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14 . N°260 PETMARKET DOSSIER L’ANIMALERIE EN EUROPE SORTIE BRITANNIQUE ! EMPREINTE GERMANIQUE,

EmprEintE gErmaniquE, SoRtIE bRItannIquEpetmarketmagazine.com/IMG/pdf/dossier-66.pdf · DoSSIER Le brexit, voté le 23 juin dernier, affectera indéniablement l’ensemble de l’économie

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14 . N°260PETMARKET

DoSSIERL’anImaLERIE En EuRopE

SoRtIE bRItannIquE !EmprEintE gErmaniquE,

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Le salon allemand Interzoo, le plus grand salon professionnel mondial, devant ses confrères américains et chinois, est le fer de lance de l’animalerie européenne. Un autre acteur germanique, Fressnapf, peut, lui aussi, revendiquer le premier rôle européen dans son secteur, la distribution spécialisée. Il constitue la seule véritable enseigne d’animalerie européenne à ce jour. Pourtant, malgré ces deux mastodontes, l’Allemagne n’est pas le premier pays européen en termes de valeur de marché. Cet honneur revient à nos voisins britanniques, qui viennent de se prononcer pour une sortie de l’Union européenne. Réalisé par Éric Leforestier

Décembre 2016 . 15

DoSSIERDoSSIER

S elon Euromonitor Inter-national, les ventes de produits pour animaux de compagnie en Europe

s’élèvent à près de 29 milliards d’euros en 2016. Leur valeur de marché est comparable à celle des États-Unis, sur une planète « pet », en vente de produits, estimée à plus de 70 milliards d’euros.

Plus de chats que de chiensLa Fediaf (1) recensait, en 2014, 81 millions de chiens en Europe (63 millions dans les 28 pays de l’Union européenne) et 99 mil-lions de chats (72 millions dans les

28 pays de l’Union européenne). Avec 21 millions de chiens et 18 millions de chats, la Russie monte sur la première marche du podium européen, suivie de l’Al-lemagne et de la France. Les po-pulations canines de ces deux pays avoisinent les 7 millions, et leurs populations félines les 12 millions. Au Royaume-Uni, les chiens sont plus nombreux qu’en Allemagne et en France, avec 8,5 millions de représentants. En revanche, les chats n’y sont que 7,4 millions. L’Italie dénombre, elle, des po-pulations féline et canine quasi équivalentes, avec 7,4 millions

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annonce officielle, qui ouvrira une période de négociation de deux ans au maximum. L’animalerie britannique, comme beaucoup d’autres marchés, pourrait alors subir, concrètement, une baisse de sa consommation locale. Les don-nées fournies par Euromonitor In-ternational situent nos voisins bri-tanniques comme le premier pays européen en termes de valeur des ventes de produits pour animaux de compagnie (estimée à 5,9 mil-liards d’euros en 2015). En mai dernier, plus d’une centaine d’en-treprises britanniques ont fait le déplacement en Allemagne pour le salon Interzoo, marquant leur volonté de se développer à l’inter-national. Une soixantaine d’entre elles étaient réunies au sein d’un pavillon aux couleurs de l’Union Jack et placées sous la houlette de l’association professionnelle Pet-Quip. Nombre de fabricants de produits d’animalerie britanniques sont très présents à l’international, tels The Company of Animals, spécialiste des produits d’éduca-tion canine ou Gasco Pet, en amé-nagement de magasins animaliers. Malgré le Brexit, ils restent bien déterminés à continuer de se déve-lopper dans l’ensemble de l’UE, et au-delà. Dans le domaine des ali-ments pour chiens et chats, des friandises, de la confection canine ou des produits pour oiseaux de la nature, nos voisins ont toujours su apporter une touche d’originalité à l’animalerie européenne, tout en proposant des produits de qualité. Ce sont aussi de très bons com-merçants, à l’image du spécialiste de l’animalerie Pets at Home, qui compte plus de 400 magasins au-jourd’hui. L’enseigne britannique de supermarchés Tesco figure, elle, dans le peloton de tête de la grande distribution alimentaire mon-diale. Les deux salons animaliers professionnels de l’État, Pats et Aqua, restent, en revanche, des événements nationaux.

