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SOMMAIRE Retombées AFP
• A Dakar, les technologies numériques se déclinent au féminin Agence France Presse – 14/06/2019
Retombées panafricaines et internationales
• En Afrique, la révolution numérique s'écrit au féminin Madamelefigaro.fr – 19/06/2019
• Première édition africaine de la Journée de la femme digitale au Sénégal france24.fr -‐ 17/06/2019
• Afrique : réussir sa transition numérique avec les femmes RFI.fr – 14/06/2019
• "Une application qui permet aux femmes victimes de violences de savoir où trouver
de l’aide, à qui parler et quoi faire" BBC.com -‐ 13 /06/2019
• Avec Ileola, la Béninoise Raodath Aminou veut atteindre les sommets de la tech
africaine JeuneAfrique.com -‐14/06/2019
• JFD DAKAR 2019 : les femmes, moteurs de la révolution numérique au Sénégal Cio-‐mag.com – 19/06/2019
• Avec Delphine Remy-‐Boutang fondatrice de la journée de la femme digitale qui aura
lieu les 13 et 14 Juin à Dakar au Sénégal Africaradio.com – 23/05/2019
• LA JOURNÉE DE LA FEMME DIGITALES’EXPORTE EN AFRIQUE
CBNews.com – 22/05/2019
• Entretien avec Delphine Remy-‐Boutang, co-‐fondatrice de la Journée de la Femme Digitale adweknow.com – 03/06/2019
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• Journée de la Femme Digitale: Entretien avec Edith Brou, figure de la Tech ivoirienne adweknow.com – 03/06/2019
• La Journée de la Femme Digitale en Afrique : Les 13 et 14 juin à Dakar adweknow.com – 03/06/2019
• A Dakar, les technologies numériques se déclinent au féminin FrenchWeb.fr – 14/06/2019
• Edition en Afrique de La Journée de la Femme Digitale : un succès selon les organisateurs Lactuatcho.com – 19/06/2019
• Première édition en Afrique de La Journée de la Femme Digitale
Africain.info – 18/06/2019
• Entrepreneuriat des jeunes dans le digital: les conseils d’Edith BROU Socialnetlink.org – 18/06/2019
• Première édition en Afrique de La Journée de la Femme Digitale : un succès unanimement reconnu Afrik.com – 18/06/2019
• Première édition en Afrique de La Journée de la Femme Digitale: un succès unanimement reconnu Publitechecho.net – 18/06/2019
• DAKAR : LA TECHNOLOGIE FÉMININE MISE EN AVANT
Negronews.fr – 18/06/2019
• Sénégal – Première édition africaine de la Journée de la femme digitale Uccadia.com – 17/06/2019
• Technologies et genre : la Journée de la femme digitale s’invite au Sénégal Ecodafrik.com – 17/06/2019
• A Dakar, les technologies numériques se déclinent au féminin. Nofi.media – 17/06/2019
• A Dakar, les technologies numériques se déclinent au féminin Oeildafrique.com – 17/06/2019
• Sénégal : App-‐Elles, Un Bracelet Pour Prévenir Les Violences Faites Aux Femmes Seneinfos-‐genre.com – 16/06/2019
• A Dakar, les technologies numériques se déclinent au féminin
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VoaAfrique.com -‐14 Juin 2019
• Yacine Barro : avec 30% de femmes dans le management, les entreprises augmentent de 6% leur rentabilité LaTribune.fr – 14/06/2019
• 1ère édition à Dakar — La Journée de la Femme Digitale
Medium.com – 14/06/2019
• Le bilan de la première Journée de la Femme Digitale en Afrique est « positif » Africain.info – 14/06/2019
• Journée de la femme digitale : « la révolution numérique va forcément passer par
l’Afrique » (Delphine Remy-‐Boutang) intelligences.infos – 14/06/2019
• "Une application qui permet aux femmes victimes de violences de savoir où trouver de l’aide, à qui parler et quoi faire" BBC.com -‐ 13 /06/2019
• Le bilan de la première journée de la femme digitale en Afrique est « positif » nabonews.com – 13/06/2019
• DELPHINE REMY-‐BOUTANG : « LE NUMÉRIQUE EST UNE CHANCE POUR TOUS, MAIS EN PARTICULIER POUR LES FEMMES » inspireafrika.com – 13/06/2019
• Christelle N’Cho Assirou, l'Ivoirienne qui milite pour que "les femmes profitent de toutes les opportunités offertes" par le numérique francetvinfo.fr – 13/06/2019
• Journée de la Femme Digitale Africaine : des lauréates inspirantes Innovafrica.net – 13/06/2019
• Sénégal : ouverture de la première édition de la Journée de la Femme Digitale en
Afrique lesafricaines.net -‐13/06/2019
• Sénégal : ouverture de la première édition de la Journée de la Femme Digitale en Afrique lesafricaines.net -‐ 13/06/2019
• Sénégal : le monde de la Tech à Dakar pour prendre part à la JFD cio-‐mag.com – 13/06/ 2019
• Le bilan de la première Journée de la Femme Digitale en Afrique est « positif » (fondatrice)
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Apanews.net – 13/06/2019
• Technologies et genre : la Journée de la femme digitale s'invite au Sénégal Latribune.fr – 12/06/2019
• Technologies et genre : la Journée de la femme digitale s'invite au Sénégal
Aza-‐mag.com – 12/06/2019
• La Journée de la Femme Digitale se tiendra le 13 juin au Pullman Dakar Teranga Lesafricaines.net – 11/06/2019
• La Journée de la Femme Digitale « Annonce sur le site de TV5 Monde »
TV5Monde – 09/06/2019
• Journée de la Femme Digitale en Afrique : la première édition prévue les 13 et 14 juin à Dakar Lactuacho.com – 24/05/2019
• Journée de la femme digitale débarque en Afrique
Panorapost.com – 24/05/2019
• FIRST EDITION OF THE DIGITAL WOMEN’S DAY IN AFRICA: 13 AND 14 JUNE IN DAKAR, SENEGAL Afrik-‐news.com -‐ 23/05/2019
• FIRST EDITION OF THE DIGITAL WOMEN’S DAY IN AFRICA: 13 AND 14 JUNE IN DAKAR,
SENEGAL Einpresswire.com -‐ 23/05/2019
• FIRST EDITION OF THE DIGITAL WOMEN’S DAY IN AFRICA: 13 AND 14 JUNE IN DAKAR,
SENEGAL Africa-‐newsroom.com -‐ 23/05/2019
• FIRST EDITION OF THE DIGITAL WOMEN’S DAY IN AFRICA: 13 AND 14 JUNE IN DAKAR,
SENEGAL Venturesafrica.com – 23/05/2019
• Sénégal : Huitième édition de la JFD à Dakar, à partir du 13 juin Allafrica.com – 23/05/2019
• Première édition de La Journée de la Femme Digitale en Afrique : Les 13 et 14 juin à Dakar, Sénégal Africanews.com – 23/05/2019
• First edition of the Digital Women’s Day in Africa: 13 and 14 June in Dakar, Senegal Africanews.com – 23/05/2019
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• L’Afrique accueille la Première édition de La Journée de la Femme Digitale Afriquinfos.com – 23/05/2019
• Première édition de La Journée de la Femme Digitale en Afrique : Les 13 et 14 juin à
Dakar, Sénégal cio-‐mag.com – 22/05/2019
• Dakar accueille la Journée de la Femme Digitale, une première pour l’Afrique
publitechecho.net – 22/05/2019
• Delphine Remy-‐Boutang : “Avec le taux le plus important de femmes entrepreneurs au monde, ce start-‐up continent regorge d’une formidable énergie positive d’une jeunesse ambitieuse” Afriquejeuneentrepreneur.com – 22/05/2019
• Dakar accueille « La Journée de la Femme Digitale » les 13 et 14 juin Lesafricaines.net – 22/05/2019
• Exclusive: IBM’s Babacar Kane discuss gender equality in the digital age
AfricaOutlookMag.com -‐ 20/06/2019
• Tech 24 : Elles font bouger l’Afrique numérique France24.com – 21/06/2019
• Tech 24 : Dakar, the new tech hub
France24.com – 21/06/2019
Retombées au Sénégal et dans les autres pays africains (Cameroun, Côte d’Ivoire, Maroc)
• Les femmes dans le numérique, une chance pour relever les grands enjeux
Dakar Time – Presse papier – 19/06/2019
• Première édition en Afrique de La Journée de la Femme Digitale : un succès unaniment reconnu à Dakar Libération – Presse papier – 19/06/2019
• Sunulex, le google de l’information juridique au Sénégal (Nafissatou TINE) Socialnetlink.org – 18/06/2019
• Edition en Afrique de La Journée de la Femme Digitale : un succès ! Mediasenegal.sn – 18/06/2019
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• Rebecca ENONCHONG : “Beaucoup d’efforts notés dans le développement des réseaux de Business Angels en Afrique Socialnetlink.org – 18/06/2019
• Première édition africaine de la Journée de la femme digitale au Sénégal
yamatale.tv -‐ 17/06/2019
• L'Afrique en marche -‐ Sénégal : (App) Elles, un bracelet pour prévenir les violences faites aux femmes Lafrique-‐en-‐marche-‐rfi.lepodcast.fr – 15/06/2019
• #JFD 2019 – Arielle KITIO : « Être une femme digitale africaine, c’est être une femme digitale dans le monde » Socialnetlink.org -‐ 15/06/19
• Delphine REMY-‐BOUTANG : » Il Nous Faut Batir Des Ponts Entre Les Continents… » Dakarsoir.info -‐ 15/06/19
• Les femmes veulent saisir les opportunités digital Le Soleil – 14/06/2019
• Célébrer l’innovation féminine grâce au numérique
Reussirbusiness.com -‐ 14/06/19
• Interview de Delphine Remy Boutang, la journée de la femme digitale s'installe à Dakar Elle.ci -‐ 14/06/2019
• Journée de la femme digitale : Dakar accueille la première édition en Afrique Seneweb.com – 14/06/2019
• Journée de la femme digitale à Dakar : les femmes veulent démocratiser le numérique et changer le monde, Kany Ndiaye de Sopra banking Software explique. Laviesenegalaise.com -‐ 14/06/2019
• JOURNÉE DE LA FEMME DIGITALE : DAKAR ACCUEILLE LA PREMIÈRE ÉDITION EN
AFRIQUE Senegalactu.com – 14/06/2019
• Le bilan de la première Journée de la Femme Digitale en Afrique est « positif » (fondatrice) Sénégal.info 13/06/2019
• Tic Tac du 13 06 2019
rcisenegal.com – 13/06/ 2019
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• LA JOURNÉE DE LA FEMME DIGITALE EN AFRIQUE agendakar.com – 13/06/2019
• Première édition en Afrique de la Journée de la Femme Digitale : un succès ! Laviesenegalaise.com – 18/06/201
• JFD 2019 – Delphine Remy-‐Boutang : “la révolution numérique passera par l’Afrique“ Socialnetlink.org – 14/06/2019
• Journée de la femme digitale : Dakar accueille la première édition en Afrique Sen360.sn – 14/06/2019
• Journée de la femme digitale en Afrique : « Elles changent le monde » Viberadio.sn – 14/06/2019
• Journée de la femme digitale : Kany Ndiaye de Sopra Banking nous parle de leur projet ! SenegalDirect.net – 14/06/2019
• Soham Wardini: "Nous accompagnons beaucoup de jeunes et de femmes dans le
digital" leral.net – 14/06/2019
• « Osez, Croyez En Vous. Rien N’est Impossible… », L’appel De Cathy Diouf Aux Jeunes Et Aux Femmes Lors De La JFD À Dakar Seneinfos-‐genre.com – 14/06/2019
• JT ZSTV -‐ JOURNAL FRANÇAIS 20H DU 13 JUIN 2019 AVEC ASTOU KANE DIONE – 2STV
Yamatele.sn -‐ 13/06/2019
• Le bilan de la première Journée de la Femme Digitale en Afrique est « positif » Lejournalducameroun.com -‐ 13/06/2019
• La Journée de la Femme Digitale 2019 : une double édition inédite à Paris et à Dakar Equonet.net – 13/06/2019
• Première Édition JFD En Afrique, La Fondatrice Prône Une Meilleure Représentativité Des Femmes Dans Le Secteur Du Numérique Seneinfos-‐genre.com – 13/06/2019
• Technologies et genre : la Journée de la femme digitale s’invite au Sénégal Mediasenegal.sn – 13/06/2019
• Sénégal : le monde de la Tech à Dakar pour prendre part à la JFD Osiris.sn -‐ 13/06/2019
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• « ELLES CHANGENT LE MONDE » : THÈME DE LA JOURNÉE DE LA FEMME DIGITALE, UNE PREMIÈRE EN AFRIQUE Tradefm.net – 13/06/2019
• Qui est Delphine Remy-‐Boutang, fondatrice de la Journée de la Femme Digitale ? Socialnetlink.org – 12/06/2019
• Technologies et genre : la Journée de la femme digitale s'invite au Sénégal Tech221.net – 12/06/2019
• La Journée de la Femme Digitale Teledakar.net – 11/06/2019
• Côte d’Ivoire/International/ Dakar abrite la prochaine édition de la Journée de la
Femme Digitale (Communiqué) Aip.ci – 24/05/2019
• Lancement de la première édition de la Journée de la Femme Digitale en Afrique
Socialnetlink.org -‐ 24/05/2019
• La journée de la femme digitale : La première édition africaine se tiendra à Dakar Libération – Presse papier – 24/05/2019
• Formation, confiance et financement, les clés d’une mixité dans le monde digital
24 HEURES – Presse papier – 24/05/2019
• La 1re édition africaine se tiendra au Sénégal Lematin.ma – 23/05/2019
• HUITIÈME ÉDITION DE LA JFD À DAKAR, À PARTIR DU 13 JUIN aps.sn – 23/05/2019
• Première édition de La Journée de la Femme Digitale en Afrique : Les 13 et 14 juin à Dakar, Sénégal Osiris.sn – 22/05/2019
• Première édition de La Journée de la Femme Digitale en Afrique : Les 13 et 14 juin à Dakar, Sénégal Adakar.com – 22/05/2019
• Journée de la femme digitale Au-‐senegal.com – 22/05/2019
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Date de Publication : 20 Juin 2019 Support : Lepoint.fr
We love margaret Ancienne analyste chez Rothschild Asset Management et cocréatrice de l'application de lutte contre le gaspillage alimentaire OptiMiam, la Béninoise Raodath Aminou a décidé de créer Ileola, un outil d'aide à la création d'entreprises, dans la zone de Sèmè City, à Cotonou. Présente à la Journée de la Femme Digitale à Dakar, elle a rendu un hommage appuyé à Margaret Hamilton, une des pionnières de l'informatique, qui a travaillé sur le système embarqué du programme Apollo. « J'essaie de nerien mangerdu tout. Celaaméliore laclarté de mespensées. » Pavel Dourov, créateur de la messagerie Telegram et de Gram, qui veut concurrencer Libra, le projet de cryptomonnaie signé Facebook.
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Date de Publication : 19 Juin 2019 Support : Dakar Time – Presse papier
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Date de Publication : 19 Juin 2019 Support : Libération – Presse papier
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Date de Publication : 19 Juin 2019 Support : Madamelefigaro.fr
Nafissatou, Arielle, Afua… ces entrepreneures qui changent l’Afrique grâce au numérique
Reen tech, e-‐learning, e-‐santé, financement participatif… En Afrique, la révolution numérique représente un nouvel espoir pour des femmes toujours plus nombreuses à se lancer dans l'entrepreneuriat. La preuve à Dakar à l'occasion de la première édition africaine de la Journée de la femme digitale, le 13 juin dernier.
Elles s’appellent Nafissatou, Arielle, Afua ou Boussoura. Elles sont avocates, ingénieures, étudiantes ou artistes et partagent la même ambition : entreprendre pour changer la société. Leur arme ? Le numérique. Rassemblées le 13 juin, à Dakar, au Sénégal, pour la première édition africaine de la Journée de la Femme Digitale (JFD) organisée par The Bureau, une cinquantaine d’entrepreneures, d’institutionnels, d'entreprises et d'associations partenaires se sont succédés sur la scène de la salle de conférence de l'hôtel Pullman Teranga pour exposer leur vision de l'entreprenariat au féminin, devant un public -‐ majoritairement des femmes -‐ de près de 650 personnes. Environnement, santé, éducation, droit, entrepreneuriat, agriculture, finance, arts créatifs, les profils et les récits varient, mais l’énergie est la même, communicative et sans faille.
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Les Africaines, championnes de l'entreprenariat
Inventer aujourd'hui les emplois de demain est l'un des défis majeurs du continent, dont la population âgée de 15 à 35 ans devrait atteindre près de 850 millions de personnes à l’horizon 2050. En Afrique plus qu’ailleurs, l’économie numérique et les nouvelles technologies ont le pouvoir de libérer les énergies créatives et l’esprit d’entreprendre, en particulier chez les femmes. Delphine Rémy-‐Boutang, fondatrice de la JFD, le rappelle : «Au Sénégal, les femmes sont le moteur de cette révolution. Elles représentent 30% de l'éco-‐système numérique, contre 10% en France.» Championnes de l'entrepreneuriat, les Africaines sont 24% à être impliquées dans la création d'entreprises contre 6% seulement en Europe et en Asie centrale, selon une étude du cabinet Rolland Berger (1). Un record qu'il faut opposer avec une autre réalité : celle de l'économie informelle, c'est-‐à-‐dire la production de biens et services qui échappent à la régmentation ou à l'impôt.
Comme l'explique Djenaba Ndiaye, «les femmes entrepreneures sont ambitieuses. Elles veulent sortir du micro projet. Il y a beaucoup de micro financement pour les femmes et cela les maintient dans le secteur informel», affirme celle qui est coordonnatrice du programme ONU Femmes au Sénégal. «Les femmes rurales nourrissent le monde. Et ces femmes-‐là veulent sortir de l'insécurité. Elles ont besoin d'accéder à la sécurité foncière et n'ont pas assez de terres. Elles ont besoin d'avoir accès à des intrants pour garantir une bonne production, mais aussi à des marchés et des financements», martelle Djneba Ndiaye, convaincue que les technologies de l'information et de la communication peuvent créer des ponts entre les jeunes urbaines et les femmes vivant en milieu rural.
"Ne jamais renoncer" : interview vidéo de Rebecca Enonchong
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Et quand les nouvelles technologies se mettent au service de l'agriculture, cela donne, par exemple, le Green Village Hub, un ensemble de solutions green tech créé il y a trois ans au Tchad par Safia Mahamat Youssouf. L'objectif : améliorer la productivité agricole par le partage d’informations et de connaissances, mais aussi améliorer l'assainissement des villages grâce à des poubelles connectées. Pour cette informaticienne fille d’agriculteur, le numérique permet de répondre aux défis sociétaux et environnementaux en milieu rural. «Je viens du Sahel où nous rencontrons beaucoup de problèmes. Chez nous, il fait souvent 50 °C. Nous subissons le changement climatique tous les jours et des millions de vies sont menacées. Nous sommes la région qui perd le plus de jeunes en traversant la Méditerranée. On ne peut pas rester les bras croisés.»
Innover... et sauver des vies
C'est aussi pour sauver des vies que Nafissatou Diouf s'est lancée dans l'entrepreneuriat en 2017, avec le projet de numériser les données médicales des patients. « L'idée est de faciliter le travail des médecins et des urgentistes», raconte l'étudiante de 22 ans, qui a perdu l'une de ses tantes à cause d'une erreur de traitement. Aujourd'hui à la tête de SenVitale, une start-‐up de dix salariés, Nafissatou Diouf a développé une plateforme et un e-‐carnet de santé grâce à un code-‐barres intégré à une carte, un bracelet ou un pendentif, des accessoires qui permettent au praticien de disposer des antécédents médicaux du patient. Le tout disponible en langues locales et internationales, et en toute sécurité. «Au-‐delà du fait que nous apportons des solutions, nous innovons et, surtout, nous sauvons des vies», souligne la jeune chef d'entreprise qui n'attend plus que l'autorisation du ministère sénégalais de la santé pour la mise en service de SenVitale. D'ici là, Nafissatou et son équipe préparent déjà la prochaine étape : le développement dans d'autres pays d'Afrique ;
"Oser entreprendre" : interview vidéo de Raodath Aminou
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Les femmes représentent un véritable vecteur de transformation
Pour Florent Youzan, qui pilote le LAB Innovation de la Société Générale à Dakar, «les femmes représentent un véritable vecteur de transformation. Là où certains ont démissionné, elles se sont mises en mission. Là où tout le monde pensait qu'il n'y avait que des problèmes, elles ont réussi à trouver des solutions.» Comme Boussoura Talla Guéye, co-‐fondatrice de SetTIC, une entreprise sénégalaise de collecte, de démantellement et de retraitement des déchets électroniques. Ingénieure réseaux et télécommunications, la jeune femme a mené de front son travail de manager chez CFAO Technologies et son projet, avant de se consacrer totalement à ce dernier. «Cette expérience m'a ouvert les yeux sur le potentiel du numérique, mais aussi sur les impacts négatifs de ce secteur sur l'environnement et la santé. Alors, un jour, avec une amie, nous nous sommes dits : "On va changer le monde"», se rappelle Boussoura Talla Guéye. Une noble mission... dont le chemin est semé d'embûches. «Au début, le plus dur, c'est d'avoir accès au marché. Nous sommes dans un secteur nouveau et les cycles de vente peuvent prendre un an et, pendant ce temps, il faut tenir», insite la trentenaire avant d'enchaîner sur les problèmes du financement, des ressources humaines et de la formation.
Un plafond de verre trop bas
Créer une start-‐up pour voler de ses propres ailes et avoir un impact social, de nombreuses Africaines en rêvent. Mais dans une société où les hommes occupent les premières places tandis que les femmes œuvrent dans l'ombre, le chemin à parcourir semble encore long.
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«Les femmes travaillent beaucoup au Sénégal, dans tous les secteurs d'activité. Le problème, c'est que dès qu'on monte, on voit de moins en moins de femmes. On voit des micro entrepreneures dans des petites entreprises, mais elles sont rares dans les conseils d'administration ou à la tête de grandes entreprises. Le plafond de verre dont on parle souvent est beaucoup trop bas au Sénégal», constate Mberry Seck, membre fondateur du Women Investment Club qui réunit 82 femmes. Lancé il y a quelques mois, ce club de business angels au féminin va apporter, dès cette année, un financement et un accompagnement à quatre entrepreneuses prometteuses.
Je veux aider autant de gens que possible
Comment gravir les échelons d'une entreprise ? Comment se lancer dans l'entreprenariat et développer la confiance en soi ? C'est pour répondre aux interrogations que se posent les femmes qu'Afua Osei a co-‐fondé She Leads Africa, un média en ligne de conseils en business et en gestion de carrière. Entre webinaires, articles, live sur les réseaux sociaux et événéments un peu partout sur le continent, pour cette businesswoman qui a grandi aux États-‐Unis, le numérique est le moyen le plus efficace pour s'adresser au plus grand nombre. Lancé en 2014, le média touche une communauté de près d'un million de personnes répartis dans trente pays. «Je veux aider autant de gens que possible. Très souvent, chez nous, on cherche l’homme fort, celui qui dirige. Ce qui fait que beaucoup de gens se sentent exclus. L'idée est donc de proposer une plateforme sur laquelle une jeune femme sera considérée comme une experte, qui sera respectée pour ses compétences au même titre qu'un homme fort.»
Un esprit de sororité
PDG de Tech Booster ICTINA et présidente de l'association Femme & Tic à Abidjan en Côte d'Ivoire, Christelle N'Cho Assirou partage elle aussi cet esprit de sororité et d'inclusion, en formant des femmes vulnérables aux outils de la bureautique et du numérique. Dans son témoignage, elle évoque notamment le cas d'une marchande quinquagénaire analphabète qui faisait appel à une tierce personne pour effectuer ses opérations bancaires sur son téléphone portable. «Quand elle a réalisé que cette personne l'avait grugée pendant des années, elle a fondu en larmes. Nous aidons donc les femmes à devenir des actrices de leur propre développement.» Chômage, écologie, éducation, émigration, santé, égalité... les business women du numérique réunies pour cette première édition africaine de la JFD semblent bel et bien prêtes à relever tous les défis du continent, et à les transformer en opportunités.
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Date de Publication : 19 Juin 2019 Support : Cio-‐mag.com
JFD DAKAR 2019 : les femmes, moteurs de la révolution numérique au Sénégal (CIO Mag) – L’édition Sénégal de la Journée de la Femme Digitale qui s’est déroulée pour la première fois sur le continent africain a tenu ses promesses. La co-‐organisatrice Delphine – Rémy Boutang se félicite du fait que Dakar ait « tenu toutes sa promesse en tant que l’une des villes les plus high tech d’Afrique avec plus de 650 participants le 13 juin au Pullman Dakar Teranga ». Pour la fondatrice du cabinet de conseil The Bureau, les femmes sénégalaises ont beaucoup de mérite pour être « le maillon fort de la société sénégalaise, et le moteur de cette révolution numérique, déterminées à renforcer leur présence dans un secteur qui représente le futur de nos continents ». Au-‐delà des acteurs sénégalais, c’est le monde de la Tech qui s’est donné rendez-‐vous à Dakar, avec « plus de 50 speakers venus du Cameroun, Afrique du Sud, Mali, Nigéria, Gabon, Tchad, Bénin, Togo, Côte d’Ivoire, mais aussi des partenaires, les 40 médias locaux et internationaux, près d’une centaine de journalistes, les étudiants, la présidence, la Ville de Dakar, l’Ambassade de France au Sénégal ainsi que les Sénégalais. L’idée, surtout, et les organisateurs le font remarquer, a été que pendant ces deux journées d’échanges, les acteurs ont eu « le plaisir d’échanger et d’apprendre les uns des autres ».
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Date de Publication : 19 Juin 2019 Support : Lactuatcho.com
Première édition en Afrique de La Journée de la Femme Digitale : un succès selon les organisateurs Le 13 juin 2019, plus de 650 participants sont venus découvrir à Dakar plus de 50 intervenantes leaders et entrepreneures de renom dans le domaine du numérique, venant d’Afrique et d’ailleurs, lors de la Journée de la Femme Digitale. Une première édition sur le Continent. L’événement avait pour axes la formation, le financement et la confiance, et a permis de mettre en avant des exemples de réussite ayant valeurs de modèles pour toutes les femmes qui veulent entreprendre dans le numérique sur le Continent. « Les femmes entrepreneurs dans le digital doivent être aujourd’hui les nouveaux modèles de réussite », a affirmé Delphine Remy-‐Boutang, fondatrice de La Journée de la Femme Digitale (JFD). « Ce concentré de rencontres, de partage et de savoir qu’est la JFD souligne que l’Afrique est une véritable source d’inspiration : les innovations africaines pourraient suggérer au monde d’autres transitions possibles d’autant plus que d’ici 2100 un individu sur trois sera africain. C’est grâce à la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale que nous relèverons le défi d’une meilleure représentativité des femmes. » Trois femmes ont été récompensées par des prix « Margaret » : Arielle Kitio, Camerounaise, fondatrice de Caysti, œuvre pour former les leaders de la technologie de demain (Margaret Afrique 2019) ; Rebecca Enonchong, également Camerounaise, fondatrice d’Apps Tech, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions d’applications d’entreprise et Présidente du conseil d’administration d’Afrilabs (Margaret d’Honneur) ; Diariata Ndiaye, Franco-‐Sénégalaise, créatrice d’App-‐Elles et de son bracelet connecté destinés aux victimes de violences (Coup de cœur des Prix Margaret).
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Date de Publication : 18 Juin 2019 Support : Socialnetlink.org -‐ Vidéo
Sunulex, le Google de l’information juridique au Sénégal (Nafissatou TINE)
Avez-‐vous entendu parler du google de l’information juridique au Sénégal ? Une jeune avocate juriste vient de lancer cette plateforme qui s’appelle Sunulex dont l’objectif est de faciliter l’accès à l’information juridique sur le net. La créatrice se nomme Nafissatou TINE, une femme qui s’est tôt intéressée au digital . Avec sa plateforme elle veut permettre aux personnes qui ne sont pas spécialistes du droit de pouvoir s’orienter à travers les textes et vidéo mis en ligne sur la plateforme En plus, pour faciliter le travail aux professionnels du droit comme les avocats, notaires, étudiants, etc. la plateforme digitalise leurs outils de travail. Elle sera élargie au niveau continental car, dès le mois de juillet, une plateforme africaine de droit avec dix pays sera lancée avec plus de 60 000 documents. Pour Nafissatou, l’ambition est de couvrir tous les pays de l’Afrique francophone d’ici 2021. L’équipe de Socialnetlink s’est entretenue avec elle lors de la journée de la Femme Digitale
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Date de Publication : 18 Juin 2019 Support : Mediasenegal.sn
Première édition en Afrique de La Journée de la Femme Digitale : un succès ! Le 13 juin 2019, plus de 650 participants sont venus découvrir à Dakar plus de 50 intervenantes leaders et entrepreneures de renom dans le domaine du numérique, venant d’Afrique et d’ailleurs, lors de la Journée de la Femme Digitale. Une première édition sur le Continent. L’événement avait pour axes la formation, le financement et la confiance, et a permis de mettre en avant des exemples de réussite ayant valeurs de modèles pour toutes les femmes qui veulent entreprendre dans le numérique sur le Continent. « Les femmes entrepreneurs dans le digital doivent être aujourd’hui les nouveaux modèles de réussite », a affirmé Delphine Remy-‐Boutang, fondatrice de La Journée de la Femme Digitale (JFD). « Ce concentré de rencontres, de partage et de savoir qu’est la JFD souligne que l’Afrique est une véritable source d’inspiration : les innovations africaines pourraient suggérer au monde d’autres transitions possibles d’autant plus que d’ici 2100 un individu sur trois sera africain. C’est grâce à la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale que nous relèverons le défi d’une meilleure représentativité des femmes. » Trois femmes ont été récompensées par des prix « Margaret » : Arielle Kitio, Camerounaise, fondatrice de Caysti, œuvre pour former les leaders de la technologie de demain (Margaret Afrique 2019) ; Rebecca Enonchong, également Camerounaise, fondatrice d’Apps Tech, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions d’applications d’entreprise et Présidente du conseil d’administration d’Afrilabs (Margaret d’Honneur) ; Diariata Ndiaye, Franco-‐Sénégalaise, creìatrice d’App-‐Elles et de son bracelet connecteì destineìs aux victimes de violences (Coup de cœur des Prix Margaret). Il faut aussi noter une présence médiatique locale et internationale forte, avec près de 100 journalistes présents.
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Date de Publication : 18 Juin 2019 Support : Socialnetlink.org -‐ Vidéo
Entrepreneuriat des jeunes dans le digital: les conseils d’Edith BROU
Présente à la 1ère Édition de la Journée de la Femme Digitale à Dakar, la blogueuse Edith BROU, reste toujours constante dans son engagement. Pour encourager les filles à s’engager dans le digital, la co-‐fondatrice du webzine féminin Ayane livre ses conseils à celles qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat numérique. La militante de la cause féminine appelle les jeunes femmes a avoir confiance en elles afin d’avoir des carrières dans les domaines des technologies de l’information et de la communication. Pour elle, c’est un secteur qui est porteur de potentialités et vecteur d’autonomisation pour les femmes.
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Date de Publication : 18 Juin 2019 Support : Afrik.com – Reprise intégral du CP
Première édition en Afrique de La Journée de la Femme Digitale: un succès unanimement reconnu Plus de 650 participants sont venus découvrir plus de 50 intervenants leaders et entrepreneurs de renom du digital. Une présence médiatique internationale et locale forte, avec plus de 40 médias représentés par près de 100 journalistes. Un programme fondé sur 3 axes d’actions concrètes de LaJournée de la Femme Digitale : formation, financement, confiance. Après les Nanas Benz, place aux Nanas Digitales ! « Les femmes entrepreneures dans le digital doivent être aujourd’hui les nouveaux modèles de réussite. Les Nanas Benz – les célèbres femmes d’affaires des années 70 en Afrique – ont ouvert la voie pour d’autres femmes. Nous souhaitons bâtir des ponts entre nos deux continents. Mettre en réseau ces nanas digitales ! Ces femmes leaders africaines et européennes imaginent et mettent en œuvre des solutions concrètes et participent activement à la croissance économique. Donner aux femmes leur juste place dans le numérique, c’est donner au monde une véritable chance de relever ces grands enjeux. », affirme Delphine Remy-‐Boutang, CEO the bureau & La Journée de la Femme Digitale (JFD). Elles entreprennent, innovent, osent en Afrique et dans le monde… Elles, ce sont ces femmes venant du Cameroun, d’Afrique du Sud, du Mali, du Nigeria, du Gabon, du Tchad, du Benin, du Togo ou encore de la Côte d’Ivoire, réunies à l’occasion de la première édition de La Journée de la Femme Digitale à Dakar, au Sénégal. « Ce concentré de rencontres, de partage et de savoir qu’est la JFD souligne que l’Afrique est une véritable source d’inspiration : les innovations africaines pourraient suggérer au monde d’autres transitions possibles d’autant plus que d’ici 2100 un individu sur trois sera africain. C’est grâce à la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale que nous relèverons le défi d’une meilleure représentativité des femmes. », a ajouté Delphine Remy-‐Boutang lors de la soirée à la résidence de l’Ambassadeur de France au Sénégal. Le prix les Margaret remis à Dakar aux deux femmes digitales de l’année 2019
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De gauche à droite : Rebecca Enonchong (Margaret d’honneur), Arielle Kitio (Margaret), Babacar Kane (IBM) et Delphine Remy-‐Boutang (JFD). Pour clore la journée, Babacar Kane, Directeur Général d’IBM Sénégal et Afrique de l’Ouest et Delphine Remy-‐Boutang, CEO the bureau & La Journée de la Femme Digitale ont remis le prix les Margaret aux Camerounaises Arielle Kitio et Rebecca Enonchong. – MARGARET AFRIQUE 2019 Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, œuvre pour former les leaders de la technologie de demain. – MARGARET D’HONNEUR 2019 Rebecca Enonchong, fondatrice d’Apps Tech, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions d’applications d’entreprise et Présidente du conseil d’administration d’Afrilabs. Pour plus d’informations sur les Margaret : https://lajourneedelafemmedigitale.com/les-‐margaret/
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De gauche à droite : Rebecca Enonchong (Margaret d’honneur), Delphine Remy-‐Boutang (JFD), Soham El Wardini (maire de Dakar), Arielle Kitio (Margaret), et Diariata Ndiaye (coup de cœur Prix les Margaret).
