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: Mosquée de Tremblay En France UMTEF Email : [email protected] blog : www.umtef.com Tel: 01 48 61 06 22 Relève la tête Écrit par Marwan Muhammad, porte parole du CCIF On pourrait se dire que la situation est sans espoir. On pourrait se plaindre (légitimement) des discriminations et des violences qui touchent chaque jour plus de musulmans, en particulier les femmes et les enfants en milieu scolaire. On pourrait se dire qu’il est temps de partir, qu’on n’a plus notre place ici, qu’on aura beau faire tous les sacrifices et tous les efforts du monde, on ne nous acceptera jamais en France. Jamais. On restera des citoyens de seconde zone, gentiment qualifiés d’issus de la diversité, traités d’extrémistes ou de controversés dès lors que l’on dit autre chose que ce qui est attendu de nous. Comment espérer voir nos enfants grandir ici alors qu’on tente de confisquer leur devenir et leurs espérances avant même qu’ils ne soient nés ? Comment leur expliquer que leur maman est rejetée pour ce qu’elle est ? On pourrait penser que la situation est dramatique, qu’il n’y a plus grand-chose à attendre d’un pays où, à droite comme à gauche, les musulmans sont devenus la variable d’ajustement, ceux dont on peut impunément piétiner la dignitéjuste pour quelques points dans les sondages. On pourrait être tentés de répondre par la violence aux crachats, aux insultes, aux regards de travers, aux soupirs d’exaspérations et aux remarques désagréables dont on fait l’objet au travail, dans la rue, à l’école ou dans les transports en commun ; tous ces actes que ne reportent jamais les victimes silencieuses de l’islamophobie, tous ces gestes qui font qu’un jour après l’autre, la distance se creuse entre « eux » et « nous », tandis que ce clivage jusqu’ici sans objet se retrouve convoqué dans nos vies. On pourrait pointer du doigt le déclin d’une identité qui peine à se définir autrement que dans le rejet de l’Autre, critiquer l’hypocrisie d’une liberté d’expression garantie uniquement quand elle s’exerce à nos dépens, dénoncer l’idée de fraternité qui n’existe que sur le fronton des mairies pour mieux masquer son absence dans nos cœurs et dans nos têtes, rappeler à chacun que la laïcité n’a jamais été conçue comme un outil de discrimination ou de censure du fait religieux, montrer l’incohérence d’un féminisme qui s’exerce contre celles même qu’il prétend émanciperOn pourrait pleurer de tristesse et de frustration. On pourrait. Mais où est-il écrit que notre vie serait facile et sans épreuves ? Depuis quand est-ce que les combats pour la justice et l’égalité se gagnent sans courage et sans endurance ? J’ai grandi en rêvant d’être aux côtés de ceux qui ont fait l’histoire : près du Prophète Muhammad, paix et salut de Dieu sur lui, lorsque les musulmans étaient persécutés par les Qurayshs, emboîtant le pas de Gandhi lorsqu’il menait la marche du sel pour la liberté des indiens, dans les rangs de Malcolm X arpentant les rues de Harlem pour la dignité des afro-américains. Aujourd’hui, le combat que nous devons mener contre l’islamophobie n’est pas moins beau, pas moins grand, pas moins digne. La liberté n’est jamais acquise, toujours à conquérir. Suite page 2 Nous nous excusons auprès de nos fidèles lecteurs de l’absence du journal la semaine dernière et vous informons qu’il n’y aura pas de parution jusqu'à la 2ème semaine du mois de juin. 20 Avril 2012 N° 288 28 Joumada Al Oula 1433

Email : [email protected] blog : Tel: 01 48 61 ...ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/65/63/81/journal-pdf/union-288.pdfSuite de la page 1 Alors relève la tête. Sache que même si le monde

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: Mosquée de Tremblay En France UMTEF

Email : [email protected] blog : www.umtef.com

Tel: 01 48 61 06 22

Relève la tête

Écrit par Marwan Muhammad, porte parole du CCIF

On pourrait se dire que la situation est sans espoir.

On pourrait se plaindre (légitimement) des discriminations et des

violences qui touchent chaque jour plus de musulmans, en

particulier les femmes et les enfants en milieu scolaire.

On pourrait se dire qu’il est temps de partir, qu’on n’a plus

notre place ici, qu’on aura beau faire tous les sacrifices et tous

les efforts du monde, on ne nous acceptera jamais en France.

