clôture !

Sur place, le Directeur général desDouanes a successivement rencontréles responsables du Bureau Veritas-

Mali (Bivac) et les agents et ca-dres des douanes. Avec les pre-miers, il s’agit de voir commentréussir le basculement du tra-fic vers le Sud avec notammentle transfert du scanner. Avecles seconds, il était questiondes mesures à prendre pour laprise en charge des marchan-dises.

Le Général Modibo Kane Keitaa fait une brève escale (noc-turne) au Bureau des douanesde Kiniéba. Vétustes eux aussi,les bureaux manquent quasi-ment de tout. Mais cette diffi-culté ne se sent guère sur lesrésultats d’un bureau des plusperformants.

Pour les encourager à garder lecap de la performance, le di-recteur général a promis defaire construire un châteaud’eau en attendant la construc-tion d’un nouveau bâtimentsur un site déjà octroyé à l’Ad-ministration des Douanes.

Le Directeur Général des Douanes en compagnie duDirecteur du Bureau Veritas-Mali dans la cour du Bu-reau des Douanes de Mahina-Mine. Les deux person-nalités examinent les voies et moyens pour réussir letransfert du scanner mobile de Kayes à Mahina-Mine.Le Directeur Général des Douanes à Kéniéba

Le DGD inspectant les locaux du Bureau de Kéniéba

Le DGD au scanner mobile de Kayes La cour de Kayes en piteux état

UNE VISITE AU PAS DE CHARGE EN IMAGESA KAYES, DIBOLY COMME À KÉNIÉBA, L’INSPECTEUR GÉNÉRAL MODIBO KANE KEÏTA A PU

CONSTATER LES CONDITIONS DIFFICILES DE TRAVAIL DU PERSONNEL ET A PROMIS L’AMÉLIORATION DE

CELLES-CI.

Arrivée de la délégation à Diboli

Poste de garde en chantier Photo de famille avec les agents de Diboli

Le Directeur Général des Douanes a rendu une visite de courtoisie au bureau des Douanes sénégalaise établi à Kidira. Tous les honneurslui ont été rendus. Douaniers sénégalais et maliens ont témoigné de la bonne collaboration.

Le DGD dans la cour de la Direction Régionale de Kayes

Le DGD à Mahina-Mine

Photo de famille à Kayes

Visite de chantier

DA

OUANIÈREDTÉCTUALIA

M 61i 20Ma

INTERVIEW DU DIRECTEUR RÉGIONAL DE KAYES

Revue des Douanes : En votre qualitéde Directeur régional, quels sont lesenseignements tirés de la visite duDGD dans certaines structures devotre Région ?

Lt-col A. KONATE : Le collectif desdouanes de Kayes a été honoré parcette visite du DGD qui constitue unmotif d’encouragement et d’incita-tion au travail bien fait.Les principaux enseignements que l’onpeut en tirer sont relatifs :- au constat des performances et in-suffisances constatées dans l’exécu-tion du service durant l’année 2015 ;- à l’invitation du personnel à êtreà hauteur d’attente pour relever lesdéfis plus importants de l’année2016, notamment à plus effortsdans le traitement des marchan-dises solides ;- à la disponibilité de la hiérarchie àaccompagner les structures pourplus de performance.

Revue des Douanes : Les contraintesliées aux infrastructures reviennenttrès souvent sur la table, le DG a-t-ilfait des promesses ?

Lt-col A. KONATE : Suite à ma prisede contact avec les structures, desrecommandations urgentes avaientété formulées à l’attention du DG surles insuffisances en termes d’infra-structures, au niveau des structures.

Le cri de cœur semble avoir été en-tendu.En effet, des constructions sont encours à Diboli ; le forage du bureaude Nioro du Sahel a été réalisé ; lebureau principal de Kenièba attendun nouveau local ; le nouveau bu-reau de Mahinamine a bénéficiéd’un groupe électrogène de 44 KVAet est entrain d’être connecté au ré-seau SYDONIA .Des promesses ont été faites pour :- un forage à Diboli ; ainsi que pourl’aménagement de l’aire de dédoua-nement de ce bureau ;

- le dallage de la partie restante del’aire de dédouanement du bureauprincipal de Kayes ainsi que la re-prise du dallage du parcours des vé-hicules au scanner de Kayes ; - l’aménagement de la cour du bu-reau de Mahinamine.

Revue des Douanes : s’agissant spéci-fiquement de Diboli et de Mahina-mine, quelles sont les urgences àprendre en charge pour assurer lesmissions régaliennes du service ?

Lt-col A. KONATE : les urgences àDiboli consistent en la constructiond’un bureau à l’image de celui deMahina-Mine et à l’aménagementde l’aire de dédouanement. N’oubliezpas que Diboli, c’est une moyennede 200 véhicules par jour.

A Mahinamine, il urge d’aménager lacour du bureau, de choisir l’empla-cement du scanner et de se préparerau basculement du transit sur cebureau.

Revue des Douanes : le basculementdu trafic vers le Sud pointe à l’hori-zon, les préalables sont-ils acquis ?

Lt-col A. KONATE : Non ! La gestionde ces préalables ainsi que la prisede dispositions utiles par rapport aubasculement, justifient la missiondu Directeur Général des Douanesà Mahinamine.

Revue des Douanes: Quel est l’appelque vous lancez à l’endroit des utilisa-teurs et usagers pour réussir ce bas-culement ?

Lt-col A. KONATE : L’appel à lancer estque nous avons tous intérêt à aller aubasculement en raison des difficultés,à ce jour, du pont de Kayes.

N’oublions pas également que cetaxe permet une économie de près de200 KM de parcours, par consé-quent de temps et de carburant.

I. En recouvrements desrecettes budgétairesLes recettes du Bureaude Diboli sont essen-tiellement basées surles importations de ci-ment, de sel d’originecommunautaire (Séné-gal) et de diverses mar-chandises usagéescontenues dans les vé-hicules utilitaires enprovenance d’Europe.Au cours de l’exercice2015, le Bureau a émiset recouvré :- En budget d’Etat : dixhuit milliards deuxcent quatre vingt trois

millions deux cent cinquante cinq milles six centcinquante et un franc (18.283.255.651) FCFA- En budgets annexes : un milliard trois cents qua-torze millions sept cent cinquante (1.314.506.750)frs. CFA ;- Soit un total annuel de dix neuf milliards cinqcent quatre vingt dix sept millions sept centsoixante deux mille quatre cent unfranc(19.597.762.401) FCFA, repartis dans le ta-bleau ci-après :

II. En affaires contentieusesAu cours de l’exercice 2015, le Bureau de Diboli aenrôlé 89 affaires contentieuses qui ont été toutesapprouvées par la Direction Générale. En outre,douze (12) affaires de l’exercice 2014 ont été ap-prouvées en 2015. Ces affaires ont contribué à la réalisation des re-cettes de l’exercice 2015 pour le compte du budgetd’Etat et à des paiements d’amendes et confisca-tions ; la comptabilité de ces affaires donne le ré-sultat suivant :- Contribution directe au B.E : 175.651.490 frs.CFA- Montant brut des amendes et confiscations :116.127.831 frs. CFA ;- Montant des Amendes : 92.690.487 frs. CFA ;- Parts BE sur les amendes et confiscation :75.876.165 frs. CFA.

III. Mouvement des marchandisesLe mouvement des marchandises concerne essen-tiellement les importations effectuées à travers leBureau de Diboli à destination des bureaux inté-rieurs de plein exercice ; et au cours de l’année2015, malgré l’ouverture de l’axe du sud, le Bureaua traité par jour une moyenne de 250 véhiculesayant fait l’objet de transit.

RESULTATS EXERCICE 2015 DUBUREAU SECONDAIRE DESDOUANES DE DIBOLI

LES URGENCES À DIBOLI CONSISTENT EN LA CONSTRUCTION D’UN BUREAU

À L’IMAGE DE CELUI DE MAHINA-MINE ET À L’AMÉNAGEMENT DE L’AIRE

DE DÉDOUANEMENT. N’OUBLIEZ PAS QUE DIBOLI, C’EST UNE MOYENNE DE

200 VÉHICULES PAR JOUR. ”“

Insp. KASSAMBARA,Chef de bureau

OUANIÈREDTÉCTUALIAEÉ

1602i Ma

VISITE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU BUREAU PRINCIPAL DES DOUANES DE KATIET AU PORT SEC

Au retour de la mission qui l’aconduite dans la région douanièrede Kayes, le Directeur Général a

effectué une visite au Bureau principaldes Douanes de Kati et au Port Sec. Unevisite qui montre l’intérêt marqué de lahiérarchie douanière pour la bonnemarche de ce bureau stratégique dans laréalisation des objectifs de recettes assi-gnés à l’Administration des Douanes.

