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MAGAZINE D'INFORMATION INTERNE DE GTOI-JUIN 2012 réunion Chantiers Actualités Informations Brèves 32

Echangeur numéro 32 - PDF 3,2 Mo

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M A G A Z I N E D ' I N F O R M A T I O N I N T E R N E D E G T O I - J U I N 2 0 1 2

réunionChantiers

Actualités

Informations

Brèves

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éditoChers Collègues,Le premier semestre 2012 touche à sa fin ce qui me permet de faire avec vous un point de passage.Durant ces premiers six mois nous avons enregistré quelques beaux succès commerciaux comme la signature des « Portes de Beauséjour » et des « Jardins d’Ugo », les deux plus grosses affaires portées par CBO Territoria (client avec lequel nous n’avions pas travaillé depuis longtemps) ou encore l’obtention du lot Génie Civil et du Lot Pipelines/Canalisations de l’antenne d’irrigation N°2 pour le compte du conseil général.Cette dernière affaire est un bon exemple de notre politique commerciale fondée sur la consolidation de nos métiers traditionnels et le développement des activités connexes comme par exemple les pipelines, les travaux maritimes, le béton extrudé, les panneaux acoustiques etc. Dans le prochain numéro de l’Echangeur Réunion, j’espère d’ailleurs pouvoir vous dévoiler d’autres nouvelles activités en cours d’étude.Malgré ces beaux succès, le chiffre d’affaires du premier semestre est en dessous de nos espérances. Cela est dû en partie à notre politique ciblant une activité rentable, seule

alternative soutenable dans la durée et vient également du décalage « technique », de l’ordre de quelques mois, du démarrage de nombreuses affaires gagnées par GTOI. Ces travaux seront donc à réaliser à partir de cet hiver austral, nous devons en conséquence nous préparer à un deuxième semestre 2012 très chargé, surtout en Travaux Publics et Génie Civil. Je sais que les équipes de GTOI sont prêtes à y faire face, et que votre professionnalisme permettra de relever ce défi tout en respectant les strictes exigences en matière de sécurité !En parallèle nous continuons nos efforts de développement commercial afin de préparer 2013, année qui, à ce stade, apparait comme incertaine en raison des échéances électorales de 2012, des arbitrages budgétaires qui peuvent en découler et de la crise mondiale et son impact sur la capacité de financement de nos donneurs d’ordre. Ceci étant dit, je reste confiant dans la capacité des hommes et des femmes de GTOI à surmonter les difficultés et vous enjoint d’aborder, comme moi, l’avenir avec vigilance mais sérénité.Bonne lecture

F. Gardès

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sommaire

Revue interne de la S.A GTOI - ZI n°2 BP 32016 - 97824 - ISSN : 1282-3376. Dépôt légal n° 4626.Directeur de la publication F. GardèsRédaction Marjorie Assani-Vignau avec la collaboration de toutes les équipes de GTOI Crédit photos D. Dijoux - H. Douris - N. Thomas - Photothèque GTOI Conception-réalisation Tom’Pouce - Impression Graphica imprimé sur papier 100% recyclé.

4 Actualité Travaux publics 4 La SIR : Une enseigne GTOI 5 Eaux usées de Ste Rose : Mise aux normes réglementaires 6 Test au Centre TP Nord : Le Rodal, un revêtement nouvelle génération 7 Rénovation urbaine et sociale au Port : Des compétences et du tact 8 Transfert des Eaux Usées de Cambaie au TP Sud : Un chantier à but environnemental 9 Actualité Génie civil 9 STEP de Ste Suzanne : Une expérience en béton 10 Centrale EDF Sainte-Rose : Un chantier aquatique et technique 11 Portraits 11 Génie civil : 24 ans d’implication totale 12 Gérard Payet, chef de service levage : L’homme qui tutoie les nuages ! 13 Centre Bâtiment Sud : Profession : conducteur de travaux 14 Actualité Bâtiment 14 Bois Joli Cœur Beauséjour : La ville nouvelle sort de terre 15 Opération Cardinal Saint Benoît : Béton sous la pluie 16 Les pavillons de Bras-Panon : La pluie s’invite sur le chantier 17 Epicéa : Phase de finition 17 Rosaire Co-Hongo : Reprise des travaux 18 Collège du Tampon : Un chantier délicat 19 Voie Triomphale : Les dégâts des émeutes 20 Parking du CHD : La course contre la montre 21 Actualité Réhabilitation 21 Réhabilitation de la Caserne Suacot : Objectif : l’exemplarité 22 Réhabilitation Caserne Lambert : Un monument historique comme neuf 23 Actualité Ressources humaines 23 La formation des jeunes : Une prise enc harge indispensable 24 Vie de l’entreprise 24 Vie de l’entreprise : Journées sécurité agence bâtiment 25 Sécurité : Bilan des accidents du travail 26 Un nouvel outil : Le mémo sécurité 28 Portrait 28 Un Réunionnais à Djibouti : A l’extrémité Nord de l’Océan Indien

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Travaux publics

La Société Industrielle Routière est une enseigne de GTOI depuis le début de cette année 2012. Une image de marque pour le groupe et une mutualisation des moyens qui permet aujourd’hui un meilleur positionnement sur les appels d’offre.

La SIRUne enseigne GTOI

Rattaché au centre TP Nord, la SIR a recentré son activité ces dernières années dans quatre domaines. Tout d’abord la signalisation horizontale ou marquage au sol, sa principale activité. L’entreprise dispose de trois machines autoportées pour les

grands linéaires, deux pour le marquage routier et une pour le marquage VNTP type « SPOT », traduisez Visible de Nuit et par Temps de Pluie. Dans le parc matériel également, deux petites machines poussées pour les chantiers plus réduits comme les passages pour piéton ou les places de parking. Complémentaire de cette activité, la signalisation verticale avec la pose de panneaux de signalisation. Une activité qui permet de proposer une prestation globale et pour le client d’avoir un interlocuteur unique. Pour parfaire cette prestation, la SIR a aussi développé son savoir-faire dans la pose de glissières de sécurité. Pour cette activité nous possédons ainsi une sonnette de battage. Enfin, dernière activité en date, depuis un an, l’entreprise propose une prestation de balisage par FLR, traduisez Flèches Lumineuses Rabattables. Une nouveauté qu’il s’agit de pérenniser. Grâce à l’intégration totale de la SIR dans le groupe, l’activité Signalisation connaît un nouvel essor en interne. En effet, la stratégie de groupe nous permet d’être consulté sur tous les chantiers de GTOI. Et cela n’empêche pas la société de se positionner sur des marchés extérieurs.

L’équipe - Yoann Geneviève, chef de secteur- Alexandre Moreau, stagiaire- Thomas Palladini, stagiaire- Jean-Luc Joséphine, chef d’équipe

marquage- Joël Joséphine, chef d’équipe marquage- Julien Ouledi, chef d’équipe marquage- Benjamin Bordier, chef d’équipe

signalisation verticale, glissière et balisage.

