LES SUPERMARCHÉS DE L’OCCASION

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010

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LES SUPERMARCHÉS DE L’OCCASION

ÉDITORIALValérie Wilhelm, Présidente du Conseil de fondation 3

MESSAGESErwin Jutzet, Président du Conseil d’Etat 4

Charles Phillot, Président de la Chambre de commerce Fribourg 5

PROJET PILOTEProjet pilote : vers un emploi durable 6

COLLABORATIONSUne évaluation du projet pilote «Objectif attitude gagnant-e» 8

Collaboration foyers de la ville de Bulle – Emploi Solidarité 9

RÉALISATIONS 2010Collaborations avec «Coup d’Pouce» 10

Renforcement du suivi en réinsertion sur le site de Bulle 11

L’ENCADREMENT L’encadrement : de la prise en charge à la responsabilisation individuelle 12

Adapter l’environnement de travail et l’organisation 13

LES SITES«Objectif attitude gagnant-e» 14

Le 8 janvier 2010: inauguration du magasin de Romont 15

BILAN ET STATISTIQUES 2010Chiffres-clés 16

Statistiques 17

COMPTESBilan 18

Comptes d’exploitation 19

ORGANISATIONLes membres du Conseil 20

Les Sites et leurs équipes 20

SOMMAIRE

MISE EN PAGECorrado Luvisotto, Grafix, Fribourg

IMPRESSIONImprimerie St-Paul, Fribourg

EMPLOI SOLIDARITÉ REMERCIELe Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco)Le Service public de l’emploi (SPE) et les Offices régionaux de placement (ORP)Le Service de l’action sociale, les Commissions sociales et les Services sociaux régionaux (SSR)Les services sociaux communauxL’Office cantonal de l’assurance invalidité (AI)Les membres du «Club Entreprises»La Loterie RomandeLes donateursLes clients des magasins Coup d’PouceLes collaborateurs permanents et les employés temporaires

NOS PARTENAIRES

Pour faciliter la lecture, le présent document utilise le genre masculin pour désigner les hommes et les femmes

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ÉDITORIALAvec l’ouverture de la succursale de Romont en début d’année, la FondationEmploi Solidarité confirme sa volonté de proximité avec l’ensemble de lapopulation du canton, initiée par l’ouverture de la succursale de Châtel-St-Denis en 2009.

Avec l’ouverture de ces succursales, et le projet de centrale logistique pourl’année 2011, la Fondation tient surtout à être très active dans la réinsertionsociale et professionnelle, au cœur de sa mission; grâce à des collabora-tions initiées avec le Service social de la Gruyère, avec l’augmentation deses équipes de réinsertion, Emploi Solidarité cherche à répondre au mieuxà la demande de ses principaux partenaires qui sont le SPE et les SSR.

Ouvrir de nouvelles places de travail, renforcer les contacts avec les entre-prises du canton, être au plus près des exigences du marché de l’emploi,voilà les défis que nous tenons à relever et à réaliser. Pour permettre auxemployés temporaires des Coup d’Pouce de croire à nouveau à un avenirprofessionnel, à une vie sociale digne de ce nom et à une intégration réus-sie au sein d’une société toujours plus exigeante…

Rien de cela ne serait possible sans l’engagement entier de la Direction desCoup d’Pouce et des employés permanents, que je profite ici de remercierchaleureusement. Merci aussi à l’ensemble des partenaires de la Fondation,qui soutiennent nos objectifs, encouragent nos démarches et rendent nosprojets réalisables. C’est dans cette dynamique que nous souhaitons pour-suivre toutes nos activités dans les années à venir.

Valérie Wilhelm,Présidente du Conseil de fondation

ÉDITORIAL

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UN COUP DE POUCE…Il est étrange qu’en utilisant le même doigt de la main on puisse créer2 expressions aux sens totalement opposés :● Se tourner les pouces… rester à ne rien faire.● Donner un coup de pouce… intervenir pour aider quelqu’un. Je dois vous avouer que jusqu’à récemment j’ignorais tout ou presque decette Fondation Emploi et Solidarité nommée Coup d’Pouce.

Après avoir entendu mon ami Félix et lu les rapports et documents à sonsujet, je fais aujourd’hui partie des convaincus de l’importance, de l’utilitéet plus encore de la nécessité d’une telle institution.

Dans notre société moderne et hautement développée, la lutte contre l’exclusion d’hommes et defemmes du monde du travail va prendre de plus en plus d’importance. Pourquoi?

