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ENTRE PRESSIONS ÉTRANGÈRES ET DÉMISSION DE LA COMMISSION EUROPÉENNE, QUEL AVENIR POUR NOS PAYSANS ? EN MARCHE VERS LA VICTOIRE PATRIOTE ! VAUCLUSE AVENIR « LA PROCHAINE MARIANNE SERA MARINE … » LOI TAUBIRA : PRÉFÉRENCE GOUVERNEMENTALE AUX ASSASSINS PLUTÔT QU’À LEURS VICTIMES ? Le journal de Marion Maréchal-Le Pen Francophonie et deuxième espace maritime au monde : CES ATOUTS DONT LA FRANCE NE FAIT RIEN… INTERVIEW EXCLUSIVE DE BRIGITTE BARDOT :

EN MARCHE VERS LA VICTOIRE PATRIOTE - Marion Maréchal-Le …

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ENTRE PRESSIONS ÉTRANGÈRES ET DÉMISSION DE LA COMMISSIONEUROPÉENNE, QUEL AVENIR POUR NOS PAYSANS ?

EN MARCHE VERS LA VICTOIREPATRIOTE !

VAUCLUSEAVENIR

« LA PROCHAINE MARIANNE SERA MARINE … »

LOI TAUBIRA : PRÉFÉRENCEGOUVERNEMENTALE

AUX ASSASSINS PLUTÔT QU’À LEURS VICTIMES ?

Le journal de Marion Maréchal-Le Pen

Francophonie et deuxième espace

maritime au monde :CES ATOUTS DONT

LA FRANCE NE FAIT RIEN…

INTERVIEW EXCLUSIVEDE BRIGITTE BARDOT :

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Des raisons d’espérer…

... Ils ne sont pas élus, et pourtant ils gouvernent

EDITO

Vous les voyez tous les jours défiler en file indiennesur tous les plateaux de télévision. Ils croient toutconnaître mais ne savent rien. Ils prêchent leur“sainte parole” sur tous les médias en méprisant

le peuple et la grandeur de la France qu’ils désignent d’unindex inquisiteur par ces seuls vocables : « ces gens-là » ou« ce pays ». Ils pataugent dans l’hypocrisie et la malhonnê-teté intellectuelle. Ils se disent libertaires, humanistes, tiers-mondistes, progressistes et maquillent leur profonde into-lérance de quelques messages doucereux. Ils ne sont jamaissortis des beaux quartiers parisiens si ce n’est pour prendreun avion à Roissy. Ils conspuent la France éternelle, accro-chée à son identité et ses traditions. Ils ne sont pas élus, etpourtant ils gouvernent ; modèlent l’opinion à leur guise.Ils sont journalistes militants, éditorialistes partisans, éco-nomistes suffisants, philosophes auto-déclarés et députésnon-déclarants, experts sans expertises, spécialistes en toutet n’importe quoi, enquêteurs et sondeurs, anciens minis-tres de la gauche caviar et nouveaux convertis au dîner duSiècle. Ils sont les hérauts de la caste bien-pensante, cellequi gangrène le débat public.

La France, comme les dinosaures…

Pour eux, le chômage, la croissance en berne, le déficitdu commerce extérieur, la hausse de l’abstention démo-cratique, l’insécurité croissante, la fuite de nos jeunes àl’étranger constituent des bénédictions pour arriver à leurbut ultime. Cet activisme cathodique a pour objectif devous éloigner de votre pays, de vous injecter le poison du

renoncement et de vous donner le goût du pessimisme.Pour ces déclinologues de salon et autres Cassandre duCafé de Flore, il faut en finir avec cette « France archaïque »,« dépassée », « à bout de souffle », « moisie », dixit PhilippeSollers. Tous les jours, ils vous assènent sa disparition pro-grammée, pour cause d’appartenance au temps d’avant,sachant que les nations, à l’instar des dinosaures, n’ont passurvécu aux météorites de la mondialisation. Que l’individuest roi et le multiculturalisme une chance, que l’État et lafamille sont à abattre pour faire place à la civilisation dutroisième millénaire. Tout un programme !

Après la lepénisation des esprits,le temps de la zemmourisation ?

Malgré la morosité ambiante, l’actualité nous donnequelques raisons de nous réjouir et d’espérer. Le formidablesuccès du Suicide français d’Éric Zemmour venge l’affrontde la rentrée littéraire souillée par le torchon de ValérieTrierweiler. Cher Éric, merci pour ce moment… L’intérêtdes Français pour la prose zemmourienne apparaît donccomme un sursaut de bon sens et un pied de nez à tousces critiques aseptisés, encenseurs du politiquement correct.Plus qu’un phénomène littéraire et de librairie, le triomphede ce pamphlet fait désormais figure d’acte de résistanced’un peuple en colère.

En vérité, il ne s’agit pas d’un suicide mais bien d’un as-sassinat. Depuis quarante ans, ils n’ont eu de cesse, alliantle cynisme à la forfaiture, de détruire tous les piliers de laFrance : Nation, État, famille, instruction, assimilation, crois-

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Éditorial :Des raisons d'espérer ! ………P. 3 / 4

Marion Maréchal fait sa rentrée politique ……………… P. 5

Islam radical et carcéral : comment en sortir ? ………… P. 6/7

Entre pressions américaines,européennes et turques : quel avenir pour nos paysans ? …………… P. 8/9

Nos gendarmes en première ligne contre la délinquance ? Visite sur place ………………………… P. 10

Marchandisation de l'humain et bébés à vendre ? Les réponses qui s'imposent ! ……………………………… P. 11

Réforme territoriale ? Comment la technocratie européenne a programmé la disparition de la France …………… P. 12 / 13

Loi Taubira : les criminels mieux traitésque les victimes ? …………………………………………… P. 14

Le tour de France de Marion Maréchal-Le Pen ………… P. 15

Entre francophonie et deuxième espace maritime au Monde, les atouts de la France ………… P. 16/ 17

Brigitte Bardot : "Le politiquement correct, je m'assois dessus !"…… P. 18/ 19

Chaque vendredi de10h à 14h, sur rendez-vous auprès del’attachéparlementaire (04 90 28 59 46)

SORGUES : Le premier jeudi dechaque mois, de 16h à17h30 sur rendez-vous (04 90 28 59 46) Mairie(Centre administratif,route d’Entraigues)

PERNES-LES-FONTAINES : Le deuxième jeudi dechaque mois, de 16h à18h30, sur rendez-vous (04 90 28 09 94)Locaux annexes de laMairie (au-dessus de laTrésorerie - RueCavalerie).

CONTACTS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE :126, rue del’Université 75355 Paris 07 SPTél. : 01 40 63 01 02Fax : 01 40 63 01 82

INFO

S PE

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SOMMAIRE

CARPENTRAS :

Site iNterNet du député :www.marionlepen.fr

Site internet du FN 84 :www.fn84.frSU

R LE W

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NUMÉRO 2Novembre 2014

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Pour ce retour très attenduplacé sous le signe de la jeu-nesse, près de 400 personnes

avaient fait le déplacement. Denombreux médias locaux et natio-naux ont également répondu pré-sent à la conférence de presse don-née pour l’occasion. Lors de cetévènement, Marion Maréchal-LePen a mis en exergue le rôle et laplace que le Front national est ap-pelé à occuper en Vaucluse, enPACA et en France. Elle a, parailleurs, fait état de son action dedéputé vis-à-vis des dernières ini-tiatives du gouvernement.

La reconquête est en marche !

Le Front national est désormaisle premier parti de France. En Vau-cluse, ses idées et ses propositionssont plébiscitées par près de 40 %des électeurs et connaissent un suc-cès comparable dans les départe-ments limitrophes. C’est donc unrôle de premier plan qui échoit auFront national en particulier dansle sud de la France pour porter Ma-rine Le Pen au pouvoir en 2017 etainsi mettre en œuvre le programmeannoncé et vivement espéré de re-dressement national. Par le biais

LA RENTRÉE POLITIQUE DE MARION MARÉCHAL-LE PENC’est dans une atmosphère encore estivale et dans une ambiance très familiale queMarion Maréchal-Le pen a fait sa rentrée politique, samedi 18 octobre au pontet, auxcôtés de Joris Hébrard, maire Front national du pontet et de david rachline toutrécemment élu au Sénat et maire de Fréjus.

ACTUALITÉ Parlementaire

sance, services publics… À dénigrer l’histoire, ces moder-nistes tyranniques en oublient que la France est éternelleet qu’elle en a vu d’autres au fil de son passé glorieux ettumultueux.

Oui, la France est toujours debout et tient son rang degrande puissance !

Cette France qui resplendit à l’étranger…

Avec l’obtention des prix Nobel d’économie et de litté-rature ainsi que de la médaille Fields, le génie françaiscontinue de briller à travers le monde. Nous pouvons êtrefiers de Patrick Modiano, Jean Tirole et Artur Avila.