De gauche à droite : Arielle Kitio (Margaret), Sira Sylla (députée), Rebecca Enonchong (Margaret d’honneur), Salwa Toko (CNNUM), Christophe Bigot (ambassade de France au Sénégal), Delphine Remy-‐Boutang (JFD), Soham El Wardini (maire de Dakar) et Diariata Ndiaye (coup de cœur Prix les Margaret).
La célébration de ces entrepreneurs exceptionnelles de l’écosystème numérique africain s’est poursuivie à la résidence de l’Ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot, en
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présence de Soham El Wardini, maire de Dakar, et du coup de cœur du jury des Margaret (Europe), Diariata Ndiaye, fondatrice d’App-‐Elles.
La JFD Learning Expedition, une plongée au cœur de l’écosystème numérique de la capitale sénégalaise.
Choisir le Sénégal et sa capitale Dakar comme première édition de la JFD est un choix à la hauteur du pays et de ses ambitions dans le domaine du numérique.
Le 14 juin, la JFD Learning Expedition organisée avec Orange-‐Sonatel a présenté l’écosystème technologique de Dakar qui croît à pas de géant sous l’impulsion de nouveaux acteurs, incubateurs, investisseurs et accélérateurs de business.
« Les femmes sont les moteurs de cette révolution numérique. Elles comptent pour 30 % dans l’écosystème sénégalais et participent activement à la croissance de ce secteur stratégique pour le développement de l’Afrique. », conclue Rokhaya Solange Ndir, Chef de Département RSE et Partenariats, Orange – Sonatel.
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Date de Publication : 18 Juin 2019 Support : Publitechecho.net
Première édition en Afrique de La Journée de la Femme Digitale: un succès unanimement reconnu Plus de 650 participants sont venus découvrir plus de 50 intervenants leaders et entrepreneurs de renom du digital. Une présence médiatique internationale et locale forte, avec plus de 40 médias représentés par près de 100 journalistes. Un programme fondé sur 3 axes d’actions concrètes de LaJournée de la Femme Digitale : formation, financement, confiance. Après les Nanas Benz, place aux Nanas Digitales ! « Les femmes entrepreneures dans le digital doivent être aujourd’hui les nouveaux modèles de réussite. Les Nanas Benz – les célèbres femmes d’affaires des années 70 en Afrique – ont ouvert la voie pour d’autres femmes. Nous souhaitons bâtir des ponts entre nos deux continents. Mettre en réseau ces nanas digitales ! Ces femmes leaders africaines et européennes imaginent et mettent en œuvre des solutions concrètes et participent activement à la croissance économique. Donner aux femmes leur juste place dans le numérique, c’est donner au monde une véritable chance de relever ces grands enjeux. », affirme Delphine Remy-‐Boutang, CEO the bureau & La Journée de la Femme Digitale (JFD). Elles entreprennent, innovent, osent en Afrique et dans le monde… Elles, ce sont ces femmes venant du Cameroun, d’Afrique du Sud, du Mali, du Nigeria, du Gabon, du Tchad, du Benin, du Togo ou encore de la Côte d’Ivoire, réunies à l’occasion de la première édition de La Journée de la Femme Digitale à Dakar, au Sénégal. « Ce concentré de rencontres, de partage et de savoir qu’est la JFD souligne que l’Afrique est une véritable source d’inspiration : les innovations africaines pourraient suggérer au monde d’autres transitions possibles d’autant plus que d’ici 2100 un individu sur trois sera africain. C’est grâce à la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale que nous relèverons le défi d’une meilleure représentativité des femmes. », a ajouté Delphine Remy-‐Boutang lors de la soirée à la résidence de l’Ambassadeur de France au Sénégal. Le prix les Margaret remis à Dakar aux deux femmes digitales de l’année 2019
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De gauche à droite : Rebecca Enonchong (Margaret d’honneur), Arielle Kitio (Margaret), Babacar Kane (IBM) et Delphine Remy-‐Boutang (JFD). Pour clore la journée, Babacar Kane, Directeur Général d’IBM Sénégal et Afrique de l’Ouest et Delphine Remy-‐Boutang, CEO the bureau & La Journée de la Femme Digitale ont remis le prix les Margaret aux Camerounaises Arielle Kitio et Rebecca Enonchong. – MARGARET AFRIQUE 2019 Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, œuvre pour former les leaders de la technologie de demain. – MARGARET D’HONNEUR 2019 Rebecca Enonchong, fondatrice d’Apps Tech, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions d’applications d’entreprise et Présidente du conseil d’administration d’Afrilabs. Pour plus d’informations sur les Margaret : https://lajourneedelafemmedigitale.com/les-‐margaret/
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De gauche à droite : Rebecca Enonchong (Margaret d’honneur), Delphine Remy-‐Boutang (JFD), Soham El Wardini (maire de Dakar), Arielle Kitio (Margaret), et Diariata Ndiaye (coup de cœur Prix les Margaret).
De gauche à droite : Arielle Kitio (Margaret), Sira Sylla (députée), Rebecca Enonchong (Margaret d’honneur), Salwa Toko (CNNUM), Christophe Bigot (ambassade de France au Sénégal), Delphine Remy-‐Boutang (JFD), Soham El Wardini (maire de Dakar) et Diariata Ndiaye (coup de cœur Prix les Margaret).
La célébration de ces entrepreneurs exceptionnelles de l’écosystème numérique africain s’est poursuivie à la résidence de l’Ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot, en
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présence de Soham El Wardini, maire de Dakar, et du coup de cœur du jury des Margaret (Europe), Diariata Ndiaye, fondatrice d’App-‐Elles.
La JFD Learning Expedition, une plongée au cœur de l’écosystème numérique de la capitale sénégalaise.
Choisir le Sénégal et sa capitale Dakar comme première édition de la JFD est un choix à la hauteur du pays et de ses ambitions dans le domaine du numérique.
Le 14 juin, la JFD Learning Expedition organisée avec Orange-‐Sonatel a présenté l’écosystème technologique de Dakar qui croît à pas de géant sous l’impulsion de nouveaux acteurs, incubateurs, investisseurs et accélérateurs de business.
« Les femmes sont les moteurs de cette révolution numérique. Elles comptent pour 30 % dans l’écosystème sénégalais et participent activement à la croissance de ce secteur stratégique pour le développement de l’Afrique. », conclue Rokhaya Solange Ndir, Chef de Département RSE et Partenariats, Orange – Sonatel.
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Date de Publication : 18 Juin 2019 Support : Negronews.fr
DAKAR : LA TECHNOLOGIE FÉMININE MISE EN AVANT La journée de la femme digitale s’est déroulée jeudi dernier à Dakar, c’est la première édition africaine de ce forum. Une édition marquée par la présence de plusieurs leaders féminins et entrepreneures africaines qui ont pendant toute la journée partagée leur expérience visant à « changer le monde » par le numérique, certaines idées sortent du lot. – Une application pour les victimes de violences (femmes, enfants) C’est l’invention de Diariata N’diaye, 36 ans, qui est très engagée contre les violences faites aux femmes (conjugales, viols). Après avoir parcouru de nombreux établissements scolaires en France, où elle a grandi, elle a pu recueillir des témoignages et sensibiliser les jeunes. La jeune femme s’est surtout rendu compte que ces personnes n’étaient même pas informées qu’il existe des solutions pour ça. En 2015, elle crée son association « Résonantes » et lance dans la foulée « App-‐elles ». « Je suis partie d’un constat très simple : c’est que tout le monde a un téléphone et que donc s’il y a un outil qui doit être créé pour les victimes, il doit passer par leur téléphone », explique-‐t-‐elle. Cette application mobile permet aux victimes de violences conjugales d’alerter trois de leurs proches en cas de situation de danger. Aujourd’hui, Diarata évoque 8.000 téléchargements de son application avec une moyenne de 800 à 1.300 utilisateurs par mois, et une présence dans dix pays, dont la France, le Canada, le Maroc, les États-‐Unis ou encore le Sénégal. Une superbe innovation qui va sans doute aider beaucoup de femmes à se sortir des situations les plus complexes. – Un carnet de santé numérique Nafissatou Diouf est sûrement la cadette de cette édition, à 22 ans, la jeune femme est à la tête d’une start-‐up de 10 salariés, installée à Dakar depuis deux mois. Lorsqu’un patient arrive dans un hôpital, il faut souvent taper son nom dans l’ordinateur pour avoir des informations sur lui, ce qui prend beaucoup de temps. Nafissatou a créé un système de QR code, un type de code-‐barres, intégré à une carte, un bracelet, ou encore un pendentif, est scanné par les médecins pour accéder instantanément aux données des patients. Sa plateforme gratuite permet également aux patients de gérer leurs rendez-‐vous médicaux.
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L’idée est de « faciliter le travail des médecins et des urgentistes » qui peuvent ainsi « agir plus rapidement », explique la jeune Sénégalaise, personnellement touchée par le problème des diagnostics. Les efforts de Nafissatou Diouf ont rapidement payé, puisqu’elle lance « Senvitale » en 2017 et dès 2018, elle remporte le prix start-‐up de l’année. « On attend l’autorisation du ministère de la Santé à cause des données sensibles que l’on traite » explique-‐t-‐elle. Pour l’instant, le projet n’est pas encore sur le marché, mais la jeune femme envisage déjà de développer son entreprise à l’étranger.
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Date de Publication : 18 Juin 2019 Support : Africain.info -‐ Reprise de Afrik.com
Première édition en Afrique de La Journée de la Femme Digitale Plus de 650 participants sont venus découvrir plus de 50 intervenants leaders et entrepreneurs de renom du digital. Une présence médiatique internationale et locale forte, avec plus de 40 médias représentés par près de 100 journalistes. Un programme fondé sur 3 axes d’actions concrètes de La Journée de la Femme Digitale : Formation, Financement, Confiance.
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Date de Publication : 18 Juin 2019 -‐ Vidéo Support : Socialnetlink.org
Rebecca ENONCHONG : “Beaucoup d’efforts notés dans le développement des réseaux de Business Angels en Afrique
Rebecca ENONCHONG a participé à la Journée de la Femme Digitale qui s’est tenue à Dakar. Ainsi, elle a soutenu qu’il est important de faire savoir aux femmes que le Digital est un métier. En conséquence, elles doivent s’y lancer comme les hommes.
La Fondatrice d’AppsTech a rappelé aussi l’importance dans les efforts notés pour multiplier les réseaux de Business Angels en Afrique. Car ce sont ces derniers qui mettent de l’argent dans les startups afin de leur permettre de se développer.
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Date de Publication : 18 Juin 2019 Support : Laviesenegalaise.com
Première édition en Afrique de la Journée de la Femme Digitale : un succès ! Plus de 650 participants sont venus découvrir plus de 50 intervenants leaders et entrepreneurs de renom du digital. Une présence médiatique internationale et locale forte, avec plus de 40 médias représentés par près de 100 journalistes. Un programme fondé sur 3 axes d’actions concrètes de La Journée de la Femme Digitale : formation, financement, confiance. Après les Nanas Benz, place aux Nanas Digitales ! « Les femmes entrepreneures dans le digital doivent être aujourd’hui les nouveaux modèles de réussite. Les Nanas Benz – les célèbres femmes d’affaires des années 70 en Afrique – ont ouvert la voie pour d’autres femmes. Nous souhaitons bâtir des ponts entre nos deux continents. Mettre en réseau ces nanas digitales ! Ces femmes leaders africaines et européennes imaginent et mettent en œuvre des solutions concrètes et participent activement à la croissance économique. Donner aux femmes leur juste place dans le numérique, c’est donner au monde une véritable chance de relever ces grands enjeux. », affirme Delphine Remy-‐Boutang, CEO the bureau & La Journée de la Femme Digitale (JFD). Elles entreprennent, innovent, osent en Afrique et dans le monde… Elles, ce sont ces femmes venant du Cameroun, d’Afrique du Sud, du Mali, du Nigeria, du Gabon, du Tchad, du Benin, du Togo ou encore de la Côte d’Ivoire, réunies à l’occasion de la première édition de La Journée de la Femme Digitale à Dakar, au Sénégal. « Ce concentré de rencontres, de partage et de savoir qu’est la JFD souligne que l’Afrique est une véritable source d’inspiration : les innovations africaines pourraient suggérer au monde d’autres transitions possibles d’autant plus que d’ici 2100 un individu sur trois sera africain. C’est grâce à la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale que nous relèverons le défi d’une meilleure représentativité des femmes. », a ajouté Delphine Remy-‐Boutang lors de la soirée à la résidence de l’Ambassadeur de France au Sénégal.
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Date de Publication : 17 Juin 2019 -‐ Reprise vidéo de France 24 Support : Uccadia.com
Sénégal – Première édition africaine de la Journée de la femme digitale
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Date de Publication : 17 Juin 2019 Support : Ecodafrik.com
Technologies et genre : la Journée de la femme digitale s’invite au Sénégal
Ce 13 juin au Sénégal à Dakar débute la Journée de la femme digitale en Afrique (JFD). Première édition sur le Continent, cet évènement se veut un concentré de rencontres et échanges visant à inspirer et encourager toutes les femmes à innover et à entreprendre dans le secteur du digital. Dakar, la capitale sénégalaise sera durant le 13 et le 14 juin prochain l’hôte d’un important rendez-‐vous mettant la question des femmes au cœur du développement digital. Il s’agit de la première édition de la Journée de la femme digitale en Afrique (JFD), un pendant de l’édition européenne. Selon les organisateurs, la JFD constitue deux journées riches et inspirantes, résolument tournées vers une société numérique responsable plus inclusive, articulées autour de l’inspiration, de l’expérience et du networking. « Plus qu’un simple événement, la JFD est un véritable concentré de rencontres, de partages de savoir et d’expériences qui a pour ambition d’inspirer et d’encourager toutes les femmes à innover et entreprendre dans le secteur du digital », note-‐t-‐on dans le communiqué des organisateurs de l’évènement. Pour cet important rendez-‐vous à Dakar, plusieurs personnalités sont attendues. On évoque plus de 350 participants, plus de 50 illustres intervenants, plus de 70 grands noms de la presse et divers partenaires. Le programme prévoit des conférences, des prix « Margaret »
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qui récompensent une femme digitale engagée pour un monde meilleur et met à l’honneur les fondatrices et cofondatrices de jeunes startups de moins de cinq ans basées en Europe et en Afrique ; et enfin la JFD Learning Expédition qui prévoit une plongée au cœur de l’écosystème tech sénégalais, ponctuée par la visite de plusieurs structures clés du secteur digital. Les femmes au cœur du digital, une grande problématique L’organisation de cet évènement vient répondre à une question importante, à savoir celle du rôle joué par les femmes dans le développement actuel des pays. Selon Delphine Rémy-‐Boutang, initiatrice de la JFD, alors que tous les secteurs sont impactés par la transformation digitale, l’emploi et le numérique sont intimement liés et le digital change le monde. Malheureusement, « alors que le nombre d’emplois dans le numérique ne cesse d’augmenter, le constat est sans appel : les femmes restent minoritaires dans ce secteur pourtant en pleine croissance », a-‐t-‐elle constaté. Pour la responsable, il s’agit d’un sujet qui touche en plein cœur l’économie mondiale. « Or, pour construire un monde meilleur, il nous faut tendre vers une plus grande représentation des femmes. Il nous faut changer les mentalités, il nous faut prendre conscience collectivement de l’importance d’agir en faveur d’une plus grande mixité dans ce secteur porteur de croissance !», lance-‐t-‐elle en guise d’appel. La JFD vient répondre à la préoccupation d’attirer plus de femmes vers le secteur du digital en les invitant à un partage d’expérience. « Les femmes doivent coopter d’autres femmes. Et parce que le Web n’a pas de frontières, il nous faut construire un monde en commun. Bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe, mais aussi avec ce continent proche et lointain qu’est l’Afrique : le berceau de l’humanité qui peut en devenir le destin », a expliqué Rémy-‐Boutang.
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Date de Publication : 17 Juin 2019 Support : Nofi.media
A Dakar, les technologies numériques se déclinent au féminin. Par Oeil d’Afrique avec agences le 17 juin 2019. Un code-‐barres pour carnet de santé, une application permettant aux femmes victimes de violences de donner l’alerte, une plateforme recensant l’ensemble des textes juridiques sénégalais : à Dakar, un forum célèbre l’innovation technologique féminine. Pour la première édition africaine jeudi dans la capitale sénégalaise de la Journée de la femme digitale, une manifestation organisée à Paris depuis sept ans, plusieurs centaines de femmes qui entreprennent dans le secteur du numérique étaient conviées à partager projets et expériences. Un carnet de santé numérique A 22 ans, Nafissatou Diouf est déjà à la tête de Senvitale, une start-‐up de 10 salariés, installée depuis deux mois à Dakar. Ce système de QR code, un type de code-‐barres, intégré à une carte, un bracelet, ou encore un pendentif, est scanné par les médecins pour accéder instantanément aux données des patients. L’idée est de faciliter le travail des médecins et des urgentistes qui peuvent ainsi agir plus rapidement, explique la jeune Sénégalaise, personnellement touchée par le problème des diagnostics. Lorsque sa tante décède des suites d’une réaction allergique mal prise en charge, la jeune femme, alors diplômée en industrie chimique et agroalimentaire depuis deux ans, interrommpt ses études pour se lancer dans l’aventure digitale. En 2017, elle lance Senvitale, qui lui vaut de nombreux prix, dont celui de la start-‐up de l’année 2018, au Sénégal. Sa plateforme gratuite permet également aux patients de gérer leurs rendez-‐vous médicaux. Pour l’instant, le projet tarde à arriver sur le marché. Explique la jeune jeune femme, qui envisage pourtant déjà un développement de son entreprise à l’international
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App pour les victimes de violences Artiste engagée depuis une dizaine d’années dans la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes, Diariata N’diaye, 36 ans, a parcouru les établissements scolaires en France, où elle a grandi, pour sensibiliser les jeunes et a récolté de nombreux témoignages. Elle prend alors conscience que les victimes ignorent l’existence de solutions. En 2015, elle crée son association «Résonanteset lance dans la foulée «App-‐elles». Cette application mobile permet aux victimes de violences conjugales d’alerter trois de leurs proches en cas de situation de danger.. explique-‐t-‐elle. Les alertes peuvent être aussi déclenchées via un bracelet connecté à l’application. La plateforme gratuite permet aux victimes de contacter des associations ou de s’informer sur leurs droits. Aujourd’hui, la créatrice d’App-‐elles revendique 8.000 téléchargements de son application avec une moyenne de 800 à 1.300 utilisateurs par mois, et une présence dans dix pays, dont la France, le Canada, le Maroc, les États-‐Unis ou encore le Sénégal.
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Date de Publication : 17 Juin 2019 Support : Oeildafrique.com
A Dakar, les technologies numériques se déclinent au féminin Un code-‐barres pour carnet de santé, une application permettant aux femmes victimes de violences de donner l'alerte, une plateforme recensant l'ensemble des textes juridiques sénégalais: à Dakar, un forum célèbre l'innovation technologique féminine. Pour la première édition africaine jeudi dans la capitale sénégalaise de la Journée de la femme digitale, une manifestation organisée à Paris depuis sept ans, plusieurs centaines de femmes qui entreprennent dans le secteur du numérique étaient conviées à partager projets et expériences. -‐ Un carnet de santé numérique A 22 ans, Nafissatou Diouf est déjà à la tête de Senvitale, une start-‐up de 10 salariés, installée depuis deux mois à Dakar. Ce système de QR code, un type de code-‐barres, intégré à une carte, un bracelet, ou encore un pendentif, est scanné par les médecins pour accéder instantanément aux données des patients. L'idée est de "faciliter le travail des médecins et des urgentistes" qui peuvent ainsi "agir plus rapidement", explique la jeune Sénégalaise, personnellement touchée par le problème des diagnostics. Lorsque sa tante décède des suites d'une réaction allergique mal prise en charge, la jeune femme, alors diplômée en industrie chimique et agroalimentaire depuis deux ans, interrommpt ses études pour se lancer dans l'aventure digitale. En 2017, elle lance Senvitale, qui lui vaut de nombreux prix, dont celui de la start-‐up de l'année 2018, au Sénégal. Sa plateforme gratuite permet également aux patients de gérer leurs rendez-‐vous médicaux. Pour l'instant, le projet tarde à arriver sur le marché. "On attend l'autorisation du ministère de la Santé à cause des données sensibles que l'on traite", explique la jeune jeune femme, qui envisage pourtant déjà un développement de son entreprise à l'international. -‐ App pour les victimes de violences Artiste engagée depuis une dizaine d'années dans la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes, Diariata N'diaye, 36 ans, a parcouru les établissements scolaires en France, où elle a grandi, pour sensibiliser les jeunes et a récolté de nombreux témoignages. Elle prend alors conscience que les victimes ignorent l'existence de solutions. En 2015, elle crée son association "Résonantes" et lance dans la foulée "App-‐elles". Cette application
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mobile permet aux victimes de violences conjugales d'alerter trois de leurs proches en cas de situation de danger. "Je suis partie d'un constat très simple : c'est que tout le monde a un téléphone et que donc s'il y a un outil qui doit être créé pour les victimes, il doit passer par leur téléphone", explique-‐t-‐elle. Les alertes peuvent être aussi déclenchées via un bracelet connecté à l'application. La plateforme gratuite permet aux victimes de contacter des associations ou de s'informer sur leurs droits. Aujourd'hui, la créatrice d'App-‐elles revendique 8.000 téléchargements de son application avec une moyenne de 800 à 1.300 utilisateurs par mois, et une présence dans dix pays, dont la France, le Canada, le Maroc, les États-‐Unis ou encore le Sénégal. "On a beaucoup de personnes qui utilisent App-‐elles dans l'espace public. Des femmes qui commencent tôt le matin, qui rentrent tard le soir", indique Diariata N'diaye, qui juge pourtant le nombre d'utilisatrices encore insuffisant. App-‐elles, déjà disponible sur les téléphones mobiles Android, devrait arriver prochainement sur Iphone. -‐ Le droit à portée de clic Quand Nafissatou Tine, avocate sénégalo-‐belge de 34 ans, quitte en 2016 Bruxelles pour s'installer à Dakar, elle se trouve confrontés à la difficulté de trouver des sources d'information fiables sur le droit sénégalais. Elle décide donc de lancer Sunulex, qui rassemble l'intégralité des textes de loi numérisés du Sénégal, mais aussi les décisions de jurisprudence, comblant ainsi un manque pour les étudiants en droit, les juristes, voire les citoyens. "Actuellement sur la plateforme sénégalaise gratuite, accessible au public, nous avons réuni 800 textes et nous avons 1.700 visites par semaine", se félicite la chef d'entreprise, à la tête de 8 salariés. Nafissatou Tine s'apprête à lancer en juillet "Sunulex.Africa", une version de son premier site désormais destinée à une dizaine de pays d'Afrique francophone, dont la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Togo, le Gabon, le Mali, le Burkina Faso, et la Mauritanie. "C'est une plateforme africaine faite avec des ressources africaines, pour des Africains et par des Africains, pour les juristes du monde entier", s'enthousiasme-‐t-‐elle. A terme, Nafissatou Tine souhaite faire de Sunulex la première plateforme numérique de droit en Afrique francophone.
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Date de Publication : 17 Juin 2019 Support : yamatale.tv – Reprise vidéo de France 24
Première édition africaine de la Journée de la femme digitale au Sénégal
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Date de Publication : 17 Juin 2019 Support : france24.fr -‐ Vidéo
Première édition africaine de la Journée de la femme digitale au Sénégal
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Date de Publication : 16 Juin 2019 Support : Seneinfos-‐genre.com
Sénégal : App-‐Elles, Un Bracelet Pour Prévenir Les Violences Faites Aux Femmes
La journée de la Femme Digitale s’est tenue pour la première fois à Dakar ce jeudi et ce vendredi. Mise en valeur de l’entrepreneuriat, innovations, coup de projecteur sur des start-‐up : l’événement a permis durant ces deux jours de promouvoir de nombreuses initiatives au féminin sur le continent… et au Sénégal. Exemple avec le bracelet de Diariata Ndiaye. Un objet connecté à une application qui permet de prévenir les agressions sexuelles.
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Date de Publication : 15 Juin 2019 Support : Lafrique-‐en-‐marche-‐rfi.lepodcast.fr -‐ Radio
L'Afrique en marche -‐ Sénégal : (App) Elles, un bracelet pour prévenir les violences faites aux femmes
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Date de Publication : 15 Juin 2019 -‐ Vidéo Support : Socialnetlink.org
#JFD 2019 – Arielle KITIO : “être une femme digitale africaine, c’est être une femme digitale dans le monde”
Vidéo : Prise de parole d’Arielle KITIO De nationalité camerounaise, âgée de 26 ans, Arielle KITIO remporte pour la première fois en terre africaine la Margaret africaine, un prix qui récompense une femme digitale engagée pour un monde meilleur. La fondatrice et PDG de CAYSTI, reine africaine du code informatique et Doctorante en informatique déclare que le digital ne cherche pas à savoir “si on est une femme, un chinois, un africain, un américain”. Ce qui intéresse la première Margaret c’est que le discours évolue pour qu’on parle de femme entrepreneur.
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : Le Soleil – Presse Papier
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : Senegalactu.com
JOURNÉE DE LA FEMME DIGITALE : DAKAR ACCUEILLE LA PREMIÈRE ÉDITION EN AFRIQUE La première édition de la Journée de la femme digitale (Jfd) a ouvert ses portes, ce jeudi 13 juin 2019, à Dakar. Co-‐fondée par Delphine Remy-‐Boutang en 2013, cette journée met en «lumière et connecte les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital». Cette année, pour la première fois de son histoire, et en sus de son édition européenne, la Jfd s’exporte au Sénégal, pays hôte de la première édition de ladite journée en Afrique, considérée comme «le premier continent de l’entrepreneuriat féminin» dans le monde. Selon son initiatrice, la Jfd est devenue aujourd’hui «un rendez-‐vous international incontournable pour célébrer l’innovation au féminin. Et l’édition de cette année se veut «audacieuse, en accord avec son ADN : un double événement, organisé pour la 7ème fois en France, et pour la première fois en Afrique». Elle dit : «Plus qu’un simple événement, la Jfd est un véritable concentré de rencontres, de partages de savoir et d’expériences qui a pour ambition d’inspirer et d’encourager toutes les femmes à innover et entreprendre dans le secteur du digital.» Ainsi, durant deux journées (13 et 14) «riches et inspirantes, résolument tournées vers une société numérique responsable plus inclusive, articulées autour de l’inspiration, de l’expérience et du networking», les participantes ont mis le focus sur la «Learning expedition», l’écosystème du numérique au Sénégal et l’entreprenariat féminin en Afrique. Pour Delphine Remy-‐Boutang, le choix de Dakar s’explique par le fait qu’elle est réputée «faire partie du top 10 des villes les plus high-‐tech» du continent noir. L’année 2019 marque ainsi le début de l’internationalisation de la Journée de la femme digitale qui, selon Delphine, «prendra désormais chaque année ses quartiers sur le continent africain où les nouvelles technologies sont en plein développement et représentent un enjeu socio-‐économique déterminant».
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Date de Publication : 14 Juin 2019 -‐ Radio Support : RFI.fr
Afrique : réussir sa transition numérique avec les femmes
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : Quotidien AFP
A Dakar, les technologies numériques se déclinent au féminin Un code-‐barres pour carnet de santé, une application permettant aux femmes victimes de violences de donner l'alerte, une plateforme recensant l'ensemble des textes juridiques sénégalais: à Dakar, un forum célèbre l'innovation technologique féminine. Pour la première édition africaine jeudi dans la capitale sénégalaise de la Journée de la femme digitale, une manifestation organisée à Paris depuis sept ans, plusieurs centaines de femmes qui entreprennent dans le secteur du numérique étaient conviées à partager projets et expériences. -‐ Un carnet de santé numérique A 22 ans, Nafissatou Diouf est déjà à la tête de Senvitale, une start-‐up de 10 salariés, installée depuis deux mois à Dakar. Ce système de QR code, un type de code-‐barres, intégré à une carte, un bracelet, ou encore un pendentif, est scanné par les médecins pour accéder instantanément aux données des patients. L'idée est de "faciliter le travail des médecins et des urgentistes" qui peuvent ainsi "agir plus rapidement", explique la jeune Sénégalaise, personnellement touchée par le problème des diagnostics. Lorsque sa tante décède des suites d'une réaction allergique mal prise en charge, la jeune femme, alors diplômée en industrie chimique et agroalimentaire depuis deux ans, interrommpt ses études pour se lancer dans l'aventure digitale. En 2017, elle lance Senvitale, qui lui vaut de nombreux prix, dont celui de la start-‐up de l'année 2018, au Sénégal. Sa plateforme gratuite permet également aux patients de gérer leurs rendez-‐vous médicaux. Pour l'instant, le projet tarde à arriver sur le marché. "On attend l'autorisation du ministère de la Santé à cause des données sensibles que l'on traite", explique la jeune jeune femme, qui envisage pourtant déjà un développement de son entreprise à l'international. -‐ App pour les victimes de violences Artiste engagée depuis une dizaine d'années dans la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes, Diariata N'diaye, 36 ans, a parcouru les établissements scolaires en France, où elle a grandi, pour sensibiliser les jeunes et a récolté de nombreux témoignages. Elle prend alors conscience que les victimes ignorent l'existence de solutions. En 2015, elle crée son association "Résonantes" et lance dans la foulée "App-‐elles". Cette application mobile permet aux victimes de violences conjugales d'alerter trois de leurs proches en cas de situation de danger. "Je suis partie d'un constat très simple : c'est que tout le monde a un téléphone et que donc s'il y a un outil qui doit être créé pour les victimes, il doit passer par leur téléphone", explique-‐t-‐elle.
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Les alertes peuvent être aussi déclenchées via un bracelet connecté à l'application. La plateforme gratuite permet aux victimes de contacter des associations ou de s'informer sur leurs droits. Aujourd'hui, la créatrice d'App-‐elles revendique 8.000 téléchargements de son application avec une moyenne de 800 à 1.300 utilisateurs par mois, et une présence dans dix pays, dont la France, le Canada, le Maroc, les États-‐Unis ou encore le Sénégal. "On a beaucoup de personnes qui utilisent App-‐elles dans l'espace public. Des femmes qui commencent tôt le matin, qui rentrent tard le soir", indique Diariata N'diaye, qui juge pourtant le nombre d'utilisatrices encore insuffisant. App-‐elles, déjà disponible sur les téléphones mobiles Android, devrait arriver prochainement sur Iphone. -‐ Le droit à portée de clic Quand Nafissatou Tine, avocate sénégalo-‐belge de 34 ans, quitte en 2016 Bruxelles pour s'installer à Dakar, elle se trouve confrontés à la difficulté de trouver des sources d'information fiables sur le droit sénégalais. Elle décide donc de lancer Sunulex, qui rassemble l'intégralité des textes de loi numérisés du Sénégal, mais aussi les décisions de jurisprudence, comblant ainsi un manque pour les étudiants en droit, les juristes, voire les citoyens. "Actuellement sur la plateforme sénégalaise gratuite, accessible au public, nous avons réuni 800 textes et nous avons 1.700 visites par semaine", se félicite la chef d'entreprise, à la tête de 8 salariés. Nafissatou Tine s'apprête à lancer en juillet "Sunulex.Africa", une version de son premier site désormais destinée à une dizaine de pays d'Afrique francophone, dont la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Togo, le Gabon, le Mali, le Burkina Faso, et la Mauritanie. "C'est une plateforme africaine faite avec des ressources africaines, pour des Africains et par des Africains, pour les juristes du monde entier", s'enthousiasme-‐t-‐elle. A terme, Nafissatou Tine souhaite faire de Sunulex la première plateforme numérique de droit en Afrique francophone.
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : Dakarsoir.info
Delphine REMY-‐BOUTANG : »Il Nous Faut Batir Des Ponts Entre Les Continents… » Aprés la succés de sa 7éme édition à paris ,la journée de la femme digitale révèle les temps forts de son premier événement en Afrique qui aura pour théme » Elles changent le monde. » Une premiére sur le continent africain pour cet événement sfondé en 2013 par Delphine REMY-‐BOUTANG qui consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grace au digitale. A traver le prix les (Margaret),la journée de la digitale rend hommage chaque année à Margaret Hamilton ,l’informaticienne de la NASA qui a permis au prémier homme de marcher sur la lune .Le prix récompense une femme digitale engagée pour un monde meilleur. A cette occasion ,ce prix mettra à l’honneur pour la journée fois en terre Africaine la Margaret de la 1ére édition de la JFD, Arielle KITIO ,fondatrice de Caysti, et la Margaret d’honneur,Rabecca ENONCHONG,fondatrice d’AppsTech. Au programme de cette 1ére édition ,formation,confiance et financement avec pour objectif d’ccélérer la mixité dans le monde du diitale .Pour cause ,seuls 2,2% des financements en provenance des fonds d’nvestissements mondiaux . Selon Mme Remy-‐BOUTANG internetn’a pas de frontiére,il nous faut batir des ponts entre les continents ,ces femmes entrepreneures qui changent le monde Il faut que nous le faisons en Europe mais aussi avec l’Afrique qui enregistre le taux le plus important de femmes entrepreneures au monde .Nous mison sur la force du collectif,aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationle pour reveler le défi d’une meilleure représentativité des femmes.
