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XAVIER DAYER Ensemble Cairn Marie-Adeline Henry, soprano Dans le cadre du cycle “Regard sur la Suisse” 5 DÉCEMBRE 2007

EnsembleCairn Marie-AdelineHenry,soprano€¦ · 5 I. Do lado de cã de todos, os montes é queavidaésemprefeia…Doladode lã, onde mora minha mãe, costumá-vamossentarmo-nosàsombradosta-marindos

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XAVIER DAYEREnsemble CairnMarie-Adeline Henry, soprano

Dans le cadre du cycle “Regard sur la Suisse”

5 DÉCEMBRE 2007

Page 2: EnsembleCairn Marie-AdelineHenry,soprano€¦ · 5 I. Do lado de cã de todos, os montes é queavidaésemprefeia…Doladode lã, onde mora minha mãe, costumá-vamossentarmo-nosàsombradosta-marindos

Xavier Dayer

To the SeaHommage à Cy Twomblypour flûte alto

Promenade de Ricardo Reispour guitare seule

Sonnet XXIVpour soprano, flûte alto et guitared’après Fernando Pessoa

“… D’un amour lancé”pour alto et violon

Pause

Mais je me suis enfuispour flûte, hautbois, violon, altoet violoncelle

Shall I Revisit These SameDiffering Fields ? (Sonnet XX)pour violon, violoncelle et piano,d’après Fernando Pessoa

Chants de la première veilleusepour soprano, saxophone altoet percussions,d’après Fernando Pessoa

Marie-Adeline Henry, soprano

Ensemble Cairn

Durée : 90’

Corréalisation : Musée d’Orsay,Festival d’Automne à Paris

Avec le concours de Pro Helvetiaet de la Sacem

Textes sur les œuvres : Xavier Dayer

Photo couverture : Alexandre Ponomarev

XavierDayers’est imposéenquelques

années sur la scène internationale.

Sa musique est fondamentalement

marquée par l’univers poétique de

Fernando Pessoa, dont Dayer a mis

en musique plusieurs sonnets ainsi

que les récits énigmatiques du Ma-

rin et de Faust : elle se déploie à la

frontièredurêveetde laréalité,entre

mélancolie et extase. Comme chez

Monteverdi, l’une de ses références

musicales, elle est avant tout rhéto-

rique, fondée sur une écriture sobre

et exigeante qui se déploie polypho-

niquement à partir de la ligne ; in-

sensible aux effets, aux jeux sonores

pour eux-mêmes, elle vise l’insaisis-

sable, l’évanescence fulgurante du

momentd’oùsurgit,dans laplusgran-

de intensité, l’expression pure.

L’œuvre est confrontation avec soi,

exploration intérieure, chemindevé-

rité ; elle rencontre dès lors naturel-

lement les démarches de poètes ou

depeintrescommeVillon,Celan,Wal-

ser ou Twombly. Ce qui compte, pour

Dayer, c’est laconstructiond’unefor-

me qui rende palpable la dimension

vertigineuse du temps, avec ses dis-

tensions, ses condensations et ses

échos.Celaconfèreàsamusiqueune

intensité et une force dramatique à

l’intérieur de laquelle sont toutefois

présentsdesmomentsd’extrêmefra-

gilité.C’estquel’expressionveutmain-

tenirvivante lacontradictionduréel,

cevoilement /dévoilementqui futau

centre de la poétique de Pessoa et

de ses nombreux éponymes, dans

l’une des expériences poétiques et

éthiques les plus fascinantes et les

plus radicales de ce siècle.

Philippe Albèra

Photo:©

GeorgeLeitenberger

partenaires du Festivald’Automne à Paris

partenaire duMusée d’Orsay

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To the Sea

Hommage à Cy Twombly (1999)

pour flûte alto

Commande de Pro Helvetia

Durée : 7’

Ce sont les écrits indéchiffrablesdu peintre et sculpteurCyTwom-bly, ces mots qui forment un ho-rizonmystérieux.Les surfaces sontpresqueblanches, seulesdesphraseslointaines sont effleurées. Cettecomposition est nourrie par celaet cherche àparcourir le temps sansjamais l’imposer. Pourtant, à latoute fin, apparaît une “doucehor-loge”.

