JEUDI 11 AOÛT 2011 - 11 RAMADAN 1432 - N° 6332 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l TIZI OUZOUFin de la grève

des transporteurs

l COMPÉTITIONSAFRICAINES

Baroud d’honneurpour le MCA

et la JSK ?

JEÛNE ET GRANDES CHALEURS

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GOUDJILCONTRE-ATTAQUE :

«Belkhadem estobsédé par les

présidentielles»PAGE 4

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Le pénible Ramadan des chantiers PAGE 5

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Belkhadem boudé par Khediriet Yahiaoui

Abdelaziz Belkhadem regrettera pour longtemps, certaine-ment, son insistance à vouloir rencontrer deux ténors duFLN, El Hadi Khediri et Mohamed Salah Yahiaoui, qu’il espé-rait faire participer au dernier comité central.

Ainsi, si l’ancien ministre de l’Intérieur déclinera diplomati-quement l’invitation sous prétexte de «maladie», l’ex-chef du

FLN sous Boumediène acceptera au bout de la cinquième tenta-tive.

«Mais c’était pour faire entendre des vertes et des pasmûres à Belkhadem», selon une source proche de l’ex-

parti unique.

L’ entreprise japonaise Cojaal, quidétient une partie du contrat relatif àla réalisation de l’autoroute Est-

Ouest, vient d’informer toutes les personnestravaillant sur ses chantiers qu’elle procède àla cessation de ses activités.

Cojaal explique cet état de fait par le non-res-pect par la partie algérienne de sesobligations en matière de paiement.

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats du dernier sondage

Faut-il interdire l’importation de la friperie en Algérie ?

OUI : 61,27%NON : 35,7%SANS OPINION : 3,03 %

Pensez-vous que le gouvernement algérienfait tout pour la libération des marins

algériens otages en Somalie ?

Déposez votre réponse sur le sitedu Soir d’Algérie

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PPLes onzeréunionsd’Ouyahia

Pour pouvoir être dansles délais imposés parBouteflika qui exige lafinalisation des projetsde loi liés à la réformepolitique avant la finaoût, Ahmed Ouyahiasoumet le gouvernementà un rythme infernal. Pasmoins de onze réunions

de l’exécutifsont, en

effet, pro-gram-mées

durantce moisdeRama-

dan.

Cojaal s’arrêteJeudi 11 août 2011 - Page 3

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Intermédiairesrefroidis

La DGSN a lancé unappel à consultation res-treint pour 25 mille clima-tiseurs et 530 armoiresde climatisation centrali-sée. La police nationale aadressé cette consulta-tion aux seuls fabricantset agents agréés. Autre-ment dit, importateurs etintermédiaires sontexclus d’office.

Une manière dedéfendre la productionnationale et departiciper àl’émancipa-tion de laPME algé-rienne.

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 11 août 2011 - PAGE4

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - A l’occasion de la tenue dela session extraordinaire du comi-té central, le 30 juillet dernier àAlger, Abdelaziz Belkhadem accu-sait ainsi clairement les dirigeantsdu mouvement de redressementde n’être que «des sous-traitants»agissant pour le compte d’autruien vue de la prochaine présiden-tielle.

Réponse du berger à la bergè-re, le chef du mouvement desredresseurs, Salah Goudjil, ren-voie «la politesse» à son vis-à-vis.«Au 9e congrès, il (Belkhadem,ndlr) a sciemment éloigné du partides moudjahidine et des enfantsde chouhada qui avaient d’émi-nentes responsabilités, à l’intégri-té et à la compétence incontes-tables. Cela, dans l’objectif devenir à bout de garants de l’identi-té du parti et de ses orientationsnationalistes et auxquels il substi-tue des gens dont il aura besoinpour la mise en application de sastratégie d’avenir qui est désor-mais de notoriété publique consis-tant, pour lui, à n’utiliser le partique pour se présenter, en son

nom, aux prochaines électionsprésidentielles. Quant à l’organi-sation, le financement et la ges-tion de la campagne électoraleainsi que la mobilisation des mili-tants, il compte sur autrui pour lefaire. Il manœuvre dans ce senset, le cas échéant, il n’aura plusbesoin ni du parti, ni de ses mili-tants.» Dans une très longuedéclaration rendue publique hiermercredi, Goudjil répondait ainsi,du tac au tac, aux discours auvitriol du SG du FLN auquel iln’épargne rien. «Belkhadem nousaccuse de n’avoir ni programme,ni projet de société. C’est sansfondement et il le sait très bien.Quoi qu’il en soit, nos références ànous sont totalement différentesdes siennes. Lui, il les puisent du

parti qui était au pouvoir en Égyp-te et il a pris comme slogan celuidu parti au pouvoir au Soudan.»

Le leader des redresseurs réfu-te, net, les accusations deBelkhadem quant à la volonté desredresseurs «de se présenter auxprochaines législatives sur leslistes d’autres partis politiques».Aussi, «Et même si nous réaffir-mons notre attachement à notreparti, ses principes et ses idéaux,et ce, pour l’éternité, nous n’ose-rons jamais, nous, prétendrecomme lui que «rien ne se faitdans le pays sans l’accord duFLN». Pour l’ancien ministre desTransports sous Chadli, membrede l’ALN dans la wilaya historiquede Mustapha Ben Boulaid,Belkhadem aura tout simplement

bafoué toutes les règles d’éthiqueque s’était toujours imposées leFLN «lorsqu’il affirme, ce qu’au-cun autre responsable n’a faitavant lui, que le peuple n’est pasapte à la pratique démocratique».Mais Goudjil ne s’arrête pas là.C’est à peine s’il ne traite pasBelkhadem de menteur lorsqu’ilrevient sur le contenu de leursdeux rencontres en tête-à-tête.

«En réalité, le seul point dedivergence entre les deux parties(Goudjil et Belkhadem) était l’in-sistance du secrétaire généralpour inviter les membres du mou-vement à participer aux travaux ducomité central et le refus opposépar nos soins d’y prendre part tantque la composante de ce mêmeCC n’était pas assainie. C’est à ce

moment-là que Belkhadem medira : mais pourquoi tu refuses d’yparticiper alors que toi et moi nousdisposons de la majorité au seindu CC ? Reconnaissant par làmême que la direction du parti estdivisée entre les légitimes et lesillégitimes.» Goudjil enfonce leclou : «Lors de nos deux ren-contres, Belkhadem a partagétoutes nos analyses sur la situa-tion du parti, ou alors feignant del’être. C’est lui qui (me) proposede constituer un groupe de travailpour statuer sur la légitimité desmembres du CC. Ce que (j’ai)refusé, considérant qu’une telleopération devait être menéeconjointement avec lui.»

Pour rappel, Belkhadem soute-nait exactement le contraire le 31juillet dernier. Le chef des redres-seurs soutient que «à vrai dire, etconnaissant le peu d’importanceque l’homme accorde aux enga-gements qu’il prend en cercle res-treint et qu’il s’empresse à chaquefois de renier en public, nousavons sciemment rendu publiquela lettre que nous lui avons adres-sée à la veille de la tenue du der-nier CC pour permettre aux mili-tants ainsi qu’à l’opinion publiquede le découvrir sous son vrai visa-ge et de constater son double lan-gage».

Le point de non-retour est plusque jamais atteint entre les deuxparties. Mais la crise sera-t-ellecirconscrite à ce seul niveau ? Leprésident du parti, AbdelazizBouteflika, finira-t-il par réagir, luiqui est certainement le plusconcerné par ce coup de starter«officieux» à la précampagne pré-sidentielle ?

K. A.

La boucle est bouclée. Laguerre ouverte au sein duFront de libération nationa-le depuis octobre 2010entre Belkhadem et les«redresseurs» n’est finale-ment que la premièremanche précédant, commede coutume, les grandesmanœuvres pour la pro-chaine présidentielle. Cettefois, l’ex-parti unique s’ymet très tôt et à visagedécouvert !

DROIT D’ASILEAmnesty International

accuse l’AlgérieLe Réseau jeune de la section algérienne d’Amnesty

International interpelle les pouvoirs publics afin que le trai-tement des réfugiés et des demandeurs d’asile soit confor-me aux législations internationales.«Le demandeur d’asilen’est pas traité en Algérie selon les conventions interna-tionales», estime Me Lakhdari Mouenis, vice-président duRéseau jeune de la section algérienne d’AmnestyInternational. L’avocat, qui a animé hier une conférencede presse sur le thème «des réfugiés», estime quel’Algérie ne respecte pas les conventions internationalesen matière de droit d’asile, même si elle les a toutes rati-fiées. En témoigne, poursuit-il, le nombre de demandeursd’asile refoulés aux frontières avant même que le traite-ment de leur situation ne soit finalisé. Ceci, dit-il, est dûau manque d’information et à l’absence de sensibilisation,notamment des magistrats et des forces de police.

L’organisation estime que ces personnes, doit bénéfi-cier du droit de voir l’aboutissement de leurs dossiers.«Le Haut-Commissariat aux réfugiés, bureau d’Alger,délivre aux demandeurs d’asile un document prouvantque leurs situations est en cours du traitement. Durantcette période, qui peut durer jusqu’à deux ans parfois, ledemandeur d’asile doit avoir le droit de rester en Algérie»,dira Me Lakhdari. Quant au problème des réfugiés, leconférencier a expliqué que même s’ils bénéficient de cestatut, ils n’ont pas accès au travail. Pour ce faire, l’Algériedoit accepter d’être le pays d’accueil du réfugié. L’avocata indiqué que jusqu'à janvier dernier, l’Algérie comptait94 480 personnes entre demandeurs d’asile et réfugiésdont 90 000 viennent du Sahara occidental, 4 000 de laPalestine et le reste de différents pays.

S. A.

FLN : SALAH GOUDJIL ACCUSE :

«Belkhadem est obsédé par sa candidature aux présidentielles»

Mehdi Mehenni - Alger(Le Soir) - Désespéréesdes promesses sans suitede l’affréteur jordanien, dusilence abyssal du gouver-nement, les familles des 17marins algériens otages aularge de la Somalie depuismaintenant huit mois s’enremettent aux citoyens.

A leur troisième rassem-blement depuis le début dumois sacré, organisé hiermatin, à la place desMartyrs, les contestatairesont fait appel au soutien despassagers et des individusqui s’arrêtaient pour s’en-quérir de la situation. Cesdernières sont, ainsi, déci-dées à investir régulière-ment la rue et bouder lesautorités publiques. «Cela

fait huit mois que nous frap-pons à toutes les portes desinstitutions étatiques cen-sées être directementconcernées par l’affaire,mais sans succès. Nousn’avons eu droit qu’à despromesses de la part desuns et de faux espoirs de la

part des autres. Maintenanttout ce qu’il nous reste, c’estla rue où nous espéronstrouver soutien et réconfortauprès de nos frèrescitoyens», dira un desproches des otages. Lescitoyens qui passaient hierpar la place des Martyrs ne

se sont, en effet, point mon-trés indifférents. Au contrai-re, nombreux ont fait haltepour leur accorder unmoment de «présence desolidarité» et certainsd’entre eux ont même portédes banderoles.

M. M.

17 MARINS ALGÉRIENS OTAGES EN SOMALIE

Les familles font appel à la solidaritédes citoyens

Photo

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Salah Goudjil.

A leur troisième ras-semblement depuis ledébut du mois sacré, lesfamilles des 17 marinsalgériens otages au largede la Somalie font appel àla solidarité des citoyens.

Troisième rassemblement des familles depuis le début du Ramadan.

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ess.

Le Soird’Algérie Jeudi 11 août 2011 - PAGE 5

Irane Belkhedim - Alger (LeSoir) -«La fatigue, la soif et lafaim. C’est vraiment troppénible», confie Réda, 19 ans,essuyant avec ses mains lesgrosses gouttes de sueur quicoulaient sur son front. Originairede Oued Souf, ce jeune carreleurest pourtant habitué aux grandeschaleurs. Avec ses collègues,Réda déplaçait un tas de carrela-ge pour l’agencer et le fixer, plusloin, sur le sol et finir la réalisa-tion de l’une des stations dutramway d’Alger. De l’effort et dela concentration sous une cha-leur caniculaire.

Vêtus de gilets verts et secouvrant la tête avec descasques jaunes, les ouvriers sedispersaient sur un immensechantier. Point de coin ombragépour se protéger du soleil brûlant

d’hier. Accoudé à un muret, l’undes carreleurs s’aspergeait levisage d’eau pour se rafraîchir.C’est l’heure de sa pause, il sepermet une vingtaine de minutesde répit.

Karim, 28 ans, originaire deBatna, récemment installé àAlger, l’observe amusé puisrétorque : «Moi, je rentre chezmoi complètement mort.Assommé. Lorsque mon enfantde 7 ans se jette sur moi pourjouer, je le repousse. Je vaisdirectement dans ma chambrepour dormir. Je ne peux pas tenirdebout.» Karim ne veille pas etne sort pas la nuit, il n’a pas lechoix. Il doit se coucher tôt pourse reposer et se lever vers 4h dumatin.

Habitués à travailler de 8h à16h sur le chantier, les horaires

sont bousculés dès que leRamadan pointe du nez. A 5h15,les ouvriers sont déjà sur lechantier. Ils commencent tôt pouréviter les fortes chaleurs et bou-clent leurs journées vers 14h30.

«Dimanche, nous avons arrêté letravail vers 18h et samedi vers16h. En réalité, cela dépend duclimat, quand il ne fait pas tropchaud et que c’est possible decontinuer, nous continuons.Quand nous sommes épuisés,on se repose», affirme Ali, 18ans, sans vouloir être plus précissur le nombre de pauses.

Mustapha s’approche de sescamarades, et leur jette unregard hagard. Grand et maigre,il avance à petits pas vers legroupe, son casque sur la tête. Ilest à peine 10h30 du matin et ilcommence à perdre l’équilibre.«Sincèrement, quand je suisdépassé je ne jeûne pas ! Je suisassommé ! Je ne peux rienfaire !», dit-il.

Les autres ouvriers confirmentses propos. Dès que midi sonne,Mustapha commence à perdrepatience. Il s’énerve pour desbroutilles, en veut à ses cama-rades et leur cherche des poux

dans la tête. «Il s’emporte, parleen gesticulant ou crie. On luiapporte des cigarettes immédia-tement. Impossible de le calmersans cela», témoigne Karim. Lasituation le fait sourire et nesemble guère le déranger.D’ailleurs, comme les autresouvriers, il n’émet aucun juge-ment religieux ou moralisateur. Ilcomprend son ami et pense àl’aider au moment de sa crise.

Avec une rare franchise,Mustapha avoue qu’il ne peutpas se tenir debout durant leRamadan. Il perd son calme etson énergie. Marié et père defamille, il a des responsabilités àassumer.

«Si j’observe le Ramadan, jepasserai la journée au lit et jelaisserai ma famille mourir defaim. Quand je ne l’observe pas,je bosse normalement. C’estcomme ça, je n’y peux rien»,confie-t-il.

I. B.

JEÛNE ET GRANDES CHALEURS

Le pénible Ramadan des chantiers

Actualité

Jeûne et baisse de rendement

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Une dure épreuve pour les ouvriers.

GÉNÉRALISATION DE LA CARTE CHIFA

Pas de rush au niveau des officines ! Les pharmacies ne connaissent

pas encore de grand rush d’utilisa-teurs de la carte Chifa. Dix joursaprès sa généralisation, les déten-teurs de cette carte ne se pressentpas pour l’utiliser, découragés parle plafond de 2 000 dinars fixé parla Cnas.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Lagénéralisation de l’utilisation de la carteChifa ne suscite pour l’heure pas de grandengouement. Les assurés ne se bouscu-lent pas au niveau des pharmacies pourse faire rembourser.

Au niveau de la place du 1er-Mai, lespharmaciens interrogés affirment ne pasavoir plus de travail qu’avant l’entrée envigueur de sa généralisation. Ils conti-nuent de travailler avec les retraités et lesmalades chroniques plus rodés au systè-me que les autres assurés. Ces dernierssemblent quelque peu freinés par le pla-fond des ordonnances qui ne doit pasdépasser les 2 000 DA.

C’est ce qu’explique une assurée quis’insurge : «Comment les responsablesde la Cnas veulent-ils nous pousser à uti-liser la carte Chiffa en imposant un seuilaussi peu important. Pensent-ils vraimentqu’il puisse y avoir des ordonnances àmoins de deux mille dinars. Je sors dechez les médecins et à moins de mecontenter du générique, l’ordonnance

dépasse allégrement ce seuil. Je penseque ma carte ne me servira pas à grand-chose.»

Un avis partagé par un nombre impor-tant d’assurés rencontrés au niveau ducentre payeur du port. Ils y étaient pour sefaire rembourser de la manière tradition-nelle. Dans les locaux climatisés du centrepayeur, les assurés attendaient leur tourdans des locaux climatisés.

Le centre a lancé une vaste offensived’information au profit des usagers. Desprospectus sont placardés dès l’entrée.Des fascicules sont mis à leur disposition.

Tout est fait pour les encourager à utiliser,activer ou déposer un dossier pour l’acqui-sition de la carte.

Le chef du centre du port estimait hierque l’opération se déroulait chaque jourdans de bonnes conditions. Au quotidien,le centre délivre ou active des cartesChifa. Les assurés en possession d’unecarte depuis plusieurs mois déjà doiventimpérativement l’activer, explique-t-il.

Après cette opération qui peut êtreeffectuée au niveau de tous les centrespayeurs, l’utilisation de la carte peut êtreimmédiate. Quel a été l’impact de la géné-

ralisation de la carte à tous les assuréssociaux ? Le centre enregistre-t-il moinsd’afflux ? A ces questions, le directeurdudit centre répondra qu’il est encore troptôt pour mesurer les effets de la générali-sation du système.

Au niveau de la capitale, 2 400 000assurés sociaux et ayants droit peuventdésormais utiliser leurs cartes. 900 000d’entre eux ont déjà reçu leur carte Chifa.Ceux qui ne l’ont pas peuvent toujoursintroduire une demande. Il leur suffira dese présenter au centre payeur muni deleur dossier composé d’une photo d’iden-tité sur un fond blanc et d’une photocopiede la carte d’identité nationale ou d’unextrait de l’acte de naissance en plusd’une photocopie de la carte de groupagequi est facultative.