Réalisations du Bureau principal de Kati aucours de l’année 2015- Au titre des recouvrements de recettesdouanières En 2015, pour des émissions de 68, 683milliards de F CFA, il a été recouvré71, 256 milliards de F CFA soit une cou-verture des émissions de 103,75%.Sur les 12 mois de l’année 2015, le pla-fond des recouvrements du bureau sesitue à 7, 301 milliards de F CFA réalisésen août et le plancher est de 3, 615 mil-liards de F CFA en juin.

- Au titre des amendes et confiscationsAu titre de l’année 2015, le Bureau Prin-cipal des Douanes de Kati  a instruit

1505 affaires contentieuses pour unmontant total de 607 745 000 F CFA.Les 1 505 affaires approuvées ont générédes recettes de 407 189 150 F CFA ver-sées au Trésor public pour le compte duBudget d’Etat.

Visite des infrastructures et du Port Sec- Les infrastructuresInitialement conçu pour abriter le seulbureau principal, aujourd’hui le bâti-ment abrite la Direction régionale et lebureau principal qui compte un effectifde 102 Agents. Ici, il a été noté l’exigüitéet l’insuffisance des locaux. Malgré latransformation de la salle de conférenceen bureaux, le problème demeure tou-jours.

- Le Port SecLa visite guidée du Port Sec a permis auDirecteur général et à sa délégation deprendre connaissance avec les différentscompartiments suivants :- Un parking pour poids lourds de 14445m2 de 125 places ;- Un parking roro de 4950 m2 pour 216véhicules châssis ;

- Un parc conteneurs de 5225 m2 pour288 TC- Un magasin sous douanes de 600 m2 ;- Quatre conteneurs aménagés pour lesdépôts en Douanes ;- Un bureau et parking pour le person-nel.

L’exploitation du Port Sec permet la sé-curisation des cargaisons et le décharge-ment de certains camions sur le parcconteneurs. Toutefois la capacité du ma-gasin sous douanes ne peut raisonnable-ment dépasser trois carrosseries demarchandises. Toute chose nécessitantdes déchargements dans des magasinsappropriés à Bamako.

Perspectives pour l’année 2 016Pour l’exercice 2016, il est attendu duBureau de Kati, un niveau de recouvre-ment de recettes de l’ordre de 80, 172milliards et un niveau de recettes de 495millions à verser au Budget d’Etat autitre des amendes et confiscations.

Leçons retenues de la visite du DirecteurGénéralNonobstant la brièveté de la visite des in-frastructures et du Port Sec, le Directeurgénéral a invité les responsables desDouanes de Kati, à intégrer dans leurstratégie, tous les facteurs exogènes etendogènes pour l’atteinte des résultats.Ces résultats doivent être à la mesuredes attentes de la Direction générale desDouanes.

Pour l’atteinte des résultats escomptés,le Directeur général a insisté sur la res-ponsabilité et l’engagement de tous lesinstants des Agents des Douanes touten les exhortant à une meilleure maîtrisedes importations et à une meilleure éva-luation des marchandises conformémentaux textes légaux et réglementaires envigueur.

Source : Chef du Bureau de Kati, Insp.Mohamet DOUCARA

s

u n-

r i-

e é-

r- s é-

n

e s

x

x s

nt

a- 0)

q

nt n

a-

a

s e,

-

- et a-

é-

A :

:

n-

e -

e u

s

Le DGD arrivant à Kati

Piquet d’honneur à l’arrivée à Kati

UOOP

...SURTESUVERORTES

M 61i 20Ma

14

Revue des Douanes : Monsieur le Direc-teur, quelle présentation faites-vous dela région douanière dont vous avez lacharge depuis plus d’une année ?

Le Directeur Régional : Avant de répon-dre à votre question, permettez-moi deremercier le Directeur général desDouanes pour cette belle initiative demettre en lumière le travail des agentssous ses ordres sur le terrain. Cet inté-rêt montre combien notre hiérarchieest soucieuse des conditions de travailà l’intérieur du pays.

La région de Ségou est située en pleincentre du territoire national avec auNord une frontière avec la Mauritanieet au Nord-est une frontière avec leBurkina – Faso. Elle couvre une super-ficie de 62 504 Km² pour une popula-tion estimée en 2015 à 2  867  999habitants.

Cette région douanière dont on a bienvoulu me confier la gestion compte unBureau principal, trois Bureau secon-daires  (Benena, San et Niono), deuxBrigades mobiles d’intervention (BMI)situées à Niono et à Sienso, deuxPostes de Surveillance (Sokolo et Bla) etun Poste Gérant recettes à Nampala. Ace niveau, il convient de préciser quecelui-ci n’est pas encore ouvert.

Au regard de la position géographiquede notre région, vous avez comprisqu’elle est propice à une fraude auxformes diverses. Autant les serviceschargés de la collecte des ressourcesfiscales sont engagés, autant les struc-tures s’occupant de la lutte et de la ré-pression de la fraude sont déterminées.

Et cela, malgré une insécurité palpa-ble dans une partie de la zone decouverture, notamment sur le ver-sant mauritanien.

Vous parlez tantôt de performances,quelles sont les réalisations du pointde vue fiscal ?

D.R. : Avant de parler de 2016, rap-pelons d’abord ce que nous avonsréalisé en 2015. La participation dela région de Ségou à l’atteinte des ob-jectifs de recettes de la DGD a été de5 988 370 656 de FCFA contre uneprévision de 7 146 000 000 de FCFA,soit un taux de 83.80 %. En 2014,c’était 5 558 798 054 de FCFA contre4 762 720 540 de FCFA en 2013.

De janvier à mars 2016, il a été mobi-lisé plus d’un milliard et démi de FCFApar nos structures. C’est dire que latendance est bonne et l’espoir restepermis quant à l’atteinte des objectifs ànous fixés par la DGD.

Sur le plan du contentieux, un total de327 affaires contentieuses était enrôléen 2015 contre 161 dossiers en 2014.Vous remarquez là qu’une nouvelle im-pulsion est donnée pour que nous mé-ritions la confiance placée en nous.

Que retenir de la lutte contre la fraudeet la criminalité transnationale ?

D.R. : Courant l’année 2015, les réalisa-tions effectuées sont le fruit de contrôlesinopinés et de quelques missions sur lesvoies fluviales et terrestres. Les produitsles plus courants sont des munitionspour les fusils de chasse, les piles, lesboissons alcoolisées, les médicamentshumains, le cyanure, le carburant, lechanvre indien ….

En effet la section recherche et interven-tions, la BMI de Niono ont eu à saisir42 648 unités de piles contrefaites pourdes prévisions de 3 600 unités, lasection recherche et interventions,le poste de surveillance de Bla144 857 unités de divers médica-ments humains contrefaits pourdes prévisions de 300 000 unités,la BMI de Sienso et le Poste deSurveillance de Bla, 86 185 unitésde diverses boissons alcooliséespour des prévisions de 1 200 uni-tés, la BMI de Niono (01) kg dechanvre Indien, la BMI de Sienso1 000 kg de cyanure un produit

particulièrement dangereux, sur lefleuve la section Recherche et Interven-tions, 2 000 litres de gas-oil.

Pour accomplir efficacement les missionsdévolues, avez-vous le personnel et unéquipement adéquat ?

D.R. : La question liée au personnel estimportante pour nous en qualité deresponsable régional. Lorsqu’une hié-rarchie place sa confiance en un cadre,le premier souci de celui-ci est de ré-pondre aux attentes. Pour y arriver, ilest indispensable de disposer d’un per-sonnel qualifié et d’une logistique adap-tée. D’abord, le personnel. La régiondispose de 118 agents dont 23 inspec-teurs. Le reste est composé de contrô-leurs, d’agents de constatation, dechauffeurs et de guides. Le personnelféminin est une dizaine d’agents.

Comme un peu partout dans notre ad-ministration, nous constatons unebaisse de niveau. Une formation conti-nue est alors fortement encouragée. Al’ère du numérique, la maitrise de l’ou-til informatique est primordial pourtous et à tous les niveaux. Aussi, unrappel permanent des valeurs que nosillustres prédécesseurs nous ont léguéen douane ne sera pas de trop. C’estdire que le chantier de la constructiond’une douane professionnelle est vaste.

En ce qui concerne le matériel de tra-vail, nous estimons qu’un léger mieuxpeut être fait. Dotée en matériel infor-matique, la région manque de moyensde locomotion nécessaires à une meil-leure exécution de nos tâches réga-liennes.

Quelles sont les difficultés auxquellesvous êtes confronté dans la région deSégou ?

D.R. : En tête de peloton des difficultésfigure l’insécurité. Le versant maurita-

DIRECTION REGIONALE DES DOUANES DE SEGOU

GRANDE INTERVIEW DU DIRECTEUR RÉGIONALDES DOUANES, LT-COL MAMADOU BA

“Autant les services chargés de la collectedes ressources fiscales sont engagés, autantles structures s’occupant de la lutte et de larépression de la fraude sont déterminées.”