Vous le constatez, Mesdames et Messieurs, notre société industrielle et de services, au sens large, évo-lue à une vitesse extraordinaire. Cette évolution est sous la pression de la globalisation des marchés quiinduisent une compétition de plus en plus rude pour le partage du gâteau des richesses. Nous avons lachance aujourd’hui d’en avoir une part géante qui nous sera de plus en plus contestée. Pour la conserver,il faudra privilégier des activités à haute valeur ajoutée, être innovants, créatifs et de plus en plus efficients.

En conséquence, les exigences intellectuelles et d’engagement envers les acteurs du monde du travail nepeuvent qu’augmenter. Hors, il apparaît que tous les êtres humains ne sont pas armés pour suivre le rythme,pour répondre aux attentes de performances des administrations et des entreprises. Et je crois, Mesdameset Messieurs, que malgré tous les efforts que la collectivité, que les entreprises feront pour améliorer leniveau de formation, pour mieux préparer les jeunes hommes et les jeunes femmes à affronter la vie,on n’évitera pas le risque, je dirais même le fait, qu’une minorité restera sur le bord du chemin. Sansassistance, sans encadrement, sans institution il lui sera impossible de retrouver une place dans la société,une dignité propre à celui qui travaille, qui apporte sa contribution à la société, aussi modeste soit-elle.

C’est donc une responsabilité partagée par tous les leaders politiques et économiques de la sociétéde trouver des solutions pour apporter à ces personnes une perspective de vie professionnelle.

Comme chef d’entreprise je me sens bien sûr concerné et comme président d’une grande associationpatronale j’ai le devoir aussi de faire passer le message dans le monde économique… Monde écono-mique qui a aussi intérêt à ce que la société soit équilibrée, c’est un gage de stabilité.

Pour terminer, je tiens à féliciter votre institution Coup d’Pouce pour son dynamisme. J’aimerais aussiféliciter tous celles et ceux qui s’engagent à son fonctionnement ainsi que Madame Wilhelm, présidenteet Monsieur Félix Grossrieder, son directeur.

Je souhaite à l’institution et à tous ses acteurs bon vent et plein succès dans sa mission!

Charles Phillot,Président de la Chambre de commerce Fribourg

LA COHÉSION SOCIALE NE VA PAS DE SOILa Suisse connaît toujours, et c’est heureux, une grande stabilité politique etune économie performante. En particulier, le niveau du chômage reste relati-vement bas dans notre pays (3,6 pour-cent en février 2011) en comparai-son internationale.

Cependant, la statistique globale ne dit rien des destins individuels. Le risqued’être au chômage est peut-être moins grand qu’ailleurs, mais pour chaqueconcernée, perdre son emploi ou ne pas en retrouver un est un drame quila frappe de plein fouet et à 100 pour-cent. Ce sont quand même plus de140’000 personnes qui sont touchées par ce fléau en Suisse, et plus de

3’800 dans le canton de Fribourg.

Pour chacune de ces personnes, une période prolongée de chômage peut entraîner de graves effetscollatéraux : difficultés financières, isolement, perte de confiance en soi et dans les autres, etc. Lechômage est un des principaux facteurs qui rendent les gens malheureux, comme le confirment lesspécialistes de l’économie du bonheur, une nouvelle science dont l’objet est l’étude de ce qui nousrend heureux ou malheureux.

C’est pourquoi je tiens à saluer particulièrement la dernière initiative de la Fondation Emploi Solidarité,qui a développé de nouvelles mesures ciblées pour réintégrer durablement les personnes sans emploidans le monde professionnel, par le biais d’un programme et d’un suivi de longue haleine. La réussiteest au rendez-vous, puisque la plupart des premiers participants à ce nouveau projet ont déjà pu retrou-ver un emploi durable. Je me félicite donc que ce programme soit étendu maintenant à l’ensembledu canton.

De telles initiatives n’auront peut-être pas un effet spectaculaire sur les statistiques du chômage, maiselles peuvent changer complètement la vie des hommes et des femmes qui y participent. La sociétéaussi à tout à gagner à ce que personne ne soit abandonné sur le bord de la route. Car la cohésionet la stabilité sociales sont les clés du succès – notamment économique – de notre pays. Prenons-ensoin, surtout maintenant à l’heure où la politique a toujours plus tendance à diviser et à exclure!

Veiller à la cohésion sociale, c’est finalement la raison d’être de la Fondation Emploi Solidarité. Je luisouhaite plein succès pour l’année 2011 également!