- Jean Max Boyer, Roland Milani, Eddy Faivre, Samuel Bordier, Chrisna Lastouillat, Ludovic Jibassia, ouvriers spécialisés

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Les hommes du chantierConducteur de travaux : Cédric Lecolier / Mathieu d’AubertChef de chantier Piton Ste Rose 1 et 2 : Gilbert Faucher/ Pierre SandanceChef de chantier Petit Brûlé : Thierry AiparStagiaire ingénieur : Xavier Nielly

Travaux publics

Jusqu’à présent, la vétuste station de Sainte Rose ne permettait pas d’éviter le rejet des eaux usées à la mer. En décembre prochain, ce sera réglé grâce à ce gros chantier qui mobilise deux équipes. Le marché, dont le montant global atteint 8,2 M€, a été divisé en trois phases et confié à deux équipes. Deux phases concernent Piton Ste Rose et une pour le secteur RN2/le Petit Brûlé.Il s’agit de réaliser 20 km de canalisation avec les branchements en gravitaire et en refoulement. Il faut donc creuser les 20 km de tranchées de 1,20 m à 3,2 m et blinder sur les terrains non homogènes ou dès que l’on dépasse une profondeur de 1, 30 m, ce qui ne manque pas dans cette zone au sous-sol constitué de scories et de lave basaltique. Outre l’installation de cinq postes de relevage qui serviront à refouler l’eau usée, le projet prévoit aussi de faciliter le raccordement des riverains, tout en restant sur le domaine public, puisqu’il passe au plus près, c’est-à-dire à un mètre sous la clôture. Le travail s’effectuant en site urbain et sur la RN2, il faut sécuriser le chantier. Un système de circulation alternée avec des feux tricolores est mis en place tous les jours. Les virages accentuent les risques en cas de croisement des bus et d’empiétement sur la chaussée. D’autant que les machines, pelles à pneus, 20 T et 8 T, Mécalac et camions se livrent à un ballet permanent

pour creuser et évacuer les matériaux. Ces derniers sont acheminés sur une zone de stockage située sur la coulée 1977. Là, ils sont triés. Les matériaux les plus fins étant réutilisés en remblais et les rochers concassés par un concasseur mobile avant d’être réinjectés dans les tranchées. Côté canalisations, le PVC de 300 mm à 160 mm CR8 est privilégié mais c’est la fonte qui est choisie pour les passages en encorbellement (pour éviter le passage en fond de ravines), pour les refoulements. Après la pose des canalisations, il faudra procéder à la phase de réfection des routes, en demi-chaussée sur la RN1 et en pleine largeur sur le reste. Livraison prévue en décembre 2012.

Depuis le début de l’année, trois équipes du centre TP Nord travaillent à la création du réseau d’évacuation des eaux usées de Sainte-Rose. Un chantier qui mettra la commune en conformité avec la loi sur l’eau.

Eaux usées de Ste RoseMise aux normes réglementaires

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Travaux publics

Il peut aussi bien être mis en œuvre en intérieur, dans les ateliers, magasins ou supermarchés qu’en extérieur, dans les gares routières, sur les voies de circulations lourdes. Ses caractéristiques techniques en font un matériau imperméable à l’eau, antidérapant, antikérosène, incombustible tout en répondant aux normes de protection environnementales. Conçu par le service développement/recherche de COLAS, le Rodal est un matériau prévu pour les sols industriels et est une véritable innovation locale. Il devrait à terme remplacer le revêtement béton, plus long à sécher, voir le Métalflex. Il est plus facile à mettre en œuvre qu’un revêtement synthétique pour un terrain de tennis par exemple. Posé sur un enrobé ouvert, percolé, le Rodal permet en effet d’utiliser le sol 48 h après sa pose.Présenté en sac de 25 kg sur les chantiers, sous forme d’une poudre de ciment, il ne reste qu’à faire le dosage en eau et malaxé dans une toupie

à béton et là, il faut être précis, suffisamment souple pour l’infiltrer dans l’enrobé mais pas trop sinon l’aspect final laissera apparaître l’enrobé dessous. Il nécessite le port de vêtements particuliers jetables, gants, masque de protection, lunettes. Il s’agit avant tout d’un produit chimique. C’est pourquoi, le laboratoire de GTOI contrôle constamment la mise en œuvre à chaque dosage. Un essai technique concluant a été réalisé sur deux soirs sur 2 000 m2 du chantier d’une zone de stockage du service technique de la Mairie de Saint-Denis. Cette nouvelle technique permet de capter des nouveaux marchés par sa rapidité et ses performances de solidité et d’étanchéité, mais également parce qu’il est moins coûteux que le béton. Pas de poussière, pas de déchirure quelle que soit la pression, en cas de freinages répétés de bus par exemple, autant d’arguments qui pourraient jouer en faveur de GTOI dans les appels d’offres.

Le Rodal est un nouveau revêtement prévu pour couvrir les enrobés ouverts dans les zones de stockage. Là où il y a pas mal de circulation, de pression sur la chaussée industrielle ou encore la présence de produits chimiques, il est adapté aux secteurs industriels commerciaux et alimentaires, zones portuaires et aéroportuaires, équipements ferroviaires, routiers. Il est actuellement testé par le Centre TP Nord sur un chantier de la Mairie de Saint-Denis.

Test au Centre TP NordLe Rodal, un revêtement nouvelle génération

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Nouveaux au TP Sud

Niveaux numériques à codes-barres !Le centre TP Sud s’est équipé de 14 niveaux de chantier numériques avec lecture automatique par codes-barres LEICA. Jean-Luc SEYER géomètre au TP Sud est chargé de la mise en place du dispositif et nous explique en quoi cela constitue une nouvelle avancée : « Cet appareil permet une lecture automatique sur la mire ce qui réduit considérablement le risque d’erreurs avec une grande précision. Il donne également la distance entre le niveau et la mire. La rapidité de lecture est également améliorée ».

Travaux publics

Le chantier a employé jusqu’à 15 personnes hors sous-traitants en période de pointe pour un montant de 3,1M€. Parmi eux, trois salariés en contrats d’insertion ont rejoints l’équipe à l’issue d’un recrutement de candidats du quartier en partenariat avec la Ville du Port et notre service formation. Pendant les travaux, ils ont constitué un lien entre les habitants et l’équipe. La Ville a accueilli favorablement la proposition de travaux supplémentaires pour appliquer des enrobés tièdes et ainsi répondre à la nouvelle charte environnementale de la commune du Port. Cette proposition va dans le sens de la réduction de l’empreinte carbone car les enrobés sont moins chauffés et réduisent la consommation de fioul.Ces retours positifs permettent de positionner GTOI pour les autres phases de travaux programmées jusqu’en 2014 et jusqu’en 2016 pour les logements sociaux du quartier.

L’opération d’aménagement urbain menée dans les quartiers sensibles du Port par le TP Sud a permis de renouer des liens de confiance avec la Ville du Port.Thierry SAIDOU, chef de chantier sur la rénovation des 12 000 m2 de voieries, a été déterminant dans le bon déroulement du chantier, de l’organisation des travaux à la communication avec les riverains et les partenaires sociaux. Il était accompagné de son collaborateur de confiance Dominique CENDRIER.

