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EMPIRES ET REPUBLIQUES

EMPIRES ET REPUBLIQUES - hubert.terrieux.free.frhubert.terrieux.free.fr/bordeauxneph/bordeaux5.pdf · naissance à Madrid au premier fils de Goya, mort en bas âge. Le 4 mai 1785,

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  • EMPIRES ET

    REPUBLIQUES

  • Bordeaux, l'autre port de la Lune

    Les Empires : La tête du peintre et les champi-

    gnons

    FranciscoGoya naquitle 30 mars1746, àFuendetodos,près deSaragosse.En juillet1773,FranciscoGoya épousaJosefa Bayeu,la sœur deFranciscoBayeu. Il s'ins-

    talla à Madrid. En 1775, Bayeu procura àGoya une importante commande : des car-tons pour la Manufacture Royale de SantaBarbara. Le 21 janvier 1777 Josefa donnanaissance à Madrid au premier fils deGoya, mort en bas âge. Le 4 mai 1785,Goya fut nommé directeur adjoint de lapeinture à l'Académie de San Fernando. Le25 juin 1786, Goya fut nommé peintre duRoi d'Espagne. Mais en 1790, Goya futéloigné de la cour, où il perdit ses protec-teurs.

    À l'automne 1792, il voyagea à Cadix où ilfut attaqué par des mystes du septentrion.Ses talents n'avaient pas échappé auxrose+croix espagnols, qui n'ont jamais eubeaucoup de pouvoir là-bas. Ils se disputè-rent l'influence sur Goya avec les mystesdu septentrion et du midi. Mais la paralysiedont souffrait Francisco ne pouvait êtreguérie que par les r+c, qui ne lui laissaientpas le choix. Après plusieurs mois de mala-die, Goya se remit, mais resta affaibli physi-quement et complètement sourd. Il rejoignit

    la branche du corps, qui lui accorda despouvoirs exceptionnels, en échange deses infirmités. Il devint capable de détec-ter les défauts dans chaque corps humain,les points de pression lui permettant deles contrôler. Il sentait les désirs inassou-vis à distance. Il gagna aussi un contrôletotal sur son corps, et une régénérationaccrue, mais ne put guérir ses souffran-ces. Goya fut nommé directeur de la pein-ture à l'académie de San Fernando àMadrid. En 1796-1797, on prêta à Goyaune liaison avec Maria-Cayetana,duchesse d'Albe. En 1797, Goya aban-donna sa charge de directeur de la pein-ture à l'académie de San Fernando, pourraison de santé.

    Il commença à graver les " Caprices "("Los Caprichos "). Cette œuvre est com-posées de tous les pêchés inassouviscontenus dans l'âme humaine. Quiconqueles regarde trop longtemps doit lutter pourne pas en ressentir le besoin. En février1799, Goya publia le recueil des "Caprices " : les eaux-fortes furent retiréesde la vente après quelques jours, une foisque leur pouvoir put être mesuré. Goya futnommé premier peintre de la Courd'Espagne. Goya peignit de nombreuxportraits, comme celui de la Famille deCharles IV en 1800, qui confine à la cari-cature et montre la famille royale sans lamoindre idéalisation. Pendant toute cettepériode, Goya travailla sur la régénérationdes corps humains, mais son but était aufinal la résurrection de son premier fils,mort-né. Malgré plusieurs essais, il ne futjamais satisfait de ses efforts.

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  • L'invasion de l'Espagne par les arméesde Napoléon en 1808 et la guerre quis'ensuivit lui inspirèrent deux puissantschefs-d'œuvre, 2 mai à la Puerta del Sol(Dos de Mayo) et les Fusillades du 3 mai(Tres de Mayo), achevés en 1814 etconservés au musée du Prado : Goya ydénonce avec fougue la violence duconflit, ses répressions sanglantes et lemartyre du peuple espagnol. Dans cesdeux tableaux, Goya se servit de l'horreurinspirée pour emmagasiner le ka soleil dutémoin dans le tableau.

    Le 24 juin 1824, Goya arriva àBordeaux, fuyant la guerre, et sansappuis à la cour espagnole. Il séjourna àParis en juillet et, en septembre, s'installaà Bordeaux avec Léocadia Weiss, et safille Rosario. Malgré ses efforts, il ne putinstaurer la création d'une fraternité ducorps dans sa ville d'accueil. Goya mou-rut à Bordeaux le 16 avril 1828.

    Ce n'est que le 16 octobre que l'exhu-mation fut ordonnée, après plusieursdemandes de l'Espagne pour que sescendres leur soient envoyées. Mais lors-que le caveau fut rouvert, il manquait la

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    tête de Goya. En effet, la présence dumagister du corps à Bordeaux fut connuede plusieurs factions. En particulier unreprésentant de l'arcane du Chariot,nommé Noabne, incarné dans un joueur dujeu de paume, Laurent Fauvoir, et une car-mélite, Bathilde, myste du zénith. Aprèsune courte lutte et un vol désorganisé, latête revint entre les mains de la nouvelleorganisation myste implantée à Bordeaux.

