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OFPPT

ROYAUME DU MAROC

MODULE N°19

INSTALLATION DE BRANCHEMENT DU CONSOMMATEUR

SECTEUR : ELECTROTECHNIQUE SPECIALITE : ÉLECTRICITÉ D’INSTALLATION NIVEAU : QUALIFICATION

ANNEE 2004

Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

RESUME THEORIQUE&

GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES

Résumé de théorie et Guide de travaux pratiques

Module 19 : INSTALLATION DE BRANCHEMENT DU CONSOMMATEUR

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Document élaboré par :

Nom et prénom EFP DR ELKORNO NAIMA CDC / Electrotechnique

Révision linguistique - - - Validation - - -



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SOMMAIRE PagePrésentation du module 6 Résumé de théorie 7 I – Introduction 8 II – Notions d’électricité 8 II.1 – Magnétisme 8 III – Caractéristiques d’un courant monophasé et d’un courant triphasé 12 III.1 – Courants monophasés 12 III.2 – Courants triphasés 14 IV – Les composants des différents types d’installation de branchement du consommateur 21 IV.1 – Matériels de branchement 21 IV.2 – Branchement du consommateur 22 V – Les normes liées à l’installation de branchement du consommateur 24 V.1 – Réglementation 24 V.2 – Normes de branchement du consommateur 29 VI – Les symboles liés à l’installation de branchement du consommateur 35 VII – Schémas et plans d’installation de branchement du consommateur 37 VII.1 – Schémas des circuits 37 VII.2 – Schémas de câblage 37 VIII – Localisation du point de raccordement 39 IX – Les mesures de protection 44 IX.1 – Protection individuelle 44 IX.2 – Protection collective 45 X – L’outillage de base et les ancrages 47 XI – Les échafaudages et les équipements de gréage 50 XII – Procédure de préparation de l’équipement, l’outillage et le matériel 50 XIII – Les techniques d’installation des panneaux de distribution et des canalisations 51 XIII.1 – Emplacement du panneau de distribution 51 XIII.2 – Installation d’un panneau de distribution 52 XIII.3 – Les étapes d’installation d’un panneau de distribution 53 XIII.4 – La technique d’installation des canalisations 55 XIV – Raccordement électrique 57 Guide de travaux pratiques 58 Exercices 59 Travaux pratiques 62 Evaluation de fin de module 65 Liste bibliographique 66



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MODULE 19 : INSTALLATION DE BRANCHEMENTS DU CONSOMMATEUR

Code : Durée : 70h

OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU DE COMPORTEMENT

COMPORTEMENT ATTENDU

Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit installer un branchement du consommateur

selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent.

CONDITIONS D’ÉVALUATION

• Travail individuel. • Avec l’aide :

- d’une personne pour le tirage des conducteurs. • À partir :

- d’un plan et d’un devis résidentiel; - de directives; - des normes en vigueur.

• À l’aide : - de l’équipement, de l’outillage et du matériel appropriés. - des manuels techniques.

CRITÈRES GÉNÉRAUX DE PERFORMANCE

• Respect des règles de santé et de sécurité. • Respect des modes d’utilisation de l’équipement et de l’outillage. • Installation conforme aux normes, au plan et au devis. • Travail soigné et propre. • Respect de l’environnement et de l’aménagement. • Respect des principes de l’ergonomie.



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OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU DE COMPORTEMENT(suite)

PRÉCISIONS SUR LE COMPORTEMENT ATTENDU

A. Interpréter le plan et utiliser le devis.

B. Planifier l’installation.

C. Prendre des mesures de sécurité.

D. Préparer l’équipement, l’outillage et le matériel.

E. Installer le panneau de distribution.

F. Installer les canalisations et tirer les conducteurs.

G. Effectuer les raccordements électriques et vérifier l’installation

H. Ranger et nettoyer.

LES CRITÈRES PARTICULIERS DE PERFORMANCE - Localisation exacte des composants. - Interprétation appropriée du devis. - Traçage adéquat du croquis de l’installation. - Choix juste de l’équipement, de l’outillage et du

matériel nécessaire. - Détermination précise du point de raccordement.

- Respect systématique des mesures de protection individuelle et collective.

- Manutention sécuritaire. - Vérification et préparation adéquates. - Installation adéquate du panneau. - Utilisation économique du matériel. - Installation adéquate des canalisations. - Respect de la technique de tirage.

- Utilisation adéquate des instruments de mesure - Vérification complète - Fonctionnement normal des circuits. - Rangement approprié et propreté des lieux.



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OBJECTIFS OPÉRATIONNELS DE SECOND NIVEAU

LE STAGIAIRE DOIT MAÎTRISER LES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE, SAVOIR-PERCEVOIR OU SAVOIR-ÊTRE JUGE PREALABLE AUX APPRENTISSAGES DIRECTEMENT REQUIS POUR L’ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE PREMIER NIVEAU, TELS QUE :

Avant d’apprendre à interpréter le plan et à utiliser le devis (A) :

1. Utiliser des plans et des devis. 2. Utiliser des notions d’électricité. 3. Distinguer les caractéristiques d’un courant monophasé et triphasé. 4. Différencier les branchements de consommation monophasés et triphasés (de type

résidentiel). 5. Reconnaître les composants des différents types d’installations de branchement de

consommation. 6. Repérer les renseignements dans les normes existantes liés à l’installation de branchements de

consommation qui sont fournis dans les tableaux, les sections, les articles et les sections, les articles et les définitions.

7. Distinguer les normes liées à l’installation d’un branchement de consommation. 8. Déterminer les principaux symboles et composants d’un plan d’installation d’un branchement

de consommation. Avant d’apprendre à planifier l’installation (B) :

9. Utiliser du matériel informatique. 10. Tracer des croquis et des schémas électriques relatifs à l’installation d’un branchement du

consommateur. 11. Énumérer les éléments permettant de localiser un point de raccordement. 12. Utiliser les notions relatives à la communication professionnelle qui sont nécessaires à

l’installation d’un branchement de consommation.

Avant d’apprendre à prendre des mesures de sécurité (C) :

13. Discerner les mesures de protection individuelle et collective applicable à l’installation d’un branchement de consommateur.

14. Utiliser l’outillage de base et les ancrages. 15. Utiliser les échafaudages et l’équipement de gréage.

Avant d’apprendre à préparer l’équipement, l’outillage et le matériel (D) :

16. Distinguer les règles de sécurité applicables à la manutention du matériel de branchement.

Avant d’apprendre à effectuer l’installation du panneau de distribution (E) :

17. Décrire les techniques d’installation du panneau de distribution.



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PRESENTATION DU MODULE Ce module permet au stagiaire d’acquérir les connaissances nécessaires à l’installation d’un panneau de distribution. Il lui permet donc d’installer un branchement du consommateur à basse tension, à partir d’un plan et d’un devis résidentiel et à l’aide de l’équipement, de l’outillage et du matériel approprié, tout en respectant les règles de santé et de sécurité et les normes en vigueur. La durée du module est 70 heures dont 22 h de Théorie, 44 h de pratique et 4 h d’évaluation.



