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LGV P. 4 Attention, chantier explosif URBANISME P. 5 Le viaduc de l’élégance CINéMA P. 6 Fontaine prêt au grand saut LYCéES P. 14 Dolmen, le combat des sexes SPORTS P. 16 La course d’orientation fait son trou éducation Très chère école de 4 jours et demi P.3 Hebdomadaire gratuit d’information de proximité >> du mercredi 17 au mardi 23 octobre 2012 >> www.7apoitiers.fr >> N°142 Credit GTM Bretagne/Artefactorylab

éducation Très chère école de 4 jours et demi P.3

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LGV P. 4

Attention,chantier explosifUrbanisme P. 5

Le viaduc de l’élégance

Cinéma P. 6

Fontaine prêt augrand saut

LyCées P. 14

Dolmen, le combat des sexes sPorts P. 16

La course d’orientation fait son trou

Hebdomadaire gratuit d’information de proximité >> du mercredi 8 au mardi 14 septembre 2010 >> www.7apoitiers.fr >> N° 45

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La semaine passée, le Président de la République a dévoilé les contours de sa «refondation» de l’école. Point fort de son discours, la semaine de 4 jours et demi coûtera de l’argent aux collectivités de la Vienne, même si 60% des écoles avaient déjà adopté cette habitude.

n romain mudrak [email protected]

150 000€. C’est le coût qu’engendrera la mise en service de nouvelles

lignes de car le mercredi matin, rien que de septembre à fin décembre 2013. Le Conseil général de la Vienne a fait ses comptes. Le passage à la semaine de quatre jours et demi, annoncé par le Président de la République mardi dernier, ne sera pas anodin dans son budget.En 2008, lors de la précédente réforme des rythmes scolaires, environ 40% des écoles du département avaient décidé, bon gré mal gré, de supprimer les cours le mercredi matin. Désormais, l’heure est arrivée de faire… machine arrière. À la rentrée prochaine, des milliers d’enfants du territoire devront à nouveau être transportés de leur domicile jusqu’à l’école le mercredi matin. Ce qui signi-fie la mobilisation de bus, de chauffeurs et de carburant.

u 9 000€ à AvAilles-limouzineLes petites communes rurales sont les principales concernées. À Availles-Limouzine (1 300 habitants, au sud de la Vienne), une estimation particulièrement

précise a été réalisée. Jean-Mi-chel Nivet, adjoint aux Affaires scolaires, assure que cette demi-journée lui coûtera 9 000€ par an : « Il faudra prévoir une garderie avant et après l’école en attendant les parents. Donc du personnel non enseignant

(Atsem). Sans compter que nous gérons aussi le ramassage.» Pour le déjeuner, pas d’inquié-tude. Les parents le financeront à travers le prix du ticket de cantine. Mais une autre question torture l’esprit des élus de toutes les communes: quel dispositif

instaurer si la journée de classe est raccourcie d’une heure ? « Un problème après l’autre, rétorque l’un d’eux. Attendons que le gou-vernement précise sa pensée. »Grand Poitiers et, plus large-ment, toutes les communes de son aire urbaine, l’agglo-mération de Châtellerault, Chauvigny, Loudun… Les villes les plus peuplées de la Vienne sont restées, de tout temps, à la semaine de quatre jours et demi. Un choix jugé par les élus, de manière unanime, plus adapté au rythme biologique de l’enfant. A ce citre, notre dé-partement est un cas unique en France. Ici, un seul changement est à prévoir : la disparition du fameux « mercredi libéré » toutes les trois semaines. Les parents n’auront plus à prendre de « RTT ».

l’info de la semaine

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60% des écoles de la Vienne étaient déjà soumises au rythme des quatre jours et demi.

clic-claqueFrançois Hollande a planté son compas dans l’œil du si peu ébranlable mastodonte éducatif. Mettant au supplice les défenseurs de la semaine de quatre jours et des devoirs domestiques. Point de réforme, une simple « refondation ». Les puristes de la rhétorique y verront sans aucun doute l’expression d’une frilosité, à tout le moins d’une hésitation à heurter les archaïsmes les plus enracinés. Les autres applaudissent déjà des deux mains qu’un gouvernement se penche enfin sur le berceau de l’un des bastions de la République. Quelle tâche ingrate, au demeurant, que celle endossée par cet Etat endetté. On ne s’attaque pas à l’école comme on part en campagne… électorale, bardé de promesses que l’on ne pourrait tenir. Ce qui est semé aujourd’hui ne donnera des fruits que dans plusieurs années. Le risque est donc grand pour François II et ses vassaux d’écrire l’histoire sans en récolter les honneurs. L’assouplissement des rythmes scolaires ne délivrera sans doute ses premières conclusions que lorsque les 8-10 ans d’aujourd’hui auront posé leur séant sur les bancs des lycées ou des centres d’apprentissage. Dans l’attente, que peut espérer le gouvernement en place ? Sinon de ne pas trop se brûler les ailes au feu de la contradiction. Hollande rêve que cette école soit à la fois efficace et formatrice, indolore et peu chère. Quitte à ne retirer aucun bénéfice de son investissement politique ?Quel panache ! Le combat sera peut-être vain, mais au moins y a-t-il combat !

Nicolas Boursier

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éditeur : Net & Presse-iSiège social : Site de Chalembert - 8, rue Évariste-Galois - BP 30214 - 86130 Jaunay ClanRédactions :• Site de Chalembert - 8, rue Évariste-Galois- BP 30214 - 86130 Jaunay ClanTél. 05 49 49 47 31 - Fax : 05 49 49 83 95www.7apoitiers.fr - [email protected]égie publicitaire : Média Pass• Site de Chalembert - 8, rue Évariste-Galois- BP 30214 - 86130 Jaunay Clan - Tél. 05 49 49 83 97

Directeur de la publication : Laurent BrunetRédacteur en chef : Nicolas BoursierResponsable commerciale : Sophie Le CordierSecrétariat de rédaction : Pauline Chasseline

Impression : IPS (Pacy-sur-Eure)N° ISSN : 2105-1518Dépôt légal à parutionTous droits de reproduction textes et photos réservés pour tous pays sous quelque procédé que ce soit. Ne pas jeter sur la voie publique.

Dans son discours, le Président de la République a également insisté sur la nécessité de renforcer la scolarisation des enfants de moins de 3 ans. La loi prévoit déjà leur prise en charge dans les zones d’éducation prioritaire. À Poitiers, les écoles Tony-Lainé, Jacques-Brel, Marcel-Pagnol et Ernest-Perrochon accueillent plu-sieurs dizaines de tout-petits. Malgré cela, le service d’inscription de la mairie a reçu 164 demandes de parents à la peine pour la rentrée 2012. « Les locaux et les personnels ne nous ont permis d’attribuer qu’une trentaine de places, déplore Laurence Vallois-Rouet, adjointe au maire en charge des Affaires scolaires. Si nous avions des moyens humains supplémentaires, nous pourrions aller plus loin. »

Scolarisation des moins de 3 ans : Poitiers espère des moyens supplémentaires

école

La « refondation » coûte cher

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L’abondance de roche et de calcaire rend difficiles les travaux de terrassement du tracé LGV. Pour dégager la voie aux pelleteuses, le groupe Vinci procède régulièrement à des tirs de mine. A Chasseneuil, les artificiers s’activent. n nicolas boursier

[email protected]

Aujourd’hui, Maurice Broyé a devancé l’appel. « Il fallait jouer avec les

nuages et la pluie qui ne nous épargne pas. » A l’arrière du chantier «futuroscopique» de ZTE, le responsable de l’unité de déminage du groupe Vinci a déjà fait son œuvre. Un large talus de roches émerge au milieu de l’immense déblai creusé par les terrassiers.

« C’est comme ça après notre passage », sourit le bonhomme.La feuille de route du «maître bout de feu» dit tout du tir matinal. Au point D872 de la section chasseneuillaise du tracé LGV, les cent quatre trous percés par la foreuse ont « sauté », sous l’action de 2800 kg d’explosifs, en à peine plus de deux secondes. Résul-tat de l’opération : 8 700 m3 de roc délogés des sous-sols. Maurice savoure. « Ce genre d’intervention demande plus de trois heures de préparatifs pour moins de trois secondes d’action, c’est cette montée d’adrénaline qui me fait tant aimer ce métier. » Depuis trente ans, l’enfant des vals de Rhône ouvre la voie aux engins de terrassement. Des routes au Portugal, un port à La Réunion, la LGV Est à Besançon, l’autoroute A89 au Danguin-sur-Tarare, entre

autres, ont nourri sa quête de sensations fortes. Dans la Vienne, Maurice sait que le chantier sera colossal. « Les tirs ont débuté la semaine passée et devraient se poursuivre jusqu’en mars ou avril. J’espère que l’arri-vée d’une deuxième foreuse va nous permettre de passer à un exercice quotidien. »

u Des riverAins à rAssurerCette fréquence ne sera pas de trop pour respecter le cahier des charges et anticiper les tirs à effectuer en bordure d’A10. « A moins de 150 mètres de l’autoroute, nos affaires se com-pliquent, explique l’artificier, car il est impératif que Cofiroute coupe le trafic pendant les tirs. Or, l’espace temps est réduit, puisque nous n’avons que deux créneaux dans la journée pour faire feu, à 10h et 14h30. » Au moindre problème, au moindre incident sur l’A10, tout est à

reprogrammer. La fenêtre de tir est étroite, mais pose généralement peu de problèmes à Maurice. Ses craintes à lui sont ailleurs. Dans l’afflux de réactions négatives des riverains du tracé. «Je me bats au quotidien pour les rassurer sur la faible incidence de nos tirs. Croyez-moi, une explosion souterraine de trois secondes est beaucoup moins nuisible pour le bâti que l’action répétitive en basse fréquence d’un marteau-piqueur ou d’une dameuse. » Des appareils d’enregistrement de vibrations sont d’ailleurs régulièrement installés au domicile des requérants pour attester l’innocuité des explo-sions. Un jour, peut-être, Mau-rice devra-t-il initier des visites guidées de ses terrains de manœuvre. Après tout, s’il faut en arriver là pour lever défini-tivement les doutes…

Attention, terrain miné1,3…

… million de m3. L’estimation du tonnage total de la terre et de la roche extraites du déblai chasseneuillais à l’issue des travaux. La profondeur de ce déblai est d’environ quinze mètres. Il est situé en amont de la future estacade de la Folie, où se superposeront à terme la ligne Bordeaux-Tours, la voie de raccordement à la gare de Poitiers et la Route nationale 147.

