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ANNALES - DE LYON ET DES SOcIfi~fi BOTANIQUE DE LYON ^ SOCIETE D'AiwHR0P0JAOGJE ET Di" BIOJ.OG1E DE LYON R~uNIES ANNÉ 1925 . NOUVELLE S ~ I E - TOME SOIXANTE-DOUZI~ME - ' LYON ,- JOANN~ DESVIGNE & CIE, LIBRAIRES-ÉDITEUR Numérisatio Sociét linné

ANNALESfondus en un labro-clypeus en avant du préfron ; les aires oculaires de chaque côt de la têt sont sénaires c'est-À-dir composée de six yeux simples, et …

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ANNALES -

DE LYON

ET DES

S O c I f i ~ f i BOTANIQUE DE LYON ^

SOCIETE D'AiwHR0P0JAOGJE ET Di" BIOJ.OG1E DE LYON R ~ u N I E S

A N N Ã ‰ 1 9 2 5 .

NOUVELLE S ~ I E - TOME SOIXANTE-DOUZI~ME

- ' LYON ,-

J O A N N ~ DESVIGNE & CIE, LIBRAIRES-ÉDITEUR

Numérisatio Sociét linnéenn de Lyon

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FAUNE

DES

COLEOPTERES DE LA REGION LYONNAISE

PAR

A . O 'ORCHYMONT

Présent A la Sociét Linnéenri de Lyon, en la Séanc du 1 4 décembr 1925.

Les Hélophore sont des Coléoptèr aquatiques 'on amphibiens faciles à reconnaître mêm par un non initih, car aucun autre Hydrophilide n'a le pronotuni longitudinalement sillonnà comme eux. 11s constituent presque à eux seuls, si pas uniquement, la sous-famille des Helophorinss. Celle-ci est à placer en têt du

-deuxièm groupement de sous-familles, les Hydrophilidse propre- ment dits, caractérisà avant tout par leur morphologie céphalique chez l'imago comme chez 1a.larve. Cette morphologie s'oppose nettement à celle du premier groupement dont les constituants -Hydrseninse, Limnebiinse, Spercheinse - sont plus primitifs à différent égards La diagnose du genre Helophorus, qui suit, tient par conséquen compte de la nécessit de donner la prédominanc aux caractère définissan cette morphologie particulière

. Imago. - La suture transversale antérieur de la têt (l'antenno- frontale) est dirigé anguleusement vers l'arrièr au milieu et relié en cet endroit, sur le postfront, & une sagittale (la métopico sagittale) qui s'arrêt à la suture postfronto-verticale limitant le postfront du vertex (1). L'ensemble offre la forme d'un Y. La

,(1) R e y l'appelle le sillon du vertex, mais ce terme n'est pas exact, mor- phologiquement parlant, ,

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112 FAUNE DES COLI?OPT&RES DE LA RGGION LYONNAISE - ,

régio de la têt situé en avant des branches antérieure de l'Y est le préfront

Larve. - La têt est plus ou moins relevée les sutures gulaires sont contiguë sur un long espace et refoulent la gorge, qui est trè réduit et trè éloignà du trou occipital ; les organes buccaux sont insérà au bord tout à fait antérieu de la tête trè saillants, les machoires sont palpiformes, le labre et le clypeus sont con- fondus en un labro-clypeus en avant du préfron ; les aires oculaires de chaque côt de la têt sont sénaires c'est-à-dir composée de six yeux simples, et agrégé en un groupe plus ou moins dense.

Imago. -- Forme plus ou moins allongée jamais globuleuse. Têt assez petite, brusquement rétréc derrièr les yeux qui

s'adaptent dans une excavation du pronotum, triangulaire cause des veux grands et assez saillants. Ces derniers munis d'une échancrur temporale et non divisé par un canthus. Sutures

*

en* en forme de sillons plus ou moins profonds et étroits ~ e m p e s -

trè réduites Sutures gulaires contiguë ou presque. Labre très transversal, saillant. Antennes courtes, à peine plus longues que les palpes maxillaires, composée de neuf articles, les trois derniers formant une massue pubescente ni compacte, ni trè développà ; le s i x i h e article - dernier de la séri glabre basale - non asymé

l trique et sans processus allongà interne.

l Pronotum trè transversal, plus large que la têt et les yeux.

non appliquà étroitemen contre l'arrière-corps mais dégag et rétré en arrière Il est marquà de cinq sillons longitudinaux : un médian deux internes (à submedian à ou à juxtamedian à de Sharp) un de chaque côt du médian deux externes (à subexter- . na1 à de Sharp) un de chaque côt entre l'interne correspondant et le bord latéral La gouttièr latéral affecte quelquefois égale ment l'apparence d'un sillon (à external à de Sharp), il y a alors en apparence sept sillons au lieu de cinq. Ces sillons enclosent des espaces longitudinaux ou reliefs au nombre de six, plus ou moins granuleux-ombiliqué ou simplement ponctué suivant les espèce : deux espaces médians deux espaces internes (à submedian à de Sharp) situé chacun entre un sillon interne et un sillon externe,

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FAUNE DES COLÉOPT~RE DE LA REGION LYONNAISE 1 13

deux espaces externes (à subexternal 1) de Sharp) situé chacun entre un sillon externe et le bord latéra du pronotum.

Ecusson petit, non allongé Elytres ne débordan pas le corps en forme de ballon, garnis

chacun d'au moins dix série de points, plus ou moins approfondies e n stries.

Cavité cotyloïde antérieure ouvertes en arrière Il n'y a que cinq arceaux ventraux (par suite de la réductio du troisièm sternite morphologique), ordinairement couverts d'une pubes- cence hydrofuge dense.

Tibias à peu prè aussi longs que leur fémur Tarses plus courts que les tibias, i~ premier article trè court, le deuxièm plus long que le troisièm et aux pattes intermédiaire et postérieure presque aussi long que les troisièm et quatrièm pris ensemble, le cinquièm plus court que les précéden réunis.

Larve. - Le point d'insertion des antennes est extérieu par rapport à celui des mandibules. Abdomen composà de neuf urites complets et offrant des cerques triarticulé au dernier. Pattes thoraciques présentes articulées Type respiratoire holopneus- tique : chaque urite est pourvu d'une paire de stigmates fonction- nels trè petits.

Celle-ci s'appuie sur plusieurs caractère dont le plus important est la présenc ou l'absence d'une striole juxtascutellaire entre l'écusso et la premièr strie. Quelquefois elle paraî se trouver entre la premièr et la deuxièm stries. Sharp a émi l'opinion - sans pouvoir la prouver toutefois -- que dans ce cas c'est la striole vériiabl qui a repoussà vers l'extérieu la- partie antérieur de la premièr strie pour s'y substituer, que ce qui paraî êtr ici la striolc est en réalit la partie antérieur détachà de la premièr sirie. Celle-ci tendrait maintenant à disparaître Cela pourrait expliquer comment ont pu se constituer les sous-genres dépourvu apparemment de striole juxtascutellaire (Helophorus S. str. et Airactl~elophorus). Il y a lieu de remarquer d'abord que chez ceux- ci les premièr et deuxièm stries présenten souvent antérieure ment un écartemen plus prononcà ce qui pourrait êtr le vestige d'élémen disparus. Ensuite depuis les belles recherches de

Soc. LINN. T. LXXII, 1925. 8

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114 - FAUNE DES C O L ~ ~ O P T ~ R E S DE LA R ~ G I O N LYONNAISE

Jeanne1 sur la morphologie de lY&lytre des Coléoptèr adé- phages (1) l'interprétatio de Sharp gagne en vraisemblance. D'aprè ces recherches la striole juxtascutellaire constit,uerait la limite entre les restes des nervures Ax + Acc (axillaire e t acces- soir; ou 2e et 3e anales) et la nervure An (ire anale) e t son impor-

\ , tance comme éléme morphologique est donc aussi grande que celle des stries proprement dites.

La forme d u dernier article des palpes maxillaires, asymétriqu ou régulièreme fusiforme, constitue un autre de ces caractères moins net cependant, car il y a des transitions d'un type à l'autre.

Enfin la manièr d'êtr du onzièm interstrie n'est pas à néglige non plus car les caractère que présent cette partie du corps contribuent à expliquer jusqu'à un certain point l'évolutio du genre. Celle-ci est exprimé dans la clef dichotomique suivante, pour autant qu'on la connaisse, et pour ce motif elle comprend tous les sous-genres connus et admis ici, mêm ceux non repré senté dans la régio lyonnaise.

Comme le matérie de la régio lyonnaise, qui a pu êtr étudi se compose presque exclusivement d'un envoi qu'a bien voulu me faire notre collègu M. le Dr Falcoz de Vienne - ce dont je le remercie encore ici - j'ai cru qu'il serait utile de comprendre dans les clefs dichotomiques toutes les espèce pouvant se ren- contrer en France et en Belgique, avec leur synonymie complcte dans l'ordre d'anciennetà des noms, ceci afin de faciliter des détermination ultérieures car il est à présume que tô ou tard on trouvera toutes ces espèce dans la régio lyonnaise à part peut-êtr celles réputé halophiles. A moins que ne soient répétà pour elles les observations faites par Sainte-Claire Deville (2) a u sujet de l'habitat d'H. alternans entre autres, lequel est presque exclusivement halophile en Angleterre et dans le Nord de la France, indifféren dans le Midi, en Espagne et en Algérie D'autre part il ne faut pas se dissimuler que l'identification des espèce rentrant dans le sons-genre J'Ielophorus S. str. est entouré de

(1) Archives de Zoologie expérimental et général t. LXIV, fasc. 1, p. 1-84, 1925.

(2) Ann. Soc. Ent. Belg., t. LXI, p. 409, note 1, 1921.