Ces trois champions cachent d’innom-brables anonymes qui font réussir la Franceau quotidien, loin des micros et des camé-ras. Ce sont tous ces jeunes entrepreneursqui décident de produire et de fabriquerfrançais, ce sont ces entreprises qui inno-vent et embauchent malgré la crise, cesont ces artisans, ces commerçants, ces agri-culteurs… Ce sont aussi ces patrons quicroient en la France de toutes leurs forces.Xavier Niel, le patron de Iliad, maison mèrede Free, faisait mentir la chronique de lamort annoncée en affirmant « qu’il y apeu de pays où il se passe tant de choses »ou « quand je vois un énorme succès auxÉtats-Unis, il y a toujours un Français der-rière ».

Politiquement, les Français sortent peuà peu de la torpeur de trente ans de pouvoir UMPS, d’au-tant plus catastrophique que fondé sur la connivence etles intérêts mutuels bien «compris».

Voici venu le temps du changement…

Lors des élections municipales de mars 2014, les Françaisont exprimé une profonde volonté de changement. Lesidées patriotes ont triomphé dans de très nombreuses com-munes dont deux mairies dans notre département de Vau-cluse. Lors des élections européennes, les électeurs ontdonné une leçon mémorable à la caste UMPS en faisantdu Front national le premier parti de France. Le 28 sep-tembre, les grands électeurs décidaient de rompre aveccette anomalie démocratique qui consistait à fermer lesportes du Sénat aux candidats patriotes. Le premier partide France est désormais présent dans toutes les assembléesde la République. L’entrée symbolique du benjamin de laChambre haute, David Rachline, augure de prochains succèsaux élections départementales de mars 2015 et régionalesen décembre. Les hirondelles ne font pas le printemps maiselles l’annoncent…

Face au clan UMPS, le Front national est aujourd’hui,plus que jamais, la seule opposition et la seule alternative.

La résistance chevillée au cœur de l’âme française…

Le Français est un résistant dans l’âme. Il ne supportepas les périodes d’affaissement et les longues éclipses. Lepeuple français est le dernier rempart face aux coups deboutoir d’une idéologie qui œuvre depuis quarante anset qui a posé le débat en ces termes : la bataille des « istes »et des « phobes » : capitalistes, immigrationnistes, euro-péistes, tiers-mondistes, contre xénophobes, islamophobes,europhobes. Vous êtes, nous sommes, donc rangés parmi

les « apeurés » mais il y a de quoi se rassurer quand ceuxqui nous « stigmatisent » pour user d’un terme qu’ils af-fectionnent, sont les mêmes qui érigent un sex toy de17 mètres de haut place Vendôme, qui inaugurent un nou-vel hôtel de région à 80 millions d’euros en Auvergne alorsque la région va disparaître, et qui considèrent que l’avenirde la femme aurait peut-être pour nom Conchita Wurst…

La France a tous les atouts pour faire sien ce XXIesiècle de tous les périls. Nous sommes une nation millénairequi porte en elle les solutions de son redressement.

Nous sommes la cinquième puissance économique dumonde, nous sommes membre permanent du Conseil deSécurité des Nations unies, nous sommes une puissance

nucléaire. Nous sommes l’une des rares ar-mées du monde à être totalement auto-nome en opération extérieure. Même l’or-gueilleuse puissance américaine a reconnuque notre gestion de la guerre au Maliavait été exemplaire.

La France est la deuxième plus grandezone économique maritime du monde. Onnous prédit depuis des années le déclin denotre belle langue de Molière alors que lefrançais sera l’outil de l’avenir avec 700 mil-lions de locuteurs francophones en 2050et jettera des ponts avec le marché de de-main : l’Afrique. Le français est aujourd’huila deuxième langue la plus enseignée dansle monde derrière l’anglais. La France pos-sède le deuxième plus grand réseau diplo-matique derrière les États-Unis. Nous

sommes un pays attractif et la première destination touris-tique au monde (84,7 millions de touristes en 2013). Noussommes plutôt bien lotis pour un « pays en déclin »…

Pour que la France ne renonce pas à étonner le monde…

Nous ne sommes pas craintifs ou inconscients, nous sa-vons que la mondialisation n’est pas une option. Pour au-tant, nous ne voulons pas être remplacés, nous ne désironspas perdre notre identité, nous ne souhaitons pas voir sa-crifier notre patrimoine, nos coutumes, notre mode de vie.Nous entendons simplement nous donner les moyens derelever ce défi. Les Français ne veulent pas être les cocusde la mondialisation, nous voulons la maîtriser et la porterà notre avantage. Dans cette période troublée, le Vauclusea aussi son rôle à jouer. Depuis le Comtat Venaissinjusqu’aux maquisards du Ventoux, les Vauclusiennes et lesVauclusiens n’ont jamais transigé avec le respect de leuridentité et de leur patrimoine. Je sais qu’ils seront présentspour faire Front et répondre aux défis de demain.

Dans les mois à venir les attaques contre notre nationne faibliront pas : un budget contrôlé par Bruxelles et Ber-lin, une réforme territoriale pour abattre notre État, unaccord de libre-échange avec les États-Unis pour nous faireavaler du poulet à la javel, une casse des professions régle-mentées, une réforme de l’asile pour faciliter encore l’ac-cueil des flux d’immigrés de plus en plus oppressants, qu’ilsviennent d’Europe de l’Est ou d’Afrique sub-saharienne.

Vous pourrez compter sur moi pour porter votre voixface aux irresponsables qui affaiblissent délibérément notrepays. Ce combat mérite d’être mené. La sécurité d’un grandpeuple ne doit pas reposer sur la volonté des autres, elledoit résider en lui-même, en ses propres moyens. Alorscroyons en nous-mêmes et demeurons fidèles à la vocationhistorique de la France : étonner le monde !

EDITO Suite...

Vaucluse :

des prochaines élections, le Front na-tional, seule force véritable d’avenir,doit donc occuper toute la place quilui revient, dans les municipalités, dansles conseils généraux et régionaux. Àcourt terme, c’est d’abord la ville duPontet, victime des combines antidé-mocratiques qui ont donné lieu à uneinvalidation de l’élection du mois demars, que le Front national veut etdoit continuer à gérer, une ville en-dettée à hauteur de 50 millions d’eurospar la municipalité UMP précédente.À court terme, l’objectif sera aussi degouverner tous ces départements dusud, appauvris par la gestion calami-teuse des conseillers sortants du systèmeUMPS. Le Front national présenteradonc des candidats dans tous les can-tons, donnant ainsi à la grande familledes patriotes l’opportunité d’être di-gnement représentée et de vivre dansdes espaces qui pourront enfin êtreadministrés avec droiture et conviction.À moyen terme, ce sont bien sûr lesrégions qui devront elles aussi êtreconquises, au premier rang desquellesla région PACA, massivement acquiseaux propositions du Front nationalcomme l’ont démontré les récents scru-tins.

Si ce travail de conquête et de re-dressement des territoires est primordialdans le cadre de l’accession de notremouvement à la fonction suprême, ilva de pair avec celui effectué jouraprès jour par la benjamine de l’As-semblée, dans l’hémicycle, sur les ondeset en sillonnant la France. Et à ce titre,Marion Maréchal-Le Pen de rappelerles innombrables errements émaillantle quotidien de Français excédés. Ellea ainsi vivement dénoncé la politiquefamiliale du gouvernement. La toutejeune mère de famille a souligné queles allocations des familles françaisesallaient être amputées quand l’aidemédicale d’État, qui profite aux clan-destins, est quant à elle sanctuarisée.Les attaques envers les professions rè-

glementées ont également été dé-criées, le gouvernement envisageantde sacrifier ces professions sur l’auteldu capitalisme sans foi ni loi au détri-ment des plus faibles et des plus dé-munis. La réforme pénale de ChristianeTaubira confortant le laxisme en tantque norme institutionnelle a elle aussifait l’objet de très vives critiques de lapart du député frontiste, de mêmeque la pression fiscale accrue exercéesur les ménages dans la droite lignede l’austérité imposée par Bruxelles.Le traitement pour le moins inappro-prié des djihadistes « français », ledélitement moral généralisé dont l’ex-position en plein cœur de la capitaled’un monument d’obscénité est unsymbole criant, étaient autant desujets qui méritaient d’être passés aucrible et dont l’importance devait êtremartelée devant l’opinion. Les Français,de plus en plus nombreux, souffrentdes maux savamment entretenus parun système qui n’a d’autre préoccu-pation que de s’accrocher à ses pré-bendes. Heureusement, ce systèmesemble toucher à sa fin. Avec des per-sonnalités comme David Rachline etJoris Hébrard, il sera vraisemblable-ment démantelé, dans le Vaucluse etdans le sud de la France, dans unavenir très proche avant de l’être in-tégralement, souhaitons-le ardem-ment, en 2017 !

En visite sur le terrain, un bon discours aprèsun bon repas : l’occasion d’être ensemble…

Marion Maréchal-Le Pen, en compagnie deDavid Rachline, sénateur-maire de Fréjus.

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ALERTER CHRISTIANE TAUBIRA SUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’ISLAM RADICALEN MILIEU CARCÉRAL…Le 19 mars 2012, Mohamed Merah conclut son combat par une tuerie à caractèreantisémite devant un collège israélite. deux ans plus tard, Mehdi Nemmouche, lui aussi denationalité française, est l’auteur d’une fusillade dans un musée juif de Bruxelles.Les similitudes entre les deux individus sont troublantes : délinquants multirécidivistescondamnés à plusieurs peines de prison ferme et fichés par les services de renseignementfrançais. point commun à leur engagement terroriste ? La prison. d’où cette questionécrite posée au gouvernement par Marion Maréchal-Le pen quant à l’état de notrepolitique carcérale.

