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BRONZE CONSORTECH GÉOPLUS INC. GROUPE COLPRON HARFAN TECHNOLOGIES INTERGRAPH KOREM PARTENAIRES CDG INC. GÉO INFO URISA QUÉBEC AFFAIRES AGMQ 500, RUE SHERBROOKE OUEST BUREAU 900 MONTRÉAL(QUÉBEC) H3A 3C6 TÉLÉPHONE : (514) 282-3819 TÉLÉCOPIEUR : (514) 844-7556 INTERNET : WWW.AGMQ-QUEBEC.COM COURRIEL : AGMQ@AFFAIRES.COM La Biosphère d’Environnement Canada fût un lieu privilégié pour le dernier colloque de l’AGMQ. Située sur le site de l’île Sainte- Hélène à Montréal, la Biosphère est le seul musée en Amérique qui se dédie tout particulièrement au fleuve Saint-Laurent et aux Grands Lacs. Ce colloque d’une journée a permis de voir jusqu’à quel point la géomatique peut aider nos municipalités et nos gouvernements à jouer leur rôle au niveau de l’environnement. La conférence d’ouverture de M. Denis Lapointe, maire de Salaberry de Valleyfield a permis de dresser un portrait des multiples responsabilités que les municipalités ont à assumer sur le plan environnemental et de montrer l’importance du soutien des paliers de gouvernements supérieurs. Les conférences de la matinée ont porté sur les applications environnementales. Il a été question des conséquences pour les municipalités des nouvelles dispositions sur les terrains contaminés et de l’utilisation de la géomatique dans divers domaines : suivi de la radioactivité au Québec, suivi des infections par le virus du Nil occidental, délimitation et hiérarchisation des bassins versants, gestion des niveaux d’eaux du Saint-Laurent, cartographie des milieux humides. Les conférences de l’après-midi ont porté sur l’hydrologie et les applications muni- cipales. Le volet hydrologie couvrait la question des mesures d’urgence en cas de bris de barrage, de l’établissement de bandes de protection autour des cours d’eau et de l’intégration de données topométriques relevées par laser aéroporté sur le modèle numérique de terrain du fleuve Saint-Laurent. Le volet applications municipales a traité d’aménagement des milieux naturels et des normes environnementales, de l’imagerie satellitaire à haute résolution ainsi que de la gestion des réseaux d’aqueducs et d’égouts et de l’eau. Page 1 • Automne 2003 Page 8 • Automne 2003 Prix de présence - Événements L’environnement et la géomatique L’environnement est à juste titre un sujet qui préoccupe de plus en plus de gens. Les phéno- mènes environnementaux commencent à avoir une incidence importante sur la population et ont des conséquences humaines et économiques majeures. À l’instar de leurs citoyens, les gouvernements et les municipalités sont plus sensibles aux enjeux environnementaux et cherchent à mettre en place des politiques et des solutions afin de préserver et d’améliorer la qualité de notre environnement. La géomatique joue un rôle capital sur le plan environ- nemental tant au niveau de la détection et la mesure des phénomènes que de leur représentation et de leur analyse sur carte. Ce colloque a donc été une occasion de voir jusqu’à quel point la géomatique peut aider nos municipalités et nos gouvernements à jouer leur rôle au niveau de l’environnement. Que ce soit au niveau de l’acquisition et de la diffusion de l’information environnementale, de l’impact des niveaux d’eau sur le Saint-Laurent, des conséquences des nouvelles dispositions sur les terrains contaminés, la géomatique est devenue un outil indispensable dans tous les projets d’études en environnement. ÉDITION D’APRÈS COLLOQUE Volume 02, Numéro 02, Automne 2003 FIRMES DE SOUTIEN Déjeuner Éditeur en chef Luc Séguin, M.Sc. Directeur du développement Arpentage, cartographie et géomatique 85, rue Ste-Catherine Ouest Montréal (Québec) H2X 3P4 Téléphone : (514) 287-8500 Télécopieur : (514) 287-8643 Courriel : [email protected] www.tecsult.com Photographie : Jean-Guy Renaud Directeur Pageau-goyette et associé Rédaction Pierre Pelletier Urbaniste et conseiller Ville de Laval François Robitaille Conseiller en géomatique SIGIS Richard Blouin Ingénieur, chef de développement Réseau de transport de Longueuil (RTL) Johanne Sylvestre Géographe MRC de D’Autray Infographie : Johanne Plaisance Infographe Prochain colloque PRINTEMPS «Géomatique et développement économique St-Hyacinthe AUTOMNE «La géomatique et les infrastructures» L’Équipe de rédaction Événements d’intérêts Résumé général Tirage P. Daoust TABLE DES MATIÈRES Éditorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 1 Résumé général . . . . . . . . . . . .Page 1 Résumé des conférences . . . . . . .Page 2 Applications environnementales .Page 2 Hydrologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 3 Applications environnementales .Page 4 Applications municipales . . . . . . .Page 5-6 Un gros merci à nos exposants .Page 7 Un gros merci à nos membres de soutien . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page-7-8 Prix de présence / Événements . . . . . . . . . . . . . . .Page-8

du 21 octobre 2003 - ColpronSt-Hyacinthe AUTOMNE «La géomatique ... Le radon est un gaz issu de la dégra-dation de l’uranium. Il est impossible de prévoir sa présence à l’air

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Page 1: du 21 octobre 2003 - ColpronSt-Hyacinthe AUTOMNE «La géomatique ... Le radon est un gaz issu de la dégra-dation de l’uranium. Il est impossible de prévoir sa présence à l’air

BRONZECONSORTECHGÉOPLUS INC.