Erwin Jutzet, Président du Conseil d’Etat

MESSAGES

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PROJET PILOTE: VERS UN EMPLOI DURABLELe projet initialisé par la Fondation Emploi Solidarité, puis relayé et soutenupar le Service social de la Gruyère, a immédiatement trouvé un écho trèsfavorable. Il allait au-delà d’une MIS habituelle car s’y ajoutait une dimensionde coaching personnalisé visant le passage d’une attitude passive vers uneattitude active où la personne (re)devient maître de son propre changementet de sa vie.

Le service social a assuré la participation du 1er groupe en garantissant les fraisd’organisateur durant 1 année pour 5 personnes. Si le bilan est globalementpositif (4 personnes ont trouvé du travail ou sont sur le point de signer uncontrat), il faut en retenir les quelques conclusions suivantes :• nécessité d’effectuer un ciblage des candidats non seulement pour

répondre aux exigences posées par le projet lui-même mais surtout pouridentifier des personnes volontaires, désireuses et capables de change-ment dans leur vie personnelle, familiale et professionnelle ;

• nécessité d’évaluer les candidats et de définir avec eux les objectifs(souhaités) à atteindre, pour mieux les confronter ensuite avec les objectifsréalisables découverts par la MIS, pour mieux ensuite délimiter l’action àsuivre ;

• nécessité d’oser refuser ou exclure un candidat si l’on pense qu’il nepourra répondre aux objectifs attendus et réalisables (absences, manquede volonté, stratégie de fuite).

Le projet pilote réalisé nous permet aujourd’hui de confirmer les nécessitésdécrites ci-dessus. Il a modifié notre manière de travailler dans la mesureoù nous accordons beaucoup plus d’importance à définir les objectifs et àévaluer les bénéficiaires potentiels du projet en vue de sa réussite. Il a aussiredéfini notre collaboration avec Coup d’Pouce puisque nous avons insti-tutionnalisé le 1er mois de chaque MIS comme un mois d’observation. Auterme de ce 1er mois, il y a mise en commun des objectifs voulus par la per-sonne, des objectifs souhaités par la personne et le service social et des objec-tifs réalisables selon l’observation et l’évaluation faite par Coup d’Pouce.Ce n’est qu’à ce moment que se décide la suite ou l’arrêt de la MIS.

Enfin, le projet pilote a mis en lumière la nécessité d’un suivi en entreprise(relais entre la personne et l’entreprise en cas de difficulté, coaching indi-viduel) au-delà de la MIS proprement dite. Dans la pratique et la phase pilote,cela se traduit par un élargissement du cadre légal : une MIS sur 15 mois etdes frais d’organisateur sur 15 à 18 mois. Ce n’est qu’à ces conditions quele projet est réalisable.

Merci à l’équipe de Coup d’Pouce pour la confiance réciproque, les échanges,les réflexions communes et la collaboration vécue.

A. Sallin, Responsable du Service social de la Gruyère

PROJET PILOTE

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UNE EVALUATION DU PROJET PILOTE«OBJECTIF ATTITUDE GAGNANT-E»La Fondation Emploi Solidarité mène un projet pilote, inscrit dans le dispositifcantonal des MIS, qui comporte des spécificités. Elle a mandaté la Haute Ecolefribourgeoise de travail social, pour conduire un processus d’évaluation.

Cette évaluation doit fournir les informations pertinentes pour juger de saqualité et de son efficacité ainsi que pour décider de son éventuelle recon-naissance et pérennisation.

Elle se décompose en plusieurs volets impliquant des méthodes diverses.

• Une évaluation descriptive qui permet de décrire le projet-pilote dansses diverses dimensions et d’en construire la logique d’inter vention(finalités et objectifs spécifiques, logique de l’accompagnement «surmesure», activités requises, effets escomptés, collaborations interinstitu-tionnelles menées, etc.) ; cette démarche se réalise sous forme d’entre-tiens de groupe avec les professionnels conduisant le projet pilote.

• une autoévaluation en continu comme aide au pilotage permettantd’analyser les activités menées, d’en percevoir les ajustements pertinentset de consolider l’articulation des prestations proposées; elle se développeau travers de séances de travail guidant une réflexion institutionnellespécifique au projet.