Rénovation urbaine et sociale au PortDes compétences et du tact

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Les hommes du chantier3 chefs de chantier : Frédéric Benard, Romain le Toullec et Patrick Hoarau (TP Nord)Chef d’équipe : Cédric BlasConducteur de travaux : Stéphane Van Landeghem

Travaux publics

L’objectif global est de transférer un maximum d’effluents de Saint-Paul vers le nouveau CDE. A terme la Station du cimetière Marin sera démantelée et la Station de Saint-Gilles retraitera le strict minimum pour limiter l’impact sur le lagon.Les travaux, d’un montant de 5,2 M€, se sont effectués en partie de nuit notamment sur la RN1 de Saint-Paul et sur l’axe mixte de Cambaie. Il s’agissait d’amener la canalisation des rampes

de Plateau Cailloux jusqu’au Poste de Refoulement « PR Rampe » puis repartir de Savannah vers le poste « PR Oméga ». La dernière ligne droite part du cinéma de Cambaie vers le nouveau CDE Rivière des galets avec le rejet par épandage.Ainsi, ce sont près de 8,1 km de canalisations qui ont été enfouis : 2,2 km de fonte diam. 300 mm, 2,3 km de PRV diam. 600mm en refoulement, 1,3 km de fonte diam. 800mm mais aussi 2,3 km de PEHD en 90/11 pour l’irrigation. Ce chantier a permis de mettre en œuvre des variantes économiques avec la mise en place de 2 500 m3 de « béton de tranchée » avec SCPR (remblais de tranchée autocompactant) et des techniques de laminages en fibre de verre (verrouillage des tuyaux et fabrication de coudes et Tés sur place). L’implication de Frédéric Benard et Stéphane Van Landeghem chacun dans leur domaine a été la clé de la réussite technique et financière de ce chantier.

Transfert des Eaux Usées de Cambaie au TP Sud Un chantier à but environnemental Le basculement des Eaux Usées de Saint-Paul vers le nouveau CDE de Cambaie (Centre de Dépollution des Eaux) réalisé pour le compte de LA CREOLE s’achève après 10 mois de travaux. Le chef de chantier Frédéric BENARD a apporté son expérience technique et a permis d’optimiser les cadences. Stéphane Van Landeghem, conducteur de travaux sur l’opération, a su créé une relation de confiance avec le maître d’ouvrage qu’est La Créole.

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Les hommes du chantierConducteur de travaux : Jean-François Camalon (TP Nord)Conducteur de travaux : Matthieu Podlunsek (Génie Civil)Chef de chantier génie civil : Fabien LarivièreChef de chantier TP : Philippe Deffrasnes

Genie Civil

Dans cette opération d’un montant de 4,5 M€, GTOI intervient donc comme sous-traitant de STEREAU, en tous corps d’état (excepté le process). Il s’agit de réaliser sur un champ de canne du chemin Marancourt une nouvelle station de traitement des eaux usées, qui existe déjà à La Marine, d’une capacité de traitement de 25 000 équivalent/habitants. Le marché comprend un bâtiment technique, un bâtiment d’exploitation et sa particularité, c’est un gros bassin rectangulaire, de 45 m x 28 m, qui fonctionnera selon le procédé SBR, (Sequence Batch Reactor). Un process nouveau, le seul pour l’instant à la Réunion qui remplacera les deux bassins habituels, bassin d’aération/décantation puis clarificateur. Un gros travail de terrassement a été entrepris par le centre TP Nord, avant l’implantation de la grue. Pour tenir les délais, les deux bâtiments techniques et le SBR doivent être construits simultanément. Début avril les équipes de Génie Civil ont commencé la construction des bâtiments. Le radier principal du SBR est désormais achevé. Le bassin nécessite des voiles de 5 m 90 de haut et un revêtement de béton

brut très dosé en ciment pour protéger la structure du bassin de la corrosion, et en assurer l’étanchéité. Le bâtiment technique, de 13 m de large sur 55 m de long, abritera les structures et machines du process ainsi que les bureaux. Ensuite, l’équipe d’une vingtaine de personnes s’attellera à la construction du bâtiment tertiaire qui servira à la désinfection UV. Les travaux nous concernant qui ont démarré le 16 janvier doivent être terminés fin mars 2013. Ces délais d’exécution, de 13 mois et demi, sont donc très serrés.

STEP de Ste SuzanneUne expérience en bétonLe centre Génie Civil procède à la construction de sa 4e STEP. Il s’agit de la station de Sainte Suzanne qui viendra compléter la capacité de traitement des eaux usées de qui existe déjà à la Marine mais qui est aujourd’hui saturée. Un ouvrage dont GTOI assure la conception et la construction, laissant la concession à STEREAU.

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Les hommes du chantierConducteur de travaux : Julien Payet Chef de chantier : Robert Hastrement

Les chiffresMontant du marché » : 2,5 M€, 2000 m2 de coffrage 50 T d’acier 1000 m3 de béton (colloïdal* et non) 8000 m3 de terrassement*colloïdal : agent adjuvant du béton permettant une mise en place sub-aquatique sans délavement ou ségrégation du béton

Au port de Sainte-Rose, à la sortie de la Centrale électrique d’EDF, il reste une pente d’une douzaine de mètres où l’eau sort avec une force capable d’alimenter une nouvelle turbine. Celle-ci générera une puissance d’environ 1 MW à sa mise en service prévue en février 2013. Une nouvelle valorisation d’énergie renouvelable non négligeable. Pour l’installer, l’équipe du génie civil travaille de l’aval, la darse du port, vers l’amont, la centrale existante. L’opération est très phasée car aucune tâche ne peut être entreprise avant qu’une autre ne soit finie. Il y a quatre ouvrages à réaliser. Le premier est achevé. Il s’agissait de creuser un nouveau canal de fuite en dérivé. Il a été réalisé avec des plongeurs

et des éléments préfabriqués, sur des délais de mise en place très longs, car sans aucune possibilité de pompage du fait de la proximité de la mer. C’est là que sera installée la nouvelle usine comprenant la turbine, l’alternateur et l’aspirateur et dont un tiers sera sous l’eau. Pour la construire, il faut créer une sorte de bouchon pour contenir l’eau de mer et travailler à sec à -4 m. De gros moyens de pompage de 3 200 m3/h sont nécessaires avec quatre pompes sur 3 groupes électrogènes. Autre difficulté et première pour GTOI, un colimaçon en 3D de 20 m2 d’emprise au sol sur 3 m de haut doit être réalisé. Il servira à accélérer le débit de l’eau jusqu’à la turbine. Un système spécifique a été commandé en métropole en polystyrène non expansé, léger et solide.Les deux autres ouvrages concernant la couverture métallique du bassin de dissipation et la couverture du canal existant pour sécuriser l’ensemble du site, sont terminés. Le marché prévoit aussi la construction du puits de mise en charge en amont de la nouvelle usine. Il s’agit d’un plan incliné à 45° pour donner de la vitesse à l’eau. Il s’agit donc d’un chantier atypique, long, techniquement engagé, dans un environnement complexe qui nécessite une grande technicité du génie civil. Un accent tout particulier est mis sur le contrôle des rejets de pompage notamment avec trois bassins de décantation et en plus, de l’initiative de GTOI, un barrage antipollution a été mis en place en cas d’accident.

