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FICHE PRATIQUE DE SÉCURITÉ septembre 2013 seillées sont de 300 lux pour la réception et la caisse, de 500 lux pour les cuisines. En général, les activités de finition, de contrôle qualité, d’inspection nécessitent des niveaux élevés (750-1 000 lux). La mesure des éclairements s’effectue avec un luxmètre. Éviter l’éblouissement L’éblouissement peut être direct (source lu- mineuse dans le champ visuel) ou indirect (réflexion sur des objets, des surfaces et sur le plan de travail). C’est un facteur fréquent et important d’inconfort. L’éclairage naturel en est souvent la cause principale, compte tenu des niveaux d’éclaire- ment très élevés de la lumière du jour. Cepen- dant l’éclairage artificiel est aussi à prendre en considération : aucune source lumineuse non protégée ne On peut distinguer deux catégories suivant la nature des tâches à effectuer : tâches ne nécessitant pas de perception de détails (éclairement de l’ordre de 300 lux) ; tâches nécessitant la perception de détails (de 500 à 1000 lux). Ce classement en deux catégories a égale- ment un intérêt pratique. En effet, dans le premier cas, l’éclairement peut être assuré uniquement par l’éclairage général ; dans le second, un éclairage local renforçant l’éclai- rage général est souvent la solution la plus adaptée et la plus économique. Dans une même activité professionnelle les exigences en éclairement peuvent être différentes suivant les postes de travail. Le tableau I illustre ce principe. Ainsi pour les boulangeries pâtisseries, les niveaux conseil- lés sont respectivement de 300 lux pour la préparation et la cuisson, de 500 lux pour la finition, le glaçage et la décoration. Dans les hôtels restaurants, les valeurs con- Pour bien concevoir l’éclairage, il faut considé- rer de nombreux facteurs : apport de lumière du jour, choix des luminaires et des lampes, mais aussi couleurs et facteurs de réflexion des parois du local et des plans de travail, géométrie du local, implantation des postes… C’est pourquoi, lors de la conception de locaux de travail, il est utile de penser globalement l’éclairage sous forme d’un cahier des charges intégrant également les économies d’énergie et les aspects esthétiques. Ces aspects ne sont pas tous traités ici : Sur l’éclairage naturel, voir la fiche pratique ED 82 ; sur les couleurs, la fiche ED 40. Principes à respecter Assurer un éclairement suffisant Suivant la nature des activités, l’éclairement conseillé peut varier de manière importante. Penser l’éclairage artificiel en fonction de caractéristiques des situations de travail est essentiel pour garantir un éclairement suffisant et pour éviter l’inconfort, la fatigue visuelle et des accidents. Cette fiche a pour objectif de présenter les principes de base et d’aider au choix de dispositifs d’éclairage, de luminaires et de lampes pour permettre un éclairement satisfaisant au poste de travail. Éclairage artificiel au poste de travail ED 85

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  • FICHE PRATIQUE DE SCURIT

    septembre 2013

    seilles sont de 300 lux pour la rception et la caisse, de 500 lux pour les cuisines.En gnral, les activits de finition, de contrle qualit, dinspection ncessitent des niveaux levs (750-1 000 lux). La mesure des clairements seffectue avec un luxmtre.

    viter lblouissementLblouissement peut tre direct (source lu-mineuse dans le champ visuel) ou indirect (rflexion sur des objets, des surfaces et sur le plan de travail). Cest un facteur frquent et important dinconfort.

    Lclairage naturel en est souvent la cause principale, compte tenu des niveaux dclaire-ment trs levs de la lumire du jour. Cepen-dant lclairage artificiel est aussi prendre en considration :

    aucune source lumineuse non protge ne

    On peut distinguer deux catgories suivant la nature des tches effectuer :

    tches ne ncessitant pas de perception de dtails (clairement de lordre de 300 lux) ;

    tches ncessitant la perception de dtails (de 500 1000 lux).