Maurice Broyé au milieu de son champ de mines. 104 trous de 7 mètres vont exploser en un peu plus d’une seconde.

Le chiffre

1,4 seconde d’expLosionD’un point à l’autre du tracé, les tirs de mine varient en intensité. Celui opéré en fin de semaine dernière, à Chasseneuil, a duré à peine plus d’une seconde, 1379 millièmes exactement, pour un impressionnant raz-de-marée de roche et de gravats. Ce genre de tir est effectué en cascade, les détonations de chaque trou étant séparées de 25 millièmes de seconde. La mise à feu est électrique. Le trou lui-même comprend, en sa partie inférieure, une cartouche d’amorce reliée par un fil au détonateur extérieur puis du nitrate et enfin, en surface, une imposante couche de gra-vier qui comprime les gaz et assure une meilleure efficacité de l’explosion. Sur le tir cité en exemple, la profondeur de ces trous était comprise entre 2,50m et 6,80m.

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Dans un peu plus d’un an, un viaduc des Rocs flambant neuf enjambera la vallée de la Boivre. Ce projet d’envergure a été confié à Jean-François Blassel, architecte du cabinet parisien RFR. L’édifice répondra scrupuleusement aux critères d’élégance et de raffinement voulus par Grand Poitiers.

n Florie Doublet [email protected]

330 mètres de long, 15 mètres d’envergure, plus de 2 000 tonnes d’acier

et autant de béton... Le futur viaduc des Rocs en impose. Véritable « trait d’union » entre l’est et l’ouest de la ville, l’édifice sera un « juste équilibre entre performance esthétique et technicité ». Tel est le vœu formulé par Jean-François Blassel, l’architecte de l’ouvrage et co-dirigeant

du cabinet RFR. « La structure métallique touchera la ville de façon délicate, explique-t-il. Le viaduc n’interfèrera pas avec le paysage déjà chargé. »Légèreté et élégance sont les maîtres-mots du projet. « Surtout rien de clinquant ou de « bling-bling »», prévient le concepteur. Illustration avec l’éclairage nocturne, qui se veut délicat et tamisé. Un simple « tapis de lumière », créé grâce à la magie des Led, illuminera le pont à la tombée de la nuit. « Je souhaitais souli-

gner la pureté des lignes. L’uti-lisation de grands réverbères était donc tout à fait exclue », appuie Jean-François Blassel. D’ici à décembre 2013, les promesses deviendront réalité. « L’architecture, c’est comme le jardinage. Petit à petit, on fait fleurir quelque chose », poétise le professionnel. Le nouveau viaduc comblera alors le vide laissé par la disparition de la « Grande passerelle ». Point de nostalgie pour Fran-cis Chalard, qui reconnaît cependant que le vieil édifice

« faisait partie intégrante de l’histoire des Poitevins ». Le premier adjoint au maire est résolument tourné vers l’avenir. « Le viaduc des Rocs sera une vraie piste d’envol pour le futur Bus à haut niveau de service. C’est un enjeu majeur ! » Le pont accueillera donc les transports en commun, les cyclistes et les piétons. « Il deviendra un lieu embléma-tique de Poitiers », prévoit l’élu. Une chose est sûre : il offrira à la ville un visage radicalement transformé.

urbanisme Un viaduc, un concept

repèresLe futur viaduc des Rocs se veut

élégant, discret et pratique.

La structure en acier du futur viaduc des Rocs est conçue dans les ateliers de Cimolai, en Italie. Une délégation composée notamment d’élus de Grand Poitiers, de l’architecte Jean-Fran-çois Blassel et du directeur de GMT Bretagne, Franck Duclos, s’est rendue sur place, le mardi 9 octobre, pour découvrir l’usine. Le groupe GMT, en charge de la conception, a choisi de travailler avec cette entreprise eu égard à son statut de leader européen dans la construction métallique. « Nous voulions collaborer avec des gens qui ont

la capacité de réaliser des projets d’envergure, affirme Franck Duclos. Ce sont des partenaires que l’on connaît bien, avec qui nous entretenons des relations suivies. » Cimolai a déjà réalisé le viaduc du Grand Canal Maritime du Havre, le pont de Bristol ou le Stade olympique d’Athènes. La charpente du viaduc, quand à elle, est assem-blée dans les ateliers d’Aigle, en Suisse. Elle sera ensuite acheminée par convoi exceptionnel vers le chantier de Poitiers. Près de 20% de la struc-ture est d’ores et déjà livrée.

Poitiers à la sauce italienne

HiSTorique

un viaduc en cinq ans Le projet du viaduc des Rocs débute en février 2009, à la suite d’un rapport sur la fragilité de la « Grande passerelle », qui date des années 50. 5M€ sont nécessaires à sa réhabilitation. En juillet, l’agglomération vote la reconstruction. A l’été 2010, le jury choisit GTM Bretagne, Les critères de sélection (coût de l’offre de conception-réalisation, qualité technique et patrimoniale...), n’incluent pas la proximité géographique de l’entreprise constructrice. Les travaux commencent en janvier 2012. Les premiers tronçons au-dessus des voies ferrées seront déposés dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 décembre 2013. Le coût total du chantier est estimé à 28M€ hors taxes.

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Enfin ! Après des années de tergiversations, le méga CGR de Fontaine le Comte ouvre ses portes ce mercredi 17 octobre. Et il a mis toutes les chances de son côté pour attirer les spectateurs.

n Florie [email protected]

Les housses de protection des sièges n’ont pas encore été retirées, l’odeur du

neuf embaume la salle et les guichets attendent de délivrer les billets. A quelques jours son l’ouverture, le Méga CGR de Fontaine le Comte est déjà prêt à recevoir ses premiers spectateurs.

Le cinéma du sud de Poitiers multiplie les innovations pour attirer un nouveau public. Pre-mier atout de séduction, un hall d’accueil vaste, lumineux, à la décoration sobre et efficace. Le visiteur a le choix entre les quatre caisses centrales ou les six bornes de commande pour acheter son billet. « Désormais il peut également les comman-der sur Internet. Cela permet d’éviter les files d’attente trop longues », précise Jocelyn Bouyssy, Pdg de la société CGR. Avant d’accéder aux salles obscures, les plus gourmands pourront faire un petit détour par le pôle confiserie. « Pour la première fois dans le groupe, nous avons mis en place un es-pace de libre-service. C’est utile pour les personnes pressées. » Direction la salle de projection.

Ô joie, on peut circuler entre deux rangées de sièges sans risquer de crocheter les pieds du voisin ou de renverser son pop-corn. « Nous avons ajouté quinze centimètres de largeur pour un meilleur confort des spectateurs », affirme Loran Abadie directeur d’exploitation. Le nerf de la guerre reste la qualité du son et de l’image. Le Pdg le promet : « Actuellement, on ne peut pas faire mieux. »

L’écran de 18,50 mètres est parfaitement visible aux quatre coins de la salle. Le son n’est ni mono, ni stéréo, ni en 5.1, mais en 7.1. « Prenez l’exemple d’un hélicoptère en plein vol. Vous allez entendre le battement des hélices dans toute la salle, car il y a plusieurs pistes audio », il-lustre Loran Abadie. A quelques jours de l’ouverture, les derniers réglages restent à finaliser. Pro-mis, le Jour J, tout sera parfait.

Le nouveau cinéma du CGR Fontaineouvre ses portes ce mercredi 17 octobre.

cinéma Fontaine en mode séductionPréciSion

Le shiatsu, méthode bien-êtreCorine Blanchard a débuté sa formation de shiatsu en 2010, et non en 2011 (cf article p. 5, n0 141) et a obtenu sa certification de praticienne auprès de la fédération France Shiatsu en mars 2012 et intervient également en entreprise comme formatrice en gestion du stress. Le shiatsu est une technique manuelle japonaise de santé et de bien-être, issue de la médecine traditionnelle chinoise, sans caractère médical.

cuiSine

Atelier parents-enfants à la GibauderieLa Maison de la Gibauderie accueillera, de 10h à 13h le samedi 20 octobre, un atelier de cuisine salée-sucrée pour parents et enfants. Vous pourrez découvrir et réaliser ensemble de recettes simples et originales à refaire à la maison. Cet atelier est adapté aux enfants à partir de 5 ans. Places limitées, inscription au 05 49 47 83 57. Participation libre. renconTre

Le café deuil du partage L‘association «Vivre son deuil en Poitou-Charentes» organise un café deuil, le mardi 23 octobre, à 19h au bar le Martel 732, rue de la Pierre-Levée. L’occasion y sera donnée de témoigner, écouter et partager les expériences des personnes frappées par un deuil. Et de trouver, qui sait, les solutions pour avancer.

vite dit

Le Méga CGR de Fontaine le Comte renferme huit salles de 145 à 473 places. Il faut débourser 8,80€ pour une séance plein tarif et 7,10€ pour les personnes qui bénéficient d’une réduction (carte vermeil, demandeur d’emploi, carte famille nombreuse et handi-capé). Autour du cinéma, les visiteurs pourront peuvent profiter de toutes les structures de ce nouveau « pôle loisirs » : karting, bowling, restauration, foot en salle, laser game… Il y en aura pour tous les goûts et toutes les bourses !

un pôle loisirs conséquent

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cinéma Fontaine en mode séduction

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Après douze mois d’« autogestion », les fidèles de l’Eglise réformée de Poitiers ont un nouveau pasteur à leur tête.

n nicolas [email protected]

Son accent chantant ne saurait trahir ses origines. Que voulez-vous, même

vidées, ses valises sont encore gonflées du soleil de son Vau-cluse natal. « Je l’ai amené avec moi. Mais rassurez-vous, ici, le ciel n’est pas si sombre. »Depuis son arrivée sur les bords du Clain, au cœur de l’été, Roland Poupin n’a pas eu à se plaindre du choc cli-matique. Encore moins de la froideur du contact avec ses nouveaux fidèles. A 56 ans, cet ancien doctorant en théologie et en philosophie, qui ensei-gnait aux pasteurs avant de le devenir lui-même, en 1991, sourit au bonheur de vivre une nouvelle expérience « riche de sens ». Loin d’Avignon. Et loin de la Côte d’Azur, où sa mission pastorale s’ancra pendant neuf ans. « A Poitiers, je découvre un autre cadre de vie, mais les hommes sont les mêmes. »

u lA richesse De lA rencontrePrès de ces Deux-Sèvres qui furent le berceau de quelque ancêtre, Roland retrouve une part de ses racines. Mais c’est l’arbre qu’elles portent qui mo-tive sa quête. « Je m’installe dans une ville à la très grande

richesse œcuménique et dans une région au fort ancrage pro-testant. Je suis certain qu’ici, mon ministère va se nourrir de vraies et belles rencontres. »Pendant douze mois, ainsi que le veut l’Eglise réformée -« il faut désormais dire «Eglise protestante unie de France», rectifie Roland Pou-pin-, les trois cents à trois cent cinquante familles de la paroisse de Poitiers ont vécu en « autogestion », après le départ pour Madagascar du précédent pasteur, Mina Randria. « Et je suis certain qu’elles l’ont bien

fait, sourit le successeur. Moi, je suis uniquement là pour porter la parole de Dieu et échanger autour d’elle, loin de tout parti pris. J’espère être digne de ce protestantisme que j’aime, qui ne prétend pas être dépositaire d’une vérité absolue et fait preuve d’une grande humilité à l’égard du message dont elle témoigne. » Baigner de soleil le dialogue et l’échange. Plus qu’une mission, le sacerdoce d’une vie.