Votre député vous défend…

ACTUALITÉ Parlementaire

FRANCE :LA FABRIQUE DU DJIHADISTE ?L’immigration, “chance pour la France”, tel que nous le serinait le rpr chiraquien de laFrance du siècle dernier… Qui peut aujourd’hui y croire encore ? Même pas OlivierBesancenot… entre déni des réalités et stigmatisation de ceux qui dénonçaient déjà les périlsà venir, voilà qui valait bien une intervention sur les enjeux de la lutte contre le terrorisme.

La France est le premier pays eu-ropéen à pourvoir l’État islamiqueen combattants. Au vrai, on peut

saluer cette belle réussite de l’intégra-tion et de l’éducation, à tel point quel’on pourrait désormais qualifier cescitoyens nouvelle manière, non plusseulement de chances pour la France,mais de chances pour Daesh.

Cette fascination pour le djihad, etles filières qui se sont constituées, re-quiert une double réponse, l’une in-térieure, l’autre internationale.

Il faut d’abord se demander com-ment l’on a pu, au fil des ans, et sansréagir, laisser grandir cette hydre del’islamisme, sur le sol européen, car lemal ne touche malheureusement pasla seule France, mais aussi la Belgiqueou le Royaume-Uni. Comment des po-pulations, pour certaines récemmentimmigrées, mais pour d’autres fran-çaises de longue date et converties àune forme étrange de religiosité quiréclame plus que toute autre chose lesang, ont pu, oubliant toute idée decharité, de tolérance ou de compas-sion, basculer dans une violence sanslimite ? Comment ils ont pu rejoindre,sur une terre avec laquelle ils n’ontaucune attache, aucune connivence,des guerriers à la cruauté illimitée qui,ayant massacré ou banni toutes les mi-norités qu’ils rencontraient, font main-tenant peser à cheval sur l’Irak et laSyrie leur main de fer sur des popula-tions terrorisées ? Comment, de retour,ils menacent à leur tour la populationfrançaise.

Des cas comme celui de MehdiNemmouche ont déjà tristement illus-tré la réalité de ce péril. C’est pourquoi

nous avons proposé plusieurs amen-dements visant à punir plus sévère-ment les individus partis à l’étrangerse livrer à des projets terroristes ; à te-nir pour responsables de ces actes ceuxqui les auraient encouragés ; à déchoirde leur nationalité française ces indi-vidus pratiquant le djihad.

Les incohérences de notre politique étrangère

Mais le développement vertigineuxdu terrorisme islamique est aussi lefruit d’autres causes, d’autres guerres,et son extinction réclamera d’autresremèdes. Les faits se sont enchaînésdans une tragique logique depuismaintenant presque vingt-cinq ans,depuis la première guerre du Golfequi a semé dans le Proche-Orient lesgermes du chaos dont nous sommesmaintenant, plus que les spectateurs,les acteurs malgré nous. L’histoire,cruelle, se répète : de même que lesTalibans, couvant Al Qaeda, sont ànouveau en passe de reprendre lecontrôle de l’Afghanistan,résultatd’une politique américaine délétère,l’État islamique doit tout à la guerred’Irak de 2003, mais encore à l’aveu-glement de l’Occident devant laguerre syrienne, aux bombardementsde Libye qui entraînèrent la chute deKadhafi, libérant des forces islamistesqui allaient déstabiliser le Sahel entier,quand elles eurent mis la main sur unpuissant arsenal de guerre.

Encore faudrait-il ajouter que lavassalisation de la France devant leQatar a contribué à aveugler nos po-litiques devant leur soutien aux

groupes djihadistes qui forment main-tenant l’ossature de Daech. Que direencore du trouble jeu de la Turquie,pourtant membre de l’Otan et dontcertain exigaient récemment qu’onl’intègre à l’Union européenne ? Ma-rion Maréchal-Le Pen d’ailleurs a in-terrogé récemment l’ambassadeur deFrance en Turquie sur la contrebanded’hydrocarbure entre les djihadistesde Daesh et la Turquie.

Mohamed Merah : entre islam décérébré et téléréalité. Il voulait que l’on parle de lui, c’est fait.

Des djihadistes équipés de Famas ; conséquencede la politique brouillonne du gouvernement.

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Cette incohérence terrifiante de no-tre politique étrangère se double d’unelâcheté coupable aux frontières de l’Eu-rope. Frontex, l’agence de l’Union cen-sée protéger l’espace Schengen, notoi-rement en sous-effectifs et mal arméepour sa mission, change l’Europe en pas-soire. Les filières d’asile sont, elles, utili-sées cyniquement par les djihadistespour aller et venir d’Europe au Proche-Orient. Ainsi, non contente d’être im-puissante face à la marche du monde,l’Europe est devenue ironiquement etmalgré elle une base arrière du djiha-disme. Sans un retour de la France à sasouveraineté territoriale, d’abord vis-à-vis de l’Europe, qui suppose une sus-pension des accords de Schengen et unvéritable contrôle de nos frontières,dans les deux sens ; mais aussi un dur-cissement de notre législation, nous res-terons condamnés à subir passivementl’extension du djihad et du terrorisme,non seulement au Proche-Orient, dansle monde arabe et en Afrique saharo-sahélienne, mais encore sur notre ter-ritoire même.

Depuis plusieurs années, le tauxde prisonniers musulmans esten constante augmentation,

dépassant allègrement la moitié dela population carcérale. Selon unrécent rapport rendu au ministèrede la Justice par le sociologue et di-recteur de recherche à l’EHESS, Fa-rhad Khosrokhavar, 400 radicaux is-lamistes peuplent nos prisons. Desgroupes islamistes structurés exer-cent en toute impunité un prosély-tisme haineux derrière les barreauxauprès des détenus psychologique-ment faibles. Près de la moitié desindividus incarcérés pour terrorisme,

considérés comme criminels de droitcommun, continuent leur combaten se livrant au prosélytisme inté-griste. Les établissements péniten-ciers interdisent les mouvementscollectifs religieux animés par desmeneurs extrémistes non encadrés.Néanmoins, les surveillants sont dés-armés face aux attitudes indivi-duelles d’activités ou de replis inté-gristes religieux. La radicalisationindividuelle (sur la base d’une évo-lution vestimentaire, comportemen-tale, par des appels collectifs à laprière) est certes notée et signaléeà la DGSI mais pas réprimée. Les éta-

blissements carcéraux, manquantde moyens humains, ne sont pastous confrontés au même degréd’importance d’islamisation radi-cale. Comment savoir si un arsenalhumain et pénal sera mis en placepour répondre aux radicalisationsindividuelles et collectives consta-tées par le personnel pénitentiaire ? Par ailleurs, elle demande si les ter-roristes islamistes et les individus ré-pertoriés comme radicaux serontisolés afin de mettre fin à une mixitécarcérale perçue comme un vivierprolifique pour les recruteurs descellules du djihadisme.

ACTUALITÉ Parlementaire

60 % de la population carcérale est de religion ou de culture musulmane selon le rapport Larrivé.

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FACE ÀL’EUROPE ET À LATURQUIE,

QUELAVENIR POURNOS PAYSANS ?

passé un préambule fait de bonnes intentions,relevant donc plus d’incantation que du travaillégislatif, cette loi d’avenir pour l’agriculture paraît,dans ses aspects les plus importants, dangereusementdéconnectée de la réalité. À la tribune de l’Assemblée nationale.

À juste titre, lesTurcs défendent leuragriculture. Ils sont bien les seuls.

Parce qu’en Europe…

ACTUALITÉ Parlementaire ACTUALITÉ Parlementaire

Terres agricoles : Les voyous des villes envahissent nos champs !

Depuis 2013, dans le seul départe-ment du Vaucluse, quatre tonnesd’ail ont été dérobées à Piolenc,

six tonnes de blé à Valréas, la quasi-totalitéd’un cheptel de poules pondeuses à Ville-neuve-lez-Avignon, 200 kilos de raisin àMazan et, tout récemment, 800 kilos d’ail àBedarrides.Cette énumération non exhaus-tive de vols en gros ne doit pas masquerles innombrables autres larcins commis entoute impunité et dont les agriculteurs sontrégulièrement victimes : libre-service dansles champs, vols de matériel de clôture oude carburant… Il va de soi que les produitsvolés sont destinés à alimenter des marchésparallèles, au détriment des producteurs.

Face à cette nouvelle forme d’insécurité,les agriculteurs tentent de se protéger eninvestissant dans des systèmes de protec-tion passive (vidéosurveillance, alarmes)voire, selon l’aveu de certains, par la défensearmée. Le plan d’action gouvernemental deseptembre 2013 ayant instauré une procé-dure d’alerte par SMS et impliqué davantagela gendarmerie, est loin de donner satis-faction, au regard de l’ampleur prise par cephénomène.