    Ce classement en deux catgories a gale-ment un intrt pratique. En effet, dans le premier cas, lclairement peut tre assur uniquement par lclairage gnral ; dans le second, un clairage local renforant lclai-rage gnral est souvent la solution la plus adapte et la plus conomique.Dans une mme activit professionnelle les exigences en clairement peuvent tre diffrentes suivant les postes de travail. Le tableau I illustre ce principe. Ainsi pour les boulangeries ptisseries, les niveaux conseil-ls sont respectivement de 300 lux pour la prparation et la cuisson, de 500 lux pour la finition, le glaage et la dcoration.Dans les htels restaurants, les valeurs con-

    Pour bien concevoir lclairage, il faut consid-rer de nombreux facteurs : apport de lumire du jour, choix des luminaires et des lampes, mais aussi couleurs et facteurs de rflexion des parois du local et des plans de travail, gomtrie du local, implantation des postes Cest pourquoi, lors de la conception de locaux de travail, il est utile de penser globalement lclairage sous forme dun cahier des charges intgrant galement les conomies dnergie et les aspects esthtiques.

    Ces aspects ne sont pas tous traits ici :Sur lclairage naturel, voir la fiche pratique ED 82 ; sur les couleurs, la fiche ED 40.

    Principes respecter

    Assurer un clairement suffisantSuivant la nature des activits, lclairement conseill peut varier de manire importante.

    Penser lclairage artificiel en fonction de caractristiques des situations de travail est essentiel pour garantir un clairement suffisant et pour viter linconfort, la fatigue visuelle et des accidents. Cette fiche a pour objectif de prsenter les principes de base et daider au choix de dispositifs dclairage, de luminaires et de lampes pour permettre un clairement satisfaisant au poste de travail.

    clairage artificiel au poste de travail

    Ed 85

    Auteurs : Bertrand Vandevyver, mise jour Rgine Marc Infographies : Wag Mise en page : Atelier Causse

  • 2 Fiche pratique de scurit ED 85

    viter des contrastes trop importants dans le champ visuelUn bon contraste est ncessaire entre ce qui est percevoir et le fond. Cependant, entre diffrentes zones du champ visuel, des contrastes trop levs diminuent lefficacit de la vision ainsi que le confort visuel.Lclairement de la zone environnante imm-diate doit tre en rapport avec lclairement de la zone de travail et il convient de raliser une distribution bien quilibre des lumi-nances dans le champ visuel. La zone environ-nante immdiate est une bande de largeur dau moins 0,5 m autour de la zone de travail dans le champ visuel.Lclairement moyen des zones environnantes immdiates peut tre plus faible que lclaire-ment de la zone de travail, mais ne doit pas tre infrieur aux valeurs donnes dans le ta-bleau 2 .Il convient aussi dviter les zones dombre et les effets de masque en plaant les luminaires au-dessus des zones de travail et en prfrant linstallation dun plus grand nombre de lu-minaires de moindre intensit un faible nombre plus puissants.

    Tenir compte des caractristiques des oprateursLes besoins en clairage sont diffrents sui-vant les caractristiques de lindividu (n-cessit dun clairage croissant avec lge) et du travail accomplir. Compte tenu de la

    difficult doptimiser ces diffrents facteurs, il est souhaitable que loprateur puisse adap-ter la disposition et lintensit des sources lumineuses, en particulier lorsque certaines tches ncessitent un clairement lev :

    luminaires rglables en hauteur et/ou en direction (ex. : lampes orientables) ;

    intensit rglable par allumage ou extinc-tion des sources lumineuses locales ou par gradient dclairement.

    Lorsque les installations ne permettent pas ces rglages, il est conseill de majorer lclai-rement.

    Assurer un rendu des couleurs compatible avec les tches accomplirDu point de vue des couleurs, il faut distin-guer deux caractristiques.

    Lapparence de la couleur se rapporte limpression de chaleur ou de froideur de la lumire mise par la lampe. La temprature de couleur rend compte de cette apparence (K = degr kelvin). On peut distinguer trois groupes :

    Apparencedes couleurs

    Tempraturede couleur

    Chaude Infrieure 3 300 K

    Intermdiaire 3 300 5 300 K

    Froide Suprieure 5 300 K

    Les tempratures de couleur conseilles d-pendent des niveaux dclairement (voir fi-gure 2).