Jamais. On restera des citoyens de seconde zone, gentiment

qualifiés d’issus de la diversité, traités d’extrémistes ou

de controversés dès lors que l’on dit autre chose que ce qui est

attendu de nous. Comment espérer voir nos enfants grandir ici

alors qu’on tente de confisquer leur devenir et leurs

espérances avant même qu’ils ne soient nés ? Comment leur

expliquer que leur maman est rejetée pour ce qu’elle est ?

On pourrait penser que la situation est dramatique, qu’il n’y a

plus grand-chose

à attendre d’un

pays où, à droite

comme à

gauche, les

musulmans sont

devenus la

variable

d’ajustement,

ceux dont on

peut

impunément

piétiner la

dignité… juste

pour quelques

points dans les

sondages.

On pourrait être tentés de répondre par la violence aux

crachats, aux insultes, aux regards de travers, aux soupirs

d’exaspérations et aux remarques désagréables dont on fait

l’objet au travail, dans la rue, à l’école ou dans les transports en

commun ; tous ces actes que ne reportent jamais les victimes

silencieuses de l’islamophobie, tous ces gestes qui font qu’un

jour après l’autre, la distance se creuse entre « eux » et

« nous », tandis que ce clivage jusqu’ici sans objet se retrouve

convoqué dans nos vies.

On pourrait pointer du doigt le déclin d’une identité qui peine à

se définir autrement que dans le rejet de l’Autre, critiquer

l’hypocrisie d’une liberté d’expression garantie uniquement

quand elle s’exerce à nos dépens, dénoncer l’idée de fraternité

qui n’existe que sur le fronton des mairies pour mieux masquer

son absence dans nos cœurs et dans nos têtes, rappeler à chacun

que la laïcité n’a jamais été conçue comme un outil de

discrimination ou de censure du fait religieux, montrer

l’incohérence d’un féminisme qui s’exerce contre celles même

qu’il prétend émanciper…

On pourrait pleurer de tristesse et de frustration.

On pourrait.

Mais où est-il écrit que notre vie serait facile et sans épreuves ?

Depuis quand est-ce que les combats pour la justice et

l’égalité se gagnent sans courage et sans endurance ?

J’ai grandi en rêvant d’être aux côtés de ceux qui ont fait

l’histoire : près du Prophète Muhammad, paix et salut de Dieu

sur lui, lorsque les musulmans étaient persécutés par les

Qurayshs, emboîtant le pas de Gandhi lorsqu’il menait la

marche du sel pour la liberté des indiens, dans les rangs de

Malcolm X arpentant les rues de Harlem pour la dignité des

afro-américains.

Aujourd’hui, le combat que nous devons mener contre

l’islamophobie n’est pas moins beau, pas moins grand, pas moins

digne. La liberté n’est jamais acquise, toujours à conquérir.

Suite page 2

Nous nous excusons auprès de nos fidèles lecteurs de l’absence du journal

la semaine dernière et vous informons qu’il n’y aura pas de parution

jusqu'à la 2ème semaine du mois de juin.

20 Avril 2012

N° 288

28 Joumada Al Oula 1433

Suite de la page 1

Alors relève la tête.

Sache que même si le monde entier s’unissait dans

l’oppression contre un peuple, l’idée de Justice et de Bien n’en

seraient en rien diminuées. C’est bien loin d’être le cas

aujourd’hui.

Sache que plus un système est injuste, plus les gens sont incités

à s’unir et à agir pour le changer.

Sache qu’au-delà de la politique et des médias, il y a des

êtres humains autour de nous qui ne sont pas réceptifs au

discours de haine qu’on essaie de leur diffuser. A nous d’en

faire des citoyens conscients qui luttent à nos côtés contre les

injustices.

Sache enfin que le chemin du changement est pavé

d’épreuves et de déceptions et que ce qui est requis de nous,

plus que de la colère, c’est de la constance et de l’endurance.

Calmes et déterminés, dans l’action plus que la réaction,

soyons les témoins et les acteurs du changement que nous

commande cette situation.

Nous continuerons à vivre, à aimer nos familles et nos amis, à

élever nos enfants avec tendresse et responsabilité, à

chercher la connaissance là où elle se trouve, à sourire, à

écrire, à créer, à partager, à contribuer à des projets utiles

autour de nous, à soigner, à croire en Dieu et à pratiquer

notre religion dignement. Nous continuerons à vivre, tout

simplement.

On n’abandonnera jamais. On ne se taira jamais face à

l’injustice et aux discriminations, quelles qu’elles soient. On ne

se soumettra jamaisau diktat des oppresseurs sur les

opprimés.

Et personne, vraiment personne ne pourra faire quoi que ce

soit pour changer cette réalité.