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : Reussirbusiness.com
Célébrer l’innovation féminine grâce au numérique La première édition de « La Journée de la Femme Digitale en Afrique » axée sur le thème « Elles Changent le Monde », ouverte le jeudi 13 juin à Dakar, offre l’opportunité aux femmes de montrer leur savoir-‐faire grâce au numérique, a soutenu une de ses co-‐fondatrices, Mme Delphine Remy-‐Boutang.
« La Journée de la Femme Digitale est devenue aujourd’hui un rendez-‐vous international incontournable pour célébrer l’innovation féminine », a -‐t-‐ expliqué à l’ouverture de cet évènement délocalisé pour la première fois en Afrique, après le succès de sa 7e édition à Paris. Elle ajoute : « l’édition de cette année se veut audacieuse et en accord avec son ADN qui est d’être un double événement. Cet évènement, fondé en 2013 par Delphine REMY-‐BOUTANG, consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au numérique. Reconnu pour les efforts ‘’importants’’ qu’il a fourni ces dernières décennies dans le domaine du numérique et de l’entrepreneuriat en faveur des femmes, le Sénégal a eu
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l’honneur d’accueillir cette première édition de « La Journée de la Femme Digitale » en terre africaine. La journée du 13 juin est axée sur la formation, la confiance et le financement, avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du numérique. Plusieurs sous-‐thèmes ont meublé le premier jour de ce forum et ont permis de passer au crible l’écosystème du numérique et de l’entrepreneuriat au Sénégal et en Afrique en général, afin de déterminer la place de la femme dans cet écosystème. Cet exercice a permis de riches échanges d’expériences entre des femmes venues d’horizons divers mais qui partagent le même langage, la même passion qui est le numérique. « Les Femmes ont déjà pris le pouvoir » a déclaré Mme Soham Wardini, maire de Dakar. Avant de continuer « Les Femmes sont impliquées dans tous les domaines de la vie politique, économique et partout ailleurs ».
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : VoaAfrique.com
A Dakar, les technologies numériques se déclinent au féminin
Une étudiante teste un appareil de réalité virtuelle à Orlando, en Floride, le 5 octobre 2017. Un code-‐barres pour carnet de santé, une application permettant aux femmes victimes de violences de donner l'alerte, une plateforme recensant l'ensemble des textes juridiques sénégalais: à Dakar, un forum célèbre l'innovation technologique féminine. Pour la première édition africaine jeudi dans la capitale sénégalaise de la Journée de la femme digitale, une manifestation organisée à Paris depuis sept ans, plusieurs centaines de femmes qui entreprennent dans le secteur du numérique étaient conviées à partager projets et expériences. Un carnet de santé numérique A 22 ans, Nafissatou Diouf est déjà à la tête de Senvitale, une start-‐up de 10 salariés, installée depuis deux mois à Dakar. Ce système de QR code, un type de code-‐barres, intégré à une carte, un bracelet, ou encore un pendentif, est scanné par les médecins pour accéder instantanément aux données des patients.
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L'idée est de "faciliter le travail des médecins et des urgentistes" qui peuvent ainsi "agir plus rapidement", explique la jeune Sénégalaise, personnellement touchée par le problème des diagnostics. Lorsque sa tante décède des suites d'une réaction allergique mal prise en charge, la jeune femme, alors diplômée en industrie chimique et agroalimentaire depuis deux ans, interrommpt ses études pour se lancer dans l'aventure digitale. En 2017, elle lance Senvitale, qui lui vaut de nombreux prix, dont celui de la start-‐up de l'année 2018, au Sénégal. Sa plateforme gratuite permet également aux patients de gérer leurs rendez-‐vous médicaux. Pour l'instant, le projet tarde à arriver sur le marché. "On attend l'autorisation du ministère de la Santé à cause des données sensibles que l'on traite", explique la jeune jeune femme, qui envisage pourtant déjà un développement de son entreprise à l'international. App pour les victimes de violences Artiste engagée depuis une dizaine d'années dans la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes, Diariata N'diaye, 36 ans, a parcouru les établissements scolaires en France, où elle a grandi, pour sensibiliser les jeunes et a récolté de nombreux témoignages. Elle prend alors conscience que les victimes ignorent l'existence de solutions. En 2015, elle crée son association "Résonantes" et lance dans la foulée "App-‐elles". Cette application mobile permet aux victimes de violences conjugales d'alerter trois de leurs proches en cas de situation de danger. "Je suis partie d'un constat très simple : c'est que tout le monde a un téléphone et que donc s'il y a un outil qui doit être créé pour les victimes, il doit passer par leur téléphone", explique-‐t-‐elle. Les alertes peuvent être aussi déclenchées via un bracelet connecté à l'application. La plateforme gratuite permet aux victimes de contacter des associations ou de s'informer sur leurs droits. Aujourd'hui, la créatrice d'App-‐elles revendique 8.000 téléchargements de son application avec une moyenne de 800 à 1.300 utilisateurs par mois, et une présence dans dix pays, dont la France, le Canada, le Maroc, les États-‐Unis ou encore le Sénégal. "On a beaucoup de personnes qui utilisent App-‐elles dans l'espace public. Des femmes qui commencent tôt le matin, qui rentrent tard le soir", indique Diariata N'diaye, qui juge pourtant le nombre d'utilisatrices encore insuffisant. App-‐elles, déjà disponible sur les téléphones mobiles Android, devrait arriver prochainement sur Iphone.
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : Elle.ci
Interview de Delphine Remy Boutang, la journée de la femme digitale s'installe à Dakar Vous êtes la fondatrice de la journée de la femme digitale. Pouvez-‐vous nous en dire plus sur cet évènement devenu une institution aujourd'hui à Paris. J’ai co-‐fondé La Journée de la Femme Digitale (JFD) à Paris en 2013. Cela fait déjà 7 ans que nous mettons à l’honneur les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital et contribuons à tendre vers plus de parité et d’égalité. La Journée de la Femme Digitale est devenu un rendez-‐vous international incontournable pour célébrer l’innovation au féminin, en rassemblant chaque année des leaders et entrepreneurs du digital de renom. Pour notre première édition à Dakar, nous avons prévu deux journées riches et inspirantes, résolument tournées vers une société numérique responsable plus inclusive, articulées autour de l’inspiration, de l’expérience et du networking. Les femmes que nous avons mises à l’honneur le 17 avril, à la Maison de la Radio à Paris, et que nous mettrons à l’honneur, aujourd’hui, au Pullman Dakar Teranga, au Sénégal, écrivent le futur, forment aux grands enjeux à venir, innovent pour une meilleure qualité de vie et inspirent le monde. À leur manière, « ELLES CHANGENT LE MONDE ! ». Le 14 juin, toujours à Dakar, nous avons organisé avec Orange-‐Sonatel, la JFD Learning Expedition, une plongée au cœur de l’écosystème numérique sénégalais. Au programme de cette journée, la visite de plusieurs structures clés du secteur (Sonatel Digital Center, Sonatel Académie, Jokkolabs, Lab Innovation by Société Générale, Kinaya Lab, FESTIC, CTIC, Maison de la PME by Société Générale Sénégal et le FODEM), des échanges avec des investisseurs, startups et incubateurs, la rencontre des acteurs de l’écosystème digital de Dakar, des démonstrations et expérimentations des dernières tendances tech en Afrique. Dans une volonté d'internationalisation, la JFD s'installe en Afrique et plus particulièrement à Dakar pour sa prochaine édition. Pourquoi ce choix ? Notre édition 2019 se veut audacieuse, en accord avec notre ADN : un double événement organisé pour la septième fois en France et pour la première fois en Afrique.
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2019 marque le début de l’internationalisation de la Journée de la Femme Digitale, qui se déroulera annuellement sur le continent africain où les nouvelles technologies sont en plein développement et représentent un enjeu socio-‐économique déterminant.Nous avons choisi Dakar, la ville figurant au top 10 des villes les plus high tech d’Afrique. À l’instar de nombreuses autres villes technologiques du continent, Dakar soutient à travers de multiples initiatives telles que “Dakar Ville Numérique”, les ambitions fortes du Sénégal dans le renforcement, le développement des TIC et la création d’une économie numérique durable. Preuve en est, au Sénégal, le grand nombre d’incubateurs et de fonds d’investissement pour permettre aux start-‐up de se développer. Objectif : atteindre 35 000 emplois directs dans le domaine des nouvelles technologies d’ici 2025. Quelle est votre volonté et vos objectifs pour cette édition ? Les femmes doivent coopter d’autres femmes. Et parce que le Web n’a pas de frontières, il nous faut construire un monde en commun. Bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe, mais aussi avec ce continent proche et lointain qu’est l’Afrique : le berceau de l’humanité qui peut en devenir le destin. Bien que tous les secteurs soient impactés par la transformation digitale et que le nombre d’emplois dans le numérique ne cesse d’augmenter, le constat est sans appel : les femmes restent minoritaires dans ce secteur pourtant en pleine croissance ! La France enregistre seulement 28% de femmes salariées en entreprise Tech et à peine 10% des startups sont dirigées ou codirigées par des femmes. (Syntec Numérique). L’Afrique qui enregistre le taux le plus important de femmes entrepreneures au monde fait bouger les lignes ! Les innovations africaines pourraient suggérer au monde d’autres transitions possibles. Nous avons pour ambition, au travers de cette journée, de mettre en réseau ces femmes leaders africaines et européennes pour ouvrir la voie vers un futur où les femmes seront des personnalités qui compteront et feront la différence. L’heure est donc à l’unité face à cet objectif qui dépasse les frontières. Ensemble, nous pourrons adresser efficacement les grands enjeux de demain. Sur un continent où les femmes sont les championnes du monde de l'entrepreneuriat, qu’en est-‐il au niveau du digital ? L’Afrique est le 1er continent de l’entrepreneuriat féminin où les femmes produisent près de 65 % des biens du continent. La digitalisation à grande vitesse et la démocratisation des nouvelles formes de technologie ont permis aux sociétés africaines d’être les mieux placées au niveau mondial en termes de leadership féminin et de parité ou encore de renforcer la visibilité des femmes dans divers secteurs d'activité plus rapidement. Au Sénégal les femmes constituent 30% de l’écosystème numérique me confiait Fatim Niang Niox, Directrice Executive de Jokkolabs, alors qu’en France elles ne représentent que 10% dans le digital.
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Ces femmes qui ont investi la scène Tech comme Arielle Kitio (Caysti) au Cameroun, Nafissatou Diouf (SenVitale) au Sénégal, Christelle N’Cho Assirou (ICTINA) en Côte d’Ivoire, pour ne citer qu’elles, sont des ‘’Role Makers’’ : elles innovent, elles forment, elles créent des emplois. Elles sont très inspirantes ! Comme nous le savons le digital est un véritable accélérateur business. Quel rôle peut-‐il jouer pour les femmes africaines ? Un rôle primordial ! Elles sont des piliers économiques pour leurs pays. Les entreprises ayant au moins une fondatrice ont des résultats plus élevés de 63 % que les entreprises n’ayant que des fondateurs, tandis que les entreprises dont les femmes occupent des postes de direction assurent aux actionnaires un rendement de +34 %. (Roland Berger, New Deal, new game for women in Africa, 2016). Florent Youzan, Directeur du Lab Innovation by Société Générale, m’a soufflé une expression que j’aime rappeler : d’un mode de survit, la femme africaine en à fait un mode de vie. Elles entreprennent leur vie ! Au-‐delà du business, pour construire un monde meilleur, il nous faut tendre vers une plus grande représentation des femmes. La clé réside dans l’anticipation de l’impact sur les métiers d’aujourd’hui et l’émergence de ceux de demain. On comprend bien à quel point il est crucial de viser un équilibre entre les femmes et les hommes dans le numérique : cette parité assurera une construction non biaisée des technologies que nous utiliserons. Nous misons sur la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale pour relever le défi d’une meilleure représentativité des femmes Pour finir, la JFD est un évènement enrichissant et inspirant pour les femmes. Cependant, comment les femmes peuvent-‐elles se former efficacement au digital en Afrique francophone ? Le principal levier qui nous permettra de lutter contre ce manque de reconnaissance reste l'éducation. L'entrepreneuriat féminin ne peut s'inscrire dans la durée que s'il est accompagné d'une formation appropriée à destination des jeunes filles. Plus globalement, le continent africain ne peut tirer parti de ces opportunités qu’en préparant sa jeunesse aux métiers de demain. Les jeunes Africains titulaires d'un diplôme en sciences, technologies, mathématiques et ingénierie ne représentent encore que 2 % de la population totale d'âge universitaire du continent. (« The Future of Jobs and Skills in Africa. Preparing the Region for the Fourth Industrial Revolution », mai 2017, le World Economic Forum). Certainement l’une des raisons pour laquelle, en 2017, IBM lançait le programme « Digital -‐ Nation Africa », un programme éducatif et de développement des compétences qui fait partie de son initiative globale « New Collar Jobs », pour aider au développement d’une économie du savoir en Afrique. 70 millions de dollars d’investissement pour étoffer les compétences digitales de 25 millions d’utilisateurs en Afrique grâce à une plateforme d’intelligence artificielle gratuite.
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : Medium.com
1ère édition à Dakar — La Journée de la Femme Digitale Dakar accueille pour la première fois en Afrique la Journée de la Femme Digitale. Une rencontre ouverte hier, jeudi dans un hôtel de la capitale sénégalaise. L’Objectif est de réunir les femmes leaders autour d’un même idéal, s’inspirer, réseauter et partager son expérience. Elles veulent démocratiser le numérique et changer le monde. La journée de la femme digitale vous emmène à la rencontre de l’écosystème à la pointe de l’entreprenariat et de l’innovation technologique dans une des villes les plus intelligentes d’Afrique: Dakar. DÉCOUVREZ L’INTÉGRALITÉ DU PROGRAMME ET LES SPEAKERS DU 13 JUIN Au programme de cette 1ère édition, formation, confiance et financement avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du digital. Pour cause, seuls 2,2% des financements en provenance des fonds d’investissements mondiaux profitent aujourd’hui aux femmes. « Parce qu’internet n’a pas de frontière, il nous faut bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes entrepreneures qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe mais aussi avec l’Afrique qui enregistre le taux le plus important de femmes entrepreneures au monde. Nous misons sur la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale pour relever le défi d’une meilleure représentativité des femmes. », déclare Delphine REMY-‐BOUTANG, CEO the bureau et co-‐fondatrice de la Journée de la Femme Digitale. Le 14 juin à Dakar : la JFD Learning Expedition La journée du 14 juin sera consacrée à la découverte de l’écosystème à la pointe de l’entrepreneuriat et de l’innovation technologique à Dakar, en partenariat avec l’opérateur téléphonique Orange-‐Sonatel. « Nous associer à la première édition de la Journée de la Femme Digitale en Afrique est pour nous plus qu’un symbole, c’est un message fort. Cela nous permet d’une part de réaffirmer nos engagements sur les enjeux de mixité et de parité dans le digital sur le continent et d’autre part de faire découvrir au plus grand nombre cet écosystème bouillonnant de talents avant-‐gardistes et d’initiatives innovantes portées par les femmes de l’écosystème numérique. », se réjouit Rokhaya Solange NDIR, Chargée des relations avec l’écosystème numérique de Sonatel.
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La Sonatel Academy, 1ère école de codage gratuite du Sénégal, fait partie des acteurs clé du secteur qui ouvriront leurs portes à l’occasion de la JFD Learning Expedition, organisée avec l’aimable participation de plusieurs femmes digitales influentes de la sous-‐région. Jokkolabs, le 1er espace de travail collaboratif d’Afrique de l’ouest, le Lab innovation de la Société Générale mais aussi le CTIC, un des incubateurs les plus performants de la sous-‐région, la plateforme Kinaya Lab, le Festic qui s’intéresse aux TIC et aux acteurs du développement, le Fodem ou Fonds de développement et de solidarité municipal de Dakar, et l’Institut Français Léopold Sédar Senghor feront de même. Outre ces visites, la JFD Learning Expedition permettra à ses participants d’expérimenter les dernières innovations mais aussi d’échanger avec des investisseurs et des entrepreneurs locaux.
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : Seneweb.com
Journée de la femme digitale : Dakar accueille la première édition en Afrique La première édition de la Journée de la femme digitale (Jfd) a ouvert ses portes, ce jeudi 13 juin 2019, à Dakar. Co-‐fondée par Delphine Remy-‐Boutang en 2013, cette journée met en «lumière et connecte les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital». Cette année, pour la première fois de son histoire, et en sus de son édition européenne, la Jfd s’exporte au Sénégal, pays hôte de la première édition de ladite journée en Afrique, considérée comme «le premier continent de l’entrepreneuriat féminin» dans le monde. Selon son initiatrice, la Jfd est devenue aujourd’hui «un rendez-‐vous international incontournable pour célébrer l’innovation au féminin. Et l’édition de cette année se veut «audacieuse, en accord avec son ADN : un double événement, organisé pour la 7ème fois en France, et pour la première fois en Afrique». Elle dit : «Plus qu’un simple événement, la Jfd est un véritable concentré de rencontres, de partages de savoir et d’expériences qui a pour ambition d’inspirer et d’encourager toutes les femmes à innover et entreprendre dans le secteur du digital.» Ainsi, durant deux journées (13 et 14) «riches et inspirantes, résolument tournées vers une société numérique responsable plus inclusive, articulées autour de l’inspiration, de l’expérience et du networking», les participantes ont mis le focus sur la «Learning expedition», l’écosystème du numérique au Sénégal et l’entreprenariat féminin en Afrique. Pour Delphine Remy-‐Boutang, le choix de Dakar s’explique par le fait qu’elle est réputée «faire partie du top 10 des villes les plus high-‐tech» du continent noir. L’année 2019 marque ainsi le début de l’internationalisation de la Journée de la femme digitale qui, selon Delphine, «prendra désormais chaque année ses quartiers sur le continent africain où les nouvelles technologies sont en plein développement et représentent un enjeu socio-‐économique déterminant».
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : JeuneAfrique.com
Avec Ileola, la Béninoise Raodath Aminou veut atteindre les sommets de la tech africaine
Rentrée au Bénin en 2017, Raodath Aminou est l'archétype de la « repat ». Portrait d'une entrepreneuse de 29 ans, qui espère créer un « nouveau modèle pour stimuler l'innovation africaine ». En avril 2017, lorsqu’elle termine l’ascension du Kilimandjaro, Raodath Aminou sait qu’elle a atteint un sommet. Elle sait aussi qu’il lui reste encore la plus dure des ascensions à effectuer : celle qui doit l’amener, espère-‐t-‐elle, au firmament de la tech africaine. Elle venait de participer, en France, à la création d’Optimiam, une application pour smartphones destinée à lutter contre le gaspillage alimentaire. Son principe ? Mettre en lien les consommateurs avec les restaurateurs qui proposent à prix cassés des repas ou produits proche de la date de péremption. Mais, au bout d’une décennie passée en France, elle décide de rentrer au Bénin. « J’avais envie de me rendre utile, d’embrasser une autre cause, et, en même temps de créer une entreprise qui permettent de répondre à une partie des problématiques qui se posent en Afrique », explique-‐t-‐elle, glissant aussi avoir ressenti un besoin pressant de « changer d’air ».
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« Saisir aussi l’écosystème entrepreneurial » Quand elle pose ses valises à Cotonou, elle intègre Sèmè City, le projet de cité du savoir initié par le gouvernement béninois, qui a pour objectif de rassembler, sur un seul et même campus, les meilleurs dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche, tout en assurant une mission d’incubateur pour les espoirs de la tech béninoise. Raodath Aminou y sera chargée de mission d’accompagnement à l’entrepreneuriat. Elle organise des formations, monte des ateliers, assure l’accompagnement de projets portés par de jeunes entrepreneurs. « Cela m’a permis de mieux comprendre les besoins des entrepreneurs béninois, de mieux saisir aussi l’écosystème entrepreneurial, et, ainsi, de mûrir mon propre projet de start-‐up ». Car désormais, la jeune femme de 29 ans que ses proches surnomment « Ola' » porte un autre projet : « Ileola ». Un nom qu’elle a choisi en référence à son deuxième prénom, Ayinkê-‐Ola, qui signifie « richesse et avenir » en Yoruba. Un choix tout sauf innocent pour cette entrepreneuse ambitieuse, bien décidée à briser le plafond de verre et à se faire une place dans le monde de la tech, au Bénin, d’abord, et même au-‐delà. « Ce n’est pas facile d’être une femme qui veut se développer dans le secteur des technologies. Il faut aller contre les mentalités, et notamment ici, en Afrique. Il y a de forts a priori. Certaines personnes pensent que si une femme veut se développer dans ce domaine, alors elle ne réussira pas d’un point de vue personnel. En Afrique, en particulier, la femme est encore trop vue comme devant être une mère au foyer, s’occuper de la cuisine et des enfants », regrette-‐t-‐elle.
Son leitmotiv : « Se dépasser » L’ancienne analyste qui a passé trois ans chez Edmond De Rothschild Asset Management, décrit Ileola comme un « start-‐up studio », et affirme qu’elle est sur le point de mettre sur pied un « nouveau modèle pour stimuler l’innovation africaine ». Concrètement, elle propose un ensemble de services aux entrepreneurs (graphistes, développeurs, marketeurs ou encore juristes), « pour que celui ci puisse se concentrer sur son projet ». « Chez Ileola, l’entrepreneur ne joue plus les couteaux suisses, en portant toutes les casquettes techniques, opérationnelles, comptables… Il se concentre sur son produit ou son service, ses clients et ses équipes », détaille la jeune femme. En échange, Ileola prend une part dans les start-‐ups qu’elle accompagne, et un pourcentage lors de levées de fonds. « Lorsque l’entrepreneur entre en phase pré-‐opérationnelle, qu’il teste sa solution et obtient ses premiers clients, il prend son envol et reçoit du financement en pré-‐amorçage venant d’Ileola. À ce moment là, la mission d’Ileola sera réussie », raconte-‐t-‐elle.
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La primeur de l’annonce du lancement de ce « start-‐up studio », Raodath Aminou l’avait réservée aux Journées de la Femme Digitale, dont la 7e édition qui vient de se clore à Dakar se tenait, pour la première fois, sur le continent. Tout un symbole, pour celle qui a fait de son leitmotiv une phrase lancée dans l’une des précédentes éditions de la JFD : « Entreprendre quand on est une femme, c’est possible mais il faut se dépasser. Entreprendre quand on est une femme noire, c’est possible mais il faut se surpasser. »
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : LaTribune.fr
Yacine Barro : avec 30% de femmes dans le management, les entreprises augmentent de 6% leur rentabilité
Yacine Barro, Directrice Générale Microsoft en Afrique de l’Ouest. (Crédits : DR) A l’occasion de la journée de la femme digitale organisée les 13 et 14 juin à Dakar, les experts du numérique partagent leurs expériences et proposent des solutions faisant des femmes africaines les motrices de la digitalisation. Yacine Barro, Directrice générale de Microsoft pour l’Afrique de l'Ouest nous livre ses impressions sur cette journée, analyse les défis qui se posent à la femme digitale africaine et présente les solutions mises en place par Microsoft pour accompagner et accélérer la digitalisation du Continent. La Tribune Afrique : Dakar, la capitale sénégalaise accueille les 13 et 14 juin la première édition journée de la femme digitale en Afrique. En tant que femme africaine et évoluant dans le secteur des nouvelles technologies en Afrique, qu'est-‐ce que vous attendez de ces deux jours de rencontre ? Yacine Barro : C'est un événement unique avec près de 300 participants, des experts venus de toute l'Afrique, mais aussi d'Europe pour partager leurs expériences. C'est une opportunité d'échanges, de partage de nos expériences respectives. Ce type d'initiative permet d'inspirer les femmes, les jeunes, les entrepreneurs de manière globale. Nous y attendons de belles énergies et d'histoires inspirantes. Les hommes y ont également été conviés pour contribuer et apporter leur expertise. Ma conviction est qu'il faut s'unir pour
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créer un environnement dans lequel les femmes comptent et peuvent faire la différence. Cette rencontre est d'une grande importance d'autant plus que c'est la première édition de la journée de la femme digitale organisée en Afrique. Selon vous, faut-‐il traiter la question de la femme digital à part, ou est-‐ce qu'il faudrait l'inclure dans une problématique plus globale qui concerne également d'autres catégories de la population africaine comme les jeunes ? Traiter la question de la femme digitale à part n'a pas de sens dans la mesure où l'on fait partie d'un écosystème. Il s'agit d'un ensemble de personnes, d'hommes, de femmes qui vivent dans un environnement spécifique qui interagissent entre eux au sein de ce milieu et avec ce milieu. Il faut inclure la question de la femme digitale dans une problématique globale qui consisterait à impliquer toutes les parties prenantes de cet écosystème. Une initiative portée par des femmes ne peut avoir de sens que si elle s'intègre dans un contexte spécifique de genre ou générationnel. Nous savons que les femmes représentent près de 30% des entreprises et seulement 5% des effectifs des plus grosses entreprises mondiales. Une évolution des mentalités est donc nécessaire et celle-‐ci doit passer par une prise de conscience globale. Les entreprises ayant au moins 30% de femmes dans leurs corps dirigeants avaient leur rentabilité finale augmentée de 6%. Donc l'intégration des femmes dans le monde du travail n'est que positive. L'autonomisation des femmes par l'outil digital stimule cette productivité et les résultats en termes de développement sont absolument positifs. Quels sont aujourd'hui dans le domaine du digital, les secteurs d'activités les plus porteurs permettant de générer de l'emploi de qualité et de lutter efficacement contre le chômage en Afrique ? Lorsque l'on parle de secteurs porteurs il est surtout question de fintech, d'agrobusiness, d'e-‐banking. Beaucoup sont en relation avec les services. Mais chez Microsoft, nous restons persuadés qu'avec les bons outils n'importe qui peut devenir n'importe quoi. C'est ce que nous défendons à travers l'ensemble de nos solutions proposées, destinées à la fois aux grandes entreprises, aux PME et au TPE. Des solutions de développement d'applications dont les codes restent totalement ouverts et rendus publics dans le domaine des technologies émergentes avec des solutions autour de l'intelligence artificielle, la data, le business intelligence. Il y a des prérequis à la mise en place d'un environnement digitalement favorable et qui permettrait de lutter contre le chômage. Le premier geste est de sauter à bord du train des technologies. Existe-‐t-‐il des solutions spécifiques par pays ? On ne peut pas aujourd'hui affirmer que certains africains bénéficieront de la portée du digital plus que d'autres parce que nous en sommes aux prémices du développement des technologies. Par contre, ce que l'on peut affirmer, c'est que l'Afrique a un énorme potentiel pour devenir un acteur majeur de cet environnement. C'est pourquoi le Continent doit agir très rapidement pour tirer profit de son capital humain. Le World Economique Forum avait
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publié un rapport selon lequel, plus de 50% de la population en Afrique subsaharienne a moins de 25 ans. Ce sont ces jeunes-‐là qui vont construire un futur où les humains et l'intelligence artificielle seront en mesure de travailler ensemble pour le bien de la société. Ainsi, la deuxième chose essentielle à la mise en place d'un environnement digitalement favorable est l'évolution du système éducatif qui doit constamment évoluer afin d'équiper les jeunes des compétences nécessaires. Il s'agit de former, de préparer nos jeunes à l'usage de ces nouvelles technologies émergentes. Si les jeunes ne sont formés, nous risquons de creuser un écart entre nous et le monde développé. Pour ce qui est secteurs porteurs, il n'en existe pas, il existe plutôt des fondamentaux à respecter. Il faut juste être pertinent, persévérant et être bien entouré. C'est-‐à-‐dire proposer des solutions africaines pour résoudre des problèmes africains. On rencontre régulièrement des entrepreneurs qui ne savent pas expliquer la valeur ajoutée de leurs produits et de leurs services. Dans ce cas il est difficile de se faire remarquer sur le marché. Ensuite, il faut de la persévérance, surmonter les obstacles, désacraliser l'échec. Lorsque l'on monte un projet entrepreneur, il doit y avoir cette envie de réussite, véritable passion. Enfin, il est essentiel d'être bien entouré, de bénéficier du mentoring, de s'entourer des bonnes compétences. C'est l'intérêt d'être "résauté". En tant que responsable chez Microsoft quelles solutions ou appuis votre société a-‐t-‐elle mise en place ou compte-‐t-‐elle proposer pour soutenir l'entrepreneuriat des femmes mais aussi des jeunes dans le domaine digital ? Le secteur de l'entrepreneuriat en Afrique et notamment celui des femmes est florissant. Avec la technologie, d'abord elle a commencé avec la technologie mobile et aujourd'hui avec du Cloud, on voit des startups locales développer des solutions très pertinentes adaptées à leurs modes de vie et aux différents défis qui se posent à l'Afrique. Maintenant, on doit tirer parti de ce dynamisme et Microsoft veut tirer parti de cet esprit et faire connaitre les créations africaines à travers son initiative Microsoft For Africa. C'est une initiative lancé il y a 5 ans pour accélérer la transformation numérique du Continent et ouvrir de nouvelles opportunités. Le programme a été conçu sur mesure et dédié exclusivement à l'Afrique qui est l'unique Continent à bénéficier de ce type d'accompagnement de la part de Microsoft. Microsoft For Africa agit dans le domaine des startups, celui des MPE et PMI et dans celui des jeunes. L'objectif est d'accélérer de l'adoption du Cloud et la transformation digitale. Le deuxième objectif est de favoriser plus de créativité pertinente pour le marché, c'est-‐à-‐dire des solutions africaines aux réels besoins africains. Pour y parvenir, nous nous focalisons sur trois piliers. Il y a d'abord l'accès, qui est lié au fait de pouvoir fournir à un plus grand nombre l'accès à l'internet et à la connectivité. C'est un prérequis inébranlable. Le deuxième pilier sur lequel travaille Microsoft for Africa est l'accès à la compétence qui consiste à offrir aux bénéficiaires du programmes des formations aux standards mondiaux pour améliorer leur employabilité et leur esprit d'entreprise. Le troisième pilier est celui de l'innovation qui consiste à accompagner les innovations faites par les africains pour le Continent. A ce niveau, Microsoft recherche constamment des startups à haut potentiel, conduites par des femmes avec des solutions de partenariat dans des domaines tels que la santé, l'agriculture, l'éducation, les finances, les services publiques pour véritablement développer
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des solutions innovantes. Certains de ces entrepreneurs que nous accompagnons ou que nous avons accompagné vont participer à cette journée de la femme digitale. Aux côtés des besoins classiques de financement et de formation, quels types d'accompagnements les femmes africaines ont-‐elle le plus besoin pour entreprendre dans le domaine digital ? Il est vrai que l'on parle souvent des formations classiques qui sont souvent très techniques. On a beaucoup de formation en codage. Par contre ce que l'on voit le moins, c'est ce type d'accompagnement qui permet d'aborder les questions de management, de gestion d'entreprise, de coaching, de mentoring qui permettrait d'assurer une certaine pérennité de l'initiative. Une étude récente a montré que neufs créateurs sur dix sont inscrits dans un processus d'accompagnement, mais que parmi eux seuls 20% vont jusqu'à la création de leur entreprise. Aussi les entrepreneurs ayant un mentor sont 5 fois plus de chance de créer leurs entreprises que ceux qui n'en ont pas. D'où l'importance de mettre l'accent sur d'autres types de formations qui traitent des questions de management, de création d'entreprises et de sortir des schémas habituels de formations classiques. Les entrepreneurs peuvent être de bons créateurs sans avoir nécessairement ces notions essentielles relatives à la gestion d'entreprise, au management. Ils ont besoin d'être coaché, de mentors. Et ceci fait partie des services proposés par Microsoft For Africa. Nous avons un programme d'accès au financement. Il permet aux personnes suivies par Microsoft For Africa d'avoir accès à des investisseurs, à des outils de gestion de la trésorerie, des modèles financiers pour les aider à se développer et à s'étendre. Rien qu'au cours de ces 6 derniers mois Microsoft a touché plus de 300 startups sur le Continent avec un focus sur plusieurs licornes de nouvelle génération. L'initiative permet également aux entreprises d'avoir accès à des informations sur le marché. Microsoft For Africa a mis près de 1,7 million de PME et MPI africains en ligne. Nous avons élaboré un programme de mentorat à travers lequel les experts mondiaux de Microsoft donnent de leur temps et expertise pour aider les nouvelles entreprises dans leur stratégie de croissance et de développement. Nous avons actuellement 600 volontaires qui ont accompagné près de 400 entrepreneurs africains. Autre type d'accompagnement, les startups peuvent recevoir des stagiaires certifiés Microsoft pour une période de 6 mois, afin de mieux se focaliser sur leurs tâches prioritaires.
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : Laviesenegalaise.com -‐ Entretien Vidéo
Journée de la femme digitale à Dakar : les femmes veulent démocratiser le numérique et changer le monde, Kany Ndiaye de Sopra banking Software explique Dakar accueille pour la première fois en Afrique la Journée de la Femme Digitale. Une rencontre ouverte hier, jeudi dans un hôtel de la capitale sénégalaise. L’Objectif est de réunir les femmes leaders autour d’un même idéal, s’inspirer, se réseauter et partager son expérience. Elles veulent démocratiser le numérique et changer le monde. Pour Kany Ndiaye, consultante fonctionnelle core banking à Sopra Banking Software, “les femmes ont besoin du digital, le digital également a besoin des femmes”. Louise Cord de la Banque Mondiale quant à elle estime “qu’avec le digital, on peut accélérer les progrès et aller vers une plus grande croissance inclusive”. Pendant ce temps, Dieynaba Ndiaye d’Onu Femme avance que “les femmes rurales nourrissent le monde”, autant de qualifications et de slogan pour montrer et magnifier le rôle de la femme dans la société contemporaine. Venue présidée la cérémonie d’ouverture de la journée de la Femme Digitale, l’édile de Dakar, Madame Soham El Wardini assure que l’avenir sera radieux pour toutes les femmes au Sénégal. Dans cet entretien vidéo, Kany Ndiaye, consultante fonctionnelle core banking à Sopra banking Software, une des speakers lors de la cérémonie d’ouverture a bien voulu répondre à nos questions pour nous parler de l’engagement des femmes dans le digital.
