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Jeudi 16 mars 2006

Dossier Marathon Journal- numéro spécial « Dan-Ton Esprit »

Matin Brun Matin Brun Matin Brun Matin Brun ---- Franck PAVLOFFFranck PAVLOFFFranck PAVLOFFFranck PAVLOFF

Ce livre écrit par Franck Pa-vloff raconte comment une société toute entière peut basculer dans un régime totalitaire; la population ne réagit pas face à des lois apparem-ment, ou qui apparaissent comme mineures ; par exemple, tuer tous les chats qui ne sont pas bruns ! L’auteur nous met en garde sur le fait que des décisions anodines que nous ne contestons pas car nous les banalisons, peuvent conduire à des lois terribles. Ce livre d’une douzaine de pages nous mon-tre qu’il faut toujours garder l’œil ouvert et ne pas hésiter à contester ce qui nous paraît injuste. AH, j’oubliais, je vous conseille à tous de le lire, vous pouvez en trouver au CDI et si vous l’a-chetez, il ne coûte que 1€. Sur Internet vous arrive-rez à le trouver à 0.90 € ; c’est donc une “bonne affaire” à la portée de tous. De plus, une petite anecdote à son sujet : il faut savoir qu’il est paru en 1998 et qu’il aurait pu passer tout à fait inaperçu. Mais à la suite du premier tour des présidentielles en 2002, il devient un vrai best seller. Je vous souhaite donc une très bonne lecture !

Alexandre LORFING

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Nous avons organisé un concours d’illustrations sur le thème « face au racisme : solidarité et fraternité » dans notre établissement, voici les deux dessins sélectionnés :

Damien SEBAR, terminale

Face au racisme : solidarité et fraternité

DU 16 AU 26 MARS 2006 : SEMAINE D’ACTION CONTRE LE RACISME

Franck FILLIOL, BTS

La ligne verte La ligne verte La ligne verte La ligne verte ----

Franck DarabontFranck DarabontFranck DarabontFranck Darabont

Octobre 1932, péni-tencier d’Etat, Cold Mountain, Louisiane. Le bloc E, celui des condamnés à mort. Paul, le gardien-chef, était chargé de veiller au bon déroule-ment des exécutions capitales en s’efforçant d’adoucir les derniers moments des condam-nés. Parmi eux se trouvait un colosse du nom de John Caffey, accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. John Caffey rejoint ceux qui attendent de franchir la ligne verte pour ren-contrer la chaise électrique. Mais Caffey n’est pas comme les autres. D’accord, on l’a retrou-vé auprès des cadavres ensanglantés de deux petites filles, mais il est étrangement docile et doté de pouvoirs étranges. Une histoire touchante qui fait réfléchir sur les idées reçues sur les noirs en Amérique dans les années 30.

Rémi FRATH

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Salut les jeunes et les moins jeunes ! On s’adresse à tout le monde, ici pas de racisme ! Actuellement dans le monde le racisme prolifère. Il n’y a qu’à voir dans les matchs de foot dans lesquels le public s’en prend parfois à un ou plusieurs joueurs ! Mais avant tout, savez-vous ce qu’est le racisme ? C’est le fait de ne pas res-pecter toute personne différente de soi. Tout le monde est concerné : noirs,

blancs, handicapés, femmes, … Évidemment si nous traitons de ce fait de société dans ce numé-ro spécial de « Dan Ton-Esprit » ce n’est pas par hasard : tout d’abord, cette semaine est celle de la lutte contre le racisme et ensuite nous pensons ainsi participer à cette lutte contre ce fait de société. Comme tout le monde, nous nous posons des questions : est-ce que la discrimination positive est une solution face au racisme ? Un changement dans la façon d’éduquer les enfants serait-il une autre solution ? Et puis, chacun à son opinion sur le sujet, chaque journaliste a donné la sienne, chacun partant d’exemples différents : les handicapés, les femmes, la couleur de peau,… Je ne vous en dis pas plus, à vous de sauter le pas, d’explorer ce dossier, en espérant qu’il vous fera prendre conscience de certaines choses…

Arnaud PIC

♦ Hattie MCDaniel née en 1895 devint la première femme noire à gagner l'Oscar du meilleur se-cond rôle dans le film "Autant emporte le vent" en 1939. ♦ Sidney Poitier né en 1927 en Floride a eu "le malheur" de naître noir dans les années 20 en Amé-rique ; ce qui ne l’a pas empêché de devenir acteur et d’être le premier noir récompensé d’un oscar du meilleur acteur en 1963.