1 ln Sociét linnéenn de Lyon

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grandes difficulté au point qu'il est difficile d'exprimer convena- blement et de grouper en des dichotomies bien nettes les différen ciations dont ces espèce sont l'objet; cette identification ne devient souvent certaine qu'aprè examen, côt à côt sous le

- microscope, de matériau de conlparaison correctement déter minés J e ne puis que regretter à ce propos de n'avoir pu étudie des exemplaires authentiques, nommé par Rey, comme par exemple -arcuatus, fulgidicollis, discrepans, etc. Le sous-genre auquel appartiennent ces espèce -de mêm que celui des Atract- helophorus (Tailleurs - par son épanouissen~en en de nombreuses -

espèce extrêmemen voisines donne l'impression d'êtr en pleine évolution On rencontre aussi parfois des exemplaires isolé qu'il est difficile de rapporter à des espèce connues et la question se pose alors - bien impossible à élucide sans doute - de savoir si l'on ne se trouve pas en présenc d'un produit du croisement de formes voisines ayant le meme genre de vie et étan aptes h la reproduction aux même époques Sharp, qui -a égalemen ren- contrà ces difficultés considèr cette hybridation comme pro- bable.

4 . Elytres offrant & la base une strie supplémentair raccourcie entre l'écusso e t la premièr strie (suturale). Quelquefois la striole juxtascutellaire offre l'apparence de se trouver entre cette dernièr et la deuxièm strie.

2. Dernier article des palpes maxillaires asyn~étrique allongé plus convexe du côt externe-que du côt interne. Pas de faux-épipleur glabre, horizontal ou obliquement relevà sous le rebord véritabl de l'élytre visible de dessus, entre celui-ci et l'épiple~ir pubescent véritabl lequel est plus ou moins allongà et rédui en arrièr à une simple tranche.

3. Le bord extrêm du onzièm interstrie, comptà partir de la suture, forme le rebord rée de l'élytr ; cet interstrie est plan comme les autres, sans côte Les interstries alternes -

sans mêm uhe apparence de convexité les série compos6es de points plutô fins. Pronotum sans granules, ni ombilics, mêm sur les côtks simplement ponctué mais les points de deux tailles différentes les espaces longitudinaux &

Nur Yociét linnéenn de Lyon

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i t6 FAUNE DES COLÉOPT~RE DE L A REGION LYONNAISE

peine différencià à cause des sillons trè peu profonds (ser) ou mêm presque effacé (lamicola). Coloration du prono- tuni, des élytre et des appendices d'un testacà jaunâtr clair trè frappanty sans reflet coloré la t6te seule d'un vert métallique . . . . . . Lihelophorus Zaitzev ( 1 ) .

3'. Onzièm interstrie des élytre avec côt longitudinale situé le plus souvent tout contre la dixièm strie ou séri de points, la partie de l'interstrie au delà de cette côt non retroussé vers le bas du corpsy mais continué dorso-laté ralement jusqu'au bord rée de l'élytre Pronotum toujours plus ou moins granulà ou aréolà au moins sur les côté

Meghelophorus Kuwert. 2'. Dernier article des palpes maxillaires régulièreme fusiforme,

symétriqu ou subsymétrique Côt du onzièm interstrie- des élytre éloignà de la dixièm séri de points, figurant (en apparence) le bord latéra ou la gouttièr de l'élytr ; le bord véritabl se trouve cependant en dessous délimitan ainsi vers l'intérieu du corps, contre l'épipleur pubescent véritabl plus ou moins réduit un pseudépipleur glabre - régio supra-épiplei~ral de l'élytr - horizontalement .

ou - par exception - obliquement disposé 4. Pseudépipleur glabre n'atteignant pas l'angle sutura1 des

élytre rédui en arrièr à une simple tranche. 5. Pseudépipleur obliquen~ent relevà vers la côt (bord apparent

de l'élytre du onzièm interstrie (2). Dernier article des palpes maxillaires subsymétrique Régio suprapleurale du pronotun1 de forme étroit à la base, dilaté au sommet.

Gephelophorus ~ h a i p (3). (1) Cré pour dcux espèce du Haut-Thibët Une de celle-ci (ser) montre

toutefois, à un trè fort grossissement, comme un restant de faux-épipleur sous forme d'unc trè étroit bande glabre en dessous, tout contre l'épaul entre l'épipleur puhescent, dont elle est séparà par une trè fine suture, e t le bord apparent de l'élytre I l y aurait donc là comme un restant de côt qui ne se confondrait pas entièremen avec le bord véritable Cette disposi- tion, qui n'a pu êtr observé chez lamicola n'a pas d'importance pratique au point de vue de la détermination Elle montre simplement que les affl- nité de ce curieux sous-genre sont bien avec Meghelophorrls.

d

(2) C'est en sommc à peu pr6s la mêm disposition qui se présente mais beaucoup moins accuséc chez les Helophorus S. str. h flancs - vus de dessous - trè saillants, à cause dc la côt du I f e intcrstrie trè robuste.

(3) Cré pour une espèc nordique: iennictis Gyllh. e t une autre orientale, 'mwicz i lu t i~ Sharp du Japon et de Chine.

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FAUNE DES COLÉOPT~RE DE LA R ~ G I O N LYONYAISE i i 7

5'. Pseudépipleur horizont&ement disposà jusqu'au bord latéra apparent de l'élytr (côt du onzièm interstrie). Dernier article des palpes maxillaires régulièreme fusiforme, symé ' trique . . . . . . . . . . . . Trichelophorus I h v e r t .

4'. Pseudépipleur glabre prolongà en s'atténuan plus' ou moins jusqu'h l'angle sutura1 de l'élytre

6. Arceaux ventraux garnis d'une dense pubescence hydrofuge. Il n'y a pas de côt entre la striole juxtascutellaire et la pre- mièr strie des élytres les troisièm et cinquièm interstries sont pourvus de tubercules en arrièr et de côte divisée en fragments tuberculiformes plus antérieuremenl le sep- tièm interstrie avec une côt allongé dans son premier tiers h partir de l'angle huméra et au del% avec des tuber- cules, le neuvièm interstrie égalemen tuberculà en arrière

. Yeux visiblement saillants. Coloration d'un noir brillant intense . . . . . . . . . . . . ~ y p h e l o p h o ~ u s Kuwert.

6'. Arceaux ventraux dépourvu de pubescence hydrofuge dense ou bien cette pubescence n'existe que sur l'arceau basal et sur les derniers. 11 y a toujours une petite côt entre la striole juxtascute1laire et la premièr strie des élytres Interstries alternes relevé en forme de côt saillante - qui peut s'interrompre par places, mais qui n'est jamais résolu en tubercules - et garnis*d'une rangé de cils recourbés Yeux peu saillants ne débordan presque pas les côtà du préfront Dessus de coloration non métallique

E m p l e ~ ~ m s Hope.

1'. Elytres sans striole juxtascutellaire, primaire ou secondaire. Pas de pseudépipleur glabre bien que la partie du onzièm interstrie situé au delà de la côt - versant de cette côt - puisse êtr assez obliquement abaissé et dirigé vers l'intérieu du corps ; l'épipleur véritabl (pubescent) est plus ou moins allongà mais rédui toujours en arrièr à une simple tranche.

7. Dernier article des palpes n~axillaires asymétrique en massue allongée plus convexe du côt externe que du côt interne ou presque droit à l'intérieur sa plus grande épaisseu se trouvant ordinairement avant le milieu.

Helophoms S.. str. Ganglbauer.

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i 18 FAUNE DES CQLCOPTRRES DE LA R ~ G I Q N LYONNAZST?

7'. Dernier article des palpes nx&llaires symétrique plus ou moins régulièreme fusiforme . Àtm~thelo~horu Kuwert (1).

Ce sous-genre ne comprend dans la régio considérà qu'une seule espèce l'aquaticzts Lmnà et ses diverses variété dmt cer- . tains auteurs ont v o d u faire des espèce distinctes. Cependant aucun des caractère donné pour les distinguer n'est stable et si, au cmrs de l'étude on rencontre des exemplaires qu'il est possible de détermine sans aucun doute? par contre il en est d'autres qu'on ballotte alternativement d'une variktà à l'autre sans par- venir à trouver une solution satisfaisante. Le matérie du Musée de Bruxella, vu par Kuwert, est suggestif à cet égar : parmi les aquatims-type de cet auteur il y a plusieurs -Milleri véritables un zquaLis et seulement deux aquaticus vrais ; parmi les italus nommé ainsi par lui il n'y a que le premier exemplaire qui puisse êtr considér comme étan cette forme. Celui-ci est de Forro (Gouver- nement de Kassa, Hongrie, mai 4877, de Horvath leg., étiquet type par le 3411s&e(2) et non d'Italie. e t de Sicile comme Kuwert l'indique. Les autres exemplaires, y compris une séri qu'il con- sid6rait comme de transition, tous de Sicile (Ca~telbuono et Monts Madonie), sont des Milleri; sous ce dernier nom il n'a cependant placà q u 7 m exemplaire d'I-Iyh-es-France (type, 27 avril ,1858, ex. cdl. de Bowe) (3) et un autre des environs de Palerme (Sicile). La pubescence soyeuse des interstries des élytres q u i manquerait chez italus et non chez Milleri d'aprè Ihwer t , est d'ailleurs un caractèr peu sûr Outre qu'elles sont caduques, ces soies ne sont pas beaucoup plus visibles dans le type de Milleri que dans celui d'italus e t les pores verdâtre ou d'un rosà métal lique clans lesquels elles prennent naissance sont de mêm taille

(1) Cette subdivision m'a toujours paru artificielle car il existe des types de transition. Mais pratiquement il vaut mieux la maintenir cependant jusqu'à ce qu'on ait trouvà des caract6res de différenciatio meilleurs.

(2) Etiqaetà de la main de K w e r t : T7ar. itahis Kuwert n ; les aulres exemplaires ne portent pas d'étiquett de lui.

(3) Etiquetà rie la main de Kuxert, : (( Type, var. Milleri K., villosus Kust n. Les autres exemplaires ne po~tent pas d7&iquette de lui, sauf le premier rie la mi-disant. séri de transition : trmwitus ad Milleri et itulzim.

