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ENSTA ESE 23 1
FORMATION, CAPTURE etRESTITUTION des IMAGES
Première partie
FORMATION et OBSERVATION
Jean-Louis Meyzonnette, Ecole Supérieure d’Optique
ENSTA ESE 23 2
PROGRAMME
• Introduction : la chaîne optronique en imagerie
• Caractérisation de la scène : grandeurs et relations radiométriques ; propriétés radiométriques des objets ; scènes initiale et apparente (influence du milieu de propagation)
• L’optique : paramètres géométriques : champ, ouverture; propriétés radiométriques ; résolution, FTM, réponse impulsionnelle
• Observation visuelle d’une image : notion de contraste ; critères d’observation d’images sur moniteur
ENSTA ESE 23 3
CHAINE OPTRONIQUE
ET
ELEMENTS DE CONCEPTION
ENSTA ESE 23 4
DOMAINE DE L’ OPTIQUE
Rayons X / optique / radar
0,02 0,4 0,7 1 3 5 8 13 500 (m)
Rayons UV visible très X proche proche moyen thermique lointain radar IR
Équipements d’imagerie infrarouge
télévision
Obs.visuelle
ENSTA ESE 23 5
CHAINE d’ IMAGERIE OPTRONIQUE
Éléments constitutifs
Scène :Objetsfond
atmosphère Stabilisationbalayage Optique
détecteur
Traitementsanalogiques
Traitementsnumériques
Transmissions, enregistrement visualisation
Système de navigation
observateur
ENSTA ESE 23 6
MILIEU DE PROPAGATION
• En optronique, le milieu de propagation (atmosphère, eau) joue un rôle prépondérant dans la qualité de l’image 3 effets :
• Atténuation du signal utile
• Création de rayonnements « parasites » (diffusion de la lumière ambiante, émission propre)
• Déformation des images (turbulence)
ENSTA ESE 23 7
EXEMPLE DE BLOC DIAGRAMME
Système d’imagerie télévision
atmosphère. Absorption, diffusion, transmission spectrale
optique pupille,focale, qualité d’image, transmission
électronique Bande passante, facteur de bruit
moniteur TV qualité moniteur
observateur critères d’observation
scène éclairage ambiant, objets et fonds
Détecteur sensibilité spectrale, bruit propre
ENSTA ESE 23 8
MODELISATION / SIMULATION
• Évaluation théorique des performances : précision des mesures, probabilité de détection, taux de fausse alarme, contraste de l’image, sensibilité thermique
• Modèle simulant le comportement de chaque sous-ensemble de la chaîne , ou « boite noire » définie par sa fonction de transfert : SN = fN (EN)
Sous-ensembleN
Sous-ensembleN-1
Sous-ensembleN+1
SNEN
fN
ENSTA ESE 23 9
RADIOMETRIE
DEFINITIONS DE BASE
ENSTA ESE 23 10
RADIOMETRIE / PHOTOMETRIE
• Définitions :photométrie = caractérisation des rayonnements perceptibles par
l’œil humain
radiométrie : caractérisation des rayonnements électromagnétiques (X, UV, Visible, IR, radar,…)
par extension, « photométrie » recouvre maintenant l’ensemble du
domaine optique
• Radiométrie / photométrieOptique géométrique (rayons lumineux photons) + ondulatoire
(interférences, diffraction)
ENSTA ESE 23 11
FLUX LUMINEUX
• Définition : débit d’un rayonnement (à spécifier : émis par une source, transmis par un composant, incident sur un détecteur,...)
