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Emilie 15

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DOSSIER DE CHINOIS

Vocabulaire associé :

炒 chăo : frire, faire sauter

烧 shāo : cuire, mijoter

烤 kăo : rotir, griller

烤炉 kăolù : four

炒菜锅 chăocàiguō : casserole, wok

筷子 kuàizi : baguettes

味道 wèidào : le goût

甜 tián : sucré

咸 xián : salé

辣 là : pimenté

酸 suān : aigre, acide

配料 pèiliào : petits plats à côté du plat principal

这个很咸。 C’est très salé.

这个很辣。 C’est très pimenté.

这个很酸。 C’est très acide.

这个很甜。 C’est très sucré.

他的厨师烤鸡. Il cuisine du poulet rôti.

我吃配料. Je mange des pèiliào*.

你要用炒菜锅还是烤炉做菜?Tu veux cuisiner avec un four ou un wok ?

我们用筷子吃饭。 Nous mangeons avec des baguettes.

我煮米饭。 Je fais cuire du riz.

这味道甜吗 ? Ce goût est-il sucré ?

Mini paragraphe :

« - 我煮米饭。我我试吃后觉得太咸。

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你喝的酒,觉得很酸吗?

- 不,我觉得很甜。

- 你要做菜,要用炒菜锅煮米饭吗?

- 要。

- 我的厨师烤鸡,我们要用筷子吃饭。

- 鸡肉好吃吗?

- 有点辣,但是很好吃。

Informations récoltées : L’idéologie confucéenne fut le noyau du système social hiérarchique de la Chine féodale. Les maisons traditionnelles avec cour furent fortement influencées par le code de conduite hiérarchique du confucianisme qui marquait une stricte distinction entre l’intérieur et l’extérieur, le supérieur et l’inférieur, l’homme et la femme. L’aile sud abritait les chambres d’amis, les salles d’études, les cuisines et les réserves. Ces logements incarnaient l’organisation patriarcale, hiérarchique, de la société féodale chinoise, notamment la distinction entre le supérieur et l’inférieur, l’intérieur et l’extérieur, l’homme et la femme, le maître et le domestique.

L'étiquette de la cuisine traditionnelle chinoise

La complexité de l'étiquette liée à la cuisine traditionnelle chinoise n'avait d'égale que la splendeur de ses banquets. Aujourd'hui, les rites sont heureusement simplifiés, mais manger à la chinoise reste encore tout un art.

La cuisine traditionnelle chinoise a aidé la nation chinoise non seulement à manger à sa faim et même à déguster des mets délicieux, mais aussi à faire évoluer beaucoup de mécanismes sociaux sous l'influence de la doctrine des rites confucianistes.

Premièrement : travailler à sa perfection. Il existait trois genres de gastronomes.

D'abord, ceux qui mangent gloutonnement : plus il y en a, mieux cela vaut.

Ceux qui recherchent des saveurs délectables : pour savourer des mets délicieux, on ne regarde pas à la dépense et on ménage ses efforts.

Ceux qui cultivent leurs dons naturels : on veille à l'hygiène, on excelle dans l'art culinaire ou on suit un régime sévère. Ce dernier genre de gastronome sert aujourd'hui d'exemple aux autres. En effet, cette conception de l'alimentation correspond aux besoins pour la santé et répond à l'idée antique voulant que « ne rechercher ni réputation ni fortune, mais jouir d'une grande vertu et d'un grand prestige »

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Deuxièmement : renforcer les bons rapports entre parents et amis.

Dans la société agricole d'autrefois, les Chinois appréciaient une famille nombreuse et les quatre générations vivant sous le même toit. Toute la famille se réunissait à la fête du Printemps. Les membres de la famille s'asseyaient autour de la table par ordre d'âge. Le banquet qu'on organisait servait sans aucun doute de trait d'union entre les membres de la famille.

Dans la société, lorsque de vieux amis se retrouvaient dans une atmosphère des plus cordiales, le banquet servait d'intermédiaire entre les amis et créait un vaste champ d'action où l'on établissait des relations humaines.