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Module n°19: INSTALLATION DE BRANCHEMENT DU

CONSOMMATEUR

RESUME THEORIQUE



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I – Introduction : Le branchement est la liaison électrique entre le réseau existant et le disjoncteur placé à l’intérieur de l’habitation. Le branchement peut être aérien, aéro-souterrain ou souterrain. Il est préférable de choisir un branchement deux fils plutôt qu’un branchement quatre fils (triphasé), car l ’installation intérieure est plus simple et son coût est plus faible. Ajoutant à ceci le fait que les appareils électriques courants sont prévus pour une alimentation en deux fils et le coût de branchement est plus avantageux. II – Notions d’électricité : II.1 – Magnétisme : II.1.1 – Flux magnétique: Lorsqu’une surface d’aire S est placée dans un champ magnétique uniforme, d’intensité B, perpendiculairement aux lignes de champ ( voir figure 2.1) le flux magnétique traversant la surface est égal à : Φ en webers : (Wb) SB=Φ B en tesla : (T ) S en m²

Figure 2.1 : Flux à travers une surface.

Lorsque la surface n’est pas perpendiculaire au vecteur B

r, elle doit être remplacée, dans le calcul du flux,

par sa projection d’aire dans un plan perpendiculaire aux lignes de champ (figure 2.1). Le flux magnétique à travers S est alors égal à :

Φ = B S cos α



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Avec α l’angle entre la surface et sa projection ou encore, l’angle entre le vecteur Br

et la normale Nr

à la surface.

Exemple : flux à travers une bobine :

Une bobine étant placée dans un milieu magnétique, le flux total qui la traverse est égal à la somme des flux à travers chacune des spires. Si la bobine comporte N spires de même aire S et que le champ est uniforme d’intensité B, le flux magnétique à travers la bobine (voir figure 2.2) est alors égal à :

Φ = B S N cos α Avec α , l’angle entre l’axe de la bobine et le vecteur B

r.

Figure 2.2: Flux à travers une bobine.

II.1.2 – Champ magnétique produit par un courant : Un courant circulant dans un conducteur crée un champ magnétique autour de celui-ci. Ce champ magnétique est fonction de la forme du conducteur.

• Champ d’un solénoïde : Un solénoïde est une bobine dont la longueur est grande devant son diamètre. Le champ produit par un solénoïde parcouru par un courant est semblable à celui d’un aimant droit comme indiqué à la figure 2.3. A l’intérieur du solénoïde, le champ est pratiquement uniforme. Son intensité est égale à :

B = µ0 lIN

Avec N : nombre de spires de la bobine, l : longueur de la bobine en mètres, I : intensité du courant en ampères, Le coefficient µ0 : constante magnétique, est appelé perméabilité absolue. Sa valeur est :

67

0 1025,1104 −− ×≈= πµ



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Figure 2.3: Champ magnétique d’un solénoïde.

• Sens du champ magnétique : La détermination de la face Nord ou Sud d’une bobine ou d’une spire s’effectue en observant le sens du courant, comme indiqué à la figure 2.4. La face Sud est celle où le courant tourne dans le sens des aiguilles d’une montre. Il tourne en sens inverse pour la face Nord.

Figure 2.4: Pôles d’une bobine

II.1.3 – Circuit magnétique : Un circuit magnétique est constitué de matériaux ferromagnétiques qui canalisent les lignes de champ produit par une ou plusieurs bobines magnétisantes. Un circuit magnétique est fermé si la totalité du trajet des lignes de champ se fait dans un matériau ferromagnétique. Il est ouvert si une partie du trajet se fait dans l’air, cette partie est appelée entrefer (voir figure 2.5).



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Figure 2.5 : Types de circuit magnétique.

• Electro-aimant :

Un électro-aimant comporte un circuit magnétique ouvert et une ou plusieurs bobines magnétisantes. Il est utilisé :

- soit pour produire un champ magnétique de forte valeur dans les machines électriques, - soit pour exercer une force d’attraction lorsqu’une partie du circuit magnétique, l’armature, est

mobile ( figure 2.6 ). Cette dernière utilisation correspond aux électro-aimants porteurs d’appareils de levage ou à ceux de commande à distance (relais, contacteurs, sonneries, …).

Figure 2.6: Electro-aimant.



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III - Caractéristiques d’un courant monophasé et d’un courant triphasé : III.1 – Courants monophasés : Le courant monophasé est constitué par une phase et un neutre.

Figure 3.1: Courant monophasé

III.1.1 – Courant sinusoïdal :

• VALEUR INSTANTANEE L’expression mathématique d’un courant alternatif sinusoïdal est de la forme :

tIi ωsinˆ= I : valeur maximale de l’intensité en ampères : (A), ω : pulsation en radians par seconde : (rad/s), ω t : phase de la tension à l’instant t, La figure 3.2 représente une tension alternative sinusoïdale. La courbe obtenue est une sinusoïde.

Figure 3.2: Représentation de i = I sin ω t.

• PULSATION

La période de la fonction sinus est 2 π . Au bout d’une période T, il faut que :

πω 2=T



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ω en radians par seconde

Soit : Tπω 2

= T en secondes.

L’unité de pulsation est le radian par seconde (rad/s). La période étant l’inverse de la fréquence, on peut écrire : ω en radians par seconde fπω 2= f en hertz En France, la fréquence du réseau EDF étant 50 Hz la pulsation est :

srad /314100 ≈= πω

• VALEUR MOYENNE La valeur moyenne d’une tension alternative est nulle.

• VALEUR EFFICACE La valeur efficace d’une grandeur sinusoïdale est égale au quotient de sa valeur maximale par 2 .

2UU =

2II =

En pratique, les grandeurs u et i d’un courant sont définies par leurs valeurs efficaces. Ainsi, une tension du réseau de 220 V signifie que sa valeur efficace est 220 V. Sa valeur maximale est :

.3112220ˆ VU ≈= L’expression d’une tension sinusoïdale peut s’écrire indifféremment :

tUu ωsinˆ= ou tUu ωsin2= en remplaçant U par 2U . Les multimètres en position courant alternatif indiquent la valeur efficace des tensions et courants alternatifs sinusoïdaux.



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III.2 – Courants triphasés : III.2.1 – Tensions triphasées : Une ligne de distribution triphasée comporte quatre conducteurs (figure 3.3) :

- les trois premiers, les fils de phases, sont numérotés 1, 2 et 3, - le quatrième, le fil neutre est repéré par la lettre N.

Figure 3.3 : Distribution triphasée.

• TENSIONS SIMPLES Les tensions simples sont les tensions entre chaque fil de phase et le neutre. Elles sont notées v1 ; v2 ; v3. Dans un système triphasé équilibré, les tensions simples sont sinusoïdales :

- de même fréquence, - de même valeur efficace notée V,

- déphasées de 120° (3

2 π rad) les unes par rapport aux autres,

La figure 3.4 représente ces trois tensions.

