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e. nº
23
/
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15
Chers Frères, nous sommes très
heureux de vous retrouver ce mois
pour vous communiquer les nouvelles
de notre Délégation dans la joie du
Christ ressuscité. Oui le Seigneur est
vraiment ressuscité, pourquoi le cher-
cher parmi les
morts, il n’est pas
un Dieu des morts
mais des vivants.
Ainsi après avoir
traversé le désert
pendant quarante
jours, voici que le
jour s’est levé, la
lumière a jailli, le
Seigneur a versé son
sang pour nous ra-
cheter : « c’est la
Pâque du Sei-
gneur » c’est dans
cette optique que
nous vous présen-
tons nos activités de
ce mois d’avril en commençant par la
célébration des festivités pascale. Vous
y découvrirez non seulement comment
nous l’avons préparée, mais aussi com-
ment nous l’avons également célé-
brée ; nous nous arrimons aussi au
rythme de la vie du pays, car ce mois,
nous avons fait la commémoration du
génocide de 1994 et vous y découvri-
rez comment nous l’avons vécu en
Communauté. La Pâque suppose aussi
un renforcement des liens d’amitiés et
fraternelles entre frères, mais aussi en-
tre Communautés, ainsi vous y trouve-
rez le résumé de notre journée d’ami-
tié avec les Frères Maristes de Save.
Nous avons également eu la joie de
célébrer deux anniversaires des
Confrères en Communauté ce mois :
les détails à lire également dans ce nu-
méro ; vous y trouverez également no-
tre recollection men-
suelle chez les Car-
mes, la cérémonie de
clôture du cours de
Mariologie dans le
cadre de l’Inter No-
viciat de Butare et
le rapport de la quin-
zaine des activités de
la fondation Concor-
dia. Chers Frères, il
est aussi important
qu’après un parcours
on fasse une évalua-
tion de ce dernier.
C’est ce que vous
découvrirez à la fin
de ce numéro dont parmi les quatre
dimensions de notre formation, vous
en découvrirez deux, le reste vous sera
présenté le mois prochain. Nous fini-
rons ainsi avec la chronique de la
Communauté. Chers Frères, il ne nous
reste plus qu’à vous souhaitez une
bonne lecture en espérant vous retrou-
vez le mois prochain dans la joie de
l’Esprit Saint.
André Christian
Editorial
- 2 -
Bite Iwacu nº 23
CELEBRATION DES FESTIVITES DE LA PAQUES
Pour la célébration de la pâques chez nous au Noviciat, nous avons voulu mar-
qué cette fête d’une touche particulière à savoir le nettoyage général des alen-
tours de la Communauté afin de ressusciter nous aussi avec le Christ dans un
environnement saint.
En ce qui concerne les différentes activités,
nous avons eu le 02 Avril jour du Jeudi
Saint, une Messe Chrismale à la Cathédrale
présidée par l’Evêque où ont pris part les
prêtres et les religieux. Pour la messe de la
Sainte Cène en soirée, les confrères, chacun a fait la Messe dans le
lieu de son choix : les uns à la Cathédrale, d’autres à la Centrale
Sainte Thérèse et chez les Carmes Déchaux et le repas était libre.
Le 03 Avril, jour du Vendredi Saint, nous avons eu la pro-
jection de la Passion du Christ (version Mel Gibson) en
Communauté avant d’aller assister à la vénération de la
Croix les uns à la Centrale et d’autres à la Cathédrale.
Le 04 Avril, le Samedi Saint, les Célébrations Eucharisti-
ques ont été également fait, chacun selon le lieu de son
choix en soirée, puis nous avons pris le repas communau-
taire et à la suite de cela nous avons regardé un documen-
taire sur le tombeau de Jésus.
Le Dimanche jour de
Pâque, après les Laudes, chacun est allé faire la Messe dans le lieu
de son choix. A l’après- midi, nous avons pris notre repas ensem-
ble avec les deux Communautés des Sœurs des Sacrés-Cœurs de
Jésus et de Marie dans la Communauté du Postulat. Après le re-
pas, nous avons fait une visite aux malades de l’Hôpital universi-
taire où nous avons prié ensemble avec les malades et remis quel-
ques présents. En soirée, nous étions de nouveaux appelés à nous
rassembler avec les Sœurs : d’abord pour la Prière des Vêpres ;
puis le repas et enfin une soirée culturelle qui s’est terminée envi-
ron vers 22 heures.
Erick UWAYEZU
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Bite Iwacu nº 23
COMMEMORATION DU GENOCIDE AU RWANDA
Obéissant à la coutume, le peuple du Rwanda commémore chaque année les tristes événements
du génocide de 1994. du 07 au 13 Avril dernier, nous aussi dans la communauté avons voulu vivre dans
l’ambiance du Pays, à cet effet, la Communauté s’est organisée pour faire des exposés en interne sur
les hommages de ceux qui sont considérer comme des héros de cette tragédie et en alternant par des film
comme Hôtel Rwanda, le documentaire sur l’histoire du Rwanda (une république devenu folle) et les
documentaires sur le mystère de l’artiste musicien international Corneille qui avait vécu cette événement
en perdant tous les membres de sa famille.
