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MODULE MP4

Mise en place et entretien des infrastructures et des constructions des aménagements paysagers

Objectif général du module

Conduire et réaliser des travaux de mise en place et de maintenance d'infrastructures paysagères.

Objectif du module MP4/STAE Sciences et Technique de l’aménagement et espace.

- Appliquer les techniques topographiques et graphiques nécessaires à la réalisation des aménagements,

infrastructures et constructions paysagères.

- Raisonner et réaliser des travaux de terrassement

- Conduire et réaliser les travaux de mise en place des constructions et

infrastructures paysagères dans l'objectif d'un développement durable .

- Conduire et réaliser les opérations de maintenance des infrastructures paysagères.

EPREUVE CAPACITÉ À CERTIFIER Durée MODALITÉ COEF. MODULE

E7

C7- Réaliser des interventions d'aménagement végétal CCF

5

MP3 MP4 MP5 MAP

C8- Mettre en place des infrastructures d’un aménagement paysager C8.1- Réaliser des travaux de préparation et de mise en place C8.2- Réaliser la mise en place et l'entretien des circulations et des réseaux

84h

C9- S’adapter à des enjeux professionnels particuliers

PLURI 21h en STAE MP3 et MP4

Objectif 1 Appliquer les techniques topographiques et graphiques nécessaires à la réalisation des aménagements, infrastructures et constructions paysagères 1.1- Maîtriser les méthodes de base et l’usage du matériel de topographie, nécessaires pour réaliser des implantations à partir de la lecture d’un plan L'apprenant est amené à comprendre les principes généraux de la topographie et l’utilité de ses techniques pour les travaux d’aménagement paysager. Il sera formé à la lecture en autonomie des différents documents graphiques ainsi qu’à leur utilisation pour la réalisation d’implantations simples. L'apprenant sera mis en situation de manipulations, en choisissant les techniques couramment utilisées dans le secteur professionnel du territoire. Ces manipulations lui permettront de découvrir et d’apprendre à utiliser les matériels de topographie habituels sur les chantiers d’aménagement paysager. L'initiation au relevé topographique visera l'acquisition des méthodes nécessaires à l'utilisation du matériel.

1.2- Réaliser les coupes et plans techniques simples nécessaires aux aménagements paysagers L'apprenant est formé à l'utilisation et à la compréhension des échelles, à la lecture et à la réalisation de plans et coupes techniques simples, à la manipulation des méthodes d’implantation planimétriques et altimétriques (notions de cote, d’altitude, de cartouche, de calques, de raccordement au système NGF), aux calculs de pentes. Il est amené à réaliser des coupes et plans techniques simples (dallage, circulation, escalier, réseau simple…).

2

Les mises en situation sont à favoriser pour être au plus près de situations professionnelles réelles. Il est recommandé de faire le lien avec l’objectif 3 de ce module ainsi qu’avec l’objectif 1.2 du module MP2 et l’objectif 3 du module MP3. La découverte et l'initiation aux produits, outils et usages liés au numérique et aux nouvelles technologies dans ce domaine (outils cartographiques, vues satellites, SIG, multimédias, GPS…) sont indispensables à l'atteinte de l'objectif. La formation dans ce domaine peut s'appuyer au moins en partie sur des visites, interventions et démonstrations.

Objectif 2 Raisonner et réaliser des travaux de terrassement, La formation vise les travaux de terrassement pour des petits chantiers d'aménagement c'est à dire des travaux gérés, conduits et réalisés par un chef d’équipe. Les travaux relevant de gros chantiers et (ou) réalisés par des conducteurs d'engin n'entrent pas dans le cadre de la formation. 2.1-Déterminer les volumes de mouvements de matériaux L'apprenant est amené à travailler avec les notions de cubature, déblais-remblais, foisonnement, tassement, masse, densité, surface... avec des applications directes sur des petits chantiers. Le lien entre ces notions et le calcul des coûts est à faire.

2.2-Maîtriser les différentes opérations d'exécution des terrassements Dans le cadre d'un chantier, cet objectif sera traité conjointement avec le module MP5 (Choix, préparation à la mise en œuvre et maintenance des équipements utilisés pour les aménagements paysagers). L'apport STAE portera principalement sur l'identification, l'exploitation des caractéristiques pédologiques et la valorisation des sols ainsi que sur l'organisation du chantier en lien avec le MP2.

2.3- Identifier et gérer les sous-produits et résidus issus de chantier de terrassement infrastructures et constructions paysagères L'apprenant sera amené à réfléchir et conduire les travaux de terrassement avec une perspective de valorisation, de réutilisation et/ou de recyclage des matériaux et de réduction et de gestion des résidus de chantier dans le cadre d'une démarche de développement durable.

Objectif 3 Conduire et réaliser les travaux de mise en place des constructions et infrastructures paysagères dans l'objectif d’un développement durable 3.1- Mettre en place des réseaux simples L'apprenant sera formé à la réalisation de tranchées, notamment pour l'enfouissement des réseaux, selon les règles de l’art, dans le respect des normes et des règles de sécurité. La formation à la réalisation des tranchées fait appel aux connaissances topographiques et aux savoir-faire liés aux techniques de terrassement. En situations professionnelles de réalisation de travaux d'infrastructures, divers réseaux peuvent être rencontrés ou enfouis, dont certains sans rapport direct avec le chantier d'aménagement paysager. L'apprenant doit être formé aux risques à prendre en compte avant le creusement de la tranchée (identification des éventuels réseaux pré-existants, DICT) ainsi que lors de la réalisation des travaux (risques d’éboulement). Il sera sensibilisé à la nécessité de solliciter les compétences des différents corps de métiers concernés. La formation, conduite avec les STE (objectif 2 du MP5), pourra éventuellement permettre la délivrance de l'Attestation d’Intervention à Proximité des Réseaux : profil «opérateur» en cours d'élaboration dans les conditions précisées dans l'arrêté de création du diplôme. Il pourra également être envisagé de préparer des apprenants à la validation de certaines habilitations électriques, ce qui représente une compétence supplémentaire. Par ailleurs dans le cadre d'une approche agro-écologique il convient de sensibiliser aux risques de dégradation et de perturbation des sols en place, ainsi qu'aux moyens de les limiter. En matière d'irrigation, la contextualisation de l'installation et de l'utilisation de l'arrosage doit être traitée au regard des objectifs de développement durable et notamment de préservation de la ressource en eau. L'apprenant doit apprendre à effectuer des choix techniques raisonnés adapté aux contextes de l'aménagement (régional, patrimonial, réglementaire…). Il convient de former l'apprenant à installer, à partir de consignes et/ou d'un plan, un système d'irrigation automatisé. Sur une installation de petite importance, il apprendra à raisonner et réaliser les réglages de l'installation (durées, fréquences, portées, angles et doses éventuelles de fertilisation) ; les opérations plus spécifiques relèvent du CS « Arrosage intégré ». Les problématiques et solutions de récupération d'eau, de stockage, d'infiltration et de limitation sont à étudier à travers des situations professionnelles contextualisées qui permettront l'appropriation des techniques ad-hoc.

3.2- Raisonner et réaliser des circulations et des constructions simples dans un souci de durabilité L'apprenant sera amené à raisonner des choix de matériaux et de techniques adaptés à la réalisation de circulations, surfaces revêtues ou maçonneries dans une démarche de développement durable. Il convient de faire découvrir les matériaux et leurs usages ainsi que les alternatives. L'exhaustivité n'est pas à rechercher. L’intégration de ces aménagements dans le paysage est à aborder.

3

Il s'agit également de sensibiliser à l'imperméabilisation des sols, au phénomène de ruissellement, ainsi qu'aux impacts environnementaux des choix et usages de matériaux (provenance, mode de fabrication, recyclage... ). Le tout peut être abordé sous forme de visites et d'interventions. Il s'agit également de donner à l'apprenant des outils méthodologiques pour pouvoir identifier les catégories de matériaux (granulats, liants, pierres, bois, matériaux préfabriqués, matériaux de synthèse...) et pour apprécier leurs principales caractéristiques (conditionnement, origine, coût, esthétique, durabilité... ). In fine l'apprenant doit être capable de justifier des choix de matériaux et de techniques (demande du client, exigences technico-économiques et environnementales…). L'apprenant sera également formé à la réalisation de circulations, surfaces revêtues et diverses maçonneries paysagères en utilisant les techniques appropriées dans le respect des règles de l'art (circulations, stationnements, dallages, pavages, bordures, revêtements divers, escaliers, gradines, terrasses, murets, bassins, gabions, retenues des sols…). La notion de responsabilité doit être clairement posée (garantie décennale en fonction du chantier et de l'entreprise). L'apprenant sera sensibilisé aux réglementations liées à l'accessibilité. Une grande importance sera donnée à l'acquisition des gestes et postures adaptés à l'activité, à l'utilisation de techniques facilitatrices et à l'utilisation des équipements de protection individuels et collectifs.

3.3-Réaliser et/ou mettre en place des clôtures et mobiliers divers en fonction des impératifs de durabilité Il s'agit de faire découvrir les principaux produits et identifier les avantages et inconvénients des différents matériaux et matériels. L'exhaustivité n'est pas à rechercher. La formation vise à acquérir les gestes et bases techniques pour réaliser et (ou)mettre en œuvre différentes techniques de réalisation et/ou d’installation de clôtures, pergolas, luminaires... La notion de responsabilité doit être clairement posée (DTU, jeux d’enfants en particulier, garde-corps, hauteur de chute, entre-axe …). La formation peut s'appuyer sur des visites, des chantiers, des stages et formations en milieu professionnel et des interventions. Une attention particulière est portée à la prise en compte des principales normes et réglementations.

Objectif 4 Conduire et réaliser les opérations de maintenance des infrastructures paysagères Cet objectif sera traité en transversalité avec le module MP5. Il englobe les principales opérations de maintenance pour les équipements, installations, réseaux, circulations et constructions sans toutefois viser l'exhaustivité. Il s'agit d'amener l'apprenant à acquérir une démarche et une certaine polyvalence technique pour intervenir sur les principales infrastructures rencontrées en AP. 4.1- Etablir un programme prévisionnel de maintenance des infrastructures paysagères Eu égard aux attentes de développement durable, l'apprenant apprendra à établir un programme prévisionnel d'entretien et de maintenance des constructions, réseaux et infrastructures paysagères. Les liens entre besoins de maintenance, adaptation aux contextes et aux usages seront montrés. L'apprenant sera formé au repérage des besoins de maintenance mais aussi à l'analyse des causes et origines de ces besoins. Il convient de l'amener à envisager des solutions permettant de limiter ces besoins dans le futur tout en respectant la législation en vigueur. Les notions de garantie (entreprise, constructeur, poseur) sont à aborder.