Figure 3.4 : Tensions simples triphasées. La représentation de Fresnel de la figure 3.5 montre les trois vecteurs déphasés de 120°. Par construction :

0321

rrrr=++ vvv



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Soit à chaque instant, la somme des tensions simples est nulle.

v1 + v2 + v3 = 0

Figure 3.5 : Représentation de Fresnel des tensions simples.

• TENSIONS COMPOSEES Les tensions composées sont les tensions entre deux phases. Elles sont notées u12 ; u23 et u31 (figure 3.6). D’après la loi des mailles, ces tensions sont telles que :

u12 = v1 – v2 u23 = v2 – v3 u31 = v3 – v1

Les trois tensions composées comme les tensions simples sont sinusoïdales :

- de même fréquence ; - de même valeur efficace notée U, - déphasées de 120° les unes par rapport aux autres. - Leur représentation est analogue à celle de la figure 3.5.

• RELATION ENTRE TENSIONS SIMPLES ET COMPOSEES

A la figure 3.6 sont représentées les deux types de tensions.

Figure 3.6 : Tensions simples et composées.



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Comme indiqué par le triangle O A B de la figure 3.7 :

2330cos AOAOIA =°=

Soit 32 AOIABA == D’où 3VU =

Dans le réseau de distribution EDF : V = 220 V U = 380 V = 220 3

Figure 3.7: Relation entre U et V. III.2.2 – Couplage de récepteurs en triphasé : Une ligne triphasée peut alimenter deux types de récepteurs :

• Des récepteurs monophasés branchés entre phase et neutre lorsqu’ils sont de faible puissance ou entre deux phases lorsque leur puissance est plus importante.

• Des récepteurs triphasés constitués de trois récepteurs monophasés identiques fonctionnant ensemble. C’est le cas des moteurs d’une certaine puissance. Les éléments monophasés constituant le récepteur peuvent alors fonctionner soit sur la tension simple (montage en étoile) soit sur la tension composée (montage en triangle).

• MONTAGE ETOILE

Dans un montage étoile, chaque dipôle récepteur est branché entre le neutre et une phase (figure 3.8).

Figure 3.8: Les représentations du montage étoile.



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Quel que soit le récepteur, chaque dipôle est soumis à une tension simple de valeur efficace V. Le courant dans le fil neutre iN est à chaque instant la somme des courants dans les fils de phase :

iN = i1 + i2 + i3

• RÉCEPTEUR SYMÉTRIQUE Lorsque le récepteur est symétrique, c’est-à-dire lorsque les impédances des dipôles qui le constituent sont égales, les courants i1, i2 et i3 ont:

- la même valeur efficace I ; - le même déphasage ϕ par rapport aux tensions simples v1, v2 et v3.

D’après la construction de la figure 3.9, on peut en déduire que : i1 + i2 + i3 = 0

Le courant dans le fil neutre est nul : iN = 0

Ainsi pour un montage étoile symétrique, dans le cas d’un moteur triphasé par exemple, le fil neutre peut être supprimé et le récepteur alimenté par les trois fils de phase seulement.

Figure 3.9 : Courants dans un récepteur étoile symétrique.

• RECEPTEUR DISSYMETRIQUE Lorsque les dipôles constituant le récepteur ne sont plus identiques, les courants dans chaque fil de phase sont différents. Leur somme n’est plus nulle et un courant circule dans le fil neutre, l’installation est déséquilibrée. La détermination de ce courant peut se faire graphiquement. Dans une installation déséquilibrée, le fil neutre ne peut pas être supprimé. C’est le cas des installations domestiques alimentées en triphasé 220 V/380 V. Les appareils monophasés fonctionnant sous 220 V sont répartis entre le neutre et un fil de phase (figure 3.10). Ils sont répartis pour qu’à pleine charge, les courants dans chaque fil de phase aient sensiblement la même intensité. Cependant, en fonctionnement partiel, une installation domestique est toujours déséquilibrée et il faut éviter toute coupure, même accidentelle du neutre. Ce conducteur ne doit jamais comporter de fusible.



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Figure 3.10 : Installation domestique triphasée.

• MONTAGE TRIANGLE Dans un montage triangle, chaque dipôle récepteur est branché entre deux fils de phase (figure 3.11).

Figure 3.11 : Deux représentations du montage triangle. Dans le montage triangle, le fil neutre n’est pas utilisé. Chaque dipôle est soumis à une tension composée de valeur efficace U. Les courants dans chaque fil de phase sont notés i1, i2 et i3 comme dans le montage étoile. Les courants dans les dipôles récepteurs sont notés j12, j23, j31. La loi des nœuds permet d’écrire :

i1 = j12 –j31 i2 = j23 –j12 i3 = j31 – j23

D’où, à chaque instant, la somme des courants dans les trios fils de phase est nulle: i1 + i2 + i3 =0



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Lorsque le récepteur est symétrique, par exemple dans le cas d’un moteur triphasé, les courants j12, j23 et j31 ont:

- même valeur efficace notée J ; - même déphasage par rapport aux tensions composées.

La représentation de Fresnel de ces courants se déduit du triangle des tensions composées comme indiqué à la figure 3.12

Figure 3.12 : Courants dans un récepteur symétrique. La représentation des trois vecteurs J

r à la même origine (figure 3.13) montre que les trois courants

forment un système équilibré tel que : j12 + j23 + j31 = 0

Figure 3.13: Courants dans un montage triangle équilibré. De la représentation de la figure 3.13, on peut déduire que les courants i1, i2 et i3 dans les fils de phase ont la même valeur efficace. Cette valeur efficace est égale à :

3JI = La démonstration de cette relation est la même que celle entre tension simple et tension composée.



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III.2.3 – Puissances en triphasé équilibré : Dans un récepteur alimenté en triphasé équilibré, quel que soit son montage, chaque dipôle consomme une puissance active (P1 ; P2 ; P3) et une puissance réactive (Q1 ; Q2 ; Q3).

• La puissance active totale est la somme des puissances actives, soit : ϕcos3321 IUPPPP =++=

• La puissance réactive totale est la somme des puissances réactives, soit :

ϕsin3321 IUQQQQ =++=

Lorsque le récepteur est symétrique, les dipôles qui le constituent absorbent les mêmes puissances : P1 = P2 = P3 Q1 = Q2 = Q3

Comme en monophasé, la puissance apparente est égale à :

IUQPS 322 =+= Et le facteur de puissance :

SP

=ϕcos



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IV - Les composants des différents types d’installations de branchement de consommateur :

Dans l’exemple suivant on représente les différents composants d’une installation de branchement de consommateur.

Figure 4.1 : Exemple de schéma d’une canalisation collective en conducteurs ou câbles isolés. IV.1 - Matériels de branchement : Les appareils de contrôle et de protection (coupe-circuit principal individuel, compteurs, disjoncteur ou interrupteur général) sont installés sur un ou plusieurs panneaux. Lorsqu’il y a plusieurs panneaux, ceux-ci sont désignés, suivant les appareils qu’ils portent, par les termes : panneau de coupe-circuit, panneau de comptage ou panneau de commande. L’ensemble est généralement désigné sous le terme de « tableau de contrôle ». Dans certains cas, la disposition des locaux, les conditions d’occupation des lieux, conduisent à séparer complètement les panneaux de coupe-circuit, de comptage et de commande. C’est le cas des dérivations individuelles où le compteur est placé dans la gaine ou dans un local de comptage et l’appareil général de commande et de protection chez l’abonné. La dérivation individuelle s’étend par éléments fractionnés de canalisation, jusqu’aux bornes de sortie de l’appareil général de commande et de protection (appareil posé sur le panneau de commande).