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FAUNE DES C O L ~ ~ O P T ~ R E S DE LA REGION LYONNAlSE 1 i9

environ dans les deux insectes. Quant à l'un des noms appliqué par l'auteur allemand, j'ai la conviction que le maritimus Rey. 188s7 clJAigues-Mortes7 distin2uà par le facies plus convexe, les klytres à stries un pew plus profondes et à interstries alternes plus relevés appartient à la mêm forme que celle décrit par Kuwert, un an plus tard, sous le nom de ii!f illeri et d'aprè des exemplaires dont un, le type7 capturà préciséme à peu de distance de lh (Hyères) E t d'ailleurs dans le Midi proprement dit on ne trouve, & ce qu'il paraît que le Milleri (voir plus loin). Pour rendre plus aisée autant que faire se peut7 la déterminatio de ces insectes clifIlciles j'ai dressà le tableau ci-après qui comprend toutes les variétà décrite ou que je considèr comme telles, sans toutefois me porter garant de leur validité car plusieurs d'entre elles ne ]ne sont encore connues qu'imparfaitement ({rigidzm, italus, .sYriacus) ou mêm pas du tout (manchuricus''.

A

1 . Pronotum plus transversal, plus large, moins sinueusement rétré devant les élytres ou bien sinueusement rétré ici7 mais alors les reliefs médian ne sont pas étroits convexes, irrégulier et en mêm temps presque glabres comme dans itrilus ; dernier arceau ventral avec des crénelure terminales assez ou trbs développée

2. Reliefs du pronotum, y compris les médians assez larges, assez plans7 ii granulation ordinairement trè accusée non écrasà ; les sillons pas trè profonds ; s-étosit du dessus orclinairement peu accusé ou courte, surtout sur les reliefs médian du pronotum.. 6'5-7,s .mm. , . quaticus Linné

2'. Reliefs du pronotum plus étroit plus convexes et gihbeux transversale ment^ plus irrégulier aussi et étranglà par places, les média moins granuleux ; les sillons plus pro- fonds ; la ktosità du dessus plus apparente et composée inêm sur les reliefs médian du pronotum, de soies raides plus longues et courbée vers l'arrièr (quelquefois trè usée ou tombées mais ordinairement il en reste tout de inêm quelques-unes sur ces reliefs). 6-9 mm. (Milleri

. Kuwert) . . . . . . . . . . , . . . tnuritimm Rey. 17.~Pronotuin moins transversal, plus étroi et plus distinctement

~étré devant les élytres . - . .

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3, Sillons du pronotum profonds) les intervalles relevés gibbeux - et irrégulier comme dans maritimus (Milleri) .

4, Pronotum moins rétré en arrièr ; pas de sétosit accusé sur celui-ci; granulation des reliefs trè peu écrasà (type)? les reliefs eux-même assez étroits Interstries alternes des élytre plus relevés Crénelure abdominales du 5e arceau peu accusées petites. 7 mm. Hongrie, ? France.

italus Kuwert- 4': Pronotum visiblement plus rétré en arrièr ; sétosit du

dessus comme dans maritinws (Milleri)) plus forte même 9-11 mm. Syrie . . . . . . . . . . syriacus Kuwert.

3'. Sillons du pronotum peu profonds) les intervalles plus plans .et non irrégulièreme gibbeux; pas de sétosit accusé sur le pronotum ou les élytres Série de ces derniers plus fines) composée de points plus fins et plus rapprochés

5. Reliefs médian et internes du pronotum moins lisses) à ponc- tuation aréolé Interstries élytrau plus étroits

6. Côtà du pronotum sinués le bord antérieu moins droit. Cré nelures abdominales ordinairement trè réduites Interstries plus plans) les alternes cependant quelquefois plus relevé aussi. 5:25-6 mm. . . . . . . . . . =qualis Thornson-

6'. Côtà du pronotum moins sinués bord antérieu plus droit- Têt et pronotum de couleur métalliqu brillante. 5,75 mm. &landchourie . . . . . . . . . . manchuricus Sharp.

5'. Reliefs médian du pronotum plus lisses, à ponctuation plutô simple et fine au milieu, surtout dans les petits exemplaires.

,Interstries élytrau plus larges. Coloration plus obscure. 45,5 mm. Espagne . . . . . . . . . . frigidus Graëlls

I O H. &&ticus Linné 1758 ( z n e u s De Geer, major Olivier? flavipes Herbst) grandis Illiger) stagnalis Marsham, alpigena Dalla Torre).

Forme typique. - Dans la collection Falcoz il en existe des exemplaires de Mgcon (Saône-et-Loire et de Vienne (Isère)

Paraî commun partout en Europe septentrionale et centrale? mais Sharp met en doute son existence dans le Midi. E t en effet les quelques exenqlaires reçu de Provence appartiennent tohs à la \forme maritinzus ( M i l l e ~ i ) ~

Var. m a r i t i r n u s - ~ e y , 1885 (villo.+us Küster non Duftschmid, . .

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FAUNE .DES COLEOPT~RES DE LA RCGION LYONNAISE 121

Milleri Kuwert, 1886, brevipilis Guillebeau). Un exemplaire assez usà et pas trè caractéris aurait ét capturà à Grenoble ; un autre à Vienne-Sainte-Anne (Isère) coll. Falcoz. J e l'ai vue en-outre d'Avignon (Vaucluse), de Valcarè (Delta du Rhône et d'Aix- en-Provence (Pue1 leg.). L'aire de dispersion de cette variét plutô méditerranéen ( 4 ) s'éten d'aprè Sharp depuis Mont- pellier jusqu'au Maroc, la Syrie, la Mésopotami et l'Arabie. Connue aussi de Corse, Sardaigne, Algéri (d'aprè Sainte-Claire Deville) et de Sicile. Cette variét malgrà son facies assez spécia me paraî trè proche du type par la forme trè large et peu rétréc en arrièr de son pronotum.

Var. italus Kuwert, 1890. Le type unique ressemble à aqzm ticus pour la taille et la granulation du pronotum, mais ce dernier est visiblement rétré en arrière chez ce type, les sillons sont plus profonds et les reliefs plus étroits plus convexes et plus irréguliers Un exemplaire de ma collection sans localité reç de Staudinger comme italus a la granulation du pronotum trè écrasà et ressemble plutô à ssqualis. Deux autres de Grenoble [Coll. Falcoz (étiquet frigidus) et la mienne], à crénelure du dernier arceau ventral peu accusée comme dans le type, s'en rapprochent beaucoup plus ainsi qu'un autre de Toscane (ex. coll. Dupuis). Mais en l'absencede plus amples renseignements sur le status de la forme hongroise, qui n'est pas trè caractérisà d'ail- leurs, cette déterminatio reste entouré de doute.

Var. equalis Thomson 1868 (frigidus Bedel, non Graëlls ? splendens Sharp). Trouvé à Macon (Saône-et-Loire) Vienne et Grande Chartreuse (Isère) Mont Pilat (Rhône) Mont Cenis et Dévolu (Alpes), d'aprè la collection Falcoz. En outre d'aprè Rey : environs de Lyon, Monts du Beaujolais, le Bugey, la Savoie et les Vosges.

La distribution géographiqu de cette variét se superpose à peu prè à celle du type, mais elle existe aussi en Corse d'aprè Sainte-Claire Deville. Caucase (Kutais), Asie Mineure (Sadach, prè de Trébizonde) D r W. Fichier leg. ,

(1) J'ai étudi cependant-plusieurs exemplaires renseigné comme pris non loin d e la frontièr belge, i Maestricht (Pays-Bas).

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1 P2 FAUNE DES C O L ~ O P T ~ R E S DE LA R ~ G I O N LYONNAISE

J . Pronotum non échancr sur les côtà devant les angles posté rieurs qui sont presque droits ; son bord antérieu ne paraî pas bisinué mais offre une échancrure transversale unique assez profonde et trè large, étendu uniformémen entre les angles antérieur ; le fond de l'kchancrure est -

presque droit, nullement avancà au-dessus de la têie Séto sità et pub.escence du dessous du corps bien développé

o mm. (Trichelop1~0rz~s in sp. Sharp.) 4" If. alternans Gené

1'. Pronotum distinctement et assez profondémen échancr sur les côtà juste devant les angles postérieurs qui sont trè aigus ; son bord antérieu aussi est assez profondémen et séparéme échancr derrièr chaque =il, bisinuà donc, la partie médian comprise entre les deux sinus étan plus ou moins avancé au-dessus de la têt en une courbe large. Dessous du corps, à pubescence et sétosit assez réduite (Eutrichelophorus Sharp).

20 H. alternans Gené J838 (sriseus Brullé i n t e rmed ih Mulsant).

Espèc variable pour la coloration, ordinairement plus claire clans le midi de l'Europe, les interstries alternes à partir du troi- sièm distinctement relevé longitudinalement.

Capturé à Vienne (Isère) par M. Falcoz. D'aprè Rey elle serait commune dans les petits ruisseaux de la France méridio nale (Provence, Languedoc, Roussillon, etc.), mais Sainte-Claire Deville l'a trouvé en Corse dans les eaux stagnantes tiède et herbeuses, les fossés les bassins des ruisselets. Outre l'exemplaire de Vienne ci-dessus, qui est anormal (sillons médian et internes peu profonds) j'ai vu des spécimen de Valcarè (Delta du Rhône) Avignon (Vaucluse), Bézier (Hérault) de Corse, d'Italie (Rome, Calabre) et d'Espagne. Elle habite aussi le sud de l'Angleterre, l'Irlande, la France occidentale (d'aprè Sainte-Claire Deville), Majorque, Sardaigne, Malte, Sicile, Grèce Corfou, les île Ioniennes. D'aprè Sharp on ne l'aurait pas encore trouvé en Afrique septen- trionale, ni en Syrie. Dans la premièr de ces région elle serait

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FAUNE DES C O L ~ O P T ~ R E S DE LA R%ION LYONNAISE 1-23

remplacé par le trè voisin H. mauritaniczts Sharp, dont je crois posséde un seul individu étiquet à Alger Ã̂

La seconde dichotomie du tableau ci-dessus comprend entre autres H. m i c m Faldermann d'Arménie du Turkestan, de Méso potamie, de Perse et d'Arabie, H . o.rygonus Bedel d'Algéri et l'espèc suivante.