Par ailleurs, selon l’Agence de Presse Africaine (APA), la Française Delphine Remy-‐Boutang, fondatrice de la Journée de la Femme Digitale (JFD) a qualifié, jeudi à Dakar, de « positif » le bilan de cette manifestation organisée pour la première fois en Afrique, et marquée par la présence de plusieurs leaders féminins et entrepreneures africaines des TIC qui ont pendant toute la journée partagé leur expérience visant à « changer le monde » par le numérique.
« Ce qui m’intéresse est de bâtir des ponts entre nos continents, bâtir des synergies », a déclaré Mme Remy-‐Boutang en conférence de presse, une étape qui clôture ainsi cette riche journée où ont pris part des « femmes venues du Mali, du Tchad, du Gabon, … », rapporte apanews.
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Cet événement qu’elle a fondé en 2013, et existant déjà dans son pays, consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au numérique.
Vidéo Youtube : Prise de parole de Kany Ndiaye
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : Socialnetlink.org -‐ Vidéo
JFD 2019 – Delphine Remy-‐Boutang : “la révolution numérique passera par l’Afrique “
Vidéo : Prise de parole de Delphine Remy-‐Boutang La première édition de la journée de la femme digitale s’est ouverte ce Jeudi 13 Juin dans la capitale sénégalaise, devenue le point de convergence des femmes leaders dans le domaine des technologies . Elles sont venues des quatre coins du monde pour participer à cette rencontre qui se tient pour la première fois en Afrique. Une occasion pour les organisateurs de revenir sur les objectifs de l’événement lors d’une conférence de presse. Selon la co-‐fondatrice de la #JFD2019, Delphine Remy-‐Boutang “à l’horizon 2020, pour l’Intelligence Artificielle en Afrique, 2,3 millions d’emplois vont être créés. Si les femmes ne sont pas bien représentées dans ce décompte, les robots créés vont représenter ceux qui les ont créés (hommes). Si les femmes investissent le secteur, la technologie va changer le monde et cela passera par aussi par l’Afrique”
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : Sen360.sn
Journée de la femme digitale : Dakar accueille la première édition en Afrique La première édition de la Journée de la femme digitale (Jfd) a ouvert ses portes, ce jeudi 13 juin 2019, à Dakar. Co-‐fondée par Delphine Remy-‐Boutang en 2013, cette journée met en «lumière et connecte les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital». Cette année, pour la première fois de son histoire, et en sus de son édition européenne, la Jfd s’exporte au Sénégal, pays hôte de la première édition de ladite journée en Afrique, considérée comme «le premier continent de l’entrepreneuriat féminin» dans le monde.
Selon son initiatrice, la Jfd est devenue aujourd’hui «un rendez-‐vous international incontournable pour célébrer l’innovation au féminin. Et l’édition de cette année se veut «audacieuse, en accord avec son ADN : un double événement, organisé pour la 7ème fois en France, et pour la première fois en Afrique».
Elle dit : «Plus qu’un simple événement, la Jfd est un véritable concentré de rencontres, de partages de savoir et d’expériences qui a pour ambition d’inspirer et d’encourager toutes les femmes à innover et entreprendre dans le secteur du digital.»
Ainsi, durant deux journées (13 et 14) « riches et inspirantes, résolument tournées vers une société numérique responsable plus inclusive, articulées autour de l’inspiration, de l’expérience et du networking», les participantes ont mis le focus sur la «Learning expedition», l’écosystème du numérique au Sénégal et l’entreprenariat féminin en Afrique.
Pour Delphine Remy-‐Boutang, le choix de Dakar s’explique par le fait qu’elle est réputée «faire partie du top 10 des villes les plus high-‐tech» du continent noir.
L’année 2019 marque ainsi le début de l’internationalisation de la Journée de la femme digitale qui, selon Delphine, «prendra désormais chaque année ses quartiers sur le continent africain où les nouvelles technologies sont en plein développement et représentent un enjeu socio-‐économique déterminant».
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : Viberadio.sn
Journée de la femme digitale en Afrique : « Elles changent le monde » Créée par Delphine REMY-‐BOUTANG, cet événement permet de "mettre à l'honneur et de connecter" les femmes qui grâce au digital réussissent à "révolutionner le monde", lit-‐on dans leur communiqué publié le 22 mai dernier. Prévue à Dakar les 13 et 14 juin au Pullman, la Journée de la Femme Digitale verra la participation de plusieurs leaders et entrepreneurs du monde du digital. Parmi eux, Yacine BARRO-‐BOURGAULT, Directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana BRONDEL, Fondatrice de Xaalys, Virginie DIAS-‐TAGNON, Directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou DIOUF, Fondatrice de SenVitale, Momar NGUER, Président de la division Marketing & Services et membre du Comité exécutif de Total, Co-‐Fondatrice de She Leads Africa. A cette occasion, la journée du 13 juin sera consacrée à "la formation, la confiance et le financement, avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du numérique." En partenariat avec Orange/Sonatel, la deuxième journée sera orientée vers "la découverte de l'écosystème à la pointe de entrepreneuriat et de l'innovation technologique à Dakar".
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : SenegalDirect.net
Journée de la femme digitale : Kany Ndiaye de Sopra Banking nous parle de leur projet !
L’édition africaine de la journée de la femme digitale (JDF) s’est tenue pour une première fois dans le continent africain à Dakar.
La capitale sénégalaise a accueilli plusieurs femmes entrepreneures et leaders dans leur domaine. Elles sont venues de partout pour échanger et partager leur expérience. Des femmes aux parcours inspirantes dont le principal slogan est de changer le monde. La cérémonie d’ouverture déroulée hier, jeudi dans un hôtel de Dakar a été présidée par l’édile de la ville, Madame Soham El Wardini. Kany Ndiaye, consultante fonctionnelle core banking à Sopra banking Software, l’une des speakers nous explique leur projet…
Vidéo : Prise de parole de Kany Ndiaye
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : Lejournalducameroun.com
Le bilan de la première Journée de la Femme Digitale en Afrique est « positif » Cet évènement qu’elle a fondé en 2013, et existant déjà dans son pays, consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au numérique. Et dans la capitale sénégalaise, la journée du 13 juin, partie sous le thème « Elles Changent le Monde », était axée sur la formation, la confiance et le financement, avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du numérique. A tour de rôle et sur différents thématiques, plusieurs duos et trios de femmes, souvent accompagnées par une poignée d’hommes, ont expliqué entre autres devant un nombreux public : comment « elles s’engagent », comment « elles sont actrices de leur développement », comment « elles forment aux grands enjeux de demain », comment « elles soutiennent l’innovation » et comment elles « démocratisent le numérique »… Tout cela grâce à ce support moderne et incontournable pour le développement. Des leaders et entrepreneures de renom du digital, telles Yacine Barro-‐Bourgault, directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana Brondel, fondatrice de Xaalys, Virginie Dias-‐Tagnon, directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou Diouf, fondatrice de SenVitale, ont interagi sur ces différents thèmes lors de cette journée, à la grande satisfaction de Delphine Remy-‐Boutang. « C’est important de se dire que la technologie peut changer le monde » en faisant que les femmes jouent leur partition, a-‐t-‐elle indiqué, soulignant par ailleurs que « le taux d’entreprenariat féminin est le plus élevé au monde ». Par ailleurs, la Camerounaise Arielle Kitio, qui a reçu le Prix Margaret de la Femme, a fait part lors de la conférence de presse de sa « reconnaissance », notant ainsi que dorénavant elle a « une responsabilité de travailler davantage pour la suite ». Pour cette première Journée de la Femme Digitale en Afrique qui s’achève demain vendredi, les organisateurs prévoient de rencontrer « l’écosystème assez impressionnant » de la ville de Dakar, notamment des start-‐ups comme CTIC ou JOKKOLABS, a annoncé la fondatrice. Delphine Remy-‐Boutang salue en outre l’accès au financement qui « s’est démocratisé » pour ces entités numériques, leur permettant ainsi « d’avoir un démarrage »
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Date de Publication : 14 Juin 2019 -‐ Reprise Support : Africain.info
Le bilan de la première Journée de la Femme Digitale en Afrique est « positif » Cet évènement qu’elle a fondé en 2013, et existant déjà dans son pays, consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au numérique. Et dans la capitale sénégalaise, la journée du 13 juin, partie sous le thème « Elles Changent le Monde », était axée sur la formation, la confiance et le financement, avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du numérique. A tour de rôle et sur différents thématiques, plusieurs duos et trios de femmes, souvent accompagnées par une poignée d’hommes, ont expliqué entre autres devant un nombreux public : comment « elles s’engagent », comment « elles sont actrices de leur développement », comment « elles forment aux grands enjeux de demain », comment « elles soutiennent l’innovation » et comment elles « démocratisent le numérique »… Tout cela grâce à ce support moderne et incontournable pour le développement. Des leaders et entrepreneures de renom du digital, telles Yacine Barro-‐Bourgault, directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana Brondel, fondatrice de Xaalys, Virginie Dias-‐Tagnon, directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou Diouf, fondatrice de SenVitale, ont interagi sur ces différents thèmes lors de cette journée, à la grande satisfaction de Delphine Remy-‐Boutang. « C’est important de se dire que la technologie peut changer le monde » en faisant que les femmes jouent leur partition, a-‐t-‐elle indiqué, soulignant par ailleurs que « le taux d’entreprenariat féminin est le plus élevé au monde ». Par ailleurs, la Camerounaise Arielle Kitio, qui a reçu le Prix Margaret de la Femme, a fait part lors de la conférence de presse de sa « reconnaissance », notant ainsi que dorénavant elle a « une responsabilité de travailler davantage pour la suite ». Pour cette première Journée de la Femme Digitale en Afrique qui s’achève demain vendredi, les organisateurs prévoient de rencontrer « l’écosystème assez impressionnant » de la ville de Dakar, notamment des start-‐ups comme CTIC ou JOKKOLABS, a annoncé la fondatrice. Delphine Remy-‐Boutang salue en outre l’accès au financement qui « s’est démocratisé » pour ces entités numériques, leur permettant ainsi « d’avoir un démarrage »
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Date de Publication : 14 Juin 2019 -‐ Vidéo Support : leral.net
Soham Wardini: "Nous accompagnons beaucoup de jeunes et de femmes dans le digital" L'édile de Dakar a pris part ce matin à la célébration de la Journée de la Femme Digitale. D'après Soham Wardini qui a salué l'expertise des femmes dans le domaine du numérique, avec de nombreuses applications créées, "la ville de Dakar accompagne beaucoup de femmes et de jeunes dans le digital. La première promotion compte 40 jeunes entrepreneurs. La prochaine en comptera 50".
Vidéo : Prise de parole de Soham Wardini
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Date de Publication : 14 Juin 2019 -‐ Vidéo Support : Seneinfos-‐genre.com
« Osez, Croyez En Vous. Rien N’est Impossible… », L’appel De Cathy Diouf Aux Jeunes Et Aux Femmes Lors De La JFD À Dakar Elle a à peine vingt ans, mais comme le dit l’adage, « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années ». Elle s’appelle Cathy Diouf, étudiante en Mathématique appliquée et Économétrie à l’ISM. Elle s’exprimait à la première Journée de la Femme Digitale en Afrique qui s’est tenue ce 13 juin, à Dakar pour présenter son business numérique destiné aux agriculteurs. Au micro de Seneinfos-‐genre, elle a fait un appel vibrant à ses pairs, les jeunes, principalement les jeunes femmes qu’elle a appelé à oser prendre des initiatives et savoir transcender les stéréotypes socio-‐culturels qui les maintiennent dans la dépendance et leur interdisent d’explorer certains secteurs professionnels.
Vidéo : Prise de parole de Cathy Diouf
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : intelligences.infos
JOURNÉE DE LA FEMME DIGITALE : « LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE VA FORCÉMENT PASSER PAR L’AFRIQUE » (DELPHINE REMY-‐BOUTANG)
Renverser la tendance dans le monde Tech pour une présence plus accrue des femmes dans le domaine du digital, tel est l’objectif de Delphine Remy-‐Boutang en organisant la première édition de la Journée de la femme digitale (JFD) en Afrique, à Dakar. En réalité cet événement en est à sa 7e édition mais se tenait jusque-‐là en Europe, en France pays d’origine de son initiatrice, Delphine Remy-‐Boutang. Convaincus du fait que les femmes sont sous-‐représentées dans le secteur du numérique et de l’intelligence artificielle Delphine et ses collaborateurs ont décidé de faire un détour sur le continent africain « qui représente en termes de taux d’entreprenariat au féminin le taux le plus important au monde puisque les femmes en Afrique c’est 27% et quand on compare avec la France, c’est 10% de femmes à la tête de start up Tech », fait savoir Mme Remy-‐Boutang.
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Ainsi, selon elle, l’objectif de cette première édition en Afrique était de rendre l’événement le plus panafricain possible avec la présence de femmes venues du Gabon, du Mali, du Tchad, du Cameroun, du Bénin, du Togo… mais également de bâtir des ponts entre elles et entre les continents dans le domaine du digital. « Je pense que la révolution numérique va forcément passer par l’Afrique », insiste-‐t-‐elle. A l’en croire, dans le domaine de l’intelligence artificielle, en Afrique, à l’horizon 2020, 2,3 millions d’emplois vont être créés. Et « si dans ces 2,3 millions d’emplois il n’y a pas la moitié qui représente la moitié de l’humanité, c’est-‐à-‐dire les femmes, alors les robots qu’ont va créer demain ressembleront à ceux qui les ont créés et on continuera sans cesse à recréer ces nouveaux stéréotypes ». C’est pourquoi, dit-‐elle, les femmes doivent investir ces secteurs-‐là. Prévu pour deux jours (13 et 14 juin), cet événement sera clôturé par une immersion, demain, dans l’écosystème numérique de la ville de Dakar. L’idée, selon Delphine et ses collaborateurs, c’est d’aller découvrir comment est-‐ce qu’aujourd’hui les acteurs au niveau de la Maison des PME et la mairie de Dakar soutiennent l’entreprenariat et également voir comment cet écosystème permet de donner accès aux financements.
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Date de Publication : 14 Juin 2019 Support : FrenchWeb.fr
A Dakar, les technologies numériques se déclinent au féminin Un code-‐barres pour carnet de santé, une application permettant aux femmes victimes de violences de donner l’alerte, une plateforme recensant l’ensemble des textes juridiques sénégalais : à Dakar, un forum célèbre l’innovation technologique féminine. Pour la première édition africaine jeudi dans la capitale sénégalaise de la Journée de la femme digitale, une manifestation organisée à Paris depuis sept ans, plusieurs centaines de femmes qui entreprennent dans le secteur du numérique étaient conviées à partager projets et expériences. Un carnet de santé numérique A 22 ans, Nafissatou Diouf est déjà à la tête de Senvitale, une start-‐up de 10 salariés, installée depuis deux mois à Dakar. Ce système de QR code, un type de code-‐barres, intégré à une carte, un bracelet, ou encore un pendentif, est scanné par les médecins pour accéder instantanément aux données des patients. L’idée est de « faciliter le travail des médecins et des urgentistes» qui peuvent ainsi « agir plus rapidement», explique la jeune Sénégalaise, personnellement touchée par le problème des diagnostics. Lorsque sa tante décède des suites d’une réaction allergique mal prise en charge, la jeune femme, alors diplômée en industrie chimique et agroalimentaire depuis deux ans, interrommpt ses études pour se lancer dans l’aventure digitale. En 2017, elle lance Senvitale, qui lui vaut de nombreux prix, dont celui de la start-‐up de l’année 2018, au Sénégal. Sa plateforme gratuite permet également aux patients de gérer leurs rendez-‐vous médicaux. Pour l’instant, le projet tarde à arriver sur le marché. « On attend l’autorisation du ministère de la Santé à cause des données sensibles que l’on traite», explique la jeune jeune femme, qui envisage pourtant déjà un développement de son entreprise à l’international. App pour les victimes de violences Artiste engagée depuis une dizaine d’années dans la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes, Diariata N’diaye, 36 ans, a parcouru les établissements scolaires en France, où elle a grandi, pour sensibiliser les jeunes et a récolté de nombreux témoignages. Elle prend alors conscience que les victimes ignorent l’existence de solutions. En 2015, elle crée son association « Résonantes » et lance dans la foulée « App-‐elles ». Cette application mobile permet aux victimes de violences conjugales d’alerter trois de leurs proches en cas de situation de danger. « Je suis partie d’un constat très simple : c’est que tout le monde a un téléphone et que donc s’il y a un outil qui doit être créé pour les
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victimes, il doit passer par leur téléphone», explique-‐t-‐elle. Les alertes peuvent être aussi déclenchées via un bracelet connecté à l’application. La plateforme gratuite permet aux victimes de contacter des associations ou de s’informer sur leurs droits. Aujourd’hui, la créatrice d’App-‐elles revendique 8 000 téléchargements de son application avec une moyenne de 800 à 1 300 utilisateurs par mois, et une présence dans dix pays, dont la France, le Canada, le Maroc, les États-‐Unis ou encore le Sénégal. « On a beaucoup de personnes qui utilisent App-elles dans l’espace public. Des femmes qui commencent tôt le matin, qui rentrent tard le soir», indique Diariata N’diaye, qui juge pourtant le nombre d’utilisatrices encore insuffisant. App-‐elles, déjà disponible sur les téléphones mobiles Android, devrait arriver prochainement sur Iphone. Les textes juridiques sénégalais digitalisés Quand Nafissatou Tine, avocate sénégalo-‐belge de 34 ans, quitte en 2016 Bruxelles pour s’installer à Dakar, elle se trouve confrontés à la difficulté de trouver des sources d’information fiables sur le droit sénégalais. Elle décide donc de lancer Sunulex, qui rassemble l’intégralité des textes de loi numérisés du Sénégal, mais aussi les décisions de jurisprudence, comblant ainsi un manque pour les étudiants en droit, les juristes, voire les citoyens. « Actuellement sur la plateforme sénégalaise gratuite, accessible au public, nous avons réuni 800 textes et nous avons 1 700 visites par semaine », se félicite la chef d’entreprise, à la tête de 8 salariés. Nafissatou Tine s’apprête à lancer en juillet « Sunulex.Africa », une version de son premier site désormais destinée à une dizaine de pays d’Afrique francophone, dont la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo, le Gabon, le Mali, le Burkina Faso, et la Mauritanie. « C’est une plateforme africaine faite avec des ressources africaines, pour des Africains et par des Africains, pour les juristes du monde entier », s’enthousiasme-‐t-‐elle. A terme, Nafissatou Tine souhaite faire de Sunulex la première plateforme numérique de droit en Afrique francophone.
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Date de Publication : 13 Juin 2019 -‐ Vidéo Support : BBC.com
"Une application qui permet aux femmes victimes de violences de savoir où trouver de l’aide, à qui parler et quoi faire"
Comment alerter ses proches quand on est victime de violences conjugales ? Les victimes des violences conjugales sont surtout des femmes en instance de divorce. Et pour les aider à faire les signalements, une application a été mise au point par une jeune fille franco-‐sénégalaise. "App Elles" est une application permettant aux femmes d'alerter des proches lorsqu'elles sont victimes de violences. Diarata Ndiaye, la créatrice de cette application mobile, est l'invitée de BBC Matin. Elle répond aux questions de Bruno Sanogo.
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : Yamatele.sn
JT ZSTV
JOURNAL FRANÇAIS 20H DU 13 JUIN 2019 AVEC ASTOU KANE DIONE – 2STV
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : Tradefm.net -‐ Radio
« ELLES CHANGENT LE MONDE » : THÈME DE LA JOURNÉE DE LA FEMME DIGITALE, UNE PREMIÈRE EN AFRIQUE Ce 13 juin est célébrée la journée de la femme digitale. Pour 2019, Dakar abrite la 1ère édition en Afrique sous le thème « Elles changent le monde ». Occasion pour le Directeur général du Digital Africa d’affirmer que les femmes sont au cœur même de l’écosystème Tech. Cette journée arrive à son heure, selon l’entreprenariat numérique sénégalais.
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : nabonews.com
Le bilan de la première journée de la femme digitale en Afrique est « positif » La Française Delphine Remy-‐Boutang, fondatrice de la Journée de la Femme Digitale (JFD) a qualifié, jeudi à Dakar, de « positif » le bilan de cette manifestation organisée pour la première fois en Afrique, et marquée par la présence de plusieurs leaders féminins et entrepreneures africaines des TIC qui ont pendant toute la journée partagé leur expérience visant à « changer le monde » par le numérique. « Ce qui m’intéresse est de bâtir des ponts entre nos continents, bâtir des synergies », a déclaré Mme Remy-‐Boutang en conférence de presse, une étape qui clôture ainsi cette riche journée où ont pris part des « femmes venues du Mali, du Tchad, du Gabon, … ». Celles-‐ci, souligne la fondatrice de la Journée de la Femme Digitale, ont « bâti des synergies entre elles », répondant ainsi à « notre objectif qui était de faire de cette journée la plus panafricaine possible ». Cet évènement qu’elle a fondé en 2013, et existant déjà dans son pays, consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au numérique. Et dans la capitale sénégalaise, la journée du 13 juin, partie sous le thème « Elles Changent le Monde », était axée sur la formation, la confiance et le financement, avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du numérique. A tour de rôle et sur différents thématiques, plusieurs duos et trios de femmes, souvent accompagnées par une poignée d’hommes, ont expliqué entre autres devant un nombreux public : comment « elles s’engagent », comment « elles sont actrices de leur développement », comment « elles forment aux grands enjeux de demain », comment « elles soutiennent l’innovation » et comment elles « démocratisent le numérique »… Tout cela grâce à ce support moderne et incontournable pour le développement. Des leaders et entrepreneures de renom du digital, telles Yacine Barro-‐Bourgault, directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana Brondel, fondatrice de Xaalys, Virginie Dias-‐Tagnon, directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou Diouf, fondatrice de SenVitale, ont interagi sur ces différents thèmes lors de cette journée, à la grande satisfaction de Delphine Remy-‐Boutang.
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« C’est important de se dire que la technologie peut changer le monde » en faisant que les femmes jouent leur partition, a-‐t-‐elle indiqué, soulignant par ailleurs que « le taux d’entreprenariat féminin est le plus élevé au monde ». Par ailleurs, la Camerounaise Arielle Kitio, qui a reçu le Prix Margaret de la Femme, a fait part lors de la conférence de presse de sa « reconnaissance », notant ainsi que dorénavant elle a « une responsabilité de travailler davantage pour la suite ». Pour cette première Journée de la Femme Digitale en Afrique qui s’achève demain vendredi, les organisateurs prévoient de rencontrer « l’écosystème assez impressionnant » de la ville de Dakar, notamment des start-‐ups comme CTIC ou JOKKOLABS, a annoncé la fondatrice. Delphine Remy-‐Boutang salue en outre l’accès au financement qui « s’est démocratisé » pour ces entités numériques, leur permettant ainsi « d’avoir un démarrage »
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : Sénégal.info -‐ Reprise
Le bilan de la première Journée de la Femme Digitale en Afrique est « positif » (fondatrice) La Française Delphine Remy-‐Boutang, fondatrice de la Journée de la Femme Digitale (JFD) a qualifié, jeudi à Dakar, de « positif » le bilan de cette manifestation organisée pour la première fois en Afrique, et marquée par la présence de plusieurs leaders féminins et entrepreneures africaines des TIC qui ont pendant toute la journée partagé leur expérience visant à « changer le monde » par le numérique.
« Ce qui m’intéresse est de bâtir des ponts entre nos continents, bâtir des synergies », a déclaré Mme Remy-‐Boutang en conférence de presse, une étape qui clôture ainsi cette riche journée où ont pris part des « femmes venues du Mali, du Tchad, du Gabon, … ».
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Celles-‐ci, souligne la fondatrice de la Journée de la Femme Digitale, ont « bâti des synergies entre elles », répondant ainsi à « notre objectif qui était de faire de cette journée-‐là plus panafricaine possible ». Cet évènement qu’elle a fondé en 2013, et existant déjà dans son pays, consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au numérique. Et dans la capitale sénégalaise, la journée du 13 juin, partie sous le thème « Elles Changent le Monde », était axée sur la formation, la confiance et le financement, avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du numérique. A tour de rôle et sur différents thématiques, plusieurs duos et trios de femmes, souvent accompagnées par une poignée d’hommes, ont expliqué entre autres devant un nombreux public : comment « elles s’engagent », comment « elles sont actrices de leur développement », comment « elles forment aux grands enjeux de demain », comment « elles soutiennent l’innovation » et comment elles « démocratisent le numérique » Tout cela grâce à ce support moderne et incontournable pour le développement. Des leaders et entrepreneures de renom du digital, telles Yacine Barro-‐Bourgault, directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana Brondel, fondatrice de Xaalys, Virginie Dias-‐Tagnon, directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou Diouf, fondatrice de SenVitale, ont interagi sur ces différents thèmes lors de cette journée, à la grande satisfaction de Delphine Remy-‐Boutang. « C’est important de se dire que la technologie peut changer le monde » en faisant que les femmes jouent leur partition, a-‐t-‐elle indiqué, soulignant par ailleurs que « le taux d’entreprenariat féminin est le plus élevé au monde ». Par ailleurs, la Camerounaise Arielle Kitio, qui a reçu le Prix Margaret de la Femme, a fait part lors de la conférence de presse de sa « reconnaissance », notant ainsi que dorénavant elle a « une responsabilité de travailler davantage pour la suite ». Pour cette première Journée de la Femme Digitale en Afrique qui s’achève demain vendredi, les organisateurs prévoient de rencontrer « l’écosystème assez impressionnant » de la ville de Dakar, notamment des start-‐ups comme CTIC ou JOKKOLABS, a annoncé la fondatrice. Delphine Remy-‐Boutang salue en outre l’accès au financement qui « s’est démocratisé » pour ces entités numériques, leur permettant ainsi « d’avoir un démarrage »
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : rcisenegal.com – Radio
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : agendakar.com
LA JOURNÉE DE LA FEMME DIGITALE EN AFRIQUE La Journée de la Femme Digitale se lance en Afrique : En s'étendant sur un continent où les nouvelles technologies sont en plein développement et représentent ainsi un enjeu socio-‐économique déterminant. Nous élaborons un programme spécifique pour donner la parole aux entrepreneurs qui imaginent, mettent en œuvre des solutions concrètes et participent activement à la croissance du continent africain. L'Afrique est le continent le plus dynamique en termes d'entrepreneuriat au féminin et fait figure de modèle. Rejoignez-‐nous le 13 juin à Dakar (Sénégal) !
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : inspireafrika.com
DELPHINE REMY-‐BOUTANG : « LE NUMÉRIQUE EST UNE CHANCE POUR TOUS, MAIS EN PARTICULIER POUR LES FEMMES »
A l’occasion de la Journée de la Femme Digitale qui démarre ce jour, nous avons interrogé Delphine Remy-‐Boutang qui est à la tête de l’initiative. Elle nous raconte la genèse du projet, ses ambitions, et son impact sur les femmes du continent.
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Sept ans que vous organisez la journée de la femme digitale ? Quelles évolutions en sept ans ? Le projet est né en 2013, d’un simple constat, qui était que le milieu des conférences autour du web et de la technologie était quand même très masculin. Le pari était de dire que le digital allait aider pour la parité mais sept ans plus tard ça n’est pas encore le cas malheureusement. Aujourd’hui tous les secteurs sont impactés par la transformation digitale, certes ! Aujourd’hui plus que jamais, l’emploi et le numérique sont intimement liés. Le digital change le monde ! Mais alors que le nombre d’emplois dans le numérique ne cesse d’augmenter, le constat est sans appel : les femmes restent minoritaires dans ce secteur pourtant en pleine croissance ! A titre d’exemple, la France enregistre seulement 28% de femmes salariées en entreprise Tech et à peine 10% des startups sont dirigées ou codirigées par des femmes. C’est pour ça que la Journée de la Femme Digitale existe et continue à exister : le numérique est une chance pour tous, mais en particulier pour les femmes. C’est une clé de l’égalité, autant que l’éducation, et ce sont des univers qui représentent tellement le monde de demain qu’il faut faire quelque chose aujourd’hui, maintenant. Trouver des ‘’role models’’ pour que les femmes se disent qu’elles peuvent, elles aussi, devenir entrepreneure, créer des start-‐ups dans l’univers digital ou être intrapreneure et apporter des projets au sein de grandes entreprises autour de transformations digitales. Depuis déjà 7 ans, la Journée de la Femme Digitale contribue à tendre vers plus de parité et d’égalité. Je reste persuadée que chacun, à son niveau, a le pouvoir de changer le monde et d’agir pour qu’il soit meilleur, plus juste et plus créatif. Les femmes que nous avons mises à l’honneur le 17 avril dernier, à la Maison de la Radio à Paris, et que mettons à l’honneur, aujourd’hui et demain au Pullman Dakar Teranga, au Sénégal, écrivent le futur, agissent pour une société numérique inclusive, forment aux grands enjeux à venir, innovent pour une meilleure qualité de vie, créent les métiers de demain et inspirent le monde.
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Lauréates de l’édition parisienne de la Journée de la Femme Digitale en Avril dernier La journée de la femme digitale se délocalise sur le continent africain. Pourquoi Dakar ? L’Afrique est le 1er continent de l’entrepreneuriat féminin où les femmes produisent près de 65 % des biens du continent. La digitalisation à grande vitesse et la démocratisation des nouvelles formes de technologie ont permis aux sociétés africaines d’être les mieux placées au niveau mondial en termes de leadership féminin et de parité ou encore de renforcer la visibilité des femmes dans divers secteurs d’activité plus rapidement. Des femmes incroyables ont investi la scène Tech comme Arielle Kitio (Caysti), au Cameroun, Nafissatou Diouf (SenVitale) au Sénégal, Christelle N’Cho Assirou (ICTINA) en Côte d’Ivoire ou encore Safia Mahamat Youssouf (Sahel Green Hub) au Tchad, pour ne citer qu’elles.Au Sénégal, qui accueillera notre première édition en Afrique, les femmes constituent 30% de l’écosystème numérique me confiait Fatim Niang Niox, Directrice Executive de Jokkolabs, alors qu’en France elles ne représentent que 10% dans le digital. Le pays dispose d’un vivier d’initiatives transformant la société en profondeur stimulant l’entrepreneuriat et l’innovation. Le Sénégal multiplie les incubateurs et les fonds d’investissement pour permettre aux startups de se développer avec un objectif ambitieux d’atteindre 35 000 emplois directs dans le domaine des nouvelles technologies d’ici 2025. Dakar en particulier est une ville en pleine effervescence, elle représente un modèle pour de nombreuses métropoles d’Afrique. Soham El Wardini, la maire de Dakar, nous fait l’honneur d’être là et c’est significatif. Première femme Maire de Dakar, elle est aux avant-‐postes du projet « Dakar Ville Numérique ». Elle nous ouvrira également les portes du FODEM, fonds de développement et de solidarité municipale, le 14 juin à l’occasion de la JFD Learning Expedition. Ce fonds a été créé dans le but de promouvoir et soutenir particulièrement les jeunes et les femmes dans le développement de projets générateurs de revenus en finançant des micro-‐crédits. Ousmane Thiongane, le conseiller au numérique du Président
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de la République du Sénégal, Macky Sall, nous a témoigné de sa grande joie de nous accueillir. Il salue toutes les initiatives qui tendent à souligner les efforts et à renforcer la représentativité des femmes dans le secteur du numérique. La parité et la transformation numérique font partie des priorités du gouvernement. Enfin, je tiens à souligner que la JDF est un évènement entièrement gratuit. Cela répond à notre volonté forte de proposer une manifestation ouverte à tous qui favorise les échanges et la mixité. D’ailleurs, l’intérêt pour les nouvelles technologies est tel à Dakar que nous sommes heureux de vous annoncer que nous sommes complets ! Nous avons donc mis en place un live streaming sur notre site www.lajourneedelafemmedigitale.com pour que le plus grand nombre puisse suivre les interventions.
L’édition parisienne de la Journée de la Femme Digitale en Avril dernier Microsoft, IBM, L’Oréal, la banque mondiale, Sopra Banking Software et bien d’autres grands noms sont à l’affiche de cette édition. Outre les débats et les activités de ces deux jours, quelles sont les actions mises en place pour permettre les collaborations entre ces géants et les entrepreneures africaines ? Nous sommes un facilitateur dans la mise en relation des grands groupes avec ces startups : par exemple, Arielle Kitio, qui travaille avec Orange au Cameroun, n’avait pas de lien avec Orange-‐Sonatel au Sénégal. Nous avons bâti ce pont et aujourd’hui Arielle est en contact avec les équipes au Sénégal pour organiser des sessions de formations de coding auprès de jeunes filles. L’un des temps fort va être la JFD Learning Expedition organisée avec Orange-‐Sonatel partenaire officiel de la #JFD19 qui va permettre de faire découvrir l’écosystème numérique sénégalais et son dynamisme incroyable. Au programme de cette journée, une plongée au cœur de l’écosystème tech sénégalais, ponctuée par la visite de plusieurs structures clés du
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secteur : la Sonatel Academy, première école de codage gratuite du Sénégal, Jokkolabs, premier espace de travail collaboratif de l’Afrique de l’Ouest, le LAB Innovation de la Société Générale, le CTIC, un des incubateurs les plus performants de la sous-‐région suivi de la plateforme Kinaya, mais aussi le FESTIC, association de femmes dans les TICs, la Maison de la PME by Société Générale et le FODEM, fonds de développement de solidarité municipale pour la promotion et le soutien des jeunes et les femmes entrepreneurs innovants. Quel constat faites-‐vous sur la place des femmes dans le digital en Afrique ? Le constat est enthousiasmant ! Comme je le disais plus haut, en Afrique les femmes sont le moteur de cette révolution numérique. Rokhaya Solange Ndir, Chef de Département Responsabilité Sociétale d’Entreprise et Partenariats Orange – Sonatel, Fatim Niang Niox, Directrice Executive Jokkolabs, Virginie Dias-‐Tagnon, Talent Director Africa, L’Oréal, Kany N’Diaye, Consultante fonctionnelle Core Banking, Sopra Banking Software, Rebecca Enonchong, fondatrice d’Apps Tech… sont toutes des ‘’roles makers’’ et nous avons beaucoup à partager. Les innovations africaines pourraient suggérer au monde d’autres transitions possibles. Nous avons pour ambition, au travers de cette journée, de mettre en réseau ces femmes leaders africaines et européennes pour ouvrir la voie vers un futur où les femmes seront des personnalités qui compteront et feront la différence. Comment permettre aux femmes de prendre la place qu’elles méritent dans le digital ? L’une des réponses est sans aucun doute de créer une communauté forte de femmes qui osent, innovent, entreprennent grâce au digital et qui susciteront des vocations chez d’autres femmes. Depuis 7 ans, avec La Journée de la Femme Digitale, nous sommes persuadés que chacun a le pouvoir de changer le monde. L’heure est donc à l’unité face à cet objectif qui dépasse les frontières. Ensemble, nous pourrons adresser efficacement les grands enjeux de demain.