Troisièmement : acquérir la confiance et la réputation. La société féodale était fortement hiérarchisée. Donner un banquet en l'honneur des fonctionnaires jouait un grand rôle d'incitation dans les rapports entre l'empereur et ses fonctionnaires. En tant que fonctionnaire, participer à un banquet de la cour impériale était considéré comme une manifestation de la grande considération et de la confiance de l'empereur. Zuo Zongtang (1812-1885), général renommé de la dynastie des Qing (1644-1911), était friand de viande. À un banquet de la cour impériale, l'impératrice douairière Ci Xi (1835-1908) donna l'ordre de donner plus de viande au général Zuo. Surpris de faire l'objet de tant de faveurs, même sous les yeux de ses collègues, Zuo Zongtang consomma tous les plats. Parce qu'il avait manifesté du respect pour l'impératrice, il passa alors pour un parfait m'as-tu-vu.

L'utilisation des baguettes

Dans les mains des Chinois, les baguettes remplissent toujours une fonction quasi « magique ». Avec les baguettes, il est facile de prendre des mets préparés ou des fèves de soja. Inscrite dans le Cérémonial officiel de Chine, cette technique « magique » simple doit bien remonter à plus de 4 000 ans.

En Chine, l'utilisation des baguettes ne consiste pas seulement à prendre des mets en morceaux préhensiles. Elle sert aussi à illustrer la position sociale et l'étiquette officielle. Par ailleurs, elles ont aussi, à l'occasion, causé des malheurs inattendus.

Par exemple, ce fut le cas pour Tang Su, un fonctionnaire de l'époque des Song du Nord (960-1127). Un jour qu'il accompagnait l'empereur dans un banquet, par mégarde, il offensa l'empereur en déposant ses baguettes horizontalement sur la table. D'après le protocole, déposer ses baguettes horizontalement devant l'empereur était un crime. Cela correspondait en effet à traiter l'empereur de façon non convenable et à résister à sa supériorité. Il fut par conséquent déporté à la frontière.

Règle générale, les baguettes ont environ 8 pouces. Il y en a de toutes sortes. Les plus simples sont en bambou ou en bois. Les plus raffinées sont en bois laqué, en

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os, ou en ébène. Il en existe en étain, mais elles sont rares, en ivoire et en argent. Les baguettes en plastique sont aussi en usage maintenant.

D'après l'étiquette de la cuisine traditionnelle chinoise, dans les banquets, on ne doit pas faire de fanzhengkuai, qiaokuai, gongkuai, cikuai, mikuai, yikuai, taokuai, jiaochakuai, tuipankuai et tiankuai.

Fanzhengkuai : tenir ses baguettes l'une de façon normale et l'autre inversée (ce qui signifie que le ventre affamé prend tout à gré).

Qiaokuai : frapper le bol, l'assiette ou la table avec les baguettes (devenir fou comme un mendiant).

Gongkuai : planter les baguettes dans les aliments (évoque une cérémonie funèbre).

Cikuai : utiliser les baguettes comme une fourchette (se conduire grossièrement). Mikuai : hésiter à prendre des plats en prenant ses baguettes (mal élevé).

Yikuai : prendre de la nourriture et la remettre dans le plat (manquer de politesse). Taokuai : avec les baguettes, creuser un trou pour chercher de la nourriture par l'intérieur (mauvaise habitude).

Jiaochakuai : prendre un mets en même temps qu'un autre convive (être pressé de manger).

Tuipankuai : avec les baguettes, pousser le bol ou l'assiette (jouer comme un enfant).

Tiankuai : nettoyer les baguettes à coups de langue (se rendre ridicule).

Dans les banquets, les baguettes peuvent être posées à leur place, à droite du convive. Les baguettes ne doivent être déposées horizontalement que si les convives de rang supérieur ont fait de même.

L'étiquette de la cuisine traditionnelle chinoise s'est transmise de génération en génération pour former un principe de la civilisation gastronomique.