30 H. bedelianus Sharp, 1915. .Ce dernier a ét pris en un seul exemplaire, en mai 1861, à Mont-

pellier (France), taille : 5 mm. i 12. C'est pour ce motif que je l'introduis dans le présen travail, car je ne connais pas'autrement cette espèce L'auteur anglais, ne connaissant pas la forme algé rienne oxygonzts et s'en rapportant exclusivement à la description de celle-ci, estime qu'elle se rapprocherait davantage de H. besi- canus Sharp, de Salonique et d'Anatolie (micans Gangilmuer, non Faldermann, ex. p. : exemplaires de Hongrie), que de bede- lianus. II. oxygonus m'est insuffisamn~ent connu aussi, car des deux exemplaires de ma collection, déterminà comme tels, un ,

seul, d'Algérie est réellemen cette forme, l'autre étiquet à Bou Saada ou Egypte à s'en éloign par plusieurs points. Néanmoin je ne puis me défendr de l'idé que Sharp a pu redécrir la forme de Bedel d'aprè un exemplaire capturà accidentellement en

France ou peut-êtr erronémen étiquetà malgrà tout (1). Il serait désirabl de recevoir de nouveaux et abondants matériau de la régio qui entoure le golfe du Lion et aussi d'Algéri pour résoudr la question.

Ce sous-genre ne comprend qu'une seule espèce H. tuber- culatzcs Gyllenhal, 1808 (baicalicus M~tschulsky, scaber Leconte), 2,8-3,3 mm., remarquable d'ailleurs et de distribution géographiqu plutô boréale Rencontré en France dans l'Aisne,le Soissonnais,

(1) Depuis cette r6claction M. de Peycrimhoff a bien voulu m'envoyer trois H. oxygonu~ de Teniet el Haacl (località typique), Bedel, 188 ... J'en ai envoyà un ti il. Arrow du British Museum avec prikre de le comparer au type unique de b e d e l i m s . M. Arrow croit les deux formes distinctes, l'espèc français étan plus grande, plus large, moins brillante, les &ries élytrale composée de points plus grands,.moins serré et nombreux, les interstries alternesplus costiformes. La località à Montpellier à se trouve sur une 4tiquette imprimbe avec le nom du chasseur, M. Hamlet Clark. 13. bedelianus devrait donc pou- voir êtr retrouvà par les collègue habitant le Midi de la France.

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124 FAUNE DES COLEOPT~RES DE LA R ~ ~ G I O N LYONNAISE

le Laonnais par Sainte-Claire Deville qui, en outre, m'en a envoyà un exemplaire rencontrà à Pontarlier (Doubs), non loin donc de la régio lyonnaise, telle qu'elle est défini par Bonnamour dans

.c

son catalog~ï des Cicindelidas (vol. 71, 1925, p. 1.07). Cette forme n'est pas vraiment aquatique. Elle affectionne les région tour- beuses qui ont ét atteintes par le feu.

SUBG. EMPLEURUS HOPE.

Sharp reconnaî cinq espkces parmi ses Empleuri dont l'une, hispaniczis Sharp, n'est peut-êtr à peine qu'une variation, il cou- leur obscure, de nubilus. J e ne la connais pas. Il les range dans

'

trois genres distincts, dont deux nouveaux, Emplezirus in sp., Megemplez~rus - subdivisà à nouveau en deux sous-genres, Megempleurus in sp. et Simempleurus - enfin Bradempleuixs. Ceci paraîtr une complication bien inutile vu l'air de'famille que présenten ces Coléoptère Au reste les caractère sur lesquels il base ladite subdivision sont évidemmen de cœnogénà (palpes - labiaux se dégarnissan de soies, abdomen devenant glabre en dessous, ailes s'atrophiant, chaperon rebordé et ne me paraissent témoigne que d'une évolutio d'ordre spécifique H. rufipes (Megempleurus S. str. Sharp) offre un parallélism frappant avec la deuxièm dichotomie des Trichelophorus (Eutrichelophorus Sharp) - forme du pronotum, de l'angle huméra e t de la gout- tièr des élytres etc. - mais il ne s'agit là peut-êtr que d'un phénomè de convergence. Cette espèc a des relations évidente avec porcdus et c'est donc à bon droit que Sharp l'a rapproché de cette dernière Quant à Schmidti, quoi que l'auteur anglais ait pu en penser, je persiste à le rapprocher de nubilus, plutô que des deux autres. L'absence de soies aux palpes labiaux, l'atrophie des ailes postérieures points principaux sur lesquels Sharp semble s'appuyer, sont des caractère secondairement acquis et n'étaien certainement pas sa manièr de voir. Quant à l'inter- ruption remarquable des chtes des élytre de Schmidti, elle s'annonce évidemmen déj chez nubilzis.

TABLEAU DES E S P ~ C E S .

1. Parties médian et postérieur des reliefs médian du prono- tum non tuberculiformes, relié par un pont assez large e t

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FAUNE DES C O L ~ ~ O P T ~ E S DE LA RI~GIONLYONNAISE 125

non particulièremen étranglà Au moins la côt du troi- sièm interstrie interrompue ou surbaissé antérieurement Chaperon non rebordà en avant, derrière le labre. Angle huméra des élytre arrondi. Taille ordinairement moindre.

2. Elytres à 3e, 5e et 7e interstries fortement costiformes, offrant une légè dépression un peu avant le milieu, qui rend la - côt du 3e interstrie légèreme irrégulièr Palpes labiaux garnis de soies (Empleurus S. str. Sharp). Ailes postérieure bien développée arceaux ventraux faiblement pubescents. 3-4 mm. . . . . . . . . . . . . . . . . nubilus F.

2'. Elytres à 3e interstrie d'abord costiforme à la base, puis la côt disparaî brusquement au niveau d'une profonde dépressio transversale pour reconïmence aussitô aprè ; se interstrie costiforme sur toute sa longueur ; 7e en côt dans son quart basal, celle-ci s'arrêt bruquement ensuite, renaî faiblement au delà de la dépressio et ne reprend toute son ampleur qu'un peu avant l'extrémità Palpes labiaux dépourvu de soies ; ailes postérieure trè rac- courcies, atrophiée ( B r a d e n ~ ~ l e u r u s Sharp). Pseudépi pleure élytral vu de dessous, rédui un peu avant l'angle suturai et jusqu'à celui-ci à son rebord interne, tranchant. Abdomen avec courte pubescence hydrofuge couché sur les côtà de l'arceau basal et sur le dernier segment (Cette pubescence est distincte de la sétosit dressé et espacé garnissant tous les arceaux ventraux.) 3-3,5 mm.

Schmidti Villa. 1'. Parties médian et postérieur des reliefs médian du prono-

tum ayant une tendance à devenir mamelonné ou tuber- culiformes et séparà par un étranglemen trè accusé Côte des interstries alternes des élytre non interrompues. Palpes labiaux presque glabres. Arceaux ventraux sans pubes- cence. Ailes postérieure bien développée (Megempleurus Sharp). Taille moyenne ou grande.

3. Chaperon de la têt largement arrondi en avant derrièr le labre, non rebordà (Megempleurus S. str. Sharp). Prono- tum plus ou moins distinctement et assez profondémen échancr sur les côtà tout juste devant les angles posté rieurs qui sont accusé et assez aigus ou presque droits. Angle huméra des élytre déjet en dehors en forme de

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116 FAGNE DES C O L ~ % P T ~ R E S DE LA RÉGIO LYONNAISE .

dent. Reliefs dorsaux d u p r o n o t ~ ~ m surélevà et mamelonnés Elytres à marge latéral formant une forte gouttière.Taill grande (4,5-5,5 mm.) . . . . . . . . . %&es Bosc.

Chaperon de la tete subtronqué élev et rebord6 antérieure ment derrièr le labre (Simenapleurus Sharp). Pronotum non échancr sur les côté les angles postérieur évidem ment droits ou mêm obtus. Angle huméra des élytre arrondi, non déjet en forme de dent. Reliefs dorsaux d u pronotum un peu surélevé irréguliers flexueux, subinter- rompus. Elytres à gouttièr latéral plus étroite Taille

. moins grande (45-5 mm.) . . . . . . porcidus 13edel.

40 H. nubilus Fabricius 1777 (costatzis Goeze, striatus Geoffroy, meridionalis Motschulsky, nigromacz~latus Dalla Torre, linearis Kuwert, mesoptamise Kuwert, lineellus Kuwert).

Vienne (Isère) Mont Pilat (Rhône) Macon (Saône-et-Loire) sont des localité de la régio lyonnaise dont j'ai vu des exemplaires dans la collection Falcoz.

Commune partout en France, en Belgique, à travers presque toute l'Europe sous les mousses, les détritu et les pierres, dans les milieux humides et vaseux.

Ganglbauer distingue une variét meridionalis à élytre plus allongés plus étroits L'espèc est assez variable pour la forme du corps et la coloration ; on trouve dans presque tous les lois

-clcs individus un peu plus étroit que les autres ; cette variét ne me paraî pas valide. Avec elle tombent alors les linearis, meso- potanaise et liizeellus de Kuwert, déj mis en synonymie de meri- diondis dans le catalogue Knisch, 1924.

5 H. Schmidti Villa, 1838 (alpinus Heer,fracticostis Fairmairc). D'aprè Rey cet Ilélophor se trouve sous les pierres des che-

mins, les mousses des forêt humides, surtout dans les région montagneuses.

Mont Pilat (Rhône) Loire, Mont Cenis, Lioran, Auvergne (coll. Falcoz) ; Monts du Lyonnais, Mont-Dore (Puy-de-Dôme) Alpes (d'aprè Rey) ; Mont Aigonal dans les Cévennes-(coll Dr A. Chobaut).

Cette forme se rencontre aussi clans les Pyrénée en Espagne, dans les Apennins, les Alpes de Suisse et jusqu'en Hongrie, mais elle paraî assez rare partout.