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IV.2 - Branchement du consommateur : Le branchement du consommateur est toute la partie de l’installation du consommateur comprise entre le coffret de branchement et les conducteurs du distributeur d’électricité. Il inclut donc isolateurs, supports, canalisations.

a) Coffret de branchement. Le coffret de branchement est une boîte ou une armoire en métal, construite de façon à pouvoir être mise sous clef ou scellé, contenant les fusibles et l’interrupteur de branchement ou un disjoncteur. Sa construction permet de manipuler cet interrupteur ou disjoncteur de l’extérieur de la boîte.

Figure 4.2 : Coffret de branchement.

b) Appareillage de mesure. L’appareillage de mesure comprend le kilowattheure.

c) Panneau.

Le panneau comprend un groupement de barres de connexions, de dispositifs de protection contre les surcharges et d’appareils de coupure, installés dans un coffret pour former un tout. Le panneau contient des disjoncteurs ou des fusibles permettant d’alimenter et de protéger les conducteurs des circuits de dérivation. Le calibre des disjoncteurs ou des fusibles permettant d’alimenter et de protéger les conducteurs des circuits de dérivation. Le calibre des disjoncteurs ou des fusibles dépend donc de la grosseur du conducteur du circuit de dérivation selon les normes du Code. Certains centres de distribution alimentés à 600 V possèdent une section (ou panneau) contenant un transformateur de 600 V/120-240 V pour l’éclairage et l’alimentation des prises de courant. Dans les grandes installations, on utilise des panneaux de distribution secondaires, parsemés à l’intérieur du bâtiment et alimentés par une artère provenant du panneau principal. Ils permettent une



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économie de fil et facilitent le débranchement en cas de panne locale. Certains panneaux secondaires alimentés à 600 V contiennent des transformateurs pour fournir une tension locale de 120/240 V. cette méthode permet de réduire la grosseur du fil d’alimentation tout en améliorant la régulation – avantages importants lorsque le panneau secondaire est loin du panneau principal.

d) Circuits de dérivation.

Un circuit de dérivation est un circuit situé au-delà des derniers dispositifs de protection à maximum d’intensité. Lorsque les circuits sont cachés derrière les murs, comme dans les maisons, on peut utiliser des conducteurs sous gaine non métallique. Par contre, lorsque les conducteurs sont fixés en surface, on doit les protéger par une canalisation appropriée : conduit métallique, moulure, etc. Pour les circuits de dérivation à courant élevé (600 A à 6 000 A), on utilise des barres omnibus qui sont enfermées dans une canalisation métallique. Comme on a accès aux barres sur toute leur longueur, cette méthode de distribution « à fiches » est particulièrement utile lorsque l’on prévoit des sorties à divers points du parcours. Tous les circuits de dérivation contiennent un conducteur servant de mise à la terre. C’est ainsi que les câbles sous gaine non métallique utilisés dans les maisons renferment un conducteur nu en plus de ceux servant à transporter l’énergie. Ce conducteur nu est raccordé au panneau de distribution est lui-même raccordé à une électrode de terre. La figure 4.3 représente les principaux composants de l’installation électrique d’un branchement consommateur :

Figure 4.3 : Eléments principaux de l’installation électrique d’un branchement consommateur



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V - Les normes liées à l’installation de branchement de consommateur : Les renseignements dans les normes existantes liés à l’installation de branchement de consommateur sont résumés comme suit : V.1 – Réglementation :

L’installation électrique intérieure d’un local à usage d’habitation doit être en conformité avec la norme NF C 15 100. Ce texte donne des renseignements qui sont indispensables pour réaliser des schémas corrects.

a. Origine de l’installation intérieure :

Elle commence aux bornes « aval » de l’appareil général de commande et de protection (disjoncteur de branchement), et comprend l’ensemble des conducteurs et des appareils nécessaires à la distribution de l’énergie électrique.

b. Division de l’installation intérieure :

Elle est décomposée en plusieurs circuits terminaux qui sont protégés contre les surcharges et les courts circuits. Cette séparation, qui s’effectue au tableau de répartition des circuits, permet d’une part, de ne mettre hors tension qu’une partie de l’installation en cas d’incident et d’autre part, de rendre plus commode le dépannage et la recherche de défaut.

c. Les circuits terminaux : • Types de circuits terminaux :

Chaque circuit est désigné en fonction des récepteurs qu’il alimente. Une installation électrique intérieure comporte toujours plusieurs circuits dénommés :

- Foyer lumineux (et prises commandées par interrupteur). - Prises de courant. - Machine à laver le linge ou lave linge. - Machine à laver la vaisselle ou lave vaisselle. - Chauffe-eau. - Appareil de cuisson. - Ventilation mécanique contrôlée (V.M.C.). - Chauffage.

• Nombre de circuits terminaux :

Le nombre de circuits d’une installation électrique intérieure dépend essentiellement du nombre de

pièces principales du logement.

• Protection des circuits terminaux :

Son rôle essentiel est d’ouvrir le circuit en cas de surcharges ou plus particulièrement en cas de court-circuit. Il existe deux types de protections qui se nomment fusible et disjoncteur divisionnaire.



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Le choix de leur calibre (courant nominal maximal du fusible ou courant nominal du disjoncteur divisionnaire) dépend de la section des conducteurs à protéger. Les tableaux suivants donnent la valeur des protections à installer en fonction de la section des conducteurs.

Section des conducteurs mm² 1,5 2,5 4 6 Calibre du fusible A 10 20 25 32

Tableau 1 : Cas de protection par fusible

Remarque : Les fusibles sont toujours installés sur les phases car le neutre ne doit jamais être interrompu en fonctionnement. (Explication : sur le réseau triphasé, en cas de coupure de neutre, les tensions entre phases et neutre coupé deviendraient déséquilibrées et risqueraient d’atteindre des valeurs dangereuses pour le matériel).

Section des conducteurs mm² 1,5 2,5 4 6 Courant nominal du disjoncteur A 15 20 32 38

Tableau 2 : Cas de protection par un disjoncteur divisionnaire

d. Conducteurs : • Circuits monophasés :

Chaque circuit monophasé possède trois conducteurs appelés :

- phase (L1) - neutre (N) - conducteur de protection (PE)

Remarque : A cette règle générale, il existe deux exceptions :

- Dans les locaux considérés secs tels que chambre, séjour, escalier, le circuit foyer lumineux ne peut comporter que deux conducteurs (phase et neutre) ; une cuisine, une salle d’eau est un local humide : il faut donc utiliser trois conducteurs.

- Dans les locaux considérés secs à loi isolant, le circuit « prises de courant » ne peut comporter que deux conducteurs (phase et neutre). Dans ce cas, les socles des prises de courant ne possèdent que deux pôles.