• Trois expressions :
Flux énergétique : débit d’énergie Fe (Watt)
Flux photonique : débit de photons Fp par unité de temps (s-1)
Flux visuel : impression visuelle Fv (lumen)
• exemples
source Alim. Fe Fp Fv
lampe 100 W 90 W 1021 1500 large
Laser Nd-yag
100 W 10 W 5 1018 0 1,06m
ENSTA ESE 23 12
INTENSITE de RAYONNEMENT (I)
• définition :
• Indicatrice d’intensité (diagramme de rayonnement)
Surface définie par l’extrémité du vecteur I (u, v)
sources isotropes (I = Cte), directionnelles
source
v
u
I(u,v) = F(u,v, ) /
F (u,v, )
u
v I (u, v)
O
ENSTA ESE 23 13
ANGLE SOLIDE (
• Définition : l’angle solide sous lequel un objet est vu depuis un point est le rapport de l’aire de la calotte sphérique définie par son contour et le carré du rayon de la sphère (centrée au point considéré)
• Angle solide d’un cône de demi angle au sommet :
= 2 (1- cos )• Si petit : = 2
• Si objet plan, petit / distance : = S cosd2
S
ENSTA ESE 23 14
LUMINANCE (L)
Définition :
Source étendue
x
y
zDirection u,v
Luminance en (x, y, z) dans la direction (u,v) = intensité du rayonnement dans la direction u,vpar unité d’aire normale à cette direction, centrée au point de coordonnées x, y, z
L(x,y,z,u,v) = dI (x,y,z,u,v) / dA cosd2F / dA cosd
ns
d
dA
ENSTA ESE 23 15
ECLAIREMENT (E) d’une SURFACE
• Définition : densité de flux incident par unité de surface
x’
y’
E (x’,y’, z’) = dFr / dA
dA
ENSTA ESE 23 16
ETENDUE GEOMETRIQUE (G)
Définition (pinceau lumineux) :
d2G = dS cos dS’cos’ / d2
= dS cos d
= dS’ cos’ d’ (unité : m2sr)
dS dS’ ’
d
ENSTA ESE 23 17
GRANDEURS FONDAMENTALES
grandeur Unités énergétiques
Unités photoniques
Unités visuelles
flux W s-1 Lumen (lm)
Intensité W sr-1 s-1 sr-1 Candela (cd)
luminance W m-2 sr-1 s-1 m-2 sr-1 Cd m-2
exitance W m-2 s-1 m-2 Lm m-2
éclairement W m-2 s-1 m-2 lux
Qté de lumière J (énergie) Nb de photons Lm s
exposition J m-2 Nb de photons m-2 Lux s
ENSTA ESE 23 18
RADIOMETRIE
RELATIONS DE BASE
ENSTA ESE 23 19
FLUX et INTENSITE
Rappel : I = dF / dF = I (u,v)
F= ∫ I (u, v) d
source
F
ENSTA ESE 23 20
FLUX et LUMINANCE
• d2F = L dA cos d• d2F = L d2G
d
dA
L
ENSTA ESE 23 21
INTENSITE de SOURCE et ECLAIREMENT de SURFACE RECEPTRICE
• Flux incident sur l’élément dAr d’une surface réceptrice :
dFr = I(u,v) d= I (u,v) dAr cosr / d2
E = dFr / dAr = I (u,v) cosr / d2
r
source
Surface réceptrice
d
dAr
« Loi de Bouguer »
I(u,v)
ENSTA ESE 23 22
LUMINANCE de SOURCE et ECLAIREMENT de SURFACE RECEPTRICE
• Cas d’un éclairage « dirigé » :
nr
Faisceau incident limité à un angle solidefaible centré sur une direction
F incident = L (u,v) G = L AR cos
E = Fincident / AR = L cos
AR
L
ENSTA ESE 23 23
LUMINANCE de SOURCE et ECLAIREMENT de SURFACE RECEPTRICE
• Cas d’un éclairage omnidirectionnel (hémisphérique)
L (u,v)
Contribution élémentaire en éclairement :
dEr (u,v, dr) = L(u,v) cos d
Éclairement global :
E = ∫ ½ espace L (u,v) cos d
ENSTA ESE 23 24
RAYONNEMENTS LAMBERTIENS
Définition : • Rayonnement lambertien = rayonnement de luminance uniforme
(constante quelle que soit la direction d’observation)
• C’est le cas de la lumière qui est réfléchie par des surfaces rugueuses, mates (≠ miroirs, surfaces optiques, polies)
• On montre que :
Éclairage incident
E
L
L = R E /
Lumière réfléchie
ENSTA ESE 23 25
RADIOMETRIE
PROPRIETES SPECTRALES
DES COMPOSANTS
ENSTA ESE 23 26
PROPRIETES SPECTRALES
Comportement des composants /
source
détecteur
atmosphère
Grandeurspectrale
ENSTA ESE 23 27
SOURCES LUMINEUSES
2 types : incandescence et luminescence
Source Exemple Spectre Diagramme
Incandescence Corps noir Continu large Large
(Lambertien)
Luminescence 1 Diodes EL Continu étroit large
Luminescence 2 lasers Très étroit étroit
ENSTA ESE 23 28
GRANDEURS SPECTRALES (SOURCES)
• Spectre = répartition du rayonnement en fonction de la longueur d’onde
• Sources « monochromatiques » : valeur de la grandeur radiométrique G d’intérêt (F,I,L,E) à la longueur d’onde d’émission (ex : laser de puissance 1 W à = 1, 06 m)
• Sources à spectre étendu : densité spectrale (dG/dde la grandeur d’intérêt en fonction de ougrandeur spectrique (spectrale)
dG/d
d
Contribution élémentaire dG entre et + ddG = (dG/d) d
G (1, 2) = (dG/d) d
ENSTA ESE 23 29
GRANDEURS SPECTRALES (COMPOSANTS OPTIQUES)
• Facteur spectral de réflexion, de transmission (régulière)
(spéculaire) Finc ()
Fr
RFrFinc
FincFr
T= Ft/ Finc(
ENSTA ESE 23 30
GRANDEURS SPECTRALES (DETECTEURS)
• Sensibilité (ou réponse) spectrale Ri () = i / Finc ()
Finc ()
détecteur
Courant i
Ri
ENSTA ESE 23 31
RADIOMETRIE
SOURCES PAR INCANDESCENCE :
LE CORPS NOIR
ENSTA ESE 23 32
CORPS NOIR
• Définitions générales
Flux transmis
Flux réfléchiFlux incident
Flux absorbé
Flux incident =
flux réfléchi+
Fux transmis+
flux absorbé
R() +T() + A() = 1
Conservation de l’énergie
ENSTA ESE 23 33
CORPS NOIR
• Matériau, surface, dont le facteur d’absorption spectral =100% pour toute longueur d’onde et angle d’incidence
• Equilibre thermique : le CN réémet de façon lambertienne (luminance indépendante de la direction d’émission sur un large domaine spectral.
