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Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information
MERCREDI 06 JANVIER 2021 - 22 JOUMADA EL OULA 1442 - N° 7945 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166
Lire l'article de El-Houari Dilmi page 3
Tiaret : un coupleet ses deux enfants tués
par le monoxyde de carbone
Le pouvoir d'achatdes Algériens s'effondre
NOUVELLES HAUSSES DES PRIX
Lire l'article de Sofiane M. page 2
Les opérateursde l'agroalimentaire
appelés à fairepreuve de solidarité
Lire l'article de M. Aziza page 3
HAUSSE DU PRIX DU SUCRE
RÉFORMES POLITIQUESET «ZONES D'OMBRE»
2021, l'annéede tous les chantiers
LE MINISTRE DES MINES
Entrée prochaineen exploitationde méga-gisementsLire l'article de El-Houari Dilmi page 3
Des dizaines de mortsdans des frappes françaises
au Mali P. 24
Quand Peugeotépouse Fiat P. 4
Akram Belkaïd, Paris
Lire l'article de Ghania Oukazi page 4
PrésidentDirecteur Général
Directeurde la PublicationMohamed Abdou
BENABBOU
INTERNET: http://www.lequotidien-oran.comE-mail : [email protected]
[email protected]@[email protected]
Diffusion : Ouest et Centre : SDPO - Est: SO.DI. PRESSE
Imp. : Oran : imprimerie"Le Quotidien d'Oran"
Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"Constantine : S.I.E. Ouargla: S.I.A.
Rédaction ConstantinoiseTél. : 031.92.12.11Fax : 031.92.12.22
Rédaction AlgéroiseTél. : 021. 64.96.39 -Fax : 021. 61.71.57
Pub Tél.: 021. 64.96.44
Fax Pub: 041.23.25.21Fax et Rédaction: 041.23.25.20
Direction - Administration
Rédaction centrale63, Ave de l'ANP - Oran
B.P.N°110 - OranTél. 041.23.25.22
23.25.23 / 23.25.2423.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15
Le QuotidienD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN
Edition Nationale d'InformationEditée par la SPAORAN - PRESSE
au Capital de 195.923.000,00 DA
EVEN EMENT02Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021
Entre volonté des réfor-
mes et de modernisa-
tion, le système bancai-
re et financier algérien-
ne veut pas, selon toute vraisem-
blance, quitter aisément ses sentiers archaï-
ques. En estimant que la réforme du systè-
me bancaire est devenue «plus urgente que
jamais», le président de la République, qui
en a fait un socle pour relancer et bâtir une
économie moderne, dont le financement ef-
ficace de l’investissement productif, n’est pas
content de la lenteur d’exécution de cette
tâche des réformes du système bancaire, et
il l’a clairement laissé entendre lors du der-
nier Conseil des ministres. Le système telle-
ment sclérosé recommande-t-il un traitement
de choc ? Le gouvernement s’échine à la tâ-
che en question mais il fallait compter sans
les grincements de la machine.
Probablement que ces réformes, pour abou-
tir complètement, prendraient du temps et né-
cessiteraient une remise à niveau dans la for-
mation des personnels des banques, son en-
cadrement notamment, avant d’en arriver à
l’application sur le terrain de nouvelles mé-
thodes de gestion en adéquation avec l’avan-
cée considérable accomplie dans le domaine
numérique, entre autres transformations du
paysage bancaire et financier international, où
le bitcoin (cryptomonnaie) supplante les plus
fortes devises traditionnelles, soit 1 bitcoin
contre 25 875 euros, offrant une aisance des
transferts d’argent via Internet, sans intermé-
diaires, incomparable. Et, il ne faut s’étonner
que bientôt le mouvement financier véhiculant
cette monnaie prenne le dessus dans les tran-
sactions commerciales et financières chez
Abdelkrim Zerzouri
Réformes
bancaires
nous. C’est vrai que cette année
2020 a été gâchée par une sévère
crise sanitaire qui a chamboulé les
priorités du gouvernement, mais est-
ce une raison de laisser ce système
cloîtré dans ses bornes épicières ?
Le ministre des Finances a promis dans ce sens
un ajustement des réformes pour plus d’efficacité
dans le court terme, afin d’adapter et introduire
des changements palpables accompagnant les ef-
forts de la relance économique. Ainsi que la re-
cherche de captation de l’argent en circulation
dans les circuits informels. Selon des experts, la
réforme du système bancaire en Algérie, aux cô-
tés du lancement de la finance islamique, permet-
tra d’absorber entre 60 et 80 milliards de dollars
du marché. Des sommes énormes qui ne manque-
raient pas, si on sait y faire, de redynamiser l’éco-
nomie nationale par ces temps difficiles. Il est éga-
lement utile de souligner dans ce même contexte
que la réforme du système bancaire est un sérieux
gage pour gagner la confiance perdue des clients,
gros et petits. On ne sait pas si des résistances
peuvent contrecarrer les plans des réformes ban-
caires, mais il est sûr que le maintien en l’état de
la situation arrange pas mal d’affairistes.
En l’état actuel des choses, non seulement l’ar-
gent ne sert pas l’économie mais, pis encore, il
est utilisé dans un cadre nuisible à travers l’oc-
troi des crédits. Le ministre a avoué qu’il y a eu
de graves dérapages sur ce plan, dévoilant dans
ce sillage que des équipes d’experts vont se dé-
placer dans les agences bancaires pour faire la
lumière sur les conditions dans lesquelles ils
sont accordés. Doit-on encore s’attendre à des
révélations scandaleuses en sus de ce qu’on sait
déjà à propos des crédits faramineux accordés
à d’ex-oligarques ?
Sofiane M.
Les ménages, déjà éprouvéspar de longs mois de confinement, de chômage forcé et
des dépenses de la rentrée scolai-re, font face aujourd’hui à unehausse soutenue et brutale de pres-que tous les prix des biens de con-sommation et de services. Presque aucun produit de con-sommation n’a échappé à cetteénième envolée des prix : produitsalimentaires, informatique électro-ménagers, téléphones portables,cosmétiques, quincailleries, etc.Certes 2020 a été une année diffi-cile pour les ménages en raison duconfinement et du chômage forcé,mais cette année 2021 s’annonceencore plus sombre que les précé-dentes sur le plan économique. Lesmajorations sur les prix de biens deconsommation et de services ontatteint pour certains produits les50% et avec la nouvelle déprécia-tion de la monnaie nationale, lesprix risquent de s’envoler davanta-ge. Cette hausse des prix des biensde consommation et de servicesn’est pour de nombreux économis-tes que la partie apparente de l’ice-berg. L’envolée des prix est provo-quée par l’inflation importée ou in-flation par les coûts, selon le jargondes économistes. Cette inflation à facteurs externesdominants est essentiellement cau-sée par une dépréciation de la va-leur de la monnaie nationale. Plusle dinar perd de sa valeur plus lecoût des importations est élevé.L’Algérie, qui importe une bonnepartie de ces biens de consomma-tion, est fragile face à cette inflationimportée qui a des répercussionssur le pouvoir d’achat de millionsde ménages. Les dernières promes-ses du ministre des Finances qui aassuré que «notre monnaie gagne-ra de la valeur dans les années àvenir, grâce à l’application du plande relance du président de la Ré-publique qui touchera tous les do-maines, industriel, agricole, com-mercial…», ne changeront rien à ladonne économique. Le ministreavait même promis des surprises en2021 en ce qui concerne l’autosuf-fisance. Certainement il y aura dessurprises en 2021, mais pour denombreux experts économiques,elles ne seront pas bonnes. L’Algé-rie n’a jamais été aussi vulnérableface à cette inflation importée enraison de nombreux facteurs inter-nes et externes. Le pays, qui s’estadossé sur les réserves de changedurant ces dernières années diffici-les, ne dispose plus de grandesmarges de manœuvre. Les réserves de change tiendrontau maximum 16 mois d’importa-tion, les prix des hydrocarbures de-meurent à un taux jugé «faible»(l’Algérie a besoin d’un baril à plusde 150 dollars pour équilibrer sonbudget) et la fiscalité ordinaire esten recul à cause du confinementsanitaire. Cette baisse des revenusde l’Etat intervient dans une mau-vaise conjoncture en raison de la
Nouvelles hausses des prix
Le pouvoir d’achatdes Algériens s’effondre
progression soutenue des dépen-ses. «La crise qui se profile sera plusdifficile que celle de 1986 qui avaitété provoquée par un effondrementsubit des cours du pétrole. La prin-cipale difficulté est la progressiondes dépenses du pays en raison denombreux facteurs : croissance dé-mographique, changement des ha-bitudes de consommation des Al-gériens, hausse du budget de fonc-tionnement et progression des char-ges ou frais incommensurables»,avertit cet économiste. La population algérienne a qua-siment doublé en 20 ans, les Algé-riens sont devenus des consomma-teurs, de plus en plus, exigeants etles dépenses financières de l’Etat etdes citoyens ne cessent de progres-ser. Le gouvernement semble im-puissant face à cette inflation im-portée. Ce constat est confirmé parles chiffres officiels de l’Office na-tional des Statistiques (ONS). L’Of-fice prévoit un taux d’inflation of-ficiel de 5% pour l’année 2021soit plus que du double de celuide l’année écoulée qui était de2,3%. La Loi de finances 2021prévoit un taux d’inflation de4,5% durant cette année. Ces pré-visions officielles sont confirméespar le Fonds monétaire internatio-nal (FMI) qui anticipe un tauxd’inflation de 5,9%. L’inflation im-portée sera alimentée dans les 3prochaines années par une chuteà un rythme annuel de 5% de lavaleur de la monnaie nationale.
PRESQUE TOUS LESPRODUITS CONCERNÉS
Les prix des denrées alimentairessont bel et bien repartis à la haus-se. Cette flambée concerne presquetous les produits de large consom-mation à commencer par les légu-mes secs, les fruits et légumes, lesboissons, les viandes rouges et blan-ches, les œufs, etc. Certains pro-duits qui n’ont pas connu des haus-ses signifiantes depuis de nombreu-ses années ont vu leurs prix, du jourau lendemain, s’envoler à de dizai-nes de dinars. Pour les légumessecs, le pois-chiche est cédé entre250 et 400 DA le kilo, les haricotssont proposés à 330 DA et les len-tilles à 260 DA. Les prix des confi-series et des chocolats ne cessentde progresser. Une petite barre dechocolat Snikers est cédée à 100DA. La tablette Milka est proposéeentre 240 et 330 DA. Les prix desproduits cosmétiques importés ontété les plus affectés par les nouvel-les hausses des prix. Ainsi certainsshampoings ont vu leur prix pro-gresser entre 30 et 40%. Un sham-poing ‘Mixa bébé’ qui coûtait à pei-ne 320 DA est désormais à 450 DA,alors qu’un flacon ‘Johnson’ quiétait cédé à 230 DA coûte actuelle-ment 290 DA. Les gels douchesespagnols qui coûtaient entre 250et 300 DA sont aujourd’hui propo-sés à plus de 400 DA. Les crèmespour visage qui étaient proposéesentre 300 et 400 DA sont cédéesentre 900 et 1.000 DA. La crème
pour visage ‘Diadermine’ atteintmême le prix de 1.600 DA. Les crè-mes épilatoires françaises sont né-gociées à pas moins de 1.200 DA.«Les prix des produits cosmétiquesont flambé. On ne peut plus se per-mettre ces produits importés. Per-sonnellement je ne les achète plus.Il existe des produits alternatifs al-gériens, cependant je ne fais pasconfiance à ces produits (…) Maisbon, je n’ai apparemment plus lechoix», témoigne cette femme. Unpropriétaire d’une boutique de pro-duits cosmétiques, interrogé, esti-me que cette flambée des prix estcausée par la dépréciation du di-nar sur le marché parallèle. «Le di-nar est en chute libre. Un euros’échange à près de 210 DA. La si-tuation devra empirer avec le dé-confinement total et la reprise detous les vols et traversées vers l’Eu-rope. L’euro va sûrement atteindreles 240 DA», avertit, non sans amer-tume, ce jeune commerçant. Cetteflambée des prix n’affecte pas seu-lement les consommateurs, mais lescommerçants sont également tou-
chés par les contrecoups de cetteinflation importée. Le chiffre d’af-faires des commerçants est en chu-te libre, en raison du recul de la con-sommation des ménages. Les com-merces au détail et certains secteursde services subissent le ralentisse-ment de l‘activité économique. Laconfiance des consommateurs esten berne et les acheteurs sont de-venus regardant et plus économe.Les consommateurs se contentent,désormais, de l’essentiel c’est-à-diredu budget alimentaire et mêmedans ce secteur la concurrence estdes plus rudes. Les petits commer-ces de détail restent les plus vulné-rables à ce changement des habi-tudes des consommateurs. Certai-nes supérettes qui proposent desprix attractifs raflent toute la clien-tèle des petits commerces de détail.L’inflation touche également les prixdes téléphones portables et tous lesaccessoires informatiques. Lessmartphones, même ceux d’origi-ne chinoise à l’exemple de Redmiet Realme, sont inabordables pourle commun des Algériens. Leurs
prix varient entre 33.000 et 62.000DA. L’inflation importée n’expliquepas toutefois, à elle seule, le ren-chérissement des prix des smart-phones et des prix des biens deconsommation. Il y a d’autres facteurs à l’originede la hausse des prix en particuliercelle des taxes douanières et laTVA, les restrictions de déplace-ments et de transport des marchan-dises entre l’Algérie et l’étranger etles contraintes rencontrées par lesimportateurs, dans les banques etautres administrations. Pour donnerun exemple concret, un smartpho-ne Realme 7 qui coûte seulement179 euros (37.590 DA, à un tauxde 210 DA pour 1 euro) au détailen Europe est proposé à 48.000 DAen Algérie. La version profession-nelle ou Realme 7 pro qui est cé-dée 270 euros (56.700 DA) est ac-tuellement négociée à 62.000 DA.Ce constat concerne presque tousles biens de consommation. La dif-férence entre les prix au détail àl’étranger et ceux appliqués en Al-gérie dépasse souvent les 50%.
EVEN EMENT 03Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021
Hamid Dahmani
Un environnement
intrigantD
ans ce présent désobli-geant, les jours sont devenus fous à lier, et les
individus sont incohérents dansleur esprit. Le pays est plongédans de profondes intrigues inédites et notre com-munication est devenue suspecte et embrouillée.Nos amis sont devenus soupçonneux et affligeants.Les gens accusent et les accusés récusent. Mêmele temps nous intrigue fâcheusement, dans ces mo-ments douloureux de cette épidémie qui nous ac-cable. Il faut le dire que tous les éléments de cetunivers sont contre nous, même les virus se sontassociés entre eux pour nous éliminer de la surfa-ce de la terre. Quant à dame nature, elle a unedent contre cet environnement maussade et tuant.Curieuse et haineuse cette destinée maboule. No-tre existence est pleine d’intrigues suspicieuses eton devient fou. Les clameurs et la fureur sont lepropre de cette contrée rebelle ignorée gratuite-ment. Chaque jour qui se lève sur cette zone sur-veillée, le ton monte et la raison s’échauffe un peuplus. C’est un grand dommage pour notre fabuleu-se histoire qui agonise en silence. Notre mémoire
est méprisée et notre identitén’a pas trouvé de meilleursambassadeurs pour la faireconnaître. Ceux qui sont poin-tés du doigt, cela fait des lus-
tres que le tambour a retenti pour eux. Le corpssouffre et la douleur est profonde. La fièvre estbrûlante sur tous les fronts qui sont chauffésà blanc. A chaque saison, les pénuries s’ac-centuent et la rareté de l’intelligence se faitsentir au sommet. L’économie bat de l’aile,elle est au bord du précipice, plouf ! Cettevie est insolente et maléfique. Il faut un audità tout prix et en toute urgence. En vérité, lenavire qui doit nous mener dans l’Eden, n’estqu’un radeau bluffant. Quel gâchis, on est malparti ! Malheureusement cette situation pour-rissante était prévisible, c’est du déjà vu, lesplus anciens l’avaient prédit, il y a plus devingt ans. C’est une rude épreuve pour ceuxqui sont dédaignés par les puissants. En réa-lité ceux qui pensent posséder la puissancene sont en vérité que des impuissants devantle temps qui coule…
M. Aziza
Après une tendance haussière desprix sur le marché de détail des
produits alimentaires de large con-sommation, notamment les pâtes, cesderniers mois, c’est au tour du sucrede connaître une hausse de prix, de5 dinars soit une hausse de 10 %, àl’importation. Une situation induitepar la dépréciation du dinar. Une aug-mentation décidée, selon le présidentde l’Association algérienne de la pro-tection et de l’orientation du consom-mateur et de son environnement(Apoce), Mustapha Zebdi, par les in-dustriels et importateurs de sucre. Le Dr Zebdi a précisé que le sucresera vendu sur le marché du détail àson prix initial, puisque le décret exé-cutif du 6 mars 2011, avait déjà pla-fonné le prix du sucre blanc destinéaux consommateurs. D’ailleursmême les marges à la production, à
El-houari Dilmi
Une nouvelle dynamiquesemble être imprimée ausecteur des mines depuis
l’érection d’un ministère entière-ment dédié à la valorisation du pa-trimoine que recèle le sous-sol al-gérien. En effet, longtemps négli-gé malgré la haute valeur ajoutéeéconomique et sociale en termesde création d’emplois qu’il pouvaitajouter au secteur économique na-tional, le secteur des mines susci-te, aujourd’hui, de grands espoirsau vu du potentiel avéré que peutapporter ce segment stratégique àla relance économique du pays. In-tervenant hier sur les ondes de laRadio nationale, le ministre des Mi-nes, Mohamed Arkab, a déclaréqu’un «partenaire étranger d’unpays ami a déjà été retenu pourl’exploitation des deux méga-gise-ments de fer de Ghar Djebilet, si-tués dans la wilaya de Tindouf», a-t-il indiqué. Recelant quelque 3,5milliards de tonnes de réserve,d’une teneur de 56%, pouvant pro-duire 12 millions de tonnes/an,dont une partie sera exportée etune autre utilisée par les aciériesnationales, le méga-gisement deGhar Djebilet figure parmi les pro-jets phares du secteur, «dont les tra-vaux de mise en exploitation sontassez avancés, et qu’il ne reste plusqu’à lancer la production le plusvite possible»», a encore révélé l’in-vité de la Radio. Le ministre des Mines a révélé queplus de 3.000 emplois seront crées,«dont un millier dès la premièrephase d’exploitation», a-t-il expli-qué, ajoutant que parmi les autresprojets miniers figurent les impor-tants gisements de phosphate, si-tués dans les wilayas d’Annaba, deSouk Ahras et de Tébessa, «en pha-se de redimensionnement aux finsd’optimiser leur rendement», a-t-ildit. Mohamed Arkab précisera queces derniers gisements recèlentquelque 2 milliards de tonnes deréserves et qu’ils vont «très prochai-nement entrer en exploitation,après que le choix définitif sera fait
Deux cent vingt-huit (228) nouveaux cas confirmés de Coro-
navirus (Covid-19), 186 guérisonset 5 décès ont été enregistrés durantles dernières 24 heures en Algérie, aannoncé, mardi à Alger, le porte-parole du Comité scientifique de sui-vi de l'évolution de la pandémie duCoronavirus, Dr Djamel Fourar. Le total des cas confirmés s'élè-ve ainsi à 100.873 dont 228 nou-veaux cas, soit 0,5 cas pour100.000 habitants, celui des dé-cès à 2782 cas, alors que le nom-bre de patients guéris est passé à68.185, a précisé Dr Fourar lorsdu point de presse quotidien con-
parmi les 12 partenaires étrangerspotentiels qui ont fait part de leurintérêt à les exploiter», a-t-il enco-re révélé. Pour prévenir la surve-nue de possibles conflits juridiquesconcernant la gestion de ces impor-tants gisements, dont une partie dela production sera traitée locale-ment, le ministre a fait part que«des équipes de solides expertsnationaux ont d’ores et déjà étéretenues», a-t-il souligné. Pour permettre une valorisationdans des délais courts des gise-ments exploitables, Mohamed Ar-kab a expliqué que parmi les«20.000 sites miniers répartis à tra-vers le territoire national, et dontune large partie abrite des produitsnon ferreux et des métaux rares,inexploités à ce jour, la mine deplomb et de zinc d’Oued Amizour(Béjaïa) fait, actuellement, l’objetde travaux pour hâter son entréeen production», a-t-il souligné. Dévoilant les capacités de sonsecteur, M.Arkab a fait état de laprésence d’une quarantaine degisements de marbre et de granit«parmi les meilleures qualitésdans le monde, mais peu ou pasexploités», a-t-il déploré, ajoutantque l’Algérie «importe, curieuse-ment, environ 500.000 tonnes deces deux minerais», a-t-il encorerévélé. Mohamed Arkab a aussiindiqué que d’autres projets «sonten maturation, et qui seront con-crétisés courant 2021, visant àmettre en exploitation des gise-ments de produits non ferreux, àl’exemple du carbonate de cal-cium, du manganèse, de la ba-ryte et de la bentonite», a-t-ildéclaré. «Une vaste opérationde recherche minière à traversl’ensemble du territoire a étélancée, en s’aidant pour cela demoyens géophysiques et de té-lédétection aéroportés», a indi-qué le ministre, ajoutant queparmi les produits miniers cibléset déjà recensés figurent notam-ment ceux de l’or, du tantale,du silicium, du lithium, du cui-vre, du soufre, des poli-métauxet autres pierres précieuses.
Le ministre des Mines
Entrée prochaineen exploitation
de méga-gisements
sacré à l'évolution de la pandé-mie de Covid-19. En outre, 22 wi-layas ont recensé durant les der-nières 24 heures de 1 à 9 cas, 21wilayas n'ayant enregistré aucuncas, alors que 5 autres ont enre-gistré plus de 10 cas. Par ailleurs, 29 patients sont ac-tuellement en soins intensifs, a éga-lement fait savoir Dr Fourar. Le même responsable a soulignéque la situation épidémiologiqueactuelle exige de tout citoyen vigi-lance et respect des règles d'hygiè-ne et de distanciation physique,rappelant l'obligation du respect duconfinement et du port du masque.
Coronavirus: 228 nouveauxcas et 5 décès enregistrés
El-houari Dilmi
Terrible drame familial que celuisurvenu hier au quartier des
1900 logements, connu sous le nom«d’El Atrack», quand quatre person-nes d’une même famille ont été re-trouvées mortes asphyxiées au mo-noxyde de carbone, apprend-on duchargé de communication auprès del’unité principale de la protection ci-
l‘importation et à la distribution, auxstades de gros et de détail, du sucreblanc, ont été plafonnées. Le président de l’APOCE dit crain-dre des augmentations dans la filiè-re agro-alimentaire, c’est-à-dire, chezles producteurs des boissons indus-trielles sucrées et les yaourts. Et depréciser que selon des informationsrecueillies par l’association, cetteaugmentation a été décidée suite àla chute continue du dinar algériensur le marché de la devise, celui-ciayant dépassant le seuil symboliquedes 160 DA pour un euro. Selon leprésident de l’Association des con-sommateurs «le taux de change offi-ciel de l’euro a connu hier, un nou-veau record : 1 euro pour 162,66DA». Et à cela s’ajoute la remontéedes cours du sucre blanc sur le mar-ché mondial. Pour Zebdi, les indus-triels de l’agroalimentaire et les opé-rateurs exerçant dans la filière ne
peuvent pas vendre à perte ce pro-duit, mais ils sont appelés tout demême à faire preuve de solidaritéavec les citoyens, notamment danscette conjoncture de crise sanitairequi perdure et dont on ne voit pas lebout du tunnel. Le président de l’As-sociation des consommateurs relati-vise en affirmant que selon certainséchos, certains opérateurs et impor-tateurs se sont engagés à renoncer àcette augmentation. Mais, dit-il, onne sait vraiment pas qui va renoncerou maintenir cette augmentation. Etd’interpeller ainsi les pouvoirs publicsde s’approcher des importateurs etdes investisseurs dans le domaineainsi que de s’approcher des indus-triels de l’agroalimentaires pour trou-ver un compromis. Et ce, pour évi-ter aux consommateurs une haussede prix supplémentaire, notammentdurant cette période qui est déjà lour-de de conséquences.
Hausse du prix du sucre
Les opérateurs de l’agroalimentaireappelés à faire preuve de solidarité
vile, le capitaine Boukari Rabah.Selon ce dernier, le couple, le pèreâgé de 42 ans, la mère (32 ans), leursdeux enfants âgés de 4 et 8 ans ontété retrouvés sans vie dans leur ap-partement hier mardi vers midi, as-phyxiés au monoxyde de carboneprovenant d’un chauffage défec-tueux. Leurs corps ont été évacuésvers la morgue de l’hôpital «YoucefDamardji» de Tiaret et une enquête
ouverte pour déterminer les circons-tances exactes de ce drame familial.La veille, onze personnes issuesd’une même famille ont été sauvéesde la mort. A noter que le mercurea chuté jusqu’à -6° Celsius dans lanuit de lundi à mardi et ces tempé-ratures négatives inégalées devraientse poursuivre durant les prochainsjours, jusqu’au 15 janviers selon lesservices météo.
Tiaret
Un couple et ses deux enfants tuéspar le monoxyde de carbone
La Cour d’appel de Tipasa a déci-dé, mardi, la réduction de la pei-
ne de quatre accusés dans l’affaire decorruption à la Sonelgaz, à deux ansde prison, dont une année avec sur-sis, au moment où la peine d’un autrea été réduite à une année de prisonavec sursis, avec la confirmation dela non culpabilité de six autres accu-sés, et l’acquittement d'un septième.Il s’agit de la réduction de la peinede trois accusés condamnés précé-demment par le tribunal de premièreinstance de Tipasa, à quatre annéesde prison. Une peine réduite à deuxans de prison, dont une année avecsursis, pour le chef de l’unité d’ex-ploitation d’électricité et de gaz deTipasa, le chef du service des moyensgénéraux et un entrepreneur. Le même tribunal a décidé la réduc-tion de la peine de l’ex-responsablede la même direction, de deux ans
Affaire de corruption à la Sonelgaz de Tipasa :peines réduites pour cinq accusés
et acquittement de sept autresde prison ferme, à deux ans de pri-son, dont une année avec sursis, touten diminuant la peine du responsa-ble du service comptabilité, de 18mois de prison à une année de pri-son avec sursis.La Cour d’appel deTipasa a confirmé la non culpabilitéde quatre chefs des services techni-ques d’électricité de Cherchell, Ko-léa, Hadjout et Tipasa, tout en ac-quittant deux employés des servicesdes moyens et de comptabilité. Unautre entrepreneur a été, également,innocenté des accusations portéescontre lui, après avoir été condam-né, en première instance à quatre an-née de prison ferme. Le 2 décembre 2019, le paquet avaitretenu les chefs d’accusation d'"abusde fonction", "dilapidation de denierspublics", "perception d’indus avanta-ges" et "passation de marchés dou-teux", à l’encontre de 12 accusés sur
un total de 47 parties mises en causedans cette affaire, ayant fait l’objetd‘une instruction judiciaire dans le ca-dre de la Loi contre la corruption. Le juge d’instruction près le tribunalde Tipasa avait ordonné le placementde huit responsables de la Sonelgaz,en détention provisoire et de quatreautres sous contrôle judiciaire. Cette affaire a été traitée sur la based'une lettre anonyme faisant état depratiques collusoires et de privilègesayant profité à l'entreprise "Hamma-di", sur un total de 38 autres entrepri-ses contractuelles avec la Sonelgaz deTipasa, pour la réparation de panneset la concrétisation d’opérations à ca-ractère d’urgence, suivant un calen-drier fixé à l’avance avec l’ensembledes entreprises, tout en fractionnantcertaines opérations pour contournerla loi sur les marchés, selon le rapportde renvoi du tribunal.
EVEN EMENT04Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021
Les fiançailles auront donc duré un an avant la noce. Le16 janvier prochain, les constructeurs automobiles Peu-geot et Fiat-Chrysler seront réunis en une seule entiténommée Stellantis («parsemé d’étoiles» en latin). Le nou-vel ensemble de 400 000 employés sera le quatrième grou-pe mondial en termes de véhicules vendus (8 millions paran) et le troisième en ce qui concerne le chiffre d’affaires(170 milliards d’euros). Au total, Stellantis comprendra14 marques dont Peugeot, Fiat, Chrysler, Opel, Citroën,Alfa Romeo, Maserati, Dodge et Jeep.