Les exposés étaient organisés de manière à ce que les passages soient faits du plus petit en âge au
plus grand chez les novices et on pouvait voir entre autre les auteurs suivants dans le résumé qui suit:
Ladislas UZOBAKIHO (Hutus). Était conseiller dans la Commune de Mbogo et s’était opposé
de toutes ses forces au génocide. Il ne voulait pas que des innocents meurent pour rien. Après avoir ca-
ché et fait fuir certains Tutsi vers le Congo, il est mort dans la maladie au Congo sentant sa vie en dan-
ger. Il a milité que les Hutus aides leurs amis Tutsi à s’échapper et prêchait la paix et l’unité. (Par Erick)
Sula KURUHIMBA (Musulmane). Une veille femme de 75 ans qui s’est battue pour la paix
au sud du pays. Elle vivait des fruits que lui donnait la terre et était guérisseuse. Elle recevait souvent
les gens du voyage et leur offrait son hospitalité et partageait tout ce qu’elle avait avec eux. Sa maison
était comme une maison de passage et pendant le génocide, elle s’est mise à cacher les gens vulnérables
en protégeant des personnes au péril de sa mort. Son petit fils aurait voulu violer l’une des filles et ces
dernières avaient décidé de partir, mais Sula les avaient retenu en les cachant ailleurs dans les quartiers
Musulmans ou il y avait pas ces atrocités. Elle a aussi aidée à traduire les assassins en justice. (Par Ni-
colas)
Jean Marie Vianney GISAGARA (Hutu). Est né à Nyanja dans la région de Butare il faisait
tout pour éradiquer la culture de la division prônée par les partis politique et a toujours été contre les
idéologies génocidaires en s’opposant aux personnes qui avaient acheté des machettes pour massacrer
les Tutsis. Il avait réuni le conseil lui-même étant assistant au Bourgmestre pour leur demander de ne
pas céder aux idées des extrémistes. Très respecté par la police, ses attitudes irritaient les autorités loca-
les et cherchaient dès lors le moyen de l’éliminer afin d’avoir libre cours aux massacres. Il a accepté de
mourir que de verser le sang des innocents. Il a été assassiné et sa famille dessiner et ses maisons piller.
(Par Laurent)
Paul KAMENZI (Hutu). Fils de commerçant, se livre pour ses frères face au génocide des Tutsis après
l’assassinat du Président. Il n’a pas trouvé les raisons de haïr ses amis avec qui il avait de bonnes rela-
tions fraternelles. Etant au préalable au courant de la situation que couraient les Tutsis, il décida de les
protéger dans son magasin. Etant conscient qu’il ne pouvait pas les garder indéfiniment il demanda de
l’aide à son père qui refusa ainsi que son frère qui s’acharnait contre ces personnes. C’est ainsi qu’il se
retourna contre sa famille en refusant d’abandonner ses amis et accepta de mourir avec eux. Il a été tué
dans le lac en essayant de rejoindre ses amis de l’autre coté. Ils ont été fusillés. Il nous montre un exem-
ple de l’amour pour le prochain. (Par Emmanuel)
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Bite Iwacu nº 23
COMMEMORATION DU GENOCIDE AU RWANDA (suite et fin)
Frodouald KARUHIJE (Hutu). Il est resté bon et courageux en gardant l’amour du prochain. Il
est originaire de Ramera et était maçon et infatigable travailleur. Au début de la guerre, il a pensé que
c’était les habitants du nord qui attaquaient le sud et en voyant qu’il serait en danger, il se mit à creuser
des tranchées. Des qu’il a su l’origine du problème il a commencé à cacher ses voisins dans ces tran-
chées. Et quand les massacres ont commencé fortement, il est allé ailleurs construire d’autres. C’est la
peur qui a poussé certains à abandonner leurs amis, mais lui a vaincu cette peur et a pu sauver 14 person-
nes. Certains de ses amis ont voulu le trahir et lui ont demandé de l’argent pour le silence mais n’en
avait pas et il a fait appel au FPR qui a repoussé les personnes qui les attaquaient. (Par Simon)
Dr WOLFGAM Blam (médecin). Il était médecin allemand qui avait vécu longtemps au Rwan-
da, il parlait bien Kynia et était marié à Jacqueline (Tutsi). Il fut le témoin de la terreur qui s’abattu sur
les habitants de Kibuye. Mais fut une source de soutient considérable en mettant sa compétence au servi-
ce de tous sans discrimination : soignant les blessés, nourrissant les personnes et cachant d’autres. Mais
ayant pris conscience que lui-même était en danger il a dû partir avec sa femme et son enfant. Il nous
apprend à vivre en communauté sans aucune discrimination entre les ethnies. (Par Christian)
Abbe Jean Bosco MUNYANEZA (Hutu). Etait Prêtre Diocésain du Diocèse de Kibungo et
professeur au petit séminaire de Zaza. Il a milité pour l’unité des communautés de base où les Hutus et
les Tutsis vivaient côte à côte. Il a encouragé les gens à se défendre des Interamwe. Il était un inspirateur
et un bon leader qui n’a pas céder aux intimidations. Il était sociable et impartial. Il a donné aux victimes
un sanctuaire et des vivres. Il nous apprend à vivre notre foi de façon ferme et sans discrimination. Jean
Bosco est tué en défendant la vie de ses fidèles, il est le sacrement du don de la vie pour une juste cause.