Donc relève la tête, montre toi à la hauteur de ce que tu es et

rappelles toi qu’il y a un sens à tout ce que l’on vit ; celui de

retrouver par nos actes et nos intentions l’essence même de ce

qui fait de nous des êtres humains :

La capacité à choisir de faire le Bien, même quand c’est

difficile.

Source : http://www.islamophobie.net/articles/2012/04/02/

releve-la-tete

Le trop de droit juridique fait acte aujourd'hui dans nos

banlieues et ailleurs de la première discipline voire la seule a

être étudié , d'ou le fait que l'on aperçoit chez beaucoup de

jeunes un manque de spiritualité évident mais drapés d'une

apparence capillaire ou vestimentaire paradoxale, l’usure du

temps a produit une sclérose de la culture islamique, depuis

au moins le XVe siècle.

Les musulmans se bornèrent dès lors à reproduire des

comportements hérités, figés car n’étant plus adaptés à leur

réalité. Selon l’avis d’observateurs experts tels qu’Ibn

Khaldûn, la faute en revient au fait qu’un juridisme galopant a

envahi la culture islamique ; le juridisme, c’est-à-dire un

développement démesuré du droit par rapport aux autres

disciplines de la vie religieuse.

S’appropriant le terme de fiqh, qui signifie à l’origine

« réflexion », « compréhension », et non « jurisprudence », le

droit musulman a étouffé des disciplines majeures telles que

la théologie (sous ses différents noms : ‘ilm al-kalâm, ‘ilm al-

tawhîd…), la philosophie, jugée concurrente de la Révélation,

et surtout la spiritualité, qu’on l’appelle tasawwuf ou autre.

Cette surdétermination du fiqh a produit et produit toujours un

pharisaïsme, une hypocrisie religieuse dont beaucoup de

pays musulmans ne sont pas sortis.

En effet, le monde des formes, que gère le fiqh, s’il n’est pas

animé par la spiritualité, ne peut que générer un décalage,

une ‘‘schizophrénie’’ entre les prescriptions anciennement

établies et la réalité toujours changeante. C’est pour cette

raison que des ‘ulamâ’ – égyptiens – comme Suyûtî et

Sha‘rânî parlaient de la nécessité du recours à l’ijtihâd

spirituel : toute religion ne peut vivre en phase avec la

modernité que si sa spiritualité lui permet de transmuer le

monde des formes : Kulla yawm Huwa fî sha’n : « Chaque

jour, Il est à l’œuvre » (Cor. 29 : 55).

Comment améliorer

ta situation ?

Viens ! Je t’invite à t’introduire auprès d’Allah et à Lui tenir

compagnie dans la demeure de la Félicité, sans effort, ni

fatigue, ni épuisement par le chemin le plus court et le plus

aisé.

Pour cela, sache que tu vis un instant délimité par deux

autres moments, et cet instant est en fait l’existence que tu

vis actuellement. C’est le présent délimité par le passé et le

futur. Tu peux corriger le passé par le repentir, les regrets

et la demande de pardon. Cela n’a rien de fatigant

d’épuisant et n’implique aucun effort harassant, car c’est un

simple acte du cœur. Pour les actes du futur, abstiens-toi

de commettre des péchés. Cette retenue n’est qu’un

délaissement reposant, car ce n’est pas un acte accompli

par les membres du corps qui te serait difficile à

supporter. Il s’agit simplement d’une résolution et d’une

intention fermes qui reposent sur le corps, le cœur et l’âme.

Rectifie le passé par le repentir. Quand au futur, prépare-

le en t’abstenant de commettre des péchés, en prenant une

bonne résolution et en ayant une ferme intention. Les

membres du corps ne sont sollicités à aucun de ces deux

moments, et ne se fatiguent ni ne s’épuisent. Tout le

problème réside finalement dans l’instant présent situé

entre ces deux moments. Si tu le gâches, tu auras

gâché ton bonheur et ton salut. Si tu le protèges en

améliorant les deux moments avant et après lui, comme vu

plus haut, tu seras sauvé et tu gagneras le repos, les

plaisirs et les délices. Cependant protéger le présent est

plus éprouvant que de corriger le passé et de préparer le

futur. Protéger le présent, c’est imposer à son âme de

s’occuper de ce qui lui est bénéfique et qui est plus à

même de lui apporter le bonheur.

Les gens à ce sujet occupent des degrés très différents.

