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1 Laméditation Unsentierverl’éveil ParNamgyalRimpoché EditionsLaporteetCie(Québec)

Ebook - Bouddhisme - Francais - La Méditation , Un Sentier Vers L'eveil - Namgyal Rimpoché

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La méditationUn sentier ver l’éveil

Par Namgyal Rimpoché

Editions Laporte et Cie (Québec)

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Table des matières

Avant-propos 3Liminaire 3Préface de l’édition de langue anglaise 4Qui est Rimpoché ? 5

Théor ieSept catégor ies de méditation 6Le quadruple grand sentier de la libération 8

AttitudeQuelques trucs pour la méditation 10Se libérer des impuretés 12Douleurs physiques 14Sons et sens 15Révision de scènes émouvantes 16Les obstacles 17

La pratiqueSe préparer à méditer 18Travail de révision 19Alimentation 19Exercices de visualisation 20Enseignement transcendantal 22

Glossaire 25

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Avant-proposChacun trouve sa voie en lui-même et c'est sa voie qui le guide.Voici un texte qui se propose de transmettre auxchercheurs de vérité, certaines techniquesmystiques du Tranta Tibétain. Cet enseignement aété donné par un moine bouddhiste d'originecanadienne et recueilli par l'auteur. Il tente defournir des moyens de progresser en méditation àceux qui sont déjà engagés sur la voie autant qu'àsensibiliser ceux qui ne sont pas encore initiés à lapratique de cet art.C'est une nouvelle facette de la méditation qui estprésentée ici. Comme le salut de tout être dépendde sa propre compréhension de la Vérité; c'estpour chacun, une nouvelle fenêtre s'ouvrant surl'horizon de l'infini.Le Rimpoche nous montre comment lesproblèmes qui s'élèvent en notre esprit peuventêtre l'occasion heureuse de développer notre viespirituelle. Pour lui, chaque circonstance de la vieest un instrument d'apprentissage. Nous devons

progresser intérieurement si nous voulons changernotre vécu. A l'époque des robots, si nous voulonséviter de leur ressembler, il importe de devenirtrès attentifs aux différentes situations de notrevie.Le vénérable nous fait découvrir que la causeprincipale de nos difficultés provient de notreinaptitude à nous comporter d'une manière juste.II nous invite à diriger notre énergie vers un butjuste, (la libération de nos limites et de nossouffrances), en nous mettant sur la voie de laperception transcendantale par laquelle nousavons accès à la Vision Pure.Enfin, il pose à chacun de nous la questionsuivante... êtes-vous prêts à essayer?La réponse à cette question se trouve en nous-mêmes.

Om Shanti... PAIX.

Edmond Jones Montréal, octobre 1984

LiminaireLa méditationUn sentier vers l'éveilEn abordant la méditation, il importe de serappeler que l'on entre en contact avec un art quiexiste depuis plusieurs millénaires.Cette tradition dont nous parlerons ici remonte àl'époque de Gautama, le Bouddha historique etmême plus loin dans le temps. Donc, il ne faut pascroire qu'il s'agit d'une chose qui n'a jamais étéexpérimentée avant; la méditation n'est rien denouveau.Pourtant, nous de devrions pas affirmer cela, caren réalité la méditation touche tout ce qu'il y a deplus neuf. Elle comprend la joie, l'étonnement et

la nouveauté. La pratique de cet art, d'une manièreassidue, apporte dans la vie du méditantnouveauté et fraîcheur.En quelque sorte, il nous faut concilier ces deuxpoints de vue opposés en apparence et cheminerdans la joie et la confiance sur ce sentier quiparfois comporte de grandes difficultés.Mais rassurez-vous, car de nombreux êtres onttriomphé de ces obstacles avant vous. Si vouspersévérez, vous atteindrez un Jour, inévi-tablement, un nouvel état de conscience qui sera1’expérience de votre vie.

Namgyal Rimpoche

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Préface de l'édition en langue anglaiseLes articles présentés dans ce livre sont lerésumé de plusieurs causeries données par leVénérable Rimpoche au cours d'une session detrois mois à Lake Rotoiti, North Island, Nouvelle-Zélande, durant l'hiver (méridional) 1973.Ses exposés portaient sur les besoins d'uneattitude appropriée permettant de progresser sur lavoie de la méditation tout en révélant quelques-unes des théories sur lesquelles se base toutepratique de cet art.Toutefois, cet ouvrage ne prétend pas exposer demanière exhaustive une méthode de méditation; lanature de cet art est telle qu'il ne peut être apprisque d'un maître pratiquant activement ou en leréalisant vous-mêmes suite à une rechercheintérieure.C'est plutôt un poteau indicateur montrant parmiplusieurs, certains des sentiers possibles où peutmener la méditation, et un avertissementconcernant les pièges dont est parfois semé lesentier.Les sujets qui y sont traités s'adressent à tous ceuxqui cherchent à connaître la Voie et à ceux qui laconnaissent déjà. Toutefois, le lecteur doit serappeler que ces exposés du maître étaientdestinés à instruire ceux qui peuvent consacrertoute leur attention à la méditation dans un milieuet des conditions idéales pour la pratique de cetart.Les directives les plus rigoureuses cependant, nes'appliquent que dans ces cas particuliers, quoiqueleurs messages sous-jacents puissent aider tousceux qui ne peuvent y consacrer qu'une heure parjour au milieu du bruit et des distractions de la

ville.Il faut aussi noter que nous n'avons pas transmisles paroles du maître telles qu'il les a prononcées,mais plutôt l'ensemble des notes éditées quiavaient été recueillies par deux de ses étudiantsqui assistèrent à la session de Lake Rotoiti.D'ailleurs, même si nous pouvions transmettre sespropres paroles par écrit, elles ne pourraientconvoyer entièrement le sens et la subtilité queleur confère l'expérience de l'écoute face à faceavec le Maître.Les propos de ce livre ne veulent que susciter desquestions et ne pourrons remplacer votreexpérience, car c'est en les interprétant pour vous-mêmes, que leur sens s'animera pour devenir levéhicule qui vous en apportera l'enseignement.Nous espérons que vous connaîtrez le succès dansvotre pratique et que vous profiterez de ce résumédes conseils du Maître Rimpoche autant que nousen avons bénéficié nous-mêmes au cours de lasession.Les résultats de la méditation ne sont pas toujoursapparents immédiatement et c'est seulement aprèsplusieurs années de pratique que lentement, nousprenons conscience de toute notre implication, dudéveloppement de nos facultés intuitives et denotre illumination intérieure en constatant que toutcela s'est opéré à notre insu.Enfin, ce livre est offert en hommage auRimpoche en signe d'appréciation pour les effortsqu'il a déployés afin de nous aider à méditer; et àtitre de contribution à l'évolution de la consciencesur cette planète.

Sarva mangalam... la paix soit avec vous.

Stuart P. Hertzog Toronto, juin 1976

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Qui est Rimpoche ?Le vénérable Namgyal Rimpoche est un moinebouddhiste d'origine canadienne qui a étudié,pratiqué et enseigné la méditation pendant plus devingt ans dans différentes parties du monde. Cequi Je distingue de façon plus particulière, c'estqu'il est le premier occidental et certainementle tout premier canadien à être reconnu commel'incarnation d'un lama par les tibétains.Son nom et titre de Rimpoche (signifie le Précieuxou l'Illuminé), lui a été conféré par feu Sa Saintetéle Gyalwa Karmapa, 16ème réincarnation de salignée et supérieur de l'école Karma Kargyu duVajrayana Tibétain.Antérieurement, le Rimpoche était connu sous lenom de Vénérable Ananda Bodhi, il reçut ce nomau cours d'une cérémonie d'investiture commeBhikku (moine bouddhiste ayant reçu l'ordination,littéralement: moine itinérant) par Son maître dansle temple que celui-ci dirigeait en Birmanie.Après plusieurs années en Orient, étudiant auprèsde différents maîtres autant en Birmanie qu'enThaïlande, il revint en Occident sur l'invitation del'English Sangha Trust de Londres, en Grande-Bretagne, pour y enseigner comme moinerésident.Pendant son séjour en Grande-Bretagne, il fondatrois Viharas (centres de méditation), parmilesquels, le Johnson House en Ecosse, qui devintplus tard le Samye Ling, un centre tibétain qui esttoujours en activité. Un style d'enseignementspontané et électrisant caractérise le Rimpoche, lefondement de son enseignement est le Théravadaet la pratique tibétaine selon une interprétation etun développement tout à fait modernes. Unegrande part de ce qu'il transmet lui vient de cequ'il a appris au cours de ses nombreux voyages.Il se déplace sans cesse et dans chaque pays qu'ilvisite, des étudiants se joignent à lui pourparticiper à des cours intensifs d'une durée de troismois, au moins une fois l'an.La tradition veut que le moine errant se déplacependant une période de neuf mois suivie d'unepériode de retraite de trois mois. Cette coutumerelève de l'esprit et de la doctrine originelle duBouddha, dont la principale injonction fut: «Allez,O Bhikkus, marchez pour le salut, pour le bien debeaucoup, pleins de compassion pour le monde,pour le bonheur des dieux et des hommes»,constitue le fondement de l'enseignement del'Ordre péripatétique des moines errants en Orient.

À part les pérégrinations, ce qui illustre encore lestyle de Namgyal Rimpoche, c'est la très grandelargeur de vue avec laquelle il traite tous les sujetsde son enseignement.Tout ce qui touche à toutes les manifestations dela Loi Divine est considéré propre àl'enseignement, il peut aussi bien traiter desnouvelles découvertes de la science et des théoriesconcernant l'univers, que prêcher les Sutrastransmis par le Bouddha et célébrer un rituel(puja) selon la tradition. Mais le thème principal:la libération des êtres souffrants; est toujoursprésent à la manière d'un fil continu, entrelaçant latrame tissée par la variété de ses nombreuxexposés.Une telle largeur de vue laisse peu de place auxpositions rigides et aux opinions inflexibles dansl'enseignement de Namgyal Rimpoche. Il insisteconstamment sur la valeur de la recherche, desnouvelles découvertes et d'une approchedynamique de la vie. Il parle de nouvelles façonsd'aborder la spiritualité et d'une nouvelle religionpour balayer les dogmes et les anciens paradig-mes. Pour obtenir la libération, on doit trans-cender toutes les opinions. Mais ici, il ne s'agit pasde simplement nier les enseignements religieux dupassé; car faire le tri parmi les valeurs spirituelleset le matériel constituant le patrimoine durementacquis par l'humanité se dresse comme un défià notre génération pour en extraire les véritésessentielles qui sous-tendent toutes lescroyances, autant religieuses que scientifiques.Cette approche est aussi en étroit accord avecl'esprit du bouddhisme car historiquement, lesaspects extérieurs et les techniques de cettedoctrine ont été modifiés chaque fois pour mieuxl'adapter aux coutumes des pays où elle a étéenseignée. Tout comme la psyché occidentalediffère de celle de l'Orient, l'enseignement spi-rituel qui fait son apparition dans les pays occi-dentaux diffère de celui des religions tradition-nelles de l'Inde, de la Birmanie, du Tibet et duJapon.Namgyal Rimpoche s'intéresse profondément àfaire l'interprétation de ces différences pour unemeilleure transition des doctrines anciennes aumonde moderne; ayant une profondecompréhension de l'entendement occidental, etune maîtrise parfaite des doctrines et techniquesdu Bouddhisme traditionnel.

