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ÉDITORIAL Magnifique et difficile le métier de bénévole, se sentir utile et faire quelque chose pour autrui est son moteur. Le bénévole ne fait pas de bruit si bien qu’il a peu d’audience médiatique. L’étymologie vient du latin « benevelus » qui signifie « bonne volonté ». Le bénévole s’implique dans des domaines d’activité divers, et, notamment l’humanitaire, la santé, l’action sociale … Pour cette vingtième édition de la Gazette, l’ASP Tarn donne la parole à ses bénévoles. Tous ont eu les mêmes questions, et, toutes les réponses ont été retenues. Après avoir accueilli les candidats, l’ASP Tarn forme tous ses bénévoles, et, la cession 2014 a confirmé pas moins de dix femmes et hommes qui vont commencer leur action dès ce mois de septembre. Les chiffres officiels précisent qu’un Français sur quatre est bénévole en occupant des fonctions bien définies en y consacrant au moins deux heures par semaine. La très grande majorité s’enga- ge dans la vie associative, sachant que le bénévolat ne saurait se confondre avec la simple adhésion. Selon l’INSEE (données 2004) le bénévolat représentait 1,307 milliard d’heures d’intervention par an, soit 820 000 emplois équivalents temps plein, soit 17 milliards en termes de valorisation, soit aux alentours de 1 point de PIB. Jean-Paul Calvet Trésorier ASP-Tarn JUILLET 2014 la gazette de L’asp. tarn ASSOCIATION POUR LE DÉVELOPPEMENT DES SOINS PALLIATIFS DU TARN Numéro 20 Édité par l’ASP Tarn Biannuel SIRET : 4040911260015 ISSN N° 1967-564X Directeur de la publication Dharma BROCHE Secrétaire Preicillia DROULIN Comité rédactionnel Jean-Paul CALVET Nelly CALVET Claudine DUPREZ Christine ESCANDE Jean-Louis HINCKER Elisabeth LAMBRECHTS Jeannine PERONNET Impression par nous-mêmes Dépôt légal annuel Sommaire Page 1 Clin d’œil Éditorial Page 2 Rites funéraires Pages 3 à 8 Réponses au questionnaire « La Parole aux bénévoles d’accompagnement » Page 9 à 11 Réponses au questionnaire « Bénévoles de structure et formateurs » Page 12 Lu pour vous « Le défi positif » Page 13 Annonces et vie de l’équipe » Les Dates à retenir Clin d’œil ... Le bénévole d’accompagnement. Bonhomme ou Bonne Femme venu d’un peu partout Écouter la détresse et parfois les attentes Ne jugeant rien, jamais, se voulant rassurant. Entendant la souffrance et souvent les silences… Veillant à leur côté ou bien les apaisant, Oubliant ses soucis pour partager les leurs, Lisant sur leur visage la joie ou la douleur Et de sa bienveillance, toujours les entourant. Françoise Roussignol Bénévole d’accompagnement ASP-Tarn Page 1

ÉDITORIAL - asp-tarn.fr 2014.pdf · bénévole en occupant des fonctions bien définies en y consacrant ... *Géomancie: Manière de ... plus que moi auprès d’eux car habitant

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ÉDITORIAL

Magnifique et difficile le métier de bénévole, se sentir utile et faire quelque chose pour autrui est son moteur. Le bénévole ne fait pas de bruit si bien qu’il a peu d’audience médiatique. L’étymologie vient du latin « benevelus » qui signifie « bonne volonté ». Le bénévole s’implique dans des domaines d’activité divers, et, notamment l’humanitaire, la santé, l’action sociale … Pour cette vingtième édition de la Gazette, l’ASP Tarn donne la parole à ses bénévoles. Tous ont eu les mêmes questions, et, toutes les réponses ont été retenues. Après avoir accueilli les candidats, l’ASP Tarn forme tous ses bénévoles, et, la cession 2014 a confirmé pas moins de dix femmes et hommes qui vont commencer leur action dès ce mois de septembre.

Les chiffres officiels précisent qu’un Français sur quatre est

bénévole en occupant des fonctions bien définies en y consacrant

au moins deux heures par semaine. La très grande majorité s’enga-

ge dans la vie associative, sachant que le bénévolat ne saurait se

confondre avec la simple adhésion. Selon l’INSEE (données 2004)

le bénévolat représentait 1,307 milliard d’heures d’intervention par

an, soit 820 000 emplois équivalents temps plein, soit 17 milliards

en termes de valorisation, soit aux alentours de 1 point de PIB.