(Par Clément)
Une synthèse d’André Christian
La communauté du noviciat des frères Maristes, depuis belle
lurette, est considérée comme une communauté amie et frère
avec celle des Missionnaires des Sacrés Cœurs de Jésus et de
Marie. Au moins deux fois par semaine, les pères (sacrés
cœurs) partent célébrer dans cette communauté. Le 18 avril de
l’année courant, les deux communautés se sont convenues d’é-
tendre leurs relations, cette fois ci, par un match de football
amical. Cette première journée s’est tenue à Save dans l’en-
ceinte même du
noviciat des frères
Maristes. Au menu
du jour nous avions: l’accueil, la célébration eucharistique,
la rencontre footballistique, le partage et la visite des diffé-
rents sites de la communauté.
C’était sous un bain de pluie que nous avons quittés
notre communauté ce jour, c’est sous elle que nous avons
débuté notre rencontre ; comme pour dire que, dans une bon-
ne amitié rien ne peut faire entrave, même la pluie. D’ail-
leurs celle-ci a été interprétée sous le signe de bénédiction.
JOURNEE D”AMITIE AVEC LES FRERES MARISTES
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Bite Iwacu nº 23
JOURNEE D”AMITIE AVEC LES FRERES MARISTES (suite et fin)
Il fallait être là et ne pas se faire raconter cet événement ; car, les 96 minutes qu’a duré le match
furent de très bon moments pour y voir, découvrir et ap-
précier les talents «sacricordien» en matière de football.
On se croyait assister à un match de « Barcelone FC»
avec les amortis et les talonnades à la «Messi» du père
Yves, les passes dites «d’eau» à la Neïmar du diacre
Théogene, la vitesse de Simon, d’Eric, Laurent, Em-
manuel et de nos jeunes Laïcs …les taclées de Chris-
tian et de Clément à la défense, sans toutefois oubliés
l’international «goal» Nicolas. Ce dernier nous a impres-
sionnés par ses détentes et parades de plus de 3 mètres ;
le nombre de face à face et le penalty occasionné par
nous seul témoignent sa détermination.
Pendant la première partie, nous avons eux deux penal-
ties: le premier en notre défaveur et le second en notre faveur ; Nicolas par une détente nous a libérés du
premier ; le second n’a pas été bien cadré par le frère Simon. Cette première partie s’est soldée par un
score de zéro but partout. C’était au temps additionnel, les dernières minutes du mach, par un cafouilla-
ge dans notre camp, suite à un tir collé au po-
teau que nous avons encaissé un but. Les 96
minutes du mach se solde finalement par un
score de 1-0 en notre défaveur. Nul n’était les
multiples remplacements effectués dans le
camp adverse, il n’aurait pas gagné ; nous
avions un pourcentage de balles considérable
par rapport à eux, et aussi nous n’avions pas
assez de remplaçants et nos joueurs étaient
déjà fatigués de défendre, même nos laïcs
n’en pouvaient plus. Nous attendons la
deuxième journée qui aura lieu chez nous et
allons, probablement gagner. Comme le dit
un proverbe camerounais« le chien est fort
chez lui».
Ensuite nous sommes allés au réfec-
toire où une table bien garnie nous attendait. Apres le mot de bienvenu du Père Maitre des novices des
frères, a suivie la présentation individuelle (Nom, Nationalité et son Statut). Apres avoir bénis le repas,
nous sommes passés à table tout en faisant le commentaire du match en essayant de voir les points néga-
tif et les améliorations à effectuer. En général, il en ressortait un sentiment de satisfaction et de la bonne
organisation et aussi quelques blagues sur le fait que les Frères avaient plusieurs Joueurs et ont changés
pratiquement toute l’équipe ce qui a contribuer à leur victoire. La journée s’est achevée par la visite du
camp des Frères en commençant par la Communauté du Noviciat, la Communauté de l’école puis l’éco-
le en elle-même et à la fin nous avons pris congé de nos Frères avec la promesse de nous revoir bientôt.
Nicolas NGALA
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Bite Iwacu nº 23
CELEBRATION DES ANNIVERSAIRES (suite et fin)
Ce dimanche 19 Avril 2015, nous avons célébré l’anniversaire de deux
confrères à savoir : Théogène et Erick. Etant donné la date très rappro-
chée des deux anniversaires, Erick pour le 15 Avril et Théogène pour le
19 Avril, nous avons jugé bon de les célébrer ensemble et faire quelque
chose de solennelle. A cet effet, les préparatifs ont commencées la veil-
le avec l’abattage puis le nettoyage et
l’assaisonnement d’un porcelet en vue
d’un barbecue prévu pour le lendemain.
Le jour de la fête, nous avons commen-
cé la journée par une célébration Eucharistique en Communauté, célé-
bration en laquelle nous avons associé nos
intentions pour les confrères José Maria
Gracia du coté de l’Espagne en remerciant
déjà le seigneur pour la vie qu’il leur a don-
né, puis leurs parents d’avoir accepté de les mettre au monde. Tout en leur
souhaitant une bonne fête, nous leur souhaitons aussi un bon courage et un
bon cheminement vocationnel. Apres la Messe, nous avons commencé les
préparatifs pour la fête, les uns à la cuisine, les autres à la décoration et
d’autres à l’animation. La particularité était que l’anniversai-
re devait se déroulé en plein air dont il fallait sortir les tables
et les chaises et aussi nous notons la participation de quel-
ques amis et familiers.
