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Editorial Cette Lettre n° 50 marque 14 ans de parution, toujours dans la lignée prévue par son initiateur, Pierre CABANAS. Elle relate la vie de notre as- sociation et reste un lien de communication entre nous. Animée les 10 premières années par notre fi- dèle coordinatrice Odette LE GUEN, la Lettre est maintenant réalisée par Alain VAILLANT et André BERTHE qui en assurent la publication trimestrielle. Je les remercie sincèrement pour ce travail de coordination, de mise en page et de diffusion. Les rubriques habituelles composent le contenu de ce cinquantième exemplaire de la Lettre : in- formations, programme des conférences, compte-rendu de visite, nécrologie, etc. Cette fois, une nouveauté, nous faisons appel à votre mémoire (voir aussi en page 3) : Nous cherchons à identifier qui faisait partie de « la bande de bois sans soif » photographiée près de la gare de che- min de fer de Guérande (et accessoire- ment en quelle année), Nous recherchons des membres des fa- milles guérandaises HONTAS et TOUZE, jeunes apprentis des chantiers de Saint Nazaire tués en 1942. Merci de votre collaboration. Bonne lecture. Josick LANCIEN Le vin de l’amitié Le samedi 26 septembre, l’association « Les Clos du Coteau », dont l’objectif est de promouvoir la re- naissance de la tradition viticole du coteau de Gué- rande, a profité des bonnes conditions climatiques de ces dernières semaines pour vendanger une par- tie des deux parcelles de vigne au Clos Rignac (500 pieds de chenin blanc) et à Cramargué (250 pieds de chenin blanc et autant de pineau d’aunis). Alain DAVAL préside cette association, à la suite de Bernard BOUGRO et de Christian NOGUES, les Présidents fon- dateurs. La cueillette du rai- sin s’est effectuée dans la bonne humeur par une équipe d’une vingtaine de vendangeurs. Environ 13 hectolitres seront sortis du pressoir et cette sixième récolte promet un vin de meilleure qualité encore que les années précédentes, car l’équipe bénéficie toujours des conseils éclairés de M. Yves GUE- GNARD, viticulteur à Champ sur Layon, commune angevine en limite des Mauges. Ce breuvage n’est pas commercialisé mais le millésime 2015 du Clos du Coteau sera sûrement particulièrement apprécié au printemps, entre amis. (de Guérande ?) et en fa- mille. André BERTHE LETTRE AUX AMIS DE GUERANDE N° 50 – Octobre 2015

E E A A I DE G E A DE - … · venus recruter par tirage au sort des conscrits. Des ... pour remercier les combattants vendéens. ... les métiers de la mer et de la terre,

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Editorial

Cette Lettre n° 50 marque 14 ans de parution,toujours dans la lignée prévue par son initiateur,Pierre CABANAS. Elle relate la vie de notre as-sociation et reste un lien de communicationentre nous.

Animée les 10 premières années par notre fi-dèle coordinatrice Odette LE GUEN, la Lettreest maintenant réalisée par Alain VAILLANT etAndré BERTHE qui en assurent la publicationtrimestrielle. Je les remercie sincèrement pource travail de coordination, de mise en page etde diffusion.

Les rubriques habituelles composent le contenude ce cinquantième exemplaire de la Lettre : in-formations, programme des conférences,compte-rendu de visite, nécrologie, etc. Cettefois, une nouveauté, nous faisons appel à votremémoire (voir aussi en page 3) :

Nous cherchons à identifier qui faisaitpartie de « la bande de bois sans soif »photographiée près de la gare de che-min de fer de Guérande (et accessoire-ment en quelle année),

Nous recherchons des membres des fa-milles guérandaises HONTAS etTOUZE, jeunes apprentis des chantiersde Saint Nazaire tués en 1942.