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FAUNE DES COLI?OPT~RES DE LA R ~ ~ G I O N LYONNAISE 127

CO H.'rufipes Bosc, 1791. (rugosus Olivier, cinerem Marsham, fennicus Stephens,'non Gyllh., variegatus Mulsant, sicidus Kuwert).

Vienne (lsère) Mâco (Saône-et-Loire d'aprè la collection Falcoz ; ' Avignon (Vaucluse) e t Saintes-Maries-de-la-Mer (Dr A. Chobaut), dans des détritu d'inondations du R h h e . Rey le trouvait au pied des arbres, dans les terrains sablonneux

-

et argileux, mais aussi sous les détritu au bord des rivières dans le Bassin de la Seine, le Bourbonnais, les environs de Lyon, en Provence, Languedoc et Pyrénée

Connu en outre d'Angleterre, des Pays-Bas, de Belgique, d'Espa- gne, d'Algérie de Tanger, Malte, îl de Thaso, Italie, Dalmatie et de la Baie de Besica. Comme l'espèc a ét souvent confondue avec la suivante il faut se défie de certaines citations dans la littérature

Sainte-Claire Deville le mentionne de la banlieue parisienne oà il l'a pris au collet des touffes de D i p l o t a x i s t e n u i f o l i a , et sur le? falaises du Croisic, il le trouvait ordinairement sous une maigre , végétati oà dominait le T r i f o l i u m r e p e n s et oà 4 paraissait vivre - sans doute à l'éta larvaire - au dépen des larves de Sitones (Curculionidse). D'aprè lui (1921), ce ne serait qu'excep- tionnellement qu'il se serait maintenu sur le COUTS moyen et inférieu du Rhin (Pays-Bas et sans doute aussi Belgique).

. 70 H. porculus Bedel, 188J (aper Kuwert). J e ne l'ai pas reGu de la régio lyonnaise, mais Rey affirme qu'il

a ét capturà aux environs de Lyon. Des exemplaires d'Avignon (Vaucluse), récoltà dans des détritu d'inondations du Rhône me furent envoyé par le Dr A. Chobaut pour détermination Sainte-Claire Deville a donnà des renseignements trè complets sur la distribution géographiqu de cette espèc dans la légend d'une carte publié dans les Annales de la Sociét Entomologique de Belgique, t. LXI, 1921, p. 412 et fig. 2, p. 416, auxquels il y a lieu de se référe Il s'agit essentiellement d'une espèc littorale ou sub-littorale, mais pénétra parfois assez loin dans l'intérieu

-des terres, et répandu depuis l'Irlande en passant par la Hollande, la Belgique, la France, l'Espagne, le nord de l'Afrique, les île de la Méditerrané l'Italie, la Dalmatie, jusqu'à ,Constantinople. Il vit au collet de diverses plantes, principalement des Crucifères A l'îl de Jersey Sainte-Claire Deville l'a observà dans le sable au pied de touffes de Ca k i l e r n a r i t i m a attaquée par des Psyl- liodes (Galerucinse) .

, , 1

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128 FAUNE DES COLÉOPT~RE DE LA REGION LYONNAISE

SUBG. HELOPHORUS (S. STR.) GANGLBAUER.

Ce sous-genre est un des plus difficiles que je connaisse. Sharp a essayà d'y établi deux-grandes catégorie d'aprè la forme du sillon postfronto-sagittal (branche postérieur de l'Y de la tête) étroi ou large, mais ce caractèr que l'avais cru bon au début n'est pas toujours sûr car ce sillon est quelquefois plus ou moins large chez des exemplaires appartenant à des espèce qui, d'ordi- naire, l'ont fort étroi (pumilio, asperatus). E t puis, je dois m'en convaincré il paraî grouper des formes qui n'ont pas de grandes affinité entre elles, tout en les éloignan d'autres avec lesquelles il semble bien qu'elles aient un lien de parenté Il se pourrait d'ailleurs que le caractèr à sillon étroi à soit un caractèr secon- dairement acquis et alors l'apparition isolé d'exemplaires avec sillon plus ou moins large dans une espèc qui, normalement, est autrement conformé pourrait êtr mise sur le compte de phénomèn d'atavisme. La robustesse plus ou moins grande des stries élytrales caractèr employà par Ganglbauer, n'est pas plus pratique et paraî artificiel aussi. Comme caractèr génér la visibilità plus ou moins grande des flancs des élytre vus de dessous . (Sharp), ne vaut guèr mieux. Ce degrà de visibilité outre qu'il est d'une observation difficile, donc peu pratique, tient au déve- loppement plus ou moins grand de la côt du 11e interstrie. Enfin la granulation plus ou moins accusé ou effacé des reliefs dorsaux du pronotum est souvent décevant également car on trouve dans le cadre de la mêm espèc des variations parfois trè sensibles. J'ai l'impression d'ailleurs qu'il n'est pas possible d'établi des subdivisions primordiales, mais que le sous-genre se compose d'un certain nombre de série phylétique pas trè diffé renciée les unes des autres ou présentan un chevauchement de caractère rendant la classification peu aisée Aussi l'essai de groupement qui suit, uniquement basà sur les espèce de France et de Belgique, doit-il 6tre considér comme tout ?i fait provisoire vu l'obscurità qui règne encore dans cette catégori d'Hélophore cependant, h n'en pas douter, naturelle.

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FAUNE DES cOLGOPT~RES DE LA RRGION LYONNAISE 129

1. Posti'ront non garni de chaque côt du sillon postfrontal d'une petite raie profonde obliquement relié à la branche anté- rieure de la suture en Y. S'il semble exister une telle raie le disque du pronotum n'est pas particulièremen lisse, ni sans granulation sur les reliefs médian et internes (juxta-médians)

2. Pronotum non transversaleinent gibbeux, ni relevà aprè le milieu, sans déclivit vers l'avant. Si néanmoin le prono- tum est un peu gibbeux vers l'arrièr ou sur les espaces médians alors (certains fulsidicollis) les élytres non ensellés sont de couleur plutô jaune ou brun sale, sans reflet verdâtr métalliqu et le pronotum est vert métal lique brillant au milieu et empourprà sur les côté ou bien (certains dorsalis) les élytres non ensellés sont grossière ment ponctué avec interstries simplement convexes et le -- sillon post-frontal est tr&s large.

3. Elytres visiblement ensellé vers le premier tiers, sinon le pro- notum est trè large et couvert au milieu de granulations non écrasée bien séparé et le sillon du postfront est étroi ou trè étroit Pronotum ordinairement trè transversal, peu bombà dans le sens transversal, à côtà non parallèles arqué en avant, le disque paraissant ainsi élarg en avant et rétré en arrière Elytres offrant un reflet verdâtr métalliqu au moins sur l'interstrie suturai.

4. Sillon du postfront évas en avant, granulations du pronotum plus ou moins écrasé ou remplacée par de simples points. Elytres distinctement ensellé aprè la base, à interstries plus plans. 2,5-4 mm. . . . . . viridicollis Stephens.

4'. Sillon du postfront ordinairement étroit se terminant en pointe contre la suture verticale, quelquefois un peu élarg contre le sillon antenno-frontal. Pronotum assez plan, d'autres fois un peu bombé transversal, à granulation trè accusée les granules distinctement ombiliqués non écrasé meme sur les espaces médians Reliefs externes larges Ã

. granules nombreux, serré les uns contre les autres mais

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1 3 0 FAUNE DES COLÉOPT~RE DE LA R ~ G I O N LYONNAISE

sans se toucher. Elytres non ou peu distinctement ensellé à interstries plus convexes, subcostiformes. 3,s-6 mm.

asperatus Rey. 3'. Elytres non ensellé vers le premier tiers, sinon-ils n'ont pas

de reflet verdâtre le pronotum est moins transversal e t - les espaces médian sont lisses et finement ponctués

5. Pronotum & côtà latérau visiblement arqué dans leur pre- mièr moitié Disque à granulation écrasà sur les reliefs internes et externes, les médian lisses ou simplement ponctué et ordinairement un peu relevé au milieu. Sillon postfrontal trè large. Elytres peu ou point ensellés leurs stries composée de points trè gros, les interstries convexes nonréellemen costiformes. Facies de ciridicollis, mais forme un peu plus convexe. 3-3,s mm.. . . dorsalis Marsham.

5'. Pronotum à côtà latérau trè peu arqués en courbe peu saillante d'avant en arrièr ou mêm parfois trè droits.

6. Pronotum à peu prè aussi large que les élytres Ceux-ci, pris ensemble, peu élargi aprè le milieu.

7. Stries des élytre composée de points plus fins, à interstries plus larges sinon (certains granularis) les interstries

. alternes ne sont pas plus relevé que les autres, au moins vers l'extrémit des élytres la c6te du 11e interstrie est moins saillante et le pronotum est plus rétré en arrière

8. Forme assez courte, assez convexe ; avec le pronotum assez bombà dans le sens transversal, assez fortement granulé de couleur métalliqu ordinairement bronzée non ou à peine bordà de jaune sur les côtà latérau et sur l'antérieur le fin rebord latéra peu saillant; à élytre fortement striés ponctué et interstries assez convexes et ordinairement d'un testacà assez obscur et peu maculé 2,2-2,3 mm.

t granularis Linné

8'. Forme plus allongée à pronotum plus plan, élytre moins fortement striés-ponctué à interstries plus plans, toujours d'un jaune clair avec des n~ouchetures obscures, réduite souvent au chevron suturai.

9. Sculpture du pronotum composé de granules trè accusés non réduit à de simples points sur les espaces médians

10. Pronotum assez largement bordà de jaune en avant et sur les côtà ainsi que sur le fin rebord latéra qui est assez

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FAUNE DES COL~?OPT~RES DE LA REGION LYONNAISE 131

. saillant. Parois latérale chitinisée de la partie basale du lobe central de l'édéa plus courtes, à peine plus longues que la partie terminale dudit'iobe. 2,s-3,s mm.

minuius Fabricius. 10'. Pronotum non bordà de jaune en avant, la couleur métal

lique du disque envahissant en outre plus ou moins le fin rebord latéral Parois latérale chitinisée de la partie basale du lobe central de l'édéa remarquablement longues, la partie terminale du lobe de moitià moins longue. 2,s mm.

discrepans Rey. /- 9'. Pronotum plus lisse, plus ou moins finement ponctuà sur les .