Lt. Col. Mamadou BA, Directeur Régionaldes Douanes de Ségou

Lt. Col. Modibo Noma KONE, DR Adjoint

SURTESUVEROORTEP

...R

ES

61i 20Ma

nien de notre région est une zone pro-pice aux activités jihadistes et au ban-ditisme résiduel. En témoigne desattaques meurtrières dont celle qui aciblé le poste des douanes de Sokolo laveille de la fête de Maouloud. Deuxmotos sont enlevées.

C’est pourquoi, il est urgent de mettreà, la disposition de nos structures desmoyens roulants, des armes et muni-tions.

Nous avons aussi besoin de pinassespour couvrir le lit du fleuve. Le manquede moyens affecte sérieusement la vo-lonté des agents à mener des actionsconcrètes et efficaces contre la fraudeet ses conséquences néfastes sur lasanté de la population et l’économie dela région.

Parlons des locaux. Le bâtiment abri-

tant la Direction Régionale et le BureauPrincipal de Ségou est en bon état maisles bureaux de Niono, de Benena et deNampala sont à construire. Aussi, laclôture du titre foncier de Sienso est àfaire.

La collaboration avec les usagers et lesautres partenaires du service est-elle aubeau fixe ?

D.R. : De ce point de vue, nous n’avonsobservé aucune zone d’ombre. Depuisnotre arrivée à la tête de cette directionrégionale, des efforts titanesques sontdéployés pour améliorer la collabora-tion entre nos différents partenaires.Qu’il s’agisse des services de sécurité,des commissionnaires agréés et autres,tout est fait dans la transparence et lacourtoisie.

Lors de la célébration de la Journée In-ternationale de la Douane, nous avons

été agréablement surpris de la mo-bilisation des autres services invités.Les activités organisées ont connuun succès éclatant à cause juste-ment de cette mobilisation excep-tionnelle. A la lumière de ce constat,nous nous engageons à faire etmieux dans ce sens.

Avez-vous un mot à l’endroit du per-sonnel ?

D.R. : Bien sûr. Bien que les résul-tats soient encourageants tant dupoint de vue des recettes que dans ledomaine de lutte contre la fraude,nous invitons à plus d’engagement,de rigueur et d’un sens aigu de pro-fessionnalisme.

Nous devons à tous les niveaux ho-norés notre devise  : vigilance etloyauté. Il est important que tous età tous les niveaux maintiennent lecap de la performance.

Malgré la volonté des autorités doua-nières de la région et la disponibilitédes agents sous leurs ordres, la luttecontre la fraude ne peut atteindre lesobjectifs souhaités sans les moyensadéquats pour y faire face. La ten-dance des fraudeurs à changerconstamment leur mode opératoirenous incite à mobiliser plus demoyens, à cultiver le professionna-lisme et à redoubler de vigilance.

A ce niveau, je remercie ma hiérar-chie pour son soutien constant etson sens de l’écoute. Je prends l’en-gagement que le devoir sera accom-pli en toute loyauté. C’est en celaque nous continuons à mériter laconfiance placée en moi-même et ennotre équipe.

Propos recueillis à Ségoupar La Revue des Douanes

PARCOURS DE L’HOMME

SON SECRET, LA DISCRETION ETL’AMOUR DU TRAVAIL BIEN FAIT

Travailleur discret, l’inspecteur de classe ex-ceptionnelle, Mamadou BA occupe au-jourd’hui le poste stratégique de directeur

régional des Douanes de Ségou. Le directeur gé-néral des Douanes, Insp. Gal. Modibo Kane KEITAlui confie ainsi une responsabilité majeure, au re-gard de la place qu’occupe cette région doua-nière dans la mobilisation des recettes et la luttecontre la fraude et la criminalité transnationale.

L’enfant de Mopti, la Venise du Mali, est un titu-laire d’une Maitrise en Economie appliquée à laprestigieuse Université Paris IX Dauphine depuis1983. Il a également suivi la formation des Cadressupérieurs à l’Ecole nationale de TOURCOIN dansle même pays en 2010. Entre les deux formationsen France, l’inspecteur des douanes a renforcéses capacités techniques et professionnelles ensuivant différentes formations au Mali et ailleurs.

Avant d’intégrer le service des douanes, le jeunediplômé s’intéresse au port de l’uniforme. En1985, il décrocha son Brevet de préparation mili-taire au centre d’instruction militaire de Kouli-koro. Le service des douanes lui ouvre ses portesquatre ans plus tard et confie au jeune officier leposte de Vérificateur au Bureau des douanes deSégou. 27 ans plus tard, il y revient et devient,cette fois, au sommet de la pyramide!

Entre temps, le jeune cadre est reconnu méritantet compétent. C’est ce qui lui a valu la confiancede sa hiérarchie. Il occupe successivement lespostes de Chef du Bureau de Bénéna, Chef Sec-tion Compassassion à la Sous Direction des Re-cettes, Vérificateur au Bureau deBamako-Principal, Chef de Division des Bureauxà Kayes, puis à Ségou (2e séjour) et Chef SectionRecevalité au Bureau Bamako-principal. Aussi, oc-cupera-t-il les fonctions de Chef de Visite dans lemême Bureau, puis Chef Section Afrique à laSous- Diredction des Recettes et Etudes avant dese voir confier la Division Vérification aux En-quêtes douanières en 2003.

En 2006, le Bureau stratégique de l’Aéroport Ba-mako-Sénou lui est confié. Poste qu’il occupejusqu’en 2011 où il revient aux Enquêtes Doua-nières pour, cette fois, en être le Sous Directeuradjoint. Après un bref séjour au Bureau duContrôle Interne, l’inspecteur de classe exception-nelle, père de famille et mordu de l’élevage et desport, revient à Ségou pour occuper le fauteuil duDirecteur Régional des Douanes. Bon vent !

Cdt. Seydou TRAORE, Chef de Division desServices de Bureau

Lt. Col. Ossadelher Wa ERZAGANE, Chef deDivision des Services de Brigade

Cpt. Sidi TOURE, Chef Antenne Pétrole

UOOP

...SURTESUVERORTES

M 61i 20Ma

Bureau Principal des Douanes de SégouINTERVIEW DU CHEF DE BUREAU

16

Revue des Douanes : Quelle pré-sentation peut-on faire de votrebureau ?

Chef de Bureau : Je voudraisd’abord remercier la Direction géné-rale des Douanes pour cette initia-tive qui a permis à la Revue desDouanes de venir jusqu’à nous. Le Bureau Principal des Douanes deSégou est un Bureau de plein exer-cice, c’est-à-dire compétent pourconnaître de tous les régimes doua-niers, à l’exception de ceux réservésaux bureaux spécialisés. Il est logéau rez-de-chaussée du bâtiment quiabrite également la Direction régio-nale des Douanes de Ségou.

Quels sont les résultats obtenus ?

Chef de Bureau : L’année 2015aura été marquée par le bascule-ment de l’ensemble des Bureaux dedouane de Sydonia++ vers la pro-duction sur Sydoniaworld. Avec cenouvel outil informatique, le Bu-reau Principal des Douanes deSégou a enregistré des résultatsjugés satisfaisants par notre hié-rarchie. Pour la période allant dejanvier à décembre 2015, le Bu-reau a réalisé 5 910 367 502 F CFAau titre du Budget d’Etat et347 476 969F CFA en Budgets An-nexes, soit un total général de

6 257 844 471 F CFA. Ces réalisa-tions de recettes sont reprises autableau suivant :Les Budgets Annexes sont consti-tués du Prélèvement Communau-taire (PC), du Prélèvement

Communautaire de Solidarité (PCS),du Précompte et de l’Impôt Spécialsur certains Produits (ISCP).

Pouvez-vous nous faire une brèveanalyse comparative des réalisa-tions sur les trois dernières an-nées ?

Chef de Bureau : Absolument. Du-rant les trois dernières années lesréalisations enregistrées par le bu-reau principal de Ségou sont satis-faisantes et se présentent comme

suit :- Année 2013 : 4 832 milliards - Année 2014 : 5 467 milliards - Année 2015 : 5 910 milliards.

Les moyens humains et matérielssont-ils suffisants pour une bonneexécution du service ?

