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/press.mhi www.maroc-hebdo.com PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME ! MAROC-ALGERIE ABDELMAJID TEBBOUNE S’ATTAQUE MAINTENANT AUX ENTREPRISES MAROCAINES EDITION N°: 207 Du lundi 10 mai 2021 Quotidien L’ONSSA BALAYE LES FAUSSES RUMEURS SUR LA PASTEQUE MAROCAINE LA SECURITE ALIMENTAIRE ASSUREE P. 02 P. 04 P. 06 LES BIENS DES MAGISTRATS SOUS SURVEILLANCE INSPECTION GENERALE DES AFFAIRES JUDICIAIRES Il va sans dire qu’il y a belle lurette que la voisine de l’Est ne s’était plus retrouvée avec un chef d’État hostile de façon aussi maladive au Royaume. L’avant-projet de loi relatif à l’inspection générale des affaires judiciaires relevant du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire est finalisé. Cette inspection disposerait d’un droit de regard sur les biens meubles et immeubles des magistrats, leurs conjoints et enfants. La pastèque marocaine est conforme aux normes de sécurité sanitaire des aliments et ne contient pas de contaminants, a assuré l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires. Au

Du lundi 10 mai 2021 Au Quotidien - Maroc Hebdo

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PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME !

MAROC-ALGERIE

ABDELMAJID TEBBOUNE S’ATTAQUE MAINTENANT AUX ENTREPRISES

MAROCAINES

EDITION N°: 207Du lundi 10 mai 2021

Quotidien

L’ONSSA BALAYE LES FAUSSES RUMEURS SUR LA PASTEQUEMAROCAINE

LA SECURITE ALIMENTAIRE ASSUREE

P. 02

P. 04

P. 06

LES BIENS DES MAGISTRATS SOUS SURVEILLANCE

INSPECTION GENERALE DES AFFAIRES JUDICIAIRES

Il va sans dire qu’il y a belle lurette que la voisinede l’Est ne s’était plus retrouvée avec un chef

d’État hostile de façon aussi maladive au Royaume.

L’avant-projet de loi relatif à l’inspectiongénérale des affaires judiciaires relevantdu Conseil supérieur du pouvoir judiciaireest finalisé. Cette inspection disposeraitd’un droit de regard sur les biens meubleset immeubles des magistrats, leurs conjointset enfants.

La pastèque marocaine est conformeaux normes de sécurité sanitaire desaliments et ne contient pas de contaminants,a assuré l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires.

Au

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Edition 207 - Du lundi 10 mai 2021

Ce n’est certainement pas avec Ab-delmadjid Tebboune président de l’Algérie que le Maghreb cessera d’être la région la moins intégrée

économiquement au monde. Par le biais d’un courrier intitulé “instructions présidentielles nº1”, de sorte sans doute à en signifier le ca-ractère prioritaire à ses yeux, le concerné vient d’enjoindre son Premier ministre, les membres du gouvernement et les responsables des établissements du secteur public marchand à mettre fin dans un délai de dix jours aux re-lations contractuelles nouées avec des entités étrangères, en citant nommément les “institu-tions marocaines”. Ces institutions marocaines, expose-t-il sans toutefois lever le voile sur leur identité, se-raient, à l’en croire, en contact avec la Socié-té algérienne d’assurance (SAA) et la Compa-

gnie algérienne d’assurance et de réassurance (CAAR), de même que l’entreprise de télépho-nie mobile Djezzy se serait attaché les services d’agence de communication proches, pour-suit-il, de lobbys étrangers hostiles à l’Algérie et, on peut l’imaginer même s’il ne le dit pas ouvertement, favorables au Maroc.