Dans ce contexte, il y a fort à craindreque des agriculteurs, excédés de se voircontinuellement ravir le fruit de leur travail,commettent l’irréparable, à l’instar d’autresprofessionnels particulièrement exposéstels que les bijoutiers. La politique gouver-nementale de prévention contre ce fléauayant montré ses limites, elle lui demandes’il envisage, en liaison avec le ministre del’intérieur et le garde des Sceaux, de porterdésormais la lutte sur le terrain de l’action,en renforçant la présence policière aux pé-riodes critiques, et sur celui de la répressionpénale.

Déjà que la sacro-sainte “compétitivité” nousobligera à élever nos vaches en usines, il faudrapeut-être bientôt les planquer dans des coffres-forts…

Longtemps, nos paysans ont cru que l’Europeles défendrait, via la PAC. Laquelle les soutient

désormais, telle la corde le pendu…8 9

cessé de brandir ne fera pas de miraclepour mettre fin au dumping desconcurrents germaniques, qui ont sibien coulé notre filière porcine et me-nacent maintenant de nouvelles fi-lières, puisqu’il ne sera finalement ap-pliqué aux saisonniers après déductiondes frais d’hébergement, de transportet de nourriture…

Le dumping intra-européen menaceà lui seul l’intégralité de nos filières, ycompris le “bio”, si souvent vanté. Pen-dant que certains de nos maraîcherset de nos arboriculteurs investissenttemps et argent à convertir leurs ex-ploitations, avec l’espoir légitime devoir cet effort récompensé à moyenterme par de bons prix de vente, desinvestisseurs du sud de l’Italie mettenten “bio” des milliers d’hectares et pè-sent à la baisse sur les prix en recourantmassivement à l’immigration illégale.Les faits divers effarants se multiplientces dernières années : saisonniers chas-sés à coups de fusil pour ne pas avoirà les payer ou hébergement de cesquasi-esclaves dans des taudis, voiresous les arbres, dans les cas les plus ex-trêmes ; infractions systématiques etmassives au droit du travail ailleurs. Lasituation perdure et ces produits sontvendus, sans que personne ne pro-teste, dans les rayons des supermar-chés français, sous les yeux de nos pro-ducteurs qui voient littéralementfondre leurs espoirs de retours sur in-vestissement…

À ces déséquilibres aussi scandaleuxque dangereux s’ajoute la multiplica-tion des traités de libre-échange avecdes pays dont les coûts de productionsont très inférieurs aux nôtres. Là en-core, la main droite qui a rédigé cetteloi semble tout ignorer de ce que fai-

sait la main gauche,celle qui signe lestraités de libre-échange à Bruxelles,celle qui a hâte de

ratifier le Traité transatlantique que leprésident Hollande appelle de sesvœux…

Si nos normes vous paraissent telle-ment indispensables que vous ne ces-sez de les renforcer, pourquoi diablelivrer ceux qui les respectent rigoureu-sement à la (soi-disant) libre concur-rence de ceux qui n’en ont cure ou lescontournent systématiquement ?

Et pendant que nous calculeronsl’épaisseur des haies, pendant que nosagriculteurs verront se multiplier lesprocédures judicaires d’associations oude voisins à leur encontre, des produitsissus de pays où les avions qui épan-dent les pesticides se moquent d’arro-ser des villages entiers continuerontd’être vendus chez nous…

Le Vaucluse est le premier départe-ment producteur de cerises de notrepays. (…) Pendant ce temps, nos pay-sans voient leurs concurrents turcs pro-poser aux grossistes, sans droits dedouane, des cerises à un euro le kiloquand le coût de production dessiennes avoisine les deux euros. Afinde ne pas gâcher sa journée, il évitealors de se rappeler que le salaire mi-nimum turc est de 425 euros par moiset qu’un hectare de cerisier demandeplus de 500 heures de travail par an…Pour faire face aux contraintes évo-quées plus haut, un technicien lui sug-gère d’investir pour replanter autre-ment certaines parcelles : espacement,panachage de variétés, taille plus basseetc… L’idée est séduisante, d’autantqu’une partie du verger vieillit. Il la re-tourne dans sa tête, interrompt ses ré-flexions qui l’empêchent de s’endormir(planter = s’endetter plus alors qu’iln’a pas encore remboursé ses précé-dents emprunts), allume son ordina-teur, trouve le texte qui nous est sou-mis aujourd’hui, découvre que nonseulement il n’apporte aucune solu-tion à ses principaux problèmes, maisrisque bien de les aggraver, repense àla Turquie et trouve finalement le som-meil en se disant que non, il ne plan-tera pas de nouveaux cerisiers. Il fautquelques mois pour changer une loi,mais cinq ans pour que les arbres at-teignent leur pleine production…

Commençons par l’article 7qui instaure un médiateurdes relations commercialesdans le but (toujours lesbonnes intentions…) d’as-

sainir le rapport entre agriculteurs etdistributeurs, systématiquement défa-vorable aux premiers. Question : quepèsera ce malheureux médiateur dé-pourvu d’un réel pouvoir face au chan-tage du déréférencement des produitspar les distributeurs, face aux possibi-lités, toujours plus nombreuses pourles industriels et les distributeurs, desubstituer un produit importé à un pro-duit français ? Pas grand-chose, n’est-ce pas… Ce médiateur, c’est la conti-nuation “petit bras” d’un dispositifglobalement déficient : la contractua-lisation mise en place par votre prédé-cesseur, Bruno Le Maire.

Avec ou sans médiateur, l’agriculteurfrançais doit continuer à vendre le pro-duit de sa terre quand l’industriel ou

le distributeur peut, quant à lui, sefournir où bon lui semble. Dans lecontexte de libre-échange généraliséet anarchique que continue d’encou-rager votre gouvernement (là encoreen tout point similaire à vos prédéces-seurs UMP), le dumping social et envi-ronnemental est devenu le fléau nu-méro un de nos agriculteurs. Cediagnostic, qui fait consensus dans l’im-mense majorité des filières, est pour-tant absent de la présente loi. Le dum-ping intra-européen auquel se livrentAllemands, Espagnols ou Italiens, pourne citer qu’eux n’est pas absurde. Vousne tenez même pas compte de vos dé-faites sur ce terrain ! La réforme de ladirective sur le détachement des tra-vailleurs ne concerne que le bâtimentet, de toute manière, ne permet pasde dénoncer les fraudes de nos parte-naires. Le Smic al-lemand quevous n’avez

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Alors que l’application de laloi Taubira montre enfin net-tement aux Français, ainsiqu’on les en a avertis depuis

deux ans, l’étendue de ses conséquencessur le droit de la filiation, la réactiondu gouvernement Valls oblige à se de-mander si en l’espèce on a affaire à desfaussaires ou à des imbéciles.

Le Premier ministre jurait ses grandsdieux, la veille de la grande manifesta-tion du 5 octobre, que lui vivant, jamaisla GPA ne serait appliquée ni reconnueen France, contredisant ainsi sa position,lors des primaires du PS. Dans le mêmetemps, son gouvernement s’abstenaitpourtant de faire appel de l’arrêt de laCour européenne des droits de l’hommequi, trois mois plus tôt, avait condamnéla France pour son refus d’inscrire àl’état civil des enfants fabriqués à l’étran-ger, au mépris du droit français.

Les effets terrifiants de la « grossessepour autrui » ne sont malheureusementplus à démontrer. L’actualité internatio-nale s’est chargée de nous rappeler, sion l’avait par inadvertance oublié, quel’on ne dispose pas impunément ducorps humain. Il suffit de surfer quelquesminutes sur les sites américains pourêtre saisi d’horreur: certains sites exigent,pour louer son utérus l’engagementd’avorter à la demande des “parents”en cas de grossesse multiple…

Les mêmes qui, fiers don Quichotte,combattent de très loin et vaillammentun esclavage aboli depuis des décennies,plaident pour son rétablissement sousnos yeux, sous une autre forme. Oh,certes, ce seront des esclaves bien traitées

ne trouve rien à redire à l’arrêt de laCour de cassation autorisant l’adoptionpar la conjointe homosexuelle de l’en-fant de sa compagne issue d’une PMAà l’étranger.

L’adoption détournée de son but d’origine…

Jusqu’ici les techniques de procréa-tion médicalement assistée étaient ré-servées aux couples stériles, c’est-à-dire “malades”. Osera-t-on classer lescouples lesbiens parmi les “malades”et faire supporter, à terme, le coût deleur PMA par le contribuable français ?La PMA pour les couples lesbiensconsiste à créer volontairement des en-fants orphelins de père : l’État qui en-courage, ou laisse faire, de telles pra-tiques s’élève contre toutes les lois del’humanité. L’adoption elle-même estpar là détournée de son but réel, quin’est pas de créer des orphelins pour leplaisir des adoptants, mais de réparerau mieux les malheurs de la vie.

On entend d’ici les cris d’orfraie desnouveaux conservateurs : la loi Taubiraa été votée, le progrès interdit de re-venir sur cette avancée sociétale. Lamême mécanique terrorisante prévautdepuis quarante ans et pourtant, àbien y regarder, qu’y a-t-il d’impossibleici ? Il y a d’ailleurs un précédent toutfrais en la matière : la polygamie a étéabrogée le 31 mars 2011 lorsqueMayotte est devenu un départementd’outre-mer. Faudrait-il également setaire lorsque, d’ici quelques années,une minorité politico-religieuse reven-diquera la légalisation de la polygamieau nom des mêmes arguments : l’égalitédevant la reconnaissance institutionnellede toutes les formes d’amour ?

