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La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 1 N°39 juin 2015 Edito Pour cette dernière gazette, nous avons décidé de vous faire partager un extrait d’une réunion de bureau du mois de novembre 2014. 20 h 02 : Tout se passe à peu près bien Belle-Isle-en-terre ? C'est où ? Pour quoi faire ? On mangera où ? On dormira où ? Attendez ! .mais attendez !!! C’est comme aux passages piétons ! Vous ne m'écoutez pas !!! Ainsi s’exprimait Jean-Marie. Merci à toi pour ta patience et pour cette belle sortie annuelle en Bretagne. Nous espérons que vous avez tous passé une agréable saison sportive. Nous n’oublions pas ceux qui nont pas pu s'exprimer sportivement et nous leur souhaitons de retrouver leurs sensations. Bonne fin de saison et VIVE LES VACANCES !!! Alain et le bureau Les cours de Stretch se sont terminés dans la bonne humeur et la convivialité en partageant le pot de l'amitié avec Sylvain qui a assuré avec beaucoup de professionnalisme les cours de cette saison. Vous pouvez retrouver conseils et articles sur son site perso : http://www.moncoachsport-sante.fr/ En attendant la reprise en septembre, continuez à vous étirer selon ses conseils. Stretching fin de saison

Edito - Section Course à Pied de la Vaillante Vertoucourseapied.vaillantevertou.net/data/PDF/Gazette_n_39_mai_2015.pdf · même titre que Cléopâtre, Obélix et compagnie… Avec

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La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 1

N°39

juin 2015

Edito

Pour cette dernière gazette, nous avons décidé de vous faire partager un extrait d’une réunion de bureau du mois de novembre 2014. 20 h 02 : Tout se passe à peu près bien … Belle-Isle-en-terre ? C'est où ? Pour quoi faire ? On mangera où ? On dormira où ? Attendez ! .mais attendez !!! C’est comme aux passages piétons ! Vous ne m'écoutez pas !!! Ainsi s’exprimait Jean-Marie. Merci à toi pour ta patience et pour cette belle sortie annuelle en Bretagne. Nous espérons que vous avez tous passé une agréable saison sportive. Nous n’oublions pas ceux qui n’ont pas pu s'exprimer sportivement et nous leur souhaitons de retrouver leurs sensations. Bonne fin de saison et VIVE LES VACANCES !!!

Alain et le bureau

Les cours de Stretch se sont terminés

dans la bonne humeur et la convivialité

en partageant le pot de l'amitié avec

Sylvain qui a assuré avec beaucoup de

professionnalisme les cours de cette

saison. Vous pouvez retrouver conseils

et articles sur son site perso

: http://www.moncoachsport-sante.fr/

En attendant la reprise en septembre,

continuez à vous étirer selon ses

conseils.

Stretching fin de saison

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 2

A la Haye : soit fier !!!

Vous l’avez sûrement reconnu ce cosmonaute !

Il vient d’atterrir à la Haye-Fouassière, la fouace sous le bras, le petit LU et le muscadet

dans la besace. Bienvenue ! A la Haye, soit fier !!!

Oui, c’est bien lui, notre ami Abdel. Rassurez-vous, désormais, il a bien les pieds sur

terre. Il a reconnu le parcours une bonne dizaine de fois. Il peut même le refaire les yeux

fermés… avec son coach… borgne.

Pas facile de caler une sortie découverte en ce mois d’avril et de la partager avec le trail

nantais. Faites votre choix !

Il est là, à portée de main, à quelques enjambées devrais-je dire, ce château d’eau, tout

de bleu vêtu, nous saluant de son canotier. 2 kms de grimpette ; Il faut le mériter : vous

prendrez bien un verre d’eau !

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 3

Nous voici dans les vignes de la Mercredière au Pallet,

domaine d’un certain Daniel Futeul, un vétéran de la course

à pied : plus de 65 marathons au compteur dont tous les

marathons de Nantes sauf

un. Nous longeons un étang

avec aire de pique-nique, traversons le village de la

Jeanière et débarquons à Port Domino. De son faste

d’antan, plus aucun vestige si ce n’est ce quai, aujourd’hui

désert, où accostaient yoles et gabarres, chargées de

denrées et matériaux divers : bois, chaux, vin, blé. Venant d’Amérique, c’est ici que le

magnolia a pris racine en France et en Europe.