• Sa luminance spectrique dépend de sa température et de la longueur d’onde (loi de Planck)
• Sa luminance totale ne dépend que de sa température (loi de Stefan)
• Le rayonnement du CN n’est pas polarisé
ENSTA ESE 23 34
LOIS DU CORPS NOIR
• Loi de Planck : luminance spectrique
(dL/d)TCN = C1 -5 / [exp (C2/T) – 1]
Avec C1 = 1,2 108 Wm-2sr-1 m4 et C2 = 1,44 104 m K
• Loi de Stefan : luminance totale
LCN (T) = K3T4 avec K3 = 1,8 10-8 W m-2 sr-1 K-4
• Loi du déplacement de Wien : coordonnées du maximum
m T = K1 = 2898 m K et (dL/d) (m, T) = K2T5
avec K2 = 4 10-12 W m-2 sr-1m-1 K-5
ENSTA ESE 23 35
CORPS NOIR : LOI DE PLANCK
• Luminance spectrique du CN (en Wm-2sr-1m-1)
m
ENSTA ESE 23 36
LUMINANCE SPECTRIQUE DU CN
Loi de Planck
LuminanceTotale = K3 T4
dLe/d
KT
K2T5
m
ENSTA ESE 23 37
LUMINANCE du CN à T ambiante
Imagerie thermique
Luminance spectrique (W m-2sr-1 m-1
m
300K
305 K
ENSTA ESE 23 38
CORPS NOIR A TEMPERATURE AMBIANTE (IMAGERIE THERMIQUE)
• Emission du corps noir variable en fonction de leur température
• Choix entre deux bandes spectrales : 3 à 5 et 8 à 12 m (fenêtres atmosphériques)
• Pour de faibles TT < quelques degrés) :L = (∂L/∂T) T
• Valeurs typiques (pour T = 290 K) :
Bande spectrale
3 à 5 m 8 à 12 m Rapport8-12 / 3-5
Luminance
W m-2 sr-1
1,28 32,4 25
∂L /∂T
W m-2 sr-1 K-1
0,049 0,562 11,5
ENSTA ESE 23 39
LOI de KIRCHHOFF
Emission thermique par les corps réels
A chaque longueur d’onde, la luminance spectrique d’un corps réel est proportionnelle à celle du corps noir de même température, et au facteur d’absorption du corps considéré à cette longueur d’onde.
(dL/d)TX = A() (dL/d)T
CN
A() = facteur d’absorption spectral
= émissivité spectrale, ()
ENSTA ESE 23 40
RADIOMETRIE
EMISSION PROPRE
ET
DIFFUSION EN SURFACE
ENSTA ESE 23 41
RAYONNEMENT GENERAL d’un OBJET
• FORMALISME
dL/d = () [dL/d]CN + ( / ) (dE/d)
Luminance totale = émission propre + réflexion en surface
• CONTRIBUTION PREPONDERANTE :
émission réflexion
télévision Xlaser XInfrarouge 3/5 m X XInfrarouge 8/12 m X
ENSTA ESE 23 42
SOURCES SECONDAIRES par REFLEXION
Caractérisation d’un objet en réflexion:
*conditions d’éclairage (dirigé ou omnidirectionnel, à spectre : monochromatique ou large)
*facteur de réflexion R (): pourcentage de flux réfléchi par l’objet à chaque longueur d’onde
*propriétés angulaires de la lumière réfléchie : BRDF
BRDF (’’) = Lr (’,’) / Ei ()
Éclairement incident E ()
Luminance en réflexion Lr’’
’
objet
E
L = E/
’
Diffuseurparfait
ENSTA ESE 23 43
SURFACES SPECULAIRES
• La lumière réfléchie par une surface « spéculaire » suit les lois de l’optique géométrique
• Surfaces strictement spéculaires : surfaces polies optiquement (miroirs, lentilles, vitres, hublots, etc)
• Surfaces quasi-spéculaires : peintures satinées, vernis, surfaces humides, peu rugueuses
Surface spéculaire
LrRspLi
Rsp = facteur de réflexion spéculairede la surface
Li
Lr
Lobe étroitautour duspéculaire
Spéculaire+
diffus large
ENSTA ESE 23 44
SURFACES DIFFUSES
• La lumière réfléchie par une surface diffuse (ou mate) couvre un angle solide large
• La luminance en réflexion d’un diffuseur lambertien est constante sur un demi-espace : L = Rd E / (Rd = albédo, E = éclairement)
• Exemples : surfaces naturelles, rugueuses/(terrains, végétation, murs en béton)
• Beaucoup de surfaces, diffuses sous incidence normale, deviennent quasi spéculaires sous incidence rasante
• Rugosité apparente/ =Paramètre important en diffusion de surface
lambertien quasi normale cas réel (incidence) rasante forte
cas
ENSTA ESE 23 45
SURFACES RETROREFLECHISSANTES