GROUPE COLPRONHARFAN TECHNOLOGIES

INTERGRAPHKOREM

PARTENAIRESCDG INC.GÉO INFO

URISAQUÉBEC AFFAIRES

AGMQ500, RUE SHERBROOKE OUEST

BUREAU 900MONTRÉAL(QUÉBEC)

H3A 3C6TÉLÉPHONE :

(514) 282-3819TÉLÉCOPIEUR :

(514) 844-7556

INTERNET : WWW.AGMQ-QUEBEC.COM

COURRIEL : [email protected]

La Biosphère d’Environnement Canada fûtun lieu privilégié pour le dernier colloque del’AGMQ. Située sur le site de l’île Sainte-Hélène à Montréal, la Biosphère est le seulmusée en Amérique qui se dédie toutparticulièrement au fleuve Saint-Laurent etaux Grands Lacs. Ce colloque d’une journéea permis de voir jusqu’à quel point lagéomatique peut aider nos municipalitéset nos gouvernements à jouer leur rôle auniveau de l’environnement.

La conférence d’ouverture de M. DenisLapointe, maire de Salaberry de Valleyfielda permis de dresser un portrait des multiplesresponsabilités que les municipalités ont àassumer sur le plan environnemental et demontrer l’importance du soutien des paliersde gouvernements supérieurs.

Les conférences de la matinée ont porté surles applications environnementales. Il a étéquestion des conséquences pour lesmunicipalités des nouvelles dispositions sur

les terrains contaminés et de l’utilisation dela géomatique dans divers domaines : suivide la radioactivité au Québec, suivi desinfections par le virus du Nil occidental,délimitation et hiérarchisation des bassinsversants, gestion des niveaux d’eaux duSaint-Laurent, cartographie des milieuxhumides.

Les conférences de l’après-midi ont portésur l’hydrologie et les applications muni-cipales. Le volet hydrologie couvrait laquestion des mesures d’urgence en cas debris de barrage, de l’établissement debandes de protection autour des cours d’eauet de l’intégration de données topométriquesrelevées par laser aéroporté sur le modèlenumérique de terrain du fleuve Saint-Laurent.

Le volet applications municipales a traitéd’aménagement des milieux naturels et desnormes environnementales, de l’imageriesatellitaire à haute résolution ainsi que de lagestion des réseaux d’aqueducs et d’égoutset de l’eau.

Page 1 • Automne 2003Page 8 • Automne 2003

Prix de présence - Événements

L’environnement et la géomatique

L’environnement est àjuste titre un sujet quipréoccupe de plus enplus de gens. Les phéno-mènes environnementauxcommencent à avoir uneincidence importante surla population et ont desconséquences humaines

et économiques majeures. À l’instar de leurs citoyens, lesgouvernements et les municipalités sont plus sensiblesaux enjeux environnementaux et cherchent à mettre enplace des politiques et des solutions afin de préserver etd’améliorer la qualité de notre environnement.

La géomatique joue un rôle capital sur le plan environ-nemental tant au niveau de la détection et la mesure desphénomènes que de leur représentation et de leuranalyse sur carte. Ce colloque a donc été une occasionde voir jusqu’à quel point la géomatique peut aider nosmunicipalités et nos gouvernements à jouer leur rôle auniveau de l’environnement.

Que ce soit au niveau de l’acquisition et de la diffusionde l’information environnementale, de l’impact desniveaux d’eau sur le Saint-Laurent, des conséquencesdes nouvelles dispositions sur les terrains contaminés, lagéomatique est devenue un outil indispensable dans tousles projets d’études en environnement.

