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Dernières nouvelles climato-politiques. Bulletin n° 16, mai 2017.

Ecologitude à rallonge. https://www.climato-realistes.fr

http://www.lecolocritique

1. Le Front En marche! arrière… pour l’instant. Enfin cette élection présidentielle pathétique va prendre fin comme elle avait commencée, dans le Vaudeville télévisuel. Nous avons évité de justesse une politique économique confiscatoire Mélenchonienne et échapperons vraisemblablement à celle totalement à l’Ouest du FN. Reconnaissons nos sueurs froides à l’idée d’avoir été exposé à une absence totale de pilotage économique cohérent par un FN qui semble très fort dans le bricolage et très mauvais dans l’approche pragmatique des faits. Cependant, le ressort des mécontentements multiples économiques et sociétaux se comprime encore un peu plus. La question “Pourquoi en sommes nous là des votes extrêmes?” est encore une fois glissé sous le tapis avec un soulagement non dissimulé des médias affolés à l’idée de ne plus têter gouluement les subventions généreuses dont ils sont abreuvé. Au nom de l’indépendance éditoriale bien entendu. Reste donc notre frétillant Jean-Eudes1 de l’école de commerce, adepte du non changement à l’insu de son plein gré2. 2. Macronitude Ségolènienne. Macron nous promet un changement radical mais en reprenant certainement les mêmes. Les ralliements avides d’un paquet d’opportunistes élus, elligibles ou espérant l’être offre un spectacle à la limite du supportable. Ceci explique pourquoi, dans le domaine de l’écologie, rien ne changera après le passage ravageur de l’endettée éco-concientisée du Poitou. Le programme écologique d’En Marche ! est simple : on reprend celui de Ségolène point barre. Ceci laisse songeur. Un peu de prospective basique nous autorise à penser que nous allons nous farcir quelques bobos urbains et moralisant totalement désintéressés dans ce domaine. L’inénarrable Corine. Lepage, experte en trahisons politiques multiples et génétiquement programmée pour humer les bonnes gamelles du moment, s’est précipitée la première vers Manu. NKM, la prinprennelle de l’écologie sous sarkozy qui traitait les climatosceptiques de connards n’est pas en reste. Nous avons maintenant sur les rangs, JL. Borloo, le gourou du temple solaire africain en faillite qui pointe sa mêche3. Le programme énergétique de Macron4, a reçu l’investiture du WWF et de son président, P. Canfin, un autre prétendant qu’il n’est pas impossible de retrouver au ministère de l’écologie. C’est un gage de sérieux dans le n’importe quoi. Donc rien ne changera. Les ONG environnementales (Greenpeace, le WWF) poursuivront leur lobbiyng directement au ministère de l’écologie, les lanceurs d’alertes patentés alerteront, l’éducation nationale formatera encore nos têtes blondes à la liturgie du tri sélectif, l’ADEME poursuivra ses délires pharaoniques écolos sans aucun chiffrage bien entendu.

Au milieu de ce marigot, s’agitent en coulisse les affairistes des EnR qui idolâtrent Royal. Ils ont profités à plein du busines juteux de l’éolien et du solaire, sur fonds publics et jettent des regards gourmands sur la suite des opérations qui s’annoncent encore plus lucratives. Pensez-donc, la sainte transition énergétique macronienne passe par le doublement des installations en éolien et en solaire avec une simplification des démarches administratives (traduire, no limits). Les dollards défilent déjà dans les prunelles énamourées de nos milliardaires verts qui vont adorer l’approche économique du business écolo prôné par les adeptes de la macronitude énergético-transitionnelle. Les méthodes crapuleuses bien connues des promoteurs vont donc s’intensifier, les pigeons se multiplier, les faillites exploser in fine aux frais du contribulable5. L ‘idéologie à un prix.