Promenade de Ricardo Reis (2002)

pour guitare. Commande de Radio-

France pour l’émission Alla breve.

Durée : 10’30

“Murmurant, le fleuve passe, et le son nepasse pas, car il est nôtre, non au fleuve.”Ricardo Reis, Odes retrouvées

Ce vers deRicardoReis, poète hé-téronyme de Fernando Pessoa,m’accompagnait durant l’écriturede cette promenade. Ilm’évoquaitl’image d’une corde pincée, invi-tant l’auditeur et l’interprète àpoursuivre la résonance en lui-même.Le chant sans paroles s’invite aus-si dans cette musique qui aime-rait ressembler au fleuve murmu-rant.

3

Something in me was born before the stars

And saw the sun begin from far away,

Our yellow, local day on its wont jars,

For it hath communed with an absolute day.

Through my Thought’s night, as a worn robe’s heard trail

That I have never seen, I drag this past

That saw the Possible like a dawn grow pale

On the lost night before it, mute and vast.

It dates remoter than God’s birth can reach,

That had no birth but the world’s coming after.

So the world’s to me as, after whisperer speech,

The cause-ignored sudden echoing of laughter.

That’t has a meaning my conjecture knows,

But that’t has meaning’s all its meaning shows.

Quelque chose de moi est né avant les astres

Et a vu commencer le soleil au loin.

Notre jour local et jaune détonne sur cette impression,

Qui a participé d’un absolu du jour.

Dans la nuit de ma Pensée, comme la marque de vêtements usés

Que je n’ai jamais portés, je traîne ce passé

Qui a vu le possible en aube devenue pâle

De la nuit qui vient de se perdre, muette et vaste.

Elle vient de plus loin encore que du jour où Dieu naquit,

Qui lui-même est né simplement d’être là avant le monde.

Ainsi le monde est pour moi, après ce chuchotement,

L’écho soudain et sans raison d’un rire.

Qu’il ait un sens, mes pensées l’imaginent,

Mais qu’il a un sens, tel est l’unique sens de ce sens.

Fernando PessoaTraduction d’Olivier Amiel(Christian Bourgois Editeur)

Sonnet XXIV (2003)

pour soprano, flûte alto et guitare

Sur un poème de Fernando Pessoa

Commande de l’Ensemble Verso

Durée : 10’

Cette composition s’inscrit dansune série d’œuvres en chantier ins-pirées par les 35 sonnets anglais deFernando Pessoa. Son Sonnet XXIVm’a conduit vers l’expressionmu-sicale dequelque chosed’antérieurà l’existence, qui viendrait avantl’apparition des tensions du réel.

Cette interrogation mystérieuseme semblait moins violente quela crainte d’un inconnu à venir.Ainsi, dans l’enlacement de la gui-tare, de la flûte et de la voix, j’aicherché une texture sereine et fra-gile évitant les effets dramatiques.

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« …d’un amour lancé » (2007)

pour violon et alto

Pour Phillipe Albéra, à l’occasiondes

30 ans de Contrechamps

Il s’agit d’unparcours poétiqueha-bité par la métaphore du vol d’unoiseau. Le violon et l’alto tententde s’unir avec des phrases briséeslaissant entendre de nombreusescourbes mélodiques ascension-nelles.

“Alors que je montai plus haut,Ma vue en resta éblouie,Et la conquête la plus forteDans l’obscurité se faisait”Jean de la CroixTraduction de Bernard Sesé

“Mais je me suis enfuis” (2006)

pour flûte (aussipiccoloet flûtealto),

hautbois (aussi cor anglais), alto et

violoncelle

“En moi l’on m’enfermaDepuis que je suis néMais je me suis enfuis !”Bernardo Soares

Durant la composition de cetteœuvre, j’ai ressentiune forced’at-traction telleque lesquatre instru-ments cherchaient sans cesse à serejoindre pour former une seulesonorité,unseul timbre.Unesitua-tionquiressemblaitdansmonesprità une forme de prédestination.Commesi leurcomportementavaitquelque chose d’obligé. J’ai prisla décision de réagir contre cela.Ainsi, dans la partition défini-tive, ils luttent contre cette attrac-tion, ils dessinent des courbesmélodiques qui vont s’enlacer surelles-mêmes,qui tententdese libé-rer de leur propre identité. J’avaisen tête certaines œuvres du XVe

siècle (Dufay, Ockeghem) où lesvoix sont sans cesse dans un rap-port imitatif, sans pourtant quece rapport soit exact ou logique.