- reliefs dorsaux, à granulation présent seulement sur les reliefs externes et trè écrasà ou absente sur les internes. Edéag plus long, plusgrêl que chez minutus, paramère environ de mêm longueur que le lobe central, allongés étroits pointus à l'extrémit (sans la troncature interne d'Erichsoni). 2,s-3,s mm.. . . . . . semifulgem Rey.

7'. Stries des élytre composée de points trè gros, à interstries étroits distinctement plus convexes. Pronotum plus rec- tangulaire, moins rétré en arrière

10. Forme plus étroite points striaux plus serré dans le sens de la longueur, interstries alternes ordinairement costiformes au moins vers l'extrémit des élytres - Sillon p'ostfrontal étroi ou large'. Granulation du pronotum plus serrée 2.4-2,s mm. . . . . . . . . . . . pumilio Erichson.

10'. Forme plus large, plus convexe transversalement, d'appa- rence plus trapue, points striaux plus espacé dans le sens de la longueur, interstries égalemen convexes. Sillon post- frontal pas trè étroi un peu &vas& vers l'avant. Granula- tion du pronotum peu serrée 3-3,s mm.

croaticus Kuwert. 6. Pronotum évidemmen plus étroi que les élytres ceux-ci pris

ensemble plus élargi aprè le milieu. Sillon du postfront fort large et dè la suture verticale, s'élargissan encore vers le sillon antenno-frontal. Reliefs externes du prono- tum étroits & granules peu nombreux et plus espacé que dans asperatus. Coloration des élytre plus claire que dans celui-ci, sans reflet verdstre.

i f I . Disque du pronotum plus ou moins lisse, simplement ponctue, -

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132 FAUNE DES C O L ~ ~ O P T ~ R E S DE LA REGION LYONNAISE

souvent, ainsi que la tete, de couleur verte ou rouge-feu éclatante mais uniforme. 3 3 - 4 mm.. Erichsoni Bach (1).

14'. Disque du pronotum fortement granuleux sur les reliefs, cette granulation quelquefois assez écrasà cependant sur les médians La t8te et le pronotum, sur les espaces médian et internes, d'un vert métalliqu clair trè brillant, les espaces externes empourpré ou rouge-feu. 3-4,3 mm.

fulgidicollis Mo tschulsky. 2'. Pronotum paraissant un peu transversalement gibbeux en

arrièr avec une déclivit plus ou moins accusé vers l'avant.

12. Sillon longitudinal du postfront large. Elytres visiblement ensellé aprè la base. Forme p l u s parallèle allongée Rebord latéra du pronotum fort saillant. Celui-ci à côtà latérau faiblement arqués presque droits, le disque bril- lamment cdorà mais à sculpture variable. Stries élytrale composée de points assez gros, mais pas trè serrés les - interstries un peu convexes, les alternes souvent davan- tage que les autres. Côt du l i e interstrieassez saillante. . Coloration plus claire. 3,G-5 mm.. . . illz~stris Sharp.

12'. Sillon longitudinal du postfront trè étroit Pronotum à côtà latérau arqués non droits. Elytres non ou trè indistinc- tement ensellés à interstries plus costiformes, les points des stries plus serrés presque confluents dans le sens de la longueur. C6 te du 1 1 interstrie trè saillante. Coloration obscure.

13. Forme plus grande, plus allongée moins convexe dans le sens transversal et moins trapue, avec le milieu des espaces médian du pronotum ordinairement plus lisse, & granula- tion plus effacée le pronotum de forme rappelant viridi- collis, les côtà latérau plus arqué en avant que dans fallax-et subsinueusement échancrà en arrière le disque plus irrégulièreme gibbeux, la ponctuation striale des élytre moins grossi&rc, moins serré que dans la seconde

(1) Auprè dlErichsoni se pallidipennis Mulsant et Wachanru, 1852 ('? sutwulis Motschulsky, Reitteri Kuwert, asturiensis Kuwert, fulgi- dicollis Kuwert, Gangibauer et Sharp, non Motschulslcy) qui d'aprè Sharp aurait ét trouvà à Lyon (coll. Castelnau). Cette capture me paraî bien douteuse et demanderait dans tous les cas confirmation.

NU Sociét linnéenn de Lyor,

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FAUNE DES C O L ~ ~ O P T ~ R E S DE LA R ~ ~ G I O N LYONNAISE 133

espèce enfin les interstries plus larges avec les alternes ordinairement plus convexes que les autres. 3,3-4,3 mm. (Championi Sharp) , . . . . . . strigifrons Thomson,

13'. Forme plus petite, plus courte et plus étroite plus parallèle plus convexe transversalement, le milieu des espaces mé dians du pronotum ordinairement moins différencià à granulation écrasà sur les reliefs médian et internes, moins écrasà sur les externes, le disque plus régulièreme et plus fortement convexe, les côtà latérau régulièreme arqué d'avant en arrière La ponctuation striale des

, élytre est plus grossière plus serrée les interstries trè - étroit et plus égalemen et plu8 fortement costiformes.

2,5-2,8 mm. . . . . . . . . . . . . . fallax Kuwert* l ' , Postefront gravà de chaque côt du sillon postfrontal d'une

petite raie profonde et obliquernent relié à la branche antérieur de la suture en Y. Elytres non ensellés Prono- tum plus plan que dans fallaat, non ou peu gibbeux, les reliefs médian plus larges que dans cette espèce Ceux-ci et les internes en génér plus lisses, les externes tout au plus indistinctement granuleux, les interstries des élytre sont moins relevés l'arrière-corp moins parallèle plus elliptique, enfin la côt du 11e intervalle moins robuste. Une tache commune obscure orne le milieu des élytre ; elle manque rarement à moins que la coloration noire n'ait envahi les élytre tout entiers (dans les individus iigé ?), -

2.4-2)8 mm, . . , . . . . . . . . nanus Sturm.

80 H. viridicollis Stephens, 1829 (aquaticus Erichson, non Linné obscurus Mulsant, bipunctatus Mulsant, seneipennis Thom- son, planicollis Thomson, sphagnicola Hardy, Seidlitzi Kuwert, monticola Rey, simplex Rey, subcrenatus Rey, apicatus Rey, bal- ticus Kuwert, impressus Kuwert, shetlandicus Kuwert, Walker i Sharp, ? phalleterus Sharp) (1).

Vienne, Grande-Chartreuse (Isère) Macon (Saône-et-Loire) Mont Pilat (Rhdne), Ain, etc.

(1) La synonymie planicollis Thomson m'est actuellement prouvbe par des exemplaires de Suèd (Coll~ Falcoz et la mienne). Ils présenten l'enfon- ' carnent fovéiform du sillon média du prbnotdm, aighaià par Sainte-Claire Devillc pour widicol l i s suliarcuatu.~ Roy, de Corne et de Satdftigtic.

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Espèc extremement commune partout en Europe septentrio- nale et centrale, dans la régio méditerranéen et trè variable tant pour la forme, la taille et la sculpture que pour la coloration. Il est 2 peine possible d'y circonscrire une variét stable quel-

I conque. Il en sera de même je crois, lorsqu'on aura pu étudie des - matériau plus abondants de viridicollis-Mulsanti (emaciatus Kuwert), une forme submaritime d'aprè Sharp, et peut-êtr meme de viridicollis-sz~barcuatus Rey (purpuratus Rey, arit- zuensis Sharp), la forme insulaire de Corse et de Sardaigne. Cette dernièr se distingue exclusivement par les reliefs thoraciques trè densémen ponctué au lieu d'etre granulés car l'enfoncement fovéiform du sillon.média du pronotum se retrouve dans maint viridicollis continental.

90 H. asperatus Rey, 1885 (crenatus Rey, 1885, non 1884. umbilicicollis Kuwert, Ganglbaueri Sharp).

Grande Chartreuse (L. Falcoz), Jura (suivant Rey). En outre Bretagne (Morlaix, types du crenatus), Suisse (Alpes

fribourgeoises, type de l'asperatus, type d'umbilicicollis), Italie (type du GangZbaiieri), Belgique, Pays-Bas (Everts scrips.), Suèd (un exemplaire plus petit que d'habitude, 3,2 mm., à sillon post- frontal particulièremen large et qui paraî appartenir à cette espèce) Les affinité de cette jolie -forme, qui paraî assez rare partout, sont à n'en pas douter avec viridicollis et c'est d'ailleurs avec celui-ci qu'elle est le plus souvent, confondue dans les collec- tions.

100 H. dorsalis Marsham, 1802 (quadrisignatus Bach, Demon- Uni Mathieu).

Aucun exemplaire francais ne m'est encore passà par les mains. Espèc cité cependant de la Basse Forê de Coucy (Aisne) par Sainte-Claire Deville. Elle a ét méconnu par presque tous les auteurs. D'aprè des détermination certaines on la trouve en Angleterre, aux Pays-Bas, en Belgique, en Autriche et jusqu'en Sibéri orientale (Irkutsk, Sharp dét.) Elle paraî rare partout. 110 H. granularis Linné 1761 (? flavipes Fabricius, brevi-

collis Thomson (l), Erichsoni Kuwert, non Bach, affinis Kuwert

(1) La synonymie brevicollis m'est prouvé maintenant par des exemplaires de Suèd (Coll. Falcoz et la mienne),

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non Marsham, latus Kuwert, opacus Kuwert; ytenensis Sharp = forma micropteraj .

Vienne (Isère) Aurec (Loire). Collection Falcoz. Répand en Angleterre, Finlande (d'aprè Sharp), la Pologne,

- les Pays-Bas, la Belgique, 1% Suède la Norvège etc., probable- ment à travers presque toute l'Europe jusqu'au Caucase (Tyflis, Dr W. Eichler leg.).

120 H. minutus Fabricius, 1775 (grisez~s Herbst, affinis Marsham, ? elegans Mulsant, ? semalus Mulsant, ? lateralis Dalla Torre, discrepans Kuwert, non Rey, elongatus Kuwert, ? Jakovlevi Semenov).