Le frère Simon a intro-
duit la cérémonie en sou-
haitant la bienvenue à tous en précisant l’objet de cette rencontre
et en remerciant le Seigneur pour le merveilleux cadeau qu’il nous
a fait tout en le suppliant de leur donné une longue vie.
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Bite Iwacu nº 23
CELEBRATION DES ANNIVERSAIRES (suite et fin)
Au moment du partage du gâteau, .le Frère Théogène,
prenant la parole au nom des deux a d’abord remercié le
Seigneur pour le don de vie, pour la famille religieuse,
pour la Communauté et en disant un grand merci à tous
les Confrères qui ont mis de leur cœur et
leur énergie pour l’organisation de cette
journée.
André Christian
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Bite Iwacu nº 23
RECOLLECTION DU MOIS
Ce mercredi 22 avril, chez les Carmes fut pour nous jour de recollection. En vue de renforcer
notre spiritualité à travers des enseignements évangéliques et aussi comment configurer notre vie à cel-
le du Christ Jésus. Pour ce faire nous avons eu la grâce d’avoir pour thème de recueillement L’ESPRIT
SAINT. Animée par une Sœur Oblate de Saint Esprit, elle nous a oriente sur trois points qui nous ont
permis de nous affirmer comme ayant une famille et qui est universelle qui est : l’Eglise ; comme
membre à part entière de la dite famille : chrétien et promoteur de son épanouissement en tend que re-
ligieux. Comme nous le savons la peur qui a sévi sur les apôtres lorsque Christ fut crucifié et la menace
qui pesait sur eux les amenait à se cacher. Alors après sa résurrection, il est apparu aux douze et leur a
insufflé son haleine en disant « réservez l’Esprit saint » et les a envoyé en mission, cette mission qui
est d’étendre le règne de Dieu parmi les nations à travers l’évangile proclamé dans l’Eglise. A cet effet
nous recevons le baptême qui nous fait témoigner du Christ mort et ressuscité. Raison de plus pour
nous de dire que c’est l’Esprit saint qui rend l’Eglise filiale. Comme Chrétiens nous devons nous
considérer comme demeure de Dieu, car comme nous dit Saint Paul dans 1cor3, 16 notre corps est le
temple de l’Esprit Saint. Par cette parole, elle nous invitait à revisiter nos attitudes et nos relations avec
Dieu et avec les autres. Enfin comme consacre la prédicatrice citera les paroles de leur fondatrice la
BH .ELENA GUELA qui enseigne comment entrée en contacte avec l’Esprit Saint, elle ne manquera pas
plus loin de citer un passage de son ouvrage qui affirme qu’en faite, l’Esprit Saint est la vrai vie et
qu’en faite nul ne peut rien sans lui. Les paroles de cette fondatrice nous conduisent à contempler les
sept dons de l’Esprit évoqués dans IS 11,2 et les fruits de l’Esprit dont parle Saint Paul dans sa lettre
aux Ga 5,22-23. Pour intérioriser ces enseignements quelque extrait de la parole de Dieu nous ont été
soumis à la méditation. A la fin des enseignements pour rendre grâce à Dieu nous avons dû prier un
chapelet à l’Esprit Saint, afin de nous confier d’avantage sous sa protection et sa divine providence. En
signe d’écoute le Seigneur nous a graciés d’une pluie qui nous a apportée une fraicheur extérieure
mais aussi intérieure.
Emmanuel Assamba
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Bite Iwacu nº 23
CEREMONIE DE CLOTURE DU COURS DE MARIOLOGIE
Jeudi 30 Avril dernier, s’est tenu la cérémonie
de clôture du cours de Mariologie avec Sœur Dancil-
le. Avant de présenter en bref ce qu’a été le program-
me de cette journée, il est important que nous fas-
sions un bref résumé de ce qu’a été ce cours durant
ce semestre.
Ainsi, nous avons commencé par définir la Mariolo-
gie comme étant une discipline théologique et en mê-
me temps dogmatique qui étudie la personne de Ma-
rie, sa relation avec Jésus, sa relation avec la Sainte
trinité et avec l’Eglise du Christ. La Vierge Marie a
une place importante dans l’histoire de l’humanité de
notre salut, car Dieu l’a choisie pour être la mère
du sauveur. En effet Dieu commence l’histoire du
Salut par l’incarnation. Car Marie est relative à
Dieu et au Christ et corrélative à l’Eglise ; en effet,
elle est comblée de grâce dans l’événement Jésus et
l’à accompagner tout au long de sa vie dans son
cheminement et aujourd’hui encore dans l’Eglise,
au pied de la Croix.
Ensuite, nous avons vu que la Foi de Marie
est la première parce que sa personnalité spirituelle
est celle d’une femme engagée et résolue, elle se
rend disponible pour accomplir ce que Dieu lui
propose et se met en état de discerner le vouloir de
Dieu. Sa Sainteté est de dire oui à ce que Dieu veut pour la vie. Le plus beau trait de sa figure est sa foi
dont Dieu est le fruit de son action en son Cœur. Cette Foi suppose l’écoute et le service. En consentant
à être la Mère du Sauveur, elle participe à cet effet comme co-rédemptrice au plan divin de rédemption
de l’humanité.