Le made in GermanySi l’Allemagne et la France génè-rent des valeurs de marché com-parables, à 4,5 milliards d’euros chacune, nos voisins germaniques s’imposent davantage à l’interna-tional. Pour s’affirmer hors de leurs frontières, ils ont pu comp-ter, depuis 34 éditions maintenant, sur la tenue bisannuelle de leur sa-lon professionnel, Interzoo. Via le Nürmberg Messe, organisateur lo-gistique d’Interzoo, ils ont su ex-porter leur savoir-faire en Chine et au Brésil, où ils se sont associés à l’organisation des deux salons locaux majeurs : le China Inter-national Pet Show et le Pet South America. Interzoo constitue une vitrine internationale pour beau-coup de marques allemandes, qui ont su se développer avec lui. L’Allemagne compte de grands noms de l’animalerie mondiale.

de chats et 6,9 millions de chiens. Nos voisins transalpins se distin-guent, c’est une constante pour les pays latins, par une forte popula-tion d’oiseaux exotiques, à près de 13 millions de becs. La Turquie, incluse dans les statistiques de la Fediaf, compte plus de 11 mil-lions d’oiseaux. Les petits mam-mifères, eux, sont davantage prisés dans les pays du Nord de l’Europe ou à l’Est. On en recense 6 mil-lions en Allemagne, 5,5 millions en Russie et plus de 3 millions au Royaume-Uni.

Brexit, il faut attendre… Le Royaume-Uni est un poids lourd économique en Europe. Sa sortie de l’Union européenne, vo-tée le 23 juin dernier, affectera in-déniablement l’ensemble des éco-nomies du Vieux Continent. Plus de 45 % des exportations britan-niques sont à destination de l’UE et le Royaume-Uni représente 15 % de la richesse de l’Europe (source : Eurostat). Sans lui, l’UE sera forcément moins influente au niveau international. L’économie britannique ne ressent pas encore les conséquences de sa sortie an-noncée de l’Union. Il faut attendre. Pour nombre d’économistes, le moment déterminant pour me-surer l’impact du Brexit sera son

LeS venteS de produitS pour animaux de compagnie en europe en 2015. en milliards d’euros.Royaume-uni : 5,9allemagne : 4,5France : 4,3Italie : 2,8Russie : 1,9Espagne : 1,4pays-bas : 1,3belgique : 0,7pologne : 0,7Suède : 0,6(Source : Euromonitor International)

L’édition 2018 du salon allemand Interzoo se tiendra du 8 au 11 mai.

C’est le cas des multi-spécialistes de l’alimentation et de l’acces-soire pour tous animaux de com-pagnie Vitakraft et Trixie. Elle est aussi le territoire de nombre de fa-bricants de produits d’aquario-philie de renommée internatio-nale comme Eheim, JBL, Sera, Dennerle, Tunze, ou Juwel. Si nos voisins sont les maîtres du

LeS popuLationS d’animaux de

compagnie en europe en 2015*.

en millions d’animaux.

Russie : 47allemagne : 30

Italie : 29,2France : 27,3

Royaume-uni : 22ukraine : 20

turquie : 16,2Espagne : 15,9pologne : 15,6pays-bas : 12,2

* Les populations données ici ne prennent pas en compte les poissons d’aquariums et

de bassins, ni les animaux de terrariums.(Source : Euromonitor International)

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Le brexit, voté le 23 juin dernier,

affectera indéniablement

l’ensemble de l’économie du

Vieux Continent.

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hard-discount avec des ténors eu-ropéens tels que Aldi et Lidl, ils sont aussi les créateurs de l’en-seigne leader de l’animalerie eu-ropéenne, Fressnapf. Fort de ses marques d’enseigne et d’une poli-tique de prix très concurrentielle, le détaillant allemand comptait, en 2015, 1 386 magasins (868 en Allemagne et 518 en Europe). Il a généré, la même année, un chiffre d’affaires de près de 1,8 milliard d’euros (1,1 milliard en Alle-magne et près de 700 millions dans le reste de l’Europe). Fres-snapf emploie aujourd’hui plus de 10 000 personnes. L’enseigne est présente dans 12 pays en Eu-rope, du Danemark à l’Italie en passant par la France, à travers sa filiale européenne, Maxi Zoo. Le parc français de Maxi Zoo se composait, fin octobre 2016, de 83 magasins répartis dans

43 départements. En 2015, l’en-seigne a réalisé, en France, un chiffre d’affaires de plus de 103 millions d’euros TTC. Le fon-dateur de Fressnapf, Torsten Toel-ler, qui a ouvert le premier maga-sin à l’enseigne en Allemagne en 1990, laisse aujourd’hui la ges-tion quotidienne de son entre-prise à une nouvelle direction. La nouvelle équipe, déjà en activité, peut compter sur des fondations solides.