    La Mère Bathilde de l'Enfant-Jésus,prieure de Bordeaux, donna la premièreimpulsion au rétablissement définitif desCarmes Déchaux en France. Dès 1824,elle avait entrepris des démarches en cesens à Rome et à Paris, mais en vain. Sondésir se réalisa quelques années plus tard.Les événements politiques et les lois d'abo-lition des Ordres religieux de 1835 obligè-rent bien des religieux d'Espagne à prendrele chemin de l'exil. Le P. Dominique deSaint-Joseph, magnifique arpenteur, drapéde la sainte cape, fut du nombre. Il gagnala France, comptant s'y embarquer pour leMexique. Arrivé sans ressources àBordeaux, il se rendit au couvent desCarmélites, où la Mère Bathilde l'accueillit.Elle sut le persuader d'entreprendre la res-tauration des Carmélites, et le renouveaudes mystes du zénith. Avec la bénédictiondu cardinal Donnet, archevêque deBordeaux, le P. Dominique rassembla quel-ques religieux espagnols afin d'établir lepremier couvent dans cette ville. Une mai-son de noviciat fut fondée au Broussey en1840. Des novices français n'ayant pastardé à se joindre aux Carmes espagnols,de nouveaux couvents furent établis à tra-vers toute la France.

    En 1832, la mère Bathilde de l'EnfantJésus se servit de la tête de Goya pouraugmenter, ou atténuer les effets de l'épi-démie de choléra à Bordeaux. Mais lesefforts de Noabne, et d'un adopté duBateleur, Jof, disciple de Ptaulanael, pous-sèrent les mystes à se découvrir, et leurpermirent de leur voler la tête. Elle fut hélasà nouveau capturée par des r+c de la bran-che du corps, et lorsque Ulpius, adopté del'Empereur, crut avoir mis fin aux activités

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    de cette fraternité, en 1864, il ne retrouvapas cette relique.

    Dès le début du XIXe siècle, les templiersmirent en œuvre la reconstruction duTemple de la Vie. Le Grand théâtre leurpermettait de se cacher ou de stocker desressources, mais pas de se retrouver dis-crètement. Toutes les factions occultes deBordeaux avaient compris que le grandthéâtre était chasse gardée. C'est pour celaqu'ils commandèrent la construction del'Hôtel saint-François, 22 rue du Mirail, parl'architecte Antoine-Théodore Audubert.L'Hôtel est toujours un repaire occupé parune loge templière, la Loge du bâtonTriangulaire.

    Le XIXe siècle fut pour les synarques deBordeaux une période de réparation. Lesdestructions de la révolution, en particuliercelle de leur schéma des portes, les blo-quèrent dans leurs projets. Ils manquèrentde l'orientation globale donnée parl'Intendant Tourny, et leurs actions furentplutôt individuelles et sans portée réelle-ment gênante pour leurs adversaires. Ilsembellirent le quartier des Chartrons, leurquartier d'élection. Le commerce du vin lesrendit riches, et beaucoup des négociantshabitant dans le quartier étaient leursmarionnettes.

    Leurs principaux représentants étaient lafamille Johnston. C'est en 1734 que le fon-dateur, William Johnston, originaired'Ecosse, créa la Maison NathanielJohnston et fils. Ce n'était au départ qu'unsimple commissionnaire, et il fallut attendreune génération, avant que l'achat de plu-sieurs chais importants ne portèrent leursfruits… Et n'attirèrent les synarques, quienseignèrent leurs rites à Nathaniel père(1804-1870), qui fut négociant en vins,membre de la chambre de commerce deBordeaux, administrateur des chemins defer du Midi, propriétaire d'un haras dansson domaine de Lescure, fondateur descourses de chevaux en Gironde, et conseil-ler général du département de 1852 à 1860.Nathaniel père et Charlotte eurent eu 4enfants qui dirigèrent à leur tour la maison

    de vins possédant les châteaux Ducru-Beaucaillou, Saint-Julien et Dauzac-Labarde, Margaux. En 1876, les exporta-tions du New Claret atteignirent le chiffrerecord d'un million de livres sterling. C'estsur leurs demandes que furent percés lesboulevards qui enserrent Bordeaux.

    Etana, le sélénim, fut leur plus terribleadversaire. Soucieux de les affaiblir, il fitappel à des mystes d'occident de San

    Sebastian. Il accepta de leur donner unsélénim, en échange de leur aide. Il par-vint à capturer Herensuge, le dracomaquebasque, et à le leur livrer. Ils lui rapportè-rent un champignon venu de Californie :l'Erisyphe Tuckeri, qui attaque tous lesorganes verts de la vigne : les raisinsatteints deviennent grisâtres, enfarinés,puis noirâtres, tout comme les feuilles.Cette maladie s'appelle aussi l'oïdium.Les vignerons de France eurent beau-coup de peine à détruire cette menace,avant de découvrir à l'aide de l'alchimieque le soufre suffisait à le tuer.

    En 1850, les synarques utilisèrent leurinfluence pour contrer Etana. Ils commen-cèrent par remiser au cimetière du cou-vent des chartreux les momies qui setrouvaient déposées sous la Flèche Saint-Michel. Cela ne plut pas du tout à Etana,qui envoya ses séides attaquer les synar-ques dans leur quartier. Alors ils agrandi-rent le Cimetière de la Chartreuse, en

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    La République : Les Nabis et

    le Pont chimérique

    rasant une grande partie du couvent, et en rachetant des terrains alentour. Grâce à leurspouvoirs, ils établirent un rite protégeant le cimetière : la lune noire ne pouvait entrer ousortir du cimetière.

    Les restes mortuaires de Toussaint Louverture, de son fils Isaac et de sa belle-filleLouise Chancy, auraient été transférés le 13 mars 1866 dans une concession acquisepar Prosper Gragnon-Lacoste au cimetière de La Chartreuse, par les templiers, afind'être certains qu'il ne soit pas réutilisé par les loas guédés. Cependant, il semblerait queces restes ne soient pas réellement les siens.