Nous passons en contre bas du charmant petit village du

Pé de Sèvre dont les 17 escaliers de pierre auraient

sûrement aiguisé votre curiosité. Ce chemin bucolique

recèle une autre curiosité : un trou dans la roche.

Passez-y la main…

Bon, allez ! Assez musardé… C’est une sente tout en

sous-bois avec tapis de feuilles mortes qui nous ramène

vers les vignes. Attention aux barbelés entre les rangs !

Notre ami Futeul, tout affûté qu’il est, n’est pas toujours

très futé ; mon genou en a gardé des stigmates.

C’est par

un chemin

ombragé

et fleuri que nous croisons le

moulin du Breil, toujours ailé, et

rejoignons le village de la Gosselière.

Le soleil daigne enfin faire un clin d’œil à notre vingtaine de coureurs et la dizaine de

marcheurs, tous enchantés par cette sortie inédite.

Nous prenons le pot de l’amitié dans le jardin de

notre hôte. Notre jeune papy Alain, fait sauter

quelques

bouchons pour

fêter

l’événement.

Mireille n’est pas

en reste : elle

fête son

anniversaire. A

Heureux

comme un papy en fleurs

Pas de souci, j’assure !!!

Quel athlète !!!

Quel exploit !!!

Un enfant aux cheveux frisés ?

Moulin du Breil

Chaud, chaud, chaud,

ce pique-nique

Tout en équilibre

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 4

l’heure du pique-nique le soleil est plus que généreux : lunettes noires et couvre-chefs en

tous genres sont de sortie.

Un grand merci à Abdel et Nadine pour leur accueil, la préparation et l’encadrement de

cette journée.

Patrick C

Le challenge était intéressant : course à pied, vélo, canoë. C'est quelques minutes seulement après le départ que nous avons compris qu'il s'agissait d'une véritable course d'orientation. Deux schtroumpfs et une schtroumpfette : Olivier, Ludo et Martine sont embarqués dans une aventure autour du lac de Vioreau.

Dès 6 h, nos trois compères sont sur le pied de guerre ce dimanche matin. Le ferait-il pour aller bosser ?

Course folle en forêt à la recherche de 12 balises en 45 mn. Chute de Martine qui prend gout aux pissenlits. 30 mn de retard que nous espérons rattraper avec les 50 kms de vtt. Aussitôt le vélo enfourché, nous oublions la première balise mais pas encore d'inquiétude après 1/4 d'heure avec une carte vierge de toute indication.

Quelle vie de chien !!! Ils s’en lèchent

les babines et moi je n’ai même pas

une rondelle de saucisson ! Goujats !!!

Raid aventure Vioreau 5 avril 2015

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 5

Nous nous retrouvons en pleine cambrousse, et malgré l'aide inespérée d'un commissaire, le moral commence à baisser sérieusement.

Nous coupons à travers un champ de maïs (idée lumineuse de Ludo) traversons une haie de ronces pour atterrir sur la voie ferrée tram-train Nantes Châteaubriant. Rouler sur le ballast nous ferait gagner du temps : mais comme un train peut en cacher un autre, une bonne idée peut en chasser une mauvaise… sur la voie de la sagesse « j’entends siffler le train… » Nous

récupérons 2 coureurs chevronnés mais peu coopératifs (c'est pas du trail ... ) bilan : une bonne quinzaine de balises zappées et le parcours en canoë fut plus que laborieux.

Après 7 h de course, nous sommes vidés. Nous terminons 1ère équipe mixte (pas beau, ça !!!) et 12ème sur 15 au classement général.

Excellent dimanche sous un soleil généreux.

A une prochaine aventure.

Les schtroumpfs : Martine, Ludo, Olivier.