La carte, une fois activée, pourra êtreutilisée auprès des 585 pharmacies répar-ties à travers la wilaya par une conventionavec la Cnas. Une mesure qui n’était pasen vigueur auparavant puisque les retrai-tés et les personnes souffrant de maladieschroniques ne pouvaient bénéficier dutiers payant qu’auprès d’une officine préa-lablement définie.

Une contrainte subsiste néanmoins, leplafonnement des ordonnances qui, dit-on, ne fait pas l’unanimité même à l’inté-rieur de la Cnas. Des sources affirmentque ce montant sera revu à la hausse.

N. I.

La canicule et l’abstinence. La privation et la soif. Cen’est pas facile de travailler dans ces conditions durant leRamadan. Pourtant, c’est bel et bien le quotidien de nom-breux ouvriers sur différents chantiers algérois.

Depuis deux ans, Omar, propriétaire d’un ate-lier de menuiserie à Alger, préfère baisser rideaupendant le Ramadan et mettre ses ouvriers encongé. «Ils venaient tous complètement sonnés. Iln’y avait rien à en tirer. Ce n’est pas le jeûne quiles épuise mais plutôt le manque de sommeil carils veillent jusqu’au matin et préfèrent dormir lajournée !», explique-t-il, exaspéré par cette situa-tion qu’il n’admet pas du tout et qui lui coûte éco-nomiquement.

Pendant le Ramadan, le rendement baisse etle risque d’accident s’accroît. «Il ne sert à rien destimuler les ouvriers ou de leur mettre la pression.Le rendement est nul et je n’aime pas prendre derisques.»

Ses jeunes employés manipulent de grossesmachines qui coupent et découpent le bois, uneerreur peut être fatale. «Je n’ai jamais eu d’acci-

dent, mais durant le jeûne, mes employés avaientdu mal à se concentrer et se trompaient souvent.Il fallait tout recommencer.»

Ce n’est pas de gaieté de cœur que Omar adécidé de cesser toute activité durant ce mois. Il aessayé d’en discuter avec ses travailleurs mais envain. «Nous nous sommes disputés pour ça. Ilsne peuvent se reposer aux horaires requis.»

Le soir, ce sont les veillées jusqu’au petitmatin, les soirées entre potes ou les balades enbord de mer. Dans la journée, la ville sommeille.L’Etat est responsable de cette situation, il encou-rage la fainéantise, estime Omar, puisqu’il réduitles heures de travail de toutes les administrations.

«Dans d’autres pays musulmans, rien ne chan-ge ! Tout est normal. Ce n’est pas pareil cheznous ! Tout s’arrête, le pays dort !», s’indigne-t-il.

I. B.

Photo

:DR

.

La carte pourra être utilisée auprès des 585 pharmaciens conventionnés.

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 11 août 2011 - PAGE6

La décision, qui nemanquera pas de satis-faire les voyageurs, estintervenue à l’issued’une réunion qui aregroupé des transpor-teurs autour du wali, duP/APW et du directeurdes transports de lawilaya.

Le maire et le chef dela daïra de Tizi Ouzouont également pris partà la réunion.

Les transporteurs,qui avaient fermementrefusé d’être délocali-

sés vers la nouvellegare intermodale deBouhinoun, située sur larocade qui contourne laville de Tizi Ouzou parle sud, se sont finale-ment résolus à rejoindredans un délai de dixjours, soit le 20 aoûtprochain, cette nouvellestructure. Cependant,ils ont exigé que desaménagements supplé-mentaires y soientapportés.

Les améliorationspermettront, comme l’exigent les transpor-

teurs, l’aération des sur-faces de manœuvre etde stationnement auniveau de la gare dont la

totalité est, désormais,réservée aux bus, alorsqu’auparavant, un cin-quième seulement deladite surface leur était

dévolue. C’est ce quenous a précisé S.Boukhari, un représen-tant de ces opérateurs.Pour ce dernier, «les

mesures qui ont étéprises sont consen-suelles et satisfai-santes».

En attendant, desaires de stationnementprovisoires ont étédégagées pour unedurée de dix jours.

Elles s’étendent surl’axe du boulevard Stiti,c'est-à-dire de l’ex-mar-ché de gros jusqu'àproximité de l’abattoircommunal.

La répartition entretransporteurs de cessurfaces de stationne-ment qui comprendaussi l’ex-station destaxis inter-wilayas inter-viendra, nous dit-onencore, lors d’uneréunion que devaienttenir, hier, tous lesconcernés.

S. A. M.

Après un bras de fer de quarante jours qui lesa opposés aux autorités, les transporteurs devoyageurs par bus de la wilaya de Tizi Ouzouont décidé de mettre fin à leur grève et dereprendre le travail à partir d’aujourd’hui.

TLEMCENArrestation d’un dealer à Sabra

Suite à une information qui leur est parvenue, les ser-vices de sécurité de Tlemcen ont entamé une perquisitionau domicile de B. A., âgé de 46 ans et demeurant àSabra.

Les éléments des services de sécurité étaient convain-cus que leur intervention allait être fructueuse. Ils décidè-rent de faire appel à la brigade canine qui a pu mettre lamain sur la marchandise prohibée, plus de 1 kg de kif dis-simulé dans le domicile de B. A. Ce dernier est passéaux aveux et a fait l’objet d’une présentation directe auparquet de Maghnia. Le mis en cause est un repris dejustice.

M. Zenasni

MOSTAGANEM :ILS S’ATTAQUAIENT AUXCLIENTS DES BANQUES

Deux braqueurs arrêtésUn dangereux gang appartenant au grand banditis-

me, spécialisé dans le braquage des clients desagences bancaires, vient de tomber à Mostaganem.

Suite à l’agression suivie du vol de 500 millions decentimes dont a fait l’objet un client de la BDL, à la citédes 400 logements, il y a quelques jours, ce gang a étédémantelé. La victime aurait fourni un signalement etde précieux renseignements aux éléments de la policejudiciaire de la Sûreté de wilaya.

Les investigations menées par les limiers de la PJont abouti à l’arrestation de cette bande criminelle, com-posée de deux malfaiteurs originaires de Relizane .

Les deux malfaiteurs, à bord d’un véhicule demarque Hyundai Accent noire, projetaient un coup simi-laire au niveau de cette banque, mais ils ont vite étélocalisés et mis hors d’état de nuire par les policiers. Aumoment de commettre leur forfait, ils portaient desépées et des couteaux à cran d’arrêt.

Ces criminels ont été présentés devant la justicepour répondre de leurs actes et ont été placés en déten-tion provisoire.

A. B.

Il percute mortellementun arbre

Un automobiliste de 32 ans est décédé hier àKheireddine après avoir percuté un arbre. Aucun autrevéhicule n’a été impliqué dans cet accident qui s’estproduit vers 13 h 30 mn. Le conducteur a pour une rai-son inconnue dévié de sa trajectoire et a fini sa routecontre un eucalyptus. La victime était déjà décédée aumoment de l’arrivée des sapeurs-pompiers.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour détermi-ner les faits exacts de ce drame.

A. B.

TIZI OUZOU

Fin de la grève des transporteurs

Des sources concordantesde la Protection civile de lawilaya de Relizane ont fait partde la découverte hier ducadavre d'un enfant de 12 ans,natif de la région deBougheidène, dans un oued àproximité du domicile familialdans la ville de Bougheidène,commune d’Aïn Tarik, à unecentaine de kilomètres au suddu chef-lieu de la ville deRelizane.

Selon des témoins oculaires, lemalheureux enfant, qui voulait serafraîchir avec ses camarades, aplongé dans l’oued pour ne plusapparaître.

La nouvelle qui est tombée telun couperet s’est vite propagéedans les communes limitrophes.

Les éléments de la Protectioncivile ont transporté le cadavre dela victime à l'hôpital d’AmmiMoussa, puis vers le service demédecine légale de l’établisse-

ment hospitalier public Ahmed-Francis de la ville d’Oued Rhioupour autopsie. Les services com-pétents ont ouvert une enquêtepour connaître les causes exactesde ce drame qui a endeuillé lafamille du défunt et les habitantsdes monts de l’Ouarsenis.Rappelons que la wilaya deRelizane a enregistré plusieursnoyades depuis le début de la sai-son estivale.

A. Rahmane

RELIZANE

Un enfant repêchédans un oued à Bougheidène

Selon des sourcessûres, des membresd’une brigade decontrôle de laDirection de commer-ce de la wilaya de Jijelont été agressés lundipar un commerçant defruits et légumes dansla daïra d’El Milia, à 70km à l’est du chef-lieude la wilaya.

Les membres de labrigade ont été agres-sés par le commerçantalors qu’ils étaient enmission de contrôle deroutine en ce mois deRamadan.

Sitôt alertés, les ser-vices de sécurité sontintervenus et arrêtél’agresseur qui a étéprésenté devant le pro-cureur de la république.

On apprend, parailleurs, que dans le

cadre du programme decontrôle pour le mois deRamadan, la Directiondu commerce a déployéd’énormes moyenshumains et matériels.

A ce sujet, les ser-vices de l’instance decontrôle ont fait état de904 interventions lorsdesquelles il a été établi122 infractions et 18

propositions de fermetu-re et un montant dedéfaut de facturation de27 455 000,00 DA.

B. Inès

JIJEL

Une brigade de contrôle agresséepar un vendeur de fruits et légumes

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Les contrôleurs indésirables chez les commerçants.

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Au grand soulagement des voyageurs.

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Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Le ministre de l’Industrie,de la Pme et de la Promotion del’investissement était l’invité,mardi soir, d’une émission de laTélévision nationale. Lors de cetteprestation, Mohamed Benmeradia affirmé qu’«il n’est plus question,désormais, de dissoudre lessociétés publiques, mais aucontraire les pouvoirs publics pen-sent à en créer de nouvelles dansdes secteurs où l'Algérie accuseun retard».

Certes, Mohamed Benmeradiqui a évoqué la création de nou-velles entreprises publiques dansle secteur automobile et sidérur-gique a déclaré que l’Etat poursui-vrait ses efforts pour le développe-ment des EPE existantes par lacréation de nouvelles opportunitésd’investissement. Selon leministre de l’Industrie, «l’encoura-gement de l’investissement dansles entreprises publiques, dont50% du potentiel sont inexploités,va contribuer à doubler la produc-tion nationale». Néanmoins, l’affir-mation du ministre selon laquelle iln’y aura plus de dissolution desEPE s’avère incompréhensible,non pertinente, voire contraire à laréglementation en vigueur. Uneassertion illogique, un non-sensselon des analystes économistesdans la mesure où elle contredit lediscours en vogue sur l’autonomiede gestion effective des entre-

prises. Certes, l’Etat est propriétai-re de ces entreprises. Les pou-voirs publics ont toute latitude deprocéder à la dissolution d’uneEPE en difficulté, à charge cepen-dant d’en gérer les conséquencessur le plan social. A ce propos, lesobservateurs relèvent qu’il n’y ajamais eu de dissolution véritabledes EPE, même dans le contextedu programme d’ajustement struc-turel et que la fermeture a surtoutconcerné des petites unitéslocales et qui ont été cédées auxsalariés. Et cela même siMohamed Benmeradi expliqueque la politique de dissolution decertaines EPE «a été décidéedans une conjoncture particulièreoù l'Etat n'avait pas les moyensd'entretenir ces sociétés et il fallaitles fermer». Voire, les pouvoirspublics sont libres de renflouer, àcoups de milliards de dinars, desentreprises en difficulté.

Cependant, la déclarationministérielle semble incompatibleavec les dispositions notammentdu Code de commerce qui prévoitla cessation de paiement, la miseen faillite… Des règles auxquellesles entreprises publiques sontsoumises tout comme les entre-prises privées. Or, si l’Etat décided’assister certaines entreprises, ilrisque, ce faisant, de contreveniraux engagements internationaux(Accord d’association notamment)qui interdisent la concurrence

déloyale. Car il crée une nouvellecatégorie d’entités juridiques, àl’instar des entreprises à caractèreadministratif, et qui bénéficient dusoutien de l’Etat. Ce qui revient àoctroyer un nouveau statut juri-dique aux EPE tout en respectantnos engagements internationaux.Pari risqué ! Par ailleurs, en déci-dant de ne plus dissoudre lesentreprises publiques, l’Etatencourage, de facto, le statu quopour nombre d’entreprisespubliques en mauvaise situationfinancière. La privatisation, à l’ar-rêt, ne constitue plus commeavant une menace pour les entre-

prises publiques, tenues d’amélio-rer leurs performances sinon dedisparaître.

En décidant de ne plus les dis-soudre, l’Etat démotive en fait cesentreprises, concède un bonuscertain à l’inertie de certaines uni-tés publiques. Partageant à desnuances près cette analyse,d’autres observateurs relèventque la déclaration du ministre del’Industrie relevait plutôt du dis-cours politique. Selon ces ana-lystes, l’Etat laisse entendre qu’iln’y aura plus de dissolution, demanière volontaire, et d’autantque la privatisation a été arrêtée.

Certes, les pouvoirs publicspourront aider certaines sociétés àrebondir. Néanmoins, et en fin decompte, seul le marché sanction-nera ces EPE, les poussant àrebondir ou à se déclarer en ces-sation de paiement.

En fait, la déclaration deM. Benmeradi exprime une certai-ne volonté d’apaisement social, àl’adresse des syndicats et despartis politiques qui prônent lasauvegarde du secteur public etdans la mesure où une stratégiede promotion de la productionnationale est impulsée.

C. B.

L’Etat ne dissoudra plus les entreprises publiques,selon le ministre de l’Industrie. Un non-sens du point devue économique et réglementaire même si d’aucuns yvoient seulement une volonté d’apaiser le front social.

SELON BENMERADI, L’ÉTAT NE DISSOUDRA PLUS LES EPE

Entre non-sens et volonté d’apaisement social

La cinquième du genre depuisle début de Ramadan, l’auditionmardi dernier du ministre desTransports n’a pas dérogé à l’eu-phorie, à l’habituel satisfecit sur lesréalisations du secteur. Que ce soitdans le développement, la moder-nisation et la maintenance du rail,la gestion renforcée du transportroutier de voyageurs, ou concer-nant le développement portuaireet aéroportuaire, le constat établiest qualifié de positif.L’autosatisfecit émane même duchef de l’Etat qui s’est, selon lecommuniqué sanctionnant l’audi-tion, félicité de «la concrétisationdu programme ferroviaire appré-ciable retenu».

Selon M. Bouteflika, «la densifi-cation du réseau de communica-tions contribue à un développe-ment économique et social signifi-catif du pays», ajoutant que «lamodernisation des infrastructuresdoit impérativement s'accompa-gner d'une amélioration des pres-

tations». Ainsi, l’on évoque notam-ment l’extension du réseau dechemin de fer à 3 919 km, outre1 550 km projetés entre la rocadenord et celle des Hauts-Plateaux.L’on cite également l’introductiondes autorails, des trains élec-triques automotrices et des sys-tèmes modernes de signalisationet de télécommunications ferro-viaires. Dans le domaine du trans-port routier, le bilan présentéévoque la réalisation de 28 établis-sements de gestion locale, laréception de 32 gares routières…

Dans le domaine des ports ettransport maritime, l’on cite la valo-risation en cours du port de DjenDjen ainsi que l’acquisition deremorqueurs d’assistance et desauvetage. Et cela même si lacréation de grands ports n’est tou-jours pas à l’ordre du jour.S’agissant du transport aérien, l’onévoque l’achèvement du program-me de réalisation et d’extension deonze aérogares à l’horizon 2013,

outre l’acquisition de 9 nouveauxappareils renforçant la flotteactuelle. Il est également questionde la mise en place d’un centre deformation du personnel aéropor-tuaire. Au-delà de l’invite du chefde l’Etat à «veiller au renforce-ment de la sécurité des usagers dela route», le communiqué, cepen-dant, évacue complètement le

mouvement de fronde sociale qui amarqué et marque encore le sec-teur des transports.

Que ce soient les travailleursdes chemins de fer, dont lesagents de sécurité de la Sociéténationale du transport ferroviaire,les transporteurs privés de voya-geurs ou le personnel navigantcommercial d’Air Algérie qui ont

enclenché plusieurs actions deprotestation durant les mois der-niers, le communiqué n’en faitcependant aucune allusion.Certes, des négociations sont tou-jours en cours entre ces protesta-taires et leurs tutelles, dans lamesure où cette contestation atrait essentiellement à des ques-tions de revalorisation salariale.Mais le communiqué reste cepen-dant muet, même si cette frondesociale, légitime au demeurant,n’en a pas moins impacté négati-vement sur le transport tantdomestique qu’international.

Mais bonne nouvelle, semble-t-il, l’on annonce la mise en servicedu métro d’Alger en novembre2011 ainsi que la réception dudeuxième tronçon du tramwayd’Alger reliant la cité Mokhtar-Zerhouni (Bab Ezzouar) auxFusillés (Hussein-Dey) à la fin del’année 2011 ! Et cela même si lecommuniqué évacue le fait queces infrastructures, tant attendues,ont trop tardé à être livrées, accu-sant d’importants retards et uncoût assez exorbitant.

C. B.

BOUTEFLIKA AUDITIONNE LE MINISTRE DES TRANSPORTS

La fronde sociale dans le secteurpassée sous silence

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Benmeradi concède un bonus certain à l’inertie de certaines unités publiques.

L’audition du ministre des Transports par le chef del’Etat a, notablement, passé sous silence l’importantefronde sociale qui a marqué ce secteur.

Le président Abdelaziz Bouteflika.

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 11 août 2011 - PAGE 8

DRAÂ-EL-MIZANLes villageoisd’Imzgharène

ferment le siègede la daïra

Après avoir occupé le siège de l’ADE et de l’hy-draulique, les habitants du village Imzgharène, dans lawilaya de Tizi Ouzou, ont organisé une autre action decontestation pour se faire entendre.

En effet, aux premières heures de la journée d’hier,les contestataires se sont rassemblés devant le siègede la daïra pour bloquer le portail principal de celle-ci,en dressant même une tente, signe de campement. Surune banderole à laquelle sont accrochées des bouteillesvides est écrit en gros caractères : «Nous avons tou-jours soif.»