    En retour, Etana reprit contact avec les mystes de San Sebastian. Ces derniers avaientretardé la transformation d'Herensuge, car ses deux amis, Mikelats, un basilic khamsinde la Force, et Atarrabi, un mage mandragore leur avaient volé le couteau d'ombre dontils disposaient. Mais ils conservaient Herensuge en stase, alors ils acceptèrent d'aiderEtana encore une fois, s'il leur remettait un couteau d'ombre. Piochant dans le trésor duroi Alaric, il leur fournit ce qu'ils demandaient. En retour, ils lui donnèrent en 1878 le mil-diou, un autre champignon extrêmement nocif. Mais une nouvelle fois, les synarquestrouvèrent la parade : du sulfate de cuivre additionné de carbonate de soude.

    Vers les années 1880, la Gironde fut frappée par un insecte venu encore une fois desétats unis, le phylloxéra. Aucun traitement ne fut découvert pour le soigner correctement,mais on comprit que les vignes américaines y étaient immunisées. Les synarques, per-suadés d'une nouvelle attaque d'Etana, décidèrent de l'agresser physiquement, etdécouvrirent l'entrée de son royaume, au fort du Hâ. En même temps, Herensuge et sesdeux collègues étaient revenus d'Espagne, et avaient clairement une dent contre Etana.Les deux groupes ensembles permirent la capture du sélénim. Il ne fut libéré que de jus-tesse, après avoir perdu la quasi-totalité de sa réserve de lune noire, par des mystesd'occident, en avril 1918. En même temps, la grippe espagnole envahissait l'Europe…

    À partir de 1870, lassés par le dirigismeimpérial, les Bordelais manifestèrent dura-blement leurs sentiments républicains. À lachute de l'Empire, le 4 septembre 1870, lemaire proclama la République depuisl'Hôtel de ville devant une foule nom-breuse. Le lendemain, la statue équestrede Napoléon III, qui se dressait sur lesallées de Tourny, fut renversée, traînéejusqu'à la Garonne et jetée dans le fleuve.Elle fut remplacée par celle des 3 grâces,qui trône enfin à sa place légitimeaujourd'hui, après un itinéraire compliqué.

    Pendant que la Commune se déroulait àParis, une assemblée nationale fut élue.En majorité monarchiste et pacifique, ellese réfugia à Bordeaux. Adolphe Thiers

    accéda auposte de chefdu pouvoirexécutif de laRépubliquefrançaise.Jusqu'au 10mars, l'as-

    semblée se déroula dans le Grand Théâtre,malgré les pressions synarques, en mino-rité.

    Le 22 avril 1840 naquit à BordeauxOdilon Redon, qui avait la particularité deposséder la variation Azare (ouProméthée). Juste après sa naissance, sesparents décidèrent de s'installer enLouisiane. Ils y restèrent 10 ans, lesquels

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    marquèrent définitivement Odilon, commeon peut le remarquer par l'importance de labarque dans ses œuvres.

    L'explorateur français LaSalle nota l'exis-tence d'un village Houmas en 1682 le longde la rive orientale du fleuve Mississippi, enface de la source de la Rivière Rouge("Red River"). En 1706, des conflits entreFrançais et Anglais poussèrent les indiensHoumas vers le sud, plus près de leursamis les Français. Ils établirent deux villa-ges près de Donaldsonville, un village surchaque rive du Mississippi. QuelquesHoumas restèrent dans cette région durantle dix-huitième siècle, mais d'autres allèrentencore plus vers le sud et ils établirent levillage "Chufuhuma", où se trouve 1a villed'Houma aujourd'hui. L'arrivée des blancsdans la région poussa les Houmas encoreplus vers le sud, dans les pays marécageuxet le long les bayous du DuLarge jusqu'àGolden Meadow. Les Houmas ont continuéà faire de l'agriculture, mais pour survivredans les marais ils sont devenus des chas-seurs, des piégeurs, et des pêcheurs,beaucoup d'entre eux continuent dans cesoccupations aujourd'hui.

    À l'époque où Odilon Redon voyagea enLouisiane, en 1846, les Houmas cher-chaient à se défendre pacifiquement contreles déprédations des blancs, qui empié-taient sur leur territoire. Malheureusement,si les noirs étaient considérés comme dubétail, les indiens, en Louisiane, avaientencore moins de droits. C'est ainsi que lesparents d'Odilon se trouvèrent perdus dansles marais, à traverser un village houmas,incendié par des cajuns. Tous les indiensétaient morts. Cependant, il restait dans lacabane du chaman un œuf de grand pou-voir, qui contrôlait les marées. Sans cetœuf, les restes des tribus houmas auraientencore plus de mal à survivre dans lesmarais. Alors le wowakan de la tribu tentaune action désespérée, et voulut s'incarnerdans le seul être présent qui ne s'oppose-rait pas à la possession, et qui pourrait luipermettre de récupérer l'œuf. L'enfantn'avait pas été lié à la terre par sa nais-sance, mais il avait mangé les fruits de

    celle-ci, et n'en connaissait pas d'autre.N'ayant pas d'autre choix, le wowakanviola le ka soleil d'Odilon et s'y incarna. Ilfut horrifié de s'apercevoir qu'il était pro-tégé par une force étrangère, la variationProméthée, qui le confina en ombre.

    Ainsi, Odilon revint en France avec unpassager clandestin. Cependant, l'éloigne-ment du Monde des esprits, qui n'est autreque l'akasha/stase des wowakan, devintpour lui une blessure, et petit à petit,enfermé dans un corps qui n'était pas enharmonie avec Kaïa, il se narcosa. Sesentant mourir, il tenta d'alerter son simu-lacre, qui ressentait cette douleur spiri-tuelle sans en comprendre la raison.

