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EDITO : Selon le Professeur Christian Perrone, infectiologue et chef de service en infectiologie à l’hôpital universitaire Raymond Poincaré de Garches, “La maladie de Lyme explose, c’est un scandale sanitaire”. Il dénonce depuis des années le déni autour de la maladie de Lyme chronique. Accompagné d’une centaine de médecins, il a lancé un appel à la ministre de la Santé. Mais, en France, les autorités de santé demeurent en retrait face à cette maladie. Elles considèrent la borréliose de Lyme rare alors que les chiffres en Allemagne et aux Etats-Unis explosent. Les tests de dépistage manquent de fiabilité. Aujourd’hui, les patients séronégatifs sont renvoyés de service en service, traités pour des pathologies telles que fibromyalgie, sclérose en plaques, démence, dépression… C’est une véritable erreur sanitaire ! Il est urgent de mettre en place des tests de diagnostic fiables, accorder une prise en charge aux malades, stopper la poursuite des médecins qui les soignent, créer des unités hospitalières spécialisées Lyme et financer la recherche. Le traitement « officiel » de la maladie de Lyme est la prise d’antibiotiques de type pénicilline pendant 2 à 4 semaines. S’il peut suffire dans le premier stade (érythème migrant), il est bien insuffisant lorsque la bactérie s’est disséminée dans le corps. De nombreux travaux scientifiques ont démontré la persistance de la bactérie malgré des mois de traitements antibiotiques. Des solutions naturelles apportées par l’aromathérapie et la phytothérapie peuvent aider à la prise en charge de la borréliose de Lyme. Il est possible d’éliminer les toxines bactériennes, de drainer l’organisme, de lutter contre l’infection et l’inflammation et ainsi d’apaiser les symptômes et améliorer la vie des patients. Nous vous souhaitons une agréable lecture et vous rappelons que toute notre équipe de conseillers reste disponible au numéro vert : Laboratoire SOFIBIO - Compléments Nutritionnels Madame, Monsieur, Docteur, Le comité scientifique www.sofibio.com APPEL GRATUIT DEPUIS UN FIXE OU UN POSTE FIXE OU UN PORTABLE LA MALADIE DE LYME : UNE ÉPIDÉMIE SILENCIEUSE Janvier 2017 Lettre d’information nº 126 OFINNOV Gamme expert du laboratoire Sofibio

EDITO : Madame, Monsieur, Docteur, OFINNOV · Au moins 237 espèces animales ont été identifiées comme réservoir. L’Homme est un hôte accidentel, contaminé par la morsure

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EDITO :

Selon le Professeur Christian Perrone, infectiologue et chef de service en infectiologie à l’hôpital universitaire Raymond Poincaré de Garches, “La maladie de Lyme explose, c’est un scandale sanitaire”. Il dénonce depuis des années le déni autour de la maladie de Lyme chronique. Accompagné d’une centaine de médecins, il a lancé un appel à la ministre de la Santé. Mais, en France, les autorités de santé demeurent en retrait face à cette maladie. Elles considèrent la borréliose de Lyme rare alors que les chiffres en Allemagne et aux Etats-Unis explosent. Les tests de dépistage manquent de fiabilité. Aujourd’hui, les patients séronégatifs sont renvoyés de service en service, traités pour des pathologies telles que fibromyalgie, sclérose en plaques, démence, dépression… C’est une véritable erreur sanitaire ! Il est urgent de mettre en place des tests de diagnostic fiables, accorder une prise en charge aux malades, stopper la poursuite des médecins qui les soignent, créer des unités hospitalières spécialisées Lyme et financer la recherche. Le traitement « officiel » de la maladie de Lyme est

la prise d’antibiotiques de type pénicilline pendant 2 à 4 semaines. S’il peut suffire dans le premier stade (érythème migrant), il est bien insuffisant lorsque la bactérie s’est disséminée dans le corps. De nombreux travaux scientifiques ont démontré la persistance de la bactérie malgré des mois de traitements antibiotiques.Des solutions naturelles apportées par l’aromathérapie et la phytothérapie peuvent aider à la prise en charge de la borréliose de Lyme. Il est possible d’éliminer les toxines bactériennes, de drainer l’organisme, de lutter contre l’infection et l’inflammation et ainsi d’apaiser les symptômes et améliorer la vie des patients. Nous vous souhaitons une agréable lecture et vous rappelons que toute notre équipe de conseillers reste disponible au numéro vert :