Un des représentants du comité du village nousdira : «Nous avons trop attendu, depuis deux mois nousn’avons eu aucune goutte d’eau et on constate que vuleur rythme, les travaux entamés pour la réalisation duréservoir risquent de prendre plus d’une décennie etvous comprenez que nous ne pouvons attendre éternel-lement.»

Par ailleurs, une partie des habitants de la cité Com-mandant Mohamed-Boulaouche, ex-cité Caper, ont blo-qué mardi le chantier qui réalise une conduite d'alimen-tation en gaz naturel du village de Hennia à partir de lastation située près de la cité.

Cette action de contestation a été décidée par l’as-sociation de ce quartier pour exprimer la colère deshabitants quant au retard dans la programmation d'unprojet de raccordement au gaz naturel pour les 105foyers, nous dit-on, pas encore raccordés au réseau.Les riverains de cette partie de la ville de Draâ-El-Mizanexigent des garanties écrites pour suspendre leuraction.

Ainsi donc, les travaux entamés par l’entreprise dési-gnée sont toujours à l’arrêt en attendant un dénouementheureux de cette affaire.

Slimane S.

AÏN-TÉMOUCHENTSuicide par pendaison

à Aïn-El ArbaUn drame a secoué la population de la ville de Aïn-

El-Arba en ce 9e jour de Ramadan, après la nouvelle dela disparition tragique de K. H., âgé de 40 ans et pèred'un enfant. Selon les informations recueillies sur place,le père du défunt a vainement cherché son fils après larupture du jeûne en son domicile, en ville. Il a fallu aupère qu'il se rende à leur ferme sur la RN108, àquelques kilomètres de la ville, dans la nuit de lundi àmardi matin, pour découvrir le corps de son fils pendu àune corde accrochée au toit d’une bâtisse. Il prit toutson courage pour couper la corde et avisa ensuite laGendarmerie nationale et la Protection civile qui se sontrendues sur les lieux. Le corps du défunt a été trans-porté par les éléments de la Protection civile à lamorgue de l’hôpital de Hammam Bou-Hadjar. Uneenquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale deAïn-El-Arba pour déterminer les causes et les circons-tances de ce drame.

S. B.

Aït-Smaïl attend toujours son lycée

Le seul projet «salvateur» quia rendu une lueur d’espoir,notamment aux parents de cettelocalité, est la construction d’unlycée lancée en grande pompepar le wali de Béjaïa mais dontles travaux demeurent à l’arrêtdepuis de longs mois.

L’état d’avancement du grandchantier est plus qu’inquiétantpour les citoyens de cette localitéqui ne savent plus à quel saint sevouer. Le lycée mixte est austade des terrassements, et ce,depuis le 20 décembre 2012,date à laquelle le wali s’est rendusur place pour superviser le lan-cement officiel du projet.

Nacer Abdoune, maire decette commune, n’a ménagé

aucun effort pour sensibiliser lesdirections compétentes pourrelancer les travaux de cet impor-tant projet indispensable pour lesélèves qui parcourent plus de 9km, quotidiennement, pour serendre à l’établissement le plusproche.

«Nos enfants ont beaucoupsouffert du trajet jusqu’à Tas-kriout. Nous nous sommes bat-tus pour obtenir ce projet, maismalheuresement les entreprisesretenues par la DLEP ne veulentpas travailler. Nous ne compre-nons pas leur attitude et je tiensà lancer un ultime appel auxautorités compétentes afin derelancer ce chantier», nous dirale P/APC à ce sujet, en exhibant

un rapport détaillé de la situationadressé au wali de Béjaïa le 12juillet dernier, dans lequel il a tiréla sonnette d’alarme en interpel-lant les autorités.

«Les entreprises ne tra-vaillent pas d’une manière conti-nue, souvent à l’arrêt sans motifvalable, d’autres se retrouventsans ordre de services ; pis enro-re, le bureau d’études a changéplusieurs fois l’implantation duprojet et ceci est dû essentielle-ment à des erreurs de calcul,d’une part, et à l’absence deprise de décision par les servicesconcernés, d’autre part» .

Pour le P/APW, le problèmedemeure dans «le laxisme de laDLEP qui n’arrive pas à gérerses projets. Les promesses despouvoirs publics de relancer ceprojet, ô combien bénifique pourcette localité pauvre, n’ont pas vu

le jour au grand dam de la popu-lation. Il est temps de dénoncerla paresse des responsables dulogement au niveau de notrewilaya.

La rentrée scolaire est pourbientôt et l’on enregistre un défi-cit énorme en équipements etinfrastructures. Il est inconce-vable donc d’abandonner un telprojet dont rêve toute une régiondepuis l’indépendance».

Le président de l’APW nousfera savoir par ailleurs qu’à laprochaine session ordinaire deson assemblée qui aura lieu à lafin de ce mois il se pencheraessentielement sur les rentréesscolaire et universitaire.

«Les débats seront certaine-ment chauds et beaucoup dechoses seront dites alors afin deremédier à cette situation.»

Kamel Gaci

Aït-Smaïl est une commune de 13 000 habitants ; elle estl’une des plus pauvres de la wilaya de Béjaïa, exclue des pro-grammes spécifiques aloués par l’Etat pour la promotion deszones rurales.

CONSTANTINE

1,230 kg de kif traité et 1 088 comprimés saisisà la cité El-Hattabia

Près de 1,230 kg de kif traité et 1088comprimés de psychotropes ont été sai-sis par les agents de la brigade derecherche et d’investigation de la Sûretéde wilaya de Constantine, samedi der-nier, lors d'une descente ciblé à El-Jebassine, à la cité El-Hattabia et quatredealers ont été arrêtés.

Exploitant des informations parvenues àleur service selon lesquelles des personnessuspectes tentaient d'écouler de la drogue àla cité El-Jebassine, les agents de la BRI ontaussitôt diligenté une enquête de voisinagepour l'identification des suspects.

Après vérification, il s'avère que deux desquatre suspects se trouvent déjà sous le coupd'un mandat d'arrêt pour d'autres délits.

Placés sous surveillance durant plusieursjours, les dealers qui étaient à la tête de cetrafic, deux frères âgés de 30 et 40 ans, ontfini par tomber dans le piège tendu par lesenquêteurs.

Au domicile de ces derniers, les policiersdécouvrent, dissimulée, lors d’une perquisi-tion, une quantité de kif traité de 1 kg prépa-rée pour la vente. Cela dit, la marchandise aété bourrée par les trafiquants de «cumin»pour dissimuler l'odeur et, notamment trom-per la vigilance des forces de l'ordre.

Aussi et après de longues heures d'inter-rogatoires, les dealers ont fini par révéler auxenquêteurs l'existence d'une autre quantitéde drogue enfouie sous les ordures et les gra-vats dans une décharge non loin de leur lieu

de résidence. Sur place, les agents trouvè-rent 230 g de kif traité et 1088 comprimés depsychotropes. S'agissant de leurs liens avecdeux autres trafiquants, un homme de 28 etune femme de 32 ans, qui se faisaient passerpour un couple, les deux frères dealersavouent que le rôle de ces derniers était enréalité le transport et la vente au détail de ladrogue. Ils seront appréhendés quelquesheures plus tard et mis en détention.

Présentés lundi dans la soirée devant leparquet du tribunal de Ziadia, pour les griefsd’association de malfaiteurs, possession,consommation et vente de drogue ainsi quepossession d'armes blanches prohibées, ilsseront mis sous mandat de dépôt.

Farid Benzaid

BÉJAÏA

Le conseil fédéral du FFS dresse untableau noir de la situation de la wilaya

Les militants de Béjaïa duplus vieux parti d’oppositionalgérien estiment que lesindices d’une explosion poli-tique et sociale à grande échel-le sont visibles. «Les Algériensne trouvent de possibilitésd’écoute et d’expression à leurras-le-bol et leur désarroi quedans la défiance électorale et larévolte», écrit la Fédération deBéjaïa du FFS dans son docu-ment.

Aux yeux du FFS, la régionde Béjaïa constitue un exempleédifiant de révoltes et d’alertespopulaires exprimées par desgrèves, marches, rassemble-ments et fermetures de routesfréquentes qui minent et ani-ment le quotidien des popula-tions locales. «Au lieu d’uneécoute responsable de tant derévoltes et d’alertes, le pouvoir,à travers ses représentantslocaux, continue de pratiquer lapolitique de la peur, de l’arro-gance et d’intimidations.

La précédente grève descommunaux avec son lot demenaces, la fermeture des lieuxde culte (fermeture inédite parle wali), la défiance envers lesmanifestants pacifiques et legangstérisme du responsablede l’Université de Béjaïa nesont qu’une fraction des pra-tiques de la terreur des diffé-

rents segments du pouvoir auniveau de notre région», s’in-digne la Fédération de Béjaïadu FFS. Le conseil fédéral duFFS n’y est pas allé de main-morte pour fustiger la gestionlocale du foncier.

«Le détournement du foncierde notre wilaya au profit de pro-jets non porteurs de développe-ment et de richesse au détri-ment de l’investissement (agri-culture, industrie et tourisme) etde l’implantation d’équipementspublics (hôpitaux, logements,infrastructures et l’éducation, deformation, de jeunesses et uni-versitaires…) est une preuved’une volonté délibérée de l’ad-ministration à tirer notre régionvers le sous développement»dénonce le parti d’Aït Ahmed.

Le conseil fédéral du FFSfait constater amèrement danssa déclaration que malgré uneaisance financière sans précé-dent, la population localecomme la majorité des Algé-riens continue de subir lesmesures antisociales qui l’en-foncent chaque jour davantagedans la précarité, le chômage,le désespoir et la misère.

Tout en mettant en gardecontre «la dilapidation» du patri-moine foncier de la wilaya, laFédération du FFS de Béjaïaapporte son soutien «aux élus

de Beni Ksila et à leur tête leprésident de l’APC dans leurcombat contre le bradage dufoncier de la collectivité et danstoutes les actions visant à récu-pérer et préserver le foncier,élément indispensable au déve-loppement» lit-on dans le mêmedocument, indique-t-on.

Dans le même sillage, leFFS a réitéré «son soutien indé-fectible à la communauté uni-versitaire dans sa revendicationde démocratisation de la ges-tion de l’université et dans l’es-poir d’aboutir à un changementà la tête de l’Université deBéjaïa». La Fédération deBéjaïa s’est aussi vivement éle-vée contre les atteintes aux

libertés individuelles et collec-tives.

Le FFS de Béjaïa rappelleavec force que «seule unemobilisation de toutes les forcesdémocratiques et autonomesautour d’un contrat pour unealternative démocratique etsociale est capable de rendreespoir à la population».

Enfin, la Fédération deBéjaïa du FFS a appelé dansson document «l’ensemble desAlgériens à demeurer mobilisésdans leur lutte pacifique pourleurs droits, tous les droits et derester vigilants afin de déjouerles manipulations du pouvoir etde ses aventuriers».

A. Kersani

Dans une déclaration sanctionnant les travaux deson dernier conseil fédéral de Béjaïa, tenu le moisde juillet écoulé à Akbou, le FFS a dressé untableau noir de la situation du pays en général etde la wilaya en particulier.

COMMUNIQUÉ WATANIYATELECOM ALGÉRIENedjma lance des services

pratiques spécial RamadanHoraires des prières, de l’imsak,

de l’iftar et des boukalatesur votre portable

A l’occasion du mois sacré du Ramadan, Nedjma égayevos journées et soirées ramadanesques et facilite votre quo-tidien en lançant des services d’informations pratiques parSMS. Ces services donnent la possibilité au client de rece-voir et à des prix symboliques, sur son téléphone portablepar simple envoi de SMS, des informations utiles telles queles horaires des prières, ceux de l’imsak et de l’iftar ainsique des boukalate. En effet, le client désireux de connaîtreles horaires de l’iftar et l’imsak de sa wilaya est invité àenvoyer par SMS le code administratif de la wilaya au :5111 et reçoit aussitôt une réponse avec les informationsdemandées et ce pour seulement 1 DA TTC le SMS. Aussi,grâce au service «horaires des prières», le client peut rece-voir instantanément sur son mobile les informations deman-dées pour seulement 1 DA TTC. Il lui suffit pour ce faired’envoyer par texto le code de sa wilaya au : 5222. Et pouraccéder au service «Boukalate», le client devra envoyer parSMS le mot «Boukala» au 5333 et ce pour 4DA TTC leSMS seulement. Avec ces services pratiques de Nedjma,votre mois de Ramadan est plus simple et plus riche.

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Culture Jeudi 11 août 2011 - PAGE 9lesoirculture@lesoirdalgerie.com

Le Soird’Algérie

A travers cet ouvrage, elle livre untémoignage sur son engagementsocial et politique durant la pério-

de située entre 1945 et 1962.Lucette Hadj Ali est l’une des rares

combattantes algériennes à avoir eu lachance de n’être jamais tombée dansles filets des soldats français comme lesouligne Abdelkader Guerroudj, anciencondamné à mort de la guerre d’Algé-rie, dans la préface de ce livre. «Lucet-te a fait partie comme moi, et aussicomme son oncle le docteur CamilleLarribère, du premier noyau des «com-battants de la libération» (CDL) créépar le Parti communiste algérien (PCA)au milieu de l’année 1955…En effet, jesais qu’il existe quelques personnes…qui ont eu cette chance, durant lessept années de souffrances de notrepeuple, de ne pas être inquiétées alorsqu’elles ont participé à des actionslourdes qui auraient pu les amener à latorture, à la prison, peut-être même àla mort ou à la disparition par exécutionsommaire» (p.9).

Née à Oran en 1920, Lucette s’ins-talle à Alger en 1942. Dès 1943, elletravaille comme journaliste à l’hebdo-madaire du Parti communiste algérien,Liberté. Liberté effectua, entre autres,des reportages poignants sur la terrible

famine qui sévissait dans le pays, enparticulier dans le Constantinois, ensoulignant la situation épouvantabledes paysans qui subissaient en outreune répression forcenée. En s’élevantrégulièrement contre l’exploitation, lamisère généralisée que vivaient lesAlgériens, le journal se plaçait résolu-ment en dénonciateur du systèmecolonial lui-même», écrit-elle, pages36 et 37.

En 1945, elle rejoint l’équipe rédac-tionnelle de Femme d’Algérie, le men-suel de l’UFA (Union des femmes d’Al-gérie). L'auteur retrace également sonparcours au sein du journal AlgerRépublicain en 1952. «Les locaux dujournal étaient situés boulevard La Fer-rière (aujourd’hui, le boulevard Khe-misti), à l'emplacement de ceux de laDépêche Quotidienne… Aux côtésd’Henri Alleg, directeur du journal, et

de Jacques Salort, son administrateur,la rédaction était dirigée par BoualemKhalfa et Issac Nahori… auxquels sejoignit plus tard Hamid Benzine.» Allantde planque en planque, cette militantecommuniste entre dans la clandestini-té. Elle habitera tout à tour à Saint-Eugène, Télemly et El-Biar. «Un matin,en me levant, j’allai à la fenêtre etconstatai (horreur !) qu’une multitudede paras aux bérets verts emplissaientla cour au-dessous. J’allai aussitôtréveiller Bachir qui s’attela immédiate-ment à déchirer quelques textes dansles toilettes pendant que moi j'empilaiquelques vêtements dans un cabas.

On frappe alors à la porte… PierreMathieu nous expliquera par la suiteque les paras avaient été chargés derecenser tous les résidents dans cetamas de bungalows où nous logions».p. 100.

Et puis cette magnifique image del’Algérie enfin libre que Lucette Hadj Alitient à partager avec nous : «Les évé-nements se précipitaient, quelquesjours avant le 5 juillet, du haut de notre4e étage, c’est avec une vive émotionque nous avons vu les premiersmaquisards de la Wilaya IV qui des-cendaient calmement le boulevard surle trottoir d'en face et entraient dansAlger : maigres et épuisés dans leursuniformes délavés et usés, témoins deleurs derniers combats. En me pen-chant davantage sur le balcon, j’aper-çus, spectacle réjouissant, le policierfrançais qui réglait la circulation au car-refour en bas du boulevard (Bougara)descendre de son podium et de s’en-fuir à toutes jambes». p. 110.

SabrinalItinéraire d’une militante algérienne deLucette Larribère Hadj Ali, édition duTell, 2011, 550 DA.

ITINÉRAIRE D’UNE MILITANTE ALGÉRIENNEDE LUCETTE LARRIBÈRE HADJ ALI

Témoignage de guerreUn dinar, 20 douros et 100 francsUn quotidien national a fait tout un dossier sur la rare-

té de la petite monnaie en Algérie. La tension sur lespièces de 10, 20 et 50 DA serait la plus forte.

La petite monnaie a toujours manqué chez nous.Avant de prendre un taxi, par exemple, il est conseillé deprendre avec soi de la monnaie afin d’éviter de tas de tra-cas à l’arrivée. Mais pourquoi la petite monnaie est si rarechez nous ? C’est sans doute la faute à «l’inflation», cettesélection naturelle qui supprime les plus faibles pièces.

Un dinar, jadis, était réellement l’équivalent de centcentimes. Il était aussi appelé «20 douros» et un dourofaisait cinq francs. Un bonbon, par exemple, coûtait1 franc. On trouvait des pièces d’un franc, d’un, deux oucinq douros, etc. Aujourd’hui, toutes ces petites piècesont disparu. La pièce de un dinar est devenue la plus peti-te unité. C’est comme si pour compter quelque chosenous commençons notre calcul par «cent» !

K. B.bakoukader@yahoo.f

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

Elle est la fille du Jean-MarieLarribère, un pionnier de l'accou-chement sans douleur qui avaitsa propre clinique à Oran.Après un premier mariage avecRobert Manaranche, Lucette,militante de la cause algérienne,aujourd’hui âgée de 91 ans,épouse Bachir Hadj Ali en 1963.