Mon envie étant que les instru-ments soient ici comme des êtresqui auraient perdu l’usage d’unelangue commune : ils sont certesattirés les uns vers les autres maisdésirent surtout tendre vers unpoint de fuite, vers un autre état,vers une libération de leur condi-tion.

Shall I Revisit These Same Differing

Fields ? (Sonnet XX) (2001)

Trio d’après le Sonnet XX

deFernandoPessoapourviolon, vio-

loncelle et piano

Commande de Pro Helvetia pour les

Swiss Chamber Concerts

Durée : 9 ’

J’aime revenir à ces sonnets anglais– échos des jeunes années du poè-te portugais en Afrique du Sud –comme l’onpeut revenir àun jour-nal intime. “Reverrai-je cesmêmeschamps, semblables, différentsquandmon âme vagabonde ànou-veau fera l’essai de la terre ou-bliée ?”Telle est unedes questionsposées dans ce Sonnet. Elle m’aconduit vers une musique quicherche à revenir sur elle-même àl’imagede courtsmouvements cir-culaires. Comme si le temps mu-sical se repliait au fur àmesurequ’ilse déployait. Cette idée m’a inci-té à travailler sur une concentra-tion du matériel thématique, surune formed’enlacement des lignesinstrumentales, mais aussi sur leprojet d’un aboutissement de lapièce vers l’expression d’un “sou-venir voilé”, d’un “vague souffle”.

Chantsdelapremièreveilleuse (1998)

poursoprano, saxophonealtoetper-

cussion

Sur des poèmes de Fernando Pes-

soa. Commande deMusicaModerna

Zürich. Durée : 8’

Ces trois chants sont extraits demonopéra de chambre LeMarin surle texte de jeunesse de FernandoPessoa. L’œuvre met en scène desêtres rêvés dont l’existence, le pas-sé et la vie sont mis en doute. Cesêtres sont à la fois plusieurs et unseul. Ils sont à l’image des hétéro-nymies de Fernando Pessoa. Ici,c’est la première veilleuse qui ten-te de se tourner vers ses souvenirsd’enfance.

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I.

Do lado de cã de todos, os montes é

que a vida é sempre feia… Do lado de

lã, onde mora minha mãe, costumá-

vamossentarmo-nosàsombradosta-

marindos e falar de ir ver outras ter-

ras… Tudo ali era longo e feliz como

o canto de duas aves, uma de cada

lado do caminho…

A floresta não tinha outras clareiras

senão os nossos pensamentos… E os

nossossonhoseramdequeasarvores

projectassem no chão outra calma

que não as suas sombras… Foi decer-

to assim que ali vivemos, eu e não

sei se ma alguém… »

« C’est de ce côté-ci des montagnes

quelavieesttoujourslaide…Del’autre

côté,oùhabitemamère,nousavions

l’habitude de nous asseoir à l’ombre

destamariniersetnousparlionsd’al-

ler voir d’autres terres… Alors tout

était durable et joyeux comme le

chantdedeuxoiseaux,dechaquecôté

du chemin…

Laforêtn’avaitd’autresclairièresque

nospensées…Etnosrêvesétaientque

les arbres projettent sur le sol, non

plus leur ombre, mais plus de calme,

C’est bien ainsi, vraiment, que nous

vivions, moi et je ne sais si quelqu’un

d’autre… »

II.

Ao pé da minha casa natal havia um

lago. Eu ia lá e assentava-me à beira

dele sobre um tronco

de árvore que caíra quase dentro da

água…Sentava-menapontaemolha-

va na água os pés, esticando para

baixo os dedos. Depois olhava ex-

cessivamenteparaasver.Nãoseipor-

quê, mas parece-me deste lago que

ele nunca existiu…

« Auprès de la maison où je suis née,

il y avait un lac. J’y allais et je m’as-

seyais au bord, sur un tronc d’arbre

qui était presque tombé dans l’eau…

Je m’asseyais tout au bout et je trem-

pais mes pieds dans l’eau, en étirant

les doigts vers le bas… Ensuite je re-

gardaisfixementleboutdemespieds,

maiscen’étaispaspour lesvoir. Jene

sais pourquoi, mais il me semble que

ce lac n’a jamais existé… »

III.