    Le rendu des couleurs se rapporte la ma-nire dont la lumire de la lampe restitue les couleurs. Lindice de rendu des couleurs IRC rend compte de ce phnomne. Sa valeur maximum est de 100. Dans la plupart des activits un indice suprieur ou gal 80 est conseill.Dans les activits o la couleur joue un rle important, les lampes seront choisies avec un indice de rendu lev (IRC de lordre de 90) et une temprature de couleur intermdiaire (de lordre de 4 000 K). Cest le cas des travaux de peinture, dinspection et de contrle des tissus et objets colors, dimprimerie, de coif-fure, de salles dexamen en hpital

    Activits Tches

    clairement* (lux)

    Blanchisseries Nettoyage sec

    Triage et marquage, nettoyage sec, repassage

    300

    Contrle et rparation 750

    Salons de coiffureCoiffure 500

    Construction et rparation de vhicules

    Carrosserie et montage 500

    Peinture 750-1 000 Travail du bois

    Travaux sur machines 500

    Contrle qualit 1 000 Bureaux

    Ecriture - lecture Travail sur cran 500

    MagasinsCaissires 500

    (*) clairement moyen au moment o il convient deffectuer la maintenance ; valeur en-dessous de laquelle il convient que lclairement moyen sur la surface considre ne descende pas.

    Tableau 1. Exemples dclairements conseills sui-vant les activits et les tches effectuer (daprs la norme NF EN 12464-1).

    clairement sur la zone de travail

    Etche (lux)

    clairement sur les zones

    environnantes immdiates (lux)

    750 500500 300300 200200 150

    150 Etche100 Etche 50 Etche

    Tableau 2. Relation entre les clairements sur les zones environnantes immdiates et lclairement sur la zone de travail.

    50 100 200 300 400Eclairement en lux

    Temprature de couleur en kelvin Zone recommande

    500 1000 1500 20002 000

    3 000

    4 000

    5 000

    6 000

    7 000

    Figure 2. Relation entre la temprature de couleur et lclairage (Diagramme de Kruithof)

    11

    22

    Figure 1. Les diffrentes sources dblouissement au poste de travail.

    a blouissement direct

    b blouissement indirect

    doit apparatre dans le champ visuel de lop-rateur, dans un angle de 30 au-dessus de la ligne horizontale partant de lil (voir figure 1). Les luminaires seront quips de disposi-tifs (grilles de dfilement, diffuseurs) pour viter cet inconvnient ;

    les tubes fluorescents seront placs de pr-frence perpendiculairement la ligne de vi-sion ;

    les parois brillantes sont viter : prfrer des surfaces mates ou satines pour les plans de travail, les machines et les surfaces envi-ronnantes.

  • ED 85 Fiche pratique de scurit 3

    Intgrer la maintenance des appareils dans les dcisions dachatLa maintenance comprend le remplacement des lampes, la lutte contre lempoussire-ment, le nettoyage des rflecteurs et grilles. Pour le remplacement, il faut viter une trop grande frquence (choisir des lampes longue dure de vie) et faciliter laccs aux lampes. La limitation du nombre de rf-rences (de luminaires et de lampes) permet de faciliter non seulement la gestion des ar-ticles mais aussi le remplacement immdiat des lampes usages. Pour lempoussirement, assurer une bonne ventilation des postes de travail et choisir des luminaires protgs et faciles dmonter.Des conomies importantes peuvent tre galement ralises lors de la conception des installations dclairage au niveau de la dis-tribution lectrique (par exemple par zones) des dispositifs de commande et de program-mation (par exemple interrupteurs crpus-culaires) et du remplacement prventif des lampes.

    Choix des appareils dclairage

    Pour un clairement infrieur ou gal 300 luxLorsque les tches ne ncessitent pas la per-ception de dtails (clairement infrieur ou gal 300 lux), lclairage gnral est suffi-sant. Les fabricants proposent des luminaires adapts suivant la configuration du local, la

    hauteur sous plafond, le type dactivit Des logiciels prvisionnels existent pour optimiser ces diffrents facteurs.Ce cas de figure nest pas dtaill ici, le champ dapplication de cette fiche pratique tant le poste de travail.

    Pour un clairement de 400 - 500 lux ou davantagePour les postes de travail ncessitant des clairements plus levs (400-500 lux ou davantage), la figure 3 peut aider choisir le type dclairage le mieux adapt.