Centrale EDF Sainte-RoseUn chantier aquatique et technique

Génie civil

Pour installer une nouvelle turbine à la sortie de la centrale, le centre Génie civil de GTOI doit faire preuve d’une grande technicité. Car outre l’exigence du maître d’ouvrage EDF, il doit faire face à des conditions de travail aquatique.

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Maintenant que Denis Deslandres prend le temps de regarder autour de lui, il voit à quel point La Réunion porte la trace de ses 24 ans d’activité soutenue dans le génie civil au sein de GTOI.

A peine quelques semaines qu’il a quitté l’entreprise mais ses yeux brillent encore dès qu’il évoque les chantiers qu’il a dirigés et les difficultés qu’il a dû résoudre. Quand il débarque à la Réunion en 1987, le jeune chef de chantier, muni du diplôme de conducteur de chantier de l’ESTP et d’une bonne expérience dans le génie civil acquise chez GTM (Grands Travaux de Marseille), va participer au démarrage des chantiers structurants. Une nouvelle vie commence, qui l’enracinera sur l’île. « L’île s’équipait en tout. On construisait des lotissements, des routes et bien sûr des ouvrages d’art », se souvient-il. Il contribue donc à la construction de la dérivation de Saint-Gilles, puis à celle de l’échangeur de Pierrefonds, le doublement du pont de l’Étang Saint-Paul, l’extension du port de St Gilles. « La richesse de GTOI est qu’il y a une multitude de chantiers très différents les uns des autres » explique-t-il. Du Nord au Sud, il navigue au gré des chantiers, toujours fasciné par la beauté naturelle des sites,

ceux notamment du captage du Bras de la Plaine et de Salazie. Il participe aussi à des chantiers à Maurice et à Mayotte. Son implication et ses compétences sont reconnues. Il assume souvent seul la réalisation de certains chantiers. Il est promu conducteur de travaux.Après de nombreuses années à un rythme soutenu, il aspire aujourd’hui à une vie plus paisible. Il a décidé d’orienter sa vie professionnelle vers les secteurs de la formation en génie civil et de la sécurité sur les chantiers. Il a donc décidé d’opérer une reconversion en douceur. Il reste cependant en contact avec l’entreprise pour d’éventuelles missions. Mais avant d’entamer une seconde vie professionnelle sous le signe de la transmission, Denis Deslandres a profité de son cadeau de départ. GTOI lui a offert un pass pour le tournoi de Roland Garros 2 012. « Moi qui sautais par-dessus la clôture quand j’étais jeune étudiant pour voir les matchs, cette fois, je serai aux premières loges », se réjouit l’ancien tennisman.

Génie civil 24 ans d’implication totale

Denis Deslandes

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En 2004, c’est le début de la route des Tamarins. Des grues, il faut en installer. Avec un BAC Pro génie climatique, donc proche du domaine électrique et des qualités logiques, il intègre STEMH en montage, dépannage et entretien des grues à tour. A la fin du chantier, il améliore ses compétences comme électromécanicien pendant deux ans chez GTOI, avec Didier Hoarau. Il se forme au levage et dépannage des grues à tour.Promu, il y a 4 ans, responsable du service levage, il doit désormais suivre les montages, démontages et entretenir les 27 grues du parc. « GTOI a investi beaucoup avant la crise et donc nous devons entretenir le matériel qui est coûteux. De 250 000 à 500 000 € on n’achète pas une grue tous les jours. » Avec lui, un monteur, un mécanicien et deux électromécaniciens veillent à la maintenance préventive, à l’entretien et aux réparations indispensables des engins.« La grue c’est le cœur d’un chantier. Un chantier arrêté, c’est du temps et de l’argent perdu », explique Gérard Payet. Objectif : zéro panne ! « On l’obtient sur les grues récentes mais difficilement atteignable

pour celles qui ont plus de 20 ans. L’objectif c’est une rapidité d’intervention pour dépanner les chantiers. » poursuit-il. Pour pouvoir intervenir rapidement sur une panne, il s’organise de façon à avoir ses deux techniciens à deux endroits opposés de l’île, afin d’être le plus près des chantiers. Un rappel sur la méthode d’intervention est systématiquement fait avant et après chaque dépannage, car le moindre incident peut alors être dramatique. « Quand on est concentré sur sa tâche, on ne pense même plus au vide. On est harnaché à une ligne de vie ou sur des points spécifiques de la grue ». Forte de 5 personnes, il gère aussi avec un électricien les installations électriques de tous les chantiers. Enfin, il n’oublie pas le doyen de l’équipe fort de son expérience qui gère la sortie et l’entrée du matériel du dépôt grue.Le sérieux et le respect permanent des règles de sécurité ont valu à l’équipe de la GM BAT (Levage et coffrage) de remporter trois fois de suite le « Trophée Sécurité ».Merci à G. Amelda, D. Balmann, J.-M. Bourly, K. Hadjee et F. Singainy pour leur complicité et pour permettre à GTOI de remporter ces défis.

Arrivé au levage presque par hasard, Gérard Payet ancien traiteur reconverti, se « régale » avec son équipe. Les grues, il adore. Au point d’entraîner « ses gars » dans une recherche perpétuelle d’amélioration.

Gérard Payet, chef de service levageL’homme qui tutoie les nuages !

Une équipe

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Jean-Daniel Dijoux

Centre Bâtiment SudProfession : conducteur de travaux

Au sortir de sa licence génie civile/construction à l’IUT de Saint Pierre en 2004, et après un passage éclair chez Chryso Mascareignes en tant que technico-commercial, Jean-Daniel a envie de terrain. Il intègre GTOI le 29 septembre en tant qu’aide technicien de chantier. « Cela s’est fait en 5 minutes sur le terrain, grâce à un collègue de promo qui m’avait dit que GTOI recrutait. » se souvient le jeune homme. Il démarre ensuite le chantier du centre nautique de Vue Belle. « C’est un beau souvenir parce que le site était superbe et que c’était la première fois que je faisais de la conduite de travaux aux côtés d’un chef conducteur de travaux. » raconte-t-il. « J’ai appris avec mes supérieurs hiérarchiques sur les deux ou trois premiers chantiers, ensuite j’ai bénéficié de formations juridiques, secouristes en

interne dans le cadre de la formation continue, ainsi que la formation Université 1 COLAS, pendant un mois en résidentiel à Paris. » explique Jean-Daniel. Rapidement repéré par ses supérieurs, en moins de 5 ans il gravit les échelons, et devient conducteur de travaux. « J’ai fait beaucoup de logements, une gendarmerie à St Louis, un gymnase aussi. » énumère-t-il. Ce qui lui plaît dans le chantier, c’est que le métier comporte une partie très technique et une autre beaucoup plus relationnelle et c’est aussi d’être toujours connecté sur le concret. « C’est plus grisant encore d’avoir des défis techniques à relever. J’aimerai bien participer à la construction d’une tour pour changer des R +2, R +3. » Telle est l’ambition de Jean-Daniel. En attendant, il lui faudra d’abord finaliser le chantier du collège du Tampon.