Bobos en tous genres, éraflures, blessures mineures,

Pour éviter des complications comme l’infection : lavage de

la plaie ( eau + savon ) - rinçage - et

ANTISEPTIQUE …

Blandine

Les 3 schtroumps

Piqûre de rappel

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 6

VNE AVENTVRE D’ LE GAVLOIS

Le coup du menhir de

Martinebonemine

Dernier né des aventures d’Astérix, on

se l’arrache au kiosque de la Vaillante.

Il y a belle lurette que notre petite

gauloise n’anime plus sa collection des

« Martine ». Elle joue désormais dans

la cour des Grands et fait partie des

personnages mythiques d’Astérix, au

même titre que Cléopâtre, Obélix et

compagnie…

Avec ses amis : Béatrixia, Ludovix,

Gildasix, Patrix et les Freuchix :

Catarina et Mickaélix, ils s’étaient

donné rendez-vous dans un petit village

breton : Sanctus Aubinum Castellum,

perdu dans la campagne

Castelbriantum. Ce jour-là,

Martinebonemine et les siens étaient

invités à une chasse au menhir, évadé

de Carnac.

10 km ou 17 km, au choix. La

campagne fleure bon la fraîcheur

matinale et les sous-bois auraient

inspiré Obélix en quête de sanglier. Pas

de difficulté majeure : un parcours

plutôt roulant. Nous débusquons assez

rapidement notre menhir bien esseulé,

délaissé par Obélix. Puis c’est « la

grande traversée » dans la forêt. Sans

encombre, nous bouclons notre virée

au demeurant fort agréable.

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 7

Les trophées : menhirs miniatures, sont

généreusement décernés à tous nos

gladiateurs vainqueurs de la course

nature. Martinebonemine n’est pas en

reste. Notre « jeune » V3, 1ère et unique

dans sa catégorie (« Astérix le Devin »

l’avait prédit) nous fait le « Coup du

menhir ». A un certain Corneille qui

avait osé : « A vaincre sans péril… »

« Astérix chez les Bretons » lui

rétorque : « ça n’vaut pas un coup de

Cid’ » Nous l’affublons d’un menhir

postiche qui supporte le poids avec

Obélix :

Ses nattes se dressent tels des glaives,

«Le ciel lui tombe sur la tête ». Fiction,

Bien sûr ! Toujours est-il que notre

valeureuse guerrière reçoit un menhir

de poche pour sa victoire dans « le

combat des chefs. » Pour peu, nous la

portions triomphalement sur « le

Bouclier Arverne » et la couronnions

des « Lauriers de César »

VENI, VIDI, VICI.

A défaut de lait de chèvre, nous

étanchons notre soif de quelques

lampées de cervoise à la taverne de

Maître Freuchix et trinquons à la

victoire de notre « GUERRIERE ».

Patrick C.

« Quoi ! petite

gringalette, guère

plus épaisse qu’un

cuisseau de sanglier,

tu oses me défier !!!

Tu veux semer la

zizanie ! Quelle

potion magique as-tu

donc ingurgitée ?

Serais-tu tombée

dans le chaudron ? »

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 8

De la course à pied à la marche, il n’y a… qu’un pas.

De Madère, nous n’en avions gouté

que la sauce. Nous y avons découvert

un cocktail de fleurs, de couleurs, de

saveurs, d’odeurs et de douceur ; à

siroter avec ou sans « madération. » La

marche, alternative à la course à pied,

nous laisse le temps d’apprivoiser et

d’embrasser pleinement l’environne-

ment. C’est le meilleur moyen d’aller à

la rencontre de cette île volcanique

portugaise, perdue en plein Atlantique

au large du Maroc. Madère recèle une

multitude de trésors naturels.