MAISON DE LA CULTURE DE MOSTAGANEMll Jeudi 11 août :A 22h, concert de Beïhdja Rahal. SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) ll Jeudi 11 août :A 13h, 14h30 et 16h, projection du film CheikhAbdelkrim El-Maghili EttelimçaniA 22h30, concerts de Mohamed Erraoui, HassibaAbdel Raouf et Rachid Souki.ll Vendredi 12 août :A 22h30, concert de Hamidou.SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)Jeudi 11 août :A 22h30, concert de lounis Aït Menguellet.ll Vendredi 12 août :A 22h30, concerts de Marouane El-Sabah (Irak),de la troupe Elisra'e d’Alger et de la troupe Nourel-Mustapha Bel Alia de Mostaganem. CASIF DE SIDI-FREDJ (ALGER)ll Jeudi 11 août :A 22h30, concerts de Joe Battoury et de Ouled

Hadja Maghnia (Tlemcen)ll Vendredi 12 août :A 22h30, concerts de Diwane El-Waha (Béchar)et de Ifrikya Chmal.MÉDINA CULTURELLE (COMPLEXE OLYM-PIQUE MOHAMED-BOUDIAF, ALGER)ll Jeudi 11 août :A 22h30 (au chapiteau), concerts de Malika Dom-rane et du groupe Les Berbères.A la librairie : conférence de Youcef Merahi sur lethème «de la place de la poésie dans l’éditionalgérienne».A minuit (à la kheïma), concert de Joe Batoury.ll Vendredi 12 août :A minuit (à la kheïma), concert de Massi.COMPLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI (ALGER)ll Jeudi 10 août :A 22h, concert de Djamel Allam.ll Vendredi 11 août :A 22h, concert de Chaou Abdelkader.PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA

(KOUBA, ALGER)ll Jeudi 10 août :A 22h, soirée de littérature amazighe autour desdifférentes versions de «L’histoire de Sidna You-cef», en partenariat avec le HCA.ll Vendredi 11 août :A 22h, concert de chant andalou avec l’associa-tion Nedjma de Blida.KHAIMATKOUM DU HILTON D’ALGERll Vendredi 11 août :En soirée, concert de Baâziz (prix : 1 000 DA).CENTRE CULTUREL AÏSSA-MESSAOUDI DELA RADIO ALGÉRIENNE (BD DES MARTYRS,ALGER)Jeudi 11 août :A 22h, soirée gnawi avec le groupe Haoussa.LES SOIREES MILLE ET UNE NEWS (28, RUE KHALFI-BOUALEM, ALGER)ll Jeudi 11 août :A 21h, rencontre-débat avec Abderrahmane HadjNacer, ancien gouverneur de la Banque d’Algérieautour de son ouvrage La Martingale algérienne,

Réflexions sur une crise.Modérateur : Ameziane Ferhani, journaliste. ll Vendredi 12 août :A 21h, one man show L’Mderwech, texte, interpré-tation et mise en scène de Latrache Aït Mouhoub.LIBRAIRIE LA RENAISSANCE (COMPLEXEDE RIADH EL-FETH, ALGER)ll Jusqu’au 31 août :De 10h à 1h du matin, expo- vente du livre.PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)ll Jusqu’au 27 août :Exposition-vente de produits de l’artisanat d’art.GALERIE D’ART (84, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)ll Jusqu’au 13 août :Exposition de l’artiste peintre Lakhdar El-Gouizi.GALERIE AHLEM (HÔTEL HILTON D’ALGER)ll Jusqu’au 25 août :Exposition collective de miniature et de calligra-phie «Encre et lumière» (30 artistes).

SPECTACLE«B’jaïa t’Bougie»

B éjaïa, l’ancienne Bou-gie, va bouger à partirde demain. «B’jaïa

t’Bougie» est un événe-ment culturel que compteorganiser la boîte d’événe-mentiel algéroise Adrénali-ne dans le ville de Béjaïa etqui verra la participation devedettes comme Baâziz,Amazigh Kateb, le groupeDjmawi Africa, chebaZahouania ou encore Lou-nis Aït Menguellet qui ani-mera la soirée du jeudi25 août.

Le coup d’envoi de lamanifestation sera donnédemain vendredi au stade

scolaire de Béjaïa par unconcert de DJ BLK à partirde 21h qui cédera la scèneà Baâziz aux environs de23h. Amazih Kateb se pro-duira samedi (13 août).

Ce sont, en tout, sixméga-concerts qui sontprévus, entre le 12 et le26 août, au stade scolairede Béjaïa qui peut contenirjusqu'à 10 000 personnes. Le prix du billet est de400 DA. «La sono a étérevue et renforcée, et unetribune sera réservée auxfamilles», précisent lesorganisateurs.

K. B.

L a salle Hoggar de Draâ-Ben-Khedda aaccueilli, dans le cadre du programmed’animation des soirées du Ramadan ini-

tié par la direction du complexe sportif et cul-turel Ahmed-Yahia-Bacha, Ras al mahna, unone man show du comédien et journalisteTayeb Bouamar. Une pièce de théâtre à thèsequi nous rappelle que rire c’est aussi dire etdélivrer des messages. L’humour de TayebBouamar nous change du rire potache et grasqui nous est servi par des comédiens approxi-matifs et sans talent et à longueur d’antennepar l’ENTV.

Avec une dégaine de saltimbanque bon-homme et sympathique, une verve innée etgouailleuse, et un talent éprouvé de conteurfaçonné par plusieurs années de pratiquethéâtrale et de fréquentation des tréteaux de

plusieurs régions du pays mais aussi àl’étranger, Tayeb Bouamar et néanmoins col-lègue du Soir d’Algérie a, d’entrée de jeu,«mis dans sa poche» le public qui s’est dépla-cé en grand nombre en cette soirée dedimanche dernier à la salle Hoggar de l’ex-Mirabeau. Un public subjugué par le jeu et lesfacéties, les bouffonneries (au sens noble) ducomédien et la trame de l’histoire qui conteles malheurs et les heurs (rares) de Ras almahna. Ras al mahna qu’on pourrait traduirepar tête à malheur (d’où le titre éponyme de lapièce) est le personnage magistralementcampé par Tayeb Bouamar, un véritablehomme orchestre qui a su donner épaisseuret vraisemblance au personnage central et àses multiples protagonistes. Comme il ainsufflé une intensité dramatique à un spec-

tacle qui a tenu en haleine un public qui s’estfranchement «éclaté» et qui plus est n’a pasété avare en ovations.

D’emblée, le comédien plante le décor etnous invite à le rejoindre dans un univers spa-tial et temporel où l’onirisme côtoie l’imaginai-re, la satire et le mélodrame pour figurer leréel. Avec une inlassable gouaille qui incline àune joyeuse et lucide folie, un humour déca-pant qui affleure à chaque détour de phrase etde réplique, Tayeb Bouamar nous plongedans l’univers glauque et miséreux des zou-fris, le lumpen prolétariat des villes incarnépar Ras al mahna, un ouvrier du bâtiment ettous ses semblables à qui la vie n’a pas faitde cadeaux. Et en dépit de tout cela, de tousles revers et les infortunes, Ras al mahna crieà la face du monde sa soif d’aimer et de vivre.

Il traînera sa misère et ses déboires, dansune quête de vivre sa part d’humanité et dedignité. Ecrite en 1988, cette pièce qui décritun univers d’infra humanité façonné par lesinégalités sociales, les déviations politiquesreste cruellement d’actualité.

S’inscrivant, comme le laisse entendre lecomédien dans la tradition de la hallaqa et dugoual qui a marqué la majorité des drama-turges et hommes de théâtre algériens queBouamar évoque furtivement dans son spec-tacle comme pour se revendiquer du mêmelignage, Ras al mahna est une comédie sati-rique sur l’Algérie. Un regard critique sur lescontradictions politiques, économiques et cul-turelles que nous vivons.

S. A. M.

THÉÂTRE Ras al mahna de Tayeb Bouamar : quand rire c’est dire

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 11 août 2011 - PAGE 10

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

D’emblée, le journalisteMohamed-Réda Khiar,modérateur de la ren-

contre, fera remarquer àson invité que le contratd’acquisition de la chaînede télévision n’a été signéque le 26 juin dernier. «Cen’est pas par choix car lesnégociations avaient com-mencé début mars.

Ça m’a laissé un mois etquatre jours devant moiavant le Ramadan. Etre aurendez-vous du Ramadanétait pour moi une obliga-tion et un challenge afin demarquer le retour de lachaîne», a-t-il répondu.

Vinrent ensuite lesquestions inévitables surl’identité, la «nationalité, laligne éditoriale, voire «lacouleur politique» de BeurTV, une société de droit

français. «Sans démago-gie, je dirais que Beur TVest algérienne d’esprit,française de naissance.Nous voudrions qu’elledevienne un espace d’ex-pression d’opinions et unespace d’expression dugénie artistique universelpas seulement algérien.Beur TV est aussi une chaî-ne des Algériens et desMaghrébins installés enFrance. C’est une chaîneque je dirais mi-généralistequi touche à tout.

Sa ligne éditoriale estaussi dans son nom. Ainsi,elle est à l’écoute des pré-occupations de notre com-munauté à l’étranger».

Concernant les pro-

chaines échéances électo-rales en Algérie et en Fran-ce, il a répondu que BeurTV ouvrira ses portes àtoutes les sensibilités etcourants politiques tra-vaillant dans la légalité.

«Personnellement, je neconsidère pas que la télévi-sion est un outil de guerre.Au contraire, c’est un espa-ce d’expressions politiqueset autres», précisera-t-ilencore.

Autre question inévi-table : la censure. «Il n’ y apas eu de contraintes ni enAlgérie, ni en France.

Je n’ai pas eu de pres-sions, ni d’obligations et sidans le futur il y en aura, jevous le dirais», répondra-t-

il en souriant. Un journalis-te voulait connaître le mon-tant de la transaction d’ac-quisition de Beur TV.«Voilà, il n’y a rien à cacherd’autant plus que dansquatre mois, vous trouve-rez tous les chiffres dans lejournal officiel de laChambre de commerce deFrance. Entre un et demi etdeux millions d’euros ontservi à payer les dettes del’entreprise (…) Créer unenouvelle chaîne auraitcoûté moins cher, mais j’aipréféré investir dans uncapital et potentiel notoriétéet sympathie dus aussi à laradio Beur FM».

Un autre intervenant aparlé de «bataille avec Ber-

bère TV». Là aussi laréponse de Mehigueni aété claire et désarmante desincérité : «Je ne suis pasun concurrent mais uncomplément du paysage

audiovisuel algérien etmaghrébin. Au contraire, jevoudrais bien que BerbèreTV récupère, par exemple,les millions d’Algériens quiregardent les chaînes detélévision étrangères etl’ENTV est pour moi unegrande école.» RédhaMehigueni est le premierinvité des Mille et une newsd’Algérie News.

L’invité de ce soir, jeudi,est Abderrahmane HadjNacer, ancien gouverneurde la Banque d’Algérie quianimera une rencontre-débat autour de son ouvra-ge «La martingale algérien-ne, réflexions autour d’unecrise».

Kader B.

RÉDHA MEHIGUENI, P-DG DE BEUR TV, AUX MILLE ET UNE NEWS

«Une chaîne algérienne d’esprit,française de naissance»

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Bijoux berbères, pote-ries kabyles, objets encéramique, tapisseries…et bien d’autres œuvresartisanales sont admira-blement agencés dans despetits stands, où l’art et lacréation rivalisent d’imagi-nation. Z’hira Bacha et sonneveu Aziz sont fiers d’ex-hiber le fruit de leur ouvra-ge.

Poteries, mains deFatma et autres objets dedécoration font leur show.«Notre collection est entiè-rement faite main. C’est dela poterie traditionnelleassaisonnée d’une touchede modernité !» expli-quent-ils.

Ce tandem a participé àde nombreuses exposi-tions, même à l’étranger.«En 2003, nous avonsobtenu le prix de l’Unes-co,» confient-ils. Juste àcôté, un autre espace atti-re notre attention. Miroirsen forme de guitare, ins-truments de musiquedécoratifs, dont l’Imzad dudésert, lampes en jute,

miroirs en cuir… L’auteur de toutes ces

merveilles est un jeuneautodidacte. Il s’appelleHassam Abdelaziz etconsacre tout le tempslibre que lui laisse sonboulot de fonctionnaire àimaginer ses futures créa-tions.

«La guitare en verre, cen’est sûrement pas pourJimmy Hendrix, qui lescassaient sur scène ?»Abdelaziz éclate de rire àla suite de cette boutadeet répond du tac au tac.

«Non ! Pas assez soli-de pour Jimmy Hendrix !En fait, c’est la guitare demon père qui m’a servi demodèle pour la dessiner.

Elle suscite toujoursautant de curiosité, sansdoute à cause de son ori-ginalité.

De là, à donner unconcert avec… je ne peuxjurer de rien !». Ce créa-teur a une prédilectionpour des matériaux natu-rels qu’il transforme au gréde son imagination et qui

font mouche auprès dupublic. Avec le cuir ou lebois, Abdelaziz Hassamdonne libre cours à sacréativité. «La matière pre-mière, il faut souvent allerla chercher dans la nature.Le reste, c’est une ques-tion de feeling !»

Une belle expo àdécouvrir avant le 14 août2011. En soirée, entre 22het minuit trente à la Média-thèque d’Arts et Culture dela rue Didouche-Mourad àAlger.

Sabrinal

EXPO AU CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES D’ALGER

L’art et la matière !

Si le terme n’a pas été trop souvent utilisé, on aurait pu dire que Rédha Mehigueni est une forcetranquille. En effet, le nouveau P-dg de Beur TV a allié la force de la persuasion à la modération du

propos lors de sa rencontre-débat, mardi soir aux «Mille et une news» du quotidien national Algérie News.

Organisée par la Chambre des métiers dela wilaya d’Alger en collaboration avec l’Eta-blissement arts et culture, une belle expo-vente d’objets traditionnels a ouvert sesportes dernièrement au bas de la rueDidouche-Mourad, face à la Faculté centrale.

SOIRÉES RAMADANESQUES À TIGZIRT

Ruée vers le portL’esplanade du port de pêche et deplaisance de Tigzirt attire chaque soir,après le f’tour, des milliers d’amphi-tryons. Un fait nouveau, cette année,les visiteurs nocturnes ne se limitentpas aux seuls citoyens des com-munes environnantes et autres esti-vants, ils viennent aussi de Ouague-noun, de Tirmitine ou de Larbâa NathIrathen.

Jusqu’à des heures tardives, l’esplanadedu port de Tigzirt ne désemplit pas. Contraire-ment aux années précédentes où des soiréesartistiques sont organisées ça et là, aucuneactivité culturelle n’est programmée pour lesveillées ramadanesques 2011.

C’est ce qui explique le rush que connaîtactuellement ce port, devenu le lieu le plusprisé par les citoyens du nord de la wilaya deTizi-Ouzou les estivants, et les familles parti-culièrement.

«Je suis en famille à Tigzirt depuis unesemaine. J’ai loué un appartement pour 15jours. Depuis notre arrivée le premier jour duRamadan, on se rend chaque soir à l’esplana-de du port», nous confie un père de famille de

Rouiba. A vrai dire, le port de pêche et deplaisance de Tigzirt, et en plus de sa vocationinitiale, est en passe de devenir un lieu de vil-légiature par excellence. Si les adultes secontentent des interminables discussions surles bancs de l’esplanade ou sur la terrasse del’unique cafétéria des lieux, les adolescents,eux, ne se lassent pas des manèges, assaillisjusqu’à l’heure du s’hour.

«C’est un lieu de convivialité et de loisirspour nous. Ce port nous permet de prolongerles heures d’évasion», souligne une mère defamille, venue avec ses deux enfants en basâge.

Toutefois, et il faut le souligner, le seulpoint noir est à mettre à l’actif de la mauvaisegestion de la circulation automobile le long del’unique rue qui mène au port de l’ex-Lom-nium. Chaque soir, la rue du 11-Décembre1960 connaît de véritables bouchons. Desencombrements qui persistent des heuresdurant.

Quant à l'animation qui fait défaut actuelle-ment,tout porte à croire que l'installation,cette semaine même, d'un Comité de fêtes dela ville de Tigzirt,y changera quelque chose.C'est le vœu de toute une population.

K. Bougdal

Chaque fin de semai-ne de ce mois de Rama-dan, des succursales deToyota Algérie, organisentdes «Nuits du conte».

Ces soirées sont ani-mées par la troupe deSaïd Ramdane, conteurprofessionnel et co-fon-dateur du Festival duconte à Grenoble, enFrance.

Chaque jeudi et ven-dredi, de 21h30 à minuit,les showrooms des suc-cursales d’Alger, Oran,Annaba et Ouarglaouvrent leurs portes auxenfants et aux adultes quiécouteront des mer-veilleux contes du terroiralgérien lors de véritablesspectacles animés pardes troupes de théâtreprofessionnel.

Ces spectacles duconte seront accompa-gnés par des jeux interac-tifs et amusants. Unemaquilleuse sera présen-te et au service des petitsprinces et princesses.

Toyota Algérie a enprojet l’édition d’un recueilde contes algériens (il estactuellement en coursd’élaboration) qui seradistribué gratuitement auxenfants, afin de préserverce patrimoine.

ConférenceAli Haroun animera ce vendredi (12 août), une conférence-débat à IRDH-Ecole (18A, rue Zighout-Youcef - Oran),autour de son ouvrage «L’éclaircie», suivie d’une vente-dédicace.

SHOWROOMSDE TOYOTA

ALGÉRIE

«Nuitsdu conte»

Pour cette année, et même si leurnombre a diminué encore une fois enraison des évènements qu’a connusl’Égypte, plus d’une dizaine de feuille-tons radiophoniques ont pu échapperau blocus involontaire.

Cette saison, le coût de productionpour la radio a nettement été réduit, lasérie ne dépasse pas les 150 000livres contre 300 000 l’année précé-dente.

Cela n’a pas freiné l’affluenced’étoiles connues du monde du ciné-ma à se produire à la radio.

A l’exemple de Noor aux côtés d’Ah-med Ezz dans La lampe d’Aladin.

L'histoire, le scénario et le dialoguesont de l’artiste Mahmoud Albezawy.La série tourne autour d’Aladine(Ahmed Ezz), qui rêve de trouver larichesse et dans sa quête il rencontreNoor qui sera en fait son trésor.

Pour sa part, Mohamed Hinidi achoisi la talentueuse Hind Sabri qui n’apas hésité à accepter sa proposition,

même si elle se remettait à peine d’unaccouchement. Ensemble, ils ontenregistré Kalkane fi Massr (Préoccu-pé en Égypte). Hinidi incarne un pay-san du Sud égyptien qui se rend auCaire et fait la connaissance d'une pro-priétaire d'une chaîne de télévisions,campée par Hind Sabri.