Puis nous avons vu le développement de la doctri-
ne Mariale en commençant par l’Immaculée
Conception qui stipule que : pour être la Mère du
Sauveur, Marie fut pourvus par Dieu des dons à la
mesure d’une si grande tache. L’Église reconnaît
qu’elle avait été rachetée depuis sa conception ; en-
suite Marie comme mère de Dieu. A ce niveau nous
avons vu l’affrontement de deux auteurs dont le pre-
mier est Nestorius qui affirme que dans le Christ, il
ya deux natures, l’une humaine et l’autre divine.
Donc pour lui, Marie est mère de la nature humaine
et n’est pas le Mère de Dieu.
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Bite Iwacu nº 23
CEREMONIE DE CLOTURE DU COURS DE MARIOLOGIE (suite)
L’autre auteur c’est Cyrile qui a rédigé douze
condamnations contre Nestorius, ce qui a abouti à la
cassure de l’Église orientale et la constitution d’une
église des partisans de Nestorius appelée église Nes-
torienne et de l’autre cote, l’Église Catholique qui
affirme que Marie est vraiment la Mère de Dieu ;
Puis la virginité de Marie en précisant que, Jésus a
été ensemencé dans le seins de la vierge Marie sans
intervention de l’homme et il est de la race de David
selon la chair ; l’Assomption de la vierge Marie qui
est un dogme de l’Église qui affirme qu’au terme de
la vie terrestre de Marie, elle avait été élevé au Ciel
et clôture les fêtes de l’Eglise ; enfin, la Dormition de
la vierge Marie, dont certains envisagent sa
mort et d’autres non et montrent qu’elle a été
élevée au Ciel pour partager la gloire de son
fils. Elle est constamment célébrée en orient
depuis le 6e s sous le nom de Dormition et en
occident c’est l’assomption.
Aussi, nous avons vu Marie comme
Mère du Christ, Mère de L’Eglise et model
des Consacrées. Cela nous a permis de savoir
que la vie religieuse est en union intime avec le
Christ et la doctrine de Marie est la clef pour
connaitre le mystère du Christ qui lui-même
éclaire. C’est aussi la clef de la compréhension
de ce qui est la vie Religieuse. Ce que nous
contemplons en Marie, c’est son immédiateté
de Dieu. C’est l’origine et le terme de tout
cheminement humain. Les Consacres sont
appelés à la virginité, c’est à quoi ils ont ré-
pondu. Dans la vierge Marie, nous trouvons la
base de la vie Consacrée qui est d’être livré
entièrement en présence indéfectible de Dieu.
Elle a construit sa vie avec Dieu et avec Jé-
sus. Ainsi le mystère de la visitation intègre
notre vie dans l’Apostolat.
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Bite Iwacu nº 23
CEREMONIE DE CLOTURE DU COURS DE MARIOLOGIE (Fin)
Nous avons terminé le cours par Marie de la piété, en com-
mençant par marie et les commandements de Dieu, ou il a été
dit qu’elle est la première Chrétienne parce qu’elle nous aide à
vivre les Commandements de Dieu et les Béatitudes. Elle est
une femme engagée pour la cause de la justice avant d’être la
mystique. Son Magnificat proclame le reversement des valeurs
des structures en place en faveur des pauvres et des petits et
nous devance dans son adhésion sans compromis aux exigences
de l’Evangile. Les commandements qu’elle nous donne sont :
un seul Dieu à aimer ; la
Sainteté du nom de Dieu ;
un jour pour servir Dieu ; honneur à la famille ; vivre la Vie ; le
respect du corps et la pureté du regard ; la défense des droits hu-
mains et la vérité qui nous rend libre. Pui nous avons terminé par
les apparitions en précisant qu’elles ne sont pas indispensable ni
centrale à l’acte de foi. Ce qui implique l’adhésion seule à l’Evan-
gile. Ces apparitions sont de l’ordre privé et leur approbation relè-
ve de trois critères à savoir : elles doivent être confirmé par l’Évê-
que du lieu par des critères théologiques ; ils doivent intégrer une
étude psycho-social ; les critères historiques en se posant la ques-
tion si ces apparitions ont produit des actes de foi. L messages central des apparitions de Marie se résu-
me en trois mots : Venez- Priez – Faites pénitence. Une priere filiale et la nécessite de conversion. Ma-
rie nous aide à renouveler notre regard sur nous même, les autres et sur Dieu. Ici la pénitence est une
conversion de cœur. Mais les apparitions n’ajoutent rien aux révélations déjà contenu dans les Saintes
Ecritures.
De ce qui est de la cérémonie de clôture en elle-
même, elle a commencé par la disposition des chaises
et la décoration de la salle par les Novices ; ensuite
l’enseignement d’un chant à l’Esprit Saint (laissez-
vous conduire avec la lumière de l’Esprit Saint).