Chef de Bureau : Du point de vuede l’effectif, nous sommes une qua-rantaine de fonctionnaires dontune dizaine d’inspecteurs. Ce per-sonnel est réparti entre la Brigadeet la Visite. Nous nous réjouissonsde la quantité des agents desdouanes en service chez nous. Ce-pendant, nous recommandons unemise à niveau tant du point de vuedouanier que du domaine de l’in-formatique. Surtout avec l’avène-ment de la nouvelle version du

Sydonia. Dans un environnementdu tout numérique, il urge de faireen sorte que les agents desdouanes, à tous les niveaux, soient

Périodes Budget d’Etat Budgets Annexes Total Général

Janvier 446 691 650 53 466 598 500 163248

Février 458 349 445 29027 594 487 377 039

Mars 466 131 652 23 781 684 491 367 686

Avril 487 262 129 20 400 795 507 662 924

Mai 704 017 754 29 612 318 733 630 072

Juin 707 197 031 29 752 578 736 949 609

Juillet 557 875 739 29 017 940 586 893 679

Août 357 735 624 21 477 072 379 212 696

Septembre 357 095 52* 18 878 103 375 973 632

Octobre 376 238 174 16 287 219 392 525 393

Novembre 412 374 284 20 592 408 432 966 692

Décembre 579 393 491 55 182 660 634 576 151

TOTAL 5  910 367 502 347 476 969 6 257 844 471

DURANT LES TROIS DERNIÈRES ANNÉES LES RÉALISATIONS

ENREGISTRÉES PAR LE BUREAU PRINCIPAL DE SÉGOU SONT

SATISFAISANTES. ”“

Cdt. Boubacar Boua DIOP, Chef du Bureau Principal

Cpt. Fadima WALLET, Chef de visite

SURTESUVEROORTEP

...R

ES

61i 20Ma

formés à l’informatique. Logé dans l’enceinte de la DirectionRégionale au rez-de-chaussée, leBureau est doté de matériels detravail. Les moyens de locomotionpeuvent toutefois être améliorés enfonction, des ressources disponi-bles.

Quelles sont les principales diffi-cultés du bureau ?

Chef de Bureau : Nos difficultéspeuvent être résumées à deuxpoints essentiels  : l’absence defrontière immédiate desservant lebureau et la rareté d’opérateurséconomiques sur place. La plupartde nos opérateurs résident à Ba-mako.

Le climat de collaboration avec lesusagers est-il bon ?

Chef de Bureau : Absolument.Nous sommes ici pour eux. Donc,nous ne devons avoir d’autres ob-jectifs que de servir les usagers denotre service. C’est justement

pourquoi, le Bureau entretientd’excellents rapports avec lesusagers du service, les collabo-rateurs que sont les bureaux detransit et les autres services.

Avez-vous un appel à lancer ?

Chef de Bureau : Je m’en vou-drais d’achever cette interviewsans remercier et encouragerles partenaires du bureau. Jeleur dis également que d’autresdéfis sont à relever. Les résul-tats obtenus jusqu’à ce joursont le fruit de l’effort et de l’en-gagement résolu de tous lesagents dans l’accomplissement deleurs missions. Donc, je lance unappel à maintenir ce cap et à neménager aucun effort pour attein-dre les objectifs de recettes futursassignés au Bureau.

Propos recueillis à Ségou par laRevue des Douanes

LES RÉSULTATS OBTENUS

JUSQU’À CE JOUR SONT LE

FRUIT DE L’EFFORT ET DE

L’ENGAGEMENT RÉSOLU DE

TOUS LES AGENTS DANS

L’ACCOMPLISSEMENT DE

LEURS MISSIONS.

Photo de famille

Cdt. Siaka TOURE, Chef de Brigade du Bureau Principal

UOOP

...SURTESUVERORTES

M 61i 20Ma

18

Le bureau frontalier de Bénéna est situé à 33kmde Tominian à l’Ouest, et à moins de 3km de lafrontière Burkinabè.

Le bureau secondaire des douanes de Bénéna, fut créédepuis les premières heures de l’accession de notrepays à l’indépendance, plus précisément le 18 février1962, son fonctionnement est déterminé par l’arrêtén°09-3040 MEF-SG du 20 octobre 2009 fixant la listedes bureaux, brigades, postes de douanes, services ex-térieurs et leurs domaines de compétences.

Comme tous bureaux secondaires, Bénéna participepleinement aux différentes missions qui lui sont assi-gnées, notamment la perception des droits et taxes auprofit du trésor, sur ce point il est réconfortant de sou-ligner qu’en dépit de la fermeture du Bureau au tran-sit, Bénéna a pu atteindre ses objectifs prévisionnelsen recettes pour 2015, ce résultat est tributaire del’amélioration du réseau routier (bitumage de l’axe To-minian – Bénéna).

De par notre présence à la frontière, nous participonsà la sécurisation des personnes et leurs biens, auxfouilles des cars et des bagages à l’entrée et à la sortievers les pays de la sous-région (Lomé, Cotonou, Nigeret Ghana), la surveillance de la frontière et la luttecontre la fraude et la criminalité transfrontalière de-meurent les préoccupations majeures du service desdouanes de Bénéna, d’ailleurs je signale au passage

BUREAU SECONDAIRE DES DOUANES DE BÉNÉNA

UNE STRUCTURE QUI PREND DU GALON

Cdt. Abdoul Kader HAIDARA, Chef du BureauSecondaire de Benena

SURTESUVEROORTEP

...R

ES

61i 20Ma

que la bande frontalière avec le Burkina est soumiseà des menaces terroristes et des cas d’incursion onteurent lieux dans certaines localités ( Timissa 60 kmde Bénéna).

Pour ce qui concerne le conten-tieux il y a lieu de signaler un han-dicap major pour le bureau danssa quête contre la fraude et lacontre bande transfrontalière : ab-sence de moyens de déplacements(motos, véhicules), malgré ces dif-ficultés le bureau a enrôlé deuxaffaires contentieuses pour unmontant brut de 728.480 FCFA.

Les difficultés sont l’absence demoyens déplacements (véhicules etmotos), la vétusté des bâtiments (àréhabiliter), l’absence d’outils in-formatiques et de l’électrificationdu bureau surtout pour le contrôledes cars passagers

Relations avec les autres servicesLe bureau a toujours entretenu detrès bon rapport avec les autoritéslocales, la population et les autresservices de l’état, surtout avec lesautorités Burkinabès ; une néces-sité absolue en matière de rensei-gnements pour y faire face auxpérils islamistes.

Plusieurs sacs de cyanure saisis. Produit hautement toxique

Lt. Ibrahima TANGARA, Chef de Brigade de Benena

UOOP

...SURTESUVERORTES

M 61i 20Ma

20

BUREAU SECONDAIRE DES DOUANES DE SAN

UN BUREAU DE L’INTERIEUR

Créé par arrête n°95- 1331/MFC-SG du 27 juin1995, le Bureau de SAN est un Bureau se-condaire particulier de par sa situation géo-

graphique. Il est situé à 80km du bureau de Bénéna(Frontière Mali- Burkina Faso), à 200 Km du Bureauprincipal de Mopti, à 125 Km du bureau principalde Koutiala et 185 Km du Bureau principal deSégou.

Donc, on peut dire que le bureau Secondaire desDouanes de San est un Bureau intérieur, à la diffé-rence de l’autre Bureau secondaire situé sur la lignefrontalière.

Cdt. Allaye DIA, Chef de Bureau Secondaire de San

SURTESUVEROORTEP

...R

ES

61i 20Ma

Il a pour missions essentielles : la réception, la vérifi-cation et la liquidation des déclaration de mise à laconsommation à l’importation des marchandises dontla valeur est inférieur ou égale à 3 000 000 Fcfa et àl’exportation des marchandises sans limitation de va-leur.

Les marchandises destinées au Bureau de San tran-sitent en général par les ports de Lomé et Cotonou viale Bureau secondaire de Koro, le Bureau de Bénéna,le plus proche étant fermé au transit international.Le Bureau de San compte un effectif de 08 agents tousgrades confondus dont 02 inspecteurs et 06 contrô-leurs.

Les résultats obtenus pour l’année 2015 sont de 70932 354 Fcfa au compte du Budget d’Etat sur une pré-vision de 66 600 000 fCFA, soit un taux de réalisationde 106,50 %.

L’amélioration des conditions de travail passe par lamise à niveau des agents à travers des sessions de for-mation et de recyclage.

En matière de contentieux, le Bureau de San a enrôlé02 affaires contentieuses d’une amende totale de 400000Fcfa dont 268 000 Fcfa versés au Budget d’Etat.Pour la projection de 2016, nous souhaitons aller audelà des objectifs à nous assignés par nôtre hiérarchie.

Les difficultés constatées sont :- Le non connexion du bureau de San au réseau doua-

nier ;- Le manque de matériel et d’équipement de travail ;- Le manque de personnel.