Les deux tenteront ensemble defaire de cette station locale une grandechaîne. L’œuvre est écrite par HaniJamal Eddine, scénarisée par WalidKamel et réalisée par Tamer Hosni.L'on voit au casting Iheb Famé, TarekAbdel Aziz et Nesma Mamdouh.

Ahmed El Sakka et Nelly présen-tent, quant à eux, Le Kamélia et letemps, un feuilleton qui revient sur lesévènements en Égypte depuis 1981jusqu'à la date du 25 janvier qui a toutfait basculer à travers des rebondisse-ments sociaux et romantiques.

L’artiste Mustafa Qamar participe ceRamadan avec un feuilleton radiopho-nique intitulé Farès al zaman al saeed(Le cavalier du temps magnifique). Lefeuilleton comique est une histoired’amour entre Mustafa et l’artiste Zinaqui cherche à le tester pour mesurerson attachement à elle.

D’un autre côté, un ami communcherche à les mettre dans des situa-tions compliquées.

On retrouve aux côtés de MustafaKamar les acteurs et actrices Zina,Khaled Mahmoud, Maha Abu Ouf,Hassam Kami, Engie Ali et SuleimenEid. L’histoire est signée de BahijIsmail et la réalisation de MontaserAbdelfattah.

Ahmed Hilmi partage la vedetteavec son épouse Mouna Zaki, avecAyich Boutoula.

Le feuilleton raconte une comédiehilarante d’un jeune à qui arrivent dessituations compliquées, que l’acteurinterprète avec un humour savoureux.

L'artiste Ahmed Hilmi est très actifdurant ce Ramadan, il revient à sonémission avec les enfants qui l’a pro-pulsé au rang des grandes stars de lacomédie, avec un nouveau conceptintitulé Chouyite Eyal (Quelquesgamins). L’acteur présente égalementune émission «Dis, dis quelquechose» avec à chaque épisode unartiste célèbre comme invité.

D’autres acteurs se sont dirigésvers le feuilleton radiophonique cetteannée, notamment le grand Yahia ElFakharani, Hala Fakher, Mimi Jamal,Ahmed Rizk, Sawssan Badr…

Le feuilleton, qu’il soit télévisé ouradiophonique, intéresse et attire tou-jours autant, d’où l’importance querevêt ce secteur de la production, spé-cialement durant le mois de Ramadan.

Amel B.(zapping.rama-

dan@yahoo.fr)

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 11 août 2011 - PAGE 11

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

Durant le Ramadan, les comédiens Durant le Ramadan, les comédiens préfèrent la radiopréfèrent la radio

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De plus en plus des acteurs et actrices parmi les jeunes stars du grand et petit écran se dirigent vers la radio pour présen-ter des feuilletons durant le mois de Ramadan. Certains ne se produisent pas cette année à la télévision mais ont tenu àêtre présents en ce qui concerne la radio. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le feuilleton radiophonique a un audi-

toire fidèle, surtout au Moyen-Orient et en Égypte en particulier. Ces feuilletons sont suivis avec beaucoup d’intérêt.

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Restaurant marocain

Tadj Moulay

Adresse : Centre commercial Essafa22, Rue des frères Azizou Sidi-Yahia

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Henidi et Hind.

Ahmed Iz et Noor.

Ahmed Hilmi et Mona Zaki.

Ahmed El Saâ.

ZAPPING

SS oo ii rr éé ee ss mm uu ss ii cc aa ll ee ss tt oo uu ss ll ee ss jj oo uu rr ssSS oo ii rr éé ee ss mm uu ss ii cc aa ll ee ss tt oo uu ss ll ee ss jj oo uu rr ss

MC ORANL’AG élective aujourd’hui

L’assemblée générale élective duMC Oran aura lieu aujourd’hui et le nouveauprésident ne sera qu’un ancien élu qui n’a pusauver le club de la relégation.

Lundi, l’assemblée générale extraordinai-re du MCO avait débuté avec du retard du faitque le quorum n’était pas atteint à l’heureconvenue. La DJS d’Oran a déléguéMM. Kendouci, Lahmar et Boussoufi pourassister aux travaux de l’AGEX. Ils ont procé-dé au contrôle de la liste des membres del’AG. Il y avait aussi un représentant de la jus-tice (un huissier de justice, en fait), Me FarikAli, qui a consigné tous les détails de l’opéra-tion. M. Boussoufi (S/D-DJS) a d’abord ludevant les membres présents la lettre dedémission du désormais ex-président duCSA, Tayeb Mehiaoui. Une démission accep-tée à l’unanimité. Des discussions en apartéentre les membres de l’AG ont abouti à unerésolution tendant à transformer cette démis-sion en un retrait de confiance. La motion aété acceptée par l’ensemble des présents. Ilest question aussi de destituer tous lesmembres gestionnaires et autres ayant activéau sein du CSA lors de l’exercice 2011-2012.Sans oublier toutes les personnes installéespar Tayeb Mehiaoui dans les structures duclub. Les présents ont, enfin, demandé à cequ’une enquête soit diligentée sur la gestiondu club pendant ladite saison. Les doléancesainsi notifiées, une commission a été installéeen vue de recueillir les candidatures. Uneautre commission de contrôle se chargera devérifier les avoirs du club et les actions desex-membres de la SSPA/MCO.

C. K.

MC EL-EULMAMadjid Taleb à la barre

techniqueFinalement, après le faux bond de

Christian Castellan Jaques, qui a opté pourl’ES Sétif, les dirigeants eulmis, peu inspirés,se sont tournés vers la piste du coach étran-ger en allant dénicher l’oiseau rare du lointainCanada. Le nom du nouveau patron tech-nique de l’équipe première n’est autre queMadjid Taleb, un illustre inconnu dans lemilieu footballistique algérien. Il faut dire queles deux malheureuses expériences vécuesavec Castellan et Malek Hakim, remerciés àmi-parcours du championnat, n’ont pas servi àgrand-chose. A croire aussi qu’il y a pénuried’entraîneurs dans notre pays. M. Taleb seraassisté dans sa mission par MohamedBoutadjine, lequel n’a pas un CV garni, saufqu’il est l’ex-directeur technique national mili-taire au Canada. Des choix qui ne manquentpas d’intriguer les fans du club, lesquelsappréhendent une nouvelle saison de cau-chemars. Ceci en se basant sur la qualitémoyenne des joueurs recrutés, à l’exempledes deux derniers, Bouaïcha (USMAn) etAdel Naâmane (ESM Koléa). A signaler quela reprise des entraînements se fera avecseulement 16 éléments en attendant de nou-velles recrues.

Mostefa Djafar

MO BÉJAÏABenhocine, un ex-Canari

chez les CrabesSollicité par plusieurs formations des deux

divisions professionnelles, le joueur de couloirdroit Mohamed Benhocine, pur produit de laJSK qu’il a quittée il y a une année, a finale-ment trouvé chaussure à son pied en allantrenforcer les rangs du MO Béjaïa, le nouveaupromu en ligue 2 professionnelle.

Très vite, cet excellent joueur de couloir,tout juste âgé de 22 ans, s’est entendu avecles dirigeants du club populaire de Béjaïa où ilretrouvera un entraîneur (Mourad Rahmouni)qu’il ne connaît que très bien puisque en plusde l’avoir eu à la JSK, il a travaillé sous sesordres la saison dernière au NARB Réghaïaoù ils ont raté de peu l’accession au profitdu… MOB.

A. M.

USM KHENCHELAElu, le nouveau président

démissionne 24 heures après

Il y a de ces records qui ne seront pasbattus de sitôt. Celui réalisé par le nouveauprésident de l’USM Khenchela fera, en toutcas, date. Sitôt élu, M. Athmani Abdelmalek,un industriel connu dans la ville d’El-Kahina, aremis sa démission en refusant d’effectuer lapassation de consignes.

Ce lui qui devait être le nouveau patrondes Noir et Blanc n’a pas voulu mentir auxsupporters, surtout lorsqu’il s’est rendu comp-te que le compte bancaire du club était bloquésuite au rejet par les membres de l’AG desbilans de l’ancien bureau.

Benzaïm Abdelouahab

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 11 août 2011 - PAGE12

CE VENDREDI (21H), AU CAIRO STADIUM : EL AHLY (ÉGYPTE) - MC ALGER

LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE(TOUR DES POULES, 3e JOURNÉE)

FOOTBALL

Il n’a pas falluattendre longtemps pourvoir la JSK se retrouverface à son destin danscette coupe de laConfédération. Pouravoir mal, très mal, négo-cié ses deux premièressorties, la bande à Saïbn’a plus désormaisqu’une toute petite chan-ce de décrocher une desdeux places qualifica-tives aux demi-finales.

Logiquement, il est clairqu’après deux journées, lesKabyles font figure désormaisde première équipe à ne pastrop escompter poursuivre leparcours au-delà des poules.Mais comme l’adversaire queleur propose le programme dela troisième journée n’est pasà des années lumière plusloin, et que le MAS de Fès n’apas encore gagné son billetpuisqu’il sera en appel à Alger,on peut se dire que la petitechance des Canaris est réelle.Elle passe irrémédiablementpar un succès ce vendredi soiraux dépens des Congolais duDC Motema Pembe. Une vic-toire des Canaris et un matchnul dans l’autre match de lapoule B entre les SunshineStars et le MAS de Fès, et lereprésentant algérien pourracroire de nouveau en son étoi-le. Plus facile à dire qu’à faireévidemment.

Avec les problèmes quisont les leurs depuis le débutde cette campagne, lesKabyles se retrouvent face à

une montagne à surmonter.Alors, pour ne pas avoir plusde regrets qu’ils n’en ont eujusque-là, il ne leur reste qu’àjouer à fond leur petite chanceface à une équipe de MotemaPemba à peine mieux lotiepuisqu’elle ne compte qu’unpetit point dans son escarcelle.Mais voilà, les Congolais nesont pas confrontés à un pro-blème gros que celui aveclequel doit composer MoussaSaïb.

En effet, jusqu’à mardi, lestaff kabyle ne pouvait pascompter plus de douze joueursde champ disponibles pourcette rencontre. Aux joueursinéligibles sont venus s’ajouterles nouveaux blessés que sontSaïdi, Assami et Hezil alorsque Tedjar se retrouvecontraint de ronger son freinpour cause de suspension.Heureux que Saïb récupère lepetit Lamhène qui vient toutjuste de se remettre d’aplombmais certainement pas aupoint de tenir tout le match.Ainsi, il y a lieu de s’attendre

voir quelques traits de l’urgen-ce de la situation sur la com-posante qu’alignera Saïb.Déjà, on sait que l’animationdu jeu sera confiée à Ziad, luiqui s’est fait justement remar-quer à ce poste lorsqu’il était àBatna. Younès et Hanifi serontsur les côtés de l’attaque àtrois avec Boulemdais dansl’axe. Khelili, Rial, Remache etNessakh constitueront le qua-tuor défensif derrière le duopréposé à la récupérationcomposé de Camara et ElOrfi. Une équipe somme touted’un bon acabit, mais gare aucoup de pompe parce que surle banc, Saïb n’aura à sa dis-position que les joueurs rele-vant de blessures commeLamhène ou Saidi et avec les-quels il ne veut pas s’aventu-rer au moindre risque. A voirde près la situation, elle n’estpas totalement désespérée,surtout si en parallèle, samedià Fès, le match MAS-Sunshine Stars sera bouclésur un nul.

M. Azedine

CE VENDREDI (22H) AU STADE DU 5-JUILLET : JSK – DC MOTEMA PEMBE (RDC)

Un match pour entretenirle petit espoir

Boulemdais et la JSk n’ont plus droit à l’erreur.

Un feu d’artifice pour les 90 ans du Doyen ?

COUPE DE LA CONFÉDÉRATION (TOUR DES POULES, 3e JOURNÉE)Ph

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Le Mouloudia peut-i lencore nourrir l ’espoir degagner dans la compétitioninterclubs majeure organiséepar la CAF ?

La question est sur toutesles lèvres chez lesMouloudéens depuis que laformation de AbdelhakMeguellati a sombré face auxWidadis du Maroc.Désormais, les Vert et Rougene sont pas loin d’être fixéssur leur sort dans cetteépreuve qu’ils ont entamée,dès le tour préliminaire faceaux Centrafricains du RealBangui, sur des bases catas-trophiques.

A savoir un effectif réduità sa plus juste expression,des conflits sans fin et desconfrontations souvent rem-portées sur le fil du rasoir. Lemiracle mouloudéen a payénotamment face auxZimbabwéens de Dynamoset les Angolais d’InterClube.Puis, lors du

premier match de poulescontre l’ES Tunis. Les Sanget Or de l’Espérance sem-blaient, sans conteste, cetogre à qui rien, plus rien, nerésistait. Sauf que le soir du16 juillet dernier, Megherbi etles Mouloudéens ont su com-ment surmonter leurs nom-breuses insuffisanceshumaines, techniques, tac-tiques et psychologiques etparvenir à neutraliser l’équipede Nabil Maâloul.

Une rage de vaincre quin’est pas apparue lors dudéplacement au Royaumechérif ien où Besseghir etconsorts ont sombré corps etâme. Une gif le malvenuepour un club saigné à blancpar une intersaison qui feradate, où pas moins de huitéléments (Mokdad,Bedbouda, Derrag,Bouchema, Zemmamouche,Sofiane, Slimani et Herkat)abandonnèrent le navire

moulou-

déen. L’arrivée, au compte-gouttes, de quelques nou-velles recrues (Berradja,Belaïd, Oussalé et Mobitang)ne sera qu’un feu de paillepour une équipe décimée etéreintée par le long marathonimposé par la défunte LNF.Le départ de Zekri et l’inca-pacité des dirigeants de luisubstituer un coach à lamesure des ambitions duclub allaient compliquer l’en-tame de cette suite de l’aven-ture africaine qui fuit les clubsalgériens depuis le change-ment de système. Sétif et laJSK, et par le passé l’USMA,avec leur armada de star-lettes se sont cassé les

dents. Le MCA, peu armé, sedevait-il de se lancer dansune épreuve qui, à courtterme, risque de le ruiner. Laposition de relégable occu-pée par le club algérois dansle dernier exercice n’y estpas étrangère : l ’équipesacrée championne d’Algériesous la coupe du FrançaisAlain Michel n’avait ni lesmoyens humains ni tech-niques de concourir sur deux,voire trois tableaux (en couped’Algérie, les Mouloudéensont atteint les quarts de fina-le). Une obsession qui aconfirmé la démesure, l’irres-ponsabilité des dirigeants duclub qui, décriés par les sup-

porters et l ’opposit ion,n’avaient pas convenu d’unevision réaliste dans l’optiquede redonner au Doyen sonlustre d’antan. La preuve, à90 ans, le Mouloudia d’Alger,SDF d’une ère, ne sait mêmepas s’il faudra fêter son anni-versaire à la maison (villa deChéraga) ou dans une mai-son de vieillesse.

Face à la vieille garde duAhly du Caire, la questionsera différente : ce seravaincre ou disparaître decette ligue des champions.Pour les 90 bougies duDoyen, l’exploit mérite d’êtretenté.

M. B.

Le rêve est permis. Pour le MC Alger, qui, enchutant lourdement à Casablanca face au WAC,a compromis sérieusement ses chances de figu-rer dans le dernier carré de cette ligue deschampions d’Afrique, le rendez-vous de demainsoir au Caire face aux Égyptiens du Ahly estcapital.

Le MCA a besoin d’un miracle.

16 JOUEURS ONT EFFECTUÉLE DÉPLACEMENT

Le MCA à piedd’œuvre au Caire

Le MC Alger s'est envolé hier matin en direction de lacapitale égyptienne, Le Caire, pour y affronter vendredi laformation d'Al Ahly, pour le compte de la troisième jour-née de la phase des poules de la Ligue des championsd'Afrique. 16 joueurs font partie de la délégation moulou-déenne qui est conduite par deux dirigeants. La seuledéfection à noter est celle du défenseur central,Mohamed Megherbi, qui n'a pas accompagné son équipeen raison de sa suspension. En revanche, le nouveaumanager général du club, Fayçal Badji, était du voyage.L'ex-capitaine de la formation algéroise signe ainsi sonretour au MCA, en occupant de nouvelles fonctions.

Le défenseur camerounais, Mobitang, pour qui çasera la première apparition officielle dans le onze dedépart du Doyen des clubs algériens depuis qu'il l'arejoint, a déclaré à la presse, quelques instants avant ledépart vers Le Caire, que son équipe «se rendra enEgypte en conquérante». «Certes, Al Ahly a une richeexpérience dans ce genre de compétition par rapport ànous, mais tout se jouera sur le terrain. On ne craint pasl'adversaire, et on fera tout pour revenir de là-bas avec aumoins un point», a-t-il dit.

Débuts réussis de Bedbouda

avec Le Mans FCLe défenseur international olympique algérien Brahim

Bedbouda a réussi ses grands débuts avec sa nouvelleéquipe Le Mans FC à l'occasion de la rencontre des1/32es de finale de la Coupe de la Ligue contre Istres (0-2), disputée mardi soir à Istres (France).

A l'occasion de son baptême du feu sous les couleursdes Manceaux, l'ex-défenseur du MC Alger, aligné dansle onze de départ, a contribué à la qualification de sonclub pour les 1/16es de finale. Le site officiel du club de laLigue 2 française n'a pas tari d'éloges sur cette premièresortie de Bedbouda. «Brahim Bedbouda a beaucouparpenté son couloir gauche, se permettant même uneoccasion de la tête au-dessus et quelques montées inté-ressantes», écrit-il dans son compte rendu. Absent lorsdes deux premières journées du championnat de Francede Ligue 2, Bedbouda pourrait effectuer demain vendredises grands débuts en championnat contre Bastia, l'actuelleader de la compétition, au stade Furiani. Le latéralgauche algérien, Brahim Bedbouda, s'est engagé le 6juillet dernier pour trois ans avec Le Mans FC.

DEUXIÈME SÉANCED'ENTRAÎNEMENT DESVERTS À MARCOUSSIS

Hadj Aïssa se blesse

La sélection algérienne de football aeffectué mardi soir sa deuxième séanced’entraînement au Centre national de laFédération française de rugby à Marcoussis(26 km au sud de Paris), lieu de son stagede préparation pour les prochaineséchéances officielles.