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Théor ie

Sept catégor ies de base en méditationII y a, traditionnellement, sept (7) catégories debase en méditation et quelle que soit la forme deméditation que vous mettez en pratique, elletombe sous une ou plusieurs de ces catégories.Les voici donc énumérées ci-dessous:La respirationLa visualisationLes centres d'énergie (chakras)Les sons ou (mantra)Les gestes ou postures (mudra)La dévotion (bakta)Concentration directe sur la nature de l'esprit.Les six premières catégories se classent dans lesSamatha (sam-a-ta), quiétude alors que laseptième se place sous Vipassana (wee-pass-a-na)ou méditation introspective.La différence entre ces deux catégories deméditation réside dans le fait que l'une mène à unétat de grande concentration sur l'objet symbo-lique de méditation, accompagné d'une sensationprofonde de bien-être (état qui se nomme Jhana),et que la seconde aboutit à la vision du vide ouvision directe de la nature de l'esprit; et, ainsimène à la Connaissance. En fait, ces deux formesde méditation ne sont séparées qu'au début, dansla phase préliminaire. Toute méditation Samathafinit par se fondre dans la phase dited'introspection.Samatha est présente dans le processusd'apaisement de l'esprit de telle sorte que lorsquesurgit la Connaissance, on peut la contemplerdirectement sans que la conscience saute d'un étatd'excitation psychique à un autre.Finalement, toute méditation bouddhique aboutit à

la vision du vide et le calme permanent qui s'ins-talle suite à la méditation, se nomme Nirvana.Jhana signifie concentration et ne doit pas êtreconfondue avec l'expérience du Nirvana qui enest entièrement différent. Dans Jhana, laconscience se trouve encore dans le domaine duSamsara ou souffrances, celui-ci étant créé, il estdestiné à mourir. S'attacher à cet état de Jhana estsouffrance; pendant que vous êtes dans cet état deconcentration intense, tout est calme et joie maissi vous en sortez et que vous désirez répéterl'expérience, cela peut causer de la souffrance.Techniquement parlant, Jhana est lié à un étatméditatif appelé Jhana-Samadhi (Satori dans leZen), marqué surtout par l'extase et l'expériencedirecte. Habituellement, le Jhana est déclenché parla concentration préalable sur un objetsymbolique, une forme ou sur plusieurs symbolesde méditation ou simplement sur la beauté de lanature.Walt Whitman, un poète américain amoureux dela nature, fit l'expérience du Jhana en contemplantun couché de soleil. Ces formes de Jhana sontappelées rupa-jhanas (rupa signifie forme ensanskrit) alors que rien ne peut déclencher arupa-jhana (Arupa signifie non-forme, sans forme),c'est plutôt une ascension dans la présence deDieu, une idée, un concept sans aucune limite. Enétat d'arupa-jhana, la conscience s'ouvre àl'expérience de l'espace, un espace qui devient parla suite universellement englobant avant de passerà l'expérience du Vide, du Grand Abîme ensuite àcelle du ni-perception ni-non-perception et c'estseulement après, qu'elle fait l'expérience duNirvana, le Plénum-Vide.

La forme n'est pas autre chose que la non-forme.Toute chose existe, mais sans substance. La forme est vide et le vide est forme.Ceci est l'enseignement du Sutra du Cœur .

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Ainsi, vous pouvez constater qu'il y a une grandedifférence entre pratiquer la méditation —s'asseoir-là, s'exerçant; et éventuellementconnaître le déroulement d'une expérience réelle,et même l'éveil final, Samma-Sambodhi, la totaleréalisation de ce qui se nomme la ConscienceCosmique. Au début de la méditation on nepratique que la concentration. Plus tard seulement,lorsque l'esprit s'ouvre, méditez-vous réellement,et même alors vous n'êtes pas en train de méditerparce que là, il n'y a pas de «vous » qui à cemoment précis fait l'expérience de quelque chose.Lorsque vous débutez vous avez besoin deformes, de discipline et plusieurs questions seposent. Ceci est appelé le niveau de la prièreformelle et même si le maître sait qu'il vous dirigevers une tâche artificielle, il a de bonnes raisonsde le faire, car le mental doit être orienté dans unecertaine direction.Au Mont Athos, un monastère situé sur une îleprès des côtes de la Grèce, les moinespsalmodiaient les prières au rythme des batte-ments de cœur, se concentrant sur la chaleur et letremblotement de ce chakra, en récitant la prièrede Jésus. Ils continuaient ainsi pendant des mois,se disciplinant jusqu'à ce qu'un jour, le cœurs'ouvrit soudainement et c'est alors qu'ils firentl'expérience bouleversante de l'Amour de Dieu.Vous aussi avez besoin de semblablesformes et disciplines pour assurer la stabilité del'esprit, avant que le saut dans le fond du Soi nepuisse avoir lieu. Il vous faut acquérir unegrande patience (troisième des dix paramis ou(formes de moralité dans le Bouddhisme), prin-cipalement au cours du premier stade de votretravail. Vous avez besoin de disciplinepour éviter d'être noyé ou engouffré par l'anima, lapuissance inconsciente de la psyché.Les formes vous permettent de délimiter dessecteurs dans le but d'isoler certains sujetsnécessitant une étude plus approfondie.C'est le principe du Cancer, représenté par leChariot dans le tarot et aussi par le Châteauillustré sur la carte représentant la Lune. Vousavez besoin d'un véhicule, d'un radeau pouratteindre l'autre rive; la forme est votre Château,sans elle vous seriez trop vulnérable. Cependant,il importe aussi de savoir à quel moment vous

pouvez vous débarrasser de la forme etabandonner le radeau. Dès que vous touchezl'autre rive vous n'en avez plus besoin, au faitpersister à le porter plus loin constituerait unfardeau sur vos épaules. Cela ne rimerait à rien.Vous n'avez plus le temps lorsque Dieu est là,vous savez seulement qu'il faut quitter le refuge etcontinuer votre ascension. Le corps demeurera,toutefois, afin que vous puissiez revenir pourpartager votre expérience avec les autres. Vousallez vouloir cette forme. Cette façon de quitterson corps et d'y revenir est implicitement suggérédans le Mantra: Om mane padme Hum deChenreizi, le Bodhisattva Compatissant du Tibet.Le corps est le temple qui abrite le Joyau dans leCœur et la méditation est la voie qui permet deréaliser ce Joyau au cours de la vie sur terre.Bien sûr, vous êtes tous destinés à l'Éveil, lagrande poussée de l'évolution universelle vous yincline. Méditez pendant un seul mois durantvotre vie et vous serez libérés alors que vous serezdans le Bardo après la mort. Cependant, noussouhaitons que cela se produise pour vous icimaintenant afin que vous puissiez aider tous lesêtres par le pouvoir de votre compassion mise enéveil.Vous pouvez atteindre le sentier en seulement unesemaine d'épanouissement total de la consciencequi se produira dans un calme et une certitudeabsolue. Ce dont vous avez besoin pardessus tout,c'est l'éveil, les exercices de visualisation nesuffisent pas. Ils ne servent qu'à mousser laconcentration.Il faut alors considérer la méditation comme unechose très importante. Chaque fois que vousméditez, vous vous rapprochez un peu plus dumoment de l'éveil, que vous en soyez conscientsou non. Chaque session de concentration où vousy mettez tout votre coeur constitue une petitebrèche dans le mur qui vous sépare de laconscience et bientôt vous en serez témoins.Dans la mesure où votre expérience en méditations'accroîtra, vous serez capables défaire un triparmi les événements, en augmentant votrecompréhension du Dharrna. Ainsi, vous enarriverez à reconnaître les signes et les différentesétapes de votre progression sur la Voie de lalibération.

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Le quadruple grand sentier de la libérationCe qui nous amène à étaler devant vous tous cesphénomènes dès maintenant, c'est dans le but devous permettre d'en dégager le sens à mesurequ'ils se déroulent dans la méditation; sans pourautant encourager la formation d'un concept quine serait qu'un autre nom pour l’égo.Le sentier se présente sous les quatre (4) aspectssuivants:La concentrationLe témoin du corpsLa double libérationLa vision claire (sur la nature de l'esprit).Les adeptes de la contemplation en arrivent à selibérer par la vision profonde du caractèretransitoire des dharmas - anicca - dans la fluiditéet le non-attachement. Ce sont des croyants, ilsmettent intuitivement toute leur confiance dans laVoie de la libération et leur pratique comporte unegrande dévotion. Ils atteignent cette confiance encontemplant l'impermanence des formes, lechangement incessant. La libération par lacontemplation est donc une approche du typesamatha.Le témoin du corps est aussi une libération dutype samatha, excepté qu'ici l'emphase est placéesur dukkha, terme qui peut être traduit par«souffrances». Voyant la souffrance rattachée auxformes; les adeptes de l'observation de conflitsénergétiques, de tension entre les dharmasinterdépendants, apprennent à lâcher prise.Maintes fois, ceci se traduit par des douleursintenses dans le corps, c'est la Crucifixion de laChair. Ils sont aussi impliqués dans les Jhanas etles jeux des émotions, les pleurs et les fré-missements qui mènent au calme de la sagessetranscendantale.Doublement libéré signifie une libération enpremier par Jhana et ensuite par la contemplation,cette dernière surgissant comme résultat del'effacement de la programmation de Jhanaexistant dans le mental. L'état de doublement-libéré n'est pas nécessairement dépendant dedukkha, ce n'est pas obligatoirement un conflitentre le Jhana et la contemplation, mais plus unjeu entre les deux, la contemplation surgissantsuite à une complète purification du mental parJhana.La Vision claire — n'implique même pas jhana,c'est une libération par la vision directe dans

Sunyata, la Vacuité. La contemplation pure du«tel-que-c'est» sans mélange, les «teintes»émotives en sont absentes. C'est la réalité tellequ'elle est. La vue directe comprend lacontemplation du commencement et de la fin detoute chose, les aspects de non-substance et devide de tous les phénomènes.Pour un être doué et intelligent, la vision claire estla voie la plus directe, mais il y a très peu d'être(traditionnellement) qui ont réalisé cette voie.Sariputra est à peu près le seul à en avoir faitl'expérience; la grande majorité des méditants seplacent sous l'une des trois autres catégories.La plupart des gens font l'expérience de Samathad'abord, prélude apaisant pendant qu'ils laissenttomber les divers conditionnements, mais cecin'est pas toujours nécessaire. Par exemple, si unêtre passe par une période de souffrances intenses(comme au cours d'une maladie dans le corps phy-sique), il peut voir que tous les dharmas du corpsphysique sont essentiellement vides; ce quiproduira une vision du type «Vision Claire» ouvision directe. Mais habituellement, les jhanasdoivent être essayés en premier. Le fait que l'onpuisse atteindre la voie avec ou sans jhanas vients'opposer à l'opinion de la plupart des gens.Il n'est pas indispensable de connaître desexaltations spirituelles pour en arriver à l'Éveil,quelquefois ces expériences peuvent constituer unempêchement. Jhana mène à ce qui est appelé unceto-vimutti, libération des aspects de l'Etre et ducœur. Mais il faut aussi atteindre panna-vimutti, lalibération de la Sagesse. II faut être libéré desdeux façons, par la forme, la concentration et parla contemplation, c'est-à-dire libéré deux fois. Ilexiste de nombreux enseignements à notreépoque, qui proposent la connaissance de ceto-vimutti, Hare Krishna, le Christianisme et biend'autres formes de mysticismes de la nature. Maisle présent enseignement, lui, insiste sur lepannavimutti, la connaissance de la formation desdharmas (les choses conditionnées et non-conditionnées).Le schisme entre la science et la religion qui semaintint dans le monde occidental depuis leMoyen-Âge, a eu comme conséquence que leSalut par le Christianisme fut une voie de libé-ration par la foi seulement. L'Église voyait ledoute négativement et décourageait activement lavoie de la connaissance et considérait celle-ci