4.2-Réaliser les opérations courantes de maintenance préventive

L'apprenant est amené à acquérir les bases nécessaires à la réalisation des travaux courants de maintenance des infrastructures paysagères tels que : nettoyage des surfaces, traitement de protection, vérification, entretien et(ou) remplacement de pièces… Les opérations visées ne doivent pas nécessiter de compétences ni d’outils spécifiques propres à d’autres corps de métier. Toutes les opérations de maintenance doivent être réalisées en sécurité et dans le respect de la réglementation. Il conviendra de ne pas utiliser de produits susceptibles d’être dangereux pour les usagers ou pour l’environnement.

4.3-Réaliser les opérations courantes de maintenance corrective des infrastructures Il convient de former à l’observation technique et à l'analyse pour diagnostiquer les besoins de maintenance des infrastructures et des réseaux d’un espace paysager. Il faut également amener l'apprenant à réfléchir sur la nature des travaux de maintenance à engager. Une démarche diagnostique d'observation et de questionnement déductif est à faire acquérir. Les questions d'usure, d'accidents, d'adaptation au contexte et aux usages, et à leurs évolutions, sont abordées.

Savoir-faire de base Savoirs de référence cités par les professionnels

• Mettre en place des implantations d’une infrastructure • Réaliser des travaux de terrassement • Mettre en place un réseau d’arrosage • Effectuer des travaux de pose de clôture, portail… • Effectuer des travaux de voiries et d’installation de réseau divers : drainage, éclairage, collecte, récupération des eaux pluviales

• Implantation des infrastructures • Différents types de terrassements en fonction des Infrastructures. • Topographie : levé de plan, implantation des surfaces et

de pentes • Connaissance des matériaux et des évolutions

techniques

4

• Mettre en place des mobiliers urbains et aires de jeux • Réaliser les opérations d’entretien des différentes Infrastructures

• Dosages mortiers et béton • Réglementation en vigueur • Estimation de coûts

Savoir-faire consolidés par l’expérience Comportements professionnels • Faire face aux aléas • Capitalisation des réussites et échecs, des expériences d’autres entrepreneurs • Rapidité d’exécution tout en respectant les consignes de sécurité • Répartition des travaux en fonction des profils des membres de l’équipe.

• Avoir sens des responsabilités • Faire preuve d’ouverture d’esprit • Avoir le sens de l’observation et de l’anticipation • Faire preuve de rigueur et de réactivité • Rechercher de meilleures pratiques disponibles • Adapter en permanence les gestes et postures au poste

de travail • Veiller à la sécurité des personnels notamment lors des Applications phytosanitaires

… « Les candidats sont évalués lors de situations d'évaluation de pratiques professionnelles qui se déroulent sur l'établissement, ou sur chantiers éventuellement extérieurs à l’établissement. Les situations pratiques d’évaluation sont choisies à partir du référentiel professionnel. Les situations de pratique professionnelle supports de l'évaluation peuvent comporter une partie collective de réalisation des travaux mais l’évaluation des candidats reste individuelle. ».

CCF Capacités à certifier Modalités Coeff Modules

CCF 1

C7 : Réaliser des interventions d'aménagement végétal

Pratique professionnelle (1h à 1 h 30) 2/3 de la note et écrit (30’) 1/3 de la note

1,5

MP 3 MP 4 MP 5

C7.1 : réaliser des travaux de préparation et de mise en place des végétaux

CCF 2

C7 : Réaliser des interventions d'aménagement végétal

Pratique professionnelle avec explicitation (1 h 30 à 2h)

1,5

C7.2 : réaliser des travaux d’entretien de la végétation

CCF 3

C8 : Mettre en place des infrastructures des Aménagements paysagers

Pratique professionnelle avec explicitation (2 h à 3h)

1,5

CCF 4

C9 : S’adapter à des enjeux professionnels particuliers

0,5 MAP

5

NOM : PRENOM :

GROUPE A ‘Option Maçonnerie renforcée’

GROUPE B ‘Option Bureau d’étude gestion de chantier’

Les cours sont à restituer sur mon bureau en fin de séances,

lors des absences les cours doivent être rattrapés. Les notes des exercices sont en Coef 1 les formatifs coef 2 les TP coef 3

Chapitre 1: TOPOGRAPHIE LECTURE DE PLAN . TECHNIQUES ET PRATIQUES BAC PRO TP PROFESSIONNELLES EPL 36 2020-2021 EN TRAVAUX PAYSAGERS

MP4 Objectif 1 1.1- Maîtriser les méthodes de base et l’usage du matériel de topographie, nécessaires pour réaliser des implantations à partir de la lecture d’un plan 1.2- Réaliser les coupes et plans techniques simples nécessaires aux aménagements paysagers (Traité en transversal dans l’objectif 2 et 3).

1.1.1 Présentation. Altimétrie : C’est la différence de hauteur entres 2 points ici sur la photo B et C appelé H. Dénivelée : C’est, j’ai marché combien de mètre entre A et B pour monter de 0.2 mm, 1cm, 2 m ou plus….

Exercice 1: calcul de la pente en m/m et %. Lire sur la photo de la montagne : B = Unité C = Unité H=Entre B et C on monte de combien ? = Unité D= Entre B et A on parcours combien ? = Unité

Formule : Dénivelé H/Distance D = Pente (en m/m).

Formule : Résultat en m/m : Résultat en %, Formule x 100 : Formule pour passer de % en m/m :

2500 m

2000 m A B

H

D

C

4000 m

6

si La pente est de 10% soit en 10m de montée par 100m parcouru = Alors, en dm de montée par dm parcouru = en dm de montée par dm parcouru Alors, en cm de montée par dm parcouru = en cm de montée par cm parcouru Alors combien de m vous avez parcouru pour monter de 500m= en m et km 4 et si la distance parcourue était de 2500 m, calculer la pente= 5 Inversement si la montée était de 250 m, calculer la distance parcourue 6 et si la pente était de 15% combien de mètre auriez-vous montés pour 200m parcourus ? Note /6

Angle de pente Formé par la droite AB et le plan horizontal AB’.

La pente

La droite AB est la tangente de l’angle de pente Càd :

Dénivelé H/Distance D = Pente (en m/m).

Dénivelé H/Distance D = Pente (en m/m) puis x100 = pente en %.

Altitude D’un point est la hauteur qui le sépare d’un point unique représentant le niveau moyen des mers considéré comme point 0. (Pour la France c’est la base du système NGF (Nivellement Général de la France).

Ech : 1/10éme

0

A B 0

7

Les zones urbaines (zone U) Elles sont déjà équipées et urbanisées. L’équipement de réseaux collectifs d’assainissement est suffisant pour accueillir les constructions nouvelles.

Les zones à urbaniser (zone AU) Il s’agit de zones à caractère naturel destinées à accueillir de futurs habitants ou de nouvelles entreprises. Cependant, l’urbanisation peut être progressive.

Les zones agricoles (zone A) Elles sont réservées aux activités agricoles et au logement des seuls agriculteurs

Les zones naturelles (zone N) Elles sont préservées pour leur paysage, leur faune et leur flore

Exercice 1.2 L’échelle est de 1/1000 soit 1 cm sur le papier = 1000m Entre A et B on monte de combien de mètre ? Alors, Entre A et B on marche combien de mètres ? Calculer la pente en m/m et % Note /4

https://www.permettezmoideconstruire.fr/edito/conseils/urbanisme/zone-urbaine-du-plu

https://www.permettezmoideconstruire.fr/edito/conseils/urbanisme/zone-a-urbaniser-du-plu

https://www.permettezmoideconstruire.fr/edito/conseils/urbanisme/zone-agricole-du-plu

https://www.permettezmoideconstruire.fr/edito/conseils/urbanisme/zone-naturelle-du-plu

8

Exercice 1.3

1.1.2. Levé des points altimétriques (hauteur), planimétrique (longueur), angulaire (angle). Présentation :

1 Installer le trépied et fixer la lunette en serrant la vis à pompe (voir 1.2.2) .

2

A l’aide des vis calantes 2 ,

amener la bulle 1 au centre du repère

3

Régler l’oculaire pour voir nettement les fils 3 .

Diriger verticalement la lunette vers la mire et régler la mise au point de l’objectif 4 .

5

Amener les deux demi bulle de la nivelle de collimation 5 face à face avec le bouton fin

de calage 6 .

6

Repérer les deux fils stadimétriques du réticule et effectuer la lecture de la graduation en 1 dm ou 10 cm pour les longueurs. Le fil central pour la hauteur (bien centrer le réticule sur la mire comme ci-dessus).

Lunette de chantier La mire

Les zones urbaines (zone U) Nommer les

1 2 3

Les zones à urbaniser (zone AU) Numéroter de 1 à 8 4pts

Les zones agricoles (zone A) Ac cultivé Ap prairie

En signaler une de chaque

Les zones naturelles (zone N) Zone délaissée Zone protégée

En signaler une de chaque

Note /11

https://www.permettezmoideconstruire.fr/edito/conseils/urbanisme/zone-urbaine-du-plu

https://www.permettezmoideconstruire.fr/edito/conseils/urbanisme/zone-a-urbaniser-du-plu

https://www.permettezmoideconstruire.fr/edito/conseils/urbanisme/zone-agricole-du-plu

https://www.permettezmoideconstruire.fr/edito/conseils/urbanisme/zone-naturelle-du-plu

9

1.1.2.1 Levé des longueurs par les fils stadimétriques

1 Mettre le trépied en A et viser la mire sur le point B.

2 Lire dans le réticule la cote du fil haut 2, puis la cote du fil bas 3, et soustraire la cote du fil haut

et la cote du fil bas pour obtenir la distance.

3 Multiplier cette soustraction par 100 (constante matériel).

Par exemple:

EX : fil haut = 194cm

fil bas = 178cm fil haut– fil bas = 16cm .

On soustrait toujours la cote du fil haut à la cote du fil bas, puis on multiplie par 100 (constante du matériel). Ainsi :

fil haut – fil bas = 16cm = 16 x 100 = 1600cm soit 16m.