Jean-Paul Calvet

Trésorier ASP-Tarn

JUILLET 2014

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N

Numéro 20

Édité par l’ASP Tarn

Biannuel

SIRET : 4040911260015

ISSN N° 1967-564X

Directeur de la publication

Dharma BROCHE

Secrétaire

Preicillia DROULIN

Comité rédactionnel

Jean-Paul CALVET

Nelly CALVET

Claudine DUPREZ

Christine ESCANDE

Jean-Louis HINCKER

Elisabeth LAMBRECHTS

Jeannine PERONNET

Impression par nous-mêmes

Dépôt légal annuel

Sommaire

Page 1

Clin d’œil

Éditorial

Page 2

Rites funéraires

Pages 3 à 8

Réponses au questionnaire

« La Parole aux bénévoles

d’accompagnement »

Page 9 à 11

Réponses au questionnaire

« Bénévoles de structure

et formateurs »

Page 12

Lu pour vous

« Le défi positif »

Page 13

Annonces et vie de

l’équipe »

Les Dates à retenir

Clin d’œil ...

Le bénévole d’accompagnement.

Bonhomme ou Bonne Femme venu d’un peu partout

Écouter la détresse et parfois les attentes

Ne jugeant rien, jamais, se voulant rassurant.

Entendant la souffrance et souvent les silences…

Veillant à leur côté ou bien les apaisant,

Oubliant ses soucis pour partager les leurs,

Lisant sur leur visage la joie ou la douleur

Et de sa bienveillance, toujours les entourant.

Françoise Roussignol

Bénévole d’accompagnement ASP-Tarn

Page 1

Gazette 20

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Page 2

Les Coréens enterrent leurs morts en suivant les rites confucianistes, la géomancie *

y joue un rôle prépondérant.

Si le défunt en a manifesté la volonté, avant sa mort, ou si ses enfants le demandent, un

géomancien, le "djikouan", vient jeter une poignée de terre sur le cercueil il étudie les signes

qu’elle fait en tombant et en déduit l'endroit où doit être enterré le défunt. Cela peut être

n'importe où!

Conséquence logique: il n'y a pas de cimetières, en Corée. Les tombes sont disséminées

partout dans la nature, dans la montagne, dans la plaine, où elles font partie du paysage. Très

rarement, cela peut-être dans le jardin familial, s'il en existe un et si les signes l'agréent.

Les tombes sont obligatoirement individuelles; le caveau a plusieurs places, comme en

Occident, ne peut convenir, puisque chaque disparu doit être enterré suivant les signes que fait

la terre sur son cercueil.

Le seul accessoire funéraire est précisément ce cercueil, généralement en bois. Les familles les

plus riches le font doubler de marbre, une fois qu'il est en place. Le cercueil est mis

directement dans le sol, sans maçonnerie, on le recouvre de terre et on laisse repousser l'herbe

dessus. Pas de pierre tombale, aucun signe extérieur. Seuls les proches du défunt savent que la

dépouille d'un être cher gît là ; pour tous les autres, ce n'est qu'un petit pli du terrain.

La fabrication des cercueils est assurée sur place, de manière très artisanale. La recherche de la

sobriété, conforme à l'esprit de Confucius, a empêché le développement d'une profession de

pompes funèbres, proprement dite.

Les services funéraires sont assurés par de petites entreprises locales, parmi d'autres

fournitures de travaux.

*Géomancie: Manière de prédire l’avenir en jetant des pierres ou de la terre sur une table.

Les rites funéraires dans le monde : La Corée

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LE DOSSIER LA PAROLE AUX BÉNÉVOLES

Pour réaliser ce dossier, les bénévoles d’accompagnement et les bénévoles de structure ont

été respectivement interrogés. Leurs réponses ont été reprises ici individuellement.

A - BÉNÉVOLES D’ACCOMPAGNEMENT

1 Quelles ont été vos motivations au départ pour devenir bénévole en Soins Palliatifs ?

Ѡ En étant retraité, ayant plus de temps, réflexion sur notre finitude, vouloir apporter un peu

de joie et de sérénité à des personnes en souffrance.

Ѡ Retraitée, je désirais donner de mon temps aux personnes en difficulté, sans envisager tout

d’abord les soins palliatifs. C’est ma rencontre avec Anne-Marie Maynadier qui m’a incitée

à m’engager dans ce bénévolat.

Ѡ Le bénévolat est pour moi avant tout un engagement citoyen. Après avoir été bénévole

essentiellement « administrative » dans différentes associations, j’ai choisi les Soins

Palliatifs pour m’investir sur « le terrain » en tant que bénévole d’accompagnement auprès

de personnes confrontées à des situations de maladie, de stress, d’angoisse, parfois de

panique et souvent de grande solitude.