L’alimentaire françaisLes enseignes d’animalerie fran-çaises ne bénéficient pas de la même aura internationale que leurs voisins germaniques ou bri-tanniques. Le contexte est diffé-rent. La distribution française est d’abord présente en Europe avec ses enseignes d’hypermarchés et de supermarchés. Leur puissance

sur le marché animalier français est historique. Elles génèrent au-jourd’hui 47 % des ventes de pro-duits pour animaux de compagnie (source : enquête Prom’animal 2015), ce qui ne laisse que peu de place à l’éclosion d’un

L’édition 2017 du salon italien Zoomark se tiendra du 11 au 14 mai.

DoSSIER

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réseau national d’animaleries puis-sant, comme c’est le cas en Alle-magne ou au Royaume-Uni. Nos enseignes de jardinerie, très fortes dans l’Hexagone (13 % des ventes de produits pour animaux de com-pagnie) ont cependant su s’ex-porter en Europe en ouvrant des unités en Italie, en Espagne ou au

4 milliards d’euros chacun, l’ani-malerie européenne compte des marchés plus limités en valeur. L’Italie, la Russie, l’Espagne et les Pays-Bas sont les quatre pays situés derrière le trio de tête. Ils dé-passent chacun le milliard d’euros. Chacun bénéficie d’un savoir-faire dans des univers spécifiques. L’Es-pagne se distingue par ses compé-tences de fabricant de litière pour chats, extraite de ses nombreuses mines d’argile. L’Italie a fait ses preuves dans la fabrication de cages pour oiseaux et rongeurs et compte de multiples petits fa-bricants dans ce domaine. Beau-coup s’illustrent dans le domaine de la confection canine et des ac-cessoires de mode. Ils exposent en nombre lors du salon profession-nel Zoomark qui se tiendra à Bo-logne au mois de mai prochain. L’Italie compte également de nombreux petits fabricants d’ali-ments pour chiens et chats, dé-veloppant leurs marques sur des volumes de production somme toute limités. Plus au nord, la Bel-gique possède une tradition bien ancrée de l’oisellerie, que l’on re-trouve à travers des marques fortes dans cet univers, comme Versele Laga, Kinlys Group (nouveau nom de Benelux) ou Vadigran. Autant de fabricants qui se positionnent également sur l’alimentation des petits rongeurs. Avec Tom&Co, nos voisins belges possèdent, eux aussi, une enseigne d’animalerie puissante avec 144 magasins en Belgique, au Luxembourg et en France où elle se développe en franchise. Elle comptait 16 unités françaises à la fin novembre. Tom & Co quitte cette année le giron du puissant groupe alimentaire belge Delhaize pour être reprise par un groupement d’investisseurs, Pet-SerCo. Il est difficile de savoir, pour l’instant, si cette reprise aura des conséquences pour le déve-loppement de l’enseigne, notam-ment sur le marché français.

Portugal. Ces enseignes nationales, telles que Gamm Vert, Jardiland, Truffaut ou Botanic, ont aussi fait beaucoup pour la reconnaissance de l’animalerie française à l’inter-national. Générant, en moyenne, un quart de leur chiffre d’affaires sur la vente de produits pour ani-maux de compagnie, elles ont ins-piré d’autres détaillants spécialisés européens. Lors du salon Interzoo, en mai dernier, la colonie française comptait moins de 60 représentants. C’est nettement moins que ses voi-sins britanniques et italiens, qui comptaient chacun plus d’une centaine d’entreprises. Et pour cause, l’animalerie française compte moins de petits fabri-cants. Ce constat s’explique par une volonté entrepreneuriale sans doute trop mise en sourdine de-puis quelques années. La force du commerce généraliste et multi-spé-cialiste en France peut également être un facteur d’explication. Ce commerce organisé avec des cen-trales d’achat puissantes souhaite en effet travailler de plus en plus avec des fournisseurs dotés d’une offre de produits correspondant à leur taille XXL. Ce constat décou-rage sans doute la force créatrice de nombreux petits entrepreneurs fabricants.

Des savoir-faire locauxDerrière les trois marchés leaders que sont le Royaume-Uni, l’Al-lemagne et la France, à plus de

piB en % du piB totaL de L’ue

ALLemAGne 2,915 20,9 %

RoyAUme-UnI 2,254 16,2 %

FRAnCe 2,132 15,3 %

ItALIe 1,613 11,6 %

esPAGne 1,041 7,5 %

produit intérieur Brut. en milliards d’euros

(Source : Eurostat)

L’édition 2017 du salon français Expozoo – paris animal Show se tiendra du 12 au 15 janvier.

