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Pr ojet de Résolution Communale de Stratégie pour le Climat Lors du conseil communal du 19 mars 2007, nous avons présenté le projet d’une Résolution Communale de Stratégie pour le Climat que nous avons motivée pour les raisons sui- vantes : Le réchauffement climatique est un sujet de préoccupation priori- taire des citoyens. Le 20/2/2007, l’UE s’est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 20% d’ici 2020 par rapport à 1990. Signataire du protocole de Kyoto, la Belgique s’est engagée à réduire de 7,5% les émissions de gaz à effet de serre pour 2012 par rapport aux émissions de 1990 ; malheureusement, ces 10 dernières années, notre pays n’a pas suffisamment progressé et a tout juste stabilisé ses émissions au taux de 1990. En Brabant Wallon, la consomma- tion énergétique est amplifiée par la dispersion de l’habitat, les acti- vités économiques, la circulation automobile sans cesse croissante. Nous estimons que les Communes disposent de leviers d’action pour réduire les émissions de gaz à effet de serre : elles peuvent réaliser des gains d’efficience sur leurs propres consommations, aider les habitants à faire de même, réguler l’habitat et la mobilité de façon à diminuer les émissions, et enfin devenir elles- mêmes productrices d’énergie. De plus, la maîtrise de l’énergie permet des économies substantielles en évitant les augmentations des coûts des combustibles et de l’élec- tricité. Cela vaut autant pour la Commune que pour chaque citoyen. La Commune a également un rôle didactique important en termes “d’exemple de bonnes pratiques”. Le projet de résolution comporte 10 articles qui ont trait à : - la réduction de 20% pour 2012 par rapport à 1990 de sa consom- mation d’énergie liée au chauf- fage et à l’électricité des immeu- bles appartenant à la commune. - le parc immobilier communal - le parc automobile communal - les clauses urbanistiques - le soutien aux ménages - l’électricité verte - la production d’énergie propre - l’économie locale durable - la mobilité durable - la participation de la population Ce projet est soutenu également par les autres partis de la minorité. Le Conseil a décidé de réactiver la Commission Communale sur l’Environnement et l’Énergie qui a reçu comme mission d’examiner et de proposer un texte commun applicable à la Commune de Lasne et à tous les Lasnois. Signalons déjà que le Conseil Communal du 30/4 a décidé d'ali- menter ses bâtiments en électricité verte dans le cadre des achats groupés Sedifin. Un bon début à poursuivre... Michel Kaye P.S. Le texte complet de cette résolution est disponible sur notre site : http://www.lasne.ecolo.be/ (Conseil communal du 19 mars 2007), ou nous pouvons vous l’en- voyer sur simple demande. 1 Site web: www.lasne.ecolo.be Tél/Fax : 02/ 633 26 60 Bulletin n° 23 - Mai 2007 Editorial N os pelouses traditionnelles sont des habitats artificiels peu accueillants pour la faune. Pourquoi ne pas tenter l’expérience de laisser pousser certaines parcelles et de découvrir les fleurs qui s’y développeront spontanément. Ces fleurs attireront par leur forme, leur parfum, leur nectar et leurs couleurs, de nombreux insectes butineurs qui attireront à leurs tours les oiseaux qui s’en nourrissent. Pour assurer une grande diversité végétale, ces prairies seront fauchées et ramassées une à 2 fois par an. Il ne faudra surtout pas épandre de l’engrais car les meilleurs résultats sont obtenus sur des sols pauvres. Il est certain qu’un gazon demande plus d’entretien. Si le terrain est nu au départ, vous pouvez également semer des graines de fleurs sauvages, disponibles dans le commerce, bien adaptées à la nature du sol et à son exposition. Les entreprises et pépinières écologiques pourront vous donner de bons conseils. Vous sèmerez à la volée sur un sol nu et bien émietté en n’oubliant pas de ratisser. C’est finalement le même principe que pour un gazon. Les zones de prairies ont fortement régressé ces dernières années et l’enri- chissement des sols dû à l’agriculture intensive en est la cause principale. Il y a un demi-siècle les pâturages extensifs maintenaient ces zones de prairies. Le fauchage tardif des bords de route per- met déjà aux coquelicots, marguerites, bleuets, millepertuis, mauves, etc., de revenir dans nos campagnes, mais pour- quoi ne pas les voir réapparaître un jour chez vous…? Lionel Dellis L L a a i i s s s s o o n n s s f f l l e e u u r r i i r r n n o o t t r r e e p p e e l l o o u u s s e e ! !