Le Bureau secondaire des Douanes de San entretiende très bons rapports avec les usages et les autres ser-vices.L’appel à lancer aux plus hautes autorité est :- La construction d’un nouveau bâtiment adapté au

nouvel environnement de travail ;- La relecture des décrets n°95-073/P-RM du 15 Fé-

vrier 1995 déterminant le cadre organique des Direc-tions Régionales des Douanes ;

- La relecture de l’arrêté n° 09-3040/MEF-SG du 20Octobre 2009 fixant l’organisation et les modalités defonctionnement des Directions Régionales des Bu-reaux, des Brigades et des Postes ;

- La relecture de l’arrêté n°95-1330/MEC-SG du 27Juin 1995 fixant la liste des Bureaux, Brigades,

Postes de Douanes, Services Extérieurs et leurs do-maines de compétences ;

- La réouverture du Bureau secondaire de Bénéna autransit international ;

- L’érection du bureau secondaire des Douanes de Sanen bureau principal pour prendre en charge de po-tentiel socio- économique de la localité.

Je souhaite, pour finir, une bonne et heureuse année2016 à l’ensemble du personnel de l’administrationdes Douanes.

Source : Bureau de secondaire de San

21

Cpt. Youssouf KONATE, Chef de Brigade de San

Lt. Almahamoud Ag ALMOUKAFI, Chef de Visite de San

UOOP

...SURTESUVERORTES

M 61i 20Ma

POSTE DE SURVEILLANCE DE BLAOBLIGER LES TRANSPORTEURS À SE PRESENTERAU BUREAU DES DOUANES

22

Créé par les arrêtés N° 95-1330 et N° 09-3040MEF-SG fixant la liste des bureaux, bri-gades, postes des Douanes, Services exté-

rieurs, et leur domaine de compétence, le Poste deSurveillance des Douanes de Bla a vocation essen-tiellement répressive à l’instar de tous les Postes desurveillance en République du Mali. Ce sont des im-plantations avancées des BMI (Brigade, Mobile d’In-tervention).

Dans cet esprit, notre mission consiste à obliger lestransporteurs des marchandises à se présenter aubureau des douanes pour y accomplir les formalitésde dédouanement. Nous apportons également notreconcours aux autres services des Douanes. Etantdonné que nous sommes fermés à tous les régimesdouaniers.

Située à 75 km de son chef lieu de région, la villede Bla est un vaste cercle avec une superficie de 6389km2. Elle compte 17 communes. De part sa positiongéographique (carrefour-Ségou–Sikasso-Mopti), leposte de Bla est entouré de la BMI de Sienso (105 km)et la section recherche de Ségou 75 km.

Malgré ces difficultés de rapprochement des diffé-rents services de répression de la région, le postes’est fixé l’objectif d’atteindre les objectifs assignéspar la Direction régionale des douanes de Ségou.

Ainsi, le poste de surveillance des Douanes de Blaa constaté du 1er janvier 2015 (quatorze) 14 affairescontentieuses, toutes approuvées pour un montanttotal de 3.032.000F CFA.

Ces affaires ont porté essentiellement sur des pro-duits prohibés à l’importation. Il s’agit de :

-40 cartons de Gins (16.000 sachets) ;-66 cartons de Sirop (30.000 bouteilles) ;-15 cartons de Pastis (180 bouteilles) ;-1.200.000 comprimés et ampoules.

Contrôleur Adiawiyakoy, Chef de Poste Adjoint

Lt. Aly Farka MAÏGA, Chef de Poste de BlaLE POSTE EST CONFIANT QUANT

À L’ATTEINTE DES OBJECTIFS

FIXÉS.

SURTESUVEROORTEP

...R

ES

61i 20Ma

23

SITUÉ SUR UN AXE D’INTENSE TRAFIC, LE POSTE DE BLA FAIT MONTRE D’UNE

VIGILANCE SOUTENUE. EN TÉMOIGNE LES SAISIES QU’IL OPÈRE AU QUOTIDIEN.

Produits dangeureux pour la santé saisis à bord de cars en provenance de l’étranger

UOOP

...SURTESUVERORTES

M 61i 20Ma

24

Revue des Douanes : Quel est le secteur de compé-tence de votre structure ?

Cdt KASSE : La section Recherche et Interventionsassure les missions de la police régionale. Placéesous l’autorité du Directeur régional, elle est com-pétente à agir dans les limites territoriales de la ré-gion.

Revue des Douanes : Quelle est votre motivation etquels sont vos atouts ?

Cdt KASSE : La motivation qui m’anime est le poidsde la charge que la haute autorité douanière a bienvoulu me confier. C’est aussi le défi qu’est la luttecontre la fraude et les trafics illicites dans la région.En un mot être à hauteur de sou-hait.En termes d’atout, je jouis de laconfiance de ma hiérarchie, de laconnaissance du terrain et d’unpersonnel bien disposé à m’accom-pagner dans la mission de servicepublic qui constitue pour nous undéfi majeur.

Revue des Douanes : Que retenirdes résultats engrangés ?

Cdt KASSE : La structure avec lesmodestes moyens dont elle disposese bat pour atteindre les objectifsfixés.

Au cours de l’exercice 2015, les résultats obtenussont l’œuvre de tous les agents de la recherche.Pendant la période précitée, 09 affaires ont étéconstatées qui totalisent la somme de 7 550 000 FCFA en montant brut et ont généré au budget d’Etatla somme de : 4 722 644 F CFA. Il faut remarquer que les produits saisis sont es-sentiellement constitués de : 2 149 cartons de pilesR20 soit 35 760 unités, 240 cartons pâtes alimen-taires, 216 bidons d’insecticides « Rambo », 2 000litres de gas-oil, 52 000 ml de Sirop, 60 400 com-primés et 5 731 unités de cartouches pour fusil dechasse.

Revue des Douanes : Etes-vous confiant à l’avenir enmatière de résultats ?

Cdt KASSE : Je suis de nature optimiste. Je croisen Dieu et je sais que l’avenir nous réservera beau-coup de surprises agréables en matière de résul-tats.

Revue des Douanes : Le climat de collaboration est-ilbon entre le service et les populations ?

Cdt KASSE : Le service entretient de rapports cor-diaux avec la population malgré un environnementdifficile.

Revue des Douanes : Un dernier mot ?

Cdt KASSE : Je profite de votre passage pour sou-haiter une bonne et heureuse année 2016 à toutela hiérarchie douanière et à tous les collègues sansexception.

La région de Ségou, à l’instar de certaines régionsdu pays souffre des effets de la crise sociopolitiquede 2012 avec son cortège d’insécurité qui handicapetotalement les interventions de la structure dans lamajorité de son territoire.

LA MISSION DE LA LUTTE CONTRE

LA FRAUDE CONSTITUE POUR

NOUS UN DÉFI MAJEUR

”“

Cdt. Bakary K. KASSE, Chef de la Section Recherche etInterventions de Ségou

LA SECTION RECHERCHE ET INTERVENTIONS

INTERVIEW DU CDT. BAKARY KASSE

SURTESUVEROORTEP

...R

ES

61i 20Ma

Niono est situé dans la partieNord de la 4ème Région Ad-ministrative du Mali à 107

km de Ségou et 200 Km de Fassala(Mauritanie).

L’économie du Cercle de Niono re-pose principalement sur l’agricul-ture, l’élevage, la pèche, le commerceet le transport. En effet, le bureausecondaire des Douanes de Niono aouvert ses portes aux usagers en oc-tobre 2010 suivant l’arrêté 3040MEF-SG du 20 octobre 2010.

Les activités du bureau s’articulentsur deux (02) volets essentiels à sa-voir la perception des droits ettaxes et la surveillance frontalière.

Le bureau secondaire desDouanes de  Niono s’est fixécomme objectif une meilleurerelance des activités écono-miques en vue d’accomplir plei-nement les missions assignéesnotamment en matière de réali-sation des objectifs de recettes.Ainsi, le bureau secondaire desDouanes de Niono a-t-il réaliséau cours de l’année écouléetrente six millions deux centtrente trois mille quarante cinqfrancs cfa (36 233 045 F CFA)malgré l’insécurité qui sévitdans le Cercle.

Le bureau secondaire des Douanesde Niono a exercé un suivi régulieret permanent sur le cordon fronta-lier pour lutter contre la fraude, lebanditisme transfrontalier et l’in-troduction de produits prohibés surnotre territoire.

Bien que l’insécurité sévisse dans lecercle, le personnel du bureau neménage aucun effort pour mener àbien les missions dévolues à notrestructure. Les résultats obtenussont, de notre point de vue, encou-rageants.

Au titre du contentieux : deux (02)affaires ont été enrôlées et portent

sur des importations en contre-bande de 50 (Cinquante) cartons depiles d’une valeur de 1 560 000 fcfa. Dans le domaine de la luttecontre la fraude, nous sommesconscients que des efforts impor-tants doivent être entrepris pouraméliorer d’avantage le niveau ducontentieux.

En outre le bureau secondaire desdouanes de Niono entretient debons rapports avec les autres ser-vices locaux du Cercle.

