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Eaux Usées
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Eaux usées������������������ �������
2 3
Traiter
Les infrastructures des eaux usées
sur le territoire genevois p.9
Le fonctionnement de
l’assainissement p.16
Découvrir
À la découverte de l’assainissement
des eaux usées p.5
Une activité au service du
développement durable p.5
Une histoire d’eau p.6
Évoluer
Comment l’assainissement des eaux
usées est-il fi nancé ? p.31
SIG, un service public en
constante évolution p.31
Agir
Une œuvre collective p.27
Les éco-gestes p.28
Respecter
L’impact des STEP p.23
Les micropolluants p.24
Sommaire
4 5
À la découverte de l’assainissement
des eaux usées
A-t-on vraiment à l’esprit le chemin
que va parcourir l’eau après avoir
ouvert un robinet à la cuisine ou pris
une douche ?
Comment se fait-il que l’eau
s’évacue correctement lorsqu’il
pleut ?
En quoi consiste l’assainissement
des eaux usées ?
4
L’assainissement permet
d’acheminer les eaux usées en
direction d’une station d’épuration
(STEP) et les eaux non polluées vers
le cours d’eau le plus proche.
Une activité au service du
développement durable
Le transport des eaux usées par le réseau de grands collecteurs et le traitement de
ces eaux polluées relèvent, depuis 2003, de la compétence de SIG.
Chargée d’assurer l’exploitation et l’entretien du réseau primaire d’assainissement,
SIG renouvelle et adapte régulièrement ses équipements afi n de préserver
la santé des habitants du canton et de la région, de protéger les biens et les
personnes et de maintenir la qualité écologique des cours d’eau.
6 76 7
Une histoire d’eau
Les civilisations passées ont tenté, avec leurs moyens, de préserver leur hygiène de
vie et leur environnement en créant des réseaux d’égouts plus ou moins sophistiqués.
Faute de telles structures, les eaux usées étaient déversées en surface, dans les
caniveaux des rues.
À Genève, le lac et, dans une moindre mesure, les puits implantés dans des nappes
d’eau proches de la surface aujourd’hui abandonnés, étaient régulièrement pollués et
provoquaient des épidémies de choléra et de typhus.
Confrontée à de telles situations, Genève se dota, à la fin du 19ème siècle, sous
l’impulsion de l’ingénieur cantonal Théodore Turrettini, de collecteurs incorporés dans
les quais du Rhône, permettant de rejeter les eaux usées à l’aval de la ville.
Ces travaux accompagnaient la construction de l’usine de pompage de la
Coulouvrenière qui devait distribuer dans la cité l’eau prélevée dans le lac, au large.
Durant les années 1950, la croissance économique, l’augmentation de la population
et l’émergence d’une sensibilité environnementale à la pollution des eaux qui
en résultait ont conduit le peuple suisse à inscrire la protection des eaux dans la
Constitution fédérale. Cette décision a abouti à une loi fédérale imposant l’épuration
des eaux polluées et a été, en 1961, suivie d’une loi cantonale. Les bases de l’assainis-
sement étaient ainsi posées à Genève.
Un réseau de collecteurs et de stations d’épuration (STEP) desservant tout le canton est
développé à partir des années 60.
Genève, quais du Rhône, au 19ème siècle
Théodore Turrettini, ingénieur et politicien
8 998
Pour acheminer et traiter l’ensemble
des eaux usées, il est nécessaire
de bénéfi cier de nombreuses
infrastructures complexes et
performantes. En Suisse, 97 % de
la population est reliée à quelque 750
stations d’épuration. À Genève,
la population dans son ensemble est
reliée au réseau d’assainissement,
et, par cette voie, à des stations
d’épuration du canton. Les rares
habitants dont le logement est trop
éloigné du réseau public d’eaux usées
disposent de leur propre installation
de traitement.
L’activité Eaux usées de SIG couvre
l’ensemble du canton et s’exerce
sur le réseau primaire qui comprend
les grands collecteurs, les stations
de pompage et les stations d’épuration.