Voir une opération sortir de terre de la phase de préparation du chantier à la livraison, voilà le moteur de Jean-Daniel Dijoux. Entré il y a 7 ans chez GTOI comme technicien de chantier, il en est aujourd’hui un des plus jeunes conducteurs de travaux. Un poste qui lui va comme un gant.

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Les hommes du chantierDeux chefs de chantier : Henri Hoareau et Raoul Hoareau, deux frères.Conducteur de travaux : Damien OlivaConducteur de travaux principal : Christophe Creuzon (également sur les portes de Beauséjour)

Bois Joli Cœur BeauséjourLa ville nouvelle sort de terre

C’est assez rare pour être apprécié : le terrain de Bois Joli Cœur est plat. Cbo Territoria y a donc imaginé un ensemble de 101 logements répartis sur 3 blocs avec cours intérieures, 6 bâtiments au total de R +2 à R +5, avec chacun une surface de parking en sous-sol. GTOI est chargé du lot Gros Œuvre sur ce chantier d’un montant global de 10,2 M€. Depuis août dernier et pour réduire les délais, deux équipes se répartissent les travaux pour une livraison tous corps d’état en décembre prochain. Deux grues ont donc été montées avec une contrainte : la grue des voisins. La G1 a dû être surélevée pour pouvoir

travailler sans croiser celle de l’entreprise voisine. La G2 a dû être installée en dessous. En période de pointe, 54 ouvriers étaient mobilisés encadrés par 4 chefs d’équipe.Une contrainte géotechnique sur cette opération de taille. Le sol, de la terre en surface, n’était pas assez dur. Il a donc fallu creuser jusqu’à 1m50 et remplir avec du gros béton coulé pour stabiliser les fondations. Les sondages préalables n’avaient pas permis de détecter cet aspect des choses.Autre contrainte : les cages d’escalier indépendantes des bâtiments et situées entre les blocs, qui ont nécessité la fin du lot charpente-bois pour pouvoir faire la liaison entre les bâtiments. Des tours escaliers ont donc été installées à titre provisoire afin de permettre le bon déroulement du chantier.70 % des façades seront bardées donc il y a eu peu de finition. Afin de limiter le matériel d’étaiement et de coffrage, les planchers ont été construits en prèdalles foraines faites sur le chantier. Malgré la pluie qui s’invite souvent, le gros œuvre est fini, la phase de repli a commencé. Les équipes sont actuellement en phase de finition aux côtés des autres corps d’état à l’œuvre : charpentier, couvreur, menuisier alu, électricien, etc. Au final, ce sont 7 300 m3 de béton qui ont été coulé et 93 T d’acier utilisé.

GTOI marque son empreinte dans le paysage de la nouvelle ville de Beauséjour à Sainte-Marie. Avec la sortie de terre de l’opération Bois Joli Cœur, c’est une nouvelle génération de logements qui sera livrée.

Bâtiment

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Les hommes du chantier Chef de chantier : Eric BoyerChef d’équipe voile : Patche Jean-DanyChef d’équipe plancher : Mahavande MarcelConducteur de travaux : Tanguy de Lafond

Bâtiment

Opération Cardinal Saint BenoîtBéton sous la pluie

Pour GTOI, tout a commencé début juillet 2011 après un gros travail de terrassement des plateformes de ce terrain totalement inondé. Depuis, là où s’étalait un champ de manioc et son vieux puits se dressent les voiles des trois bâtiments de logements en R +3 avec comble, parkings en sous-sol, 4 commerces en rez-de-chaussée et un Local Commun Résidentiel sur une surface au sol de 2 400 m2. Au total, ce seront 65 logements sur une surface au plancher de 10 600 m2 qui seront livrés le 11 septembre prochain. Ils auront nécessité le coulage de 4 200 m3 de béton « prise mer » et 207 T d’acier. GTOI est attributaire des lots GO, réseaux enterrés, descente EP et bardage de façades en Trespa pour un montant de 3,08 M€. Une clause d’insertion intégrée par le client dans le marché a permis de recruter, avec le Pôle Emploi et la Mairie de Saint-Benoît, un demandeur d’emploi local avec un volet formation de coffreur plancher. Au total, ce sont 40 000 h/chantier qui permettent le travail de 26 ouvriers. Si le chantier ne souffre d’aucun retard, c’est d’abord grâce à un phasage et une organisation efficaces. D’abord, il a fallu mettre en place un système d’interférence avec la grue voisine car le chantier

est en mitoyenneté avec un autre. GTOI a donc placé sa grue plus haute. Ensuite, la façade arrière du projet étant également mitoyenne de constructions existantes des zones d’emprise au sol ont été délimitées pour éviter les risques de chute d’objet dans les jardins. Temps gagné également par les équipes réactives et efficaces quand il faut pomper les sous-sols inondés. Enfin, malgré quelques problèmes pour stationner les voitures, une zone centrale pour abriter le matériel a pu être aménagée sur le chantier même.

Le chantier de construction de logements sociaux pour le compte de la SEMAC avance bon train même si la pluie s’invite souvent. Mais les équipes de Saint-Benoît sont rodées et les matériaux choisis adaptés.

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Les hommes du chantierChefs de chantier : Albin Robert et Darysse DalleauConducteur de Travaux : Matthieu Leboucher et Hélène Chusseau

Bâtiment

Les pavillons de Bras-PanonLa pluie s’invite sur le chantier

A priori pas de difficulté technique majeure pour cette opération de construction de 104 logements sociaux pour le compte de la SEMAC, via un projet en VEFA monté par JCA Promotion. Sur un hectare de terrain situé aux abords du centre-ville, l’équipe du Bâtiment Nord, en collaboration avec celle du TP Nord de GTOI, doit assurer la construction tous corps d’état de cinq blocs en R+2. Un projet aéré, agrémenté de nombreux espaces verts, sur un terrain assez plat et qui a démarré en juillet dernier. L’enjeu est donc de tenir les délais tout en assurant la satisfaction du client. Un challenge important au regard du montant du marché 7,5 M€ pour le

Bâtiment Nord et 500 000 € pour le centre TP Nord qui s’occupe du lot VRD. Deux grues ont été mises en place et le gros œuvre a été achevé fin novembre 2011 sous la première et début février 2012 sous la seconde. En pointe, ce sont quelque 70 ouvriers tous corps d’état d’une quinzaine d’entreprises qui travaillent sur cette opération.Depuis et malgré un planning en chaîne qui fonctionnait bien jusqu’en janvier, les intempéries s’invitent retardant l’intervention des corps d’Etat hors d’eau. Des éléments naturels pris en compte dans le programme mais qui ne sont pas maîtrisables. Déjà quinze jours d’intempéries qui commencent à avoir des répercussions sur l’ensemble du planning. Le défi de l’équipe travaux est donc de maintenir la date de livraison de l’opération malgré ces intempéries afin d’assurer la satisfaction du client. L’heure est aux finitions et traitement de surface et le début des opérations préalable à la réception commence. La livraison TCE est prévue pour la fin août 2012 après 14 mois de travaux, à moins que Dame Nature ait décidé de contrarier le calendrier.