“Informations sensibles”“Ces relations, engagées sans concertation, se traduisent, on peut s’en douter, par la mise à la disposition d’entités étrangères de données et d’informations sensibles qui peuvent porter atteinte aux intérêts vitaux de notre pays et à sa sécurité,” plaide M. Tebboune, qui, par ail-leurs, est allé jusqu’à ordonner, comme il l’a

prédécesseur Houari Boumédiène. Rappelons qu’outre ses attaques régulières au niveau international et notamment celui du Conseil de paix et de sécurité (CPS) contre le Maroc et son intégrité territoriale, il vient car-rément de faire occuper le 18 mars 2021 par l’armée algérienne, au prétexte de faire res-pecter l’accord frontalier du 15 juin 1972, une partie du territoire marocain en spoliant la pal-meraie d’El Arja, dans la province de Figuig. Ce à quoi les autorités marocaines n’ont toutefois pas voulu réagir afin de ne pas permettre à la junte algérienne de détourner l’attention des manifestations qui la secouent depuis 2019 et qui avaient alors notamment fait tomber le président Abdelaziz Bouteflika après plus de vingt ans de pouvoir, puisque c’est tout bon-nement noyer le poisson qu’Alger cherche, et c’est ainsi qu’il faut expliquer toutes les sorties de M. Tebboune. Bien dommage, en tout cas, pour le Maghreb l

lui-même révélé, à son ministre des Finances, à savoir Aymen Benabderrahmane, d’interdire tout transfert à l’étranger des dividendes liées aux contrats qu’il incrimine ainsi qu’à la rési-liation de ces derniers. Et d’avertir, en outre, que quiconque ne se plierait pas serait puni, dans la mesure où la justice considérerait qu’il s’agirait là d’une atteinte aux intérêts supé-rieurs de l’Algérie. Naturellement, les observateurs ne manque-ront pas d’être surpris par cette énième déci-sion anti-marocaine de M. Tebboune depuis qu’il a pris les commandes en décembre 2019 de la voisine de l’Est, puisqu’il faut dire que son pedigree en la matière a, pour le moins, été un des plus riches depuis sans doute son

TEBBOUNE S’ATTAQUE MAINTENANTAUX ENTREPRISES MAROCAINES

MAROC-ALGÉRIE

Il va sans dire qu’il y a belle lurette que la voisine de l’Est ne s’était plus retrouvée avec un chef d’État hostile de façon aussi maladive au Royaume.

W. EL BOUZDAINI

Abdelmajid Tebboune. Mettre

fin aux relations contractuelles avec

des entreprises marocaines.

LES OBSERVATEURS NE MANQUERONT PAS D’ÊTRE SURPRIS PAR CETTE ÉNIÈME DÉCISION ANTI-MAROCAINE DE M. TEBBOUNE DEPUIS QU’IL A

PRIS LES COMMANDES EN DÉCEMBRE 2019 DE L’ALGÉRIE

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Edition 207 - Du lundi 10 mai 2021

M.A.H

ASSUJETTIS CONTRIBUTION PROFESSIONNELLE UNIQUE LA CNSS LANCE L’OPÉRATION D’IMMATRICULATION À TRAVERS DES RÉSEAUX DE PROXIMITÉ

La Caisse Nationale de Sécu-rité Sociale (CNSS) a lancé une nouvelle fonctionnalité

sur son portail électronique www.macnss.ma pour permettre aux commerçants, professionnels et artisans assujettis à la contribution professionnelle unique de s’ins-crire et de déclarer les membres de leurs familles.Afin de multiplier ses canaux, et permettre l’accès à l’Assurance maladie obligatoire (AMO) au plus grand nombre, la CNSS a ré-cemment conclu un accord avec des établissements de services de proximité, mettant ainsi à la disposition, à partir du mardi 11 mai 2021, de nouveaux points de contact pour l’immatriculation des

personnes éligibles et la déclaration des membres de leurs familles. Ain-si, les commerçants, professionnels et artisans concernés pourront, en plus du portail en ligne, effectuer leurs démarches d’inscription sur tout le territoire à travers des gui-chets de proximité des réseaux partenaires, à savoir Chaabi Cash, Tasshilat, Barid Cash et Cash Plus. Il est à noter que les guichets de proximité habilités à effectuer cette opération sont identifiables grâce à une pancarte CNSS portant son logo et l’expression «Bureau agréé pour l’immatriculation des travail-leurs non-salariés» l

LES UNIVERSITÉS MAROCAINES OFFRENT DES BOURSES D’EXCELLENCE AUX ÉTUDIANTS AFRICAINS

AU TITRE DE L’ANNÉE UNIVERSITAIRE 2021-2022

Le département de l’enseigne-ment supérieur et de la recherche scientifique a lancé, lundi 10 mai