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• Circuits triphasés :

Chaque circuit triphasé possède cinq conducteurs appelés : - phase (L1, L2, L3) - neutre (N) - conducteur de protection (PE)

e. Branchement B.T :

• Câbles :

- Constitution : Ils sont constitués de conducteurs en Aluminium isolés assemblés en faisceau.

- Repérage : Les conducteurs des faisceaux sont repérés comme indiqué ci-dessous :

- Phase une : 1 - Phase deux : 2 - Phase trois : 3 - Le neutre porte le chiffre 4 ou la lettre N et parfois aucune indication.

Sections en mm² Intensité admissible en A Masse L. en Kg / Km

2 X 16 2 X 25

54 76

160 220

4 X 16 4 X 25

48 68

320 440

Tableau 3 : Sections normalisées et caractéristiques :

• Canalisation et section des câbles :

- Type de câbles les plus utilisés :

Pour les branchements individuels souterrains et aéro-souterrains : U 1 000 R 02 V ; N1-XDVA de sections ≤ 50 mm² ;

Pour les branchements collectifs souterrains, les liaisons aéro-souterraines des postes HT/BT :

N1-SDVA de sections ≤ 50 mm² ; U 1 000 R 02 V pour les liaisons souterraines privées des postes HT/BT ;

Pour les colonnes montantes d’immeubles, les dérivations individuelles : U 1 000 R 02 V ;

U 1 000 RGPFV ; séries H07 V-U et A 05 VV-U.



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- Nature de l’âme Cuivre ou aluminium pour les canalisations de branchement. Cuivre pour les dérivations individuelles. Sections minimales et longueurs maximales des câbles d’un branchement individuel ou d’une dérivation individuelle. (voir les tableaux suivants)

SECTION NOMINALE DES CONDUCTEURS (en mm²) En cuivre En aluminium

COURANT NOMINAL DU DISJONCTEUR

(A)

Enveloppe isolante en p.v.c.

Enveloppe isolante en matière de la

catégorie R

Enveloppe isolante en p.v.c.

Enveloppe isolante en matière de la

catégorie R 30 45 60 90

10 10 16 25

10 10 10 16

16 16 25 35

16 16 16 35

Tableau 4

COURANT NOMINAL DU DISJONCTEUR

LONGUEUR SIMPLE MAXIMALE EN METRE D’UN BRANCHEMENT MONOPHASE 200 V POUR LES SECTIONS MINIMALES SUIVANTES DES

CONDUCTEURS (chute de tension de 1 %)

10 mm² 16 mm² 25 mm² (A) 6 mm² (Cu) (Cu) (AI) (Cu) (AI) (Cu) (AI)

35 mm² (AI)

30 45 60 90

11 19 12 8*

12 32 20 14 9*

19 12 8*

50 33 24 15

31 20 14 9*

44 28 21 13

* Conducteurs isolés au PRC seulement.

Tableau 5

Ces longueurs sont valables pour un branchement polyphasé 220/380 V.

Remarques générales

- L’installation électrique intérieure possédant une alimentation générale monophasée est la plus couramment utilisée. En cas d’alimentation générale triphasée, le type des appareils récepteurs (monophasés ou triphasés) détermine les circuits terminaux à trois ou cinq conducteurs.

- Tous les conducteurs d’un même circuit (phases, neutre, conducteur de protection) doivent être capables de supporter le courant maximal ; c’est pourquoi leurs sections sont d’une part identiques et d’autre part constantes (aucun changement de section n’est autorisé). Pour le circuit chauffage seulement, il est admis de changer la section des conducteurs à partir d’une boîte de dérivation en tenant compte de la puissance des récepteurs.



OFPPT / DRIF 28

Le tableau suivant représente les sections de conducteurs en fonction des circuits terminaux et de l’alimentation monophasée ou triphasée.

Sections des conducteurs Alimentation

Circuits alimentés en 230/400 V

monophasée triphasée Foyer lumineux Prise commandée par interrupteur Chauffage (puissance des récepteurs inférieure à 2 200 W) Ventilation mécanique contrôlée

1,5 mm²

- -

1,5 mm² -

Prises de courant « confort » Lave linge (suivant sa puissance) Lave vaisselle Chauffe-eau Chauffage (puissance des récepteurs inférieure à 4 400 W)

2,5 mm²

- - -

1,5 mm² 1,5 mm²

Lave linge (suivant sa puissance) Chauffage (puissance des récepteurs inférieure à 5 500 W)

4 mm² 2,5 mm²

Appareil de cuisson Chauffage (puissance des récepteurs inférieure à 7 000 W)

6 mm² 2,5 mm²

Tableau 6

• Coupure des circuits terminaux :

Chaque circuit terminal doit pouvoir être séparé de la source d’alimentation par un système prévu

à cet effet.

- sur un circuit monophasé : Si le dispositif de sectionnement est unipolaire, il doit comporter :

• un coupe circuit à fusible ou un disjoncteur unipolaire installé sur la phase ; • un coupe circuit de neutre installé sur le neutre.

Si le dispositif de sectionnement est bipolaire, il doit comporter : • soit un disjoncteur bipolaire à un pôle protégé ; • soit un coupe circuit bipolaire à un pôle protégé. - sur un circuit triphasé :

Le dispositif de sectionnement doit être tétrapolaire ; il s’agit de disjoncteur ou de coupe circuit à trois pôles protégés.



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V.2 - Normes de branchement de consommateur : L’installation électrique intérieure d’un local à usage d’habitation doit être en conformité avec la norme NFC 15 100.

V.2.1 - Types de branchement : Un branchement, individuel ou collectif, est un ensemble de canalisations de première catégorie qui a pour objet d’amener le courant du réseau à l’intérieur des propriétés desservies. Il peut être :

• Aérien ; • Aéro-souterrain ; • Souterrain.

Il comprend : • Une liaison avec le réseau ; • Une canalisation de branchement du réseau au coupe-circuit ; • Une dérivation individuelle du coupe-circuit au disjoncteur (voir figure 5.1).

Pour les branchements collectifs il faut distinguer en plus : • Les colonnes montantes ; • Les tronçons communs (voir figure 5.2).

Figure 5.1 : branchement individuel



OFPPT / DRIF 30

Figure 5.2 : branchement collectif

1- Origine de branchement 1- Coupe circuit principal collectif 2- Coupe circuit individuel 3- Compteur 4- Disjoncteur d’abonné

• Conditions de pose :

- Toutes les pièces qui sont en contact avec les câbles torsadés doivent être en matière plastique. - Une distance minimale de 0,05 m sera laissée entre le câble et toutes parties métalliques. - Le câble de branchement doit-être le plus court possible. - La distance au-dessous des ouvertures sera au minimum de 0,50 m. - La hauteur des conducteurs au-dessus du sol est au minimum de 2,50 m à moins que ne soit

prévue une protection.