Caressé, chouchouté par le Gulf

Stream, ce gros caillou de 57 km sur 22

km, culminant à 1861 m (aussi haut

que notre massif central) jouit d’un

climat tempéré subtropical : 15 ° en

hiver. Gâtée par la nature, l’île aux

fleurs est un jardin flottant qui se pare

de ses plus beaux atours dès que le

printemps revient : l’oiseau de paradis

s’offre à vous dans toute sa

flamboyance, l’orchidée se drape dans

sa robe nuptiale, la capucine danse au

bord du chemin, Le mimosas aux

teintes « citron » diffuse discrètement

ses arômes, l’agapanthe renaissante

esquisse un premier sourire, le

bougainvillier vous éblouit, le fuchsia

s’incline sur votre passage. Tout ici,

vous invite à la randonnée :

l’eucalyptus vous régénère, le bananier

vous met au régime et le palmier vous

prend sous sa protection

C’est dans ce décor paradisiaque que

nos 5 Vaillants marcheurs : Brigitte,

Jean, Patrick L. Marie-Yvonne et

Patrick C. suivent le cours de ces fils

argentés que sont les « levadas »

(canaux d’irrigation) serpentant à flanc

de montagne entre 800 et 1000 m,

irrigant cette multitude de parcelles

lilliputiennes de cultures étagées. Un

chemin de randonnée permet au

marcheur de s’immerger dans cette

nature sur des dizaines de kilomètres.

Le terrain est quasiment plat. Nul

besoin de se soucier de l’orientation (ça

en arrangerait certains) De temps à

Bom dia da Madeira

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 9

autre, le précipice

de droite vous

incite à la

prudence, et vous

jaugez la paroi de

gauche en toute

humilité. Mais

rassurez-vous,

les passages

délicats sont bien

sécurisés par des

mains-courantes.

Ici, le randonneur est roi. Vous

traversez la laurisilva (forêt de lauriers)

peuplée de plantes endémiques qu’on

ne trouve qu’à Madère, des paysages

sauvages, de petits vallons verdoyants

bucoliques. Ca et là, une fenêtre

s’ouvre sur la mer en contre bas. Le

long de ces « levadas » vous pouvez

enfiler les kms sans difficulté majeure.

Par intermittences, vous plongez dans

les ténèbres d’un

tunnel de quelques

dizaines à quelques

centaines de mètres

de longueur. La

« frontale » est

nécessaire :

attention à la tête !

C’est ainsi que nous

avons parcouru la

« levada » des 25

fontaines et la cascade du Risco,

bardée de centaines de marches : la

« levada do calderào verde, » sa

cascade de 300 m et son lac vert, des

sites pittoresques comme le pico Ruivo

(point culminant) et la Verada da Ponta

de Sào Lourenço, à la pointe est de

l’île.

Adeus !!!

Patrick C.

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 10

En l’an de grâce 2015, (16 avril) 4 Vaillants

guerriers et guerrières : Chantal, Martine,

Christophe et Alain, montent à l’assaut des

citadelles ariégeoises. Le bivouac est chaleureux

à Delpech chez la sœur de Christophe. Le

lendemain, repos du guerrier et visite de la

contrée ; veillée d’armes à LAVELANET

dans le camping-car à proximité du départ ; repas

sportif : pâtes au saumon, puis sommeil

perturbé par une pluie incessante. Dès potron-minet, nous sommes sur le pied de

guerre pour monter à l’assaut des châteaux cathares par des chemins tortueux et

caillouteux. Briefing à 7h 45 pour un départ à 8 h. Dans l’imminence du départ, ces Dames

se font attendre, enrôlées dans une file d’attente en quête de soulagement d’un besoin

naturel.

La pluie nous accompagne sur un terrain relativement plat. Les 1ères rampes se profilent.

Chantal semble avoir des ailes, (Ô citad’ailes !!! Occita d’ailes !!!))

Montségur, forteresse cathare altière, nichée au sommet d’un éperon rocheux, se fait un

malin plaisir à se laisser conquérir, enveloppée d’un halo nuageux. Nous déjouons les

pièges d’une descente très technique, toujours sous la pluie et les pieds dans la boue. Une

soupe nous ravigote au 1er ravitaillement.

Sur les pas de Philippe Le Hardi, nous prenons d’assaut le château de Roquefixade. Le

combat est rude mais la bataille est gagnée. Sur le chemin du retour vers Lavelanet, dans

les cascades de Roquefort et les gorges de Péreille, nous restons sur nos gardes craignant

les embuscades de la fatigue, des crampes et de la baisse de moral.

Après une dernière descente boueuse, flanquée d’une corde, nous baissons la garde. Nous

regagnons nos pénates après 40 km de chevauchée et 2200 m d’ascension dans cette

nature austère mais ô combien grandiose et féerique.