• Surfaces ou dispositifs destinés à réfléchir fortement la lumière dans la direction de la lumière incidente
• Exemples : trièdres (« coins de cubes »), peintures routières, panneaux de signalisations, écrans de projection (perlés)
• Gains en luminance (par rapport à une surface lambertienne) : Aire / 2 (coin de cube) ; 10 à 100 (panneaux) ; 2 à 3 (écrans)
SurfaceRétro-réfléchissante
Éclairageincident
Faisceauréfléchi
ENSTA ESE 23 46
ATMOSPHERE
ENSTA ESE 23 47
PROPAGATION DANS L’ATMOSPHERE
• Rôle important de l’atmosphère dans la performance des systèmes d’imagerie
• Atténuation des rayonnements utiles par diffusion et absorption des molécules et des aérosols
• Source de rayonnements parasites par diffusion de l’éclairage ambiant et émission thermique
• Fluctuations des trajets optiques et déformation des images (turbulence atmosphérique due aux inhomogénéités d’indice)
ENSTA ESE 23 48
INFLUENCE DE L’ATMOSPHERE
Sources de perturbations
fond
Scèneinitiale
Milieu de propagation
Système d’imagerieScène
apparente
objet
ENSTA ESE 23 49
COEFFICIENT D’ EXTINCTION ATMOSPHERIQUE
• Coefficient d’extinction linéique = pourcentage, par unité de longueur, du flux prélevé par l’atmosphère dans la direction initiale de propagation
• Si atmosphère homogène : = Cte F(d) = F0 exp(- d)
• extinction = absorption + diffusion avec et = coefficients linéiques d’absorption et de diffusion
• Extinction totale = extinction moléculaire + extinction aérosols
= m () + a ()
m
dxF() F() – dF()dF() /F()] / dx
x
ENSTA ESE 23 50
EXEMPLE : IMAGERIE SATELLITE DU SOL
rayonnement utile2 : rayonnement thermique de l’atmosphère3 : rayonnement solaire diffusé par l’atmosphère
rayonnement Terrestre hors champDiffusé par l’atmosphère
Champ observéSur terre
capteur
ENSTA ESE 23 51
ATMOSPHERE ET BANDE SPECTRALE
• Importances relatives de l’émission propre et de la diffusion en fonction de la bande spectrale du capteur d’imagerie
• LUMINANCE APPARENTE DE L’ OBJET = Lu + Lp + Ld
Lu =Luminance utile objet
Lp = luminance d’émission propre de l’atmosphère sur le trajet
Ld = luminance de diffusion atmosphérique sur le trajet
Bande spectrale
visible Bande
3 à 5 m
Bande
8 à 12 m
Terme prépondérant
Ld Lp + Ld Lp
ENSTA ESE 23 52
RAPPELS D’ OPTIQUE
ENSTA ESE 23 53
RAPPELS D’ OPTIQUEclassification des systèmes optiques
• Fonctions : Oculaires,collimateurs : objet à distance finie, image à l’infini
Objectifs : image réelle (sur capteur)
Afocaux : objet et image à l’infini
• Éléments constitutifs :
dioptriques : composants par transmission, lentilles
catoptriques : composants par réflexion : miroirs
catadioptriques : miroirs + lentillesSystèmes centrés ou hors d’axe (off - axis)
ENSTA ESE 23 54
OBJECTIFS
• Objet et image à distances finies
• Objet à l’infini, image au plan focal
y
y’
Grandissement transversal= rapport entre dimensions
Image et objet
gy = y’/y
’
’
y’
Dimension de l’image
y’ = f tg
f = distance focale de l’objectif
f
ENSTA ESE 23 55
OCULAIRES et COLLIMATEURS
Objet à distance finie, image à l’infini
y
’
y = f tg’
f
ENSTA ESE 23 56
AFOCAUX
Objet et image à l’infini
’
Grossissement = rapport entre les angles sous lesquels sont vusl’image et l’objet
g = ’
ENSTA ESE 23 57
DIAPHRAGME d’un SYSTEME OPTIQUE pour un POINT SOURCE sur l’ AXE
• Diaphragme d’ouverture : élément limitant le cône de lumière issu du point objet sur l’axe
pupille d’entrée / pupille de sortie
Point objet sur l’axe
DiaphragmeD’ouverture
Pupille de sortie
Pupille d’entrée
Point imagesur l’axe
ENSTA ESE 23 58
DIAPHRAGMES D’ UN SYSTEME OPTIQUE
Diaphragme de champ : élément limitant la zone vue par le système (très souvent, le détecteur)
objectif
détecteur