SIG offre en outre une prestation
de gestion et d’exploitation des
réseaux d’égouts et des stations de
pompage des communes. Par le biais
de raccordements frontaliers, SIG traite
également une partie des eaux usées
de France voisine.
Les infrastructures des eaux usées
sur le territoire genevois
STEP d’Aïre
GENÈVE
L e L é m a n
L'Aire
Le Rhône
L'Arve
L'Allo
ndon
La Drize
La Se
ymaz
La Laire
Gaillard
Annemasse
Viry
Ville-la-Grand
Ambilly
Challex
Pougny
Presinge
Satigny
Pregny-Chambésy
Dardagny
Meyrin
Collonge-Bellerive
Laconnex
Russin
Avully
Aire-la-Ville
Choulex
Thônex
Perly-Certoux
Grand-Saconnex
Vernier
Onex
Soral
Cartigny
Avusy
Chancy
Puplinge
Plan-les-Ouates
Bernex
Lancy
Cologny
Chêne-Bougeries
Meinier
Chêne-Bourg
Confignon
Bardonnex
Carouge
A40
N1a
N1
A41
Saint-Julien-en-Genevois
Valleiry
Feigères
Neydens
Archamps
Collonges-sous-Salève
Bossey
Troinex
Veyrier
Monnetier-Mornex
Étrembières
Collex-Bossy
Bellevue
Genthod
Versoix
Anières
Corsier
Vandœuvres
La Muraz
STEP de ChancySTEP de Chancy
STEP de Bois-de-Bay
STEP d’Aïre
STEP Avully-Genecy
STEP Villette
STEP La Louvière
STEP Monniaz
STEP Nant d'Aisy
Station d'épuration (STEP)
Station de pompage d'eaux usées (SP)
10 11
Près de 80 millions de m3 d’eaux usées
traitées chaque année
8 stations d’épuration
32 stations de pompage
1’450 km de réseau d’eaux usées (150 km
de réseau primaire propriété de SIG et 1’300 km
de réseaux secondaires propriété des communes,
en partie exploités par SIG)
1110
12 1312
LA STATION D’ÉPURATION D’AÏRE
Mise en service en 1967 et reconstruite
de 1997 à 2003, la station d’épuration
d’Aïre est la pièce maîtresse du
réseau d’assainissement du canton de
Genève. C’est l’une des plus grandes
stations de Suisse.
Plus de 2’500 litres pénètrent en
moyenne chaque seconde dans la
station, qui peut recevoir jusqu’à
6 m3 par seconde. Pour traiter les
eaux usées de la manière la plus
effi cace possible dans un volume
restreint, la STEP d’Aïre met en
œuvre des processus de traitement
particulièrement complexes.
Elle traite les rejets domestiques
et des activités économiques
équivalents à plus de 600’000
personnes (équivalents-habitants).
Elle reçoit les eaux usées de la
Ville de Genève, de 24 communes
du canton et d’une partie de la
région frontalière.
Installation, STEP d’Aïre
13
STEP d’Aïre,pièce maîtresse
du réseau d’assainissement
du canton de Genève.
13
STEP d’Aïre
14 1514
LA STATION D’ÉPURATION DE BOIS-DE-BAY
La STEP de Bois-de-Bay, mise en
service en avril 2009, compte parmi
les grandes stations d’épuration de
Suisse. Elle traite les eaux de Meyrin,
de Satigny, d’Aire-la-Ville et d’une partie
du Pays-de-Gex. Sa mise en service a
permis d’arrêter deux anciennes petites
STEP du Pays-de-Gex et de supprimer
leurs rejets dans l’Allondon, cours
d’eau sensible et emblématique de la
région pour ses qualités biologiques et
paysagères.
La STEP de Bois-de-Bay est un
exemple de réalisation transfrontalière
inscrit dans le contrat de rivière
« Pays de Gex-Léman ». Elle bénéfi cie
des technologies les plus performantes
avec des traitements réalisés
essentiellement dans de grands
bassins ouverts.
La station a une capacité
de traitement de 130’000
équivalents-habitants. Elle traite
les eaux usées produites par
les habitants raccordés, ainsi
que les eaux polluées issues
des nombreuses activités
industrielles, artisanales et
agricoles de son bassin versant.