Apres avoir exposé le programme de la journée, la
Sœur Dancille a précisé qu’il s’agissait d’un cours
d’introduction à la Mariologie pour nous donner des
pistes de recherches et l’envi de recherche et ne sau-
rait donner un cours complet de Mariologie en si peu
de temps. Puis nous avons chanté un chant à la vierge
Marie, suivi d’une méditation pour confier notre vie à
la vierge Marie ; puis le partage qui était constitué en
trois points à savoir: donnez les grandes lignes de ce
cours ; puis de dire ce qui a été nouveau pour nous ; enfin les points à améliorer. Ce partage était fait par
Congrégation, intercalé par des chants à Marie. A la fin nous avons fait la présentation des symboles de
chaque Congrégation qui la rattache à la vierge Marie ; ensuite le discours de remerciement du doyen au
nom de tous les Novice et le mot de remerciement de la Sœur qui a précisé que c’était le premier groupe
le plus attentif et le plus assoiffé des connaissances qu’elle n’est jamais eu et nous exhortait à continuer
dans cette lancée. Nos avons terminé par un chant d’action de grâce et le Magnificat.
André Christian
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Bite Iwacu nº 23
RAPPORT DE LA QUINZAINE DE CONCORDIA
Nous partageons avec vous les activités que nous avons faites pendant quinze jours. Nous nous sommes
concentrés sur la visite du groupe des bénéficiaires. Nous avons commencé avec les bénéficiaires des
mutuels de santé qui habitent dans le district de Huye, Secteur Mbazi, cellule Gakombe. Dans ce village,
nous avons beaucoup des bénéficiaires, mais nous avons visité quatre familles suivantes :
Famille d’Alphonse RUTAGISHA (qui est en prison) et Costasie
SIBAMWEBOSE. Ils ont trois enfants : -Jean Bosco NSENGIMA-
NA est né en 1999, - Emmanuel NSHIMIYIMANA est née en 2003,
- Jean de Dieu TWAGIRAYEZU est né en 2010. Ses enfants n’étu-
dient pas à cause du manque d’uni-
formes.
La deuxième famille est celle de Fi-
dèle MBARUBUKEYE né 1948 et
Laurence MUKARUTABANA née
en 1960. Ils ont deux enfants : - Emmanuel MIHIGO né en 1993, - Va-
lentine MUTUMWINKA née en 1994, sa femme et son fils étaient dans
le champ.
La troisième Famille est d’Emmanuel
RUKUNDO né en 1985 et Angélique MUKANYANDWI née en
1989. Ils ont quatre enfants : - Innocent NSHIMIYIMANA né en
2006, Jean de Dieu NIYONKURU né en 2009, - Liliane NIYONKU-
RU née en 2012, - Laurence IGIRANEZA né en 2014. , son mari et
son enfant étaient dans le champ.
La dernière famille est celle de
Gérard TWAGIRUMWAMI né en 1950 et Venantie MUKANDA-
MAGE née en 1958. Ils ont cinq enfants :- Pierre HABYARIMA-
NA,- Norbert NSENGIMANA né en 1995 qui étudie en 5éme secondai-
re - Rudodo IYAMUREMYE né en 1992,- Léonie la NYIRAN-
SENGIMANA né en 2000. Cette fille souffre une maladie incura-
ble, elle a quitté l’école a cause de cette maladie. , elle était seul
dans la maison, ses parents et quelques enfants étaient dans le
champ
Les grands problèmes qu’ils rencontrent
Ils ont faim, Ils n’ont des parcelles pour cultiver, leurs maisons sont troué, ses enfants n’étudient pas.
Remerciement
Ces familles même si elles sont pauvres, remercient Concordia. Quand ils
ont un cas de maladie, ils peuvent aller dans le centre de santé sans problè-
me Grace aux mutuels de santé 2014-2015.
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Bite Iwacu nº 23
RAPPORT DE LA QUINZAINE DE CONCORDIA (suite)
Autres Activités
Nous avons visité la famille de Jean HARIMENSHI qui
est en prison. Sa femme s’appelle Judith NYIRABA-
JYINDUGA. Ils ont cinq enfants : Jean Daniel qui est en
2éme d’université, Denyse MUNOZAYIRE qui est en 3éme
année secondaire. Concordia-Ineza lui a donné le minerval.
Les autres ont refusé d’aller à l’école parce quand ils ren-
trent, ils manquent la nourriture.
Nous avons reçu Joselyne UMULISA qui
vend les tomates, les maïs, les choux, les au-
bergines avec l’argent que F.concordia-Ineza
lui a prêté, elle rembourse chaque mois.
La vieille Espérance kamazina (pygmée) qui
habite dans la maison que concordia-Ineza lui
a construite dans le secteur Huye, est venue
demander les cahiers de son petit fils qui
s’appelle NYABYENDA. Cette vieille a dit
que concordia-Ineza les ont aidé à obliger
leurs enfants à aller à l’école.
Fait à Butare, le 30 Avril 2015
Rose Kelly UWIZEYIMANA
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Bite Iwacu nº 23
EVALUATION DE LA FORMATION (Dimension Humaine)
Chers frères, il est important, après la marche dans le désert de faire une évaluation du parcours.
C’est dans ce cadre qu’il m’est donné l’occasion de faire une évaluation d’une dimension parmi les qua-
tre que nous avons au Noviciat, à savoir : la dimension humaine.
En effet, celle –ci a pour objectif spécifique de continuer vers une synthèse équilibrée des diverses
facettes de la personnalité dans la Communauté comme Missionnaire en mesurant ses forces et aptitudes
personnelles et la capacité de vivre en Communauté. Celle-ci a cinq étapes à savoir :
Elaborer un projet communautaire et personnel.