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3. Hulotitude en Marche ! Les clés du camion risquent de passer dans les mains des écologistes idéologues purs et durs. Macron évoque la transformation du Conseil économique, social et environnemental (Cese) en « chambre du futur » où les associations, les ONG, les forces citoyennes seront représentées6 . Il affirme par ailleurs que lors de son quinquennat, il donnerait aux associations et aux ONG “leur juste place dans la vie politique”. C’est mot pour mot le vieux projet rêvé de la Fondation Nicolas Hulot de la « démocratie écologiste » qui consiste à confisquer la démocratie représentative et à laisser les ONG environnementales, sans aucune légitimité élective, bloquer toutes les décisions qu’elles jugent non conformes à la survie de la planète. Elles pourraient prétendre « parler au nom du bien public, pour une cause, et non pour quelques intérêts aussi limités que privés, sans pour autant être électoralement validés … sensibles à la beauté et à l’intégrité des choses naturelles » elles auraient une sorte de droit de veto sur toutes les décisions essentielles7. C’est donc reparti pour cinq années de matraquage médiatique complaisant sur le danger du nucléaire, des OGM, des nanotechnologies, de la viande, de la chimie, des perturbateurs endocriniens, du glyphosate et de l’ignoble réchauffement climatique… Nos chevaliers blancs de la pureté vont donc s’ingénier à terminer la mise à mort de feu notre excellence dans les biotechnologies, le nucléaire, l’agriculture conventionnelle, etc… Les couinements des végans, décroissants, zadistes, faucheurs volontaires et extrêmistes Greenpeaciens seront entendus avec bienveillance. 4. Science sans conscience etc… Le monde entier franchouillard s’est plié en quatre pour complaire à saint Manu : les myopes, les sourds, Gala et Closer, les radios et les chaines de télévisions, les défenseurs des zanimaux, les cultureux… et bien entendu les scientifiques, du moins DES scientifiques. Ainsi, la revue Sciences et Avenir a orgnanisé une sauterie bienveillante (photos, vidéo, interview, champagne et petites nanas) toute à la gloire de la vision et des interrogations scientifiques de Macron8. Tout sauf un débat mais plutôt une audience. Dès lors il est fort probable que nous retrouvions les mêmes dans la commission scientifique chargée d’évaluer les conséquences environnementales du CETA… pour commencer. Toujours dans sa déclaration concernant le Cese6, Macron n’hésite pas à nous faire le coup des “scientifiques exemplaires et irréprochables dénués de tout lien avec les lobbies” et qui, en toute simplicité sera chargé de “défendre la vérité scientifique”. On voit donc poindre comme le nez au milieu de la figure la préhéminence de la bonne science et des bons scientifiques versus les déviants-sceptiques et autres falsificateurs du camp du mal9 qui ne biberonnent pas les « vérités vraies » d’un Bruno Latour10 maître à penser de Hulot et son écologie anti-démocratique pilotée par les seuls initiés. En attendant, soyons certains que pour ce qui concerne un avis critique autorisé sur la vérité scientifique et technologique concernant la sainte transition énergétique, les conclusions de l’Académie des sciences seront largement ignorées11.

5. Conclusion. Nous sentons confusément comme un air de copié-collé pour les 5 ans à tirer qui risquent d’être encore très longs. D’ici là, avec un peu de bol, les projections du GIEC seront définitivement à balancer aux oubliettes12. On se console comme on peux.

Th Levent

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1. https://www.contrepoints.org/2017/05/04/288504-presidentielle-2017-debat-pitoyable 2. https://www.contrepoints.org/2017/05/03/288379-renouveau-microscopique-demmanuel-macron 3. http://mondafrique.com/jean-louis-borloo-lafrique-cest-fini/ 4. https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/environnement-et-transition-ecologique 5. http://www.economiematin.fr/news-60-000-proprietaires-menaces-de-faillite-par-les-eoliennes 6. http://www.lerevenu.com/breves/macron-veut-une-commission-de-scientifiques-pour-evaluer-les-consequences-du-ceta 7. Entretien avec Dominique Bourg, « Démocratie, le défi écologique », Les grands dossiers des Sciences Humaines n°19,

juin-juillet-août 2010 8. https://www.les-crises.fr/sciences-et-avenir-se-met-en-quatre-pour-emmanuel-macron-par-laurent-daure/ 9. https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2017/04/22/pardonnez-leur/ 10. https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2015/11/30/climathon-semaine-48-bouquet-final/ 11. Accadémie des sciences. La question de la transition énergétique est-elle bien posée dans les débats actuels? Paris, le

19 avril 2017 12. http://notrickszone.com/2017/04/08/pause-or-not-climate-models-continue-to-grossly-overstate-global-temperature-

trends/#sthash.9UAcqENX.C5pG7W3T.dpbs

Bibliographie

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Il faut donc bien du courage pour tenter d’écouter (ce que je ne fais plus depuis longtemps) les radios de sévices publiques7 qui ont privatisé idéologiquement et sans la moindre gène les ondes nationales sur fonds publics (donc avec mes impôts). De temps en temps le serpent se mort la queue, quelques déviants (mais pas trop tout de même), se font remonter les bretelles8.