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comme une machination diabolique. Pourtant, ledoute est une des plus puissantes expressions del'élan vers l'éveil, pourvu qu'il ne soit pas le doutenégatif ou le doute sceptique de l'être qui refusede s'interroger.Cet écart entre la foi et la compréhension a été lacause de beaucoup de souffrances pour denombreux êtres intelligents et même un pieuxcroyant comme Kierkegaard perdit la raison à cepropos. Dans le bouddhisme, les deux y onttoujours été présents et c'est ce qui constitue labase de sa supériorité. Toutefois, certains êtresvoyant le bouddhisme sous ses aspects extérieursseulement, ont cru qu'il tendait à trop insister surune connaissance froidement analytique. Mais cen'est là qu'une opinion. Si vous examinez votreêtre intime, vous verrez que vous désirez ceto etpanna-vimutti, à la fois un sentiment paisible de lavie et une connaissance des lois de l'univers. Lamême chose peut s'appliquer a votre méditation, ilne suffit pas de se sentir bien portant, mais il fautsavoir pourquoi on se porte aussi bien.Au début, pendant la méditation plusieursexpériences pourront surgir et certaines pourrontvous paraître insensées et incompréhensibles. Celaest dû tout simplement à l'ignorance; les progrèsen méditation sont connus depuis longtemps et lesétapes de la Voie ont été saisies avec précision.L'accès à la Voie comprend quatre niveaux ou

degrés d'ouverture bien déterminés dont vouspourrez faire l'expérience le moment venu. Lapremière de ces expériences sur la Voie estdésignée comme le Moment de la Voie et sagrande importance réside dans le fait que certainsdoutes et certaines difficultés rencontréesprécédemment seront surmontées. Trois entravesse présentent dès la première étape sur la Voie,elles sont:La croyance en un ego séparéLa croyance dans les règles et les rituelsLe doute négatifAu cours de la deuxième étape sur la Voie, deuxautres aspects de l'être sont modifiés, la deuxièmeétape,Réduit l'agressionDiminue l'attachement des sens; et ces deuxéléments sont entièrement éliminés dès la troi-sième étape.Pendant la quatrième ou étape l'Arahat, les cinqsouillures subtiles s'effacent et l'être est totalementlibéré. Même des hauts et des bas.Paradoxalement, même si la croyance dans l'egoséparé est disparue dès la première étape ducheminement, la «supériorité de l'homme reli-gieux » ne s'estompe pas avant la dernière étapealors que l'être demeure dans la lumière et lacompréhension absolues.

Ils voient ce qu'ils voient;Ils concentrent sur ce qu'ils concentrent;Ils observent ce qu'ils observent;Ils ne s'attachent ni à la forme ni à la non-forme;Ni aux hauts ni aux bas;Ni ne les cherchentDemeurant dans la pureté totaleIls s'y tiennent victorieux.

Gâte, Gâte, Paragate, Parasamgate, Bodhi Swaha.O Connaissance qui est allée, allée au-delà, allée par-delà l'au-delà, Hommage à Toi!

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Attitude

Quelques trucs pour la méditationLa base de votre approche vers la méditationdevrait être en quelque sorte similaire à celle d'unsavant dans son laboratoire, c'est-à-dire sérieuse,calme, disciplinée et précise, mais accompagnéed'un enthousiasme intérieur comme celui qui estressenti à la veille d'une découverte. Votrebonheur et votre joie augmenteront dans la mesurede votre épanouissement, cependant, vous devriezles concentrer sur les dharmas intérieurs. Ne lesprojetez pas vers les autres car cela vousimpliquerait trop sur le plan interpersonnel.Autant il est mauvais de projeter ses états négatifssur les autres, autant et de la même manière, iln'est pas bon non plus de projeter vos états positifssur eux; ce serait manquer le but que d'en venir àpenser que certains phénomènes sont «bons» etque certains autres sont «mauvais». Votre attitudedevrait plutôt rester indifférente en face de ce quise passe sur le plan mystique intérieur.Devenez une île, révisez chaque jour et faites lapart du positif et du négatif.Protégez l'île; mettez le laboratoire en ordre. Plusvous vous approfondissez en méditation, plus ilimporte de maintenir une discipline rigoureuse ence qui vous concerne. Par exemple, le temps quevous passez en méditation: un esprit disciplinécommence à l'heure et fini à l'heure déterminée. Ilne diminue pas la durée de la période deméditation parce qu'elle devient déplaisante ousans intérêt et ne la continue pas au-delà de lapériode prévue lorsque «tout va bien».Dans l'être humain, il y a un cycle d'attention quidure entre 50 et 55 minutes, voilà le pourquoi dela période d'une heure. Vous avez besoin de cinqminutes de préparation au début de la période etde cinq minutes de révision à la fin de laméditation, ce qui laisse un intervalle de cinquanteminutes pour la méditation proprement dite.Maintenir une période de temps déterminéecontribue à vous éviter les égarements dans lesdimensions mentales inconnues. Une fois l'espritbien entraîné, il reviendra tout naturellement à sonpoint de départ à la fin de la méditation qu'importéla distance où il a voyagé. Par contre, n'exagérezpas l'exactitude, il vous faut trouver l'équilibreentre la trop grande rigidité et le laisser-aller.Souvenez-vous de la Voie du milieu. La plupartdes inconvénients proviennent du fait d'avoirl'esprit trop actif plutôt que trop nonchalant.Évitez d'être trop crispés. Évitez de vous mettre

dans l'état où les yeux sont fiévreux et l'humeurcassante.Ce sont les résultats qu'amène trop de fanatisme,trop d'excès. Si vous vous sentez trop tendu,prenez une douche à l'eau chaude ou détendez-vous dans la baignoire; si vous êtes trop endormi,le remède est la douche froide. Vous allezapprendre à ajuster les états mentaux à volonté età développer un mental qui vous servira plutôt quede lui être soumis. Les couleurs ont aussi un effetdans ces cas-là; si vous vous sentez trop déprimés,concentrez sur le rouge pour un certain temps, sivous êtes surexcités, utilisez le bleu. Dans tout ceque vous faites essayez de maintenir un équilibre,évitant les réactions hystériques ou obsession-nelles ainsi que des schèmes rigides; tel queconcentrer trop intensément ou trop longuementson regard (bien que vous devriez essayer touteexpérience au moins une fois).Entre l'hystérie et l'obsession, l'hystérie est peut-être moins offensive parce qu'elle renferme moinsde dangers immédiats. Si vous avez une sensationde serrement au niveau du front ou un mal de tête,cela signifie trop de stimulations — vous avezbesoin de plus de calme. En d'autres mots, soitque vous ne fassiez pas l'exercice ou que vous nefaites pas face à ce qui vous ennuie. Parfois, lacause des maux de tête est que vous tourniez lesyeux vers le haut, forçant le regard vers le«troisième oeil» afin de voir des choses. Neregardez pas vers le haut, la conscience intérieurevoit tout. Faites confiance, laissez tomberl'habitude qui vous pousse à utiliser les yeux ducorps. Lorsque les maux de tête persistent,essayez la douche et les compresses à l'eau chaudeou froide et cherchez ce qui vous soulage lemieux. Si vraiment vous exagérez dans vosexercices, vous pouvez avoir une sensation debrûlure dans la tête, comme un goût de métalacide. Si cela devait se produire, cessez l'exercicesur-le-champ et levez-vous, marchez et occupez-vous à autre chose.Faites votre travail tel qu'il se présente pour vouset n'attendez pas que l'expérience d'autrui sereproduise pour vous. Respectez avec rigueurvotre horaire de méditation, il ne devrait pas yavoir de zones grises dans votre journée, ni delacunes par où l'attention peut s'échapper et sedissiper. Lorsque vous passez vos journées à

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bavarder vainement avec les gens c'est que vousn'avez pas saisi le principe de base en méditation.Exercez-vous scrupuleusement, consciemment etavec honnêteté. Observez la naissance et ladisparition du souffle en vous. Lorsque c'estprécisément cela que vous avez choisi de faire...Progressivement, étendez le champ de votreconscience de façon à englober le tout: tout ce quiapparaît doit disparaître, même le fait de sombrerdans le sommeil et d'en ressurgir soudainement. Sivous manquez d'énergie et que vous avez besoinde sommeil, hé bien, faites-le consciemment.N'abandonnez pas. Surveillez la plongée dans lesommeil et l'émergence du sommeil, vous pouvezainsi entrer dans le Bardo et l'explorer.Considérez cet état comme une montée et unedescente et vous maintiendrez votre concentration.Soyez attentifs à ce qui se passe dans unecompréhension face-à-face des événements telsqu'ils sont, n'essayant pas d'en trouver lasignification et de déformer ce qui aurait puarriver pour le rendre conforme à ce qui estsouhaité ou attendu. Par exemple, une session serabien partie alors qu'une autre ne le sera pas.Au début ces choses semblent se produire spon-tanément, surgir de nul part. II ne s'agit pasréellement de «vous». C'est plutôt une question decycles et d'horaires donc, soyez vigilants. Il vousfaut découvrir votre propre cycle. Nombreux sontles êtres qui ont des cycles de six heures quipermettent de «faire démarrer» certaines sessionsde méditation alors que d'autres traînent demanière nonchalante. Vous êtes entièrementdépendants de ces cycles et vous devrez lesconnaître pour vous en libérer, sans cela, vouserrerez aveuglément dans le samsara; étant sousleur joug sans en être conscients.Prenez conscience de tout ce qui vous arrive;chiez dans votre pantalon et soyez-en conscients,ayez des nausées et vomissements et gardez lecalme; laissez les tremblements et lesfrémissements aller et venir à leur guise. Acceptezde passer une étape de pleurs et de gémissements,non pas les pleurs provoqués par le fait que «ça nemarche pas à son goût», ça c'est autre chose.Qu'importé ce qui arrive réellement, lâchez prise,maintenez votre concentration en observant lamontée et la descente de ce dharma particulier. Lavitesse est de la plus haute importance pouraccomplir de véritables progrès dans votre travailen méditation. Augmentez le flot des données quiarrivent, ne vous attardez pas à un événementisolé en le ruminant, vous y collant et vous enaccablant. Ne laissez pas une petite image vousétourdir pour toujours.Parcourez rapidement le contenu de la conscience,

vous êtes en train de cueillir des données pourformer une image du tout et vous avez besoin detout ce qui se présente à vous.Seul le calme et le non-attachement vouspermettent d'utiliser le mental comme un serviteurdocile qui peut accomplir cette tâche. Lorsquevous avez accumulé un nombre respectable dedonnées, les pièces diverses se lieront entre elleset la réponse arrivera. Ceci se fera qu'importé lacomplexité du matériel recueilli, donc allez-y etfaites toutes les expériences qu'il vous est possiblede faire. En général, on a une attitude trop«sainte » vis-à-vis la méditation. «Vous» nepouvez faire faillite parce que «vous» n'existezpas: une maison de carton, une bulle, le produit detoutes les forces universelles qui s'unissent pourformer cet événement que «vous» êtes.Vous devez essayer, toutefois, d'aller le plus loinpossible et si vous deviez faillir — eh bien,reprenez-vous en main et continuez tout sim-plement. Tout ce que vous avez à faire, c'est demaintenir votre intérêt dans ce qui se passe, mêlezvous-mêmes à l'expérience en ne laissant pasvotre mental errer. L'errance mentale est lepremier obstacle. Vous le rencontrerez dès quevous commencerez à vous installer dans le travail.Au fait, le premier signe de progrès en méditationest que la situation devient pire qu'elle n'était: c'estcomme le cancer, cette terrible affliction qui faitpousser des tentacules dans toutes les directions etqui grandit encore plus à chaque fois que voustentez de l'extirper. Ensuite, cela devient commela tuberculose, une maladie curable et ensuitecomme un rhume banal que vous pouvezsimplement ignorer.Employez la technique de l'Épée en pressant lalangue roulée au palais, en ouvrant grand les yeuxsubitement, en éliminant les pensées à mesurequ'elles arrivent. Ainsi sera diminué le flot deparoles intérieures. Maintenez cette position pourquelque temps, ensuite relaxez avec la techniquedu «Courant»; relaxez la langue, gardez les yeuxmi-clos; et stabilisez un peu votre position. Vousvoici dans un état de conscience plus détendu oùvous pouvez prendre note des pensées à mesurequ'elles se présentent sans faire d'effort pour lesempêcher ou vous laissez prendre au jeu de suivreleur trace. Vous pouvez utiliser les techniques del'Épée et du Courant alternativement, ce procédésert à diminuer le bavardage intérieur.Auparavant, toutefois, il faut devenir conscient decette masse de fonds formée d'un mélange demots, de concepts et de conditionnements de toutesorte.Ensuite, vous pourrez vous attaquer au déblayageplus important. Cette masse s'amenuisera à lamesure de votre détermination.