ENJEUX STRATÉGIQUES ET EMPLOIS Les autorités de concurrence européenne et américaineont donné leur feu vert et Stellantis sera coté sur les Bour-ses de Paris, Milan et New York. La fusion a aussi été plé-biscitée par les actionnaires des deux entreprises (plus de99% des votes lors des deux assemblées générales extra-ordinaires respectives) et la presse spécialisée est plutôtpositive. Cette opération était attendue et elle est vue com-me la condition nécessaire pour garantir la survie de mar-ques comme Fiat, Peugeot ou Chrysler. En effet, au-delàdu défi immédiat posé par la pandémie de Covid-19, lesecteur automobile est confronté en ce début de siècle àde nécessaires choix stratégiques que seuls des groupesayant une taille critique sont capables d’assumer. Comme ses concurrents, Stellantis devra trancher : faut-il favoriser le développement des véhicules électriques -en prévision du renforcement des législations favorablesà l’environnement et à la lutte contre le réchauffementclimatique ? Faut-il croire au développement de la voitu-re autonome sur laquelle de grands noms de l’informati-que fondent beaucoup d’espoirs pour se diversifier et con-currencer les constructeurs traditionnels ? Le discours accompagnant cette fusion comporte les ha-bituels éléments de langage. Elle est censée «créer plusde valeur», c’est-à-dire offrir plus de revenus aux action-naires. Elle doit aussi «réduire les coûts» (5 milliards dedollars par an) grâce aux inévitables «synergies». Or, com-me toujours, la vraie question concernant ce type d’opé-ration concerne la préservation des emplois. Les dirigeantsdes deux groupes ont promis qu’aucune usine ne serafermée mais, on le sait, les promesses n’engagent que cel-les et ceux qui y croient. Car un bref regard sur la situation du nouveau groupeoblige à la prudence. Nombre de ses usines tournent auralenti depuis des années, situation que la pandémie n’afait qu’aggraver. On considère ainsi qu’une usine est ren-table si elle tourne à 80% de ses capacités or le taux moyenest de 45% pour Stellantis. Il ne faudra pas être surpris àcourt terme si des marques sont cédées ou si des sitessont fermés au nom de la sacro-sainte rentabilité (laquelleconditionne le taux de rémunération des actionnaires).
MODE DE CONSOMMATION
Enfin, on ne peut évaluer cette fusion sans penser auxévolutions en cours. Selon un sondage de YouGov réali-sé en 2020, les jeunes sont partagés à l’égard de la voitu-re avec une part non négligeable d’entre eux qui n’envi-sagent pas d’en acquérir soit faute d’intérêt, soit en raisondu coût. D’autres voient dans la voiture un usage occa-sionnel auquel sauront répondre des plateformes de loca-tion plus accessibles que celles qui existent aujourd’hui.Autrement dit, la voiture risque fort de devenir, notam-ment en milieu urbain, un produit dont on ne paie quel’utilisation sans avoir à l’acquérir. De quoi faire revoir àla baisse les projections des constructeurs même si pources derniers l’eldorado chinois (20 millions de véhiculespar an) constitue une sécurité pour l’avenir.
Quand Peugeot épouse Fiat
Akram Belkaïd, Paris
Ghania Oukazi
En s’adressant à son ministre de
l’Intérieur et des Collectivités
locales, Abdelmadjid Tebbou-
ne a, selon le communiqué de la pré-
sidence de la République sur le Con-
seil des ministres du 3 janvier dernier,
«exprimé son mécontentement de la
gestion par certains walis des zones
d’ombre, insistant sur l’impératif de
faire la distinction entre les différents
programmes de développement local,
soulignant par là même certaines ini-
tiatives positives, tel l’approvisionne-
ment en eau et en gaz par voie de ré-
servoirs dans certaines régions fron-
talières». Les coupures d’eau intem-
pestives auxquelles procèdent les res-
ponsables du secteur dans de nom-
breuses wilayas à commencer par Al-
ger ne ressemblent en rien à une ges-
tion «rationnelle» de la ressource. Ce
sont des désagréments qui sont rajou-
tés à tous ceux qui sclérosent le cours
normal de la vie des citoyens. La ca-
pitale a elle aussi ses «zones d’ombre»,
cette appellation d’un néologisme
nouveau par laquelle la présidence de
la République veut amorcer un pro-
gramme de relance économique sans
réformer le mythe d’une gouvernan-
ce nationale qui s’exerce notamment
ces derniers temps à travers «des fan-
tasmes collectifs» qui regardent de
haut les réalités du pays.
Le plus curieux est que ceux à qui le
président a donné des instructions à
partir de l’étranger (ministre de l’Inté-
rieur et les walis) sont, selon le com-
muniqué, ceux qui ont failli à leurs
obligations. Le président a dû se trom-
per d’interlocuteurs pour faire appli-
quer ses instructions. Selon son ap-
préciation «mitigée» des «performan-
ces ministérielles pour 2020», il doit
s’être trompé de gouvernement dans
son ensemble. En tant qu’ancien com-
mis et surtout haut responsable de
l’Etat, Tebboune connaît certainement
toutes les failles de l’économie natio-
nale. En principe, il ne doit pas per-
mettre à ses ministres de lui faire des
constats. Il les connaît et en connaît
les mesures urgentes à mettre en
œuvre pour les débarrasser de leurs
lacunes. La volonté politique, la fer-
meté et l’obligation de résultats «dans
de brefs délais» doivent être ses im-
pératifs pour que le pays ne titube pas.
QUID DE L’AGENDAPOLITIQUE DU PRÉSIDENT
Un dossier important du ministère del’Intérieur qui n’a pas été inscrit dansce réquisitoire présidentiel, la nouvel-le loi électorale qui doit être en princi-
pe prête conformément à l’instructionqu’il a donnée le 13 décembre der-nier à la commission Laraba et aussile code des collectivités locales appe-lé communément «code de wilaya et
code communal». Si le président pen-se décider de l’organisation d’électionsanticipées législatives et communales,le code des collectivités locales endevient un instrument obligatoire pour
la gestion des territoires nationaux.Ainsi, contre toute attente, le présidentn’a pas marqué le début de la nou-velle année en donnant la priorité àl’agenda politique par lequel il a pro-
mis d’amorcer le changement de sys-tème de gouvernance.
Durant ce Conseil des ministres, l’onne sait s’il a exigé du secteur de l’in-dustrie pharmaceutique d’approvision-ner les officines en médicaments qui
manquent pour le traitement de nom-breuses maladies chroniques. Il n’a pasnon plus interpellé le secteur de la santépour ne plus négliger les malades chro-niques au profit de ceux atteints deCovid-19. Des médecins avec à leur
tête le Professeur Rachid Belhadj, res-ponsable des activités médicales etparamédicales au CHU Mustapha Pa-cha d’Alger, l’ont reconnu à plusieursreprises. Prof Belhadj a même fait ses
excuses à ces malades notammentceux atteints de cancer qui se voientrefuser les soins en milieu hospitalier.«Beaucoup sont morts chez eux, onappelle ça non-assistance à personne
en danger», a révélé un groupe demédecins. Pour ce qui est du secteurdes finances, Tebboune a qualifié de«point noir» uniquement le volet «oc-troi» des crédits par les banques. Mais
il n’a pas exigé du ministère des Finan-ces de résoudre immédiatement le pro-blème des liquidités qui pénalise les re-traités. La mort de certains d’entre euxdevant les portes des bureaux de pos-
te (cas de Tlemcen) alors qu’ils faisaientla queue pour retirer leur maigre pen-sion doit peser sur les consciences desresponsables du secteur. En instruisantAyemen Benaberrahmane et son col-
lègue du numérique et des statistiques«de numériser les secteurs sensiblesd’importance économique notammentles douanes, les impôts et les domai-nes», il ne leur a fixé aucun ultimatum.
La réforme du système bancaire traî-ne depuis des lustres tout autantd’ailleurs que celles de l’ensemble desautres secteurs mais les recommanda-tions en sont restées lettre morte et
enfouies dans les tiroirs de l’oubli enl’absence de volonté politique fermepour leur application.
PERTE DE TEMPSET D’ÉNERGIES
Cette tradition nationale des gouver-nants d’effacer tout et de tout recom-mencer est une inlassable perte de
temps, d’énergies et d’argent qui pé-nalise lourdement le pays. Le secteurde l’enseignement supérieur et de larecherche scientifique traîne le lourddossier des œuvres sociales dont les
dessous, longtemps entretenus par desforces occultes, ont affreusement ter-ni l’image de l’université. La prioritéaujourd’hui n’est pas de la jumeler àdes universités étrangères mais de l’as-
sainir des malversations en matière demarchés (approvisionnements) et parune évaluation régulière de son corpsenseignant dont les aptitudes ne sontpas très souvent compatibles avec
l’enseignement à distance (EAD) em-ployé depuis l’apparition de la crisesanitaire encore moins avec les nor-mes internationales. Le président a évité de faire remar-
quer à sa ministre de la Culture qu’unefemme qui sait rouler le couscous nefait pas la civilisation d’une nation nine lui assure l’émancipation. «Lamère est une école…», dit le poète et
non juste «une cuisinière» comme lepense la «philosophe». En notant uni-quement «l’impératif de pallier les la-cunes enregistrées dans le domaine del’industrie cinématographique», Teb-
boune ne semble pas trop intéressépar la culture comme modèle d’épa-nouissement et de développement. Le ministère de la Solidarité natio-
nale a été instruit pour s’occuper de«la femme au foyer à même de l’en-courager à adhérer au processus deproduction nationale». La ministre dusecteur qui a piétiné «en direct» la loiélectorale et l’obligation du vote se-
cret, n’a pas reçu d’instruction pouraccélérer le processus d’identificationdes personnes défavorisées aux finsde leur fournir une aide financière di-recte et éviter au Trésor public de dé-
bourser chaque année 20 milliards dedollars (évaluation de spécialistes) ensubventions de produits de large con-sommation. Tout autant que celle dumanque des liquidités dans les bu-
reaux de poste, la question des sub-ventions n’a pas encore trouvé l’intel-ligence qui la résout sans s’attarder surdes diagnostics récurrents.
CES RÉFLEXES QUIENCHAÎNENT LE PAYS
Excepté l’expression «dans les plus brefsdélais» qu’il a évoquée pour «valoriser
les ressources minières que recèle (…),l’importance d’entamer l’exploitationeffective de la mine de fer de Ghar Dje-bilet et du gisement de zinc et de phos-phate de Oued Amizour (…), le prési-
dent de la République n’a fixé aucundélai précis à aucun secteur pour appli-quer ses instructions et lui rendre comptede leurs résultats effectifs. Au lendemain du Conseil des minis-
tres, le président de la République,chef suprême des Forces armées, mi-nistre de la Défense nationale a réu-nit le Haut Conseil de sécurité qui luia fait, selon un communiqué officiel,
le point sur toutes les questions sécu-ritaires qui entourent le pays. L’on nesait pas plus de ce conclave. Par con-tre, le ministère de la Défense a rendupublic avant-hier un communiqué
dans lequel il a précisé qu’après l’ac-quittement par le tribunal militaire deBlida des quatre inculpés (Toufik, Tar-tag, Saïd Bouteflika et Louisa Hanou-ne) dans l’affaire du «complot contre
l’autorité militaire et de l’Etat), SaïdBouteflika a été transféré de la prisonmilitaire de Blida vers la prison civiled’El Harrach. L’on se demande pour-quoi c’est le ministère de la Défense
qui donne ces précisions et non pasle parquet ou toute autre instance ju-ridique militaire qui à elle seule incom-be le devoir de communiquer sur desaffaires de justice, de procès, de ver-
dicts et de transferts de prisonniersrelevant de sa compétence. En annon-çant l’année dernière publiquementl’ouverture de procès de hauts respon-sables tout en précisant que «vous al-
lez voir ce dont le juge algérien estcapable», le ministre de la Justice Bel-kacem Zeghmati s’était substitué auxmagistrats qui seuls ont la compéten-ce de le faire. Autrement, l’implication
du politique dans le fonctionnementde la justice risque de faire encore malau pays. La réforme du système judi-ciaire pour consacrer son indépendan-ce de l’exécutif civil et militaire est l’un
des 54 engagements que le candidatTebboune a promis d’honorer. 2021devra être l’année de leur concrétisa-tion loin de tout réflexe, toute propa-gande et de slogans désuets et nocifs.
Réformes politiques et «zones d’ombre»
2021, l’année de tous les chantiersLe communiqué du Conseil des ministres laisse apparaître
qu’il n’y a que la prise en charge «des zones d’ombre»qui semble constituer pour ce début d’année l’ossature
du programme du président de la République.
EVEN EMENT 05Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021
Les six pays arabes du Golfe
ont signé un accord de "soli-
darité et de stabilité", a dé-
claré le prince héritier saoudien
Mohammed ben Salmane à l'ouver-
ture mardi du sommet annuel de
ce groupement régional qui a mis
fin à une dispute de plus de trois
ans avec le Qatar. "Les efforts (du
Koweït et des Etats-Unis) nous ont
aidés à obtenir un accord sur la
déclaration d'Al-Ula, qui sera signée
lors de ce sommet, où nous affir-
mons la solidarité et la stabilité dans
le Golfe", a-t-il souligné.
Les dirigeants du Golfe se retrou-
vaient en Arabie Saoudite au len-
demain de l'annonce de la réouver-
ture par Ryad de ses frontières avec
le Qatar, boycotté depuis plus de
trois ans par ses voisins. En juin
2017, l'Arabie saoudite et trois pays
alliés --Emirats arabes unis, Bahreïn
et Egypte-- ont rompu leur liens
avec Doha, l'accusant de soutenir
des groupes islamistes, de trop s'en-
tendre avec leurs adversaires ira-
niens et turcs ou encore de semer
le trouble dans la région. Les Qa-
taris, qui ont toujours démenti, se
disent victime d'un "blocus" et d'une
atteinte à leur souveraineté. Après
trois ans et demi de boycott et de
messages hostiles par médias inter-
posés, le Koweït, en médiateur du
Golfe, a révélé lundi soir que l'Ara-
bie saoudite, poids lourd de la ré-
gion et premier producteur mondial
de pétrole, avait accepté de rouvrir
au Qatar son espace aérien et tou-
tes ses frontières.
Le Conseil de coopération du Gol-
fe (CCG) est né il y a 40 ans avec
l'ambition de rapprocher politique-
ment, économiquement et militai-
rement ses membres --l'Arabie
saoudite, Bahreïn, les Emirats ara-
Un accord de «solidarité et de stabilité» signé
Réconciliation entre le Qatar et les autres monarchies du Golfebes unis, Qatar, Oman et le Koweït.
Symbole du rapprochement en
cours, l'émir du Qatar, cheikh Ta-
mim ben Hamad Al-Thani, était
présent à al-Ula, pour participer à
son premier sommet du CCG de-
puis 2017. Le dirigeant de l'émi-
rat gazier a en outre été accueilli
avec une embrassade du prince
héritier saoudien, Mohammed
ben Salmane, sur le tarmac de
l'aéroport, selon les images de la
chaîne de télévision d'Etat saou-
dienne Al-Ekhbariya. La rupture
avec le Qatar s'est accompagnée
de mesures de rétorsion: ferme-
ture des frontières et de l'espace
aérien aux avions du Qatar et res-
triction sur les déplacements de
Qataris, ce qui a parfois conduit à
la séparation de familles mixtes.
«RÉINITIALISATION»
Le quatuor avait formulé 13 con-
ditions à la reprise des relations avec
le Qatar, notamment la fermeture
d'Al-Jazeera, chaîne de télévision
honnie de nombreux régimes ara-
bes, des engagements sur le fin du
financement de groupes extrémistes
ou la fermeture d'une base militaire
turque au Qatar. Doha ne s'est plié
à aucune de ces demandes. Diplo-
mates, observateurs et certains arti-
cles de presse ont laissé entendre
que tous ces sujets de discorde ne
seraient pas abordés au cours du
sommet, ce qui semble éloigner la
perspective d'une résolution globa-
le du litige dans l'immédiat.
Le rapprochement paraît commen-
cer par l'Arabie saoudite et le Qatar
mais "les autres les rejoindront,
même si c'est plus tard", présage tou-
tefois Bader al-Saif, professeur ad-
joint d'histoire à l'université du
Koweït. "Tout pas vers la réconcilia-
tion est mieux que rien du tout. Le
Conseil de coopération du Golfe a
besoin d'une réinitialisation majeu-
re et peut offrir beaucoup plus qu'il
ne l'a fait", dit-il sur Twitter.
LE GENDRE DE TRUMPPRÉSENT
Malgré des déclarations inhabituel-
lement positives ces dernières se-
maines, les autres pays ne semblent
pas aussi disposés que les Saou-
diens à faire des concessions au
Qatar. Les Emirats arabes unis en
particulier restent particulièrement
hostiles à Doha, en raison de sa
proximité avec la confrérie islamis-
te des Frères musulmans. Pour l'ins-
tant, la réconciliation s'avère être
"essentiellement diplomatique", es-
time T obias Borck, du centre de
réflexion Royal United Services Ins-
titute. Les Etats-Unis ont eux inten-
sifié la pression sur tous ses parte-
naires du Golfe pour résoudre la
crise avec le Qatar. Le but pour
Washington: isoler davantage l'Iran,
alors que le rideau tombe sur la
Des militants de la cause palestinienne,
des défenseurs des droits humains, des
écrivains et des chercheurs universitaires ont
adressé, dernièrement, une lettre au chef du
gouvernement marocain Saâdeddine El Oth-
mani dans laquelle ils considèrent comme
"inadmissible" la normalisation des relations
entre le régime marocain et l'entité sioniste
tout en demandant son annulation. "L’instant
est particulièrement grave. Jusque-là, le Ma-
roc officiel avait pratiqué avec l’occupant une
normalisation rampante et semi-clandestine
Interpellant le chef du gouvernement
Des intellectuels marocains dénoncent la normalisation avec l'entité sioniste
sur les plans commercial, maritime, touristi-
que, culturel, militaire et du renseignement.
Mais depuis le 10 décembre, c’est à visage
découvert, sans honte, que le Maroc officiel
a décidé de pactiser avec l’occupant, ajou-
tant du poids et une autre dynamique au tsu-
nami de la normalisation", déplorent les
auteurs de la lettre. "Nous, signataires, savons
que le peuple marocain, qui n’a cessé de scel-
ler son destin à celui du peuple palestinien,
sortira de la confusion dans laquelle on vou-
drait le piéger et exprimera massivement sa
solidarité, selon la tradition maintenant par-
faitement établie. Parce que les projets que
prépare le gouvernement criminel de l’occu-
pation contre le peuple palestinien ne seront
pas stoppés, mais encouragés par la norma-
lisation", soutiennent-ils.
Les auteurs avertissent, dans leur missive,
que de "nouvelles agressions encore plus
meurtrières se préparent : elles ouvriront les
yeux de ceux qui n’ont pas encore compris.
Et déjà. Awalou al Ghayti Qatarat / l’orage
commence par quelques gouttes : à Fès, Tan-
ger, Rabat, Taza, Guercif, Casablanca, Tiznit
les protestations publiques dans la rue ont
commencé". "Pas en mon nom!", "Cette nor-
malisation que vous avez signée avec les cri-
minels qui font la guerre contre le peuple de
Palestine" est "inadmissible", martèlent les
signataires de la lettre à l'adresse d'al Oth-
mani. Joignant à leur lettre le slogan "Pas en
mon nom!", ils promettent de continuer à "ré-
sister à la normalisation et à demander l’an-
nulation des accords de la honte qui vien-
nent d’être signés". Ils constatent que "la der-
nière mode est de chercher à justifier l’igno-
minie de la normalisation par les liens histo-
riques du Maroc avec les colons sionistes
d’origine marocaine", notant que c'''est une
erreur grave, parce qu’elle encourage le ra-
cisme par la confusion qu’elle entretient en-
tre judaïsme et sionisme et fait l’impasse sur
l’implication de cette composante de l’occu-
pation dans les crimes commis contre le peu-
ple palestinien". "L’ignominie de la normali-
sation, quels que soient les discours qui l’ac-
compagnent, constitue un abandon du peu-
ple palestinien sur le champ de bataille. Pire.
Tendre la main à l’occupant, dans ces circons-
tances, c’est lui prêter main forte. Et, au-delà
de la normalisation économique, touristique,
culturelle, médiatique, ce qui s’est mis en pla-
ce, c’est un axe militaire avec les normalisés
du Golfe, autour de l’armée de l’occupation
et sous le parapluie américain", notent les
rédacteurs de la missive.
"Au cours des 100 dernières années, le
peuple palestinien a payé un tribut très lourd
dans la guerre que poursuit contre lui l’en-
treprise sioniste et dont l’objectif est de le
priver de son droit de vivre sur sa terre. Et
il traverse aujourd’hui une période qui est
une des plus difficiles de son histoire", in-
diquent-ils. "Jamais la guerre d’usure mul-
tiforme menée par l’occupant contre le
peuple palestinien n’a été aussi intense
qu’aujourd’hui. Jamais l’occupant qui ne
connaît que la force des armes et de la tor-
ture ne s’est senti aussi libre de peser sur le
peuple palestinien. Le tsunami actuel des
normalisations, qui s’est déclenché sur fond
de mort cérébrale de la solidarité des Etats
arabes et maghrébins, n’a fait que l’y en-
courager", ajoutent-ils.
"Face aux crimes de guerre que sont les
opérations de colonisation galopante avec
vol des terres et de l’eau, arrachage des
arbres et destruction des maisons, en plus
de l’enfer de la circulation à travers les
check-points, face au crime contre l’huma-
nité de l’épuration ethnique pratiquée à Al
Qods, face à la mort lente programmée des
habitants de Ghaza et aux autres crimes de
guerre que l’armée d’occupation y perpètre,
face à la nouvelle loi fondamentale de 2018
qui officialise le régime d’apartheid de dis-
crimination raciste contre les Palestiniens, la
résilience du peuple sur sa terre ne faiblit pas.
Il ne cesse d’inventer des nouvelles formes
de résistance contre l’occupant", concluent
les signataires de la lettre.
présidence de Donald Trump. Ja-
red Kushner, son gendre et con-
seiller, a fait la navette dans la ré-
gion, a déclaré lundi un responsa-
ble américain. "L'administration
Trump revendiquera cela comme
une autre victoire à coup sûr", se-
lon Tobias Borck, tout en soulignant
que les rivaux du Golfe n'avaient
pas encore normalisé leurs rela-
tions. L'isolement du Qatar a para-
doxalement permis au riche émirat
d'accroître sa stratégie d'autosuffi-
sance et de se rapprocher davan-
tage de l'Iran et de la Turquie.
OPINION06Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021
La laïcité française à l’épreuve d’un foulardPar Benabid Tahar*
La littérature traitant de l’histoire de l’église chrétienne et de son rapport conflictuel au
pouvoir temporel - soldé notam-ment par l’adoption du principe dela laïcité, codifiée par la loi 1905de séparation des églises et de l’Etat– est abondante. Puisant dans cet-te riche bibliographie, j’ai précé-demment tenté un essai de «vulga-risation» visant à rendre, un tant soitpeu, le sujet accessible au grandpublic (lire les articles parus le 05et le 10 décembre 2020 dans lequotidien d’Oran). Au pied de lalettre, la laïcité, telle que définiedans le dictionnaire Larousse, signi-fie « un système qui exclut les égli-ses de l’exercice du pouvoir politi-que ou administratif, et en partie,de l’organisation de l’enseignementpublic ». Simplement dit, il s’agitd’un principe - non d’une valeurcomme aiment à nous le seriner cer-tains - qui consacre la séparationdes pouvoirs temporel et religieux. Dans le sillage de ce principe deséparation, diverses formulationssont proposées par des politolo-gues, des penseurs et des académi-ciens; j’en évoque quelques unes ci-après. Lors d’une conférence qu’ila animée le 07 janvier 2020 à l’Ins-titut national des langues et civili-sations orientales (Inalco) de Paris,consultable sur le site d’informationMizane TV, Olivier Roy (politolo-gue, réputé spécialiste de l’islampolitique) a affirmé : « La laïcité,jusqu’aux années 1960, c’était enfait un conflit de pouvoir, un conflitpolitique, entre la république etl’église catholique (…). L’arrivée del’islam est apparue comme un re-tour du religieux.
Il fallait se confronter avec ce religieux là, il fallait le formater. A
partir de ce moment là, la laïcité estdevenue idéologique ; ce qu’ellen’était pas avant. Elle a cessé d’êtreun simple principe républicain deneutralité de l’Etat et de séparationde l’Etat et de la religion. Elle estdevenue une volonté d’expulser lereligieux de l’espace public et le re-mettre uniquement dans le privé. ».Ghaleb Bencheikh (Islamologuefranco-algérien) nous livre cettedéfinition (voir conférences del’auteur via Youtube) : « La laïcitéest un principe juridique sans épais-seur idéologique, sans densité doc-trinale (…). C’est la loi qui garantitle libre exercice de la foi aussi long-temps que la foi ne prétend pas dic-ter la loi et le primat reste toujoursà la loi par rapport à la foi». Il ditaussi : « La laïcité n’est pas unedoctrine qui s’ajoute à d’autres,c’est un principe qui permet auxdifférentes doctrines de se rencon-trer, de débattre, de se confronter». Le philosophe et écrivain fran-çais Henri Peña-Ruiz, connu pourses travaux sur la laïcité, avancel’idée des « trois boussoles » pourpenser la laïcité. Je rapporte ici despropos qu’il a tenus lors d’une con-férence qu’il a donnée en aout2019 à l’occasion de l’universitéd’été du parti La France Insoumi-se : «La laïcité est la reconstructiondu cadre commun destiné à fairecoexister les personnes de toutesconvictions spirituelles sur la basede trois principes indissociables : lalaïcité est un principe d’émancipa-tion, la laïcité est un principe uni-versaliste et non pas différencialis-te, avec la laïcité il y’a un primatdu commun sur le particulier». Ensubstance, il affirme à propos del’éducation : « l’école laïque af-
franchit de toute tutelle, qu’elle soitreligieuse spirituelle ou philosophi-que ». Hélas, au fil du temps, pourdes raisons hégémoniques ou poli-tiques, ayant souvent comme subs-trat idéologique une intoléranceprimaire, l’idée de laïcité s’est di-luée dans des conceptions impro-bables, jusque dans le domaine pri-vé de l’accoutrement. La problématique fait débat, danstous les sens, depuis pas mal detemps à travers le monde, de ma-nière quasi-hystérique dans l’hexa-gone. D’aucuns s’autorisent mêmeà inventer des nouveaux termes,des stéréotypes – tels de laids ho-chets qui surgissent subitementpour stimuler le rejet de l’autre, ladéfiance, etc. - ou à accoler desépithètes à la laïcité (laïcité positi-ve, laïcité républicaine, laïcitéouverte, valeurs laïques, etc.). Bref,la laïcité serait ce que les linguistesappellent un «mot valise». En som-me, un fourre tout.
A ce propos, Régis Debray (écrivain et philosophe français), au
demeurant partisan de l’interdictiondes signes religieux et même politi-ques ou autres à l’école, résumecette cacophonie ainsi : « La laï-cité est (entendre devenue) unesorte de totem, de grigri que tout lemonde invoque sous un mode in-cantatoire». Il préconise en outrel’enseignement laïque du fait reli-gieux pour, dit-il, passer d’une ‘’laï-cité d’incompétence’’ à une ‘’laïci-té d’intelligence’’. Tout esprit sain,libéré des préjugés et sans arrièrespensées vous dira que le fait d’uti-liser un principe sans en respecterle sens conceptuel, manière de lecorrompre, relève de l’usurpationmalsaine et dangereuse. Albert Ca-mus n’a pas cru si bien dire en affir-mant que « mal nommer les cho-ses c’est ajouter la misère au mon-de ». Aussi, pour bien faire la partdes choses, il convient de question-ner le droit. Par souci de respect dela liberté de conscience, selon sesconcepteurs, la loi de séparation de
1905 ignore la question de l’habitreligieux. Lors des débats sur le pro-jet de loi, la liberté vestimentaire futdiscutée suite à l’introduction parun député radical socialiste d’unamendement réclamant l’interdic-tion du port de la soutane (tenueportée par les ecclésiastiques).