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Le racisme est tabou : qui ose dire

qu’il est raciste ? Il est facile de laisser entendre qu’on ne l’est pas, encore faut-il le prouver !! Au-delà de la cou-leur de peau, le racisme se produit aussi envers les handicapés. La solida-rité et la fraternité permettent d’intégrer ces personnes qui ont autant le droit de vivre que nous.

L’intégration des personnes en situation de handicap

en milieu scolaire

La nouvelle loi de février 2005 modi-

fie la loi de 1975. La nouveauté réside dans le fait que tout enfant en situation de handicap doit pouvoir être scolarisé dans "l’école de son quartier".

Les jeunes en situation de handicap bénéficient depuis quelques années de CLIS et d’UPI (école maternelle, primaire et collège).

La nouvelle loi doit permettre un développement de ces classes.

En Corrèze la Cité Scolaire Danton a été une des premières à accueillir ces

enfants au sein de sa structure et c’est Mme Lacombe qui en est le professeur coordinateur.

Les assistantes de vie scolaire

(AVS) sont présentes pour soutenir et permettre l’intégration de ces élèves han-dicapés. Et vous, lycéens contribuez aussi à cette

intégration en faisant preuve de solidarité, de fraternité envers eux en oubliant leurs différences.

Eugénie PEYROT

Interviews : Ricardo et LudovicInterviews : Ricardo et LudovicInterviews : Ricardo et LudovicInterviews : Ricardo et Ludovic

Voici deux exemples d’intégration de per-sonnes handicapées à la Cité Scolaire Dan-ton, Ludovic et Ricardo.

Interview de LudovicInterview de LudovicInterview de LudovicInterview de Ludovic

Qui est-il ? Ludovic, 17 ans et demi, atteint de trisomie 21. Il est décrit par son entou-rage comme coquin et malgré ses objections, Ludovic se trouve bel et bien être un grand farceur. Il aime plaisanter, d’ail-leurs les témoins de l’in-terview vous le confirme-ront. Il a toujours « la ba-nane » magique !!! Ludovic nous a laissé poser toutes nos questions, même celles qui nous paraissaient gênantes. Pourtant, presque toutes les réponses étaient accom-pagnées d’un sourire. Une interview où la gaîté est de mise. Il nous parle de sa vie en passant du collège Jean Lurçat, à sa vie de lycéen comme les autres à Danton. Comment vit-il son handicap ? Une question tabou, pour nous, mais moins pour lui : « Je sais que je suis handicapé. Cela ne m’embête pas de l’être. Ce n’est pas trop difficile de vivre avec. » Ludovic est actif en dehors du lycée, il parti-cipe à l’association GEIST 21*, se déplace souvent à Meyssac à l’Institut Médico-Éducatif* (IME) et effectue des stages en

entreprises. Que fait-il à Danton ? Comme nous, il bosse. Il travaille ici grâce à la volonté de notre lycée qui accueille tous les élèves sans tenir compte de leurs diffé-rences… Comme nous, Ludovic a fait 4 ans de collège à Jean Lurçat et à Rollinat, grâce à

la création des Unités Pédagogiques d’In-tégration* (UPI), présentes dans ces éta-blissements qui prennent en charge tous les élèves. Puis, il est venu à Danton il y a bientôt 2 ans. Les rapports qu’il entretient avec ses camarades sont excellents. Ludo-vic nous a parlé avec plus de détails de la classe avec laquelle il fait sport (Terminale Bac Pro secrétariat - S2), le sport étant sa matière préférée. Cette classe de filles en majorité, participe à cette intégration en l’acceptant. Il va donc en sport avec la joie de retrouver ses copines et sans avoir be-soin de son Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS), Sophie Feuillerat, pourtant présente dans tous les cours.