15
Mise en service en 2009, elle bénéfi cie des
technologies les plus performantes.
STEP de Bois-de-Bay
Installation, STEP de Bois-de-Bay
16 17
Le fonctionnement
de l’assainissement
Dessablage,
déshuilageDégrillage
Collecte et transport
des eaux usées
Valorisation des
déchets résiduels
de l’épuration
Déchets valorisés
en usine d’incinération
Mise
en décharge
Station de
pompage
Réseau
d’eaux uséesRéseau
d’eau potable
Décantation
primaire
Épuration des eaux usées
dans une station d’épuration
Restitution
de l’eau épurée
au milieu naturel
Boues valorisées
en cimenterie
Biogaz valorisé
en énergies
Cours
d’eau
Traitement
biologique
COLLECTE ET TRANSPORT DES EAUX USÉESLes réseaux de collectes
récupèrent les eaux usées
et les amènent jusqu’aux
stations de traitement qui sont
dimensionnées pour accepter
la presque totalité du débit d’eau
polluée sur l’ensemble de la
chaîne de traitement.
Traitement
des boues
18 1918
ÉPURATION DES EAUX USÉES DANS UNE STATION D’ÉPURATION
Le dégrillage (1)
Les eaux usées passent au travers
de grilles qui retiennent les matières
les plus grossières, puis les éléments
jusqu’à une taille supérieure à
15 mm. Après lavage et essorage,
ces déchets sont acheminés à l’usine
d’incinération où ils contribuent à
la production d’énergies (électricité
et chaleur).
Le dessablage et le déshuilage (2)
Les matières fl ottantes, comme les
huiles et les graisses, remontent et
s’accumulent en surface d’un bassin.
Elles sont récupérées et introduites
dans le circuit de traitement des
boues. Parallèlement, les matières
lourdes, comme le sable, descendent
au fond du bassin. Elles sont aspirées
et, après lavage et déshydratation,
sont acheminées dans une décharge.
La décantation primaire (3)
Les eaux usées prétraitées sont
mélangées avec des produits
chimiques qui agglomèrent les très
fi nes particules de pollution solide en
fl ocons. Le mélange traverse ensuite
lentement un bassin de décantation
où les particules se déposent au fond
de l’ouvrage, formant ainsi des boues
dites primaires.
Le traitement biologique (4)
Le traitement biologique est destiné
à éliminer la majeure partie de la
pollution encore présente dans les
eaux sous forme dissoute.
Ce traitement consiste à injecter de
l’air dans un bassin où passe l’eau
à traiter, ce qui permet à des micro-
organismes naturellement présents de
se développer et de se nourrir de la
pollution organique qu’ils rencontrent.
Ces micro-organismes vivent, se
reproduisent et meurent, formant
alors des boues dites biologiques.
À l’issue de ce traitement, les boues
sont séparées de l’eau ainsi épurée.
19
(1) Dégrillage
(2) Dessablage et
déshuilage
(3) Décantation
primaire
(4) Traitement
biologique
(6) Restitution de
l’eau épurée au
milieu naturel
(5) Valorisation des boues
produites par l’épuration
(5) Traitement des
boues produites
par l’épuration
21
RESTITUTION DE L’EAU ÉPURÉE AU MILIEU NATUREL (6)
Après toutes ces étapes de traitement, l’eau épurée rejetée dans le milieu naturel
n’est pas potable, mais elle est débarrassée de la presque totalité de la pollution que
l’activité humaine y a introduite. La nature se charge ensuite d’affiner
le traitement comme elle le fait depuis des millénaires.
LE CONTRÔLE QUALITÉSIG dispose d’un laboratoire d’analyses pointu. Plus de 2’750 prélèvements d’eaux
usées et épurées permettent d’analyser et de suivre 27’700 paramètres par an.
Ces analyses ont une importance capitale : elles permettent d’ajuster l’ensemble
des opérations de traitement et, par le biais de bilans, de vérifier la conformité des rejets
des STEP dans le milieu naturel pour garantir la meilleure qualité de l’eau. L’ensemble
des résultats d’analyses sont communiqués et validés par les services compétents de
l’État de Genève.