Minhairmã,emmimtudoétriste.Pas-

soDezembrosnaalma…Estouprocu-

randonãoolharpara janela…Seique

de lá se vêem, ao longe, montes… Eu

era pequenina. Colhia flores todo o

dia e antes de adormecer pedia que

não mas tirassem…

« Ma sœur, en moi tout est triste. Dé-

cembre en mon âme ne cesse de pas-

ser… Je m’efforce de ne pas regarder

par la fenêtre… Jesaisqu’onyvoit, au

loin, des montagnes… J’étais une pe-

tite fille. Je cueillais des fleurs toute

la journée et avant de m’endormir je

demandais qu’on ne les jette pas… »

Fernando Pessoa, O Marinheiro.ExtraitsTraduction de Bernard Sesé

Fernando

Pessoa.Photo:©

ÉditionsChristian

Bourgois

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Biographies

Xavier Dayer

NéàGenèveen1972,XavierDayerétudie la composition dans sa villenatale avec Eric Gaudibert, puisavec Tristan Murail et Brian Fer-neyhough à Paris (IRCAM). Il aégalement obtenu un diplôme deguitareclassiqueavecMatthiasSpae-ter au Conservatoire de Fribourgen 1995. Il est lauréat de plusieursprix de composition dont le prixde la fondation Bürgi-Willertdécerné par Heinz Holliger et leprix FEMS de la Fondation San-doz décerné par Henri Dutilleux.Il a reçu de nombreuses com-mandes : du Grand-Théâtre deGenève,de l’Orchestrede laSuisseRomande, du SWR-Vokalen-semble, de l’Ensemble Contre-champs,de l’EnsembleCollegiumNovum, des Neuen VocalistenStuttgart, duNieuwEnsemble, del’Orchestre de chambre de Lau-sanne, du festival Archipel… Sonopéra Mémoires d’une jeune fille tristeest créé au Grand Théâtre deGenève en mai 2005. L’Atelierlyriquede l’OpéranationaldeParislui commande un opéra dechambre, Les Aveugles, créé en juin2006. En mai 2007, Delights pourhuit voix, ensemble, et électro-nique, commandée par l’IRCAM,est créé à la Cité de lamusique parl’Ensemble intercontemporain. Ilenseigne la compositionet la théo-rie à la Haute École des arts deBerneainsiquel’analyseauConser-vatoire de Neuchâtel. Il sera pen-sionnairedelaVillaMédicisàRomeen 2008/2009. Sa musique estéditée aux éditions Papillon.Plusieurs enregistrements sontpubliésparMusiques suissesMGB.

Marie-Adeline Henry

Née à Bordeaux, Marie-AdelineHenry fait ses études de chant auCNRdeBordeauxavecIrèneJarsky,puis au Conservatoire Martini deBologne.Elle travaille ensuite avecMaryse Castets et obtient sondiplôme au CNR de Bordeaux en2005 puis remporte le DeuxièmePrixduConcoursnationaldechantde Béziers. Elle entre à l’Atelierlyriquede l’OpéranationaldeParisenoctobre2005etparticipeàplu-sieurs productions. Elle fait sesdébuts à l’Opéra national de Parisdans LesNoces de Figaro en 2006 ; enmai2008,elle interprètera le rôlede Mélisande à l’Opéra de Mont-pellier.