Ѡ Le hasard a voulu que je connaisse l’Association, je recherchais un emploi de

secrétaire ma candidature a été retenue, il m’a été demandé de faire la formation

en Soins Palliatifs, je pouvais ainsi répondre d’une manière plus efficace aux

interlocuteurs, et comprendre la fonction de l’A.S.P. A la fin de mon contrat

salarié, je me suis engagée comme bénévole.

Ѡ Cela s’est fait tout naturellement, ayant pratiqué ce bénévolat en Côte d’Ivoire pendant 10

ans auprès des malades du SIDA.

Ѡ Aider des personnes seules, sans famille ou peu entourées, aider aussi celles qui ne peuvent

ou n’osent parler aux proches.

Ѡ Envie mais surtout besoin de me rendre utile, besoin de me réaliser. Participer au bien-être

d’une personne en fin de vie

Ѡ Travail auprès des malades en unité de soins de longue durée d’où l’accompagnement en

soins palliatifs en tant qu’Agent de Service Hospitalier.

Ѡ A l’heure de la retraite, et après une carrière d’aide-soignante, c’est tout naturellement

que je me suis orientée vers le bénévolat auprès de malades.

Ѡ Sachant que j’étais prochainement à la retraite après une carrière d’accompagnante, il

était logique pour moi d’envisager l’accompagnement jusqu’au seuil de la mort.

Ѡ Une envie de m’impliquer dans la « fin de vie » et de rencontrer toutes ces personnes

riches de leurs expériences à partager.

Page 4 2 Quels sont les facteurs qui vous encouragent à le rester ?

Les sourires, la gratitude exprimée par les personnes affrontant la fin de vie nous

permettent d’apprécier d’avantage le moment présent.

L’engagement pris. Aujourd’hui, après une interruption de quelques jours, je commence

une autre forme d’accompagnement avec « Autan’Couleurs », l’atelier mobile d’art créatif

de l’ASP-Tarn.

D’une part le sérieux de l’association et le soutien de l’équipe, et d’autre part, le sentiment

d’apporter un peu de chaleur humaine et de réconfort.

La bonne entente de toutes et tous. Il n’y a pas de jugement de valeur. On essaie d’apporter

du réconfort à ceux qui souffrent, qui ont besoin de communiquer, on est à l’écoute.

Je ne me sens pas encouragée à le rester ni découragée d’ailleurs. Je me trouve à ma place,

pour le moment.

Constater que ma disponibilité et mon écoute sont appréciées et utiles.

Sentiment d’utilité, faire partie d’un groupe de personnes ayant le même

objectif, la même vision de la fin de vie et la même approche de l’humain.

Parce que je donne et je reçois, si petit que ce soit.

C’est cet échange très riche que nous avons entre malades, familles et bénévole.

Je suis toujours intéressée par des rencontres, des parcours de vie. Cela fait partie

intégrante de ma personne. Je progresse en relation avec les autres.

Quand j’arrive et qu’on me tend les bras, ou ne serait-ce qu’un sourire ou une pression de

la main, à partager.

3 Des doutes peuvent survenir : Quelles sont les questions que vous pouvez vous poser par rapport à

votre place auprès des personnes que vous accompagnez ?

Les doutes : un jour je me trouverai à leur place, comment serai-je ?

Est-ce que je leur apporte vraiment quelque chose, est-ce que je réponds à leurs

attentes ?

Le doute à mes débuts dans l’association était de savoir : « Est-ce que j’apporte quelque chose

à la personne que j’accompagne ? » Au terme de deux ans et demi de pratique un regard, un

geste, un sourire, un mot gentil ont balayé mes interrogations.

Ai-je bien compris ce qu’attend la personne que j’accompagne, ai-je bien répondu à ses

attentes ?

Il me semble que quand nous laissons les choses être, sans vouloir quoi que ce soit, il n’y a

pas de place pour le doute.

Quels mots trouver devant une souffrance physique non ou pas assez prise en charge ? (en

dehors du toucher et du regard empathique) ?

Jusqu’où puis-je aller dans l’accompagnement ? J’ai parfois l’impression de me laisser

envahir par l’ « autre ».

Je ne me pose pas trop de questions. J’essaie d’analyser dès le début la situation de la

personne que j’accompagne, je m’adapte et laisse venir.

Suis-je une source de réconfort, un soutien ?

Je ne me pose pas particulièrement de question, je marche beaucoup au feeling et

m’adapte aux gens que je rencontre.

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4 Que vous apporte cet engagement au quotidien ?

La compassion pour autrui, l’impermanence d’avoir un engagement, me sentir utile,

penser aux autres donc moins à moi-même.

Je n’y pense pas particulièrement ayant à faire face à d’autres situations et plus

particulièrement auprès de mes parents âgés (92 et 86 ans), bien que ma sœur s’investisse

plus que moi auprès d’eux car habitant la même maison.