Fourbus, fatigués, exténués, ce n’est pas sans fierté que nous aspirons au repos du guerrier.

Alain T.

Montségur

Roquefixade Gorges de Péreille

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 11

Cette année encore Jean-Marie nous a

concocté une sortie annuelle aux petits

oignons : direction la Bretagne, plus

précisément Belle-Isle-en-Terre, dans

le beau département des Côtes

d’Armor, cher au cœur du chef de la

rédaction de la gazette. Les arrivées

s’échelonnent sur le lieu

d’hébergement : camping dans un

super cadre de verdure avec logement

de plain-pied. (merci encore Jean-Marie

pour l’attention…).

Pour ceux, sur place en début d’après-

midi, escapade à Perros-Guirec et sa

côte de granit rose ; pour d’autres,

arrivés plus tardivement, collation à

Guingamp. Le soir, nous prenons le

repas en commun. Nos deux

« toques » Jean-Jacques et François

sont aux fourneaux. Merci à eux pour

les pâtes !

L’animation est assurée par le docteur

Jean-Luc et toute son équipe qui nous

rappelle à juste titre quelques règles

fondamentales d’hygiène sportive en

prenant le cas de 2 expériences vécues

par des membres du club. Le public

attentif a bien retenu la leçon du

professeur bien illustrée en cela par les

membres éminents de son équipe.

Ensuite soirée musicale animée par

Jean-Jacques et les Vaillante’s girls.

Certains ne pourront pas y goûter

RANDO MUCO

BELLE-ISLE-EN-TERRE

26 avril 2015

sortie annuelle

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 12

longtemps, compte tenu d’un réveil

matinal ; dommage !

Après le petit

déjeuner, nous

voilà partis pour

la rando Muco :

parcours de 14

kms ou 37 kms à

travers forêts et lande sous une météo

pluvieuse ; mais comme on dit en

Bretagne : il ne pleut que 2 fois par

semaine : 1

fois 3 jours,

1 fois 4

jours. N’est-

ce pas !

C’est un beau

parcours

accidenté, avec

pas mal de

difficultés. Nous

n’étions pas

aidés non plus par la boue, très

présente. Les cadors du club, Wilfried,

Jean-Paul, Louis et quelques autres,

partent à toute allure sur les foulées

des « locaux. » Mais comme dit

Wilfrid : « pas facile de rivaliser, ici c’est

leur terrain de jeu ! ». Les autres

coureurs du club optent pour une

course groupée.

A l’arrivée, après la douche,

l’organisation de la rando Muco nous

sert un repas. Félicitations à tous et à

toutes, et encore à Jean-Marie. Juste

un petit bémol : la météo, encore

capricieuse cette année, ne nous a pas

permis d’apprécier pleinement ce

cadre bucolique.

Yves

13 au départ : 3 gentilles filles et 10 bons gars, aucune superstition, pas de mauvais présage, que de la bonne humeur...

Les p’tites filles et les

p’tits gars du 36

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 13

Premiers couchés le samedi et premiers levés le dimanche matin car il faut les faire les 36 ! Non mais quand même !!! Le petit déjeuner est sérieux, avec comme toujours, les bons conseils de Blandine en matière diététique (c’est la référence de la CAP et cela se voit...) Nous sommes tous partis de bonne humeur et super motivés. Zut ! Crotte ! Rappel de jean Marie : on a oublié Marc sur le parking ! Les Dupont et Didier font demi-tour. Premières photos avant le départ sans les 4 retardés, enfin arrivés juste pour le départ. Nous nous positionnons en fin de peloton sous un beau soleil. Nous sommes environ 200 au départ. Le parcours est très sympa, varié, avec au tout début : chemins, sous bois, puis ensuite la forêt plus humide avec de belles montées et de bonnes descentes, parfois un peu “grasses” à mon goût. Wilfrid, Jean-Paul, Louis, Michel et Marc, nos gros rouleurs sont devant.