Zone vue par le système
Zone de la scène non vue par le système
ENSTA ESE 23 59
RELATION ENTRE CHAMP ET OUVERTURE
Relation des sinus d’Abbe (invariant de Lagrange)
Objety
Système optique
Pupille d’entrée(rayon R)
Pupille de sortie(rayon R’)
Imagey’
A
B
A’
B’
’
(n) y sin= (n’)y’ sin ’
’
ENSTA ESE 23 60
RELATIONS OBJET IMAGE
Luminance objet éclairement image (cas général)
ObjetAire As
ImageAire A’s
M ’M
Flux émis par l’objet dans la pupille d’entrée du système optique :F = L As sin2M
Eclairement image E’ = Top L (As / A’s )sin2 M
Loi des sinus d’Abbe( y sin M = y’ sin ’
E’ = Top L sin2 ’M
ENSTA ESE 23 61
NOMBRE D’ OUVERTURE N
Définition :
’M F’
N = f / Dop = 1 / 2 sin ’M
f
Objet à l’infini sur l’axe
E’ = Top L / 4 N2
ENSTA ESE 23 62
FLUX INCIDENT SUR LE DETECTEUR D’ UN CAPTEUR D’ IMAGE
• Objet étendu (luminance L, distance d >> f)
Freçu = E’ Sd = Top L Sd / 4 N2
Avec T op = transmission optique, Sd = aire du détecteur
• Objet quasi ponctuel (intensité I)
Freçu = I Top Sop / d2
Avec Sop = aire de la pupille d’entrée
ENSTA ESE 23 63
RELATION entre l’ ECLAIREMENT de l’ OBJET et celui de l’ IMAGE(imagerie dans le visible)
• Hypothèse : objet lambertien, d’albédo (ou facteur de réflexion diffuse) Rd et d’éclairement E
• Luminance de l’objet : L = Rd E /
• Eclairement de l’image : E’ = Top Rd E / 4 N2
ScèneÉclairement E
Albédo Rd
DétecteurÉclairement E’
Transmission Optique Top
Nombre d’ouverture N
ENSTA ESE 23 64
ECLAIREMENT HORS D’ AXE / CAS THEORIQUE
• Cas d’un système « grand champ » et de faible ouverture• Objet de luminance uniforme ; pupille identique sur l’axe et
dans le champ ;
• E’ () = E’ (0) cos4 « loi en cos4 »
f
f/cos
Étendue géométrique du capteur :- Sur l’axe : G(0) = Sop Sd / f2
- Hors d’axe : G() = G (0) cos4
Sop
Plan focal
DétecteurAire Sdoptique
Rayonnementde luminanceuniforme L
ENSTA ESE 23 65
ECLAIREMENT HORS D’ AXE : CAS REEL
Vignettage : dans le champ, la pupille n’est plus définie par un seul élément
(diaphragme d’ouverture), mais repose sur plusieurs composants pupille dite en « œil de chat »
DiaphragmeD’ouverture
Point sur l’axe
Point hors d’axe
ENSTA ESE 23 66
ECLAIREMENT HORS D’ AXE : VIGNETTAGE
Sur l’axe hors d’axe
DiaphragmeD’ouverture
Zone utile
Zoneutile
1° lentille
ENSTA ESE 23 67
QUALITE D’ IMAGE
ENSTA ESE 23 68
DIFFRACTION et SYSTEMES OPTIQUES
Image d’un point dans un système optique parfait• Optique géométrique : rayons lumineux (système stigmatique) :
• Résultat en présence de diffraction : onde
F’
Pupille de sortie = ensemble de sources d’ondelettes en phase au foyer
Focale f
Image ponctuelle
Tache de diffractiondans le plan focal
ENSTA ESE 23 69
DIFFRACTION et SYSTEME OPTIQUE : RIS (PSF)
Réponse impulsionnelle spatiale d’un système optique parfait• Conjugaison « infini - foyer » : relation entre directions et positions
d’un point image dans le plan focal : y’ = f tg
• Pour le point objet à l’infini sur l’axe, un système optique parfait restitue la figure de diffraction de sa pupille dans son plan focal
y’1,22f/D 2,23f/D 3,24f/D
E(y’)/E(0)
3,24f/D 2,23f/D 1,22f/D
ENSTA ESE 23 70
DIFFRACTION dans un SYSTEME OPTIQUE : RIS
Image d’un point par un système optique parfait
SSource ponctuelle
Tache D’Airy
Optique limitée par la diffraction
ENSTA ESE 23 71
LIMITE DE RESOLUTION d’un SYSTEME OPTIQUE
• Images, données par le système, de deux points sources proches l’un de l’autre :
Points « résolus » Points en limite de résolution
Points non résolus
ENSTA ESE 23 72
CRITERE DE RESOLUTION
Critère de Rayleigh : objet = 2 points proches:
• 2 points objets sont dits résolus par un système optique si la distance entre les centres de leurs images par le système est égale au rayon de leur réponse impulsionnelle
• Pour un système parfait , rayon du premier anneau noir de la tache d’Airy
Point 1 Point 2
1,22 f/D
Résolution angulaire :1,22 /D
ENSTA ESE 23 73
FONCTION de TRANSFERT de MODULATION
Objet = mire périodique en luminance• pas de la mire = p (en m pour un objet à distance finie, en mrad pour
un objet à l’infini)
• Fréquence spatiale de la mire = 1/p, (en cycle/m ou en cycle/mrad)
Luminance objet Éclairement image
L E
p
p’
Emax
Emin
Lmax
Lmin= 0
ENSTA ESE 23 74
FONCTION de TRANSFERT de MODULATION
Définitions :
• Contraste (taux de modulation) de l’objet = (Lmax – Lmin) / (Lmax + Lmin)
• Contraste de l’image = (Emax – Emin ) / (Emax + Emin)
fonction de transfert de modulation de l’optique
FTM () = contraste de l’image / contraste de l’objet
FTM () = (Emax – Emin ) / (Emax + Emin)
pour un objet sinusoïdal de fréquence spatiale , et de modulation 100%
ENSTA ESE 23 75
MESURE DE FTM
• Mires de FTM (mires crêneaux de fréquence spatiale croissante)
Luminance objet
Éclairement image
ENSTA ESE 23 76
FTM d’une OPTIQUE PARFAITE
• En limite de diffraction :FTM ()
Fréquence spatiale Dans l’espace image
c = 1/N
c = fréquence de coupure
de l’optique= fréquence au-delà de laquelleAucune information n’est transmise dans l’espace image
1
N = nombre d’ouverture image du système = f/D (conjugaison ∞foyer)
ENSTA ESE 23 77
DEFAUTS d’une OPTIQUE
• Aberrations :
chromatiques : n = f()
géométriques : aberration sphérique, coma, astigmatisme, courbure de champ, distorsion
• Défauts de construction :
inhomogénéité des verres et matériaux,
défauts de surface,
excentrement, basculement des pièces,
contraintes mécaniques et thermiques,
lumière parasite
ENSTA ESE 23 78
INFLUENCE des DEFAUTS sur la FTM d’une OPTIQUE
diminution de la FTM
Optique parfaite(limitée par la diffraction)
Influences de défauts (aberrations) croissants
FTM ()
Fréquence spatiale
1
C
ENSTA ESE 23 79
OBSERVATION D’ UNE IMAGE
SUR MONITEUR
ENSTA ESE 23 80
OBSERVATION EN DIRECT ET SUR MONITEUR
Chaîne optronique à visualisation
caméra
scène
Écran ou moniteur
Vision en direct
Vision sur moniteur
ENSTA ESE 23 81
PHOTOMETRIE VISUELLE
• Impression visuelle =niveau de lumière (photométrie) + couleur
(colorimétrie)
• Le système photométrique visuel exprime le niveau d’une impression visuelle pour un observateur humain standard
• Il est le résultat statistique d’impressions visuelles d’un grand nombre d’observateurs face à des sources étalonnées énergétiquement
ENSTA ESE 23 82
PHOTOMETRIE VISUELLE
• Fonction de transfert énergétique => visuel (photopique)En lumière monochromatique :
Fvisuel () = Km V () Fénergétique ()
avec constante de transfert Km = 683 lumens W-1
• Fonction de transfert énergétique => visuel (scotopique)En lumière monochromatique :
Fvisuel () = K’m V’ () Fénergétique ()
avec constante de transfert K’m = 1725 lumens W-1
ENSTA ESE 23 83
PHOTOMETRIE VISUELLE
• Fonctions de transfert monochromatiques (efficacité visuelle de l’œil)
683
1725
K’m V’ ()
Km V(
nm
En vision scotopique
En vision photopique
lmW-1
ENSTA ESE 23 84
PHOTOMETRIE VISUELLE
Cas d’une lumière à spectre continuVision = phénomène additif impression visuelle sur source à
spectre large = Sommation des impressions visuelles élémentaires correspondant à chaque longueur d’onde du spectre de la source observée
dFv () = Km V() dFe ()
Fv = ∫ Km V () [dFe/d d
Fe = ∫ dFe () = ∫ [dFe/dd
vFv / Fe (efficacité lumineuse)nm
Spectre [dFe/d
KmV
ENSTA ESE 23 85
UNITES PHOTOMETRIQUES / VISUELLES
grandeur Unité visuelle définition Unité énergétique