Laboratoire SOFIBIO - Compléments Nutritionnels

Madame, Monsieur, Docteur,

Le comité scientifique

www.sofibio.com

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La maLadie de Lyme : une épidémie siLencieuse

Janvier 2017 Lettre d’information nº 126

OFINNOVGamme expert du laboratoire Sofibio

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LETTRE D’INFORMATION Nº 126 | Janvier 201702 LETTRE D’INFORMATION Nº 126 | Janvier 2017 03

I) DÉFINITION - HISTORIQUE

La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est une infection par une bactérie spirochète (Borellia burgdorferi) transmissible à l’homme par une piqûre de tique, appartenant au genre ixode.

Cette infection est répandue dans le monde. Non traitée, la maladie peut se développer tardivement. Les chercheurs

la qualifient de maladie émergente car les cas sont de plus en plus nombreux.

En 1982, aux Etats-Unis, une cause infectieuse a été attribuée aux nombreux cas d’arthrite recensés des années plus tôt dans la région de Lyme, dans le Connecticut. Le biologiste américain, Willy Burgdorfer, révéla la présence de bactéries spirochètes dans le tube di-gestif et la salive de tiques de type Ixodes scapularis et Ixodes dammini. Il inocula la bactérie à plusieurs lapins qui développèrent un érythème migrant. Ainsi W. Burgdorfer put établir le lien entre les spirochètes et la maladie de Lyme. L’année suivante, on découvrit ces mêmes bactéries dans le sang et la peau des malades de Lyme. Ces bactéries furent baptisées Borrellia burgdorferi en l’honneur du biologiste américain.

2) Stade secondaire :

Des troubles articulaires, neurologiques, dermatologiques, ophtalmiques et cardiaques peuvent apparaître.

Troubles articulaires

Le symptôme le plus courant de la maladie est l’arthrite de Lyme. Elle se caractérise par une monoarthrite brusque

touchant les grosses articulations et particulièrement le genou. Elle peut survenir après la morsure entre 2 semaines

et 2 ans.

Troubles neurologiques ou neuroborrélioses précoces

• Les méningoradiculites surviennent entre 5 et 90 jours après la piqûre de tique. Elles se manifestent par des

douleurs radiculaires sévères, des troubles de la sensibilité, une atteinte des nerfs périphériques et crâniens

(syndrome de Garin-Bujadoux-Bannwarth), une paralysie faciale ou oculomotrice, une surdité soudaine ou

encore des syndromes vestibulaires.

• Les méningites, myélites et encéphalites complètent le tableau des troubles neurologiques.

Troubles dermatologiques

Le lymphocytome borrélien est un nodule indolore d’allure lupoïde,

de couleur rose, rouge ou bleue, mesurant de 1 à 5 cm, typiquement

localisé sur le lobe de l’oreille chez l’enfant et sur l’aréole mammaire

chez l’adulte.

Cette manifestation clinique est rare mais plus fréquente chez les

enfants (7%) que les adultes (2%).

Troubles cardiaques et ophtalmiques

Plus rarement, une myocardite le plus souvent asymptomatique, peut être mise en évidence ainsi que des troubles

ophtalmiques variables dans 1% des cas.

3) Stade tertiaire

Troubles neurologiques

Les neuroborrélioses tardives peuvent se produire entre 6 mois et plus de 10 ans après la piqûre de tique.