Aristide Briand (avocat et hom-me politique français), rappor-
teur et artisan principal de la diteloi, balaya la proposition d’un re-vers de la main, en ces termes :« Le silence du projet de loi au su-jet du costume ecclésiastique (…)n’est pas le résultat d’une omissionmais bien au contraire d’une déli-bération mûrement réfléchie. Il aparu à la commission que ce seraitencourir, pour un résultat plus queproblématique, le reproche d’into-lérance et même d’exposer à undanger plus grave encore, le ridi-cule, que de vouloir par une loi quise donne pour but d’instaurer dansce pays un régime de liberté aupoint de vue confessionnel, impo-ser aux ministres des cultes l’obli-gation de modifier la coupe de leursvêtements». Ridicule est le mot jus-te lorsque la manière de s’habillerdevient la problématique centrale,reléguant les libertés individuellesau domaine de l’anecdotique. Atoute fin utile, je pense qu’il est né-cessaire de rappeler que la loi 1905consacre à l’expression publiquedes religions à peine deux articles,articles 27 et 28 du titre V relatif à«la Police des cultes»; qui traitent durégime des sonneries des cloches,des emblèmes religieux sur les édi-fices publics et autres manifestationsreligieuses (processions et cérémo-nies) dans l’espace public, sans lamoindre allusion à l’habit religieux. Au regard du peu de temps quileur fut réservé au cours des débats,ces articles n’ont pas été le soucimajeur des parlementaires et dessénateurs, loin s’en faut. Parailleurs, la convention européennedes droits de l’homme, stipule dansson article 9 : « 1. Toute personne
a droit à la liberté de penser, deconscience et de religion ; ce droitimplique la liberté de changer dereligion ou de conviction, ainsi quela liberté de manifester sa religionou sa conviction, individuellementou collectivement, en public ou enprivé, par le culte, l’enseignement,les pratiques et l’accomplissementdes rites. 2. La liberté de manifes-ter sa religion ou ses convictions nepeut faire l’objet d’autres restrictionsque celles qui, prévues par la loi,constituent des mesures nécessai-res, dans une société démocratique,à la sécurité publique, à la protec-tion de l’ordre, de la santé ou de lamorale publiques, ou à la protec-tion des droits et l iber tésd’autrui. ». C’est dire que, sur leprincipe et conformément aux rè-gles de droit, contrairement à ce quiest soutenu par certains au nom dela laïcité, les convictions religieusessont bel et bien libres de s’exprimer,à travers l’habit ou tout autre signe,dans l’espace public. Autrement dit,la visibilité sociale des religions n’estpas interdite. Ce qui est exigé, rap-pelons-le, c’est la neutralité desautorités publiques du fait qu’ellessont au service de tous les citoyens,indépendamment de leurs opinionsou croyances. Régression qui ne ditpas son nom, depuis trois décen-nies, le port du voile dit islamiquealimente plus que de mesure lesdébats, souvent polémiques, pourne pas dire aux relents racistes. Pireencore, au nom de la laïcité, ons’autorise la malveillance et l’offen-se, voire l’outrance envers les fran-çais de culte musulman.
Nous reviendrons sur ce sujetdans un prochain article. Je
tiens à préciser au passage qu’iln’est pas dans l’esprit du présentarticle de prendre position par rap-port au voile proprement dit. Il n’estpas non plus dans le dessein decette contribution d’aborder laquestion de savoir si le port du voi-le est une exigence religieuse ourelève plutôt du domaine culturel.
Je n’ai ni la compétence théologi-que ni ne dispose d’éléments pro-bants qui me rendent apte à abor-der un tel sujet ; je ne m’y autorisepoint. En revanche, je m’élève éner-giquement à travers ces lignes, lacolère en bandoulière, contre uneconception travestie des valeurs ré-publicaines qui voudrait chasser lereligieux de l’espace public, d’unemanière générale jusqu’à sa portioncongrue et en particulier le cultemusulman jusqu’au tréfonds del’être intérieur du croyant.
Ceci étant entendu, revenons ànos moutons. Le facteur dé-
clencheur de la compagne antivoi-le en 1989 fut le renvoi par le pro-viseur du collège de Créteil, en ban-lieue parisienne, de trois jeunesfilles maghrébines suite à leur refusde retirer leur foulard en classe. L’in-cident, largement médiatisé, étaitvite devenu pratiquement une af-faire nationale. L’extrême droite, fi-dèle à ses principes, crie alors à«l’envahissement de l’hexagone parla civilisation islamique» qui, selonun des dirigeants du Front Natio-nal, «s’implante de façon symboli-que par le port du hidjab à l’éco-le». Pourtant, les statistiques officiel-les en ce temps indiquaient que surenviron 200 000 jeunes filles ap-partenant à la communauté de con-fession musulmane, seules quel-ques dizaines se rendaient en fou-lard à leur établissement scolaire ;soit un taux de l’ordre de 0,01%. La dramatisation d’un phénomè-ne de poids aussi insignifiant esttout de même inexplicable, si cen’est par un rejet endémique, offus-quant, du fait religieux musulman,voire de l’islam tout court. Interpellésur sa position lors d’une réunion del’Assemblée nationale, le ministre del’éducation nationale, Lionel Jospin,réplique que «l’école ne peut exclu-re car elle est faite pour accueillir».
Suite en page 7* Professeur
Ecole Nationale Supérieure deTechnologie.
OPINION 07Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021
La laïcité française à l’épreuve d’un foulardSuite de la page 6
Le Conseil d’Etat - sollicité parLionel Jospin en novembre1989 pour avis consultatif, ou
traduction juridique, sur la compa-tibilité du port des signes religieuxavec le principe de la laïcité - avaitsoutenu que «dans les établisse-ments scolaires, le port par les élè-ves de signes par lesquels ils enten-dent manifester leur appartenanceà une religion n’est pas par lui-même incompatible avec le princi-pe de laïcité ». Il avait aussi souli-gné que : « un refus d’admissiondans une école (…) ne serait justi-fié que par le risque d’une menacepour l’ordre dans l’établissement oupour le fonctionnement normal duservice de l’enseignement ». Il lais-se toutefois une certaine liberté auxétablissements scolaires de régler laquestion au cas par cas, via leurrèglement intérieur. Avant de pour-suive notre exposé, il serait utile derappeler que l’idée de ‘’laïcisationde l’école’’ en France est assez an-cienne. Jules Ferry (homme d’Etatfrançais) est à ce propos reconnucomme le père de l’école laïque. Ilest notamment à l’origine des loisdu 16 juin 1881 et du 28 mars 1882qui ont rendu l’école gratuite de 6à 13 ans, obligatoire et laïque ; ence sens que l’enseignement reli-gieux y est supprimé et les objetsreligieux retirés.
Dans le prolongement de l’œuvre de Jules Ferry, suivra la laï-
cisation des fonctionnaires des éco-les publiques grâce à la loi Gobletdu 30 octobre 1886. Notons que laquestion du port des signes reli-gieux à l’école n’a pas été abordéeà cette époque. Pour revenir à l’ac-tualité, en 2002, des députés dé-posent des propositions de loi vi-sant l’interdiction du voile à l’éco-le ; relançant de plus belle le dé-bat, mais surtout les hystéries. Fi-nalement, les promoteurs d’une laï-cité galvaudée, exploitant à desseinla complexité des lois, leur imper-fection et leur flexibilité, qui autori-sent certaines lectures tendancieu-ses, ont fini par imposer leur diktat. C’est ainsi que la loi du 15 mars2004 - édictée soit disant en appli-cation du principe de laïcité– futprésentée comme une loi généralequi règle définitivement la questiondu port du voile et autres signesreligieux dans les établissementsscolaires. Elle stipule dans son pre-mier article : « Dans les écoles, lescollèges et les lycées publics, le portde signes ou tenues par lesquels lesélèves manifestent ostensiblementune appartenance religieuse est in-terdit (…). Le règlement intérieurrappelle que la mise en œuvred’une procédure disciplinaire estprécédée d’un dialogue avec l’élè-ve. ». L’interdiction cible essentiel-lement le voile islamique, mais aussila Kippa (calotte portée par les juifspratiquants) et les croix chrétiennesde «taille excessive». Les signes dis-crets sont tolérés. Manière subtile dedire que l’on n’interdit pas la croix;le voile et la Kippa ne pouvant enaucun cas être discrets. A soulignerque très rares sont les juifs qui por-tent la Kippa ; devinez qui demeu-re sous le coup de l’interdiction. Certains partisans de l’interdic-tion des signes religieux ostentatoi-res prétendent, et c’est là où rési-dent l’irrationnel et l’inconséquen-ce, que l’objectif recherché est depermettre que les cours se dérou-lent dans de bonnes conditions etéviter l’affrontement interreligieux.C’est comme si les dits signes
avaient pouvoir de provoquer duchahut et autres agitations tapageu-ses qui indisposeraient ou pertur-beraient le maitre. Mieux encore, lesgamins seraient les nouveaux guer-riers opposant croisés et musul-mans. La métaphore est ici sciem-ment surchargée pour mieux rele-ver la balourdise, voire l’absurditéet le ridicule. L’avocat français aubarreau de Paris, maître Eolas,auteur du blog Journal d’un avo-cat, estime, à juste titre, que la loi2004 est «une défaite de la laïci-té». Sur fond de polémique juridico-politique récurrente, d’aucuns veu-lent effacer totalement le voile isla-mique de l’espace public; il nemanque plus qu’à charger une«police de la laïcité» pour con-trôler la chose à domicile. Leministre de l’Education nationa-le sous Nicolas Sarkozy, LucChatel, avait notamment émis le27 mars 2012 une circulaire qui sti-pule: «La laïcité est un principeconstitutionnel de la république(…). Ces principes permettent no-tamment d’empêcher que les pa-rents d’élèves ou tout autre inter-venant manifestent, par leur tenueou leurs propos, leurs convictionsreligieuses, politiques ou philoso-phiques lorsqu’ils accompagnentles élèves lors des sorties et voya-ges scolaires». Le Conseil d’Etat,sais i par des défenseurs desdroits humains, a rendu publicson avis le 23 décembre 2013,en ces termes: «Entre l’agent etl’usager, la loi et la jurispruden-ce n’ont pas identifié de troisiè-me catégor ie de «col labora-teurs» ou «participants» qui seraitsoumise en tant que telle à l’obli-gation religieuse». Ce qui veut direque les accompagnatrices des élè-ves, n’étant pas des agents auxiliai-res du service public, ne sont passoumises au principe de neutralitéreligieuse. Malgré cela, la circulaireChalet resta en vigueur jusqu’enoctobre 2014; date à laquelle lanouvelle ministre sous FrançoisHollande, Najat Vallaud-Belkacem,
y mit un terme. Auditionnée parl’observatoire de la laïcité, elle dé-clare : « L’acceptation de leur pré-sence (mères voilées) aux sortiesscolaires doit être la règle et le refusl’exception». Sur le sujet, la positionde l’actuel ministre de l’Educationnationale, Jean-Michel Blanquer,est, le moins qu’on puisse dire,ambigüe; il jongle avec les oui-mais.En mai 2020, il a affirmé devant leSénat: «Il pourrait y avoir quelquechose de contre-productif en ayantune mesure législative en la matiè-re. Je respecte totalement ceux quipensent le contraire». Le 13 octobre 2020, intervenantsur BFM-TV, il déclare: «Vous avezd’une part ce que dit la loi - ellen’interdit pas aux femmes voiléesd’accompagner les enfants - mais,c’est certain, nous n’avons pas en-vie d’encourager ce phénomène. Heureusement qu’on n’interditpas tout par la loi.». Voilà un mem-bre du gouvernement prêt à remet-tre en cause la loi pour satisfaire desenvies. Bizarre est telle conceptionde l’Etat de droit et de la républi-que. Incroyable est cette propen-sion à vouloir assimiler la laïcité, oula restreindre, au seul titre de l’in-terdit dès qu’il est question de cultemusulman. Fort heureusement, desvoix raisonnables, intellectuelle-ment probes, s’élèvent dans plu-sieurs pays pour dénoncer detel les dér ives. En France, lacommission nationale consulta-tive des droits de l’Homme aclairement exprimé sa désap-probation dans son rapport pré-cédant les débats au parlement surla loi de 2010 interdisant la dissi-mulation du visage dans l’espacepublic. Il est dit dans ce rapport :«La laïcité semble aujourd’hui fairel’objet de deux dérives contradic-toires. D’une part, certains tendentà réduire le principe de laïcité à unsimple principe de tolérance, justi-fiant le repli communautariste.D’autre part, certains semblent ré-clamer aujourd’hui un rejet de toutsigne religieux dans l’espace public.
Or, non seulement la Républiqueassure la liberté de conscience maisen outre elle garantit le libre exerci-ce des cultes (article 1er de la loi1905), la République respectanttoutes les croyances (article 1er dela constitution). La séparation deséglises et de l’Etat ne doit donc pasêtre comprise comme visant àl’éviction hors de l’espace public detoute manifestation d’une convic-tion religieuse (…)». Il est impor-tant de rappeler ici que le Conseild’Etat, soucieux du respect duprincipe général de laïcité et dela convention européenne desdroits de l’Homme, avait intro-duit la formule «l’interdictionsous toutes ses formes de la dissi-mulation volontaire du visage dansl’ensemble de l’espace public», aulieu d’utiliser l’expression «interdic-tion du port du voile intégral».
La problématique est ainsi inscri- te au registre de l’ordre public
pour contourner le litige religieux.Dans la forme, l’interdiction ne dé-signe pas précisément son objet,mais chacun sait que c’est les fem-mes musulmanes qui sont visées. Ils’agit en fait d’un «habillage légis-latif intégral». Les proportions dé-mesurées que la polémique autourdu voile islamique a prises et l’ava-lanche de dispositions réglementai-res qu’elle a induite font croire quele problème majeur de la France ré-side dans un morceau de tissu, quiporterait en lui le péril islamique.Le philosophe et essayiste fran-çais Michel Onfray, qu’on nepeut soupçonner de défendrel’islam ou une cause pro domo,commente l ’ ineptie de tel lesattitudes en ces termes : «Il fautmoins s’intéresser à ce qu’il y’a surles têtes que dans les têtes. La ré-pression contre un vêtement n’auraaucune autre incidence sur le coursdes choses (dans cette guerre civilequi s’annonce) que d’augmenterl’animosité.». En effet, la laïcisationde la société à coups d’interdits fa-voriserait plutôt la résurgence du
fait communautaire, de l’apparte-nance religieuse ou culturelle etautres réminiscences identitaires quiinvitent au repli sur soi et au cliva-ge social. En résumé, nonobstantl’expression violente, absolumentcondamnable, de l’intégrisme reli-gieux et autres formes de radicalis-me, dès que les musulmans ontcessé d’être invisibles en tant quetels, que leur culte «a quitté les ca-ves», ils sont devenus gênants. Amon sens, la question centrale quidevrait être débattue est de savoirsi des exigences de vie sociale ré-publicaine simplement formuléespar les uns, justifient la limitationdes libertés fondamentales desautres, de ceux qui dérangent lagalerie, dirions-nous? Si tel est lecas, il est à craindre, à déplorer, quela république du droit, des lois, de-vienne «la république des senti-ments et des états d’âme». Situa-tion qui appelle une autre interro-gation, que je formulerais ainsi: Est-ce que Marianne (figure symboliquede la république française) est pré-disposée à intégrer la dimensionsociétale musulmane dans soncorps républicain ? Enfin, est-ce que la Franced’aujourd’hui fait bon usage de sonriche patrimoine historique en ma-tière de démocratie, de droits del’homme, de tolérance, et autres va-leurs de ce registre ? Entendre lesvaleurs constitutionnalisées etthéoriquement applicables sur leterritoire national français. J’in-cline à croire, à priori, que lepays qui se revendique des«lumières» aurait tendance à se lais-ser vermouler par des apprentissorciers qui s’entendent gardiens dutemple républicain. Aussi, même si certains de mespropos peuvent paraître sévères,parfois exagérés, j’en conviens maisje me donne raison de penser queles valeurs républicaines françaisessont de plus en plus mitées. Autre-ment dit, le ver est dans le fruit dusiècle des lumières.
Benabid Tahar
DÉBAT08Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021
An 2021 : que sagesse soit !
Par Ammar Koroghli *
CE MONDE HIDEUX…
Ce monde produit plus de nucléaire mili-taire à même de détruire deux à trois laTerre que de droits; en prime, l’esclavagis-
me avec absence de droits civiques pourles Afro-Américains, après le massacre desAmérindiens dans le cas des Etats-Unis. Lasurindustrialisation imposée au monde età la Terre a généré le réchauffement cli-
matique. La mondialisation, pendant del’impérialisme, a accentué la dépendancedes pays d’Afrique et d’Amérique Latine,le monde arabe s’abreuvant à outrance depétrodollars et de protection de l’Oncle
Sam (l’Europe étant sous la coupe del’OTAN) et désormais sous perfusion depseudo « normalisation » avec l’entité sio-niste, au détriment de la Palestine et desdroits de leurs peuples (pourquoi les régi-
mes arabes n’ont-ils pas consulté leurs peu-ples par référendum ?). L’Asie, sans douteplus de la moitié de l’humanité actuelle,tente de s’imposer comme alternative avecune Chine qui devient, mutatis mutandis,
la première puissance économique de cemonde. Au jour d’aujourd’hui, elle auraitjugulé la propagation du virus Corona. Ellea planté son drapeau sur la lune, elle acoiffé au poteau les supercalculateurs des
pays d’Occident par son ordinateur quan-tique, elle produit des millions de doses devaccin promis aux pays moins nantis qu’el-le, son économie repart… Elle est talon-née par l’Inde caractérisée également com-
me un géant en puissance -démographi-quement surtout- avec tout de même prèsde la moitié de la population vivant avec àpeine 1,5 dollar par jour. La pauvreté,bombe à retardement.
Ce monde qui compte près de 8 milliardsd’âmes est en quête davantage de survie ali-mentaire que d’une nouvelle utopie conçuecomme vecteur de valeurs humaines. Il yaurait 1.542 milliardaires sur terre sur 8 mil-
liards d’êtres humains dont la majorité con-tinue de survivre en dehors de l’Europe et
de l’Amérique du Nord. Pourcentage infimede milliardaires qui maîtrisent la finance in-ternationale (à travers également les institu-
tions à vocation internationale, type FMI etBanque mondiale, mais également les diversparadis fiscaux comme niches des bourgeoi-sies du monde…) et qui vivent cloîtrés dansd’énormes palais surveillés technologique-
ment. Ainsi confinés, que savent-ils dumonde et de leurs semblables (y comprisvivant sur leurs territoires, leurs propres con-citoyens) à part gérer leurs billets verts. Vive-ment la fin de ce monde dominé par la fi-
nance ! Et que naisse une nouvelle utopie àbase d’écologie à dimension humaine !
ET CORONAVIRUS FUT…
Le coronavirus accapare tellement les esprits,y compris les plus scientifiques, qu’il éclipsetoutes les autres pathologies qui demeurentprésentes et tuent depuis de nombreusesannées : accidents de la route, cigarette et
alcool. Tant de victimes de maladies deve-nues ordinaires pour des pays comme l’Al-gérie qui manquent extraordinairement demoyens médicaux, pharmaceutiques, appa-reils (« nos dirigeants » soignant souvent
leurs bobos à l’étranger que les harraga ten-tent d’atteindre avec comme seuls passeportsdiplomatiques leur indicible envie d’en dé-coudre avec l’au-delà). Combien de femmeset d’hommes souffrent et sont condamnés à
une mort certaine faute de moyens (notam-ment financiers) et ne pouvant, pour la ma-jorité, accéder à des prises en charge qui fontle délice de nos hommes au pouvoir à cejour (y compris après le départ forcé du pré-
sident déchu) ? Le coronavirus sera sans doute un souve-nir douloureux dans l’Histoire de l’Humani-té (qu’il faudra, en temps opportun, investi-guer), même si les pays du Nord sont mieux
pourvus médicalement pour faire face à cet-te étrange et impromptue pathologie. Pourrappel, la « grippe espagnole » a fait quel-ques 50 millions de morts. C’était juste aprèsla Première Guerre mondiale. C’était au siè-
cle dernier. Et pourtant, c’est oublié. L’indi-vidu, comme l’humanité, a cette capacité
d’oublier, de s’adapter. Quelles leçons desagesse pourrions-nous alors tirer de cet épi-sode malencontreux à l’échelle de notre vil-
lage planétaire ? Certes, l’état de sous-développement à touspoints de vue des pays du Sud les expose da-vantage à toutes sortes de pathologies. Cer-tes, les pays développés situés dans le Nord
de notre unique planète (d’un unique univers)disposent de moyens plus conséquents. Ce-pendant, l’imprévisible (si imprévisible queça ?) comme l’arrivée du coronavirus estvenu bousculer bien des certitudes. Le mon-
de va mal. Nous le savions. Et pas seulementà cause de l’instinct de l’homme (fut-il civiliséet du Nord), mû uniquement par sa survie etla recherche éperdue d’autres continents endehors de la Terre. Sur Mars, n’y aurait-t-il
pas l’équivalent de coronavirus ? Cette Terrequi n’en peut plus de subir les affres de cethomme cupide : réchauffement climatique,effet de serre… Et pas seulement. La surin-dustrialisation des pays du Nord, suivis par
celles des deux mastodontes (Chine et Inde),creuse davantage le déficit en sagesse des di-rigeants de ce monde ; ainsi, ceux des paysdits « G7 » qui décident impunément la des-truction de pays entiers par leur coûteux ar-
senal (Afghanistan, Irak, Lybie ...). La France, troisième pays exportateur d’ar-mement, a décrété officiellement la « guer-re » au coronavirus, cet invisible ennemi. Etpourtant, cet armement excessif des pays ri-
ches (avec une technologie sophistiquée) nepermet pas de faire face à cette nouvelle pa-thologie qui a fait déjà sa renommée mon-diale avec tant de décès. Les pays du Norddécouvrent, avec effarement, qu’ils man-
quent de… masques pour protéger d’abordleur population médicale qui se trouve auxavant-postes dans ce combat acharné dontl’issue se révèle aujourd’hui incertaine (pourcombien de temps encore ?).
QUELLE SAGE HUMANITÉ APRÈS-CORONAVIRUS ?
Et pourtant, l’Humanité était prévenue. Les
esprits scientifiques les plus éclairés nousont, depuis de nombreuses années, affran-
chi sur les méfaits de l’homme sur la natu-re et sur son semblable : guerres mondia-les au siècle dernier, catastrophes naturel-
les avec pluies diluviennes, séismes rava-geurs et tsunami, réchauffement climatiquedéréglant l’écosystème, insécurité nucléai-re après essais des pays du Nord sur le Suddémuni (Etats-Unis sur Iles Marshall, Fran-
ce dans le Sud algérien…), « accidentsnucléaires » avec contamination radiologi-que : Tchernobyl (Russie), Bhopal (Inde),Fukushima (Japon)… Et dire que chez nous,en Algérie, des esprits malsains, paresseux à
souhait, mal éclairés et habitués à la perfu-sion constante de la rente des hydrocarburesveulent nous lancer dans l’aventure du gazde schiste à peine maîtrisé par la premièrepuissance économique du moment (USA).
Que faire ? Que dire ? Etre à la recherchepermanente de l’équilibre à l’intérieur com-me à l’extérieur de ses frontières, la Terre étantindivisible. L’homme se doit de renouer avecsa propre nature : ne plus se livrer à l’indivi-
dualisme et adopter la solidarité comme ins-tinct grégaire… Les Etats du Nord, hors de-mande d’excuses et réparation légitime descrimes barbares commis au nom de l’escla-vagisme, du colonialisme et autres, doivent
reconsidérer leurs doctrines nucléaristes etleurs logiques financières ayant pour but ladomination du monde par « mondialisa-tion » interposée. La Terre a besoin de souf-fler. Et l’Humanité, une et indivisible, a de
nombreuses blessures à soigner. Que coronavirus nous apporte sagessepour un monde meilleur ! Le Hirak algé-rien donne l’exemple et mérite tous leségards. Demain, le coronavirus vaincu, il
sera toujours temps pour revenir plus fortset plus solidaires. Le Hirak algérien pourraainsi donner l’exemple d’un mouvementpacifique et susciter un Hirak mondial pa-cifique afin de sauver notre planète Terre
où l’Humanité pourra vivre en symbiose,où le Nord et le Sud ne seront plus que desimples notions géographiques sans con-notation politique à haute teneur de désé-quilibre mondial. Vivement la sagesse…
* Avocat-Auteur algérien
Depuis un siècle, le
monde est devenu
horrible. Le siècle passé a
connu deux guerres
mondiales avec d’atrocesconséquences, la perte de
plusieurs millions d’êtres
humains. Le monde dit
civilisé, en a été l’acteur
principal, le « reste du
monde » vivant alors
sous le système hideux
du colonialisme. Labombe A fut
expérimentée sur le
Japon. Les îles Marshall
ont été le site d’essais
nucléaires américains
dans les années 1950-
1960 ayant laissé destraces indélébiles avec un
risque majeur pour la
population locale et au
delà. Le tout sans
excuses ni réparation.
Une tare impardonnable
d’un monde pratiquant ladémocratie et les droits
de l’Homme par sélection.
DÉBAT 09Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021
La Casbah d’Alger
De l’état des lieux au diagnostic
Suite et fin
Par Mourad Betrouni*
Il tire sa force de l’efficacité desmoyens [financiers] qu’il mobiliseet des impacts économiques, nor-
malement, induits par la restauration(retour sur investissement). Mais en quoi la loi Malraux était-elle séduisante pour l’Algérie, unequarantaine d’années après sa pro-mulgation. En réalité, c’est toute lapolitique culturelle publique malru-cienne [Malraux] qui a inspiré nos po-litiques culturelles, depuis l’année1970, date de création du ministèrealgérien de l’Information et de la Cul-ture, département énonciateur d’unprojet culturel et d’une première po-litique publique culturelle. C’est dans le modèle malrucien etla politique culturelle et artistiqued’élite et d’excellence, que l’Algérie,alors socialiste, allait puiser ses réfé-rents pour édifier la charpente insti-tutionnelle de la Culture avec sesMaisons de la Culture, sa directiondes Beaux-arts et ses directions deCulture de wilaya, équivalents desDRAC. Ce modèle, il faut le souligner,avait été repris par de nombreux paysfrancophones, plus par sa «mécani-que» de maillage du territoire en équi-pements culturels et sa politique d’of-fre culturelle et de régulation, que parses résultats et ses incidences sur lacréation et les pratiques culturelleselles-mêmes. Il est surprenant que lapensée malrucienne, qui excluait ladimension populaire de la représen-tation et de la création, soit adoptéepar une Algérie «révolutionnaire» et«socialiste», ancrée, fondamentale-ment, à la dimension populaire. Il est,d’autant plus surprenant que le choixdu modèle malrucien, soit adopté parl’Algérie, deux années après les évè-nements de mai 1968, en France,moment marqué par une véritablerupture avec la politique malrucien-ne et une remise en cause de ses ef-fets et ses résultats en matière de pra-tiques culturelles. C’est moins la phi-losophie du modèle malrucien que samécanique de l’offre culturelle, quiexcluait l’intermédiation, qui étaitsollicitée, d’où cette allergie partagéede la médiation populaire. Nous com-prenons, dès lors, cette compartimen-tation opérée entre un patrimoineculturel dit noble, érigé à l’excellence«les monuments historiques», missous l’autorité exclusive de l’Etat etun patrimoine populaire et tradition-nel sans valeur constitutive, dont lescentres anciens (2)
LA CASBAH D’ALGER:SITE HISTORIQUE NATIO-NAL (1991)En 1991, La Casbah d’Alger estclassée «site historique» sur la lis-te du Patrimoine culturel natio-
nal, au titre de l’article 20 de l’ordon-nance n°67-281. Ce classementn’agit, en réalité, que sur les monu-ments historiques sur lesquels sontgreffés des servitudes (article 19), lereste du bâti et le tissu, d’une maniè-re générale, sont en dehors de l’effetdu classement.
LA CASBAH D’ALGER:SITE DU PATRIMOINEMONDIAL (1992)Lorsqu’en 1992, le site de LaCasbah d’Alger a été inscritcomme «bien culturel» sur la lis-
te du Patrimoine mondial, il l’a étéau titre de deux critères de sélection,parmi les 10 existants: le critère (ii):«témoigner d’un échange d’influen-ces considérable pendant une pério-de donnée ou dans une aire culturel-le déterminée, sur le développementde l’architecture ou de la technolo-gie, des arts monumentaux, de la pla-
nification des villes ou de la créationde paysages» et le critère (v): «êtreun exemple éminent d’établissementhumain traditionnel, de l’utilisationtraditionnelle du territoire ou de lamer, qui soit représentatif d’une cul-ture (ou de cultures), ou de l’in-teraction humaine avec l’environ-nement, spécialement quand ce-lui-ci est devenu vulnérable sous l’im-pact d’une mutation irréversible». Ladéclaration de la valeur universelleexceptionnelle (VUE) du site, ne seraadoptée qu’en 2009, une quinzained’années après l’inscription. Il est évident que ce classementUnesco, qui traite de la «planificationdes villes ou de la création de paysa-ges» du «développement de l’archi-tecture ou de la technologie, des artsmonumentaux» et de «l’interactionhumaine avec l’environnement», ren-voie nécessairement aux principes etrègles énoncées dans la Recomman-dation Unesco de 1976. Or, ces prin-cipes et règles n’ont jamais figuré dansle dispositif juridique et institutionnelnational, l’ordonnance n°67-281 necouvrant que la dimension «monu-ments et sites historiques et naturels». Il faut rappeler que La Casbah d’Al-ger a été inscrite sur la liste du Patri-moine mondial, comme type uniquede «médina», dans le registre de la«ville islamique», circonscrite à l’inté-rieur de ses murailles, sur une super-ficie de 57,4 ha, et caractérisée par«des vestiges de la citadelle, des mos-quées anciennes, des palais ottomanset une structure urbaine traditionnel-le associée à un grand sens de la com-munauté». C’est sur cette caractéris-tique de «médina», à l’instar desautres médinas maghrébines, que lecomité du Patrimoine mondial(CPM) engageait la responsabilité desEtats parties à la convention Unescode 1972 pour sa préservation, à tra-vers l’examen des rapports périodi-ques et les expertises de son organeconsultatif, l’Icomos.