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : Equonet.net
La Journée de la Femme Digitale 2019 : une double édition inédite à Paris et à Dakar Dakar va abriter la première édition en Afrique de la Journée de la Femme Digitale 2019, parrainée par Anne Rigail, Directrice Générale d’Air France, a appris Equonet auprès des organisateurs. L’événement qui aura pour thème « Elles Changent le Monde », se déroulera le 17 avril 2019 à la Maison de la Radio (Paris, France) et pour la première fois en Afrique, le 13 juin 2019 au Pullman Dakar Teranga (Dakar, Sénégal).
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : Seneinfos-‐genre.com
Première Édition JFD En Afrique, La Fondatrice Prône Une Meilleure Représentativité Des Femmes Dans Le Secteur Du Numérique Les femmes sont sous-‐représentées dans le secteur du numérique, c’est pourquoi la Journée de la Femme Digitale (JFD) , à en croire la Fondatrice de la Journée de la Femme Digitale, Delphine Remy-‐Boutang. qui a appelé à une meilleure représentativité de ces dernières dans ce « secteur du Futur ». « Soyons au rendez-‐vous, soyons là, le monde du numérique a besoin de nous », a-‐t-‐elle lancé à l’ouverture, ce jeudi, de la 8ème édition de la JFD délocalisée à Dakar, pour la première fois en Afrique et qui se tient sous le thème, « Elles changent le monde ». « Les femmes doivent coopter d’autres femmes. Et parce que le Web n’a pas de frontières, il nous faut construire un monde en commun. Bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe, mais aussi avec ce continent proche et lointain qu’est l’Afrique : le berceau de l’humanité qui peut en devenir le destin », indique Delphine Remy-‐Boutang. « L’année 2019 marque ainsi le début de l’internationalisation de la Journée de la Femme Digitale qui prendra désormais chaque année ses quartiers sur le continent africain où les nouvelles technologies sont en plein développement et représentent un enjeu socio-‐économique déterminant », lit-‐on sur un document remis à la presse. Selon toujours le texte, la JFD contribue à tendre vers plus de parité et d’égalité afin de « pouvoir changer le monde et agir pour un monde meilleur, plus juste et plus créatif ». « Les femmes que nous avons mises à l’honneur écrivent le futur, agissent pour une société numérique inclusive, forment aux grands enjeux à venir, innovent pour une meilleure qualité de vie, créent les métiers de demain et inspirent le monde », explique Delphine Remy-‐Boutang.
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : francetvinfo.fr
Christelle N’Cho Assirou, l'Ivoirienne qui milite pour que "les femmes profitent de toutes les opportunités offertes" par le numérique
De la Côte d'Ivoire, Christelle N'Cho Assirou clame depuis plus d'une décennie "les femmes aussi" quand on parle de technologies de l'information. Vingt-‐trois femmes, dont le profil a été estimé "remarquable" dans le secteur des technologies de l’information, ont été mises en avant en mars 2019 par l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la science et la culture (Unesco) à l'occasion de la Journée internationale des femmes. L’Ivoirienne Christelle N’Cho Assirou est l’une d’elles et elle participe à la Journée de la femme digitale (JFD) qui se tient à Dakar, au Sénégal, le 13 juin 2019. A la tête d’Ictina, une entreprise de services numériques qui existe depuis quatre ans, elle est surtout une activiste. Elle essaie depuis plus d’une décennie à travers l’association qu’elle a créée en Côte d’Ivoire, Femmes & TIC, d'œuvrer à ce qu'en Afrique "les femmes puissent se lancer, non seulement dans des usages responsables des technologies, mais aussi afin qu’elles puissent en profiter dans l’ensemble de leurs activités". franceinfo Afrique : quelle est la place des technologies de l’information en Côte d’Ivoire et permettent-‐elles une meilleure inclusion des femmes dans la société ? Christelle N'Cho Assirou : elles ont un peu révolutionné la place de la femme en Côte
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d'Ivoire. Il y a une prise de conscience chez elles de l'étendue de leurs capacités. Les technologies ont créé une ouverture sur le monde qui fait sauter toutes les barrières. Du coup, les femmes peuvent s'informer et se former grâce à Internet. Quel que soit leur domaine d’activité, elles peuvent désormais avoir accès à des modèles de réussite locaux ou à l’étranger. Pour les femmes qui font du commerce ou proposent des services, par exemple, elles ont la possibilité de démultiplier leurs marchés. Il est vrai que nous n’avons pas encore véritablement de plateforme dédiée à l'e-‐commerce. Néanmoins, l’inclusion financière est boostée par le numérique. Le paiement mobile facilite les échanges. Il y a un gain de temps énorme pour les femmes. Elles peuvent mieux gérer leur temps et mieux s'occuper de leur famille. Il y a également un impact en matière de leadership, parce que les femmes ont de nouveaux canaux d’expression grâce aux réseaux sociaux. Beaucoup ont compris qu’ils ne devaient pas seulement servir à l’usage qu’elles en faisaient au début d’Internet : les jeunes filles cherchaient alors à rentrer en contact avec des Européens pour avoir un mari ou aller vivre à l’étranger. Même s’ils existent encore, ces usages sont de plus en plus dilués. Nous avons une jeunesse plus alerte et ouverte d’esprit qui compte profiter au maximum des nouvelles opportunités qui lui sont offertes par le numérique. Vous êtes sur le terrain avec votre ONG. Comment se manifeste cette appropriation des technologies de l’information par les jeunes filles et les femmes dans votre pays ? L’ONG s’occupe de développer les compétences numériques des femmes et des jeunes filles afin qu’elles deviennent des ressources actives quand on parle, par exemple, de la construction d'Internet. Le blockchain, l'intelligence artificielle sont des nouvelles problématiques et il faut une véritable expertise pour s'y attaquer. Et cette expertise ne peut pas être seulement masculine. Dans le domaine du développement d’applications, nous avons formé beaucoup de jeunes femmes qui, grâce à leurs acquis, proposent des solutions techniques. L’une d’elles, formée en 2017 sur le langage de programmation Java, est en train de concevoir une place de marché pour le vivrier (marché virtuel). Un autre groupe de jeunes filles a élaboré une cartographie de la production vivrière en Côte d’Ivoire afin que l’on sache où elle se trouve, quand elle est disponible et comment rentrer directement en contact avec les producteurs. De même, certaines jeunes femmes se sont davantage affirmées parce qu’elles pouvaient exprimer leur leadership et qu’elles avaient quelque chose à apporter à leur communauté. Elles sont devenues des leaders dans leurs écoles et y ont mis en place de ce qu'on appelle des "Clubs TIC". Aujourd’hui, elles s’expriment plus facilement en public et communiquent mieux sur les réseaux sociaux. D'autres tiennent des blogs ou se servent d'internet pour proposer leur expertise. Comment l’idée de cette association est-‐elle née ? Femmes & TIC, qui est née en 2007, est le fruit d’un retour d’expériences partagées avec des amis et mon époux. Nous étions tous membres de l’association ivoirienne pour Linux et les logiciels libres. Dans ce mouvement, devenu panafricain, nous étions 1% de femmes parmi 99% d’hommes. Ce qui me choquait ! Au milieu des années 2000, l’Internet était censé être l’avenir, tout comme les logiciels libres… On disait que c’était l'opportunité pour les pays africains de rattraper leur retard
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technologique, une opportunité pour les jeunes, l’entrepreneuriat et la création d’emplois... et il n’y avait que des hommes impliqués. Les jeunes filles et les femmes n’étaient-‐elles pas tout aussi intelligentes pour s’intéresser, adhérer et travailler à cette révolution qui s’annonçait ? J’ai donc pensé que la trop forte présence masculine pouvait intimider et qu'il fallait mettre en place un cadre d’expression. A cette époque, on parlait aussi beaucoup de l'Objectif du millénaire pour le développement qui promouvait l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme. Au regard de cette prise de conscience au niveau mondial, nous nous sommes dit qu’il y avait quelque chose à faire. Nous voulions que cet objectif puisse être atteint dans le secteur des technologies ou que ce dernier favorise la démarche. En 2006, nous avons démarré avec des réunions informelles qui nous ont permis de faire plusieurs constats. Soit le sujet passionnait, il y avait ainsi déjà des filles dans les filières, mais elles étaient timides. Soit, les aînées avaient démarré leur carrière comme ingénieurs en informatique, puis bifurqué vers des métiers connexes : il y a donc eu, trop tôt, une dilution de profil de carrière. Aujourd’hui encore, à Abidjan, quand il y a des forums sur les thématiques technologiques, il n’y a que des messieurs en cravate. De même, dans les regroupements professionnels, il n'y a pas d’entreprises tenues par les femmes. Ce n’est pas possible, quand on sait que c’est l’activité la plus pourvoyeuse d’emplois dans le monde aujourd’hui et qu’il y a besoin, à l’horizon 2020-‐2025, d'environ deux millions de postes ! Pourquoi les femmes que l’on cherche justement à autonomiser ne pourraient pas les occuper ? En outre, les métiers de 2030-‐2050 ne sont pas encore identifiés, parce que le secteur est tellement dynamique que de nouvelles professions s'inventent chaque jour. Il suffit d’avoir la volonté d’apprendre et les femmes le peuvent. En somme, nous disons juste : les femmes aussi ! Quelles sont les activités que vous menez pour que votre leitmotiv se concrétise ? Nous avons des activités phares qui tournent autour de la célébration de la Journée internationale des jeunes filles dans les technologies de l'information initiée par l’Union internationale des Télécommunications. L’objectif étant d’encourager des carrières. Nous organisons également des formations ouvertes à toutes les femmes et nous soutenons d’autres activités et d'autres associations. Nous apportons aussi notre expertise à l’Etat. Nous avons également développé un tissu associatif composé, par exemple, les "Clubs TIC" dans les écoles de jeunes filles et les établissements mixtes. En outre, nous sommes allées au-‐delà des frontières de la Côte d’Ivoire. Grâce à l’Organisation internationale de la Francophonie, Femmes & TIC est depuis 2014 un réseau panafricain. Des versions de l’association ivoirienne existent aujourd’hui au Burkina Faso, au Bénin, en Mauritanie, au Niger, à Djibouti, au Mali, en Centrafrique, au Tchad et même en Haïti. Nous avons ainsi créé le réseau Femmes, numérique et développement de l’espace francophone (Fenudef, dont elle est coordinatrice, NDLR). Nous avons également mis en place une conférence, dont la troisième édition se tiendra à Abidjan en septembre 2019. Le Fenudef est un espace de partage d’expériences, d’échanges et de mutualisation. Notre objectif étant de devenir une force de proposition pour nos Etats et un référent sur la question du genre et des technologies. Nous organisons également des formations régionales.
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Sur quelles ressources humaines fonctionne l’association ivoirienne ? Le milieu associatif repose sur des bénévoles. Cependant, nous avons la chance de pouvoir nous appuyer sur une cinquantaine de membres actifs. Leur implication peut varier, d'autant que c'est une association de femmes et que notre quotidien peut être bouleversé par une maternité, l’éducation des enfants, quand ils sont jeunes. Il y a des baisses de régime dans l'activité de la majorité de nos membres, mais il y a toujours un noyau dur qui est très engagé et qui permet à notre organisation d'être dynamique. Vous êtes une activiste. L’Etat ivoirien fait-‐il ce qu’il faut pour accompagner ce mouvement que vous avez initié, à une échelle moindre, avec votre association ? Oui, je peux être affirmative aujourd’hui ! Je n’aurais pas eu la même réponse, il y a quelques années. Il y a une réelle volonté politique. Elle est perceptible de la présidence au ministère en charge des Technologies, en passant par tous les secteurs concernés. En Côte d'Ivoire, depuis 2011-‐2012, il y a un compendium des compétences féminines. C'est une base de données qui concentre toutes les compétences féminines dans tous les secteurs d’activité du pays, en local ou appartenant à la diaspora. L’idée étant de proposer aux gouvernants des profils auxquels, ils peuvent faire appel. Que faudrait-‐il en Côte d’Ivoire et en Afrique pour donner plus d’envergure à votre démarche en faveur du genre dans le numérique ? Nous sommes des associations et nous n’avons pas toujours notre place dans les instances de décision. En tant qu'acteurs de terrain, nous avons pourtant une expertise et nous sommes par conséquent une force de proposition. Si on en tenait compte et que, de notre côté, nous parvenions à mieux capter des fonds pour réaliser nos objectifs, nous pourrions faire mieux et plus. Avec notre réseau panafricain, nous travaillons au lancement du Women and Girl startup challenge, une compétition dont l’objectif est faire émerger des entrepreneures dans les technologies de l’information.
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : Apanews.net
Le bilan de la première Journée de la Femme Digitale en Afrique est « positif » (fondatrice) La Française Delphine Remy-‐Boutang, fondatrice de la Journée de la Femme Digitale (JFD) a qualifié, jeudi à Dakar, de « positif » le bilan de cette manifestation organisée pour la première fois en Afrique, et marquée par la présence de plusieurs leaders féminins et entrepreneures africaines des TIC qui ont pendant toute la journée partagé leur expérience visant à « changer le monde » par le numérique.
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« Ce qui m’intéresse est de bâtir des ponts entre nos continents, bâtir des synergies », a déclaré Mme Remy-‐Boutang en conférence de presse, une étape qui clôture ainsi cette riche journée où ont pris part des « femmes venues du Mali, du Tchad, du Gabon, … ». Celles-‐ci, souligne la fondatrice de la Journée de la Femme Digitale, ont « bâti des synergies entre elles », répondant ainsi à « notre objectif qui était de faire de cette journée la plus panafricaine possible ». Cet évènement qu’elle a fondé en 2013, et existant déjà dans son pays, consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au numérique. Et dans la capitale sénégalaise, la journée du 13 juin, partie sous le thème « Elles Changent le Monde », était axée sur la formation, la confiance et le financement, avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du numérique. A tour de rôle et sur différents thématiques, plusieurs duos et trios de femmes, souvent accompagnées par une poignée d’hommes, ont expliqué entre autres devant un nombreux public : comment « elles s’engagent », comment « elles sont actrices de leur développement », comment « elles forment aux grands enjeux de demain », comment « elles soutiennent l’innovation » et comment elles « démocratisent le numérique »… Tout cela grâce à ce support moderne et incontournable pour le développement. Des leaders et entrepreneures de renom du digital, telles Yacine Barro-‐Bourgault, directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana Brondel, fondatrice de Xaalys, Virginie Dias-‐Tagnon, directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou Diouf, fondatrice de SenVitale, ont interagi sur ces différents thèmes lors de cette journée, à la grande satisfaction de Delphine Remy-‐Boutang. « C’est important de se dire que la technologie peut changer le monde » en faisant que les femmes jouent leur partition, a-‐t-‐elle indiqué, soulignant par ailleurs que « le taux d’entreprenariat féminin est le plus élevé au monde ». Par ailleurs, la Camerounaise Arielle Kitio, qui a reçu le Prix Margaret de la Femme, a fait part lors de la conférence de presse de sa « reconnaissance », notant ainsi que dorénavant elle a « une responsabilité de travailler davantage pour la suite ». Pour cette première Journée de la Femme Digitale en Afrique qui s’achève demain vendredi, les organisateurs prévoient de rencontrer « l’écosystème assez impressionnant » de la ville de Dakar, notamment des start-‐ups comme CTIC ou JOKKOLABS, a annoncé la fondatrice. Delphine Remy-‐Boutang salue en outre l’accès au financement qui « s’est démocratisé » pour ces entités numériques, leur permettant ainsi « d’avoir un démarrage »
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : Innovafrica.net
JOURNÉE DE LA FEMME DIGITALE AFRICAINE : DES LAURÉATES INSPIRANTES
Premières femmes entrepreneures à recevoir le trophée Margaret qui consacre la Femme digitale africaine de l’année, et celui de Margaret d’honneur, les Camerounaises Arielle Kitio (deuxième à partir de la gauche) et Rebecca Enonchong (à droite sur la photo) n’ont pas caché leur fierté d’être ainsi distinguées lors de la première édition de la Journée de la femme digitale tenue en terre africaine de Dakar, au Sénégal. Et ainsi susciter des vocations chez les jeunes filles. « Au-‐delà de la fierté, il s’agit de présenter à nos petites sœurs des role models, afin de susciter des vocations », a expliqué, ce 13 juin 2019, dans la capitale sénégalaise, Rebecca Enonchong, lors de la conférence de presse officielle de la Journée de femme digitale africaine. Selon la fondatrice d’Apps Tech, par ailleurs business angel, « l’événement a revêtu une grande importance dans la mesure où il s’est agi de montrer que les femmes peuvent réussir dans les métiers du numérique. » Mieux, a-‐t-‐elle ajouté, pour coller au thème de la Journée de la femme digitale africaine, « il s’est agi de dire aux jeunes filles qu’elles sont capables de changer leur monde…,le monde. » Sa propre trajectoire en est une parfaite illustration. Personnalité incontournable de l’écosystème numérique africain, fondatrice d’incubateurs pour les startups ouest-‐africaines, membre du conseil d’administration de la fondation Salesforce, l’un des principaux éditeurs
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de logiciels, et du comité consultatif numérique du département du Développement international du Royaume-‐Uni, elle participe également aux groupes de travail des Nations unies sur l’éducation des femmes et l’accès aux technologies.
Femme influente et « Reine du code »
Pourtant, quand celle qui a fait partie du classement 2018 des 50 Africains les plus influents, établi par le magazine Jeune Afrique, s’est intéressée au numérique à la fin des années 1990, elle n’avait pas de modèle sur qui prendre exemple. Contrairement à la jeune garde qui peut compter sur elle comme exemple à suivre. C’est notamment le cas d’Arielle Kitio, sa compatriote, lauréate du premier Margaret de la Femme digitale africaine. Surnommée la « Reine du code informatique au Cameroun », la doctorante en Génie logiciel de 26 ans, est la fondatrice de Caysti – Cameroon Youth School Tech Incubator-‐, un centre d’éveil technologique pour les enfants entre 6 et 15 ans. Lancé en 2017, le centre initie se pensionnaires au codage, à la robotique, et, cerise sur le gâteau dans leur langue native qui va du français au haoussa, en passant par le wolof. Pour elle, elle le Prix de la Femme digitale africaine de l’année, loin d’être une consécration, constitue plutôt une responsabilité, car pouvant être source d’inspiration pour d’autres jeunes filles. C’est dire que la lauréate de l’Award Tech Women 2016 décerné par le Département d’État américain a plus que jamais la tête sur les épaules. Aujourd’hui, elle se fixe comme objectif de former 100 000 jeunes à l’horizon 2020. Une ambition qui cadre parfaitement avec celle de l’organisatrice de la Journée de la femme digitale, Delphine Rémy-‐Boutang (à gauche sur la photo), pour qui, cet événement à Dakar vise à « démocratiser le digital et célébrer des roles models et toutes ses femmes venues partager leur réussite afin de susciter une émulation auprès de leurs congénères. »
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : Mediasenegal.sn
Technologies et genre : la Journée de la femme digitale s’invite au Sénégal Ce 13 juin au Sénégal à Dakar débute la Journée de la femme digitale en Afrique (JFD). Première édition sur le Continent, cet évènement se veut un concentré de rencontres et échanges visant à inspirer et encourager toutes les femmes à innover et à entreprendre dans le secteur du digital. Dakar, la capitale sénégalaise sera durant le 13 et le 14 juin prochain l'hôte d'un important rendez-‐vous mettant la question des femmes au cœur du développement digital. Il s'agit de la première édition de la Journée de la femme digitale en Afrique (JFD), un pendant de l'édition européenne. Selon les organisateurs, la JFD constitue deux journées riches et inspirantes, résolument tournées vers une société numérique responsable plus inclusive, articulées autour de l'inspiration, de l'expérience et du networking. « Plus qu'un simple événement, la JFD est un véritable concentré de rencontres, de partages de savoir et d'expériences qui a pour ambition d'inspirer et d'encourager toutes les femmes à innover et entreprendre dans le secteur du digitale », note-‐t-‐on dans le communiqué des organisateurs de l'évènement. Pour cet important rendez-‐vous à Dakar, plusieurs personnalités sont attendues. On évoque plus de 350 participants, plus de 50 illustres intervenants, plus de 70 grands noms de la presse et divers partenaires. Le programme prévoit des conférences, des prix « Margaret » qui récompensent une femme digitale engagée pour un monde meilleur et met à l'honneur les fondatrices et cofondatrices de jeunes startups de moins de cinq ans basées en Europe et en Afrique ; et enfin la JFD Learning Expedition qui prévoit une plongée au cœur de l'écosystème tech sénégalais, ponctuée par la visite de plusieurs structures clés du secteur digital. Les femmes au cœur du digital, une grande problématique L'organisation de cet évènement vient répondre à une question importante, à savoir celle du rôle joué par les femmes dans le développement actuel des pays. Selon Delphine Rémy-‐Boutang, initiatrice de la JFD, alors que tous les secteurs sont impactés par la transformation digitale, l'emploi et le numérique sont intimement liés et le digital change le monde. Malheureusement, «alors que le nombre d'emplois dans le numérique ne cesse d'augmenter, le constat est sans appel : les femmes restent minoritaires dans ce secteur pourtant en pleine croissance», a-‐t-‐elle constaté.
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Pour la responsable, il s'agit d'un sujet qui touche en plein cœur l'économie mondiale. «Or, pour construire un monde meilleur, il nous faut tendre vers une plus grande représentation des femmes. Il nous faut changer les mentalités, il nous faut prendre conscience collectivement de l'importance d'agir en faveur d'une plus grande mixité dans ce secteur porteur de croissance !», lance-‐t-‐elle en guise d'appel. La JFD vient répondre à la préoccupation d'attirer plus de femmes vers le secteur du digital en les invitant à un partage d'expérience. «Les femmes doivent coopter d'autres femmes. Et parce que le Web n'a pas de frontières, il nous faut construire un monde en commun. Bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe, mais aussi avec ce continent proche et lointain qu'est l'Afrique : le berceau de l'humanité qui peut en devenir le destin», a expliqué Rémy-‐Boutang.
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : cio-‐mag.com
Sénégal : le monde de la Tech à Dakar pour prendre part à la JFD Du monde, il devrait y en avoir jeudi à Dakar à l’ouverture officielle de la première édition de la Journée de la Femme Digitale (JFD) sur le continent africain. Co-‐organisé par l’ancienne patronne des réseaux sociaux chez IBM, Delphine – Rémy Boutang (photo) et son équipe, l’événement qui entend « ouvrir la voie vers un futur où les femmes seront des personnalités qui compteront et feront la différence pour un monde meilleur », pour reprendre la fondatrice de l’agence de conseil, The Bureau, sur son compte LinkedIn, va drainer plusieurs personnalités. De grands noms de la planète Tech tels que Karim Sy, membre du Conseil Présidentiel pour l’Afrique, de la France, Fatim Niang Niox, directrice exécutive de Jokkolabs, Louise Cord, représentante résidente de la Banque Mondiale à Dakar, Soham El Wardini, maire de Dakar, Narech Houessou, présidente de Google Women Techmakers Cotonou, Babacar Kane, directeur d’IBM Afrique de l’Ouest, Arielle Kitio, la CEO de Kaysti et tant d’autres acteurs. Ayant pour cadre l’hôtel Pullman de Dakar, situé aux abords de la Place de l’Indépendance, la rencontre va réunir des personnalités venues de tous les horizons pour des échanges sur des sujets aussi variés que l’innovation au service de l’humain, la contribution des technologies à l’amélioration de la santé et de la sécurité, la représentativité des femmes, la force des connexions. Un rendez-‐vous de Dakar qui va se clôturer par une soirée à la résidence de l’ambassadeur de France.
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Date de Publication : 13 juin 2019 Support : Osiris.sn -‐ Reprise
Sénégal : le monde de la Tech à Dakar pour prendre part à la JFD Du monde, il devrait y en avoir jeudi à Dakar à l’ouverture officielle de la première édition de la Journée de la Femme Digitale (JFD) sur le continent africain. Co-‐organisé par l’ancienne patronne des réseaux sociaux chez IBM, Delphine – Rémy Boutang (photo) et son équipe, l’événement qui entend « ouvrir la voie vers un futur où les femmes seront des personnalités qui compteront et feront la différence pour un monde meilleur », pour reprendre la fondatrice de l’agence de conseil, The Bureau, sur son compte LinkedIn, va drainer plusieurs personnalités. De grands noms de la planète Tech tels que Karim Sy, membre du Conseil Présidentiel pour l’Afrique, de la France, Fatim Niang Niox, directrice exécutive de Jokkolabs, Louise Cord, représentante résidente de la Banque Mondiale à Dakar, Soham El Wardini, maire de Dakar, Narech Houessou, présidente de Google Women Techmakers Cotonou, Babacar Kane, directeur d’IBM Afrique de l’Ouest, Arielle Kitio, la CEO de Kaysti et tant d’autres acteurs. Ayant pour cadre l’hôtel Pullman de Dakar, situé aux abords de la Place de l’Indépendance, la rencontre va réunir des personnalités venues de tous les horizons pour des échanges sur des sujets aussi variés que l’innovation au service de l’humain, la contribution des technologies à l’amélioration de la santé et de la sécurité, la représentativité des femmes, la force des connexions. Un rendez-‐vous de Dakar qui va se clôturer par une soirée à la résidence de l’ambassadeur de France.
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Date de Publication : 13 Juin 2019 Support : lesafricaines.net
Sénégal : ouverture de la première édition de la Journée de la Femme Digitale en Afrique
Les africaines La journée de la Femme Digitale s’est ouverte ce jeudi 13 juin à Dakar , sur le thème » Elles changent le Monde « . Au programme de cette première édition en Afrique formation, confiance,et financement avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du digital. Ainsi, pendant deux jours , près de 600 participantes échangeront sur différents thèmes qui tournent autour du digital
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Date de Publication : 12 Juin 2019 Support : Latribune.fr
Technologies et genre : la Journée de la femme digitale s'invite au Sénégal Ce 13 juin au Sénégal à Dakar débute la Journée de la femme digitale en Afrique (JFD). Première édition sur le Continent, cet évènement se veut un concentré de rencontres et échanges visant à inspirer et encourager toutes les femmes à innover et à entreprendre dans le secteur du digital. Dakar, la capitale sénégalaise sera durant le 13 et le 14 juin prochain l'hôte d'un important rendez-‐vous mettant la question des femmes au cœur du développement digital. Il s'agit de la première édition de la Journée de la femme digitale en Afrique (JFD), un pendant de l'édition européenne. Selon les organisateurs, la JFD constitue deux journées riches et inspirantes, résolument tournées vers une société numérique responsable plus inclusive, articulées autour de l'inspiration, de l'expérience et du networking. « Plus qu'un simple événement, la JFD est un véritable concentré de rencontres, de partages de savoir et d'expériences qui a pour ambition d'inspirer et d'encourager toutes les femmes à innover et entreprendre dans le secteur du digitale », note-‐t-‐on dans le communiqué des organisateurs de l'évènement. Pour cet important rendez-‐vous à Dakar, plusieurs personnalités sont attendues. On évoque plus de 350 participants, plus de 50 illustres intervenants, plus de 70 grands noms de la presse et divers partenaires. Le programme prévoit des conférences, des prix « Margaret » qui récompensent une femme digitale engagée pour un monde meilleur et met à l'honneur les fondatrices et cofondatrices de jeunes startups de moins de cinq ans basées en Europe et en Afrique ; et enfin la JFD Learning Expedition qui prévoit une plongée au cœur de l'écosystème tech sénégalais, ponctuée par la visite de plusieurs structures clés du secteur digital. Les femmes au cœur du digital, une grande problématique L'organisation de cet évènement vient répondre à une question importante, à savoir celle du rôle joué par les femmes dans le développement actuel des pays. Selon Delphine Rémy-‐Boutang, initiatrice de la JFD, alors que tous les secteurs sont impactés par la transformation digitale, l'emploi et le numérique sont intimement liés et le digital change le monde. Malheureusement, «alors que le nombre d'emplois dans le numérique ne cesse d'augmenter, le constat est sans appel : les femmes restent minoritaires dans ce secteur pourtant en pleine croissance», a-‐t-‐elle constaté.
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Pour la responsable, il s'agit d'un sujet qui touche en plein cœur l'économie mondiale. «Or, pour construire un monde meilleur, il nous faut tendre vers une plus grande représentation des femmes. Il nous faut changer les mentalités, il nous faut prendre conscience collectivement de l'importance d'agir en faveur d'une plus grande mixité dans ce secteur porteur de croissance !», lance-‐t-‐elle en guise d'appel. La JFD vient répondre à la préoccupation d'attirer plus de femmes vers le secteur du digital en les invitant à un partage d'expérience. «Les femmes doivent coopter d'autres femmes. Et parce que le Web n'a pas de frontières, il nous faut construire un monde en commun. Bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe, mais aussi avec ce continent proche et lointain qu'est l'Afrique : le berceau de l'humanité qui peut en devenir le destin», a expliqué Rémy-‐Boutang.
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Date de Publication : 12 Juin 2019 Support : Socialnetlink.org
Qui est Delphine Remy-‐Boutang, fondatrice de la Journée de la Femme Digitale ?
A 48h de la journée de la Femme Digitale qui se tiendra pour la première fois en Afrique particulièrement au Sénégal, Socialnetlink vous présente Delphine Remy-‐Boutang, l’initiatrice de ce grand rendez-‐vous connecté. Delphine commence sa carrière chez EURO RSCG Paris. En 1997, elle quitte Paris pour s’installer à Londres afin de parfaire son anglais. Elle reviendra 14 ans plus tard. Formée par les prestigieuses écoles d’IBM : Charter of International Marketing (London – UK), International Communications (New York City – USA), puis IBM Global Sales School UK, Delphine obtient un MBA en business international en 2005. Après avoir été Directrice Marketing puis Directrice de la Communication de la zone Europe, Middle-‐ East – Africa, elle devient Directrice Social Media Worldwide. Elle coordonne et réussit la transition d’IBM vers l’adoption des médias sociaux au sein du marketing mix. En Janvier 2012, Delphine quitte IBM pour fonder à Londres the bureau, un cabinet de conseil en stratégie digitale, avant d’ouvrir en mars 2013 un autre bureau à Paris pour développer les activités d’agence de communication digitale.
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L’activité de l’agence the bureau est également rythmée par les interventions de Delphine à des conférences autour du thème de la transformation digitale des entreprises, des médias sociaux et de leur utilisation réussie au sein des entreprises et également autour de l’innovation, l’entrepreneuriat au féminin, la place des femmes dans le numérique. Parallèlement, Delphine a co-‐fondé en 2013 La Journée de la Femme Digitale, un événement dédié à l’entrepreneuriat et l’intrapreneuriat au féminin pour donner envie aux femmes, d’oser, d’innover, d’entreprendre (ou intraprendre) grâce au digital, aux nouvelles technologies et de créer un monde plus juste et plus créatif. Après une première édition rue de Valois, deux éditions au Palais Brongniart, la #JFD16 aux Folies Bergères, et la #JFD17 à la Cité de la Mode et du Design et plus de 30 000 participants cumulés, la JFD a organisé en 2018 sa 6 ème édition à la Maison de la Radio, sous le thème optimiste et engagé « For A Better World, le temps de l’action ! ». La Journée de la Femme Digitale organisera pour la première fois une édition en Afrique, le 13 juin 2019 à Dakar, Sénégal, toujours sur le thème « Elles changent le monde ». Très engagée Delphine a recu plusieurs distinctions En 2013, Delphine fait partie des 20 Femmes influentes en France selon L’Express. En 2015, Delphine est élue Femme en Or Digitale. En 2016, Delphine est promue à l’Ordre national de la Légion d’honneur au grade de Chevalier. En 2017, Delphine fait partie des « 10 femmes à suivre en 2017 » selon Start Her. En 2017, Delphine fait partie des 20 femmes les plus influentes selon La Tribune. En 2017, Delphine fait partie des 99 talents des « FW Talents », une initiative lancée par FrenchWeb. En 2018, Delphine fait partie des “92 femmes qui disruptent le secteur du numérique en France”,selon Forbes. En 2018, Delphine fait partie de la promotion France 2018 d’Inspiring Fifty..