1.1.2.2 Levé des hauteurs par le fil intermédiaire Lecture ARRIERE Lecture AVANT

Fils stadimétriques 2 3

Fil intermédiaire 1

Point A = 146cm Ou 14.6dm

Point B = 214cm Ou 2.14dm

Point B 100m

Point A 100.67m

1.4677

2.14

mire mire

Exercice 1.4 Calcul de levé de longueur : Lecture fil haut : Lecture fil bas : Formule : Résultat x constante du matériel : Note /4

10

1 Mettre le trépied entre les deux mires. On vise le point A, LAV lecture avant, puis en ne changeant pas de place la lunette, mais en lui faisant faire un demi-tour sur son axe, on lit le point B, LAR lecture arrière.

2 Lire le fil intermédiaire du point B et A. Soustraire B et A pour obtenir la Hauteur.

LAV B – LAR A = 0.66

EX : LAV – LAR = 2. 2.14-1.46 = -0.68m. Càd, B est sous le point A de 0,68m soit -68cm.

POINT A POINT B 1.1.2.3 Levé des hauteurs avec un point de référence (NGF)

Idem que ci-dessus.

1 Mettre le trépied entre les deux mires. On vise le point A , puis en ne changeant pas de place la lunette, mais en lui faisant faire un demi tour sur son axe, on lit le point B.

2 Lire le fil intermédiaire du point A et B. Soustraire A et B pour obtenir la Hauteur.

3 Si en B la cote NGF est de 100m, alors en B, on a : NGF + Point A- point B = 100 -0.40 = 124.6m

Exercice 1.7

1. Calculer la différence de hauteur entre le point A et B 2. La cote NGF du point B

1.47 1.87

Exercice 1.5 Calcul de levé des hauteurs ci dessus: Lecture point A Lecture point B Formule : Note /3

11

1.1.2.4 Levé des angles

1 Mettre le trépied et la lunette sur le point à étudier et de façon perpendiculaire (avec l’aide du fil à plomb).

2 Comme sur l’image de gauche ci-dessus, placer 2 jalons A et B.

3 Caler le fil intermédiaire au centre de la mire puis lire les point A et B au pied de la lunette et dans le sens d’une aiguille d’une montre.

EX :

point A = 184,50 gr

point B= 87,20 gr A– B = 97,30 gr .

Les lectures s’effectuent toujours dans le sens des aiguilles d’une montre. Ainsi, on commence par A puis par B. Ainsi :

Point A – Point B = 184,50 – 87,20 = 97,30.

Quelquefois, il est impossible de soustraire la première lecture de la deuxième, car l’angle dépasse 360°, donc on repart à 0°. Il faut ajouter 360° ou 400 gr à la deuxième lecture. Pour passer de grade en degré, il suffit de taper sur votre calculette INV 97,30gr…ou se référer au tableau des équivalences. Exemple : (8,70 + 400) – 300,20 = 108,5 gr.

Rappel :

Levé des points altimétriques

On utilise le fil du milieu du réticule. Le point le plus haut est numériquement inférieur que le point bas ;

Levé d’angle On utilise le fil vertical du réticule.

Levé de distance On utilise les fils stadimétriques du réticule. On soustrait la lecture du fil en haut du réticule à la lecture du fil d’en bas

Point B = 184,50 Point A = 87,20 gr

NGF = 125m

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1.1.3. Le nivellement composé : Calcul de l’altitude d’un ou plusieurs points depuis une station au point A vers un point B, puis C…

1 Mettre l’appareil en station entre A et B.

2 Placer la lunette entre A et B et sur un plan horizontal .

3 Viser la mire placer sur A, puis lecture, dite « lecture avant » de A = 3.075m.

4 Viser la mire placer sur B, puis lecture, dite « lecture arrière» de B = 0.555m.

5 A – B =3.075 – 0.555 = 2.52 donc NGF connu = 82.888 – 2.52 = 80.36m en A

Formule : lecture avant - lecture arrière = différence de niveau + NGF connu. 1.1.3.1 Le cheminement. Reportons successivement un point NGF connu sur une grande distance. Sur 4 points A, B, C, D en station S1, S2, S3, S4.

1.427 1.735

2.020

13

Lors d’un relevé, on remplit ce genre de tableau : Relevé topographique du cheminement.

Station Points LAR LAV D+ D- Altitudes

S1 A 2,020 0,015 352,20

B 1,735 + 0,0014 352,215

S2 C 1,427 2,445

D 1,018 + 0,0014 354,452

S3 E 0,610 1,958

F 2,568 + 0,00046 352,362

S4 G 2,358 1.266 + 0,0014

H 1,092

Totalité 6.415

6.429

-Ajustement = 6.415 – 6.389 = 0,0014 -On soustrait la totalité des LAR à la totalité des LAV ; on obtient l’écart qui doit être +/- = 0,0014. -Il y a 4 stations, donc on divise l’écart entre les LAR et LAV positif. ex : 0,0014/1 = 0,0014 on divise l’écart entre les LAR et LAV négatif. ex : 0,0014/3 = 0,0046 et on ventile l’écart par point (A, B…). -La tolérance : T = Précision x √ Nombre de station. Ex : 0,001 x √4 = 0,004 l’écart étant égal à 0,0014 donc < 0,0040, alors le cheminement est correct.

TD (20 points) Réaliser comme ci-dessus, un relevé topographique du cheminement qui vous sera indiqué.

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Date : Lieux du chantier : EPL36 TP Evaluation : NOM Prénom : .

Ne pas Remplir SVP

Evaluation /points

Désignations des taches Négatif Moyen Positif

Demande client : Détermination des besoins. Respect des consignes 5 pts

Réaliser un nivellement composé sur le site de votre choix.

Choix du matériel : 1,0pt

Chantier (réalisations) : Autonomie Adaptation aux contraintes Respects des techniques Précisions 7.5points

Théories acquises sur le terrain : 3pts

Présentation du projet au client 1,5pts

Comportement. 1pt.

Tenue 1pt

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Apres votre réalisation par groupe de 2 d’un dallage ou pavage, réaliser un dallage avec une double pente de 2% AXE CENTRAL PENTE 2% PENTE 2%

Echelle 1/25eme soit en cm = m = Coter Calculer la surface Le nombre d’unité de matériaux Vérifier la double pente Placer deux bouche d’engouffrement en long sur le shema

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Date : Lieux du chantier : ATELIER EV EPL36 TP Evaluation: NOM Prénom : .

Ne pas Remplir SVP

Evaluation /points Désignations des taches

Négatif Moyen Positif


Apres votre réalisation par groupe de 2 d’un dallage ou pavage, réaliser un dallage avec une double pente de 2%


Chantier (réalisations) : -Type des matériaux -Quantité -Qualité -Pentes -Insertion des matériaux -Entretien/création végétale. 6pts et 1,5 pt tenu du chantier (rangement)

Théories acquises sur le terrain : (Maçonnerie….) 3pts


Comportement. 1pt.

Tenue 1pt

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NOM : PRENOM :





Chapitre 2 : FIXATION DES SOLS ET CALCUL DE CUBATURE . TECHNIQUES ET PRATIQUES BAC PRO TP PROFESSIONNELLES EPL 18 2020-2021 EN TRAVAUX PAYSAGERS

MP4 Objectif 2 2.1-Déterminer les volumes de mouvements de matériaux 1.2- Réaliser les coupes et plans techniques simples nécessaires aux aménagements paysagers Il faut tenir compte des considérations techniques du terrain. Toute étude doit obligatoirement s’appuyer sur les considérations du terrain à aménager. 2.1.1 Données préalables à tout terrassement.

Les levés topographiques

Les études hydrologiques

Les modelés de sol

La détermination des niveaux du projet doit en toutes circonstances être pensée en fonction des volumes à évacuer DEBLAI, à réutiliser ou à apporter REMBLAI. En espaces verts les modelés de sol sont précisés à l’aide de plan des niveaux (niveaux des terrains initial/naturel et projet).

Les études géotechniques

La nature du sol peut avoir une influence sur un projet d’aménagement. Pour connaître la nature du sol, il convient de réaliser des sondages : - à faible profondeur avec un tracto-pelle ou tarrière. - à grande profondeur avec une sonde.

C’est le maitre d’ouvrage qui devra fournir les relevés (le demandeur). Elle constate une situation existante d’un point de vu altimétrique et planimétrique. Une insuffisance de données topographique peut engendrer un surcoût

dans la conduite du chantier.

En cas de sol humide ou dit hydro morphe, il convient de mesurer à l’aide de piézomètre, les variations de niveaux des eaux souterraines. Le repérage des réseaux d’alimentation en eau :

- en régie appelé syndicats (gestion publique, communes).

- Gestion privée comme la Saur, …

Projet

18

Définitions :

Maitre d’ouvrage Maitre d’œuvre

Planimétrique

DEBLAI

REMBLAI

Niveau initial/naturel

Niveau Projet

Réaliser des sondages:

Le repérage des réseaux

Lire le schéma :

Dessouchage si : Apport de Terre végétale si : Si roche mère :

Densité : Foisonnement :

Densité : Foisonnement :

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Interpréter le schéma :

Télécom Gaz Electricité Eaux Eaux usées

Couleur Filet

Profondeur

Distance filet réseau

Opérateur

2.1.2 Les modelés de sol.

- au 1/100ème en cm pour des espaces < 2 ha. - au 1/200ème en cm pour des espaces > 2 ha. - les courbes de niveau sur un plan masse. Courbe de niveau Plan de masse

En tenant compte des courbes de niveaux on participe à la création d’un paysage. Les doucines pour talus Il est indispensable de ménager le haut et le bas des talus sur 0.50m, en constituant des arrondis convexe en haut et concave en bas. Les différents talus Ex : Talus 3 pour 1 = 1/3 = 33% (Sur 3m de long, on monte de 1m)

Pentes talus 1 pour 1 <(100%)

talus 3 pour 2 (66%)

talus 2 pour1 (50%)

talus 3 pour 1 (33%)

représentation sur plan

1/500è 1/200è

1/500è 1/200è

1/500è 1/200è

1/100è

angle et pente pente < 100% terre de cailloux, forte

pente < 66% angle de talus correct pour un remblai

pente < 50% juste pour les sols sableux et correct pour l’entretien

pente < 33% talus paysagers

végétalisation -végétaux traçants ou à stolons. -Projection de

- végétalisation traçante - toute végétalisation

- tous types - tous types

70% 30% 10%

20

gazons, trèfles blancs…

avec fascine

accessibilité inaccessible sauf avec banquette d’accès

délicate même pour les chenilles utilisation du matériel d’entretien difficile

pour tout engin tout terrain utilisation du matériel d’entretien sur sol sec

rampe d’accès pour camions...