Comme le précise nos règles dans l’article 101. A cet effet, nous avons élaboré un projet Commu-
nautaire d’ensemble et chacun était aussi appelé à faire un programme personnel qui s’adapte parfaite-
ment au projet Communautaire et est appelé à le respecter de façon à ne pas empiéter sur le projet Com-
munautaire.
Favoriser le processus de la maturité personnelle le binôme Autonomie-Relation Affective.
A cet effet, nous avons fait une relecture de notre auto biographie personnelle par un questionnaire
soumis à notre attention sur l’histoire familiale, puis l’entretien avec l’accompagnateur. Afin de mieux
nous comprendre, nous avons également fait dans le cadre de l’Inter Noviciat une session sur la commu-
nication au service de l’Eucharistie et nous a permis de savoir la place de la communication dans sa di-
mension Spirituelle, Fraternelle et Apostolique ; puis les attitudes à observer pour un bon dialogue et
enfin les obstacles qui peuvent entraver une bonne communication.
Arriver à avoir une connaissance théorique sur toutes les facettes que constitue la personnalité
humaine.
Il nous a été donné à cette occasion de faire une session sur le
dynamisme de la personnalité tout au début du Noviciat en
communauté. Celle-ci entre autre nous a permis de connaitre :
la structure de notre personnalité ; les caractéristiques de notre
personnalité ; les facteurs de notre person-
nalité ; les critères de notre personnalité.
Puis nous avons vu les types de frustrations
et les différentes réactions que nous pou-
vons avoir devant une situation frustrante.
Ensuit les signes qui peuvent montrer la
maturité de la personnalité et aussi com-
ment former la personnalité. Nous avons
terminé avec l’Énneagramme qui est une
méthode de développement personnel qui
vise la connaissance de soi et décrit le voyage en soi qui permet de mieux connaitre les types de person-
nalités qui nous entourent.
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EVALUATION DE LA FORMATION (Dimension Humaine) fin
Découvrir les aptitudes et les limitations personnelles pour vivre en communauté
Nous avons fait une lecture auto biographique personnelle en partant de l’histoire de notre famille et
celle de notre vocation. Aussi, nous avons été regroupé en équipe pour certaines taches et certaines res-
ponsabilités plus particulièrement dans la cuisine et la liturgie et aussi dans les taches Communautaires
qui nécessitent plus d’effort et plus de personne afin de pouvoir apprendre à travailler en équipe, sans
oublier les taches individuelles. Ces taches sont progressivement révisées pour permette à tous d’ap-
prendre et aussi apporter sa contribution dans d’autres domaines.
Formuler les traits humains élémentaires qui doivent caractériser toute vie Communautaire,
fraternelle et Évangélique.
Il s’agit ici en quelques mots du vécu quotidien dans
la Communauté : d’abord, vivant en toute fraternité en
partageant entre les uns et les autres, les dons que chacun
a reçu du Père ; ensuite, en faisant chacun sa tache en
toute autonomie mais sachant qu’on le fait pour le bien
de tous ; puis l’inter dépendance en sachant compter sur
les autres, faire des rencontres et des échanges et aussi
savoir rester dans la solitude ; deplus, savoir communi-
quer et partager ses difficultés et enfin apprendre à tra-
vailler ensemble dans une coresponsabilité parfaite ou
règne l’Amour et la fraternité.
Il faut noter également les cours d’Anglais et nouvel-
lement le cours de solfège que nous faisons en Commu-
nauté.
André Christian
Du 08 août 2014 au 08 août 2015, les novices des M.SS.CC sont appelés à faire expérience du
style de vie de la congrégation et surtout encore, faire expérience de la vie religieuse, celle que le Christ
a vécu. Elle chemine vers quatre dimensions: la dimension humaine, chrétienne, la dimension à la vie
religieuse puis Congrégationnelle. Il importe de savoir que chaque dimension ici a des objectifs précis
afin que la formation du jeune ne soit pas assez vague. En fait, nous voulons parler d’une manière préci-
se de la dimension chrétienne ; informer en quelque sorte la manière dont nous, jeunes en formation vi-
vons cette dimension au noviciat ou encore comment nous cherchons à se rapprocher de notre Frère ainé
Jésus. Tout ne sera vraiment pas dit juste une approche, quelque chose pour situer nos lecteurs dans no-
tre formation.
Ce qu’il faut observer au préalable chez le jeune novice M.SS.CC ﴾2014-2015﴿ , c’est cette
transformation positive physique et spirituelle que ce dernier présente à l’instant. En effet, depuis le dé-
but du noviciat jusqu’à ce mois d’avril, quelque chose de positif se présente en chacun de nous qu’on le
veule ou pas. Nous parlons bien sûre de la vie chrétienne.