Par Allah ! Il appartiendra vite au passé cet instant présent

où tu peux faire des provisions pour l’au-delà dont la

demeure finale est soit le Paradis soit l’Enfer. Si tu utilises

cet instant présent comme un chemin menant vers ton

Seigneur, tu atteindras alors le bonheur ultime et le succès

éclatant durant cette courte période qu’est la vie dont la

durée est insignifiante par rapport à l’éternité. Si en

revanche tu préfères les désirs, le repos les loisirs et les

jeux, tes jours passeront comme un éclair, et laisseront

place à une immense et éternelle douleur. La subir et la

supporter est bien plus difficile et bien plus long que le fait

de patienter face aux interdits d’Allah, face à Ses ordres

et face à la résistance que l’on oppose à nos passions par

amour pour Allah.

Les Méditations d’Ibn Al-Qayyim

LA FRANCE : UNE MARIANNE, NI TOUT À FAIT LA MÊME, NI TOUT À FAIT UNE AUTRE

Extrait de l’article écrit par Tariq RAMADAN

(…) Les élections françaises se rapprochent et pendant ces

dernières années, on a entendu parler de foulards, de niqab et de

burqa, de prières dans la rue, de la viande halal, de l’immigration

(alors même le peuple tunisien se libérait d’une dictature

soutenue par la France), de civilisation, puis enfin de jihadisme

et de sécurité. La pauvreté générale du débat politique est certes

une caractéristique de la campagne électorale, mais il est vrai

que l’absence de la question sociale et économique et

l’hypertrophie de la question de l’islam, de la sécurité et de

l’immigration sont révélatrices d’un climat très malsain.

Tout se passe comme si la France avait de la peine à se regarder

en face et à écouter les voix qui la parcourent. Un aveuglement

et une surdité politiques inquiétants s’installent dans le pays et la

méfiance règne. La France demande aux Français de confession

musulmane d’être autonomes alors que le gouvernement ne

cesse de gérer la question religieuse ( et celle de l’appartenance)

à travers les ambassades d’Algérie, du Maroc, d’Arabie Saoudite

ou du Qatar (il y a loin entre la prise en charge de l’islam et des

cités et la gestion du Paris Saint-Germain). Nous assistons à une

quotidienne instrumentalisation politique de thématiques

controversées, de polarisations crispées, voire hystériques.

La France est en train de changer et des politiques trompent

leurs électeurs en entretenant la peur, et en leur faisant croire

qu’elle peut rester la même. Contre le sens de l’histoire. Il faudra

bien pourtant changer de lunettes et de perspectives politiques.

C’est une question de temps : un Français peut désormais être un

Blanc, un Asiatique, un Africain, un Arabe, un athée, un hindou,

un bouddhiste, un juif, un chrétien, un musulman ou autres.

La France est une République une, indivisible, et pluriculturelle.

Son histoire est faite de mémoires et son avenir impose de

respecter l’égalité de la dignité et des droits autant que la

célébration confiante de la diversité dans la justice. Il faudra du

temps. La présente campagne nous révèle tout ce qu’il ne faut

pas faire : au-delà des prochaines échéances électorales,

l’histoire imposera de penser et de gérer les affaires publiques de

façon tout à fait différente. Si la France veut rester la même

quant à ses valeurs théoriques, il est impératif qu’elle change

quant à ses pratiques politiques.

http://www.tariqramadan.com/La-France-Une-Marianne-ni-tout-a,11933.html

COURRIER DES LECTEURS

Extrait du commentaire:

Salam Alaykoum,

C'est avec une très grande fierté que j'emmène mes enfants à la

mosquée de Tremblay en France afin qu'ils connaissent leur religion

et deviennent de bons musulmans. Ils apprennent le Coran, l'arabe

et ils ont même des cours d'éducation islamique. Je suis très

heureuse de cet apprentissage très bénéfique pour toute notre

famille.

Aujourd'hui, je suis surprise par quelques passages de l'Union de

cette semaine (vendredi 6 avril).

Mon fils a participé au Week End au CILS qu'il a très apprécié et lui

aussi a participé aux tâches ménagères et aux rangements au même

titre que les filles. Arrêtons de toujours mettre les filles victorieuses

pour les tâches domestiques et les garçons pour le sport et les

études. A notre époque garçons et filles doivent être valorisés peu

importe si c'est pour avoir passer l'aspirateur dans le salon ou

gagner une course ou avoir un 20 en maths ou en apprentissage du

Coran.

Et concernant la vie professionnelle et personnelle pour la femme

musulmane, c'est ce qui attends nos filles, et c'est ce que nous

vivons, nous les femmes actives.