éboulement haut risque dispositif d’ancrage

risque en cas d’argile aucun aucun

escalier Escaliers adossés au mur, à ouvrage important

escalier frontal avec rampe de repos

escaliers, allées piétonnes en transversales

Pente douce Escalier frontal

Définitions :

Plan de masse Cartouche

Fascine

Escalier adossé

Escalier frontal

Allée transversal

Cas spécifiques : Les talus > à 1 pour 1 - Angle naturel des sols de roches dures (silex) ou tendre (granit, argile, terre forte). - Végétalisation nécessitant des murs de soutènement, gabion... Les talus à 4 pour 1 ou rampe : Les pentes < 25% permettent l’accès aux véhicules de tourisme et peuvent être envisagés en escaliers de promenade. 2.1.3 Fixation des talus On doit penser à fixer et protéger les talus > 50%. Il existe plusieurs méthodes de fixation:

Les gabions

Le gabion est une cage métallique, rempli de pierre. En général on les empile les uns sur les autres et en quinconce sur 2/3 de leurs épaisseurs.

Les protections en bois

C’est un bois qui durcit au contact de l’eau (azobé). On peut les trouver tressés ou en pieux à haubaner au sol. Il est mieux de fixer des poteaux qui les supporteront hors sol et à l’aide de U ou équerres que de les couler directement dans le béton (risque de pourrissement).

Les enrochements On utilise des roches non gélives, concassés aux dimensions > 10cm. il existe également des matelas (caisson) métalliques (rempli de pierre) d’enrochement pour lutter contre les affaissements.

21

Les nappes de protection

Elles sont disponibles: - En alvéole de polyester ancré en haut et bas de talus. - En élément préfabriqué et modulaire. - En grillage métallique pour les talus de roches dures (carrière). - En toile de coco

Les rocailles

2.2 calcul de cubature par la méthode des entres profils. Il permet de faire des économies de terre, en connaissant au mieux le volume des déblais que l’on réutilisera en remblai. Mais aussi pour déterminer les matériaux à apporter pour les différentes fondations. En effet, la tonne de terre végétale achetée est de 20 à 30 Euros HT/Tonne. Pour connaître au mieux ces volumes, on établit des profils: 1. Plan de masse Projet Choix des profils 1 et 2.

2. Relevé topographique : On choisit un niveau projet qui correspond au niveau le plus bas (pour faciliter l’évacuation des eaux), puis on place la lunette sur chaque point à décaisser A B et C en visant le point projet.

D

C

B A

Profil 1 Profil AB

Profil 2 Profil CD

Sens de la pente.

Regard

Plus la pente est importante et plus les roches doivent s’enjamber, jusqu’à 2/3 pour les pentes supérieures à 50%. Une rocaille est réussie si l’on peut marcher sur les roches sans qu’elles se déchaussent.

22

NB : on retire la hauteur entre le sol et la lunette. La hauteur du trépied SOIT 1m

3. Plan de masse : Présentation des données pour le calcul de la méthode de la section moyenne. Rappel des chiffres: Exercice 1 noté Calculer les pentes :

PENTES H= Différence des hauteurs

D = Distance entre 2 points

Formule. Résultats en m/m et %

Pente AC Formule= En m/m= En %=

Pente AB Formule= En m/m= En %=

Pente BD Formule= En m/m= En %=

TOTAL Points /3 /3 /9

TOTAL= /15 = coef = x 20= /20 coef 2 trimestre 2

1m

Point A, = 1m depuis le sol. Hauteur du trépied (sol à réticule).

Point A, lecture sur la mire = 3,50m

Soit B: 1m-3,50= 2m50

Visée depuis la réticule

A B Mire en D = 3.50m

D

B

C

A

On lit sur la mire D 2,50m Hauteur reelle 1m50

On lit sur la mire D 3,50m Hauteur reelle 2m50

Niveau projet = 0m

On lit sur la mire D 2m Hauteur reelle 1m

mire

4m

7m

5m

8m

A=1,50mm

B=2,50m

C=1m

D=0m

Profil 1

Profil 2

23

Vue en 3D du volume à décaisser :

PROFIL 1 PROFIL 2

POINTS A B C D

Hauteurs 1,50 2,50 1 0

Hauteurs moyennes

4/2 = 2m

1/2 = 0.5m

Longueur des profils 1 et 2 AB = 7m CD = 8m

Surface des profils 1 et 2 7x2=14m² 0,5 x 8 = 4m²

Surface moyenne des profils 1 et 2 14+4/2 = 9m²

Ensuite : 4. Distance moy. AC et BD : = (distance AC + distance BD)/2 = (en m).

Soit : 4 + 5 = 9/2 = 4,5m. 5. Volume entre Profil 1et 2 = (Distance moyenne AC et BD) X (Surface moyenne des profils 1 et 2)

= 4,5 x 9m² = 40.50 m3 à décaisser

Exercice 2 : noté. 1. Plan de masse : Etat des lieux. - Tracez le sens des pentes.

C= hauteur 1m

B= hauteur 2,50m

A= hauteur 1,50m

D= hauteur 0m

Profil 1

Profil 2

AB=7m

CD=8m

BD=5m

AC=4m Profil 1= 14m²

Profil 2=4m²

5m

10m

7m

12m

Terrain à remanier

Regard

1 Placer la pente et le regard : /1

Pente

24

2. Plan de masse Projet : Création d’une surface minérale .

- Placez les 2 profils.

3. Relevé des niveaux: - Replacez les profils. - Placer la mire la lunette et viser les points en traçant une flèche depuis la lunette vers les mires. - Calculer les hauteurs réelles

Remplir le tableau comme dans l’exemple ci-dessus :

PROFIL 1 PROFIL 2

POINTS /1

Hauteurs /1

Hauteurs moyennes /2

Longueur des profils 1 et 2 /1

Surface des profils 1 et 2 /2

Surface moyenne des profils 1 et 2 /2

TOTAL= /10 Unité: /1

Projet Enrobé RAPPEL : On place les profils 1 et 2 aux extrémités du projet, et sur les longueurs les plus importantes.

D

B

C

A

On lit A: LAR= 2,50m Hauteur reellle=

On lit B : LAR=1,50m Hauteur reellle=

Projet Enrobé

On lit C : LAR= 2m Hauteur reellle=

Hauteur du trépied = 1m

A

B

C

D

2.Placer les profils 1 et 2 : /1

Profil 1

Profil 2

3. Placer trépied et visé de la mire : 4.Calculer Hauteur réel : /3 /2

25

Ensuite, déterminer le volume à déblayer. Ensuite : 4. Distance moy. AC et BD : = (distance AC + distance BD)/2 = (en m). /2

Soit : + = /2 = m. 5. Volume entre Profil 1et 2 = (Distance moyenne AC et BD) X (Surface moyenne des profils 1 et 2)

= x m² = m3 à décaisser /2

gazons 0.30m

arbres tiges < 18/20 et conifères < 3m. arbres tiges en surface minérale(en ville).

3m3 6 à 9 m3

baliveaux 0.7 * 0.7 * 0.7m

arbustes, rosiers et haies 0.5 * 0.5 * 0.5m

plantes vivaces 0.3 * 0.3 * 0.3m

plants forestiers 0.4 * 0.4 * 0.4m

Plantes de terre de bruyère Idem ci-dessus selon l’ampleur (arbuste, arbre, vivaces)

sous/sols calcaire, déposer un lit de gravier pour couche drainante puis un géotextile.

Ensuite, déterminer le volume et la masse :

Puis la masse

foisonnement Volume m3 Densité masse tonne

Non déblayé

Type de terrain % coef. coef.

terre végétale 20 1.20 1.3

cailloux argile 35 1.35 1.7

argile plastique 70 1.70 1.5

roche 70 1.70 1.5

terre de bruyère, tourbe 30 1.30 0.8

sable, grave 0/20…et tous autres matériaux de gravière concassés.

0 1.00 1.4

béton, enrobé -10 0.90 2.2

Volume en Déblaie

Densité Ou/et Foisonnement

Résultat et Unité /1

Masse en déblaie



Volume en Remblaie



Masse en Remblaie



TOTAL= /23 = coef = x 20= /20 coef 2 trimestre 2

Foisonnement

Pas de Foisonnement

26


2.2-Maîtriser les différentes opérations d'exécution des terrassements 1.2- Réaliser les coupes et plans techniques simples nécessaires aux aménagements paysagers

2.2.1 Régalage, retroussement de la terre végétale et fosses pour plantations. DEBLAI : Terre ou autres que l’on retire que l’on creuse. REMBLAI : Terre ou autres rapportés pour combler. Le retroussement, décapage ou interventions diverses sur la terre végétale. Les détériorations de la terre végétale sont: - Le manque d’oxygène (trop grande hauteur de stockage >2m ou trop d’humidité) - La formation de gaz toxique (amendement de MO peu décomposée) - La colonisation d’adventices (friche, apport de fumier...) Le décapage ou retroussement. Le décapage consiste à décaisser, déblayer la terre végétale ou autre pour accueillir un remblai de terre végétale. - Les engins utilisés sont se type: pelle, chargeur, dumper et chargement sur camion. Les camions ne doivent pas être surchargés, sinon ils peuvent subir une amende de 450Euros/tonne. On n’utilise pas de pousseur qui malaxe la terre devant la lame. Le stockage. Si l’on ne peut pas faire autrement que de stocker, il faut : - Que les terres de qualités physique et chimique différentes doivent être séparées. - Que les terres ne doivent pas être stockées à plus de 2m de hauteur. - Pour une longue durée, il est conseillé d’ensemencer afin d’éviter la colonisation d’adventices et les ravinements. Décompactage du fond de forme Ce décompactage du fond de forme est nécessaire pour les fosses de plantation, engazonnement et pour tout support qui accueilleront des remblais de terre végétal. Il s’effectue au ripper, dents du godet ou autres à 40 cm de profondeur et permettra la liaison entre la couche végétale en remblai et le sous/sol. Cette opération doit supprimer l’aspect lissé/tassé du fond de forme.