Ludovic est un des adolescents de notre lycée qui vous offre son parcours. Sa desti-née il ne peut pas nous la donner : « Se marier ? - J’ai le temps ! - Autonome ? » : il apprend à l’être pour travailler dans la vie active comme nous ! Merci à tous les gens qui ont participé à l’élaboration de son intégration.

Mme Givonetti,

son professeur

de sport

"Lorsque cette expérience a débuté dans l ’établissement, j’émettais quelques réserves au regard de mes compétences. Finalement, il m’est tout à fait possible de gérer ces élèves parmi les autres, en ayant conscience toutefois de leurs limites. Cette action est d’autant plus réalisable que l’effectif de la classe est réduit. Je ne remarque aucun rejet de la part des élèves de la classe ; l’accueil est chaleureux avec des investissements différents selon chaque personne. Sur le plan pédagogique, Ludovic fait des progrès évidents ( c o m p r é h e n s i o n g e s t u e l l e , coordination motrice,…). Il est toujours prêt à participer, arrive à prendre sa place au sein de la classe avec son caractère, il sait s’affirmer !"

Et ses camara-

des ? "Normale cette intégration!"

"Il n’y a pas de problème !"

"Il n’y a pas de différence!"

"On est toujours là pour l’aider !"

"Dur au départ du fait de son handicap mais en fait tout se passe bien !" "Respecté comme quiconque"

"Et quand il est arrivé?"

"Ben, c’était comme nous !"

Propos recueillis par Sophie Feuillerat

UNE INTEGRATION REUSSIEUNE INTEGRATION REUSSIEUNE INTEGRATION REUSSIEUNE INTEGRATION REUSSIE

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Interview de RicardoInterview de RicardoInterview de RicardoInterview de Ricardo

Qui est-il? Ricardo, 21 ans, handicapé moteur. Cet élève

de Bac Pro Comptabilité aime peu les cours, travailler et écouter !! Il l’avoue, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’apprécie pas les profs. Ses meilleurs moments, il les passe pendant les pauses et chez lui avec ses amis. Depuis seule-ment 15 ans, il habite en France ; avant il vivait au Portugal.

Ricardo s’est prêté au jeu des questions/réponses, toujours là avec le sourire pour dévoi-ler sa vie lycéenne. Du Portugal à Brive, il conti-nue son ascension vers le bac et nous en fait part.

Comment vit-il son handicap? (La question

tabou qui nous interpelle) « C’est difficile, en particulier l’accès à certains

locaux ». Il est handicapé de naissance. Que fait-il à Danton? Il est tout nouveau à Danton, avant il honorait

de sa présence le collège de Terrasson. Comme nous il prépare son intégration dans le

monde du travail : il vit sa première expérience professionnelle au service de l’intendance de l’établissement. Comme nous, il y a des jours où

il a la flemme de bosser ! Comme nous, il se rend au lycée

à l’aide d’un moyen de transport. Le sien est simplement plus "original" que le notre ! Il se fait conduire par un taxi spécial !

Il s’entend très bien avec ses nouveaux camarades et en a retrouvé certains de Terrasson. En dehors des cours, il voit des amis proches de chez lui.

Comment se passe ses relations avec

Maryse Vinatier (son Auxiliaire de Vie Scolaire) ?

« Très bien. Nous avons parfois des désaccords, elle me fait bouger quand il le faut ! »

Que pense-t-il de la solidarité ? "J’ai déjà rencontré des formes de solidarité

mais dans certaines situations je ressens une exclusion."

C’était Ricardo, l’un des 1200 étudiants de

notre Cité. A son tour il laisse une trace de lui et de son histoire. Il n’a pas encore d’idée sur son avenir, en revanche, il souhaite concrétiser son rêve : retourner au Portugal pour les vacances ou pour toujours.