Ensemble Cairn

Cairn, c’est le nom de ces petitsamas de pierres que l’on trouve enmontagneetqui serventderepère,de chemin, à ceux qui s’y aventu-rent ; chacun passant alors devantlecairnsedoitd’yajouterunepierre.C’est cela que nous avons voulu :un ensemble dans lequel chacunreste actif tant pour l’organisationdes concerts que pour l’élabora-tion des programmes, chacun desmembres apporte ainsi la pierrenécessaire à l’existence de Cairn.L’ensemble Cairn existe depuis1997. Jérôme Combier en est ledirecteur artistique, GuillaumeBourgogne le directeur musical.Il sedonnepouraspirationetobjec-tif la conception de concerts met-tant en valeur la musique de sontemps, mais ne souhaite jamais sedéprendre d’une certaine mise enpage du concert. Celui-ci est alorsconçu – à l’image d’une composi-tion – comme un lieu de ques-tionnement et de réfléxion. Parailleurs, pour certains concerts,Cairn souhaite mettre la créationmusicaleenregardd’unrépertoireplus large, mais aussi la confron-teràd’autres formesd’art(artsplas-

tiques,photographie,vidéo),voireà d’autres types de musique.Aujourd’hui,Cairnest soutenudanssadémarcheartistiquepar laDirec-tion Régionale des Affaires Cultu-relles d’Île-de-France au titre del’aide aux ensembles convention-nés, par Mécénat Musical SociétéGénérale,mécèneprincipalde l’En-semble Cairn et par la Sacem. De-puis 2006, l’ensemble est en rési-dence à l’Abbaye de Royaumont.L’Ensemble Cairn a joué réguliè-rement à l’Atelier du Plateau, à laMaisonHeinrichHeine,auRegardduCygne. Il a été invitépar lesFes-tivalsWhyNote (Dijon), Archipel(Genève), Tage für Neue Musik(Zurich),par laVillaMédicis (Ita-lie) et le Centre ChorégraphiquedeMontpellier.Ilparticipeà l’opéradeXavierDayer,LesAveugles,d’aprèsle textedeMauriceMaeterlinck(auThéâtreGérard-PhilippedeSaint-Denis, à l’Almeida Theater àLondres). Cette production del’Atelier lyriqueserarepriseen juin2008 à l’amphitéâtre de l’OpéraBastille.Les rencontres avec les composi-teurs Gérard Pesson, TristanMurail, PhilippeLeroux,MichaëlJarrell, Thierry Blondeau, Salva-tore Sciarrino ont étémarquantespour lesmusiciensde l’Ensemble.L’Ensemble Cairn a obtenu leGrand Prix du disque de l’Acadé-mie Charles Cros 2007 pour Viessilencieuses de Jérôme Combier.www.ensemble-cairn.com

Musiciens de l’Ensemble CairnCécile Brossard, altoCatherine Coquet, hautboisCaroline Cren, pianoCédric Jullion, flûteJérôme Laran, saxophoneJérémie Maillard, violoncelleSylvain Lemêtre, percussionsFabien Roussel, violonChristelle Séry, guitare

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www.

caiss

edes

depo

ts.fr

Parce que la musique classique

et contemporaine est un patrimoine à partager,

nous la soutenons en participant largement

à sa diffusion, à la sensibilisation des nouveaux

publics et à l’encouragement de la pratique amateur.

Pour faire de la culture un lieu de rencontres ouvert à tous.

M É C É N AT C A I S S E D E S D É P Ô T S

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ARTSPLASTIQUES

Alexandre PonomarevVerticale ParallèleChapelle Saint-Louisde la Salpêtrière

Hassan KhanKompressorLe Plateau – FRACÎle-de-France

Le Louvre invieAnselm KieferFrontièresMusée du Louvre

Joana Hadjihomas etKhalil JoreigeOù sommes-nous?Espace Topographie de l’Art

MUSIQUE

Morton Feldman /Samuel Beckett /neitherCié de la Musique

Edgard Varèse /Pierre Boulez /Mark Andre /Enno Poppe /Matthias PintscherSalle Pleyel

Hugues DufourtAudiorium/Musée d’Orsay

Rasheed Al-Bougaily /Nouri Iskandar / SaedHaddad / RashidahIbrahim /Daniel Landau /HossamMahmoud /Alireza Farhang / ShafiBadreddin /Hiba AlKawas / Samir Odeh-Tamimi /KiawashSahebnassaghOpéra National de Paris /Basille-Amphihéâtre