3. La transitude En Marche! Youpi, un candidat porteur d’espoirs (écologiques?)… enfin pour toutes celles et ceux qui courent à la gamelle. Corinne Lepage, experte en trahisons répétitives génétiquement programmée pour sentir les bons coups politiques, NKM la pimprenelle de l’écologie qui traite les climatosceptiques de connards et maintenant JL Borloo le gourou solaire photovoltaique africain. Tout ce petit monde, excepté espérons le, la stratosphérique Ségolène, nous promettent des lendemains qui chantent éco-conscientisés. Les promoteurs éoliens suivent avec gourmandise la tournure des évènements politiques. Manu, dans son programme labéllisé par le WWF9 (un gage de sérieux technologique n’en doutons pas), nous promet un doublement des capacités en éolien et solaire et surtout une simplification des procédures qui entravent encore l’affairisme de ses amis les promoteurs. Ci-dessous, une approche économique du business vert qui doit plaire aux adeptes de la macronitude énergético-transitionnelle:

Extrait du livre (pages 207 à 209) de Roger Lenglet et Jean-Luc Touly « L’armoire est pleine ! Le scandale des rapports enterrés de la République » éditeur First, paru le 27 octobre 2016.

Un lobbyiste travaillant pour des multinationales de l’énergie, attiré vers nous en lisant nos précédents livres d’enquête, en livre des détails : « Pour nous, les soutiens européens au développement des énergies alternatives sont un trésor, une pure opportunité économique. Mon métier est de détourner ces aides vers mes commanditaires, en multipliant les collectivités qui acceptent de placer des éoliennes sur leurs terrains, notamment des élus propriétaires de terres, faciles à corrompre. On leur achète des hectares à prix d’or, en échange de décisions favorables pour implanter nos “moulins à vent” sur les espaces privés et publics. Je ne parle même pas des agriculteurs... » Le « voyou bedonnant à col blanc », mélange allègrement le cynisme, le pragmatisme et certaines valeurs : « Notre but n’est pas de faire reculer la pollution aux énergies fossiles, nous venons juste prendre un maximum d’argent. Je pense que l’éolien est une excellente chose en soi pour la protection de la planète, j’ai d’ailleurs autrefois milité à un haut niveau chez les Verts puis je les ai quittés avec de nombreux experts environnementaux pour vendre nos services aux industriels, pour les aider à engranger les euros de Bruxelles. L’éolien, c’est bien mais nous trichons le plus souvent possible sur leur utilité là où le manque de vent devrait nous empêcher d’en placer. La manne européenne pour les éoliennes est une occasion en or que nous exploiterons jusqu’à saturation et même au-delà, et à laquelle nous sommes préparés depuis l’origine des textes européens, avant leur publication. » Il voit loin : « Nous avons industrialisé les procédés de l’écologie. Là où vous pensiez à une éolienne sympa dans votre jardin pour rendre votre maison autonome, nous prenons l’argent et nous plantons des tours géantes qui nous rapportent même si elles ne tournent pas. Là où le mouvement écologiste se battait pour des inventions à dimension humaine, nous vendons des tours plus hautes que des cathédrales. Et vous n’avez encore rien vu ! Nous nous positionnons aussi sur les fonds européens qui arrivent pour soutenir le développement de la biomasse et d’autres grand marchés. Les forêts nous intéressent beaucoup aussi... Nous allons en faire des usines à arbres, très au-delà de la gestion gentillette de l’Office national des forêts que nous finirons par privatiser”.

Soyons certains que l’avis très critique de l’Accadémie des sciences (La question de la transition énergétique est-elle bien posée dans les débats actuels? Paris, le 19 avril 2017) sera superbement ignoré . Ne fâchons pas les lobbys verts.

Pour terminer sur le monde merveilleux de l’éolien industriel, les simplifications administratives prônées par Macron, risquent de compliquer sévèrement la vie des pigeons attirés par l’argent facile sur le dos des autres.