flux Lumen (lm) 683 lumen W-1
à = 555 nmW
intensité Candela (cd) lm sr-1 W sr-1
luminance Candela m-2 lm sr-1 m-2 W m-2 sr-1
éclairement lux lm m-2 W m-2
ENSTA ESE 23 86
CONTRASTE en LUMINANCE d’un OBJET sur FOND UNIFORME
détection d’un objet sur un fond (vision en direct de la scène)
LO
LF
Contraste initial CO/F (0) = (LO – LF)/LF
L’F
L’Od
Contraste apparent à la distance d : CO/F(d) = (L’O – L’F)/L’F
contraste d’unobjet noir = -1
fond
objet
ENSTA ESE 23 87
CONTRASTE en LUMINANCE d’une MIRE
contraste interne d’un objet : Détection de détails sur l’objet
scène
objet
Objet = mire de luminance modulée
x
x
LO(x)
Lmax
Lmin
Cmire = (Lmax – Lmin ) / (Lmax + Lmin)
pas
ENSTA ESE 23 88
SEUIL DE CONTRASTE D’ OBJET SUR FOND
• Seuils de contraste en fonction de la luminance de fond (pour diverses dimensions d’objet, et durées d’observation)
Diamètre angulaire de l’objet (mrad)
0,1 1,0 10
Seu
il de
con
tras
te
Durée d’observation (s)
0,1
Seu
il de
con
tras
te
10
1
0,1
0,01
10
1
0,1
0,010,1
1
10
0,01 0,01
0,1
1
10
0,030,3330
LuminancesDe fond (cdm-2) Luminances
de fond (cd m-2)0,03
3
30
0,3
300
0,01 1
petit objet (1,2 mrad)Durée d’observation : 1s
ENSTA ESE 23 89
CRITERE de VISIBILITE en VISION DIRECTE : SEUIL de CONTRASTE
• En fonction des conditions ambiantes (niveau d’éclairage, dimension angulaire de l’objet, durée de sa présence dans le champ de vision), seuil de contraste très variable
• En observation « confortable » (vision photopique, dimension angulaire objet > 10 mrad, durée d’observation > 1s) :
contraste > seuil minimal = 2%
ENSTA ESE 23 90
OBSERVATION D’ IMAGES SUR MONITEUR
• Critères de la vision directe (contraste > seuil) peu adaptés à l’observation sur moniteur
• Signal vidéo = signal issu du détecteur amputé de la composante continue : luminance moyenne et gain d’ampli sont réglables par l’observateur
• Présence de bruit dans l’image électronique
• Critères de détection basés sur rapport signal à bruit évalué au niveau de l’observateur, dernier élément de la chaîne.
Notion de rapport signal à bruit « perçu » par l’observateur
ENSTA ESE 23 91
DISTANCE OPTIMALE d’ OBSERVATION d’un ECRAN
Pixel de l’écran résolution de l’œil (1’d’arc)
écran
HL d
Image de 800 lignes hauteur H vue sous l’angle de 800 ‘ = 14 ° (0, 23 rad)
d/H 4
ENSTA ESE 23 92
ORIGINES DU SIGNAL EN IMAGERIE OPTRONIQUE
SYSTEMES ORIGINE DU SIGNAL BANDE SPECTRALE
visuels réflectance 0,4 à 0,7 m
Télévision de jour réflectance 0, 4 à 1 m
Télévision de nuit réflectance 0,5 à 0,9 m
Imagerie thermique réflectance + température
3 à 5 et 8 à 12 m
laser réflectance Toutes bandes
ENSTA ESE 23 93
SIGNAL OPTIQUE ET SIGNAL ELECTRIQUE : DETECTEURS
• Deux familles
• Thermiques (thermocouples, bolomètres, pyroélectriques) : flux absorbé variation de température signal électriques
• Quantiques (photo-émissifs, photoconducteurs, photovoltaïques) : créations de charges par interaction lumière matière
• Paramètres de signal
• Rendement quantique = nombre d’électrons créés par photon incident à la longueur d’onde
• Sensibilité spectrale Ri () = is / Fs() = e / h = e / hc
ENSTA ESE 23 94
SOURCES DE BRUIT EN SORTIE DE DETECTEUR
• Bruit Shot ou de grenaille (Schottky, Rice) : fluctuation du signal électrique en sortie de détecteur, due au caractère discret des photons incidents :
i2
shot = 2 e i f
(i = courant moyen ; f = bande passante de l’électronique)
• Bruit thermique de la résistance (Johnson, Nyquist) fluctuations du signal électrique aux bornes de la résistance dues au mouvement aléatoire des charge en fonction de la température :
i2
johnson = 4 k T f / R