Merci de votre collaboration. Bonne lecture.Josick LANCIEN

Le vin de l’amitié

Le samedi 26 septembre, l’association « Les Clos

du Coteau », dont l’objectif est de promouvoir la re-

naissance de la tradition viticole du coteau de Gué-

rande, a profité des bonnes conditions climatiques

de ces dernières semaines pour vendanger une par-

tie des deux parcelles de vigne au Clos Rignac (500

pieds de chenin blanc) et à Cramargué (250 pieds

de chenin blanc et autant de pineau d’aunis).

Alain DAVAL préside

cette association, à

la suite de Bernard

BOUGRO et de

Christian NOGUES,

les Présidents fon-

dateurs.

La cueillette du rai-

sin s’est effectuée dans la bonne humeur par une

équipe d’une vingtaine de vendangeurs. Environ 13

hectolitres seront sortis du pressoir et cette sixième

récolte promet un vin de meilleure qualité encore

que les années précédentes, car l’équipe bénéficie

toujours des conseils éclairés de M. Yves GUE-

GNARD, viticulteur à Champ sur Layon, commune

angevine en limite des Mauges. Ce breuvage n’est

pas commercialisé mais le millésime 2015 du Clos

du Coteau sera sûrement particulièrement apprécié

au printemps, entre amis. (de Guérande ?) et en fa-

mille. André BERTHE

LETTRE AUX AMIS

DE GUERANDE

N° 50 – Octobre 2015

De Saint Florent à Champtoceaux

Le 3 septembre dernier, nous avons commencé notre journée, en visitant le site de l’abbatiale de Saint Florent le Vieil qui domine cette petite cité du Maine-et Loire classée «cité de caractère» depuis 2008. Ce lieu doit son nom à l'installation, au IVème siècle, d'un moine ex-soldat romain converti.

De l'esplanade, un magnifique panorama, en contrebas, se découvre aux regards : la promenade aménagée le long de la Loire baptisée Julien GRACQ, écrivain né ici, l'île Batailleuse où les Vikings s'établirent au IXème siècle, le petit village de pêcheurs de la Meilleraie. Devant l'abbatiale, la place d'armes rappelle que Saint Florent est un haut lieu des guerres de Vendée. Là, le 12 mars 1793, des paysans s'opposèrent aux Gardes nationaux venus recruter par tirage au sort des conscrits. Des échanges de tirs s'ensuivirent, faisant des victimes. Les Gardes nationaux furent mis en fuite : l'insurrection vendéenne débutait. Les insurgés sollicitèrent le général BONCHAMPS dans son château voisin de la Baronnière pour qu'il prenne la tête du mouvement, tâche qu'il accepta. CATHELINEAU, autre gloire locale, devait le rejoindre bientôt.

Puis c'est l'entrée dans l'abbatiale qui fut, au fil du temps, pillée, incendiée, restaurée.

Les vitraux (Charlemagne, les guerres de Vendée), les sculptures (bas-relief rare de Saint Joseph entouré de Jésus et de Marie, la statue de Saint Mauron, le fondateur de l’abbaye) retiennent l'attention, mais c'est surtout le tombeau du général BONCHAMPS qui nous émeut : le catafalque en marbre noir est surmonté de sa statue en marbre blanc. Statue très réaliste rappelant que mortellement blessé à la bataille de Cholet, il fut transporté à Saint Florent, où il implora et obtint la grâce de 5000 Républicains, enfermés dans l'abbatiale. Parmi eux se trouvait le père de David d'Angers, auteur de ce tombeau réalisé en 1825, rendant ainsi hommage au geste de clémence du chef vendéen. La visite de l’abbatiale s’achève par la descente dans la crypte abritant le reliquaire de Saint-Florent. A

l’extérieur, l’abbatiale garde la trace d’une entrée romane.