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Se libérer des impuretésII faudra vous préparer à vous libérer desimpuretés qui surgissent en méditation. Engénéral, elles tendent à apparaître dès le début devotre pratique: odeurs de cadavre, visions desquelettes et toutes sortes d'ordures psychiques.Les sens doivent passer par cette purification, lespremiers signes manifestés signifient la rencontreprochaine avec le «Gardien du Seuil».Fréquemment, ces signes continuent d'apparaîtrejusqu'au moment où un événement vienne en clorele déroulement. C'est aussi une indication que cestage est terminé (dans mon cas, ce fut un crânebrillant qui se manifesta vers la fin d'une périodedifficile). Ensuite, ce thème sépulcral prend finpour laisser place à des intervalles plus calmesalors que surviennent des aspects de la beauté. Àce moment, tout prend des allures conformes àl'ordinaire. Vous devriez passer plus de temps àconcentrer de manière à taire surgir les côtésnégatifs avant de tenter de faire surgir les côtéspositifs.Lorsque vous devez faire face au désespoir,plongez-y afin d'en découvrir la cause au lieu devous laisser leurrer par les pouvoirs psychiquesfulgurants. Ceux-ci surgissent de l'inconscient etfont dévier de son but l'énergie investie dans lasolution des véritables problèmes. Évitez deruminer vos difficultés — vous créeriez ainsi uneautre difficulté. Il faut y plonger sans hésiter, lacompréhension surviendra immédiatement etpartant, la disparition des obstacles. Cependant,ces impasses apparaîtront encore si elles méritentvotre attention.Préparez-vous à les attaquer de front car les éviterou les fuir en rampant n'est pas une solution. Laplupart d'entre vous marchent sur la Voie lesfesses serrées, tout crispés comme si vous veniezde sucer le plus gros citron du monde. Cultivezune honnêteté au-delà de l'ego, un intérêtauthentique dans le Dharma. Ne fuyez jamais lesimpuretés, pénétrez-les. Elles ont leur propremouvement et ne sont pas statiques. II n'existerien de semblable à un empêchement enméditation tant que vous maintenez unecompréhension claire transmuant chaque dharmaen une montée et descente. Une compréhensiontoute englobante est le centre du Dharma, le coeurde la Doctrine. Elle signifie la transcendance detous les points de vue: «bon»; «mauvais»; «pour»;«contre»; «impur»; «gentil».Quelquefois, ces voix seront télépathiques ouclairaudiantes, après tout, tous les êtres ont des

dons de pouvoirs psychiques de nature par-ticulière, et il en existe 84 en tout. Le but visé, envous laissant à vous-mêmes, à ce stade, est dedéterminer lesquels parmi ces pouvoirs se mani-festeront en premier.Graduellement, du point de vue de l'évolutionhumaine, ces individus possédant des pouvoirs,peuvent se réunir et former une chaîne qui leurpermettra d'accomplir des prodiges. Ne vous enfaites aucunement au sujet d'aucun de cespouvoirs car ils peuvent s'avérer les aspects lesplus déficients de la psyché. Notez-en simplementtoutes les manifestations, amassez vos données.Le stade de l'exploration — viendra plus tard et sedéroulera d'autant mieux que vous pourrez vousbaser sur une vaste expérience.En un sens, il n'y a pas de côtés positifs à laDoctrine mais seulement des aspects négatifs oudes déficiences. Enlevez les aspects négatifs etvous avez le positif qui permet à l'esprit Originelde surgir, brillant de toute sa pureté.Parler du Nirvana est simple distraction, au lieu decela, considérez les souillures et effacez-les, vousferez ensuite l'expérience du Nirvana. Il est inutilede parler du Nirvana à ceux qui le connaissent etégalement inutile d'en parler à ceux qui ne leconnaissent pas. Donc, vous feriez mieuxd'abandonner votre approche négative desphénomènes et approfondir votre compréhension.Si vous vous trouvez dans un état de grandelassitude et comme distant de votre corps, alorsc'est mieux d'être battu et avoir peur que de rienressentir du tout ou être au neutre; de la mêmemanière, quand votre plus beau rêve se change encauchemar, cela signifie que la -psyché estdynamique, qu'elle est en action. La peur est uneexpérience positive, une énergie vivante quistimule et anime les cellules en envoyant unevague de vibration par tout le corps. Lorsqu'unflot d'énergie positive coule, il favorise votreépanouissement sur le Sentier.Accueillez la peur, dès que vous en êtes cons-cients ses composantes se désintègrent. Dans laDoctrine du Mahamudra, que vous connaîtrezbientôt, vous en arriverez à voir toute chosecomme énergie pure et ainsi vous serez de plus enplus près de l'expérience du Sublime.Vous devrez devenir un observateur des dharmasafin de voir comment ils prennent naissance etdisparaissent. Plongez dans tout cela, deveneztout cela. La thérapie en profondeur -- Freud lui-

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même a appelé le Bouddhisme une «schizophrénieplanifiée» — consiste à travailler avec confiancesur toutes les failles et les impuretés de l'être, enfaire l'expérience leur permettre d'être là et enopérer ainsi la guérison. Vous êtes séparés partout ce qui se rapporte à l'ego. Ne vous identifiezà rien et continuez votre route, même si les angesou les démons devaient se présenter devant vous.Ne croyez, ni n'obéissez à rien de ce que vouspercevez ou entendez sur les plans intérieurs;surtout si vous entendez des voix puissantes quidonnent des ordres ou des instructions de manièreautoritaire; même la voix du Maître.Au fur et à mesure que vous approchez dumoment de l'éveil, elles deviennent plus calmes etplus naturelles tout comme votre propre voix, noncomme un dialogue intérieur, mais comme la voixde la révélation. C'est le Yidam, le principe Guidequi parle en vous.D'abord, c'est tout un événement et c'est aussi lemoment où vous courrez le plus grand danger d'yréagir avec excès, en les exagérantdramatiquement dans votre esprit. Faites votretravail sans vous affoler. Ensuite, faites-en unevérification auprès du Gourou Racine, la véritableprésence vivante sur le plan du réel. II vous aideraà faire la part des révélations et des insignifiances.

Les occidentaux sont aisément enclins às'abandonner à la paranoïa, lorsqu'ils entendentdes voix: soit qu'ils aient peur d'être «possédés»ou qu'ils se laissent choir dans l'illusion qu'ils sontenvahis par quelque Etre Divin fantastique.En Orient, on pourrait rencontrera l'occasioncertains êtres pris au piège de ce qui s'appelle la«maladie du zen» et alors on les fait sortir àl'extérieur, on les roule dans la neige, on les bat(avec compassion, bien sûr!), et ensuite, on lescalme pour quelques jours. C'est quand même unphénomène rare, qui peut se produire une fois tousles dix ans seulement dans n'importe lequelmonastère. C'est une chose qui peut vous arriveraussi lorsque vous vous sentez vaseux après unecertaine période de méditation.Cependant, vous n'avez pas besoin d'aller auxextrêmes, allez plutôt prendre une douche froideou allez vous jeter à l'eau. L'application duprincipe de la Sagesse Discriminative de Man-jushri est une aide précieuse pour connaître lasignification des voix. Au début elles peuvent êtredénaturées, comme les voix entendues à untéléphone défectueux; ou puissantes etarchétypales comme celles dont parle la légendede Jeanne d'Arc.

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Douleurs physiquesAu début de la méditation, il y a presque toujoursune phase d'adaptation assez douloureuse parlaquelle le corps doit passer avant de s'apaiser.Ceci est assez normal, principalement pour unoccidental non habitué de s'asseoir les jambescroisées.Ne vous tracassez pas trop au sujet des douleursphysiques, observez-les simplement et continuezvotre exercice. Ce cheminement est fait de cycles,les divers organes impliqués ou non passent pardes périodes où ils sont plus ou moins sensibles àla douleur. Observez ces dharmas comme s'ilsétaient des vagues qui s'élèvent et s'abaissent. Lesdouleurs chroniques dues à un longconditionnement se feront sentir aussi. C'est aveccelles-là que vous aurez le plus de fil à retorde,car elles mettent un certain temps à disparaître.Si la douleur vous distrait à l'extrême, mettez-ytoute votre attention et cherchez-en la localisationprécise. Bien souvent, ces douleurs se déplacentlorsque vous cherchez à les localiser et à enconnaître l'origine et parfois même disparaissentcomplètement. S'il faut absolument bouger dansvotre posture, faites-le comme un «mudra», c'est-à-dire, consciemment.Ce n'est pas sortir de sa méditation que de prendreune décision consciente de bouger, mais essayezde vous installer dans une posture où vous n'aurezpas à bouger. Ces postures ont été étudiées,travaillées depuis des millénaires pour produirecertains effets, c'est la raison pour laquellecertaines écoles comme le Zen enseignent derester simplement assis pendant presque toute lapremière année.Tout changement dans la posture affecte les étatsde conscience; votre posture devrait vous procurerun sentiment de sécurité et de stabilité. Si elle estmauvaise, les stresses s'accumulent en semultipliant les uns par les autres. Lorsque le corpscommence à se contorsionner à cause de la

douleur, il faut corriger la posture et observer cequi se passe. Si les contorsions continuent, c'estqu'il y a un déséquilibre. Résistez autant quepossible au désir de bouger quand vous êtes enposture assise. Endurez le supplice au lieu debouger, cela se passera et vous pourrez continuervotre session.Si vous cédez une fois, vous bougerez encore etencore. Ce n'est qu'un petit mouvement à la fois jevous assure, mais bientôt tout est balayé. Chaquesession comportera de plus en plus demouvements et de moins en moins de méditation.Après un certain temps, toute votre attention seraaccaparée par le corps. La première confrontationdéterminera qui aura la suprématie, le corps ouvous. Si c'est vous, le corps s'apaisera, mais sic'est lui, il s'imposera et ne cessera de voustracasser.Vos secteurs d'investigation calmes et ordonnés neseront plus qu'affaissement et dévastation où il n'yaura plus moyen de travailler. Soyez inflexibles etimpitoyables face au moindre manquement à ladiscipline. Si vous éprouvez de trop grandedifficulté à vous asseoir les jambes croisées;rappelez-vous que vous pouvez très bien méditerassis sur une chaise, pourvu que vous soyez enéquilibre et que le siège soit ni trop dur ni tropmou.Lorsque vous êtes assis, vos pieds doivent reposésà plat sur le parquet, la colonne vertébrale droiteet toutes les articulations bien placées à angledroit, vous devez vous sentir bien dans cetteposture.La méditation est surtout une expérience de laconscience impliquant des changements d'état auniveau du mental où le corps ne participe pas. Ilest mieux de laisser la conscience se déployer, secontracter et trembler que de laisser le corpspasser par tout cela. Tout est dans la conscience etcelle-ci a le pouvoir d'entraîner le corps à sa suite.