    Cas 1 . Il concerne des tches ncessitant de nombreux dplacements, sans poste fixe, par exemple : prparation de commandes, ma-gasinage ncessitant la lecture de dtails... Lclairage gnral doit tre conu pour per-mettre une bonne excution des tches en assurant des niveaux suffisants et une bonne homognit de lclairement (luminaires en nombre suffisant et bien disposs, par exemple au milieu des alles pour les tches de magasinage). Cependant, il est plus diffi-cile de parvenir une solution satisfaisante, compte tenu des niveaux levs dclaire-ment assurer.En effet, lintensit lumineuse dcrot rapi-dement lorsque la distance augmente entre les luminaires et le plan de travail et cette solution est la fois peu conomique (aug-mentation de la puissance installer et sur-tout du nombre de luminaires) et peu efficace (ombres portes par des crans constitus par les structures, machines et installations).Cest pourquoi il est conseill, lorsque cela est

    possible, dviter ce cas de figure en tudiant dautres solutions :

    diminuer les exigences des tches en clai-rement, par exemple en vitant la lecture de dtails. Ainsi les dimensions des lettres et chiffres peuvent tre augmentes dans un local de magasinage pour que lclairement ncessaire soit < 300 lux ;

    regrouper dans des zones limites les tches exigences visuelles fortes et traiter ces zones dans le cadre de postes fixes (voir cas 2 ci-aprs).

    Cas 2. Il concerne des postes fixes (ou des travaux avec dplacements mais dont une partie est effectue poste fixe), o la zone de travail habituelle est limite quelques mtres, dans des locaux de hauteur sous plafond suprieur, trois mtres. La zone de travail stendant sur plusieurs mtres, un clairage local intgr au poste ou pos sur un plan de travail ne permettrait pas de ba-layer lensemble du champ apprhend par loprateur.La solution optimale est gnralement de suspendre un ou plusieurs luminaires au-des-sus de la zone de travail. Exemples : poste de contrle qualit, poste de prparation nces-sitant lassemblage de petites pices.Un clairage fluorescent avec grilles de dfile-ment est bien adapt ce cas de figure.

    Cas 3. Il concerne les zones de travail plus limites (de lordre d1 mtre) quelle que soit la hauteur du local. Des activits telles que le travail de bureau (lecture, criture, travail sur cran) ou des tches de prcision dans des ateliers font partie de cette catgorie. Les solutions optimales sont alors des lampes

    Hauteur sous plafond

    < 3m

    Limite(de lordre de quelques mtres)

    Trs vaste

    tendue de la zone de travail habituelle

    Trs limite(de lordre de 1 mtre)

    > 3mCas 3

    Eclairagegnral

    1

    2

    Eclairage gnral+ clairage local pos

    Eclairage gnral+ clairage local suspendu

    Cas 2Cas 1

    Figure 3. Choix des appareils dclairage. a clairage gnral. Les luminaires sont quips de grilles de dfilement. b clairage rglable sur le plan de travail (voir aussi figure 4).

  • Fiche pratique de scurit ED 85 2e dition septembre 2013 4 000 ex. INRS

    Institut national de recherche et de scurit pour la prvention des accidents du travail et des maladies professionnelles65, boulevard Richard-Lenoir 75011 Paris Tl. 01 40 44 30 00 www.inrs.fr [email protected]

    poses sur le plan de travail (par exemple lampes de bureau) ou intgres au poste (par exemple clairage intgr la machine : ma-chines coudre, certaines machines de prci-sion).

    Choix des lampes

    Dans le choix des lampes, on tiendra compte des principes ergonomiques dcrits dans cette fiche et des dispositifs dclairage rete-nus suivant le type de tche. Dautres facteurs sont galement prendre en considration, notamment leur dure de vie et la consom-mation lectrique.

    Loptimisation de lensemble de ces critres conduit gnralement aux types de solutions suivants :

    Pour lclairage gnral, lampes fluores-centes tubulaires ou compactes, lampes dcharge (vapeur de mercure ou halognures mtalliques). Ces diffrents types de lampes rpondent la plupart des critres dfinis prcdemment (bon rapport efficacit lumi-neuse / consommation, dure de vie sup-rieure 5000 heures, gamme intermdiaire de temprature de couleur). Pour des hau-teurs suprieures 4,5 m, les tubes fluores-cents sont dconseills.