Cet engagement me permet de relativiser les embûches que je peux rencontrer dans ma

vie personnelle. C’est pour moi un enrichissement humain et intellectuel, une grande

aventure humaine.

La vie est abordée plus sereinement, on profite plus du moment présent.

Des leçons de vie.

Une prise de conscience de l’importance des Soins Palliatifs en général et du bénévolat

comme vitamine morale.

A présent je relativise beaucoup les choses. Je ne m’arrête plus pour perdre mon temps à

des futilités, j’ai pris conscience que la vie est le bien le plus précieux, et que ce bien

peut parfois s’arrêter prématurément.

Don de soi qui m’apporte beaucoup.

Déjà une impression d’être utile, d’avancer dans le quotidien. Du plaisir personnel, celui

d’échanger, de rencontrer de l’amitié.

Une place active dans la société. Je me sens partie prenante (à mon échelle) d’une équipe

d’accompagnement.

Un peu plus de sobriété et d’humilité.

5 Vous sentez-vous assez soutenu et écouté au sein de l’équipe ?

Oui et les problèmes rencontrés et exposés ont toujours reçu l’écoute que j’en attendais

et les réponses appropriées et claires.

Oui, même si jusqu’à présent je n’ai pas rencontré de difficultés, je peux compter sur le

soutien de l’équipe et je ne manquerai pas d’y faire appel en cas de besoin.

Oui les groupes de parole nous aident beaucoup sur nos doutes, nos questions, on peut

aussi compter sur la coordinatrice Elisabeth qui est très à l’écoute des bénévoles.

Oui, je me sens soutenu par l’équipe de l’ASP (contacts réguliers avec Elisabeth au sujet

d’une personne que je visite une fois par semaine à son domicile)

Tout à fait ! Savoir qu’en cas de problème il y a toujours une écoute disponible très

rapidement.

Après quatre mois de réel suivi de personnes en soins palliatifs, oui.

Absolument, mais une fois par mois nous n’avons pas vraiment le temps

d’échanger, par contre nous avons toujours la possibilité de téléphoner à un ou

une responsable, et j’ai toujours été accueillie et écoutée.

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6 Pensez-vous avoir été suffisamment formé lors de la Formation

Initiale ?

Oui, la majorité des situations que l’on pouvait rencontrer ont été abordées. Les

informations liées aux lois et règlements qui régissent les soins palliatifs ainsi que celles

relatives aux devoirs des bénévoles ont été complètes.

La formation initiale me semble tout à fait adaptée. Je pense que tous les modules sont

nécessaires et même indispensables. Et je dois dire que, si j’étais plutôt confiante lors de

mes premiers accompagnements, c’est que je me sentais bien préparée.

Oui tout est abordé avec précision.

Nous sommes tous perfectibles, évidemment. L’accompagnement « sur le terrain », est très

formateur aussi, à condition de laisser tomber toute certitude.

Oui, même si je pense qu’il faut sans cesse se remettre en question, et faire des « piqûres de

rappel » de temps en temps.

Oui, mais j’ai apprécié d’avoir eu des formations complémentaires ces dernières années.

C’est un bon début de chemin pour moi qui ai toujours fait de l’accompagnement dans ma

vie professionnelle. Cependant, dans cette nouvelle situation, je n’ai guère de médiateur à

proposer.

Je pense qu’une formation n’est jamais suffisante mais on apprend aussi très bien quand on

est en situation.

7 Qu’attendez-vous de la formation continue ?

Ω Revoir certaines questions après être allé sur le terrain, peut-être. Il y a des situations qu’on

voit différemment.

Ω Des informations sur l’évolution des soins palliatifs et notamment toute action s’y rattachant

en vue d’apporter bien être et sérénité à ces personnes.

Ω Je n’ai pas d’attente particulière, mais il me semble qu’il est toujours profitable au moins

d’appréhender, sinon d’approfondir tous les sujets qui prêtent à réflexion en matière de

Soins Palliatifs.

Ω Une remise à niveau, une piqûre de rappel en quelque sorte.

Ω Des « rappels ». Des « points sur les i »

Ω Plus de cas réels desquels on peut toujours tirer des enseignements pour le futur.

Ω Trouver des réponses à mes questions, me retrouver avec d’autres personnes afin d’échanger

des idées, des points de vues… Acquérir de nouvelles techniques.

Ω On a toujours besoin de s’informer.

Ω Qu’elle m’apporte toujours plus.

Ω Une remise en question de ma pratique. Un lieu de ressource. Continuer à apprendre.

Ω Qu’on puisse partager et échanger et qu’on traite des sujets concrets.