Il est donc non seulement souhaita-ble mais tout à fait possible de revenirsur la loi Taubira, comme l’ont réclaméles 500 000 personnes de la Manifpour Tous du 5 octobre dernier. Pourles couples de personnes du mêmesexe qui auront été mariés entre-temps,on leur accordera avec justice un statutdit sui generis, c’est-à-dire qui leurreste propre sans pouvoir être étenduau reste de la société.

Mais la véritable question n’a pasencore été posée : est-il souhaitableque, dans nos sociétés démocratiques,l’intérêt général s’efface devant la mul-titude des intérêts individuels au risquede créer une guerre permanente desdroits dont les minorités actives etidéologues, mieux organisées, sortentmanifestement vainqueurs sur la ma-jorité ?

et bien payées que ces femmes qui,une fois encore, font les frais de lamondialisation marchande. C’est toutjuste si l’on ne nous somme pas d’écraserune larme devant le salaire, inespérédans ces pays pauvres que sont l’Inde,la Thaïlande ou la Roumanie, que l’onverse aux nouvelles prolétaires, cellequi « louent leur ventre comme d’autresleurs bras », selon la formule immortelledu propriétaire du Monde, Pierre Bergé.

À quand les enfants renvoyés au SAV ?

Pour oublier des cas comme celui dugarçon trisomique “fabriqué” par uncouple australien et abandonné à samère porteuse indienne (cahier descharges oblige !), faut-il être tétanisépar le lobby LGBT, dont les oukases as-sassinent médiatiquement le premierosant rappeler certaines règles immua-bles de l’humanité. À ce sujet, il seraitjudicieux de rappeler que l’article L227-12 du Code pénal dispose que « la pro-vocation à l’abandon d’enfant est puniede six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende » : article quidevrait être appliqué vigoureusementcontre les directeurs de sites Internetfaisant la promotion des mères porteuseset en facilitant l’accès. À quoi devraitaussi s’ajouter la création d’un délitsanctionnant d’une amende les parentsayant recours à une GPA à l’étranger.

Pour la PMA, la ruse est sensiblementla même : le gouvernement prétendcontinuer à la réserver aux seuls coupleshétérosexuels atteints d’infertilité, mais

Le 5 octobre dernier, Marion Maréchal-Le pen et les élus du Frontnational ont répondu à l’appel de la Manif pour tous afin deréclamer l’abrogation de la loi taubira et dénoncer la politiquefiscale du gouvernement à l’encontre des familles.

ENFANTS À VENDRE ? CONTRE LA MARCHANDISATION DU MONDE…

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passionnés assure avec cœur et sansrelâche la sécurité des Français.

L’occasion pour Marion Maréchal-Le Pen de jauger l’impact de la réformepénale avec laquelle les forces del’ordre devront bientôt composer. Leprincipal enjeu est celui de l’autoritédes forces de l’ordre. Elles se trouventmalmenées par une réforme privilé-giant les délinquants par rapport auxvictimes et aux policiers et gendarmes.Avec l’abandon des peines plancherset la création de la contrainte pénaleau lieu de l’emprisonnement, quellesera la motivation des policiers pourarrêter des voyous et autres criminels,parfois au péril de leur vie, sachantpertinemment que nombre d’entreeux repartiront aussitôt dans la nature ?En réponse à la situation sécuritairede notre pays, n’eût-il pas été plus ju-dicieux d’augmenter le nombre deplaces dans les prisons, par exemple ?

Des contraintes de plus en plus lourdes pour les forces de l’ordre…

La gestion des avocats, qui serontdésormais autorisés à accéder aux dos-siers de leurs clients dès les premièresheures de garde à vue, risque égale-ment d’apparaître comme une

P our les militaires, cette visitefut aussi l’occasion de présenterleur travail quotidien à l’un deleurs représentants à l’Assem-

blée nationale. Si les gendarmes par-viennent aujourd’hui à remplir leurmission, le pourront-ils toujours demain,avec une efficacité comparable, lorsquela réforme Taubira sera entrée en vi-gueur ?

C’est d’abord sur le quotidien desgendarmes que la rencontre a débuté,auprès des techniciens du Centre d’Opé-ration et de Renseignement (CORG)et du Centre des appels.

24 heures sur 24, les militaires traitentles fameux appels « 17 » qui provien-nent de tout le département, avec lesouci constant de pouvoir intervenirdans un délai maximum de trente mi-nutes en tout point du Vaucluse. Cetimpératif n’est pas toujours respecté,explique-t-on, principalement en raisondes élongations géographiques. Depuisla mise en place de la RGPP par NicolasSarkozy, plusieurs brigades ont en effetdisparu, allongeant ainsi mécanique-ment les délais de déplacement.

À cet étage est également centraliséle système d’alerte par SMS auquelpeuvent s’abonner tous les commer-çants, en prévention des braquagesdont l’occurrence est loin d’être ano-dine en Vaucluse.

Enfin, ce sont les spécialistes du ren-seignement qui décrivent au députéleurs principaux axes de surveillance,notamment le suivi des filières terro-ristes et djihadistes également présentesdans le département.

La grande misère de la gendarmerie française…

Ainsi, dans un bâtiment plus tout àfait de première jeunesse, leurs famillesentassées dans un casernement aussivétuste que la CAF voisine est flambantneuve, au gré des baisses régulièresde leurs effectifs et en se demandantparfois s’ils auront assez d’essence pourpouvoir patrouiller jusqu’à la fin l’an-née, une poignée de professionnels

VISITE AU GROUPEMENT DE GENDARMERIE DE VAUCLUSE dans l’optique des débats estivaux ayant entouré la réforme pénale portée par le Garde desSceaux, Marion Maréchal-Le pen s’est rendue le 9 mai dernier au Groupement départemental de laGendarmerie du Vaucluse.

Sur le terrain

contrainte supplémentaire dont la miseen œuvre s’annonce quelque peu dé-licate pour des gendarmes et des poli-ciers en sous-effectif chronique. Cetteréforme engendrera inévitablementde nouvelles difficultés de nature à sé-rieusement entraver leur bon fonc-tionnement, notamment celles relativesà la transmission des dossiers et cellesqui touchent à la surveillance deslocaux.

Plus largement, il est tout de mêmemalaisé de s’attacher à faire respecterla loi quand la règlementation pénaleest modifiée à peu de choses prèstous les trois mois, ou quand des déci-sions de justice d’origine supranationaleviennent subitement modifier les règlesdu jeu comme ce fut récemment lecas en matière de légitime défense.

De ces deux heures de visite ô com-bien instructives, il ressort que les Fran-çais peuvent compter sur le profes-sionnalisme et l’opiniâtreté des gen-darmes pour assurer leur sécurité.

Du point de vue législatif en re-vanche, la réforme pénale de ChristianeTaubira apparaît comme une nouvellemine antipersonnel jetée sous les se-melles des policiers pour le plus grandbonheur des délinquants et qui creu-sera davantage le fossé déjà bien largequi existe entre justice et police.

Au contact de la dure réalité, le plus jeune député de Franceen visite chez les briscards de la gendarmerie.

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13. Pis, du fait du regroupement desrégions, la corrélation entre le barèmed’indemnité des élus régionaux et lenombre d’habitants entraînera une ré-évaluation du coût des élus de l’ordrede 34 millions d’euros calculés sur ladurée du mandat.

De nouvelles entités, ce sont de nou-veaux bureaux, de nouveaux équipe-ments et recrutements.

Et comme toujours, de nouveaux gaspillages…

L’ironie du sort veut que l’inaugura-tion de l’Hôtel de Région Auvergne (80millions d’euros, rien que ça !) se dé-roula en juin dernier, juste avant l’an-nonce d’une réforme qui le rend d’oreset déjà obsolète. Un funeste présagequi augure de prochains gaspillagesd’argent public et autres aberrations…Comme d’habitude avec les socialistes– voire leurs frères jumeaux de droite –ce seront les contribuables qui paierontla régionalisation forcée avec de nou-veaux impôts.

Le rapport du Sénat établi par unsocialiste et par le président du comitédes Finances locales de même obé-dience, indique que cette réformeconduira sans doute à une augmenta-tion des dépenses dans un premiertemps, et que « si cette réforme se jus-tifie, ce n’est pas pour son aspect fi-nancier ».

Au lieu de se concentrer sur l’opti-misation de la dépense publique, onrebat les cartes, ce qui aura forcémentpour effet de redistribuer les coûts etd’accroître les dépenses, avec aucunecertitude quant à leur éventuelle baisseà venir.

La disparition des départements faitcraindre de l’efficacité future des poli-tiques sociales sans parler de l’exodedes fonctionnaires vers les nouveauxcentres régionaux.

alsacien. Coup double antidémocra-tique puisque le gouvernement pro-fite de cette réforme pour reporter lesélections régionales et leur future dé-faite.