• une évaluation multi-regards, interrogeant les partenaires (profession-nels des services sociaux, de la Fondation Emploi Solidarité notamment) etles employés temporaires au moyen d’entretiens individuels et collectifs.Elle vise à décrire les profils, les parcours des employés temporaires au seindu projet (prestations expérimentées) et à apprécier les accompagnementsapportés (notamment du point de vue des motivations, des effets consi-dérés comme soutenant, des difficultés rencontrées et de la coordinationavec d’autres soutiens existants).

Actuellement, l’évaluation descriptive est achevée. Les premiers entretiensavec les personnes employées sont en cours.

M.-Claire Rey-Baeriswyl, Professeure responsable du département des prestations de service de la HEF-TS

Noémie Pulzer,Collaboratrice scientifique

COLLABORATION FOYERS DE LA VILLE DE BULLE – EMPLOI SOLIDARITÉLes Foyers de la Ville de Bulle accueillent 132 personnes âgées plus ou moinsdépendantes, et assument d’autres prestations à caractère social telles quele service quotidien d’une centaine de repas à domicile et le ravitaillementde 4 sites scolaires pour les repas de midi.

Les transports inhérents à ces missions sont conséquents et multiples. Pourles résidants, il y a les sorties de l’animation, les visites quotidiennes aux par-tenaires externes (médecins spécialistes, dentistes, physiothérapeutes, etc.)auxquelles il faut ajouter les 8 tournées de repas à domicile et les livraisonsaux écoles. Sept véhicules sont disponibles pour servir ces prestations gour-mandes en temps et exigeantes en souplesse et disponibilité.

Depuis juillet 2010 nous avons la chance de bénéficier d’une solide contri-bution des collaboratrices et collaborateurs de l’antenne bulloise de la Fonda-tion Emploi Solidarité qui renforcent notre staff de personnel roulant.

Au terme de cette première demie année qui nous a permis de faire connais-sance, d’appréhender nos spécificités et d’affiner notre collaboration, nouspouvons tirer un bilan très positif de cette collaboration.

Le sérieux et l’engagement de l’encadrement du site Coup d’Pouce Bulleont permis d’aplanir les écueils et réussi à vaincre les réticences que nouspouvions rencontrer à l’interne dans la mise en place de cette collabora-tion avec des partenaires hors du commun. Cette confrontation avec despersonnes et un organisme méconnus du grand public est une leçon dechoses pour notre personnel. En plus de l’aide efficace que nous en reti-rons cette collaboration contribue à notre ouverture d’esprit et renforcenotre sensibilité sociale. Merci !

Nous osons espérer que ce travail soit aussi bénéfique aux usagers de Coupd’Pouce qu’il nous est profitable et souhaitons que ce service puisse sepérenniser tout en se renforçant.

Nous adressons nos plus vifs remerciements à toutes les collaboratrices etcollaborateurs du site de Bulle pour leur efficace contribution à cette action.

Les Foyers de la Ville de BulleChristian Rime, Directeur

COLLABORATIONS

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RENFORCEMENT DU SUIVI EN RÉINSERTIONSUR LE SITE DE BULLELa mission du «conseiller en réinsertion» (CR) est complémentaire avec celledu «du maître ou maîtresse socioprofessionnelle» qui assurent l’encadre -ment des personnes dans les différents secteurs d’activités proposées.

Le CR dispense des cours de formation individuelle ou en groupe sur diffé-rents thèmes qui doivent permettre aux personnes qui nous sont confiéesd’atteindre les objectifs suivants :• Renforcer sa détermination• Identifier les attitudes et gestes (savoir être)

pour se comporter en «offreur de services»• Analyser des annonces en lien avec la recherche d’emploi • Créer ou améliorer son dossier de candidature• Exercer l’entretien d’embauche et améliorer son comportement

lors d’un entretien d’embauche simulé• S’engager dans une démarche active, déterminée et orientée

vers la recherche d’emploi

Pour le demandeur d’emploi le CR est à disposition de chaque personnepour fixer des entretiens individuels adaptés aux besoins propres et situa-tions particulières.

Pour les personnes en réinsertion socioprofessionnelle le CR devra adaptersa démarche en tenant compte du parcours de vie de chacune d’elles,sachant que souvent, celles-ci sont fréquemment en rupture de liens sociauxet très éloignées du marché du travail. Dans ce cas, le suivi et l’accompa-gnement du CR nécessitent un travail plus en profondeur, sur des duréesplus longues pouvant se prolonger sur plus de 12 mois.

Une première étape de renforcement du suivi en réinsertion a été souhaitéeen 2010 sur le site de Bulle, par l’engagement d’une conseillère en réinser-tion à 80%.