    C'est en 1857, alors qu'il faisait des étu-des d'architecture, qu'il se lia d'amitié avecArmand Clavaud (1828-1890), un elfe dela Roue de la Fortune, nommé Oggofyan,professeur du cours de botanique et gar-dien du Jardin botanique. Oggofyan com-pris rapidement qu'Odilon faisait partie del'arcane du Pendu. Il ne put découvrir lanature du néphilim qui le possédait parcontre. En étudiant la nature de sesœuvres, Oggofyan y découvrit des allu-

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    sions prophétiques. C'est ainsi que dès1862, Odilon Redon se mit à peindre desesquisses concernant Roland etRoncevaux. En 1870, Odilon termine satoile et la présente au 19e salon des arts.Il y a dans sa conception du ka de terre,qui laisse deviner aux déchus l'évènementtout proche.

    À la chute de l'Empire de Napoléon III,les templiers sentaient qu'ils avaient l'op-portunité de prendre les rênes de laFrance. Le Comte de Chambord, Henrid'Artois, Duc de Bordeaux, dernier repré-sentant de la monarchie, selon les légiti-mistes, tenait sa cour en Autriche, dans lechâteau de Frohsdorf. En effet, la familleroyale avait été exilée. En tant que tem-plier, il désirait prendre la couronne, afinde gagner du prestige. En 1870, il exigeadonc l'abrogation de la loi d'exil contre safamille par les templiers de Bordeaux, dela loge de l'Ordre Hospitalier desBateliers lunaires. Ces derniers manipu-laient l'assemblée, en majorité monar-chiste, à cause de la Commune. Ils accep-tèrent s'il rendait aux templiers deBordeaux le cor de Roland. En échange,

    le comte de Chambord demanda aussi àdevenir Commandeur de la voûte d'Acre dubaillage Francia. Les templiers acceptèrent,car cela leur donnerait un immense avan-tage sur les synarques.

    Le cor fut donc envoyé à Bordeaux, le 13mars 1871. Une fois entre les mains del'OHBL, ils partirent mettre le cor en lieu sûr,dans leur hôtel Saint-François. C'est à cemoment-là qu'une équipe de choc, consti-tuée de Nahulac (incarné dans le frère deVictor Hugo, Charles), Herensuge, Atarrabi,Oggofyan, et un autre adopté du Jugement,Nephri, parvint à leur dérober le cor. Hélas,dans leur action, Atarrabi fut capturé, réduiten stase, et Charles Hugo fut tué. Toute lafamille de Victor Hugo eut le cerveau lavépar Nahulac, persuadée que Charles venaitde mourir d'un arrêt cardiaque à 44 ans.C'est en sortant du 13, rue de Saint-Maur,où Charles Hugo logeait, que les synarquesattaquèrent Nahulac. Le cor de Roncevauxfut alors trouvé par la police, qui ne put voirsa véritable nature, mais avant que lessynarques puissent mettre la main dessus,il fut revendu au Marché des Capucins.

    L'avènement de la IIIe République en1875 marqua l'apogée de la sculpturemonumentale. La ville lança des concourspour la création de statues de personnageshistoriques, de fontaines à thèmes allégori-ques et mythologiques. L'exemple le plusreprésentatif est, sur la place desQuinconces de part et d'autre de la colonnedes Girondins, l'ensemble connu desBordelais sous le nom des chevaux debronze des Girondins, réalisés de 1893 à1899. Derrière ces statues de métal de stylepompier se trouve l'impulsion des mystes,qui tentèrent de reprendre leur programmede ville-stase. En effet, la pierre recouvertede pollution des façades laissait échapper leka de ses prisonniers. Cependant, peu deces œuvres de métal furent transforméesen stase.

    C'est en 1888 que le mouvement desNabis, se réclamant à la fois d'OdilonRedon et de Gauguin. Grâce à Néphri,incarné dans André Mellerio, Odilon ren-

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    contra Maurice Denis, puis Gauguin. En1890, Armand Clavaud fut assassiné parles templiers, qui couvrirent sa mort par unsuicide, et Oggofyan remis en stase. Aprèsla publication de " les Songes ", dédié à sonami, Odilon partit sur Paris, où il influençadurablement les Nabis. Son art fleurit, etdevint de moins en moins noir, mais tou-jours plein de prophéties, que seuls les ini-tiés purent interpréter. En 1896, il ne restaitquasiment rien du wowakan, et finalement,Odilon cessa de publier.

    C'est en 1899 que l'arcane du Jugementse saisit du Château de Bouscaye, non loindu cru de Carles, à Fronsac. Après avoirmis le notaire non loin du coma éthylique,et récupéré les papiers signés, ils renom-mèrent la propriété, le Château de la DiveBouteille. Nahulac fit remodeler le châteauà leur convenance, dont l'intérieur fut rebâtien forme de bouteille. Il fit aussi installertoute une machinerie théâtrale et un laby-rinthe de vignes. Ce lieu de perdition devintà la mode dans les années folles pour sesorgies alcoolisées.