• Branchements tendus sur poteaux : En l’absence de nécessités locales particulières, le point le plus bas des câbles torsadés de 1ère cat à 40°C sans vent est fixé à :

- 4,5 m en distribution rurale et semi rurale. - 6 m à la traversée des voies ouvertes à la circulation.

• Branchements poses sur façade :

L’écartement entre supports est de 0,70 m pour les tronçons verticaux et de 0,50 pour les tronçons horizontaux fixés dans la maçonnerie et assurant un écartement de 0,01 m entre le mur et le faisceau.



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• Voisinage des lignes : La distance entre les lignes de distribution en câbles torsadés B.T et les lignes de télécommunication doit être :

- Supérieure ou égale à 0,50 m dans les portées aériennes nues. - Supérieure ou égale à 0,30 m dans les portées aériennes isolées. - Supérieure ou égale à 0,10 m dans les portées sur façade isolés.

La distance entre les lignes de distribution en câbles torsadés B.T

- Supérieure ou égale à 2 m pour les croisements. - Supérieure ou égale à 1 m pour les alignements.

• Traversées :

- L’angle des traversées des branchements par rapport à la voie publique doit être supérieur ou

égal à 30°.

• Branchement Aéro-souterrains : ( voir figure 5.3 )



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Figure 5.3 : Branchement aéro-souterrains



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Réglementation : Sur plombs : (voir figure 5.4 )

Figure 5.4 : Réglementation surplombs



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V.2.2 - Coffret de comptage B.T :

• Rôle : - Il renferme les appareils de protection et de comptage. - Il facilite l’exploitation pour le service de distribution en permettant, tous les relevés et

interventions nécessaires. - Il comporte :

1- Un dispositif de protection (fusibles type AD 15,30 ou 60 A) chargé de limiter le courant souscrit et d’assurer la protection des réseaux de distribution contre les courts-circuits.

2- Un compteur d’énergie électrique.

• Conditions de pose : - Les tableaux de contrôle doivent être facilement accessibles. - Les appareils de contrôle et de protection doivent être disposés à une hauteur comprise entre 1,15 m et 1,80 m. - Interdiction de placer les tableaux dans les locaux présentant des dangers d’incidents ou

d’explosions. - Les tableaux doivent être plombables. - La protection doit être différentielle (500 mA).

De plus, quelque soit l’emplacement du tableau de contrôle, les disjoncteurs doivent toujours se

trouver dans un local à l’usage exclusif de l’abonné.

• Types de coffrets : La cuve peut être livrée en deux versions Avec une planchette vissée aux quatre angles dans le fond de l’enveloppe ou des rails pour la fixation du compteur et des coupes circuits. (Les entrées et sorties des câbles sont prédéfonçables).

1- Coffret monophasé jusqu’à 60 A. 2- Coffret triphasé jusqu’à 60 A.

Pour ces deux versions, la porte se ferme par un système d’accrochage sans charnière à sa partie

supérieure et maintenue fermée en partie basse par une vis de sécurité plombable à trois encoches.



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VI - Les symboles liés à l’installation de branchement de consommateur : Les principaux symboles d’un plan d’installation d’un branchement de consommateur à basse tension sont les suivants :

• Normalisation :

Ce chapitre est tiré des normes NFC 03202, NFC 03203, NFC 03204, NFC 03206, NFC 03207, NFC 03208, NFC 03211.

Alimentation

Remarque : Symbole d’un élément de pile ou batterie d’accumulateur :

- Le trait long représente la polarité positive, - Le trait court représente la polarité négative.

Appareils de protection



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Appareils de mesure

Appareils de connexion



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VII – Schémas et plans d’installation de branchement de consommateur : VII.1 - Schéma des circuits : (schéma de principe) C’est un schéma explicatif qui doit :

- Faire comprendre en détail le fonctionnement ; - Fournir les bases d’établissement des schémas de câblage ; - Faciliter le dépannage et l’entretien de l’installation ou de l’une de ses parties dont il représente

par des symboles, les connexions électriques et les autres liaisons qui interviennent dans son fonctionnement.

VII.2 - Schéma de câblage : Le schéma de câblage est un schéma de réalisation, il est destiné à guider la réalisation et la vérification des connexions d’une installation. Son tracé doit tenir compte de la disposition naturelle des différents composants.

Schéma général de distribution : Toute installation électrique doit obligatoirement faire l’objet d’un schéma qui indique :

- le type de conducteurs ; - le nombre de conducteurs par circuit ; - la section des conducteurs ; - le type du dispositif de protection des circuits ; - la valeur nominale ou de réglage de cette protection ;

Exemple d’un schéma général de distribution d’un logement comprenant cinq pièces principales alimenté par un réseau monophasé (Voir figure 7.1)



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Figure 7.1 : Schéma général de distribution Légende : F1 : fusible de protection « accompagnement disjoncteur » P1 : compteur actif monophasé Q1 : disjoncteur monophasé différentiel Q2 : interrupteur général de chauffage.



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VIII - Localisation du point de raccordement :

• Branchement sur potelet : ( voir figure 8.1 )

Figure 8.1 : Branchement sur potelet



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• Branchement tendu sur façade: ( voir figure 8.2 )

Figure 8.2 : Branchement tendu sur façade



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• Branchement aérien :( voir figure 8.3 )

Figure 8.3 : Branchement aérien



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• Branchement tendu : ( voir figure 8.4 )

Figure 8.4 : Branchement tendu



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• Branchement posé :( voir figure 8.5 )

Figure 8.5 :Branchement posé



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IX - Les mesures de protection : IX.1 - Protection individuelle :

• Protection temporaire :

Protection des mains : Le gant constitue l’outil de protection individuelle de première importance. Il est l’objet de la Norme NFC 18-415 ( voir tableau 1).

Caractéristiques Constitution Type I Type II Type III Type IV Couleur de la bande ou de la marque sur manchette …………

Orange Vert Rouge vif Jaune citron

Epaisseur maximale …… (mm) ordinaire garni textile

tramé

1,1 1,3 1,6

1,1 1,3

1,9 2,3

Tension d’épreuve lors des essais de réception ……… (V)

ordinaire garni textile

tramé

2 500 2 500 2 500

5 000 5 000

20 000 30 000

Conditions d’utilisation : a) pour interventions directes sur les installations de tension inférieure à ……………….. (V) b) gants de manœuvre HT : tension des installations …. (V) c) toutes autres interventions ….

ordinaire

garni textile tramé

ordinaire ordinaire

tramé

V = 430 (2) V = 430 (2) V = 430 (2)

……….….

suivant mode

opératoire

V = 1 100 (2) V = 1 100 (2)

………….. suivant

mode opératoire

1 100 < V < 25 500

V > 25 500

(1) D’après la norme NFC 18-415 (2) Les valeurs ci-dessus sont portées respectivement à 600 et 1 600 V en courant continu.

Tableau 1 : Caractéristiques des gants isolants pour électricien (1)

Protection des yeux :

A l’aide de lunettes :

- pour toute manœuvre d’appareils de sectionnement ou de coupure en HT et BT, - pour des travaux sous tension (filerie des relais, comptages, etc), - chaque fois qu’il y a risque d’arc électrique, de projection de vapeur ou de particules de matières.