ÉDITION D’APRÈS COLLOQUEVolume 02, Numéro 02, Automne 2003

FIRMES DE SOUTIEN

Déjeuner

Éditeur en chefLuc Séguin, M.Sc.Directeur du développementArpentage, cartographie et géomatique85, rue Ste-Catherine OuestMontréal (Québec) H2X 3P4Téléphone : (514) 287-8500Télécopieur : (514) 287-8643Courriel : [email protected]

Photographie :Jean-Guy RenaudDirecteurPageau-goyette et associé

Rédaction Pierre PelletierUrbaniste et conseillerVille de Laval

François RobitailleConseiller en géomatiqueSIGIS

Richard BlouinIngénieur, chef de développementRéseau de transport de Longueuil (RTL)

Johanne SylvestreGéographeMRC de D’Autray

Infographie :Johanne PlaisanceInfographe

Prochain colloque

PRINTEMPS«Géomatique etdéveloppement

économiqueSt-Hyacinthe

AUTOMNE«La géomatique

et les infrastructures»

L’Équipe de rédaction

Événements d’intérêtsRésumé général

Tirage P. Daoust

TABLE DES MATIÈRES

Éditorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 1

Résumé général . . . . . . . . . . . .Page 1

Résumé des conférences . . . . . . .Page 2

Applications environnementales .Page 2

Hydrologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 3

Applications environnementales .Page 4

Applications municipales . . . . . . .Page 5-6

Un gros merci à nos exposants .Page 7

Un gros merci à nos membresde soutien . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page-7-8

Prix de présence / Événements . . . . . . . . . . . . . . .Page-8

Page 2: du 21 octobre 2003 - ColpronSt-Hyacinthe AUTOMNE «La géomatique ... Le radon est un gaz issu de la dégra-dation de l’uranium. Il est impossible de prévoir sa présence à l’air

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rrain

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La Loi sur la qualité d

e l’environnement

et la Loi sur l’aménag

ement d

u territoireont été m

odifiées en

2002 concernantles

terrainscontam

inés.Les

disp

o-sitions

perti-

nentes ont étém

ises en

vigueur

enm

ai 2003.

Ces

changem

entsim

posent m

aintenant unensem

ble d

e nouvelles responsab

ilitésaux

municip

alités :

soit à

titre d

epropriétaire ou de gardiennes de terrainscontam

inés ou soit à titre de gestionnaired

e leur

territoire. C

elles-ci d

evrontnotam

ment tenir un reg

istre des terrains

contaminés, d

écontaminés, d

e certainesinstallations, d

e colliger d

e l’information

sur les sites potentiellem

ent contaminés,

etc.

Il reste un nomb

re imp

ortant d’élém

entsà clarifier p

our l’app

lication de ces

disp

ositions par les m

unicipalités; le

ministère d

e l’Environnem

ent étudie

toujours les

options

possib

les. M

eLauzon a fait clairem

ent ressortir lanécessité d

’adop

ter une app

roche de

système d

’information g

éograp

hique

pour rem

plir les nouvelles ob

ligations

conférées par le g

ouvernement. C

elaim

pliq

ue une cartograp

hie de d

ifférentssites ou élém

ents ponctuels, d

e laconstitution

de

bases

de

données

associées, la diffusion aux p

ropriétaires

ou acquéreurs d

e terrain d’inform

ationssur

des

terrains contam

inés ou

potentiellem

ent contam

inés. Les

municip

alités seront confrontées à lanécessité

de

réaliser d

es travaux

substantiels au niveau d

e la géom

atique

et des b

ases de d

onnées dont l’am

pleur

dem

eure encore indéfinie en raison d

esp

aramètres

non étab

lis p

ar le

gouvernem

ent.

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au

Qu

éb

ec

Les variables environnementales ont des

conséquences

socio-économiq

uessig

nificatives et ont des rép

ercussionssur

les p

olitiques

ou lég

islationsm

unicipales. La g

éomatiq

ue est un outil

essentiel pour la d

étection, la mesure et

la rep

résentation d

es p

hénomènes

environnementaux

et leur

analysesp

atiale.

Le radon est un g

az issu de la d

égra-

dation d

e l’uranium. Il est im

possib

le de

prévoir sa p

résence à l’air libre. O

n peut

le mesurer seulem

ent dans un esp

aceclos com

me un b

âtiment où sa p

résencep

ose des risq

ues sérieux en cas de

concentration im

portante.

Il est

dang

ereux si inhalé; il est dém

ontré qu’il

cause le cancer du p

oumon.

On trouve à O

ka un gisem

ent riche enuranium

. Les études ont m

ontré lap

résence d

e rad

on en

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excédant larg

ement la recom

mand

ationd

u gouvernem

ent canadien d

ans und

évelopp

ement résid

entiel construit il ya q

uelques années.

La Direction de la

santé pub

lique

des

Lauren-tid

es a

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lème

actuel et

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ement

résidentiel p

révud

ans les

environsp

ouvait p

résenter d

es p

roblèm

essim

ilaires.

Des m

esures ont été réalisées à l’aide

d’un avion. Les d

onnées radiom

étriques

ont été positionnées au moyen d’un G

PS.Les

données

géolog

iques

ont été

cartograp

hiées ainsi

que

des

informations

cartograp

hiques

de

contexte (rues,

localisation d

esd

évelopp

ements résid

entiels existantset d

es projets d

e dévelop

pem

ent.

La géom

atique a p

ermis d

e conclureq

ue les projets d

omiciliaires p

révusétaient situés d

ans une zone de risq

ueau rad

on encore plus g

rave que celle où

est située le dévelop

pem

ent résidentiel

présentant d

es prob

lèmes d

e santép

ubliq

ue. La réglem

entation municip

alea

été m

odifiée

afin d

’emp

êcher la

réalisation de ces p

rojets.