2.2.2 Les remblais compactés

1. Niveau initial naturel

3. Niveau fond De forme

2. Niveau projet

Déblais

Déblais

2. Niveau projet : C’est le niveau que l’on va atteindre à la fin du chantier. Ex : Engazonnement ou enrobé.

1. Niveau initial: C’est le niveau avant tout travaux. Lorsque l’on arrive sur le chantier

3. Niveau fond de forme : On décaisse jusqu’à ce niveau pour apporter de la bonne terre végétale si elle est impropre pour un engazonnement ou du tout venant pour de l’enrobé.

Ex: on doit engazonner ce terrain, cependant, La terre végétale est médiocre. De ce fait on va décaisser sur 0,30m jusqu’au fond de forme, puis apporter de la bonne terre jusqu’au niveau projet.

27

- L’épaisseur des couches de remblais de terre superposées est de 25cm après roulage ou vibrage. - L’idéal est d’attendre 6 mois pour que la terre se compacte, c’est pour cela que l’on met 20% de terre végétal en plus, ainsi on tient compte du foisonnement (20% pour la terre végétal). - Les tolérances d’exécutions des remblais sont pour: - profil de forme: +/- 2 cm. - talus : +/- 5 cm. - Les tassements différentiels: Il faut éviter qu’une couche soit constituée de matériaux carbonés. Car avec le temps, celle-ci se décompose et laisse place à des poches de gaz qui provoquent des flashs en surface. De plus ces gaz peuvent intoxiquer, mêmes plusieurs années après les plantations. Mise en place des fosses de plantation pour les marchés publics (collectivités).

gazons 0.30m

arbres tiges < 18/20 et conifères < 3m. arbres tiges en surface minérale(en ville).

3m3 6 à 9 m3

baliveaux 0.7 * 0.7 * 0.7m

arbustes, rosiers et haies 0.5 * 0.5 * 0.5m

plantes vivaces 0.3 * 0.3 * 0.3m

plants forestiers 0.4 * 0.4 * 0.4m

Plantes de terre de bruyère Idem ci-dessus selon l’ampleur (arbuste, arbre, vivaces)

sous/sols calcaire, déposer un lit de gravier pour couche drainante puis un géotextile.

2.2.3 Le foisonnement et la densité. Lorsque l’on extrait 1m3 de déblai celui-ci augmente de volume (m3), on appelle ce phénomène, le foisonnement.

Le

foisonnement varie en fonction de la nature des terres. 1m3 de terre végétale représente, une fois déblayé 1.2 m3.

ATTENTION, On calcule la masse sans appliquer le coef. de foisonnement. ATTENTION, on prend en compte le foisonnement en extraction brut Ex :Si on retire 1m3 de terre en terrain initial, cela donne 1 m3 de déblai de terre végétal soit 1m3x1.3 = 1.56 Tonne en masse. Exercice 3

foisonnement Volume m3 Densité masse tonne

Type de terrain % coef. coef.

terre végétale 20 1.20 1.3

cailloux argile 35 1.35 1.7

argile plastique 70 1.70 1.5

roche 70 1.70 1.5

terre de bruyère, tourbe 30 1.30 0.8

sable, grave 0/20…et tous autres matériaux de gravière concassés.

0 1.00 1.4

béton, enrobé -10 0.90 2.2

28

Le niveau projet du terrain est à - 10cm du niveau initial. Sur une surface de 150 m², on déblaie de la terre végétale. Cette terre est stockée et on remblaie cette surface de sable. 1. Calculer la masse de terre à déblayer en prenant en compte sa densité. 5pts 2. Calculer le volume de terre à déblayer en prenant en compte son foisonnement. 5pts 3. Donner deux conditions de bon stockage. 2pts 4. Calculer la masse de sable à remblayer en prenant en compte sa densité. 5pts 5. Intituler et numéroter les 3 différentes opérations successives (chronologie de chantier) 3pts 6. combien de brouettes de 80 Litres représente ce volume de DEBLAIE. NB : on prend toujours en compte le volume initial 2.3- Identifier et gérer les sous-produits et résidus issus de chantier de terrassement infrastructures et constructions paysagères 2.3.1 Profil pédologique.

La

terre végétale est composée d’une majorité: La microfaune et microflore synthétisent en milieu aérobie les matières minérales assimilables par la plante. Ce milieu est très actif sur les 30 à 50 premiers cm du sol, c’est pour cela que décaper systématiquement les 30 premiers cm est un non sens. La fertilisation consiste à enrichir ou modifier le support de culture. - Pour l’enrichir, on utilise de l’engrais. - Pour la modifier, on utilise des amendements. Naturellement, la terre ou support de culture, s’enrichit et se modifie : Cependant, lorsque l’on utilise la terre comme support de culture, cette décomposition naturelle n’est pas suffisante. 2.3.2 Analyse de la terre végétale S’il y a retroussement de terre végétale, il est conseillé de faire une reconnaissance des qualités chimiques et physiques de la terre. - dans le cas d’un terrain non remanié (non retroussée): La lecture du gradient trophique des végétaux est révélatrice du support cultural (se référer à la flore de l’IDF). Des sondages (tarière, pelle…) peuvent être effectués pour déterminer les hétérogénéités de votre site à aménager et l’épaisseur disponible de terre végétale. Ainsi on pourra savoir s’il faut un apport de terre ou d’amendement et engrais. - dans le cas d’un terrain remanié (retroussé): Il faut déterminer les zones et épaisseurs à conserver ou à décaper (analyse de sol en laboratoire agrée)

1 HUMUS Lorsqu’elle est plus sombre, il y a présence d’humus, c’est milieu vivant constitué de micro-organismes indispensables pour la vie des plantes. 2 LIMON/SABLE C’est les résidus que l’on trouve au fond des fleuves avec une dominante de sable. 3 ARGILE Il y a plus ou moins d’argile. Sa texture est malléable et de couleur orange brunâtre. 4 ROCHE Cela dépend des régions (Granite, Schiste, quartz…)

29

Caractéristiques d’ une terre végétale insatisfaisante

cailloux > 5% : terre qui présente une gêne mécanique pour le passage d’engins

sables > 80% : terre à faible capacité de rétention d’eau (dite imperméable)

limons > 75% : terre à structure peu stable, sensible à l’érosion et asphyxiante (croute de battance)

argile > 30 % : terre lourde difficile à travailler

SE REFERER AU TRIANGLE DES TEXTURES

Dans les cas d’une terre présentant une insuffisance d’un de ces matériaux ci-dessus, on apporte le ou les éléments insuffisants. On appelle cet apport un amendement. 2.3.3 Les amendements organiques et granulométrique. Les amendements sont d’origine naturelle et renouvelable. Ils sont préconisés en agriculture biologique. Il y a trois types d’amendements :

Amendements Types Actions Applications

Amendement Organique ou humique

Compost, terreau, Fumier, Tourbe, guano, purin, Cornes torréfiées, sang, poudre d’os …

Engraissent, acidifie et aèrent le sol. N P K naturel

Application annuelle Et à chaque plantation.

Amendement calcaire Ca calcium

Marne, calcaire broyé (craie)

Baisse l’acidité du sol Ne posséde pas de N P K naturel. Facilite l’absorption du N P K

Si nécessaire. En cas d’apports d’engrais régulier, le sol s’acidifie dans le temps.

Amendements granulométriques

Sable, limons, cailloux,argile

Décompacte et rend filtrant le sol.

Si la terre est lourde ;

30


Apres votre réalisation par groupe de 2 d’un dallage ou pavage, réaliser un dallage avec une double pente de 2% PENTE 2%

Echelle 1/25eme soit en cm = m = Coter Calculer la surface en bleu Pavage ou dallage Calculer la surface en noir Muret pierre sèche Le nombre d’unité de matériaux Vérifier la double pente Placer deux bouches d’engouffrement en long sur le schéma NOTE /20

31

Date : Lieux du chantier : EPL36 TP Evaluation : NOM Prénom : .

Ne pas Remplir SVP

Evaluation /points

Désignations des taches Négatif Moyen Positif


Réaliser un nivellement composé sur le site de votre choix.


Chantier (réalisations) : Autonomie Adaptation aux contraintes Respects des techniques Précisions 7.5points

Théories acquises sur le terrain : 3pts


Comportement. 1pt.

Tenue 1pt

32

NOM : PRENOM :





Chapitre 3 : Les réseaux Circulations et clôture . TECHNIQUES ET PRATIQUES BAC PRO TP PROFESSIONNELLES EPL 36 2020-2021 EN TRAVAUX PAYSAGERS

MP4 Objectif 3 3.1- Mettre en place des réseaux simples 3.2- Raisonner et réaliser des circulations et des constructions simples dans un souci de durabilité 3.3-Réaliser et/ou mettre en place des clôtures et mobiliers divers en fonction des impératifs de durabilité

3.1- Mettre en place des réseaux simples 3.1.1. Réseau d’arrosage Exprimée en kilogrammes par centimètre carré (kg/cm2) ou en bar, elle se mesure à l'aide d'un manomètre branché sur votre robinet d'arrivée d'eau. Si vous n'avez pas de manomètre, demandez la pression à la société des eaux. Pour fonctionner correctement votre installation doit disposer d'au moins 2 kg/cm2 (2 bar). Si votre pression dépasse les 5 kg/cm2, (5 bar) un réducteur est nécessaire. Exprimé en mètres cubes par heure (m3/h), vous le trouverez sur votre contrat de la société des eaux. Il est plus prudent de le vérifier vous même : remplissez un seau d'eau de 10 litres, en utilisant le robinet le plus proche du compteur d'eau et chronométrez le temps de remplissage (en secondes). Calcul :

CONTENANCE EN LITRE/TEMPS EN SECONDE = DEBIT en m3/heure

Ex : En moyenne, on remplit un seau de 10Litres en dix secondes avec une pression de 3,5 bars en règle générale. 10 litres/10 secondes soit :

3.1.1.2. Positionnement des arroseurs.

- on ramène le calcul pour 60 secondes soit 1 minute, ici on trouve 10Litres. = (10 litres x 6) = 60 litres pour 60 secondes soit 1 minute. - on ramène le calcul pour 1 heure soit 60 par 1 minute = 1 heure = (60 litres x 60) = 3600 litres pour 60 minutes soit 1 heure. Si 1dm3 = 1 litre, alors 3600 litres (On divise par 1000 car 1m3 = 1000 litres) = 3600/1000 = 3,6m3 par heure en général.