Ces lunettes doivent être conformes aux Normes S 77.100 à S 77.105.

• Protection obligatoire

Protection de la tête Protection par un casque pour tous travaux situés dans un plan au dessus de l’opérateur (casque isolant pour travaux sous tension).



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Protection des pieds Peut être assurée par des chaussures, sur chaussures ou bottes isolantes, soit par l’intermédiaire de tabourets ou de tapis isolants (nécessaires en cas de manœuvres chaque fois que l’équipotentialité du sol environnant n’est pas réalisée, norme NFC 18-420). IX.2 - Protections collectives: Elles sont de deux types : celles à caractère permanent, celles à caractère temporaire (pendant les travaux ou interventions).

1- Installation d’un éclairage adéquat pour l’exécution des travaux ;

2- L’ouverture des coupe-circuit avant de raccorder les conducteurs à la source d’alimentation ;

3- Le cadenassage des boîtes de distribution électrique pour s’assurer que personne ne peut

rétablir le courant pendant que l’on procède à une installation ou un raccordement. C’est la condamnation d’un appareil à l’aide d’un cadenas individuel ;

4- Le contrôle préventif de l’état de mise hors tension, doit être effectué sur chacun des

conducteurs actifs, y compris le neutre ;

5- L’installation de cônes de couleur voyante autour d’une zone de travail ce qui permet d’identifier et de délimiter le lieu de travail.

- Consignation : suite d’opérations conduisant à la mise hors tension d’une installation ou d’un

équipement en vue d’y effectuer des travaux ou des interventions en toute sécurité. - Zone protégée : partie consignée d’une installation ou d’un équipement, permettant la création

d’une ou plusieurs zones de travail. - Zone de travail : zone située à l’intérieur de la zone protégée et affectée, par la personne dirigeant

les travaux, au personnel de son équipe. - Voisinage : (de pièces nues sous tension), l’une des zones suivantes, dont les limites de distances

varient suivant la tension de l’installation (risque de contact ou d’amorçage) : • distance de tension, • distance de garde, • distance minimale d’approche, • au voisinage.

- Les disques d’interdiction à couleur de fond noir avec symbole blanc, cercle et barre transversale rongés ;

- Les triangles d’avertissement ayant une couleur de base jaune et une couleur complémentaire noire signalant la présence d’un danger éventuel ;

- Utilisation de ruban de délimitation ; ( voir figure 9.1 )



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Figure 9.1 : Consignation

- L’installation de panneaux d’affichage pour indiquer les sources de dangers de nature électrique. ( voir figure 9.2 )

Figure 9.2 : Panneaux d’affichage



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X - L’outillage de base et les ancrages : L’outillage de base et des ancrages sont les suivants :

- Pinces d’ancrage PA 6 à 25 mm - Renvoi d’angle RA 25 - Boulon d’ancrage BQC - Tige d’ancrage TQC - Patte d’ancrage PA 69 - Crochet Isolant - Potelet (tube + pattes brides) - Câble et Connecteurs - Colliers et Chevilles

• Accessoires de branchements : ( voir figure 10.1 )



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Figure 10.1 : Accessoires de branchements



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Ancrage sur potelet : ( voir figure 10.2 )

Figure 10.2 : Ancrage sur potelet



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XI - les échafaudages et les équipements de gréage : Un échafaudage est une construction provisoire qui doit permettre d’effectuer, sans risque et de manière aisée, des travaux d’entretien, de construction et de réparation. La sécurité d’un échafaudage repose sur la solidité du matériel lui-même (sécurité passive). Elle est déterminée par un bon montage, un bon ancrage et une bonne vérification (sécurité active). Un échafaudage doit être calculé en fonction des charges et contraintes dépendant du travail sans oublier l’influence des conditions atmosphériques. Les planchers d’échafaudages ou les plates-formes doivent

- être suffisamment résistants - être jointifs - avoir des planches qui ne peuvent basculer

Les échafaudages doivent être vérifiés régulièrement par des personnes compétentes. XII - Procédure de préparation de l’équipement, l’outillage et le matériel :

La procédure à suivre pour préparer l’équipement, l’outillage et le matériel est la suivante:

• Communiquer adéquatement pour l’organisation de la manutention, de l’entretien et des vérifications :

- Choix d’un chef de manœuvre, selon la situation ; - Organisation de la manutention ; - Détermination d’un parcours ; - Distribution des responsabilités.

• Vérifier l’outillage :

- Le bon fonctionnement des guides de sécurité ; - L’état des cordons d’alimentation des outils électriques ; - L’état général de fonctionnement ; - L’état des piles des instruments.

• Entretenir les outils manuels :

- Aiguisage ; - Changement des lames ; - Lubrification.

• Préparer l’équipement, l’outillage et le matériel :

- Assembler les accessoires aux outils ; - Installer des extensions de câblage pour alimenter les outils électriques ; - Installer les échafaudages, escabeaux ou échelles, selon les besoins.



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XIII - Les techniques d’installation des panneaux de distribution et des canalisations: XIII.1 - Emplacement du panneau de distribution : L’emplacement des appareils de contrôle et de protection est déterminé par le service de distribution, en accord avec l’abonné ; il doit en tout cas répondre aux conditions suivantes : Ces appareils doivent être facilement accessibles aux agents du service de distribution chargés de relever les chiffres de consommation et de procéder aux vérifications. Il n’est pas admis de placer des appareils dans un local poussiéreux, humide ou mouillé, en un endroit à l’extérieur et à découvert, dans un local présentant des dangers d’incendie ou d’explosion, dans un local très conducteur ou dans un local contenant des vapeurs corrosives. De même, on ne doit pas placer un tel appareil à proximité d’un compteur de gaz, au voisinage d’un évier, d’une baignoire ou d’un poste d’eau, à proximité d’un appareil de cuisson ou de chauffage. Il ne faut pas placer les appareils de contrôle et de protection dans une chambre à coucher, une salle d’eau, des lieux d’aisance, une cabine téléphonique, un laboratoire de photographie et plus généralement dans un local où la venue inopinée d’un agent du service de distribution est susceptible de causer une gêne à l’abonné qui pourrait en prendre prétexte pour demander l’ajournement de la visite de l’agent.