En conclusion, il ap

pert q

ue l’utilisationd

e la géom

atique a p

ermis d

e changer

les percep

tions et les interventionsenvisag

ées initialem

ent p

ar le

gouvernem

ent.

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virus d

u N

il oc

cid

en

tal

Le gouvernem

ent québ

écois a utilisé àl’été 2003 un systèm

e d’inform

ationg

éograp

hique

(SIG

)W

eb sécurisé p

oursurveiller le virusd

u N

iloccid

ental et

améliorer

larap

idité

des

interventionsafin

de

prévenir

lap

ropag

ation du

virus et

ainsiréd

uire les risques

pour la p

opulation. C

esite d

evait être sécurisé étant donné

qu’on y trouve d

es données nom

inativesconfid

entielles.

Un ensem

ble d

’objectifs et d

e princip

eont été form

alisés au préalab

le. Lasurveillance et le contrôle d

u virus du N

iloccid

ental com

prennent

plusieurs

intervenants provenant d

e différents

organism

es répartis sur le territoire

québ

écois. Ces intervenants ont b

esoind

’outils de localisation et d

’affichage

cartograp

hique, d

’outils pour saisir et

consulter les données requises (adressed

e récupération d

es animaux / oiseaux

morts,

résultats d

es tests

étatd

’avancement d

es activités, etc.).

Les outils suivants ont été disp

onibles :

-5 m

ai 2003 : les outils de localisation

des m

oustiques, oiseaux, anim

aux ethum

ains infectés;-

2 juin 2003 : les outils d’affichag

ecartog

raphiq

ue.

De p

lus, le site perm

ettait de charg

er entem

ps réel les d

onnées d’analyse d

elab

oratoire.Les conclusions d

u projet sont :

-L’am

élioration de la p

lanification et de

la rapid

ité des interventions g

râce auxd

onnées géoréférencées en tem

ps

réel;-

La possib

ilité d’accéd

er au site Web

par l’ensem

ble d

es intervenants pour

tout le territoire couvert;-

La possib

ilité de réaliser d

es analysessp

atiales et de les d

iffuser rapid

ement;

En raison d

es délais très courts p

our lam

ise en prod

uction du S

IG W

eb à tem

ps

pour

la cam

pag

ne 2003,

il faud

raap

porter un certain nom

bre d

’amé-

liorations pour le p

rojet de surveillance

2004. Finalem

ent, le

projet

2003 a

dém

ontré le très grand

potentiel d

e cetoutil g

éomatiq

ue Web

pour la surveil-

lance des infections p

ar le virus du N

iloccid

ental.

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n gros merci à nos exposants

Un gros m

erci à nos mem

bres de soutien

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eb

arra

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La gestion d

e la sécurité entourant lesouvrag

es hydroélectriq

ues affectant larég

ion de M

ontréal estp

articulièrement

comp

lexe. Elle

imp

lique

eneffet q

uelques

13 ouvrag

esd

istribués sur

deux b

assins-versants(O

utaouais et

Grand

s-lacs) et

certaines centralessont situées à cheval sur lafrontière am

éricaine. De p

lus, la gestion

de la rég

ularisation des eaux et d

e lasécurité

passe

par

au m

oins 5

organism

es (dont la com

mission m

ixteinternationale, créée lors d

u traité US

AC

anada sur les eaux lim

itrophes).

Outre un p

remier niveau d

e sécuritég

aranti par un p

rogram

me rig

oureux de

prévention, la gestion des risques reposesur

diverses

études

incluant d

esscénarios d

e rupture en tem

ps sec, en

crues extrêmes, les b

rèches dans les

barrag

es et leur bris en cascad

e.

La géomatique a été utilisée pour sim

ulerd

es accidents d

e différentes natures et

identifier leurs rép

ercussions dans la

région d

e Montréal. U

n des p

roduits est

la carte

des

zones d

’inondation

maxim

ales (disp

onible sur d

emand

eaup

rès d

’Hyd

ro-Québ

ec), d

ont les

princip

aux thèmes rep

résentés sont leniveau

maxim

al d

e l’eau,

lerehaussem

ent, le temps d’arrivée du front

d’ond

e et le temp

s d’atteinte d

u niveaum

aximal.

En fonction d

es répercussions sim

ulées,les interventions en cas d

e catastrophe

peuvent être d

’augm

enter le déb

it àcertains ouvrag

es ou encore de d

évier,voire inverser le d

ébit d

e certains coursd’eaux afin d’augm

enter le temps d’arrivé

du front d

’onde et d

’atteinte du niveau

maxim

al.