Eglise protestante unie de France. 5, rue des écossais à Poitiers.

Tél. 05 49 41 12 91.

Roland Poupin : « Le protestantisme ne prétend pas être dépositaire de la vérité ecclésiale. »

église réformée Un pasteur pour guide

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La vie associative de la petite commune de Croutelle s’est enrichie, à la rentrée de septembre, d’un nouveau souffle bénévole : l’atelier de théâtre pour enfants d’Anne Miche.

n nicolas [email protected]

elle est de celles qui ne savent rester en place. Figées dans l’oisiveté

d’une retraite immobile. Anne Miche a consacré une bonne partie de sa vie à transmettre ses passions et à s’ouvrir aux autres. L’après-carrière de l’ancienne prof de lettres ne déviera pas de la voie tracée. Elle ne l’éloignera surtout pas de ses amours anciennes et fidèles pour le théâtre. « Le théâtre, c’est l’art d’écouter, de maîtriser ses émotions, de

découvrir son corps, sa voix. C’est une formidable école des sentiments. » Des sentiments qui n’ont de portée que s’ils sont partagés. Avec les enfants, ils prennent tout leur sens. « Car ils sont à l’âge des pre-miers émois et des premières inhibitions. »A Croutelle, où elle s’est récem-ment installée, Anne a décidé de battre le rappel des troupes. De sa troupe, devrions-nous écrire. Une dizaine de gamins de 9 à 14 ans désireux de mieux se connaître, de mieux s’expri-mer et de gagner en confiance, ont répondu présent. Depuis un petit mois, ils accompagnent les premiers pas de l’atelier théâtre de Mme Miche. Tous les mercredis, de 17h à 18h30, cet engagement bénévole et gracieux explore les terrains de découverte et d’apprentissage. « Je leur apprends à se mou-voir, à interpréter un regard, à communiquer avec leurs

mains, à étudier leurs postures. A donner vie à ce qu’ils gardent au fond d’eux-mêmes. »De petits portraits chinois en jeux de mimes, de détourne-ments d’objets en saynètes improvisées, Anne et sa bande promettent de vite avancer sur le chemin de la « maîtrise » apprivoisée. Et tout au bout ? « Un petit spectacle familial », sourit la maîtresse des lieux, particulièrement heureuse que les familles croutelloises et fontenoises aient adhéré à son projet. « Pour qu’une commune de 800 âmes soit dynamique, il faut que ses habitants insufflent ce dynamisme. C’est ce que je m’efforce de faire, en toute humilité. » A ne pas rester en place, on fait souvent bouger les choses.

Pour toute inscription, contacter la mairie ou Anne Miche

au 06 22 31 95 26. Mail : [email protected]

L’atelier d’Anne Miche apprend aux enfants à s’exprimer par le geste.

vie des communes Croutelle à l’école du théâtre

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L’atelier d’Anne Miche apprend aux enfants à s’exprimer par le geste.

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Le 23 octobre prochain, la Société des Sauveteurs de la Vienne fêtera ses cent vingt ans d’existence. Cent vingt ans marqués du sceau du dévouement, de la bravoure et du geste solidaire.

n nicolas [email protected]

Son engagement est celui d’un homme simple et désintéressé. Fidèle à ces

élans humanistes qui n’ont jamais cessé de guider ses pas. Son grand fait d’arme remonte à près de vingt ans. « Je me suis porté au secours d’un motard accidenté, victime d’un arrêt cardiaque, explique-t-il. Pendant qu’une amie lui effec-tuait le bouche-à-bouche, j’ai pratiqué un massage qui lui a permis de rester en vie jusqu’à l’arrivée du Samu. »L’intervention, presque anodine pour l’ancien secouriste de La Croix-Rouge, valut en son temps à Pierre-Marie Chau-vière la reconnaissance des Sauveteurs de la Vienne. La même association dont il est aujourd’hui président. Deux décennies ont passé. Le « héros » d’hier s’est mué en encenseur de dévouement et de courage, s’inscrivant dans le mouvement d’une histoire née en 1892. « On doit la création de cette association à un com-mis de la mairie de Poitiers, un certain Marie-Prosper Puisay, explique M. Chauvière. S’étant découvert de nouvelles voca-tions lors d’une visite poitevine de Sadi Carnot, ce monsieur a

eu l’idée de réunir des hommes de bonne volonté et d’encoura-ger les actes de bravoure. » Cent vingt ans après, la société des Sauveteurs de la Vienne perpétue la flamme allumée par l’altruiste Puisay et abondamment entretenue, quelques années plus tard, par le vénérable Antoine Taffet. « Il travaillait comme meunier au moulin de Tison, rappelle Pierre-Marie Chauvière. A son actif, on a recensé cent soixante-dix sauvetages dans les eaux du Clain. C’est notre record. »

u une expo-AnniversAireChaque année, à l’occasion des fêtes du 14-Juillet, les « Sauveteurs » récompensent, d’un diplôme et d’une médaille frappée à la Monnaie de Paris, une trentaine de valeureux soldats de l’acte bénévole et

solidaire, tous dignes de la devise de l’association, « Pour que vivent les hommes ». « Je me souviens notamment d’un retraité qui, sans corde, avait descendu quinze bons mètres de paroi abrupte dans le Vercors pour empêcher sa belle- sœur de faire une chute vertigineuse dans le vide, rappelle le président. Ou de ces trois gamins qui, dans la région de Mirebeau, avaient stoppé leur car scolaire, alors que le chauffeur était en proie à un malaise cardiaque. Ces

gestes-là sont impérissables. » Pour qu’ils le demeurent et pour que l’histoire de l’asso-ciation se dévoile en pleine lumière, les Sauveteurs ont réactualisé, il y a peu, un ouvrage rédigé en 1992 par Gérard Vergnaud-Desgranges sur la société centenaire. Du 22 au 26 octobre, l’essentiel des documents qui y sont repro-duits (textes, photos, lettres d’époque...) feront l’objet d’une exposition dans le hall d’accueil de la mairie. Pour que vivent l’histoire et ses braves.

Pierre-Marie Chauvière et ses adhérents ont réactualisé l’histoire de la société des Sauveteurs.

solidarité Place des grands hommes

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SALonLe vin en fête à VivonneLa salle des fêtes de Vounant, à Vivonne, accueillera, les samedi 20 et dimanche 21 octobre prochains, le Salon des vins « Vitivonne ». Une trentaine de producteurs indépendants seront présents pour l’occasion et se tiendront à la disposition des visiteurs. Ouvert de 10h à 19h sans interruption. Entrée : 3€. conFérence

comment consoler ceux qui souffrent ?Tanguy Châtel, sociologue, formateur et conférencier, bénévole d’accompagnement en soins palliatifs, animera une conférence sur « la consolation : de l’appel à l’aide à la découverte de l’autre », le mercredi 17 octobre à 20h30 à l’Espace Mendès-France. Cette conférence est proposée par l’association Jalmalv, « Jusqu’à la mort, accompagner la vie » (16, rue Alphonse-Daudet à Poitiers. Tél. 05 49 46 90 71). Entrée libre. AnimATion

L’Amicale des improvisateursouvre sa saisonL’Adiv, Amicale des improvisateurs de la Vienne, ouvre sa saison le samedi 20 octobre, à 20h30 au centre socioculturel des Trois-Cités. Elle y défiera le Groupement d’improvisation du Terril de Lille. Entrées : 8€ et 6€ pour les moins de 12 ans ? Place en prévente à l’Atelier des Rêves, 59, rue de la Cathédrale. Plus d’infos sur www.adiv-impro.fr

vite dit

La société des Sauveteurs de la Vienne regroupe près de quatre vingt dix adhérents. Les années paires, ses récompenses sont décernées à Poitiers, le 14 juillet, les années impaires, elles sont organisées dans d’autres communes du département. Ce sera le cas, en 2013, à Civray.

Pour infos ou adhésions : Sauveteurs de la Vienne. 44, rue de la Plaine à Poitiers. Tél. 05 49 46 17 85.

qui veut être Sauveteur ?

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regards

C’était impossible, alors il l’a fait ! Cette semaine, j’ai envie de tirer un grand coup de chapeau à Félix Baumgartner, cet Autrichien de 43 ans qui a réussi l’incroyable exploit de franchir le mur du son après un saut à 39 000 mètres d’alti-tude. Combien de personnes lui ont dit de renoncer à son projet ? « Trop dur », « insensé », « risqué »… Il a sûrement dû en entendre des oiseaux de mauvais augure lui expliquant avec force détails pourquoi ce saut était… inimaginable ! Quelques heures après sa tentative couronnée de succès, j’ai envie de vous

dire que je me sens proche de lui. Plus modestement, avec mon frère Jean-Luc, nous avons traversé le bassin d’Arca-chon, dimanche dernier. Secoués comme des pruniers par vent de force 6 et des vagues proches d’un mètre cinquante. Jean-Luc avait tout simplement envie de s’immerger un peu dans « mon » univers de l’impossible, ponctué par la traversée des cinq continents à la nage. Jean-Luc s’est entraîné à Saint-Cyr et en bassin. Pourtant, le week-end dernier, les conditions étaient dantesques à Arcachon,

au point qu’il a vomi plusieurs fois, été saisi par les crampes. Mais il a terminé, fier et heureux d’être allé, lui aussi, jusqu’au bout de son rêve. La vie m’a appris qu’il fallait sans cesse convaincre les autres que la raison et la passion pouvaient cohabiter. Félix Baumgartner est aujourd’hui rentré dans l’Histoire avec un grand « H ». Il ne savait pas que c’était impossible, alors il l’a fait. Une belle leçon d’optimisme dans ce monde parfois trop terre-à-terre.