Editorial Pr ojet de R solution Communale de Strat gie pour le … · la mobilit de fa on diminuer les missions, et enfin devenir elles- ... les membres de la ... les riverains de

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  • Projet deRésolution Communale deStratégie pour le Climat

    Lors du conseil communal du 19mars 2007, nous avons présenté leprojet d’une Résolution Communalede Stratégie pour le Climat que nousavons motivée pour les raisons sui-vantes : ! Le réchauffement climatique est

    un sujet de préoccupation priori-taire des citoyens.

    ! Le 20/2/2007, l’UE s’est engagéeà réduire les émissions de gaz àeffet de serre d’au moins 20%d’ici 2020 par rapport à 1990.

    ! Signataire du protocole deKyoto, la Belgique s’est engagéeà réduire de 7,5% les émissionsde gaz à effet de serre pour 2012par rapport aux émissions de1990 ; malheureusement, ces 10dernières années, notre pays n’apas suffisamment progressé et atout juste stabilisé ses émissionsau taux de 1990.

    ! En Brabant Wallon, la consomma-tion énergétique est amplifiée parla dispersion de l’habitat, les acti-vités économiques, la circulationautomobile sans cesse croissante.

    Nous estimons que les Communesdisposent de leviers d’action pourréduire les émissions de gaz à effetde serre : elles peuvent réaliser desgains d’efficience sur leurs propresconsommations, aider les habitantsà faire de même, réguler l’habitat etla mobilité de façon à diminuer lesémissions, et enfin devenir elles-mêmes productrices d’énergie.De plus, la maîtrise de l’énergiepermet des économies substantielles

    en évitant les augmentations descoûts des combustibles et de l’élec-tricité. Cela vaut autant pour laCommune que pour chaque citoyen. La Commune a également un rôledidactique important en termes“d’exemple de bonnes pratiques”.Le projet de résolution comporte10 articles qui ont trait à :- la réduction de 20% pour 2012

    par rapport à 1990 de sa consom-mation d’énergie liée au chauf-fage et à l’électricité des immeu-bles appartenant à la commune.

    - le parc immobilier communal- le parc automobile communal- les clauses urbanistiques- le soutien aux ménages- l’électricité verte- la production d’énergie propre- l’économie locale durable- la mobilité durable- la participation de la populationCe projet est soutenu égalementpar les autres partis de la minorité.Le Conseil a décidé de réactiver laCommission Communale surl’Environnement et l’Énergie qui areçu comme mission d’examiner etde proposer un texte communapplicable à la Commune de Lasneet à tous les Lasnois.Signalons déjà que le ConseilCommunal du 30/4 a décidé d'ali-menter ses bâtiments en électricitéverte dans le cadre des achatsgroupés Sedifin. Un bon début à poursuivre...

    Michel KayeP.S. Le texte complet de cetterésolution est disponible sur notresite : http://www.lasne.ecolo.be/(Conseil communal du 19 mars2007), ou nous pouvons vous l’en-voyer sur simple demande.