Nous devrons à l’avenir rester attentifs à l’évolution des personnes qui nousseront confiées, sachant que les réformes des assurances sociales aurontsans aucun doute des conséquences sur l’activité de suivi en réinsertion etdu temps nécessaire à y consacrer.

Félix Grossrieder, Directeur

COLLABORATIONS AVEC «COUP D’POUCE»Dans le courant du mois d’octobre 2010, un contact est pris par l’association«Coup d’pouce» pour un stage de réinsertion dans notre établissement.N’étant pas en recherche de collaborateur, nous avons pris un temps deréflexion car ces stages demandent l’investissement de plusieurs personnes.Après entretien avec le conseiller et le stagiaire, pour la présentation et lesmodalités du stage, celui-ci est accepté pour une durée d’une semaine. Desdifficultés sont rapidement apparues. Plusieurs contacts et séances ont éténécessaires pour redéfinir et ajuster les objectifs.

Moyens donnés pour favoriser une intégration optimale:• Une sincère motivation du stagiaire pour un retour dans la vie active.• La durée d’observation et d’intégration doit être plus grande, 2 mois mini-

mum (selon les difficultés), aussi bien pour le stagiaire que pour l’entreprise.• L’aide du service social pour les transports, ou pour un véhicule, car les

horaires de travail des entreprises ne correspondent pas toujours auxhoraires des transports publics.

• L’écoute, le respect, face aux besoins et difficultés de chacun: stagiaire,conseiller, entreprise.

Grâce à la persévérance de chacun et la libération d’un poste de travail, lestagiaire est actuellement notre collaborateur, avec un CDI à 100% dansnotre entreprise. Nous lui souhaitons plein succès dans sa nouvelle vie.

Nos remerciements vont à M. Perler ainsi qu’aux collaborateurs de l’asso-ciation «Coup d’Pouce» pour leur professionnalisme.

Bernadette Pasquier, Intendante

Nous tenons à vous signifier notre motivation à soutenir et fonctionner avecdes institutions telles que la vôtre. En effet, dans ces périodes très pointuesautant sur le plan économique que productive le maintien d’une place impor-tante de l’être humain est primordial. Dans ce sens, l’activité positive deréinsertion de votre institution nous a convaincus.

En effet, le fait d’offrir une seconde chance professionnelle à une personneayant traversé des moments difficiles nous semble le ciment de toutesociété se respectant.

Claude Repond, Directeur général

RÉALISATIONS 2010

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ADAPTER L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAILET L’ORGANISATIONDepuis l’ouverture de Coup d’Pouce Fribourg dans nos locaux du Schoenberg,nous nous sommes toujours efforcés de maintenir des conditions de travailoptimales, compte tenu de l’infrastructure de nos locaux. Ces dernièresannées, nous avons mené plusieurs réflexions pour professionnaliser cesespaces de travail avec le souhait de les mettre le plus en concordance avecles conditions réelles du marché de l’emploi. Après plusieurs mois de tracta-tions, études, une masse d’énergie et de motivation, c’est en fin d’année2010, que nous avons pu débuter nos activités dans les nouveaux atelierset halle de logistique, sise à la route d’Englisberg 17, à Granges-Paccot.

Ces nouveaux locaux de 800m2 ont permis d’améliorer l’ergonomie desplaces de travail, tout en professionnalisant ces dernières. Les secteurs tex-tiles, articles de ménage, librairie et économat ont pu être déplacés depuisle Schoenberg en augmentant de par la même occasion notre capacitéd’accueil de plus de 25 places. De surcroît deux nouveaux secteurs ont étéscréés. Premièrement, celui de magasinier/étalagiste qui s’occupe de toutel’organisation, des commandes et de l’achalandage des rayons de notresupermarché du Schoenberg.

Le deuxième concerne notre grande halle de logistique de 300 m2 où nousproposons des postes de logisticien/stockage. Toute la marchandise ramas-sée par notre secteur transports arrive dans cette halle où elle sera pré-triéeavant d’être acheminée vers nos différents ateliers. Ensuite, une sectorisationet un stockage seront effectués dans l’attente d’un acheminement vers nossupermarchés de l’occasion.

Tout ce travail s’effectue dans d’excellentes conditions avec du matérieladéquat et professionnel. Une collaboration étroite est en cours avec l’ASFLde Marly pour la préformation et l’entraînement sur des élévateurs à timonsen vue de l’obtention du permis de cariste.