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Sons et sensTout comme il existe un (troisième) Œil Divin, ily a l'Oreille Divine, appelée dibba-sota en Pâli.Chaque sens a un niveau de radiance ou deva etchacun d'eux a besoin d'être purifié avant depouvoir percevoir à ce niveau. Chaque sens aaussi un son qui le caractérise, c'est comme unorchestre ayant un instrument pour chaque sens.Au fait, chaque cellule du corps a un sonparticulier et la Musique des Sphères dont parlentles alchimistes du Moyen-Âge, n'est autre quecelle des chakras.Vous pouvez percevoir plusieurs sons par l'OreilleDivine; entendre une fourmi qui se gratte,entendre les feuilles pousser et tous les sonssubtils du corps. Vous pouvez aussi entendre lessix sons de la méditation; l'un de ceux-là est le sondu bois-frappant-le-bois (appelé le Son-du-Poisson-de-Bois, d'après le gong de bois en formede poisson utilisé dans certains temples del'Orient).Ce sont des expériences nama-rupa, la-fusion-dans-la-totalité-une, de l'esprit. (Nama signifienom, ce qui désigne, et rupa veut dire la forme.)Je n'énumérerai pas les autres sons, c'est mieuxpour vous d'en faire l'expérience et ensuite d'enparler avec le Maître.Les sons sont très importants, et progressivement,vous devrez leur accorder plus d'attention; aumoins autant qu'aux phénomènes visuels. L'écoledes Mystères Pythagoricienne était très verséedans l'étude et la compréhension des sons etvoyait une relation entre l'harmonie musicale etles mathématiques, et de là, avec le mouvementdes sphères planétaires dans l'espace. Toutefois,une grande partie de ces connaissances estmaintenant perdue.Les occidentaux ont plus tendance à «flipper» par

l'audition que par la vision, ils entendent les sonsde leur propre corps et ils prennent paniquesimplement parce qu'ils n'ont aucune préparationleur permettant d'en comprendre la nature.Les sons du corps, constituent un champ deconnaissance tout à fait nouveau, et les gens nesont pas encore entraînés dans ce domaine, nidans l'audition des sons en général, ni des per-ceptions par le toucher, l'odorat et le goût, quant àcela. Ils ne sont pas portés vers ces explorationsfondamentales. Il n'est pas étonnant de voirapparaître tant de maladies mentales dues auxsurgissements de ces phénomènes. Un jour, vouscommencerez peut-être à entendre votre cœurbattre et croire que vous allez avoir une attaquealors qu'il a toujours battu fidèlement(imperceptiblement) tous les autres jours de votrevie.Les systèmes d'éducation de l'avenir devrontcomprendre l'exploration de tous les sens, incluantles changements au niveau de tous les sonsintérieurs. Chaque fois que le mental «mentalise»,il émet un son et chaque être transmet unmurmure de fond sur un modèle caractéristique àla manière d'une empreinte de la voix. Tous cessons peuvent être recherchés attentivement asseztôt au cours d'une vie.Les sons de chacun des sens et de toutes lesétendues de la gamme divine pourraient être notéset enseignés aux gens pour les préparer à en fairel'expérience. Ce n'est rien de fantastique ou desurnaturel - par exemple, la lune émet un son decloche et vous pouvez réellement l'entendrelorsque votre oreille intérieure est au diapason.Ceci est aussi vrai pour toutes les planètes. Envous, il y a tous les sons des évolutions anté-rieures. Vous devriez commencer à vous fami-liariser avec ces concepts.

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Révision de scènes émouvantesLe souvenir de tous les coups de pied et les coupsde poing de l'enfance peuvent surgir durant laméditation et les douleurs soudaines qui se fontsentir sont l'expression fulgurante de souvenirsinconscients.Contrairement à la thérapie, toutefois, les douleursressenties pendant la méditation ne sont quepassagères et sans liens nécessaires avecl'événement. Peut-être y aura-t-il un momentd'émotion alors que les éclairs psychosomatiquesvont et viennent dans le champ de la conscience.Quand cela survient, c'est le signe que vous êtesen train de dénouer votre karma et le filmkarmique se déroule à l'envers à une telle vitesseque vous n'avez pas à revivre entièrement letraumatisme, le grand cri de la Scène Primale,même s'il vous est possible de vous y abandonner,(ce qui serait inutile de toute façon). C'estpréférable d'en venir à un affrontement rapideavec ces problèmes et à mesure que vousrétrogradez vers l'instant de la naissance et au-delà, jusqu'au moment de la conception, vousserez peut-être emportés par le flot d'émotions dela scène du moment mais rien ne vous oblige à lesrésoudre, il y en a tellement et la bobine doit sevider de toute manière.La méditation est une marche vers l'Absolu, unretour passant par la renaissance pour atteindre leSublime. Vous êtes nés de nouveau. La Voie c'estl'Illumination soudaine, le Cri Primai est lamanière progressive, pénétrant les scénariosémotifs les amenant à la surface. Ce ne sont mêmepas vos émotions, mais plutôt, les émotions d'un«vous» d'une époque lointaine, les émotions d'unenfant. Ne cédez pas aux émotions le Bouddhas'assit sous un arbre et toutes les tentations deMara l'assaillirent, c'est-à-dire, les traumatismes,les ordures et détritus psychiques. Laissez-lesfaire rage autour de vous, mais maintenez lecentre calme et tranquille. En vous épanouissantdavantage, ce lieu calme devient un espacepsychique plus vaste; si vous y voyez desmonstres, souvenez-vous que ces monstres setiennent à la périphérie d'un petit ego.Cherchez d'abord le Royaume de Dieu, c'estvraiment une question d'efficacité, l'idée c'est depasser le plus rapidement possible vers la libé-ration. Tout est enregistré, les vies antérieuresautant que la vie présente, les joies autant que lespeines. La joie est un résultat de conditionnementqui incite tout autant à l'attachement que les

moments les moins agréables. Vous pouvezarrêter le dévidoir quand vous voulez à volonté,pour explorer certaines choses, les voir enprofondeur. Mais la plupart du temps, vous avezplutôt tendance à y être entraînés par certainsfacteurs comme la posture, les odeurs ou d'autresassociations mentales.Plus vous deviendrez compétents en méditation;moins vous sentirez le besoin de dérouler labobine poussée par un sentiment de culpabilité,vous jouant le numéro du «pauvre-petit-moi-torturé». Tout cela n'est que conditionnements etvous vous occupez du Non-conditionné. Vouspourriez jouer ainsi avec votre karma pour uneéternité. Ayez une vue d'ensemble, c'est beaucoupplus intéressant pour vous que de passer votretemps à explorer vos émotions. Préféreriez-vouspasser votre temps à explorer une planète ou àessayer de comprendre pourquoi maman ne vous apas aimé ? Allez, vous avez un travail derecherches positif à faire. Plus vite vous vousmettez à l'ouvrage, plus vite vous serez libérés. Unêtre humain n'est pas qu'émotions, il y a aussi lessensations, l'intellect et l'intuition. L'importantc'est d'en arriver à choisir et prendre parmi tout cequi constitue votre vie, tous les éléments quipeuvent le mieux servir à votre libération; et nonpas simplement de les laisser vous arriver.La voie du contournement est aussi importanteque celle de la confrontation car être à larecherche constante des aspects négatifs estnégatif en soi. Il faut profiter des ouvertures,renforcer l'esprit. La Volonté ne peut aider àaccélérer votre progrès qu'à la condition qu'ellesoit basée sur la pratique des Paramitas, lesconditionnements positifs. Si vous écoutez seu-lement les voix physiques de vos parents jugeanttous vos actes, vous encouragez le défaitisme.Fondamentalement, vos émotions sont sous-développées, rarement profondes et certainementimmatures. Vous êtes pris dans le filet d'unmodèle d'émotions enfantines: la véritable fureur,la fureur d'amour contre les injustices estbeaucoup plus puissante que vos fureursinsignifiantes; ce ne sont que des accès de colèresenfantines, que des pleurnichements. Il faut quevous deveniez des êtres capables de fureursénergiques et d'agressivité véritable renversant lesobstacles sur la Voie et avec fracassement, passantdirectement vers l'Illumination.

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La libération est basée sur une agressivité totaleou une sensualité totale et vous n'avez ni l'une nil'autre. La vraie sensualité c'est le don total, nonpas cet espèce de «no man's land» dans lequelvous êtes emprisonnés: un-petit-peu-de-ceci et un-petit-peu-de-cela. La sensualité authentique n'estpas la même que mener une vie de sensualité. LesMaîtres Tantriques et les Anachorètes du désertd'Egypte sont les seuls êtres véritablement sen-suels de toute la planète. Dès que vous réaliserezce qui se passe en votre être, vous en aurez pleinle dos des anciens modèles.Goethe a écrit déjà qu'il faut soit accepter lemonde entièrement ou soit le rejeter complè-tement, et je suis d'accord avec cette opinion.C'est sûrement vrai de l'agressivité, si vouspouviez piquer une colère envers ces voix et

diriger une fureur adulte contre toutes ces velléitésenfantines, vous seriez libérés immédiatement desdémons qui vous hantent. Mais vous leur donnerla réplique, en vous forçant coupablement à lesaffronter, allant compulsivement vers un plusgrand châtiment. Vous êtes contraints de lesamuser, vous ne pouvez simplement pas les laissertomber et vous en éloigner. Pourtant la rapiditéavec laquelle vous pouvez outrepasser uneémotion ou un sentiment positif est effarante!Vous ne voulez pas lutter avec les anges commecela se faisait dans l'ancien temps, mais vousadorez lutter contre les démons. Pourquoi ne pasessayer de lutter avec les anges pour voir ? Ilfaudrait que vous vous donniez beaucoup de mal,si vous vouliez rivaliser avec eux.

Les obstaclesII faudra être sur vos gardes contre les obstacles àla méditation, (klessa en sanskrit). Il y a cinqklessas contre lesquels vous allez buter, autantles connaître mieux: Kama-cchanda est lepremier, et c'est l'envie de sensations, le désirardent d'émotions vives.Quand est-ce que ça va arriver? est l'état d'espritgénéral.Ensuite, arrive Vyapada — c'est la mauvaisevolonté, le rejet. Pourquoi est-ce que ça arrive?suivi d'un état d'esprit négatif. Thina middha est laréaction contraire, c'est la léthargie oudécouragement, le manque d'énergie, ce que l'on

appelait un temps l'indolence ou paresse.Uddhacca-Kukkucca relève surtout de ladisposition d'esprit qui s'exprime par : Qu'est-cequi ne va pas? Que dois-je faire? Le mot lui-même indique l'état d'esprit, bien exprimé, ilévoque l'affolement d'une puce sautant sur le tapisà la recherche d'un chat qui n'y est pas. L'odeur duchat y est, mais pas le chat.Enfin, il y a Vicikiccha, le doute sceptique,l'isolement ultime de l'être ignorant, «ça ne peutpas m'arriver». Oh gens de peu de foi..., rappelez-vous, la méditation est une recherche et non undivertissement.