LE SECTEURSAUVEGARDÉ ET LA LOIN°98-04 PORTANTPROTECTION DUPATRIMOINECULTUREL (1998)Ce n’est qu’en 1998, avec la loin°98-04-qui remplace l’ordon-nance 67-281-qu’est reconnu ju-
ridiquement, le « secteur sauvegardé», version Malraux. D’emblée, l’arti-cle 41 de la loi n°98-04, caractérise,sans définir, le «secteur sauvegardé»en des termes qui garantissent l’an-crage aux «monuments historiques»,l’éloignant de sa signification intrin-sèque, la dimension urbaine: «Sontérigés en secteurs sauvegardés, les en-sembles immobiliers urbains ou ru-raux tels que les casbahs, médinas,ksour, villages et agglomérations tra-ditionnels caractérisés par leur pré-dominance de zone d’habitat, et qui,par leur homogénéité et leur unité ar-chitecturale et esthétique, présententun intérêt historique, architectural, ar-tistique ou traditionnel de nature àjustifier la protection, la restauration, laréhabilitation et la mise en valeur». Uneidentification qui est loin de couvrirla définition de la RecommandationUnesco de 1976, de la sauvegarde.
LES ENSEMBLESHISTORIQUES ETTRADITIONNELS DANSLA RECOMMANDATIONUNESCO DE 1976a. S’entend par «ensemble his-torique ou traditionnel» toutgroupement de constructions et
d’espaces y compris les sites archéo-logiques et paléontologiques consti-tuant un établissement humain, enmilieu urbain comme en milieu ru-
ral, dont la cohésion et la valeur sontreconnues du point de vue archéolo-gique, architectural, historique, pré-historique, esthétique ou sociocultu-rel. Parmi ces «ensembles» qui sontd’une très grande variété, on peut dis-tinguer notamment les sites préhistori-ques, les villes historiques, les quartiersurbains anciens, les villages et hameauxainsi que les ensembles monumen-taux homogènes, étant entendu queces derniers devront le plus souventêtre conservés dans leur intégrité.b. S’entend par «environnement» desensembles historiques ou tradition-nels, le cadre naturel ou construit quiaffecte la perception statique ou dyna-mique de ces ensembles ou qui leur estrattaché de façon immédiate ou par desliens sociaux, économiques ou culturels.c. S’entend par « sauvegarde » l’iden-tification, la protection, la conserva-tion, la restauration, la réhabilitation,l’entretien et la revitalisation des en-sembles historiques ou traditionnelset de leur environnement.».
LE SECTEURSAUVEGARDÉ DE LACASBAH D’ALGER (2005)L’ancrage aux monuments histo-riques et à l’option malruciennedes secteurs sauvegardés algé-
riens va conférer au ministre chargéde la Culture, le rôle de dépositairede leur protection et à la Commis-sion nationale des biens culturels-dont le ministre chargé de la Cultureest président - celui de l’avis préala-ble à leur création (art.42, loi n°98-04)). Paradoxalement, le même arti-cle énonce que «les secteurs sauve-gardés sont créés et délimités pardécret pris sur rapport conjoint desministres chargés de la Culture, del’Intérieur, des Collectivités locales, del’Environnement, de l’Urbanisme etde l’Architecture». Le 9 mai 2005, La Casbah d’Al-ger est érigée en secteur sauvegardé.Une première expérience algérienneen matière de sauvegarde et de valo-risation d’un tissu ancien vivant, àfortes charges patrimoniales. Dansson exposé des motifs, le décret decréation avertit que la spécificité ur-baine du secteur sauvegardé résidedans la mise en œuvre d’une appro-che territoriale, pour assurer la pré-servation de la trame originelle du lieuet de ses référents identitaires et ga-rantir, en même temps la continuitéhistorique à travers l’appropriationdes valeurs culturelles authentiques etla conciliation avec les attentes et exi-gences de la vie moderne. C’est danscette perspective qu’un plan perma-nent de sauvegarde et de valorisationdu secteur sauvegardé (PPSMVSS)est prescrit, à la fois comme méca-nisme de planification urbaine etcomme instrument réglementaireopposable aux tiers. Théoriquement, nous ne sommesplus dans la logique du site histori-que tel qu’établi dans le classementnational de 1991 et encore moinsdans celle du site du Patrimoine mon-dial. Le secteur sauvegardé de LaCasbah d’Alger couvre une superfi-cie de 105 ha, soit le double de celledu site du Patrimoine mondial. Il vaau-delà des murs de la «médina» pourenglober une entité urbaine, danstoutes ses expressions y compris lesregistres de 19ème et 20ème siècles. Un véritable imbroglio pour le nonaverti, source de confusion et demalentendu, qui participe, pour unegrande part, au maintien de La Cas-bah d’Alger dans la situation quenous connaissons, malgré les effortsconsentis par l’Etat pour sa réhabili-tation: confusion d’échelles (site his-torique, site du patrimoine mondial,secteur sauvegardé), enchevêtrementdes instruments (monuments historiques,
instruments d’urbanisme) et imprécisiondes prérogatives et attributions (cul-ture, urbanisme, wilaya, communes). Pour illustrer nos propos, nous rap-pelons le point de vue sur le sujet d’unexpert architecte de l’Unesco, spécia-liste des centres anciens, M. Brodo-vitch, invité par l’Algérie, en 2007,pour étudier PPSMVSS de La Cas-bah d’Alger et faire des recomman-dations de mise en forme finale dudocument avant sa mise en œuvre.Dans son rapport, il fera, entre autres,les recommandations suivantes:- «Renforcer la coordination des dif-férents acteurs, et faciliter la prise dedécision, par notamment la créationd’un «Commissariat» à La Kasbah»placé sous l’autorité du Gouverne-ment qui serait à même de mener àbien la mise en œuvre du plan desauvegarde». «Renforcer les capaci-tés de la Direction du Patrimoine dela wilaya, service d’expertise, de con-seil et d’animation, à disposition duCommissariat».- «Accompagner les travaux d’urgen-ce par des réhabilitations d’immeu-bles privés et publics. Il est bien entendu, ici, que danscette signification, c’est l’identité desacteurs et des niveaux d’intervention,qui sont sollicitées, pour déterminerla planification et dégager les méca-nismes de mise en œuvre, dans lecadre d’une démarche consensuelle,commandant, inévitablement, uneapproche intersectorielle:
DU PAYSAGE URBAINHISTORIQUE (2011)Le 10 novembre 2011, l’Unescoavait adopté une «Recomman-dation concernant le paysage
urbain historique», qui répond àl’évolution historique des paradigmesen matière de culture et de patrimoi-ne, commandant de nouvelles appro-ches, notamment dans le domainede la conservation du patrimoine ur-bain, en encourageant, notamment,l’initiative locale. Dans son article 2, cette Recom-mandation a exhorté les Etats mem-bres pour intégrer les normes et prin-cipes énoncés, dans leurs législationset institutions. L’Algérie, n’a pas pro-fité de cette opportunité, la loi n°98-04 n’a connu aucun amendementdepuis sa promulgation en 1998, con-tinuant à être régie par les mécanis-mes du «Monument historique». Les raisons qui ont présidé à unchangement de paradigme dans la
gestion des ensembles historiques,sont multiples : les changements cli-matiques, la démographie, les proces-sus de décentralisation, le tourismede masse, l’exploitation commercia-le du patrimoine culturel et la libéra-lisation des échanges mondiaux. Tousces facteurs qui font pression sur ledéveloppement des villes, étaient in-connus au moment où a été adoptéela Recommandation Unesco de 1976,relative aux ensembles historiques. Ilfallait trouver de nouveaux mécanis-mes qui intègrent les nouvelles con-traintes. Ainsi sera adoptée, en 2011,l’idée du paysage urbain historiqueen tant qu’approche de la conserva-tion du Patrimoine urbain. Une ap-proche de préservation de l’unité ur-baine qui consiste à intégrer les stra-tégies de conservation, de gestion etd’aménagement des territoires ur-bains historiques dans les processusde développement local et d’urbanis-me, selon le principe du développe-ment durable, qui fait du patrimoineurbain et sa gestion durable, les pré-requis du développement Ce sont làquelques stations que nous pensonsutiles, pour contenir les multiples etdiverses facettes qui participent d’unvéritable diagnostic d’un tissu urbainvivant emblématique, La Casbahd’Alger, un lieu permanent de cons-truction et de reconstruction mémo-rielle et identitaire, un Melting-pot,témoin d’une stratification d’influen-ces et de brassage de cultures, qui adéterminé sa singularité et son origi-nalité. C’est dans cet esprit qu’elle aété inscrite, en 1991, sur la liste duPatrimoine national puis, en 1992,sur celle du Patrimoine mondial del’Unesco. Après La Casbah d’Alger,le système secteur sauvegardé a étélargement étendu à l’échelle du terri-toire, un bilan est sollicité pour éva-luer les acquis d’une expériencecoûteuse financièrement.
*DrRef.(1)Communication prononcée,le 23 février 2007, à l’occasionde la commémoration de laJournée de La Casbah d’Alger. (2) Opposé à la vision «élitiste» dela Culture, le courant progressistedes années soixante-dix et à leurtête feu Mostefa Lacheraf, soutenaitl’option « Culture populaire »qui, pour l’Algérie est le ferment,le «stimulant de l’appétit créateur »et l’«adjuvant de la culture écriteet de l’esthétique nationale.
E ST10Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021
22 joumada el oula 1442
Horaires des prières pour Constantine et ses environs
El Fedjr06h15
Dohr12h40
Assar15h16
Maghreb17h37
Icha19h01
Ali Chabana
Quel sens peut-on donner au
vocable culture à Tébes-
sa ? Plusieurs variantes
viennent à l’esprit des gens quand
ils sont interrogés sur la question de
la culture, ses diverses manifesta-
tions. Ainsi il est difficile de définir
la culture, parce que c’est un tout
touchant à des pans entiers de la
société, donc il est parfois compli-
qué de saisir ses contours. Il est à
la fois le volet artistique, littéraire,
édition ou encore théâtre, cinéma
et patrimoine historique, immobi-
lier, folklore… Depuis toujours, les
activités dites culturelles à Tébessa
font polémique parmi les initiés,
ceux qui se désignent par les culti-
vés de la ville. Un sujet à débats qui
n’en finissent plus, où chacun va de
sa propre vision pour dire que ceci
est culturel et que cela ne l’est pas,
avec des à-priori et des préjugés
naturellement.
Alors comment peut-on procéder
à normaliser le champ culturel se-
lon des aspects unifiés sans trop
s’attarder sur les détails superflus ?
Autrement dit, y a-t-il une grille de
Les services de la sûreté de daï- ra d’Aïn Kebira relevant de la
sûreté de wilaya de Sétif ont saisi90.000 DA en faux billets de la ca-tégorie 1.000 DA et 2.000 DA etarrêté un individu spécialisé dansla falsification de la monnaie natio-nale, a-t-on appris lundi du respon-sable de la cellule de communica-tion et des relations publiquesauprès de ce corps de sécurité, lecommissaire de police Abdeloua-hab Aissani. L’opération qui s’ins-crit dans le cadre de la lutte contretoutes formes de criminalité a per-mis également la saisie de 110.000DA qui pourraient être les revenus
Pas moins de 324 foyers lo-calisés dans la commune
frontalière de Hammam BeniSalah relevant de la daïra deBouhadjar (El Tarf) ont été rac-cordés au réseau de distributionde gaz naturel, a-t-on apprisauprès des services de la wilaya. Destinée à améliorer les con-ditions de vie des populationsrurales notamment, l’opérationde raccordement de cette com-mune a été effectuée lors d’unecérémonie présidée, jeudi, parle premier responsable de la wi-laya qui a indiqué que 23 surun total de 24 communes ontété ainsi couvertes. D’un coût global de près de
Une quantité de plus de 15.000comprimés de produits phar-
maceutiques de fabrication étran-gère a été saisie par la brigade mo-bile des douanes algériennes de lawilaya de Biskra, apprend-on lun-di du chef de l’inspection principa-le de ce corps constitué. L’opération de saisie, effectuéepar cette brigade dans le cadre de
La générale de la pièce théâ-
trale «El Bir» (le puits) pro-
duite par l’association «Oud-
jouh el masrah» de Blida a
été présentée lundi au Théâ-
tre régional de Constantine
TRC Mohamed-Tahar Ferga-
ni en l’absence de public, à
l’exception de quelques artistes
et des journalistes en raison de
l’épidémie de la Covid-19.
Mise en scène par Leila Bena-
tiya, d’après un texte théâtrale
du dramaturge, prosateur et
poète irlandais, John Milling-
ton Synge (1871-1909) ,
«The well of saints», adapté
par Amirouche Rebat, la piè-
ce est centrée sur un vieux
couple non-voyant qui rêve
d’un lendemain meilleur et
conçoit dans leur monde in-
térieur, la vie en rose et les
gens plein de bonté, de gé-
nérosité et d’entraide.
Ce couple rencontre un gué-
risseur qui leur propose l’eau
miraculeuse du puits pour re-
couvrer la vue.
Le miracle arriva et le couple
retrouve la vue et découvre la
brutalité et l’implacabilité des
hommes. Déçu par la vie qu’il
pensait meilleure, le couple re-
devient aveugle, refuse un nou-
veau miracle et préfère la céci-
té qui leur fait retrouver leur
CONSTANTINEThéâtre : la pièce «El Bir»
sur les planchesmonde intérieur, tellement
meilleur. Les rôles de cette
œuvre théâtrale d’une heure et
demie ont été campés par Mo-
hamed Berik Chaoueche, Lei-
la Benatiya, Amirouche Rebat,
Fatiha Messaoui et Faycal He-
maili, sur une scénographie de
Mohamed Berik Chaouche.
Selon le directeur du TR-
Constantine, Ahmed Mireche,
la générale de la pièce «Le
puits» consolide «la relance de
l’activité théâtrale à Constanti-
ne après une pause imposée
par les répercussions du coro-
navirus». Il a également rele-
vé que la présentation de la
générale de la pièce théâtra-
le «El Bir» s’inscrit dans le
cadre des directives du mi-
nistère de la Culture et des Arts
visant l’accompagnement des
associations et des coopératives
culturelles, bénéficiaires du
Fonds national pour le dévelop-
pement de l’art, de la technique
et de l’industrie cinématogra-
phiques et de la promotion des
arts et des lettres.
Le théâtre Mohamed-Tahar
Fergani avait relancé ses ac-
tivités en présentant, en dé-
cembre dernier, avec la pro-
duction et la présentation de
la générale de la pièce théâ-
trale «Maquillage».
EL-TARFTrafic de mercure :
2 mandats de dépôt
Cent soixante-cinq (165)grammes de mercure
blanc destinés à la contreban-de ont été saisis au niveau dela commune frontalière d’ElTarf, a-t-on appris lundi auprèsdu chargé de la communicationde la sûreté de wilaya. Agissant sur la base d’une in-formation faisant état d’une ten-tative de contrebande que deuxindividus, issus de la wilaya deSétif, s’apprêtaient à effectuerle premier jour de l’an, les ser-vices de police ont ouvert uneenquête qui s’est soldée parl’identification des présumés
coupables, a ajouté le commis-saire principal, Mohamed Ka-rim Labidi. Les deux individus,âgés d’une trentaine d’années,ont été arrêtés à bord d’un vé-hicule touristique dans la villed’El Tarf et la fouille minutieu-se du véhicule a permis de sai-sir cette quantité de mercureblanc soigneusement dissimu-lée, a-t-on précisé. Poursuivis pour association demalfaiteurs et contrebande, lesdeux mis en cause ont été pla-cés sous mandat de dépôt parle magistrat instructeur près letribunal d’El Tarf.
Extension du réseaude gaz naturel
190 millions de dinars, cetteopération a nécessité la réali-sation d’un linéaire de 3,272km pour le réseau de trans-port et 9,353 km pour celuide la distribution, a précisé lamême source. Une autre opération similaireest par ailleurs prévue à la mi-janvier courant au profit despopulations de la communed’Oued Zitoune, ce qui porterale taux de couverture, selon lewali Harfouche Benarar, à72%. Le taux de couverture enénergie électrique dans la wi-laya d’El Tarf est actuellementà 98%, alors que celui du gazde ville a atteint près de 71%.
BISKRAContrebande: plus de 15.000 comprimés
de produits pharmaceutiques saisisla lutte contre la contrebande sur laroute nationale 46 (RN 46) reliantles wilayas de Biskra et M’sila, apermis la saisie d’une quantité de15.500 comprimés de produitspharmaceutiques de fabricationétrangère, a indiqué à l’APS Abder-rahmène Sedira. Les substancespharmaceutiques saisies, dont lavaleur a été estimée à 166 millions
de dinars, étaient dissimulées dansles roues de secours d’un camionsemi-remorque, a-t-il précisé. Ensus de la saisie de cette quantité deproduits de contrebande et du ca-mion utilisé à cet effet, un suspectimpliqué dans cette affaire a étéarrêté et présenté devant les instan-ces judiciaires concernées, a ajou-té M. Sedira.
SÉTIFSaisie de 90.000 DA en faux billets
de la vente des faux billets de ban-que, a-t-il précisé. Agissant sur la base de renseigne-ments dénonçant un inconnu quifait écouler sur le marché de fauxbillets de banque, les policiers ontaussitôt lancé les recherches et lesinvestigations et sont parvenus àidentifier l’individu recherché etconnaître les endroits qu’il fréquen-té, a ajouté le commissaire de poli-ce Aissani qui a indiqué que le misen cause a été arpenté en flagrantdélit en possession de billets debanque qui paraissaient faux à pre-mière vue. Poursuivant l’investiga-tion et en s’appuyant sur les résul-
tats de l’expertise, les policiers ontconfirmé que la somme de 90.000DA en billets de banque de la caté-gorie 1.000 DA et 2.000 DA por-tait la même série de numérotationfalsifiée, alors que les 110.000 DAconstituant les revenus de cette ac-tivité illégale étaient conformes, arévélé la même source, précisantqu’une enquête approfondie a étéouverte dans cette affaire. Aprèsl’achèvement de toutes les procé-dures légales, un dossier judiciairea été élaboré à l’encontre de la per-sonne suspecte qui a été présentéedevant les instances judiciaires con-cernées, a-t-on conclu.
TÉBESSA
Une culture à vision multiplelecture qui pourra orienter et gui-der les gens et les mettre sur le bonchemin d’une appréciation plus oumoins acceptée par le plus grandnombre de sujets concernant laquestion de la culture ? A Tébes-sa, la notion de culture varie d’aprèscertains paramètres sociaux de ni-veau d’instruction, d’intégrationsocio-économique et d’autres critè-res. La culture fortement adminis-trée est souvent décriée, car les avisrecueillis affirment qu’elle (culture)perd ainsi de sa véracité, de sa no-blesse et de sa vocation premièrede créativité. D’autres pensent quela culture doit être vulgarisée dansles milieux populaires et ne devrapas être uniquement élitiste desti-née à une frange de la société par-ce qu’elle représente un des leviersdu progrès de la collectivité. Et sur-tout ne pas instrumentaliser le faitculturel à des fins idéologiques,partisanes, entre autres. Quand une manifestation culturel-le quelconque est organisée, lesvoix se lèvent pour dire certainesvérités sur les programmes et leurscontenus, sur le choix des sites abri-tant les activités, les horaires et l’or-
ganisation elle-même. Tout un cha-cun estime de son côté l’utilité detel ou tel acte culturel, une produc-tion théâtrale, un tour de chants, unspectacle pour enfants, une projec-tion filmique. Pourquoi toutes cesmanifestations se font souvent endehors de la présence du public,faute d’une campagne médiatiqueet promotion des produits cultu-rels qu’il fallait présenter, pro-mouvoir et rendre accessible aupublic. Enfin, sera-t-il préférableet mieux adapté de revoir cer-taines méthodes et modes defonctionnement de la tenue desprogrammes culturels, leur don-ner plus de consistance, les met-tre à la disposition des différentescatégories du public, en tenantcompte des goûts de la popula-tion ciblée, mais aussi médiati-ser le plus possible les acteursde la chose Cul ture , quandceux-ci méritent d’être mis au-devant de la scène, pour le biend’un secteur qui faut-il le répé-ter devra être débarrassé des sco-ries et des inutilités, véritable écrannoir se dressant devant l’objectifd’une culture à vision multiple.
CENTRE 11Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021
22 joumada el oula 1442
Horaires des prières pour Alger et ses environs
El Fedjr06h29
Dohr12h54
Assar15h29
Maghreb17h50
Icha19h14
Deux personnes d’une même
famille sont mortes, lundi à
Aïn Benian (Aïn Deflar), in-
toxiquées au monoxyde de carbo-
ne, émanant de leur appareil de
chauffage, installé dans un pou-
lailler, a-t-on appris auprès du char-
gé de communication de la direc-
tion locale de la Protection civile.
« Deux frères (28 et 31 ans), ont été
retrouvés morts, lundi, dans leur
poulailler situé à la cité Bennou-
na de Aïn Benian (55 km au
nord-est du chef-lieu de wilaya)
suite à l’inhalation du monoxy-
Près de 5 kg de drogues ont été
saisis, dernièrement, par la Bri-
gade de recherches et d’interven-
tion (BRI) de la Sûreté de wilaya
de Boumerdès, avec l’arrestation
de 2 individus à Larbaàtache (ouest
de la wilaya), a-t-on appris, lundi,
auprès de ce corps sécuritaire. «La
BRI a saisi de 5 kg de kif traité,
auprès de personnes qui ont été
arrêtées, suite à une information
portant sur une personne transpor-
Deux présumés voleurs de câ
bles électriques arrachés sur un
tronçon de la ligne Bejaia-Bouira,
à hauteur du col de Chélata, situé
à cheval entre Akbou (Bejaia) et
Bouzguene (Tizi-Ouzou), ont été
neutralisés par la gendarmerie alors
qu’ils vandalisaient le réseau, a-t-
on indiqué, lundi, dans un commu-
Une perturbation de l’alimen-tation en électricité est pré-
vue jeudi 7 janvier 2021 dansun quartier à Ouled Fayet, se-lon un communiqué publié lun-di par la direction de Distribu-tion de Bologhine (CDB), rele-vant de la Concession de Distri-bution d’Alger (CDA). Cette per-turbation sera causée par destravaux d’entretien des postesélectriques et s’étalera, de 9h à
Les éléments de la Sûreté d’Alger ont arrêté 4 indivi-
dus et saisi plus de 220 compri-més psychotropes, a indiquélundi un communiqué de cesservices. Selon la même sour-ce, la Brigade de la police judi-ciaire, relevant de la circonscrip-tion administrative de Dar ElBeida ont arrêté 4 suspects im-
Le ministre de l’Agriculture et du
Développement rural, Abdel-
hamid Hamdani a procédé lundi
dans la wilaya déléguée d’El-Me-
nea au lancement des travaux de
réalisation d’un siège central pour
l’Office de développement de
l’Agriculture industrielle en terres
sahariennes (ODAS). Créé par dé-
cret exécutif n° 20-265 du 22 sep-
tembre 2020 et publié au Journal
officiel n° 57, cet établissement a
pour mission d’assurer la promo-
tion des investissements agricoles et
agro-industriels par la mise en va-
leur des terres sahariennes, la ges-
tion rationnelle du portefeuille fon-
cier qui lui est confié par l’Etat, de
procéder au sein de ce portefeuille
à la délimitation des périmètres sus-
ceptibles d’accueillir les grands pro-
jets d’investissements agricoles et
agro-industriels et de réaliser des
études techniques approfondies à
travers les bureaux d’études spécia-
lisés. L’ODAS, dont les prérogatives
s’étendent sur l’ensemble des wi-
layas sahariennes, a également
pour objectif d’accompagner les
porteurs de projets dans l’obtention
des avantages prévus par la légis-
lation en matière d’investissement
sur la base de critères de sélection
fixés à cet effet ainsi que dans tou-
tes actions en rapport avec la réali-
sation et le fonctionnement du pro-
jet, selon sa présentation. Il est ap-
Près de 2,2 milliards de DAest le montant global des
factures d’eau impayées par lesclients de l’unité de Tizi-Ouzoude l’Algérienne des eaux (ADE),a indiqué, lundi, un communi-qué de cette entreprise. «L’unitéde l’ADE de Tizi-Ouzou est con-frontée à l’épineux problèmedes créances détenues par saclientèle, dont le montant totalavoisine les 2,2 milliards de DA,dont 1,3 milliard détenu par lesménages», est-il rapporté dansle même document. Cette situation «impacte néga-tivement» le service public del’eau, a déploré l’unité de Tizi-Ouzou, dont «la trésorerie est sé-rieusement affectée, mettant lesvoyants au rouge et ce, en dé-pit des efforts fournis», a-t-onajouté. Touchée «de plein fouet»par la crise sanitaire liée à laCovid-19, l’unité locale del’ADE doit aussi faire face aux
AÏN DEFLA
Monoxyde de carbone:décès de 2 frères
de de carbone émanant d’un ap-
pareil de chauffage fonctionnant au
gaz butanee, a indiqué le capitaine
Kamel Hamdi.
Les victimes après avoir allumé
un appareil de chauffage fonction-
nant au gaz butane pour chauffer
le poulailler qui renfermait un grand
nombre de poussins, ont décidé d’y
passer la nuit sont mortes après
avoir inhalé du CO, a-t-il précisé.
Les services de la Protection civi-
le ont été informés de ce drame par
le biais de citoyens vers la mi-jour-
née. Les victimes ont été évacuées
à la morgue de l’hôpital de Milia-
na, a-t-il souligné, faisant état de
l’ouverture d’une enquête par les
services de la police scientifique
en vue d’élucider les circonstan-
ces de cet accident. «Les victi-
mes du tueur si lencieux sont
toujours aussi nombreuses en dé-
pit des campagnes de sensibilisa-
tion lancées par les services de la
Protection civile», a regretté le ca-
pitaine Hamdi, redoutant que la si-
tuation ne s’exacerbe avec le froid
glacial qui sévit dans nombre de ré-
gions du pays.
BOUMERDÈSDeux trafiquants de drogue
sous les verroustant cette quantité de drogue», a in-
diqué, à l’APS, le chargé de la com-
munication à la Sûreté de wilaya,
le commissaire de police Krimou
Touati. Il a signalé l’arrestation
de l’un des suspects à bord d’un
véhicule touristique, en compa-
gnie de sa famille.
La fouille du véhicule, après auto-
risation du procureur de la Répu-
blique, a permis de découvrir, se-
lon la même source, «50 plaquet-
tes de kif, d’un poids de 5 kg, dissi-
mulées dans l’airbag du véhicule»,
a-t-il précisé. L’interrogatoire du
suspect a permis, par la suite, l’ar-
restation de son complice, originai-
re de la même commune de Lar-
baàtache. Une procédure judiciai-
re a été instruite contre les 2 mis en
cause dans cette affaire, qui ont été
présentés devant les autorités judi-
ciaires compétentes, selon le com-
missaire de police Krimou Touati.
BÉJAÏAVol de câbles électriques :
deux arrestationsniqué du groupement de Bejaia.
L’opération s’est soldée par l’arres-
tation des mis en cause et la récu-
pération sur site de 2 q de câbles,
en l’occurrence, du fil torsadé en
aluminium de 2,5mm de diamètre,
utilisé usuellement dans les instal-
lations de haute tension a-t-on pré-
cisé. Les 2 présumés voleurs ont été
surpris en flagrant délit en train de
porter atteinte à l’intégrité d’une li-
gne qui n’est pas encore mise en
service. Après la découpe, ils char-
geaient les câbles dans un véhicule
utilitaire stationné sur les lieux. Un
dossier judiciaire a été monté con-
tre eux et présenté aux autorités
compétentes, a-t-on ajouté.