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Date de Publication : 12 Juin 2019 Support : Tech221.net -‐ Reprise
Technologies et genre : la Journée de la femme digitale s'invite au Sénégal Ce 13 juin au Sénégal à Dakar débute la Journée de la femme digitale en Afrique (JFD). Première édition sur le Continent, cet évènement se veut un concentré de rencontres et échanges visant à inspirer et encourager toutes les femmes à innover et à entreprendre dans le secteur du digital. Dakar, la capitale sénégalaise sera durant le 13 et le 14 juin prochain l'hôte d'un important rendez-‐vous mettant la question des femmes au cœur du développement digital. Il s'agit de la première édition de la Journée de la femme digitale en Afrique (JFD), un pendant de l'édition européenne. Selon les organisateurs, la JFD constitue deux journées riches et inspirantes, résolument tournées vers une société numérique responsable plus inclusive, articulées autour de l'inspiration, de l'expérience et du networking. « Plus qu'un simple événement, la JFD est un véritable concentré de rencontres, de partages de savoir et d'expériences qui a pour ambition d'inspirer et d'encourager toutes les femmes à innover et entreprendre dans le secteur du digitale », note-‐t-‐on dans le communiqué des organisateurs de l'évènement. Pour cet important rendez-‐vous à Dakar, plusieurs personnalités sont attendues. On évoque plus de 350 participants, plus de 50 illustres intervenants, plus de 70 grands noms de la presse et divers partenaires. Le programme prévoit des conférences, des prix « Margaret » qui récompensent une femme digitale engagée pour un monde meilleur et met à l'honneur les fondatrices et cofondatrices de jeunes startups de moins de cinq ans basées en Europe et en Afrique ; et enfin la JFD Learning Expedition qui prévoit une plongée au cœur de l'écosystème tech sénégalais, ponctuée par la visite de plusieurs structures clés du secteur digital. Les femmes au cœur du digital, une grande problématique L'organisation de cet évènement vient répondre à une question importante, à savoir celle du rôle joué par les femmes dans le développement actuel des pays. Selon Delphine Rémy-‐Boutang, initiatrice de la JFD, alors que tous les secteurs sont impactés par la transformation digitale, l'emploi et le numérique sont intimement liés et le digital change le monde. Malheureusement, «alors que le nombre d'emplois dans le numérique ne cesse d'augmenter,
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le constat est sans appel : les femmes restent minoritaires dans ce secteur pourtant en pleine croissance», a-‐t-‐elle constaté. Pour la responsable, il s'agit d'un sujet qui touche en plein cœur l'économie mondiale. «Or, pour construire un monde meilleur, il nous faut tendre vers une plus grande représentation des femmes. Il nous faut changer les mentalités, il nous faut prendre conscience collectivement de l'importance d'agir en faveur d'une plus grande mixité dans ce secteur porteur de croissance !», lance-‐t-‐elle en guise d'appel. La JFD vient répondre à la préoccupation d'attirer plus de femmes vers le secteur du digital en les invitant à un partage d'expérience. «Les femmes doivent coopter d'autres femmes. Et parce que le Web n'a pas de frontières, il nous faut construire un monde en commun. Bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe, mais aussi avec ce continent proche et lointain qu'est l'Afrique : le berceau de l'humanité qui peut en devenir le destin», a expliqué Rémy-‐Boutang.
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Date de Publication : 12 Juin 2019 Support : Aza-‐mag.com – Reprise
Technologies et genre : la Journée de la femme digitale s'invite au Sénégal Ce 13 juin au Sénégal à Dakar débute la Journée de la femme digitale en Afrique (JFD). Première édition sur le Continent, cet évènement se veut un concentré de rencontres et échanges visant à inspirer et encourager toutes les femmes à innover et à entreprendre dans le secteur du digital. Dakar, la capitale sénégalaise sera durant le 13 et le 14 juin prochain l'hôte d'un important rendez-‐vous mettant la question des femmes au cœur du développement digital. Il s'agit de la première édition de la Journée de la femme digitale en Afrique (JFD), un pendant de l'édition européenne. Selon les organisateurs, la JFD constitue deux journées riches et inspirantes, résolument tournées vers une société numérique responsable plus inclusive, articulées autour de l'inspiration, de l'expérience et du networking. « Plus qu'un simple événement, la JFD est un véritable concentré de rencontres, de partages de savoir et d'expériences qui a pour ambition d'inspirer et d'encourager toutes les femmes à innover et entreprendre dans le secteur du digitale », note-‐t-‐on dans le communiqué des organisateurs de l'évènement. Pour cet important rendez-‐vous à Dakar, plusieurs personnalités sont attendues. On évoque plus de 350 participants, plus de 50 illustres intervenants, plus de 70 grands noms de la presse et divers partenaires. Le programme prévoit des conférences, des prix « Margaret » qui récompensent une femme digitale engagée pour un monde meilleur et met à l'honneur les fondatrices et cofondatrices de jeunes startups de moins de cinq ans basées en Europe et en Afrique ; et enfin la JFD Learning Expedition qui prévoit une plongée au cœur de l'écosystème tech sénégalais, ponctuée par la visite de plusieurs structures clés du secteur digital. Les femmes au cœur du digital, une grande problématique L'organisation de cet évènement vient répondre à une question importante, à savoir celle du rôle joué par les femmes dans le développement actuel des pays. Selon Delphine Rémy-‐Boutang, initiatrice de la JFD, alors que tous les secteurs sont impactés par la transformation digitale, l'emploi et le numérique sont intimement liés et le digital change le monde. Malheureusement, «alors que le nombre d'emplois dans le numérique ne cesse d'augmenter, le constat est sans appel : les femmes restent minoritaires dans ce secteur pourtant en pleine croissance», a-‐t-‐elle constaté.
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Pour la responsable, il s'agit d'un sujet qui touche en plein cœur l'économie mondiale. «Or, pour construire un monde meilleur, il nous faut tendre vers une plus grande représentation des femmes. Il nous faut changer les mentalités, il nous faut prendre conscience collectivement de l'importance d'agir en faveur d'une plus grande mixité dans ce secteur porteur de croissance !», lance-‐t-‐elle en guise d'appel. La JFD vient répondre à la préoccupation d'attirer plus de femmes vers le secteur du digital en les invitant à un partage d'expérience. «Les femmes doivent coopter d'autres femmes. Et parce que le Web n'a pas de frontières, il nous faut construire un monde en commun. Bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe, mais aussi avec ce continent proche et lointain qu'est l'Afrique : le berceau de l'humanité qui peut en devenir le destin», a expliqué Rémy-‐Boutang.
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Date de Publication : 11 Juin 2019 Support : Teledakar.net
La Journée de la Femme Digitale La Journée de la Femme Digitale (JFD) met à l’honneur et connecte les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. Après le succès de la 7ème édition de son événement annuel à Paris, la Journée de la Femme Digitale organise la première édition en Afrique, les 13 et 14 juin à Dakar au Sénégal, avec pour thème « Elles Changent le Monde ». Cet événement annuel a pour ambition d’inspirer et d’encourager les femmes à oser, innover et entreprendre. La JFD c’est également un club de 400 femmes digitales ainsi qu’une Fondation Margaret qui soutient les projets de femmes engagées, notamment en proposant des bourses et des formations pour les jeunes femmes.
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Date de Publication : 11 Juin 2019 Support : Lesafricaines.net
La Journée de la Femme Digitale se tiendra le 13 juin au Pullman Dakar Teranga Co-‐fondée par Delphine Remy-‐Boutang en 2013, la Journée de la Femme Digitale (JFD) met en lumière et connecte les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. Cette année, pour la première fois de son histoire, et en sus de son édition européenne, la JFD s’exporte au Sénégal, pays hôte de la première édition de la Journée de la Femme Digitale en Afrique, considéré comme le premier continent de l’entrepreneuriat féminin dans le monde. Marrainée par Anne Rigail, Directrice Générale d’Air France, la 7ème édition de la Journée de la femme digitale, qui a eu lieu le 17 avril 2019 à la Maison de la Radio, à Paris, tiendra son pendant africain le 13 juin 2019 à Dakar, réputée faire partie du top 10 des villes les plus high-‐tech du continent.
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Date de Publication : 09 Juin 2019 Support : TV5Monde
La Journée de la Femme Digitale La Journée de la Femme Digitale (JFD) met à l’honneur et connecte les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. Après le succès de la 7ème édition de son événement annuel à Paris, la Journée de la Femme Digitale organise la première édition en Afrique, les 13 et 14 juin à Dakar au Sénégal, avec pour thème « Elles Changent le Monde ». Cet événement annuel a pour ambition d’inspirer et d’encourager les femmes à oser, innover et entreprendre. La JFD c’est également un club de 400 femmes digitales ainsi qu'une Fondation Margaret qui soutient les projets de femmes engagées, notamment en proposant des bourses et des formations pour les jeunes femmes.
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Date de Publication : 03 Juin 2019 Support : adweknow.com -‐ Interview
Entretien avec Delphine Remy-‐Boutang, co-‐fondatrice de la Journée de la Femme Digitale
Delphine Rémy Boutang a travaillé près de 14 ans chez IBM, en Angleterre et aux Etats-‐Unis avant de rentrer en France en 2013 pour entreprendre. Elle a créé The Bureau, une agence de communication digitale. En parallèle, elle a choisi de lancer la Journée de la Femme Digitale dont la première édition s’est tenue en 2013. Un événement annuel dédié à l’entreprenariat féminin et à la place des femmes dans le numérique. Vous avez lancé une nouvelle édition de la journée de la femme digitale. Qu’est-‐ce qui a motivé le lancement d’un tel événement ? Mon expertise réside dans la communication. Je pense que communiquer c’est éduquer. Au moment de lancer la Journée de la Femme Digitale, je pensais qu’il était urgent de changer les mentalités au regard de l’image de la femme, d’éduquer et de mettre en avant des rôles modèles de femmes qui entreprennent et intra-‐prennent dans l’univers de la Tech. A mon retour en France, j’ai pu constater qu’il y avait de nombreux événements organisés sur cette thématique-‐là avec encore très peu d’intervenantes représentées. Aujourd’hui, on s’aperçoit que les mentalités ont changé. De nombreuses initiatives sont lancées pour valoriser les
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femmes qui entreprennent mais cela est encore très récent et les femmes sont encore sous-‐représentées dans la Tech, un secteur qui représente pourtant le futur. Il faut changer cela et le digital apparait comme un accélérateur historique de parité. Nous avons donc choisi de créer un événement public, ouvert à tous pour montrer à travers un spectre de représentations le plus large possible, que tout le monde peut entreprendre. Nous souhaitons montrer que le numérique et que les innovations sont des moyens qui peuvent être mis au service d’un monde meilleur. Au-‐delà de cet événement, nous avons aussi créé un club inauguré par Marlène Schiappa en 2017. Il regroupe aujourd’hui près de 500 femmes à forte capacité d’influence, aussi bien dans des grands groupes que dans des startups ou encore des médias. A travers ce club, nous organisons des rencontres une fois par mois. Nous ne pourrons pas changer le monde en un jour alors nous souhaitons bâtir un réseau durable marqué par des actions quotidiennes. La JFD n’est pas seulement un événement, c’est aussi un club de networking, un réseau influent car nous avons besoin d’échanger entre femmes et de « réseauter ». Nous avons également créé la fondation Margaret, lancée en 2018 et qui aides des jeunes filles à embrasser des carrières grâce à de la formation aux nouveaux métiers du numérique. Cette année, grande nouveauté de cette édition, nous avons publié un manifeste pour un monde numérique inclusif. Chaque année, la JFD se lance dans des projets, des actions concrètes qui sont menées en parallèle de l’événement. Le deuxième volet se déroulera à Dakar, pourquoi avoir choisi d’exporter l’événement en Afrique ? Aujourd’hui nous avons décidé d’ouvrir notre réseau de femmes influentes à l’Afrique. Nous souhaitons miser sur l’internationalisation pour bâtir des ponts entre l’Europe et le continent africain. Pourquoi l’Afrique ? car la révolution numérique passe par le continent. Je pense qu’aujourd’hui, il faut changer le narratif sur l’Afrique. Nous voulons mettre en lumière le fait qu’en plus d’être le continent champion de l’entreprenariat féminin, l’Afrique compte beaucoup de femmes entrepreneures qui participent activement à la croissance de leur pays. Nous devons les représenter et nous en inspirer. Pourquoi Dakar ? car c’est l’une des villes les plus marquées par la Tech sur le continent. Il y a un écosystème bouillonnant dans le pays : aussi bien au niveau des entrepreneurs que ou encore des incubateurs. Le pays s’est d’ailleurs donné pour objectif d’atteindre 35 000 emplois directs dans le domaine des nouvelles technologies d’ici 2025. Nous représenterons donc cet écosystème du Sénégal à l’occasion de cette édition organisée à Dakar. Nous avons également organisé en partenariat avec Orange Sonatel, une learning expedition pour découvrir cet écosystème et aller à la rencontre des entrepreneurs locaux. Quelles sont vos ambitions pour ce volet africain ? Quels seront les temps forts ? Nous accueillerons pour cette première édition africaine, des startups du Sénégal mais également du Tchad, de la Côte d’Ivoire, d’Afrique du Sud … Les temps forts seront des prises de parole en duo, homme/femme, startup/grand groupe, pour symboliser ce nouvel écosystème dans lequel on vit aujourd’hui. Les prises de paroles raconteront les histoires de
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ces femmes qui changent le monde à leur échelle et de ces hommes qui soutiennent l’entreprenariat au féminin. Notre ambition est de mettre en lumière comment le numérique peut être mis au service d’un monde meilleur et plus inclusif. Pour cela, nous devons tendre vers une plus grande représentativité des femmes qui sont les architectes du monde de demain. Je pense notamment à l’intelligence artificielle, un secteur d’avenir et source de créations d’emplois. Les femmes doivent investir ce secteur. A l’occasion de la remise de prix « Les Margaret », en hommage à Margaret Hamilton, nous récompenserons des femmes digitales engagées pour un monde meilleur. La camerounaise Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, entreprise dédiée à l’enseignement du codage aux jeunes générations ou encore Rebecca Enonchong, figure de la Tech africaine, font partie des nominées. D’un point de vue plus général, quel regard portez-‐vous sur ces femmes qui entreprennent sur le continent grâce au digital ? Je pense que l’Afrique est un continent précurseur sur plein de modèles. Je pense au paiement mobile, toutes ces solutions innovantes qui sont créées pour pallier à des déficiences logistiques et sociales et qui permettent d’innover davantage. C’est une réelle source d’inspiration. La révolution numérique opère sur le continent et les femmes doivent y prendre part ! le 21ème siècle sera féminin ou ne sera pas. Quels sont les enjeux ? Le financement demeure un enjeu crucial. L’accès au financement est un vrai sujet pour les femmes qui entreprennent (et les entrepreneurs en général). Au niveau mondial, le pourcentage d’accès au financement pour les femmes est de 2,2% seulement. Ensuite, la formation et enfin la confiance. Les femmes doivent prendre confiance en elles et pour cela, il faut développer des rôles-‐modèles car on ne peut pas croire en ce que l’on n’a pas vu. Plus nous représenterons ces femmes plurielles qui entreprennent et qui réussissent, quel que soit le niveau, plus d’autres femmes auront le courage de se lancer.
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Date de Publication : 03 Juin 2019 Support : adweknow.com -‐ Interview
Journée de la Femme Digitale: Entretien avec Edith Brou, figure de la Tech ivoirienne
Vous participez à la journée de la femme digitale organisée dans la ville de Dakar. Vous interviendrez lors du panel intitulé « elles forment aux grands enjeux de demain », pouvez-‐vous nous en dire plus ? Avec la panéliste Rufina Dabo (AFSTech), nous parlerons des actions que chacune de nous mène en faveur de la promotion des jeunes femmes dans les nouvelles technologies. Nous partagerons nos expériences, moi en termes d’advocacy, d’engagement et de promotion car j’ai créé mon agence de communication digitale et que je milite depuis toujours pour que les jeunes femmes aient assez confiance en elles pour embrasser des carrières dans les domaines des nouvelles technologies et de la cyber-‐sécurité. C’est un facteur porteur de potentialité et vecteur d’autonomisation pour les femmes. L’objectif de cette intervention est de mettre en lumière le pouvoir que l’on a en matière de promotion et de formation de ces jeunes filles, jeunes femmes, aux enjeux de demain à savoir l’accès à des postes à responsabilité dans des entreprises technologiques, en Afrique comme à l’international. A travers votre agence African Content Group, comment participez-‐vous à la promotion et à la formation des femmes à ces enjeux ?
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Premièrement en termes de ressources humaines puisqu’au sein d’African Content Group, 70% de l’effectif représentent des femmes. Je n’exclus par les hommes lors des recrutements mais c’est un parti pris. Je souhaite détecter des potentiels et créer des carrières au féminin dans toutes les activités de mon agence. Egalement, en termes de projets clients que nous pilotons au sein de l’agence et en termes de projets de RSE auxquels je m’associe. Par exemple, nous avons organisé l’événement African Women 4 Tech en collaboration avec la Société Générale. Un événement que j’ai organisé en 2018 et qui connaitra une seconde édition à la rentrée 2019. Enfin, je participe à la promotion et à la formation des femmes dans les nouvelles technologies en soutenant en tant que marraine, l’association Dynamiques et Excellentes d’Afrique créée par Maimouna Koné en Côte d’Ivoire. Cette association propose chaque année un programme dédié à la formation d’une vingtaine de jeunes filles lycéennes issues de quartiers défavorisés. Cette année, le programme a permis d’accompagner une vingtaine de jeunes filles qui ont remporté un concours de robotique national. Je m’engage sur tous ces projets en tant que fondatrice de l’agence ACG mais aussi en tant qu’Edith Brou, web-‐activiste qui milite pour l’employabilité des femmes dans le domaine des nouvelles technologies. Quelle place occupe aujourd’hui les femmes dans l’univers digital en Afrique francophone ? A mes débuts, quand j’ai choisi de m’orienter vers des métiers liés aux nouvelles technologies et à la communication, mes parents pensaient que c’était de la folie car ces métiers étaient avant tout occupés par des hommes. En 2018, l’ARTCI, l’organe en charge de la régulation des télécoms/TICS en Côte d’Ivoire, a publié une étude selon laquelle 38% des emplois occupés dans le domaine des nouvelles technologies et du digital, sont occupés par des femmes. Les choses ont donc évolué et je pense que c’est n’est que le début. Des projets et des actions comme celle de la Journée de la Femme Digitale ou encore African Women 4 Tech, de manière générale toutes les initiatives menées en Afrique de l’Ouest, permettront d’augmenter ces statistiques. Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Le web est féminin, le digital aussi. Bien que les femmes se concentrent dans les métiers de la communication, elles sont de plus en plus présentes dans des métiers plus techniques comme la cyber-‐sécurité, la data science ou encore le développement web. Comment les aider à être mieux représentées et faciliter leur inclusion dans le domaine des nouvelles technologies ? Cela passera par la formation et la confiance en soi. Beaucoup de jeunes filles et de jeunes femmes qui accèdent à des formations pour intégrer des métiers technologiques et digitaux abandonne en cours de route. Le décrochage scolaire est très important. Les préjugés de la société sont aussi des facteurs d’abandon, de décrochage qui font perdre confiance en soi. Cette confiance qui permet, selon moi, de continuer, de persister et de ne pas abandonner. Les femmes doivent avoir confiance en elles et cela passera forcément par la promotion de
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rôles modèles de femmes qui entreprennent et occupent des responsabilités. Ces modèles inspireront et permettront aux jeunes filles de savoir que c’est possible ! En tant que figure du web de la Tech, quel message pouvez-‐vous transmettre aux futures femmes qui souhaiteraient entreprendre ? Je leur dirais que c’est le moment de se lancer ! L’Afrique a besoin d’innovation, de la technologie et beaucoup plus de féminisation. Toutes les innovations et les leapfrogs que nous avons connus sur le continent avec par exemple le mobile money ou encore tous les médias en ligne, seront de plus en plus nombreux si l’on inclut davantage les femmes dans le secteur des nouvelles technologiques. Les femmes ont de l’imagination, sont emphatiques et appréhendent mieux les problèmes. Si on arrive à féminiser ces secteurs, je pense qu’on aura réussi à faire de l’Afrique un continent puissant et riche. Quels sont vos projets pour les mois à venir ? Je travaille actuellement sur un projet de documentaire sur l’Afrique technologique au féminin en collaboration avec la Société Générale. L’objectif étant de profiter de mes différents voyages, pour parler de femmes africaines qui, quel que soit le domaine d’activité ou la structure pour laquelle elles travaillent, œuvrent sur le continent. Ce documentaire sera diffusé en octobre, au moment de la seconde édition de African Women 4 Tech.
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Date de Publication : 03 Juin 2019 Support : adweknow.com – Interview
La Journée de la Femme Digitale en Afrique : Les 13 et 14 juin à Dakar
Après le succès de sa 7ème édition à Paris, La Journée de la Femme Digitale révèle les temps forts de son premier événement en Afrique, qui aura pour thème « Elles Changent le Monde » qui se tiendra les 13 et 14 juin à Dakar, Sénégal. Une première sur le continent africain pour cet évènement fondé en 2013 par Delphine REMY-‐BOUTANG, qui consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. « Nous sommes honorés du choix de la capitale sénégalaise pour le lancement de l’internationalisation de La Journée de la Femme Digitale en Afrique. Notre pays affiche des ambitions fortes dans le renforcement, le développement des TIC et la création d’une économie numérique durable, que nous soutenons à travers de nombreuses initiatives à l’image du projet : « Dakar Ville numérique ». », explique Soham EL WARDINI, Maire de Dakar. Après les César, les Oscars… les Margaret ! À travers le Prix les « Margaret », La Journée de la Femme Digitale rend hommage chaque année à Margaret Hamilton, l’informaticienne de la NASA qui a permis au premier homme
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de marcher sur la lune. Le prix récompense une femme digitale engagée pour un monde meilleur. A cette occasion, ce prix mettra à l’honneur pour la première fois en terre africaine la Margaret de la 1ère édition de la JFD, Arielle KITIO, Fondatrice de Caysti, et la Margaret d’honneur, Rebecca ENONCHONG, Fondatrice d’AppsTech. Ces deux entrepreneures africaines recevront les félicitations de la Ministre Sénégalaise de l’Économie numérique et des Télécoms, Ndeye Tické NDIAYE DIOP et celles de Babacar KANE, Directeur Général d’IBM pour l’Afrique de l’Ouest. Parmi les speakers annoncés de la Journée de la Femme Digitale à Dakar, plusieurs leaders et entrepreneures de renom du digital : Yacine BARRO-‐BOURGAULT, Directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana BRONDEL, Fondatrice de Xaalys, Virginie DIAS-‐TAGNON, Directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou DIOUF, Fondatrice de SenVitale, Momar NGUER, Président de la division Marketing & Services et membre du Comité exécutif de Total ou encore Afua OSEI, Co-‐Fondatrice de She Leads Africa. DECOUVREZ L’INTEGRALITE DU PROGRAMME ET LES SPEAKERS DU 13 JUIN : JFD Dakar « Parce qu’internet n’a pas de frontière, il nous faut bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes entrepreneures qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe mais aussi avec l’Afrique qui enregistre le taux le plus important de femmes entrepreneures au monde. Nous misons sur la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale pour relever le défi d’une meilleure représentativité des femmes. », Le 14 juin à Dakar : la JFD Learning Expedition « Nous associer à la première édition de la Journée de la Femme Digitale en Afrique est pour nous plus qu’un symbole, c’est un message fort. Cela nous permet d’une part de réaffirmer nos engagements sur les enjeux de mixité et de parité dans le digital sur le continent et d’autre part de faire découvrir au plus grand nombre cet écosystème bouillonnant de talents avant-‐gardistes et d’initiatives innovantes portées par les femmes de l’écosystème numérique. », se réjouit Rokhaya Solange NDIR, Chargée des relations avec l’écosystème numérique de Sonatel. Au programme de cette 1ère édition, formation, confiance et financement avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du digital. Pour cause, seuls 2,2% des financements en provenance des fonds d’investissements mondiaux profitent aujourd’hui aux femmes. Déclare Delphine REMY-‐BOUTANG, CEO the bureau et co-‐fondatrice de la Journée de la Femme Digitale. La journée du 14 juin sera consacrée à la découverte de l’écosystème à la pointe de l’entrepreneuriat et de l’innovation technologique à Dakar, en partenariat avec l’opérateur téléphonique Orange-‐Sonatel.
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La Sonatel Academy, 1ère école de codage gratuite du Sénégal, fait partie des acteurs clé du secteur qui ouvriront leurs portes à l’occasion de la JFD Learning Expedition, organisée avec l’aimable participation de plusieurs femmes digitales influentes de la sous-‐région. Jokkolabs, le 1er espace de travail collaboratif d’Afrique de l’ouest, le Lab innovation de la Société Générale mais aussi le CTIC, un des incubateurs les plus performants de la sous-‐région, la plateforme Kinaya Lab, le Festic qui s’intéresse aux TIC et aux acteurs du développement, le Fodem ou Fonds de développement et de solidarité municipal de Dakar, et l’Institut Français Léopold Sédar Senghor feront de même. Outre ces visites, la JFD Learning Expedition permettra à ses participants d’expérimenter les dernières innovations mais aussi d’échanger avec des investisseurs et des entrepreneurs locaux.
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Date de Publication : 24 Mai 2019 Support : Aip.ci
Côte d’Ivoire/International/ Dakar abrite la prochaine édition de la Journée de la Femme Digitale (Communiqué) La 8ème édition de la Journée de la Femme Digitale va se dérouler les 13 et 14 juin à Dakar, au Sénégal, une première sur le continent africain. D’après un communiqué de presse publié jeudi par APO Group, cette édition qui aura pour thème « Elles Changent le Monde » sera organisée après le succès de la précédente à Paris. Cet événement, fondé en 2013 par Delphine Remy-‐Boutang, consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. « Nous sommes honorés du choix de la capitale sénégalaise pour le lancement de l’internationalisation de la Journée de la Femme Digitale en Afrique. Notre pays affiche des ambitions fortes dans le renforcement, le développement...
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Date de Publication : 24 Mai 2019 Support : Panorapost.com
Journée de la femme digitale débarque en Afrique La Journée de la femme digitale débarque en Afrique. Après la septième édition, organisée en avril dernier à Paris, les organisateurs mettent le cap sur Dakar pour la première édition africaine les 13 et 14 juin prochain. La Journée de la femme digitale rend hommage chaque année à Margaret Hamilton, l’informaticienne de la NASA qui a permis au premier homme de marcher sur la lune. Le prix, baptisé « Margaret », récompense une femme digitale engagée pour un monde meilleur. « Ce prix mettra à l’honneur pour la première fois, en terre africaine, la Margaret de la première édition de la JFD, Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, et la Margaret d’honneur, Rebecca Enonchong, fondatrice d’AppsTech », indiquent les organisateurs. Les deux entrepreneures africaines recevront les félicitations de la ministre sénégalaise de l’Économie numérique et des télécoms, Ndeye Tické Ndiaye Diop, et celles de Babacar Kane, DG d’IBM pour l’Afrique de l’Ouest. « Parce qu’internet n’a pas de frontière, il nous faut bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes entrepreneures qui changent le monde. L’Afrique enregistre le taux le plus important de femmes entrepreneures au monde. Nous misons sur la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale pour relever le défi d’une meilleure représentativité des femmes », a déclaré Delphine Remy-‐Boutang, co-‐fondatrice de la JFD. Au programme de cette 1re édition, formation, confiance et financement avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du digital. « Pour cause, seuls 2,2% des financements en provenance des fonds d’investissements mondiaux profitent aujourd’hui aux femmes », souligne un communiqué.
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Date de Publication : 24 Mai 2019 Support : Socialnetlink.org
Lancement de la première édition de la Journée de la Femme Digitale en Afrique
Après le succès de sa 7e édition à Paris, Dakar accueille la première édition de « La Journée de la Femme Digitale en Afrique » qui aura lieu les 13 et 14 juin au Pullman ; avec le thème « Elles Changent le Monde ». Cet évènement fondé en 2013 par Delphine REMY-‐BOUTANG, consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au numérique. La journée du 13 juin sera axée sur la formation, la confiance et le financement, avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du numérique. Cette journée sera l’occasion d’interagir avec plusieurs leaders et entrepreneures de renom du digital : Yacine BARRO-‐BOURGAULT, Directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana BRONDEL, Fondatrice de Xaalys, Virginie DIAS-‐TAGNON, Directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou DIOUF, Fondatrice de SenVitale, Momar NGUER, Président de la division Marketing & Services et membre du Comité exécutif de Total ou encore Afua OSEI, Co-‐Fondatrice de She Leads Africa…
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Date de Publication : 24 Mai 2019 Support : Lactuacho.com
Journée de la Femme Digitale en Afrique : la première édition prévue les 13 et 14 juin à Dakar Après le succès de sa 7ème édition à Paris, la Journée de la Femme Digitale révèle les temps forts de son premier événement en Afrique qui aura pour thème « Elles Changent le Monde » et qui se tiendra les 13 et 14 juin à Dakar au Sénégal. Selon un communiqué reçu, c’est une première sur le continent africain pour cet évènement fondé en 2013 par Delphine Remy-‐Boutang qui consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. « Nous sommes honorés du choix de la capitale sénégalaise pour le lancement de l’internationalisation de La Journée de la Femme Digitale en Afrique. Notre pays affiche des ambitions fortes dans le renforcement, le développement des TIC et la création d’une économie numérique durable, que nous soutenons à travers de nombreuses initiatives à l’image du projet : « Dakar Ville numérique ». », explique Soham El Wardini, Maire de Dakar. Après les César, les Oscars… les Margaret ! À travers le Prix les « Margaret », La Journée de la Femme Digitale rend hommage chaque année à Margaret Hamilton, l’informaticienne de la NASA qui a permis au premier homme de marcher sur la lune. Le prix récompense une femme digitale engagée pour un monde meilleur. A cette occasion, ce prix mettra à l’honneur pour la première fois en terre africaine la Margaret de la 1ère édition de la JFD, Arielle Kitio, Fondatrice de Caysti, et la Margaret d’honneur, Rebecca Enonchong, Fondatrice d’AppsTech. Ces deux entrepreneures africaines recevront les félicitations de la Ministre sénégalaise de l’Économie numérique et des Télécoms, Ndeye Tické Ndiaye Diop et celles de Babacar Kane, Directeur général d’IBM pour l’Afrique de l’Ouest. Parmi les speakers annoncés de la Journée de la Femme Digitale à Dakar, plusieurs leaders et entrepreneures de renom du digital : Yacine Barro-‐Bourgault, Directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana Brondel, Fondatrice de Xaalys, Virginie Dias-‐Tagnon, Directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou Diouf, Fondatrice de SenVitale, Momar Nguer, Président de la division Marketing & Services et membre du Comité exécutif de Total ou encore Afua Osei, Co-‐Fondatrice de She Leads Africa.
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Date de Publication : 24 Mai 2019 Support : Libération – Presse papier
Journée de la femme digitale : La première édition africaine se tiendra à Dakar
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Date de Publication : 24 Mai 2019 Support : 24 HEURES – Presse papier
Formation, confiance et financement, les clés d’une mixité dans le monde digital
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Date de Publication : 23 Mai 2019 Support : Africa-‐newsroom.com
FIRST EDITION OF THE DIGITAL WOMEN’S DAY IN AFRICA: 13 AND 14 JUNE IN DAKAR, SENEGAL Following the success of its 7th edition in Paris, Digital Woman’s Day (JFD, for Journée de la Femme Digitale) (www.LaJourneedelaFemmeDigitale.com) is unveiling the highlights of its first event in Africa, on the theme of ‘Women: World Changers’ which will take place on 13 and 14 June in Dakar, Senegal. A first on the African continent for this event founded in 2013 by Delphine REMY-‐BOUTANG, which places the spotlight on and helps network the women working to revolutionise the world through digital technology every year. “We are honoured that the Senegalese capital has been chosen as the international platform to launch Digital Woman’s Day in Africa. Our country has great ambition when it comes to strengthening and developing ICT and creating a sustainable digital economy, which we support through a multitude of initiatives like the project ‘Dakar Digital City’,” explains Soham EL WARDINI, Mayor of Dakar. After the Oscars and the Césars… the Margaret Awards! The Margaret Awards pay tribute every year to Margaret Hamilton, the NASA computer scientist who worked to accomplish the first human step on the Moon. The award rewards one digital woman working to shape a better world. For this event, the award will place the spotlight, for the first time in Africa, on the winner of the 1st edition of the JFD Margaret awards, Arielle KITIO, founder of Caysti, and the Margaret of Honour, Rebecca ENONCHONG, founder of AppsTech. These two African entrepreneurs will receive the congratulations of the Senegalese Minister of Telecommunications and the Digital Economy, Ndeye Tické NDIAYE DIOP, as well as Babacar KANE, General Manager for IBM Senegal & West African States. The speakers announced for Digital Women’s Day in Dakar include a number of renowned female leaders and entrepreneurs in the digital sphere: Yacine BARRO-‐BOURGAULT, country manager for West and Central Africa at Microsoft, Diana BRONDEL, founder of Xaalys, Virginie DIAS-‐TAGNON, Human Resources Director for the L’Oréal Group in Africa, Nafissatou DIOUF, founder of SenVitale, Momar NGUER, President, Marketing & Services at Total, and Afua OSEI, co-‐founder of She Leads Africa.
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Discover the full programme and the speakers attending on 13 June:LaJourneedelaFemmeDigitale.com/en/jfd-‐dakar-‐en/ On the agenda for this 1st edition, education, confidence and financing with the aim of accelerating diversity in the digital world. “Because the Internet has no borders, we need to build bridges between continents, between these women entrepreneurs who are changing the world. We need to do this not only in Europe, but in Africa, which has the world’s highest number of women entrepreneurs. We believe in the power of collective strength, at both local and international level, in overcoming the challenge of better representation for women,” says Delphine REMY-‐BOUTANG, CEO of the bureau and co-‐founder of Digital Women’s Day. 14 June in Dakar: the JFD Learning Expedition The 14 June will be dedicated to exploring the cutting-‐edge ecosystem of entrepreneurship and technological innovation in Dakar, in partnership with the telephone operator Orange-‐Sonatel. “Partnering with the first edition of Digital Women’s Day in Africa is a symbol for us, it sends a strong message. It confirms our commitments to the issues of diversity and parity in the digital sphere on the continent, and to allow the general public to discover this teeming ecosystem of groundbreaking talent and innovative initiatives led by women in the digital ecosystem,” says Rokhaya Solange NDIR, Head of Division, Digital Ecosystem Relations, Sonatel. Sonatel Academy, the first free coding school in Senegal, is one of the key actors in the sector that is opening its doors for the JFD Learning Expedition, organised with the generous participation of several influential digital women in the sub-‐region. Jokkolabs, the first collaborative work space in West Africa, the Société Générale Innovation Lab and the CTIC, one of the most powerful incubators in the sub-‐region, the Kinaya Lab platform, Festic which focuses on ICT and stakeholders in development and the Fodem Development Fund and Municipal Solidarity, will also be opening their doors. In addition to these visits, the JFD Learning Expedition will enable participants to try out the latest innovations and to discuss with local investors and entrepreneurs.