2021, le programme de bourses d’excel-lence «Moroccan Scholarships for Afri-can Youth», ouvert aux étudiants issus des pays africains, au titre de l’année universitaire 2021-2022. Ouverte aux étudiants issus des pays africains, l’offre comprend 303 bourses d’excellence dans 119 filières, sous forme d’exemp-tions totales des frais d’inscription et des frais de scolarité, dans différents cycles et champs disciplinaires, en plus d’avantages à caractère social. Afin de faciliter la participation des étudiants issus des pays africains, des liens et des plateformes dédiés à cet effet ont été

créés par les universités participant à ce programme, leur permettant de consul-ter les détails de l’offre promue et de soumettre leurs candidatures.Les universités participantes au pro-gramme sont: l’université Euro-Méditer-ranéenne de Fès (60 bourses), l’univer-sité Al Akhawayn à Ifrane (40 bourses), l’université Internationale d’Agadir-Uni-versiapolis (38 bourses), l’université Mo-hammed VI Polytechnique de Benguérir (30 bourses), l’université Mohammed VI des Sciences de la Santé de Casablanca (25 bourses), l’université Internationale Abulcasis des Sciences de la Santé de Rabat (20 bourses), l’université Inter-nationale de Casablanca (20 bourses), l’université Internationale de Rabat

(20 bourses), l’université Privée de Fès (20 bourses), l’université Privée de Marrakech (20 bourses) ainsi que l’uni-versité Mundiapolis de Casablanca (10 bourses) l M.A.H

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Edition 207 - Du lundi 10 mai 2021

C’est un texte qui renforce-ra sans doute la notion de l’intégrité professionnelle des magistrats. Le départe-

ment de Mohamed ben Abdelkader a révélé l’avant-projet relatif à l’inspection générale des affaires judiciaires, sa composition, ses attributions et son fonctionnement. Ce texte sera bientôt examiné par le conseil de gouver-nement. L’inspection est prévue par la loi or-ganique relative au Conseil supérieur du pou-voir judiciaire (BO du 14 avril 2016). Nommé pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois, l’inspecteur général sera suppléé par un adjoint et chapeautera une équipe de magistrats dits inspecteurs.

Véracité des renseignementsCeux-ci auront toutes les prérogatives pour mener leurs investigations dont la consulta-tion des déclarations obligatoires de patri-moine des magistrats, l’accès à leurs informa-tions bancaires et données de communication sans qu’il ne leur soit opposé le secret profes-sionnel. Ils ont aussi un droit de regard sur les biens meubles et immeubles des conjoints et enfants des magistrats. Pour mener leurs en-quêtes, les inspecteurs disposeront de larges prérogatives. Ils peuvent accéder à toutes les informations détenues par les adminis-trations publiques et établissements privés. Banques et opérateurs de télécommunica-tions compris. Les inspecteurs mèneront également des en-quêtes en matière disciplinaire, étudieront la situation des magistrats et celle du système judiciaire, et instruiront les plaintes trans-mises via le président délégué du Conseil su-périeur du pouvoir judiciaire.Toute pression externe sur un magistrat sera ainsi signalée au Conseil supérieur, qui trans-mettra le dossier à l’inspection générale.

L’article 24 de ce projet de loi prévoit que, sur demande du président délégué du CSPJ, l’IGAJ effectue des investigations sur des manque-ments attribués à des magistrats, manque-ments passibles de sanctions disciplinaires. Ces recherches et ces investigations doivent être menées par au moins deux agents dési-gnés par l’inspecteur général. Les inspecteurs peuvent consulter le dossier d’un juge et exa-miner les rapports de ses supérieurs sur sa conduite et l’accomplissement de sa mission. La loi leur permet aussi d’auditionner le ma-gistrat concerné et de s’assurer de la véracité des renseignements mis à leur disposition. Par ailleurs, l’inspection générale évaluera le rendement des juridictions, leur efficacité et

LES BIENS DES MAGISTRATS SOUS SURVEILLANCE

INSPECTION GÉNÉRALE DES AFFAIRES JUDICIAIRES

L’avant-projet de loi relatif à l’inspection générale des affaires judiciaires relevant du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire est finali-sé. Cette inspection disposerait d’un droit de regard sur les biens meubles et immeubles des magistrats, leurs conjoints et enfants.