Philippe Croizon

PHiLiPPecroiZon

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44 ans - Né à Châtellerault.Victime, en 1994, d’une décharge électrique de 20 000 volts, qui le prive de ses quatre membres. En 2010, traverse la Manche à la nage. Chevalier de la Légion d’Honneur en 2011. Entre mai et août 2012, relie les cinq continents à la nage.

J’AIME : Les gens, les voyages à travers le monde, l’humour, le sport dans tous ses états, le cinéma, le franc-parler, le partage, notre pays.

J’AIME PAS : L’intolérance,le racisme, les discussions de comptoir, le fonctionnement des Nations Unies,l’alcool...

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économie

Chez Fink, Bernard Andrieu s’est associé à un jeune de homme de 27 ans au parcours étonnant. Formé par Gérard Mulot à Saint-Germain-des-Près, Alexandre Gély a ouvert des chocolateries à l’étranger avant de revenir à Poitiers, bardé d’expériences.

n romain [email protected]

« Est-ce que vous savez pourquoi on devient amis ? Non ? Moi non

plus ! C’est une question de feeling. » Bernard Andrieu n’est pas du genre à étaler ses sentiments sur la place publique. Pourtant, l’attache-ment du gérant de la cho-colaterie Fink à son nouvel associé transpire la sincérité. Depuis l’arrivée de «l’appren-ti» Alexandre Gély dans ce bastion de la gourmandise,

en 2002, la relation entre les deux hommes est empreinte de respect. Dix ans plus tard, l’Aveyronnais et le Poitevin ont décidé de s’associer pour développer ensemble l’acti-vité de Fink. Et la boutique de la rue du Marché, qui compte

six salariés, s’est enrichie de nouveaux produits.A tout juste 27 ans, Alexandre Gély dispose déjà d’une lourde expérience du luxe sucré. Après son brevet de maîtrise, l’artiste choisit de tenter sa chance dans une grande mai-

son parisienne, la pâtisserie Gérard Mulot. Chef en second, il dirige, pendant cinq ans, une quarantaine de commis. Puis lance, en 2010, sa propre société de conseils pour des clients français et étrangers. « A Djeddah, en Arabie Saou-

dite, une famille de milliar-daires m’a demandé de l’aider à ouvrir une pâtisserie, se souvient ce jeune homme. En Algérie, j’ai formé une dizaine de jeunes qui n’étaient même pas allés à l’école. Mais j’ai aussi travaillé pour des bou-langers et des restaurateurs français, qui voulaient diversi-fier leur gamme. »Désormais, Alexandre Gély réserve ses propositions à Bernard et Dany Andrieu. Les idées fusent dans le labora-toire, où travaille encore un autre chef historique de la maison Fink, ouverte en 1828, rue Gambetta. Des maca-rons ont récemment fait leur apparition dans la vitrine près des séculaires «Muscade» et «Grelon». En fin de semaine (uniquement), des pâtisse-ries originales se font une place au côté des mythiques «Monaco» et «Aiglon». « On travaille ensemble pour perdurer », conclut « Monsieur Andrieu ». Avant de penser à la transmission. Plus tard.

chocolatier

Fink, l’union sucrée

Depuis septembre, Alexandre Gély et Bernard Andrieu sont co-gérants de Fink.

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environnement

Marie-France et Jean-Pierre Argivier ne trouvent que des avantages à leur éolienne domestique. Ils la feront découvrir aux Poitevins, le 20 octobre, à l’occasion de la Fête de l’énergie.

n Florie [email protected]

Dans le jardin de Marie-France et Jean-Pierre Ar-givier a poussé une drôle

de plante… Une éolienne d’onze mètres qui fournit au couple assez d’électricité pour faire fonctionner tous les appareils de sa vaste maison de Saint-Georges-lès-Baillargeaux. « On en avait assez de payer des facture EDF de plus de 2000€ à l’année, explique Jean-Pierre. On souhaitait acquérir notre indépendance énergétique. » Pari réussi. Sur les 19 000 kw dépensés par an, 16 000 sont produits par l’éolienne. « Elle nous a coûté 36 000€, mais est

largement rentabilisée. » Cet argument ne manquera sans doute pas de séduire les Poite-vins qui viendront rendre visite au couple, le 20 octobre, dans le cadre de la Fête de l’énergie. L’objectif de cet événement est simple : faire découvrir les éner-gies renouvelables et encoura-ger la population à s’y intéresser de plus près. « On se rend bien compte que le nucléaire pose problème. L’avenir est tourné vers les nouveaux dispositifs de production d’électricité », pour-suit Jean-Pierre.Reste à faire oublier les points noirs de l’éolien, notamment la pollution visuelle et auditive. « Nous, on ne l’entend absolu-ment pas, mis à part les jours de grand vent. » Mais certains voisins peuvent voir d’un mau-vais œil l’implantation de cette imposante structure en face de leur jardin. « Aujourd’hui, on peut construire une éolienne sans permis, c’est peut-être là que le bât blesse. »

Contact : 05 49 52 38 98 ou 05 49 85 11 66.

énergie

L’éolien dans le vent repères

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ProGrAmmATionL’énergie, ça se fête !La 3e édition de la Fête de l’énergie se déroule du 17 au 21 octobre. Plusieurs animations sont prévues dans toute la Vienne. Au programme… • Jusqu’au 19 octobre, exposition « Les économies d’énergie dans la maison », au CCAS de Poitiers. • Le 17 octobre, exposition « Les arts éco verts », à Givray. • Les 18 et 19 octobre, portes ouvertes de l’espace Info énergie, au Moulin de Chitré. • Le 19 octobre, à 18h, réunion d’information sur le défi « Familles à énergie positive », au moulin de Chitré. • Le 20 octobre, à 10h30, découvertes de chaudières à bois granulés, à Archigny. • Le 20 octobre, à 10h, visite d’une maison BBC avec chauffage poêle granulés, à Montamisé. • Le 20 octobre, à 11h, visite d’une chaufferie à bois déchiqueté, à Montamisé. • Le 20 octobre, à 14h, visite d’une éolienne particulière, à Saint-Georges-lès-Baillargeaux.

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La Polyclinique a pris la décision de réduire ses effectifs salariés en Hospitalisation à domicile (HAD), pour mieux se recentrer sur la coordination des demandes et besoins des patients. Sur le terrain, désormais, sa collaboration avec le secteur libéral va être beaucoup plus soutenue.

n nicolas boursier [email protected]

cette résolution-là fleure bon la prise de conscience. Sept ans, quasiment

jour pour jour, après la mise en action du premier service d’hospitalisation à domicile jamais créé dans le Vienne, le groupe Polyclinique tourne une page essentielle de son histoire. Une prise de position mûrement réfléchie, qui l’a conduit à redéfinir le rôle et la mission de son HAD. Une enquête récemment menée auprès des 434 méde-cins généralistes du départe-ment a ainsi mis en lumière la nécessité de mieux organiser la permanence des soins sur le territoire. « Il ressort de cette étude que l’HAD a tout à gagner d’une meilleure coordination entre le secteur hospitalier et le monde libéral, explique Pascale Paître, cadre infirmier et directrice adjointe de la Polyclinique. Un patient soigné depuis des années par une infirmière indépendante exprime très souvent sa volon-té d’être suivie par elle pour des soins plus lourds à domicile

ou en ehpad. Pourquoi boule-verser les habitudes de vie, si cela peut être évité ? »Dans les faits, la Polyclinique mise sur les vertus de la complémentarité pour donner un élan nouveau à l’hospitali-sation à domicile. Elle a donc décidé de réduire le nombre de ses infirmières salariées au sein de sa structure HAD et de confier son fonctionnement à une quinzaine d’intervenants référents (aides-soignantes, infirmières en plaies et cica-

trisation, stomathothérapie, soins palliatifs…), placés sous la responsabilité d’un médecin et d’une infirmière coordon-nateurs. « Leur mission pre-mière, éclaire Pascale Paître, est d’évaluer les besoins des patients, de collecter leurs attentes et de lancer, dès que possible, avec le médecin trai-tant et l’infirmière libérale, le dispositif de prise en charge adéquat. Si un malade n’a pas d’infirmière régulière, nous pouvons lui en trouver une.

S’il a besoin d’un accompa-gnement psychologique, nous pouvons également lui prodi-guer. Dans tous les cas, l’hôpi-tal que nous représentons n’a qu’une ambition : assurer une vraie continuité des soins, temporelle et géographique, collaborative et pluridiscipli-naire. » Les clés de voûte d’une révolution en marche.

Contacts : HAD Polyclinique au 05 49 42 26 17.

santé

iniTiATiVeils courent pour la recherche La Mutuelle de Poitiers assurances initie une démarche originale pour soutenir Florali, un projet d’étude de recherche clinique mené par le CHU de Poitiers sur le traitement de l’insuffisance respiratoire aiguë. Le 4 novembre prochain, douze collaborateurs de la Mutuelle, l’un des principaux financeurs de l’étude dirigée le Dr Prat et le service de réanimation du Pr Robert, prendront le départ du marathon de New York. Leur mission ? Franchir la ligne d’arrivée avec, en mains, une enveloppe contenant 1000€ (soit 12 000€ au total) dédiée au projet poitevin.Avant le départ de ces marathoniens pour les Etats-Unis, une centaine de collaborateurs des deux entités partenaires s’élanceront ce mardi 16 octobre à 17h, de la Mutuelle de Poitiers, à Ligugé, pour un footing de 8km en direction du CHU. Symboliquement solidaire !

TABLe ronDeAlzheimer, où en sommes-nous ?Dans le cadre du Pôle Info Santé, le CHU de Poitiers et l’Espace Mendès-France organisent, le jeudi 25 octobre à 18h30 à l’EMF, une table ronde autour du thème : « Alzheimer, où en sommes-nous en 2012 ? ». Cette soirée, animée par plusieurs médecins du CHU, dont le Pr Marc Paccalin, chef du service de gériatrie, sera traduite en langue des signes.

vite ditpolyclinique

Une « HAD » bien vivante

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L’essentiel, pour l’HAD de la Polyclinique, est que le patient n’ait pas ses habitudes bouleversées.