Marion Maréchal-Le Pen l’a affirmélors de la discussion générale du re-découpage des régions : « L’organisa-tion territoriale de la France nécessiteune modernisation mais pas un déli-tement de ses strates de proximité. »La modernité ne passe pas par la dé-naturation de notre structure natio-nale au profit de blocs administratifsincohérents, froids et artificiels. Bienau contraire, à l’heure où la mondia-lisation exige de renforcer les États-nations, il est essentiel, au risque desombrer dans un despotisme techno-cratique, de se recentrer sur des pôlesconcrets enracinés au plus près desFrançais.

C’est un nouveau coup dur pourl’égalité de nos territoires et pourl’égalité de tous les citoyens françaisdevant leurs services publics. 20 % dela population vit dans des territoiresqui cumulent déclin économique etdisparition des services publics. La si-tuation de ces terroirs, négligés parl’État et méprisés par l’Union euro-péenne, se dégradera davantage : laFrance rurale et périurbaine se verraexclue au profit d’une concentrationautour des nouveaux grands pôles ur-bains. Les intercommunalités, fixées ar-bitrairement à un seuil de 20 000 ha-bitants, dépouilleront les communesde leurs prérogatives, alors que les mé-tropoles engloutiront les départe-ments avec pour résultat l’éloignementdes citoyens des centres de décision.

Le gouvernement prend le pro-blème à l’envers : avant de revoir lacarte, il aurait fallu redéfinir la répar-tition des compétences et des res-sources fiscales en commençant parsupprimer la clause générale de com-pétence plutôt que de la rétablircomme ils se sont empressés de lefaire !

L’arnaque intellectuelle est totale.Les Français sont attachés à leur iden-tité locale, à ces échelons locaux histo-riques qui font l’identité de la France.

Mais le Gouvernement n’a cure del’expression populaire, tel que l’a dé-montré son refus catégorique de pas-ser par la voie du référendum sur cesujet essentiel. Les combines parlemen-taires et les intérêts des lobbies euro-péistes ont été privilégiés pour fairetaire la voix discordante du peupleattaché à ses départementscomme nous avons pu leconstater lors duréférendum

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Entre collectivités régionales etdépartementales, gloutonnes enargent public et en effectifs, c’estaussi la France que l’on détricotte.

S’opposer à la fois à l’Europesupranationale et aux

baronnies locales : un travail de

députéà plein temps….

fédéralisation agissent de concert pourétrangler la nation française, pour lafaire disparaître de l’Histoire. Il est àcraindre que ces entités, parées de leurnouvelle autonomie, se constituent àterme indépendamment des fron-tières nationales. Il en sera très certai-nement ainsi de territoires comme laCatalogne, à cheval entre la France etl’Espagne, du pays niçois accoquinéavec l’Italie, ou de la Moselle, dont leprésident du conseil général a déjà de-mandé au Premier ministre l’expéri-mentation d’une Grande région trans-frontalière, à cheval sur la Sarreallemande, la Wallonie belge, leLuxembourg et le département mo-sellan.

Europe-région-intercommunalitécontre État-département-commune,telles sont les deux visions qui s’affron-tent dans ce débat historique et cul-turel.

L’argument phare avancé par leGouvernement est la simplification du

«On n’améliore pas l’ef-ficacité des politiquespubliques en éloi-gnant les citoyens descentres de décision »,

déclarait Manuel Valls devant le Sénaten octobre 2012. Au Président d’abon-der dans le même sens, lors des Étatsgénéraux de la démocratie, en défen-dant l’existence du département.Pourquoi donc un tel revirement ? Laraison se trouve dans une directive eu-ropéenne adressée entre-temps àl’État français en juin 2013, laquelleinvite les nations européennes à réor-ganiser leurs territoires. Nos gouver-nants obéissent aux maîtres qu’ils sesont choisis.

Toujours plus de régions… et toujours moins de nations…

La réforme territoriale est un palierde plus franchi vers le projet de régio-nalisation de l’Europe : en octroyantdavantage de pouvoirs aux régions,l’UE veut morceler les États-nationspour mieux briser les résistances na-tionales et accélérer ainsi la fédérali-sation en marche. Régionalisation et

Réforme territoriale : VERS LA DÉCOMPOSITION

DE LA NATION FRANÇAISELe projet de réforme territoriale est toujoursen cours de discussion (le redécoupage des

régions fut voté cet été par l’Assembléenationale, la répartition des compétences

sera débattue cet hiver). Face à un projet auxcoûts astronomiques, les élus patriotes fontentendre l’intérêt de nos territoires méprisés

par le projet bruxellois. Focus sur uneréforme qui n’a qu’une seule finalité : passer

la nation française en pertes et profits.

Sur le terrain

« millefeuille territorial » et la compa-raison avec le modèle, au combien ad-miré, de nos voisins germaniques. C’estoublier un peu vite qu’il n’y a pas plusde strates administratives en Francequ’en Allemagne et que les régionsfrançaises sont pour certaines d’oreset déjà plus grandes que les Länderallemands, voire de certains états : laBourgogne dépassant la Belgique entermes de superficie !

Les économies promises ne seront,bien sûr, pas au rendez-vous. AndréVallini, le secrétaire d’État à la Réformeterritoriale, évoquait 12 à 25 milliardsd’euros d’économie avant de revoirson estimation à la baisse autour de 5à 10 milliards d’euros d’ici 10 ans, soit5 % des dépenses globales des collec-tivités… Le nombre d’élus ne dimi-nuera pas alors que les régions mé-tropolitaines, redécoupées le plussouvent sans tenir compte des réalitéséconomiques, historiques, géogra-phiques et culturelles passent de 22 à

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Toujours moins de France..Que ne ferait-on pas pour

plaire à la Commissioneuropéenne ?

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Le projet relatif àla prévention dela récidive et àl’individualisationdes peines,baptisé« Réformepénale Taubira »,est entré envigueur le 1er octobre. Àl’Assemblée, lesdiscussions ontdonc été desplus vives.L’occasion pourMarionMaréchal-Le Pende faireentendre la voixde millions deFrançais. Retoursur un desgrands débatsde l’année.

Loi Taubira et délinquanceLES DÉLIRES DE LA GAUCHE, LA LÂCHETÉ DE LA DROITE…

ACTUALITÉ Parlementaire

«L e délinquant, une victime de lasociété » : ce slogan a résonnédans l’hémicycle tout au long dece débat. Dans cette loi, tout a

été pensé en fonction du bien-être du délin-quant et du criminel, des aménagements depeine à la réinsertion, en passant par l’aidesociale. La justice ne punit plus : elle tient lamain des délinquant, oubliant les droits dela victime et la protection de la société.

Ainsi, la loi Taubira renforce-t-elle désor-mais le principe d’individualisation des peinesen incitant le juge à se livrer à une analyse deplus en plus subjective sur le caractère et lavie privée de la personne incriminée. D’unprocès où l’on juge l’acte criminel, on passedonc à celui d’un simple cas personnel, avectous les risques arbitraires et affectifs quecette dérive peut comporter. Une telle dériveest d’autant plus inquiétante en un pays oùla magistrature s’amuse à clouer sur les mursde ses locaux syndicaux les photos de leurs« cons » : ces « cons » étant généralement dedroite, ou parents malheureux d’enfants vio-lés ou tués dont le seul tort aura été de criti-quer le fonctionnement de la justice. Commesi émettre des critiques à l’égard de la magis-trature relevait du blasphème républicain !

La mesure phare du projet Taubira estdonc la « contrainte pénale », laquelle devraitpermettre de vider les prisons surpeuplées.Les défenseurs de cette loi ne s’en cachentpas. Dominique Raimbourg, rapporteur PSdu projet, déclare ainsi, le 28 avril 2014 :« L’objectif (de la réforme) n’est pas de viderles prisons : cela sera l’une des conséquences.»De fait, les agressions sexuelles, les vols avecviolence ou les agressions physiques, les me-naces de mort, ne seront plus synonymesd’enfermement, mais d’une surveillancetoute relative… hors des murs de la prison !

Pour les délinquants : la contrainte pénale, c’est la remise en liberté !

20 000 personnes pourraient béné-ficier de cette « contrainte » et bientôtressortir libres du tribunal, alors qu’ily a déjà plus de 175 000 condamnéssuivis en milieu ouvert, soit deux foiset demi le nombre de délinquantsincarcérés. Les services de proba-tion, chargés de surveiller cescondamnés, ne parviennent d’oreset déjà plus à assurer le contrôledes obligations et interdictions

prononcées par la Justice.

Marion Maréchal-Le Pen a révélé, chiffresà l’appui, « le mythe du tout carcéral fran-çais » soi-disant responsable de la récidiveselon les socialistes : le taux d’incarcérationpour 100 000 habitants en France est plusfaible que dans l’ensemble des pays euro-péens, seulement 20 % des peines pronon-cées conduisent à de la prison ferme. Quandon sait que 45 % des personnes condamnéesà une peine alternative à la prison ont réci-divé, on peut d’ores et déjà redouter l’aug-mentation de la criminalité. Et pour ceux qui,de récidive en récidive et de sursis en sursis,seront enfin envoyés derrière les barreauxpour plus de cinq ans, la loi instaure un exa-men obligatoire aux deux tiers de la peineafin d’inciter les juges à la réduire. Si l’onajoute à cela les remises automatiques depeine déjà appliquées en France, la surpo-pulation carcérale ne devrait être bientôtqu’un lointain souvenir. Mais les délinquantsremis en liberté dans la rue, ce sera une autrehistoire… De fait, ce sont certains socialistesqui, prisonniers de leur idéologie, ont sup-primé la peine plancher qui, bien que peuappliquée dans les faits, instaurait au moinsle principe d’une peine minimale plus élevéepour les récidivistes, désormais assimilés auxprimo-délinquants qui eux, justement, ne ré-cidivent que rarement.