Nous effectuons une visite rapide de l’abbaye qui n'abrite plus de religieux bénédictins (une centaine au Moyen-âge) depuis les guerres de Vendée qui achevèrent de la ruiner. Elle a servi deux fois de prison, mais accueille aujourd'hui, des conférences et des manifestations culturelles. Près du cloître, nous découvrons un jeu typiquement ligérien, encore pratiqué : celui du jeu de boules de sable qui se pratique en alternance dans deux bacs à sable qui se font face. Nous terminons par le passage devant la colonne commémorative de la venue, en 1823, de la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI, pour remercier les combattants vendéens.

Après le déjeuner suivi d'une promenade dans le jardin du Champalud qui offre, à 70 m de haut, un point de vue unique sur la Loire, nous embarquons à bord de La Luce pour une croisière commentée par Anne, guide-marinier, « expatriée » de la presqu'île guérandaise. La Loire, jusqu'à l'arrivée du train vers 1840, fut une voie de communication et de transport importante. Dès le Moyen-âge des marchandises descendaient le fleuve (ardoises, poteries, tuffeau, vin, sable) plus tard des produits exotiques le remontèrent (épices, rhum). La pêche au saumon, au sandre, au brochet et à l'anguille, même si elle régresse, s'y pratique toujours : elle est permise à une vingtaine de pêcheurs seulement. Le fleuve où vivent des oiseaux migrateurs (hérons, aigrettes), bordé de saules, de frênes, a, de tout temps séduit, d'où les constructions que l'on aperçoit sur les hauteurs telles que les Folies Siffait, ouvrage mystérieux de 30 terrasses aménagées entre 1819 et 1829 par Maximilien SIFFAIT, et plantées d'arbres aux essences rares (250 espèces) par son fils Oswald en 1836. Aujourd'hui, le site, interdit au public pour des raisons de sécurité, est la propriété du département. D'autres merveilles furent admirées pendant cette promenade : le château de Clermont, de style Louis XIII, fut habité par l'acteur Louis de FUNES, la tour d'Oudon, construite au XIVème siècle (1392) par le duc de Malestroit, classée monument historique, le port de La Patache, village typique de pêcheurs et de mariniers, ex-poste de douanes jadis.

Maryvonne TROCHET

De Gaulle à Guérande

Dans son livre édité en 1990 «Le mari de Madame de Gaulle", Robert LASSUS relate: «Le 24 octobre 1957 : escapade en Bretagne avec les VENDROUX. Le Général a une idée fixe. Il en parle depuis toujours: s’arrêter à Guérande : « J’avais toujours eu envie de connaître Guérande », confie-t-il à Jacques VENDROUX. « Pourquoi Guérande? Je n'en sais trop rien. Est-ce le souvenir du traité signé par Charles V ici même ou peut-être simplement la résonance du nom ? Il y a comme ça des envies qu'on ne s'explique pas. Eh bien voilà ! Je suis content, j'aurai vu Guérande avant de mourir !"

Josick LANCIEN Nécrologie

Jacques MONNIER nous a quittés fin août à 88 ans. Après une vie professionnelle bien remplie dans l’aviation civile, il s’installe à Kerozan en Guérande pour une retraite active. Il s’implique dans la vie locale : conseiller municipal, Lyon’s club, office du tourisme du Croisic, associations caritatives. Il est à l’origine de nombreuses initiatives, telles les « conférences des vendredis du Croisic », « les plus beaux sermons » dans la chapelle du Crucifix.

Homme très social et d’une grande curiosité d’esprit, il adhère également à différentes sociétés locales d’histoire, telles la Société Historique d’Herbignac et la Société des Amis de Guérande dont il fut membre du Conseil d’Administration dès 1992, et vice-président de 1995 à 2001. Ses engagements lui valurent d’être nommé Chevalier de l’ordre national du Mérite.

Les Amis de Guérande conserveront de Jacques MONNIER l’image d’un homme généreux et un fidèle compagnon. Nous adressons à tous les siens nos condoléances les plus sincères et l’assurance de notre vive sympathie.

Josick LANCIEN

Les reconnaissez-vous ?