33

Les arroseurs doivent s’arroser :

Chaques appareils ont leurs portées et caractéristiques techniques:

Pour l’implazntation des arroseurs, commencer par : 1 Les coins soit ¼ de cercle 90°, dont la portée choisie est de 8m 2 Les bordures soit ½ de cercle 180°, dont la portée choisie est de 8m 3 Les appareils qui arroseront en plein cercle 360°, dont la portée choisie est de 8m 8m 8m 8m 8m

1 90° 2 180° 3 360°

La portée des appareils sera de 8m pour cet exemple.

8m L’arroseur A arrose l’arroseur B

A B

Plus la longueur est importante, plus le débit est important et plus la demande de pression est élevée.

34

3.1.1.2. Déterminer le nombre de réseaux. Ici on choisit La turbine TORO min 8 ; LPM = (Litre par minute)

NOMBRE DE CIRCUIT = DEBIT DES ARROSEURS/DEBIT DU RESEAU en m3/heure

ICI : 1 Les coins soit ¼ de cercle 90° = 4 arroseurs sur le plan ci-dessus. 2 Les bordures soit ½ de cercle 180°= 4 arroseurs sur le plan ci-dessus. 3 Les appareils qui arroseront en plein cercle 360° = 1 arroseur sur le plan ci-dessus. DONC : 1 Les coins soit ¼ de cercle 90° = 4 arroseurs X 0,2m3/h = 0,8m3/h 2 Les bordures soit ½ de cercle 180°= 4 arroseurs X 0,3m3/h = 1.2m3/h 3 Les appareils qui arroseront en plein cercle 360° = 1 arroseur X 0,5m3/h = 0,5m3/h TOTAL = 2.5m3/h ALORS : puisque le réseau a une capacité de 3,6m3, on a besoin que d’un réseau.

1 2

21

1 1

Carré de 16m par 16m 8m 8m

1

Débit 0,2m3/h 0,3m3/h 0,5m3/h

35

3.1.1.3. Choix du diamètre des tuyaux .

3.1.1.4. On utilise un abaque simple:

3.1.2.1. Dans le cas de plusieurs réseaux. Pour un débit total des Arroseurs de 9m3/h et un débit au robinet de 3,6m3/h à 2,5bars et non 3,5bars comme ci dessus; On applique la formule suivante :

Débit total des Arroseurs/ débit au robinet = Nombre de réseaux

Nombre de réseaux = 9/3,6 = 2, 5 réseaux soit 3 réseaux. Ici il y a trois réseaux, on ne mélange pas les différents types d’arroseurs (turbine, tuyère, micro asperseur) :

Alimentation correcte. En dérivé.

Non correcte En série.

8m 8m

8m

8m 8m

On trace les canalisations (toujours en PEHD, noir raillé de bleu) en dérivées mais jamais en série. On mesure depuis l’arrivée d’eau, les longueurs de toutes les canalisations. Ici, d’arroseur en arroseur la portée est de 8m, donc 8 X 8 = 64ml .

Arrivée d’eau

8m 8m 8m

8m 8m

Dans notre exemple, on a une consommation des arroseurs de 2.5m3/h. 64 mètres de canalisation en PEHD On est entre un diamètre de 32mm ou 25mm. Toujours privilégier une taille supérieure Donc, ici : 32mm

8m 8m 8m

36

Turbines

Micro asperseurs

Tuyères

- On utilise l’abaque simple comme ci-dessus :

Turbines à 3m3/h pour 300m de canalisation, on lit 32mm

Micro asperseurs à 3m3/h pour 400m de canalisation on lit 32mm

Tuyères à 3m3/h pour 20m de canalisation on lit 25mm

Longueur des canalisations = 300m

Longueur des canalisations = 200m

=20m

37

Chapitre 3 : Les Circulations et clôture . TECHNIQUES ET PRATIQUES BAC PRO TP PROFESSIONNELLES EPL 36 2020-2021 EN TRAVAUX PAYSAGERS

MP4 3.2- Raisonner et réaliser des circulations et des constructions simples dans un souci de durabilité Les surfaces minérales représentent, avec les surfaces végétales une composante dominante dans la conception technique d’un espace vert. Dans les aménagements urbains, elles représentent le budget le plus important devant tout autre type d’aménagement. 3.2.1. Les voies de circulation 3.2.1.1 règlementation Voici deux schémas présentant le corps de chaussée et le profil type de celui-ci :

Ce tableau indique les gabarits obligatoires pour la circulation de tous les véhicules et piétons :

Les hauteurs réglementaires

- Sur les départementale, nationale et communale, aucun obstacle sur les voies de circulation sur une hauteur de 4m30 minimum. - Sur toutes voies de circulation, aucune plantation entre 60cm et 2m pouvant occulter la visibilité de l’automobiliste.

Les largeurs réglementaires

- Une largeur de 5m mini pour le croisement de deux véhicules (sauf deux poids lourds). - Pour les lotissements, particuliers un accès de 3m50 pour l’accès des pompiers.

Pour les piétons

Piéton 0.6 à 1m Piéton et fauteuil roulant 1.2m

Piéton et piste cyclable 4.8m à 2m

Pentes 5% en général 8% sur 2m et 12%sur 10m

4m30

Double sens 7 à 8m. Sens unique 5m.

38

Les parcs de stationnement

Epis, bataille. 40 voitures/100m 17voit./100m

Capacités 1 place par logement ou résidence ou 50m² de surface commerciale

Dimensions 2 à 2m50 de large et 5m de longueur

Rayon R= 8m

3.2.1.2 Les plantations sur parking Les parkings paysagés doivent prendre en compte le tracé permettant le rangement du plus grand nombre de voitures, mais aussi d’une disposition harmonieuse de la végétation. Pour les parkings de type centre commercial, l’implantation d’une trame arborescente n’est pas suffisante pour constituer un parking paysager. (Intégrer arbustes et buttes de terre en périphérie).

- figure b: ne pénalise pas le stationnement. - figure c: Il est moins pratique pour le stationnement, mais intègre mieux les voitures dans une masse végétale. Cas spécifiques :

Butée obligatoire pour obstacle. Butée obligatoire pour obstacle. Hauteur maximale de 10cm Pour 4m de large.

3.2.1.3. Les Surfaces minérales Les fondations On distingue trois types de fondations selon leurs utilisations :

Les chaussées Désignations

39

Profil chaussée souple

- Elles sont constituées par des matériaux non-traités non cimenté. - Ces chaussées sont économiques et permettent l’utilisation de matériaux locaux à usage piétonnier uniquement. - Sensibles au gel a : grave 0/20 et sable b : grave 0/20 et grave 0/40 c : grave 0/20, grave 0/40 et sable ou bidim

Profil chaussée semi-rigide

- Elles sont constituées de matériaux traités (grave ciment, laitier...) - Utilisées pour les accès de véhicules occasionnels et voies à faible trafic. a : grave 0/20 avec ciment b : grave 0/20 avec ciment, grave 0/40 et sable ou bidim

Profil chaussée rigide

- Elles sont constituées d’une dalle de béton ou un revêtement en béton compacté - Elles supportent les climats et utilisations les plus rudes. - Des joints d’anti-dilatation tous les 5m sont indispensables.

- L’épaisseur des couches de remblais superposées est de 25cm après compactage. - Le compactage est réalisé avec une teneur en eau d’environ 2%. - Les tolérances d’exécution des remblais sont, profil de forme: +/- 2 cm et talus : +/- 5 cm - Les tassements différentiels sont constitués de matériaux carbonés. Avec le temps, ces matériaux se décomposent et laissent place à des poches de gaz qui provoquent des flashs en surface. De plus ces gaz peuvent intoxiquer les plantations, plusieurs années après. - Une couche de forme est indispensable dans les cas de sol déformable (portance 1 à 2 ou 3), ou de remontée d’argile. L’indice proctor ou CBR Cet indice de référence est aussi bien utilisé pour la terre végétale (surface végétale) que les couches de fondations (surfaces minérales). A l’état naturel le sol contient des vides d’air et d’eau. Plus un sol est dense et plus il est résistant.

Couche de fondation Couche de forme

Couche de base Couche de fondation Couche de forme Terrain naturel

Couche de base Couche de fondation Couche de forme Terrain naturel

Revêtement Grave 0/20 mm Grave 0/40 mm

Sable 0/4 mm

Revêtement Grave ciment 0/20 mm Grave 0/40 mm Sable 0/4 mm

Béton dosé à 350kg/m 3 Grave ciment 0/20mm

Terrain naturel

40

Il convient donc d’accroître la densité sèche d’un sol en y incorporant de l’eau pour le lubrifier et en le compactant, avec une certaine énergie, il atteint son optimum appelé optimum proctor. Calcul de l’épaisseur de la fondation en 3 étapes. 1. Déterminer votre type de sol Il faut vérifier l’échelle de portance établie à partir des essais C.B.R (Californian, bearing, ratio). Cette portance déterminera la qualité et la quantité de votre fondation. Cette épaisseur prend le cas d’une grave correct.

2. Déterminer l’épaisseur totale de votre fondation

3. Calcul de la fondation (exemple chaussée semi-rigide b portance 3)

Couche

Matériaux Coefficients Epaisseur en cm Coef. x Epaisseur

Forme Sable 0/4 0.5 5cm 0.5 x 5 = 2.5cm

Fondation Grave 0/40 0.8 20cm 0.8 x 20 = 16cm

Base Grave 0/20 ciment 1.3 10cm 1.3 x 10 = 8cm

Revêtement Enrobés denses 2.2 5cm 2.2 x 5 = 11cm

Total Total = 37.5cm

Matériaux Sable 0/4 Sable 0/4 Ciment stabilisé

Grave 0/40

Grave 0/20

Grave 0/20 ciment

Grave 0/20 bitume

Enrobés/ pavé/dalle

Béton

Coef. 0.5 1.6 0.8 1 1.3 2 2.2 2.2

Epaisseurs 10 à 15cm 5 à 10cm 10 à 30cm 10 à 30cm 10 à 20cm 10 à 20cm 3 à 5cm 5 à 30cm

Portance 1

Portance 2

Portance 3

Portance 4

≥ 50cm

40 à 50cm

30 à 40cm

30 à 20cm

41

Les graves alluvionnaires n’étant pas inépuisables, il est conseillé de les substituer par d’autres matériaux locaux ou en adjonction avec du laitier de haut fourneau. On pourra mettre une couche de forme (sable, mâchefer...) ou un bidim/géotextile.