Justice désarmée, police impuissanteet frontières grandes ouvertes…

Sous couvert d’humanisme et de progrès,nos gouvernants ferment les yeux sur unedélinquance de plus en plus violente, de plusen plus gratuite, dont l’immigration non as-similée est le terreau propice. Et c’est encoresans prendre en compte la suppression desfrontières qui nous désarme face à la délin-quance itinérante venue d’Europe de l’Est.

Si l’État ne remplit plus son rôle de pro-tection des citoyens, il est à craindre que de-main ces victimes oubliées n’en viennent àse défendre par leurs propres moyens.

C’est une politique radicalement diffé-rente que défend donc Marion Maréchal-LePen, plus jeune député de France : construc-tion de places de prisons supplémentaires,remise en place de la double peine suppri-mée par Sarkozy, maintien du principe de lapeine plancher, suppression des remises au-tomatiques de peine, application de lacondamnation à perpétuité réelle, augmen-tation du budget de la Justice, régulationdes frontières… Qui était d’accord avec elleau Parlement ? Peu de monde. Seul le peuplela soutient aujourd’hui ; il est bien le seul.

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l 6 novembre 2014 : Fédération du Val-d’Oise

l 31 octobre 2014 : Fédération du Var, Toulon et Ol-lioules

l 19 octobre 2014 : Fédération du Gard- Saint-Gilles

l 18 octobre 2014 : Rentrée politique – fédération deVaucluse – Le Pontet

l 5 octobre 2014 : Soutien à la Manif pour tous à Paris

l 22 juin 2014 : Fédération de la Sarthe

l 13 mai 2014: Meeting dans les Yvelines, au Chesnay

l 10 mai 2014 : Meeting avec Jean-Marie Le Pen à Car-pentras

l 1er mai 2014 : Fête de Jeanne d’Arc à Paris

l 26 avril 2014 : Réunion de soutien à Bernard Monot,dans le Massif central

l 27 mars 2014 : Réunion à Valréas (Vaucluse)

l 20 mars 2014 : Réunion à Carpentras (Vaucluse)

l 19 mars 2014 : Réunion au Pontet (Vaucluse)

l 18 mars 2014 : Réunion à Vedene (Vaucluse)

l 17 mars 2014 : Meeting à Sorgues (Vaucluse)

l 12 mars 2014 : Réunion à Aubagne (Var)

l 8 mars 2014 : Fédération du Gard

l 7 mars 2014 : Réunion à Camaret (Vaucluse)

l 6 mars 2014 : Réunion de soutien à Yoann Gillet,Nîmes

l 28 février 2014 : Meeting à Cavaillon (Vaucluse)

l 21 février 2014 : Meeting à Sorgues (Vaucluse)

l 16 février 2014 : Réunion à Six Fours (Var)

l 15 février 2014 : Fédération du Var, à Cogolin

l 8 février 2014 : Meeting à Annecy

l 2 février 2014 : Manif pour tous à Paris

l 1er février 2014 : Fédération de l’Oise

l 25 janvier 2014 : Fédération de Roanne(Pays-de-Loire)

l 13 décembre 2013 : Manifestation de soutien à Ro-bert Ménard, maire de Béziers

l 7 décembre 2013 : Fédération de Nice (Alpes Mari-times)

l 30 novembre : Meeting à Mazan (Vaucluse)

l 22 novembre 2013 : Visite à Montélimar (Drôme)

l 16 et 17 novembre 2013 : Convention pour les élec-tions municipales à Paris

l 9 novembre 2013 : Fédération de l’Eure (Chartres)

l 27 octobre 2013 : Soutien à Tarascon (Gard)

l 20 octobre 2013 : Soutien à l’Isle-sur-Sorgue (Vau-cluse)

l 13 octobre 2013 : Déplacement à Brignoles, à la suitede la victoire aux élections cantonales

l 5 octobre 2013 : Fédération Côte-d’Or

l 29 septembre 2013 : Fédération des Flandres

l 27 septembre 2013 : Ouverture de la permanence deBédarrides (Vaucluse)

l 27 septembre 2013 : Soutien à Pertuis (Vaucluse)

l 22 septembre 2013 : Fédération Hautes-Pyrénées

l 14 et 15 septembre 2013 : Université d’été du Frontnational à Marseille

l 7 septembre 2013 : Fédération de l’Oise

l 18 juillet 2013 : Soutien à Lyon

l 29 et 30 juin 2013 : Déplacement international enSuède

l 9 juin 2013 : Fédération de Haute-Savoie

l 25 mai 2013 : Fédération d’Angers

l 18 mai 2013 : Fédération de l’Eure (Chartres)

l 2 février 2013 : Fédération de Perpignan

l 26 janvier 2013 : Fédération des Côtes-d’Armor

Le Tour de France de Marion Maréchal-Le PenCe n’est pas parce qu’on est député de Vaucluse qu’on n’a pas le droit d’allerarpenter la France. La preuve.

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insécurité galopante et chômage en-démique. Même France Inter en conve-nait déjà, le 2 novembre 2005 :« Comme Mayotte, même si c’estdans une moindre mesure, la Guyaneest aujourd’hui confrontée à un im-portant problème d’immigration il-légale. Sur une population totale de184 000 habitants, ce départementcompterait, selon certaines sources,de 30 000 à 35 000 habitants. Et cetteimmigration est aujourd’hui sourcede tension avec les Guyanais, car laGuyane, qui fait plus que jamaisfigure d’ilot de prospérité dans unocéan de grande pauvreté, est ac-tuellement confrontée à un vrai phé-nomène de délinquance violente detype sud-américaine. » Il est un faitqu’à l’époque, mais cela ne s’est pasamélioré depuis, la Guyane, en termesde délinquance, pointait juste derrièreles pires quartiers de Paris.

Même son de cloche en Guade-loupe, quand Éric Jalton, l’un deses députés socialistes, lançait, plusrécemment, ce cri d’alarme dans LeFigaro : « Il y a d’abord, à l’évidence,un problème de trafic d’armes enGuadeloupe. (…) Notre police mu-nicipale aux Abymes l’avait repérédepuis longtemps. Et maintenant,les armes servent, le passage à l’actes’est banalisé. Voilà des années quej’alerte tous les gouvernements etque la situation empire. (…) Danscertains quartiers de ma ville, lechômage des jeunes atteint plus de65 %. S’y ajoutent une immigrationincontrôlée grandissante, notam-ment issue de la Dominique et untrafic de drogue en pleine expan-sion. (…) Désormais, les délinquantssortent des armes à feu et tirentpour n’importe quoi, un cambrio-lage, une simple altercation… »

À Mayotte, c’est encore pire,puisqu’à l’instar de la Guyane, desmilliers de malheureuses viennent yaccoucher, obtenant de fait la na-tionalité française pour leurs enfants ;

et les aides sociales y afférent. Si-tuation ayant encore empiré depuisque Nicolas Sarkozy en a fait un dé-partement français à partentière… De quoi faire de cette îledéjà pas très bien en point, l’unedes plus grandes maternités deFrance. En Nouvelle-Calédonie, d’au-tres problèmes, d’ordre différent,mais participant de la même incuriegouvernementale, sachant que levote à un éventuel référendum surune prochaine indépendance se trou-verait de fait réservé aux seuls Ca-naques de souche et interdit auxCaldoches de plus fraîche date… Loid’exception à la fois anticonstitu-tionnelle et antirépublicaine, puisquebafouant l’égalité de chaque citoyendevant la même loi.

Le Mariage pour tous, mais l’Outre-mer pour personne…

En Martinique, on se demande ceque l’on fait à Paris. Rien ou pasgrand-chose. Ils se sentent abandonnés,mal-aimés, aussi. Quand on vient lessolliciter, c’est pour distribuer des sub-ventions qui serviront sûrement à né-gocier le vote de tel ou tel sénateurou de tel député. Mais quand les éluslocaux entendent s’exprimer, c’est lafermeture des guichets. Ainsi, le 31janvier 2013, Libération titrait : « Lesdéputés d’Outre-Mer boudent le Ma-riage pour tous. Ici, les gens sont unpeu perdus, bousculés dans leurs re-pères par cette loi. » Coup de gueuledemeuré lettre morte, les trublionsen question ayant à peine eu le droitde s’exprimer à l’Assemblée commeau Sénat.

Et maintenant, quelles solutions ?

Au contraire de coûteuses et in-compréhensibles usines à gaz, il existedes mesures d’urgence intelligibles

par le commun et présentant l’avan-tage de ne pas ruiner les finances del’État. Le retour au droit du sang estau rang de ces dernières, afin quecette France du lointain ne deviennepas pouponnière des pays avoisinants.Une autre consisterait aussi à donnerla préférence nationale aux produc-tions locales, ne serait-ce que la pro-duction de la banane antillaise, concur-rencée de manière plus que déloyale,au nord par les USA, au sud par despays dont les planteurs tiennent leursouvriers pour nouveaux esclaves.