Pour finir, il faut saluer l’espritd’équipe qui a prévalu au sein del’équipe. Ce qui nous a permis deréaliser les objectifs fixés et de parti-ciper à la gestion de la sécurité locale.

Source : Bureau des Douanes de Niono

BUREAU SECONDAIRE DE NIONOPOUR LA RELANCE DES ACTIVITES ECONOMIQUES

Cpt. Mamadou Sadio SISSOKO, Chef de BureauSecondaire de Niono

Cpt. Tiémoko DIALLO, Chef de Brigadedu Bureau de Niono

UOOP

...SURTESUVERORTES

M 61i 20Ma

26

BRIGADE MOBILE D’INTERVENTION DE SIENSO

SA MISSION, FAIRE ECHEC À LA FRAUDE !

La mission de la BMI consisteen la recherche, la constata-tion et la répression de la

fraude. A cet effet nous couvronsplusieurs zones qui sont : le terri-toire douanier compris entre lefleuve Niger et son affluant le Bani,zone communément appelé inter-fleuves ; le secteur Bla, Kimparana,Mandjakuy , Benéna, Koula, Fan-gasso, Timissa. En matière de luttecontre la criminalité transnatio-nale, la BMI de Sienso surveilleégalement la partie de la frontièreMali – Burkina Faso relevant de lacirconscription administrative de larégion de Ségou.

La nature de la fraude dans notrezone d’intervention :Les marchandises sur lesquelles lafraude est couramment constatéesont antres autres les stupéfiants(herbe de cannabis), les boissonsalcoolisées dans des sachets plas-tiques, l’alcool brut, les médica-ments contrefaits qu’il soit d’ordrehumain ou animal. En termes demarchandises commerciales on

peut citer l’huile végétale, l’alimentbétail, les tôles.Les résultats éloquents que la BMIde Sienso a réalisés :La lutte contre la fraude étantnotre activité principale, chaquecas de saisie a ses spécificitésétant donné que les contrevenantsutilisent plusieurs méthodes sub-tiles de dissimulation.

En 2015 le cas le plus éloquent estrelatif à une saisie d’une tonne decyanure à Fangasso. Nous n’avionspas l’habitude de saisir un tel pro-duit. Il était donc difficile pournous de l’identifier. Dès que le dé-tenteur a compris cela, il a voulunous distraire en disant que leproduit est un intrant servantà la fabrication du savon local.Mais grâce à notre instinct dedouanier et notre détermina-tion nous avons poussé notreinvestigation en demandantune analyse approfondie. C’estainsi que le laboratoire de laDirection Nationale de la Géo-logie et des Mines a certifié

dans son rapport d’expertise qu’ils’agit de cyanure de sodium deconcentration égale à 2050PPM.

Signalons que le cyanure est unproduit chimique hautementtoxique dont le mauvais usage pré-sente des conséquences gravespour la population, les animaux etl’environnement. Son importationfait l’objet d’une prohibition à ca-ractère restrictif.

Provenance et destination du cya-nure et sa valeur marchande :Selon le détenteur, le cyanure pro-vient du Ghana et transite par leBurkina Faso avant d’arriver au

PRÉSENTATION DE LA BMI DE SIENSO :La Région de Ségou compte deux Brigages Mobiles D’intervention : Niono et Sienso.

La BMI de sienso est à l’instar des autres BMI est une unité motorisée ayant pour vocationde surveiller les intervalles compris entre les bureaux. Situé à l’intersection de trois axes(bamako-Sikasso- Mopti) notre position géographique nous permet de contrôler le flux desmarchandises en provenance ou à destinations des ces localités.

La BMI de Sienso a procédé à la saisie d’uneimportante qualité de cyanure

Lt

SURTESUVEROORTEP

...R

ES

61i 20Ma

Mali. Dans un premier temps ilnous a fait croire qu’il se rendait àBamako. Mais lorsqu’il a étéconfondu il a déclaré qu’il se ren-dait dans les zones d’orpaillage.Sur le marché illicite la quantitésaisie peut être raisonnablementestimée à cinq million de francsCFA. Plus que la valeur marchandec’est surtout le sentiment d’avoircontribué à la protection de la po-pulation et de l’environnement quinous rejouit.

Les réalisations de l’exercice 2015 :Dix neuf (19) affaires contentieusesont été instruites et approuvées en2015. Elles sont consécutives à lasaisie de :- 01 tonne de cyanure,- 2 963 paquets de produits phar-maceutiques (humain et animal),- 1 113 bouteilles de liqueurs (Pas-tis 45, Vieux Menthos, Whisky),- 3 588 paquets de boissons alcoo-lisées dans des sachets plastiques,- 90 carton de cannettes de bière(Cody’s, Hollandia),- 246 bidons d’huile végétale,- 853 feuilles de tôles ondulées.

Les difficultés :En termes d’infrastructures, noussommes confrontés au problème dedivagation des animaux sur les es-

paces abritant le bureau duChef BMI et le poste decontrôle faute de clôture. Pen-dant la nuit certains passa-gers n’hésitent à se soulageraux abords des bâtiments.L’odeur nauséabonde renddifficile les conditions de vie etde travail des agents. Leposte de contrôle, un bâti-ment en semi dur construit en1963 est très vétuste. Plu-sieurs fois il a fait l’objet de ré-parations. Aujourd’hui lestôles ne tiennent plus, les

murs sont fissurés et ne sont sou-tenus que par des pieds d’éléphant.La sécurité des agents y est mena-cée pendant la saison des pluies. Ilest donc nécessaire de le recons-truire.

En matière de ressources hu-maines, notre effectif est suffisantpour quadriller nos différents sec-teurs. Mais le travail de la BMIexige des agents une aptitude phy-sique et une disponibilité sansfaille. Ce qui n’est pas toujours lecas.

Nous sommes à l’ère du SydoniaWorld. La connexion de la BMI deSienso à ce réseau améliorera sansdoute nos performances.

En outre nous manquons d’électri-cité et d’eau potable.

Appel à lanceraux agents et àla population : Aux agents jedemande fournirencore plus ef-fort, d’être plusvigilant et plusassidus, de nenégliger aucune

mesure de sécurité dans le travailque nous effectuons tous les jours.Je les invite à faire de leur profes-sion un sacerdoce.Quant à la population j’ai l’impres-sion qu’elle collabore beaucoupplus avec les trafiquants. C’estpourquoi à chaque occasion nousl’invitons à changer de fusild’épaule.

En 2014, sur initiative de la BMI etavec la participation de la police,gendarmerie, santé, transports,service de l’assainissement ducontrôle des pollutions et des nui-sances, une conférence débat a étéorganisée à l’intention des hôteliersainsi que les détenteurs de bars etde cabarets.

Ladite conférence a eu lieu à laMairie de San et avait pour but desensibiliser les différents acteurssur les méfaits de la vente et de laconsommation des boissons alcoo-lisées dans des sachets plastiques.

A cette occasion, l’arrêtén°01/2699/MICT-SG du 16 octo-bre 2001 fixant la liste des produitsprohibés à l’importation et à l’ex-portation a été ventilé à la fin de laconférence.

Le Chef BMI Jacharie SAYE

Inspecteur des Douanes

Saisie spectaculaire de cannabis dans un cache aménagé

Cdt. Jacharie SAYE, Chef BMI de Sienso

Lt. Oumar EL MOURANI, Adjoint Chef BMI Sienso

UOOP

...SURTESUVERORTES

M 61i 20Ma

28

BRIGADE MOBILE D’INTERVENTION DES DOUANES DE NIONO

ACTION DOUANIERE EN ZONE ROUGE

La BMI de Niono est une structure motoriséede L’administration des Douanes. Elle est char-gée de rechercher, de réprimer la fraude doua-nière entre la frontière et les bureaux et entredeux bureaux de dédouanement. Elle est char-gée en plus de la lutte contre la criminalitétransfrontalière.

Administrativement, elle est dans la Préfecture deNiono limitée au Nord-Ouest par la RépubliqueIslamique de Mauritanie, au Sud par les Cercles

de Ségou et de Ké-Macina, à l’Ouest par les Préfec-tures de Nara et Banamba, à l’Est par la Préfecture deTéninkou, Niafunké entièrement dans la zone rizicolede l’Office du Niger.

La BMI dispose d’un bureau au km36. Ce lieu est uneancienne cité de l’Oclalave, un service de lutte contreles sautereaux. De ce fait, le bâtiment dégage uneodeur dangereuse du fait de la présence des produitstoxiques qui ont été déversés en ce lieu.

La brigade Mobile d’intervention de Niono évolue surl’ensemble de son secteur à partir de son siège situé àNiono ville.Elle dispose de (03) trois points fixes de travail et d’uncampement.