On les attendait entre juillet et décembre derniers. Elles ne se manifestent que maintenant. Avec près de deux semaines d’intempéries, le chantier des « Pavillons » à Bras-Panon doit réadapter son planning.

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Les hommes du chantier Conducteur de travaux : Alexandre MorelChef de chantier : Frédéric Ethève.

Chiffre du chantierMontant global de 3,75 M€Béton : 3600 m3

Acier : 150 T

Bâtiment

Le marché divisé en deux tranches, une ferme et une conditionnelle concerne le GO de 77 logements sociaux, 2 commerces et un LCR ainsi qu’un parking ouvert, le tout sur 7 bâtiments de R +2 à R +3. Rien d’exceptionnel du point de vue structure, exceptés quelques éléments en porte-à-faux sur l’opération Ah-Moui, la plus petite. Les commerces de Ah-Moui et de Co-Hongo, qui ont donné leur nom à l’opération, ne sont plus là depuis longtemps. C’est la présence d’autres familles, plus récemment installées sur le terrain, qui a entraîné l’interruption du chantier, dont la première phase de la tranche avait commencé en

septembre 2010. Le temps pour la commune de reloger les occupants. La première tranche ferme était alors déjà en cours. La coupure a entraîné une réclamation pour la mobilisation du matériel, notamment les grues immobilisées et l’équipe de 25 hommes pour les deux tranches qui a tourné au ralenti. Pendant ces deux mois, la deuxième tranche a été soigneusement préparée.Elle a donc été décalée ce qui explique le long délai de réalisation du GO. Aujourd’hui, il est terminé. La phase de corps d’état secondaire en cotraitance est en cours pour une livraison globale en décembre prochain.

Après plusieurs mois d’interruption, le chantier de Rosaire Co-Hongo 2 de Saint-Joseph, pour le compte de la SIDR, a pu reprendre. Grâce à une préparation efficace de cette phase, le délai de livraison devrait être respecté.

Rosaire Co-HongoReprise des travaux

Pour ce marché, GTOI était attributaire du lot GO, carrelage, VRD et espaces verts. Outre les logements, l’opération comportait la construction d’un parking sur 2 niveaux en sous-sol et de commerces en RDC. Les travaux de terrassement avaient débuté en septembre 2010 et le GO en janvier 2011. Le GO

terminé, les deux grues ont été repliées en début d’année. Place à la phase de finition : carrelage, VRD et espaces verts. Des travaux qui occupent encore une dizaine de personnes. Les commerces ont été livrés en mai et le reste est prévu pour fin juin.

La fin de la phase de gros œuvre est terminée depuis octobre 2011 sur l’opération Epicéa. Un projet de construction de 64 logements sociaux situé en plein centre-ville de Saint-Pierre à l’emplacement de l’ancien hôpital.

Epicéa Phase de finition

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Les chiffres du chantierBéton : 6000 m3

Acier : 302 T

Les hommes du chantierConducteur de travaux principal : Marc FischerConducteur de travaux : Jean-Daniel DijouxChef de chantier bâtiment collège et gymnase : Jean-Claude LauretChef de chantier logement de fonction : René-Claude Lauret

Le bâtiment logement de fonction a toutefois été livré en juin et le bâtiment principal est en pleine production. Il est posé sur un radier ce qui n’était pas prévu dans le marché. En effet, le sol étant très hétérogène, il a nécessité des adaptations comme la substitution de sol en béton et la création d’un radier au dallage armé plus ferré. Une variante qui a décalé le planning. L’opération d’un montant de 6,8 M€ pour le compte du Conseil Général comprend les lots GO,

charpente-couverture, carrelage et menuiserie bois. Elle se compose d’un bâtiment administratif avec salles de classe et de restauration, un gymnase avec salle d’EPS attenante et d’un autre qui accueillera quatre logements de fonction. Situé au 12e km, le futur collège aura une capacité d’accueil de 900 élèves. Le chantier nécessite donc trois positions de grue. Celle du bâtiment de fonction a dû être déplacée mi-juin pour entamer les travaux du gymnase tandis que celle du collège tourne à plein régime. Particularité de ce bâtiment : des voiles en facettes pour la fabrication desquels des outils spécifiques ont été créés. Par ailleurs, du fait des descentes de charges et de leur grande portée, ses poutres précontraintes sont réalisées à l’extérieur et posées sur place. Il en sera de même pour les poutres et le plancher du gymnase. Alors que le plancher du bâtiment collège sera réalisé sur place en prédalles foraines. Pour ce faire, une centrale à béton dessert les deux bâtiments collège et gymnase. Pour réaliser ce chantier, pas moins de 31 ouvriers s’affairent sous la grue du bâtiment collège et 11 sous la grue des logements. Au total, ce sont 56 000 heures de travail qui seront réalisées avec notamment un volet formation pour 7 jeunes recrutés en contrat d’insertion comme bancheur, ferrailleur et coffreur plancher.

Bâtiment

Le futur collège du Tampon ouvrira ses portes à la rentrée 2013. Si la construction ne présente pas de difficultés particulières pour l’équipe du Bâtiment Sud, quelques problèmes de composition de sols ont retardé la mise en route du gros œuvre.

Collège du Tampon Un chantier délicat

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Bâtiment

Voie TriomphaleLes dégâts des émeutes

La « Voie Triomphale 2 », une opération de 76 logements sociaux, commençait à peine la phase de construction des sous-sols. Deux grues étaient déjà élevées pour assurer les deux zones de chantier. Mais le quartier de la ZAC 1, a été un des cœurs des émeutes du Port et le chantier a été vandalisé plusieurs nuits du 21 février au 2 mars. Et malgré la présence dans l’équipe de 6 jeunes du quartier en formation embauchées dans le cadre d’une clause d’insertion inscrite dans le marché par l’ANRU et de 2 personnes du quartier, les émeutiers s’en sont pris aux bureaux de chantiers, salle de réunion qu’ils ont totalement vandalisés et brûlés. Les bureaux des 2 chefs de chantier ont également été victimes de jet de cocktails Molotov. Les dégradations et

les feux ont occasionné des dégâts estimés à plus de 85 000 €. Les tentatives de médiation, les réunions avec l’ANRU du Port et la Mairie, la démarche d’alerte du Préfet n’ont pas freiné les violences. Les médiateurs de rue ont été mobilisés pour rappeler les enjeux de l’ANRU. Une sensibilisation qui s’est effectuée dans les maisons de quartier.D’un commun accord, les salariés n’ont pas travaillé pendant une journée. Menacés par les riverains à leur arrivée le matin, les ouvriers étaient inquiets, pour leur véhicule notamment. Après cet épisode mouvementé, il a donc fallu une période de réadaptation avant que l’atmosphère redevienne sereine.Une déclaration a été transmise à l’assurance. La réponse est en attente.