Encéphalomyélites progressives et polyneuropathies sensitives axonales sont les plus souvent

constatées et associées à une acrodermatite

chronique atrophiante.

Troubles dermatologiques

L’acrodermatite chronique atrophiante touche

essentiellement les femmes européennes et

débute plusieurs mois ou plusieurs années

après l’infection.

Le stade précoce de l’acrodermatite

chronique atrophiante est caractérisé par une

inflammation associée à un érythème diffus, bleu, violet ou rouge avec un changement de texture de la surface de

la peau. Les localisations sont variables : dos de la main, dos du pied, talon, genou, cuisse, fesses. La surface de

la peau devient très fine et laisse transparaître le réseau veineux sous-jacent. Les pertes de fibres élastiques et de

follicules pilo-sébacés se multiplient, l’atrophie progresse et devient définitive.

Arthrite chronique destructive

Dans la phase tardive, les troubles articulaires non soignés ou résistants à l’antibiothérapie prennent une forme

chronique et douloureuse.

II) EPIDÉMIOLOGIE

Les données françaises sont loin des chiffres américains ou allemands : 300 000 nouveaux cas par an aux Etats-Unis,

près de 100 000 en Allemagne. En France, on recense trois fois moins de malades. Entre 2009 et 2015, le nombre

de cas moyen annuel de borréliose de Lyme estimé en France est de l’ordre de 29 000 cas avec une incidence de 46

cas pour 100 000 habitants. Il existe une grande disparité régionale où l’incidence :

• dépasse les 100 cas pour 100 000 en Alsace et dans la Meuse,

• est située entre 50 et 100 cas pour 100 000 en Champagne-Ardenne, Auvergne, Franche-Comté, Limousin,

Rhône-Alpes,

• est inférieure à 50 cas pour 100 000 dans le Centre, la Basse-Normandie et l’Aquitaine.

La maladie de Lyme progresse dans chaque pays : on parle d’épidémie.

III) SYMPTÔMES

On relève 3 stades de développement chronologiques auxquels sont associés des troubles

caractéristiques. Les 3 stades peuvent avoir des durées variables d’un individu à l’autre. De plus, les

périodes entre les phases peuvent être asymptomatiques chez certaines personnes. Néanmoins, plusieurs

symptômes vous permettront de détecter la présence de cette infection.

1) Stade primaire : 3 à 30 jours après la piqûre, apparait une lésion cutanée appelée érythème migrant

chronique (EMC) (découvert initialement par Lipschutz). Cette lésion annulaire, non

inflammatoire, est peu ou pas prurigineuse. Le centre de la lésion est le point de piqûre

et le diamètre évoluant de façon centrifuge peut atteindre 10 cm. Cet EMC s’observe

seulement dans 50% des cas mais sa présence est suffisante à l’établissement du

diagnostic. Il disparaît spontanément sans traitement au bout de 3 à 4 semaines. Durant

cette phase primaire peuvent survenir asthénie, fébricule, céphalées et myalgies.

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LETTRE D’INFORMATION Nº 126 | Janvier 201704 LETTRE D’INFORMATION Nº 126 | Janvier 2017 05

IV) TRANSMISSION : VECTEUR/AGENT BACTÉRIEN

1) Le vecteur

Il existe plusieurs espèces d’Ixodes vecteurs. En France, Ixodes ricinus est la tique qui infeste le plus fréquemment

les humains. Les Ixodes ne sautent pas mais attendent sur la végétation

le passage de l’hôte pour s’y accrocher via ses membres inférieurs.