Cette nouvelle infrastructure rempli pleinement un de nos objectifs fixés quiest d’offrir des conditions de travail pour nos employés, le plus proche dumarché de l’emploi.

Didier Hulliger,Chef de sites Fribourg et Granges-Paccot

L’ENCADREMENT L’ENCADREMENT : DE LA PRISE EN CHARGEÀ LA RESPONSABILISATION INDIVIDUELLEL’accompagnement d’une équipe, d’un employé temporaire, représente unephilosophie, une attitude, des comportements et des compétences.

La philosophie, elle, consiste à considérer que le développement de la gestiondu groupe sert plus à libérer l’énergie potentielle chez l’employé qu’à luidonner une motivation extérieure. Lui faire comprendre qu’il est capable departiciper à son propre développement, à assumer le changement et quetout ce que nous faisons ensemble va l’aider dans son développement.

L’attitude, elle, prouve à démontrer que l’employé et l’équipe sont desêtres humains en croissance plutôt que des outils de production.

Les comportements sont ceux qui considèrent que le facteur humain est desplus importants dans la gestion du groupe, partant, de l’atelier. Le dévelop-pement personnel et professionnel est un investissement et non pas un coût.Le comportement relève du domaine de la perception et de la réactionface aux événements et aux manières d’agir d’autrui. Le comportement est pour l’autre, l’image résultant des pensées et dessentiments qu’éprouve l’individu face à une situation. Tous les comportements peuvent être enrichis afin d’obtenir une meilleurerelation tant dans le groupe, qu’individuellement, face à une situation, àun événement.

Les compétences sont le juste rapport entre les connaissances de l’employéen telle matière et la capacité d’en juger. Elles sont fondamentales pourfaire face avec succès à un nouvel environnement.

Les employés qui réussissent ont en général trois points en communs:1. Ils ont une attitude positive2. Ils se dirigent vers un objectif3. Ils sont motivés personnellement

La plupart des employés sont doués pour faire ce qu’ils ont toujours fait.Face à l’inconnu, aux changements, beaucoup de personnes paniquent etprennent de mauvaises décisions. L’employé qui sait donner du sens à sesactions, qui connaît bien ses valeurs, qui ne veut pas subir les événementsmais se développer, apprendre et s’adapter rapidement, celui-là, atteindrales buts qu’il s’est fixé.

Serge Thorimbert,Chef de site Estavayer-le-Lac

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«OBJECTIF ATTITUDE GAGNANT-E»Voici maintenant, un peu plus d’un an que le projet pilote MIS 3 «ObjectifAttitude Gagnant-e» a débuté à Coup d’Pouce Bulle. Cinq candidats ontsouhaité participer à cette nouvelle expérience de coaching individuel etde cours collectifs.

Le démarrage de ce nouveau programme a quelque peu modifié notrefonctionnement interne et notre manière de travailler. M. François Perler,conseiller en réinsertion de ce projet pilote et nouvelle mesure, fut engagépour cette mission à 40%. Il était important pour lui qu’il puisse s’entre-tenir individuellement, tous les lundis matins, avec chaque participant etdispenser un cours collectif chaque semaine. Dès lors, une diminution dutemps de présence dans les ateliers fut une des premières conséquencesde ce nouveau fonctionnement. Cela sous-entend, que les maîtres socio-professionnels devaient et doivent encore maintenant organiser différem-ment le travail. Il est impératif que les bénéficiaires de cette nouvelle mesurepuissent être libérés de leurs obligations professionnelles dans les diverssecteurs de travail. Grâce à la souplesse de nos permanents, ceci s’est passésans grande difficulté.

Ce nouveau projet nécessite une collaboration encore plus intense entre leconseiller en réinsertion et les maîtres socioprofessionnels (MSP). L’échanged’informations et le suivi des objectifs requièrent une plus grande intensi-fication de la communication interne. C’est ainsi que quelques grains desables ont parfois enrayé notre belle machine. Organisation de stages, ren-dez-vous ponctuels, vacances etc.

La force de notre équipe étant la rapidité de décision et de remise en ques-tion, ces quelques petites difficultés ont été surmontées facilement. Nousremédions à cela en apportant en permanence des améliorations constantesde notre processus de suivi et d’encadrement.