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Les services aux personnes et aux entreprises restent le créneau par excellence du lycée professionnel du Dolmen. L’établissement fait le plein, mais cherche à renforcer la mixité de sa population.

n romain mudrak [email protected]

Au Dolmen, les préjugés ont la peau dure ! Si ce lycée professionnel

fait le plein d’élèves, il est confronté à une probléma-tique de mixité. Exemple : le baccalauréat professionnel (BP) «Sécurité et Prévention» continue d’attirer essentielle-ment des garçons. À l’inverse, les sections « Assistant soins et service à la personne » et « Métiers de la mode »

séduisent majoritairement les filles. Sans oublier l’école d’aides-soignants qui, par tradition, intègre un effectif beaucoup plus féminisé.

un Artiste vA bousculer

les normes

Pourtant, les apparences sont trompeuses. La formation aux métiers de la mode, pour ne parler que de cette filière, est plus « virile » qu’elle n’y paraît. « Ce diplôme prépare davan-tage à l’industrie de l’habille-ment qu’au stylisme, constate la proviseure du Dolmen, Danielle Carcagne. Les débou-chés sont très nombreux dans la conception de sièges auto, les costumes de théâtre, le linge de maison, les vêtements professionnels… Il faut souvent se spécialiser après le bac. »

L’élève s’imaginant comme le nouveau Karl Lagerfeld ferait mieux de trouver une autre voie.Bien sûr, ces idées reçues ne sont pas l’apanage des élèves du Dolmen. Dans le bâtiment, on connaît aussi très bien ces questions. Pour casser ces pré-jugés, le lycée a décidé d’agir de manière originale. Jusqu’en avril, le jeune auteur Ronan Mancec, en résidence d’artistes au sein de l’établissement, interviendra dans toutes les

classes pour mettre en scène un spectacle. « Cette création sera l’occasion de bousculer les normes, démonter les représentations sexuées des métiers, développer l’imagi-naire des élèves pour qu’ils trouvent leur place dans le monde », raconte l’auteur rennais. Plus globalement, cette initiative inclura le centre socioculturel de Beaulieu et le collège France-Bloch-Sérazin sous la thématique d’« un monde nouveau ».

Ronan Mancec a pour objectif de faire réfléchir les élèves sur leurs représentations du monde et de leur futur métier.

matière grise

La classe rêved’egypteEn mars dernier, le Dolmen a lancé sa propre agence de voyage. Plus vraie que nature, cette entreprise d’entraînement pédagogique, baptisée « Rêves d’Egypte », commercialise des séjours virtuels en mer Rouge. Les montages juridiques en SARL et financiers ont été réalisés dans les règles de l’art avec des experts de la question. Vendues essentiellement à d’autres élèves poitevins ou d’ailleurs, les prestations sont les mêmes que celles d’une véritable agence installée au Caire. Ses activités s’intègrent aux référentiels des sections comptabilité, secrétariat et vente du lycée. Chaque élève possède une fonction précise et découvre ainsi le milieu professionnel.

• Situé dans le quartier de Beaulieu, à Poitiers, le lycée du Dolmen compte 577 élèves.• Toutes filières confondues, le taux de réussite au bac est de 85% (inférieur de deux points au résultat attendu pour des établissements comparables ailleurs en France).• En 2011, un élève entré en seconde au Dolmen a 68% de chances d’obtenir le baccalauréat dans l’établissement.

vie lycéenne 2/13

Le Dolmen prône la mixité

Le Dolmen a obtenu récemment le label « Lycée des métiers », délivré par la Région pour ses formations dédiées au secteur des « services aux entreprises et aux personnes ». Cet établissement s’est spécialisé dans six filières : vente, mode/vêtement/cuir, restauration collective, santé/social, sécurité, gestion/adminis-tration. À noter que le Bac pro « Accompagnement soins et ser-vices à la personne » remplace la section « Carrières sanitaires et sociales » et permet de travailler en structures d’accueil.

Services aux entreprises et aux personnes

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Les chefs d’entreprises artisanales vieillissent et les repreneurs manquent à l’appel. En Poitou-Charentes, le secteur tente de séduire un nouveau public à travers l’Université régionale des métiers de l’artisanat (URMA).

n romain mudrak [email protected]

Dans les cinq ans à venir, près de 40% des 31 000 chefs d’entre-

prises artisanales de la région partiront à la retraite. Les besoins de main-d’œuvre sont gigantesques. Certains salariés prendront la suite de leur patron avec plus ou moins de succès. Toutefois, dans le milieu, on sait déjà que ce ne sera pas suffisant. L’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat a dé-cidé de tenter l’opération de la dernière chance en créant, partout en France, des Univer-sités régionales des métiers et de l’artisanat (URMA). Locale-ment, cette structure a vu le jour jeudi dernier.N’attendez pas de bouleverse-ment. L’URMA s’appuiera sur

les huit campus des métiers existants. Mais à Chantejeau, comme ailleurs, la popula-tion d’adultes demandeurs d’emploi ou salariés en recon-version va sensiblement s’ac-croître. « Nous visons surtout les décrocheurs de l’université et tous ces jeunes qui restent sans solution dans les missions locales d’insertion », explique Jean-Michel Banlier, président de la Chambre régionale de métiers de Poitou-Charentes.Grâce à des parcours indi-vidualisés et adaptés au niveau des candidats, l’URMA accepte tout le monde. Sans considération d’âge, ni de formation. Les instigateurs de ce dispositif souhaitent aussi transmettre un message aux jeunes et à leurs parents : on peut décrocher un bac+2 dans l’artisanat. En effet, cette « université » délivrera un cer-tificat d’entrepreneur dans les métiers de l’artisanat (Cema). Peu proposé jusqu’à présent, ce diplôme constitue le bras armé de l’URMA. Il allie des compétences techniques au titre « d’entrepreneur de pe-tite entreprise » proposé par le Cnam. Une façon d’attirer un nouveau public.

Plus d’infos : Centre d’aide à la décision, 05 49 62 87 23.

L’artisanat s’est doté d’une université le 11 octobre.

matière grise

campus des métiers

L’artisanat forme ses futurs patrons

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sport

Jusque-là confidentielle, la course d’orientation séduit de plus en plus d’adeptes dans la Vienne. Poitiers accueillera d’ailleurs les championnats de France de la spécialité, les 25 et 26 mai 2013.

n arnault [email protected]

Jeudi dernier, campus uni-versitaire de Poitiers. Carte IOF en main et regard vers

l’horizon, quelques membres de Poitiers course d’orienta-tion s’évertuent à dénicher les balises planquées autour du res-taurant universitaire Rabelais. Un domaine urbain transformé en « terrain de jeu », dixit Isa-belle Brousse. « Comme la forêt

de Moulière, le bois de Givray, le Creps de Boivre et plein d’autres endroits sympas !, embraye la présidente de Poitiers CO. Le 7 octobre, à Montamisé, « son » club a même ouvert en grand les vannes de la discipline à… 230 participants, dont la moitié de non-licenciés. À mi-chemin entre course à pied -trail pour les spécialistes- et chasse aux trésors, la « CO » serait-elle en train de trouver son rythme de croisière dans le département ? En tout cas, le club poitevin attire de plus en plus de monde et a même ouvert une école destinée aux 6-12 ans. « C’est simple, assure Isabelle Brousse, sur nos soixante-quatre licenciés, une trentaine a moins de 18 ans. » Et le coup de projecteur des 25 et 26 mai 2013 devrait donner un nouvel élan à l’asso-ciation. Histoire de fêter ses dix

ans en beauté, Poitiers CO s’est vu confier l’organisation des championnats de France élite des clubs. u De 6 à 77 Ans« Nous attendons entre 1 500 et 2000 participants, dont le Fran-çais Thierry Gueorgiou, dix fois champion du monde d’orien-tation en longue, moyenne distances et relais », abonde la présidente. Qui se réjouit par avance du spectacle proposé au printemps. En attendant, elle-même et ses acolytes s’affairent à la réussite d’autres rendez-vous. À commencer par la course du 18 novembre en forêt de Vouillé, le 6e trail du Miosson du 27 janvier 2013 et la nocturne du 9 février à Ci-vray. Entre toutes ces dates, les orienteurs poitevins devront une nouvelle fois défendre leur place en Nationale 2,

sauvée avant l’été en Drôme provençale. Bref, le programme des pro-chaines semaines s’annonce chargé. D’autant qu’entre le tracé des parcours, la demande des autorisations, la pose des balises et l’organisation pro-prement dit, la « CO » néces-site une logistique particulière. Mais tant qu’il y a du plaisir… « Honnêtement, beaucoup de licenciés vous le diront, la « CO » est un sport super sympa à pratiquer, en famille et de 6 à 77 ans, et qui véhi-cule de belles valeurs. » Un sport qui sollicite la tête et les jambes. La devise des orien-teurs ? « Mieux vaux marcher dans la bonne direction que courir dans la mauvaise. » Ça ne coûte rien d’essayer…

Plus d’infos sur www.poitiersco.org

Une dizaine d’enfants pratiquent l’orientation au sein de l’école de Poitiers CO.

course à pied

La « CO » s’émancipefil infosfil infos

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BASkeT-BALLLe PB échoue d’un rien contre chalonLe PB86 était aux portes de l’exploit, mais s’est incliné finalement face au champion de France Chalon, dimanche soir, à Saint-Eloi. Smith et ses partenaires ont craqué dans le money-time, encaissant un terrible 11-0 des mains des Chalonnais. Malgré la défaite, les Poitevins ont montré un visage très séduisant. PB - chalon : 79-83Mi-temps : 43-41. PoiTierS. Gray (6), Badiane (5), Dallo (1), Kanté (13), Guillard (6), Nivins (19), Dobbins (5), Smith (24), puis Harley.

ruGBYLe Stade sans problèmeQuatre essais ont offert un quatrième succès au Stade poitevin, victorieux du Rheu (26-11) dimanche après-midi à Rebeilleau.

FooTBALL coupe de France : Poitiers et migné au 6e tour Un succès sur la plus étroite des marges (1-0) chez les Portugais de Niort (PH) a permis au Poitiers FC (CFA2) de se qualifier pour le 6e tour de la Coupe de France. L’exploit est à mettre au crédit de Migné-Auxances (PL), qui a sorti (2-1) Royan-Vaux (DH). VoLLeY-BALLLe Stade se replaceDéfaits à deux reprises à domicile, le Stade poitevin VB a décroché une deuxième victoire à l’extérieur, en dominant la lanterne rouge Halluin en trois manches (25-22, 25-19, 25-19). Il se retrouve 4e.