Olivier, Yves Didier, Dominique, Josépha, Catherine, Blandine et « ma pomme » à portée de fusil comme on dit, avec un regroupement aux ravitos, ou l’on papote, se ravitaille, commente le parcours super agréable mais dur. Dominique enlisé est sauvé par Olivier et Yves. Josépha que l’on a un peu perdu “et si elle était tombée dans un trou appelant “à l’aide” avec ses petites mains et tout son cœur ? Inquiétude au ravito... Mais elle arrive toute souriante comme d’habitude et on repart motivés, avec un but : terminer avec le sourire et les jambes ... Dernier ravito tous ensemble (sauf les 5 grosses cylindrées, bien sûr), plus que 6 à 7km ; « et si l’on finissait ensemble ? » Lance Didier... Je me détourne : Blandine et Catherine sont déjà parties (je croyais que nous n’avions que 2 malentendants au club...), Les Dupont leur emboîtent le pas, suivis de nous quatre : Josépha, Dominique, Didier et moi.

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 14

Nous terminerons en binômes : Les Dupont qui ont doublé Blandine et Catherine avant l’arrivée (ils ont oublié les bonnes manières...), Didier et moi : doucement dans les côtes pour ne pas cramper dans les mollets, et pas trop vite dans les descentes pour ne pas cramper au niveau des cuisses. Notre couple favori: Josépha et Dominique terminent à l’unisson “sniff, nom d’un chien que c’est beau !” Voilà une belle et très sympathique course qui se termine en plus de 4h 30 pour Olivier, Yves, Catherine, Blandine,

Didier, Dominique, Josépha et moi. A renouveler !!! Jack « Super course à Belle-Isle-en-terre. Nous sommes bien fatigués. Les montées étaient dures. Dominique est resté coincé dans la boue pendant 10 mn. Heureusement que d'autres coureurs l'ont aidé à sortir. Béatrice et son mari Philippe nous ont conseillés d'aller chez l'ostéopathe. Nous allons mieux. Merci du conseil. Super ambiance et heureux que tout le monde soit bien arrivé. » Dominique et Josépha

Dans la foulée de nos

accompagnateurs (trices)

A Belle-Isle-

en-terre, on

vous emmène

en tracteur

A Belle-Ile-en-

mer, on vous

emmènera…..

« en bateau »

« L’amour est dans le pré »

Ils courent, ils courent,

nos prétendants

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 15

Mare trail La Turballe

7 juin 2015

Ce dimanche 7 juin, 15 coureurs et

coureuses de la Vaillante s'alignent au

départ du MARE TRAIL de la

TURBALLE : 14 ou 34 Kms .

Sous un magnifique ciel bleu et un vent

de nord très frais, je prends le départ

du 34 Kms avec Christophe, notre

champion des longues distances. Dès

le départ on voit ce qui nous attend : 4

kms de sable pour rejoindre le centre

de PEN BRON face au Croisic. Je suis

parti un peu vite et Christophe me

rejoint au 1er ravito au 13ème km. Je le

laisse partir essayant de garder un

rythme régulier sur des terrains

différents et variés dans les marais de

GUERANDE.

Après une alternance de chemins, bois,

champs et même une piste de

motocross, j'atteins le joli port de

PIRIAC. Les jambes sont lourdes et les

derniers kms sont éprouvants. Que

c'est dur ! Je n'ai pas l'impression

d'avancer dans ce sable qui se dérobe.

Je me fais violence pour terminer sous

les 3h30 : 3h29mn19s au chrono.

Je retrouve mes supporters vertaviens

et Christophe arrivé depuis environ 15

mn. Le club était à l'honneur

aujourd'hui puisqu'Abdel termine 1er en

V2 aux 14 Kms et je fais mon 1er

podium de 1er V3 sur le 34 Kms.

Trail 34 km

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39 16

Bravo à tous nos vaillants coureurs et

coureuses. Comme il se doit dans

l'esprit du club, nous nous sommes

tous retrouvés pour partager ensemble

un pique-nique fort bien mérité. Merci à

Ludo pour le choix de ce trail .

Louis

Et un, et deux, et trois trophées !!!