Le poste DTR.Ce poste est situé à l’entrée principale de la ville deNiono axe Ségou – Niono. Nous y tenons un registredes mouvements des véhicules à l’entrée et à la sortie.Une bonne partie des produits sur le marché de NionoCpt. Soriba CISSE, Chef BMI de Niono

SURTESUVEROORTEP

...R

ES

61i 20Ma

passe par là en provenance de l’in-térieur du pays par le fait de la ré-bellion.

Le pont Koloni : Axe Niono – Nam-palaCe poste est situé sur l’axe Niono -Nampala (Fassala) à la sortie de laville de Niono.

Il est surtout un poste de sécurité.Vu sa position par rapport à la villeet à la frontière. Les douaniers ysont présents car 90 % des véhi-cules y passent pour les foires heb-domadaires.

Le pont biléni : Axe Niono – DiouraC’est un poste flottant, il fonc-tionne seulement pendant la sai-son sèche, car les routes qui yaboutissent sont impraticable enhivernage.

Le Campement de Dogofry Ce poste avancé de la BMI est si-tuée à 75 km de Niono axe Niono -Nampala (Fassala) les éléments ytravaillent 24/24, c’est là le lieu deconvergence d’un grand nombre denos missions de patrouilles.

Ces résultats sont obtenus grâce ànotre mobilité, à notre présenceaux différents points fixes : DTR,Pont Bléni, Koloni et notre campe-ment à Dogofry.

Il faut retenir ici la bonne collabo-ration des autorités civile et mili-taire de la localité. Que chacune àson niveau trouve ici l’expressionde notre gratitude.Notre zone d’intervention est dansla zone (rouge) d’insécurité suivantun classement des Nations Unies.

Niono est classédans la zonerouge par les Na-tions Unies parcequ’il ya 2 forêtsqui logent la ré-bellion (bandits,djihadsites, re-belles) leshommes armés.La forêt de Oua-gadou

La forêt de Tiki fayeCes forêts jouent très négativementsur l’ensemble des activités de laBMI qui est réduite à sa plus sim-ple expression.

(04) quatre attaques :Notre campement de Dogofry  ; lelieu de convergence de toutes nosmissions fut la cible des banditsarmés. Nous avons eu 03 (trois)heures d’échange de tirs avec lesbandits (de 3 h à 6 h du matin).Dieu merci pas de victime.

Le même campement fut l’objetd’une deuxième attaque qui nous afait perdre notre compagnond’arme le MDL chef Dolo de la gen-darmerie. Dieu est pitié à son âme.Le poste de Sahel à l’entrée deNiono fut attaqué par les hommesarmés qui ont enlevé un véhiculeéquipé  de l’Armée ;

Le poste de Sokolo fut attaquédans la nuit du 30 au31/12/2015. Nous avons eu la vie

sauve grâce à notre stratégieconsistant à vider les lieux à unecertaine heure de la nuit.

Les attaques sont généralementmenées dans la nuit entre 3 h et 6h du matin. Les poses de minessont effectuées à tout moment surinformation dans le temps et dansl’espace. Voyez combien la BMI estréduit à sa plus simple expression.

Les cibles sont tout ce qui est enrapport avec l’Etat  : Administra-tion, porteurs d’uniformes ...

La BMI de Niono entretien par ail-leur de bon rapport avec la préfec-ture, les autres servicesAdministratifs et avec les usagers.Au cours de l’année 2015, nousn’avons enregistré aucun incidentdans l’accomplissement de nosmissions.

Malgré les conditions de travail dif-ficiles décrites plus haut, nousavons pu réaliser 16 dossiers ap-prouvés courant 2015, cela par labénédiction de la hiérarchie, le dé-vouement et le sacrifice du person-nel, de passage nos gratitudes pourtout ce qui nous ont accompagnésde loin et de près pour ces résultats.

Source : Le Chef BMISoriba CISSE

Inspecteur des Douanes

Poste de contrôle de la BMI de Niono

Huile de contrebande saisie

UOOP

...SURTESUVERORTES

M 61i 20Ma

SOKOLOUN POSTE « TRES » AVANCÉLe poste de Sokolo est situé à 75 km de Niono, dansune zone réputée dangereuse à cause des activités ter-roristes qui s’y passent. Malgré cette insécurité, lesdouanes maliennes, résolument engagées à luttercontre la fraude et la criminalité transnationale, a gardéouvert ce poste.

Deux agents sont envoyés sur place, sous la coordina-tion du Directeur régional des Douanes de Ségou, Lt-col Mamadou BA. Ce poste des douanes opère dans labande frontalière mauritanienne où se situe à 25 kmde la tristement célèbre forêt du Ouagadou, un nid dedjihadistes.

Le poste a été la cible d’individus armés en Decembredernier. Heureusement, aucune perte en vie humainen’est à déplorer dans les rangs du service des douanes.Bravo aux agents pour leur courage!

Lt. Yehia Mohomodou TOURE, Chef de Poste parintérim de Sokolo

SURTESUVEROORTEP

...R

ES

61i 20Ma

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DOUANES À SEGOUDES ACTIVITES CULTURELLES ET SPORTIVES

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationaledes Douanes, la Direction régionale de Ségou a mis les petitsplats dans les grands. Le Lt-col Mamadou BA a, en effet, initié

des activités sportives et culturelles, avec l’accompagnement des au-torités administratives et politiques de la Cité des Balanzans.

D’abord le tournoi de basket-ball qui a mis aux prises les équipesfilles et garçons de Ségou I à celle de Ségou II. L’événement était pré-sidé par le Chef de cabinet du Gouverneur de la région de Ségou, Ma-madou Gaoussou Traoré en présence du Lt-col Mamadou BA.

Ensuite la course de chevaux. La fête a eu lieu au champ hippiquede Sirakoro avec une course pour trois catégories : les petits chevaux,les demi-cracks et les cracks.

Enfin le match de gala de foot-ball. Le sport roi a opposé l’équipe desdouanes de Ségou à celle des déclarants en douane.

LA

UL

DEFRAU

CONTREUTTE

M 61i 20Ma

...SUROCUSF

BMI DE BAMAKOLA DOUANE JOUE SA PARTITION DANS LALUTTE CONTRE LE TERRORISME

32

La Brigarde Mobile d’intervention (BMI)de Bamako s’est encore fait parler d’ellele 05 février dernier, cette unité de luttecontre la fraude et la criminalité aopéré un coup de maître en saisissantdes armes de guerre (fusils d’assaut),soigneusement cachées sous le capotd’une Mercedes 190 immatriculée enGuinée Conakry... peut-être un actecriminel déjoué!

Cdt. Abderhamane DIAKITE, Chef BMIde Bamako

Cache aménagé d’armes (fusils) militaires saisies par la Brigade Mobile d’Intervention (BMI) des douanes

DFRAULACONTRUTTEL

DE

RE

61i 20Ma

BRIGADE MOBILE D’INTERVENTION DE SIENSO SAISIE RECORD A SIENSO

« Nous avons dénombré à bord du véhicule deux cent

trente neuf briques (239), soit quatre cent soixante dix

huit kilogrammes (478 kg) pour une valeur marchande

de cinq cent quarante quatre millions neuf cent mille

francs CFA (544 900 000 Fcfa) sur le marché illicite »

Grâce à la vigilance des agents d’une part et à la miseen œuvre des techniques de contrôle des véhicules detransport d’autre part le produit prohibé à été démas-qué. Les faits : lorsqu’un minibus quitte Djibasso, vil-lage situé au Burkina Faso à environ cent kilomètresde Sienso avec seulement quatre passagers à bord, celadoit intriguer tout brigadier. Une observation minu-tieuse des chaises et du plancher a permis aux agentsde desceller quelques indices. Ainsi, connaissant bienles méthodes de dissimulation de la fraude par les tra-fiquants, ils sont parvenus à la découverte d’une cacheaménagée. Il s’agissait d’un double plancher.

Les agents de la BMI de Sienso ont alors procédé à lafouille du véhicule suspecté. Il s’agit d’herbe de can-nabis un produit stupéfiant communément appeléchanvre indien. Nous avons dénombré deux centtrente neuf briques (239) soit quatre cent soixante dixhuit kilogrammes (478 kg) pour une valeur marchandede cinq cent quarante quatre millions neuf cent millefrancs CFA (544 900 000 Fcfa) sur le marché illicite.

La saisie d’une telle quantité de drogue participe àl’amélioration du cadre de vie de la population. C’estdommage que celle-ci ne comprenne pas très souventle bien fondé de notre action sur le terrain. Le Chef dela Brigade mobile, Cdt Jacharie SAYE a lancé un vi-brant appel à son endroit afin de dénoncer tous ceuxqui veulent s’enrichir en hypothéquant l’avenir de nosbras valides.