TRAITEMENT ET VALORISATION DES BOUES PRODUITES PAR L’ÉPURATION (5)
Le biogaz
Les boues issues des traitements
primaires et biologiques sont
concentrées puis digérées, opération
permettant de produire par fermen-
tation du biogaz qui sera ensuite
utilisé pour les besoins en chaleur de
la STEP. L’excédent peut être injecté
dans le réseau de gaz naturel.
Le ciment
Les boues digérées sont ensuite
déshydratées et séchées sous
forme de granulés qui sont
acheminés dans une cimenterie où
ils constituent un apport écologique
de matière et d’énergie à la
fabrication du ciment.
Aménagement latéral du Rhône, Sous-Cayla
Laborantine SIG
20
22 2322 23
Grâce à la conception et aux technologies industrielles modernes, les stations
d’épuration ont un impact réduit sur le voisinage, notamment au niveau
de l’intégration architecturale et paysagère. Les nuisances olfactives sont
maîtrisées au moyen de la désodorisation de l’air. Les conditions de travail et
la sécurité du personnel d’exploitation et de maintenance sont en constante
progression.
L’impact des STEP
La désodorisation
Les grandes STEP de SIG bénéfi -
cient des meilleures technologies
pour le traitement de l’air. À titre
d’exemple, la STEP d’Aïre est
entièrement couverte et désodorisée
afi n d’éviter les nuisances olfactives
au voisinage. Grâce à un système
d’extraction installé dans tous les
locaux, l’air est acheminé vers
un traitement chimique en quatre
étapes, qui permettent d’en retirer
la quasi-totalité des composants
malodorants avant son rejet dans
l’atmosphère.
Le label Parc Naturel
Les STEP de Bois-de-Bay et d’Aïre
bénéfi cient du label Parc Naturel,
décerné aux sites aménagés et
entretenus selon des critères
défi nis par la Fondation Nature &
Economie. Ces aménagements
permettent à des espèces végétales
et animales indigènes menacées
de trouver un milieu favorable à leur
maintien.
Salle des décanteurs, STEP d’Aïre STEP d’Aïre
24 2524
Présente dans les eaux depuis le développement intensif de la chimie et de la pharmacie,
une forme plus subtile de pollution est désormais mise en évidence par des moyens
d’analyse toujours plus fins. Il s’agit de micropolluants, substances de l’ordre
du microgramme ou du nanogramme par litre (1 nanogramme équivaut à la dilution
de 90 briques de jus d’un litre dans le lac Léman) provenant principalement des médi-
caments non absorbés par l’organisme, de cosmétiques, de produits de soin et de
nettoyage, de produits phytosanitaires ou industriels.
Sans que l’on connaisse encore précisément tous leurs effets simples ou combinés, ces
micropolluants peuvent potentiellement nuire à la faune et à la flore aquatiques, ainsi qu’à
la qualité de l’eau brute utilisée pour la production d’eau potable.
Ces traces, actuellement détectables grâce à des techniques d’analyse poussées,
ont apporté un éclairage nouveau en matière de pollution. La Confédération étudie de
près le sujet et prépare une nouvelle réglementation visant à limiter la diffusion de ces
substances.
Les stations d’épuration présentent un potentiel déterminant pour lutter
contre la propagation de ces composés chimiques qui menacent la qualité
de nos eaux. Les exploitants des STEP comme SIG suivent la problématique et
devront certainement investir dans des technologies supplémentaires de traitement.
Les micropolluants
2524
Bassins extérieurs, STEP de Bois-de-Bay
Grâce aux procédés mis en place notamment à Genève au cours des années 1990,
ces micropolluants sont éliminés de l’eau potable distribuée par SIG qui peut être bue
sans arrière-pensée.
2626
L’activité Eaux usées de SIG emploie près de 130 collaborateurs qui garantissent,
24 heures sur 24 et 365 jours par an, l’acheminement, le pompage et le
traitement des eaux usées.
Réaliser une telle mission nécessite de faire appel à de nombreuses compétences.