GHARDAÏAProjet de siège de l’ODAS
pelé aussi à assurer le suivi et l’éva-
luation de la mise en œuvre des
projets d’investissements, à veiller
au respect du cahier des charges et
à lutter contre la bureaucratie.
S’exprimant en marge du lance-
ment du projet, M. Hamdani a ex-
horté les autorités locales à accélé-
rer le rythme de réalisation de cet-
te structure et de veiller au respect
des normes de construction.
Le ministre de l’Agriculture et la
délégation qui l’accompagne ont
visité, en outre, la première ferme
pilote de l’agriculture saharienne
« sous pivots » d’El-Menea. D’une
superficie de près de 1.800 ha, la
ferme pilote, lancée en 1988 par un
céréaliculteur spécialisée, en plus
de la céréaliculture et le maraîcha-
ge, dans la production de « semen-
ces », est devenue une ferme
« école » et un exemple pour l’in-
vestissement dans les cultures stra-
tégiques (céréales, pomme de ter-
re, lait et dérivés, etc.). M. Abdel-
hamid Hamdan a soutenu, dans ce
contexte, que l’Etat accompagne les
investisseurs dans différents domai-
nes, technique et équipement, la
mobilisation des ressources hydri-
ques et énergétique. Le ministre a
indiqué, par ailleurs, que son dé-
partement allait entamer une révi-
sion des différents dispositifs de
soutien à l’Agriculture et leur mise
à niveau et en conformité avec la
réalité actuelle. Il a aussi relevé
qu’une Station régionale de l’Insti-
tut nationale des grandes cultures
sera réalisée pour améliorer le ren-
dement et la productivité et, par
la même, accroître la production
des cultures stratégiques, avant
de valoriser les potentialités de
la région et d’appeler à redou-
bler d’efforts pour augmenter la
production agricole, particulière-
ment pour les produits stratégiques
tels que les céréales et le lait afin de
réduire la dépendance de l’étran-
ger et atteindre l’autosuffisance,
voire aller vers l’exportation.
La délégation a pu se rendre
compte sur site de la qualité de l’ex-
périence pionnière de la céréalicul-
ture à El-Menea, spécialement en
matière de production de la semen-
ce locale, avec une bonne maîtrise
de l’économie de l’eau d’irrigation.
Auparavant le ministre de l’Agricul-
ture et du Développement rural a
inauguré le siège de l’unité de la
coopérative des céréales et légumes
secs (CCLS) à El-Menea avant de
visiter un périmètre agricole au lieu-
dit ‘Oued El-Hadjra El-Beida’ et
une ferme de produits locaux dé-
nommée ‘Kheirat Bladi’ à Hassi-
Lefhal. Le ministre de l’Agriculture
a présidé en fin d’après-midi, à
Ghardaia, une rencontre avec les
professionnels et partenaires du
secteur des 10 wilayas du Sud.
ALGERPerturbation de l’alimentation
en électricité demainà Ouled Fayet
16h du même jour, dans la cité‘432 logements LPP, à Semrou-ni dans la commune de OuledFayet, en partie, précise la mêmesource. La CDA et la CBD met-tent à la disposition de leur clien-tèle le n° 3303 pour plus d’in-formations, tout en s’excusantpour les désagréments que pour-rait occasionner cette coupurede l’alimentation électrique, con-clut le communiqué.
Saisie de psychotropes,2 arrestations
pliqués dans des affaires d’ac-quisition et de trafic de stupé-fiants et ce, dans les quartiersde Bab Ezzouar, Bordj El Kiffanet Café Chergui, outre la saisiede 229 comprimés de psycho-tropes et de 13.800 DA. Les misen cause ont été déférés devantles juridictions territorialementcompétentes.
TIZI OUZOUADE: 2,2 milliards de dinars
impayés
charges de gestion (facturesénergétiques, masse salariale,approvisionnements, produitsde traitement et achats divers)»,a-t-on observé. Cette même entreprise quiassure quotidiennement la dis-tribution de 274.000 m³ d’eaupour une population dépassant1,16 million d’habitants, a lan-cé une vaste campagne de re-couvrement des créances im-payées, à travers l’ensemble deses agences commerciales. «Lebut de cette opération est deredresser l’équilibre financier, etpartant, améliorer et pérenniserle service public», a-t-on souli-gné de même source. Aussil’ADE a invité les clients concer-nés à «se rapprocher des agen-ces commerciales, avant le 14janvier courant afin de régler lescumuls des dettes impayées, oude bénéficier d’un échéancierde paiement», a-t-on ajouté.
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 202112 ORAN
D. B.
En l’absence de passerelles sur
la majeure partie du quatriè
me boulevard périphérique,
les poids lourds et autres engins de
travaux publics sèment la terreur
causant quotidiennement des dé-
gâts matériels et parfois fauchant
la vie aux usagers de la route. Les
«accidents» et autres malheureux in-
cidents provoqués par ces engins de
la mort, qui ont carte blanche pour
circuler dans la ville en pleine jour-
née, ne cessent de progresser de-
vant le laxisme des services concer-
nés. Les drames causés quotidien-
nement non seulement à Oran mais
dans tout le pays par ces monstres
de la route ne peuvent aucunement
être qualifiés d’accidents vu le ca-
ractère souvent prémédité des
chauffards qui violent en toute im-
punité le code de la route.
Peut-on parler d’accident quand
un poids lourd roule à plus de 120
kilomètres sur le 4ème bd périphéri-
que, alors que la vitesse maximale
pour les véhicules légers est de 100
kilomètres ? Peut-on parler d’acci-
dent quand un camion roule sans
plaques de freins ? Peut-on parler
d’incident imprévu quand une
chargeuse sur pneu, une niveleu-
se, une pelle mécanique ou un cha-
riot élévateur (clark) déambulent en
intra-muros sous les regards com-
plaisants de nos policiers ? Et en-
Rachid Boutlelis
Le cadavre d’un jeune hom
me a été rejeté, avant-hier, par
les vagues sur le rivage de la petite
localité La Madrague, dépendante
administrativement de la municipa-
lité de Bousfer, apprend-on de
sources sécuritaires. A l’heure où
nous mettons sous presse, le corps
en décomposition avancée n’a pas
encore été identifié. La dépouille
a été déposée par les ambulanciers
de la protection civile au niveau du
service de la médecine légale de
l’hôpital Dr Tami Medjbeur du chef-
lieu de la daïra d’Aïn El Turck. Une
enquête a été ouverte par les élé-
ments de la brigade de gendarme-
rie nationale territorialement com-
pétente. Notons qu’il s’agit du troi-
sième corps sans vie rejeté par la
mer en l’espace de trois mois.
En effet, les cadavres de deux jeu-
nes harraga ont été rejetés par la
mer, au cours du mois d’octobre
dernier, en un intervalle de temps
d’une semaine, respectivement sur
ILS NOUS ONT QUITTES... HIER
Taib Abdelkader, 71 ans, Point du jour
Marza Bouchra, 14 ans, Derb
Boukraâ Kheïra, 83 ans, Les Amandiers
Belhabi Miloud, 84 ans, Othmania
Horaires des prières pour Oran et ses environs
El Fedjr06h43
Dohr13h09
Assar15h47
Maghreb18h08
Icha19h31
22 joumada el oula 1442
J. Boukraa
En dépit des campagnes de sen
sibilisation menées avec le con-
cours de l’entreprise de distribution
de l’électricité et du gaz (Sonelgaz),
les accidents domestiques liés au
gaz de carbone sont toujours d’ac-
tualité. L’asphyxie de l’humain est
une urgence médicale. Convain-
cues du fait qu’il s’agit d’un pro-
blème de prise de conscience, la
protection civile et la Sonelgaz
mènent depuis quelques jours une
autre campagne de sensibilisation.
L’initiative vise à expliciter les con-
ditions d’installation et de raccor-
dement au gaz à l’intérieur des ha-
bitations et d’utilisation des appa-
reils normalisés pour éviter les ac-
cidents domestiques mortels liés
aux fuites et à l’inhalation de gaz.
L’action de sensibilisation cible,
K. Assia
Les chefs de daïras sont désor
mais appelés à accélérer l’opé-
ration d’affichage des listes des bé-
néficiaires des logements sociaux.
A ce titre le wali d’Oran a instruit
les responsables concernés à acti-
ver l’étude des dossiers et l’afficha-
ge des listes. Cette opération sera
suivie du relogement des familles
suivant un calendrier qui sera éta-
bli par les services concernés. En
effet, le relogement des familles de-
vra se faire tout au long de ce 1er
semestre, de quoi donc répondre
aux attentes des bénéficiaires dont
certains attendent depuis 3 ans, tel
le cas du quartier Choupot.
Tout en insistant sur le respect des
délais, le wali d’Oran a également
mis l’accent sur la nécessité d’accé-
lérer les travaux de VRD des chan-
tiers en cours. Un suivi régulier a
été demandé pour s’enquérir de
l’avancement de ces opérations
qui sont souvent à l’origine des
retards dans la réception des lo-
gements. Près de 40.000 loge-
ments, toutes formules confon-
dues, en cours de réalisation dans
la wilaya d’Oran, seront attribués
à leurs bénéficiaires par étapes au
courant de 2021, a annoncé, il y
a quelques jours le wali, Mes-
saoud Djari. Faisant le point de
la situation sur le développement
dans la wilaya dans une conféren-
ce de presse, le wali d’Oran a in-
diqué qu’il sera procédé à la dis-
tribution jusqu’à la fin du 1er se-
Bousfer
Un cadavre rejeté parla mer près de la Madrague
une plage de la commune de Bou-
zedjar dans la wilaya d’Aïn Témou-
chent et celle de la petite localité
de Bousfer Plage. Agés respective-
ment de 17 et 20 ans, ces deux jeu-
nes harraga, des riverains de la lo-
calité de Paradis Plage, dans la
chef-lieu de ladite daïra, ont été
portés disparus durant une quin-
zaine de jours au large du village
de Cap Blanc dans la daïra de
Boutlélis. Quelques heures avant le
naufrage, ils se sont entassés avec
cinq autres jeunes compagnons
d’infortune sur une embarcation
brinquebalante et ce, pour tenter
la folle traversée à partir d’une pla-
ge de la municipalité d’Aïn El
Turck. En s’éloignant au large, leur
chaloupe a commencé à prendre
de l’eau en menaçant de sombrer
à tout moment, ce qui a obligé les
sept jeunes harraga à tenter de re-
gagner le rivage à la nage. Cinq
d’entre eux ont eu la vie sauve dans
ce sordide sinistre, tandis que
deux autres ont péri fort malheu-
reusement.
En perspective de la distribution
de 23.000 logements LPL
Les chefs de daïras instruitspour activer l’affichage
des listesmestre de l’année prochaine de
23.000 logements publics locatifs
(LPL) dont environ 19.000 loge-
ments location-vente (AADL) et
1.200 logements promotionnels
aidés (LPA) faisant partie de l’an-
cien programme. Le chef de l’exé-
cutif de la wilaya a fait savoir qu’il
sera programmé, dans une 1re éta-
pe à fin-mars prochain, la distribu-
tion de 14.600 logements de diffé-
rentes formules dont 65.00 loge-
ments publics locatifs (LPL), 7.700
logements location-vente AADL et
430 LPA ancien programme. Dans
une 2ème étape, à la fin du mois de
juillet prochain, il sera procédé à la
distribution de 22.000 logements,
toutes formules confondues, dont
10.000 LPL selon le nombre de
points, de même que 11.000 loge-
ments location-vente (AADL) et 140
LPA ancien programme, a-t-il fait
savoir. Messaoud Djari a indiqué
que ses services ont dénombré, jus-
qu’aujourd’hui, plus de 175.000
demandes de logements de diffé-
rentes formules.
Toutes les commissions des daï-
ras dans leur ensemble ont été ins-
tallées et mises à contribution et
sont à pied d’œuvre pour parache-
ver les enquêtes et étudier les dos-
siers, préalablement notés, selon les
critères en vigueur. M. Djari a assu-
ré du suivi des différents projets de
logements, en cours de réalisation,
et instruit les entreprises de rattra-
per les retards enregistrés en renfor-
çant les chantiers pour livrer les lo-
gements dans les délais impartis.
4ème boulevard périphérique
Les poids lourds et les enginssèment la terreur
fin a-t-on le droit de parler d’acci-
dent lorsqu’un poids lourd trans-
portant des matières dangereuses
et inflammables roule à tombeau
ouvert et se livre à des dépasse-
ments périlleux sur la route ?
Ces monstres de la route laissent
souvent après leur passage déso-
lation et deuil et les exemples ne
manquent pas ces derniers temps.
L’année dernière deux ouvriers
chargés du nettoiement ont été
mortellement fauchés et deux
autres blessés sur ce même axe. Il
y a quelques mois une chargeuse
sur pneu a écrasé littéralement un
véhicule qui était stationné sur la
route près du bd Millénium. Heu-
reusement le véhicule était vide au
moment de cet «accident». La voi-
ture a été totalement endommagée
et elle n’est même pas bonne pour
la casse. Un autre véhicule a été
aussi endommagé lors de cet «ac-
cident». Auparavant une vieille
femme a été mortellement écrasée
par un poids lourd sur la route de
Sidi El Bachir. Dans le rond-point
de la cité Djamel qui est un passa-
ge obligatoire pour les poids lourds
qui veulent rejoindre le port
d’Oran, les «accidents» et autres
collisions impliquant ces monstres
sont devenus un fait banal.
Tous les jours des voitures sont
endommagées par les camions de
grand tonnage. La circulation auto-
mobile est régulièrement interrom-
pue à cause des ces poids lourds
qui tombent en panne ou déver-
sent leurs cargaisons sur la chaus-
sée. Une semi-remorque a ainsi
bloqué la circulation à ce rond-
point suite au déversement de sa
cargaison composée de grandes
canalisations. Quelques jours
après, un incident similaire s’est
produit au même endroit. Une
autre semi-remorque, qui roulait à
vive allure avant de déraper, a aussi
bloqué la circulation durant pres-
que une journée au rond-point de
Haï Es-Sabah. Outre le non-respect
du code la route et autres compor-
tements répréhensibles, les usagers
de la route n’en peuvent plus de
tous les désagréments causés par
les va-et-vient incessants des poids
lourds qui transportent toutes sor-
tes de matières dangereuses. Le
transport de tuf et autres agrégats
par les poids lourds à titre d’exem-
ple ne se fait pas conformément
aux normes de sécurité provoquant
souvent de graves dommages aux
véhicules légers.
La plupart des conducteurs de
poids lourds ne tiennent pas comp-
te des normes de sécurité pour le
transport des agrégats. Ces derniers
sont tenus par la loi à prendre tou-
tes les précautions possibles et uti-
les pour que le chargement de leurs
véhicules ne puisse pas être une
cause de dommage ou de danger
pour les autres usagers de la route.
Sensibilisation sur les dangers du gaz
La protection civile et Sonelgaz dansles lycées et les universités
outre les collégiens et lycéens en
tant qu’intermédiaires sociaux dans
la propagation des consignes né-
cessaires sur le bon usage du gaz
naturel ou butane, les étudiants
universitaires et l’ensemble des ci-
toyens par l’organisation de rencon-
tres de vulgarisation de proximité,
la distribution de dépliants portant
sur les informations et les précau-
tions à prendre contre le mauvais
usage du gaz et des équipements
électroménagers contrefaits. La se-
maine passée, la campagne a tou-
ché les étudiants de l’Université des
sciences et de la technologie d’Oran
(USTO) Mohamed Boudiaf.
Les installations de gaz ne peu-
vent être mises en service que si
elles ne compromettent pas la sé-
curité des personnes et des biens,
et ces installations doivent être obli-
gatoirement contrôlées et vérifiées
sur leur niveau de sécurité par des
spécialistes homologués par la So-
nelgaz afin de préserver efficace-
ment les utilisateurs de ces instal-
lations selon la protection civile.
Ces accidents sont fréquents en
raison du non-respect des condi-
tions d’utilisation et de sécurité des
appareils à gaz, en dépit des cam-
pagnes de sensibilisation.
Une grande majorité d’habita-
tions sont aujourd’hui dotées de ces
appareils électroménagers qui
comptent parmi les produits les plus
vendus. Toutefois ces dernières an-
nées ces chauffages sont devenus
synonyme de danger lorsqu’il s’agit
de chauffage issu de la contrefaçon.
A Oran, chaque année ces appa-
reils sont responsables de plusieurs
accidents domestiques et font une
moyenne de 50 à 60 victimes en-
tre asphyxiés et morts.
Ph
.: A
rch
.
Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 202113ORAN
J. Boukraâ
Les agressions et empiétements
du réseau souterrain de distri-
bution d’énergie gazière sont tou-
jours d’actualité. Hier tôt dans la
matinée, la conduite principale de
distribution du gaz naturel de la cité
Les Amandiers, a fait l’objet
d’agression causant la coupure
d’alimentation de cette source vi-
tale, pour environ 2.000 abonnés.
L’incident a eu lieu vers 2h15, à
cause des travaux de forage effec-
tué par une société.
L’incident sur cette canalisation
alimentant la cité a engendré une
perforation de la conduite et une
fuite de gaz, nécessitant une répa-
ration. Un périmètre de sécurité a
été établi et les mesures nécessai-
res ont été prises pour maîtriser l’in-
cident et interrompre la fuite. La
conduite principale du réseau de
distribution du gaz naturel a été
réparée par les équipes techniques
de Sonalgaz, quelques heures
après, permettant ainsi la reprise de
l’approvisionnement.
Les constructions et les travaux
de réalisation des projets à proxi-
mité des ouvrages d’alimentation
en gaz naturel et énergie électrique
K. Assia
Incroyable mais vrai, c’est désor
mais le constat désolant et alar-
mant qu’offrent les bus de transport
en commun, en cette période de
pandémie. Depuis plusieurs jours,
les bus assurant le transport ur-
bain sont bondés d’usagers, un
véritable danger en ces temps de
coronavirus où la prudence est de
mise. Ce relâchement a été dé-
noncé par plusieurs citoyens dont
certains se sont déplacé, hier, au
siège de notre rédaction pour signa-
ler le non respect du protocole sa-
El Kerma
L’ex-décharge sera aménagée en parc de loisirs
Des bus bondés d’usagers sans bavettes
Des citoyens inquiets interpellent le walinitaire, dans plusieurs bus dont le
34, le 18, et autres bus, ne se con-
tentant plus de places assisses mais
font embarquer des clients debout
au point où on ne peut plus bou-
ger, souligne-t-on.
Pire encore, certains usagers ne
portent même pas la bavette de
protection alors qu’ils sont collés les
uns aux autres, ajoute-t-on. Les
concernés appréhendent le pire
puisque le bus est le seul moyen de
se déplacer pour le travail ou l’uni-
versité, ce qui les a contraint à dé-
noncer ces comportements irres-
ponsables. Face à cette anarchie,
le collectif de citoyens a lancé, hier,
un appel pressant au wali d’Oran,
afin de renforcer le dispositif de pré-
vention et de contrôle et d’inciter
les transporteurs à respecter le seuil
autorisé de la clientèle soit les 50%
et ce, afin d’éviter toute propaga-
tion du virus.
Ils demandent également l’aide
des pouvoirs publics pour que la
bavette soit portée à bord des bus
et qu’aucune place debout ne soit
autorisée. Toutes ces actions me-
nées vont renforcer la vigilance
et préserver des vies humaines
ajoute-t-on.
Agression sur une conduite
de gaz aux Amandiers
2.000 abonnés pénalisés
Mokhtaria Bensaâd
Au moment où le ministère de
l’Intérieur et des Collectivi
tés locales annonce, à gran-
de pompe, le lancement officiel du
nouveau service électronique faci-
litant le retrait des documents d’Etat
civil à distance, à Oran, la bureau-
cratie a la peau dure avec la pénu-
rie, depuis presque 2 mois, des for-
mulaires de permis de conduire
rose cartonné. Ce document sésa-
me qui permet la circulation en vé-
hicule, se fait de plus en plus rare
dans plusieurs délégations urbai-
Permis de conduire
«Pénurie» de carton rosedans les délégations communales
constituent une préoccupation per-
manente pour les ouvrages éner-
gétiques. Une situation qui trouve
son origine dans l’absence de
coordination entre les entreprises
et autres administrations. L’em-
piétement des ouvrages énergé-
tiques et des espaces dits de pé-
rimètre de protection et de cou-
loir de sécurité, pénalisent les ci-
toyens et sont à l’origine d’énor-
mes préjudices financiers à la so-
ciété, contrainte d’effectuer des tra-
vaux de réparation.
La Sonelgaz souligne que les en-
treprises intervenant sur la voie pu-
blique et les promoteurs sont res-
ponsables de telles situations.
Aussi des projets sont de plus en
plus réalisés au voisinage des
ouvrages de gaz sans respecter le
couloir de servitude même si les
organismes ou les particuliers
concernés, ainsi que les autori-
tés compétentes sont saisis.
Dans un souci de préserver la
continuité du service pour les ci-
toyens, la direction de Distribu-
tion d’Es-Senia invite l’ensemble
des entreprises opérant dans sa
circonspection à consulter ses ser-
vices techniques avant tout démar-
rage de travaux.
nes. Nombreux sont les citoyens qui
ont déposé leurs dossiers de renou-
vellement de permis de conduire et
qui attendent depuis des mois ce
document administratif.
Selon un responsable d’une dé-
légation urbaine, cette pénurie est
devenue fréquente, « nous avons
fait notre demande à la daïra pour
la délivrance de ces cartons roses,
mais en vain.
La réponse a été négative à no-
tre dernière demande il y a deux
jours ». Interrogé sur les raisons de
cette pénurie, notre interlocuteur a
expliqué qu’aucun justificatif de ce
manque de formulaires ne nous a
été fourni. D’habitude, c’est la daï-
ra qui distribue ces cartons roses
aux délégations urbaines pour les
dossiers de permis déposés. La
daïra à son tour est approvisionnée
par la wilaya. Cette dernière est
fournie par le ministère de l’Inté-
rieur à Alger ». Or depuis presque
un mois, nous a confié notre inter-
locuteur, « nous n’acceptons plus le
dépôt de dossiers de permis de con-
duire du fait que nous ne pouvons
pas délivrer ce document ». Pour
les citoyens, cette rareté des cartons
roses est devenue un véritable cas-
se-tête chinois. « D’un côté la rè-
glementation exige le renouvelle-
ment du permis dont la validité a
expiré et de l’autre côté, la bureau-
cratie nous prend en otage du fait
qu’au moment du dépôt de dossier,
on ne nous délivre pas le récépissé
permettant la circulation. La seule
explication qui nous a été donnée
sur les causes de cette pénurie est
le quota très limité de cartons four-
nis par la daïra », nous dira un ci-
toyen qui a déjà tenté de déposer
son dossier de permis de conduire.
« Je me suis présenté pour déposer
mon dossier, il n’a pas été accepté
et aucun récépissé ne m’a été déli-
vré pour circuler, en attendant que
le carton rose soit disponible ».
Sur cette situation, un gérant
d’une auto-école nous a expliqué,
hier, que le problème ne se pose
pas pour les permis de conduire
biométrique. La procédure se dé-
roule normalement sur ce plan.
Mais pour le renouvellement des
anciens permis de conduire, des
citoyens se plaignent souvent de la
lenteur administrative ». Est-ce que
la situation va se rétablir dans les
prochains jours ? Les délégations
urbaines sont dans l’attente d’une
manifestation de la wilaya pour ré-
gler définitivement le problème.
Un aménagement de Oued El Kerma sera
lancé, en 2021, pour éliminer la déchar-
ge anarchique qui l’entoure sur une superficie
de 85 ha et la reconvertir en parc de loisirs au
profit des habitants de la wilaya d’Oran, a in-
diqué le directeur général de l’Agence natio-
nale des déchets (AND), Karim Ouamane.
Dans une déclaration à l’APS, le DG de
l’AND a fait état de plusieurs projets lancés
pour éliminer les grandes décharges anarchi-
ques, dont celle de la commune d’El Kerma, à
Oran où l’opération d’élimination des déchets
a été achevée, en attendant la reconversion
de ce site en parc de loisirs, devant être mis en
service courant 2021. S’inscrivant dans le ca-
dre de la stratégie du ministère de l’Environ-
nement, visant à dépolluer et préserver l’envi-
ronnement, ce projet vient compléter le pro-
gramme déjà mis en œuvre pour éliminer les
décharges anarchiques, à l’instar de Oued
Smar (Alger), El Berka Zarka (Annaba) outre
les décharges anarchiques de Tiaret et de Té-
bessa, a ajouté le premier responsable de
l’AND. Précisant que 15 grandes décharges
anarchiques avaient été éliminées, à la faveur
de programme, M. Ouamane a fait savoir que
l’étude relative à la décharge de Oued El Ker-
ma sera bientôt achevée et que des arbres se-
ront plantés sur une superficie de 45 ha.
Quant aux 40ha restants, ils abriteront des
espaces de jeux, de loisirs, et de sports, selon
le même responsable qui a fait état de l’amé-
nagement de sentiers pour le cross-country et
la création des structures de servicesx à même
de fournir des postes d’emploi « importants »
aux jeunes de la région.
Et de rappeler que ladite décharge était un
grand dépotoir d’énormes quantités d’ordures
ménagères, en sus des déchets solides générés
par les chantiers des travaux de réalisation du
tramway d’Oran.
Ce projet, ajoute-t-il, revêt une grande im-
portance pour la wilaya d’Oran, et notamment
pour la commune d’El Kerma, en raison de sa
place stratégique, à l’entrée de la wilaya et offre
un accès direct à l’autoroute, relevant la né-
cessité écologique de cette décharge du fait
qu’elle se trouve sur les rives du lac El Kerma
où le lixiviat cause une pollution de l’étang.
Dans le même sillage, M. Ouaman a fait état
de la programmation d’autres projets similai-
res en vue d’éliminer les grandes décharges
anarchiques dans les wilayas de Médéa, Bor-
dj Bou Arreridj et Mila, alors que d’autres pro-
jets sont en cours de réalisation dans les wi-
layas de Mostaganem et Bejaïa.
ORANIELe Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 202114
Abbad Miloud
Le médiateur de la République,M. Karim Younes, a été l’hôte,ce lundi, de la wilaya de Chlef.
Il a présidé une réunion de travail àla maison de la Culture, qui a regrou-pé les autorités locales, civiles et mi-litaires ainsi que des membres de lasociété civile. D’emblée, le médiateur de la Ré-publique a dénoncé la corruption et
Bencherki Otsmane
De nombreuses écoles du Primaire situées sur le territoire de la
daïra d’El Marsa vont être raccordéesau réseau de conduite du gaz natu-rel, a-t-on appris du chef de daïra.Selon cette source, pas moins de sixchantiers ont été ouverts pour réali-
Khaled Boumediene
Les services de la Sûreté de la wilaya de Tlemcen ont interpellé
1.191 personnes et traité 809 affai-res liées au droit commun au coursdu quatrième trimestre de l’année2020, selon un communiqué de lacellule de la communication et desrelations publiques de cette institu-tion. Les services de le Sûreté ontenregistré dans ce cadre 23 affairesd’atteinte à la pudeur dans lesquel-les 39 personnes sont impliquées,364 affaires criminelles et pénalesavec l’implication de 465 personnes.S’agissant des atteintes financières,atteintes aux biens publics et aux cri-mes électroniques, les services de lapolice ont traité respectivement 245affaires dont 341 personnes impli-quées, 155 affaires avec 310 person-nes impliquées et 22 affaires impli-quant 36 personnes au cours de lamême période. Par ailleurs, près de
El-houari dilmi
Le «tueur silencieux» a encore failli provoquer un terrible
drame familial : pas moins deonze (11) personnes, issues d’unemême famille, ont été retrouvéesinanimées, asphyxiées par desémanations de monoxyde de car-bone, provenant d’un chauffe-eau défectueux, apprend-on dela protection civile. En effet, aler-tés par un membre de la famille,les éléments de l’unité principalede la protection civile sont inter-venus hier vers 9 h 30 pour se-
La brigade de lutte contre le traficde drogue de la police judiciaire
d’Aïn Témouchent a mis hors d’étatde nuire un réseau criminel de trafi-quants et saisi 110 grammes de co-caïne, 1,62 kg de kif traité et 1.546comprimés de psychotropes, a-t-onappris de la Sûreté de wilaya. L’opération a été menée sur labase d’informations confirmées fai-
Les éléments de la Gendarmerie nationale (GN) de
Mostaganem ont découver tdeux ateliers clandestins spé-cialisés dans la fabrication et lecommerce de munitions dechasse et saisi deux fusils dechasse, deux pistolets et unequantité importante de pro-duits chimiques utilisés dansla fabrication illégale de mu-nitions et du matériel entrantdans leur fabrication, a indi-qué un communiqué des mê-mes services.