3.2.1.4 Les revêtements.

- Un pavé diffère d’une dalle lorsque celui-ci est: surface vue (cm²) x épaisseurs < 100 - Une dalle diffère d’un pavé lorsque celui-ci est: surface vue en cm² x épaisseurs > 100

Revêtements Caractéristiques et de couche de base Types fondati

ons

Enrobés

- Mélange à chaud de granulats et de bitume.

Noir à gris foncé Coloré Sa couleur prend avec le temps la couleur des agrégats

(rouge avec oxyde de fer, jaune vert avec oxyde de chrome, vert avec oxyde titane).

Tous 20€/m²

Pavé béton

Pour les voies et places à circulation de véhicules (épaisseur > 6cm): - Dimensions classique de forme polygonale, carré, rectangle, hexagone. autobloquant emboîtement et/ou épaulement sur lit de sable cimenté à 4% (sur 5 cm) puis damage ou chape béton de 250kg/m3 sur 10-15cm. Pour les surfaces piétonnes (épaisseur < 6 cm): - Seuls les épaisseurs diffèrent. Sur lit de sable (sur 5 cm) puis damage.

Tous 30€

Dalle béton

- Dimensions 50x50...carré ou rectangulaire. - Type de parement. - Classe de résistance D1 à D4 selon usage. - Sur lit de sable cimenté à 4% sur 5 cm (puis damage) ou chape béton de 250kg/m3 sur 10-15cm

Rigide 40€

Pavé pierre

Les roches :

Magmatiques Sédimentaires Métamorphiques granit, portphyre basalt...

calcaire (comblanchien...), grès...

schiste marbre...

- Sur lit de sable cimenté à 4 % sur 10cm avec ou sans joint de mortier ou chape béton de 250kg/m3 sur 10-15cm.

Tous 80€

42

Dalle pierre

Incertum Romain

Anglaise En bande

Opus incertum

Opus romain

Opus à l’anglaise

dallage en bande

formes libres à bord non scié

carré ou rectangle à bord scié-L et l différentes

forme libre à bord non scié envergure semblable

L et l différents à bord scié

Sur lit de sable avec joint de mortier ou chape béton de 250kg/m3 CPA 45 sur 10-15cm

Rigide Semi rigide 70€

Issue des alluvions des rivières et fleuve appelé roulé ou concassé si les matériaux ont été broyé à la machine. Il existe également les GRH grave recyclé issu des chaussée et démolition d’immeuble.

Semi Rigide 5€

La stabilité de ces sols peut s’obtenir par simple compactage ou par le mélange de liant hydraulique. - Sable brut très argileux et compacté - Sable argileux liés à la chaux (1/3 sable 1/3 argile 20kg/m3 de chaux hydraulique - Sable traité chimiquement (stabiram)

Souple 10€

- Il entre dans la catégorie des enrobées, les agrégats sont plus résistant: porphyre au lieu de silico calcaire). - Sa performance est supérieure.

rigide 30€

Ever green

Ces matériaux permettent de réduire la surface minérale lorsque la circulation d’entretien et de sécurité est nécessaire. - Il nécessite un arrosage automatique - Mélange de terre végétale et humus sur 0.5cm du niveau supérieur. - Préférer la matière plastique

Souple 20€

Gravillonné

- Mélange de gravillon e et de bitume en mono couche bi couche ou tri couche. Tricouche = 3couche de gravillon, 3 couches de bitume

Semi rigide 10€

- Mélange de gravillon et sable liés à un asphalte - L’aspect est lisse avec du sable et rugueux avec des gravillons.

Semi rigide 15€

Gazon synthétique En polymère. Rigide 70€

Plaque alvéolé pour maintenir une couche de gravier/ Souple 10€

3.2.3. Les bordures Les bordures sont surtout utilisées pour les voies de circulation: - Longueur 60 à 100 cm en fonction de la largeur de la tête - Facilitent l’écoulement des eaux.

Asphalte

Sable grave

Sable stabilisé

Béton

Nida gravelle

43

- Constituent un élément infranchissable pour les voitures. - Délimitent les surfaces minérales et végétales. La pose :

Les bordures du type T et CS

Les bordures de type P

Idéales pour les voies à faible trafic, il est recommandé de prévoir une bordure caniveau à partir des dimensions T2/CS2.

Elles sont posées en relief, et provoquent une gêne mécanique pour la tonte, en Espaces-verts, on préférera les types CR. Cependant, on l’utilise pour retenir les terres labourées (massif...).

Les bordures du type CR

Les bordures du type CC

Elles ne canalisent pas la circulation piétonne et véhicule occasionnel.

Idéales pour constituer un bateau qui se raccorde parfaitement bien avec les CS. Elle est également utilisée pour les voies étroites en milieu ou coté de chaussée (sans trottoirs).

3.2.1.5. Les pas japonais

3.2.2. Les liants hydrauliques. On ne peut pas évoquer la maçonnerie paysagère sans évoquer les liants, ciment gris, ciment de chaux, chaux. Béton

Béton maigre (terrasse, chemin)

Béton armé Dalle fondation

Béton armé (linteau/vertical,

poteau/horizontal)

Ciment 50 Kg 50 Kg 50kg

Sable 80L 60L 60L

- Les pentes en travers seront de 3% pour tout type de revêtement 2% pour les revêtements lisses. - Les voies < 20m sont réalisées de bordures de longueur 0.33m - Contre buttée sur toute la longueur et jusqu’à 5cm de l’arase. - s'il y a joint, il peut être lissés ou tirés au fer.

- Semelle de béton de 0.10m dosé à 250kg/m3

Sur lit de sable 0.06m

Dalle séparée de 65cm

Le béton est support pour recevoir du mortier et autre revêtement.

Gravier Ciment Sable Eau

44

Gravier 160L 120L 100L

Aspect Peu mouillé Onctueux Assez liquide

Ciment KG/m3

250kg/m3 350 kg/m3 400 kg/m3

Matériaux Bâche plastique Treillis soudé acier

Chainage acier

Mortier de ciment gris

Briques, parpaings

Gobetis Mortier de chape

Ciment 50 Kg 50 Kg 50 Kg

Sable 120L 120L 120L

Aspect Onctueux Liquide Pâteux

Ciment KG/m3

400 kg/m3 400 kg/m3 400 kg/m3

Mortier de chaux

Mortier batard Mortier de chaux

Corps d’enduit 1

Enduit de finition

2

Enduit de finition

Aspect ancien 3

Ciment 50 Kg 25 Kg rien

Chaux 40 Kg 40 Kg 40kg

Sable 120L 0/4 120L 0/2 120L 0/2

Aspect Liquide Onctueux Onctueux

3 couches

3.2.2.3 Les parements. Différemment des enduits de finition, on applique un support (brique, pierre) sur un corps d’enduit.

Parement brut, moellon non taillé.

Parement smillé, moellon dégrossi.

Parement piqué, moellon préscié.

Joint creux arrondi ou plat.

Le plus résistant, imperméable, prise rapide et inesthétique.

Moins résistant, perméable, prise lente et mise en place plus facile.

Ciment Sable Eau

Ciment Sable

Eau

Chaux

1 Epaisseur 3mm

2 Epaisseur 10mm

3 Epaisseur 5mm

45

3.2.3. Les constructions 3.2.3.2. Les murs de soutènement. Ils soutiennent la terre. Ils sont constitués, d’éléments préfabriqués, béton coulé/coffré, brique, parpaing, pierre. Il faut veiller au versement, la mise hors gel des fondations, des joints de dilatation, le drainage. Les murs en contact avec la terre ou l’humidité doivent être étanche (asphalte mortier hydrofugé, couche drainante, barbacane.

1. Piquetage

2. Fouille de 25/30cm de profondeur

3. Couler le béton armé pour la fondation. Laisser sécher 24 à 72h.

4. Mur ou muret de soutènement.

Pour déterminer la largeur de la semelle de fondation et la largeur du mur, on prend en référence la hauteur du mur H. La pose de parpaing, brique… doit se chevaucher et ne pas se superposer ! 3.2.3.3 Les escaliers.

calcul On mesure l’altimétrie à l’aide d’une lunette de chantier, laser. Puis on détermine le nombre de marches. H = hauteur de la marche ou contre marche G = Giron 2H + G = 65 à 67cm

gazon Larmier

Enduit

Parpaing Ou béton armé

Enduit hydrofugé

Barbacane

Drain Chainage acier HA torsadé

Béton fondation250kg/m3

H

H/2

H/12

H/12

Semelle de fondation

Limon encaissé

Limon arasé

Limon enveloppant

Couronnement horizontal

Emmarchement Contre marche Giron

- H doit varier entre 7.5 à 17cm - H pour une promenade reposante doi être de 12 à 15cm - Il faut 7 marches maximum, puis un palier de 0.65m + la longueur d’un giron.

46

Réalisation 1. Piquetage

2. Fouille de 25/30cm de profondeur

3. Couler le béton armé pour la paillasse. séchage 24 à 72h.

4. Mise en place des marches

On dispose des planches en travers de la paillasse pour couler le béton. Cas particulier des gradines : G compris entre 10 et 12cm 3.2.3.4. Les clôtures. On dispose une clôture sur les bornes de la propriété. Dans le cas d’une propriété en bord de route, une demande d’alignement doit être réalisé (contacter la mairie de votre commune).

1. Piquetage repérer les poteaux intermédiaires

2. Fouille 40x 40 x 40cm Ou 1/3 de la hauteur du poteau (si pas de dé en béton)

3. Couler le béton 250Kg/m3 dans les dés. Laisser sécher 24 à 72h.

4. Pose du grillage et tendeurs.

Lors du séchage, les poteaux scellés dans le béton seront haubaner et droit (niveau à bulle). Commencer à mettre le fil et tendeur par le bas et serrer pour les tendre. Attacher le grillage tous les 1m.

Cas spécifiques :

Pente faible, rattraper le niveau.

Pente accidentée, placer en escalier.