Quant aux transporteurs, il les invite à ne pas prêtermain forte aux narcotrafiquants dans leur quête degain facile. « Chaque année, nous saisissons des pro-duits stupéfiants et d’autres substances toxiques tellesle cyanure, les médicaments contrefaits et les boissonsalcoolisées dans des sachets plastiques. La présentesaisie est la plus importante que nous avons faite pen-dant mon séjour. Elle peut être raisonnablement clas-sée parmi les saisies record de la Douane malienne » ajugé le chef de la BMI de Sienso qui a félicité ses agentspour leur vigilance et leur loyauté.

Herbe de cannabis saisie par la BMI de Sienso

Cdt. Jacharie SAYE, Chef BMI de Sienso

OF ...SUROCUS

M 61i 20Ma

MIEUX COMPRENDRE LES REGIMES ECONOMIQUES

34

I- PRESENTATION

Crée par l’Arrêté n°97-/3102/MF-SG du 24 Décembre

1997, le Bureau des Régimes Economiques en abrégé

BRE est un bureau spécialisé à compétence nationale

relevant de la Direction Générale des Douanes.

Il traite des opérations douanières relatives aux régimes

économiques à l’exclusion de celles relatives aux pro-

duits pétroliers et aux véhicules (Arrêté n°09-

3040/MEF-SG du 20 Octobre 2009 –Section 2-Article 4).

II- ORGANISATION

Conformément au schéma standard des bureaux de

dédouanement, le BRE sous l’autorité d’un chef de bu-

reau est organisé ainsi :

- Un Service de Brigade, chargé du manifeste, de l’écor

et de l’escorte des marchandises sur le site ;

- Un Service de Bureau chargé du Contrôle des opéra-

tions commerciales et de la liquidation des droits et

taxes ;

Parallèlement à ces deux services, il existe un site in-

formatique, un service du trésor et une structure du

contrôle après dédouanement.

III- ATTRIBUTIONS

Selon une base légale constituée par une loi des dé-

crets arrêtés et conventions, les activités du Bureau

des Régimes Economiques portent essentiellement sur

les opérations de dédouanement ci-après :

- Admission Temporaire (Produits destinés à recevoir

une ouvraison ou un complément de main d’œuvre,

matériels d’entréprise, outils et appareils importés

par les sociétés étrangères venant effectuer des tra-

vaux au Mali, objets importés pour réparation, em-

ballages à remplir emballages importés pleins et

destinés à être réexportés, objets destinés à être pré-

sentés dans des foires et expositions, autres objets) ;

- Entrepôt Commercial ;

- Entrepôt Industriel ;

- Réexportation en suite de régimes économiques

- Mise à la consommation en régime de droit commun

des engins et marchandises placés sous un régime

économique (admission temporaire, entrepôt com-

mercial, entrepôt industriel).

IV- LES AVANTAGES LIES AUX REGIMES ECONOMIQUES

Les régimes économiques sont des avantages mis à la

disposition des opérateurs économiques en vue de leur

assurer une meilleure compétitivité dans le cadre de

leurs activités avec l’Administration des Douanes.

Ils confèrent la possibilité à un opérateur économique

de mettre en entrepôt ses marchandises pendant une

durée légale sans payer les droits bénéficiant ainsi

d’une trésorerie correspondante.

De même un industriel pourra transformer ses ma-

tières premières importées sans payer les droits pen-

dant tout le processus de transformation et ne les

payer que sur les matières mises à la consommation,

ceci lui assure ainsi une meilleure compétitivité.

Enfin les matériels lourds de travaux publics peuvent

être importés en payant uniquement les droits pour le

temps d’utilisation au Mali.

V-LES OBJECTIFS

Par Lettre Circulaire n°16-0004/MEF/DGD-DRPPV du

01Février 2016 il a été alloué au Bureau des Régimes

Economiques un quota de 43.025 milliards de FCFA sur

512.0 milliards assignés à l’Administration des Douanes

au titre de l’exercice 2016.

Lt. Col. Ibrahima CONDE, Chef du Bureau des Régimes Economiques

OUANIÈRD

ONJONCTURCERER

61i 20Ma 35

1er TRIMESTRE EN CHIFFRES

ETAT D’EXÉCUTION DES RECETTES DOUANIÈRES AU TITRE

DU 1ER TRIMESTRE 2016

La présente note porte sur la situation d’exécution des prévisions derecettes douanières au titre du 1er trimestre 2016 et les perspectivesde recouvrement au titre du 2ème trimestre et au 31 décembre 2016.

Elle s’articule autour des points suivants :

- Rappel des objectifs quantifiés de l’année 2016 ;- Réalisations de recettes au 1er trimestre 2016 ;- Perspectives au titre du second trimestre 2016 ;- Perspectives de recouvrement au 31 décembre 2016.

I. Rappel des objectifs quantifiés de 2016

Les prévisions de recettes assignées à la Direction Générale des Douanes dans le cadre de la Loi de Finances2016 sont fixées à 512 milliards de F CFA, dont :4188,400 milliards de F CFA sur les produits pétroliers ;4323,600 milliards de F CFA sur les produits non pétroliers.

II. Réalisations des recettes au titre du 1er trimestre 2016 : (cf. tableau N°1)

Tableau N° 1 : Etat de réalisation des recettes douanières au titre du 1er trimestre 2016

PP= Produits Pétroliers ; PNP= Produits Non Pétroliers.

Lt-Col. Soungalo DEMBELE,Directeur RPPV

MOIS Types de produits JANVIER FÉVRIER MARS Total

RECOUVREMENTS

Produits pétroliers 19 229,2 19 078,1 19 843,4 58 150,6

Marchandises solides 22 748,3 24 199,1 23 992,6 70 940,1

Total 41 977,5 43 277,2 43 836,0 129 090,7

PREVISIONS

Produits pétroliers 15 386,0 15 386,0 15 386,0 46 158,0

Marchandises solides 25 888,0 25 888,0 25 889,0 77 665,0

Total 41 274,0 41 274,0 41 275,0 123 823,0

ECARTS

Produits pétroliers 3 843,2 3 692,1 4 457,4 11 992,6

Marchandises solides -3 139,7 -1 688,9 -1 896,4 -6 724,9

Total 703,5 2 003,2 2 561,0 5 267,7

TAUX DE REALISATION (%)

Produits pétroliers 124,98% 124,00% 128,97% 125,98%

Marchandises solides 87,87% 93,48% 92,67% 91,34%

Total 101,70% 104,85% 106,20% 104,25%

ODOC

EOUANIÈREONJONCTUR

M 61i 20Ma

Au titre du premier trimestre 2016, la Direction Générale des Douanes a réalisé, au compte du budget d’Etat,la somme de 129,091 milliards F CFA pour des prévisions de 123,823 milliards F CFA, soit un excèdent de 5,268milliards et un taux de réalisation des prévisions de 104,25%.

Par type de produits, la situation se présente ainsi qu’il suit :

Les recettes issues des produits pétroliers ont été de 58,151 milliards F CFA pour des prévisions trimestrielles de46,158 milliards F CFA, soit un taux de réalisation de 125,98% ;

Quant aux marchandises solides, les réalisations ont été de 70,940 milliards F CFA contre des prévisions de 77,665milliards F CFA, soit un taux de réalisation de 91,34%.

III. Perspectives de recettes au deuxième trimestre 2016 :

Tableau N°2 : Prévisions de recouvrement des recettes douanières au titre du second trimestre 2016

Au titre du second semestre 2016, les prévisions de recouvrement de recettes douanières ont été fixées à128,647 milliards F CFA, soit une moyenne mensuelle de 42,882 milliards F CFA.

IV. Perspectives de recettes au 31 décembre 2016 :

Tableau N°3 : Prévisions de recouvrement sur la période d’avril à décembre 2016

Dans l’optique d’atteindre les objectifs de recouvrement retenus dans la Loi de Finances 2016, il reste à réalisersur la période d’avril à décembre 2016 la somme de 382,909 milliards F CFA dont :

4252,660 milliards F CFA sur les marchandises solides ;4130,249 milliards F CFA sur les produits pétroliers.

Ceci dénote que le service des douanes doit réaliser en moyenne des recettes mensuelles de 42,545 milliards FCFA pour atteindre les objectifs quantifiés annuels.

36

MOIS Types de produits Avril Mai Juin Total

PRÉVISIONS

Produits pétroliers 15 700 15 700 15 700 47 100

Marchandises solides 27 182 27 182 27 183 81 547

Total 42 882 42 882 42 883 128 647

MOISTypes deproduits

JANVIER FÉVRIER MARS TotalPrévisionsannuelles

Restes àréaliser

Projectionsmensuelles

RECOUVREMENTS

Produitspétroliers

19 229,2 19 078,1 19 843,4 58 150,6 188 400 130 249 14 472

Marchandisessolides

22 748,3 24 199,1 23 992,6 70 940,1 323 600 252 660 28 073

Total 41 977,5 43 277,2 43 836,0 129 090,7 512 000 382 909 42 545