Tous les joueurs présents au stage desVerts ont participé à cette séance d'entraî-nement à l'exception d'Adlène Guedioura etRafik Djebbour, blessés, alors que BrahimFerradj, également blessé, a quitté leregroupement et rejoint son club de Brestpour poursuivre les soins.

De son côté, Lazhar Hadj Aïssa, légère-ment blessé, a effectué des tours de pisteavec le préparateur physique GianicolasBisciotti. Le sélectionneur national VahidHalilhodzic a axé son travail sur l'aspecttechnico-tactique, programmant plusieursateliers avec ballons. Une troisième et der-nière séance d'entraînement avant la fin dustage était prévue, hier en fin de journée, auCentre national de la Fédération françaisede rugby à Marcoussis.

Ce premier stage sous la conduite de«coach Vahid», qui coïncide avec une datede la Fédération internationale (Fifa), inter-vient à moins d'un mois du prochain matchofficiel face à la Tanzanie, prévu le 3 sep-tembre à Dar Es-Salaam, pour le compte dela 5e journée (groupe D) des éliminatoires dela Coupe d'Afrique des nations 2012.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 11 août 2011 - PAGE13

MONDIAL-2011 DES U20 (8e DE FINALE)FOOTBALL

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Rodriguez sauve la Colombie, penalties à gogo

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Les deux premiersquarts de finale samediauront l 'accent latin :Portugal-Argentine etMexique-Colombie.

Les Colombiens, souve-rains lors du premier tour(trois victoires, dont un 4-1contre la France), se sontfait peur. Peu après l'ouver-ture du score de Muriel à la56e minute (son 4e but, àégalité avec l 'EspagnolAlvaro Vazquez), lesCostariciens ont renversé latendance par Ruiz (63e) etEscoe (65e).

Mais le capitaine cafete-ro, Franco, égalisait de latête (79e) et Rodriguez libé-rait le stade El Campin deBogota dans les dernièressecondes (90e+3). Dans lechoc de la soirée, Argentine-Egypte (2-1), les trois butsont été inscrits sur penalty,le doublé de Lamela l'em-portant sur la transformationde Salah. Pourtant, lesPharaons ont eu la mainmi-se sur le match mais sesont montrés maladroits en

attaque. C'est aussi unpenalty qui a permis auPortugal d'aller en quart.Marqué par Nelson Oliveiradès la 7e minute, il a permisaux Lusitaniens de s'impo-ser, même s'ils ont eu l'es-sentiel des occasions, faceà des Guatémaltèques quin'auront réagi que dans ledernier quart d'heure. Maisils avaient déjà écrit unepage d'histoire en attei-gnant pour la première foisles 8es de finale, après unpremier tour statistiquementcocasse (onze buts encais-sés, un seul marqué !). Pasde penalties pour Mexique-Cameroun (1-1 a.p., 3-0t.a.b.), mais des tirs au but! A l 'ouverture du scorecamerounaise de Ohandza(79e) avait vite répondul'égalisation de Orrantia(81e), avant que les troistireurs camerounaisn'échouassent à la loteriefinale (arrêt du gardien,transversale et poteau),contrairement à leurs homo-logues.

RÉSULRÉSULTTAATSTSHuitièmes de finaleJoués mardi A Pereira : Cameroun -

Mexique 1 - 1 a.p. (0-3t.a.b.)

A Cali : Portugal -Guatemala 1 - 0

A Bogota : Colombie -Costa Rica 3 - 2

A Medellin : Argentine -Égypte 2 - 1

START (HEURES ALGÉRIENNES)

Joués hier soir Match 41 (23h) : Nigeria

- Angleterre, à Armenia

Match 42 (23h) :Espagne - Corée du Sud, àManizales

Jeudi 11 aoûtMatch 43 (2h) : Brésil -

Arabie saoudite àBarranquilla

Match 44 (2h) : France -Equateur, à Cartagena

Quarts de finaleDimanche 14 août Match 46 (00h) :

Portugal - Argentine, àCartagena

Match 45 (2h) : Mexique- Colombie, à Bogota

Match 48 (21h) : vain-queurs matches 44 - 41, àCali

Lundi 15 aoûtMatch 47 (00h) : vain-

queurs matches 43 - 42, àPereira

Demi-finalesMercredi 17 août (17h

locales, 23h) : vainqueursmatches 48 - 46, à Medellin

Jeudi 18 août (20hlocales, 2h): vainqueursmatches 47 - 45, à Pereira

MATCH POURLA TROISIÈME PLACESamedi 20 août (23h), à

Bogota

FINALEDimanche 21 août (2h),

à Bogota.

James Rodriguez a sauvé in extremis laColombie contre le Costa Rica (3-2) grâce àun des cinq penalties marqués mardi lorsdes quatre premiers 8es de finale du Mondialdes moins de 20 ans, qui ont vu égalementles qualifications de l'Argentine, duPortugal et du Mexique.

Le Brésil grand favori.

COMMUNIQUÉSuite aux perturbations de son programme de vols, aussi bien sur le réseau international que sur le réseauintérieur, provoquées par la grève de son personnel navigant commercial du 11 au 14 juillet 2011, la com-pagnie Air Algérie réitère ses excuses à l’ensemble de sa clientèle ayant subi des désagréments du fait decette grève.A cet effet, un large programme de compensation commercial en faveur de tous les clients touchés parcette grève — en possession d’une réservation ferme sur un vol d’Air Algérie entre le 11 et le 14 juillet 2011inclus — a été mis en place sous forme de bons de réduction à retirer au niveau des points de vente d’AirAlgérie.

Les montants de ces réductions sont respectivement de :

l 100 euros pour un vol international passagers au départ de l’étranger vers l’Algérie.l 5000 DA pour un vol international passagers au départ d’Algériel 1500 DA pour un vol intérieur du nord du pays.l 2500 DA pour u n vol du sud du pays.

Ces réductions pourront être utilisées, au choix du client, dans le cadre d’un achat de billet ou du règlementd’un excédent de bagages.

Ils pourront être retirés auprès de notre réseau d’agences à compter du 15 août 2011 et jusqu’au 31 octobre2011 inclus, sur présentation d’une pièce d’identité et du billet portant réservation sur un vol d’Air Algérie ini-tialement prévu entre le 11 et le 14 juillet 2011.

Les responsables desdifférentes divisions seréuniront aujourd’huipour prendre une déci-sion. «Suite aux derniersdéveloppements fournispar la police, nous allonstous examiner la situa-tion et nous communi-querons à ce moment-là.Mais avec les informa-tions que nous possé-dons actuellement, il n'ya aucune raison de pen-ser que des matches endehors de Londres pour-raient être af fectés»,indique le communiqué.

Alors que le calmesemblait être revenu àLondres, ce sontManchester, Liverpool etWolverhampton qui ontété violemment touchésmardi soir par lesémeutes. «Nous sommestous at t r is tés par lesrécents incidents et leurseffets sur la communau-té. Nous sommes actuel-lement en discussionavec nos clubs basés àLondres, la MetropolitanPolice et les autorités àpropos de la tenue desmatches dans la capitale

ce week-end», poursuitle texte de la PremierLeague.

On rappel lera quesuite aux émeutes qui

ont éclaté samedi, lematch amical Angleterre-Pays-Bas, prévu hier soirà Wembley, a été annu-lé. Idem pour Ghana-

Nigeria qui devait avoirlieu mardi soir à Watford,dans le nord de la capita-le.

Quatre rencontres du1er tour de la League Cupqui devaient se jouermardi à Londres (WestHam, Charlton et CrystalPalace) et à Bristol ontégalement été reportées.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 11 août 2011 - PAGE14

LE COUP D’ENVOI DU CHAMPIONNATD’ANGLETERRE COMPROMIS PAR LES ÉMEUTES

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On saura ce jeudi

Eto’o en Russie ?Ce n’est pas de lascience-fiction !

L'Inter Milan areconnu l'existencede négociationsavec le clubrusse AnzhiMakhachkalaen vue d'un pos-sible transfert deSamuel Eto'o.«Nous avons eu unerencontre informelle. Nous avons écoutéleur proposition mais comme il s'agit d'unjoueur important, ça ne peut pas se régleren un après-midi. Nous allons nous ren-contrer à nouveau», a expliqué le direc-teur sportif du club italien Marco Branca.Selon la presse italienne, le club russeaurait proposé 30 millions d'euros auxNerazzuri et un salaire de 60 millions d'eu-ros net sur trois saisons à l'attaquantcamerounais. S’exprimant à peine sur lesujet, hier, le président interiste MassimoMoratti a juste confié à Tuttosport : «Il y aune proposition, nous devons voir ce quenous faisons» sans pouvoir nier que leclub russe n’en finit pas de multiplier lesoffensives pour arriver à ses fins.

Le joueur dans tout cela ? Selon sonagent, Claudio Vigorelli, Samuel Eto'oaurait accepté l'offre faramineuse (20 mil-lions d'euros par an sur 3 ans) du clubrusse d'Anzhi. «Nous avons pratiquementconclu l'accord avec les Russes, a expli-qué l'agent au site russe Sport. Si tout sepasse bien, les deux clubs devraient semettre bientôt d'accord.» En cas dedépart, l'international camerounais devien-drait le joueur le mieux payé au monde.

Turan madrilèneArda Turan, le meilleur joueur turc, est

proche de rejoindre l'Atletico Madrid.Selon la chaîne d'information NTV, unaccord aurait déjà été trouvé pour le trans-fert de l'ailier gauche de Galatasaray dansla capitale espagnole. L'international turcdevrait signer pour cinq ans en faveur desColchoneros, moyennant un salaireannuel de 2,5 millions d'euros — plus 500000 euros en cas de participation à laLigue Europa et un million d'euros pour laLigue des champions — et le paiement de12 millions d'euros à Galatasaray. Lejoueur doit se rendre à Madrid pour signerson contrat après le match amical de sasélection contre l'Estonie, hier à Istanbul.

Mourinho – Vilas Boas :duel en vue

C’est Talksport qui nous l’apprend,André Villas-Boas, le manager deChelsea, se prépare à un tête-à-tête

avec l’ex-manager de Chelsea et sonmaître à lui, Jose Mourinho.

Le sujet du duel entre l’élève et lemaître ? Freddy Guarin, le milieu de ter-rain du FC Porto que les deux entraî-neurs, comme beaucoup d’autresd’ailleurs, entendent débaucher dans lestout prochains jours.

Sneijder à Man Uniteddans les 48 heuresWesley Sneijder devrait s'engager

avec Manchester United d'ci quarante-huit heures, selon le Daily Mirror. Lesagents du meneur de jeu devaient ren-contrer les dirigeants de ManchesterUnited hier, mercredi, afin de finaliser lesderniers détails de son contrat. Enmanque de liquidités, l'Inter devrait récu-pérer environ 37 millions d'euros dans latransaction. En rejoignant les Red Devils,Sneijder devrait percevoir un salaire de200 000 euros par semaine.

Arsenal met la pressionsur le Barça et Man CityAnnoncés sur le départ depuis plu-

sieurs semaines, Samir Nasri et CescFabregas ont été inscrits par Arsenal surla liste des joueurs envoyée à l'UEFApour le match de barrages de Ligue deschampions devant opposer lesLondoniens à l'Udinese, les 16 et 24 aoûtprochains, selon plusieurs médias espa-gnols et anglais.

En cas de participation à l'un de cesdeux matchs, les deux joueurs ne pour-raient plus disputer la compétition euro-péenne sous un autre maillot que celuides Gunners cette saison. ManchesterCity, qui souhaite recruter Nasri, et le FCBarcelone, qui veut rapatrier Fabregas,n'ont donc plus qu'une semaine pourconclure les transferts des deux joueurs.

Chelsea offre 30 millions plus Benayoun pour Modric

Chelsea est prêt à proposer 30 mil-lions d'euros ainsique YossiBenayoun afinde convaincreTottenham delui céder LukasModric, selon leDaily Mail.

Les Spurs,qui ont déjà refuséplusieurs offres desBlues dont la dernière déjà de 30 millionsd'euros, ont déclaré leur meneur de jeuintransférable et ne seraient pas convain-cus par cette nouvelle offensive.

Première offrerefusée pour Lass

Le Real Madrid aurait refusé une pre-mière offre de Tottenham pour LassanaDiarra, selon Marca. Après avoir transmisune offre de prêt jeudi dernier, HarryRedknapp serait revenu à la charge avecune offre d'achat ferme dans la journéede mardi.

Le montant de l'offre n'a pas été com-muniqué, mais il serait loin des 18 mil-lions d'euros réclamés par le Real. Lequotidien affirme également que le PSGaurait fait une offre directement à l'inter-national français.

Naples se met de la partiepour Giuseppe Rossi

Aurelio De Laurentis, le président deNaples, veut recruter Giuseppe Rossi etil serait prêt pour cela à payer les 30 mil-lions d'euros réclamés par Villarreal. «J'aiappelé Rossi et il était très content demon appel. Je suis aussi entré en contactavec Villarreal il y a un mois mais cen'est, pour l'instant, pas allé plus loin. Jeserai en Espagne à partir du 22 août et jerépéterai aux Espagnols que je suis prêtà payer ce qu'ils demandent.»

La Juve rabrouéepour Elia

La Juventus vise Eljero Elia, l’interna-tional hollandais, pour renforcer son côtégauche, mais Hambourg n'a pas l'inten-tion de vendre son international néerlan-dais.

«Nous ne voulons pas céder EljeroElia et n'avons aucune intention de levendre. C'est un joueur très importantpour nous», a déclaré Frank Arnesen,l'entraîneur du HSV.

Selon la presse allemande, laJuventus avait fait une offre officiellemardi pour engager l'ailier des Oranje.

Arshavin : «Je ne joueraijamais au Real»

Andreï Arshavin s'est clairement posi-tionné en cas de transfert en Espagnedans une interview accordée au médiarusse Sport express.

Barcelone a les faveurs du milieuoffensif d'Arsenal, à l'inverse du Real.«Je ne jouerai jamais à Madrid, mêmepour tout l'argent du monde», a affirmél'international russe, avant d'ajouter qu'ilétait «un admirateur du FC Barcelonedepuis très longtemps».

Arshavin devrait rester à Arsenalcette saison.

Totti, ce paresseuxL'ancien

entraîneurde l 'ASR o m e ,C l a u d i oR a n i e r i ,estime queFrancescoTotti qu'il aeu sous sesordres pen-dant un anet demi, estun «pares-seux».

«Parfois,Totti nes'entraînaitpas autantqu'i l auraitdû pendant la semaine. Et par consé-quent, je le laissais sur le banc ledimanche lors des matches», a préci-sé Ranieri tout en louant le talent deson ancien joueur, qui «aurait gagnéplusieurs fois le Ballon d'Or s'il avaitquitté Rome».

«(Totti) C'est le meil leur. J'aientraîné Lampard et Del Piero. Lepremier se consacrait aux entraîne-ments jusqu'au sacrifice. Le secondrestait après les séances et incitaitses coéquipiers à faire de même, àtravailler les coups de pied arrêtés, ilsollicitait les gardiens. Totti, à l'inver-se, rentrait directement à la maison»,selon le technicien italien.

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Sur fond d'émeutes à Londres et dans plu-sieurs villes anglaises, la Premier League aannoncé, hier mercredi, dans un communi-qué qu'elle décidera aujourd’hui si la premiè-re journée du Championnat d'Angleterre,prévue ce week-end, aura bien lieu.

12e CHAMPIONNAT DU MONDECADETTES

L’Algérie dans la poule ALe six algérien fera son entrée en lice dans ce championnat du

monde, ce vendredi (17h30 locales) contre la Turquie dont c’est la cin-quième participation. Le lendemain, les Algériennes, qui sont à leurdeuxième participation à cette compétition mondiale, affronteront laPologne (6e participation) à partir de 11h30, avant de croiser le secondreprésentant africain à ces joutes, l’Egypte (5e participation) le 14 août à11h30.

La composition des groupesPoule A : Algérie, Egypte, Pologne et Turquie.Poule B : Brésil, Mexique, Argentine et Slovaquie.Poule C : Serbie, Etats-Unis, Chine, Porto Rico.Poule D : Thaïlande, Japon, Allemagne et Italie.

Programmation poule A

17e CHAMPIONNATD’AFRIQUE JUNIORS FILLES

Les Algériennes flanchentface à la Tunisie

La deuxième sortie des Algériennes à l’occasion de ses championnatsd’Afrique juniors n’a pas connu le même bonheur que lors du match inaugu-ral de cette édition face aux Congolaises (21-14).

La sélection algérienne s'est, en effet, inclinée lors de sa seconde sortieface à son homologue tunisienne sur le score de 27 à 23 (mi-temps : 13-13),mardi soir à Ouagadougou dans le cadre de la 2e journée du groupe A. Lesprotégées de Naili Douaouda Djamila ont échoué et étaient appelées àréagir dès hier (18h, heure algérienne) face à la Côte d'Ivoire afin d’espéreratteindre passer en demi-finales et arracher ainsi leur qualification auMondial de la catégorie. De son côté, la Tunisie, avec deux victoires aucompteur, est virtuellement qualifiée pour le dernier carré de la compétitionet au Championnat du monde avant sa rencontre, hier, avec la RD Congoqui tentera de créer la surprise en battant les Maghrébines pour espérerpoursuivre l'aventure. Les Congolaises avaient battu mardi la Côte d'Ivoire(26-23), gardant ainsi une infime chance de se qualifier en demi-finales.Dans le groupe B, le Burkina Faso, pays organisateur, a essuyé sa deuxiè-me défaite de rang dans cette compétition, en s'inclinant face au CongoBrazzaville 30 à 10.

1re journéeVendredi 12 août (12h30) à lasalle Baskent Volley-ball Hall :Egypte- Pologne. Le 12 août (17h30) à la salleBaskent Volley-ball Hall : Turquie-Algérie.2e journéeSamedi 13 août (11h30) à la salleBaskent Volley-ball Hall : Pologne-Algérie.

Samedi 13 août (16h30) à la salleBaskent Volley-ball Hall : Egypte -Turquie. 3e journéeDimanche 14 août (11h30) à lasalle Baskent Volley-ball Hall :Algérie-Egypte. Dimanche 14 août (16h30) à lasalle Baskent Volley-ball Hall :Turquie- Pologne.