Le racisme est un fléau de notre monde. Pour lutter contre celui-ci et faire accepter les différences, certes des lois existent mais d

autres, on choisit la voie du sport en participant dans un esprit de fraternité a un événement fédéra-teur : Les Jeux Olympiques. Pour être sûrs d une totale égalité entre les Hom-mes, on a crée les Jeux Paralympiques. Ils se dé-roulent pour la première fois à Rome en 1960 pour les jeux d été ; quant aux premiers Jeux Paralym-piques d hiver ils n apparaissent qu en 1976 en Suède.

Les Jeux Paralympiques ont lieu en ce moment même, du 10 au 19 mars 2006 à Turin. 590 athlètes y participent, répartis sur cinq sports : le ski alpin, le hockey sur luge, le curling en fauteuil roulant, le ski de fond et le biathlon. Il y aura entre 22 et 28 athlètes qui représenteront les couleurs nationales. A nos valeureux athlètes, je dirais : « La France compte sur vous ! Vous êtes les champions de de-main ! »

le jeudi 9 mars 2006. Nicolas MARTINAUD

Les Jeux ParalympiquesLes Jeux ParalympiquesLes Jeux ParalympiquesLes Jeux Paralympiques : un événement égalitaire: un événement égalitaire: un événement égalitaire: un événement égalitaire

*Petit lexique GEIST 21, association départementale de parents et de professionnels pour l’insertion de personnes porteuses de trisomie 21. IME, centre qui prend en charge les soins, la scolarisation, l’insertion profession-nelle. UPI, structure permettant l’intégration scolaire dans les collèges ( CLIS, structure dans les écoles primaires).

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Interviews réalisées par Eugénie PEYROT

1 bouchon = 1 sourire

POUR LA FRATERNITE

Bouchons de l’amour Bouchons de l’espoir,

Ou comment aider les autres sans rien faire !

Le principe de cette association est de collecter des bouchons en plastique (polyproéthylène). Cette col-lecte ne sert pas à rien ! Les bouchons sont rachetés par une société de recyclage et l’argent ainsi récolté permet d’acheter des fauteuils rou-lants. Ce cycle nous coûte peu d’énergie et il permet à de nombreux handicapés de vivre mieux sans perdre trop de ressources (1 fauteuil coûte de 1 500€ à 40 000€, selon sa capacité)

1 bouchon = 2gr

1 tonne de bouchons = 76.22€

1 fauteuil à 3000€ ≈

40 tonnes de bouchons ≈

20 000 bouchons Alors maintenant vous savez quoi faire de vos bou-chons en plastique : collectez-les et donnez-les à la mairie !

Eugénie PEYROT

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Solène Jambaqué, médaillée d’or en ski le 11 mars 2006

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Le sexisme est une forme de racisme.

Le sexisme c’est une discrimination entre sexes opposés ; lorsque les hommes discriminent les femmes on appelle cela du machisme et, à l’inverse, cela se nomme du féminisme. Partout dans le monde, la femme a évolué dans l’estime de l’homme, lequel au-paravant était assez macho ! ! Depuis bien trop longtemps, la femme en a assez de se laisser faire ; à présent elle remonte dans les opinions !

En 1944, en France la femme obtient le droit de vote. Depuis 1982, tous les 8 mars elle a droit à sa journée : « la journée de la femme ». Pour citer quelques exemples de femmes qui prennent le pouvoir : Aux Philippines préside Arroyo Gloria depuis le 20 janvier 2001 et a été réélue le 10 mai 2004. Plus proche de la France on peut trouver en Allemagne la chancelière Angela

Merckel qui a battu Gerhard Schröder en 2005. Ellen Johnson Sirleaf est présidente du Libéria depuis le 16 janvier 2006. Michelle Bachelet est la nouvelle présidente du Chili depuis le 11 mars 2006, alors que le pays de 1973 à 1990 était sous le régime dictatorial de Pinochet.

Cette évolution sou-daine de la femme n’est-elle pas un signe de faiblesse des hom-mes qui se préten-daient supérieurs ? Les populations en ont-elles assez d’un

monde macho ? Peut-on dire que le sexisme, qui est une forme de racisme, certes un peu oublié, est-en train de disparaître ?