Cette photo a été prise vers 1930 / 1940. A confirmer.

Si jamais vous reconnaissez un parent ou un ami de la famille, merci de nous contacter.

André BERTHE

Les apprentis des chantiers victimes du bombardement américain sur Saint Nazaire

Le 9 novembre 1942 a lieu le premier bombardement de jour des alliés américains pour atteindre la base sous marine de Saint Nazaire centre stratégique allemand. Une cinquantaine de bombes sont déjà tombées sur le chantier sans faire de victimes. Un lundi ensoleillé, environ 200 apprentis âgés de 14 à 18 ans viennent de reprendre leur travail sous la surveillance d’une vingtaine de moniteurs.

13h45 : alerte mais on en a vu d’autres, pas de panique. Les apprentis rejoignent les abris : un dans le parc à tôles (où des bouteilles d’acide étaient entreposées sous les tôles de protection), un dans la cour de l’école et un sous "la cale du Normandie", le plus sûr. Les bombardiers américains arrivent à environ 2000 m (altitude basse contrairement aux bombardements précédents qui étaient à 6000 m). Nous les entendons, la D.C.A. tire sans arrêt.

13h50 : début du drame Cette première vague déverse des bombes de 250 à 500 kg chacune juste sur les abris, surtout sur le parc à tôles. De nombreux apprentis et moniteurs sont tués ou blessés ou enterrés vivants. Les secours arrivent vite mais les engins de manutention sont hors service, les ouvriers portent secours avec des outils de fortune dégageant quelques personnes.

14h10 : seconde vague, les secours se réfugient dans l’abri de la cour de l’école resté intact. Il est bondé et touché de plein fouet, comme celui du parc à tôles. C’est la catastrophe : corps déchiquetés, brûlures dues à l’acide, des jeunes meurent étouffés. Malgré le couvre-feu, des volontaires poursuivent les secours et entament la reconnaissance des corps par les copains et les familles. Sur environ 200 apprentis présents, 134 sont morts. 10 des 20 moniteurs présents sont morts. Sont victimes aussi 19 ouvriers du chantier et 22 employés ou personnes présents (certains venus secourir après la première vague). Les rescapés sont pour la plupart blessés, souvent gravement (par exemple, l’un d’entre eux devra être amputé des deux jambes à 15 ans). En tout 24 bombes de gros calibres sont tombées sur ou aux abords des 2 abris.

Le 17 novembre 1942 , un nouveau bombardement fait 78 victimes et environ 200 blessés.

Nous souhaitons perpétuer le souvenir des 2 apprentis guérandais décédés : Jean HONTAS de Saillé né en 1925 et Gérard TOUZE de Guérande, né en 1926. Si l’un de vous connaît des membres de leurs familles ou possède des souvenirs (photos) contactez-nous. Merci.

Alain VAILLANT

CONFERENCES

Jeudi 15 octobre 2015 à 17h30 au lycée Galilée, dans le cadre du mois des saveurs : «le sel de Guérande : une renaissance exemplaire confrontée à un avenir incertain» par Charles PERRAUD, ancien directeur du Groupement des Producteurs de Sel de Guérande.

Le lien entre Guérande et le sel est désormais une évidence mais ne l'était pas il y a quelques décennies. Charles PERRAUD va montrer la richesse du métier de paludiers qui réside dans la globalité de sa fonction : paysan du littoral, gestionnaire de zone humide, trait d'union entre les métiers de la mer et de la terre, "passeur" de goût et de patrimoine. Lourde tâche en vérité qu'ils ne pourront assumer qu'en abandonnant leur image désuète de "petits producteurs en difficulté" pour celle de "producteurs garants d'un patrimoine vivant exceptionnel et partagé".

Jeudi 19 novembre 2015 à 18 H 00 , salle Perceval au centre culturel Athanor, dans le cadre du Festival du Livre en Bretagne : « Ce breton nommé Jules VERNE » par Jean Yves PAUMIER.