Le championnat anglais sous la menace des émeutiers.

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du cachet du Conseil d’Administration, celui-ci se trouve toujours et depuis la créa-tion de la M.G.T au niveau de la Direction Générale.

Et elle dénonce et poursuivra en justice les commanditaires de l’annonce publiéele 08/08/2011 N°808/B1 sur le quotidien Le Soir pour fausse déclaration et la repro-duction d’un autre cachet humide.

Il y a lieu de rappeler que le mandat de l’Assemblée Générale aexpiré le 22/11/2008, par conséquent, les membres sortants nereprésentent actuellement qu’eux-mêmes et ne peuvent êtreconsidérés que simples Adhérents.

Et comme preuve apportée pour étayer cette vérité, voilà lecachet du Conseil d’Administration.

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Le Soird’Algérie Monde Jeudi 11 août 2011 - PAGE16

Dans le même temps, leministre des Affaires étrangèresWalid Mouallem a reçu une mis-sion de l'Inde, du Brésil et del'Afrique du Sud, a rapporté l'agen-ce officielle Sana. La délégationest venue déployer de nouveauxefforts afin d'obtenir du régimesyrien qu'il mette fin à la répres-sion sanglante et dialogue avecles opposants. La mission devaitsouligner auprès du gouvernementsyrien la «nécessité de dialogueavec la population, la nécessité demettre fin à la violence et de res-pecter les droits de l'homme»,avait indiqué mardi un porte-parolebrésilien. Une quarantaine detransports de troupes chargés desoldats quittaient en fin de matinéeHama (centre), où l'armée s'étaitdéployée en force fin juillet aprèsdes manifestations monstres, aconstaté une journaliste de l'AFP

lors d'une visite organisée par lesautorités pour une soixantaine dejournalistes. La place Assi, où sesitue le siège du gouvernorat dansle centre de la ville et où avaient eulieu des manifestations ayant réunijusqu'à 500 000 personnes lesvendredis de juillet, était vide hor-mis quelques voitures et rares pas-sants. Les commerces sont fer-més, mais le gouverneur de Hama,Anas Naem, a assuré que les pro-duits de première nécessité com-mençaient à entrer dans la ville,notamment le pain et les légumes.

Ailleurs, les autorités net-toyaient les rues, levaient des bar-ricades et ramassaient des pierresqui jonchaient le sol alors que denombreux graffitis avaient été effa-cés sur les murs de la ville.L'armée était entrée en force àHama le 31 juillet et une centainede personnes avaient été tuées

lors d'une vaste offensive pour«l'une des journées les plus san-glantes» depuis le début de larévolte mi-mars contre le régimedu président Bachar al-Assad,selon des militants. Les journa-listes ont également été conduitsdevant un commissariat de policequi, selon l'officier de policeOussama Khalouf, a été «incendiéet saccagé par les saboteurs». Le31 juillet tous «les commissariatsde police ont été attaqués simulta-nément par les saboteurs» et «17policiers ont trouvé la mort», a-t-ildit. Des habitants interrogés parles journalistes ont également misen cause des «saboteurs» saluantl'intervention de l'armée. «L'arméeest venue pour nous protéger», aindiqué Fawaz, un habitant duquartier d'Al-Sawaeq. «Noussommes tous unis, nous, l'armée,et Bachar», a-t-il ajouté. «Dessaboteurs sont entrés dans monquartier ont ouvert le feu et ontsaccagé des maisons», a-t-il ajou-té. S'adressant aux journalistes,un autre officier a accusé «lesbandes armées d'avoir essayer desemer la discorde au sein de lapopulation».

Alors qu'elle se retirait deHama, l'armée poursuivait hier sesopérations dans d'autres villes

notamment dans la provinced'Idleb (nord-ouest), à Deir Ezzor(est) et dans des localités prochesde Damas. Dans la provinced'Idleb, «une femme est morte ettrois autres personnes ont étéblessées dans la ville de Sirmineoù les forces syriennes ont lancéhier matin une opération militaireet sécuritaire d'envergure», adéclaré le directeur del'Observatoire syrien des droits del'homme, Rami Abdel Rahmane,selon qui les «forces armées ontfait usage de mitrailleuseslourdes». Joint au téléphone parl'AFP M. Abdel Rahmane, basé auRoyaume-Uni, a d'autre part faitétat de tirs nourris à la mitrailleuselourde et d'explosions à DeirEzzor, qui a connu ces dernièressemaines des manifestations mas-sives. Selon lui, la «populationcraint un nouvel assaut» de l'ar-mée et de la Sécurité dans DeirEzzor où la répression a fait 17morts mardi.

M. Abdel Rahmane a égale-ment fait état d'un «importantassaut lancé mardi par l'arméedans les localités de Zamalka,Aarbine, et Hammoura, près deDamas, où elle procédait à uneimportante campagne d'arresta-tions». «Les coups de feu étaient

entendus jusque dans les villesvoisines», a-t-il ajouté.

Mardi, la répression a fait aumoins 34 morts à travers le pays.

Depuis le début de la contesta-tion à la mi-mars, plus de 2 000personnes sont mortes en Syrie,en grande partie des civils tués parles forces de sécurité, et plus de12 000 ont été arrêtées, selon lesorganisations de droits de l'hom-me. Malgré les pressions, le prési-dent Assad a affirmé mardi vouloirvenir à bout des «groupes terro-ristes», accusés par son régime desemer le chaos dans le pays.«Nous n'allons pas fléchir dans lapoursuite des groupes terroristes»,a-t-il dit, après une rencontre avecle chef de la diplomatie turquedépêché à Damas pour l'exhorterà cesser sa répression.

Dans le même temps, lesEtats-Unis mènent des discus-sions avec leurs partenaires pour«renforcer» les sanctions contre laSyrie, a indiqué la porte-parole duDépartement d'Etat VictoriaNuland, jugeant «ignoble» larépression orchestrée par le prési-dent syrien. «Il ne peut y avoiraucun type de partenariat avec unrégime qui fait ce genre de chosesà des innocents», a-t-elle ajouté.

SYRIE

L'armée sort de Hama et poursuit ses opérations dans d'autres villesL'armée syrienne s'est retirée hier de Hama après dix

jours d'une vaste opération ayant fait plus de cent mortsaprès des manifestations monstres en juillet contre lerégime du président Bachar al-Assad qui ne fléchit pasmalgré les pressions internationales.

Accusés de tentative de fuite,de possession illégale d'impor-tantes sommes de devises tuni-sienne et étrangère et de trafic debijoux, ils ont été arrêtés le 14 jan-vier dernier alors qu'ils s'apprê-taient à quitter le territoire tunisienà bord d'un avion privé, le jour dela fuite du président déchu.

Au début de l’audience, le pro-cureur, qui a requis les peines lesplus sévères devant le tribunal depremière instance, devait se pro-noncer dans la journée. Les accu-sés encourent de six mois à cinqans de prison et de fortesamendes, selon le code pénal tuni-sien. Le général Sériati, qui estpoursuivi pour complot contre la

sécurité intérieure de l'Etat, incita-tion au crime et provocation dedésordre pour lesquels il sera jugéultérieurement, est égalementaccusé dans cette affaire de com-plicité et de falsification de passe-ports. Accusations niées par lepuissant ex-chef de la garde prési-dentielle, et qualifiées de sans fon-dement par son avocat.

Pour rappel, Seriati avait étéarrêté le 14 janvier à l'aéroportmilitaire de l'Aouina adjacent, d'oùil venait de faire partir Ben Ali et safamille restreinte.

Parmi les 23 autres prévenusappelés à la barre, tous membresde la famille Ben Ali/Trabelsi ettous incarcérés, figurent le neveu

et deux des sœurs de LeilaTrabelsi. Ces derniers, lors de lapremière audience du 26 juillet,ont tous nié les faits qui leur sont

reprochés Au moment où se pour-suivait le procès, des centaines depersonnes sont sorties manifesterpour une justice indépendante et

une rupture avec l’ancien régimede Ben Ali. Selon l’AFP, les mani-festants scandaient en tapant desmains «Le peuple veut une justiceindépendante», «Ni liberté, niimpunité pour les criminels».

Issus de différents horizons,politiques, syndicalistes ou indé-pendants, les manifestants étaientcontenus par la police dans l’ave-nue Bourguiba. Ils dénoncent, enoutre, la fuite d'une figure emblé-matique de la propagande sousBen Ali, Saida Agrebi, et le retoursur la scène de certains membresdu Rassemblement constitutionneldémocratique, parti de Ben Ali dis-sous après la chute de son régimele 14 janvier.

A noter, par ailleurs, que neufautres proches du clan, dont troisfemmes et six hommes, ont com-paru libres.

W. Z./Agences

C’est sous un drastique contrôle de sécurité et accom-pagné de manifestations qu’a repris hier, à Tunis, le pro-cès des proches du président déchu Ben Ali, de son épou-se et de son chef de sécurité, Ali Seriati.

PROCÈS DES PROCHES DU PRÉSIDENT DÉCHU BEN ALI

Le procureur requiert les peines les plus sévères

LIBYEAnnoncé mort par la rébellion,

Khamis Kadhafi apparaît à la télévision

Khamis, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, est apparuhier à la télévision libyenne, quelques jours après l'annonce de samort par la rébellion, démentie aussitôt par le régime.

La télévision a montré des images de Khamis, en tenue militaire,qui visitait un hôpital où des «victimes de raids de l'Otan» étaient hos-pitalisées. La visite a eu lieu mardi, selon la télévision. Il s'agit de lapremière apparition de Khamis depuis l'annonce vendredi de sa mortpar les rebelles. Un porte-parole des forces hostiles à MouammarKadhafi avait annoncé la mort de Khamis, le plus jeune des fils du diri-geant libyen et l'une des figures les plus actives de son clan dans laguerre contre les rebelles, lors d'un raid nocturne de l'Otan à Zliten(150 km à l'est de Tripoli). «Trente-deux» militaires pro-Kadhafi «ontété tués et l'un d'entre eux est Khamis», avait affirmé un porte-paro-le militaire de la rébellion, Mohammed Zawawi depuis Benghazi, la«capitale» rebelle dans l'est du pays, expliquant avoir eu connais-sance de ces informations grâce à des opérations d'espionnagemenées dans les rangs des pro-Kadhafi. Plus tard, le régime libyenavait démenti ces informations les qualifiant de «sales mensonges».

Agé de 28 ans, Khamis est le plus jeune des sept fils du guidelibyen. Officier de carrière, diplômé de l'académie militaire et de l'éco-le de guerre russe, il commande l'une des brigades réputées les plusefficaces des forces fidèles au dirigeant libyen et qui porte son nom,la Brigade Khamis.

En premier lieu, Amar Belani aréagi «aux appels formulées parcertaines associations algériennesqui se sont exprimées récemmentsur la situation en Syrie». Ce àquoi il a répondu en rappelant «lesprincipes sur lesquels se fonde lapolitique étrangère de notre pays»,à savoir la non-ingérence dans lesaffaires des autres Etats et le res-pect de leur souveraineté.

De même que «l’Algérie recon-naît les Etats et non les régimes».Et enfin, le «respect des aspira-tions légitimes des peuples à laliberté, à la démocratie et au déve-loppement». Dans le cas syrien, le

département de Medelci précise«qu’il s’agit, bien entendu, deprendre en charge et de répondreà ces aspirations par des moyenspacifiques dans le cadre d’un dia-logue national responsable, afin deconjurer les risques de violence etd’effusion de sang».

Ensuite, le porte-parole des AEa répondu à la question du «com-ment expliquer le silence del’Algérie face aux événementssanglants qui se déroulent actuel-lement en Syrie ?». Et d’affirmerque «l’Algérie s’est déjà expriméesur la situation (en Syrie). Elle l’afait le 21 juin dernier, lorsque le

ministre des Affaires étrangèresMourad Medelci avait souligné,lors d’un point de presse tenu auLuxembourg, que (...) «l’Algérieest très préoccupée par ce qui sepasse dans ce pays frère. Ce quis’y passe n’est pas acceptable».

Le département de Medelciconclut sa réaction en affirmant,«qu’aujourd’hui, nous ne pouvonsque déplorer les violences etexhorter les parties syriennes àfaire prévaloir la voie de la sages-se et du dialogue national inclusifpour surmonter la crise et progres-ser dans la mise en œuvre desréformes politiques annoncées parles autorités syriennes afin de pré-server la sécurité et la stabilité dece pays frère qui joue un rôleimportant dans la région».

K. A.

AMAR BELANI (PORTE-PAROLE DU MAE) :

«Nous déplorons les violences en Syrie»C’est sous une forme pour le moins insolite que le ministère

des Affaires étrangères (MAE) a fait connaître la position del’Algérie par rapport à la situation en Syrie. Une sorte d’auto-interview, contenant deux questions synthétisant «des questionsformulées par la presse nationale» nous a été adressée hier à larédaction par le porte-parole du MAE, Amar Belani.

Phot

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 11 août 2011 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

SSoouuppee ddee ccrreevveetttteess

700 g de crevettes, 1 oignon, 1 poireau, 3 gousses d’ail, 1 pomme de terre, 1 courgette, 3 tomates mûres, 1 c. de concentré de tomates,1 bouquet de persil, 3 c. à s. d’huile, sel, poivre,

1 petite tasse de vermicelles

Décortiquer les crevettes et les réserver.Dans une marmite verser l’huile, faire chaufferdoucement, ajouter l’oignon et le poireau émincés,faire revenir et ajouter l’ail en gousses. Joindre lescrevettes décortiquées, faire revenir encore quelquesinstants, et verser 1 litre et demi d’eau.A ce stade, joindre la pomme de terre et la courgettecoupées en petits dés (brunoise), ajouter égalementune poignée de persil ciselé et une feuille de laurier.Assaisonner de sel et de poivre, laisser cuire ainsipendant 15 minutes. Ajouter dans la soupe decrevettes les tomates émondées et réduites en puréeadditionnée de concentré de tomates. Poursuivre lacuisson de 15 minutes et jeter en pluie lesvermicelles, prolonger la cuisson de 20 minutes.Servir décorée avec le persil ciselé.

Bouza aux noisettes

Une boîte de lait concentré, 250 g de noisettes, 1,2 l de lait

et 3 bonnes c. de fécule de maïs

Premièrement à faire griller les noisettesjusqu'à ce que leur couleur deviennemarron, ensuite les moudre en lesréduisant en purée. Mélanger avec le laitet la fécule. Mettre le liquide obtenuedans une casserole puis verser le laitconcentré, bien mélanger, cuire à feumoyen jusqu'à ébullition, mettre dans despetits ramequins ou bols. Décorer denoisettes.

Tajine de kefta aux œufs400 g de viande hâchée, 3 œufs, 4 tomates,

1 oignon, 1/2 c. à c.de piment doux

moulu,1/2 bouquetde persil,

1/2 verre àthé d'huile

d'olive, 1 c. à c. de sel,

1/2 c. à c.de poivre

On commencepar mélanger laviandehâchée,1/4 de l'oignonhâché et la moitié dubouquet de persil. On y ajoute lepiment en poudre, le cumin et 1/2 c. à c. de sel et on mélange letout puis on forme des boulettes qu'on met de côté.Dans le tajine, on râpe les tomates, on ajoute l'oignon hâché, lepersil hâché, le reste de sel, le poivre et l'huile.On fait cuire 5 à 10 min en ajoutant 1/2 verre d'eau si lestomates ne sont pas assez juteuses.On ajoute ensuite les boulettes et on fait cuire pendant 15 min àfeu moyen. On casse les œufs dans le tajine et on laisse mijoter2 minutes. On retire tout de suite après du feu et les œufscuiront avec la chaleur du tajine.

RRaammaazzaann ppiiddeePain turc : 500 g de farine, 1 c. à s. de levureboulangère, 25 g de beurre, 1 c. à s. de sucre,

30 ml d’huile de table, jaune d’œuf, eau environ200 ml, sel graines de sésame,

ou de pavot ou de nigelle

Pétrir ensemble la farine, la levure, le beurre, le sucre,l’huile, l’eau et le sel jusqu’à obtenir une pâte souple.Laisser la pâte reposer 30 minutes puis façonner2 boules et faire des tracés réguliers sur les pains.Laisser lever sous un torchon. Une fois la pâte levée,la badigeonner du jaune d’œuf et de graines de votrechoix. Cuisson au four à 200°C jusqu’à avoir une bellecouleur dorée.

Feuilletés au thon

Pâte feuilletée, 180 g de thonau naturel, 1 œuf,

50 g de concentré detomates, 60 g de fromage

râpé, sel, poivre, persil

Dans un récipient, mélanger lethon émietté, le concentré detomates, l’œuf, le fromagerâpé, le sel, le poivre et le persilmixé.Étaler la moitié de la pâtefeuilletée et répartir dessus lapréparation, puis couvrir del’autre moitié de la pâte afin deformer des petits rectanglespuis les découper. Cuisson25 minutes à 200°C.

Mousse au chocolatamer5 tablettes de chocolat amer,1/2 verre d’eau, 50 g de beurre,3 jaunes d’œufs, 8 blancs d’œufs,1 pincée de sel

Faites fondrele chocolatdans l’eau.Incorporezalors le beurrepar petitesnoisettes surfeu très douxjusqu’à ce quele mélangedeviennebrillant.Hors du feu,incorporezégalement lesjaunes un àun en remuantavec une

spatule en bois. Laissez refroidir.Montez les blancs d’œufs en neige fermedans un saladier avec une pincée de sel.Mélangez délicatement le chocolat et lesblancs d’œufs en neige jusqu’à ce quevous obteniez une mousse homogène,Cette opération doit se faire lentement demanière à ce que l’incorporation desblancs se fasse sans en briser la texturemousseuse. Versez la mousse auchocolat amer dans des petits bols etréservez au froid.