De multiples corps de métiers issus de plusieurs domaines (chimie, bâtiment,
mécanique ou encore électrotechnique) se côtoient parmi le personnel de l’activité.
Une œuvre collective
Tous agissent jour après jour dans
un but commun : protéger notre santé,
nos biens et notre environnement par
la préservation de la qualité des eaux.
27STEP de Bois-de-Bay
28 2928
LIMITEZ LA POLLUTION DE L’EAU AU QUOTIDIEN ! En étant attentifs à nos comportements, nous pouvons limiter les coûts de
traitement des eaux usées et la pollution de notre environnement proche.
Les éco-gestes
Chacun
a un rôle
à jouer !
29
Vous aussi, faites un geste pour l’environnement
Ne jetez pas vos déchets, huiles de friture, cotons-tiges,
pansements, serviettes hygiéniques, tampons, préservatifs,
couches, litière et sable d’animaux, mégots, restes
alimentaires, etc. dans les éviers ou les cuvettes des WC,
mais jetez-les dans vos poubelles.
Ne jetez rien dans les grilles d’égouts (mégots, mouchoirs,
etc.), elles sont très souvent reliées à des conduites qui
évacuent les eaux de pluie directement au lac ou dans les
cours d’eau, sans traitement.
Utilisez des produits de nettoyage, de soin et cosmétiques
respectueux de l’environnement.
Lavez votre voiture dans une station de lavage. Elle est
équipée d’un système de récupération des eaux.
Recyclez, via vos centres de récupération, les huiles (friture,
vidange), médicaments, peintures, solvants, décapants ou
encore produits pour les plantes afi n qu’ils puissent être
éliminés sans polluer et sans perturber le fonctionnement des
égouts et des stations d’épuration.
Plus d’informations sur www.recyclage.ch
30 3130 31
SIG prélève, par décision du Conseil d’État, une taxe d’épuration pour chaque mètre
cube d’eau potable consommé. Cette taxe est destinée à fi nancer l’exploitation,
l’entretien et le renouvellement des installations de traitement des eaux usées de
SIG. Elle fi nance également les coûts liés à la planifi cation et la surveillance de l’assainis-
sement, tâches assurées par le canton, et permet à celui-ci de subventionner certains
travaux de base réalisés par les communes sur leurs propres réseaux d’assainissement.
Les coûts croissants du traitement des eaux usées découlent de l’augmen-
tation régulière de la pollution qui est, elle-même, induite par l’augmentation de
la population et des activités économiques. Des investissements constants sont, par
ailleurs, nécessaires pour renouveler et moderniser les installations de traitement des
eaux usées et pour, en augmentant leur capacité et leur performance, répondre en
permanence aux exigences environnementales toujours plus strictes dans le domaine.
Comment l’assainissement
des eaux usées est-il fi nancé ?
SIG, un service public en constante
évolution
SIG est une entreprise publique
autonome qui fournit l’eau, le gaz,
l’électricité et l’énergie thermique,
valorise les déchets, traite les eaux
usées et met à disposition un réseau de
fi bre optique.
SIG fonde sa gestion et son pilotage
d’entreprise sur le développement
durable. Elle est certifi ée selon les
normes internationales relatives à
la qualité (ISO 9001), à la maîtrise
des impacts environnementaux des
activités de l’entreprise (ISO 14001) et
au suivi d’une politique et d’objectifs
santé et sécurité sur les lieux de travail
(OHSAS 18001). Une forte orientation
vers le client, l’amélioration continue
des processus et l’innovation sont
des éléments-clés de ce système de
management intégré.
CONTACT
Adresse SIG
Chemin du Château-Bloch 21219 Le Lignon Correspondance SIG
Case postale 27771211 Genève 2 Service Clients SIG
0844 800 808 Internet
www.sig-ge.ch | www.eco21.ch
IMPRESSUM
Conception graphique
Euro RSCG Genève
Crédits photographiques André Longchamp, Jay Louvion/Studio Casagrande, gettyimages Imprimeur Atar Roto Presse SA Octobre 2011 | 3’000 exemplaires