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Que proposeriez-vous pour qu’elle réponde à vos besoins ?

∆ Quelques ateliers, genre jeux de rôle, pour voir comment on réagit dans certaines

situations pénibles et difficiles.

∆ Je n’y ai pas particulièrement réfléchi.

∆ Qu’il y en ait une au moins une fois par an.

∆ Pas d’idée précise en ce moment.

∆ Recevoir toujours ces formations même si c’est du « déjà entendu » dans la mesure de

mes possibilités.

∆ Disons que les grands discours, pour moi, ne valent pas le ‘terrain’, même si on ne peut

pas être lâché comme ça sans un minimum de connaissances.

Qu’attendez-vous du Groupe de Parole ?

Écoute et conseils.

Qu’il apporte des réponses bien précises à des interrogations liées à des situations

rencontrées devant lesquelles nous nous sentons déroutées ....S’il n’y a pas de cas bien

précis soulevé au cours d’une réunion, lancer un débat : que feriez-vous si…. ? plutôt que

de reprendre la litanie des personnes suivies, pour lesquelles les bénévoles ne rencontrent

pas de problème pour le moment.

Que l’on puisse continuer à s’y exprimer librement sans crainte d’être jugé.

Que l’on puisse expliquer si l’accompagnement a été difficile pour nous où notre

attachement à la personne accompagnée.

Les échanges montrant les multiples facettes de l’interaction humaine sont toujours

enrichissants et alimentent le non-jugement.

Pouvoir s’exprimer sur nos doutes, situations vécues.

Un soutien, une écoute, des réponses.

Je trouve enrichissant d’écouter parler mes collègues et moi- même, parler me

permet de réajuster mes idées.

De nouveaux échanges, des réponses, de la création, de l’interaction, basée sur la

confiance mutuelle.

De voir, de rencontrer et écouter les autres, nos différences face aux problèmes.

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8 Vous sentez-vous concerné par la promotion et le développement

des Soins Palliatifs ?

Oui. Après les quelques séances à l’hôpital de Revel, je me sens reconnue dans ma fonction par la

plupart des soignants. Nous pourrons peut-être faire davantage autrement.

Tout à fait, je pense que le besoin est grand et que les chances ne sont pas à la portée de tous pour

y accéder.

Oui, dans la mesure où l’association se développe autour de nous de plus en plus.

Je me sens concerné par les soins palliatifs, car peut-être qu’un jour je serai amené à être moi-

même pris en charge par « les soins palliatifs », ou un membre proche.

Oui, j’ai mis que nous cherchons toujours des bénévoles sur Facebook et d’autres

réseaux sociaux.

C’est difficile d’en parler, les soins palliatifs c’est parfois un terme tabou.

Le développement des Soins Palliatifs est un sujet d’actualité.

Personnellement, je me sens très concernée, d’où mon implication dans l’association. Malheureu-

sement, ce n’est pas un sujet que la majorité de la population aborde avec plaisir. Pour avoir tenté

d’en parler, j’ai ressenti que les jeunes ne se sentaient pas concernés et les moins jeunes, eux, par

contre, se sentant concernés, préfèrent généralement éluder la question.

Oui dans la mesure où les principaux bénéficiaires sont ces personnes en fin de vie auxquelles

nous devons apporter toute notre attention.

Oui, il faut parler autour de soi.

Bien sûr sinon, je ne serais pas bénévole.

9 Autres Réflexions ?

Pourquoi ne pas implanter de nouveaux ateliers comme ‘Autan’Couleurs’?

Grâce à l’écoute tout peut être mieux vécu.

La vie n’est pas immuable. Aujourd’hui, je suis bénévole auprès de l’ASP, demain….. (dans le fu-

tur) avec l’âge avançant, qui sait ? Je me laisse guider subtilement.

Ma participation à l’Atelier « Autan’Couleurs » m’émerveille chaque fois. Les personnes qui parti-

cipent oublient un moment leur souffrance, elles créent, dessinent, peignent, pour eux ou leurs pro-

ches. Un vrai moment de partage, les patients se sentent heureux. Ils sourient, leurs visages s’éclai-

rent l’espace d’une petite heure.

Rêves de structures petites pour accueillir les personnes en fin de vie. Plus humain, plus intime et

plus gai. Les services de « Long Séjour » à l’hôpital sont plutôt sinistres. Cela manque de couleurs

et peut-être de temps en temps une musique douce pourrait- être diffusée.

J’aime ce que je fais et les personnes le ressentent. Chaque personne est différente mais toutes

m’apportent une grande richesse.

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B -BÉNÉVOLES DE STRUCTURE ET FORMATEURS

1 Comment avez-vous été amené à vous engager comme bénévole de structure

au sein de l’association ?