Marouane KABBAJ

efficience, selon un planning annuel. Cela dit, des missions inopinées à la demande du pré-sident délégué du conseil ou du chef du Par-quet peuvent avoir lieu.Cette entité est dirigée depuis 2017 par Ab-dellah Hammoud, nommé par le Roi en tant qu’inspecteur général (mandat de 5 ans re-nouvelable une seule fois). Sa mission et son fonctionnement répondent aux exigences de la charte pour la réforme du système ju-diciaire, qui avait recommandé de confier à cette Inspection la «mission d’investigation, de vérification et de contrôle (…) de façon à permettre l’évaluation du fonctionnement des juridictions et de leurs méthodes de travail, uniformiser les méthodes de travail en leur sein, détecter les dysfonctionnements profes-sionnels en vue de les redresser, proposer les mesures et les moyens permettant d’accroitre l’efficacité judiciaire, enquêter dans des faits précis et élaborer des rapports à ce sujet et les soumettre au Conseil» l

Mohamed Benabdelkader.

L’INSPECTION GÉNÉRALE ÉVALUERA LE RENDEMENT DES

JURIDICTIONS, LEUR EFFICACITÉ ET EFFICIENCE, SELON UN

PLANNING ANNUEL.

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Edition 207 - Du lundi 10 mai 2021

À quelques jours de l’Aïd Al Fitr, le casse-tête du transport re-vient aux devants de la scène pour les Marocains qui aime-

raient passer la fête avec leurs familles et leurs proches. Dans la gare Ouled Ziane comme dans celle de Benjdia, considé-rées comme les gares routières les plus importantes non seulement à Casablan-ca mais dans tout le Maroc, les Maro-cains se pressent massivement aux gui-chets. En l’absence de consignes claires de la part du gouvernement interdisant formellement les déplacements entre les villes, les sociétés de transport per-mettent à leurs clients de réserver leurs tickets de voyage à destination de toutes les villes du Maroc.

fonction des places disponibles mais la société ne demande pas l’autorisation administrative de déplacement. C’est le cas pour toutes les sociétés de transport urbain. En agence ou sur Internet, toutes les voies sont ouvertes.

Retrouvailles familialesEt pourtant, l’autorisation de déplace-ment inter villes est toujours exigée par les autorités. Si les agents de la CTM incitent les clients à se munir de leurs autorisations de déplacement pendant le voyage pour éviter toute surprise désagréable, d’autres compagnies de transport moins regardantes sur cet as-pect restrictif rassurent leurs clients que ce contrôle sécuritaire ne s’effectue pas d’une façon systématique et régulière.Les gendarmes et les policiers chargés du contrôle sur les routes à l’entrée comme à la sortie, semblent fermer les yeux pour les voyageurs à bord des autocars. Ce qui n’est pas le cas pour les voyageurs à bord de leurs véhicules personnels qui pourraient se voir infliger en cas de non disponibilité de l’autorisation adminis-trative d’une amende de 300 dirhams. Pour le transport en trains, l’ONCF, qui avait l’habitude de rajouter des trains supplémentaires pendant cette période de grand trafic, n’a pas encore annoncé officiellement de décision concernant les déplacements pendant la fête. Mais, se-lon une source autorisée dans l’office, ce dernier attend encore une décision gou-vernementale quant à l’ouverture des déplacements entre les villes. En attendant, c’est la période des voyages et des retrouvailles familiales et les Marocains ne s’en privent pas. Mais la prudence est sérieusement de mise pour éviter une rechute de la situation sanitaire dans notre pays l

La CTM, par exemple, considérée comme la société de transport la plus importante avec un réseau de lignes urbaines le plus large dans le Royaume, parle d’une ac-tivité intense pendant cette période. Prises d’assaut, souvent sans respect des gestes barrières, les agences de cette so-ciété connaissant depuis quelques jours un afflux important de voyageurs.Les réservations se font presque flui-dement. Le client réserve son billet en

LES GARES ET LES AGENCESDE TRANSPORT PRISES D’ASSAUT

DÉPLACEMENTS ENTRE LES VILLES PENDANT L’AID AL FITR

En l’absence de consignes claires de la part du gouvernement interdisant formellement les déplacements entre les villes, les Marocains se pressent dans les gares et les agences de transport pour voyager. Mais ils doivent néanmoins

assumer leurs responsabilités en cas de contrôle sur la route.