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    Site web: www.lasne.ecolo.beTél/Fax : 02/ 633 26 60 Bulletin n° 23 - Mai 2007

    Editorial

    Nos pelouses traditionnelles sont deshabitats artificiels peu accueillantspour la faune. Pourquoi ne pas tenterl’expérience de laisser pousser certainesparcelles et de découvrir les fleurs qui s’ydévelopperont spontanément. Ces fleursattireront par leur forme, leur parfum,leur nectar et leurs couleurs, de nombreuxinsectes butineurs qui attireront à leurstours les oiseaux qui s’en nourrissent.Pour assurer une grande diversité végétale,ces prairies seront fauchées et ramasséesune à 2 fois par an. Il ne faudra surtout pasépandre de l’engrais car les meilleursrésultats sont obtenus sur des sols pauvres.Il est certain qu’un gazon demande plusd’entretien.Si le terrain est nu au départ, vous pouvezégalement semer des graines de fleurssauvages, disponibles dans le commerce,bien adaptées à la nature du sol et à sonexposition. Les entreprises et pépinièresécologiques pourront vous donner debons conseils.Vous sèmerez à la volée sur un sol nu etbien émietté en n’oubliant pas de ratisser.C’est finalement le même principe quepour un gazon.Les zones de prairies ont fortementrégressé ces dernières années et l’enri-chissement des sols dû à l’agricultureintensive en est la cause principale. Il y aun demi-siècle les pâturages extensifsmaintenaient ces zones de prairies. Le fauchage tardif des bords de route per-met déjà aux coquelicots, marguerites,bleuets, millepertuis, mauves, etc., derevenir dans nos campagnes, mais pour-quoi ne pas les voir réapparaître un jourchez vous…?

    Lionel Dellis

    LLLL

    aaaa iiiissss ssss oooonnnn ssss ffff llll eeeeuuuurrrr iiiirrrr

    nnnnoooo tttt rrrr eeee pppp eeee llll oooouuuu sssseeee !!!!

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  • Changement du Secrétariat de la Locale Ecolo

    Après avoir assuréle secrétariat de laLocale Ecolo deLasne pendant 7ans, DanielDekkers (à g.)a tenu à pas-ser la main.

    Lors de l’assembléegénérale tenue le 20 mars 2007, les membres de laLocale ont lancé un vibrant “ Merci ! ” à Daniel, pourson dévouement infatigable durant toutes ces années,et c’est Lionel Dellis (à d.), 28 ans, qui a été choisi pourle remplacer. Lionel est diplômé de Gembloux en tech-niques et gestion horticoles et travaille actuellement entant que jardinier. Dès son plus jeune âge, il s’est pas-sionné pour la nature et l’environnement, et est mainte-nant très motivé à s’investir pour porter plus loin lacause de l’écologie à Lasne. Lionel sera assisté d’uneéquipe élargie qui sera présentée dans notre prochainbulletin. On lui souhaite d’ores et déjà plein succès !...

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    La décision de ne pas implanter unparc à conteneurs (PAC) à la car-rière Fierlant ne met pas fin au projetd’en ériger un à Lasne: une commissionspéciale, ouverte à la minorité, serachargée d’étudier “l’opportunité d’uneconsultation populaire sur l’implanta-tion d’un PAC dans la commune”.Nous sommes convaincus de l’utilitéd’un tel parc dans la commune, etvoici pourquoi.Il faut savoir tout d’abord que touteune série de déchets sont actuellementinterdits dans le sac des “déchetsménagers” enlevés hebdomadairement.C’est notamment le cas des résidus etemballages de peintures et de produitschimiques, des huiles et graisses ali-mentaires, des piles et batteries, deséquipements électriques et électroni-ques, des déchets verts et de construc-tions, des papiers/cartons et du verre.Pour tous ces déchets, il y a lieu deles déposer dans un PAC d’où ilsseront acheminés vers des installa-tions de recyclage ou de valorisation. Mais revenons sur la définition d’unPAC: c’est un endroit clos, surveillédurant ses heures d’ouverture, où cha-cun peut entreposer ses déchets, préala-blement triés suivant les catégories sui-vantes: textiles et vêtements - déchetsspéciaux (matières toxiques, inflamma-