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sport

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Médaillé de bronze, il y a un an, en Chine, Geoffrey Wersy tentera, le 21 octobre prochain, à Auckland, de monter d’un cran dans la hiérarchie mondiale du paratriathlon. En Nouvelle-Zélande, tous ses principaux rivaux seront présents…

n nicolas [email protected]

Les voyages, dit-on, for-ment la jeunesse. Ils com-mencent à peser lourd dans

les jambes (et le budget !) de Pascal et Geoffrey Wersy. Indissociables dans l’apprentis-sage du haut niveau, le père et le fils sèment aux quatre vents leurs espoirs de conquête. Et ça paie ! En deux ans à peine, le fiston s’est paré d’un titre de champion du monde de duathlon et de trois médailles de bronze, mondiale et

européennes, en paratriathlon élite. Entre printemps et été, le jeune hémiplégique poite-vin a même remporté deux manches de coupe du monde, à Madrid en mai et Hambourg en juillet. « Sans oublier le titre national, qu’il a conservé », sourit le paternel.

Avec un tel palmarès, Geoffrey devrait se présenter en toute confiance aux portes de ses deuxièmes mondiaux, le 21 octobre à Auckland. Sa voix laisse pourtant poindre une certaine appréhension. « La saison a été longue et je suis fatigué », lâche-t-il. « Il va tout

donner, mais c’est vrai que je le sens un brin émoussé, confirme Pascal. Il est temps pour lui de couper un peu. On verra ça après la Nouvelle-Zélande. »Au pays des Kiwis, le sociétaire du Stade poitevin triathlon devra déployer ses ailes pour

repousser l’énorme concur-rence qui s’annonce. « En Chine, il y a un an, le peloton était composé de cinquante-cinq concurrents, là, ce sera le double. » Tous les plus grands spécialistes de la planète, Alle-mands, Espagnols, Américains, Italiens et Anglais, seront là. Geoffrey et les onze autres tricolores n’auront pas la partie facile. « Si je monte encore sur le podium, ce sera une sacrée performance », confie notre homme, las mais déterminé. Ces derniers jours, Geoffrey s’est entraîné sous la pluie et dans le vent. Parfait, c’est la météo prévue dans l’Hémis-phère sud. « Les conditions sur place vont avoir beaucoup d’influence, prédit Pascal. Notamment dans l’épreuve de natation. Les 750 mètres seront disputés dans la mer. Avec les courants et le vent en plus, cela risque d’être dan-tesque. » Si Geoffrey parvient à sortir de la houle sous les 14 minutes, tous les rêves lui seront alors autorisés.

triathlon

Un Poitevin chez les Kiwis

Geoffrey Wersy visera un nouveau podium mondial à Auckland.

fil infos - fil infoscourSe à PieDA plus de 900 sous le déluge de Vouneuil907 courageux ont bravé les hallebardes, dimanche matin, pour faire honneur aux 34es Foulées de Vouneuil. Sous le déluge, c’est Olivier Frémy qui s’est imposé sur le 10km, avec plus d’une minute d’avance sur le Poitevin Nicolas Bréguiboul. La première femme (notre photo) n’est autre que Malika Coutant, créditée d’un bon 37’27’’. Sur la double distance, la victoire est revenue, sans surprise, au pantagruélique Jérôme Auriault, victorieux en 1h11’14’’.10km : 1. Frémy Olivier 33’39’’; 2. Bréguiboul Nicolas 34’46’’; 3. Pernet Samuel 36’24’’; 8. Coutant Malika 37’27’’ (1re femme)...20km : 1. Auriault Jérôme 1h11’14 (1er VH1); 2. Caty Cédric 1h15’’33; 3. Prève David 1h16’16’’…

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7 à faire

En septembre, une nouvelle salle d’exposition a fait son apparition dans le paysage poitevin. « Le Pacha » a l’ambition d’accueillir des œuvres contemporaines de qualité et qui interpellent.

n Florie [email protected]

L’enseigne « Le Pacha » ne devrait pas tarder à s’affi-cher en grand au fronton

de la porte du 3, rue Jean-Jau-rès, à Poitiers. La nouvelle salle d’exposition vient tout juste d’être inaugurée et quelques détails restent à régler. Mais

ce lieu culturel interpelle déjà les Poitevins. « Notre objectif est d’intéresser tout le monde à l’art contemporain. Nous sommes installés à proximité du musée Sainte-Croix, de l’espace Mendès-France, du baptistère Saint-Jean. Nous pouvons créer une véritable émulation », déclare Marie Girard, directrice de la salle. Pour frapper fort d’entrée, « Le Pacha » a laissé carte blanche à Kikifruit, un artiste poitevin qui n’avait encore jamais ex-posé son travail dans sa ville natale. La galerie accueille donc jusqu’en décembre « La Maison de la Licorne ». « Les dessins présentés sont faits au crayon et au feutre. Selon moi, l’artiste a souhaité

illustrer le malaise créé par notre société du spectacle, où tout n’est qu’individualisme et mise en scène. » Le tout donne une fresque violente, où s’affrontent des augustes et des arlequins masqués. Dif-ficile de comprendre le mes-sage, lorsqu’on est profane. « Justement, nous souhaitons engager avec les visiteurs une discussion pour leur don-

ner quelques clés de lecture. Après, libre à chacun de faire sa propre interprétation ». Madame la directrice ambi-tionne « d’offrir un moment de réflexion et de soulever des questions. » « Nous sommes sans cesse abreuvés d’images, mais nous n’avons même pas le temps de les décrypter ! » Raison de plus pour faire un détour par la rue Jean-Jaurès.

bloc-notesMUSIQUE• Mercredi 17 octobre, à 20h30, « Dominique A - Vers les lueurs », au Tap.• Jeudi 18 octobre, à 20h30, « Artl » suivi de « Midget », au Tap. • Jeudi 18 octobre, à 21h, « U-Roy », au Confort Moderne.• Vendredi 19 octobre, à 20h30, «Marcel et son orchestre », à La Rotativede Buxerolles. • Samedi 20 octobre, à 20h30, concert du « Pacific Big Band », à La Passerellede Nouaillé-Maupertuis.• Samedi 20 octobre, à 17h, « Vanessa Wagner », au restaurant Les Archives de Poitiers.• Samedi 20 octobre, à 20h30, « Haydn, Dutilleux, Strauss par l’Orchestre Poitou-Charentes », au Tap.

DANSE• Jeudi 18 octobre, à 20h30, « Cross and Share », au Centre d’animation de Beaulieu, Poitiers.

CINÉMA• Mardi 23 octobre, à 18h, projection de « Ice Crimes » de Laurent Bergers, à la Médiathèque François-Mitterrand de Poitiers.

ÉVÉNEMENTS• Mercredi 24 octobre, à 20h45, Julien Clerc « Pianistique, à La Hune de Saint-Benoît.

THÉÂTRE• Vendredi 19 octobre, à 20h30, « Tronches de Vie », à l’espace R2B de Vouneuil-sous-Biard.• Vendredi 19 octobre, à 20h30, «L’amour… toujours? », à la Maison de la Gibauderie.

EXPOSITIONS• Jusqu’au 3 novembre, « Les derniers dinosaures », à la Médiathèque François-Mitterrand. • Jusqu’au 2 décembre, « La fabrique de la paix », à l’Espace Mendès-France.• Jusqu’au 16 décembre, « Harmonie 8 », au Confort Moderne. • Jusqu’au 27 octobre, sculptures textiles de Tiphaine Nicoleau, à la galerie Rivaud de Poitiers. • Jusqu’au 18 octobre, « Le Mouvement », peintures de Jean Morin, au Pôle régional de cancérologie du CHU de Poitiers. • Jusqu’au 12 octobre, « Vert de Grèce », peintures de Ma. O Dennery, à la Maison de la Gibauderie.

exposition

Comme un Pacha

18 www.7apoitiers.fr >> n°142 >> du mercredi 17 au mardi 23 octobre 2012

La Pacha propose, pour sa première exposition, « La Maison de la Licorne », de l’artiste poitevin Kikifruit.

Concert

La Passerelle vibre au son du jazzLa Passerelle accueille, le samedi 20 octobre, le Pacific Big Bang. Depuis dix ans, l’ensemble décline un répertoire varié. Les musiciens et chanteurs interprètent des reprises, dans la pure tradition des grandes formations américaines : Glenn Miller, Benny Goodman, Duke Ellington…Ils s’autorisent aussi quelques escapades musicales sur des rythmes sud-améri-cains et des mélodies françaises. Ça va swinguer !

Théâtre

A chacun sa véritéLa troupe de théâtre « Les Baladins de l’Auxance » jouera « A chacun sa vérité », le samedi 20 octobre, à 20h30, à la Maison de la Gibauderie. La pièce raconte le remue-ménage que provoque l’arrivée d’un nouveau fonctionnaire, M. Ponza, dans une petite préfecture. Ce dernier séquestre sa femme et empêche sa belle-mère, Mme Frola, d’aller chez sa fille. M. Ponza affirme que sa belle-mère est folle et vice-versa. Qui croire dans cette histoire de dingues ?