Aissa AMOURAG

DES COMPAGNIES MOINS REGARDANTES RASSURENT LEURSCLIENTS QUE LE CONTRÔLE SÉCURITAIRE NE S’EFFECTUE PAS D’UNE

FAÇON SYSTÉMATIQUE ET RÉGULIÈRE.

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Edition 207 - Du lundi 10 mai 2021

A u lancement de la commercia-lisation de la pastèque au Ma-roc, des rumeurs non fondées circulent sur les réseaux sociaux

quant à la qualité et la sécurité sanitaire de ce fruit. Il s’agit de fausses rumeurs qui concernent l’utilisation de semences généti-quement modifiées, l’injection d’hormones, ainsi que la présence de substances toxiques dans ce fruit.De même, des photos circulent sur la messa-gerie WhatsApp, accompagnées d’un texte qui indique la présence d’un taux élevé de fer-tilisation azotée de la pastèque et son danger pour le consommateur. Toutes ces photos et les informations qui les accompagnent n’ont rien à voir avec le Maroc et font partie des fake news. Il s’agit à l’origine de photos an-ciennes qui ont circulé en 2018 et 2020 sur les réseaux sociaux et publiées auparavant sur des pages Facebook de certains pays arabes et maghrébins, conclut le communiqué.

LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ASSURÉE

L’ONSSA BALAYE LES FAUSSES RUMEURS SUR LA PASTÈQUE MAROCAINE

La pastèque marocaine est conforme aux normes de sécurité sanitaire des aliments et ne contient pas de contaminants, a assuré l’Office national

de sécurité sanitaire des produits alimentaires.

L’UTILISATION DE VARIÉTÉS GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉES EST

INTERDITE POUR TOUTES LES CULTURES AU MAROC.

Seddik MOUAFFAK

Dans une mise au point publiée suite à la dif-fusion de ces rumeurs sur les réseaux sociaux concernant la culture de pastèque issue d’or-ganismes génétiquement modifiés (OGM), l’ONSSA avait affirmé que les semences vé-gétales utilisées au Maroc dans la culture de pastèque ne sont pas génétiquement modi-fiées, précisant que l’importation des diffé-rentes espèces végétales est conditionnée par une autorisation préalable.

Autorisation préalable d’importationLes analyses de laboratoire effectuées, ré-cemment, par l’ONSSA ont révélé la confor-mité de la pastèque marocaine aux normes de sécurité sanitaire des aliments, a indiqué l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires dans un communiqué, soulignant que les résultats des échantillons analysés, dans le cadre du plan de surveil-lance et de contrôle de la pastèque durant la campagne en cours (année 2021), ont ré-

vélé l’absence de contaminants dans ce fruit, à savoir les résidus des pesticides, des métaux lourds (plomb et cadmium) et des bactéries (salmonelles et coliformes).En effet, l’ONSSA met en œuvre annuellement des plans de surveillance et de contrôle des fruits et légumes, y compris la pastèque, qui consistent principalement en la recherche de résidus de pesticides dans ces produits au ni-veau des exploitations agricoles, des marchés de gros, des grandes et moyennes surfaces et des stations de conditionnement.De plus, poursuit la même source, les se-mences importées sont soumises à un contrôle technique et phytosanitaire systématique aux postes d’inspection frontaliers, pour s’assurer de leur conformité aux normes et aux spécifi-cations en vigueur au niveau national, avant d’autoriser leur admission pour leur commer-cialisation.Par ailleurs, la production précoce des pas-tèques s’explique principalement par les conditions climatiques de certaines régions de production au niveau national, qui se carac-térisent par des températures élevées dès les premiers mois de l’année, ainsi que par l’uti-lisation des bonnes pratiques de production. L’utilisation de variétés génétiquement modi-fiées est interdite pour toutes les cultures au Maroc, rappelle l’office, expliquant que pour chaque importation de semences, les opéra-teurs doivent disposer d’une autorisation préa-lable d’importation des semences délivrée par l’ONSSA, qui exige aux importateurs des varié-tés végétales (dont les semences) de présenter, à chaque importation, une attestation délivrée par l’obtenteur du pays d’origine, justifiant qu’elles ne sont pas génétiquement modifiées.Ainsi, toute variété végétale (y compris les se-mences) destinée à la commercialisation au ni-veau national doit être préalablement inscrite au catalogue officiel des variétés cultivables au Maroc, après avoir rempli toutes les conditions nécessaires l