Elles gagnent ensuite le cuir chevelu ou des zones du corps où la peau

est plus fine (aisselle, aine, pubis) pour planter leur rostre dans la peau

et sucer le sang. Elles peuvent injecter via leur salive jusqu’à 7 agents

pathogènes différents et générer ainsi des co-infections : babésioses

(Babesia diversgens et B. microti), fièvre Q (Coxiella burnetii), ehrlichioses

(Anaplasma sp. = Ehrlichia sp.), tularémie (Francisella tularensis) et

encéphalite à tique causée par un virus. La piqûre au demeurant indolore

peut durer plusieurs jours, 2 à 3 jours pour les nymphes, 7 à 13 jours pour les adultes femelles (Les mâles adultes ne

se nourrissent pas). Les risques de contaminations sont proportionnels à la durée de la piqûre et fortement réduits

si celle-ci dure moins de 24 heures. Difficilement détectables en raison de leur taille, les très nombreuses nymphes

semblent être responsables de la plupart des transmissions (75% des cas selon certaines estimations).

2) Agent infectieux : caractéristiques générales de la bactérie Borrélia

La bactérie Borrelia est une bactérie Gram –. Elle appartient à la classe des spirochètes, comme l’agent de la

syphilis, Treponema pallidium. Elle mesure de 20 à 30 μm de long et 0,4 μm de diamètre.

Borrelia burgdorferi senso lato désigne un ensemble de plus de 20 espèces de bactéries, dont 7 sont présentes en

Eurasie. Certaines sont pathogènes pour l’homme et présentes en France : Borrelia burgdorferi sensu stricto, B.

afzelii, B. garinii et B. spielmani. Borrelia burgdorferi sensu stricto entraîne préférentiellement des arthrites, Borrelia

garinii est plutôt associée à des symptômes neurologiques et Borrelia afzelii à des manifestations cutanées. Borrelia

recurrentis et B. duttoni provoquent des fièvres récurrentes mais n’ont pas été collectées en Europe à ce jour.

Le réservoir de Borrelia burgdorferi très vaste est constitué de mammifères sauvages (rongeurs, cervidés, ours, lièvre,

ratons laveurs), d’oiseaux, d’animaux domestiques (chiens, chevaux, bétail) et de tique (transmission transovarienne

possible). Au moins 237 espèces animales ont été identifiées comme réservoir. L’Homme est un hôte accidentel,

contaminé par la morsure de tiques infectées pendant la période où les tiques sont les plus actives, c’est-à-dire au

printemps et au début de l’automne.

3) Stades de développement des borrélies

4) Comment la bactérie Borrelia échappe au

système immunitaire

Il est désormais mondialement reconnu que la bactérie

Borrelia possède des capacités de défense contre le

système immunitaire de son hôte. Cela lui donne un

avantage notable par rapport à d’autres bactéries

moins évoluées.

Vitesse de déplacement

Dans les tissus visqueux, la borrélie se déplace jusqu’à

2800 µm/min. cette vitesse lui permet d’échapper aux

globules blancs chargés de les éliminer qui, eux, sont

limités à 30 µm/min.

Sens tactique

Les borrelies sont très souvent localisées dans les

tissus conjonctifs entourant les organes.

Camouflage

Les borrélies ont la capacité de changer ses antigènes

de surface afin de passer inaperçues auprès du système

immunitaire.

Leurre

Elles libèrent des petites vésicules, les « blebs »,

contenant une membrane et du matériel génétique. Les

« blebs » ont la capacité de s’infiltrer jusqu’au noyau

des cellules de l’hôte où l’ADN bactérien s’incorpore

à l’ADN des cellules humaines. Les cellules infectées

expriment des antigènes de surface et déclenchent une

réponse auto-immune de l’organisme. Ces « blebs », en

grand nombre, affolent le système immunitaire et sont

en partie responsables de l’inflammation chronique des

malades de Lyme, avec libération massive de cytokines

inflammatoires. Mais durant l’élimination des « blebs »

par le système immunitaire, les bactéries se promènent

tranquillement dans les tissus conjonctifs.

V) DIAGNOSTIC

Le diagnostic de la borréliose repose sur 3 critères :

1) Un contexte favorable

- Antécédent connu de piqûre de tique,

- Promenades en forêt infestée de tiques,

- Résidence dans une zone endémique,

- Profession ou activités à risque (chasseur, agent

forestier…).