    bles, corrosives) - piles - huiles et grais-ses alimentaires - huiles de moteurs -métaux - déchets d’équipement électri-ques et électroniques (vous payez unecotisation à RECUPEL lors de l’achat)- inertes (déchets de construction) -encombrants - déchets verts - bois, car-ton, papier - verre - PMC.Grâce au tri, nous pouvons diminuerle volume de nos poubelles et réintro-duire dans le circuit économique lesmatières recyclables. Nous enrayonsainsi le processus de gaspillage desmatières premières(1)Notons encore que le dépôt gratuitdes encombrants permet d’économiserle prix de la vignette de collecte àdomicile et que dans une communecomme Lasne la possibilité d’entrepo-ser des déchets verts est bien utile.Les conditions d’implantation et d’ex-ploitation d’un PAC sont très rigou-reuses(2), comme l’attestent notam-ment les points suivants:* Le PAC est organisé de manière àpermettre un contrôle efficace de tousles arrivages et déversements.* Une réserve de produits absorbantsest constamment disponible dans lelocal des déchets spéciaux afin depouvoir remédier immédiatement àtout épanchement accidentel dedéchets liquides.

    * Le déversement d’eaux usées indus-trielles dans les eaux souterraines estinterdit.En ce qui concerne Lasne, pourquoifaut-il y implanter un PAC ?La carte des implantations des PACsde l’IBW montre clairement qu’il y aune rupture de distribution de cesparcs pour la zone de Lasne. La consé-quence en est que les Lasnois doiventse déplacer davantage que les habitantsdes autres communes du BrabantWallon pour y accéder. Vu l’augmenta-tion des prix des carburants, ces trajetsplus longs – et donc plus polluants –coûteront de plus en plus cher.En résumé, un PAC à Lasne apporteraaux Lasnois des facilités de tri àproximité et contribuera à répartirplus équitablement ces lieux d’im-plantation au Brabant wallon. Unevisite à d’autres PACs de la régionpermettrait de s’en convaincre et noussuggérons que le service environne-ment de la commune l’organise.

    Daniel Dekkers(1) Renseignements complémentaires dansle Guide pratique du tri des déchets dans lesparcs à conteneurs de l’IBW (disponible auservice d’environnement de la commune)(2) Arrêté du Gouvernement wallon déter-minant les conditions sectorielles relativesaux parcs à conteneurs pour déchetsménagers (M.B.13.10.2003)

    PPoouurr uunn PPaarrcc àà ccoonntteenneeuurrss àà LLaassnnee

    En réponse à l’appel paru dansnotre bulletin précédent, nousavons reçu de nombreux témoi-gnages de familles ayant connuet parcouru cette partie du sen-tier à pied, à cheval ou à véloentre les années 1954 et 1984.Grand merci. Ces témoignagesvenaient heureusement à l’en-contre des tentatives de suppres-sion de ce passage engagées par

    les riverains de ce sentier.Nous apprenons avec plaisir queceux-ci ont entamé des travauxde réhabilitation du sentier.Le problème est-il donc résolu?Pas tout à fait: certains aménage-ments doivent encore être corri-gés pour permettre ànouveau le passagedes usagers en toutesécurité.

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    Le sentier 71 à Bas Ransbeck: suite et fin ??? ...

    Dernières nouvelles des « Paniers Bio ».Suite à l’article paru dans notre bulletin précédent,nous avons eu beaucoup de demandes de renseigne-ments et de nouvelles affiliations. Arrivés à plus de 50paniers par semaine, nous avons scindé le groupe en2 : un à Lasne centre (+/- 30 personnes) et un à Ohain(chemin de Chaubrire, +/- 20 personnes – Rens. :Florence de WILDE – [email protected]). Plus d’informations sur notre site www.lasne.ecolo.be