«Cette opération a permis desaisir «deux (02) fusils de chas-se et deux (02) pistolets et unequantité importante de pro-duits chimiques utilisés dansla fabrication illégale de mu-nitions et du matériel entrantsdans leur fabrication, en susde 325 cartouches de calibre16 mm, 30 balles de calibre7,65 mm, 892 car touchesétuis vides de calibre 16 mm,
Les barrages de la wilaya deMascara ont reçu 3,2 millions
de mètres cubes d’eau dans lestrois premiers jours du mois dejanvier, à la faveur des dernièresprécipitations, a-t-on apprisauprès de la direction des res-sources en eau. La cheffe de service irrigationagricole, Aouali Ouled Yarou aindiqué que les stocks des cinqbarrages que compte la wilayaont augmenté lundi matin à 33,4millions m3 contre 23,8 millionsen fin novembre dernier, ce quireprésente la quantité minimalede sécurité de ces ouvrages. La même responsable prévoit
Trois personnes sont morteset cinq autres ont été bles-
sées dans quatre accidents de lacirculation, survenus à Sidi Bel-Abbès durant les 24 dernièresheures, a-t-on appris mardiauprès de la cellule d’informa-tion et de communication desservices de la protection civile. Fauchée par le train de trans-port de voyageurs reliant Tlem-cen à Oran, une personne a suc-combé à ses blessures après
TIARETOnze membres
d’une famille sauvésde la mort
courir les onze victimes, âgéesentre 01 et 70 ans dont neuf (09)femmes. Secourus rapidement,les 11 membres de la même fa-mille ont été évacués vers les ur-gences médicochirurgicales del’hôpital «Youcef Damardji» deTiaret où elles ont été réanimées.Il s’agit du troisième cas d’intoxi-cation au monoxyde de carboneen mois d’une semaine, puisquedeux personnes sont décédées ettreize (13) autres sauvées. Pourrappel, six (06) personnes ontpéri asphyxiées par le tueur silen-cieux, depuis octobre dernier.
MASCARALes barrages
se remplissentla persistance de l’apport d’eaudans les barrages de la wilaya deMascara dans les prochains joursprovenant des bassins versantsdes wilayas limitrophes surtoutSidi Bel-Abbès et Saïda qui ontenregistré des quantités considé-rables de pluie et de neige, sou-lignant que les eaux qui affluentvers les barrages de Bouhanifia,Ouizert et Chorfa se poursui-vront avec la fonte de la neige.La quantité de pluie enregistréedans la wilaya de Mascara a at-teint, depuis septembre dernier,112,7 millimètres dont 27,3 lorsdes trois premiers jours du moisde janvier en cours.
MOSTAGANEMDeux ateliers
de fabrication demunitions démantelés
2,535 kg de poudre à canon,trois (03) jumelles et 150 mil-lions de centimes», a précisé lamême source.
«Après finalisation des procé-dures légales en vigueur, lesmembres de ce réseau ont étéarrêtés puis déférés devant lajuridiction compétente».
La Gendarmerie nationaleappelle tous les citoyens à «par-ticiper activement à la lutte con-tre les différentes formes de cri-minalité» en «signalant immé-diatement tout acte criminel outout préjudice à l’intérêt pu-blic», rappelant les supportstechnologiques mis à la dispo-sition du citoyen et à son servicenotamment la ligne verte de laGendarmerie nationale (10.55)et le site internet dédié aux en-seignements et plaintes préala-bles (PPGN.MDN.DZ) ou encontactant l’unité la plus pro-che de la gendarmerie nationa-le», a conclu le communiqué.
SIDI BEL-ABBÈSTrois morts dans
des accidents de la routeavoir été admise à l'hôpital. Les services de la protectioncivile de Sidi Bel-Abbès ont éga-lement enregistré deux morts etcinq blessés dans trois autres ac-cidents de la circulation distinctssurvenus dans une période d'in-tempéries marquées par de for-tes pluies, de chutes de neige etdu verglas. Les services concernés ontouvert une enquête sur les cir-constances de ces accidents.
CHLEF
«Corruption et bureaucratie discréditentl’Administration»
la bureaucratie qui discréditent l’Ad-ministration. Cette situation est un si-gne du mépris envers le citoyen, quiva par la suite mépriser son adminis-tration. «La corruption existe dansl’Administration et dans tous les sec-teurs. Aucun n’a été épargné», sou-tient Karim Younes. Ses conséquen-ces sont désastreuses pour la vie éco-nomique et sociale du pays et l’Ad-ministration a fait preuve de laxisme.Aujourd’hui, il est nécessaire et ur-
gent de la combattre avec la plusgrande fermeté. Chaque responsabledoit jouer pleinement le rôle qui luiest dévolu : le médiateur, l’élu... La confiance entre les administra-teurs et les administrés reste condi-tionnée par le choix des responsa-bles qui doivent répondre aux critè-res de compétence et d’intégrité. Ceshommes sont capables d’apporter lechangement nécessaire pour uneAlgérie nouvelle.
Des chantiers pour chauffer les écoles
ser les travaux de raccordement. Lesécoles concernées par cette opéra-tion sont les écoles du « 1er Novem-bre» et de « Touati Ameur » situées àGuelta, « Louadj Mohamed » à Mes-saidia, « Ben Dallel » située au vil-lage agricole d’El Marsa, « MehdiMohamed » à El Marsa et enfin «Yousfi Abdelkader » à Aïn Hamadi.
Selon le président de l’assembléecommunale, cette opération vise àaméliorer les conditions de scolari-sation des enfants fréquentant lesétablissements du Primaire. Il fautdire que cette énergie permet, outrele chauffage au niveau des salles decours, mais aussi pour la prépara-tion de repas chauds.
TLEMCENPrès de 1.200 personnes interpellées
en 3 mois165 affaires liées au trafic et à la dé-tention de stupéfiants ont été traitéeset dans lesquelles 290 individus sontimpliqués et la saisie de 44, 61 kilo-grammes de résine de cannabis, 0,7grammes de cocaïne, 4.041 compri-més de psychotropes et 12 flacons depsychotropes liquides.
Dans son communiqué, la Sûretéde la wilaya de Tlemcen salue le rôleefficace des citoyens en tant quemaillon principal dans l’équation sé-curitaire. Elle rappelle les numérosvert 1548 et 104 et le numéro de se-cours 17 mis à la disposition des ci-toyens pour signaler tous les crimesmenaçant leurs biens et leur sécuritéet pour prendre en charge toutes lesdemandes de renseignements en re-lation directe avec les missions de lapolice. C’est donc un mouvementperpétuel des services de la Sûreté dewilaya qui mènent une chasse sansfin contre les réseaux criminels. Se-lon un commissaire divisionnaire, «
les réseaux criminels de trafic de stu-péfiants génèrent deux types de pro-blèmes pour la société, un problèmede sécurité publique et un autre rele-vant de la santé publique. Par exem-ple de très nombreux crimes commiset des accidents de la circulation, par-fois mortels, sont dus à la consom-mation de stupéfiants ».
En effet, ce phénomène de traficdrogue ne date pas d’hier. Maisaujourd’hui il est plus organisé etmieux structuré. Les contrebandierset les trafiquants se sont adaptés àde nouvelles mesures afin de contour-ner l’important dispositif de sécuritéet ce, malgré les dizaines de postesde surveillance des douanes et desgardes-frontières érigés le long de labande frontière et le fossé creusé pourséparer les deux pays frontaliers. Letrafic de stupéfiants demeure très ac-tif et les narcotrafiquants ne semblentnullement découragés par toutes cesmesures exceptionnelles.
AÏN TÉMOUCHENTSaisie de kif et de cocaïne
sant état de l’exploitation par deuxindividus de leurs domiciles situésdans un quartier à Aïn Témouchentpour stocker la drogue, selonla cellule de communication etdes re lat ions publ iques de laSûreté de wilaya. Les enquêtes diligentées par la bri-gade de lutte contre le trafic de dro-gue ont révélé que le domicile d’un
troisième mis en cause était utilisépour stockage, de même que lesdeux premiers logements situés dansun même immeuble, a-t-on indiqué.Suite à la perquisition des trois ap-partements, les trois individus ont étéarrêtés et les quantités de droguedure (cocaïne), de kif traité et depsychotropes ainsi qu’une armeblanche saisies.
S PORTSLe Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021 15
La direction du MC Oran butesur deux derniers obstaclespour se faire délivrer la licen-
ce du club professionnel par la Di-rection de contrôle de gestion etdes finances (DCGF) à quelquesjours de l’expiration des délaisfixés, a-t-on appris auprès du pré-sident de cette formation de Ligue1 de football. «Nous avons réussià préparer toutes les pièces exigéespar la DCGF au nombre de 17,excepté deux documents, à savoir,le procès verbal d’installation ducomité des supporters et le bilanfinancier de l’exercice 2019", a in-diqué Tayeb Mahiaoui. Concer-nant le premier document, le pré-sident oranais a déploré les diffi-cultés rencontrées pour la créationd’un comité de supporters, en rai-son des «divergences prévalant ausein de la galerie des hamraoua,rendant compliquée la mission demettre en place un comité repré-sentatif des fans». S’agissant dusecond document non encore dis-ponible, Tayeb Mahiaoui, qui pré-side le conseil d’administration dela société sportive pas actions(SSPA) du club depuis août der-
L’IRB El Kerma, nouveau pensionnaire de la ligue 2 de foot-
ball effectuera, prochainement, unstage de préparation de 10 jours àOran en prévision du début duchampionnat prévu le 12 février,a-t-on appris auprès du nouveauprésident du club, Adel Kredda.Cette dernière phase de prépara-tion d’intersaison sera consacréeau volet technico-tactique et à desmatchs amicaux. L’entraîneur Se-fraoui accorde beaucoup d’impor-tance à cette dernière étape de lapréparation pour améliorer la co-hésion et mettre en place son pro-jet de jeu. Le staff technique a pro-grammé durant les dix jours du sta-ge 3 matchs amicaux face à deséquipes locales de la wilaya d’Orande la division amateur, à savoir leMB Sidi Chahmi, le SCM Oran et
Aussi bizarre que cela puisse paraitre, l’aventure d’Abdennour
Belhocini au Qatar n’a duré quequatre mois. Ayant rejoint le clubd’Umm Salal en septembre 2020pour deux saisons, l’attaquant al-gérien a déjà fait ses valises pourrentrer en Algérie. Umm Salal a
Le technicien algérien de DamacFC (Div.1 saoudienne de foot-
ball), Noureddine Zekri, a été limo-gé de son poste d’entraîneur, troisjours après la défaite concédéevendredi à domicile face à Al-Fa-teh FC (1-2), dans le cadre de la11e journée de championnat, aannoncé le club sur son compteTwitter. Une défaite qui maintientDamac FC à la position de lan-terne rouge avec 8 points seule-
MC Oran
Les assurances de Tayeb Mahiaoui
nier, a annoncé la tenue «au cou-rant de cette semaine» d’une réu-nion du conseil d’administrationpour l’adoption du bilan financierde l’exercice 2019 au cours duquelAhmed Belhadj et Si Tahar CherifEl-Ouezzani ont défilé à la tête duclub. Le MCO fait partie d’une lis-te de 15 clubs de l’élite concernéspar l’obligation de compléter les
dossiers relatifs à l’octroi de licen-ce professionnelle et la signature decontrat SSPA/Cabinet d’expertise,et qui ont jusqu’au 10 janvier pourtransmettre tous les documents àla DCGF, faute de quoi ils risquentdes sanctions allant jusqu’à la dé-falcation de points, avait indiquérécemment la Ligue de footballprofessionnel (LFP), rappelle-t-on.
annoncé lundi soir sur son comp-te twitter avoir résilié le contrat deson désormais ex-attaquant sanspréciser toutefois les raisons. Agéde 24 ans, Belhocini ne compte quequatre apparitions avec l’actueldixième du championnat qatariavec lequel il a inscrit un seul but
(sur penalty). L’ancien buteur del’USMBA a eu du mal à s’intégrerau Qatar d’où la décision prise parUmm Salal de se séparer de sesservices. Désormais libre de toutengagement, Belhocini devrait êtrel’une des principales attractions dumercato hivernal en Algérie.
Umm Salal
Contrat résilié pour Belhocini
Arabie Saoudite
Noureddine Zekri limogé par le Damac FC
ment décrochés en onze rencon-tres. L’ancien entraîneur du MCAlger et de l’ES Sétif (56 ans)avait succédé en octobre 2019 auTunisien Nabil Kouki, dont lecontrat a été résilié à l’amiable.Le technicien tunisien avait re-joint ensuite le banc de l’ES Sé-tif. Zekri avait prolongé son con-trat en septembre dernier pourdeux saisons supplémentaires.Damac FC, où évoluent trois
joueurs algériens (le gardien de butMustapha Zeghba, le milieu offen-sif Brahim Chenihi et le défenseurFarouk Chafaï), a assuré son main-tien lors de la dernière journée dechampionnat du précédent exerci-ce. Pour rappel, Zekri avait dirigéauparavant deux clubs saoudiens: Al-Raed et Al-Faïha. Avec ce der-nier, il avait assuré le maintien alorsqu’il était sérieusement menacépar le spectre de la relégation.
la JS Emir Abdelkader. Se décla-rant satisfait jusque-là du bon ren-dement de la préparation, le coacha souligné «les joueurs ont bien tra-vaillé et nous comptons mettre àprofit ce stage bloqué dans la ca-pitale de l’Ouest pour peaufinercette préparation qui sera consa-crée à la cohésion et l’esprit degroupe. Le plus important pourmoi, c’est d’être prêt le jour dudéplacement à Aïn Oussera». Lorsdes matchs de préparation, deuxou trois matchs, chaque joueuraura sa chance en disputant 45minutes, ce qui me permettra demieux jauger les capacités de cha-cun et opérer les réglages néces-saires, a-t-il fait savoir. Quant aunouveau président de l’Ittihad, ré-cemment élu, il s’est montré réa-liste estimant qu’il est prématuré de
fixer un quelconque objectif quandbeaucoup de travail attend lesjoueurs. «Il n’est pas de mes habi-tudes de faire des promesses queje ne serai pas en mesure de tenir,surtout envers les supporters del’IRBEK qui m’ont accueilli à brasouvert», a-t-il déclaré. De leur côté,les dirigeants ont donné carte blan-che au technicien Nassim Sefraouipour bâtir une équipe compétiti-ve. Une œuvre qui pourra prendreun peu de temps, a-t-on fait savoir.A noter enfin que le club de l’IRBEl Kerma a connu un remaniementau niveau de son effectif par rap-port à celui de la saison écoulée.Pas moins de huit arrivées. Pourla saison 2021, il recevra ses ad-versaires au stade «Habib Boua-keul» au lieu du stade «MohamedKhassani» d’El Kerma,
IRB El-Kerma
Vers un stage de préparation à Oran
M. B.
Les "Canaris", qui retrouvent lacompétition africaine après plusieurs années d’absence, ont ar-
raché à l’occasion leur billet pour letour de barrage, soit le 3e tour éli-minatoire de l’épreuve, dont le ti-rage au sort s’effectuera vendredi auCaire (Egypte). Les hommes deYoucef Bouzidi, qui a dirigé sa der-nière rencontre à la tête de la barretechnique du club, sont entrés di-rectement dans le vif du sujet enplantant la première banderille parBensayah (5’), ce qui a facilité unpeu la tâche aux coéquipiers du jeu-ne et prometteur gardien Hadid. Face à un adversaire qui n’avaitplus rien à perdre, les kabyles auraientpu corser l’adition par Benabdeli etKaddour Cherif, mais ces derniers ontmanqué de réalisme. En seconde
Coupe de la CAF
La JSK qualifiéeau 3e tour préliminaire
période, les Canaris ont réussi à dou-bler la mise par le remplaçant Ouka-ci, qui a définitivement refroidi lesardeurs de la formation nigériane. Anoter qu’en fin de mach l’entraîneurBouzidi a tenu à féliciter ses poulainstout en apportant quelques précisionssur son départ : « Je suis très heureuxde partir sur une belle victoire et lemérite revient principalement auxjoueurs, qui se sont donnés à fond.Nous avons passé une semaine trèsdifficile et j’avoue que cela n’était pasfacile pour l’ensemble du groupe. Jetiens juste à préciser que c’est moi quiétais derrière l’initiative de la colla-tion pour honorer mes joueurs avantle départ et que personne ne peuthumilier Youcef Bouzidi à travers sesdéclarations. La JSK est un grandclub et mérite beaucoup mieux queça », a déclaré le désormais ex-en-traîneur de la JS Kabylie.
Le technicien français Denis Lavagne (56 ans), passé notamment
par le CS Constantine (2018-2019),serait attendu dans les prochains joursà Tizi-Ouzou pour éventuellements’engager avec la JSK et devenir letroisième entraîneur du club depuisle début de la saison. Cette informa-tion a été confirmée par le présidentde la JSK, Chérif Mellal en marge dela cérémonie de remerciement orga-nisée en l’honneur de Youcef Bouzi-di, qui avait annoncé lundi avoir trou-vé un accord avec la direction du clubpour une résiliation de son contrat àl’amiable, un mois et demi seulementaprès son arrivée. «J’ai discuté avecle président, on s’est mis d’accordpour un départ à l’amiable. Je suishabitué à voyager, c’est ça la vie d’unentraîneur. Mon départ ne constituepas un problème pour moi. Je vaislaisser ma place propre comme d’ha-bitude. Je pense avoir donné le maxi-mum, en redressant la barre. On amonté un bon groupe. Je pars en lais-sant une belle équipe qui va se don-ner à fond avec ou sans Bouzidi», a-t-il indiqué au site officiel du club ka-byle, lui qui a dirigé hier sa dernièrerencontre sur le banc du club à l’oc-casion de la réception des Nigériens
JS Kabylie
Denis Lavagneattendu cette semaine
Après sa victoire au match aller àNiamey (1-2), la JS Kabylie s’est
imposée hier sur la pelouse du stade du1er Novembre 1954 de Tizi-Ouzou
devant l’US Gendarmerie Nationale duNiger (2-0) pour le compte du matchretour du 2e tour préliminaire de la
coupe de la CAF.
de l’US Gendarmerie nationale, dansle cadre du 2e tour préliminaire (re-tour) de la Coupe de la Confédéra-tion africaine. Depuis l’arrivée deBouzidi à la barre technique des «Ca-naris», en novembre dernier en rem-placement du Tunisien Yamen Zelfa-ni, la JSK a retrouvé son équilibreaprès un début de saison difficile, ali-gnant quatre matchs sans défaite, tou-tes compétitions confondues. Le clubkabyle reste sur une victoire jeudi, austade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou face à l’AS Aïn M’lila (1-0),en match comptant pour la mise àjour du calendrier du championnat.«J’espère que le nouveau coach vadonner un peu plus que moi, car ilreste un long chemin à faire. J’espè-re que la JSK jouera les premiers rô-les et être à la hauteur de son public.Sur un plan personnel, j’ai décidé dene diriger aucun club d’ici au mer-cato d’hiver», a-t-il ajouté. De soncôté, le président Chérif Mellal a tenuà rendre hommage à Bouzidi : «Jeremercie Bouzidi pour le travail ac-compli depuis son arrivée à la JSK, ila réussi. Toutefois, il y a eu des cho-ses en interne que je préfère ne pasdévoiler. Il restera notre ami et seratoujours le bienvenu à Tizi-Ouzou».
S PORTSLe Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 202116
M. Zeggai
Selon nos informations, le Chabab risque de gagner par forfait en raison de la menace du
menace de boycott brandie par lesjoueurs de la formation kenyane duGor Mahia, qui ont entamé une grè-ve pour réclamer leurs salaires. Se-lon notre source, les joueurs del’équipe locale ont refusé de repren-dre les entraînements depuis leurretour à Nairobi, au lendemain dela cuisante défaite concédée à Al-ger. C’est donc le suspense. Mais,au sein du CRB, on évite d’entrerdans ce genre de considérations. Aucontraire, tout a été mis à la dispo-sition des joueurs Belouizdadis pourêtre prêts cet après-midi sur le ter-rain de Nairobi Stadium City dansle cadre du match retour du deuxiè-me tour de la Ligue des championsd’Afrique. Le fait marquant reste
CS Sfaxien - MC Alger est un derby explosif avec comme enjeu
une qualification à la phase des pou-les. Même en l’absence du public,coronavirus oblige, le stade Tayeb ElMhiri de Sfax connaîtra sans nuldoute une animation particulière lorsde ce match retour du deuxième tourpréliminaire de la ligue des cham-pions d’Afrique. Nos représentantsse sont déjà assurés d’une margeassez sécurisante avec le succès ac-quis au stade du 5-Juillet et qui estconsidérée comme une motivationsupplémentaire. A l’issue de cettevictoire, les nôtres semblent bien pla-cés, du moins dans le contexte psy-chologique, pour composter leurbillet qualificatif. Mais, ce n’est pasgagné d’avance, d’autant plus queles données du match d’aujourd’huine sont pas les mêmes que celles dela première manche. Certes, le Mou-loudia d’Alger a le vent en poupeen ce début de saison comme leprouve sa série d’invincibilité lors deshuit matches sans la moindre défai-te toutes compétitions confondues.L’entraîneur du MCA, Nabil Neghiz,
La Fédération algérienne dehandball (FAHB) a décidé
d’annuler l’ultime stage de prépa-ration que devait effectuer l’équi-pe nationale au Bahreïn du 6 au11 janvier, en vue du Mondial-2021 en Egypte (13-31 janvier),pour «ménager les joueurs et leuréviter l’épuisement», a indiquémardi le président de l’instancefédérale, Habib Labane. «Le sta-ge du Bahreïn était initialementprogrammé comme dernière éta-pe préparatoire avant de nous ren-dre en Egypte, mais il a été finale-ment annulé sur demande du stafftechnique pour ménager lesjoueurs et leur éviter l’épuisementà la veille du début du Mondial.Le voyage aurait été très long etfatiguant, avec plusieurs heuresd’escale», a affirmé le premier res-ponsable de l’instance fédérale. LeSept national a effectué un premierstage précompétitif en décembredernier en Pologne, ponctué pardeux matchs amicaux face à la Po-logne, soldés par une victoire (26-23) puis une défaite (24-26). Lescoéquipiers de Messaoud Berkousont enchaîné par un tournoi ami-cal, toujours en Pologne, concé-dant deux revers face à la Russie(30-24) et au pays hôte (24-21).«Nous nous contentons finalementde ce stage en Pologne. Mainte-nant, la préparation va se poursui-vre à Alger jusqu’au 12 janvier,date du départ pour l’Egypte», a-t-il ajouté. Invité à évaluer la pré-paration du Sept national pour leMondial égyptien, le président dela FAHB a estimé que la pandé-mie de Covid-19 est venue pertur-ber le programme tracé initiale-ment. «La préparation de l’ensem-ble des équipes participant auMondial a été impactée par la pan-démie, même le pays organisateur
Abid Djebbar
Après le report de trois assemblées générales électives pour
faute de candidats à la présidencedu club, les supporters de l’IS Ti-ghennif ont pu enfin reprendre leursouffle, après le retour du prési-dent sortant Ismaïl Hamid. Cedernier a donc été réélu à sonposte lors de l’AGE, tenue lundisoir à la sal le de réunionde l’APC de Tighennif et ce grâ-ce aux efforts des supporters quisont parvenus à convaincre Is-maïl Hamid de rester à la tête
La Fédération algérienne de cyclisme (FAC) a annoncé le dé-
roulement de la Coupe fédérale,fixée au 22 janvier à Sidi Abdal-lah (Ouest d’Alger) pour relancerles compétitions, à l’arrêt depuismars dernier en raison de la pan-démie de coronavirus (Covid-19).«Cette compétition dont les épreu-ves auront lieu à Sidi Abdellah(Alger) ouvrira officiellementl’année sportive pour le cyclis-me. Cette manifestation sporti-ve a été au centre de la réunionqui a regroupé lundi le présidentde la FAC (Kheïreddine Barba-ri) et le chef de cabinet de la wi-laya d’Alger, Djamel Eddine Ab-delghani Dridi», a indiqué l’ins-tance fédérale dans un commu-
IS Tighennif
Le présidentIsmaïl Hamid réélu
a souffert pendant sa préparation,ce n’est pas propre uniquement àl’Algérie. Nous avons effectué unseul stage précompétitif en Polo-gne, au cours duquel l’équipe na-tionale a bien réagi après plusieursmois loin de la compétition, enaffrontant des équipes mondialis-tes de haut niveau». Avant de con-clure : «La FAHB n’a pas lésiné surles moyens pour mettre l’équipenationale dans les meilleures con-ditions pendant sa période de pré-paration. J’espère qu’on pourrafaire bonne figure en Egypte et re-présenter dignement les couleursnationales». Au Mondial-2021,l’Algérie fait partie du groupe Faux côtés du Maroc, du Portugalet de l’Islande. Les Algériens dé-buteront le tournoi contre le Ma-roc le 14 janvier avant d’affronterrespectivement l’Islande (16 jan-vier) puis le Portugal (18 janvier).
DEUX ARBITRESALGÉRIENS RETENUS
La paire arbitrale algérienne dehandball Youcef Belkhiri-Sid AliHamidi, figure parmi les 19 binô-mes retenus pour officier au Mon-dial-2021 en Egypte (13-31 jan-vier), a indiqué la Fédération in-ternationale de la discipline (IHF).Outre la paire algérienne, le con-tinent africain sera représenté pardeux autres paires, les EgyptiensAlaa Emam et Hossam Hedaia,et les Tunisiens Samir Krichen etSamir Makhlouf. Au Mondial-2021, l’Algérie fait partie dugroupe F aux côtés du Maroc, duPortugal et de l’Islande. Les han-dballeurs algériens débuteront letournoi contre le Maroc le 14janvier avant d’affronter respec-tivement l’Islande (16 janvier)puis le Portugal (18 janvier).
Handball - Mondial 2021
Pas de stage à Bahreïnpour le Sept national
du club pour un nouveaumandat. Ceci dit, le présidentde l’Idéal Sportif de Tighennifaura du pain sur la planche pourchoisir dans l’immédiat son nou-veau comité et de faire appel àun staff technique et des joueurscapables de relever le défi. Selonnos sources, la préparation devraitdébuter ces jours-ci au stade Has-saïne Lakehal de Tighennif pourpréparer la nouvelle saison duchampionnat « inter-régions » defootball, dont le coup d’envoi a étéannoncé pour la dernière semai-ne du mois de février.
niqué, publié lundi soir sur sapage Facebook. Le chef de cabi-net de la wilaya d’Alger «a assuréle président de la FAC de l’accom-pagnement de la wilaya pour laréussite, non pas seulement decette compétition, mais aussi duGrand Prix cycliste de la ville d’Al-ger prévu le 4 juin 2021 et du dé-part du Tour d’Algérie cycliste(TAC) 2021", précise la mêmesource. Les deux parties se sontentendues pour faire de cette ma-nifestation sportive une réussitetotale et une véritable fête, dansle respect du protocole sanitaireavec la désignation des personneschargées de faire respecter les di-rectives relatives à cette pandé-mie, conclut la FAC.
Cyclisme - FAC
La Coupe fédéralele 22 janvier à Alger
l’indisponibilité de plusieurs élé-ments de base au sein du Chababsi l’ont tient compte des défectionsdes deux attaquants Belahouel etSouibaâ pour blessures, Djerrar etSaâd, qui sont toujours en conva-lescence. En revanche, le staff tech-nique du CRB a récupéré Nessakhet Tariket et promu le jeune Belha-rane (U21). Pour cette deuxièmeconfrontation, on peut dire qu’ils’agira là d’une simple formalitépour les Algériens, auteurs d’unebelle victoire nette et sans bavuresde 6 à 0 enregistrée lors de la man-che aller. Compte tenu de la larges-se du score acquise à Alger et lesforces en présence, le CRB est qua-siment qualifié à la phase de poulesde la Ligue des champions d’Afri-que. Ceci dit, les conditions d’avantmatch sont nettement favorablesaux nôtres puisque l’indécision rè-gne toujours quant à l’hésitation des
joueurs du Gor Mahia. Pour eux,c’est l’occasion ou jamais pour ré-clamer leurs salaires impayés, dansla mesure où les Kenyans saventqu’ils n’ont rien à espérer et que lesdés sont déjà jetés pour la qualifi-cation du CRB qui a pris une sé-rieuse option dans cette compétitioncontinentale. Car, même si tout restepossible en football, le Gor Mahia,miné par une crise interne, n’est pasen mesure de remonter les six butsface à une équipe de l’envergure duChabab Belouizdad qui dispose, ilfaut le souligner, de solides argu-ments offensifs et des joueurs capa-bles de faire la décision à n’importequel moment de la partie. A signaler que c’est un trio arbi-tral seychellois qui dirigera cette ren-contre, en l’occurrence Bernard Ca-mille qui sera assisté de ses compa-triotes Hansley Danny Petrousse etSteve Marie.