2) Des signes cliniques caractéristiques

L’érythème migrant, le lymphocytome cutané

bénin, l’acrodermatite chronique atrophiante, une

monoarthrite localisée sur une grosse articulation, sont

des critères diagnostics importants et même suffisants

pour l’érythème migrant.

3) Des indications biologiques directes ou indirectes

La biologie propose des méthodes d’identification

directe ou des tests de détection indirecte, via la

recherche d’anticorps IgM ou IgG, qui se révèlent

d’interprétation difficile dans la majorité des cas.

Il faut attendre entre 4 et 6 semaines après la

piqûre de tique pour demander une analyse de sang

et y rechercher les anticorps de Borrelia burgdorferi.

Si ce laps de temps n’est pas observé, les résultats

de l’analyse seront toujours négatifs car les

anticorps n’auront pas eu le temps de se développer.

Les résultats positifs vont confirmer le diagnostic de

maladie de Lyme. Les résultats négatifs indiquent qu’il

n’a pas été possible de trouver de traces de Borrelia

au moment de l’analyse de sang. Le résultat négatif

n’exclut pas que le patient soit atteint de maladie de

Lyme.

Les tests de détection sérologique

Deux types de techniques sont actuellement utilisés : les tests quantitatifs de dépistage et les tests qualitatifs

de confirmation.

Le principe des tests quantitatifs de dépistage repose sur la détection d’un signal lié à la réaction d’un anticorps

présent dans l’échantillon biologique avec un antigène soluble spécifiquement inclus dans le test. Ce signal peut

correspondre à une activité enzymatique : test ELISA (Enzyme-Linked-Immuno-Sorbent-Assay).

- La forme carac-téristique spiralée, avec paroi, se déplace dans les tissus, parfois le sang. C’est elle qui peut se multiplier.

-La forme kystique, sans paroi, où la bactérie est enroulée sur elle-même, parfois à plusieurs bactéries. Elle peut rester dormante des mois, voire des années. Cette forme lui offre

une protection contre le sys-tème immu-nitaire et les t ra i tements antibiotiques.

- La forme L Les spirochètes de forme L ne présentent plus de parois cellulaires. Elles sont difficilement identifiables par le système immunitaire et ont alors la capacité : • d’infection intracellulaire, ce qui provoque des maladies auto-

immunes,• de blocage des récepteurs de la vitamine D,• de s’agglomérer en colonies géantes sous forme de biofilms,

ce qui les rend plus difficilement accessibles aux antibiotiques. - La forme de biofilmNichés le plus souvent entre les molécules du tissu conjonctif ou dans les muscles, les biofilms sont des agrégats de bactéries, lesquelles peuvent alors survivre dans un état dormant pendant plusieurs années et se réveiller lors d’une défaillance du système immunitaire.

Forme spiralée de Borrelia urgdorferi : A : isolées, B : en colonies

Miklossy et al, 2008

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06 07LETTRE D’INFORMATION Nº 126 | Janvier 2017 LETTRE D’INFORMATION Nº 126 | Janvier 2017

Les tests qualitatifs de confirmation (WESTERN BLOT) consistent à transférer

sur une membrane les antigènes de Borrelia selon leur poids moléculaire puis à

détecter la réaction des anticorps du patient avec chacun d’entre eux. Révélant

plusieurs anticorps, elle est qualitativement plus fiable que les tests ELISA.

Problématiques et controverses liées aux tests sérologiques

Les résultats sont incertains et variables selon le fabricant. La variabilité de

l’expression antigénique des borrélies in-vivo augmente le nombre de résultats faux

négatifs.

Dans la borréliose, le développement de la réponse immunitaire de l’organisme est

tardif et variable selon le stade clinique.