Xavier Le RoyLe Sacre du printempsCentre Pompidou

Franco Donatoni /Jérôme Combier /Salvatore SciarrinoCentre Pompidou

Anton Webern /Arnold Schoenberg /Frédéric Pattar /Mark AndreAudiorium du Louvre

www.fesival-automne.com01 53 45 17 17

Béla Bartók / SalvatoreSciarrino / Jörg Widmann /Matthias PintscherAudiorium du Louvre

Jörg WidmannWolfgang Amadeus MozartAudiorium du Louvre

Igor StravinskyEdgard Varèse /Jörg Widmann /Opéra National de Paris /Basille

Xavier DayerAudiorium/Musée d’Orsay

Lieux de musique IIMaison de l’archiecure(salle de la chapelle)

THÉÂTRE

LarsNorén/PierreMaillet/MélanieLerayLa VeilléeThéâtre de la Basille

Abbas KiarosamiLooking at TaziehCentre Pompidou

Josse dePauw /Collegium Vocale GentRUHEMaison de l’archiecure

Rabih MrouéQui a peur de la représentation?Centre Pompidou

Arne Lygre / Claude RégyHomme sans butOdéon-Théâtre de l’Europeaux Ateliers Berthier

Benjamin Franklin /Stéphane OlryTreize semaines de vertuChâteau de la Roche-GuyonArchives Nationales / Hôtelde Soubise

Ödön von Horváth /Chrisoph MarthalerLégendes de la forêt viennoiseThéâtre Nationalde Chaillot

Rabih MrouéComme Nancy aurai souhaié quetout ceci ne fût qu’un poisson d’avrilThéâtre de la CiéInternationaleLa Ferme du Buisson

Anton Tchekhov /Enrique DiazSEAGULL-PLAY (la mouette)La Ferme du Buisson

Lars NorénLe 20 novembreMaison des Arts Créteil

Ricardo BartísDeMal en PeorMC 93 Bobigny

Merce CunninghamCrises / EyeSpace / CRWDSPCRThéâtre de la Ville

Compagnie Via Katlehong /Robyn Orlin /Chrisian RizzoImbizo e MazweniMaison des Arts Créteil

Alain Bufard(Not) a Love SongCentre Pompidou

PERFORMANCES

Walid RaadI Feel a Great Desire to Meet theMasses Once AgainCentre Pompidou

Scène artisiquedu Moyen-OrientDécadragesPerformances, rencontres, projecions,concertsPoint Éphémère

POÉSIE

Mahmoud DarwichFleurs d’amandier et plus loin encoreMaison de la Poésie

CINÉMA

Images du Moyen-Orient :Omar Amiralay et Cinémasd’Égypte, Iran, Israël,Jordanie, Liban, Palesine,SyrieUne rétrospeciveJeu de paume – Concorde

Cinéma en numériqueMK2 BibliothèqueCahiers du Cinéma

Lina SanehAppendiceThéâtre de la CiéInternationale

Jean-Luc Lagarce /Rodolphe DanaDerniers remords avant l’oubliThéâtre de la BasilleLa Ferme du BuissonLa Scène Watteau /Nogent-sur-Marne

Tim EtchellsThat Night Follows DayCentre Pompidou

Paroles d’aceurs /Julie BrochenVariations / Jean-Luc LagarceThéâtre de l’Aquarium

Rodrigo GarcíaEt balancez mes cendres sur MickeyThéâtre du Rond-Point

Amir Reza KoohesaniRecent ExperiencesThéâtre de la Basille

Marivaux / Luc BondyLa Seconde Surprise de l’amourThéâtre Nanterre-Amandiers

William Shakespeare /Dood PaardTiusMaison des Arts Créteil

Thomas Bernhardt /tg STAN“Sauve qui peut”,pas mal comme tireThéâtre de la Basille

DANSE

Rachid OuramdaneSurface de réparationThéâtre de Gennevilliers

Mathilde MonnierTempo 76Théâtre de la Ville

Meg StuartBLESSEDThéâtre de la Basille

Emanuel GatPeti torn de dança…Maison des Arts Créteil

Eszter SalamonAND THENCentre Pompidou

Emmanuelle HuynhLe Grand dehorsCentre Pompidou

Bill T. JonesWalking the LineMusée du Louvre

Raimund HogheBoléro VariationsCentre Pompidou

13 septembreau

22 décembre2007

Photo:©AlexandrePonomarev