La France, plus grandequ’un simple hexagone…

Cette même France ultra-marineest un vivier de sportifs susceptiblesde rivaliser avec les plus grands cham-pions mondiaux. Pourquoi ne pas en-visager la création de structures spor-tives de haut niveau, de type INSEPpermettant à ces athlètes de s’entraînerprès de chez eux, au lieu de devoirs’exiler loin de leurs proches et deleurs familles ? Dans les Caraïbescomme dans le Pacifique, pourquoine pas donner naissance à des pôlesuniversitaires francophones d’excel-lence, ce qui éviterait aux meilleursd’entre nous de s’expatrier, qui auxUSA, qui en Australie ? Et, pour finir,au lieu d’enseigner à nos enfants desthéories du genre plus que fumeuses,ne leur apprendrait-on pas que laFrance a toujours été bien au-delà del’Hexagone ?

Mais pour cela, encore faudrait-ilque la France soit dotée d’un gouver-nement digne de ce nom. Voire digne,

Un bout de France lointaine aux allures depetit coin de paradis. Hormis la

francophonie – il n’est pas de continent aumonde où l’on ne parle français –, cetteFrance ultra-marine fait de notre pays le

deuxième espace martime du globe.

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Saint-Pierre-et-Miquelon, Réu-nion, Polynésie, Nouvelle-Ca-lédonie, Guyane, Mayotte, Wal-lis et Futuna, Guadeloupe, Mar-tinique : des noms qui font rê-

ver. Et jamais le soleil ne se couchesur la France…

Autrefois, les enjeux géopolitiquesétaient centrés sur le contrôle de laMéditerranée, notre fameuse MareNostrum, si chère à la défunte acadé-micienne Jacqueline de Romilly. Aprèsdécouverte, par erreur, des Amériques,ce centre de gravité se déplaça versl’océan Atlantique. Dans les prochainesannées, le processus a déjà commencé,les enjeux se trouveront au cœur del’océan Pacifique.

La France doit être à la hauteur des défis…

La preuve en est que les USA, puis-sance à la fois dominante et finissante,y concentrent leurs forces.

Alors que les cartes du grand jeugéostratégique sont en passe d’êtrerebattues, la France ne manque évi-demment pas d’atouts dans sa manche,grâce à l’espace maritime à l’instantévoqué. Ainsi sommes-nous présentssur tous les océans, proches des nationsémergentes, les fameux BRICS – Brésil,Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud –nations auxquelles il faudra bientôtajouter la Turquie, l’Iran et l’Indonésie.Quel pays d’Europe peut en dire au-tant ?

Certains se lamentent, non sans rai-son, que la France aille courber latête à Berlin ; mais ne serait-il pasplus opportun de la redresser, cettetête ? Et de recentrer notre politique

Vive la France ultra-marine !Grâce à notre Outre-mer, la France est le deuxième espace maritime au monde. Ajoutez-y la francophonie : on parle la langue de Molière sur tous les continents de la planète. Bref, ce ne sont ni les atouts ni l’espace qui nous manquent. peut-être juste une vision politique…

EN FRANCE et au-delà

Grâce à elle, nous sommes le deuxième espace maritime international…

vers les intérêts français, à l’instard’Angela Merkel vis-à-vis de son peu-ple ?

Ces Français qui étaient « Français » avant nous…

Au-delà même de ces défis plané-taires, force est d’avouer que cetteFrance du lointain paraît bien loin-taine… vue de métropole. Il y a ceuxqui prétendent qu’elle nous « coûtecher »… À court terme, peut-être,quoique cela puisse encore évidem-ment se discuter ; mais, une fois sortisde cette logique de comptables, com-ment ne pas voir qu’il s’agit là d’in-vestissements stratégiques à longterme ? Car c’est là que se nichentaussi les énergies du futur, un possiblevivier alimentaire à venir, à conditiontoutefois d’exploiter cet immense gi-sement dans l’indispensable respectde l’environnement. Mais il est vraique l’actuel parti au pouvoir préfèrese déchirer sur un éventuel change-ment de mode de scrutin aux pro-chaines élections législatives, juste his-toire de sauver les meubles ; c’est direqu’il est à la hauteur des enjeux.

Mais pour se projeter demain, en-core faut-il se rappeler qu’hier, cesîles furent françaises avant que Niceou la Savoie ne le devinssent. Nousappartenions alors à la même Nation,fut-elle disséminée sur l’ensemble duglobe. Hier encore, le service militaireservait au moins à ceci, même horstemps de guerre : réunifier tous lesenfants d’une même nation. À parta-ger les mêmes brimades et corvées, àoublier couleurs de peau pour ne sefocaliser que sur la seule couleur qui

vaille : celle du béret ou du képi ; oumieux, celle du sang, uniformémentrouge, ayant si souvent coulé pournotre maison commune, la France.

Cette France en première lignecontre la délinquance sauvageet l’immigration clandestine…

La France de Martinique, par exem-ple. Cette île n’est pas bien grande ;remarquez, le Vatican non plus ;comme quoi il n’est pas nécessaire demultiplier les hectares pour faire cha-virer les cœurs.

Surtout, nos amis antillais, toutcomme leurs autres compatriotes d’Ou-tre-mer, subissent de plein fouet despérils dont nous n’avons ici qu’unmince aperçu : immigration de masse,

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La pêche et le tourisme sont les principalesactivités de La Désirade en Guadeloupe.

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Vous avez rencontré de nombreux présidents de la République.Lequel vous a le plus marqué ?

J’ai rencontré de Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac,Sarkozy. C’est avec de Gaulle que j’ai ressenti le plus de puissance,de dignité, d’émotion. Et aussi d’humour lorsqu’à mon « Bonsoirgénéral ! », il a répliqué : « C’est le cas de le dire, madame… », enlorgnant sur les brandebourgs dorés de ma veste !

Vous avez été scandaleuse, symbole de libération sexuelle, lesmédias vous taxent désormais de conservatisme. Comment réa-gissez-vous à cette situation paradoxale ?

On peut être à la fois scandaleuse et conservatrice. Ça a toujoursété mon cas !

Que vous inspire le politiquement correct ?

Tout ce qui est jugé politiquement correct, je m’assieds dessus.Ce qui m’importe avanttout est de faire cesser despratiques de sacrifices ri-tuels, d’égorgements sansétourdissements préalables qui sont d’atroces souffrances pourles animaux et qui doivent être abolis définitivement. Des re-proches, j’en ai toujours eu et j’en aurai toujours. Ce qui m’importe,c’est d’avancer, d’évoluer.

Mais l’élevage intensif, type Ferme des Mille vaches n’est-il pasune autre forme de barbarie. On peut quand même manger de la

viande tout en respectant les animaux : nous leur devons d’ailleursbien ça, étant donné qu’ils finissent dans nos assiettes…

À mon avis, tout va de travers dans ce domaine essentiel. Les éle-veurs et les agriculteurs se suicident, car ne pouvant plus exploiterleurs terres ou leurs productions sans être à la botte de Bruxelles.Pendant ce temps, on importe à tire-larigot des produits étrangersalors que nos paysans sont obligés de déverser leurs surplus surles routes, ce qui est un scandale.

La France devrait vivrede sa production avantd’importer de l’étran-ger. Et les importations

devraient être taxées afin que les prix soient égaux et que la clien-tèle ne soit pas tentée d’acheter des produits importés au prix lesplus bas.Quant aux élevages intensifs, c’est un scandale tellement inhumainqu’ils ne devraient plus être autorisés, même s’ils rapportent plusque les élevages traditionnels. C’est une question d’éthique. Onne peut pas faire subir aux animaux destinés à la consommation,

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Brigitte Bardot :« Le politiquement correct, je m’assieds dessus ! »

Comme le chantait Serge Gainsbourg dans « Initials BB » : « Elle ne porterien d’autre qu’un peu d’essence de Guerlain dans les cheveux… » l’enfer, le calvaire malsain et mortifère de ces incarcérations atroces

et antinaturelles.Le Code rural dit à peu près que les animaux détenus doivent l’êtredans des conditions les plus proches de celles qu’ils ont dans leursmilieux naturels. Il n’y a pas que le fric qui doit mener le monde ; il ya aussi une certaine dignité, un respect de tout être vivant. En plus,

ces élevages antinaturels produisent de la malbouffe pour le consom-mateur, sans compter une pollution monstrueuse.

Vous avez incarné Marianne, grâce à ce magnifique buste sculptépar Aslan. Quels vœux pour la France ?

Qu’il ou qu’elle soit digne de cette fonction solennelle et sache menerla France à la hauteur qu’elle mérite d’avoir ; comme elle l’a toujourseue dans le Monde. Sans la brader, ni la soumettre aux bassessesdont elle fait actuellement l’objet.

La prochaine incarnation de Marianne, donc ?

La prochaine ? Marine !

Loin des vanités du service et du Septième art, mettre sa renomméeinternationale au services d’autres valeurs plus authentiques : celles dela protection des animaux.

Le film de Jean-Luc Godard fut interdit aux moins de 18 ans à sasortie dans les salles en 1963 … mais il est vrai que c’était une touteautre époque.

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