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s de

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m2

La version de 1996 d

e la Politiq

ue de

protection d

es rives, du littoral d

es

plaines inond

ables ob

lige les m

unici-palités à appliquerà tous les cours d

’eauune b

ande d

e protection d

e 10 ou 15m

ètres, que leur débit soit continu ou dis-continu. U

n des b

uts visés par cette

politiq

ue, en plus d

e protég

er l’environ-nem

ent, est de réd

uire les indem

nitésversées aux victim

es d’inond

ation.

Le princip

al prob

lème d

ans l’app

licationd

e cette politiq

ue réside d

ans le fait qu’il

fait intervenir une série de concep

ts plus

ou moins faciles à g

érer tel que : le d

ébit

des cours d

’eaux (intermittents ou non),

la ligne d

es hautes eaux (identifiée

notamm

ent p

ar la

nature d

e la

végétation), la p

ente et la hauteur de la

rive. Or ces d

onnées sont souventm

éconnues et les zones de p

rotectionsne sont p

as toujours identifiées d

ans lesp

lans d’urb

anisme.

Les données nécessaires p

our alimenter

un Systèm

e d’Inform

ation Géog

raphiq

ueq

ui pourrait servir à

l’établissement de

ces band

es de

protection

seraient d

esm

odèles

numériq

uesd

e terrain de

hautep

récision, d

esd

onnéeshyd

rologiq

ues(intensités

des

déb

its d

e crues

etm

odélisation d

es écoulements) et d

esd

onnées météorolog

iques.

À l’heure actuelle, p

eu de m

unicipalités

disp

osent d

es ressources

etconnaissances

nécessaires p

ourap

pliq

uer la politiq

ue et beaucoup

de

recherches devront être effectuées p

ourp

arvenir à établir d

es mod

èles fiables.

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Le service de m

étéorologie d

u Canad

a,d

ivision hydrolog

ie poursuit p

lusieursactivités incluant la d

ocumentation d

el’hyd

rologie, la m

odélisation d

e l’hydro-

dynam

ique, la m

odélisation d

es habitats,

les études sur l’érosion d

es berg

es etl’évolution historiq

ue du d

ragag

e.

La technologie LID

AR

(LIght D

etectionA

nd R

anging

) a été utilisée afin de

générer un m

odèle num

érique d

e terraind

e haute précision d

ans le but d

e mieux

comp

rendre la d

ynamiq

ue du m

ilieu etd

’évaluer les imp

acts des chang

ements

du m

ilieu sur les cours d’eaux. La zone

incluse dans cette op

ération effectuéeen autom

ne couvrait le fleuve et ses rivesentre C

arillon et Trois-Rivières

(l’île de Lavalet environ la m

oitié de

l’île d

e M

ontréaln’étant

pas

inclus).

L’équipe a étéconfrontée àp

lusieursp

roblèm

esd

ont celui

du

poid

s d

esd

onnées recueillies :une p

etite portion d

u territoire (1,5 km2)

contenait environ 220 000 000 de p

oints.La b

ase de d

onnée a donc d

û être gérée

par

OR

AC

LE

et une

simp

lification(réd

uction du nom

bre d

e points p

our lessurfaces p

lanes et uniformes) a été

app

liquée afin d

’en réduire la taille.

Un autre problèm

e rencontré était l’impos-

sibilité de déterminer si l’im

pulsion captéeétait au sol ou sur l’eau. D

es filtrages

manuels accom

pag

nés de sim

ulationshyd

rodynam

iques d

es niveaux de l’eau

ont dû être ap

pliq

ués pour sép

arer lesd

onnées associées aux cours d’eau d

ecelles associées au m

ilieu terrestre.

Finalement, d

es « résidus » étaient

souvent p

résents d

ans le

mod

èlenum

érique d

e terrain. Il pouvait s’ag

ir de

bateaux, de quais et autres objets captésp

ar le laser mais q

ui ne devaient p

as êtretraités par les algorithm

es d’interpolation.

Malg

ré les emb

ûches rencontrées, lesrésultats

finaux sont

extrêmem

entconvaincants

et p

ermettent

d’aller

chercher une précision au sol d

e 10 cmen m

ilieu dég

agé.

Une sim

ulation visuelle sous forme de jeu

interactif a ensuite perm

is d’ap

précier

toute la finesse du résultat.

Pag

e 3 • Autom

ne 2003P

age 6 • A

utomne 2003

Vo

let : H

ydro

log

ie

L’environnement

étant au

cœur

de

préoccup

ations urbaines et un enjeux

majeur dans la m

ajorité des municipalités

ou MR

C d

u Québ

ec, les intervenantsd

ans le

milieu

doivent

maintenant

acquérir

les outils

nécessaires au

traitement

de

cette m

assed’inform

ation età la d

iffusiond

e celle-ci.

M. Lab

recque

nous fait un tourd

’horizon de la

télédétection

etp

résente les différents

types d

’imag

es satellitaires en précisant

les caractéristiques d

e chacune. Cette

technologie p

ermet d

es analyses fineset d

étaillées servant à dresser d

esp

ortraits glob

aux et à faire des suivis

temp

orels.