    Né en 1845 à Sainte-Foy-lès-Lyon,Ferdinand Arnodin orienta très tôt son ins-truction vers les matières techniques. LaSociété Arnodin fut très active durant tout ledébut du siècle, Ferdinand expérimentantsans relâche de nouveaux systèmes, denouvelles constructions jusqu'à sa mort en1924. Ce fut le simulacre d'Hakinas, unhydrim alchimiste et magicien exceptionnel.Son incarnation futmarquée par une atti-rance pour lesconstructions alchimi-ques de grandeampleur. Il cherchait àfaire entrer le mondedans les akashas, à lefaire évoluer vers lamodernité. Son butétait de construire unpont alchimique, à par-tir duquel les profanespourraient pénétrer

    dans un akasha leur montrant une visionidéalisée et futuriste de leur monde. Il tra-vailla toute son incarnation dans ce but.

    Lorsque enfin il trouva l'opportunité deréaliser son rêve, il ne laissa rien auhasard. Il contacta les néphilims deBordeaux, pour leur demander où se trou-vait le danger principal. Hakinas finit pardécider que les plus à même de le gênerseraient les synarques, et Nahulac luiapprit que leur seul refuge connu était l'ab-baye de la Sauve Majeure. De par laproximité de l'abbaye avec le château dela Dive Bouteille, Nahulac espérait faired'une pierre deux coups, et il participa à ladestruction de ce bâtiment. Mais l'incendierévéla que les moines n'avaient plus riend'occultistes, et que les synarques avaientquitté les lieux depuis longtemps.

    Le 19 septembre 1910, le président de laRépublique, Armand Fallières, venaitposer la première pierre de ce projet. Cepont aurait dû être terminé 30 mois plustard et être le plus grand de ce type aumonde. Le pont devait avoir 400 mètresde longueur et un tablier de roulementsitué à 45 mètres au-dessus des quais.Hélas, ce projet n'était pas du tout du goûtdes synarques. Dès qu'ils comprirent cequi était en train de se produire, ils firentleur possible pour vouer le projet à l'échec.Ils firent appel aux templiers, qui, manipu-lés, mirent des bâtons dans les roues desouvriers.

    Les deux pylônes métalliques hauts de95 mètres étaient terminés, mais la pre-

    mière guerre mon-diale arrêta lechantier.

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    En 1915futconstruitdans lequartierSaint-Genès le

    Ciné-théâtre girondin, par l'architecteHector Loubatié, d'après les plans d'unthéâtre argentin. Sa façade art nouveauarbore des vitraux représentant la terre etdes étoiles de toutes les couleurs. Cetétablissement faisait partie de la vague depetits cinémas de quartier créés au débutdu siècle. Il fonctionnait très bien, ce quiétait parfait pour les rose+croix qui legéraient, la Fraternité desKinémanautes Technicolor. Leur butétait de construire des akashas de pocheen série à partir des films diffusés, chacunpouvant servir de refuge. Leur constructfonctionna mieux que prévu, et leurs akas-has éphémères commencèrent à envahirle paysage des songes des bordelais.

    Après la guerre, un peu dépassés parleur production qui leur échappait, les r+ccréèrent une clef pour les rives akashi-ques générées ainsi. Cette clef des ima-ges automates est une sorte de sphère decristal multicolore. Elle sert à entrer et sor-tir rapidement de ces akashas, sans enchercher la sortie. Beaucoup de ces mon-des représentent tout simplement les nou-velles de l'époque, mais il existe aussi unmonde pour " Nosferatu " ; " Le CuirasséPotemkine " ; " Le monde perdu " ; "Metropolis " ; " M le Maudit " ; et même "Autant en emporte le Vent "…

    C'est en passant d'un akasha de pocheà un autre qu'ils débouchèrent sur lemonde futuriste et idyllique d'Hakinas.Voyant une vision aussi avancée, ils modi-fièrent ce qui les arrangeait, afin d'en faireun délire technofuturiste semblable à

    Métropolis. Puis ils l'imposèrent aux specta-teurs de leur ciné-théâtre. Lorsqu'un synar-que en fit les frais, il avertit ses confrères,et ils mirent leurs ressources en œuvrepour le financer. Mais avec le développe-ment de l'industrie cinématographique, lenombre d'akasha de poche devint tropimportant pour qu'ils puissent les alimenter.D'autres acteurs occultes virent leurs refu-ges akashiques envahis par des personna-ges en noir et blanc. La Cour d'Amor del'Ombrière enquêta pour en trouver lasource. Les agents de l'Amoureux finirentpar découvrir l'origine de ces invasionsmonochromes. Un raid dans le ciné-théâtreen passant par les akashas leur permit devoler la clef. De plus, les synarques, voyantleur akasha de l'Esprit des Lois être envahi,ne fournirent aucune aide aux r+c.

    Bordeaux avait accueilli le gouvernementen 1917, alors que les Allemands appro-chaient de Paris. Encore une fois, le GrandThéâtre les accueillaient, et les templiersles entouraient. C'est à Bordeaux que futinstallé le port de ravitaillement américain,qui signa l'entente entre la Milice du Christet de l'Ordre des Veilleurs du Temple, dansle seul but de mettre le plus d'armes decôté.