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Edition 207 - Du lundi 10 mai 2021

Depuis le samedi 8 mai 2021, les ressortissants maro-cains bloqués à l’étranger sont autorisés refouler le

sol national. Un retour qui se fera tout de même sous certaines conditions. C’est ce qu’a annoncé la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), relevant du ministère du Tourisme et du Transport aérien, dans une note circulaire envoyée aux compagnies aé-riennes. Ces derniers devront remplir une déclaration sur l’honneur sur leur état de santé 48 h avant leur embar-quement, leur engagement à respecter les mesures sanitaires, à observer une quarantaine d’une dizaine de jours et à effectuer un deuxième test PCR 24 h avant la fin de la période d’isolement. Ces passagers doivent aussi présenter un test PCR négatif de moins de 48 h, une copie de l’autorisation de sortie

note circulaire. Elles devront égale-ment transmettre à leur représenta-tion à l’aéroport de Casablanca la liste des passagers concernés par cette pro-cédure.Ces Marocains doivent prendre des vols qui font escale dans les pays avec lesquels le Maroc n’a pas suspendu ses liaisons aériennes. Une précision de taille puisque jusqu’au vendredi 7 mai, cette possibilité de transiter dans des pays ouverts au ciel marocain était exclue par les autorités compétentes, qui avaient indiqué que la suspension des vols avec 54 pays concernait égale-ment «les passagers voyageant de ces pays à travers un autre pays».Il ne s’agit donc nullement d’un ra-patriement organisé par les autorités marocaines pour faciliter le retour de

leurs compatriotes dans leur patrie. Ces mesures ciblent plutôt les Maro-cains qui souhaitent revenir volontai-rement chez eux. Contrairement à plu-sieurs pays qui ont affrété des vols pour rapatrier leurs ressortissants bloqués au Maroc, notamment la France, l’Es-pagne et la Tunisie, le gouvernement marocain n’a toujours pas officielle-ment annoncé une telle mesure, un silence assourdissant qui suscite plu-sieurs interrogations. En attendant, de nombreux Marocains bloqués à l’étran-ger gardent leur mal en patience l

du territoire national, un justificatif de réservation et de paiement dans l’un des six hôtels choisis par les autorités pour la mise en quarantaine, à savoir Atlas Nouaceur, Onomo Nouaceur, Ibis Casa Port ou Abdelmoumen, Onomo Bd Massira, ou encore Delta Atlas Bd Mohammed V.

Un silence assourdissantLes compagnies aériennes doivent s’assurer que ces documents présentés par le passager sont conformes au mo-ment de la vente des billets, de l’enre-gistrement et de l’embarquement vers l’aéroport Mohammed V, souligne la

LES CONDITIONS D’UN RETOUR AU BERCAILMAROCAINS BLOQUÉS À L’ÉTRANGER

Les Marocains bloqués à l’étranger peuvent désormais regagner le Royaume, mais sous cer-taines conditions, selon la Direction générale de l’aviation civile. Explications.

Elimane SEMBENE

CONTRAIREMENT À PLUSIEURS PAYS QUI ONT AFFRÉTÉ DES VOLS POUR RAPATRIER LEURS RESSORTISSANTS, LE GOUVERNEMENT MAROCAIN

N’A TOUJOURS PAS ANNONCÉ UNE TELLE MESURE.

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Edition 207 - Du lundi 10 mai 2021

En octobre 2020, le Maroc perdait son «Investment Grade» auprès de l’agence de notation Fitch Ratings. La notation de défaut des émet-

teurs en devises à long terme du Maroc passait alors de BBB- à BB+ avec des pers-pectives stables. L’agence justifiait cette dégradation de notation par l’impact de la pandémie du Covid-19 sur l’économie marocaine et les finances publiques et extérieures.Dans une note publiée le 5 mai 2021, l’agence a maintenu sa notation «BB+» concernant le Maroc, toujours avec des perspectives stables.Même si le pays affiche une stabilité macroéconomique reflétée par une infla-tion et une volatilité du PIB relativement faibles avant la pandémie, il affiche des indicateurs de développement et de gou-vernance faibles. Notamment une dette publique élevée, des déficits budgétaires et du compte courant plus importants que ceux de ses pairs.Fitch souligne que le déficit budgétaire est passé à 7,7% du PIB en 2020, contre 4,1% en 2019 (hors produits de la pri-vatisation). «Les mesures de confine-ment liées à Covid-19 et la baisse de la demande mondiale ont provoqué une forte baisse des revenus tandis que les dépenses courantes ont augmenté pour atténuer l’impact sanitaire de la crise et amortir l’impact financier sur les mé-nages et les entreprises», explique Fitch.