2006 est un tournant dans l’histoire.

Une femme présidente ?

Peut-elle changer le

monde?

Stéphanie BUFFIERE

2006 : un tournant mondial ?2006 : un tournant mondial ?2006 : un tournant mondial ?2006 : un tournant mondial ?

Les lycéens réagissent contre le Les lycéens réagissent contre le Les lycéens réagissent contre le Les lycéens réagissent contre le

racisme et l antisémitismracisme et l antisémitismracisme et l antisémitismracisme et l antisémitisme « En 2004, 2 189 actes racistes et antisémites ont été recensés dans les établissements publics du second degré. Les lycéens du Conseil National

de la Vie Lycéenne (CNVL) ont décidé de réagir en lançant en janvier 2005 un concours de scénarios « 10 clips pour un autre regard »(brochure distribuée dans les lycées par le MEN) Suite à ce concours nous avons reçu un DVD des 10 clips lauréats à la Cité scolaire Danton. Après les avoir vus, on comprend bien que le racisme est une réalité an-crée dans notre société : le racisme au travail, à l’école, dans la rue ; et tout ça parce qu’on s’appelle Mohamed ou Mamadou. Et pourtant, qu’on soit noir ou blanc, nous sommes tous des êtres humains, des citoyens. A travers ces clips, les scénaris-tes ont voulu nous montrer l’horreur qu’est le racisme. Alors soyons tous unis contre le racisme et l’antisémitisme !!!

Adil ZIHI

10 clips pour un autre regard10 clips pour un autre regard10 clips pour un autre regard10 clips pour un autre regard

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Michelle Bachelet

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Angela Merkel

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Arroyo Gloria

Le reflet de Le reflet de Le reflet de Le reflet de la bêtise humainela bêtise humainela bêtise humainela bêtise humaine

2006, dernier exemple connu en date : des supporters blancs qui s’en prennent à un joueur noir dans un match de foot ! Ça ne change pas ; où que l’on soit on trouve toujours des gens à la mentalité suivante : tout individu différent de nous ne mérite pas qu’on le respecte. « Elle est évoluée cette mentalité dis donc ! » Et l’hémorragie touche du monde, beaucoup de monde, ici, là, partout, ce fait de société s’infiltre. Comme un virus, un virus qui semble inébranlable et qui pourtant pourrait relativement facilement être éradiqué : la solution tient en un mot : RESPECT. Apparemment, ce mot semble se perdre dans les profondeurs des dictionnaires et s’effacer de nombre de mémoires. Personnellement, ça me parait simple, évident. Le respect est quelque chose que l’on doit à toute per-sonne, même à nos ennemis parce qu’on est tous des frères. Ça me paraît normal ! Peut-être que moi-même je ne le suis pas... Je ne sais pas. Dans tous les cas, ce genre de comportement m’é-chappe. Il est nécessaire de faire entrer cette valeur fondamentale dans les men-talités : ce n’est que mon avis. Et je par-tage le point de vue de je ne sais plus quel ministre qui, récemment a proposé au gouvernement la loi suivante : inter-dire l’accès aux stades aux supporters ayant commis des actes racistes lors de matchs . Ça les calmerait peut-être et ce serait déjà un pas en avant de fait dans la lutte contre le racisme. Les décisions de ce genre fleurissent depuis quelques temps, ce qui en soi est une lueur d’es-poir dans la lutte contre ce fléau : les hommes, ou en tous cas un certain nom-bre d’entre eux, semblent prendre cons-cience de l’ampleur, de la gravité de ce fait de société. On peut également re-marquer les efforts de prévention : que ce soit dans les spots de pub à la télévi-sion ou encore sur les panneaux publici-taires dans les rues, la prévention est réelle. Et l'on n’hésite pas à montrer des images percutantes, presque choquan-tes, preuve du dynamisme de la préven-tion. Que l’on continue comme cela et la situation avancera. Comme je l’ai déjà dit, ce n’est que mon avis, loin de moi l’idée de faire de la propagande !! En espérant que ceci vous a plu ! Arnaud PIC