    AdrienMarquet,maire de 1925à 1947, fut toutd'abord socia-liste, allié avecle SFIO. Puis,en 1935, ilcréa le partinéo-socialiste,d'inspirationtemplière. Ilavait été dura-blementinfluencé par

    Les Deux guerres : Les sous-marins mercu-

    riels et les invasions monochromes

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    Marcel Déat, manteau blanc parisien.Lorsque le gouvernement se réfugia àBordeaux une fois encore en 1940, lemaire, était là pour les accueillir. En 1942,Maurice Papon fut nommé directeur desquestions juives. Si Marquet était un initiétemplier, Papon n'était influencé par per-sonne. Il y avait deux camps d'internementprovisoire : un à Mérignac, et à partir de1942, un autre à Bacalan. Papon s'occupaitde signer ce qui concernait l'acheminementdes internés, et de récupérer les dossiers "intéressants ". Quels que furent les agentset les factions qui tentèrent de le manipuler,templiers, ou mystes, il refusa d'y êtremêlé. Lorsqu'en 1943, Etana rencontra enpersonne Maurice Papon, dans le but des'approvisionner en ka soleil sur les inter-nés, il fut amusé. Il lui laissa entendrebeaucoup de connaissances occultes, maisil le laissa libre de toute lune noire. Malgréson étude approfondie, Etana ne put queconstater l'étendue infinie du mal empoi-sonnant Papon, sans cause ésotérique.

    La synagogue fut en partie détruite, leskabbalistes envoyés dans des camps detravail forcé, et ses reliques envoyées à labase sous-marine. Elle servit par la suite deprisons après la grande rafle du 11 janvier1944. En 1944, le maire de Bordeaux ne fitrien pour soustraire de la déportation et dela mort, Joseph Benzacar, son ex-premieradjoint, un juif d'origine portugaise.

    Grâce à l'utilisation d'une relique juive,Fiedrich Dohse, chef de la Gestapo deBordeaux, réussit à retourner le responsa-ble de la résistance de Gironde, AndréGrandclément. Ce dernier espérait pouvoirse retourner, mais il devint pour tous syno-nyme de collabo, et n'eut plus le choix.Cette trahison déclencha une guerre entreses partisans et ses détracteurs, qui saignaà blanc la résistance girondine. C'est grâceà ce chaos que Maurice Papon put terminerla guerre blanc comme neige, avec un fauxpapier de résistant.

    Le port de la Lune, qui cultivait sa traditioncommerciale, connut sa plus violente muta-tion pendant l'occupation. Le 1er septembre

    1940, le contre-amiral Parona put prendreses fonctions de supérieur des Forze sub-acque italiani in Atlantico. La nouvellebase est baptisée d'un nom de code : "Betasom " : " Beta " pour la lettre grecqueinitiale de Bordeaux, et " som " pour som-mergibili, soit " sous-marins " en italien. Labase dépendait du Commandement de laMarine italienne, mais les opérationsétaient sous le contrôle duCommandement allemand des sous-marins de l'amiral Dönitz.

    Des recherches secrètes furent réaliséesavec l'aval de Berlin pour améliorer laflotte sous-marine italienne. L'utilisation ducinabre dans la composition des coquesles rendit plus rapides. Faute de pouvoirempêcher les bombardements alliés, lesoccupants décidèrent la constructiond'abris bétonnés pour les sous-marins.L'Unterseebootebunker bordelais fut ledernier mis en chantier, car le moinsexposé aux bombardements en raison del'éloignement du Royaume-Uni. Les tra-vaux commencèrent en septembre 1941,c'est-à-dire un an avant la création de la12e flottille. En analysant le site, lesMystes d'Orient et les templiers nazis par-vinrent à déterminer un rituel, pouvant pio-cher dans le ka eau de Bordeaux. Utilisantune formule de magie complexe lancéeavec l'homoncule d'Ausone, la base futprotégée, et transformée en gigantesquelaboratoire alchimique.

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    La construction fut confiée à l'Organisation Todt, qui réalisait en parallèle le Mur del'Atlantique, car la menace d'un débarquement allié devenait plus grande avec le temps.Cette dernière était noyautée par la Loge des Sénéchaux de l'Empire Eternel. Mais,sur place, les ouvriers étaient d'abord des locaux. De nombreux Français, mais aussides réfugiés espagnols et d'autres nationalités travaillaient sur le chantier sous lesordres des ingénieurs de l'OT.

    L'occupation n'était pas bien acceptée par tous. Etana y vit une occasion de regagnerde la puissance. Il finança des équipes de sabotage, qui, plusieurs fois par mois, pié-geaient le chantier. Une dalle de béton servant au radier de la base s'effondra, provo-quant la mort d'une cinquantaine de personnes, qui vinrent grossir le cheptel d'Etana.Cela n'améliora pas les relations entre les ouvriers, sous payés et mal traités, et les offi-ciers chargés de les motiver. Autant que possible, les Allemands furent poussés dans lesfondations fraîches ou écrasés sous les wagons de cailloux. Toutes ces âmes rejoigni-rent l'armée des morts d'Etana.

    Avec la lune noire amassée pendant laseconde guerre mondiale, Etana cherchaà mettre en œuvre les pouvoirs qu'avaitutilisé le Prince noir pendant la guerre decent ans. C'est ainsi qu'Etana se cherchaun réceptacle pour son imago. Il le trouvaen la personne de Pierre Molinier.Considéré comme un petit polymorphepervers par ses concitoyens, Molinier, néen 1900, était un photographe passionnépar le sexe. Amoureux de sa sœur, il laphotographia en 1918 sur son lit de mort.Son œuvre, sous le signe du fétichismedes jambes, fut exposée par André Bretonen 1956. Il devint l'expression du nouveauroyaume d'Etana, un palais de plaisirsputrides, caché derrière une façade depierre aveugle. L'entrée de son royaumese situait au 7 rue des Faussets, dans unemaison construite sous l'Empire, décoréed'une frise d'aigles, et au balcon hérisséde tridents, de flèches et d'éclairs.