Devant un résultat négatif face à une suspicion de cas au stade secondaire, il peut

être utile de procéder à un second test 3 à 4 semaines plus tard. La prise précoce d’antiobiotiques ralentit la réponse

immunitaire et augmente le nombre de faux-négatifs. Il existe des cas confirmés de maladie de Lyme à sérologie

négative. Le Pr Luc Montagnier a annoncé la mise au point d’un test de diagnostic “plus fiable “ développé au sein

du laboratoire qui porte son nom. Ce test consisterait à détecter, dans le plasma sanguin, l’ADN de la bactérie, en

captant des ondes électromagnétiques émises par l’échantillon de sang étudié.

En France, il est interdit de pratiquer

un test WESTERN BLOT en première intention. Il ne peut être prescrit que pour confirmer un ELISA positif. Ce n’est pas le cas en Allemagne et aux Etats-Unis

VI) TRAITEMENT DE LA MALADIE DE LYME

LLe traitement « officiel » de la maladie de Lyme est la prise d’antibiotiques de type pénicilline pendant 2 à 4 semaines. S’il peut suffire dans le premier stade (érythème migrant), il est bien

insuffisant lorsque la bactérie s’est disséminée dans le corps. De nombreux travaux scientifiques ont démontré la persistance de Borrelia dans le corps malgré des mois de traitements antibiotiques.Les réactions de Jarisch-Herxheimer (ou réaction d’Herx) sont les manifestations d’une réaction inflammatoire de

l’organisme qui peut apparaître lors de la prise des antibiotiques. Elles sont souvent confondues avec une réaction

allergique à un antibiotique. Le phénomène est provoqué par la grande quantité d’endotoxines relâchées par les

bactéries détruites (lyse des bactéries) lors du traitement, que l’organisme ne peut gérer. Il peut apparaître de nouveaux

symptômes : nausée, maux de tête, vertiges, courbatures, douleur aiguë, sueurs, tremblements, fourmillement ou

brûlures dans le cerveau, palpitations cardiaques, chute ou hausse de tension, rash cutanés, troubles de la vue, etc...

- Détoxification puissante et drainage des organes d’élimination, - Hydrater profondément l’organisme, - Absorber les toxines au niveau intestinal et veiller à les évacuer,

- Lutter contre l’infection et l’inflammation, - Aider à la circulation du sang et de la lymphe, - Apaiser les symptômes, - Soutenir le corps avec des compléments alimentaires ciblés.

Approche naturelle du traitement

1) Détoxification hépatique

De nombreux symptômes de la maladie de Lyme sont causés par les biotoxines et endotoxines de la bactérie. Les

borrélies vivantes fabriquent et excrètent des déchets métaboliques qui s’avèrent être toxiques pour l’organisme

(biotoxines). Les borrélies tuées par les antibiotiques relarguent leur contenu qui représente une charge toxique

(endotoxines) importante pour l’organisme, pouvant provoquer les réactions Herxheimer. De plus, le corps libère des

toxines naturelles en réponse à la présence de la bactérie.

Les toxines liposolubles seront transformées dans le foie pour diminuer leur activité et pouvoir être éliminées.

Les enzymes impliquées sont présentes majoritairement dans le foie mais aussi dans d’autres émonctoires tels que

le rein, le poumon ou l’intestin. Les réactions enzymatiques peuvent être classées en 2 grandes catégories :

- Phase I : réaction d’oxydo-réduction,

- Phase II : réaction de conjugaison.

- Phase I :

Il y a plusieurs types d’enzymes. Les plus

importantes et les plus abondantes sont

les cytochromes P450.

- Phase II :

Cette réaction concerne la majorité des

métabolites réactifs. Ils sont conjugués

avec des substances endogènes telles

que l’acide glucuronique, le glutathion,

un certain nombre d’acides aminés,

de sulfates. Le phénomène de conjugaison permet

d’augmenter l’hydrosolubilité et de diminuer l’activité des

toxines.

- Phase III :

Différentes protéines de

transport travaillent de

concert pour conduire les

toxines depuis différentes

parties du corps vers la bile

ou l’urine pour l’excrétion.