Vienne (Isère) Mâco (Saône-et-Loire) Haute-Loire, Auvergne (coll. Falcoz).

Répand sans doute à travers toute la régio paléarctiqu (Angleterre, France, Sardaigne, Espagne, Algérie baie de Desika, Sibérie d'aprè Sharp ; aussi en Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Pologne, Moldavie, Russie, etc.). Des exemplaires du Caucase (Eczmiadzin) et d'Arméni (Sadach) semblent former passage à semifzdgens Rey, mais l'organe génita m&le est du type génér . de ~ninzttzis, quoique cependant différen (var. Eichleri nov.).

Certains exemplaires sont trè difficiles à distinguer de la p à © cédent espèce les deux formes sont peut-êtr reliée par des transitions insensibles. Certains auteurs les réunissen d'ailleurs.

130 H. discrepans Rey, 1885. D'aprè des détermination certaines, connu jusqu'ici seulement

des Pyréné (Rey, Sharp, Dodero) et peut-êtr aussi de Corse d'aprè Rey lui-même mais ce dernier n'avait pas htudià les organes génitau du mâle Un 6 de Zagreb (Agram) en Croatie, recu de Reitter comme pumilio ce qu'il n'est pas, a l'organe mGle conformà comme chez les exemplaires des Pyréné et appartient probablement à la mêm espèce J e l'avais déj détermin comme discrepans avant d'avoir dégag cet organe. L. iteratus Sharp de Silési qui m'est inconnu doit en êtr trè proche. De nouveaux matériau sont nécessaire pour défini cette forme que Sharp croit distincte, peut-btre bien avec raison.

1 4 0 H. semifulgens Rey (aff inis Sharp, non Marsham). Macon (Saône-et-Loire) Vienne (Isère) Auvergne et Saint-

Jean-de-Luz (coll. Falcoz). Savoie (Sharp). Tarbes (Hautes-Py-- rénée e t Nîme (Gard), d'aprè Rey.

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Aussi en Angleterre (Sharp), Belgique, Pays-Bas, Autriche, Italie, Moldavie, Roumanie, Algéri "(Sharp ; de Peyerimhoff les. sub affinis), Maroc.

Cette forme est sans doute répandu comme minutus, mais plus rare. Elle a ét souvent confondue avec Erichsoni. Trois exemplaires de Sardaigne ont les élytre distinctement ensellé aprè la base comme dans hncifer Sharp, de cette îl et que je ne suis pas encore parvenu à interpréte convenablement. Me paraî une pauvre espèc (v. minutus). 150 H. pumilio Erichson, 1837 (? Redtenbacheri Kuwert). Cette espèc est trè rare e t se trouverait d'aprè Sainte-Claire

Deville dans les région à marais tourbeux ; mais je ne suis pas encore parvenu à la capturer, malgrà mes recherches. J'en possèd deux exemplaires authentiques d'Allemagne. L'un (Staudinger leg.), est bien caractérisà avec les interstries alternes distincte- ment costiformes.et le sillon postfrontal trè étroi ; l'autre, moins bien caractérisà car les interstries alternes ne sont visiblement relevé que vers l'arrièr et le sillon postfrontal est sensiblement évas vers l'avant ! Certains granularis à stries élytrale trè pro- fondes s'en rapprochent énormémen mais le pronotum moins carré plus rétré contre les élytres et les interstries uniformémen convexes, mêm en arrière les alternes comme les autres, l'en distinguent immédiatement Néanmoin comme le Dr Everts, auquel je dois le second exemplaire mentionnà ci-dessus, me l'écrivai un jour, les affinité de cette espèc sont avec granularis et non avec fallax ou nanus-auprè desquels on le place souvent. J e me demande m?me s'il ne s'agirait pas ici de mutations de l'espèc trè répandu de Linné ce qui expliquerait alors la grande raretà et l'inconstance des caractère de pumilio.

160 H. croaticus Kuwert, 1886 (moscovitus Semenov). Cità ici d'aprè un seul exemplaire capturà aux environs de

Gand (Belgique). Se trouvera peut-6tre un jour en France. Autriche, Moravie, Croatie, Dalmatie, Russie centrale et pent-

Etre Serbie. 170 H. ~richsoni Bach, 1836 (dorsalis Erichson, non Marsham,

friseus Thomson, non 1-Ierbst, ufirds Ganglbauer, non Marshaln nce Kuwert, difTmis Sharp).

Pyrénh d'aprè Sharp. J e n'ai pas vu d'exemplaires de France. D'aprè des détermination certaines connu en outre des Pays-

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Bas, d'Allemagne (type du dorsalis Et.), Laponie (type du griseus Thomson), Autriche, Espagne, Grèc et Adana en Asie Mineure. Capturé égalemen à Tabia (de Vanloger, coll. Falcoz). Répandu d'aprè Sharp vraisemblablement A travers toute l'Europe.

180 H. fulgidicollis Motschulsky, 1850 ; Rey, 1885 ; d'Orchy- mont, 1924 (crenatus Everts, non Rey, asperatus Everts, non Rey).

Belle espèce de mceurs halophiles, qui ne se rencontrera sans doute pas dans la régio lyonnaise. Elle est connue du midi de la Franco (Languedoc, Provence aux environs d'Hyère et de Fréju et prè de Cannes au bord de la- Siagne, petite rivièr maritime, d'aprè Rey ; Delta du Rhôn (Valcarès-Vidange) Le Grau du Roi (Gard), D* A. Chobaut leg. ; d'Italie (Tombola et Rome), des Pays-Bas et de Belgique (un exemplaire un peu anor- mal pris à Lillo, località situke sur la partie maritime de l'Escaut, coll. Everts). Certains exemplaires ressemblent énormkmen au suivant et ont quelquefois comme lui une petite tache claire allongé sur le 3e interstrie, immédiatemen devant le chevron obscur.

190 H. illustris Sharp, 1916 (dorsalis Mulsant, non Marsham, Afulsanti Bedel, non Rye, ? ex. p.).

Autre espèc halophile, mais connue seulement de la rkgion méditerranéenn

France : Narbonne (Sainte-Claire Deville) ; Bézier et Camargue (L. Puel) ; Montpellier (H. Lavagne) ; Saintes-Maries-de-la-Mcr, Valcarè (Dr A. Chobaut) ; Corse, Italie, Sardaigne, Corfou, Macédoin ; Algéri (de Peyerimhoff) ; Arabie.

200 H. strigifrone Thomson, 1868 (cwzatus Rey, 1884, ? arcuatus Rey, non Mulsant, Mzdsanti Ëverts ex. p., dorsalis Everts, ex. p.. Championi Sharp).

J'ai eu la bonne fortune de recevoir de M. Falcoz (ex coll. Guéri de Macon), trois exemplaires de Suèd déterminà comme st;.isifrons par un entomologiste suédois dont l'idendità n'a malheureusement pu êtr établi : ils sont bien semblables à 11. Clmmpioni Sharp. L'espèc existe donc réellemen en Suèd et je viens de la recevoir de Norvèg méridionale En suite de ceci je me vois obligà de modifier l'opinion que j'avais émis dans Bull. Soc. Ent. Belg., t. VI, 1924, p. 95. Le Championi de Sharp tombe donc en synonymie du strigifrons Thomson et Auct.

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138 FAUNE DES C O L Ã ‰ O P T ~ R E DE L A RfiGION LYONNAISE

L'exemplaire de Norvèg de ma collection (Staudinger leg. sub strigifrons), sur lequel -étai basé mon argumentation, étai mal détermin : il appartient vraisemblablement à laticollis Thom- son (1) et ce que je disais à la page 97 à propos de Yarcuatus de Mulsant se rapporte donc probablement aussi à ce dernier. -

France : Basse Forê de Coucy (Aisne) et Pontarlier (Doubs); Sainte-Claire Deville, mais non encore, je crois, de la régio lyon- naise poprement dite, à moins que les exemplaires d'Aix-les- Bains en Savoie dont Rey parle sous arcuatus n'appartiennent à cette espèc ? Europe boréal et centrale : Suède Norvèg (Kris- tiania, Gran, 0. Aker, Snaroen, Andr. Strand leg.), Finlande (Rey), Russie centrale, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Angleterre.

210 H. fallax Kuwert, 1883 (pumilio Mulsant). Mâco (Saône-et-Loire) Vienne (Isère : coll. L. Falcoz. Cluny

dans la Grosne (Saône-et-Loire) Beaujolais dans l'Ardière sui- vant Rey. Le Bugey (Ain), le Limousin, l'Alsace, Pontarlier (Doubs), Basse Forê de Coucy d'aprè Sainte-Claire Deville. Aussi en Belgique, Pays-Bas et Allemagne.

220 H. nanus Sturm, 1833 (? pallidulus Thomson). Ain (coll. Falcoz) -sans località précis ; Basse Forê de Coucy

(Aisne), d'aprè Sainte-Claire Deville. En outre Le Mans (Sarthe), Rambluzins (Meuse), Strasbourg (Alsace) et bords de la Meurthe d'aprè Barthe.

Répand dans l'Europe boréal et centrale, y compris l'Angle- terre, depuis la Suèd jusqu'à Orenburg en Russie, cet Hélophor se prend surtout chez nous au premier printemps dans de petits fossé d'eau non courante, alors que les eaux sont encore bien froides. Il est ordinairement rare, mais quand on le trouve on le prend souvent en nombre. La capture dans l'Ain (latitude zk 460) est peut-6tre la plus méridional signalée

(1) Cet exemplaire n'est cependant pas tout à fait identique A un laticollis de Su&de, que M. Sj6stedt de Stockholm m'affirme êtr correctement dbter- minà et qu'il a bien voulu me communiquer. Cette forme nordique m'est encore mal .connue : il faudrait recevoir de plus amples matériau de Scandinavie.

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FAUNE DES COLI?OPT~RES DE LA RÉGIO LYONNAISE 139

Chez les espèce qui nous occupent ici les tarses ne sont pas trè courts et les sillons du pronotuin ne sont ni trè étroits ni profonds.