    En 1968, Molinier rencontra Qlippo, unechimère, faisant partie du groupe desIvrognes de la Dive Bouteille. C'est grâceà lui qu'il comprit que son maître avaitaugmenté autant qu'il avait pu la conjonc-tion de lune noire qui avait répandu l'in-

    De nos jours : la Maison des Aigles et les

    Manuscrits de la Mer Morte

    fluenza en Europe. C'était la conditionnécessaire à sa libération des synarques,en 1918. C'était son maître qui avait tué sasœur par la grippe espagnole. Molinierdécida de donner son maître aux médias,mais l'information fut récupérée par lesmystes. Ne voyant pas d'issue à son statut,il décida de se mettre à mort, le 3 mars1976. Il laissa les deux lettres suivantes : "Je soussigné et déclare me donner volon-tairement la mort, et j'emmerde tous lesconnards qui m'ont fait chier dans toute maputain de vie. En foi de quoi je signe. P.Molinier " " ça me fait terriblement chier devivre et je me donne volontairement la mortet ça me fait bien rigoler. J'embrasse tousceux que j'aime de tout mon cœur P.Molinier ". Depuis, Etana voue une haineimmortelle aux Ivrognes de la DiveBouteille.

    C'est en 1947 que l'affaire des manuscrits

  • de la mer Morte commença, près de la loca-lité de Qumrân, en terre jordanienne, dansle désert surchauffé de Juda. Alors qu'ilcherchait une brebis égarée, un berger de latribu bédouine des Te'amré, MohammedAhmed el-Hamed appelé "le Loup", décou-vrit par hasard, dans une caverne surplom-bant la mer Morte, une série de jarres étroi-

    tes, hautes d'environ 60 centimètres. À l'in-térieur se trouvaient des rouleaux de par-chemins. Ils représentent une incroyabledécouverte : celle de textes de la Bible demille ans plus jeunes que ceux que l'onconnaissait déjà.

    La plupart des parchemins fut traduit etpubliée rapidement, à l'exception d'unepetite partie, ce qui inquiéta les autres cher-cheurs. La petite coterie d'éditeurs quicontrôlait l'accès aux quatre cents textesinédits de la grotte 4 refusait de laisser d'au-tres chercheurs voir leur trésor secret. Lestraducteurs des textes de la grotte 4 étaienten majorité des religieux catholiques, enposte à l'École biblique et archéologiquefrançaise, dirigée par les dominicains etsituée dans la partie Est de Jérusalem (quise trouvait sous autorité jordaniennejusqu'en 1967). Cette école biblique etarchéologique était en fait une loge tem-plière de l'Ordre de Malte. L'équipe édito-riale fut recrutée en 1953 par le pèreRoland de Vaux, manteau rouge qui exerçaune autorité quasiment tyrannique sur lesrouleaux jusqu'à sa mort en 1971. L'équiperéunie par de Vaux comprenait 7 personnes,toutes catholiques, dont le père MauriceBaillet. Les seuls comptes rendus par les

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    scientifiques étaient à l'Ecole Biblique etarchéologique française, qui elle-mêmeadressait les conclusions à la CommissionBiblique Pontificale. L'homme dirigeantcette commission était Joseph Ratzinger,et il était aussi à la tête de laCongrégation pour la doctrine de la foi,cet organisme du Vatican que l'on appelait

    autrefois le Saint-Office, et qui régnait enmaître sur l'Inquisition. Aujourd'hui,Joseph Ratzinger a changé de nom, caril a pris celui de Benoît XVI.

    Evidemment, les relations contenuesdans ces documents ne devaient enaucun cas entrer en conflit avec ledogme actuel de l'Eglise. Pourtant, enconnaissant l'âge de ces manuscrits,cela ne pouvait être le cas. Les savantsfurent alors réduits au silence sur leursdécouvertes. Prenons le cas de JohnAllegro, l'unique agnostique de l'équipeet, de surcroît, le seul membre à publier

    tous les manuscrits qui lui avaient étéassignés. John Strugnell, suite à cettepublication, rédigea une "longue critiquehostile" - de cent treize pages - queRobert Eisenman, directeur duDépartement des études religieuses à laCalifornia State University, à Long Beach,qualifia de "travail de démolition". Très tôt,Allegro avait "commencé à s'exaspérer del'application contrainte déployée [parl'équipe] pour dissocier le christianisme dela communauté qoumrânienne et de sesrouleaux". II s'aliéna rapidement les autresmembres de l'équipe, surtout après leursefforts pour faire obstacle à ses perspecti-ves très libres, qu'ils rejetaient. Les autrescontestataires des opinions de l'équipefurent, de même, réduits au silence.

    Ce n'est qu'en 1990 que le remplace-ment du responsable des travaux, JohnStrugnell, fut remplacé, suite à ses proposantisémites. A cause de la lenteur des tra-ductions, rendues difficiles par l'état desmanuscrits (500 puzzles extrêmement fra-giles de milliers de pièces), les " spécialis-tes " ont afflué, chacun avec des conclu-sions divergentes du dogme officiel. Ainsi

  • l'un, soutenu par des templiers, prétend que l'un des personnages centraux du texte, leMaître de Justice n'est autre que Jean-Baptiste ; selon un autre, Jésus n'était pas aidépar les esséniens, mais par les zélotes, une secte de juifs fanatiques…