    Pour lclairage local suspendu au-des-sus des postes de travail, en complment de lclairage gnral, les tubes fluorescents quips de rflecteurs et de grilles de dfi-lement permettent dviter lblouissement tout en respectant les critres prcdents. Il est conseill de choisir une temprature de couleur intermdiaire (3300 5300 K) pour

    viter une impression de froideur donne par des tubes temprature plus leve.

    Pour lclairage local pos sur le plan de tra-vail, le choix se portera de prfrence sur des luminaires quips de bras articuls permet-tant un rglage vertical et horizontal, avec rflecteurs munis de grilles de dfilement fournissant un clairage dissymtrique pour viter lblouissement et qui ps dampoules fluorescentes compactes (par exemple tubes de lordre de 9 W), permettant de limiter le dgagement de chaleur et la consommation dnergie (voir figure 4).Les catalogues des fournisseurs apportent des prcisions sur les diffrents types de lampes et dappareils en fonction de leur uti-lisation. Par ailleurs, lAssociation franaise de lclairage (www.afe-eclairage.com.fr) a publi des ouvrages sur lclairage pour dif-frentes activits (lieux de travail, hpitaux, locaux scolaires).

    Les types de lampe viter sont Les lampes dcharge de vapeur de sodium

    compte tenu de leur temprature de couleur trop basse et de leur mauvais rendu des cou-leurs (monochromatique, jaune, pour les lampes basse pression). Elles ne conviennent qu lextrieur des btiments ou dans des halls de trs grande hauteur o lexigence de couleur est trs faible. Elles peuvent aussi tre asso cies des appareils vapeur de mercure pour amliorer le rendu des couleurs.

    Les lampes incandescence tungstne, du fait de leur faible dure de vie, de leur tem-prature de couleur trop basse et du dgage-ment de chaleur lorsquelles sont proches de loprateur. Par contre, combines dautres

    types de lampes, elles peuvent contribuer crer une ambiance lumineuse confortable par exemple pour des postes de travail en contact avec le public. Toutefois, la majorit de ces lampes est appele disparatre.

    Les lampes incandescence halogne. Certains inconvnients cits prcdemment pour les lampes incandescence tungstne sappliquent galement ces lampes.Ces lampes doivent tre protges pour viter les risques de brlure et oculaires (verres de protection).

    50

    40

    30

    20

    10

    10

    20

    30

    40

    50

    0cm

    -20 -10 10 20 30 40 50 60 70 80 cm0

    300 lux

    500 lux

    800 lux

    500 lux

    300 lux

    2 tubes

    Mesure d'clairement lumineux en lux ( 40 cm du plan de travail)

    1 tube (gauche ou droite)

    Figure 4. Deux rflecteurs indpendants permettent de slectionner lclairement le mieux adapt la tche.

    Pour en savoir plus

    Rglementation

    Les obligations des chefs dtablisse-ment en matire dclairage des lieux de travail font lobjet des articles R. 4223-1 R. 4223-12 du Code du travail. La circulaire du 11 avril 1984 apporte des prcisions sur ce point. Cette rglementation concerne no-tamment les niveaux dclairement gnral et local, lblouissement et la luminance, les effets thermiques et lentretien.Laide-mmoire juridique de lINRS n 13 clairage des lieux de travail regroupe et commente ces diffrentes dispositions. TJ13.

    Normes

    La norme de base en matire dclairage et dergonomie visuelle est la norme NF X 35-103 Ergonomie Principes dergonomie visuelle applicables lclairage des lieux de travail . Norme europenne : NF EN 12464 claira-gisme clairage des lieux de travail. Partie 1 : Lieux de travail intrieur .Par ailleurs la norme NF EN 1837 clai-rage intgr aux machines donne les caractristiques des systmes dclai-rage intgrs aux machines fixes ou mobiles.Enfin, dans le cadre des normes sur les terminaux crans de visualisation, la partie 6 de la norme NF EN ISO 9241 Exigences relatives lenvironnement comprend des principes sur lclairage.

    Auteurs : Bertrand Vandevyver, mise jour Rgine Marc Infographies : Wag Mise en page : Atelier Causse