1. Espaces internes et médian du pronotuin non distinctement gibbeux, subdéprimé sinon ils sont couverts, d'une granu- lation trè robuste mêm en leur milieu.

2. Palpes maxillaires Bruns ou noirs non métalliques Sillons internes du pronotum trks flexueux. Sillon postfrontal fort évas en avant.

3. Pronotum plus convexe, trè rétré en arrière ses côtà laté r a u x trè arrondis avant le milieu, sinueusement échancrà en arrièr jusqu'aux angles postérieurs Reliefs du prono- tum fortement granuleux, mêm au milieu des médians Elytres non ensellé aprè l'écusson fortement striés-ponc tués points des stries trè gros et trè serrés les interstries trè étroits les alternes distinctement relevés Forme plus convexe et plus trapue. 3 4 5 mm. arvernicus Mulsant.

3'. Pronotum plus transversal, peu bombé moins rétré en arrière les côtà latérau peu arrondis en avant et non échancrà en arrière Espaces du pronotum à granulation écrasà , surtout sur le milieu des espaces médians Elytres plus ou moins distinctement ensellé vers leur premier tiers, moins fortement striés-ponctué les points des stries moins gros et serrés les interstries plus larges, à peine convexes si ce n'est un peu les alternes en arrière Forme plus aplatie et plus allongée 2,2-3 mm. . . . . . brevipalpis Bedel.

2'. Palpes maxillaires entièremen d'un rouge ou vert cuivreux trè métalliqu et trè intense, offrant mêm souvent les deux teintes, le dernier article plus allongà et plus pointu au bout que dans l'espèc suivante. Sillons internes du pronotum plus flexueux. Sillon postfrontal modéréme élarg en avant. Elytres ensellé vers leur premier tiers,

(2) N'est pas repris dans cette clef le puncticollis Rey, 1885 (insularis 9 Reiche, corsicanus Kuwert) sphcial à la Corse, .

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leurs interstries presque tous plans, mêm les externes (sauf naturellement le 11.0). Coloration obscure à reflet bronzé bleu, vert ou violet métalliqu sur la têt et le pronotuin, variant d'un testacà clair avec taches brunes indécise a u noir bronzà ou vernissà trè obscur, en passant par des

-

phases intermédiaire avec taches plus claires sur fond obscur étendue plus ou moins en une bande courbé depuis le milieu du premier tiers, le long des bords latérau ensuite et jusqu'à l'extrémit de l'élytre 2,4-3,s mm.

glucialis Villa. 4' . Espaces internes et surtout inédiansd pronotum distincte-

ment relevé au milieu (rappelant strigifrons), brillants e t et simplement ponctué au milieu, i~ granulation trè écrasà anthrieurement et postbrieurement. Sillons internes du pronotum trè flexueux. Sillon postfrontal modéréme élarg en avant. Elytres distinctement ensellé vers leur premier tiers à interstries assez convexes, les externes distinctement plus convexes. Dernier article des palpes .

maxillaires ordinairement brun, court, sensiblement e t subovalairement épaissi non pointu au bout. Coloration d'un bronzà plus ou moins hleufïtre verdAtre ou rougeAtre -

-sur la têt et les reliefs du pronotum, variant d'un brun jaunatre non'métalliqu et sans taches, au brun bronzà n~étalliqu sur les élytres en passant par une phase avec taches plus claires. 3,2-3,s mm.. . . . nivalis Giraud.

230 H. arvernicus Mulsant, 1846 (avernicus Schlosser). Mont Pilat, dans les eaux vives des ruisseaux prè des scieries,

d'aprè Rey. Décri de l'Auvergne (Mont-Dore). Strasbourg et Epinal, d'aprè Barthe.

Connu, outre la France, de Russie boréale Suède Finlande, Ecosse, Angleterre, Pays-Bas (Limbourg), Allemagne, Suisse (coll. Falcoz), Espagne. E n Belgique je l'ai trouvà Pondrome, sous des pierres; dans la Snaye, à Sensenruth dans la vallé de la Scmois (zone schisteuse), enfin à Grupont au bord de la Lomme sous des pierres e t dans le sable au bord de la rivièr (zone cal- careuse).

Cette espèc affectionne les ruisseaux courant rapide des région accidentées

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FAUNE DES C O L ~ ~ O P T ~ R E S DE LA REGION LYONNAISE 141

240 H. brevipalpis Bedel, 1881 (granzdaris Thomson, non Linné griseus Rey, non Herbst, mixtus Rey, insignis Rey, ?pusillus Rey, creticus Kuwert, ? bulbipalpis Kuwert) (1).

Mâco (Saône-et-Loire) Haute-Loire, .Vienne (Isère) dans la collection Falcoz.

\

, Espèc commune partout et qui se trouve à toutes les altitudes dans presque toute l'-Europe et au delà jusqu'en Syrie, au Caucase et au Lac Baïkal Chose curieuse elle n'est pas renseigné dans le catalogue des Coléoptèr de la Corse par Sainte-Claire Deville ni dans le supplémen de ce catalogue. Je ne l'ai pas encore vue non plus du nord de l'Afrique, ni de Sardaigne. Elle existe cepen- dant dans d'autres "les de la Méditerranà (Sicile et Crète d'aprè Sharp ; Naxos, coll. Dodero). Rey la cite d'Alger (sous pusillus, coll. Mayet, un exemplaire) mais cette déterminatio serait 5 revoir, car M. de Peyerimhof" qui m'a envoyà la liste des espèce d'1-lélophore du nord de l'Afrique, de sa collection, ne la possèd

. pas et les exemplaires reçu du Maroc (A. Thér leg.) appartiennent à une espèc différent (The'ryi).

Bedel en décrivan trè sommairement cet Hélophor n'a donnà aucune indication quant à la forme qu'il avait spécialemen étudié Cependant il s'agit d'une espèc trè polymorphe, ce qu'indique déj la synonyn~ie. Je trouve dans presque tous les envois reçu une forme qui paraî le mieux caractérise l'espèce à tete et pronotum d'un vert métalliqu gai, avec des granules - aplatis assez accusé sur les reliefs, à élytre assez élargi un peu - aprè le milieu et dont les stries sont composée de points trè gros et moins serré dans le sens de.la longueur. Mais 'on trouve toutes les transitions entre cette forme et une autre plus étroite ,h pronotum autrement coloré plus obscur, à sculpture des reliefs moins accusée à sculpture élytral compbsé de points striaux visiblement moins gros et surtout plus rapproché longitu- dinalement. Il n'est pas possible d'ailleurs de distinguer des

(1) II existe au Musé de Bruxelles un type ou un ex-typis des île Shet- and (Th. Blackburn) du bulbipalpis Kuwert. Cet exemplaire a le dernier

article des palpes maxillaires en effet trè bulbeux et trè robuste, mais cet article est en outre comme écrasb et aplati - cela s'observe souvent chez les Atracil~elophorus - ce qui fait paraîtr l'organe plus large qu'il n'est en réalità Sharp conteste que lc caracthre soit constant. De nouveaux matériau do ces île sont nécessaires .

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142 FAUNE DES COL$OPT~RES DE LA R ~ G I O N LYONNAISE

variété ainsi que Rey et Kuwert l'ont essayé Seule la variét ou race montenegrinus Kuwert, des Alpes orientales, de la Haute Italie, et des parties orientales de l'Europe centrale et méridionale et peut-êtr d'Espagne, semble avoir quelque droit à conserver , un nom -spécial (exemplaires vus de Toscane, Ligurie, Moré : Hagios WIassis, de Pologne et des Alpes transsylvaines (Herkules . bad) par sa forme plus étroit et plus allongé et par sa tendance au mélanisme les exemplaires extrême étan presque complète ment, y compris les pattes et les palpes maxillaires en entier, d'un noir bronzé Dans ces extrême il n'y a donc plus aucune trace sur les élytre ni du chevron obscur postérieur ni des mouchetures comme en damier sur fond clair si caractéristique des exemplaires typiques abondamment répandu ailleurs. Une tache arrondie claire sur le dernier quart des élytre se maintient le plus long- temps. Peut-êtr trouvera-t-on cette variét dans les Alpes françaises

250 H. glacialis"Villa, 1833 (inalpinus Dufour, nivalis Thom- son, non Giraud).

Mont Cenis et au Lac Clair, Dévolu (Alpes, L. Falcoz) ; Grande Chartreuse, Haute-Savoie, d'aprè Rey.

Cette espèce trè variable e t offrant égalemen une tendance trè prononcé vers le mélanisme au point que certains exemplaires - Alpes et Sierra Nevada - sont complètemen noir brillant, se trouve au bord-des champs de neige des région trè montagneuses, depuis la Scandinavie jusqu'à la Sierra Nevada en Espagne. Trè commune dans les Alpes et se prend ordinairement en nombre. Manque eh Ecosse et en Auvergne.

En Corse elle est remplacé par une variét - insularis Reiche - à peine distincte.

260 H. nivalis Giraud, 1851 (semicostatus Rey). Cette espèc plutô rare partout est représentà dans les maté

riaux françai de M. Falcoz par deux exemplaires pris par lui en Maurienne. Ils sont en mauvais éta avec, entre autres, les palpes maxillaires tous mutilé (dernier article absent) ; mais la gibbo- sità des reliefs médian ne permet pas de les confondre avec l'espèc précédent La forme du sillon postfrontal, plutô évasà et non trè étroite les sépar en outre suffisamment de strtgifrons.

Décrit d'Autriche et se trouve d'aprè Ganglbauer dans les hautes région des Alpesautrichiennes et suisses. Un exemplaire

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de ma. collection de Lombardie : Spluga (A. Fiori ; Bodemeyer leg.) et quatre autres étiquetà à Alpen à sans autre indication plus précis dans la collection Falcoz.

La variét semicostatus Aey dYAutfiche répond-l mieux, d'aprè l'auteur lui-même à la description de Giraud et n'aurait donc pas dà êtr proposée Elle est placé déj en synonymie dans le catalogue Knisch, 1924.

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