Dans la continuité de mes activités professionnelles concernant les soins palliatifs, je me

suis engagée auprès de Madame Bernadette PY et de Monsieur Jacques DESPRUNIEE

afin de répondre à un besoin d’accompagnement émanant des personnes hospitalisées en

fin de vie et de leurs familles, en complémentarité avec les équipes soignantes.

Bénévole d’accompagnement durant quelques années, j’ai trouvé dans la Commission

Communication et plus précisément dans la rédaction de « La Gazette » une autre

possibilité d’œuvrer pour l’ASP. De plus, devenir formateur permettait de mettre à la

portée de nouveaux bénévoles les connaissances acquises.

Lorsque je suis devenue bénévole d’accompagnement, il y a 14 ans; il y avait des besoins

au sein de l’association : départ de la coordinatrice…..commission communication

balbutiante. Tout naturellement, j’ai proposé ma contribution pour répondre à ces besoins.

La succession à la présidence m’a été proposée. Dans un premier temps j’ai refusé. Après

4-5 mois de réflexion, j’ai proposé ma candidature.

J’ai été amenée à m’engager comme bénévole de structure car j’ai été secrétaire pendant

quelques années. Je participais à l’élaboration de la « Gazette » et à la préparation des

différents évènements (Journée Mondiale des Soins Palliatifs, les 20 ans de l’A.S.P. , et

diverses animations).

2 Dans le cadre de cet engagement, que souhaitez-vous apporter à l’association?

Mettre mes compétences et mes ressources en toute humilité à la disposition de l’ASP en

complémentarité des autres membres engagés dans l’association.

Je souhaite apporter à l’association un approfondissement des questions d’éthique en fin de

vie. Ainsi des dossiers sur la loi Léonetti, l’euthanasie, l’acharnement thérapeutique ont été

présentés dans « La Gazette » et, par la suite, lors de séances de formation.

Ma disponibilité actuelle. Un certain « élan moteur » généré par la force de mes

convictions quant au bien-fondé de notre engagement.

Dès le départ, mon souhait est de rejoindre et travailler avec une équipe qui partage des

valeurs dans lesquelles je me reconnais, pour tendre ensemble vers un objectif

commun. Tout en m’appuyant sur les fondations solides qui ont été construites par

les présidents qui m’ont précédée, je souhaite insuffler une nouvelle vision des

choses, élargir les possibilités et les ressources de l’association.

J’ai souhaité continuer à apporter mon aide, mes idées.

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3 Dans votre implication vous arrive-t-il de douter ou de rencontrer des difficultés?

Si oui, lesquelles?

Des remises en question souvent. Comment garder le cap dans l’engagement pris!

Comment répondre efficacement aux attentes associatives et à l’engagement aux bénévoles

d’accompagnement? Promouvoir la culture palliative? Formations? Bénévolat

d’accompagnement?

Je me demande si les adhérents lisent vraiment « La Gazette » ; en tout cas, nous n’avons

presque pas de retour en ce domaine.

Les doutes sont constants, bien sûr…

-Sur un plan personnel: peur de ne pas être suffisamment à l’écoute de mes coéquipiers et

coéquipières, de ne pas laisser assez de place à l’initiative de chacun.

-Sur le plan de l’association: Comment mieux communiquer? Comment recruter dans les

secteurs géographiques démunis? Comment assurer un fonctionnement pérenne de l’association ?

Ma principale difficulté est la gestion du temps. Je n’arrive pas toujours à gérer les priorités

entre celles qui appartiennent à mon activité professionnelle et celles qui appartiennent à mon

activité associative. J’ai finalement très souvent l’impression de léser une activité lorsque je

m’implique un peu plus dans l’autre.

Oui, il m’arrive de douter, parfois je me demande si ma présence est vraiment utile.

4 Que vous apporte cet engagement?

Beaucoup de sérénité, apprécier la juste valeur de l’être humain et de la vie. La diversité et les

richesses des personnes rencontrées. Être utile tant que la santé le permet. La joie de se

rencontrer.

Cet engagement me pousse à être attentif à toute information ou ouvrage concernant la fin de

vie et les soins palliatifs. Il m’apporte aussi le bénéfice du partage lors des réunions de

commission ou lors de séances de formation.

La chaleur et la richesse des rencontres et du travail en équipe. Le sentiment d’être (parfois)

utile. Le sentiment accru de ma présence au monde…. En un mot, je me sens plus vivante!

Mon engagement en tant que bénévole d’accompagnement m’a ouvert la porte sur une autre

vision du monde et de l’humanité. Cela me parle au cœur. En tant que bénévole de structure,

j’apprends à avoir plus confiance en mes compétences, j’expérimente de nouveaux savoir-

faire. Dans les deux cas, c’est toujours l’occasion de faire des rencontres.