Le chantier portois des logements sociaux de la « Voie Triomphale » n’ont pas échappé aux émeutes de février dernier. Cinq nuits de saccage et d’intimidation qui ont provoqué d’importants dégâts et une perte financière pour GTOI.

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L’Ordre de Service de démarrage des travaux de gros œuvre est arrivé début mai après une phase d’attente. Le dévoiement d’une grosse canalisation d’eau passant sur le terrain a quelque peu perturbé le planning. Après le balai des pelles et des bennes qui ont déblayé plus de 30 000 m3 de matériaux évacués au fur et à mesure par 10 camions en roulement, le trou d’une surface de 1 300 m2 au plus profond atteint jusqu’à 17 mètres de profondeur. Les travaux de confortement des talus et parois clouées et tirantées vont permettre de monter la grue et d’entamer la phase de Gros-Œuvre des 9 niveaux prévus. A l’œuvre, une équipe d’une trentaine de personnes pour cette phase délicate.

C’est du fond du trou que seront édifiés les niveaux -6 à -2. Du fait de la présence de la route d’un côté et du bâtiment de l’autre, il faut mettre en place un phasage d’accès avec des rampes provisoires qui seront déplacées au fil de l’avancement du chantier, plateau par plateau. Faute de place sur le chantier, aucun stockage de matériau n’est possible. Un maximum d’éléments va être préfabriqué à l’extérieur. La planification des livraisons doit donc être optimisée afin de relever le challenge du délai de livraison. La réception du chantier Tous Corps d’Etats est en effet prévu pour juin 2013, soit treize mois et demi de travaux intenses.

Les travaux de Gros Œuvre du parking du CHD Félix Guyon sont maintenant lancés après les longues démarches administratives liées au groupement. L’énorme chantier de terrassement assuré par les équipes du TP Nord, a laissé la place aux hommes du Bâtiment Sud. Ils ont récemment pris le relais pour réaliser les neuf niveaux de cette aire de stationnement fort attendue par les usagers.

Parking du CHD La course contre la montre

Bâtiment

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GTOI a décroché le marché de réhabilitation de la caserne Suacot de St Pierre. C’est le premier marché que GTOI « souffle » à la concurrence sur le casernement mais certainement pas le dernier.

La réhabilitation concerne le bâtiment du mess, ici appelé « l’ordinaire ». Le bâtiment d’une quarantaine d’années était entretenu par les « rustines » effectuées par les stagiaires au titre d’exercice et globalement en mauvais état structurel. Le rapatriement programmé de quelque 200 cadres de l’État-major dionysien et des nombreux stagiaires du RSMAR, devrait prochainement doubler sa capacité d’accueil et la porter de 600 couverts à 1 200/jour. GTOI a obtenu le marché en Tout corps d’Etat pour un montant de 4,5 M€ pour 16 mois de travaux. Un marché qui logiquement prévoit l’emploi de 4 ou 5 jeunes du RSMAR en VRD, maçonnerie, électricité et plomberie, ce qui porte l’effectif de 18 à 40 personnes en pointe. Mais pendant les travaux, le service continue. Il s‘agit donc d’une opération à tiroir, en site occupé, sur deux phases. La première a démarré en octobre dernier, avec un mois et demi de retard car il a fallu attendre la finalisation du chantier voisin pour monter la grue. D’importants travaux non prévus sur le poste électrique défectueux ont également rendu le démarrage laborieux. L’absence de plan de recollement a donné lieu à des surprises comme la découverte de canalisations d’eau là où on ne s’y attendait pas.

Après tout cela et grâce à la souplesse et à la réactivité de l’équipe travaux, la première phase a finalement été lancée. Elle consiste à démolir les petits bâtiments annexes pour construire l’extension. Celle-ci comporte les chambres froides, les locaux de préparation cuisine froide et la légumerie, la chaîne de distribution, une zone de foyer pour les jeunes et une zone de restauration pour les cadres, une laverie et en R +1, les bureaux administratifs. Cette étape devrait s’achever mi-juillet, pour laisser place à la seconde vague de travaux qui concerne le grand restaurant pour les stagiaires, une salle de 600 m2, des locaux sanitaires. Livraison prévue mi-décembre 2012, juste avant les vacances du BTP.

Réhabilitation de la Caserne SuacotObjectif : l’exemplarité

Réhabilitation

Les hommes du chantier Conducteur de travaux : Yann Brasseur Chef de chantier : Patrick GrondinChef d’équipe GO : Alain Leperlier Stagiaires : Stéphane Law Hime et Edouard Paulet

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Les hommes du chantierChef de chantier : Georges-Marie Guichard Chef de chantier stagiaire : Julie Boyer Conducteur de travaux : Frédéric Nallatanga

Le Centre « réhabilitation » a obtenu ce marché tous corps d’état, excepté électricité et climatisation. Il travaillait donc avec des sous-traitants. La première tranche de ce chantier a commencé en juillet 2 011 par la réalisation de 600 m² de bureaux au premier étage de l’aile est. La 2e tranche, qui concerne le rez-de-chaussée de la même aile ainsi que 400 m² de bureaux dans l’aile ouest vient d’être livrée. Dans ce bâtiment de plus d’un siècle, les murs ont parfois réservé des surprises en phase de démolition. En effet, il a fallu en abattre pour créer des ouvertures dans des murs de moellons de 50 cm d’épaisseur où se trouvaient parfois des pierres de 400 kg transportées par brancard par 8 hommes ; aucune machine ne pouvant passer par les ouvertures. Un véritable défi où les risques d’écroulement du plancher étaient réels.

Les démolitions ont eu lieu les mercredis et vendredis après-midi, jours de vacances des bureaux. Car, et c’est une autre particularité de ce chantier de réhabilitation, même s’il s’agit d’un site non occupé, il fallait réduire le bruit et la poussière, l’activité se poursuivant dans les locaux voisins. La 1e tranche a été livrée en janvier et a permis l’installation des bureaux. Après la dépose de l’ancienne chape, de l’ancien carrelage de l’étage, le choix s’est porté sur une chape allégée, composée de béton mélangé à des billes de polystyrène, pour réduire les charges sur le plancher existant (poutrelle métal + hourdis en terre cuite). Dans les plafonds d’une hauteur de 4m70, il a fallu passer tous les réseaux, froid, climatisation, électricité etc… avant de poser un faux plafond. Comme le bâtiment est classé, il a fallu refaire des fenêtres et des portes à l’identique. Une fenêtre originale taillée à la main et datant du 19ème a servi de modèle. Les murs étant très vieux, tous les enduits ont été refaits, ce qui n’était pas prévu dans le marché au départ. Non prévu également le dallage et le hérissonnage sous les carrelages existants qui ont dû être réalisés pour recevoir les nouveaux revêtements. 6 menuisiers, 8 carreleurs, 8 maçons, 9 peintres et 2 plaquistes, au total environ 30 ouvriers en pointe étaient dirigés par 1 cadre de GTOI assisté d’1 stagiaire.