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Ludovic Grangeon nous explique que: Les propriétaires ont loué leurs terrains aux promoteurs éoliens qui leur ont assuré tout prendre en charge et restituer le terrain « en l’état ». En réalité, ils subissent deux énormes menaces qui sont des bombes à retardement sur leur patrimoine et leur situation personnelle. Les jurisprudences les menacent à chaque instant selon la règle « pollueur-payeur » qui frappe le propriétaire des terrains. Les contrats de location de terrain signés avec les promoteurs éoliens l’ont été à l’amiable, sans la présence d’un expert indépendant ou d’une association agréée de consommateurs. Il existe d’ailleurs de nombreux doutes sur la légalité de ces opérations par rapport à la législation sur la vente à domicile par des professionnels. Deux menaces importantes les concernent :

1. La défaillance pure et simple de la société avec laquelle ils ont contracté, et donc des provisions de démantèlement qui les couvrent. Les promoteurs éoliens constituent pour chaque projet des sociétés coquilles au capital de quelques milliers d’euros dont les actionnaires changent au fil des années, selon des ramifications infinies. La recherche de toute responsabilité en cas de problème risque de ne jamais aboutir. Malgré les dispositions légales contraignantes, la plupart de ces sociétés ne publient même pas leurs comptes. De ce fait, il est souvent impossible de vérifier que les provisions légales de démantèlement sont constituées. Plusieurs défaillances sont déjà survenues.

2. La menace la plus importante est dans les socles en béton dont ils resteront responsables à vie et propriétaires. Le démantèlement est prévu au ras du sol selon le Décret 2011-985 du 23 aout 2011. Mais ce texte occulte les obligations bien plus importantes des articles L162-9 et suivants de la loi n° 2008-757 du 1er août 2008. Chaque éolienne nécessite 2 à 3000 tonnes de béton souterrain qui menacent de pollution du sol et des nappes phréatiques. A la moindre alerte, c’est donc le propriétaire du terrain et non le promoteur éolien, qui sera recherché, par exemple par la police de l’eau, par un syndicat intercommunal, ou par une association de protection de la nature. Le coût complet de démantèlement d’une éolienne est chiffré par les entreprises spécialisées de 650 à 850 000 €. Le coût d’enlèvement de leur socle en béton hautement ferraillé n’est pas inférieur à 250 000 € s’il n’y a pas de pollution par les huiles des éoliennes. Chaque éolienne contient 600 litres d’huiles industrielles dont plusieurs fuites sont déjà survenues. Il suffit de dix litres d’huile pour polluer le sol en milieu naturel. Par leurs réseaux d’influence, les promoteurs éoliens ont incliné les dispositions des décrets de démantèlement en leur faveur. Les propriétaires deviennent de fait également propriétaires des immenses socles en béton implantés dans leur terrain, sans le savoir. De toutes façons, même si le démantèlement atteint son terme, ce qui est très aléatoire et hypothétique pour de nombreux cas, l’enlèvement du socle béton restera à charge, ce qui représente donc au minimum de 200 à 250 000 euros par éolienne, et dans le cas où aucune pollution n’est constatée. A la moindre pollution, ce coût sera multiplié par trois.

4. Et le climat?

Un minimum d’esprit critique ne peut que déclencher quelques interrogations scientifiques sur le hiatus qui s’accroit entre les modélistions du GIEC (en rouge) et les données d’observation (en vert). Les modèles seraient-ils foireux10?

Lorenz, dès les années 60 avait déjà confirmé qu’il était impossible de prévoir l’évolution d’un système chaotique non linéaire tel que le climat. Qu’importe, la doxa actuelle, les intérêts financiers et idéologiques passent avant la science pour nous faire gober n’importe quoi.

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5. Conclusions. L’apocalypse politico-économico-climatique doit nous amener à appliquer un paquet de préceptes rédempteurs: Bio toujours tu consommeras, au charbon point tu ne te chaufferas, ton diésel tu oublieras, Hulot tu vénéreras et Greepeace tu soutiendras, les EnR tu en redemenderas…. Etc. MAIS SURTOUT, t’abstenir tu refuseras! En effet, cela ferait de toi un pervers anti-démocrate et un déviant honteux qui portera la responsabilité du retour des heureslesplussombresdenotrehistoire11. J’en fait personellement partie. M’imposer de voter pour l’ectoplasmique poulain porté à bout de bras par une machinerie médiatique aux ordres ou pour un parti bleu marine dont le programme économique dirigiste ressemble à celui de Mélenchon est au dessus de mes forces. En attendant, et comme beaucoup de mes concitoyens, je suis partant pour faire de grandes choses en 2017, mais pas n’importe comment, pas avec n’importe qui et surtout pas pour faire n’importe quoi.

Bibliographie