Après Martine et son menhir en granit,

voici la cavalerie légère qui se réveille

avec Abdel, 1er V2, et Louis, un

« grognard » de la 1ère heure, 1er V3,

bon pied bon œil, méthodique,

métronome, constant, qui a toujours

les jambes pour se hisser sur la plus

haute marche du podium et porter à

bout de bras les couleurs de la

Vaillante. Oui, elle vieillit bien, la vieille

garde ! Elle glanera encore quelques

trophées. « Waterloo morne plaine ! »

C’est pas pour demain ! Il y aura

encore des « Arcole, Rivoli, Iéna et

Austerlitz ». « Merde, Alors ! » Au pays

de Cambronne, « L’enfant terrible de la

gloire » a fait des émules.

Quant à nous, fantassins, sans grade,

éclopés, l’œil poché, mal rasés,

essayons d’arriver au bivouac avant la

soupe du soir. Pour autant, il faut

batailler ferme. 15 km, pas de quoi

cravacher son cheval ! Mais quand

même ! D’abord 7 km de chevauchée

sans trop d’embûche, quoi que !

Martine, ce jour-là, avait décidé

de m’accompagner et me suivre

comme mon ombre. Elle eut quelques

frayeurs lorsque les sabots de ma

monture effleurèrent racines, souches

et roches.

Nous voici à Piriac, sur la plage, notre

champ de bataille. Devant nous, trois

lignes ennemies : la mer, le sable et

les rochers. Il va falloir les affronter.

Notre petite troupe d’une douzaine de

cavaliers s’élance en ordre dispersé.

Abdel, la fleur au fusil, contourne les

lignes ennemies sans trop combattre.

Jean-Marie le suit, à portée de fusil.

Derrière on ne musarde pas : c’est pas

le moment de la baignade et des

châteaux de sable.

Trail 15 km

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39

17

La mer est là, ennemie suprême. Elle

se retire, refusant le combat. (Le petit

caporal n’a jamais osé l’affronter.)

Quant au sable, il nous livre bataille :

sournois, piégeux, déstabilisant, il

ralentit nos montures et nous fait

souffrir. Les rochers, techniques,

interdisent tous faux pas..

Avec Mireille Marie-Paule et Martine

nous nous encourageons et achevons

tous 4 notre chevauchée, naseaux

fumants et souffle haletant.

Patrick C.

A quelques encablures des

turbulences du Hellfest, le Perthuis

Churin à Barbechat, nous accueille en

toute quiétude, ce dimanche matin.

Entre 2 soirées musicales, qu’il fait bon

se dégourdir les jambes sur les bords

de la Divatte ! (rivière de séparation

entre Bretagne et Anjou.)

Préparé par Chantal, Christophe et

Alain T. ce circuit de 13 km nous fait

découvrir ce petit coin champêtre niché

aux confins de la Loire-Atlantique et du

Maine et Loire. Se sont d’abord les

vestiges de l’église Ste Magdeleine,

XIIIème siècle, puis un chemin creux,

escarpé et humide qui nous demande

un peu de vigilance. Pas de Chute, pas

de bobo ; une pensée pour Ludo.

Nous descendons jusqu’au pont

Trubert, ou pont de la trahison, (1420,

à propos d’une querelle entre

Marguerite de Clisson et Jean V de

Montfort) au sujet des duchés de

Bretagne et d’Anjou. Nous faisons

demi-tour et restons en Bretagne.

Autre curiosité : le pont du Thurinet, dit

pont gallo-romain. C’est une réplique

de l’ancien datant de plus 20 siècles.

En suivant la Divatte

Sortie Barbechat 21/06/2015

La gazette des coureurs de la Vaillante N°39

18

Nous immortalisons notre passage par

la photo de famille. Nous longeons la

Divatte puis prenons de la hauteur. Un

escalier bien raide nous coupe les

jambes. Il est temps d’achever notre

périple par le verre de l’amitié à

l’ombre auprès du parking.

Merci aux organisateurs pour cette

sortie estivale fort sympathique. A

refaire ! Patrick C

Une anomalie s’est glissée dans ce compte-

rendu. Cherchez-la !

A qui sont ces chaussures qui

cherchent leur chemin ???

Je prends mon pied !