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Date de Publication : 23 Mai 2019 Support : einpresswire.com -‐ Reprise
FIRST EDITION OF THE DIGITAL WOMEN’S DAY IN AFRICA: 13 AND 14 JUNE IN DAKAR, SENEGAL Following the success of its 7th edition in Paris, Digital Woman’s Day (JFD, for Journée de la Femme Digitale) (www.LaJourneedelaFemmeDigitale.com) is unveiling the highlights of its first event in Africa, on the theme of ‘Women: World Changers’ which will take place on 13 and 14 June in Dakar, Senegal. A first on the African continent for this event founded in 2013 by Delphine REMY-‐BOUTANG, which places the spotlight on and helps network the women working to revolutionise the world through digital technology every year. “We are honoured that the Senegalese capital has been chosen as the international platform to launch Digital Woman’s Day in Africa. Our country has great ambition when it comes to strengthening and developing ICT and creating a sustainable digital economy, which we support through a multitude of initiatives like the project ‘Dakar Digital City’,” explains Soham EL WARDINI, Mayor of Dakar. After the Oscars and the Césars… the Margaret Awards! The Margaret Awards pay tribute every year to Margaret Hamilton, the NASA computer scientist who worked to accomplish the first human step on the Moon. The award rewards one digital woman working to shape a better world. For this event, the award will place the spotlight, for the first time in Africa, on the winner of the 1st edition of the JFD Margaret awards, Arielle KITIO, founder of Caysti, and the Margaret of Honour, Rebecca ENONCHONG, founder of AppsTech. These two African entrepreneurs will receive the congratulations of the Senegalese Minister of Telecommunications and the Digital Economy, Ndeye Tické NDIAYE DIOP, as well as Babacar KANE, General Manager for IBM Senegal & West African States. The speakers announced for Digital Women’s Day in Dakar include a number of renowned female leaders and entrepreneurs in the digital sphere: Yacine BARRO-‐BOURGAULT, country manager for West and Central Africa at Microsoft, Diana BRONDEL, founder of Xaalys, Virginie DIAS-‐TAGNON, Human Resources Director for the L’Oréal Group in Africa, Nafissatou DIOUF, founder of SenVitale, Momar NGUER, President, Marketing & Services at Total, and Afua OSEI, co-‐founder of She Leads Africa. Discover the full programme and the speakers attending on 13 June:LaJourneedelaFemmeDigitale.com/en/jfd-‐dakar-‐en/ On the agenda for this 1st edition, education, confidence and financing with the aim of accelerating diversity in the digital world.
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“Because the Internet has no borders, we need to build bridges between continents, between these women entrepreneurs who are changing the world. We need to do this not only in Europe, but in Africa, which has the world’s highest number of women entrepreneurs. We believe in the power of collective strength, at both local and international level, in overcoming the challenge of better representation for women,” says Delphine REMY-‐BOUTANG, CEO of the bureau and co-‐founder of Digital Women’s Day. 14 June in Dakar: the JFD Learning Expedition The 14 June will be dedicated to exploring the cutting-‐edge ecosystem of entrepreneurship and technological innovation in Dakar, in partnership with the telephone operator Orange-‐Sonatel. “Partnering with the first edition of Digital Women’s Day in Africa is a symbol for us, it sends a strong message. It confirms our commitments to the issues of diversity and parity in the digital sphere on the continent, and to allow the general public to discover this teeming ecosystem of groundbreaking talent and innovative initiatives led by women in the digital ecosystem,” says Rokhaya Solange NDIR, Head of Division, Digital Ecosystem Relations, Sonatel. Sonatel Academy, the first free coding school in Senegal, is one of the key actors in the sector that is opening its doors for the JFD Learning Expedition, organised with the generous participation of several influential digital women in the sub-‐region. Jokkolabs, the first collaborative work space in West Africa, the Société Générale Innovation Lab and the CTIC, one of the most powerful incubators in the sub-‐region, the Kinaya Lab platform, Festic which focuses on ICT and stakeholders in development and the Fodem Development Fund and Municipal Solidarity, will also be opening their doors. In addition to these visits, the JFD Learning Expedition will enable participants to try out the latest innovations and to discuss with local investors and entrepreneurs.
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Date de Publication : 23 Mai 2019 Support : Afrik-‐news.com -‐ Reprise
FIRST EDITION OF THE DIGITAL WOMEN’S DAY IN AFRICA: 13 AND 14 JUNE IN DAKAR, SENEGAL Following the success of its 7th edition in Paris, Digital Woman’s Day (JFD, for Journée de la Femme Digitale) (www.LaJourneedelaFemmeDigitale.com) is unveiling the highlights of its first event in Africa, on the theme of ‘Women: World Changers’ which will take place on 13 and 14 June in Dakar, Senegal. A first on the African continent for this event founded in 2013 by Delphine REMY-‐BOUTANG, which places the spotlight on and helps network the women working to revolutionise the world through digital technology every year. “We are honoured that the Senegalese capital has been chosen as the international platform to launch Digital Woman’s Day in Africa. Our country has great ambition when it comes to strengthening and developing ICT and creating a sustainable digital economy, which we support through a multitude of initiatives like the project ‘Dakar Digital City’,” explains Soham EL WARDINI, Mayor of Dakar. After the Oscars and the Césars… the Margaret Awards ! The Margaret Awards pay tribute every year to Margaret Hamilton, the NASA computer scientist who worked to accomplish the first human step on the Moon. The award rewards one digital woman working to shape a better world. For this event, the award will place the spotlight, for the first time in Africa, on the winner of the 1st edition of the JFD Margaret awards, Arielle KITIO, founder of Caysti, and the Margaret of Honour, Rebecca ENONCHONG, founder of AppsTech. These two African entrepreneurs will receive the congratulations of the Senegalese Minister of Telecommunications and the Digital Economy, Ndeye Tické NDIAYE DIOP, as well as Babacar KANE, General Manager for IBM Senegal & West African States. The speakers announced for Digital Women’s Day in Dakar include a number of renowned female leaders and entrepreneurs in the digital sphere: Yacine BARRO-‐BOURGAULT, country manager for West and Central Africa at Microsoft, Diana BRONDEL, founder of Xaalys, Virginie DIAS-‐TAGNON, Human Resources Director for the L’Oréal Group in Africa, Nafissatou DIOUF, founder of SenVitale, Momar NGUER, President, Marketing & Services at Total, and Afua OSEI, co-‐founder of She Leads Africa. Discover the full programme and the speakers attending on 13 June:LaJourneedelaFemmeDigitale.com/en/jfd-‐dakar-‐en/
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On the agenda for this 1st edition, education, confidence and financing with the aim of accelerating diversity in the digital world. “Because the Internet has no borders, we need to build bridges between continents, between these women entrepreneurs who are changing the world. We need to do this not only in Europe, but in Africa, which has the world’s highest number of women entrepreneurs. We believe in the power of collective strength, at both local and international level, in overcoming the challenge of better representation for women,” says Delphine REMY-‐BOUTANG, CEO of the bureau and co-‐founder of Digital Women’s Day. 14 June in Dakar: the JFD Learning Expedition The 14 June will be dedicated to exploring the cutting-‐edge ecosystem of entrepreneurship and technological innovation in Dakar, in partnership with the telephone operator Orange-‐Sonatel. “Partnering with the first edition of Digital Women’s Day in Africa is a symbol for us, it sends a strong message. It confirms our commitments to the issues of diversity and parity in the digital sphere on the continent, and to allow the general public to discover this teeming ecosystem of groundbreaking talent and innovative initiatives led by women in the digital ecosystem,” says Rokhaya Solange NDIR, Head of Division, Digital Ecosystem Relations, Sonatel. Sonatel Academy, the first free coding school in Senegal, is one of the key actors in the sector that is opening its doors for the JFD Learning Expedition, organised with the generous participation of several influential digital women in the sub-‐region. Jokkolabs, the first collaborative work space in West Africa, the Société Générale Innovation Lab and the CTIC, one of the most powerful incubators in the sub-‐region, the Kinaya Lab platform, Festic which focuses on ICT and stakeholders in development and the Fodem Development Fund and Municipal Solidarity, will also be opening their doors. In addition to these visits, the JFD Learning Expedition will enable participants to try out the latest innovations and to discuss with local investors and entrepreneurs.
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Date de Publication : 23 Mai 2019 Support : Venturesafrica.com
FIRST EDITION OF THE DIGITAL WOMEN’S DAY IN AFRICA: 13 AND 14 JUNE IN DAKAR, SENEGAL Following the success of its 7th edition in Paris, Digital Woman’s Day (JFD, for Journée de la Femme Digitale) (www.LaJourneedelaFemmeDigitale.com) is unveiling the highlights of its first event in Africa, on the theme of ‘Women: World Changers’ which will take place on 13 and 14 June in Dakar, Senegal. A first on the African continent for this event founded in 2013 by Delphine REMY-‐BOUTANG, which places the spotlight on and helps network the women working to revolutionise the world through digital technology every year. “We are honoured that the Senegalese capital has been chosen as the international platform to launch Digital Woman’s Day in Africa. Our country has great ambition when it comes to strengthening and developing ICT and creating a sustainable digital economy, which we support through a multitude of initiatives like the project ‘Dakar Digital City’,” explains Soham EL WARDINI, Mayor of Dakar. After the Oscars and the Césars… the Margaret Awards! The Margaret Awards pay tribute every year to Margaret Hamilton, the NASA computer scientist who worked to accomplish the first human step on the Moon. The award rewards one digital woman working to shape a better world. For this event, the award will place the spotlight, for the first time in Africa, on the winner of the 1st edition of the JFD Margaret awards, Arielle KITIO, founder of Caysti, and the Margaret of Honour, Rebecca ENONCHONG, founder of AppsTech. These two African entrepreneurs will receive the congratulations of the Senegalese Minister of Telecommunications and the Digital Economy, Ndeye Tické NDIAYE DIOP, as well as Babacar KANE, General Manager for IBM Senegal & West African States. The speakers announced for Digital Women’s Day in Dakar include a number of renowned female leaders and entrepreneurs in the digital sphere: Yacine BARRO-‐BOURGAULT, country manager for West and Central Africa at Microsoft, Diana BRONDEL, founder of Xaalys, Virginie DIAS-‐TAGNON, Human Resources Director for the L’Oréal Group in Africa, Nafissatou DIOUF, founder of SenVitale, Momar NGUER, President, Marketing & Services at Total, and Afua OSEI, co-‐founder of She Leads Africa. Discover the full programme and the speakers attending on 13 June:LaJourneedelaFemmeDigitale.com/en/jfd-‐dakar-‐en/
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On the agenda for this 1st edition, education, confidence and financing with the aim of accelerating diversity in the digital world. “Because the Internet has no borders, we need to build bridges between continents, between these women entrepreneurs who are changing the world. We need to do this not only in Europe, but in Africa, which has the world’s highest number of women entrepreneurs. We believe in the power of collective strength, at both local and international level, in overcoming the challenge of better representation for women,” says Delphine REMY-‐BOUTANG, CEO of the bureau and co-‐founder of Digital Women’s Day. 14 June in Dakar: the JFD Learning Expedition The 14 June will be dedicated to exploring the cutting-‐edge ecosystem of entrepreneurship and technological innovation in Dakar, in partnership with the telephone operator Orange-‐Sonatel. “Partnering with the first edition of Digital Women’s Day in Africa is a symbol for us, it sends a strong message. It confirms our commitments to the issues of diversity and parity in the digital sphere on the continent, and to allow the general public to discover this teeming ecosystem of groundbreaking talent and innovative initiatives led by women in the digital ecosystem,” says Rokhaya Solange NDIR, Head of Division, Digital Ecosystem Relations, Sonatel. Sonatel Academy, the first free coding school in Senegal, is one of the key actors in the sector that is opening its doors for the JFD Learning Expedition, organised with the generous participation of several influential digital women in the sub-‐region. Jokkolabs, the first collaborative work space in West Africa, the Société Générale Innovation Lab and the CTIC, one of the most powerful incubators in the sub-‐region, the Kinaya Lab platform, Festic which focuses on ICT and stakeholders in development and the Fodem Development Fund and Municipal Solidarity, will also be opening their doors. In addition to these visits, the JFD Learning Expedition will enable participants to try out the latest innovations and to discuss with local investors and entrepreneurs.
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Date de Publication : 23 Mai 2019 Support : Africaradio.com -‐ Radio
AMBIANCE AFRICA -‐ 23/05/2019 Avec Delphine Remy-‐Boutang fondatrice de la journée de la femme digitale qui aura lieu les 13 et 14 Juin à Dakar au Sénégal https://lajourneedelafemmedigitale.fr/
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Date de Publication : 23 Mai 2019 Support : Lematin.ma
La 1re édition africaine se tiendra au Sénégal La Journée de la femme digitale débarque en Afrique. Après la septième édition, organisée en avril dernier à Paris, les organisateurs mettent le cap sur Dakar pour la première édition africaine les 13 et 14 juin prochain. La Journée de la femme digitale rend hommage chaque année à Margaret Hamilton, l’informaticienne de la NASA qui a permis au premier homme de marcher sur la lune. Le prix, baptisé « Margaret », récompense une femme digitale engagée pour un monde meilleur. « Ce prix mettra à l’honneur pour la première fois, en terre africaine, la Margaret de la première édition de la JFD, Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, et la Margaret d’honneur, Rebecca Enonchong, fondatrice d’AppsTech », indiquent les organisateurs. Les deux entrepreneures africaines recevront les félicitations de la ministre sénégalaise de l’Économie numérique et des télécoms, Ndeye Tické Ndiaye Diop, et celles de Babacar Kane, DG d’IBM pour l’Afrique de l’Ouest. « Parce qu’internet n’a pas de frontière, il nous faut bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes entrepreneures qui changent le monde. L’Afrique enregistre le taux le plus important de femmes entrepreneures au monde. Nous misons sur la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale pour relever le défi d’une meilleure représentativité des femmes », a déclaré Delphine Remy-‐Boutang, co-‐fondatrice de la JFD. Au programme de cette 1re édition, formation, confiance et financement avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du digital. «Pour cause, seuls 2,2% des financements en provenance des fonds d’investissements mondiaux profitent aujourd’hui aux femmes», souligne un communiqué.
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Date de Publication : 23 Mai 2019 Support : Allafrica.com
Sénégal : Huitième édition de la JFD à Dakar, à partir du 13 juin La 8e édition de la Journée de la femme digitale (JFD), sur le thème "Elles changent le monde", se tient à Dakar les 13 et 14 juin, une première en Afrique, a appris l'APS des organisateurs. Au menu de cette première édition de la Journée de la JFD en terre africaine, "formation, confiance et financement avec pour objectif d'accélérer la mixité dans le monde du digital", renseigne un communiqué. Cette manifestation lancée en 2013 par Delphine Rémy-‐Boutang "consiste à mettre à l'honneur et à connecter chaque année les femmes qui s'emploient à révolutionner le monde grâce au digital", selon le communiqué. A travers le prix "LesMargaret", la JFD rend hommage chaque année à Margaret Hamilton, l'informaticienne de la NASA qui a permis au premier homme de marcher sur la lune, lit-‐on dans ce communiqué, lequel ajoute que ce prix "récompense une femme digitale engagée pour un meilleur monde". Il mettra à l'honneur pour la première fois en terre africaine "LesMargaret" de la première édition de la JFD, Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, et la Margaret d'honneur, Rebecca Enonchong, fondatrice d'AppsTech. A cette occasion, ces deux lauréates recevront les félicitations de la ministre sénégalaise de l'Économie numérique et des Télécommunications, Ndèye Tické Ndiaye Diop, et celles de Babacar Kane, directeur général d'IBM pour l'Afrique de l'Ouest. "Nous sommes honorés du choix de la capitale sénégalaise pour le lancement de l'internationalisation de la Journée de la Femme Digitale en Afrique", réagit Soham El Wardini, maire de Dakar. "Notre pays affiche des ambitions fortes dans le renforcement, le développement des TIC et la création d'une économie numérique durable, que nous soutenons à travers de nombreuses initiatives à l'image du projet +Dakar Ville numérique+", ajoute l'édile dont les propos sont cités par le communiqué.
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Rokhaya Solange NDIR, chargée des relations avec l'écosystème numérique de Sonatel, note de son côté que la Journée de la femme digitale en Afrique constitue "un symbole" et "un message fort". "Cela nous permet d'une part de réaffirmer nos engagements sur les enjeux de mixité et de parité dans le digital sur le continent et d'autre part de faire découvrir au plus grand nombre cet écosystème bouillonnant de talents avant-‐gardistes et d'initiatives innovantes portées par les femmes de l'écosystème numérique", indique-‐t-‐elle.
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Date de Publication : 23 Mai 2019 Support : aps.sn
HUITIÈME ÉDITION DE LA JFD À DAKAR, À PARTIR DU 13 JUIN Dakar, 23 mai (APS) -‐ La 8e édition de la Journée de la femme digitale (JFD), sur le thème ’’Elles changent le monde’’, se tient à Dakar les 13 et 14 juin, une première en Afrique, a appris l’APS des organisateurs. Au menu de cette première édition de la Journée de la JFD en terre africaine, "formation, confiance et financement avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du digital", renseigne un communiqué. Cette manifestation lancée en 2013 par Delphine Rémy-‐Boutang "consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital", selon le communiqué. A travers le prix ’’LesMargaret", la JFD rend hommage chaque année à Margaret Hamilton, l’informaticienne de la NASA qui a permis au premier homme de marcher sur la lune, lit-‐on dans ce communiqué, lequel ajoute que ce prix "récompense une femme digitale engagée pour un meilleur monde". Il mettra à l’honneur pour la première fois en terre africaine "LesMargaret" de la première édition de la JFD, Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, et la Margaret d’honneur, Rebecca Enonchong, fondatrice d’AppsTech. A cette occasion, ces deux lauréates recevront les félicitations de la ministre sénégalaise de l’Économie numérique et des Télécommunications, Ndèye Tické Ndiaye Diop, et celles de Babacar Kane, directeur général d’IBM pour l’Afrique de l’Ouest. "Nous sommes honorés du choix de la capitale sénégalaise pour le lancement de l’internationalisation de la Journée de la Femme Digitale en Afrique’’, réagit Soham El Wardini, maire de Dakar. "Notre pays affiche des ambitions fortes dans le renforcement, le développement des TIC et la création d’une économie numérique durable, que nous soutenons à travers de nombreuses initiatives à l’image du projet +Dakar Ville numérique+", ajoute l’édile dont les propos sont cités par le communiqué.
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Rokhaya Solange NDIR, chargée des relations avec l’écosystème numérique de Sonatel, note de son côté que la Journée de la femme digitale en Afrique constitue "un symbole" et "un message fort". "Cela nous permet d’une part de réaffirmer nos engagements sur les enjeux de mixité et de parité dans le digital sur le continent et d’autre part de faire découvrir au plus grand nombre cet écosystème bouillonnant de talents avant-‐gardistes et d’initiatives innovantes portées par les femmes de l’écosystème numérique", indique-‐t-‐elle.
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Date de Publication : 23 Mai 2019 Support : Africanews.com
Première édition de La Journée de la Femme Digitale en Afrique : Les 13 et 14 juin à Dakar, Sénégal Après le succès de sa 7ème édition à Paris, la Journée de la Femme Digitale (www.LaJourneedelaFemmeDigitale.com) révèle les temps forts de son premier événement en Afrique qui aura pour thème « Elles Changent le Monde » et qui se tiendra les 13 et 14 juin à Dakar au Sénégal. Une première sur le continent africain pour cet évènement fondé en 2013 par Delphine REMY-‐BOUTANG qui consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. « Nous sommes honorés du choix de la capitale sénégalaise pour le lancement de l’internationalisation de La Journée de la Femme Digitale en Afrique. Notre pays affiche des ambitions fortes dans le renforcement, le développement des TIC et la création d’une économie numérique durable, que nous soutenons à travers de nombreuses initiatives à l’image du projet : « Dakar Ville numérique ». », explique Soham EL WARDINI, Maire de Dakar. Après les César, les Oscars… les Margaret ! À travers le Prix les « Margaret », La Journée de la Femme Digitale rend hommage chaque année à Margaret Hamilton, l’informaticienne de la NASA qui a permis au premier homme de marcher sur la lune. Le prix récompense une femme digitale engagée pour un monde meilleur. A cette occasion, ce prix mettra à l'honneur pour la première fois en terre africaine la Margaret de la 1ère édition de la JFD, Arielle KITIO, Fondatrice de Caysti, et la Margaret d’honneur, Rebecca ENONCHONG, Fondatrice d’AppsTech. Ces deux entrepreneures africaines recevront les félicitations de la Ministre sénégalaise de l’Économie numérique et des Télécoms, Ndeye Tické NDIAYE DIOP et celles de Babacar KANE, Directeur général d’IBM pour l’Afrique de l’Ouest. Parmi les speakers annoncés de la Journée de la Femme Digitale à Dakar, plusieurs leaders et entrepreneures de renom du digital : Yacine BARRO-‐BOURGAULT, Directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana BRONDEL, Fondatrice de Xaalys, VirginieDIAS-‐TAGNON, Directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou DIOUF, Fondatrice de SenVitale, Momar NGUER, Président de la division Marketing & Services et membre du Comité exécutif de Total ou encore Afua OSEI, Co-‐Fondatrice de She Leads Africa.
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DECOUVREZ L’INTEGRALITE DU PROGRAMME ET LES SPEAKERS DU 13 JUIN : LaJourneedelaFemmeDigitale.com/jfd-‐dakar/ Au programme de cette 1ère édition, formation, confiance et financement avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du digital. Pour cause, seuls 2,2% des financements en provenance des fonds d’investissements mondiaux profitent aujourd’hui aux femmes. « Parce qu'internet n’a pas de frontière, il nous faut bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes entrepreneures qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe mais aussi avec l’Afrique qui enregistre le taux le plus important de femmes entrepreneures au monde. Nous misons sur la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale pour relever le défi d’une meilleure représentativité des femmes. », déclare Delphine REMY-‐BOUTANG, CEO the bureau et co-‐fondatrice de la Journée de la Femme Digitale. Le 14 juin à Dakar : la JFD Learning Expedition La journée du 14 juin sera consacrée à la découverte de l’écosystème à la pointe de l’entrepreneuriat et de l’innovation technologique à Dakar, en partenariat avec l’opérateur téléphonique Orange-‐Sonatel. « Nous associer à la première édition de la Journée de la Femme Digitale en Afrique est pour nous plus qu’un symbole, c’est un message fort. Cela nous permet d’une part de réaffirmer nos engagements sur les enjeux de mixité et de parité dans le digital sur le continent et d’autre part de faire découvrir au plus grand nombre cet écosystème bouillonnant de talents avant-‐gardistes et d’initiatives innovantes portées par les femmes de l’écosystème numérique. », se réjouit Rokhaya Solange NDIR, Chargée des relations avec l’écosystème numérique de Sonatel. La Sonatel Academy, 1ère école de codage gratuite du Sénégal, fait partie des acteurs clé du secteur qui ouvriront leurs portes à l’occasion de la JFD Learning Expedition, organisée avec l’aimable participation de plusieurs femmes digitales influentes de la sous-‐région. Jokkolabs, le 1er espace de travail collaboratif d’Afrique de l’ouest, le Lab innovation de la Société Générale mais aussi le CTIC, un des incubateurs les plus performants de la sous-‐région, la plateforme Kinaya Lab, le Festic qui s'intéresse aux TIC et aux acteurs du développement, le Fodem ou Fonds de développement et de solidarité municipal de Dakar, et l’Institut Français Léopold Sédar Senghorferont de même. Outre ces visites, la JFD Learning Expedition permettra à ses participants d’expérimenter les dernières innovations mais aussi d’échanger avec des investisseurs et des entrepreneurs locaux.
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Date de Publication : 23 Mai 2019 Support : Africanews.com
First edition of the Digital Women’s Day in Africa: 13 and 14 June in Dakar, Senegal Following the success of its 7th edition in Paris, Digital Woman’s Day (JFD, for Journée de la Femme Digitale) (www.LaJourneedelaFemmeDigitale.com) is unveiling the highlights of its first event in Africa, on the theme of ‘Women: World Changers’ which will take place on 13 and 14 June in Dakar, Senegal. A first on the African continent for this event founded in 2013 by Delphine REMY-‐BOUTANG, which places the spotlight on and helps network the women working to revolutionise the world through digital technology every year. . “We are honoured that the Senegalese capital has been chosen as the international platform to launch Digital Woman’s Day in Africa. Our country has great ambition when it comes to strengthening and developing ICT and creating a sustainable digital economy, which we support through a multitude of initiatives like the project ‘Dakar Digital City’,” explains Soham EL WARDINI, Mayor of Dakar. After the Oscars and the Césars... the Margaret Awards! The Margaret Awards pay tribute every year to Margaret Hamilton, the NASA computer scientist who worked to accomplish the first human step on the Moon. The award rewards one digital woman working to shape a better world. For this event, the award will place the spotlight, for the first time in Africa, on the winner of the 1st edition of the JFD Margaret awards, Arielle KITIO, founder of Caysti, and the Margaret of Honour, Rebecca ENONCHONG, founder of AppsTech. These two African entrepreneurs will receive the congratulations of the Senegalese Minister of Telecommunications and the Digital Economy, Ndeye Tické NDIAYE DIOP, as well as Babacar KANE, General Manager for IBM Senegal & West African States. The speakers announced for Digital Women’s Day in Dakar include a number of renowned female leaders and entrepreneurs in the digital sphere: Yacine BARRO-‐BOURGAULT, country manager for West and Central Africa at Microsoft, Diana BRONDEL, founder of Xaalys, VirginieDIAS-‐TAGNON, Human Resources Director for the L’Oréal Group in Africa, Nafissatou DIOUF, founder of SenVitale, Momar NGUER, President, Marketing & Services at Total, and Afua OSEI, co-‐founder of She Leads Africa. Discover the full programme and the speakers attending on 13 June: LaJourneedelaFemmeDigitale.com/en/jfd-‐dakar-‐en/ On the agenda for this 1st edition, education, confidence and financing with the aim of accelerating diversity in the digital world. “Because the Internet has no borders, we need to build bridges between continents, between these women entrepreneurs who are changing the world. We need to do this not
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only in Europe, but in Africa, which has the world’s highest number of women entrepreneurs. We believe in the power of collective strength, at both local and international level, in overcoming the challenge of better representation for women,” says Delphine REMY-‐BOUTANG, CEO of the bureau and co-‐founder of Digital Women’s Day. 14 June in Dakar: the JFD Learning Expedition The 14 June will be dedicated to exploring the cutting-‐edge ecosystem of entrepreneurship and technological innovation in Dakar, in partnership with the telephone operator Orange-‐Sonatel. “Partnering with the first edition of Digital Women’s Day in Africa is a symbol for us, it sends a strong message. It confirms our commitments to the issues of diversity and parity in the digital sphere on the continent, and to allow the general public to discover this teeming ecosystem of groundbreaking talent and innovative initiatives led by women in the digital ecosystem,” says Rokhaya Solange NDIR, Head of Division, Digital Ecosystem Relations, Sonatel. Sonatel Academy, the first free coding school in Senegal, is one of the key actors in the sector that is opening its doors for the JFD Learning Expedition, organised with the generous participation of several influential digital women in the sub-‐region. Jokkolabs, the first collaborative work space in West Africa, the Société Générale Innovation Lab and the CTIC, one of the most powerful incubators in the sub-‐region, the Kinaya Lab platform, Festic which focuses on ICT and stakeholders in development and the FodemDevelopment Fund and Municipal Solidarity, will also be opening their doors. In addition to these visits, the JFD Learning Expedition will enable participants to try out the latest innovations and to discuss with local investors and entrepreneurs.
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Date de Publication : 23 Mai 2019 Support : Afriquinfos.com
L’Afrique accueille la Première édition de La Journée de la Femme Digitale Paris (© 2019 Afriquinfos)- Après le succès de sa 7ème édition à Paris, la Journée de la Femme Digitale se tiendra les 13 et 14 juin à Dakar au Sénégal. Une première sur le continent africain autour du thème « Elles Changent le Monde » Fondé en 2013 par Delphine REMY-‐BOUTANG, l’événement-‐ci qui consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. À travers le Prix les « Margaret », La Journée de la Femme Digitale rend hommage chaque année à Margaret Hamilton, l’informaticienne de la NASA qui a permis au premier homme de marcher sur la lune. Le prix récompense une femme digitale engagée pour un monde meilleur. A cette occasion, ce prix mettra à l’honneur pour la première fois en terre africaine la Margaret de la 1ère édition de la JFD, Arielle KITIO, Fondatrice de Caysti, et la Margaret d’honneur, Rebecca ENONCHONG, Fondatrice d’AppsTech. Ces deux entrepreneures africaines recevront les félicitations. « Parce qu’internet n’a pas de frontière, il nous faut bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes entrepreneures qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe mais aussi avec l’Afrique qui enregistre le taux le plus important de femmes entrepreneures au monde. Nous misons sur la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale pour relever le défi d’une meilleure représentativité des femmes. », Déclare Delphine REMY-‐BOUTANG, CEO the bureau et co-‐fondatrice de la Journée de la Femme Digitale.
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Date de Publication : 22 Mai 2019 Support : CBNews.com
LA JOURNÉE DE LA FEMME DIGITALE S’EXPORTE EN AFRIQUE Crée à Paris en 2013 par Delphine Remy-‐Boutang, la Journée de la Femme Digitale organise son premier événement en Afrique, qui aura pour thème « Elles Changent le Monde » et se tiendra les 13 et 14 juin à Dakar, Sénégal. Parmi les speakers annoncés Parmi les speakers annoncés de la Journée de la Femme Digitale à Dakar, plusieurs leaders et entrepreneurs de renom du digital : Yacine Barro-‐Bourgault directrice générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana Brondel, fondatrice de Xaalys, Virginie Diastagnon, directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou Diouf, fondatrice de SenVitale, Momar Nguer, président de la division Marketing & Services et membre du Comité exécutif de Total ou encore Afua Osei, cofondatrice de She Leads Africa. Au programme de cette édition, formation, confiance et financement avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du digital. Pour cause, seuls 2,2 % des financements en provenance des fonds d’investissement mondiaux profitent aujourd’hui aux femmes. La journée du 14 juin sera consacrée à la découverte de l’écosystème à la pointe de l’entrepreneuriat et de l’innovation technologique à Dakar, en partenariat avec l’opérateur téléphonique Orange-‐Sonatel. Jokkolabs, le 1er espace de travail collaboratif d’Afrique de l’ouest, le Lab innovation de la Société Générale mais aussi le CTIC, un des incubateurs les plus performants de la sous-‐région, la plateforme Kinaya Lab, le Festic qui s’intéresse aux TIC et aux acteurs du développement, leFodem ou Fonds de développement et de solidarité municipal de Dakar, et l’Institut Français Léopold Sédar Senghor feront de même.
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Date de Publication : 22 Mai 2019 Support : Afriquejeuneentrepreneur.com
Delphine Remy-‐Boutang : “Avec le taux le plus important de femmes entrepreneurs au monde, ce start-‐up continent regorge d’une formidable énergie positive d’une jeunesse ambitieuse”
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Le 13 Juin aura lieu à l’hôtel Pullman Dakar Teranga la toute première édition de la La Journée de la Femme Digitale en Afrique, rendez-vous incontournable d’Entrepreneures et de femmes évoluant dans la technologie. Afrique Jeune Entrepreneur, partenaire de cet évènement est allé à la rencontre de Delphine Remy-Boutang, CEO the bureau et co-fondatrice de La Journée de la Femme Digitale. Présentez-nous la Journée de la Femme Digitale, son historique ? C’est en 2013 que je co-‐fonde La Journée de la Femme Digitale, qui est devenu en 7 ans un rendez-‐vous pour start-‐ups et leaders pour célébrer l’innovation au féminin. Un événement inspirant pour donner envie aux femmes, d’oser, d’innover, d’entreprendre (ou intraprendre) grâce au digital, aux nouvelles technologies et de créer un monde plus juste et plus créatif. La Journée de la Femme Digitale, c’est aussi un club fondé en 2016 : Le JFD Club est un acteur de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation au féminin. Il fonctionne toute l’année avec des événements mensuels C’est un réseau exclusif d’environ 500 femmes pour networker, échanger, partager, avec des personnalités renommées du digital, des visites privées, des invitations à des événements exclusifs tels que des avant-‐premières culturelles mais surtout un lien permanent pour mettre en commun notre inspiration du futur. Parce qu’innover c’est d’abord échanger. Echanger son expérience avec les autres, transmettre les bonnes pratiques, les succès. Nous voulons créer des synergies de travail, d’entraide, de soutien où chacune apporte ses qualités. Le JFD Club est un lieu de rencontres et d’échanges en faveur de l’innovation. En 2018, nous avons lancé La Fondation Margaret, qui soutient les projets de femmes engagées, notamment en proposant des bourses et des formations pour les jeunes femmes souhaitant s’orienter dans les métiers de l’innovation et les sensibiliser à l’entrepreneuriat dans les lycées pour augmenter le nombre de femmes dans le numérique. A l’occasion de la 7ème édition à Paris, le 17 avril dernier à la Maison de la Radio devant une audience de 563 000 personnes (on et off line), nous avons lancé le « Manifeste pour un monde digital inclusif », signé par une quinzaine de grands groupes qui se sont fixé des objectifs à respecter en faveur de la mixité et la féminisation des métiers dans le numérique. Pourquoi cette journée et quels sont ses objectifs ? 7 ans après notre première édition, notre conviction selon laquelle les femmes, les hommes, tous secteurs confondus doivent s’unir, ne cesse de se renforcer face à ces défis urgents et vitaux d’une société plus inclusive. C’est la raison pour laquelle nous rassemblons chaque année les acteurs de l’écosystème numérique pour ouvrir la voie vers un futur où les femmes, cette moitié de l’humanité, feront la différence. Donner aux femmes leur juste place dans le numérique, c’est donner au monde une véritable chance d’adresser efficacement ses grands enjeux. Une édition a déjà été organisée à la maison de la radio le mois passé, quelle a été votre impression sur les lauréates du Prix les Margaret ?