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La pratique

Se préparer à méditerAccordez une attention exceptionnelle à votrepréparation pour la méditation; que chaquesession soit pour vous un événement de trèsgrande importance. Étirez les muscles de votrecorps et faites tout autre exercice avant de vousasseoir. Agitez les membres pour qu'ils soient biendéliés imaginant la raideur disparaissant par lebout des doigts à mesure que vous les remuez.Chantez une mantra de purification (si vous enavez l'habitude) avant chaque session: celaéclairera votre aura et renforcera l'esprit et lecorps.Pour retrouver un esprit clair, avant la méditation,vous pouvez faire des exercices de votre choix.L'important étant de vous placer dans un étatd'aise calme et joyeux où vous ressentez unedouce chaleur vous envahir durant la session.Quand cela se produit, c'est le signe que votrepréparation a été bien faite et que la basekarmique est saine.Ensuite, il importe de décider avant la session dequel sujet vous allez vous occuper pendant letemps consacré à la méditation. Techniquement,ceci est désigné comme addhithana(détermination, ou simplement un énoncé d'in-tention ou d'aspiration) et peut être utilisé afin dedéterminer le cours de votre méditation, et prendrela résolution de résoudre certains problèmes quipeuvent y surgir.

Vous devriez aussi clarifier ce qui motive votreméditation. Au fait, savez-vous pourquoi vousméditez? Si vous mettez en pratique les paramiscomme base de toutes vos actions incluant laméditation, vous connaîtrez l'illumination dèscette vie; mais non si vous pratiquez d'unemanière simplement mécanique ou pour satisfairele moi.Il faut que vous preniez conscience qu'avoir de laconsidération pour les autres est vraiment dansvotre intérêt; aider les autres à méditer, c'ests'aider soi-même. Vous serez fortifiés par des étatsde conscience plus sains. Un individu qui ne sepermet pas d'avoir aucun sentiment négatifs vis-à-vis des autres se constitue par le fait même uneassise solide basée sur l'Amour. C'est aussi unvéritable travail de préparation qui vous attend.Vous devez apprendre à bien communiquer avecautrui autant à l'extérieur qu'à l'intérieur durant laméditation. Cette disposition vise surtout leMaître.Assurez-vous de pratiquer Gurou-Yoga tous lesmatins et d'établir mentalement un courantd'amour entre vous et cette incarnation duPrincipe d'Amour. Dès que le courant est établidans votre être, alors vous pouvez faire agir le partréelle et non la part obsessionnelle de vous-mêmecomme Maître pour évaluer tout ce qui vient à lasurface durant la méditation.

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Travail de RévisionA la fin de chaque période de méditation, il estimpérieux de consacrer cinq minutes à la révisiondes cinquante minutes précédentes de méditation.Le travail de révision est en tout point aussiimportant que la préparation; n'allez pas croireque même si vous faites un exercice devisualisation durant la période de méditation quel'illumination ne peut pas se produire pendant larévision. Le résultat d'un travail durant unepériode précédente peut se faire connaître durantla révision en cours.Chaque session comporte ses degrés d'ouverture,ne fusse qu'une petite brèche, quelque chose sepassera. Recherchez-les dans la révision, preneznote des moindres événements, des tressaillementsdans les centres, aussi petits qu'ils vousparaissent. Amassez le matériel, enregistrez toutesles nouvelles données et vous apercevrez desrapports et des liens entre elles qui se raffermirontavec l'amélioration de votre travail de révision.Cherchez les causes des dharmas, activez cet

esprit engourdi, rouillé, afin que vous puissiezdistinguer chaque événement à mesure qu'il seprésente.Tout événement a été programmé; découvrez{dévoilez) le programme. Le noyau central enméditation est l'effort, car c'est un parcoursascendant qui n'est pas facile. Il faut vous sortirvous-même des impasses, des situations em-brouillées. Le Bouddha enseignait aux étudiantsqui le suivaient de faire attention aux détails, dechercher tous les points subtils et les ouvertures.De ne laisser rien glisser. Lorsque vous êtesconscients qu'un problème surgit, alors occupez-vous-en. Ne faites pas comme la plupart des gens,ne demandez pas la solution à quelqu'un d'autre,ceci ne fait que perpétuer le problème. Des crisesimportantes sont déclenchées par la tendancequ'ont les petits problèmes à s'accumuler, s'ils sontlaissés sans surveillance; vous devez les détecterpendant votre période de révision.

L'AlimentationEssayez de vous procurer un seul bol, votre bol, lebol monastique et peut-être une tasse pour votrethé. Mangez avec vos mains si vous le pouvez afind'avoir un meilleur contact avec la nourriture.Observez les opérations de préhension, la mainqui se lève pour porter le manger à la bouche etl'abaissement de la main, ensuite la mastication, legoût et la déglutition. Séparez vos actes ensegments pour mieux les observer comme dans leTai-Chi.Au début, vous y ajoutez le mot qui décrit l'acte;par la suite, vous n'aurez plus besoin de mots,vous serez entièrement dans le geste. Les metsconstitués de soupe et de plats d'orge comme onen sert au Tibet et en Birmanie sontrecommandés, au lieu de faire deux ou trois platsdans le style occidental. La préparation de cesderniers demande beaucoup de temps et votre butest de consacrer le plus de temps possible à laméditation.Peut-être pourriez-vous commencer à prendre l'undes repas dans votre chambre, comme le lunch parexemple. Ainsi celui qui est assigné à la cuisinepourra apporter les repas aux chambres. À la findes repas, allez laver vous-mêmes votre bol et

votre tasse, c'est une action très importante et vousdevez y réfléchir, ceci implique que vous nelaissez pas aux autres le soin de nettoyer votregâchis. Vous le faites vous-mêmes et ainsi vousrehaussez le niveau de votre environnement.Donnez les restes de nourriture aux animaux.Dans l'Ordre, nous étions obligés de laisser unepetite quantité de nourriture non utilisée à chaquerepas, précisément dans ce but; partager avec tousles êtres vivants.Considérez le fait de prendre des aliments commeune pratique vers la compréhension profonde, elledoit nourrir et non pas servir à la recherche duplaisir.Au repas du soir, faites une offrande de nourritureau Yidam liée à votre pratique du Samatha. Detoute manière, vous devriez avoir un moment deréflexion face à la nourriture avant de commencerà manger au lieu de simplement la saisir etcommencer à dévorer. La méditation sur lanourriture lors des repas est une voie reconnuevers la Libération.Si vous pouviez comprendre tout ce que vousabsorbez et voir clairement ce que vous recevez,dès le même instant, vous seriez vivants. Mais passeulement que de pain...

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Exercices de visualisationVoici votre premier exercice de visualisationd'une représentation fixe telle que décrite dans lesadhana (rite de visualisation spécifique).Présentées sous leurs aspects sommaires, ellesn'en sont pas moins vivantes, s'animant, bougeantet dansant. En regardant attentivement la manièrequ'elles sont dessinées, on découvre que leurspostures figées suggèrent un certain mouvementduquel découlent tout naturellement leurs danses.Pour atteindre ce stade, ou l'on est capable devisualiser une représentation mobile, il fautd'abord commencer par visualiser son proprecorps comme un ballon creux ou une tente de soieremplie seulement de vacuité, personne ni rien enparticulier. Ceci est la pratique du Corps Vide.De l'espace en avant et au-dessus de vous bonditla représentation, un aspect de votre corps subtil,le champ d'énergie qui vous entoure. Quand vouscréez une visualisation, vous dégagez un aspect devotre être et véritablement, vous concentrez en unpoint en avant et légèrement au-dessus de vous, lechamp d'énergie subtile projetant en quelque sorteavec la volonté sur I'«écran» formé par l'une descouches du corps subtil.Mentalement, vous percevez cela comme uneimage, il importe pour vous de vous rendrecompte que vous êtes en train de manifester unpouvoir qui est déjà présent. Considérez lesvisualisations par segments dans l'ordre indiquédans le sadhana: en premier, le ou les visages(commençant par celui du centre) ensuite toute latête suivi du contour des formes du corps, lacouleur et la sensation générale qu'elle laisse, soitqu'elle est paisible ou courroucée.Formez le mandala autour de la représentationaprès avoir dessiné les contours de la déité etcontinuez en décorant la forme de vêtementsd'ornements et de tous les instruments qu'elleporte. Vous pouvez réciter un chapelet à chaquearticle formant méthodiquement l'image, non pasfortuitement, mais en la montant d'une manièreordonnée. Alors soudainement, elle sera là en troisdimensions se tenant assise dans son mandala deforme sphérique.Chaque représentation a une forme humaineordinaire le manussakaya --et vous pouvez trèsbien apercevoir cela au lieu des formes du niveaudivin, décrites dans les Tankas (peinturesreligieuses sur étoffe et servant de support à laméditation). Ces peintures symboliquesreprésentent l'essence vibratoire seulement. Vouspouvez à partir du vide arriver directement à une

représentation complète en la percevant commeun voyageur de l'espace, une manifestation del'énergie sur une plate-forme spatiale (le lotus).Elle peut paraître très petite au début et sembler sediriger vers vous comme si elle s'élançait d'untunnel. Le bleu de l'aura de la représentationpourrait apparaître vivant et sans fin esquissant unpassage vers les profondeurs de l'espace d'où ellea surgi (en voyageant). Dès le premier stade, lareprésentation se manifeste d'abord dans l'espaceen avant et au-dessus de vous, c'est le premierniveau du Tranta appelé Kriya Tantra (pratique depurification) là où vous invoquez des êtres d'unordre supérieur à vous-mêmes, et vous considérezces êtres comme des dieux, des dévas à être placésau-dessus de vous. Au stade suivant du Tantra, laKaya Tantra, (kaya - corps) vous envisagez votreévolution comme étant suffisante pour être ca-pable de créer des représentations «grandeurnature» qui se tiennent assises devant vous.La représentation devient votre amie intime, votreguide de qui vous avez le sentiment d'uneprésence constante.A un autre stade du Tantra, vous devenez vous-mêmes la représentation, vous réalisez que vousêtes la manifestation d'un principe divin. Ce stadede votre visualisation consiste à imaginer votrepropre corps se transformant en cette forme. Vousportez les vêtements et les ornements vous-mêmes. Vous devriez être capables de sentir cesobjets, les bijoux, les petits chakras, lestourbillons d'énergie et les vêtements sont lessubtiles et douces pulsations des couches du corpssubtil, votre corps subtil.Au cours de la dernière étape du Yoga Tantra,l'Anuttara Yoga Tantra, vous pouvez dépassercela même, vous devenez toutes lesmanifestations; vous-mêmes comme vous êtes, lesformes divines et bien d'autres choses encore.Vous allez au-delà; à ce stade vous pouvezaccorder les vibrations de cette déité à autrui, vouspouvez les nantir des pouvoirs. Pour les troisièmeet quatrième étape, vous pouvez développer unefierté envers ce qui est appelé votre déité Tutélaire(ou Patron) ce qui constitue fondamentalementune expansion de l'ego à une échelle cosmique,afin de vous identifier avec le Principe deBouddha, l'ego total. Essayez de vous sentir à laplace du Bouddha Tutélaire, imaginez que vousêtes assis sur le trône de diamant dans le palaiscéleste du mandala, entouré d'êtres rayonnants quivous sont subordonnés. Vous êtes toujoursentouré de conscience rayonnante, il n'existeaucun endroit dans l'univers où la conscience nese manifeste pas.