« La Pacha » a été fondé par plusieurs associations poite-vines : Nyktalop Mélodie, le collectif La Bulle et l’agence audiovisuelle VideoTrack. La mairie de Poitiers a sollicité ces différentes structures afin de créer un espace culturel et artistique. En effet, la demande d’artistes souhaitant expo-ser à Poitiers explose, mais l’offre de lieux pour les accueillir n’était pas suffisante.

un espace associatif

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techno

Depuis Mignaloux, Florateck et ses dix-huit salariés arrosent les pépiniéristes de la France entière en produits horticoles. Le développement de cette PME est exponentiel, notamment grâce au Web.

n arnault Varanne [email protected]

« Ma petite entreprise connaît pas la crise…» La ritournelle de Bashung

agit davantage aujourd’hui comme une incongruité que comme un brevet de bonne santé des PME. Et pourtant, à y regarder de près, cer-taines boîtes locales, sur des marchés de niche, tirent leur épingle du jeu. Exemple avec Florateck, fondée en 2001 par Pascal Blondeau. Ce commerçant en gros de produits horticoles (engrais, pots, matériels…), présent en

France et en Belgique, connaît une croissance insolente depuis plusieurs années. A tel point que le dirigeant et ses dix-huit salariés migreront, en novembre, de la zone des entrepreneurs de Mignaloux vers la « ZI » de Chasseneuil. « Aujourd’hui, nous sommes à l’étroit avec un entrepôt de 900 m2. Demain, nous en aurons 2 400… »Ce bond en avant coïncide avec la mise en ligne de son portail

e-commerce florateck.fr, lancé il y a un an et demi. « La part du chiffre d’affaires réalisé sur Internet représente 50% de l’activité », précise l’ex-cadre dans les vins et spiritueux. Ses mille cinq cents références sont consultables et comman-dables via le net. Mais pour sécuriser sa démarche, Pascal Blondeau a poussé le raison-nement plus loin. A Prestas-hop, le logiciel d’e-commerce le plus vendu sur le marché,

Florateck a ajouté Prestacon-nect, une solution développée par la SSII poitevine In-Seco, qui lui a valu les honneurs du salon européen «E-commerce Paris». « Ce module complémentaire est relié à Sage, notre outil de gestion commerciale, et nous dispense de toute sai-sie manuelle », témoigne le chef d’entreprise. Du bon de commande au bon de livrai-son, en passant par l’envoi

de mails de confirmation et la gestion des stocks en temps réel, Pretaconnect est « bien plus qu’une passerelle », dixit Frédéric Moinereau, chargé d’affaires chez In-Seco. Fort de son expérience chez les « pros », Florateck envi-sage, à court terme, de se lancer sur le marché des par-ticuliers, toujours via une pla-teforme d’e-commerce. A ce jour, le négociant en produits horticoles traite entre vingt-cinq et trente commandes par jour. Un chiffre qui devrait grimper en flèche. Mais Pascal Blondeau se déclare « prêt » à sauter le pas, onze ans après ses premières armes dans le commerce de gros. « Nous sommes désormais en ordre de marche, avec une infrastructure informatique et humaine opérationnelle.» Selon la Fédération e-com-merce et vente à distance (Fevad), un site marchand se crée toutes les demi-heures dans l’Hexagone.

économie

L’e-commerce à la sauce horticole

Le dirigeant de Florateck Pascal Blondeau est prêt à s’attaquer au marché des particuliers sur Internet.

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Malgré ses origines espagnoles, Evelyne Rabentokotany ne pratique le flamenco que depuis quelques années. Le coup de foudre a été immédiat.

n Florie [email protected]

Du sang ibérique bout dans les veines d’Evelyne Rabentokotany. « Ma

mère est Espagnole et j’ai tou-jours baigné dans la culture de son pays », affirme-t-elle. Petite fille, Evelyne reçoit une jolie robe de flamenco, comme une invitation à découvrir cette danse traditionnelle. Contre toute attente, elle se tourne vers l’art des petits rats de l’opéra. « J’ai fait du classique pendant près de trente ans, raconte-t-elle. Un bête acci-dent du genou m’a contrainte à arrêter. C’est alors que je me suis tournée vers le flamenco. Un retour aux sources. »Depuis cinq ans, elle appri-voise cette danse sensuelle et difficile. « C’est excessivement technique. On doit utiliser nos pieds comme des instruments de percussion. Il faut une longue phase d’apprentissage pour savoir maîtriser les pas. » Mais pour la danseuse, le plus important reste « les tripes ».

« Il faut dégager une émotion, lâcher prise et oser. Je pense que cela s’acquiert avec la maturité. »

u De 6 à 77 AnsA 47 ans, Evelyne a réussi à appréhender ce langage du corps. Elle sait aussi s’affran-chir du folklore qui entoure le flamenco. Elle préfère parfois le simple pantalon au glamour de la robe. « On libère quelque chose de plus profond, de plus sérieux. On bouge sans fioriture. »À l’amour de la danse s’ajoute le plaisir du partage. Évelyne apprécie particulièrement l’osmose qui se crée entre les guitaristes, les chanteurs et les danseurs(*). « C’est une sorte de communion. Nous vivons tous la même passion. Et elle est intergénérationnelle. »Des jeunettes comme des femmes plus mûres vibrent au rythme du flamenco. Évelyne compte, elle, danser jusqu’à ce que ses jambes ne puissent plus la porter.

(*) Association PEÑA FLAMENCO El Alma, au Local, à Poitiers.

Renseignement : 05 49 54 13 84 ou www.flamenco-poitiers.

blogspot.comEvelyne vit au rythme du flamenco.

détente

côté passion

Le flamenco dans les veinesBéLier (21 mars/20 avril) • Vous voulez imposer vos idées à votre conjoint, mais sachez dis-

cuter aussi. De la chance pour les situa-tions financières compliquées. Votre santé reprend le dessus et votre moral aussi. Même si vos projets professionnels ne voient pas le jour, cherchez ailleurs, vous trouverez d’autres idées.

TAureAu (21 avril/20 mai) • Le climat conjugal est bon si vous trouvez les mots appropriés

pour votre conjoint. Evitez les transac-tions trop onéreuses et trop complexes. Un peu de fatigue suffit à vous saper le moral. L’entente avec les collègues est assez diffi-cile cette semaine.

GémeAux (21 mai/20 juin) • La communication pourra aider votre couple. Pensez à consolider

votre budget dès maintenant. Regain d’énergie et de bonne humeur. Repensez les projets professionnels et ne vous enga-gez pas à la légère.

cAncer (21 juin/22 juillet) • Période idyllique pour les couples. Songez à faire quelques

économies. Forme éblouissante qui vous rend rayonnant. Un peu d’audace dans le travail vous permettra d’arriver à vos fins.

Lion (23 juillet/22 août) • Un peu de piquant au sein des couples. Les finances sont bien

gérées. Vous retrouvez votre énergie après une baisse de régime. Réglez au plus vite vos soucis professionnels pour être serein.

VierGe (23 août/21 sep-tembre)• Les habitudes du couple s’ins-tallent et vous en pâtissez. Les

projets financiers doivent encore attendre. Sachez vous faire aimer de vos collègues et soyez à leur écoute.

BALAnce (22 septem bre/22 octobre) • Ne soyez pas trop cri-tique envers votre conjoint. Evi-

tez les spéculations et les règlements im-portants cette semaine. Les excès ne vous réussissent pas : alimentation, tabac … ra-lentissez ! Vous fournissez tous les efforts nécessaires pour atteindre vos objectifs professionnels.

ScorPion (23 octobre/21 no-vembre) • Vous saurez mettre un peu de piquant dans votre couple. Une rentrée d’argent pourrait arri-

ver cette semaine. Vous êtes un peu moins dynamique mais toujours en bonne forme. Des propositions professionnelles allé-chantes demandent un recul sérieux.

SAGiTTAire (22 novem bre/ 20 décembre) • Beaucoup de re-mous dans votre vie à deux.

Amélioration progressive de votre situation financière. Veillez à vous coucher tôt et à ne pas abuser des excitants. Vous êtes prêt pour les entreprises audacieuses et les pro-jets innovants.

cAPricorne (21 décem bre/ 19 janvier) • Vous ne vous senti-rez bien que si vous êtes amou-

reux. Gardez les yeux sur votre compte en banque. Dynamisme, énergie et bonne humeur au programme. Dans le travail, vous prenez des initiatives courageuses.

VerSeAu (20 janvier/18 février) • Sachez être délicat et préve-nant avec votre conjoint. Une

situation financière sans grande difficulté. Bon équilibre énergétique et bonne santé. Difficile pour vous de travailler avec vos col-lègues, sachez être patient.

PoiSSon (19 février/20 mars) • Parlez un peu plus avec votre conjoint pour garder une harmo-

nie de couple. Vous êtes impatient de ré-gler vos problèmes d’argent. Bonne forme, mais attention aux risques de chutes ou de claquages. Ne soyez pas trop impatient dans vos projets professionnels.

horoscope

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Horizontal : 1. Tombe au chant d’honneur. 2. Milieu du mois. Ne prêtent pas à la mélancolie. 3. Se fait entendre au fond des bois. Pour notre seigneur. 4. Jettera encore une oeil. Adopte le repos éternel. 5. Racine à alcaloïdes. Article contracté. Code entrepreneurial. 6. Elles sont plutôt accrocheuses. D’un participe. 7. Beau parleur. Firent une table. Queue de lombric. 8. Lignes sinusoïdales. Greffa 9. Marque l’endroit. Elémentaire en liberté. 10. Donne du souffle. Traduire la montée de chaleur. 11. Long d’Afrique. Montagnard sud-américain. Mis en attente. 12. Prend généralement bonne note.

Vertical : 1. Hommes de l’Afrique de l’Ouest. 2. Anciens bahuts professionnels. Ouvre sa porte. 3. Héros de Gaston Leroux. 4. Composé de minéraux. 5. C’est donc qu’il a de petites déchirures. Début estival. 6. Douce de Billy Wilder. Voleur de nos côtes. 7. Dépôt de fond. Aromatisé. Accord de renforcement. 8. Elles sont déliées lorsqu’elles remuent. Monte-roues. 9. Marque l’adversité. Demeurant. 10. Fin d’imparfait. Possessive. Signes de croix. 11. Division asiatique. Qui n’est donc pas très éloigné du cœur. 12. Arbre de traverse. Sommet franco-espagnol.

Diffi

cile

Mots croisés / sudoku1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

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refuge SPA Poitiers La Grange des Prés - Poitiers

05 49 88 94 57 ou 06 22 43 77 13

méDor est un gentil caniche gris foncé âgé de 4 ans. Il est arrivé au refuge début juillet, à la suite du décès de son propriétaire. Il est enjoué, très câlin et apportera beaucoup d’affection à ses nouveaux maîtres. Médor est sociable, il a été habi-tué à vivre avec d’autres chiens. Comme tous ses congénères du refuge il est vacciné, pucé et attend sa nouvelle famille avec une grande impatience.

DiPSY est une jeune chatte européenne noire âgée de 2 ans.Elle est arrivée il y a un an au refuge et a vite été adoptée mais un petit souci de santé, non traité par ses nouveaux maîtres, a bien failli l’emporter.Rapatriée et soignée au refuge, elle est de nou-veau prête à retrouver une famille aimante et attentionnée.Douce et affectueuse, Dipsy donnera beaucoup d’amour à ses futurs maîtres. Elle est tatouée, vaccinée et stérilisée.

Adoptezles !

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détente

7 à lire«à découvert» n Cathy brunet - [email protected]

Le sujet : Mickey est un jeune adolescent qui vit chez son oncle, le temps que sa mère sorte de cure de désintoxi-cation. C’est vrai qu’après le décès de son père, tout a bas-culé pour lui. Et maintenant c’est Ashley, sa petite amie, qui ne donne plus signe de vie. Elle a disparu du jour au lendemain, comme ça, sans lui laisser le moindre espoir de la revoir. Mais lui est prêt à tout pour la retrouver, même à jouer les héros…

notre avis : Un roman bien mené, au rythme trépi-dant et haletant, qui vous emportera au sein d’une histoire pleine de suspense et de rebondissements. Jusqu’à la fin, l’auteur saura vous tenir en haleine et brouiller les pistes. La fin est stupéfiante et inattendue, alors n’hésitez plus à passer un bon moment.