Un vrai partage d’idées, d’échanges, une prise de conscience pour informer ceux qui doutent

sur les Soins Palliatifs.

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5 Que proposeriez-vous pour la promotion et le développement des Soins Palliatifs?

Faire connaître l’ASP auprès des Mairies. Des rencontres grand public ( faire tomber les a

priori, promouvoir la culture palliative) Développer les formations aux institutions.

Une Assemblée Générale extraordinaire où tous les adhérents pourraient faire part de leurs

propositions et où on commencerait à mettre en œuvre l’une ou l’autre d’entre elles.

Renforcer la collaboration régionale entre les ASP de Midi-Pyrénées.

- Innover sur le plan de la communication: par exemple, imaginer de réaliser une v i d é o

d’un quart d’heure, dynamique et positive (!) présentant notre activité, des témoignages de

bénévoles….des réalisations de patients (Atelier Autan’Couleurs). Ce document pourrait

être mis en ligne sur notre site.

- D’autre part, constituer une petite équipe ( 2-3 personnes) de « Communication

Nomade », qui présenterait la vidéo dans tous les recoins du Tarn-Sud, en la proposant

aux mairies, MJC, associations, club des aînés etc…..

Communiquer ! Encore et encore, pour faire tomber le tabou qui entoure la fin de vie, pour

que tous puissent profiter des progrès de la médecine et de l’accompagnement rassurant et

contenant que proposent les professionnels des services de soins palliatifs et les bénévoles.

Il faudrait faire plus d’actions comme: des conférences, des ateliers, informer plus souvent

par des articles publiés dans la Dépêche du Midi ou autre, des spots publicitaires dans des

radios…. Pour faire connaître d’une part notre Association et d’autre part, les Soins

Palliatifs.

6 Autres réflexions?

Merci aux personnes ayant élaboré le questionnaire.

Bravo à la commission communication d’avoir ainsi donné la parole aux bénévoles de

structure!

L’ASP-Tarn possède un site internet: www.asp-tarn.fr, il faudrait le faire évoluer……

- Lorsqu’un accompagnement est demandé, il faudrait proposer notre brochure qui

indique nos actions, et peut-être ainsi, les familles se sentiraient un peu redevables en

adhérant à l’A.S.P.

-Que tout bénévole (d’accompagnement, de structure, nos formateurs) ait en sa

possession des plaquettes pour faire connaître l’Association autour d’eux (si l’occasion se

présente) cela permettrait d’amener des futurs bénévoles, de nouveaux cotisants.

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Le défi Positif

Thierry JANSSEN

Thierry JANSSEN, un chirurgien devenu psychothérapeute, enseigne les principes d’une « médecine humaniste » aux professionnels de la santé. Dans un ouvrage publié en 2008 « La maladie a-t-elle un sens?», il insiste sur l’importance de soigner l’intégralité de la personne humaine.

Trois ans plus tard, il poursuit sa réflexion avec « Le défi positif » ( édition « Les liens qui libèrent » ) dont je vous présente ici certains aspects.

Maslow:

Tout bénévole d’accompagnement a appris à connaître la « Pyramide de Maslow » lors de la formation initiale.

Dans son introduction, Thierry Janssen se réfère longuement au « père » de la psychologie humaniste et il la cite: « La science de la psychologie nous a beaucoup révélé des imperfections de l’homme, de ses maladies….. Et très peu de ses potentialités, de ses aspirations réalisables….. »

D’ailleurs n’avons nous pas tendance à focaliser notre attention sur ce qui ne va pas au lieu de nous intéresser à ce qui ne va bien?

Qu’est-ce que l’eudémonisme?

Thierry Janssen distingue l’hédonisme (centré sur le plaisir) de l’eudémonisme qui est la recherche du bonheur dans le sens d’en « épanouissement vertueux », et il précise : « Il s’agit d’un état subjectif de bien-être, associé à une absence d’émotions conflictuelles ».

Des émotions positives:

Alors que les émotions négatives (comme l’anxiété ou l’hostilité) sont pathogènes, les émotions positives stimulent les défenses immunitaires; lorsqu’on est malade, elles peuvent atténuer la souffrance et aider la guérison.

Le dépassement de soi:

Mettre ses forces au service de quelque chose de plus grand que soi donne tout son sens à l’existence. Victor FRANKL écrit dès 1946: « Être humain, c’est être dirigé vers autre chose que soi-même, qu’il s’agisse d’un but à atteindre ou de quelqu’un à aimer».