LA SOLVABILITÉ DES BANQUES N’EST PAS MENACÉE

FITCH CONFIRME SA NOTE “BB+” POUR LE MAROC AVEC DES PERSPECTIVES STABLES

Malgré le fait que le Royaume affiche des indicateursde développement et de gouvernance faibles, il continueà détenir un niveau de réserves de change confortable.

Le secteur du tourisme connaîtra selon Fitch une saison2021 morose.

L’agence pointe également que l’exten-sion des prestations sociales, parallèle-ment à une reprise modeste des recettes fiscales, à la baisse des subventions et à la pression continue des dépenses, main-tiendront le déficit de l’administration

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Edition 207 - Du lundi 10 mai 2021

«Nous prévoyons que la dette nette aug-mentera à 68,8% du PIB en 2021 et 70,5% en 2022 contre 66,8% en 2020, dépassant la médiane «BB» projetée de 59,1% en 2022. Nous prévoyons que la dette sera globalement stable à partir de 2023», dé-taille Fitch.

Ratio de capitalisationNéanmoins, elle précise que «les risques de financement budgétaire sont faibles, reflétant l’accès du souverain à une base d’investisseurs nationaux importante et captive, le financement intérieur net de-vant couvrir les deux tiers des besoins de financement du Trésor en 2021-2022».Concernant le secteur bancaire, l’agence de notation prévient quant à la détériora-tion de la qualité des actifs. Néanmoins, l’agence estime que les risques liés à la solvabilité des banques demeurent gé-rables. Elle rappelle tout de même que «le ratio de capitalisation du secteur bancaire est assez faible par rapport aux risques liés à la concentration du porte-feuille de prêts et à l’expansion régionale des banques».Le secteur du tourisme connaîtra selon Fitch une saison 2021 morose. «Le sec-teur demeurera affecté par la crise en 2021, après que les recettes brutes du tourisme se soient effondrées de 70% d’une année sur l’autre sur la période avril-décembre de l’année dernière» ex-plique Fitch. Elle note que si les expor-tations des phosphates et automobiles ont enregistré de bonnes performances en janvier-février 2021, certains secteurs restent à la traîne, comme le textile et l’aéronautique. «Nous prévoyons que les recettes globales du compte courant res-teront inférieures à leur niveau de 2019 en 2021 et 2022», précise-t-elle.

Par ailleurs, Fitch anticipe une hausse des importations. «Nous prévoyons que les importations rebondiront en 2021 alors que la demande intérieure de biens finis et intermédiaires commencera à se redresser, parallèlement à la hausse des prix du pétrole», explique l’agence. Fitch prévoit que les déficits du compte courant s’élargiront et atteindront en moyenne 4,1% du PIB en 2021-2022 alors que la croissance des exportations ralen-tira. In fine, avec un allègement des perturba-tions liées à la crise et une bonne saison des pluies, Fitch table sur «un rebond de la croissance du PIB réel à 4,8% en 2021, après une contraction de 7,1% en 2020. Nous prévoyons que la politique budgé-taire restera expansionniste jusqu’en 2022 au moins». Le lancement d’un fonds d’investissement stratégique en coopé-ration avec le secteur privé, prévu pour 2021, soutiendra la reprise économique. Pour l’agence, la résilience extérieure du Maroc est également soutenue par les réserves de change assez confortables du Maroc et par une meilleure flexibilité du taux de change.«Nous prévoyons que les réserves de change augmenteront lentement en 2021 et 2022 après avoir atteint 32,2 milliards de dollars à la fin de 2020 contre 25,3 mil-liards de dollars en 2019. Nous prévoyons que les réserves de change couvriront 7,5 mois de paiements extérieurs courants en moyenne en 2021-2022, supérieur à la médiane «BB» de 5,4 mois», explique Fitch.L’agence de notation s’attend à ce que le Maroc cherche une nouvelle ligne de précaution auprès du FMI pour bénéficier d’un filet de sécurité en cas de tensions l