Ligue des champions d’Afrique : Gor Mahia-CRB, aujourd’hui à 13h00
Une simple formalitépour le Chabab
est conscient des aléas du football eta préparé en sensibilisant ses joueurssur une éventuelle réaction des Tu-nisiens qui sont décidés à renverserla vapeur. Un résultat positif permet-tra aux «Vert et Rouge» de confirmerleur forme actuelle et de maintenirleur dynamique. Pour cela, rien n’aété laissé au hasard. Le MCA s’estdéplacé à bord d’un vol spécial avecun groupe de 18 joueurs pour dé-fier le CS Sfaxien sur sonterrain. Pour mettre tous les atoutsde son côté, Nabil Neghiz a program-mé des séances vidéo pour permet-tre à ses joueurs d’analyser leurs ad-versaires. Pour ce rendez-vous, leMouloudia d’Alger sera handicapépar l’absence de quelques éléments-clés. Il s’agit de Djabou, dont l’in-fluence du jeu n’est pas à souligner,Benaldjia, écarté par mesure disci-plinaire et Daoudi Isla, bloqué enCôté d’Ivoire pour un problème ad-ministratif. Si cela se confirme, il seraremplacé par Addadi. Rabiai étanttoujours en convalescence. Pour pal-lier ces imprévus, le staff techniquea pris ses devants pour présenter le
meilleur onze capable de répondreà l’attendre du grand public du Mou-loudia. La mission de notre repré-sentant s’annonce certes difficile,mais pas impossible si l’on tientcompte de l’état d’esprit qui animeles «Vert et Rouge» en ce début desaison. Une remarque : les joueursdu MCA devront éviter les provoca-tions, l’énervement et même les con-testations gratuites de l’arbitre gam-bien pour ne pas se compliquer latâche. Dans le camp tunisien, onespère une remontada qui «reste tou-jours possible», selon les dirigeantssfaxiens. Lors de cette deuxièmemanche, les joueurs du CSS sontdéterminés à montrer un tout autrevisage, d’autant plus qu’ils ont récu-péré quelques absents, dont lemeilleur buteur actuel tunisien FirasShawat et son compère MohamedAli Moncer. Les joueurs du CS Sfaxne veulent pas céder au décourage-ment ou s’avouer vaincus, d’autantplus qu’ils se sont refaits une santéaprès leur succès sur le Stade Tuni-sien en championnat.
M. Z.
Ligue des champions d’Afrique : CS Sfax - MCA, aujourd’hui à 15 h 00
Concentration maximale pour le Doyen
Le match Gor Mahia-CR Belouizdad aura-t-il lieucet après-midi ? C’est la question qui taraude l’esprit
des milliers de fans du Chabab.
S PORTSLe Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021 17
Ce déplacement à San Siro, enclôture de la 16e journée deSerie A, est capital pour la
Juve d’Andrea Pirlo (5e) qui, avecdix points de retard sur les Rosso-neri, serait en bien mauvaise postu-re en cas de défaite. En l’absenceprobable d’Alvaro Morata (gênemusculaire à une cuisse), CristianoRonaldo, en grande forme diman-che contre l’Udinese (4-1), sera denouveau le principal atout d’uneéquipe qui peine à trouver de la ré-gularité depuis le début de la saison.Pour le capitaine Leonardo Bonuc-ci, la victoire de dimanche ne doitd’ailleurs être qu’un «point de dé-part»: «On doit récupérer des points,des places au classement, mainte-nant plus que jamais», a-t-il exhortésur son compte Instagram. Les Turi-nois seront privés du défenseur AlexSandro, testé positif au Covid-19après la victoire contre Udine. C’estune Juventus remontée que va re-cevoir la jeune équipe milanaise deStefano Pioli, toujours privée de Zla-tan Ibrahimovic. Le Suédois est ab-sent depuis fin novembre après deuxblessures consécutives (cuisse, mol-let) et n’est espéré que mi-janvier.Mais l’expérience turinoise suffira-t-elle face à la fougue de la jeune équi-pe de Stefano Pioli? Car ce Milann’en finit plus de surprendre. Insub-mersible équipe au moral d’acier et
Liverpool a subi sa deuxièmedéfaite de la saison en Pre-
mier League lundi à Southamp-ton (1-0), son troisième matchconsécutif sans victoire qui fragi-lise sa première place au classe-ment, désormais partagée avecManchester United. Vingt-quatreheures après l’effondrement deChelsea face à Manchester City(1-3), Liverpool est ainsi ledeuxième grand perdant de cet-te 17e journée qui a complète-ment rebattu les cartes. Les Redsconservent leur première place àla différence de but, mais risquentde passer rapidement derrièreManchester United, qui dispute-ra un match en retard à Burnleyle 12 janvier. Cette défaite est lapremière en championnat depuisle désastre vécu à Aston Villa (7-2) en octobre. Après les deux vic-toires très probantes contre Tot-tenham (2-1) et Crystal Palace (7-0), qui semblait faire de Liverpo-ol le favori pour un second titre,les deux derniers matches nulscontre West Bromwich (1-1) etNewcastle (0-0) ont été deux pre-miers avertissements. La sanctionest plus sévère cette fois. Liverpool est passé complète-ment à côté de la première pé-riode, après une très mauvaiseentrée en matière, dès la deuxiè-me minute de jeu. Un coupfranc de James Ward-Prowse
Après une année 2020 «à oublier»,selon Rafael Nadal, 2021 devrait
permettre au tennis de renouer avecun calendrier moins atypique pourune saison qui pourrait décanter lacourse au titre de meilleur joueur detous les temps, le fameux «GOAT»:Roger Federer risque d’être statisti-quement décroché par Novak Djoko-vic et Nadal. Covid oblige, le calen-drier ATP complet n’a été publié quedébut janvier, chamboulé dans sonpremier quart par un Open d’Austra-lie retardé de trois semaines (8-21février). Wimbledon, seul Majeur an-nulé en 2020, est bien programmé cetété (28 juin-11 juillet), entre Roland-Garros qui retrouve ses dates printa-nières (23 mai-6 juin) et l’US Open(30 août-12 septembre). Le circuitmasculin débutera le 7 janvier avecles ATP 250 d’Antalya et DelrayBeach pour se terminer le 21 novem-bre avec la finale des Masters à Tu-rin. La Coupe Davis clôturera l’an-née à Madrid (22-28 novembre). Enrevanche, seules les sept premièressemaines du circuit féminin ont étéofficialisées, du WTA 500 d’AbouDhabi à partir du 6 janvier, aux fina-les de l’Open d’Australie et du WTA250 de Melbourne. Est égalementdéjà programmée la Fed Cup, rebap-tisée désormais Billie Jean King Cup,du 13 au 18 avril. Roger Federer ris-que de perdre gros, d’un point de vuestatistique, dans la course au titre ho-norifique de «GOAT». Protégé en
Deux membres de l’encadrementdu FC Barcelone ont été testés
positifs au Covid-19, a indiqué lun-di le club, qui a reporté la séanced’entraînement prévue mardi, à laveille d’un match de Liga à Bilbao.«Suite aux tests PCR réalisés lun-di, deux membres du staff del’équipe première de football sontpositifs. Le club a informé les auto-rités sportives et sanitaires compé-
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augus-
tin Senghor, s’est dit, dimanche, «trèsconfiant» dans la validation de sa can-didature à la présidence de la Confé-dération africaine de football (CAF).«Je suis très confiant», a réponduAugustin Senghor à la radio RFM àune question sur l’acceptation de sacandidature par les Commissionscompétentes, le 12 janvier. En plus deMe Augustin Senghor, trois autres per-sonnalités africaines ont annoncé leurcandidature, le président de la Fédé-ration mauritanienne de football, Ah-mad Yahya, celui des Mamelodi Sun-downs, Patrice Motsepe et l’ancien
Championnats européens
France - 18e journée
Aujourd’hui(19h00) ..........................Brest - Nice.............................. Lorient - Monaco................................ Metz - Bordeaux................................ Nantes - Rennes............................ Strasbourg - Nîmes(21h00) ....................... Lille - Angers............................ O. Lyonnais - Lens.................. O. Marseille - Montpellier.................................... Reims - Dijon.......................... Saint-Étienne - PSG
Espagne - Mise à jour
Aujourd’hui(21h00) .. Athletic Bilbao - BarceloneVendredi(21h00) .......... Celta Vigo - Villarreal
Angleterre - Coupe de la Ligue
Aujourd’hui(20h45) ........ Man United - Man City
Italie - 16e journée
Aujourd’hui(12h30) ........... Cagliari - Benevento(15h00) ................ Sassuolo - Genoa........................... Crotone - AS Rome.................... Lazio Rome - Fiorentina...................... Torino - Hellas Vérone......... Sampdoria Gênes - Inter Milan............................. Bologne - Udinese................ Atalanta Bergame - Parme(18h00) ................... Naples - Spezia(20h45) ............ AC Milan - Juventus
au-dessus de la défense a piégéTrent Alexander-Arnold, pas suf-fisamment concentré, et à per-mis à Danny Ings de lober Alis-son (2e, 1-0). La réaction des Reds a été trèstimide. En dehors d’une frappetrop enlevée de Sadio Mané endehors de la surface de répara-tion (34e), ils n’ont eu aucuneoccasion. Dans le même temps,Southampton aurait pu creuserl’écart deux fois, d’abord avecune déviation d’Ings pour Mous-sa Djenepo, qui a tiré au-dessus(26e), et surtout sur une percéede Nathan Tella, qui venait d’en-trer en jeu et qui a profité d’unmanque d’agressivité d’Alexan-der-Arnold et Fabinho pour met-tre en danger Alisson (41e). Li-verpool a eu toutes les peines dumonde à accélérer et à porter ledanger en seconde période. Lafaiblesse de la frappe de Mané,pourtant en position idéale pourmarquer, à un quart d’heure dela fin, a tout dit de l’état de fati-gue des Reds. L’énergie déployéedans les dernières minutes a sur-tout mis en évidence l’absenced’options offensives sur le bancde Klopp, lorsque Salah, Firmi-no et Mané sont hors de forme.Ceux-ci ont maintenant deux se-maines pour se préparer au pro-chain gros choc: la réception deManchester United, le 19 janvier.
Angleterre
Liverpool craqueà Southampton
à qui tout réussit, même quand lesfaits de match sont contre elle, com-me dimanche face au Benevento (2-0) à dix contre onze pendant uneheure. Au point de pouvoir détrô-ner la Juve en fin de saison? «Nous,on ne doit penser que match aprèsmatch, notre classement on ne leregardera qu’en avril», a évacué Ste-fano Pioli. «Contre la Juve, ce nesera pas un match décisif, ni un pas-sage de témoin. Pour moi la Juve,l’Inter et Naples restent les plusforts». En cas de faux pas des Ros-soneri, leurs voisins nerazzurri sontà l’affût, calés dans leur roue à unpoint: l’Inter, qui joue quelques heu-res avant à Gênes face à la Sam-pdoria (11e), tentera ainsi de gla-ner une neuvième victoire de rangpour maintenir la pression. La pré-sence de Romelu Lukaku, encoredécisif dimanche face à Crotone(6-2) aux côtés de Lautaro Marti-nez, reste incertaine en raison d’unegêne ressentie en fin de match con-tre les Calabrais. Pour les autres can-didats aux places européennes, ilsera question d’éviter tout faux pasface à des adversaires de bas de ta-bleau: chez la lanterne rouge Cro-tone pour la Roma (3e), contre LaSpezia (18e) pour Naples (4e), faceau Genoa (19e) pour Sassuolo (6e)et devant Parme (16e) pour l’Ata-lanta Bergame (7e).
Italie
AC Milan-Juventus,le virage à ne pas
rater !
Election de la CAF
Le Sénégalais Augustin Senghor confiantprésident de la Fédération ivoiriennede football (FIF), Jacques Anouma.Parlant de sa candidature, Senghorsoutient qu’elle vient à son heure, sou-lignant avoir tout connu au niveau dela FIFA et surtout à la Confédérationafricaine de football (CAF) dont il estmembre du Comité exécutif depuisjanvier 2018. «Et les gens peuvent té-moigner des progrès que nous avonsaussi faits à la tête du football», a-t-ildit indiquant que la CAF qui est à lacroisée des chemins, a besoin d’unhomme d’expérience à sa tête. «Etaussi, j’ai noué des relations de con-fiance avec des présidents de Fédéra-tions qui m’apprécient bien», a-t-il
ajouté, assurant être prêt à relever ledéfi. A l’image des grandes instancescomme la FIFA, la crise à la CAF peutpermettre d’aller de l’avant, selon leprésident de la FSF, estimant qu’ «onne peut plus faire l’économie d’uncertain nombre de réformes et de ré-novations dans le sens des textes, desstatuts et du management». Au sujetdu président sortant, le Malgache Ah-mad, dont la candidature n’a pas étéacceptée par le Comité éthique de laFIFA, Me Augustin Senghor informeque ce dernier a interjeté appel decette décision. Le président de la FSFrappelle avoir travaillé avec Ahmad en«toute loyauté».
Tennis - ATP 2021
Djokovic et Nadal peuvent dépasser Federer
2020 par le gel des classements, il vachuter dans la hiérarchie ATP cetteannée. Car le Suisse, qui aura 40 ansen août, semble se diriger vers unenouvelle année allégée, peut-êtremême la dernière. Il n’a joué quel’Open d’Australie en 2020 (battu endemi-finales par Djokovic) avant desubir deux opérations au genou droit,et ne reprendra pas avant la fin fé-vrier 2021 -après le premier tournoidu Grand Chelem de l’année- avecpour objectifs annoncés Wimbledonet les Jeux olympiques où il vise leseul grand titre manquant à son pal-marès, l’or en simple.Du coup, Novak Djokovic et RafaelNadal vont avoir l’occasion de lui ra-vir les deux principaux records du ten-
nis. Le Serbe devrait le dépasser enmars dans le nombre de semainespassées à la place de N.1 mondial(310 pour Federer) et l’Espagnol viseun 21e titre du Grand Chelem: com-ment ne pas voir l’Espagnol favori deRoland-Garros où il a décroché enoctobre un 13e titre dans une éditionautomnale compliquée pour lui ? Do-minic Thiem a décroché son premierMajeur en 2020 lors d’un US Openprivé, il est vrai, de Nadal et Federeret dont Djokovic a été disqualifié en8es. Désormais débarrassé du poidsde la «première», l’Autrichien est at-tendu pour confirmation. Daniil Med-vedev, Stefanos Tsitsipas et AlexanderZverev tenteront, eux, d’entrer au pan-théon des vainqueurs de Majeurs.
tentes et tout l’effectif sera soumisà un test PCR mardi matin, com-me le veut le protocole de la Liga»,écrit le club catalan dans un com-muniqué. L’entraînement prévumardi est reporté, dans l’attentedes résultats des tests. Le FC Bar-celone, cinquième au classement,est censé affronter l’Athletic Bilbao(9e) mercredi en match en retardde la 2e journée de Liga.
FC Barcelone
Deux membres du staffpositifs au Covid-19
Le choc de ce soir entre l’AC Milan, leaderinvaincu du Championnat d’Italie, et laJuventus Turin, nonuple tenant du titre,
ressemble à un tournant pour les Bianconeri,contraints au sans-faute en ce début 2021
après avoir égaré trop de points lors dupremier tiers du championnat.
COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 202118
ANEP N° 2131000097 Le Quotidien d’Oran 06/01/2021 ANEP N° 2116000311 Le Quotidien d’Oran 06/01/2021
ANEP N° 2116000257 Le Quotidien d’Oran 06/01/2021 ANEP N° 2131000082 Le Quotidien d’Oran 06/01/2021
COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021 19
ANEP N° 2131000087 Le Quotidien d’Oran 06/01/2021
ANEP N° 2131000087 Le Quotidien d’Oran 06/01/2021ANEP N° 2131000101 Le Quotidien d’Oran 06/01/2021
Le Quotidien d'Oran
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à l’âge de 61 ans.Repos en paix Kheïra
PENSÉELe 06 janvier2015 fut ladate du décèsde notre trèscher père
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Avantage : Salaire à débattre.Adressez : Lettre de motivation + CV.
A Zone Industrielle Lot n° 100 Sidi Bel Abbès
Ou Mail : [email protected]
La Norvège est devenueen 2020 le premier pays
où les voitures électriques ontreprésenté plus de la moitiédes nouvelles immatricula-tions, un jalon qui place lepays sur les rails pour son ob-jectif de décarboner tous sesvéhicules neufs dès 2025.Malgré la pandémie de Co-vid-19 qui a retardé le lan-cement de nouveaux modè-les, l'électrique s'est arrogéune par t de marché de54,3% l'an dernier dans lepays nordique, contre 42,4%un an plus tôt, selon les chif-fres d'un organisme spéciali-sé norvégien, le Conseil d'in-formation sur le trafic routier(OFV), publiés mardi. Inéga-lées dans le monde, les ven-tes ont connu un coup d'ac-célérateur en fin d'année: endécembre, la part de marchéde l'électrique a battu unnouveau record mensuel, à66,7%. "C'est une tendanceextrêmement positive", s'estfélicitée Christina Bu, secré-taire générale de l'Associa-
Quatre migrants africains sont morts entraversant l'Atlanti-
que vers les îles Canaries,ont annoncé mardi les ser-vices d'urgence de l'archipelespagnol où les arrivées demigrants ont bondi en 2020.La Croix-Rouge, qui a se-couru 47 migrants en prove-nance d'Afrique subsaha-rienne arrivant sur l'île de Te-nerife, a "confirmé quatredécès" et indiqué que troisautres personnes avaient étéprises en charge par les ser-vices de santé "en raison debrûlures et d'érosion", ontindiqué les services d'urgen-ce sur Twitter. Ces décèss'ajoutent à ceux survenussur cette dangereuse routemigratoire entre le nord-ouest de l'Afrique et les îlesCanaries, de nouveau em-pruntée par les migrantsalors que des accords euro-péens avec la Turquie, la Li-bye et le Maroc ont réduit
La Norvège premier paysà passer le cap des 50%
de voitures électriques venduestion norvégienne des véhicu-les électriques, qui promeutle "zéro émission". "Noussommes presque sur la voiepour atteindre les objectifs de2025", a-t-elle ajouté. LaNorvège, qui est paradoxale-ment le plus gros producteurd'hydrocarbures d'Europe del'Ouest, affiche l'ambition quetoutes ses voitures neuvessoient "zéro émission" - élec-triques et à hydrogène - àcompter de cette année-là. Avec plusieurs longueursd'avance sur d'autres payseuropéens, pourtant ambi-tieux, comme le Royaume-Uni, qui vient d'avancer à2030 la date d'interdictiondes ventes de voitures essen-ce et diesel. Pour atteindreson objectif, le pays nordiquemet en œuvre une politiquefiscale extrêmement avanta-geuse même s'il a commen-cé à rogner certains des pas-se-droits accordés aux voitu-res électriques, tels que lagratuité des péages urbainsou la possibilité d'emprunter
les couloirs de transport col-lectif. Contrairement aux voi-tures diesel ou essence trèslourdement taxées, les voitu-res propres y sont exemptesde quasiment toute taxe, cequi les rend plus compétitivesà l'achat. C'est une berlineélectrique, qui aurait norma-lement été hors de portée dela plupart des bourses, qui adominé le classement desventes norvégiennes l'an der-nier - l'e-tron d'Audi, avec uncoût de départ d'environ47.000 euros - devant troisautres modèles électriques, laTesla Model 3, la VolkswagenID.3 et la Leaf de Nissan. Lenuméro cinq de ce classe-ment - la Golf de Volkswa-gen - a une version rechar-geable mais les statistiques nedistinguent pas ses différentstypes de motorisation. Lesvéhicules hybrides, combi-nant énergie fossile et éner-gie propre, ont aussi progres-sé en 2020, avec une part demarché de 29,1% contre25,9% en 2019.
EspagneQuatre migrants meurent
au large des Canaries
les flux migratoires en Mé-diterranée. L'année derniè-re, 1.851 migrants sontmorts lors de la traverséevers les Canaries, principa-lement à cause des forts cou-rants dans l'Atlantique, selonun rapport publié la semai-ne dernière par l'ONG Ca-minando Fronteras. En2020, 23.023 migrants sontarrivés sur l'archipel, soithuit fois plus que les 2.687enregistrés l'année précé-dente, selon le ministère es-pagnol de l'Intérieur. Ce bond des arrivées a
submergé les centres d'ac-cueil de migrants des Cana-ries, et des milliers d'entreeux ont dû passer plusieursjours dans un campementprovisoire installé sur unport de l'île de Grande Ca-narie, dans des conditionsvivement dénoncées parplusieurs ONG. En réponse,les autorités les ont transfé-rés dans un camp militaire etdes hôtels de l'île et le gou-vernement espagnol a lancéun plan d'urgence visant àcréer 7.000 places d'héberge-ment temporaires.
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ANEP N° 2131100010 Le Quotidien d’Oran 06/01/2021
SOCIÉTÉ 21Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021
Plus d'un an après l'apparitiondu nouveau coronavirus, uneéquipe de l'OMS est enfin at-
tendue en Chine pour enquêtersur l'origine de la pandémie. Lavisite des 10 experts de l'Organi-sation mondiale de la santé estultra-sensible pour le régime chi-nois, soucieux d'écarter toute res-ponsabilité dans l'épidémie qui afait plus de 1,8 million de morts àla surface du globe. Au point quela visite prend des allures de mis-sion secrète. Ses dates n'ont pasmême été précisées, l'OMS évo-quant simplement "la première se-maine de janvier". S'il est parvenu à pratiquementéradiquer la maladie sur son sol, Pé-kin n'a pas pu empêcher que le pré-sident américain Donald Trump l'ac-cuse régulièrement d'avoir répandu"le virus chinois" sur la planète --voire de l'avoir laissé s'échapper d'un
Ooredoo accompagne sesclients en ce début d’année
2021 et lance une nouvelle pro-motion sur son offre Dima Oo-redoo. Disponible sur tout leterritoire national à traverstout le réseau de vente Oore-doo, cette nouvelle promotionpermet aux clients Dima Oore-doo (nouvelles acquisitions ainsique les clients existants) de pro-fiter d’un bonus internet offertainsi qu’un accès gratuit à plu-sieurs services digitaux. En effet, pour tout achat ou re-nouvellement de forfait Dima, leclient recevra des souscriptionsoffertes aux services ANAZIK,ANAFLIX et iMadrassa ainsi que:
Un pharmacien américain quia détruit des centaines de
doses de vaccin contre le coro-navirus le mois dernier était "unconspirationniste" convaincu queces vaccins étaient dangereux,ont annoncé les autorités améri-caines. Steven Brandenburg, quitravaillait de nuit au centre mé-dical Aurora à Grafton, dans leWisconsin (Nord), avait retiré 57fioles du vaccin Moderna, con-tenant chacune une dizaine dedoses, des réfrigérateurs de cecentre car il pensait que le vaccinpourrait modifier l'ADN humain.Certains de ces vaccins inertesont été administrés ensuite à despersonnes qui n'ont subi aucunmal, selon l'hôpital. Il a été licen-cié et l'hôpital a averti les autori-tés, qui l'ont arrêté jeudi dernier."Son intention (...) était de lesrendre inefficaces parce qu'il étaitparvenu à la conviction qu'ilsn'étaient pas sûrs, que la métho-de ARN utilisée pour la fabrica-tion de ces médicaments les ren-daient dangereux", a déclaré leprocureur du comté d'Ozaukee,Adam Gerol, durant la premièreaudience lundi. Les vaccins Mo-derna et Pfizer-BioNTech sontbasés sur l'emploi de l'ARN mes-sager, une nouvelle méthodepour apprendre au système im-munitaire à combattre un virus.Le nom de Moderna est unecombinaison de "modifier" et"RNA" (ARN, en français). L'homme, âgé de 46 ans, avaitdans un premier temps affirméaux autorités de l'hôpital que lesdoses étaient restées sans réfrigé-ration par accident, mais a par lasuite avoué les avoir retiréessciemment. "Brandenburg, qui a
Le nouveau confinement mis enplace en Angleterre face à la
flambée des contaminations due aunouveau variant du coronavirus necommencera à être levé qu'à partirde mars, a prévenu mardi un mi-nistre du gouvernement britannique."En entrant dans (le mois de) mars,nous devrions pouvoir lever certai-nes de ces restrictions mais pas né-cessairement toutes", a prévenu Mi-chael Gove, chargé de la coordina-tion de l'action du gouvernement,sur la chaîne Sky News. "Nous fe-rons tout ce que nous pouvons pourfaire en sorte qu'autant de person-nes que possible soient vaccinées,de sorte que nous puissions com-mencer à lever progressivement lesrestrictions", a-t-il assuré. Face à la progression alarmantedu nouveau variant du virus, de 50à 70% plus contagieux selon lesscientifiques britanniques, et au ris-que de submersion du système desanté, le Premier ministre Boris Jo-hnson a étendu le confinement déjàappliqué aux trois quarts de la po-pulation anglaise à l'ensemble dela province et l'a durci. Les écoles,laissées jusqu'à présent ouvertes, ontfermé. D'ici mi-février, les autoritésespèrent avoir vacciné toutes lespersonnes de plus de 70 ans ainsique les soignants, soit environ 13millions de personnes parmi les plusà risque, grâce à une accélérationde la campagne de vaccinationcommencée le 8 décembre et dé-sormais menée avec deux vaccins,le Pfizer/BioNTech et l'AstraZene-ca/Oxford. "Plus le programme devaccination sera efficace (...), plus ilsera facile de lever ces restrictions",a insisté le ministre, annonçant "dessemaines très, très difficiles à venir".
Un an après, l'OMS attendueen Chine pour enquêter sur le Covid
laboratoire de virologie de Wuhan,la ville du centre du pays où le virusest apparu fin 2019. Les autoritésne manquent pas une occasiond'émettre des doutes sur l'originechinoise du virus, alors qu'ellesavaient dans un premier temps in-criminé un marché de Wuhan oùétaient vendus des animaux vivants."De plus en plus de recherches lais-sent à penser que l'épidémie pour-rait être apparue dans de nombreuxendroits du monde", a déclaré pen-dant le week-end le ministre desAffaires étrangères, Wang Yi.
LES EXPERTS
EN QUARANTAINE
Epidémie oblige, les experts in-ternationaux devront subir unequarantaine de deux semaines àleur arrivée à Pékin. Il leur resteratrois à quatre semaines pour enquê-
ter. Ils pourraient ainsi se rendre àWuhan aux alentours du 20 janvier,un an tout juste après la mise enquarantaine de cette métropole de11 millions d'habitants, le 23 jan-vier 2020. Le 20 janvier est égale-ment la date à laquelle DonaldTrump doit quitter la Maison Blan-che et certains observateurs suppo-sent que Pékin a pu vouloir atten-dre son départ avant le début ef-fectif de l'enquête, pour ne pas don-ner l'impression de céder aux exi-gences du président républicain. Cedernier a réclamé à plusieurs repri-ses une enquête internationale surl'origine du virus, une demande re-prise à son compte par l'Australie -- soumise ces derniers mois à dessanctions commerciales chinoises. Le délai mis par la Chine pour ac-cepter une enquête indépendantesignifie que les premières traces del'infection vont être compliquées àretrouver pour les chercheurs. "Jene suis pas optimiste. Ils vont arri-ver après la bataille", s'alarme l'in-fectiologue Gregory Gray, de l'Uni-versité Duke aux Etats-Unis. "Cesera incroyablement difficile detrouver l'origine du virus", abondeIlona Kickbusch, de l'Institut de hau-tes études internationales et du dé-veloppement à Genève. Les scien-tifiques pensent en général que l'hô-te originel du virus est une chauve-souris, mais on ne connaît pas l'ani-mal intermédiaire qui a permis lacontamination humaine. La pressechinoise évoque de plus en plusl'hypothèse d'une importation duvirus par de la nourriture congelée,une théorie écartée par l'OMS.