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Voyez l'univers entier comme un mandala:Toutes les manifestations sont le Mandala CélesteTous sentiments et expér iences sont la Grande BéatitudeToutes pensées sont l' Incréé, tous les sons, le Son Divin.

Si vous devenez la forme (représentation) vouspouvez demeurer dans cet état mais si vous créeren avant et au-dessus de vous alors vous deveztoujours dissoudre la visualisation et la retourner àla vacuité, lui permettant de se retirer par la portede l'espace et diminuer jusqu'à disparition,devenant de plus en plus petite à mesure qu'elles'éloigne rapidement par le tunnel. Alors le tunnellui-même disparaît à son tour, vous le condensezen un point évanescent.Chantez la mantra Om benzra mu ou répétezsimplement mu... mu... mu... et ensuite vous vousen retournez vous-mêmes au niveau de ka-mavacara (à la vie ordinaire de tous les jours).Vous devez dissoudre la forme que vous avezcréée même si vous croyez que rien ne s'est passé,autrement, elle pourrait vivre de sa propre vie.Durant le premier stage de méditation, vous créezgraduellement une sphère de consciencerayonnante, un négatif pour votre positif. Celaaccapare votre énergie et peut puiser de vous, senourrir de votre aura.Il y a un récit à ce propos dans les écrits de MmeAlexandra David Neel: un jour elle décida pourvoir si les exercices de visualisation avaient uneffet, de créer un petit moine rondelet et amusantqui devint si réel, qu'avec le temps, même lesautres pouvaient le voir. Cependant, elle nepouvait dissoudre cette forme qui se changealentement en une créature beaucoup moinsagréable et saine.En dernier lieu, elle dut se rendre chez un lamapour demander conseil et ce fut seulement aprèsavoir accompli une longue série d'exercices depurification qu'elle parvint à exorciser sa création.Nous ne souhaitons pas que la même chose vousarrive !Vous devriez avoir trois représentations pour unepratique équilibrée de yoga de préparation: unemâle, une femme et une Yab-Yum, (père-mère).Commencez-les dans cet ordre: créez l'aspectmasculin avant l'aspect féminin, la même chosepour la forme Yab-Yum. De la même manière,vous créez d'abord les aspects paisibles avant de

continuer pour vous attaquer aux formescourroucées. C'est une règle de base dans cettepratique.Tous les wongkur {pouvoirs reçus) que vousrecevez doivent être pratiqués 100,000 fois — enfin de compte -- mais ne les attaquez pas tous à lafois, car vous ne cesserez de bondir de l'un àl'autre. L'être humain se doit de compléter unetâche entreprise, vous pourriez passer tellement detemps à butiner de fleur en fleur que vous neverriez jamais le jour où vous en aurez le miel. Apart la répétition de tous les exercices au moinscent mille fois, vous devriez contacter votreYidam (déité d'élection) un million de fois, cettevibration est tout spécialement bénéfique pourvous.Chaque vibration se réfère à un aspect différent duJoyau, pour manifester le Nirma-nakaya (latransformation du Bouddha dans sa formeincarnée), méditez sur le Gourou Rimpo-che; pourdévelopper le Samboghakaya (le Corps Divin duBouddha) le niveau des jeux d'énergie entre leVide et la Forme, méditez sur Chenreizi; pourmanifester le Dharmakaya (le Corps Sublime duBouddha) le niveau de connaissance qui est sansforme omniprésent et pourtant vide; méditez sur leDordje Chang/Vajrasattva. (À noter: l'élève doitêtre initié par le Maître au cours d'une cérémoniede transmission des pouvoirs appelée Wongkurpar les Tibétains, avant de pouvoir méditer sur lesdifférentes déités.Simplement les pratiquer après les avoir apprisesdans un livre n'est pas suffisant, c'est pourquoielles ne sont pas énumérées ici, Éd. Ang.) Ellessont comparables aux échelons d'une échelleascendante menant vers la réalisation du Sublime,le Svabhavakaya, (l'Être-Demeurant-dans-l'Anséité). Vous devez percevoir votre être com-me sublime, angélique et humain; le trois-dans-unet en même temps le Quatrième.Pour chaque forme, il existe une anti-forme, c'estpourquoi il vous est nécessaire de voir entre lesformes - méditez la mantra gâte, gâte afin decomprendre cela.

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Enseignement transcendantalLorsqu'un vide se fait à la fin de la chute de larespiration, (entre une inspiration et le début del'ascension de l'inspiration suivante), insérez-y lemot «Corps» ou «Sentiment». De même s'il y a unvide à la fin de l'ascension, introduisez le mot«Esprit» ou «Intellect», vous pouvez ainsi utiliserle mot «Nama» (ce qui nomme) pour la fin del'ascension -— et «rupa» (la forme ou ce qui estnommé), pour la fin de la chute. Les mots n'ontque peu d'importance en soi, sauf qu'ils peuventservir pour vous aider à maintenir votreconcentration et votre esprit interrogateur. Qu'est-ce que cela qui nomme ceci?Ce sont des koans et non des questionsintellectuelles. Ainsi il serait peut-être mieux pourvous d'employer les termes sanskrits au lieu destermes français. Vous êtes déjà trop portés àformer des associations d'idées avec ces mots etvous pourriez être entraînés à vagabonder d'uneidée à l'autre et vous laisser distraire ou y êtretotalement absorbés (c'est valable dans la pratiquede sama-tba mais ce n'est pas favorable à l'éveil).Dès que vous avez prononcé ces paroles unecompréhension peut survenir, les mots vous aidentà définir le champ de la question. L'éveil c'estl'interrogation, l'interrogation incessante.Si vous êtes absorbés, les mots disparaissent (detoute manière j'espère que vous réalisez qu'il nes'agit pas de prononcer les mots à haute voix, ilssont pensés seulement). D'une certaine façon,toutes les pratiques de l'éveil engendrent desquestions étant basées comme elles le sont sur undéroulement d'expériences qui vousconduisent au coeur de la connaissance de l'Espritet du Corps, en effet, si vous pouviez faire cettedistinction; ou la division entre eux ne serait-ellequ'illusion? Se demander si ceci est cela ou si celaest ceci est la dualité. Les questions ne surgissentpas de l'esprit seulement ni simplement del'environnement mais de leur interdépendance.Quelle que soit la façon d'employer les mots, ilimporte que votre exercice soit agréable et bienharmonisé avec les vides entre les inspirations etexpirations pour éviter que votre rythmerespiratoire ne soit affecté et surmené en le forçantou en le contrôlant.Avec plus de calme et d'intérêt, l'ouvertures'élargit davantage. Vous devez faire attention afinde déterminer si c'est le début, le milieu ou la finde l'ascension qui est le plus clair ou le début, lemilieu ou la fin de la chute.Dessinez des représentations graphiques desascensions et des chutes du souffle et cueillez tousles spécimens, chacun représente un état d'esprit

différent. Effectuez cela à la fin de la session deméditation durant la révision. En général, quand ily a emphase sur l'ascension, l'état d'esprit tient dela folie; mais lorsque c'est la chute qui estlourdement accentuée, c'est l'état dépressif.Assemblez les spécimens — c'est un peu commeun laboratoire encore une fois — il vous fautgrouper les données avant que vous puissiez fairele diagnostic.Surveillez votre rythme respiratoire — commequelque chose qui vient au monde et qui meurtnon pas comme un va-et-vient. Ainsi vouspourriez pratiquer l'ascension et la chute de larespiration à partir de n'importe quel centre(chakra) vous n'êtes pas obligés de vous en tenirau centre de l'abdomen.Tâchez de décrire la qualité du commencement etde la fin de l'ascension et de la chute.S'arrête-t-elle soudainement à la fin, commence-t-elle de la même manière ou est-ce qu'elle s'insinuetranquillement en vous ? Observez le rythme de larespiration, quand il est rapide c'est la perceptionde anicca (l'imperma-nence); s'il est lourd, c'est laperception de dukkha (la souffrance); lorsque lerythme est léger, il indique la perception de anatta(l'état de Non-Moi). Les trois types de respirationsont décrits comme «Là Flèche», la «Boule dePlomb» et la «Plume». Vous découvrirez peut-êtreque vous avez tendance à vous placer sous l'un oul'autre de ces trois aspects de l'expérience del'éveil selon vos prédispositions de l'heure. Ils sontenfin attestés quant au type au cours de laquatrième étape, là où il y a une ascensioncertaine rien qu'une ascension. La cinquièmeétape est marquée par l'expérience de la chute dusouffle, rien que la chute.Le souffle de l'Éveil — l'expérience du Sublime— sera la même chose pour vous que tout autretype d'expérience au cours de ces deux étapes. Ladifférence réside dans le fait que ça commencedans l'ouverture, monte, et atteint le Sublime pourensuite tomber dans le Bhavanga-Citta. (C'estl'Inconscient collectif, selon la terminologie de lapsychologie jungienne), d'où ça remonte versl'éveil total de la conscience. Le souffle de l'Eveilest le souffle total, c'est au-delà de votrerespiration ou de votre observation duphénomène, ça vous a eu... le tour est joué.En pratique de l'Éveil, vous êtes considéréscomme une machine à fabriquer les dharmas(éléments d'existence), tout le monde subit lemême traitement, ont les mêmes exercices. En

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samatha, vous êtes traités plus individuellement,le Maître vous considère plus sur le plan del'individu... Le principe de samatha est douxcomme un édredon; celui de l'Éveil exige uneforce à percer l'acier, ça doit avoir des rebordstrempés, et la qualité du cristal. Pour ce qui est desyeux la vogue en général pour les deux genres depratique est de garder les yeux ouverts, ou mieux,mi-clos, quoiqu'il y a des recherches assezinoffensives à faire les yeux fermés,principalement en samatha. On doit maintenirl'équilibre entre un laisser-aller ou un-je-fais-ce-qui-me-plaît - - et une attitude où tout est trop prisà la lettre.Ce que je trouve de plus terrifiant ce sont cesétudiants trop formels, ceux qui s'acquittent deleur sadhana avec une précision qui ne laisseaucune place où pourrait surgir quelque chose despontané. D'un autre côté, dans la pratique del'Éveil, vous devez vous en tenir à l'exercicemême si d'autre chose se produit. La méditationde l'Éveil est «informatisée» et les changementsarrivent dans un ordre établi {à moins qu'unindividu en ait fait l'expérience auparavant) etréglé selon un emploi du temps. Ainsi soyezfidèles à la série d'exercices que vous a donné leMaître, elle constitue le sentier que vous devezsuivre, c'est une amorce, une plaque-tournante oùse rencontrent toutes sortes d'expériences. Si vousfaites vos exercices sans distraction, bien deschoses se dérouleront; concentrez toujours surl'exercice, adhérez scrupuleusement à la forme.Ne commencez ni n'arrêtez quoi que ce soit,observez tout simplement. Ne tentez rien. Tenterde faire quelque chose ralentit votre progrès versl'Éveil.Cela vous enracine dans le cycle des existences.Laissez l'exercice se dérouler tout naturellement,n'essayez pas d'y pénétrer, d'y intervenir. Même sivous sortez de votre corps, continuez l'exercicesur un autre plan de conscience.En méditation de l'Éveil, vous n'éprouvez pasnécessairement rien de neuf, mais vous avez lavision claire de ce en quoi vous êtes immergés. IIy a une acuité des facultés qui vous rendconscients de tout ce qui arrive dans votre vie,vous dévoilant ce dont vous venez de fairel'expérience. La révélation, la compréhensionprofonde du fonctionnement des dharmas (toutechose et tout état conditionnés ou inconditionnés)les fait apparaître sous un nouveau jour.L'Éveil (compréhension profonde) est le ra-lentissement permettant de voir comment vousêtes constitués depuis la naissance — avant — etqu'est-ce qui provoque la renaissance. À mesureque vous progressez en méditation, vous devriez