D’autre

part,

l’imp

lantation d

esnavig

ateurs cartograp

hiques Internet a

perm

is d

e rend

re l’inform

ation p

lusaccessib

le et transparente. C

ertainesM

RC

et

municip

alités p

ermettent

maintenant à leur p

opulation d

e suivrel’avancem

ent de d

ossiers en temp

s réelet d

e ce fait, rapp

rochent la pop

ulationd

es princip

aux enjeux de leur m

ilieu.

Selon M

. Labrecq

ue, les nouveaux outilsg

éomatiq

ues facilitent l’acquisition d

enouvelles connaissances et favorisentl’im

plication d

es gens d

ans leur milieu.

Co

nfé

ren

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lleC

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qu

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uc

et d

'ég

ou

tsD

ans le cadre d

e la gestion d

es réseauxd

’aqued

uc et d’ég

outs, il s’avère que la

géom

atique est un outil p

rimord

ial. Lag

estion des d

onnées de ces réseaux est

utilisée par un nom

bre im

portant d

eg

estionnaires, ce qui la rend

comp

lexe.

La présentation d

’app

lications sur unm

odèle

hydrauliq

ue, fait

ressortirl’im

portance d

e la validation d

e cesd

onnées, d

es conséq

uences d

ud

édoub

lement d

e lad

onnée et

du

contrôle d

esaisie q

ui estm

alheureu-sem

entsouvent sous-exp

loité. Selon

Mm

e C

ourte-m

anche

pour

bien structurer un tel

système, il est cap

ital de consulter les

princip

aux utilisateurs

afin d

e b

ienrép

ondre à leurs b

esoins.

L’imp

lantation d’un systèm

e intégré et

l’imp

lantation d’un p

rotocole de création

et d’échang

e des d

onnées qui rép

ondra

aux b

esoins et

intérêts d

e chacun

améliorera la g

estion des ressources, le

temps de réponse aux citoyens, le tem

psd

e réponse en cas d

’urgence, une

meilleure planification des budgets et des

travaux de réfection d

e mêm

e que

l’efficacité du p

ersonnel.

Ainsi,

les outils

géom

atiques

à la

disp

ositions des intervenants p

ourrontles aid

er à prend

re des d

écisions justeset rap

ides.

Confé

rencie

r : Jean-G

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au

M.

Laplante

nous a

entretenu d

ud

évelopp

ement d

’un projet g

éomatiq

ueet d

es prém

isses à la réussite de celui-

ci. Dans un tel p

rojet, il est imp

ortantd

e b

ien id

entifier son

amp

leur, d

econnaître

les intervenants

et les

responsab

ilités de chacun.

La planification d

’un projet d

oit se faire àlong

terme, en se d

otant d’une b

ased

’information solid

e qu’il sera facile d

em

ettre à jour et de faire évoluer d

ans letem

ps. L’harm

onisation des d

onnéesg

éograp

hiques d

e base, d

es données

existantes et des données à acquérir doitaussi fig

urer en tête de liste d

es priorités

afin de faciliter l’acq

uisition de nouvelles

données et la m

ise à jour régulière d

esd

onnées existantes.

De ce fait, afin

de réussir un

projet

géom

atique, il

est prim

ordial

de

sélectionner lesintervenants aud

ossier en fonctiond

e leur expertise, d

eleur technolog

ie et leur expérience.

Page 4: du 21 octobre 2003 - ColpronSt-Hyacinthe AUTOMNE «La géomatique ... Le radon est un gaz issu de la dégra-dation de l’uranium. Il est impossible de prévoir sa présence à l’air

Pag

e 5 • Autom

ne 2003P

age 4 • A

utomne 2003

Vo

let : A

pp

lica

tion

s en

viron

ne

me

nta

les

Dans le cad

re de la caractérisation d

ub

assin versant de la rivière l’A

ssomp

tion,cette m

éthode a p

ermis d

’évaluer lasensib

ilité des lacs à l’étab

lissement d

enouvelles installations d

e villégiature en

regard

des excès en nutrim

ents.

En conclusion, cette méthode s’applique

aisément. E

lle est imp

lantée sur un SIG

peu

coûteux et

utilise d

u m

atérielinform

atique

et d

es d

onnéesrelativem

ent standard

s. Elle est d

oncrelativem

ent abord

able p

our la plup

artd

es municip

alités.

Conférencier : François B

oudreaultO

rga

nism

e : E

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au

sur le

Sa

int-L

au

ren

t

Le C

entre S

aint-Laurent

est un

organism

e du

gouvernement

fédéral fond

éen 1988 q

ui ap

our mission

d’étud

ier le

fleuve S

aint-Laurent.