Ce que nous ne savions pas à l’époque, c’est que nous avions une configu-ration idéale pour débuter ce projet pilote. Effectivement, les participantsde la première volée MIS 3 avaient débuté en même temps et ceci facilitait

énormément la participation aux cours collectifs. Nous nous sommes aperçutrès rapidement qu’il n’en serait pas de même avec les volées futures. Undes grands défis était d’engager les nouveaux bénéficiaires par groupes dequatre à cinq personnes. Le constat est cinglant, ceci est impossible. Il a fallurepenser nos critères d’engagement et d’intégration aux cours collectifs pourrésoudre cette situation.

Les discussions internes, l’échange avec les divers partenaires et la grandequalité d’adaptation de l’équipe font que ce projet «Objectif AttitudeGagnant-e» est une force supplémentaire et indispensable à la FondationEmploi Solidarité. Notre équipe est fière de l’avoir porté et constate qu’ildevient un pilier à l’édifice de la réinsertion.

Rinaldo Vecchi,Chef de site Bulle

LES SITES

LE 8 JANVIER 2010: INAUGURATION DU MAGASIN DE ROMONTAvec le soutien des autorités locales, du Groupement des Commerçantsdu centre-ville de Romont, la Commission Tripartite, le Service public del’emploi et la Loterie romande, ce nouveau projet s’est concrétisé.

Ce 8 janvier 2010 a réuni à Romont plus d’une centaine de personnes pourmarquer la présence de Coup d’Pouce dans le chef-lieu glânois. Nous remer-cions les équipes de nos différents sites, qui malgré le grand froid ont parti-cipé à la présentation de nos activités aux alentours extérieurs du magasin.

Après plusieurs mois d’activité nous pouvons affirmer que ce magasinrépond à une attente et que les objectifs sont atteints.

91%TAUX DE SATISFACTION

DES PERSONNES EN RÉINSERTION

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LES SUPERMARCHÉS DE L’OCCASION

500

450

400

350

300

250

200

150

100

50

0

Nombre de personnes en mesure de réinsertion

Evolution des journées d’occupation

Qualification des personnes en mesure de réinsertion

2008 2009 2010

410430

495

400

350

300

250

200

150

100

50

0

Nos mandants et partenaires (origine des personnes)

SPE Services sociaux

régionaux

Services sociaux

communaux

OAI

386

78

427

343

145

7

QualifiésSemi-qualifiésNon qualifiés

Profil des personnes en mesure de réinsertion

225

41

270

44

FemmesAge moyenHommesAge moyen

25’648JOURNÉES D’OCCUPATION

495PERSONNES EN RÉINSERTION

155COURS DE RÉINSERTION

33%TAUX DE RÉINSERTION DES

DEMANDEURS D’EMPLOI

CHIFFRES ET STATISTIQUES

14%TAUX DE RÉINSERTION

DES PERSONNES EN MIS

30’000

25’000

20’000

15’000

10’000

5’000

0

2008 2009 2010

21’00023’410

25’648

1’600’000

1’400’000

1’200’000

1’000’000

800’000

600’000

400’000

200’000

0

Chiffres d'affaires des magasins

2008 2009 2010

1’082’637

1’357’335

1’572’971

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BILAN AU 31 DECEMBRE 2010ACTIF 2010 2009Disponible 776’504.01 889’058.69

RéalisableDébiteurs divers 82’801.75 78’483.05Actifs transitoires 88’865.85 24’055.05Prestations du SPE à recevoir 207’397.81 259’827.08

379’065.41 362’365.18ImmobiliséGaranties de loyer 12’236.95 12’221.65Machines, mobilier et informatique 94.00 99.00Immeuble (Cité-Bellevue) 942’754.60 942’754.60Fonds amortissement sur immeuble -247’454.60 -225’954.60

707’630.95 729’120.65

TOTAL ACTIF 1’863’200.37 1’980’544.52

PASSIF 2010 2009

Fonds étrangersCréanciers divers 29’863.55 9’609.95Passifs transitoires 168’495.15 267’737.90Provision Centrale Logistique 0.00 295’000.00Avance pour fonctionnement 2011 106’000.00 0.00Avance pour investissements 2011 99’000.00 0.00Hypothèque 206’250.00 223’250.00

609’608.70 795’597.85Fonds propresFonds propres 1’184’847.67 1’184’847.67Fonds de réserve 68’650.00 0.00Fonds renouvellement investissements 94.00 99.00Résultat de l’exercice 0.00 0.00