de plus en plus considérer toutes vos activitéscomme des pratiques de l'Éveil; décomposant vosactes pour mieux les étudier afin de les sentirarriver. En ralentissant tous vos actes, il n'est pastoujours utile de les étiqueter avec des motsdescriptifs, ils sont seulement des supports à votreconcentration. Votre progrès peut se mesurer parle degré de calme dans vos mouvements.Vous devriez ne plus vous trouver nul part, enaucun lieu sans être conscients de la manière parlaquelle vous y êtes parvenus.Le mahamudra (l'Être authentique, la consciencenon entravée, les choses telles qu'elles sont) etl'Illumination devront se fondre ensemble toute lajournée en une progression douce plutôt qu'en unefluctuation entre l'agitation et l'indécision.Essayez de passer en «coulant» d'une action àl'autre et d'une session à l'autre. En posture assise,il faut être vraiment attentif aux ouvertures(vides). C'est bien lorsque vous observezl'ascension et la chute de la respiration, mais dansl'ouverture tous les petits singes sautent de leurscages.Donc, apportez une attention accrue auxouvertures sans vous y immobiliserhypnotiquement. La véritable discipline vient devous-mêmes. Vous êtes votre propre gendarme.Trouvez le parfait équilibre et l'esprit se détendraentièrement. Vous pourrez peut-être avoir besoind'un bain chaud ou encore une douche froidepourrait vous être bénéfique. Observez-vousvous-mêmes honnêtement chaque jour. Évaluezvotre travail et prenez note des lacunes quiexistent. Éliminez le négatif et le positif serévélera. Mais trop de positif peut créer le désé-quilibre. Insister sur le positif dans la pratique desamatha est bien, mais dans la pratique de l'Éveil,vous devez continuer votre exercice et développerla conscience sans choix. Les choses s'équilibrentd'elles-mêmes mais si vous essayez de vous enmêler vous entravez la progression. Gardez votresang-froid. Lorsque vous errez mentalement,étiquetez votre errance: «Opinion»,«Sentiment», «Imagination», et retournez à votreexercice. En effectuant cela vous permettez àl'esprit de se rééquilibrer, de se corriger de lui-même. L'esprit restreint, sans expansion,connaît sa propre progression telle que décritedans le Maha-Satipatthana Sutra de la Digha-Nikaya, l'un des livres du canon Bouddhiste.Au cours des exercices de visualisation, la tensionqui alterne avec la détente du mental mène à larelaxation de la psyché et accomplit pour l'étatd'esprit ce qui est comparable à l'effet produit surle corps lorsque tombent toutes les résistances.

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L'esprit retrouve sa simplicité et son ouverture(mahaggata) allé vers l'infini. La méditation,l'éveil de la conscience plus l'énergie libérée parles déblocages des centres du corps (résultats desexercices de samatha) conduisent à la vision duvide, à un déchirement du voile. L'Illumination vafaire tomber les résistances physiques, libérer lesémotions, déployer et détendre l'état d'esprit etamener la réalisation du Mahamudra la SuprêmeIllumination, l'expérience non voilée de nama-rupa.C'est la via-negativa; pas ceci, pas cela, Neti Neti.Il n'y a plus rien à quoi vous accrocher. Votreesprit est fixé sur le vide, identifié à la vacuité etvous observez toute chose s'élevant et s'abaissant,naissant et mourant. D'abord, vous pouvezcompter; ensuite vous ne le pouvez plus, alorsc'est l'ouverture. Continuez à méditer accumulantles expériences et la sagesse se lèvera commel'aube. Vous pouvez passer une éternité à vousajuster à mettre tout en ordre avant de permettre àvotre esprit de s'activer; laissez tomber tout cela,continuez tout simplement votre démarche, allez-y, faites vos expériences! Ne vous accrochez pas àl'idée d'apprendre à nager sur le solide, sautez àl'eau.Vous apprendrez rapidement si vous persévérez,n'exigez pas du Maître qu'il vous explique tous lesdétails concernant les moindres vaguelettes d'eautrouble, lâchez prise, tout est eau trouble. Sontravail consiste à bâtir le pont au-dessus des eauxtroubles le vôtre consiste à le traverser. Alors enmarche! Vous êtes laissés a vous-mêmes, leMaître ne peut plus rien pour vous, il ne faitqu'indiquer le chemin. Il ne vous reste qu'à vous yengager. La route de la vie comporte certainsproblèmes auxquels vous devez faire face, votreseul guide et protecteur c'est votre éveil soutenuqui constitue l'unique éveil. L'aboutissement totalde la Voie est une Illumination complète et toute-englobante.La Voie vers le but et le But sont la même chose.Sammasati signifie la conscience juste, et lemoment de l'éveil calme, vous êtes doucementabsorbés dans la conscience universelle. Tout lereste est souffrance même l'extase est souffrance

parce qu'elle est impermanente. Tous les hauts etles bas sont impermanents. La joie est d'abordcomme sautillante, pétillante comme un verre decharnpagne, ensuite elle s'apaise en sérénité.L'Illumination est bien-être total, sérénité totale oùil serait faux de dire que vous avez un «high»parce que cela impliquerait qu'il puisse exister unétat dépressif. La douleur et le plaisir arrivent etpassent, il ne s'agit pas d'un complot de l'universcontre vous. Ce n'est pas «votre» douleur ni«votre» plaisir.Le Noble Sentier Octuple existe vraiment,fusionnez tous vos états spirituels positifs, con-tinuez vos exercices, alors tout se déroulera, tousles déploiements, l'un menant à l'autre et ainsi desuite. Faites confiance au Maître, il peut ressentirsi vous êtes dans un état d'angoisse dangereux ousimplement inquiet. Il se rend responsable desindividus qui se confient à lui, ceux qui ontplongé, il leur apprend à nager. Il sait ce dont vousavez besoin, donc ne l'ennuyez pas avec vospetites tracasseries et en vous créant desproblèmes imaginaires, autrement son intérêts'attiédirait.Je vous déclare que la Doctrine qui vous intéresseest la plus haute qui ait jamais apparu sur cetteplanète. Mais elle n'est pas proclamée car lesesprits ne sont pas prêts à la recevoir. Tout ce quevous avez appris jusqu'ici, incluant tout le travailaccompli en méditation, n'est que la phasepréliminaire que vous avez à passer, ce n'est quematière rudimentaire pour réactiver les facultésengourdies de votre esprit paresseux. La médi-tation, le travail acharné et la discipline sont lesclés avec lesquelles vous devez travailler si vousvoulez atteindre l'Illumination de la consciencequi est indispensable à l'époque où nous vivons.Vous devez vous y consacrer sans relâche. Véri-tablement, il n'existe rien d'autre en ce monde quimérite autant votre dévouement. Vous devez vousperfectionner afin de permettre que surgissent envous la connaissance transcendentale. Si vousfaites tous vos efforts et que vous y travaillez avecacharnement, les résultats ne tarderont pas, mais ily a une question; êtes-vous prêts à essayer?

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Glossaire

ADHITTHANA - Détermination ou simplement un énoncé d'intention ou d'aspiration.ANANDA - La joie, la béatitude.ANATTA - Non-Âme, non-Soi. ANNICA— L'impermanence.ANUTTURA— Ce qui ne comporte rien au-delà, d'où l'idée de réalité Suprême, d'Absolu.ARUPA - Sans forme.BARDO— Etat intermédiaire entre la mort et une nouvelle naissance.BHAVANGA-CITTA— Inconscient collectif.BIKKHU - Moine mendiant, moine errant.BODHI — L'éveil à la réalité fondamentale sous-jacente à l'illusion du monde des apparences.CETO-VIMUTTI - Libération du coeur.CHAKRA - Roue ou centre du corps où tourbillonne l'énergie.CHENREIZI - Nom du Bouddha compatissant (Boddhisattva compatissant).DHARMA— Ordre cosmique; règle de vie, élément fondamental de toute chose écrit avec une majuscule,l'Enseignement du Bouddha qui mène à la délivrance.DHARMAKAYA - Corps du dharma.DIBBA-SOTA - Oreille Divine.DIGHA-NIKAYA - Maha-Satipatthana Sutta du - L'un des volumes du canon Bouddhiste.DUKKHA— Frustrations, souffrances.GURU-YOGA - Trois pratiques préliminaires «spéciales» que constituent la prise de refuge, la méditation deDordje Sempa et l'offrande du Mandala et le guru-yoga.JHANA - Concentration.KAMA-CCHANDA - Le désir des sensations - goût des émotions fortes.KAMAVACARA - Niveau de la vie ordinaire de tous les jours.KAYA-TANTRA - Corps du tantra.KRIYA-YOGA— Actes ou gestes chargés d'une valeur religieuse.KLESSA - Souillures, péchés.MAHAGGATA— Allé au-delà, vers l'infini. MAHAMUDRA— Illumination Suprême.MAHASATIPATTHANA— Voir Digha Nikaya.MANDALA— Diagramme plus ou moins compliqué servant de support à la concentration.MANGALAM— Abondance-prospérité.MANTRA— Formule magique — syllabe sacrée.MANUSSAKAYA— Formes humaines.MUDRA— Gestes ou postures symboliques.NAMA— Le nom, ce qui est nommé.NIRMANAKAYA— Corps de manifestation.NIRVANA— Extinction, abolition de tout lien avec le monde des apparences.NETI — Pas cela, pas ceci dans l'expression: NETI, NETI.SADHANA - Pratiques de rites ou de méditation dans un but spirituel.SAMADHI Position stable du psychisme, absorption dans la Réalité Suprême.SAMMASATI - Attention juste.SAMATHA— Tranquillité — concentration calme.SAMSARA -- Continuité de l'existence, cycles de l'existence.SAMBHOGAKAYA -- Corps de jouissance -(de Félicité).SATIPATTHANA - Établissement de l'attention.SUTRA -- ou Sutta - Discours, sermon ou dialogue — texte.

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SUNYATA -- Absence de dualité, de concepts - vide vacuité.SVABHAVAKAYA - L'Être demeurant dans l'Ainséité.THERA-VADA— Secte ou École des Anciens -Forme orthodoxe du Bouddhisme.THINA-MIDDHA— Découragement — léthargie — paresse.TAI-CHI - - Énergie active du corps. TANKA— Peintures religieuses sur étoffe.TANTRA - Texture {de l'univers et de l'individu) Manuel de pratique des cultes et d'identification del'individu au TOUT.UDDHACCA-KUKKUCCA - Interrogation -manque de confiance en soi.VYAPADA - Mauvaise volonté - rejet.VIHARA - Centres de méditation - monastère.VIPASSANA Vision intérieure vision analytique.VICIKICCHA Doute, scepticisme - esprit obtus.VAJRASATTVA - Être de Diamant.WONGKUR - Transmission des pouvoirs et pouvoirs reçus.YAB-YUM - Père-Mère (divinité).YIDAM - Divinité ou figure mythologique d'élection choisie par le méditant en pratique fondée sur lesTantra.YOGA Système philosophique de l'Inde, discipline de réalisation spirituelle par le contrôle du corps.ZEN - Vrai et profond silence -en sanskrit: Dhyana - retour à l'esprit originel de l'être.