JLH

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A.S.P. Tarn 2, rue de la Platé 81100 CASTRES - Tél : 05.63.72.23.52 - mail : [email protected] - Site : www.asp-tarn.fr

A N N O N C E S E T V I E D E L ’ É Q U I P E

A.S.P. Tarn

2, rue de la Platé 81100 CASTRES

Tél: 05.63.72.23.52 Port: 06.21.81.01.88 Membre de la SFAP

Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs

Membre fondateur de l’ UNASP

Union Nationale des Association de Soins Palliatifs Site : www.asp-tarn.fr Mail: [email protected]

DATES A RETENIR

Congrès de l’UNASP: Les 3 et 4 octobre 2014 à Paris à l’Auditorium de la Cité des Sciences et de l’Industrie Journée Mondiale des Soins Palliatifs : Samedi 11 octobre 2014 Thème: « Who cares? We do !»

LAMONTELARIÉ

DOURGNE CASTRES

SAINT AMANS SOULT

MAZAMET VERDALLE SAIX

LABASTIDE

ROUAIROUX

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Journée festive à l’ASP-Tarn !

La session 2014 de la Formation Initiale des bénévoles de notre association s’est terminée le 14 juin dernier.

A cette occasion, anciens et nouveaux se sont retrouvés dans une ambiance joyeuse et détendue chez Anne-Marie et Roland Maynadier, pour une demi-journée récréative ….et gourmande!

Pilotée par Eric Rouanet, la commission animation a réussi un coup de maître…

Le repas était délicieux… le concours de pétanque acharné. Bref , tout fut réuni pour garder de cette journée une moisson de beaux souvenirs avant l’été.

ANGLES

Les convives

Le maître de cérémonie Remise des diplômes

Ce sont des soins actifs et continus,

pratiqués par une équipe à l’hôpital, en

institution, ou à domicile. Ils visent à

soulager la douleur et les autres

symptômes physiques, à apaiser la

souffrance morale, à sauvegarder la

dignité de la personne malade et à

soutenir son entourage.

L’éthique des Soins Palliatifs s’oppose à

l ’euthanasie et à l ’obstination

déraisonnable des soins.

Les Soins Palliatifs … ?

Parlons-en !

Quand la maladie est sévère et la

guérison incertaine, les Soins Palliatifs

cherchent à répondre aux besoins

spécifiques des personnes malades, en

privilégiant le maintien du confort et de la

qualité de vie.

Après la loi du 9 juin 1999, la loi

Léonetti du 22 avril 2005 renforce les

droits du malade et inscrit les soins pallia-

tifs et l’accompagnement dans un cadre

législatif rigoureux.

L’A.S.P. Tarn :

Une Equipe de Bénévoles.

L’A.S.P. Tarn forme ses bénévoles, assure

leur encadrement et leur suivi.

En collaboration avec les soignants, des

bénévoles formés en Soins Palliatifs

répondent aux besoins de présence,

d’écoute et de réconfort des personnes

malades et de leur entourage.

L ’ équ i pe cons t i tuée i n t e r v i en t

indifféremment à domicile, à l’hôpital, ou

en institution, dans le cadre de conventions

signées avec les établissements concernés.

A.S.P. Tarn

2, rue de la Platé 81100 CASTRES

Concrètement...

A la demande des soignants, de la famille ou de la personne malade :

Propose un Accompagnement par un ou plusieurs bénévoles

La Coordinatrice se rend sur place pour apprécier les besoins

Assure le lien entre les personnes concernées

A.S.P. Tarn

2, rue de la Platé - 81100 CASTRES

05.63.72.23.52

Membre fondateur de l’Union Nationale des

Associations de Soins Palliatifs (UNASP)

Membre de la Société Française d’Accompagnement et de Soins

Palliatifs (SFAP)

Vous souhaitez :

adhérer,

nous soutenir,

nous aider

ou simplement

A.S.P. Tarn 2, rue de la Platé 81100 CASTRES

05.63.72.23.52

[email protected]

www.asp-tarn.fr

Œuvre d’intérêt général.

En partenariat

Envie de nous Rejoindre ?

Pour répondre à une demande

croissante, notre équipe a besoin de

renforts….

Pourquoi pas vous ?

L’ A. S. P. Tarn propose chaque

année une session de formation

pour un groupe de 15 à 20

personnes.

Conditions et renseignements

auprès du secrétariat :

Permanence :

Lundi, Mardi et Jeudi de

9h à 12h et de 14h à 16h

Mercredi de 9h à 12h

Vendredi 10h à 12h

Tél : 05.63.72.23.52

Portable de la Coordinatrice:

06.21.81.01.88

Ne pas jeter sur la voie publique. Imprimé par nos soins

Association pour le développement des Soins Palliatifs du Tarn

ccompagnement

outien

résence

A

S

P