Certains nutriments tels que

le L-glutathion, la curcumine

ou certaines plantes comme

la Grande Aunée, la Noix

de Muscade, le Cresson de

fontaine, le Chrysantellum, le Desmodium… augmentent

la capacité de détoxification hépatique et induisent les

enzymes hépatiques.

2) Drainage des émonctoires

Le drainage stimule les fonctions organiques et relance

les processus d’élimination des différents organes

émonctoires. Suite à ces 3 phases de désintoxication,

les toxines sont éliminées de l’organisme par excrétion.

De nombreuses plantes telles que l’Artichaut,

l’Orthosiphon, le Chardon Marie, le Pissenlit permettent

un excellent drainage.

3) Antibactériens naturels

La Cardère sauvage possède

une activité anti-Borrelia

burgdorferi sensu stricto

grâce à ses principes actifs

lognarine, cantleyoside,

acide chlorogénique, acide

caféique.

L’Hydraste du Canada est

bactériostatique et bactéricide.

La Griffe du Chat renforce le système immunitaire, aide

à combattre les infections et les inflammations.

Approche de l’aromathérapie anti-infectieuse

L’aromathérapie anti-infectieuse répond à trois

mécanismes d’action des huiles essentielles (HE) : action

antimicrobienne, action anti-inflammatoire, activité

immunostimulante empruntant les stimuli olfactifs.

Action antimicrobienne des HE

L’activité antimicrobienne se manifeste sous deux

formes : soit une activité létale ou bactéricide, soit une

inhibition de la croissance ou activité bactériostatique.

Le plus souvent, l’action des huiles essentielles est

assimilée à un effet bactériostatique. Cependant,

certains de leurs constituants chimiques semblent avoir

des propriétés bactéricides. Les composés biochimiques

les plus actifs et à large spectre sont les phénols :

thymol (Thym), carvacrol (Origan) et eugénol (Clou de

Girofle). Les phénols entraînent notamment des lésions

irréversibles sur les membranes les rendant perméables

avec fuite des ions Potassium. Ils sont donc utiles dans

les infections bactériennes, virales et parasitaires,

quelle que soit leur localisation. Les monoterpénols

viennent immédiatement

après les phénols, en

terme d’activité, avec

les géraniol (Géranium,

Citron, Citronnelle,

Palmarosa, Rose), linalol

(Lavande, Bergamote),

thujanol (Thym vulgaire) pour

les plus connus. Molécules à large spectre, elles sont

utiles dans de nombreuses infections bactériennes.

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Les aldéhydes sont également bactéricides. Les plus couramment utilisés sont le néral et le géranial (des citrals), le

citronnellal et le cuminal.

HE et bactéries résistantes aux antibiotiques

De nombreuses bactéries sont actuellement devenues résistantes aux antibiotiques à large spectre de l’arsenal

pharmaceutique. La complexité chimique des HE empêche le décodage de la part des germes pathogènes et diminue

ainsi le risque de développement des résistances. En outre, les HE agissent également sur le terrain du malade.

Ainsi, les HE de terrain augmentent la capacité défensive de l’organisme en rééquilibrant la flore intestinale et les

fonctions déficientes ; elles pourraient même avoir une activité immunostimulante empruntant les stimuli olfactifs.

4) Intérêts des probiotiques

La flore est souvent déstabilisée suite à la prise de nombreux antibiotiques. Il est donc nécessaire de réense-

mencer l’intestin. De plus, les probiotiques agissent sur l’immunité innée et l’immunité adaptative. Cette dernière

est spécifique et peut être locale pour la protection des muqueuses (IgA) ou périphérique (IgG) pour une réponse

plus générale de l’organisme.

Les IgA peuvent inhiber l’adhésion des bactéries pathogènes à la surface des muqueuses en agglutinant les

bactéries, en se fixant sur les adhésines qui sont les facteurs d’adhésion présents à la surface des bactéries et en

interférant avec les interactions adhésines/récepteurs cellulaires.

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