    C'est au 8, rue de la Rousselle, que l'abbé Maurice Baillet naquit en 1923, et qu'il mou-rut, en 1998. Il passa sa vie à traduire les 144 manuscrits écrits en hébreu, et fut le seuldes scientifiques impliqués à avoir terminé sa tâche avant sa mort. Il vécut en ermite, etjusqu'à sa mort, aucune faction n'eut connaissance de ses travaux, mis à part les synar-ques, qui les conservèrent sous clef, à Rome. Cependant, l'arcane de la Papesse a prisconscience de l'importance de ses travaux, et a tenté de dénicher une piste, concernantleur sujet. Même s'ils n'ont encore rien découvert de concret, il semblerait que l'abbéBaillet, bien qu'obstinément chrétien, n'ait eu qu'une confiance relative en sa hiérarchie.Il paraît possible qu'il ait laissé une piste derrière lui, pour découvrir les enseignementsde Jésus…

    Troisième siècle avant JC : Arrivée desBiturges vivisques et fondation deBurdigala -56 Crassus, lieutenant de Césarconquiert l'Aquitaine -51 Soumission à César -27 Premier urbanisme de Burdigala. 18 Première mention de Burdigala dans la"géographie" de Strabon 41-54 Création du vignoble bordelais 69-79 Burdigala capitale de l'Aquitaine. 193-211 Construction du palais Gallien 276 Destruction partielle de Burdigala parles germains 310 Naissance d'Ausone 337 Burdigala capitale du diocèsed'Aquitaine 394 Mort d'Ausone 418-419 Etablissement des Wisigoths àBordeaux 778 Charlemagne crée le royaumed'Aquitaine, Seguin, premier comte caro-lingien de Bordeaux 848 Pillage de Bordeaux par lesNormands 1000 Guillaume le Bon, comte deBordeaux 1043-1052 Bordeaux entre dans le duchéd'Aquitaine 1058 Union des duché d'Aquitaine et deGascogne

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    1079-1080Fondationde l'abbayede la SauveMajeur etconcile deBordeaux 1137Mariage à Bordeaux d'Aliénor d'Aquitaineet de Louis VII 1152-1154 Mariage d'Aliénor avec HenriPlantagenêt et union avec l'Angleterre 1167 Précepteur Petrus de SanchoJohanne de la Maison du temple hospitalierde Jérusalem.1222 Premiers privilèges pour le commercedes vins 1286 Colonisation de la forêt royale deBordeaux 1294-1303 Occupation de Bordeaux par leroi de France 1305 Bertrand de Got, archevêque deBordeaux, devient le pape Clément V 1345 Début de la guerre de cent ans enAquitaine 1348 La grande mort 1360 Traité de Brétigny: L'Aquitaine devientpossession du roi d'Angleterre 1362-1372 Le prince noir, princed'Aquitaine 1453 Victoire française de Castillons etreconquête de Bordeaux par le roi de

    CHRONOLOGIE

  • France 1462 Création du parlement de Bordeaux 1539 L'édit de Villers-cotterêts impose lefrançais comme langue judiciaire au détri-ment de la langue d'Oc 1541 Première exécution des protestantsbordelais 1548 (août) révolte contre la gabelle 1562 Début des guerres de religion 1572 (octobre) Saint Barthélemy bordelaise 1580 Première édition des essais deMontaigne 1598 Edit de Nantes: fin des guerres dereligion 1622 Début du gouvernement du ducd'Epernon 1635 (mai) Emeute anti fiscale 1648 (28 août) Début de la fronde àBordeaux 1675 (août) Révolte de Bordeaux 1682 Fondation définitive du grand sémi-naire 1685 Révocation de l'édit de Nantes parLouis XIV 1705 Création de la chambre de commerce 1713 (3 mai) Fondation de l'académie deBordeaux 1717-1721 Part de bordeaux dans le com-merce colonial de la France : 28 % 1743-57 Tourny intendant de Guyenne 1748 Première édition de " l'esprit des lois "de Montesquieu (château de la Brède) 1771 Le trafic maritime de Bordeaux est àson apogée 1786-1789 Part de Bordeaux dans le com-merce colonial de la France : 41 % 1780 (7 avril) Inauguration du grand théâtre 1783 Fondation du musée de Bordeaux 1790 Recensement de bordeaux : 111 000habitants 1808 Napoléon à Bordeaux 1822 Achèvement du pont de pierre 1852 Achèvement de la voie ferré Paris-Bordeaux 1855 Classification des vins de Bordeaux 1865 Annexion de la bastide 1873 Ouverture de la faculté de droit 1878 Ouverture faculté de Médecine 1914 Devant l'offensive allemande, le prési-dent Poincaré, le gouvernement et leschambres s'installent temporairement à

    Bordeaux 1924 Création du port autonome 1925 Naissance de radio sud ouest etradio Lafayette 1938 Inauguration du stade municipal 1944 (17 septembre) Visite à Bordeaux duGénéral de Gaulle 1946 (10 novembre) Jacques ChabanDelmas élu député de Bordeaux 1946 (octobre) Jacques Chaban Delmasélu maire de Bordeaux 1951 Eruption du gaz de Lacq 1954 Début de l'exploitation du pétrole àParentis 1967 Ouverture du pont d'Aquitaine 1969 Fermeture des chantiers de laGironde 1975 (mai) Signature de la charte cultu-relle de Bordeaux 1977 ( avril) Crise de la C.U.B. 1982 Ouverture de la patinoire àMériadeck 1983 (juin) Le monument aux girondinsrécupère ses chevaux 1987 Inauguration de la gare Saint Jeanrénovée 1989 Début de la construction de la citémondiale du vin 1990 Arrivée du TGV à Bordeaux 1995 Alain Juppé Maire de Bordeaux2003 Baptême du TRAM2006 Fin de la rénovation de la fontainedes 3 grâces.

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    Réalisé par Hubert Terrieux(Ouroboros)