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Egypt's Place in Universal History. An Historial Investigations, Vol. V by C. C. J. Bunsen; Charles H. Cottrell Review by: M. G. Revue Archéologique, Nouvelle Série, Vol. 16 (Juillet à Décembre 1867), pp. 302-304 Published by: Presses Universitaires de France Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41734585 . Accessed: 22/05/2014 04:00 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Presses Universitaires de France is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Revue Archéologique. http://www.jstor.org This content downloaded from 194.29.185.254 on Thu, 22 May 2014 04:00:38 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

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Egypt's Place in Universal History. An Historial Investigations, Vol. V by C. C. J. Bunsen;Charles H. CottrellReview by: M. G.Revue Archéologique, Nouvelle Série, Vol. 16 (Juillet à Décembre 1867), pp. 302-304Published by: Presses Universitaires de FranceStable URL: http://www.jstor.org/stable/41734585 .

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302 REVUE ARCHÉOLOGIQUE. « battent sous leurs enseignes : leurs lois sont les lois romaines; ils ont le « costume romain et particulièrement la chaussure.» M. Robert fait passer sous les yeux deses lecteurs les légions, en men-

tionnant avec soin l'époque de leur création depuis Tan 9, sous Auguste, de leur radiation ou de leur fusion; suivant l'auteur, Padjeclif primigenia, ajouté au nom d'une légion, indique la création d'une légion postérieure aux vingl-cinq qui existaient sous Auguste, et le mot gemina ou gemella fait allusion à la fusion de deux légions en une seule. Il établit par des chiffres que, depuis Auguste jusqu'à Septime Sévère, il n'y eut jamais plus de trente-trois légions : dans cet intervalle, dix sept nouvelles furent créées, savoir : deux par Claude, deux par Néron, une par Clodius Macer, une par Galba, quatre par Vespasien. deux par Trajan, deux par Marc- Aurèle, trois par Septime Sevère; mais il y en eut neuf de licenciées.

M. Robert résume ensuite les changements faits dans l'organisation des légions par Dioclétieu et par Constantin, puis, arrivé au ve siècle, il nous montre l'état militaire de l'empire, en Occident et en Orient.

Ce qui nous a semblé mériter surtout l'attention du lecteur, c'est le tableau compris dans les pages 14 à 17. On se figure difficilement ce qu'il a fallu de patience, de saine critique et de recherches multipliées pour composer ce résumé qui permet, au premier coup d'oeil, de savoir où chaque légion avait son dépôt sous Auguste, à la fin du règne de Néron, sous Alexandre Sévère, au ive siècle et au commencement du ve. L'en- semble de ces 16 colonnes vaut à lui seul bien des pages et bien des disser- tations.

Pour accomplir cette partie de son travail, M. Robert a dû relever un certain nombre d'erreurs accréditées depuis longtemps et répétées par les savants les plus autorisés. En numismatique, Mionnetet M. Cohen, en his- toire, Rupert, MM. de Ring, Mommsen, Amédée Thierry, ont commis, sur les chiffres et les surnoms des légions, des lapsus qui ne paraîtront plus dans les livres sérieux. Les rectifications, j'ai à cœur de le dire, sont faites avec une courtoisie que Ton aime à voir apporter dans la controverse. A plusieurs reprises déjà, j'ai eu à déplorer l'ô prêté qui parut souvent dans les discussions scientifiques : au delà du Rhin, les savants les plus graves, lorsqu'ils ont à relever des erreurs, le font parfois avec une sévérité qui fait souvenir des coups de férule jadis donnés par les pédagogues. M. Ro- bert use d'une courtoisie française qui est un bon exemple à imiter.

Anatole de Barthélémy.

Egypt's Place in Universal History. An Historical Investigations, in Fire Books. By C. C. J. Bunsen, D. Ph. D. Ch. and D. O. Translatées from the German by Charles H. Cottrell, esq. M. A. With Additions by Sam. Brich, L. L. D. - Vol. V. (London, Lonzmann.) M. Birch vient de publier, dans le dernier volume de l'édition anglaise

de l'ouvrage de M. de Bunsen JEgyptens Stelle in der Weltgeschichte , une traduction complète du Rituel funéraire, un glossaire une grammaire et une Chrestomathie égyptiennes. Les revues anglaises ont déjà rendu compte

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BIBLIOGRAPHIE. 303 de ces ouvrages et en ont fait le plus grand éloge. « La Grammaire et la Chrestomathie, lit-on dans un des articles publiés au sujet de cet ouvrage, ont une fort grande valeur, sans avoir toutefois l'importance du Diction- naire et de la traduction du Livre des morts. L'un ou l'autre de ces deux ouvrages suffirait à lui seul pour marquer une nouvelle ère dans l'his- toire de la philoligie égyptienne (The Chroniche, 24 August 1867).