centrale à 7,1% du PIB en 2021 et à 5,8% en 2022. «Nous prévoyons un déficit pu-blic, qui comprend également la sécurité sociale, les collectivités locales et les uni-tés extrabudgétaires, de 6,5% du PIB en 2021, après 6,9% en 2020, contre une mé-diane prévue «BB» de 5,2%. Nous ne pré-voyons pas de modifications importantes des politiques budgétaires et autres po-litiques économiques après les élections législatives de septembre 2021», sou-ligne l’agence.Pour l’agence de notation, des déficits budgétaires importants entraîneront une nouvelle augmentation de la dette du Trésor malgré la reprise économique.

SI LES EXPORTATIONS DES PHOSPHATES ET AUTOMOBILES ONTENREGISTRÉ DE BONNES PERFORMANCES EN JANVIER-FÉVRIER

2021, CERTAINS SECTEURS RESTENT À LA TRAÎNE, COMMELE TEXTILE ET L’AÉRONAUTIQUE.

Seddik MOUAFFAK

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Edition 207 - Du lundi 10 mai 2021

PARTENARIAT ORSEM / ATLANTASANAD ASSURANCE

Suite à la commande en avril 2021 de 13 drones turcs développés par Baykar Defence, les Forces armées royales (FAR) viennent de conclure un contrat relatif à leur équipement,

rapporte, le 7 mai 2021, le site c4defence.com. La même source ajoute que le Maroc a réussi à contour-ner l’embargo imposé par le Canada sur la Turquie. Le 12 avril dernier, le Canada a annoncé l’annulation de 29 permis d’exportation militaires vers la Tur-quie. L’embargo couvrait les caméras Wescam uti-lisées dans les drones Bayraktar TB2. Le Royaume vient cependant de conclure un accord avec le Cana-da pour l’équipement des drones turcs développés par Baykar Defence d’électro-optiques Wescam.Pour rappel, la commande des drones turcs sera li-vrée en 2022. Ces drones auront le mérite de ren-forcer les missions de surveillance et d’attaque des Forces Armées Royales (FAR). Les Bayraktar TB2 sont connus pour leurs attaques meurtrières en Irak, en Libye et en Syrie l

Dans le cadre leur parte-nariat établi en 2019, et portant sur la pro-motion des pratiques

liées à la Responsabilité sociétale au Maroc, l’Observatoire de la RSE au Maroc (ORSEM) et AtlantaSa-nad Assurance viennent de publier, conjointement, un premier guide RSE portant sur les «Conditions de Travail au Maroc».Se voulant un guide pratique, cette publication aborde sept facteurs clés pour l’amélioration des condi-tions de travail avec une méthodo-logie s’appuyant sur des exemples de cas concrets d’entreprises. Ces dernières ont participé avec leurs données et témoignages dans l’éla-

boration de ce guide. Les sept fac-teurs sont le bien-être et la qualité de vie au travail, le dialogue social, l’action sociale, la formation pro-fessionnelle, le développement des compétences, l’insertion dans le monde professionnel et la diversité et l’équité.«Avec ce premier guide dédié aux conditions de travail au Maroc, que nous publions, en partenariat avec l’ORSEM, nous avons la volonté de participer à la promotion des no-tions et des pratiques RSE avec à la clé des cas et des exemples d’ac-tions concrètes», déclare Fatima Zahra Bensalah, vice-présidente d’AtlantaSanad Assurance. Cette première publication, issue

du partenariat entre l’ORSEM et At-lantaSanad Assurance, sera bientôt enrichie par un 2e guide portant sur la thématique de «la diversité genre» dont la parution est prévue pour fin mai de cette année l

LES FAR CONCLUENT UN ACCORD AVEC LE CANADA POUR L’ÉQUIPEMENT D’UNE COMMANDE DE DRONES TURCS

PUBLICATION DU 1ER GUIDE RSE SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL AU MAROC

MISSIONS DE SURVEILLANCE ET D’ATTAQUE