1’253’591.67 1’184’946.67

TOTAL PASSIF 1’863’200.37 1’980’544.52

COMPTE DE PERTES ET PROFITS 2010PRODUITS 2010 2009

Produits des contrats de prestationsProduits prestations SPE 1’267’119.46 725’538.13Produits reçus d’avance -205’000.00 0.00Produits AFO 89’370.20 99’287.95Produits ET MIS 375’840.00 319’798.00Produits ET Communes 46’290.60 217’453.30Produits ET AI 100’704.00 94’464.00Allocation initiation travail (AIT) 66’011.10 0.00

Recettes propresChiffres d’affaires des magasins 1’574’574.20 1’357’334.92Produits divers 47’422.67 25’794.85

Produits autresDons LORO 58’000.00 48’000.00Produits d’immeuble 92’200.00 92’200.00TOTAL PRODUITS 3’512’532.23 2’979’871.15

CHARGES 2010 2009

Salaires et charges socialesPersonnel fixe 2’417’401.00 2’054’287.95Personnel temporaire 33’470.55 150’816.65

Autres chargesCharges d’exploitation 948’520.15 732’437.71Charges d’investissements 183’231.95 482’726.35Remboursement des investissements -183’231.95 -482’726.35Charges d’immeuble 42’546.65 41’107.15TOTAL CHARGES 3’441’938.35 2’978’649.46

Charges et produits financiers -1’943.88 -1’221.69Attribution au fonds de réserve -68’650.00 0.00

RÉSULTAT DE L’EXERCICE 0.00 0.00

COMPTES ANNUELS

SITE DE FRIBOURG SCHOENBERG ET CENTRALE LOGISTIQUE ET ATELIERS,GRANGES-PACCOT

Chef de sitesDidier Hulliger

SecrétariatSonja Romano

Conseillers en réinsertionFrançois Perler, Gabriel Boutherin

Maîtres socioprofessionnelsBarbara Abderrahmane, Jocelyne Konrad Damien Grangier, Pierre-Henri BussardRaoul Progin

Monitrice ateliersBrigitte Rivera

Chauffeur permanentMichel Maradan

ApprentiPatrick Perret

SITE DE BULLE /CHÂTEL-St-DENIS

Chef de siteRinaldo Vecchi

Conseillères en réinsertionFlorence Butty, Martine Esseiva

Maîtres socioprofessionnelsMarianne Ayer, Martin DemierreJean-Pierre Gay, Gérard Trinchan

Chauffeur permanentEmmanuel Ansermet

ApprentiesAnnick Castella, Julie Colliard

SITE D’ESTAVAYER-LE-LAC /ROMONT

Chef de siteSerge Thorimbert

Conseiller en réinsertionGabriel Boutherin

Maîtres socioprofessionnelsChantal Cotting, Mireille MassonOlivier Gabriel

Chauffeur permanentEmmanuel Ansermet

ApprentieAdey Sancho-Getachew

DÉPARTS EN 2010

MSPNoémie Jacquet, Delphine SchorroAndré Rossier, Maria Debbabi, stagaire

DÉPART À LA RETRAITEJean Cotting, MSP (novembre 2010)

FIN D’APPRENTISSAGEEwa Pogrzebska, Nelly Matias

Conseil de FondationPrésidente Valérie WilhelmVice-Président Carlos TerradillosMembres Claudia Cotting

Monique Goumaz-RenzMartial Pasquier

Dès février 2011 Olivier CarrelClaude Grandjean

Direction

Félix Grossrieder

Secrétariat

Marie-Hélène Boni-Baeriswyl

Comptabilité

Franciane Joynes

ORGANISATION22

LES SUPERMARCHÉS DE L’OCCASION

Administration généraleFondation Emploi SolidaritéRoute Cité-Bellevue 4Case postale 391707 FribourgTél. 026 481 62 22

Coup d’Pouce FribourgRoute Cité-Bellevue 4Case postale 1731707 FribourgTél. 026 484 82 40

Centrale logistiqueRoute d’Englisberg 171763 Granges-PaccotTél. 026 484 82 40

Coup d’Pouce BulleRue de Vevey 31Case postale 4251630 BulleTél. 026 919 66 26

Coup d’Pouce Châtel-St-DenisRue de Vevey 281618 Châtel-St-DenisTél. 026 919 66 26

Coup d’Pouce Estavayer-le-LacRoute du Port 7Case postale 6481470 Estavayer-le-LacTél. 026 663 28 48

Coup d’Pouce RomontGrand-Rue 351680 RomontTél. 026 663 28 48

www.coupdpouce.ch