• « À découvert » de Harlan Coben - Editions Fleuve Noir.

retrouvez, une fois par mois, le magicien poitevin maurice Douda, pour le décryptage d’un tour ou d’un pari à réaliser en famille ou avec des amis. cette semaine, il vous propose deux tours pour le prix d’un.

Le jeu du torticolis Difficulté : faibleImpact : fortMatériel : un gobelet en plastiqueAffirmez, devant vos amis, que les soirs de pleine lune, pendant Halloween, vous pouvez faire craquer vos os et vos vertèbres cervicales d’une façon terrifiante.

Le doigt coupéDifficulté : faibleImpact : fort.Matériel : une grande boîte d’allumettes, du coton, du mercurochrome et des ciseaux.Ça devait arriver, en découpant la citrouille d’Halloween, vous vous êtes sectionné le doigt. Mais pas d’inquiétude il est dans une boîte d’allumette. En attendant les secours, montrez-le à vos amis. Frissons garantis.

info importante : ces tours ne présentent aucun danger. Ce ne sont que des illusions

d’optique et sonores.

• Pour l’explication de ces

tours, Maurice vous invite à utiliser le flash code ci-contre. Depuis votre mobile, entrez le code suivant : 2004. Ou tapez www.douda.org et allez sur la page : « Magie et curiosité », puis entrez le code 1974.

7 à créer

En fouillant bien dans les tiroirs de la maison familiale, vous mettrez forcément la main sur des vieux couverts en argent. Les moins chanceux pourront toujours les dénicher dans un vide-grenier ou utiliser des couverts en inox. Fourchettes, cuillères, petites cuillères,

toutes ont droit à une nouvelle vie, à mille lieues de leur fonction initiale. Pas besoin d’inves-tir, sinon dans une bonne paire de pinces et une dose d’huile de coude, pour procéder à leur

transformation. Avec une planche à découper et trois fourchettes, on crée sans difficulté un porte-torchons original. Avec la pince, il faut commen-cer par enrouler les dents des fourchettes. Les dents exté-rieures doivent être enrou-lées sur le côté, de manière à former des arabesques et à effacer le côté piquant de l’objet. Celles du milieu sont

tordues vers l’avant afin de servir de crochet. Une fois tara-biscotées, les fourchettes sont méconnaissables. Procéder de manière identique sur les trois fourchettes. La deuxième étape consiste à plier le manche des four-chettes en le tordant à cheval sur la planche à découper. Tordre les trois à différentes hauteurs, afin de décaler les points d’accrochage des torchons. Si le manche des fourchettes est travaillé, vous pouvez le mettre en valeur en courbant le manche sur lui-même et en collant le manche sur la planche avec un pistolet à colle. Autre utilisation de couverts : prendre un vieux CD, sur l’ar-

rière, coller des couverts tout autour en alternant les tailles, peindre le tout à la bombe (ou pas…) et fixer au centre un mécanisme d’horlogerie. Voilà une pendule de cuisine tout à fait originale…Allez, une dernière proposition de détournement encore plus inattendue : la création d’ara-besques avec les dents d’une fourchette en argent. On peut même coincer une pierre ou un morceau de verre, de céra-mique… En tordant le manche, on obtient un bracelet adap-table à tous les poignets… Nul ne reconnaîtra la fourchette d’origine. Quand récupération rime avec dissimulation…

Pour vos questions : sofimagine.canalblog.com

La deuxième vie des fourchettes

Sophie Bros, alias « Sofi3d », est une grande consomma-trice de loisirs créatifs.

Magie et curiosité

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7 à voir

7 à Poitiers vous fait gagner 20 places pour assister

à la projection du film «Star 80», le mercredi 24 octobre

à 19h34, au CGR Castille de Poitiers.

pour gagner une place, connectez-vous sur le site www.7apoitiers.fr et jouez en ligne

du samedi 20 au lundi 22 octobre inclus.

Retrouvez tous les programmes des cinémas sur www.7apoitiers.fr

Ils ont aimé … ou pas

A l’affiche

A gagner

20 PLACES

marie, 21 ans« J’ai bien aimé, j’ai même accepté de le voir une deuxième fois avec mon ami. Les blagues sont marrantes et l’ours en image de synthèse est vraiment très bien réalisé. Je vais conseiller à mes copains d’aller voir ce film. »

célia, 24 ans« Le film m’a plu. Les répliques de l’ours sont très drôles. En revanche, l’affiche du film est trom-peuse. On s’attend à une gentille comédie destinée à tous les publics. Or, une famille a dû quitter la salle car certains propos sont très crus. »

Comédie de Seth MacFarlane avec Mark Wahlberg, Mila Kunis, Seth MacFarlane (1h47).

Un nounours chaud lapinIl est tout doux, tout chou. Mais derrière les apparences, Ted, le gentil nounours cache un caractère plutôt bien trempé. On applaudit des deux mains devant cette bonne dose de cynisme.

ted a 27 ans, ne travaille pas, passe ses journées à regarder de vieux épisodes de Flash Gordon en fumant des joints et utilise à longueur de temps des expressions grossières. Drôle de vie pour… un ourson en peluche. son meilleur ami, John, a souhaité qu’il prenne vie alors qu’il n’était qu’un petit garçon. Des années plus tard, ces deux-là sont restés inséparables... au grand dam de Lorie, la douce fiancée de John. Ce dernier va devoir choisir entre l’amitié et l’amour et, surtout, apprendre à grandir. Dialogues grinçants, gags potaches, ton résolument décalé, « ted » est une satire de conte de fée totalement réussie. seth macFarlane, le réalisateur de la série comique « american Dad » , n’a rien perdu de son cynisme et de sa facétie. il s’amuse à transformer le symbole tendre de l’enfance en personnage imbuvable et salace. Les prouesses techniques sont par ailleurs impressionnantes. Le virtuel s’inscrit parfaitement dans le réel. attention, malgré sa bouille craquante, « ted » n’est pas destiné aux plus jeunes.

n Chronique Florie [email protected]

Florent, 20 ans« L’ensemble est plutôt pas mal, même si la fin est totalement débile. Je trouve que la voix française (celle de Joey Starr, ndlr) de Ted ne ressemble pas du tout à celle que l’on s’ima-gine pour un nounours. A part cela, j’ai passé un bon moment. »

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face à face

Erika Berger. 28 ans. Partage sa vie entre son métier de graphiste et sa passion pour la danse. Préside depuis dix ans aux destinées de l’association Chor’initia, dont les « clip-dances » animent les matches à domicile du Poitiers Basket 86. n nicolas boursier

nboursier@7apoitiers;fr

Sous ses longs cheveux or se dévoilent un visage halé et un sourire

radieux. Les vacances d’Erika Berger datent d’hier. Elles sont pourtant déjà si loin. Loin de ce bouillonnement perpétuel qui accapare le quotidien de cette femme libre et libérée. « J’ai vite replongé dans le bain, reconnaît-elle. Là, il faut que j’y retourne. J’ai des

enfants qui m’attendent. » La demoiselle n’a pas encore découvert les joies de la ma-ternité. Mais son attachement n’en est pas moins viscéral. Les gamins qu’elle chaperonne comptent parmi la cinquan-taine d’adhérents de Chor’ini-tia, l’association ligugéenne que l’ancienne danseuse classique du Conservatoire de Poitiers créa il y a tout juste dix ans. Elle ne raterait son ren-dez-vous avec eux pour rien au monde (sauf, peut-être, pour une semaine sur une île paradisiaque !).

u le pb comme DétonAteurLa danse ? Une deuxième vie, l’expression d’un autre « moi ». « Une passion de tou-jours, qui grandit chaque jour davantage. » Dans le souffle de la présidente-fondatrice, la petite bande de copines des débuts a donné vie à une cohorte d’accros investies.

« Que des filles », regrette presque la chef de meute. Et, parmi elles, une dizaine de complices rompues à l’art de l’exhibition grand public. Depuis l’accession du PB 86 dans l’élite du basket natio-nal, cette mise en lumière événementielle est quasi per-manente. « Cette collabora-tion est née d’une rencontre avec un dirigeant du club et d’une idée qui s’est vite im-posée comme une évidence, explique Erika. Alors que l’association vivotait, nous avons eu la chance de nous faire connaître. Et depuis… » Depuis, Chor’initia se produit un peu partout. Aux 24 Heures du Mans, au All Stars au Maroc ou, plus récemment et plus localement, aux Foulées de Vouneuil.

u entre hip-hop et jAzzCette saison, l’association se produira, entre chaque quart

temps d’onze des quinze matches à domicile du PB. Pour le plus grand bonheur d’une présidente déterminée à perpétuer la flamme de son engagement bénévole. « Ah oui, ça, il faut le dire. Nous faisons partie des rares groupes non professionnels en France à animer de grands rendez-vous sportifs. » Vous avez dit pom-pom girls ? Erika tempère. « J’accepte le terme, mais je réfute l’image un peu kitsch qui lui colle à la peau. On est loin des pompons cul-cul et des pyra-mides humaines des clichés américains. Ce que l’on fait est chorégraphié et beaucoup plus proche du clip-dance que du défilé de majorettes. » Bien que totalement désin-téressée -« le PB nous aide quand même à financer la confection de nouveaux cos-tumes »-, l’implication des Erika’s girls se gonfle d’un

colossal travail de l’ombre. Les chorégraphies concoctées par la prof-présidente sont régulièrement modifiées et respectueuses de la diversité des genres. « Entre hip-hop et jazz, nous nous efforçons de multiplier les nuances. Pour que les habitués ne se lassent pas et pour faire hon-neur à un club qui nous a fait grandir. »Dans un emploi du temps qui demande parfois grâce, Ma-demoiselle Berger est fidèle à son étoile et ne se départit ja-mais de son enthousiasme. Il devrait en être toujours ainsi des gens équilibrés. Entre sa passion artistique, son boulot de graphiste au sein d’une petite société croutelloise et son homme, Erika, elle, nage en plein bonheur. « Je ne me vois pas vivre sans mener tout ça de front. » Elle est pas belle la vie loin des vacances ?

« On est loin des pompons cul-cul et des pyramides humaines des clichés américains. »

Dans les pas d’Erika

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