L’édition 2017 du salon anglais pats Sandown se tiendra les 21 et 22 mars.

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Fressnapf emploie 10 000 personnes

dans 12 pays en Europe, du

Danemark à l’Italie.

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La Russie, elle, impressionne par le nombre de ses animaux de com-pagnie. Pourtant, malgré ce gros potentiel, les ventes de produits pour animaux de compagnie ne se situent que sur la 4e marche du po-dium européen en termes de valeur

de marché, à 1,9 milliard d’euros. Faute d’un pouvoir d’achat suf-fisant, nombre de possesseurs de chiens et de chats russes nourris-sent encore leurs animaux avec des restes de table. La marge de pro-gression du marché du pet food

local reste donc très importante. D’autres pays de l’Est comme l’Ukraine et la Pologne font égale-ment office de territoires à fort po-tentiel pour l’industrie « pet ». La Pologne, qui comptait 7,5 millions de chiens et 5,8 millions de chats en 2015, revêt un vrai potentiel de croissance. Ses ventes de produits pour animaux génèrent un marché de 686 millions d’euros, qui pro-gresse de façon constante. Le pays est une priorité pour l’enseigne d’animalerie allemande Fressnapf, qui y compte déjà presque une di-zaine de magasins. La Pologne est un pays d’entrepreneurs et de fa-bricants. L’animalerie n’échappe pas à la règle. Plus d’une soixan-taine d’entreprises polonaises se sont rendues au salon Interzoo cette année, affichant une repré-sentativité comparable à celle de la colonie française.

Des frontières aboliesL’animalerie européenne, c’est aussi le e-commerce, qui se déve-loppe partout. Dans les trois mar-chés majeurs : Royaume-Uni, Alle-magne et France, les ventes en ligne de produits d’animalerie frisent dé-sormais les 10 %. Elles sont réali-sées par deux catégories d’acteurs : les pure players, qui se consacrent exclusivement à ce commerce en ligne, comme l’Allemand Zooplus, qui commercialise aujourd’hui son offre dans plus d’une trentaine de pays européens ; et les retailers, les détaillants classiques, qui com-plètent leur offre dans les points de vente par un site de e-commerce. Fressnapf en Allemagne, Pets at Home au Royaume-Uni et Anima-lis en France se sont déjà position-nés sur ce type d’offre multicanal. L’animalerie en ligne a d’ores et déjà pris ses marques pour devenir un acteur incontournable de l’ani-malerie européenne de demain ! ■

(1) Fédération européenne de l’industrie des aliments pour animaux familiers.

repèreS• 75 millions de foyers européens possèdent au moins un ani-mal de compagnie• 26 % des foyers résidant dans l’union européenne possèdent au moins un chat, et 18 % au moins un chien • L’union européenne compte 650 entreprises dédiées à la production de pet food • L’industrie européenne du pet food a généré, au total, 80 000 emplois directs et 700 000 emplois indirects*• Les ventes annuelles de pet food de l’union européenne sont estimées à 9 millions de tonnes en volume et à 15 milliards d’euros en chiffre d’affaires• Les ventes annuelles d’accessoires dans l’Union européenne sont estimées à 6,5 milliards d’euros et l’activité liée aux ser-vices dédiés aux animaux de compagnie à 8,5 milliards d’euros• Le taux de progression annuel moyen de l’industrie euro-péenne des aliments pour animaux de compagnie est de +1,8 % (progression moyenne en valeur sur trois ans).

* Le nombre d’emplois indirects est une estimation. Il comprend les vétérinaires (environ 200 000 en Europe), le personnel des magasins spécialisés en animalerie (environ 60 000 points de vente), et tous les autres emplois créés dans différents autres secteurs, comme les fournisseurs de l’industrie du pet food, les éleveurs canins et félins, les salons professionnels et les asso-ciations de protection animale.(Source Fediaf/chiffres 2014)

L’édition 2018 du salon belge anido se tiendra les 25 et 26 février.

L’enseigne belge tom&Co compte 144 magasins en

belgique, au Luxembourg et

en France.

Fressnapf se développe en Europe à travers son enseigne maxi Zoo.

L’enseigne belge tom & Co participe régulièrement au Salon de la

franchise, à paris.

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