Il est

constitué d’un service d

erecherche scientifiq

ue et technique, d’unservice charg

é de suivre l’état d

u fleuveet d

’un service chargé d

e la recherchesur les écosystèm

es fluviaux

La géom

atique est utilisée au centre

Saint-Laurent à trois niveaux :

-effets d

es fluctuations des niveaux

d’eau sur les milieux hum

ides du Saint-Laurent;

-im

pacts et adaptations de la plaisanceaux variations d

e niveaux d’eau;

-g

éomatiq

ue environnementale

La géom

atique a été m

ise à profit p

ourcom

parer les résultats d

e la distrib

utiond

es plantes aq

uatiques sub

merg

ées àp

artir de 3 m

éthodes et 5 scénarios d

eniveaux d

’eau du lac S

aint-Louis. Lesd

ifférentes cartes prod

uites ont perm

isd

’identifier les sim

ilitudes m

ais éga-

lement

les d

ivergences

des

troism

éthodes et d’apprécier les limites et les

avantages d

e chacune d’elles.

Co

nfé

ren

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util d

e d

éve

lop

pe

me

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du

rab

le p

ou

r l'élu

Les p

ouvoirs d

es m

unicipalités

enm

atière de p

rotection de l’environnem

entsont

imp

ortants.C

elles-ci ont

juridiction sur le

contrôle d

ub

ruit, la

gestion

etcontrôle

des

prod

uitsd

angereux, la

gestion

des

matières

résiduelles,

lap

ollution d

e l’air,

la g

estion et

l’assainissement

de

l’eau,l’am

énagem

ent et

l’urbanism

e, la

protection

des

espaces

verts, la

protection d

es rives, etc. Au cours d

ela d

ernière décennie, p

lusieurs de ces

pouvoirs aup

aravant assumés p

ar leg

ouvernement d

u Québ

ec ont été peu à

peu céd

és aux municip

alités. Il dem

eured

ifficile pour les m

unicipalités d

’assumer

financièrement ces resp

onsabilités sans

le sup

port

des

gouvernem

entssup

érieurs.

Au cours d

es dernières années, les

municip

alités sont intervenues sur lagestion des pesticides, la réglem

entationd

e la qualité d

e l’eau potab

le, la gestion

des m

atières résiduelles, le d

ossier de

l’industrie

porcine,

la sécurité

des

barrag

es, la maîtrise d

e la végétation, le

comp

ostage d

omestiq

ue et dans b

iend

’autres dossiers environnem

entaux.

La géomatique m

unicipale est un outil dep

lus en plus utilisé, au niveau d

e lag

estion et

d

e la

protection

de

l’environnement ainsi q

u’au niveau de la

détection

et d

e la

mesure

des

phénom

ènes environnementaux. S

ur lep

lan de la g

estion et la protection d

el’environnem

ent, elle est utilisée pour

l’établissement des aires de conservation

et des zones p

rotégées, la cartog

raphie

des zones à risq

ue de p

ollution, lag

estion des m

atières dang

ereuses ourésid

uelles, la gestion d

es données

relatives aux réseaux d’aq

ueduc et

d’ég

outs, la

gestion

des

parcs

etesp

aces verts, la gestion d

es terresurb

aines pour l’ag

riculture.

Sur le p

lan de la d

étection et la mesure

des phénomènes environnem

entaux, elleest p

récieuse pour cartog

raphier les

terrains contaminés, g

érer le territoire encas d

e sinistre, déterm

iner la variationd

’indice d

e végétation et suivre les

coupes forestières et g

érer le territoireexp

loité.

Les municip

alités du Q

uébec et l’U

MQ

s’imp

liquent d

ans le dom

aine de la

géom

atique en p

articipant activem

entaux

colloques

de

l’AG

MQ

et

encollab

orant avec des org

anismes tels

que le Centre de géom

atique du Québec

(CG

Q) et C

entre de d

évelopp

ement d

ela g

éomatiq

ue (CG

Q).

Co

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nic

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les lié

es à

la g

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nd

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Le Ministère d

e l’environnement d

uQ

uébec a d

évelopp

é une méthod

e de

délim

itation d

e réseaux

de

bassins

versants perm

ettant de traiter avec d

étaild

e vastes

territoires et

de

gérer

efficacement les unités d

e drainag

eg

éoréférencées. L’eau alimentant une

municip

alité p

rovient d

’un territoire

souvent beaucoup

plus vaste q

ue celuid

e la municip

alité. Il faut donc connaître

non seulement le b

assin versant de la

municip

alité mais ég

alement tous les

bassins versants en am

ont.

La méthod

e prop

osée est basée sur un

mod

èle matriciel d

’écoulement calculé à

partir d

e courbes d

e niveau, d’un réseau

hydrog

raphiq

ue vectoriel et d’un m

odèle

numériq

ue d’élévation (M

NE

). À p

artir de

ces données, on p

eut calculer avec des

logiciels sp

écialisés, des m

atrices de

directions d

’écoulement et d

es matrices

d’accum

ulation de l’écoulem

ent. Lesunités d

e drainag

es étant hiérarchisées,il est p

ossible d

e retrouver à l’aide d

’unetab

le de corresp

ondance, toutes les

unités de d

rainage en am

ont.La m

éthode a été ap

pliq

uée dans d

escas d’analyse de la qualité des eaux. Ellea

perm

is notam

ment

de

quantifier

l’app

ort en nutriments p

rovenant du

bassin

versant et

de

coliformes

provenant d

e certaines installationssanitaires en b

ordure d

es lacs et du

réseau hydrog

raphiq

ue amont im

méd

iat.