EVALUATION DE LA FORMATION (Dimension Chrétiennes)
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EVALUATION DE LA FORMATION (Dimension Chrétienne) Suite
Nous pouvons la définir ou la comprendre ici au noviciat comme celle qui permet au formé d’ê-
tre plus engagé à la suite du Christ, à être plus près de Lui par la voie de la prière et certains exercices
spirituels, en vue de sa sanctification et celle des autres. Alors, parce que la Parole transforme, façonne,
il est probable que chacun de nous ait ressenti de plus près et d’une manière particulière la présence du
Seigneur dans son cœur. «Vivre profondément la vie de foi chrétienne comme un don de la grâce et
comme vocation qui exige un effort d’ascèse pour former en soi l’homme nouveau dans le Christ Jé-
sus par l’œuvre de l’Esprit-Saint à l’exemple de Marie», tel est l’objectif premier de cette dimension
pour le novice et toute la famille religieuse. Pour atteindre cette objectif, les formateurs, nos médiateurs,
nous orientent, nous amènent à solidifier, à se rapprocher de plus en plus du Seigneur, grâce à la forma-
tion et à leurs expériences qu’ils nous donnent et nous partagent, ajoutés à nos efforts, notre soif de
connaitre et de comprendre le dessein de Dieu dans notre vie chrétienne.
En fait, la dimension chrétienne est parfaite lorsqu’elle se vit dans la prière qui est un dialogue
entre nous et Dieu, notre Père. Dans cette optique, plusieurs méthodes de prière nous ont été enseignées
en vue de s’initier dans la prière personnelle, communautaire et liturgique, de construire solidement no-
tre relation avec Dieu, d’entrer dans l’intimité du silence avec Lui. Parmi ces méthodes de prière nous
citons:
La prière jaculatoire, qui consiste à dire des brèves phrase répétées plusieurs fois tout au long de
la journée, pendant le travail, le voyage, prenant un bain… Elle élève notre cœur vers Dieu et
réveille en nous le désir spirituel…
La prière de Jésus : où l’on est appelé à nommer Jésus plusieurs fois continuellement mais lente-
ment…
L’adoration, la prière mentale, lectio Divina pour
ne que citer celles-là.
Avec ces méthodes de prière, ajoutée l’expérience du
désert, notre vie chrétienne se construit progressivement
puisque ces dernières se pratiquent individuellement et
communautairement. Elles permettent également de
mieux discerner notre vocation, de nous initier à la priè-
re, de prendre goût de celle-ci.
Parce que nous prions réellement, nos attitudes
sont quelques fois évangéliques: le partage de nos expé-
riences en communauté, les aides mutuelles, la vie commu-
nautaire encourageante… En effet ce sont là les fruits de la
présence de Dieu nos vies.
Nous nous ne limitons pas à ces méthodes de prières
ou encore aux recollections, nous essayons de pratiquer cer-
taines privations personnelles pendant les périodes fortes de
l’Eglise ou lorsque nous nous sentons séparer de Dieu et
qu’il faut se perfectionner spirituellement. Nous voulons
être réellement des hommes nouveaux à la sortie du novi-
ciat et dans le reste de notre vie c’est pour quoi nous nous
donnons réellement.
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EVALUATION DE LA FORMATION (Dimension Chrétienne) fin
De tout ce qui précède, il en ressort que,
d’une manière brève, trois chemins font notre vie
chrétienne et quotidienne, elles nous conduisent au
Christ: l’écoute et le partage de Parole de Dieu, la
prière et la mission c’est-à-dire aller vers les autres,
leur donner le sourire et l’espoir, spirituellement et
matériellement.
En définitive, nous avons voulu partager
notre expérience dans la dimension chrétienne de-
puis le noviciat jusqu’à ce mois d’avril. A cet effet,
il en ressort que cette dimension loin de se séparer
des autres dimensions se complète plutôt et nécessi-
te la vie de prière, de petites ascèses ou privations,
de mission, dans le but de fortifier l’esprit et servir
le Transpercé. Cette dimension est assez vaste et se
vit tout au long de la vie c’est pourquoi nous signalons encore que tout n’a pas été dit, juste pour mon-
trer l’un des aspects que vivons dans cette dimension. Nous continuons à implorer l’Esprit-Saint afin
qu’il nous illumine et nous alimente de ses dons divins pour notre conversion totale, pour une fidélité
continuelle dans notre processus vocationnel.
Simon Pierre
05/04/2015: Célébration de la Pâque du Seigneur. Nous avons fêté avec les Sœurs Missionnaires des
Sacres Cœurs de Jésus et de Marie au Postulat. Dans le même cadre nous sommes allés rendre visite aux
malades a l’hôpital de l’université de Butare, c’était dans l’après- midi.
07/04/2015: Le Père Sosthène arrive dans notre Communauté ou il séjourne pendant trois(3) jours.
08/04/2015: Le diacre Théogene qui était parti à Nyakayaga, faire l’apostolat pendant la semaine Sainte
regagne la communauté du noviciat.
18/04/2015: Journée d’amitié chez les frères maristes a Save. Nous avons joué un match de football
amical.
19/04/2015: Nous fêtons en Communautés en présence des amis les anniversaires du Novice Éric et du
Diacre Théogene.
CHRONIQUE DU MOIS
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CHRONIQUE DU MOIS (fin)
22/04/2015: journée de recollection chez les Carmes. Le Père Laurent nous visite ce jour ; le Père Jules
va à l’enterrement du père de Fulgence.
23/04/2015: Le Père Yves se rend à Kigali pour chercher les informations sur certains matériels de for-
mation.
A lire dans le numéro du Mois prochain,
le Pèlerinage délégationnel à Kibeho avec les Laïcs;
L’évaluation des dimensions Religieuse et Congrégationnelle