Je suis loin de penser que tous les savants soient décidés à ratifier ce jugement de l'auteur anglais : quel que soit le mérite de M. Birch, son dic- tionnaire et sa grammaire ne sont point appelés à de si hautes destinées. Ce sont avant tout des livres utiles surtout pour les commençants ; ils leur épargneront bien des recherches et bien des découragemenls; ils facilite- ront l'étude et la rendront moins longue et moins rebutante qu'aupa- ravant. Jusqu'à présent, l'absence d'ouvrage où se trouvaient réunis les principaux éléments de la langue et de la grammaire égyptienne, avait nui considérablement au progrès de l'égyptologie. L'on avait bien les livres de Champollion : mais ces livres excellents pour l'époque à laquelle ils ont paru, et qui aujourd'hui encore doivent servir de base à tout tra- vail du même genre, ne peuvent qu'égarer lorsque l'on n'est pas encore assez instruit pour savoir y distinguer le vrai du faux, les parties que l'ex- périence a consacrées de celles qu'elle a fait rejeter. Il fallait donc cher- cher péniblement dans les œuvres de chaque égyptologue tous les prin- cipes et toutes les irrégularités d'unesyntaxe et d'un vocabulaire encore bien incomplets; il fallut arracher la science lambeau par lambeau, et c'était seulement au prix d'un travail long et fastidieux que l'on parvenait enfin à se faire une idée à peu près exacte du génie et des difficultés de la langue égyptienne. L'on comprend aisément combien un pareil état de choses était préjudiciable aux études : parmi les personnes qu'un goût réel ou bien une curiosité intelligente portait vers l'égyptologie, beaucoup se sont laissé rebuter dès les premiers pas par ces difficultés, bien peu ont eu le courage de les surmonter et d'aller jusqu'au bout.

Les deux ouvrages que M. Birch vient de publier sont destinés à remé- dier en partie à ces inconvénients, jusqu'au jour prochain peut-être où les rapides progrès de la science égyptologique auront rendu nécessaire la publication d'un nouveau dictionnaire et d'une nouvelle grammaire. L'ony trouve résumés et les recherches personnelles de l'auteur, et les travaux les plus récents des savants contemporains. Les grands recueils de Lepsius, de Leeinans, de Rosellini, de Champollion, de Sharpe, ont été dépouillés planche par planche; les Musées du Louvre et de Turin, les collections du Musée britannique que M. Birch connaît si bien et qu'il a tant contribué à faire connaître, tout a été mis à contribution : M. Birch a fait ce que nul égyptologue n'a fait avant lui, il nous a donné en une seule fois toutes les notes qu'il a recueillies pendant vingt-cinq années d'études et de travaux incessants. Que ces notes ne soient pas toujours parfaitement exactes, que les renvois et les indications mises par M. Birch à la suite de chaque mot soient quelquefois erronés, que la lecture de certains signes et le sens

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304 REVUE ARCHÉOLOGIQUE. des mots soient parfois douteux et aventurés, peu importe : ce sont là des erreurs que les égyptologues reconnaîtront bien vite et sauront corriger. Ce qui donne à celte publication une importance réelle et durable, c'est qu'elle fournit à la science un élément de progrès qui lui faisait défaut, et facilite une étude que le manque de livres élémentaires avait jusqu'à pré- sent rendue presque impossible.

En résumé , il me semble que ces deux ouvrages n'apprendront pas grand'chose de nouveau aux savants tels que M. de Rougé, M. Brugsch et maint autre que tout le monde connaît; mais ce qui vaut mille fois mieux, ils serviront à former de nouveaux égyptologues. C'est là, je crois, le ser- vice le plus signalé que Ton ait depuis longtemps rendu à la science; M. Birch, en se résolvant à publier son dictionnaire et sa grammaire, a une

M. G.

ERRATUM :

Dans mon article sur les Sculptures de l'Herœum ď Argos , imprimé pendant que j'étais en voyage, une note a été omise par les typographes, dans laquelle j'indiquais que, pour l'appréciation des caractères de la sculpture de Polyclète, j'avais emprunté plus d'une idée à l'excellente Vie de Phidias par M. de Ronchaud, le livre, à mon avis, où la question ait encore été le mieux traitée. Vivement contrarié de cette omission, je m'empresse de la réparer. Fr. Lenormant.

fois de plus bien mérilé des études égyptiennes.

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