Pente importante à piquets verticaux.

Idem largeur allée 60 cm 1 personne 120cm 2 personnes

Ancrage 1ère marche.

Ancrage dernière marche.

Treillis soudé.

Paillasse

Deux pas.

Béton dosé à 250Kg/m3

Poteau d’angle

Jambe de force

Poteau intermédiaire Poteau reprise

de tension 50m

3m

Cordeau

Tendeurs et fil de tension

50cm

20m

Barre de tension

47

Les différents grillages

Simple torsion

Ondulé bordure parisienne

Ondulé à bordure défensive

Fort simple torsion

Spécial

Soudé

Ondulé double

Ondulé triple

Objectif 4 4.1- Etablir un programme prévisionnel de maintenance des infrastructures paysagères 4.2-Réaliser les opérations courantes de maintenance préventive

4.3-Réaliser les opérations courantes de maintenance corrective des infrastructures

Chapitre 3 : MAINTENANCE ET ENTRTIEN DES INFRASTRUCTURES . TECHNIQUES ET PRATIQUES BAC PRO TP

48

PROFESSIONNELLES EPL 36 2020-2021 EN TRAVAUX PAYSAGERS

MP4 C4.1 : Réparer des équipements et des infrastructures paysagères : Utiliser le matériel de réparation de type construction (traçage nivelage, ramassage, et construction). Différencier les dosages de ciment pour construire ou enduire Reconnaître les différentes visserie et fixation. Intervenir sur les réseaux, les chaussées/revêtement et les clôtures. C2.1 : Lister les besoins en matériels pour les opérations de réparations éventuelles. Manipuler les outils de construction manuelle.

Manipuler les outils de construction thermique ou électrique. Déterminer leurs actions et risques.

Débutant Apprentis Qualifié

5


6

Outils de

construction manuelle

Truelle Langue de

chat (étroite)

Pelle Niveau Règle aluminium

Métre Ruban

Dame Cordeau Massette

1 Tracer 2 Niveler 3 Construire 4 Ramasser

3 3 4 2 2 1 3 1 1

Outils de construction

thermique ou électrique.

Bétonnière Perceuse Visseuse

Meuleuse

1 Thermique 2 Electrique 3 mélanger 4 percer et fixer 5 couper

1 2 3 2 3 4 5 Risques Brulure par le ciment Coupure par les meches Coupure par les

disques

C2.2 : Lister les besoins en matériaux pour les opérations de réparations éventuelles. Identifier une dalle en béton armé (treille soudés, dosage sable eau gravier ciment).

Identifier les besoins en mortier de collage ou finition (dosage sable eau ciment et chaux).

Identifier les moyens de fixation (clous, écrou, vis pour bois agglo ou contreplaqué. Identifier les moyens de fixation (équerre, u, tenon et mortaise)


7


8

Les liants (ou ciment) pour support de construction, d’assemblage, de finition. BETON ARME

Treille

Chainage

1 Dalle de béton pour terrasse et construction. 2 Dé de béton pour poteau. 3 Lit de béton pour mur et muret.

MORTIER de COLLAGE

4 Colle pour fixer dalle ou pavé 5 Colle pour fixer pierre ou éléments préfabriqués

MORTIER de FINITION

6 Enduit pour décoration de façade 7 Enduit pour jointage

RISQUES Brulure Coupure A préserver

1

4 2 5 3 7 6

Les moyens de fixation.

CLOU VIS U Equerre Tenon (gauche) et mortaise (droite)

On utilise :

On utilise :

On utilise :

On utilise :

On utilise :

Eau Chaux et ciment

Gravier Ciment gris

Sable Eau

Eau Sable Ciment

Sable

49

Tête en cruciforme plat ou étoile. Les écrous.

Identifier les grilles et caniveaux. Réseau d’évacuation d’eaux pluviale. Identifier les arrivées d’eau incendie et eau courante.

Identifier les chaussées piétonne, cyclabe ou automobile.

Identifier les différents types de clôture souple ou rigide Placer les éléments d’une clôture souple.


9


10


11


12

4 Etapes de percage et vissage à 90° et sans forcer, en modulant la vitesse si nécessaire :

3 2 1

Les eaux pluviales, borne incendie, eau potable, les bordures et caniveaux.

Borne Incendie.

Robinet Eau courante .

Regard et réseaux Enterré En PVC d’Eau pluviale.

Caniveaux et bouche

d’engouffrement Eau pluviale.

Réseau en surface de Caniveaux

D’Eau pluviale.

Les Chaussées pour véhicule, piéton, cycliste.

Route nationale départementale ou communale gérer par les département et région soumis à des autorisations (demande en mairie) en cas de chantier en bord de chaussée.

Route piétonne gérer par les services techniques de la commune.

Sur la voie publique toute intervention est soumise à autorisation. Bien distinguer les voies piétonnes des voies automobiles ou d’urgence. Toute intervention doit être signalé par un triangle ou feu de stop en amont de la circulation.

Les clôtures souples et rigide.

SOUPLE

Pouvant être installer sans dé en béton. RIGIDE

Installation de dé en béton. Cout élevé.

1 ETOILE 2 CRUCIFORME 3 PLAT

Le diamètre de la tête est toujours supérieur au diamètre du boulon.

1 Ecrou 2 Boulon 3 Rondelle 4 Tête 5 Pas de vis

1

2 3

4

5

50

C4.2 Déterminer les différentes phases du chantier pour l’ensemble des opérations de réparations. De la préparation à la finition en choisissant un matériel adapté et maitrisé à l’équipement (bétonnière, meuleuse, perceuse…) En utilisant et dosant des matériaux de réparation de type construction (béton), enduit ou colle. En utilisant des matériaux de type visserie et fixation (équerre…) adaptés à l’équipement et aux conditions d’utilisation. C3.1 Réaliser une opération de réparation en 6 étapes successives. 1 choisir des outils adaptés.

2 Etablir une zone de sécurité et de déchets.

3 Doser les matériaux.

4 Evacuer les déchets. En fonction de son matériaux d’origine (fer, plastique, carton…) Déchetterie. 5 Finalisation du chantier. propre.


13


14


15


16

Etape 1 Choix des outils et branchement électrique.

Outils de construction manuelle

Truelle Langue de

chat (étroite)

Pelle Niveau Règle aluminium

Métre Ruban

Dame Cordeau Massette

1 3 4 1 3 4 5 1 1 1 1 5 5 2 5

Outils de construction mécanique à énergie thermique ou électrique

Bétonnière Perceuse Visseuse

Meuleuse

1 3 4 5 2 5 4 5

Rénovation des infrastructures 1 Les liants (ou ciment) pour support de construction, d’assemblage, de finition. 2 Les moyens de fixation. 3 Les eaux pluviales borne incendie et eaux potable et bordure et caniveaux. 4 Les Chaussées pour véhicule, piéton, cycliste. 5 Les clôtures souples et rigide.

Etape 2 Zone et périmètre de sécurité.

Etape 3

Dosage des matériaux et utilisation raisonnée du matériel. Voir cours MP3 travaux de Maçonnerie paysagère.

Etape 4 Évacuation des déchets en déchetterie.

Tri sélectif en déchetterie

Etape 5 Finalisation du chantier propre.

Idem voir fiche des zones enherbées

C4.3 : Réaliser des opérations courantes et travaux de propreté sur des équipements et des infrastructures paysagères : Utiliser le matériel de propreté de type entretien, utilisation d’une boite à outils (clef, pince…) outils électrique perceuse visseuse. Reconnaître les différences entre visse , clou, boulon, fiches et fixation. Intervenir et entretenir les réseaux, les chaussées/revêtement et les clôtures.

1 Poteau d’angle et jambe de force. 2 Poteau intermédiaire (tous les 2.5m). 3 Jambe de force. 4 Fil de tension. 5 Grillage souple. 6 Dé de béton (l :30xP :50 cm) 7 Barre de tension (entre

poteau et début de poteau d’angle). 8 Tendeur.

Périmètre de sécurité : Allée piétonne et Route pour véhicule. Zone de déchet : Allée piétonne.

4

5

8 7

51

C4.1 : Lister les besoins en matériels pour la maintenance courante ou/et travaux de propreté. Tournevis, clef, pince… Perceuse, visseuse, meuleuse.


17

Manipuler les outils de maintenance manuelle :

Tournevis Clef plate Clef a pipe Clef à

molette Tenaille

Marteau Pince Clef à Allen

Niveau

Perceuse Visseuse

Meuleuse Pince multi position

C4.2 Manipuler les matériaux de maintenance. Clou, vis, écrou et fiche.


18

Choix des outils de maintenance manuelle en fonction de la Longueur largeur diamètre des vis ou écrou, clou et fiche.

VIS CLOU ECROU FICHE

Fixation bois, béton, placo, plastique.

Fixation bois. Fixation tous support Renfort de Fixation pour vis.

C5 Déterminer les différentes phases du chantier pour l’ensemble des opérations de Maintenances et de propreté. De la préparation à la finition en choisissant un matériel adapté et maitrisé à l’équipement (boite à outils, perceuse, souffleur…) En choisissant des matériaux de fixation (vis, clou, boulon) adaptés au support, à l’équipement et aux conditions d’utilisation. C5.1 Réaliser une opération de maintenance en 5 étapes successives. 1 Choisir ses outils.

2 Etablir une zone de

sécurité et de déchets.

3 Utiliser Le matériel.

4 Entretenir les regards,

souffler les chaussées, tendre les grillages et surveiller les fixations des équipements de jardin.

5 et 6 Evacuer les déchets.

Finalisation du chantier. propre.


19


20


21


22

Etape 1 Choix des outils et branchement électrique.

Malette ou trousse à outils Perceuse Visseuse

Meuleuse Souffleur

Etape 2 Idem ci-dessus. Etablir une zone de sécurité.

Etape 3 Utiliser des embouts de vissage adaptés. Visser droit avec un angle de 90°.

Etape 4 Nettoyer les regards

Souffler les chaussées

Serrer les tendeurs

des clôtures Equipement

Materiels : pelle. Materiels : souffleur Materiels : boite à

outils Materiels : boite à outils

Etape 5 Idem ci-dessus.

Etape 6 Idem ci-dessus. Finalisation du chantier propre


23

TOTALITE CAPACITE C1 à C5 /23

Débutant Apprentis Qualifié 1 12 23

Documents

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