Réhabilitation

Réhabilitation Caserne LambertUn monument historique comme neuf C’est une opération en deux phases de réhabilitation de l’intérieur du bâtiment de la caserne Lambert, classée au titre des monuments historiques qui vient d’être livrée. Il s’agissait de reconvertir les anciens dortoirs, transférés à Saint-Pierre, en bureaux et blocs sanitaires.

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Ressources humaines

Cependant, depuis plus de 3 ans, les clauses d’insertion sont quasi systématiques dans les marchés. En 2011, 15 personnes ont été insérées sur les chantiers pour un volume horaire de 23 000 heures.Sur le premier semestre 2012, 22 personnes ont pu être réinsérées pour un volume horaire de 22 000 heures. L’insertion de ces personnes passe au préalable par une formation rappelant les consignes de sécurité. Cette formation leur permet également d’acquérir des compétences sur leur futur poste de

travail. A l’issue de la formation, ces personnes sont intégrées dans les équipes de travail.Au-delà de ces clauses d’insertion, GTOI a accueilli en 2011 plus de 150 stagiaires du BEP à l’école d’ingénieur et a formé 41 jeunes en contrats en alternance - du CAP conducteur d’engins à l’école d’ingénieur.« GTOI s’attachent également à former son personnel et le budget consacré à la formation représente 2 % de la masse salariale. En 2011, 670 personnes ont été formées pour 11 177 heures. »

GTOI s’est investi depuis de nombreuses années dans l’insertion des jeunes sur les chantiers.

La formation des jeunesUne prise en charge indispensable

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Vie de l’entreprise

A l’instar de ce qui a été fait à l’Agence TP en novembre 2011, l’Agence Bâtiment a décidé de mettre en place 2 journées sécurité. Ces journées avaient pour but de sensibiliser l’ensemble du personnel de l’Agence (administratif et travaux) sur les risques qu’ils encourent dans leurs activités professionnelles. Environ 460 salariés ont été rassemblés sur le site EXPOBAT de St Paul les 26 et 27 avril. Ces journées sont des signaux forts de la direction de GTOI qui souhaite un changement d’état d’esprit réel de tous dans leurs tâches quotidiennes et aussi montrer son implication.C’est en partenariat avec 10 intervenants extérieurs ayant chacun à disposition un stand, et en reprenant le même principe qui avait été utilisé pour l’Agence TP, que se sont déroulées ces journées :- Stand n° 1 : CHSCT par EVA’CONSEILS,

- Stand n° 2 : EPI (Equipements de Protection Individuelle) par la SISTBI (médecine du travail),

- Stand n° 3 : PRAP (Prévention des Risques liés à l’Activité Physique) par la SISTBI,

- Stand n° 4 : travail en hauteur par SOCOTEC,- Stand n° 5 : risques liés aux banches par SPMB/

SATECO,- Stand n° 6 : élingage par AFCE,- Stand n° 7 : environnement par la STAR,- Stand n° 8 : alcool/drogue par l’association ANPAA,- Stand n° 9 : risques électriques par SOCOTEC,- Stand n° 10 : AT/MP (Accidents du Travail/Maladies

Professionnelles) par la CGSS.Dans l’ensemble, les retours des salariés sont positifs et beaucoup d’entre eux disent que cette journée remettra en cause leur comportement.

Vie de l’entreprise Journées sécurité agence bâtiment Dans la continuité des actions mises en place dans le cadre de la prévention des risques professionnels chez GTOI, l’Agence Bâtiment a organisé les 26 et 27 avril 2012, 2 journées sécurité.

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Vie de l’entreprise

Si les résultats à fin mai sont toutefois en nette amélioration par rapport à 2011, nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette situation car la majorité de ces accidents étaient facilement évitables. De plus, plusieurs accidents ou événements auraient pu être très graves même s’ils n’ont « par chance » pas eu de conséquence funeste.Cela veut dire qu’il est encore possible aujourd’hui, sur nos chantiers, de réaliser des tâches clairement en contradiction avec les règles de l’art élémentaires et ce sans que quiconque intervienne ou empêche ces pratiques !Cette situation n’est pas acceptable ! Bien souvent, les pratiques « risquées » sont connues mais continuent par manque d’interventionnisme, par laisser faire, par habitude. Nous devons casser cet état d’esprit pour éviter ces accidents.La sécurité est la responsabilité de tous. Gardez un œil sur votre voisin autant que sur vous-mêmes et intervenez si vous avez un doute sur la sécurité. Et

n’oubliez pas qu’un chantier sans accident est un bon indicateur d’un chantier bien organisé, propre, à l’heure et donc efficace !

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SécuritéBilan des accidents du travail

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De plus, un support mural (50x50 cm) sera distribué à chaque chantier, il permettra à l’encadrement de chantier d’aborder au quotidien avec les équipes les différents thèmes du mémo sécurité.

A destination des équipes, cet outil est composé de 12 fiches évoquant les principaux risques rencontrés sur chantier.C’est la base que chacun doit connaître et mettre en œuvre au quotidien.Cet outil a été conçu dans un souci de simplicité

afin de fournir des réponses claires et concises en fonction du risque rencontré.Il ne prétend pas être exhaustif. Les consignes édictées ici s’appliquent en général et il y a lieu de les compléter en fonction des situations particulières rencontrées sur le terrain.

Un nouvel outil Le mémo sécurité

Vie de l’entreprise

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Un Réunionnais à DjiboutiA l’extrémité Nord de l’Océan IndienM. Velaye Andy Roger, a plus de 20 ans de service chez GTOI. Il a été sélectionné par sa hiérarchie pour une mission spéciale… C’est ainsi qu’il s’est envolé mi-avril 2012 vers Djibouti pour former les équipes de l’agence locale de Colas à l’utilisation de grues à tour. Deux semaines d’immersion complète dans un pays inconnu en laissant derrière lui famille, collègues et amis. Séjour précédé d’un périple aérien l’amenant jusqu’à Djibouti après être passé par Maurice et Dubaï. Pour quelqu’un qui n’avait jamais pris l’avion, ce voyage aura rajouté une bonne dose de découverte à sa mission.Sur place que du bonheur. Même si le climat y est très différent de celui sous nos latitudes, Roger a su très vite s’y adapter. Il s’est aussi parfaitement et immédiatement intégré aux équipes locales et a été très satisfait du déroulement de cette

mission ; transmettre son savoir est toujours très enrichissant et gratifiant.Merci à Michel Sinke, ancien de GTOI, à l’origine de cette aventure et qui a su accueillir comme il se devait, notre collègue.

Un séjour qui ne manquait pas de sel…

La remise des certificats de stage aux grutiers Djiboutiens. L’art et la manière de se faire comprendre…

Roger Velaye Andy