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Nous avons remis à la Maison de la Radio le Prix les Margaret à deux femmes digitales exceptionnelles. A travers ce prix que nous rendons hommage à Margaret Hamilton, célèbre informaticienne de la NASA qui a contribué au premier pas de l’homme sur la Lune, mais surtout nous mettons en avant davantage de rôles modèle. La sélection a été extrêmement difficile cette année, tant par la qualité des projets, solidité des business modèles, que par la force de conviction de ces entrepreneures européennes et africaines. Nous avons reçu plus de 200 dossiers. Le jury un concentré d’experts du numérique et de l’entrepreunariat ont élus à l’unanimité deux Margaret : Catégorie Europe et catégorie Afrique. Ainsi qu’un coup de coeur du jury et une Margaret d’honneur. Julie Davico-‐Pahin, co-‐fondatrice d’Ombrea, outil de régulation climatique clé en mains, adapté aux cultures sensibles aux aléas météorologiques (Femme Digitale de l’année Europe) et Arielle Kitio, fondatrice de CAYSTI, qui forme au Cameroun des jeunes, essentiellement des jeunes filles au codage (Femme digitale de l’année Afrique). Rebecca Enonchong fait partie des 50 africains les plus influents a été nommée “ Margaret d’honneur” juste récompense de son esprit d’initiative et de son sens de l’innovation. Elle est à la tête du conseil d’administration d’Afrilabs, un réseau panafricain de plus de 50 centres d’innovation technologique présents dans plus de 20 pays. Elle est la fondatrice d’AppsTech, une société spécialisée dans les logiciels de gestion d’entreprise et présente dans une cinquantaine de pays sur trois continents. Elle a été classée parmi les dix femmes « Tech Fondateurs » à suivre en Afrique par le magazine Forbes en 2014. Les femmes doivent coopter d’autres femmes. Et parce qu’internet n’a pas de frontière, il nous faut construire un monde en commun. Bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes entrepreneurs. Il faut que nous le fassions en Europe, mais aussi avec ce continent proche et lointain : L’Afrique. Le berceau de l’humanité qui peut en devenir le destin. Avec le taux le plus important de femmes entrepreneurs au monde, ce start-‐up continent regorge d’une formidable énergie positive d’une jeunesse ambitieuse. Vous avez choisi Dakar pour une première édition de la Journée de la Femme Digitale en terre africaine cette année, pourquoi ce choix ? Nous avons choisi de lancer notre première édition en Afrique, au Sénégal, car le pays affiche des ambitions fortes, avec un renforcement de sa politique dans le développement des nouvelles technologies par la mise en place du plan stratégique « Sénégal numérique 2025 », la création de son Conseil National du Numérique ou encore l’aménagement de zones WIFI gratuites dans la ville de Dakar, dans le cadre de l’initiative Dakar Digital City. Il était important pour nous de célébrer l’entrepreneuriat et les talents féminins de la Tech dans ce pays qui multiplie les actions pour faire du digital un levier de développement incontournable. Dakar fait partie du top 10 des villes les plus high tech d’Afrique et nous aurons d’ailleurs l’occasion d’approfondir le sujet le 13 juin avec l’intervention de Soham El Wardini,
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première Maire de Dakar. Quel sera le programme de la journée ? La première édition de La Journée de la Femme Digitale en Afrique aura pour thème « Elles Changent le Monde » et se tiendra les 13 et 14 juin à Dakar, Sénégal. Au programme de cette 1ère édition, formation, confiance et financement avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du digital et de bâtir des ponts entre ces femmes entrepreneurs entre l’Europe et l’Afrique. Le 13 juin, c’est au Pullman Dakar Teranga que tout se passera. Parmi les speakers annoncés de la Journée de la Femme Digitale à Dakar, plusieurs leaders ou entrepreneurs de renom du digital : Yacine BARRO-BOURGAULT directrice générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana BRONDEL, fondatrice de Xaalys, Virginie DIAS-TAGNON, directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou DIOUF, fondatrice de SenVitale, Momar NGUER, Président de la division Marketing & Services et membre du Comité executif de Total ou encore Afua OSEI, co-‐fondatrice de She Leads Africa. La Ministre Sénégalaise de l’Économie numérique et des Télécoms, Ndeye Tické NDIAYE DIOP et Babacar KANE, Directeur Général d’IBM pour l’Afrique de l’Ouest, remettront le Prix les Margaret à Arielle Kitio (CAYSTI) et un Margaret d’honneur à Rebecca Enonchong (AppsTech). La journée du 14 juin sera quant à elle consacrée à la découverte de l’écosystème à la pointe de l’entrepreneuriat et de l’innovation technologique à Dakar. Nous embarquons une partie des participants de l’événement de la veille sur notre JFD Learning Expedition en partenariat avec Orange-‐Sonatel, qui fera étape à : La Sonatel Academy, 1ère école de codage gratuite du Sénégal, fait partie des acteurs clé du secteur qui ouvriront leurs portes à la #JFDLearnEx, organisée avec participation de plusieurs femmes digitales influentes de la sous-‐région. Jokkolabs, le 1er espace de travail collaboratif d’Afrique de l’ouest, le Lab innovation de la Société Générale mais aussi le CTIC, un des incubateurs les plus performants de la sous-‐région, la plateforme Kinaya Lab, le Festic qui s’intéresse aux TIC et aux acteurs du développement, le Fodem ou Fonds de développement et de solidarité municipal de Dakar, et l’Institut Français Léopold Sédar Senghor feront de même. Outre ces visites, la JFD Learning Expedition (#JFDLearnEx) permettra à ses participants d’expérimenter les dernières innovations mais aussi d’échanger avec des investisseurs et des entrepreneurs locaux. Vous avez rencontré beaucoup de femmes entrepreneures ou évoluant dans le digital, qu’est-ce qu’elles vous disent et quels sont ses différents souhaits pour l’épanouissement d’une femme dans ce milieu ? En évoquant avec ces femmes leur quotidien et leur sous-‐représentation dans le digital, les mots qui reviennent sont, formation, confiance et financement.
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D’abord la formation qui est une rampe d’accès aux meilleures opportunités et un accélérateur de carrière. Elles doivent concevoir la formation comme un réflexe continu pour mieux saisir les évolutions technologiques. Alors la formation oui, mais pas à l’extrême, car je rencontre souvent des femmes qui souffrent du syndrome de la bonne élève. Elles se mettent des barrières parce qu’elles n’ont pas le diplôme pour ou les compétences recommandées. Sur notre dernière étude menée avec Capgemini Invent France, nous avons interrogé plus de 1000 femmes entrepreneures et intrapreneures. Elles s’accordent sur le fait que la confiance en soi se construit avec l’expérience et c’est l’un des piliers des postes à responsabilités. Accompagnée d’envie, la confiance est ainsi une composante clé du succès. Je conclurai en évoquant la question du financement. Les entrepreneures que je rencontre savent que le recours au financement est une étape importante pour accélérer leurs projets, mais elles s’autocensurent plus que les hommes quant aux montants demandés, au risque de freiner leur développement. Notre étude a révélé que sur les 50% de femmes ayant eu recours à une demande de financement les 6 derniers mois, 62% des demandes étaient inférieures à 250 000 euros, alors que l’on observe le contraire chez les hommes.
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Date de Publication : 22 Mai 2019 Support : publitechecho.net
Dakar accueille la Journée de la Femme Digitale, une première pour l’Afrique Première course en tête dans ce secteur-‐clé et « fait figure de modèle dans le monde ». Dakar capitale du Sénégal, une des villes « les plus intelligentes » du continent, accueillera le 14 juin 2019, la 1ère édition africaine de la Journée de la Femme Digitale. Aux participants à cette grand-‐messe du Digital, il sera offert l’opportunité de faire connaissance avec l’écosystème tech de Dakar grâce à la #JFDLearningExpedition, en partenariat avec Orange-‐Sonatel. En outre, ils pourront networker avec des investisseurs, des start-‐ups et incubateurs et « expérimenter les dernières tendances tech du continent ». « Laboratoire digital avec un vivier d’initiatives très actif », l’Afrique s’est vu injecter pas moins de 500 millions de dollars de levée de fonds à destination de ses start-‐ups en 2017. Il faut savoir qu’à l’horizon 2020, l’IA générera près de 16 milliards de dollars et créera plus de 2,3 millions de nouveaux emplois. C’est dire que les enjeux sont énormes et cela, la Journée de la Femme Digitale –JFD organisée depuis 2013 par The Bureau, l’a bien compris. JFD ambitionne de « donner envie aux femmes d’oser, d’innover et d’entreprendre grâce au digital. Nous avons la conviction que les femmes, les hommes et les organisations doivent s’unir, c’est la raison pour laquelle nous réunissons tous les ans les acteurs de l’économie digitale, pour ouvrir la voie vers un futur où les femmes seront des personnalités qui compteront et feront la différence pour un monde meilleur ». Forte de ce plaidoyer aux allures de credo, JDB entend se donner les moyens de réussir l’organisation de ce « concentré de rencontres, de partages, de savoirs et d’expériences », avec la participation de grosses pointures du monde de la tech mais aussi des personnalités des milieux politique, diplomatique, des affaires, entre autres : Mme Soham El Wardini, Maire de Dakar ; la blogueuse et CEO de African Content Group, Edith Brou, S. E. Christophe Bigot, ambassadeur de France au Sénégal ; Delphine Remy-‐Boutang, CEO The Bureau et co-‐fondatrice JFD ; Anne Rigail, Directrice Générale Air France, Mme Rebecca Enonchong. Que du beau monde. D’ailleurs, les médias ne s’y sont pas trompés avec la mise en place de plateaux relevés de RFI avec la délocalisation à la Journée de la Femme Digitale de l’émission 7 Milliards de Voisins, présentée par Emmanuelle Bastide, journaliste RFI, et France 24 avec l’émission TECH 24, sans compter la presse locale et régionale.
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Date de Publication : 22 Mai 2019 Support : Osiris.sn
Première édition de La Journée de la Femme Digitale en Afrique : Les 13 et 14 juin à Dakar, Sénégal Après le succès de sa 7ème édition à Paris, La Journée de la Femme Digitale révèle les temps forts de son premier événement en Afrique, qui aura pour thème « Elles Changent le Monde » qui se tiendra les 13 et 14 juin à Dakar, Sénégal. Une première sur le continent africain pour cet évènement fondé en 2013 par Delphine REMY-‐BOUTANG, qui consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. « Nous sommes honorés du choix de la capitale sénégalaise pour le lancement de l’internationalisation de La Journée de la Femme Digitale en Afrique. Notre pays affiche des ambitions fortes dans le renforcement, le développement des TIC et la création d’une économie numérique durable, que nous soutenons à travers de nombreuses initiatives à l’image du projet : Dakar Ville numérique », explique Soham EL WARDINI, Maire de Dakar. Après les César, les Oscars… les Margaret ! À travers le Prix les « Margaret », La Journée de la Femme Digitale rend hommage chaque année à Margaret Hamilton, l’informaticienne de la NASA qui a permis au premier homme de marcher sur la lune. Le prix récompense une femme digitale engagée pour un monde meilleur. A cette occasion, ce prix mettra à l’honneur pour la première fois en terre africaine la Margaret de la 1ère édition de la JFD, Arielle KITIO, Fondatrice de Caysti, et la Margaret d’honneur, Rebecca ENONCHONG, Fondatrice d’AppsTech. Ces deux entrepreneures africaines recevront les félicitations de la Ministre Sénégalaise de l’Économie numérique et des Télécoms, Ndeye Tické NDIAYE DIOP et celles de Babacar KANE, Directeur Général d’IBM pour l’Afrique de l’Ouest. Parmi les speakers annoncés de la Journée de la Femme Digitale à Dakar, plusieurs leaders et entrepreneures de renom du digital : Yacine BARRO-‐BOURGAULT Directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana BRONDEL, Fondatrice de Xaalys, Virginie DIAS-‐TAGNON, Directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou DIOUF, Fondatrice de SenVitale, Momar NGUER, Président de la division
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Marketing & Services et membre du Comité exécutif de Total ou encore Afua OSEI, Co-‐fondatrice de She Leads Africa. Au programme de cette 1ère édition, formation, confiance et financement avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du digital. Pour cause, seuls 2,2% des financements en provenance des fonds d’investissements mondiaux profitent aujourd’hui aux femmes. « Parce qu’internet n’a pas de frontière, il nous faut bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes entrepreneures qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe mais aussi avec l’Afrique qui enregistre le taux le plus important de femmes entrepreneures au monde. Nous misons sur la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale pour relever le défi d’une meilleure représentativité des femmes », déclare Delphine REMY-‐BOUTANG, CEO the bureau et Co-‐fondatrice de la Journée de la Femme Digitale. Le 14 juin à Dakar : la JFD Learning Expedition La journée du 14 juin sera consacrée à la découverte de l’écosystème à la pointe de l’entrepreneuriat et de l’innovation technologique à Dakar, en partenariat avec l’opérateur téléphonique Orange-‐Sonatel. « Nous associer à la première édition de la Journée de la Femme Digitale en Afrique est pour nous plus qu’un symbole, c’est un message fort. Cela nous permet d’une part de réaffirmer nos engagements sur les enjeux de mixité et de parité dans le digital sur le continent et d’autre part de faire découvrir au plus grand nombre cet écosystème bouillonnant de talents avant-‐gardistes et d’initiatives innovantes portées par les femmes de l’écosystème numérique. », se réjouit Rokhaya Solange NDIR, Chargée des relations avec l’écosystème numérique de Sonatel. La Sonatel Academy, 1ère école de codage gratuite du Sénégal, fait partie des acteurs clé du secteur qui ouvriront leurs portes à l’occasion de la JFD Learning Expedition, organisée avec l’aimable participation de plusieurs femmes digitales influentes de la sous-‐région. Jokkolabs, le 1er espace de travail collaboratif d’Afrique de l’ouest, le Lab innovation de la Société Générale mais aussi le CTIC, un des incubateurs les plus performants de la sous-‐région, la plateforme Kinaya Lab, le Festic qui s’intéresse aux TIC et aux acteurs du développement, le Fodem ou Fonds de développement et de solidarité municipal de Dakar, et l’Institut Français Léopold Sédar Senghor feront de même. Outre ces visites, la JFD Learning Expedition permettra à ses participants d’expérimenter les dernières innovations mais aussi d’échanger avec des investisseurs et des entrepreneurs locaux. À propos de la Journée de La Femme Digitale La Journée de la Femme Digitale, co-‐fondée par Delphine Remy-‐Boutang en 2013, met à l’honneur et connecte les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. Cet événement annuel qui se déroule en Europe et en Afrique a pour ambition d’inspirer et d’encourager les femmes à oser, innover et entreprendre. La JFD, c’est aussi un club fondé en 2016 : le JFD Club est un réseau de 400 femmes digitales. Les membres se retrouvent tout au long de l’année pour partager et développer leurs connexions à l’occasion de conférences et d’événements exclusifs. En 2018, la JFD lance La Fondation Margaret, qui soutient les projets de femmes engagées,
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notamment en proposant des bourses et des formations pour les jeunes femmes souhaitant s’orienter dans les métiers de l’innovation et les sensibiliser à l’entrepreneuriat dans les lycées pour augmenter le nombre de femmes dans le numérique. En 2019, la JFD publie son « Manifeste pour un monde digital inclusif », signé par une quinzaine de grands groupes qui se sont fixé des objectifs à respecter en faveur de la mixité et la féminisation des métiers dans le numérique.
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Date de Publication : 22 Mai 2019 Support : cio-‐mag.com
Première édition de La Journée de la Femme Digitale en Afrique : Les 13 et 14 juin à Dakar, Sénégal Communiqué de presse – Paris, le 22 mai 2019 Après le succès de sa 7ème édition à Paris, La Journée de la Femme Digitale révèle les temps forts de son premier événement en Afrique, qui aura pour thème « Elles Changent le Monde » qui se tiendra les 13 et 14 juin à Dakar, Sénégal. Une première sur le continent africain pour cet évènement fondé en 2013 par Delphine REMY-BOUTANG, qui consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. « Nous sommes honorés du choix de la capitale sénégalaise pour le lancement de l’internationalisation de La Journée de la Femme Digitale en Afrique. Notre pays affiche des ambitions fortes dans le renforcement, le développement des TIC et la création d’une économie numérique durable, que nous soutenons à travers de nombreuses initiatives à l’image du projet : Dakar Ville numérique », explique Soham EL WARDINI, Maire de Dakar. Après les César, les Oscars… les Margaret ! À travers le Prix les « Margaret », La Journée de la Femme Digitale rend hommage chaque année à Margaret Hamilton, l’informaticienne de la NASA qui a permis au premier homme de marcher sur la lune. Le prix récompense une femme digitale engagée pour un monde meilleur. A cette occasion, ce prix mettra à l’honneur pour la première fois en terre africaine la Margaret de la 1ère édition de la JFD, Arielle KITIO, Fondatrice de Caysti, et la Margaret d’honneur, Rebecca ENONCHONG, Fondatrice d’AppsTech. Ces deux entrepreneures africaines recevront les félicitations de la Ministre Sénégalaise de l’Économie numérique et des Télécoms, Ndeye Tické NDIAYE DIOP et celles de Babacar KANE, Directeur Général d’IBM pour l’Afrique de l’Ouest. Parmi les speakers annoncés de la Journée de la Femme Digitale à Dakar, plusieurs leaders et entrepreneures de renom du digital : Yacine BARRO-‐BOURGAULT Directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana BRONDEL, Fondatrice de Xaalys, Virginie DIAS-‐TAGNON, Directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique,
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Nafissatou DIOUF, Fondatrice de SenVitale, Momar NGUER, Président de la division Marketing & Services et membre du Comité exécutif de Total ou encore Afua OSEI, Co-‐fondatrice de She Leads Africa. Au programme de cette 1ère édition, formation, confiance et financement avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du digital. Pour cause, seuls 2,2% des financements en provenance des fonds d’investissements mondiaux profitent aujourd’hui aux femmes. « Parce qu’internet n’a pas de frontière, il nous faut bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes entrepreneures qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe mais aussi avec l’Afrique qui enregistre le taux le plus important de femmes entrepreneures au monde. Nous misons sur la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale pour relever le défi d’une meilleure représentativité des femmes », déclare Delphine REMY-BOUTANG, CEO the bureau et Co-fondatrice de la Journée de la Femme Digitale. Le 14 juin à Dakar : la JFD Learning Expedition La journée du 14 juin sera consacrée à la découverte de l’écosystème à la pointe de l’entrepreneuriat et de l’innovation technologique à Dakar, en partenariat avec l’opérateur téléphonique Orange-‐Sonatel. « Nous associer à la première édition de la Journée de la Femme Digitale en Afrique est pour nous plus qu’un symbole, c’est un message fort. Cela nous permet d’une part de réaffirmer nos engagements sur les enjeux de mixité et de parité dans le digital sur le continent et d’autre part de faire découvrir au plus grand nombre cet écosystème bouillonnant de talents avant-‐gardistes et d’initiatives innovantes portées par les femmes de l’écosystème numérique. », se réjouit Rokhaya Solange NDIR, Chargée des relations avec l’écosystème numérique de Sonatel. La Sonatel Academy, 1ère école de codage gratuite du Sénégal, fait partie des acteurs clé du secteur qui ouvriront leurs portes à l’occasion de la JFD Learning Expedition, organisée avec l’aimable participation de plusieurs femmes digitales influentes de la sous-‐région. Jokkolabs, le 1er espace de travail collaboratif d’Afrique de l’ouest, le Lab innovation de la Société Générale mais aussi le CTIC, un des incubateurs les plus performants de la sous-‐région, la plateforme Kinaya Lab, le Festic qui s’intéresse aux TIC et aux acteurs du développement, le Fodem ou Fonds de développement et de solidarité municipal de Dakar, et l’Institut Français Léopold Sédar Senghor feront de même. Outre ces visites, la JFD Learning Expedition permettra à ses participants d’expérimenter les dernières innovations mais aussi d’échanger avec des investisseurs et des entrepreneurs locaux. À propos de la Journée de La Femme La Journée de la Femme Digitale, co-‐fondée par Delphine Remy-‐Boutang en 2013, met à l’honneur et connecte les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. Cet événement annuel qui se déroule en Europe et en Afrique a pour ambition d’inspirer et
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d’encourager les femmes à oser, innover et entreprendre. La JFD, c’est aussi un club fondé en 2016 : le JFD Club est un réseau de 400 femmes digitales. Les membres se retrouvent tout au long de l’année pour partager et développer leurs connexions à l’occasion de conférences et d’événements exclusifs. En 2018, la JFD lance La Fondation Margaret, qui soutient les projets de femmes engagées, notamment en proposant des bourses et des formations pour les jeunes femmes souhaitant s’orienter dans les métiers de l’innovation et les sensibiliser à l’entrepreneuriat dans les lycées pour augmenter le nombre de femmes dans le numérique. En 2019, la JFD publie son « Manifeste pour un monde digital inclusif », signé par une quinzaine de grands groupes qui se sont fixé des objectifs à respecter en faveur de la mixité et la féminisation des métiers dans le numérique.
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Date de Publication : 22 Mai 2019 Support : Adakar.com
Première édition de La Journée de la Femme Digitale en Afrique : Les 13 et 14 juin à Dakar, Sénégal Après le succès de sa 7ème édition à Paris, La Journée de la Femme Digitale révèle les temps forts de son premier événement en Afrique, qui aura pour thème « Elles Changent le Monde » qui se tiendra les 13 et 14 juin à Dakar, Sénégal. Une première sur le continent africain pour cet évènement fondé en 2013 par Delphine REMY-‐BOUTANG, qui consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. « Nous sommes honorés du choix de la capitale sénégalaise pour le lancement de l’internationalisation de La Journée de la Femme Digitale en Afrique. Notre pays affiche des ambitions fortes dans le renforcement, le développement des TIC et la création d’une économie numérique durable, que nous soutenons à travers de nombreuses initiatives à l’image du projet : Dakar Ville numérique », explique Soham EL WARDINI, Maire de Dakar.
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Date de Publication : 22 Mai 2019 Support : Lesafricaines.net
Dakar accueille « La Journée de la Femme Digitale » les 13 et 14 juin La capitale sénégalaise accueille les 13 et 14 juin « La Journée de la Femme Digitale » sur le thème « Elles Changent le Monde ». Après le succès de sa 7ème édition à Paris, révèle les temps forts de son premier événement en Afrique indique un communiqué rendu public par les organisateurs. Selon la même source, il s’agit d’une première sur le continent africain pour cet évènement fondé en 2013 par Delphine REMY-‐BOUTANG, qui consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. « Nous sommes honorés du choix de la capitale sénégalaise pour le lancement de l’internationalisation de La Journée de la Femme Digitale en Afrique. Notre pays affiche des ambitions fortes dans le renforcement, le développement des TIC et la création d’une économie numérique durable, que nous soutenons à travers de nombreuses initiatives à l’image du projet : « Dakar Ville numérique ». », explique Soham EL WARDINI, Maire de Dakar. À travers le Prix les « Margaret », La Journée de la Femme Digitale rend hommage chaque année à Margaret Hamilton, l’informaticienne de la NASA qui a permis au premier homme de marcher sur la lune. Le prix récompense une femme digitale engagée pour un monde meilleur. A cette occasion, ce prix mettra à l’honneur pour la première fois en terre africaine la Margaret de la 1ère édition de la JFD, Arielle KITIO, Fondatrice de Caysti, et la Margaret d’honneur, Rebecca ENONCHONG, Fondatrice d’AppsTech. Ces deux entrepreneures africaines recevront les félicitations de la Ministre Sénégalaise de l’Économie numérique et des Télécoms, Ndeye Tické NDIAYE DIOP et celles de Babacar KANE, Directeur Général d’IBM pour l’Afrique de l’Ouest. Parmi les speakers annoncés de la Journée de la Femme Digitale à Dakar, plusieurs leaders et entrepreneures de renom du digital : Yacine BARRO-‐BOURGAULT, Directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana BRONDEL, Fondatrice de Xaalys, Virginie DIAS-‐TAGNON, Directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou DIOUF, Fondatrice de SenVitale, Momar NGUER, Président de la division Marketing & Services et membre du Comité exécutif de Total ou encore Afua OSEI, Co-‐Fondatrice de She Leads Africa.
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Au programme de cette 1ère édition, formation, confiance et financement avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du digital. Pour cause, seuls 2,2% des financements en provenance des fonds d’investissements mondiaux profitent aujourd’hui aux femmes. « Parce qu’internet n’a pas de frontière, il nous faut bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes entrepreneures qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe mais aussi avec l’Afrique qui enregistre le taux le plus important de femmes entrepreneures au monde. Nous misons sur la force du collectif, aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale pour relever le défi d’une meilleure représentativité des femmes. », déclare Delphine REMY-‐BOUTANG, CEO the bureau et co-‐fondatrice de la Journée de la Femme Digitale. La journée du 14 juin sera consacrée à la découverte de l’écosystème à la pointe de l’entrepreneuriat et de l’innovation technologique à Dakar, en partenariat avec l’opérateur téléphonique Orange-‐Sonatel. « Nous associer à la première édition de la Journée de la Femme Digitale en Afrique est pour nous plus qu’un symbole, c’est un message fort. Cela nous permet d’une part de réaffirmer nos engagements sur les enjeux de mixité et de parité dans le digital sur le continent et d’autre part de faire découvrir au plus grand nombre cet écosystème bouillonnant de talents avant-‐gardistes et d’initiatives innovantes portées par les femmes de l’écosystème numérique. », se réjouit Rokhaya Solange NDIR, Chargée des relations avec l’écosystème numérique de Sonatel. La Sonatel Academy, 1ère école de codage gratuite du Sénégal, fait partie des acteurs clé du secteur qui ouvriront leurs portes à l’occasion de la JFD Learning Expedition, organisée avec l’aimable participation de plusieurs femmes digitales influentes de la sous-‐région. Jokkolabs, le 1er espace de travail collaboratif d’Afrique de l’ouest, le Lab innovation de la Société Générale mais aussi le CTIC, un des incubateurs les plus performants de la sous-‐région, la plateforme Kinaya Lab, le Festic qui s’intéresse aux TIC et aux acteurs du développement, le Fodem ou Fonds de développement et de solidarité municipal de Dakar, et l’Institut Français Léopold Sédar Senghor feront de même. Outre ces visites, la JFD Learning Expedition permettra à ses participants d’expérimenter les dernières innovations mais aussi d’échanger avec des investisseurs et des entrepreneurs locaux.
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Date de Publication : 22 Mai 2019 Support : Au-‐senegal.com
Journée de la femme digitale Depuis sa création en 2013, la Journée de la Femme Digitale, organisé par The Bureau, a pour ambition de donner envie aux femmes d’oser, d’innover et d’entreprendre grâce au digital. Nous avons la conviction que les femmes, les hommes et les organisations doivent s’unir, c’est la raison pour laquelle nous rassemblons tous les ans les acteurs de l’économie digitale pour ouvrir la voie vers un futur où les femmes seront des personnalités qui compteront et feront la différence pour un monde meilleur.
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Date de Publication : 20 Juin 2019 Support : AfricaOutlookMag.com
Exclusive: IBM’s Babacar Kane discusses gender equality in the digital age Digital technology offers the chance to advance equality of opportunity across Africa, with multinationals like IBM offering free education to would-‐be tech entrepreneurs The fourth industrial revolution, or the digital age, has seen an unprecedented acceleration of innovation and technology advancements. More importantly, it offers the potential of true equality no matter what gender, physical ability, creed or race. I say potentially as, for equality, there are still some very key dependencies. One – everyone will need to have affordable access to high speed internet. Two – everyone will need to have access to quality digital education. This digital age offers the young population of Africa a new exciting future, and whilst governments, telcos and donor organisations are embarking on delivering the affordable access, IBM has developed and launched an exciting platform offering education, empowering innovation and enabling success. As stated before, the digital age is truly impartial and allows the whole population to gain skills, tackle challenges, deliver services and start new enterprises. Historically the workplace was restrictive and suffered from both overt and subconscious prejudice, especially for the women of Africa. Today we are seeing a truly global services industry and young entrepreneurs launching new enterprises covering virtually all industries. This is the opportunity, especially for the youth and businesses of Africa. As we have witnessed in the music industry, the digital revolution is changing how people engage, and the most successful are embracing this change. Success is no longer controlled by the few but available to all. To help ensure that the African youth, and through them African businesses catch this express train, IBM has launched its free to use Digital – Nation Africa platform, powered by IBM Cloud and engaging its AI engine Watson. Across Africa IBM is working with many different entities to help ensure that as many people as possible have easy access to the platform and the benefits it can bring. In Senegal the Virtual University embraced the platform, in Tunisia the platform is being used to support the countrywide drive for innovation, while the first African school to adopt the platform is in Morocco. In total there are more than 250 different collaborations across Africa. Across all of these collaborations the approach is to empower the individual to make positive change, whether solving a community challenge, gaining the skills needed to get a job or unleashing innovation to start a new enterprise. The digital age has the real potential to allow all Africans to succeed.
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The IBM Digital – Nation Africa is a free self-‐paced learning and innovation platform, empowering African youth with digital skills and tools, to help improve their day to day life and allowing them access to a wider range of opportunities. The platform is designed for African citizens, students, entrepreneurs, and communities, providing both knowledge and tools to innovate, design, develop and launch their own digital solutions, leveraging the power of AI. As a cloud-‐based structured learning, enablement and achievement recognition platform, users will learn about the emerging technologies such as cloud, artificial intelligence, internet of things, blockchain, data science and analytics, and security. Moreover, the user will have free access to IBM Cloud and AI platform where they can build their solutions online. For example, the Explorer Journey provides users with a series of short videos that are quick to learn, introducing the key emerging technologies and including examples of how the technology is being used. For those who wish to discover more, there are additional resources both within IBM Digital – Nation Africa and other IBM web sites. The Innovator Journey allows users to create their own digital solution. It starts with inspiring them by showcasing many examples of innovative digital solutions, followed by providing an introduction to the design thinking methodology, and more importantly providing access to the IBM Cloud Lite account where the users can build their own solution. The New Collar Journey is designed to offer users the ability to gain key digital skills which are in high demand in the workplace such as web application development, cloud, AI and blockchain development. Unique to the platform is the use of IBM Watson, that helps create the users’ skill profile, and connects them to a broad range of online recruitment sites in Africa. This provides users with a list of currently available jobs in one place and filters them relevant to their skills. The courses consist of multimedia content and many include hands-‐on labs, enabling users to experience the technology. Whether they are new to the digital world, or a startup entrepreneur, student, recent graduate or a professional, IBM Digital – Nation Africa has something for everyone. I write this in anticipation of being part of the Digital Woman’s Day (JFD, for Journée de la Femme Digitale), on the theme of ‘Women: World Changers’ which will takes place in June in Dakar, Senegal. A first on the African continent for this event founded in 2013 by Delphine REMY-‐BOUTANG, it places the spotlight on and helps network the women working to revolutionise the world through digital technology every year. Written by: Babacar Kane, General Manager, IBM Senegal & West African States Hub
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Date de Publication : 21 Juin 2019 Support : France24.com
Elles font bouger l'Afrique numérique
Par :Marjorie PAILLON
Elles sont entrepreneuses, scientifiques, investisseuses ou dirigent des incubateurs. Depuis Dakar au Sénégal, #TECH24 vous emmène à la rencontre de ces femmes qui changent l'Afrique par le numérique.
L’année 2018 a été une année pivot pour les startups de la tech en Afrique : elles ont levé 1 milliard de dollars en equity, la majorité de cette somme étant allouée au trio de tête : Kenya, Nigeria et Afrique du Sud. Dans le top 10, un seul pays francophone émerge, avec 22 millions de dollars au compteur : le Sénégal.
Le pays veut devenir le hub de l’économie numérique en Afrique de l’Ouest, et s’en donne les moyens. Tandis que les incubateurs et accélérateurs fleurissent à Dakar, la capitale, des investisseurs déploient des initiatives pour repérer les startups les plus prometteuses, avec un objectif : créer 35 000 emplois dans les nouvelles technologies d’ici 2025. Pourquoi et comment le Sénégal est-il en train de devenir une capitale tech ? Reportage.
De Dakar à Lagos, plusieurs initiatives ont émergé pour susciter des vocations et inciter les jeunes femmes à devenir entrepreneures dans le digital. "She leads Africa" est l'une d'entre elles. Depuis le Nigéria, sa fondatrice joue les mentors pour révéler le potentiel des innovatrices d'Afrique anglophone comme francophone. Sans éluder les questions qui fâchent, Afua Osei mise sur l'envie d'entreprendre. Elle est notre invitée.
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Bon élève en la matière, l’écosystème numérique sénégalais compte 30% de femmes. C’est une des raisons qui a amené « La Journée de la Femme Digitale » à s’exporter à Dakar. Lors de sa première édition sénégalaise, l’évènement, qui met à l’honneur celles qui changent le monde par la tech, a décerné son prestigieux prix à Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, une startup qui met la robotique et le codage informatique dans les mains des jeunes filles. Portrait.
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Date de Publication : 21 Juin 2019 Support : France24.com
Dakar, the new tech hub
By:Julia Sieger This week, Tech 24 takes us to Senegal, a West African nation that's becoming a tech hub on the continent. With a good internet connection plus many incubators and investment funds, the capital Dakar is allowing start-ups to grow. The government has set the ambitious goal of reaching 35,000 new jobs in the field of technology by 2025. What's more, women are playing a big role in this tech revolution. We take a closer look in this special edition.