Nouveau confinementen Angleterre jusqu'en mars
Légalement, le confinement doitentrer en vigueur dès mercredi à00H01 locales et GMT, mais BorisJohnson a appelé la population àsuivre les règles immédiatement. LeParlement en débattra mercredi. Lapopulation n'est autorisée à sortirque pour des raisons essentielles,comme faire des courses ou pourdes raisons médicales. Comme lors du premier confine-ment au printemps et contrairementau deuxième en novembre, les éco-les ont fermé et sont passées à l'en-seignement à distance dès mardi.Avec plus de 75.000 morts, leRoyaume-Uni est l'un des pays d'Eu-rope les plus endeuillés par le Co-vid-19 et la tendance s'est aggravéeces dernières semaines. Le bilan descontaminations publié chaque jourdépasse les 50.000, et tutoyaitmême les 59.000 lundi. L'Australie ne veut pas vacciner demanière précipitée En dépit d'unepression de plus en plus forte visantà accélérer la campagne de vacci-nation en Australie, le Premier mi-nistre Scott Morrison a déclaré mar-di ne pas vouloir prendre de "risquesinutiles". Alors que de nombreuxpays ont commencé à vacciner,l'autorité australienne en charge dela réglementation pharmaceutiquene devrait pas se prononcer sur lescandidats vaccins avant environ unmois et les premières doses ne de-vraient pas être administréesavant la fin mars. M. Morrison, quiau début de la pandémie affirmaitque l'Australie serait un "chef defile" en matière de vaccination, alaissé entendre que les pays lesplus frappés par le virus, commela Grande-Bretagne, avaient étécontraints de délivrer les autori-
sations en urgence. "L'Australien'est pas dans une situation d'urgen-ce comme le Royaume-Uni. Nousn'avons pas à lésiner sur les mesu-res. Nous n'avons pas à prendre derisques inutiles", a déclaré le diri-geant conservateur à la radio l3AW. Dans son ensemble, l'Australie aplutôt bien réussi à contenir la pan-démie mais des foyers épidémiquessont récemment apparus dans lesdeux plus grandes villes du pays,Sydney et Melbourne. Environ 26personnes, porteuses du coronavi-rus, sont actuellement hospitalisées.Selon M. Morrison, avec près de60.000 nouvelles contaminationspar jour, la Grande-Bretagne est"dans les toutes premières phases"du déploiement du vaccin et a "ren-contré quelques problèmes (car) ilsle font en urgence". "Ils ne testentpas les lots de vaccins avant leur dif-fusion auprès de la population, si j'aibien compris", a déclaré le Premierministre, soulignant que l'Australieprocèderait à ce type de tests. Il aindiqué que les campagnes de vac-cination de masse en Grande-Bre-tagne, aux Etats-Unis et ailleurs dansle monde permettraient de fournirà l'Australie plus de données con-cernant l'innocuité des vaccins queles essais cliniques. L'Australie, quicompte quelque 25 millions d'habi-tants a prévu d'acheter près de 54millions de doses du vaccin anti-Covid développé par le groupe bri-tannique AstraZeneca avec l'univer-sité d'Oxford et quelque 3,8 millionsseront livrées au début de l'année.Elle a également conclu un accorden vue d'acquérir cette année 51millions de doses du vaccin produitpar Novavax et 10 millions de vac-cins de Pfizer/BioNTech.
reconnu être un conspirationnis-te, a affirmé aux enquêteurs qu'ilpensait que le vaccin contre leCovid-19 était dangereux pourles gens et pourrait leur faire dumal et modifier leur ADN", selonun communiqué de la police re-pris par les médias. L'accusationa indiqué que les charges contrelui pourraient être revues à labaisse si les vaccins étaient tou-jours utilisables. Il a également af-firmé aux autorités qu'il était sousune intense pression en raisond'une procédure de divorce, safemme ayant demandé la gardeexclusive de leurs deux enfants,selon les médias. Son épouse, citée par le New YorkTimes, a indiqué qu'il lui affirmaitque "le monde s'effondre autour denous" et que le gouvernement "pla-nifie des cyberattaques". Des théo-ries du complot sans aucun fonde-ment sur la pandémie, en particu-lier les vaccins, se sont répanduessur les médias sociaux malgré lesefforts des géants de la technolo-gie pour les contrer.
Etats-Unis
Un pharmacien,«conspirationniste»
détruit des centainesde doses de vaccin
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Communiqué
Ooredoo lance unepromotion sur son
offre Dima Ooredoo
TÉLÉVISION22Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021
09.55 Ici toutcommence10.25 Demainnous appartient11.00 Les feuxde l’amour12.00 Les 12coups de midi13.00 Le journal13.55 Coupde foudre auChâteau de glace15.45 La fiancéede Noël17.25 Famillesnombreuses :la vie en XXL18.30 Ici toutcommence19.10 Demainnous appartient20.00 Le Journal
11.15 LesZ’amours11.50 Toutle monde veutprendre sa place12.45 Initiativesde nos régions13.00 Journal13h0013.55 Çacommenceaujourd’hui16.15 Affaireconclue, tout lemonde a quelquechose à vendre18.00 Toutle monde a sonmot à dire18.35 N’oubliezpas les paroles20.00 Journal20h00
10.44 Ensemblec’est mieux !12.25 12/13 :Journal national13.50 Un caspour deux16.05 Des chiffreset des lettres16.40 Personnen’y avait pensé !17.15 Slam18.00 Questionspour un champion18.40 Agissonsavec Jamy19.30 19/20 :Journal national20.20 Plusbelle la vie20.50 Tout le sport21.00 Météo
10.05 Ça peutvous arriver11.30 Ça peutvous arriverchez vous12.45 Le 12.4513.35 Scènesde ménages14.00 WelcomeBack15.30 Monincroyable famille17.30 Les reinesdu shopping18.40 Tous encuisine, en directavec Cyril Lignac19.45 Le 19.4520.30 Scènesde ménages
10.08 L’appelde la forêt11.51 L’info duvrai, le docu news12.23 L’infodu vrai, le mag12.54 The TonightShow StarringJimmy Fallon13.36 Le princeoublié15.15 Kem’s15.44 La belleépoque17.35 Boîte noire17.53 SportReporter18.34 Avant-MatchTop 1418.45 Rugby :Top 1420.45 Avant-matchLigue 1
21.05 Rechercheappartement ou maison
21.02 Ligue 1 Uber Eats
21.05 Doc
21.05 Charlie Chaplin,le génie de la liberté
21.05 La fugue
Depuis plus d’un siècle, tout le monde connaîtet aime Charlie Chaplin. Génie du burlesque,Chaplin a mis son talent au service d’un idéalde justice et de liberté. Son meilleur scénario futcelui de son propre destin, qui s’inscrit dansl’histoire politique et artistique du XXe siècle.Chaplin acteur et auteur, réalisateur et producteur,compositeur et chorégraphe, dont l'indépendancefinancière sera la clef de sa liberté artistiqueet de son engagement humaniste.
09.50 Mamans& célèbres11.50 Clap - Lemagazine culturel12.20 Lesfrères Scott
16.00 JLC Family :Un nouveau départ18.00 Friends21.05 Collège pourenfants obèses : uneannée pour réussir22.50 Ados :Un an pour vaincreleur obésité
09.00 W9 Hits10.40 Le hit W911.50 HDM :L’hebdode la musique12.50 NCIS16.40 Un dînerpresque parfait
18.50 Les princeset les princessesde l’amour21.05 Enquêtescriminelles
09.28 Lavéritable identitéde la Joconde11.05 Notre-Damede Paris, l’épreuvedes siècles12.46 Sur lestoits des villes13.41 Food 3.014.32 Le mondede Khéops16.05 Paris, unehistoire capitale17.42 Faitesentrer l’accusé19.07 Arabie, levoyage inattendu20.05 AmericanPickers, la brocantemade in U.S.A.20.55 Espionnage :La Guerre Froide 3.0
arte11.10 Vivaldi,le génie des«Quatre saisons»12.05 La rivièreVlatva : l’eausauvage de Bohème12.50 Arte journal13.35 Ivanhoé15.45 Le fauconcrécerelle : Unrapace dans la ville16.30 Invitationau voyage17.15 X.enius18.15 Le fleuveBrahmapoutre,de l’Himalaya augolfe du Bengale18.55 Surles contrefortsde l’Himalaya19.45 Arte journal20.05 28 minutes20.55 La piscine
10.30 Héritages12.15 Crimeset faits divers:la quotidienne15.05 Si prèsde chez vous17.20 Blacklist19.05 AlerteCobra21.05 Blacklist
11.45 Laquotidienne13.40 Le magazinede la santé14.35 Le Vietnamvu du ciel15.40 Les routesde l’impossible16.35 La Nouvelle-Zélande, terrede biodiversité17.30 C à dire ?!17.45 C dans l’air19.00 C à vous20.00 C à vousla suite20.20 Passagedes arts20.50 La grandelibrairie22.25 La p’titelibrairie22.30 C dans l’air23.35 C à vous
Présenté par Stéphane Plaza,Thibault Chanel, Agnès BardouxDans la capitale, Stéphane Plaza se met enquête d’un appartement avec balcon pourJean-Philippe Janssens - dit Jeanfi. L’humoristeà la voix atypique et à l'accent tout droit venudu Nord rêve d'un chez lui dans un quartiervivant ! Au Havre, Sarah et Vincent veulentoffrir à leur famille recomposée une maisonavec plus de chambres, plus de rangementset surtout un immense jardin.
Série dramatique - Italie - 2020
Saison 1 - Episode 1/16- Mémoire enfouieAvec Luca Argentero, Matilde Gioli,Sara Lazzaro, Gianmarco SaurinoAprès s'être fait tirer dessus par le père del’un de ses patients, le Docteur Fanti reprendconnaissance et se rend compte qu’il a perdutous ses souvenirs des douze dernières années.Tous ses proches - y compris sa femme - sontsoudain devenus des étrangers et l’hôpital estle seul endroit où il se sent vraiment chez lui.
10.55 Abraca12.25 Masha& Michka13.00 Samle pompier13.35 Toc Toc !13.55 Les lapinscrétins : invasion14.55 Oscar& Malika toujoursen retard16.25 Ninjago17.35 Les asde la jungleà la rescousse18.40 Lesmystérieusescités d’or19.30 Le jeuLumni20.00 RallyeDakar
21.00 Secretsde fonctionnement
Saison 1 - Episode 1/10- De la platine vinyle au tapis de courseCette série documentaire décrypte le modede fabrication et le mécanisme de six objets oumachines appartenant à des univers très variés.Dans cet épisode découverte du fonctionnementd'une platine vinyle, d'un barbecue, d'un moteurde hors-bord, d'un tapis de course, d'unevisseuse pneumatique et d'un stylo bille.
- Marseille / MontpellierEliminés de toutes les compétitionseuropéennes, les Marseillais peuvent seconsacrer entièrement aux joutes nationales.Au soir de la 14e journée, Dario Benedetto etles Phocéens pointaient à la quatrième placea seulement deux points de Lille, le leader.Pour améliorer ces bonnes statistiques, leshommes d'André Villas-Boas ne doivent pasabandonner de précieux points au StadeVélodrome. La méfiance est de misetoutefois face aux Montpelliérains.
Téléfilm dramatique - France - 2020Avec Valérie Karsenti, Mayline Dubois,Samir Guesmi, Sagamore StéveninJeanne est confrontée à la fugue de son enfant,Chloé. Au commissariat, elle déchante vite :la disparition de cette adolescente ne semblecurieusement pas être la priorité des agents...Avec son ex-mari et son compagnon actuels’enclenche alors une course contrela montre, où les dénis et les non-ditsde chacun volent en éclats. Un voyage en enferqui lui fera réaliser que sa fille est devenueune étrangère et qu'elle n'a rien «vu» venir.
10.39 TPMP12.45 Williamà midi14.18 InspecteurLewis18.07 A prendreou à laisser19.37 TPMP :première partie21.15 Enquête soushaute tension
20.50
DESTROYER
Film policier - Etats-Unis - 2018Avec Nicole Kidman, Sebastian Stan,Toby Kebbell, Tatiana MaslanyErin Bell, Officier dans la police de Los Ange-les débarque un matin à l'improviste sur unescène de crime. Quand elle voit la victime, unbraqueur de banques, elle est replongée dansson douloureux passé. Quelques années plustôt, policier infiltré dans un gang, Bell a parti-cipé à une mission qui s'est terminée de façontragique. Depuis, la policière tente d'oublier lesévénements dans le travail et elle a perdu con-tact avec sa fille désormais âgée de 16 ans.
20.50
47 RONIN
Film d'aventures - Etats-Unis - 2013Avec Keanu Reeves, Hiroyuki Sanada,Kô Shibasaki, Tadanobu AsanoDans le Japon féodal, Kai est découvert dansla forêt d'Ako par le seigneur Asano, qui déci-de de le prendre sous son aile. Le jeune hom-me, soupçonné d'avoir été élevé par les dé-mons de la forêt, tombe vite sous le charmede Mika, la fille du seigneur. Les années pas-sent et Kai, qui grandit en force et en sagesse,occupe un rang subalterne dans la famille duseigneur. Mais les manigances du seigneur Kira,aidé par une sorcière, mettent à mal la familleAsano et conduisent Kai à l'exil.
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ALITA : BATTLE ANGEL
Film de science-fiction - Etats-Unis - 2019Avec Rosa Salazar, Christoph Waltz,Mahershala Ali, Jennifer ConnellyEn 2563, 300 ans après une importante guerrebaptisée «la chute», dans la ville d'Iron City, ledocteur Ido Dyson, un scientifique spécialisédans les greffes robotiques, découvre les restestrès endommagés d'un cyborg dans une déchar-ge. Aidé par son assistante, l'infirmière Gerhad,Dyson redonne vie au robot d'apparence fémi-nine qu'il prénomme Alita. Totalement amnési-que, Alita accompagne bientôt Dyson en ville.
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Les 10 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :- Mon 1er est un ami du milieu.- Mon 2e signifie enfila.- Mon 3e est un pronom démonstratif.Mon tout est une pâte à potage.
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1. Bouffée d’air.2. Accommodant.A court terme.3. Banal, fade. Jeu de mistigri.4. Deux au tiers.Mouvements.5. Coup de pot. Sens.6. Tendre quand il n’est pas mûr !Survola.7. A la tienne !Dose de rayonnement.Possessif.8. La petite hellène !Champ d’essais.9. Non comptée. Telle quelle.10. Vaisseau. Des matières quirendent intelligent.
A. Appel d’air.B. Avion passé.Etre informe.C. Lança le train.Symbole du 28.Rarement seul en tête.D. Arrêter de balancer. Court.E. De premier plan. Flop !Coupe en règle.F. Bleu de tissu.G. Test. Tels les dragons !H. Se fait sonner à mort !Remplis, cela va de soi.I. Jeu de l’oie.Famille à la roussette.J. Elles doivent bien ficeler leursbagages !
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FOUILLIS N° 7944PARDON (Part - Don)
CODÉS N° 79441 2 3 4 5 6
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Le Quotidien d'Oran
Mercredi 06 janvier 2021
AERATION – ANTENNE – ARBRE – ATTENTION –AUSSI – BASE - BATEAU – BIEN – BOHEME –BOUT - BROSSE – CERTIFICAT – CHEVAL –CHOSE – CONFIANCE – DETENIR – ECHANCRURE– ECOLE – FARCE – FORUM – GRUE – HAMAC –HERON - INFINI – LICE – MOUVEMENT -MUSARDER – OBUS – OPTIMISME – OURS –PACTE – PAON – POIVRON - POLITESSE –PORTION – PREUVE – RADIS – SOUCHE – TIRER –TRACAS – TRESOR - TRUFFE – VARIER.
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S A C A R T A C I F I T R E C
I B U A R E C N A I F N O C N
D A O S M B R I N E T E D O E
A S M U S A R D E R F A R C E
R E R I T I H E C O L E H S A
L E V E M E R C I L H A S T E
E U P V C S E C I L N E T T R
M A O A H O V P A C T E R N A
E E I R O U U V R I N U O E T
H T V I S C E U L T F I S M I
O A R E E H R O I F T S E E O
B B O R C E P O E R O U R V N
U A N T E N N E O R R R T U O
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A B C D E F G H I J
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AEGAMORFELLOMETAP------------------ERTEMOTCEH
SILOJ------------------
NEIBEEHCUOT
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ALEDAEUGORD
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ETIUSNE
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AETTOBETTOB
EIOVERIALUPOP------------------
ELCITRA
-SNOMEDFITART
------------------RETUFER
EDETONEUQISUM
EHCOBAC------------------
SUOTNEXUEIL
ELTNAHCUOCTNAVELELTE
OCSIDCISIM------------------
-ISOPERPNOIT
-AMAC,EIREDAR
ETNETNEERTNESNIAPOC
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ASEUNETTRACE’L
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IUOSIAM------------------,EDNARFFO
,UAEDACNOD
ESSEMORPEIULPED
EMORHC------------------FISSESSOP
SRUOCUAE’D
------------------UNETBO
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NOISREVELANIGIRO
SORGNOSSIOP
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SELLEEDTNOS
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HOROSCOPE
Poissons 19-02 au 20-03
Bélier 21-03 au 20-04
Taureau 21-04 au 21-05
Gémeaux 22-05 au 21-06
Cancer 22-06 au 22-07
Lion 23-07 au 23-08
Vierge 24-08 au 23-09
Balance 24-09 au 23-10
Scorpion 24-10 au 22-11
Sagittaire 23-11 au 21-12
Capricorne 22-12 au 20-01
Verseau 21-01 au 18-02
Débarrassé des aspectsnégatifs de Pluton, vous
aurez les coudées plus franchespour continuer à progresserdans votre travail et montrervos compétences.
Dans votre travail, mé-fiez-vous des projets ir-
réalistes. Ce sera votre grandespécialité aujourd'hui en raisondes influx pernicieux de Neptu-ne en mauvaise posture.
Vous pourrez mener defront de nombreuses
activités sans pour autant né-gliger votre vie familiale.
Le secteur argent seramis en vedette. La chan-
ce va vous sourire. Vos financesse porteront le mieux du monde.
Dans votre travail, uncompromis avec vos ad-
versaires serait sans doute pré-férable à une guerre d'usure que,actuellement, les astres vous dé-conseillent formellement. Parcontre, vous pourriez vous bat-tre sur un autre terrain, celui dela compétence.
Vot re v i e f ami l i a l evous appor te ra de
profondes gratifications. Vo-tre conjoint saura vous en-courager et vous soutenir.
Le cercle de famille va serestreindre ou s'élargir.
Quelqu'un partira, ou quelqu'unarrivera. Les habitudes serontchamboulées, et il va falloir vousrésigner à redéfinir votre rythmeou votre espace.
Grâce à bienveillancede la Lune, les natifs
qui recherchent un emploit empora i re t rouve ron t cequ'ils souhaitent dans leurscordes et leur compétence. Ilssauront se faire apprécier aupoint d'être plus durablementembauchés.
Vous aurez une importan-te décision à prendre con-
cernant votre orientation ou réo-rientation professionnelle. Mêmesi vous décidez seul en dernierressort, écoutez les avis de ceuxqui vous connaissent.
Vous aurez un meilleurrendement dans le tra-
vail si vous ne vous attardez passur des broutilles. "Ceux quis'appliquent trop aux petiteschoses deviennent ordinaire-ment incapables des grandes"(La Rochefoucauld).
Vous aurez probable-ment plus de mal que
d'habitude à harmoniservos désirs personnels et l'évolu-tion de votre carrière.
Une relation amicalerisque de se détériorer
parce que vous avez été tropexigeant, trop dogmatique aus-si. Essayez d'y mettre du vôtre.
S O T T I S E S
D O U E E T I
E U S V E R T
S K I A W E
S L A N D A U
I M P O U R S
N O T E R D I T
E N O R M E S A
R T C A D D G
R O U L E S E
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Mercredi 06 janvier 2021 - 22 joumada el oula 1442 - N°7945
Le QuotidienD'ORAN
Edition Nationale d'Information
LE MÉLANGE
DES GENRES
EDITORIAL
vPar Abdou BENABBOU
es frappes aériennesauraient causé la mort
d'une centaine de civils àBounti de la région de Mopti,dans le centre du Mali, dans lanuit du dimanche à lundi, ontindiqué lundi des médias lo-caux et des élus de la zone. Selon l'agence Chine nouvel-le, cet "incident" a été confir-mé par plusieurs sources sécu-ritaires ainsi que par des chefscommunautaires locaux quin'ont pas précisé le nombre demorts. Ils ont néanmoins pré-cisé que des convives d'un ma-
Iran produit désormais del'uranium enrichi à 20%, a an-
noncé le porte-parole de l'Organi-sation de l'énergie atomique ira-nienne, Behrouz Kamalvandi, dansun entretien diffusé mardi par la té-lévision d'Etat. "A environ 7 heuresdu soir (15h30 GMT lundi), nousavons atteint 20%", a déclaré M.Kamalvandi dans cet entretien réa-lisé avant minuit. Après cette heu-re, a-t-il ajouté, la production d'ura-nium enrichi à 20% devrait deve-nir totalement stable, ce qui veutdire que nous injectons à l'entréedes cascades de centrifugeuses del'uranium enrichi à 4% et que nousobtenons 20% à la sortie". L'Iran a annoncé lundi avoir en-clenché le processus destiné à pro-duire de l'uranium enrichi à 20% àl'usine souterraine de Fordo. M.Kamalvandi a expliqué que son or-ganisation mettait en œuvre uneloi récente votée par le Parlementenjoignant le gouvernement à re-prendre immédiatement la reprisede la production d'uranium enrichià hauteur de 20% de façon à enproduire 120 kg par an. L'Iran pro-duisait de l'uranium enrichi à ceniveau avant la conclusion de l'ac-cord de Vienne par lequel il avaitaccepté de limiter ses activités d'en-richissement au taux de 3,67%.
a Tunisie, présidente actuelledu Conseil de sécurité de
l'ONU, a espéré lundi l'adoptiond'une résolution "dès que possible"pour engager sous l'égide des Na-tions Unies un déploiement en Li-bye d'observateurs internationauxdu cessez-le-feu observé depuisl'automne. "Nous espérons qu'ellesera adoptée dès que possible" caril y a "un élan qui reste un peu fra-gile", a déclaré l'ambassadeur tuni-sien à l'ONU, Tarek Ladeb, en allu-sion aux négociations entreprisespar les parties sur les plans politi-que et militaire. "Il faut adopter ce mécanisme(de surveillance d'un cessez-le-feu) et cela dépend des négocia-tions entre les parties libyennes etla Manul (mission de l'ONU enLibye) sur la base des suggestionsdu secrétaire général", a-t-il ajou-té lors d'une conférence de pres-se. Membre non-permanent jus-qu'à la fin 2021, la Tunisie a as-sumé début janvier la présidencetournante du Conseil de sécurité.Son programme de travail ne pré-voit à ce stade une réunion sur laLibye qu'en fin de mois.
a ministre espagnole desAffaires étrangères, Aran-
cha Gonzalez Laya, a assurélundi que la base militaireaméricaine de Rota dans laville espagnole de Cadix "n’estpas en danger" suite aux infor-mations ayant circulé sur unéventuel "accord" entre le Ma-roc et Washington pour sontransfert vers les territoires sa-hraouis occupés. Selon des médias concor-dants, "Washington et Rabatsont parvenus à un accord deprincipe pour le transfert de labase militaire de Rota" vers lesterritoires sahraouis occupés,après le troc entre les deux
L'Iran a reprisla production
d'uraniumenrichi à 20%
e Groupe de soutien à l'islamet aux musulmans, alliance af-
filiée à Al-Qaïda, a revendiqué l'at-taque qui a coûté la vie à deux sol-dats français samedi au Mali, dansun communiqué publié par sa pla-te-forme de propagande Al-Zallaqa. Le GSIM, qui dénonce notammentle passé colonial français, confirmeavoir "fait exploser un engin explo-sif" au passage du véhicule de deuxsoldats de la force antijihadisteBarkhane, dont une femme, "por-tant le bilan total à 5 morts en moinsd'une semaine", selon ce commu-niqué. Le sergent Yvonne Huynhet le brigadier Loïc Risser, tous deuxissus du 2e régiment de hussardsde Haguenau, près de Strasbourg(est) ont été tués dans la région deMénaka (nord-est). Cinq jours plus tôt, trois autres sol-dats français avaient été tués dansla zone frontalière avec le Niger etle Burkina Faso lors d'une missiond'escorte. Au total, 50 soldats fran-çais ont été tués au Sahel depuis2013 dans les opérations Servalpuis Barkhane. Le GSIM clame enrevanche son innocence dans l'at-taque de deux villages de l'ouest duNiger près de la frontière avec leMali et le Burkina Faso, qui a fait100 morts samedi, la plus meurtriè-re commise par des terroristes con-tre des civils au Sahel.
Des dizaines de morts dansdes frappes françaises au Mali
L'Espagne dément le transfert d’une base militaire USvers les territoires sahraouis occupés
Libye : la Tunisieveut une
résolutionde l'ONU «dèsque possible»
L
L’
Une branched’Al-Qaïda
revendiquela mort de 2
soldats français
L
riage ont été tués. Selon lemaire de la localité, AdamaGriaba joint au téléphone parStudio Tamani, ces frappesont été effectuées nuitam-ment par un hélicoptère nonidentifié. Pour l'instant, lemobile de cet incident resteméconnu de la population etles blessés ont été acheminésvers le district sanitaire deDouentza, a-t-il ajouté. Pour sa part l’armée françai-se a indiqué avoir frappé desdizaines de terroristes. Des vil-lageois interrogés par l'AFP ont
évoqué des tirs venus d'unhélicoptère non-identifié seloneux lors d'un mariage. Ils ontévoqué jusqu'à une vingtainede morts. L'état-major français a réfu-té ces dires. Une patrouilled'avions de chasse a "neutrali-sé" des dizaines de djihadistespréalablement repérés aprèsune opération de renseigne-ment de plusieurs jours, a-t-ilindiqué à l'AFP. "Les informa-tions relatives à un mariage necorrespondent pas aux obser-vations effectuées", a-t-il dit.
D
Lparties et la reconnaissancepar le président américain sor-tant, Donald Trump, de la pré-tendue souveraineté du Marocsur le Sahara occidental. Dansune interview accordée à Ca-nal Sur Radio, citée par l’agen-ce de presse espagnole Euro-pa Press, Mme Arancha Layaa assuré qu'"il n'y a pas lieu des’inquiéter" pour l'avenir de labase. La cheffe de la diploma-tie espagnole a affirmé, selonla même source, que les rela-tions entre les Etats-Unisd’Amérique et l'Espagne en cequi concerne la base militairede Rota sont "très étroites etharmonieuses".
Le frère cadet du président déchu a
été transféré dans une prison civile.
De lourds griefs pèsent toujours sur
lui et ses allers-retours entre les maisons
d’arrêt et les tribunaux ne sont pas près
de finir loin s’en faut. Voilà un homme em-
pêtré au cœur de circonvolutions plus que
regrettables pour lequel la déroute de sa
destinée l’a vêtu d’habits inadaptés à sa
taille. On ne s’habille pas au pied levé et
sans coup férir d’un costume d’homme
d’Etat et le profil et la consistance de l’ex-
conseiller spécial sérieusement incriminé
à juste raison laissent cependant dégager
une odeur de damnation que le mauvais
sort lui a attribuée.
La politique a quelque chose de satani-
que quand des hommes imbus d’une im-
mense autosatisfaction se laissent entraî-
ner par les chants des sirènes et pensent
se découvrir par une ivresse inouïe des
gabarits de prophètes.
Ce n’est pas tant les amitiés intéres-
sées et les recommandations suspectes
dont il doit être question, mais c’est
l’élaboration d’une tragédie nationale
qui doit être l’objet quand un supposé
homme d’Etat manipule à sa guise le des-
tin d’un peuple. Saïd Bouteflika a eu la
malchance d’être le frère du président
de la République et le chef de l’Etat dé-
chu a eu le dramatique génie de régir le
pays comme s’il s’agissait de gérer une
cuisine familiale. Le mélange des gen-
res est source des plus grandes des ca-
tastrophes. On avait vu en d’autres lieux
ce qu’a produit ce fatidique mélange jus-
qu’à pousser aux méfaits extrêmes.
On n’en a pas été jusque-là. Mais on a du
mal à écarter la similitude d’esprits quand
les maléfiques irresponsabilités des leaders
déroutent la bonne marche des peuples.
Les faux dieux finissent toujours au fond
des puits. Leur fausse conviction a été
d’avoir cru que la vie était un fleuve tran-
quille et qu’ils pouvaient disposer du pré-
sent et du futur comme bon leur semble.
Pourtant la grande histoire n’a jamais
cessé de démontrer que la paranoïa et l’ar-
rivisme ont toujours des itinéraires courts.