Né à Nantes le 8 février 1828, Jules VERNE a toujours revendiqué son origine, se plaisant à dire qu’il avait la « carrure bretonne ». En 1894, dans un entretien avec le journaliste américain Robert SHERARD, il se justifiait ainsi de ses amitiés nantaises qui l’ont accompagné tout au long de sa vie : « Nous, les Bretons, sommes un peuple de clans. » Il oublia bien vite la déception de ses vingt ans lorsqu’il quitta sa ville natale pour faire son droit à Paris, sous le coup de déconvenues sentimentales et ne réussissant pas à convaincre son père de sa vocation d’écrivain. Il revint souvent dans sa ville pour des vacances, des réunions de famille, l’achat d’un bateau ou une escale maritime. Comme sa vie, son œuvre (textes et illustrations) est riche de paysages armoricains et de personnages bretons.

Jeudi 14 janvier 2016 à 17h30 : au lycée Galilée, « Diversité environnementale et économique de la presqu’île guérandaise » par Pierre THOMAS, enseignant à l’IUT de Saint Nazaire.

Espace-frontière entre océan, fleuves, côtes rocheuses, sableuses, vasières, marais d’eau salée et d’eau douce, un bocage contrasté avec des prairies, des champs cultivés et des forêts de résineux ou de feuillus, cette région présente la particularité de comporter plusieurs zones humides reconnues nationalement (Parc Naturel, Conservatoire du Littoral), à l’échelle européenne (Natura 2000) ou mondiale (Ramsar). La presqu’île attire une faune très variée volant ou nageant sur des milliers de kilomètres pour venir bénéficier de sa biodiversité.

RENSEIGNEMENTS

Vous pouvez nous joindre au 02.40.70.32.54 (téléphone avec répondeur)

[email protected] www.amisdeguerande.com

Des permanences sont assurées le jeudi de 9 H 00 à 12 H 00 (uniquement pour la généalogie) et de 14 H 00 à 17 H 00 ainsi que le samedi de 9 H 00 à 12 H 00 - 6 rue de La Trémillais – 44350 –Guérande (Intra muros).

Afin de mieux communiquer avec vous, merci de donner votre adresse électronique.

Pour l’année 2016, les nouveaux tarifs seront : � individuel 28.00 € � couple 35.00 € � étudiants 15.00 €

CONSEIL D’ADMINISTRATION

Président Josick Lancien Vice-présidents Aurélia Bourse Alain Gallicé – Alain Vaillant Trésorier Jean Pierre Blanchard Trésorière adjoint Christine Mauvieux Secrétaire André Berthe Secrétaire adjoint Guillaume François Membres : Jean-Pierre Boutruche, Alexandre Caharel, Anne-Marie Chelet, Jean-Pierre Coquard, Léonard Duval, Catherine Lacroix, Odette Le Guen, Alain Lorieux, Alain Peschard, Virginie Rubat

COMMISSIONS

Bibliothèque Odette Le Guen Annie et Pierre Berthier, Jean-Pierre Boutruche Chantal Epaud, André Lair, François Louvet Comité de rédaction Alain Gallicé Aurélia Bourse, Jean-Pierre Boutruche, Josick Lancien, Alain Lorieux, Odette Le Guen Conférences Josick Lancien André Berthe, Pierre Thomas Généalogie et héraldique Alain Vaillant Médailles Alain Peschard Alex Caharel Mémoire vivante Aurélia Bourse André Berthe, Alain Gallicé, Charlotte Bodet Josick Lancien, Louis Yviquel Paléographie Jean-Pierre Coquard Excursions – Visites Anne-Marie Chelet Site Internet Guillaume François

Société des Amis de Guérande

Josick LANCIEN - Président

Alain VAILLANT et André BERTHE rédacteurs

Articles publiés sous l’entière responsabilité des auteurs

ISSN 2109-1870