Roulé au fromageIngrédients biscuit : 6 œufs, 130 g de farine,

1 pincée de selIngrédients farce : 1 blanc de poulet coupé

en dés, 2 oignons émincés,150 g de fromage râpé, 1 pincée de sel,

huile pour la fritureSauce béchamel : 1 verre de lait,

50 g de beurre, 50 g de farine, 1 pincée de sel, 1 pincée de noix demuscade, 1 pincée de poivre noir, 1 c. à c. de concentré de tomates,

100 g de fromage râpéGarniture : 50 g de fromage fondu, 1 poignéed’olives noires, quelques feuilles de menthe

Préparation du biscuit : mélanger les œufs et lesel à l’aide d’un batteur électrique, pendant15 minutes, jusqu’à ce que le mélange doublede volume. Incorporer ensuite la farine à l’aided’une cuillère en bois. Sur une plaque allant au four recouverte d’une feuille en papiersulfurisé, étaler la pâte puis mettre à cuire au four à 200°C pendant 15 minutes.Préparation de la farce : dans une poêle, à feu moyen, faire revenir les dés de poulet etl’oignon émincé pendant 15 à 20 minutes puis ajouter un peu de sel et réservez.Préparation de la sauce béchamel : dans une casserole, sur feu moyen, faire fondre lebeurre puis ajouter la farine et remuer. Ajouter ensuite le lait, toujours en remuantjusqu’à obtention d’une sauce consistante. Saler et poivrer la sauce, ajouter la noix demuscade râpée et le concentré de tomates.Finition : disposer le biscuit sur un plan de travail et décoller la feuille de papier.Étaler ensuite la sauce béchamel rouille, puis le poulet et l’oignon et parsemer ensuitede fromage râpé. Pour finir, enrouler le biscuit sur lui-même. Garnir avec du fromagefondu, des olives noires et des feuilles de menthe.

Phot

os :

DR

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son personnage----------------

EncercleEspace

----------------Attachais

----------------Seules

Pronom----------------Préposition

Un de ses films

Hélium----------------

Hahnium----------------Imite le lion

Volumineux----------------

Malins----------------

Argon

Indéfini----------------

Parti

Intelligence----------------Digitigrade

Consonnedouble

----------------Préposition

Possessif----------------Condition

(inv.)

Interjection----------------

Privatif----------------

Durée

Article----------------

Pronom----------------

SautéDivinité

----------------Gages

Banque----------------

Cochons

Voies----------------Traîneaux

Attablé----------------

Orifice

Divinité----------------Personnel

Pronom----------------

AirSurveillée

Prévenus----------------Orient----------------Héritage(pho.)

Son cinéma

Lac suisse----------------

Large

Politesse----------------

PiègeSombre

Planète----------------

Isolé

Subtiles----------------

Dopa

Démonstratif----------------Périmètre

Crack----------------

Client----------------

Idiot

Possessif----------------

Exprimes----------------Molybdène

Fin de soirées

----------------Concept

(pho.)

Os----------------

Poissons----------------

QG

Défauts----------------

Monsieur

Lent----------------Personnel

Orienter----------------Avant quanti----------------

Mettre

Ville d’Italie----------------Dénuement

Un de ses films

Plusieurs----------------

Lac

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de13 joueurs de l’EN militaire 2011.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Ex-buteur de l’EN»

1- BERCHICHE2- KHELILI3- HADOUCHE4- AMROUN5- BENTAYEB

6- SAIDI7- BENTALEB8- AOUEDJ9- MAAMAR10- BERREFANE

11- OKBI12- SIDHOUM13- BENAMEUR

MOT RESTANT = MENAD

I S I D H O U M B E N AB K O E N A F E R R E MB E R C H I C H E K B EO R M H R UU N A E A RB E E L M MT N H I A EA Y C U O D A H I L A NE A I B E A L A O U M AB S D I N T E B E D J D

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

TAMERLAN-BALANCEHUIT-ORAGES-VAINERS-FURIES-AOS-TNA-DRAINE-FUR-DEI-ARE-VS-POLTRONENTORSE-CARNET-DTOULON-GARCES-BEET-ET-POLIES-TAMLACS-POMMES-VIREHIC-BAUMES-BARONAT-CARTES-CAR-NTD-RATURE-CELTES--EE-ARE-DA-BAN-DOCTAVE-RANCON-LEURINE-LE-IRA-F-PEIRE-DEFINI-VIRADEA-LEVURE-MERESAR-PIN-TA-LARMESM-TROUVE-CASTE-E

INFONDE-COSSU-TMZOO-NE-DANSE-GREOT-SE-GE-GA-SOINUREE-RAMBO-RABATREE-GENIE-VILE-S-S-POUCE-GIDE-B-D-UR-SE-NOCE-PACANNEES-ROBE-POILMAITRISE-ISOCELE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-GHARBI-PATRIOTEMEUT-AVOIR-ORGE-ONE-TD-IS-PU-RASHE-CAIRE-SAINE-OA-URINE-SERBE-SUMISERE----TA-TEKEDITA-----I-TIRADITE-M-----FI-AH-OE-RITES-HAGI-RMT-CALES-BONE-PA

E-DAMES-MALE-LASTUA-ES-RASA-BAR-AVISA-PETA-SEVITL-MOUDJAHID-LESE

LETTRESLETTRESSÉNÉGALSÉNÉGAL

------SONNIKE----WADE-----------SENGHOR--------FERLO----------GOREE------DAKAR-------SAINTLOUIS-------FRANCCFA-------DIOUF-------PHOSPHATE------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Gambie

1

2

3

4

5

6

7

GAMBIEN

1- CONFÉDÉRATION

2- MONNAIE

3- PRÉSIDENT

4- CAPITALE

5- CULTURE

6- CAP

7- OCÉAN

Le Soird’Algérie DDéétteennttee Jeudi 11 août 2011 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSPrès de AinTemouchent----------------

ÎlesPrévenu

----------------Brousse

----------------Radium

Tenta----------------

À l’avantDébut de zèle----------------

Vague----------------

Broyée

Démonstratif----------------

Renonce----------------

Situa

Préposition----------------Mort (pho.)----------------Couche(dés.)Ferment----------------Perroquet----------------Ville deTunisie

Pays----------------Possessif

----------------Mesure

Baudet----------------

Jeune----------------Débrouille

Rocher----------------Note----------------Démonstratif(inv.)

Singea----------------Germanium----------------

Banque

Début desoirée----------------Vieux----------------Ex-média

Foot à Chlef----------------Descendit

----------------Fou

Radin----------------

Rempli----------------

Légumes

Assoiffé----------------

Envols----------------

NoteDésastre

----------------Ignare

----------------Chaleur

Rejette----------------

Rebelles

Note----------------

Salut

Dictionnaire----------------

Peina----------------Membrane

Adresse----------------Note----------------VoyelledoubleElargi

----------------Naufrage

Institut----------------Filet d’eau

----------------Possédais

Relatif (inv.)----------------

Caché

Légume----------------

Adverbe

Obstiné----------------

Enfuit----------------

LiquideStation

auDjurdjura

Pronom----------------

Ajustes

Ex-JSK----------------

Fin de soirée

Fin de série----------------Ecume les

mers

Appris----------------Fin de partie----------------TamisCésium

----------------Consonne

double

Maux de dent

----------------Huile

Société----------------Consonnedouble----------------Fonça

Mauvaisfilms

Aminci----------------

Raisons

Moqueries----------------Attacheras

Peuple----------------

Velus

Nuage----------------Pare-balles

Monsieur----------------Thé anglais

Rigole----------------

Canal----------------

Echoues

Gendarmerie----------------Extrémités

Greffes----------------Maladresses

Givré----------------

Pronom----------------

Nazis

Arbre----------------

Grecque

Issues----------------Molybdène

Coffre----------------

Lisse----------------Génitrices

Théâtre----------------

Ciblées

Lentes----------------

Ex-Mila----------------

LancéeVoyelledouble

----------------Éculés

Désirés----------------

Creux

Saison----------------Personnel

----------------Diplôme

Décorera----------------Dans la nuit

Possédais----------------

Mer anglaise

Ecolos----------------

DétruitePlus âgé

Mouvementsde vague

Crack----------------Cérémonies

Guettée----------------Pagayera

Bassins----------------

Unit

Panoramas----------------

Avaler

Maligne----------------

Doté----------------

PairesAnalyses

----------------Capitale

Démonstratif----------------

Têtue

Golfe----------------

Repas----------------

NéantArticle

----------------Wilaya

Sarcophage----------------

Expert

Rush----------------Condiment

Charpente----------------

Cuivre

Chansons----------------

Soldat

Planète----------------

Pièce en bois

Se fête----------------

Drame

Ingrédients----------------

Bloquer

Emeraude----------------

Roche

Possessif----------------

Conifère----------------

RappelEvocation

----------------Capitale

Le Soird’Algérie DDéétteennttee Jeudi 11 août 2011 - PAGE 19

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vue et nécessite uneopération. J’ai frappé à toutes

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Fellad’honorer son papaKamel, sa mamanNacéra, suite à saréussite au bac 2011.Merci les filles etbravo, la familleAllouche Kamel.F125343

–––––----------------------La famille Yaïch félicite sa petite-fille

Mounirapour sa réussite à l’examen de 6e et luisouhaite beaucoup de succès à l’avenir,inch’Allah. F117215/B5

–––––----------------------ANNIVERSAIRES–––––----------------------Le 13 août 2011, notreadorable princesse

Taftichte Naïlaa soufflé sa 7e bougie.En cette heureuseoccasion, toute lafamille Taftichte luisouhaite un joyeuxanniversaire ainsiqu’une vie pleine de joieet de bonheur.–––––----------------------A notre adorable petiteprincesse

Bensaïd LinaC’est aujourd’hui11/8/2011, que tusouffles ta 1re bougie.En cet heureuxévénement, ton papa,ta maman, tongrand)père Saïd tesouhaitent un joyeuxanniversaire et une longue vie pleine debelles et bonnes choses. F125325

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Belkadi annonce lerapatriement de la dépouille de leur mère

Reggabi Aïda Vve Belkacidécédée le 14/11/2003 à Paris. La défuntea été exhumée au cimetière d’El-Madania,ex-clos Salembier, le 10/08/2011.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Maman chérie Slimi Fazia

Tu sais,maman, les annéesdéfilent et seressemblent tant,sans toi elles sontmornes, tristes etgrises .

Maman chérie,ma vie n'est que souvenirs, ceux qu'on aconstruit tous ensemble et puis voilà,vous êtes tous partis et plus rien n'estpareil.

Le 11 août 2008 trois ans déjà depuiston grand départ. Je traîne ce vide enmoi, errant sans guide ni repère.

Tu sais j'ai beau essayé de redresser labarre et de retrouver le cap.

Ce n'est pas facile, seul sur mon rafiot,je me débats tant bien que mal contrevents et marais.

Maman chérie, je ne baisse toujourspas les bras, j'avance, je cherche le salut,pour toi et uniquement pour toi.

Je le retrouverai.Paix à ton âme, grande dame que tu

étais, et vogues, vogues enfin libre dansles cieux.

Pour moi, tu es toujours vivante.Ta fille Foufa. F117854/B13

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Tahri Mouloud(ex-wali de M’sila)

En cette douloureuse cir-constance, il assure la familledu défunt de sa profondesympathie et prie Dieu del’accueil l ir en Son VasteParadis.«A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons» .

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CONDOLÉANCES

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamlaalamh@yahoo.frlaalamhakim@hotmail.comhlaalam@gmail.com

Un jeu d’enfants, pas d’adultesincompétents ou capricieux !

POUSSE AVEC EUX !

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Retards dans les projets en cours. Vertement réprimandé parAbdekka, Amar Tou a promis : dès la rentrée de septembre, l’ac-tuel tronçon de tramway algérois long de 7,4 km sera rallongéde…

… 3 mètres 50.

173, 63 milliards de dollars de réserves de change.Allez ! Disons 174 milliards de dollars ! On ne va tout demême pas chipoter sur quelques poussières de dollarslorsqu’on en a autant en stock. Je sais bien que le débat del’heure est à l’inquiétude quant au sort de cet argent dontune partie considérable est placée aux Etats-Unis. Icimême, dans la chronique j’avais émis un étonnement polidevant l’étrange calme de nos dirigeants dans cette tempê-te financière mondiale. Mais en même temps, et à supposerque «nos» fonds placés chez Obama s’en sortent sans ylaisser trop de plumes, cela va changer quoi ? Ce trésor deguerre, de cette guerre que nous menons frénétiquementcontre notre sous-sol, qu’en font nos dirigeants éclairés àla lampe à pétrole ? Les routes sont-elles moins défoncées? L’argent des petits ménages plus disponible aux distribu-teurs des postes ? Les maternités moins traumatisantes ?Les urgences des hôpitaux moins proches du mouroir et dela morgue ? Nos robinets alimentés en continu ? Nos uni-versités moins raillées dans les classements internatio-

naux ? Nos écoles moins clochardisées ? Nos hôtels etnotre tourisme moins minables ? Il ne s’agit pas de réitérerun état des lieux que chacun de nous connaît, ça, je vousl’accorde. Mais il est possible de se poser tout de mêmedes questions simples. 174 milliards de dollars plus oumoins à l’abri chez Madame Clinton, pour quoi faire ? Deuxmandats successifs et forcés ont montré que le châtelainqui gouverne le pays par halakates lors du Ramadan n’apresque rien su faire de cet argent. Ni lui, ni les exécutifsqu’il a eu le génie diabolique d’alterner à ses ordres, faisantpermuter Ouyahia et Belkhadem dans un jeu malsain dechaises musicales. Ils avaient près de 200 milliards de dol-lars. Ils ont toujours près de 200 milliards de dollars, saufeffondrement total des places financières. Et ils n’en ontrien fait. Et ils n’en font toujours rien. Ou presque rien. Laquestion est alors plus simple encore que la précédente :comment peut-on s’arranger pour ne pas relancer un paysen panne avec 174 milliards de dollars ? J’ai presque enviede la poser, cette question à mon fils qui a 12 ans. Mais jene veux pas l’embêter avec ce genre de broutilles. Il a enco-re quelques jours de vacances, avant la rentrée. Et à la ren-trée, en maths, il aura sûrement des problèmes plus ardusà résoudre. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemarcontinue.

H. L.

C’est de terrorisme dont il s’agitmais cette fois c’est celui de l’admi-nistration, au demeurant souventdénoncée et décriée.

Sous nos yeux, en plein mois deRamadan, mois d’entraide, de solidarité etde recueillement spirituel, nous assistonsdepuis plusieurs jours déjà à une vraiepetite guerre, non pas au Sahel contre lesterroristes d’Aqmi mais sur les hauteursd’Alger, la capitale. Des policiers ennombre d’un côté et les habitants de lacité Bois des Pins. Le rapport de force estscandaleusement disproportionné. Lesforces de l’ordre dépêchées sont suréqui-pées contre des riverains qui n’ont riend’autre à leur opposer que leur bonne foiet la justesse de la cause qu’ils défendent,c'est-à-dire ce bout de terrain qu’occupe lapetite forêt de pins. C’est de terrorismedont il s’agit mais cette fois c’est celui del’administration, au demeurant souventdénoncée et décriée dans d’autres situa-tions, lors de la délivrance de papiers offi-ciels par exemple. En dépit de tout ce quia été dit sur cette affaire de parking, on necomprend guère le zèle et la détermina-tion de la wilaya d’Alger à briser l’opiniâ-treté et la volonté des «écologistes» deHydra et soutenir contre vents et marées –c’est le cas de le dire — les promoteurs duprojet de construction de ce parking, unouvrage source de nuisance, de pollutionpar ailleurs et qui fait tache dans un pay-sage déjà défiguré.Il n’y a qu’à voir l’ave-

nue de Tripoli pour s’en convaincre. Leparking finira peut-être par être construitmais il est sûr qu’il laissera le goût amerd’un fruit pourri et des traumatismes dansla mémoire des riverains surpris par tantde violence d’une administration censéeveiller à leur bien-être et à leur quiétude.On l’a dite autiste cette administration-làmais elle nous démontre chaque jourqu’elle est également méprisante et injus-te. Bruit de bottes, portes défoncées dèsl’aube, femmes violentées. Les habitantssont sortis de chez eux manu militari à larecherche des «meneurs» qui sont défé-rés devant le tribunal de Bir Mourad Raïs.Ils ont eu l’outrecuidance de défendre unminuscule espace de vie, un peu d’oxygè-ne dans le désert urbain d’une capitalesurpeuplée et saturée. Il me souvient du

sursaut d’étonnement d’un voisin, voirede son hostilité, quand je lui proposai unaprès-midi de planter des arbres. Unefaute de goût que le brave homme a prispour une provocation ! Pourtant, malgrétous les ostracismes, la justesse d’unecause finit toujours par s’imposer. Unemoudjahida s’est déplacée en pleine cani-cule de ce mois d’août et Ramadan au tri-bunal cité pour s’entretenir sur le sujetavec la juge qui n’a pas daigné la recevoiraprès l’avoir fait «poireauter» pendant uneheure. Mais elle garde l’idéal d’une Algéried’amour et de justice pour laquelle elle acombattu. Récemment, une commémora-tion à la mémoire d’un ami de l’Algérie aeu lieu à Tikjda. Feu Muller, cet ami alle-mand qui a épousé en France la cause del’indépendance de l’Algérie dès son jeune

âge, s’était opposé de son vivant à laconstruction d’une route à travers le parcnaturel de Tikjda qu’il avait au demeurantconçu et réalisé ainsi que d’autres sur leterritoire national. On l’a écouté et lesautorités locales en sont sorties grandies.

Horrifiés, les riverains du Bois des Pinsregardent impuissants et attristés les bull-dozers rasant les arbres et retournant laterre sous la protection des policiers sur lequi-vive. Peu de voix se sont élevéescontre ce déni de justice. Les partis poli-tiques, prompts à lancer la chasse auxvoix à l’approche d’échéances électorales,font la sourde oreille et se voilent les yeux.Le président de l’APC responsable et ter-ritorialement compétent s’est d’embléemis hors jeu. Il s’en lave les mains car çale dépasse, semble-t-il. Il ne reste doncque les forces vives de la cité : les habi-tants malmenés par les forces de répres-sion. Il faut arrêter le massacre !«Monsieur le Président, faites quelquechose», disait une femme blessée au pré-sident Liamine Zeroual dans lesdécombres encore fumantes de l’attentatterroriste du boulevard Amirouche qui avisé la DGSN. Cette supplique s’adresseaujourd’hui à Abdelaziz Bouteflika qu’in-terpelle aujourd’hui cette affaire.

Brahim Taouchichet

BOIS DES PINS (HYDRA)

L’aveuglement des puissants

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