L'éducation des enfants c'est l'affaire des 2 parents père et mère

sinon plus( grands parents, oncles, tantes).

Ne culpabilisons pas les mères qui travaillent. L'éducation ce n'est

pas l'affaire d'un seul être mais de l'ensemble de la famille et de la

communauté.

Au travail je rencontre des jeunes musulmans pour des stages ou

des jobs d'été, je les protège, les encadre, notre présence dans les

entreprises est un tremplin pour les nouvelles générations. Nous

comptons aujourd'hui plusieurs jeunes diplômés à BAC +4 ou +5,

des filles comme des garçons et des jeunes musulmans "pratiquants"

de surcroît.

Mon mari et moi ainsi que toute notre famille éduquons nos enfants

même si je travaille, il n'y a pas de manque, bien au contraire, nous

sommes tous les deux très présent dans le quotidien de nos

enfants et ce sont de très bons élèves aussi bien à l'école qu'à la

mosquée.

Je suis d'accord sur le fait qu'une mère qui travaille ne peux pas

éduquer son enfant seule mais il en est de même pour une mère au

foyer. L'éducation c'est l'affaire de toutes et tous :Père et

mère, grand frère et grande soeur,grand-père et grand-mère, oncle et

tante.

Nous excusons trop souvent l'absence du père dans l'éducation des

enfants parce qu'il travaille, or c'est une grave erreur. Le père a une

place déterminante autant que celui de la mère dans l'éducation,

travail ou pas. Je ne connais personne qui travaille 24/24, il y a un

moment pour tout, les pères ont aussi leur responsabilité dans le

devenir des enfants et adolescents et aussi quand ils arrivent à l'âge

adulte. Les pères doivent être rappelé à l'ordre, nous vivons dans

une société en crise économique et identitaire, il nous est interdit de

rester en veille, nos enfants ont besoin de chacun de nous.

La présence des femmes musulmanes est obligatoire dans leur foyer

autant que les hommes...

ET quel bonheur d'avoir une femme musulmane infirmière,

médecin, ingénieur, dentiste, professeur, policière, assistante sociale

et tellement d'autres métiers, face à nous ? N'est-on pas fière de

rencontrer nos soeurs dans les hôpitaux, mairies, écoles, magasins,

salons de coiffure, administrations.

Nous ne travaillons pas pour une course au futile et à l'éphémère

mais pour une vie meilleure pour nos enfants et pour tous les

musulmans de France. Et non ! l'argent n'est pas notre seul

argument et ce n'est pas notre unique richesse. Ce que nous

apportons autour de nous va au-delà du matériel. Et ce n'est pas de

l'insouciance que de vouloir participer à la vie sociale et

économique de notre pays, nous sommes toutes et tous acteurs de

notre vie, ne nous arrêtons pas là, ne soyons plus de simples

figurants.

La femme musulmane active est généreuse, courageuse,

aimante,intelligente, respectueuse et digne, sans jamais oublier

ALLAH dans chacun de ses pas, ses gestes, ses pensées et ses

actions. Et la femme musulmane travaille chaque jour à l'identique

de son mari pour le bien de sa famille et jamais le contraire.

Trouvons plutôt des solutions pour aider ces femmes méritantes, ses

familles d'un nouveau genre. Accueillons les nouvelles évolutions,

les changements de notre société en ayant toujours comme base

forte et inébranlable notre foi, notre religion, ALLAH.

Ensemble ! nous éduquerons nos enfants, ensemble nous serons une

communauté forte, intelligente et grandissante.

Qu'ALLAH nous protège toutes et tous qu'il nous guide vers le droit

chemin. Wa Allah ouaalam

Ilham FH

Les hommes n'ont pas besoin de rues propres pour qu'ils soient respectes... Ce sont les rues qui ont besoins de gens respectueux pour quelles soient propres. "L'islamophobie, la solution unique à tous les problèmes de la France" Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, non, c'est parce que nous n'osons pas que les choses sont difficiles. La manière dont nous dépensons nos sous devient plus importante que le

vote que nous déposons dans l'urne. Aimer, c'est risquer le rejet. Vivre, c'est risquer de mourir. Espérer, c'est risquer le désespoir. Essayer, c'est risquer l'échec. Risquer est une nécessite. Le plus grand des dangers, c'est de ne pas risquer, d'être enchaine dans ses certitudes comme un esclave. Seul celui qui ose risquer est vraiment libre! Si vous pensez que vous êtes trop petit pour changer quoi que ce soit, essayez de dormir avec un moustique dans votre chambre! Dalaï-lama