Il est interdit de placer un tel appareil par exemple au voisinage immédiat d’une trappe ou trémie, d’une descente d’escalier, d’appareils en mouvement, sous un comptoir, en raison des dangers auxquels seraient exposés les agents du service de distribution lors des opérations d’entretien et de réglage. Les appareils de contrôle et de protection doivent se trouver dans un endroit pourvu d’un éclairage suffisant pour permettre aux agents du service de distribution d’effectuer convenablement leurs travaux. La paroi sur laquelle est fixé un appareil ne doit pas être exposée aux vibrations ; elle doit être constituée de préférence par un gros mur. Dans le cas d’une cloison, des dispositions doivent être prévues pour assurer la rigidité de la cloison à l’endroit où est fixe l’appareil. S’il y a lieu, il est apposé des butées fixées à demeure, limitant l’ouverture des portes et fenêtres voisines. Les disjoncteurs ou interrupteurs doivent être posés de manière que leur organe de manœuvre soit à une hauteur au-dessus du sol ne dépassant pas 1,80 m mais d’au moins 1,15 m et dans une situation permettant leur manœuvre immédiate, et de préférence à proximité de l’accès au local. Les compteurs doivent être posés de manière que les cadrans de lecture soient à une hauteur au-dessus du sol de 1,65 m. dans le cas où il ne serait pas possible de respecter cette règle, les cadrans sont admis à une hauteur comprise entre 0,70 m et 1,80 m en gaine, en local de comptage ou en coffret extérieur et à une hauteur comprise entre 1,15 m et 1,80 m dans les locaux des abonnés. En outre, ces appareils doivent être disposés de façon qu’il existe entre eux, ou entre l’un et une paroi latérale voisine, un espace libre d’au moins 0,10 m. En avant des panneaux, il doit exister un passage libre d’au moins 0,70 m.



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XIII.2 - Installation d’un panneau de distribution :

Figure 13.1 : Panneau de distribution Le branchement d’un panneau de distribution est à la charge de l’abonné, qui en a l’entretien. Les fusibles du secteur sont calculés de telle façon qu’ils protègent l’installation. La disposition des différents organes sur le panneau est la suivante : compteur en haut, disjoncteur en bas. Les conducteurs amenant le courant au compteur doivent avoir une longueur suffisante pour permettre le branchement par les soins de la compagnie. Généralement, on laisse au minimum 30 centimètres. Les conducteurs de sortie du compteur vont ensuite au disjoncteur. Lorsque le panneau de distribution en bois est monté sur poulies : les conduits métalliques épais, ou les armures des conducteurs débouchent sous le cache câble. Lorsque le panneau des tasseaux formant encadrement : les conduits métalliques épais, ou les armures des conducteurs pénètrent sous le panneau.



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XIII.3 - Les étapes d’installation d’un panneau de distribution :

• Mesure

Figure13.2 :Mesure d’un panneau de distribution

• Perçage

Figure 13.3 :Perçage d’un panneau de distribution

• Installation de support

Figure13.4 :Installation du support d’un panneau de distribution



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Figure 13.5:Installation du support d’un panneau de distribution

• Accessoires d’assemblage

Figure 13.6 : Accessoires d’un panneau de distribution



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• Fixation des composants

Figure 13.7 : Fixation du composant d’un panneau de distribution XIII.4 - La technique d’installation des canalisations : La détermination du trajet idéal pour le passage des canalisations est en général à partir d’une boîte de jonction encastrée au centre du plafond appelée boîte de point centre. On fait partir toutes les canalisations allant vers les boîtes de commande et les boîtes de prise de courant. Dans certains locaux on préfère une alimentation par le sol. Dans ce cas, tous les points de commande et d’utilisation sont réalisés à partir du bas de la construction.



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Tableau : Conduits usuels



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XIV - Raccordement électrique : Le tableau de distribution comporte en générale le (ou les) dispositif(s) différentiel(s) haute sensibilité (30 mA), une barre de pontage de phase (peigne isolé), une barre de pontage de neutre (peigne isolé), les disjoncteurs divisionnaires ou coupe-circuit à cartouches phase +neutre, une barre de terre. ( voir figure 14.1)

Figure 14.1 : Le tableau de distribution

Les techniques de raccordement devraient comporter les étapes suivantes :

- Raccorder les fils de mise à la terre aux respectives du panneau ou des dispositifs, en serrant adéquatement les vis :

- Positionner adéquatement et de façon sécuritaire les conducteurs actifs dans les espaces libres des boîtes ou du panneau.

- Raccorder les conducteurs neutre au bornier commun, en insérant chaque bout dénudé dans sa rainure respective, et serrer adéquatement les vis.

- Raccorder les conducteurs actifs à la borne d’un porte fusibles en insérant chaque bout dénudé dans sa rainure respective, et serrer adéquatement les vis.

- S’assurer de l’équilibre des charges sur les deux phases de l’alimentation du panneau.



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Module n°19: INSTALLATION DE BRANCHEMENT DU

CONSOMMATEUR

GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES



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EXERCICES :

Exercice 1 : Une spire de 50 cm², d’aire tourne dans un champ magnétique uniforme tel que B = 0,5 T.

Calculer :

1- Le flux 2- La FEM

Exercice 2 :

1- Quelle est la différence entre une tension simple et une tension composée ?

2- Quelle est la relation entre une tension simple et une tension composée ? Exercice 3 : Donner les références des normes relatives à l’installation de branchement du consommateur.



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Exercice 4: Cocher la case pour les composants qui appartiennent à une installation de branchement de consommation. Tête de branchement Disjoncteur Raccord Relais thermique Compteur Embase du compteur Relais magnétique Contacteur Coffret de branchement Exercice 5: Déterminer la désignation des différents symboles :

symboles Désignation



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Exercice 6: Interpréter le plan suivant :

Exercice 7: Enumérer les éléments permettant de localiser un point de raccordement. Exercice 8:

1- Quelles sont les protections temporaires ?

2- Quelles sont les protections obligatoires ? 3-Quelles sont les règles de sécurité applicables à la manutention du matériel de branchement ?



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Travaux pratiques

Travail pratique 1 : On vous demande de réaliser un branchement tendu sur façade : Utiliser l’outillage de base et les ancrages. Travail pratique 2 : Utiliser les échafaudages et l’équipement de gréage. Travail pratique 3 : On considère l’installation suivante :

Réaliser l’installation du panneau de distribution de cette installation.



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Travail pratique 4 : On considère l’installation suivante :

Installer les canalisations et tirer les conducteurs pour cette installation.



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Travail pratique 5 : Raccorder les différents composants du panneau de distribution pour l’installation suivante



OFPPT / DRIF 65

EVALUATION DE FIN DE MODULE On considère l’installation suivante :

Réaliser l’installation de branchement de ce consommateur. Travail demandé :

1. Planifier l’installation 2. Prendre les mesures de sécurité 3. Préparer l’équipement, le matériel et l’outillage 4. Installer le panneau de distribution 5. Installer les canalisations et tirer les conducteurs 6. Raccorder électriquement les différents composants.



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LISTE BIBLIOGRAPHIQUE Liste des références bibliographiques Ouvrage Auteur Edition Equipements et installations électriques

G.Augereau A.Bianciotto P.Boyo

Delagrave

Mémotech Equipements et installations électriques

R.Bourgeois D.Cogniel B.Lehall

EL éducative

Le schéma électrique

Hubert Largeraud Eyrolles

L’électrotechnique Ses mesures et essais

P.Salette A.Bianciotto PBoye

A

Delagrave

Le schéma en électrotechnique

Pierre Boye André Bianciotto

Delagrave

Technologie d’électrotechnique

A.Capliez G.Joffin B.Lehall

EL éducative

Documents

EI 19 brachement consommateur - electricité d'installationarchuob2.e-monsite.com/medias/files/m19-installation-de-branchemen... · Résumé de théorie et Guide de travaux pratiques