La géom

atique a p

ermis ég

alement

d’étud

ier l’imp

act des niveaux d

’eau surla navig

ation de p

laisance et d’id

entifierles

endroits

prob

lématiq

ues. Les

prop

riétaires d

e m

arinas et

lesp

laisanciers sont très sensibles à cette

question p

articulièrement lorsq

ue leniveau d

’eau est bas com

me ce fût le

cas au cours des d

ernières années.

Ces inform

ations constituent un élément

de

plus

pour

la C

omm

ission m

ixteinternationale

(CM

I) q

ui a

laresponsabilité de gérer les niveaux d’eaud

es Grand

s Lacs et du fleuve S

aint-Laurent pour le C

anada et les États-Unis.

Les usages com

merciaux d

u Saint-

Laurent (navig

ation com

merciale,

prod

uction hyd

roélectrique)

et les

impacts de la régularisation des eaux sur

les prop

riétés riveraines (dom

mag

es liésaux inond

ations) ne sont plus les seuls

éléments consid

érés.

Conférencier : M

arcel Houle

Org

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isme

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e la

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rap

hie

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rac

tive su

r Inte

rne

tD

ans son mand

at, le Centre S

aint-Laurent (C

SL) se d

oit de d

iffuser des

connaissances scientifiques sur le S

aint-Laurent

et d

’assurer un

soutientechniq

ue et scientifique aup

rès des

collectivités. C’est d

ans un tel contexteq

ue celui-ci

a m

is sur

pied

une

cartograp

hie interactive sur Internetp

rocurant les avantages suivants :

-Facilité d

’accèsaux b

ases de

données;

-Flexib

ilité àl’usag

erd

ans la

consultationet

l’interro-g

ation d

esd

onnées;-

Fourniture d’outils d

’analyse spatiale

simp

le;-

Mise en lig

ne rapid

e de nouveaux

ensemb

les de d

onnées;-

Bénéfices d

es hyperliens m

ultiméd

ia.

Les milieux hum

ides rep

résentent unélém

ent de suivi p

rivilégié p

our rendre

comp

te de l’état d

u Saint-Laurent, en

raison de leur im

portante contrib

ution àla

diversité

et à

la p

roductivité

biolog

ique, d

e leur capacité d

’épuration

et de leur rôle d

ans le cycle vital de

nomb

reuses esp

èces vég

étales et

animales.

L’app

lication cartograp

hique interactive

du

CS

L p

ermet

de

visualiser la

végétation des milieux hum

ides du Saint-Laurent d

ans quatre secteurs (sud

du

lac Saint-Louis, les îles d

e Boucherville,

les îles de C

ontrecoeur, l’archipel d

u lacS

aint-Pierre (à venir)).

L’utilisateur de cette ap

plication p

eutconsulter d

es cartes montées à l’aid

ed

’imag

es satellitaires Landsat et Ikonos,

de

capteurs

aéroportés

ME

IS,

de

données vid

éograp

hiques. L’ap

plication

offre divers outils d

e navigation, d

ereq

uête et de sélection et d

es hyperliens

perm

ettant de visionner d

es photos

numériq

ues des sites.

Avec

l’ajout d

’autres cartog

raphies

récentes, de cartes d

es changem

ents etl’utilisation d

e technologies d

es servicesW

eb, le site évoluera éventuellem

entvers un cyb

erespace sur le fleuve S

aint-Laurent(http://w

ww

.qc.ec.gc.ca/csl/inf/inf007_f.h

tml).

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un

icip

al

M. W

illiams est venu nous p

résenter lap

lace que p

rend la g

éomatiq

ue dans la

nouvelle ville de Long

ueuil. Il nous a entretenu p

rincipalem

ent de

la loi sur la qualité d

e l’environnement

app

liquée aux m

ilieux humid

es et de la

loi sur les espèces m

enacées.

À travers une d

émonstration concrète,

app

uyée sur les grenouilles il nous a

présenté sa m

éthode d

e caractérisationd

es milieux hum

ides.

M. W

illiams a d

émontré l’utilité d

es outilsg

éomatiq

ues dans la p

rise de d

écisionen

matière

d’im

plantation

des

infrastructures municip

ales. Il a sum

ontrer la grand

e précision d

es outilsutilisés tel les ortho-p

hotos et a témoig

néd

e l’im

portance

de

spatialiser

lesinform

ations lors de la p

rise de d

écision.

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matière

d’environnem

ent, les

municip

alités et les MR

C m

ettent enp

lace des p

olitiques et d

es prog

ramm

esim

pliq

uant une

masse

stratégiq

ued

’information.