(k = Cte de Boltzmann ; T = température de la résistance de charge)
ENSTA ESE 23 95
BRUIT d’un DETECTEUR• Expression des bruits
Source de bruit paramètre Variance i2
Fond (en IR) courant de fond iF 2 e iF f
signal courant de signal iS 2 e iS f
obscurité courant d’obscurité iO 2 e iO f
Détecteur (1/f) Défauts surface connexions
À définir cas par cas
thermique température de RC 4 k T f / RC
Amplificateur facteur de bruit F 4 k (F- 1) T f /RC
i2 = 2 e ( iF + iS + iO ) f + 4 k T F f / RC
ENSTA ESE 23 96
FLUX EQUIVALENT AU BRUIT (SPECTRAL)
• Courant de signal iS = Ri() FS()
• Courant de bruit = fluctuations du courant, autour de sa valeur moyenne (en absence ou en présence de signal utile), aux bornes de la résistance de charge du détecteur
• Le flux équivalent au bruit spectral (FEB () ou NEP()) est la quantité de flux qui crée en sortie de détecteur une variation de signal égale à la valeur efficace du bruit :
i = Ri() NEP () NEP () = i / Ri ()
• Le rapport signal à bruit est : (S/B) vidéo = iS /i = FS () / NEP ()
ENSTA ESE 23 97
DEGRADATION DU RSB le LONG de la CHAINE
Influence des divers éléments
Mire objet ()ModulationEn luminance
Optique
FTMopt ()
détecteur
électronique
écran
Image RétinienneFTMoeil ()Modulationen éclairement
FTMdét ()
Facteur de bruitélec
FTMvisu ()
ENSTA ESE 23 98
FONCTION de TRANSFERT de MODULATION d’une CHAINE d’ IMAGERIE
succession d’éléments à FTM indépendantes :
FTMchaîne () = FTM i ()
électroniqueoptiquedétecteur
visualisationoeil
globale
FTM (
Fréquence spatiale
1.0
ENSTA ESE 23 99
MIRES EQUIVALENTES A UN OBJETDETECTION RECONNAISSANCE
IDENTIFICATION
ENSTA ESE 23 100
CRITERES DE JOHNSON
• Travaux de Johnson, Rosell : un système d’imagerie optronique à visualisation permet de détecter, reconnaître ou identifier un objet sur un écran si l’observateur est capable de détecter sur écran une mire équivalente à l’objet :
• Rectangulaire, circonscrite à l’objet
• Constituée de barres alternées de luminances extrêmes (min et max) représentatives de l’objet et du fond avoisinant, et parallèles à sa longueur
• Le nombre de cycles (couples de barres min/max) dans sa petite dimension est:
détection reconnaissance identification
1 4 7
ENSTA ESE 23 101
RAPPORT SIGNAL à BRUIT PERCU sur l’ IMAGE d’une MIRE
• Définition :(S/B)perçu = (S/B) image rétinienne х gain (mécanismes de la vision)
(S/B)perçu = (S/B) capteur х FTM moniteur хFTM œil х gain
• Gain de la vision par le cerveau :Le cerveau de l’observateur est un intégrateur qui lisse les images de la
mire présentées successivement dans le temps sur l’écran 1) Intégration spatiale des pixels dans chaque barre individuelle de la
mire gs = √Ns avec Ns = nombres d’éléments de résolutions du capteur dans la barre
2) Intégration temporelle de Nt = 5 images successives pendant le temps d’intégration de 0, 2 s gt = √5
ENSTA ESE 23 102
GAIN de POSTINTEGRATION SPATIALE
Gain de lissage sur zone
Gain de postintégration spatiale sur une zone homogène en luminance(objet ou détail de l’objet) qui se différencie du Fond
Ce gain est proportionnel à la dimension de la zone
G intégration spatiale = Gs = Ns1/2
Où Ns est le nombre de pixels contigus contenus dans la zone
ENSTA ESE 23 103
CRITERE DE DETECTION DE MIRE SUR MONITEUR • Gain total de la vision sur imagerie de moniteur g = √ 5 √Ns
• (S/B) perçu sur l’image d’une mire de fréquence spatiale (Fs/FEB) = 0 ( objet étendu)
Х FTMopt () х FTMdét () х [facteur de bruit de l’électronique ()] -1
ХFTMmoniteur () х FTMoeil ()
Х√5 √Ns
Détection visuelle de la mire sur moniteur (S/B) perçu > √5
facteur de bruit de l’électronique () (Fs/FEB) = 0 =
FTMi () √Ns